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Problème d'attention [New York]
Sam 14 Juil 2007 - 18:00
[J'utilise ma présentation habituelle : en italique la narration, en italique coloré la première personne pensée, et en gras les paroles. Si ça ne va pas, je change]
Coup de pied rageur dans une canette de bière qui traîne par terre.
Camille marchait à grands pas dans le hall de son université, l'air exaspéré. Se faire insulter comme ça, alors que pour une fois elle avait fait l'effort de venir assister à ces cours lourdingues, elle trouvait ça fort de café.
*Gna gna benzène, gna gna organomagnésien. Comment elle veut que je m'y intéresse, à sa matière, si elle sait juste faire une liste de produits avec des noms tous plus stupides les uns que les autres ?*
Cinq minutes plus tôt, elle avait été renvoyée de son cours de chimie organique sous prétexte d'inattention. La discussion venimeuse qui avait suivi la remarque initiale a mis sur le tapis à la fois l'incompétence de son professeur, Mrs. Hawkins, et son absence de méthode pédagogique, mais aussi le manque d'intérêt de la jeune Française dans la matière - "De toute manière, vous devez certainement déjà tout savoir, je ne sais même pas pourquoi vous prenez encore la peine de vous déplacer jusqu'ici" - ainsi que son attitude désinvolte pendant les cours.
Résultat : porte claquée, Camille exaspérée, soirée qui commence à deux heures trente de l'après-midi au lieu de six. Et rien à faire d'intéressant en perspective, vu que les rares connaissances qu'elle avait étaient encore en train de se faire assommer de noms tous plus barbares et inintéressants les uns que les autres grâce à cette "chère" Dame Hawkins.
*Même avec la meilleure volonté du monde, je le trouve pas, l'intérêt de ce cours. A part la manière de fabriquer la TNT, y'avait rien de concret.*
La Bretonne n'aimait pas s'ennuyer, or, à cet instant, se profilaient les trois pires heures trente de sa vie si elle ne trouvait pas rapidement quelque chose à faire.
A grands pas, elle termina sa traversée du grand hall de la faculté, et se retrouva sur le parvis. A gauche, elle était en cinq minutes à son appartement. Avec rien d'intéressant à y faire. A droite, elle avait le reste de New York à disposition, et sans doute des activités potentielles, mais elle n'avait aucune idée desquelles.
Appeler Va ? Non, elle travaillait certainement, elle, elle avait sûrement des cours qui lui plaisaient, elle, dans son Oregon.
La décision fut prise. Camille se mit en marche, son sac sur l'épaule, en direction du centre de New Yors, espérant sur le chemin trouver un cinéma, une salle de sport ou quoi que ce soit qui lui permette de se défouler jusqu'à ce que les pimbêches lèche-bottes aient fini de faire semblant de s'intéresser au cours de la vieille bique. A ce moment-là, elle trouverait certainement un plan pour la soirée pas trop naze, café, discothèque, et tout le tralala.
Nouvelle canette, nouveau coup de pied.
*C'est incroyable la saleté de ces rues ! Enfin au moins, ça permet de se passer les nerfs sur quelque chose.*
Puis son regard se remit à fureter à droite à gauche, scrutant chaque enseigne. Vingt minutes plus tard, elle en avait ras la casquette de détailler les noms de tous les restos du coin. Un chinois, un fast-food, un chionois, un fast-food... Elle se demandait si elle n'aurait pas préféré se refaire agresser, histoire de courir pour quelque chose, maintenant qu'elle s'était entraînée à prendre ses jambes à son cou.
*Ca mettrait un peu de piment dans ma vie, elle en a besoin.*
Tout en continuant à ruminer, elle poursuivit son inspection.
Coup de pied rageur dans une canette de bière qui traîne par terre.
Camille marchait à grands pas dans le hall de son université, l'air exaspéré. Se faire insulter comme ça, alors que pour une fois elle avait fait l'effort de venir assister à ces cours lourdingues, elle trouvait ça fort de café.
*Gna gna benzène, gna gna organomagnésien. Comment elle veut que je m'y intéresse, à sa matière, si elle sait juste faire une liste de produits avec des noms tous plus stupides les uns que les autres ?*
Cinq minutes plus tôt, elle avait été renvoyée de son cours de chimie organique sous prétexte d'inattention. La discussion venimeuse qui avait suivi la remarque initiale a mis sur le tapis à la fois l'incompétence de son professeur, Mrs. Hawkins, et son absence de méthode pédagogique, mais aussi le manque d'intérêt de la jeune Française dans la matière - "De toute manière, vous devez certainement déjà tout savoir, je ne sais même pas pourquoi vous prenez encore la peine de vous déplacer jusqu'ici" - ainsi que son attitude désinvolte pendant les cours.
Résultat : porte claquée, Camille exaspérée, soirée qui commence à deux heures trente de l'après-midi au lieu de six. Et rien à faire d'intéressant en perspective, vu que les rares connaissances qu'elle avait étaient encore en train de se faire assommer de noms tous plus barbares et inintéressants les uns que les autres grâce à cette "chère" Dame Hawkins.
*Même avec la meilleure volonté du monde, je le trouve pas, l'intérêt de ce cours. A part la manière de fabriquer la TNT, y'avait rien de concret.*
La Bretonne n'aimait pas s'ennuyer, or, à cet instant, se profilaient les trois pires heures trente de sa vie si elle ne trouvait pas rapidement quelque chose à faire.
A grands pas, elle termina sa traversée du grand hall de la faculté, et se retrouva sur le parvis. A gauche, elle était en cinq minutes à son appartement. Avec rien d'intéressant à y faire. A droite, elle avait le reste de New York à disposition, et sans doute des activités potentielles, mais elle n'avait aucune idée desquelles.
Appeler Va ? Non, elle travaillait certainement, elle, elle avait sûrement des cours qui lui plaisaient, elle, dans son Oregon.
La décision fut prise. Camille se mit en marche, son sac sur l'épaule, en direction du centre de New Yors, espérant sur le chemin trouver un cinéma, une salle de sport ou quoi que ce soit qui lui permette de se défouler jusqu'à ce que les pimbêches lèche-bottes aient fini de faire semblant de s'intéresser au cours de la vieille bique. A ce moment-là, elle trouverait certainement un plan pour la soirée pas trop naze, café, discothèque, et tout le tralala.
Nouvelle canette, nouveau coup de pied.
*C'est incroyable la saleté de ces rues ! Enfin au moins, ça permet de se passer les nerfs sur quelque chose.*
Puis son regard se remit à fureter à droite à gauche, scrutant chaque enseigne. Vingt minutes plus tard, elle en avait ras la casquette de détailler les noms de tous les restos du coin. Un chinois, un fast-food, un chionois, un fast-food... Elle se demandait si elle n'aurait pas préféré se refaire agresser, histoire de courir pour quelque chose, maintenant qu'elle s'était entraînée à prendre ses jambes à son cou.
*Ca mettrait un peu de piment dans ma vie, elle en a besoin.*
Tout en continuant à ruminer, elle poursuivit son inspection.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Problème d'attention [New York]
Jeu 19 Juil 2007 - 15:04
Alors qu'elle continuait à se promener dans cette grande ville que jamais personne ne pourrait connaitre en entier. elle tomba sur une restaurants de spécialités bretonnes. Elle retrouva tous les plats de son enfance écrit sur une menu français.
A la porte, une jeune femme qui devait avoir son age s'adressa à elle en français.
"Vous connaissez nos spécialités mademoiselle?" lui demanda-t-elle le sourire au lèvre
[Désolé pour le retard mais je te rassure, tu es dès à présent ma priorité. Pas de problème pour ta mise en page tant qu'elle reste aussi claire que ça.]
A la porte, une jeune femme qui devait avoir son age s'adressa à elle en français.
"Vous connaissez nos spécialités mademoiselle?" lui demanda-t-elle le sourire au lèvre
[Désolé pour le retard mais je te rassure, tu es dès à présent ma priorité. Pas de problème pour ta mise en page tant qu'elle reste aussi claire que ça.]
- InvitéInvité
Re: Problème d'attention [New York]
Jeu 19 Juil 2007 - 19:50
*La pensée du Tonkin.
Big Barry.
Le dragon endormi.
Greedy Bobby.
Ces noms, ces noms, c'est pas vrai je trouverai pas un endroit pot...Ah !*
Mazette. Un restaurant breton. Un endroit dans lequel elle pourrait trouver quelque chose de mangeable à se mettre sous la dent. Camille arrête sa marche, interpellée par la serveuse. En français, en plus.
Depuis qu'elle était à New York, elle ne mangeait plus les petits plats que lui préparaient ses parents. Les coquilles Saint-Jacques ? Un vieux souvenir. Des crêpes ? Non, des hamburgers seulement. En plus, tout était conservé dans cet horrible sel d'iode. Rien à voir avec ce qui sortait des marais salants.
Forcément, une occasion pareille, ça attire. Camille se maudit un instant de n'avoir pas plus tôt flâné dans cette rue. Une enseigne pareille, elle n'aurait pas pu la louper.
Souriante, elle répondit - dans la langue de Molière.
Ma foi, je les connais certainement, mais ça n'empêche pas que je serais très heureuse de les redécouvrir.
Elle jeta un oeil à la note.
*Voyons...voyons...oui ! Ils en ont ! Du Kouign Amann ! Terrible !*
Petit regard vers son ventre. Assez plat pour se permettre de déguster un mélange concentré de beurre et de sucre.
Elle regarda de nouveau la serveuse, avec l'oeil pétillant de gourmandise.
Je peux m'installer ?
Big Barry.
Le dragon endormi.
Greedy Bobby.
Ces noms, ces noms, c'est pas vrai je trouverai pas un endroit pot...Ah !*
Mazette. Un restaurant breton. Un endroit dans lequel elle pourrait trouver quelque chose de mangeable à se mettre sous la dent. Camille arrête sa marche, interpellée par la serveuse. En français, en plus.
Depuis qu'elle était à New York, elle ne mangeait plus les petits plats que lui préparaient ses parents. Les coquilles Saint-Jacques ? Un vieux souvenir. Des crêpes ? Non, des hamburgers seulement. En plus, tout était conservé dans cet horrible sel d'iode. Rien à voir avec ce qui sortait des marais salants.
Forcément, une occasion pareille, ça attire. Camille se maudit un instant de n'avoir pas plus tôt flâné dans cette rue. Une enseigne pareille, elle n'aurait pas pu la louper.
Souriante, elle répondit - dans la langue de Molière.
Ma foi, je les connais certainement, mais ça n'empêche pas que je serais très heureuse de les redécouvrir.
Elle jeta un oeil à la note.
*Voyons...voyons...oui ! Ils en ont ! Du Kouign Amann ! Terrible !*
Petit regard vers son ventre. Assez plat pour se permettre de déguster un mélange concentré de beurre et de sucre.
Elle regarda de nouveau la serveuse, avec l'oeil pétillant de gourmandise.
Je peux m'installer ?
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Problème d'attention [New York]
Ven 20 Juil 2007 - 1:15
En entendant le leger accent bretonqui trahissait les origines de la jeune française, le visage de la serveuse s'illumina.
"Je vous en pris mademoiselle, il n'y pas beaucoup de client cet après-midi, et encore moins de bretons, installez vous où vous voulez, on pourra faire un brin de causette."
La seveuse entra dans le restaurant en invitant Camille à entrer.
"Asseyez-vous, voici, la carte. Je reviens de suite pour prendre la commande."
"Je vous en pris mademoiselle, il n'y pas beaucoup de client cet après-midi, et encore moins de bretons, installez vous où vous voulez, on pourra faire un brin de causette."
La seveuse entra dans le restaurant en invitant Camille à entrer.
"Asseyez-vous, voici, la carte. Je reviens de suite pour prendre la commande."
- InvitéInvité
Re: Problème d'attention [New York]
Ven 20 Juil 2007 - 2:34
Camille avisa la salle, et jeta son dévolu sur une petite table située dans le coin près de la vitrine. Petite et circulaire, quelques chaises autour, ce serait parfait pour un petit bavardage entre Bretonnes. Elle posa son sac et s'installa, avant de se saisir de la carte. Jaunie, à l'ancienne, un grand classique.
La jeune fille parcourut les lignes avec une lueur d'excitation dans les yeux. Elle remonta une douzaine d'années en arrière, à l'époque où le fait de voir une impressionnante variété de galettes au Sarrazin au menu ne l'étonnait pas plus que ça.
*Une éternité...ça fait combien de temps que je n'ai pas parlé de ma Bretagne ?*
Les rares tentatives durant les trois derniers mois s'étaient heurtées au peu d'intérêt des Américaines pure souche pour la région de Brocéliande. Sous réserve qu'elles sachent qu'elle existait. Sorti des Etats-Unis en eux-mêmes, de toute façon, peu de pays avaient de l'importance...
Ses yeux balayaient les recettes toutes plus attirantes les unes que les autres. Mais Camille resta sur son choix de départ. Un Kouign Amann. Un vrai, qui allait lui faire prendre trois-cents grammes directement. Tant pis. Elle irait courir dans un parc plus tard.
Elle attendit le retour de la serveuse. Puis articula avec tout l'accent qu'elle était capable de mettre dans quatre mots :
Un Kouign Amann, s'il vous plaît !
Puis elle se reprit.
Mais si vous préférez parler d'abord, pas de problème, ça m'ouvrira l'appétit.
Et un franc sourire pour conclure.
La jeune fille parcourut les lignes avec une lueur d'excitation dans les yeux. Elle remonta une douzaine d'années en arrière, à l'époque où le fait de voir une impressionnante variété de galettes au Sarrazin au menu ne l'étonnait pas plus que ça.
*Une éternité...ça fait combien de temps que je n'ai pas parlé de ma Bretagne ?*
Les rares tentatives durant les trois derniers mois s'étaient heurtées au peu d'intérêt des Américaines pure souche pour la région de Brocéliande. Sous réserve qu'elles sachent qu'elle existait. Sorti des Etats-Unis en eux-mêmes, de toute façon, peu de pays avaient de l'importance...
Ses yeux balayaient les recettes toutes plus attirantes les unes que les autres. Mais Camille resta sur son choix de départ. Un Kouign Amann. Un vrai, qui allait lui faire prendre trois-cents grammes directement. Tant pis. Elle irait courir dans un parc plus tard.
Elle attendit le retour de la serveuse. Puis articula avec tout l'accent qu'elle était capable de mettre dans quatre mots :
Un Kouign Amann, s'il vous plaît !
Puis elle se reprit.
Mais si vous préférez parler d'abord, pas de problème, ça m'ouvrira l'appétit.
Et un franc sourire pour conclure.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Problème d'attention [New York]
Ven 20 Juil 2007 - 10:59
Après quelques minutes, la cerveuse revint avec une amphore et 2 verres et s'assit en face de Camille.
"Puis-je vous offrir un verre de Chouchen, en attendant que notre cuisinnier apporter le Kouign Amann qu'il vient de mettre au four?"
Sans attendre de réponse, la jeune bretonne versa l'hydromel dans 2 verres.
"Qu'est ce que vous faites à New-York?"
Au bout de quelque seconde, elle réalisa qu'elle avait oublié quelque chose puis un éclair traversa son esprit.
"Au fait, je m'appelle Estelle Le Rouzic"
"Puis-je vous offrir un verre de Chouchen, en attendant que notre cuisinnier apporter le Kouign Amann qu'il vient de mettre au four?"
Sans attendre de réponse, la jeune bretonne versa l'hydromel dans 2 verres.
"Qu'est ce que vous faites à New-York?"
Au bout de quelque seconde, elle réalisa qu'elle avait oublié quelque chose puis un éclair traversa son esprit.
"Au fait, je m'appelle Estelle Le Rouzic"
- InvitéInvité
Re: Problème d'attention [New York]
Ven 20 Juil 2007 - 13:36
Avec plaisir ! Enchantée, Estelle, Camille Le Guern.
La réponse devait paraître évidente, puisque le verre fut rempli avant même qu'elle ne soit prononcée. Prendre quelqu'un par les sentiments, ça s'appelle. Autant "proposer" un rail à un junkie.
Camille saisit le verre et y trempa les lèvres avant de répondre. Le goût du miel lui envahit le palais ; il y'avait des sensations moins agréables. Oubliés le ketchup et le beurre de cacao, enterrés, distancés. La jeune fille se détendit, se sentit un peu chez elle pour la première fois depuis son arrivée.
Je fais des études...ou plutôt non, je suis censée y faire des études...depuis trois mois.
*Non, ne pas se remettre à penser à cette science à la noix. La mettre de côté dans son esprit, pof.*
Malheureusement, c'est pas fantas'. Et vous, Estelle, depuis quant êtes-vous ici ? Et d'où venez vous, exactement ?
La question traditionnelle lorsque des autochtones de la même région se croisent. Même s'il y'avait quatre chances sur cinq pour que Camille ne connaisse pas le nom du village qui allait sortir des lèvres de la serveuse, c'était la moindre des politesses. Et puis, qui sait ? Peut-être était-elle elle aussi Morbihannaise ?
La réponse devait paraître évidente, puisque le verre fut rempli avant même qu'elle ne soit prononcée. Prendre quelqu'un par les sentiments, ça s'appelle. Autant "proposer" un rail à un junkie.
Camille saisit le verre et y trempa les lèvres avant de répondre. Le goût du miel lui envahit le palais ; il y'avait des sensations moins agréables. Oubliés le ketchup et le beurre de cacao, enterrés, distancés. La jeune fille se détendit, se sentit un peu chez elle pour la première fois depuis son arrivée.
Je fais des études...ou plutôt non, je suis censée y faire des études...depuis trois mois.
*Non, ne pas se remettre à penser à cette science à la noix. La mettre de côté dans son esprit, pof.*
Malheureusement, c'est pas fantas'. Et vous, Estelle, depuis quant êtes-vous ici ? Et d'où venez vous, exactement ?
La question traditionnelle lorsque des autochtones de la même région se croisent. Même s'il y'avait quatre chances sur cinq pour que Camille ne connaisse pas le nom du village qui allait sortir des lèvres de la serveuse, c'était la moindre des politesses. Et puis, qui sait ? Peut-être était-elle elle aussi Morbihannaise ?
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Problème d'attention [New York]
Ven 20 Juil 2007 - 23:44
Un des employé apporta Kouign Amann à la table des 2 jeunes filles.
*Censé faire des études...*
"J'ai claqué la porte de chez mes parents il y a 5 ans pour venir m'installer ici. Sans un sou, j'ai vécu de petit boulot jusqu'à parvenir à ouvrir ce restaurant il y a quelque mois."
Estelle sourit en repensant à tout ça.
"Quoiqu'il arrive, notre passé, nous revient toujours en face. Pour vous êtes censé faire des etudes, on ne fais que les études que l'on veut faire pour faire le trvail qu'on veut faire."
*Censé faire des études...*
"J'ai claqué la porte de chez mes parents il y a 5 ans pour venir m'installer ici. Sans un sou, j'ai vécu de petit boulot jusqu'à parvenir à ouvrir ce restaurant il y a quelque mois."
Estelle sourit en repensant à tout ça.
"Quoiqu'il arrive, notre passé, nous revient toujours en face. Pour vous êtes censé faire des etudes, on ne fais que les études que l'on veut faire pour faire le trvail qu'on veut faire."
- InvitéInvité
Re: Problème d'attention [New York]
Sam 21 Juil 2007 - 0:06
Tout en commançant à manger - non, à se délecter - de la pâtisserie, Camille écoutait Estelle. Elle était donc New Yorkaise depuis plus longtemps qu'elle, mais sans doute Américaine plus récente. Dire "m**de" à ses parents...la seule chose qu'elle n'avait jamais osé faire ouvertement. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui elle suivait avec plus ou moins de régularité des études qui ne l'intéressaient pas le moins du monde.
*Je l'envie. Ca veut dire que je peux y arriver aussi ?*
Ce ne sont pas les études que je veux faire. Je veux faire du sport, enseigner du sport, vivre du sport. Mais mes parents sont des tronches, alors tu pe...vous pensez, passer ses journées à courir ou à apprendre aux autres comment faire...il n'ont pas accepté. Et m'ont clairement expliqué que si je voulais qu'ils m'aident pour mes années de faculté, il fallait que ce soit pour suivre des "vrais" cours.
*Vrais cours. Ils l'ont dit. Comme si cette naze de Hawkins donnait des vrais cours.*
Un sourire amer se dessina sur les lèvres de Camille. Son regard se perdit sur un point quelconque de la pièce, pendant qu'elle croquait une bouchée supplémentaire.
Pourtant...je ne suis pas une mauvaise athlète, hein, mais je n'ai pas eu votre courage, celui de leur expliquer que ce sont mes décisions qui comptent. Et voilà le résultat.
Elle tourna de nouveau ses yeux vers Estelle.
Je ne peux que vous féliciter de votre initiative d'ouvrir un restaurant. Ce Couign Amann est un régal !
*Elle...elle pourrait me conseiller ? Ou non ? Bah, dans le doute, autant essayer, c'est rare de rencontrer quelqu'un d'aussi ouvert par ici.*
J'ai un dilemme. J'aimerais changer de discipline, mais je n'ai pas les moyens pour me payer des frais d'inscription dans une nouvelle discipline. Vous auriez une idée de la manière de faire ? Surtout que dès que mes parents l'apprendront, ils me couperont les vivres...et je devrai retrouver un logement.
Elle tiqua. Dans son petit confort, et avec ses bribes de liberté, elle avait perdu de vue l'idée de se déterminer par elle-même. Le faux rythme scolaire l'avait endormie. C'était l'occasion ou jamais de réagir !
*Je l'envie. Ca veut dire que je peux y arriver aussi ?*
Ce ne sont pas les études que je veux faire. Je veux faire du sport, enseigner du sport, vivre du sport. Mais mes parents sont des tronches, alors tu pe...vous pensez, passer ses journées à courir ou à apprendre aux autres comment faire...il n'ont pas accepté. Et m'ont clairement expliqué que si je voulais qu'ils m'aident pour mes années de faculté, il fallait que ce soit pour suivre des "vrais" cours.
*Vrais cours. Ils l'ont dit. Comme si cette naze de Hawkins donnait des vrais cours.*
Un sourire amer se dessina sur les lèvres de Camille. Son regard se perdit sur un point quelconque de la pièce, pendant qu'elle croquait une bouchée supplémentaire.
Pourtant...je ne suis pas une mauvaise athlète, hein, mais je n'ai pas eu votre courage, celui de leur expliquer que ce sont mes décisions qui comptent. Et voilà le résultat.
Elle tourna de nouveau ses yeux vers Estelle.
Je ne peux que vous féliciter de votre initiative d'ouvrir un restaurant. Ce Couign Amann est un régal !
*Elle...elle pourrait me conseiller ? Ou non ? Bah, dans le doute, autant essayer, c'est rare de rencontrer quelqu'un d'aussi ouvert par ici.*
J'ai un dilemme. J'aimerais changer de discipline, mais je n'ai pas les moyens pour me payer des frais d'inscription dans une nouvelle discipline. Vous auriez une idée de la manière de faire ? Surtout que dès que mes parents l'apprendront, ils me couperont les vivres...et je devrai retrouver un logement.
Elle tiqua. Dans son petit confort, et avec ses bribes de liberté, elle avait perdu de vue l'idée de se déterminer par elle-même. Le faux rythme scolaire l'avait endormie. C'était l'occasion ou jamais de réagir !
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Problème d'attention [New York]
Sam 21 Juil 2007 - 19:16
Estelle n'avait pas l'habitude de dispenser ses conseils mais elle le faisait avec plaisir. Son passé n'avait pas été simple mais aujourd'hui les choses s'était amélioré.
"Déjà, si vraiment tu veux changer de vie, je vais t'expliquer ce que je ne referai pas. Avant tout, il faut que tu ne claques pas la porte du jour au lendemain, prépare ce changement et en attendant, donne le change vis-à-vis de ta famille. Tu dois avoir tout prévu avant de partir et peut-être que quand tu leur expliqueras, ils comprendront que tu sais ce que tu veux et que ce ne sera pas aussi mauvais que tu le crois."
Estelle fini sa patisserie pendant qu'elle était encore tiède et l'a fit passer avec une gorgée de chouchen.
"Je pense que va devoir quitter New-Yoark car tout y est trop cher, trouve toi une fac mineure ou en retrait des grandes villes et cherche un logement dans une residence étudiante pour poursuivre ton rêve. Si tu le peux, essaie de trouver un petit boulot histoire de faire des economies en attendant de changer de vie."
Une clochette tinta et un homme entra dans le restaurant avec un gros sac, il s'installa au bar.
"Excuse-moi, mais ça va être le coup de feu et je dois retourner travailler. En tout cas, ça me fait plaisir d'avoirpu parler françaiis avec une bretonne."
"Déjà, si vraiment tu veux changer de vie, je vais t'expliquer ce que je ne referai pas. Avant tout, il faut que tu ne claques pas la porte du jour au lendemain, prépare ce changement et en attendant, donne le change vis-à-vis de ta famille. Tu dois avoir tout prévu avant de partir et peut-être que quand tu leur expliqueras, ils comprendront que tu sais ce que tu veux et que ce ne sera pas aussi mauvais que tu le crois."
Estelle fini sa patisserie pendant qu'elle était encore tiède et l'a fit passer avec une gorgée de chouchen.
"Je pense que va devoir quitter New-Yoark car tout y est trop cher, trouve toi une fac mineure ou en retrait des grandes villes et cherche un logement dans une residence étudiante pour poursuivre ton rêve. Si tu le peux, essaie de trouver un petit boulot histoire de faire des economies en attendant de changer de vie."
Une clochette tinta et un homme entra dans le restaurant avec un gros sac, il s'installa au bar.
"Excuse-moi, mais ça va être le coup de feu et je dois retourner travailler. En tout cas, ça me fait plaisir d'avoirpu parler françaiis avec une bretonne."
- InvitéInvité
Re: Problème d'attention [New York]
Dim 22 Juil 2007 - 12:52
Camille écouta sans piper mot, essayant de tout noter mentalement afin de n'oublier aucun des conseils d'Estelle. Mais elle se rendit compte finalement que tout se tenait : la fac de province et la cité U pour baisser le coût de la vie, le petit boulot pour arrondir les fins de mois, et...la non-rupture avec les parents. Le point le plus délicat, sans aucun doute.
Pendant que la restauratrice finissait son exposé, la jeune fille en fit de même avec son gâteau et son verre d'alcool. Puis lorsque le client suivant arriva, Camille se retrouva seule assise à sa table.
Une fac mineure...il devrait bien y en avoir quelques unes dans le coin, à une centaine de kilomètres, plus en retrait dans les terres...peut-être même en Caroline ? Non, pas besoin de retourner près du domicile familial, et surtout pas judicieux lorsque l'on a des prétentions d'indépendance.
*A la fac, ils doivent avoir des documents listant les autres universités, pas de souci, j'y retournerai après...mais le boulot ? A quoi je suis bonne ? Hors de question que je fasse des hamburgers pendant des soirées entières.*
Puis l'évidence s'imposa.
*Va ! Va saura me dire quoi faire ! J'espère qu'elle ne bosse pas à cette heure...*
Camille sortit de ses pensées, se mit à sourire, puis saisit son portefeuille et laissa un généreux pourboire en sus du prix de ses consommations. Non pas qu'elle en aie particulièrement les moyens, mais les conseils d'Estelle valaient de l'or. Elle salua discrètement l'autre Bretonne, se promit intérieurement de revenir quand elle serait implantée, puis sortit.
Après environ trois pas sur le trottoir, son oreillette tentait de la mettre en communication avec son alter ego, Ava Adlow.
*Allez, Va, réponds...dis-moi comment tu expliquerais à tes parents que tu te fous de leur avis pour ce que tu veux faire de ta vie sans les énerver...*
Pendant que la restauratrice finissait son exposé, la jeune fille en fit de même avec son gâteau et son verre d'alcool. Puis lorsque le client suivant arriva, Camille se retrouva seule assise à sa table.
Une fac mineure...il devrait bien y en avoir quelques unes dans le coin, à une centaine de kilomètres, plus en retrait dans les terres...peut-être même en Caroline ? Non, pas besoin de retourner près du domicile familial, et surtout pas judicieux lorsque l'on a des prétentions d'indépendance.
*A la fac, ils doivent avoir des documents listant les autres universités, pas de souci, j'y retournerai après...mais le boulot ? A quoi je suis bonne ? Hors de question que je fasse des hamburgers pendant des soirées entières.*
Puis l'évidence s'imposa.
*Va ! Va saura me dire quoi faire ! J'espère qu'elle ne bosse pas à cette heure...*
Camille sortit de ses pensées, se mit à sourire, puis saisit son portefeuille et laissa un généreux pourboire en sus du prix de ses consommations. Non pas qu'elle en aie particulièrement les moyens, mais les conseils d'Estelle valaient de l'or. Elle salua discrètement l'autre Bretonne, se promit intérieurement de revenir quand elle serait implantée, puis sortit.
Après environ trois pas sur le trottoir, son oreillette tentait de la mettre en communication avec son alter ego, Ava Adlow.
*Allez, Va, réponds...dis-moi comment tu expliquerais à tes parents que tu te fous de leur avis pour ce que tu veux faire de ta vie sans les énerver...*
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Re: Problème d'attention [New York]
Dim 22 Juil 2007 - 14:43
AU bout de quelques sonneries, Ava decrocha.
"Oui?" répondit-elle d'une voix enervée
Avant qu'elle ait eu le temps de répondre, l'homme qu'elle avait vu au restaurant le bouscula en courant. Il n'avait pas fait quelques mètres quand la voix d'Estelle se fit entendre.
"Au voleur, arrêtez-le! Au voleur!"
"Oui?" répondit-elle d'une voix enervée
Avant qu'elle ait eu le temps de répondre, l'homme qu'elle avait vu au restaurant le bouscula en courant. Il n'avait pas fait quelques mètres quand la voix d'Estelle se fit entendre.
"Au voleur, arrêtez-le! Au voleur!"
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Re: Problème d'attention [New York]
Dim 22 Juil 2007 - 17:57
*Zut.*
La voix d'Ava n'augurait pas une des longues conversations dont les deux filles avaient le secret. Qu'avait-elle ? Etait-elle en cours ? Avait-elle des soucis ?
Va ? Est-ce que tu...Houmpff !
Camille venait d'être bousculée par un homme qui courait. Elle reprit ses esprits, et chercha rapidement par quels mots clairs elle pourrait lui faire comprendre le fond de sa pensée.
Espèce de...
Nouvelle interruption. Estelle venait de sortir du magasin en criant qu'on l'avait dévalisée. La restauratrice semblait paniquée.
*L'homme. C'est lui qui... Non !*
Elle comprit. C'était le type qui était entré après elle, celui qui avait mis un terme à la conversation entre Françaises. Un braqueur. Et malpoli, de surcroît. Camille n'avait aucune, mais alors aucune sympathie pour les gens malhonnêtes, de manière générale. Mais un voleur plus un malappris, et qui pour finir l'interrompait alors qu'elle appelait Ava, non, ça ne pouvait pas aller.
Va ? J'ai un souci, j'te rappelle.
Elle mit un terme à la conversation, se disant pour elle-même qu'elle allait se faire incendier à son prochain appel. Tant pis, ce n'était pas le plus important avtuellement. Elle se mit à poursuivre le bandit qui s'échappait.
*Allez, plus vite, plus vite...*
Camille tenta de parvenir à sa vitesse maximale "naturelle". Elle avait pas mal progressé ces derniers mois. Mais ce n'était pas suffisant. Elle résolut alors d'essayer d'accélérer encore plus. Moins naturellement, ou plutôt moins normalement. Son pouvoir. Elle devait rattraper le voleur, quelle que soit la manière. Avec ses...capacités, elle espèrait épuiser le fuyard.
Elle avisa l'homme qu'elle poursuivait. Elle devrait se jeter dans ses pieds pour le déséquilibrer. Elle n'aurait pas plusieurs chances, contre un type adulte, elle ne ferait pas le poids à la lutte.
La voix d'Ava n'augurait pas une des longues conversations dont les deux filles avaient le secret. Qu'avait-elle ? Etait-elle en cours ? Avait-elle des soucis ?
Va ? Est-ce que tu...Houmpff !
Camille venait d'être bousculée par un homme qui courait. Elle reprit ses esprits, et chercha rapidement par quels mots clairs elle pourrait lui faire comprendre le fond de sa pensée.
Espèce de...
Nouvelle interruption. Estelle venait de sortir du magasin en criant qu'on l'avait dévalisée. La restauratrice semblait paniquée.
*L'homme. C'est lui qui... Non !*
Elle comprit. C'était le type qui était entré après elle, celui qui avait mis un terme à la conversation entre Françaises. Un braqueur. Et malpoli, de surcroît. Camille n'avait aucune, mais alors aucune sympathie pour les gens malhonnêtes, de manière générale. Mais un voleur plus un malappris, et qui pour finir l'interrompait alors qu'elle appelait Ava, non, ça ne pouvait pas aller.
Va ? J'ai un souci, j'te rappelle.
Elle mit un terme à la conversation, se disant pour elle-même qu'elle allait se faire incendier à son prochain appel. Tant pis, ce n'était pas le plus important avtuellement. Elle se mit à poursuivre le bandit qui s'échappait.
*Allez, plus vite, plus vite...*
Camille tenta de parvenir à sa vitesse maximale "naturelle". Elle avait pas mal progressé ces derniers mois. Mais ce n'était pas suffisant. Elle résolut alors d'essayer d'accélérer encore plus. Moins naturellement, ou plutôt moins normalement. Son pouvoir. Elle devait rattraper le voleur, quelle que soit la manière. Avec ses...capacités, elle espèrait épuiser le fuyard.
Elle avisa l'homme qu'elle poursuivait. Elle devrait se jeter dans ses pieds pour le déséquilibrer. Elle n'aurait pas plusieurs chances, contre un type adulte, elle ne ferait pas le poids à la lutte.
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Re: Problème d'attention [New York]
Lun 23 Juil 2007 - 17:55
Camille courrait, elle devait rattraper le retard accumulé par l'élan prit par le voleur. Elle décida d'aller plus vite grâce à son pouvoir, son corps se mit alors à secréter la substance magique qui lui donnait ses capacités hors du commun.
L'action ne fut pas longue à attendre mais elle fut brutale étant donné l'envie plus qu'importante de bien faire. Camille en effet avait tellement accéléré que non seulement elle rattrapa son point de mire mais elle le percuta. Tous deux entraîné dans une chute effrénée, ils percutèrent une boite au lettre qui se trouvait là.
Plusieurs hommes témoins de la scène immobilisèrent le voleur tout en regardant d'un air effrayé la jeune bretonne.
"Mais qu'est ce que vous êtes au juste."lui demande l’un d’entre eux.
Mais avant que Camille puisse répondre quoique ce soit, Estelle arriva pour porter secours à sa compatriote sonnée par le choc.
"Tiens-toi à moi et viens t'asseoir à l'intérieur, j'ai appelé la police, ils arrivent pour s'occuper de lui."
Quelques minutes plus tard, Camille avait repris sa place dans le restaurant breton à la même place mais un peu plus hagarde.
L'action ne fut pas longue à attendre mais elle fut brutale étant donné l'envie plus qu'importante de bien faire. Camille en effet avait tellement accéléré que non seulement elle rattrapa son point de mire mais elle le percuta. Tous deux entraîné dans une chute effrénée, ils percutèrent une boite au lettre qui se trouvait là.
Plusieurs hommes témoins de la scène immobilisèrent le voleur tout en regardant d'un air effrayé la jeune bretonne.
"Mais qu'est ce que vous êtes au juste."lui demande l’un d’entre eux.
Mais avant que Camille puisse répondre quoique ce soit, Estelle arriva pour porter secours à sa compatriote sonnée par le choc.
"Tiens-toi à moi et viens t'asseoir à l'intérieur, j'ai appelé la police, ils arrivent pour s'occuper de lui."
Quelques minutes plus tard, Camille avait repris sa place dans le restaurant breton à la même place mais un peu plus hagarde.
- InvitéInvité
Re: Problème d'attention [New York]
Lun 23 Juil 2007 - 18:29
*Normalement, ça marche pas comme ça, c'est pas vrai, c'est pas ça normalement...*
La tête entre les mains, Camille était assise sur la même chaise qu'elle avait occupée quelques minutes plus tôt, abattue.
*Non, je suis pas censée être capable de faire ça, je le contrôle, normalement, juste un peu, je dois juste un peu accélérer...*
Elle ne comprenait pas. Jusque là, elle s'était toujours concentrée et tout avait bien marché, elle devenait plus rapide, juste un peu plus rapide, de quoi dépasser la sprinteuse - ou la fondeuse - devant elle. Elle n'atteignait pas des vitesses surhumaines.
Elle leva un regard inquiet vers Estelle.
Qu'est-ce qu'ils ont dit ? Qu'est-ce qu'ils ont vu ? Ils ont pensé quoi ?
Puis elle se remit à observer les décorations de la table, une main sur chaque tempe. Qu'est-ce qu'elle pouvait faire ?
Elle revécut la scène, elle avait essayé d'accélérer, puis son..."pouvoir" s'était emballé, accélérant les mouvements de ses jambes. Il aurait du lui falloir plusieurs centaines de mètres pour rattraper le fuyard, elle l'avait fait en une dizaine.
*Est-ce que j'ai eu l'air...dangereuse ? Est-ce que j'aurais dû ne pas le poursuivre ?*
Dilemme étrange...et si elle avait mieux fait de laisser le voleur s'enfuir ?
Non. C'était trop tard, maintenant. Il fallait agir selon les derniers évènements ayant eu lieu.
Et comprendre comment tout ça avait pu se passer.
Actuellement, elle n'imaginait pas, mais pas du tout appeler Ava, qui avait l'air sur les nerfs. Il fallait quelqu'un qui aie du sang-froid et de la patience pour lui expliquer ce qu'elle devait faire. Et si la métisse avait de nombreuses qualités, ces deux-ci n'en faisaient pas partie.
Estelle...est-ce que vous savez ce que je peux faire ? Combien de gens m'ont vue ? Ils étaient beaucoup, n'est-ce pas ?
La voix de Camille s'emballait. Nervosité trahie. Elle commença à mâchonner la manche de son pull.
Six mois que ça ne lui était pas arrivé, et maintenant son tic la reprenait...
La tête entre les mains, Camille était assise sur la même chaise qu'elle avait occupée quelques minutes plus tôt, abattue.
*Non, je suis pas censée être capable de faire ça, je le contrôle, normalement, juste un peu, je dois juste un peu accélérer...*
Elle ne comprenait pas. Jusque là, elle s'était toujours concentrée et tout avait bien marché, elle devenait plus rapide, juste un peu plus rapide, de quoi dépasser la sprinteuse - ou la fondeuse - devant elle. Elle n'atteignait pas des vitesses surhumaines.
Elle leva un regard inquiet vers Estelle.
Qu'est-ce qu'ils ont dit ? Qu'est-ce qu'ils ont vu ? Ils ont pensé quoi ?
Puis elle se remit à observer les décorations de la table, une main sur chaque tempe. Qu'est-ce qu'elle pouvait faire ?
Elle revécut la scène, elle avait essayé d'accélérer, puis son..."pouvoir" s'était emballé, accélérant les mouvements de ses jambes. Il aurait du lui falloir plusieurs centaines de mètres pour rattraper le fuyard, elle l'avait fait en une dizaine.
*Est-ce que j'ai eu l'air...dangereuse ? Est-ce que j'aurais dû ne pas le poursuivre ?*
Dilemme étrange...et si elle avait mieux fait de laisser le voleur s'enfuir ?
Non. C'était trop tard, maintenant. Il fallait agir selon les derniers évènements ayant eu lieu.
Et comprendre comment tout ça avait pu se passer.
Actuellement, elle n'imaginait pas, mais pas du tout appeler Ava, qui avait l'air sur les nerfs. Il fallait quelqu'un qui aie du sang-froid et de la patience pour lui expliquer ce qu'elle devait faire. Et si la métisse avait de nombreuses qualités, ces deux-ci n'en faisaient pas partie.
Estelle...est-ce que vous savez ce que je peux faire ? Combien de gens m'ont vue ? Ils étaient beaucoup, n'est-ce pas ?
La voix de Camille s'emballait. Nervosité trahie. Elle commença à mâchonner la manche de son pull.
Six mois que ça ne lui était pas arrivé, et maintenant son tic la reprenait...
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Re: Problème d'attention [New York]
Lun 23 Juil 2007 - 19:51
Estelle accroupie devant Camille se releva pour s'assoir à ses cotés, prête à faire ses confidences en regardant la mutante dans les yeux.
"J'avoue avoir été effrayé en te voyant te jeter si vite sur cet homme mais je sais que tu l'a fais pour moi, sans te soucier du danger. Et je te remercie. Tu es une mutante, tout le monde en parle en ce moment et c'est la seule explication possible à ce qui s'est passé."
Puis, son regard se deroba.
"Néanmoins, je ne suis pas sûr que tout le monde reste muet par rapport à ton secret. La police va très certainement arrivé, il faut que tu prennes ta décision au plus vite, soit tu restes et tu dis que tu es une mutante, soit tu fuis et tu garde ton secret."
"J'avoue avoir été effrayé en te voyant te jeter si vite sur cet homme mais je sais que tu l'a fais pour moi, sans te soucier du danger. Et je te remercie. Tu es une mutante, tout le monde en parle en ce moment et c'est la seule explication possible à ce qui s'est passé."
Puis, son regard se deroba.
"Néanmoins, je ne suis pas sûr que tout le monde reste muet par rapport à ton secret. La police va très certainement arrivé, il faut que tu prennes ta décision au plus vite, soit tu restes et tu dis que tu es une mutante, soit tu fuis et tu garde ton secret."
- InvitéInvité
Re: Problème d'attention [New York]
Lun 23 Juil 2007 - 20:09
Une mutante.
Oui, c'était logique, ses parents n'avaient pas prononcé le mot, mais ils le savaient certainement. Sans doute s'étaient-ils retenus de citer le terme pour éviter de l'effrayer ? Ou pour ne pas la rendre orgueilleuse ?
*C'est pas ça l'important. Reconcentre-toi, ma grande. Soit tu te dévoiles à la police, soit tu te tailles assez vite et discrètement pour qu'on t'oublie.*
Une mutante. Donc une indésirable pour pas mal de personnes. Et certainement les forces de l'ordre. Pour un peu, ils se réjouiraient plus de l'attraper, elle, plutôt que le braqueur. Elle le sentait.
Ses yeux se levèrent. Elle était plus pâle que d'habitude, mais reprenait un peu ses esprits. S'il fallait être vive et alerte, c'était maintenant.
J'aimerais fuir.
Deux questions.
Mais je ne sais ni où, ni comment.
Sa chambre ne lui serait pas longtemps d'un grand secours. Elle n'habitait pas loin, et si elle se trouvait être vraiment recherchée, en trois jours à peine, ils lui mettraient la main dessus.
A moins qu'elle ne tombe sur des policiers compréhensifs.
Le jeu en valait-il la chandelle ? Le risque était-il à prendre ?
Non. Si elle tombait sur des indulgents, tout irait bien. Sinon, elle passerait un très mauvais quart d'heure, et pas mal de minutes à pein meilleures ensuite.
Tu sais où les...les mutants peuvent aller ? Vous, pardon...excusez-moi, le choc...
Qu'une personne l'aide en ce moment, instinctivement, pour Camille, il ne pouvait s'agir que d'Ava. D'où le tutoiement.
Oui, c'était logique, ses parents n'avaient pas prononcé le mot, mais ils le savaient certainement. Sans doute s'étaient-ils retenus de citer le terme pour éviter de l'effrayer ? Ou pour ne pas la rendre orgueilleuse ?
*C'est pas ça l'important. Reconcentre-toi, ma grande. Soit tu te dévoiles à la police, soit tu te tailles assez vite et discrètement pour qu'on t'oublie.*
Une mutante. Donc une indésirable pour pas mal de personnes. Et certainement les forces de l'ordre. Pour un peu, ils se réjouiraient plus de l'attraper, elle, plutôt que le braqueur. Elle le sentait.
Ses yeux se levèrent. Elle était plus pâle que d'habitude, mais reprenait un peu ses esprits. S'il fallait être vive et alerte, c'était maintenant.
J'aimerais fuir.
Deux questions.
Mais je ne sais ni où, ni comment.
Sa chambre ne lui serait pas longtemps d'un grand secours. Elle n'habitait pas loin, et si elle se trouvait être vraiment recherchée, en trois jours à peine, ils lui mettraient la main dessus.
A moins qu'elle ne tombe sur des policiers compréhensifs.
Le jeu en valait-il la chandelle ? Le risque était-il à prendre ?
Non. Si elle tombait sur des indulgents, tout irait bien. Sinon, elle passerait un très mauvais quart d'heure, et pas mal de minutes à pein meilleures ensuite.
Tu sais où les...les mutants peuvent aller ? Vous, pardon...excusez-moi, le choc...
Qu'une personne l'aide en ce moment, instinctivement, pour Camille, il ne pouvait s'agir que d'Ava. D'où le tutoiement.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Problème d'attention [New York]
Lun 23 Juil 2007 - 22:58
Estelle partit alors en coup de vent. Quelques seconde plus tard, elle revint avec un journal à la main.
"Voilà, regardez dans ce journal, ils parlent d'un institut pour mutant au nord de New-York, il y a même l'adresse."
Tout à coup, la restauratrice tilta.
"Cet institut, ça pourait dejà regler tes problème de logement et peut-être qu'il y a une université à proximité où tu pourras pratiquer ton sport."
"Voilà, regardez dans ce journal, ils parlent d'un institut pour mutant au nord de New-York, il y a même l'adresse."
Tout à coup, la restauratrice tilta.
"Cet institut, ça pourait dejà regler tes problème de logement et peut-être qu'il y a une université à proximité où tu pourras pratiquer ton sport."
- InvitéInvité
Re: Problème d'attention [New York]
Mar 24 Juil 2007 - 0:10
Camille observa attentivement le journal, commençant par le titre. Eastern News. Elle n'avait jamais fait très attention aux diverses feuilles de chou qu'on lui proposait dans les points presse, considérant que les arbres étaient très bien sous leur forme naturelle et qu'il n'y avait nul besoin d'écrire dessus des inepties que n'importe quel appareil relié au réseau mondial pouvait fournir de manière plus détaillée. Mais bon, dans le métro, certains préfèraient bouquiner sur du vrai papier...il faudrait qu'elle essaie. La lecture l'avait toujours ennuyée, c'est long, répétitif et ça procure bien moins de plaisir qu'une bonne discussion entre filles.
*Avec Va, au hasard.*
Retour au sujet. Sa fuite. Non...sa délocalisation forcée. Fuite, c'est un mot de lâche, de coupable. Camille ne se sentait coupable de rien, au contraire, elle était plus qu'innocente.
Donc, la délocalisation. Elle parcourut de travers l'article, ne reconnaissant aucun des noms qui y étaient inscrits - pourquoi l'aurait-elle fait, du reste ? Elle ne s'était jamais interressée aux informations en général et à celles qui concernaient les mutants en particulier. Elle s'imaginait être une fille avec un petit "plus", mais pas un bolide vivant en devenir.
Etait-elle stressée ? Excitée ? Une fois la pression du moment retombée, la jeune Bretonne se mit à rêver de ce qu'elle serait capable de faire...sauter très haut ?
*Stop, Mille. Tu t'enflammes. Faut échapper à la Police, avant. Et pas en courant, parce que je sais pas si tu te rappelles, triple andouille, mais t'as même pas fait exprès d'approcher la vitesse d'un monorail.*
Ses yeux finirent par tomber sur une adresse, Salem Center, Nord de New York. Premier problème : comment y aller ? Second : et discrètement en plus ? Troisième : et en prenant des affaires ? Quatrième : et comment y entrer ?
Elle arrêta là sa réflexion, avant de se décourager sans même commencer.
Estelle...est-ce que vous auriez une sortie arrière, ou qui débouche sur des immeubles, à l'intérieur de votre restaurant ? Je préfèrerais ne pas ressortir...
Et...si vous aviez aussi un plan de New York...
*Ce n'est pas le moment de compter uniquement sur son sens de l'orientation et son intuition, même si souvent, elles fonctionnent.*
Camille avait l'intention de forcer la chance à être de son côté. Elle n'était pas poursuivie par toutes les forces armées du pays, mais même deux pauvres policiers seraient suffisants pour lui causer des ennuis.
*Avec Va, au hasard.*
Retour au sujet. Sa fuite. Non...sa délocalisation forcée. Fuite, c'est un mot de lâche, de coupable. Camille ne se sentait coupable de rien, au contraire, elle était plus qu'innocente.
Donc, la délocalisation. Elle parcourut de travers l'article, ne reconnaissant aucun des noms qui y étaient inscrits - pourquoi l'aurait-elle fait, du reste ? Elle ne s'était jamais interressée aux informations en général et à celles qui concernaient les mutants en particulier. Elle s'imaginait être une fille avec un petit "plus", mais pas un bolide vivant en devenir.
Etait-elle stressée ? Excitée ? Une fois la pression du moment retombée, la jeune Bretonne se mit à rêver de ce qu'elle serait capable de faire...sauter très haut ?
*Stop, Mille. Tu t'enflammes. Faut échapper à la Police, avant. Et pas en courant, parce que je sais pas si tu te rappelles, triple andouille, mais t'as même pas fait exprès d'approcher la vitesse d'un monorail.*
Ses yeux finirent par tomber sur une adresse, Salem Center, Nord de New York. Premier problème : comment y aller ? Second : et discrètement en plus ? Troisième : et en prenant des affaires ? Quatrième : et comment y entrer ?
Elle arrêta là sa réflexion, avant de se décourager sans même commencer.
Estelle...est-ce que vous auriez une sortie arrière, ou qui débouche sur des immeubles, à l'intérieur de votre restaurant ? Je préfèrerais ne pas ressortir...
Et...si vous aviez aussi un plan de New York...
*Ce n'est pas le moment de compter uniquement sur son sens de l'orientation et son intuition, même si souvent, elles fonctionnent.*
Camille avait l'intention de forcer la chance à être de son côté. Elle n'était pas poursuivie par toutes les forces armées du pays, mais même deux pauvres policiers seraient suffisants pour lui causer des ennuis.
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Re: Problème d'attention [New York]
Mar 24 Juil 2007 - 13:08
Estelle de releva, elle voulait aider la mutante, en fait, elle lui devait bien ça.
"Suis-moi. Dans la cuisine, il y a un accès qui donne dans la ruelle de derrière, c'est là que nous nous faisons livrer comme tous les commerces de la rue. De cette ruelle, tu pourra rejoindre le boulevard 100m plus haut."
En passant à coté du bar, Estelle fouilla quelques temps dans un tiroir pour en sortir le plan que Camille lui avait demandé. Les deux jeunes filles continuèrent leur route vers les cuisines.
"Sors par ici et va à droite. J'essaierai de retenir la police le plus longtemps possible. Bonne chance."
"Suis-moi. Dans la cuisine, il y a un accès qui donne dans la ruelle de derrière, c'est là que nous nous faisons livrer comme tous les commerces de la rue. De cette ruelle, tu pourra rejoindre le boulevard 100m plus haut."
En passant à coté du bar, Estelle fouilla quelques temps dans un tiroir pour en sortir le plan que Camille lui avait demandé. Les deux jeunes filles continuèrent leur route vers les cuisines.
"Sors par ici et va à droite. J'essaierai de retenir la police le plus longtemps possible. Bonne chance."
- InvitéInvité
Re: Problème d'attention [New York]
Mar 24 Juil 2007 - 13:33
Traversant la cuisine à grand pas, Camille était confuse. En quelques minutes, Estelle lui avait regonflé le moral, fait prendre de bonnes résolutions, proposé une porte de sortie, au propre comme au figuré, et permis de goûter de nouveau à de succulentes pâtisseries bretonnes. Tout ça pour quelques dollars et une ridicule course-poursuite qui risquait de mettre la restauratrice dans le pétrin vis-à-vis de la police. Le bilan était tellement positif pour elle que la fuyarde ne savait plus où se mettre. Elle réussit tout de même à bredouiller en rosissant quelques mots de remerciement.
Merci pour tout...le chouchen...les conseils...la carte...le Couign Amann...pour tout !
*J'aurais peut-être pu trouver plus original, plus raffiné...plus...plus quoi. Je fais cruche. Ca me hérisse.*
Quant tout sera...stabilisé, je vous promets de revenir manger un bout par chez vous.
Finalement, elle gratifia Estelle de son plus beau sourire gêné, puis tourna les talons et ouvrit la porte. Le clin d'oeil aurait peut-être été de rigueur en d'autres circonstances, mais là, non. Elle s'en abstint. Mais lorsqu'elle repoussa la poignée, elle souriait toujours.
Elle se retrouva dans la ruelle indiquée, pas glorieuse, mais à priori déserte. Elle avança pendant quelques dizaines de secondes avant de retomber sur le Boulevard théâtre de ses...exploits. Elle ne s'y engagea pas.
*Le trajet, avant toute chose.*
Camille déploya la carte. Tant bien que mal, elle parvint à se situer. Mais quel chemin devrait-elle emprunter pour aller vers le Nord...? Oui, le Boulevard, vers la gauche, logique, une boussole aurait pointé dans ce sens.
Elle sortit un élastique de sa poche, s'attacha les cheveux - certaines personnes étaient paraît-il très fortes pour reconnaître les coupes de cheveux - puis partit dans le chemin qu'elle s'était promis de suivre, les yeux fixés quelques mètres devant elle, détaillant scrupuleusement chacune des pierres qu'elle croisait.
*Pas de mauvaises rencontres, pas de mauvaises rencontres...allez, méthode Coué, marche, bon sang ! T'es pas arrivée, alors ma chance, t'as pas intérêt à me lâcher maintenant !*
Merci pour tout...le chouchen...les conseils...la carte...le Couign Amann...pour tout !
*J'aurais peut-être pu trouver plus original, plus raffiné...plus...plus quoi. Je fais cruche. Ca me hérisse.*
Quant tout sera...stabilisé, je vous promets de revenir manger un bout par chez vous.
Finalement, elle gratifia Estelle de son plus beau sourire gêné, puis tourna les talons et ouvrit la porte. Le clin d'oeil aurait peut-être été de rigueur en d'autres circonstances, mais là, non. Elle s'en abstint. Mais lorsqu'elle repoussa la poignée, elle souriait toujours.
Elle se retrouva dans la ruelle indiquée, pas glorieuse, mais à priori déserte. Elle avança pendant quelques dizaines de secondes avant de retomber sur le Boulevard théâtre de ses...exploits. Elle ne s'y engagea pas.
*Le trajet, avant toute chose.*
Camille déploya la carte. Tant bien que mal, elle parvint à se situer. Mais quel chemin devrait-elle emprunter pour aller vers le Nord...? Oui, le Boulevard, vers la gauche, logique, une boussole aurait pointé dans ce sens.
Elle sortit un élastique de sa poche, s'attacha les cheveux - certaines personnes étaient paraît-il très fortes pour reconnaître les coupes de cheveux - puis partit dans le chemin qu'elle s'était promis de suivre, les yeux fixés quelques mètres devant elle, détaillant scrupuleusement chacune des pierres qu'elle croisait.
*Pas de mauvaises rencontres, pas de mauvaises rencontres...allez, méthode Coué, marche, bon sang ! T'es pas arrivée, alors ma chance, t'as pas intérêt à me lâcher maintenant !*
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Re: Problème d'attention [New York]
Mar 24 Juil 2007 - 15:17
Camille continua sur le boulevard pendant quelques centaines de mètres. Au tour d'elle il ne semblait pas regner plus d'agitations qu'à l'habitude dans les rues de New York. Pas de sirènes, pas de voitures de police. Camille ne savait pas comment mais Estelle avait du trouver un moyen de calme les choses et ce serait une chose de plus qu'elle devait à sa compatriote.
Après toutes ces mésaventures, Camille avair desomais un objéctif, cet institut dont l'Eastern News parlait. Mais elle n'avait encore aucune stratégie pour rejoindre son but.
Après toutes ces mésaventures, Camille avair desomais un objéctif, cet institut dont l'Eastern News parlait. Mais elle n'avait encore aucune stratégie pour rejoindre son but.
- InvitéInvité
Re: Problème d'attention [New York]
Mar 24 Juil 2007 - 22:21
Grande est Big Apple, longs sont ses Boulevards. Epuisante serait la marche. Pour Camille, il était hors de question de tenter de se stimuler de quelque manière que ce soit, pas après ce qui s'était passé se matin. Si elle se mettait à courir, qui pouvait lui assurer qu'elle ne serait pas en Virginie demain matin ?
Elle n'avait pas non plus envie de prendre les transports en commun éventuels.
*D'une, je les aime pas, on est serrés, c'est désagréable. De deux, j'ai laissé toute ma monnaie en pourboire à Estelle, et ce serait plus que stupide de se faire coffrer pour Non-paiement d'un titre de transport.*
Un taxi électrique ? Même problème du paiement.
Du stop ?
*Et puis quoi, encore, à 17 ans dans New York ? Pourquoi pas aller faire une sauterie dans le Bronx ?*
La marche restait la solution la plus envisageable.
La plus longue, aussi, et finalement la plus aléatoire. On croise n'importe qui, à pied, et n'importe qui est rarement synonyme de "quelqu'un de bien", malheureusement.
*Bon. La fraude dans le bus va finir par être envisagée avec plus de sérieux. A moins que je ne trouve quelque part où retirer de l'argent...pff...saletés de boulevards résidentiels. Y'a même pas une épicerie.*
Camille continua dérechef sa marche en direction du Nord, guettant deux choses : un arrêt de bus, ou un distributeur bancaire.
Dans la seconde hypothèse, il faudrait qu'elle aie encore le droit de retirer.
La sauterie de la semaine passée avait été financièrement douloureuse.
Les mains dans les poches, la Bretonne prit un air renfrogné.
*Vive la vraie vie ! Que du bonheur, et pas le moindre souci stupide ! La joie !*
Elle n'avait pas non plus envie de prendre les transports en commun éventuels.
*D'une, je les aime pas, on est serrés, c'est désagréable. De deux, j'ai laissé toute ma monnaie en pourboire à Estelle, et ce serait plus que stupide de se faire coffrer pour Non-paiement d'un titre de transport.*
Un taxi électrique ? Même problème du paiement.
Du stop ?
*Et puis quoi, encore, à 17 ans dans New York ? Pourquoi pas aller faire une sauterie dans le Bronx ?*
La marche restait la solution la plus envisageable.
La plus longue, aussi, et finalement la plus aléatoire. On croise n'importe qui, à pied, et n'importe qui est rarement synonyme de "quelqu'un de bien", malheureusement.
*Bon. La fraude dans le bus va finir par être envisagée avec plus de sérieux. A moins que je ne trouve quelque part où retirer de l'argent...pff...saletés de boulevards résidentiels. Y'a même pas une épicerie.*
Camille continua dérechef sa marche en direction du Nord, guettant deux choses : un arrêt de bus, ou un distributeur bancaire.
Dans la seconde hypothèse, il faudrait qu'elle aie encore le droit de retirer.
La sauterie de la semaine passée avait été financièrement douloureuse.
Les mains dans les poches, la Bretonne prit un air renfrogné.
*Vive la vraie vie ! Que du bonheur, et pas le moindre souci stupide ! La joie !*
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Re: Problème d'attention [New York]
Mer 25 Juil 2007 - 11:14
Plus Camille s'enfonçait vers le Nord à travers les rues, moins elle connaissait les lieux et surtout moins ceux-ci semblaient acceuillant. On était bien loin de Central Park, même la nuit.
La bretonne semblait être dans un quartieroù jadis de nombreux commerces avait pignon sur rue. Aujourd'hui des planche de bois ou des mur de briques fermait les accès de la plupart des batiment pour empecher des squatteurs ou des junkies parfois même les deux d'invesier les lieux.
Au bout d'un moment, elle aperçut l'objet de son désir., un distributeur. Quand elle y arriva, 3 personnes attendait pour à leur tour retirer de la monnaie.
La bretonne semblait être dans un quartieroù jadis de nombreux commerces avait pignon sur rue. Aujourd'hui des planche de bois ou des mur de briques fermait les accès de la plupart des batiment pour empecher des squatteurs ou des junkies parfois même les deux d'invesier les lieux.
Au bout d'un moment, elle aperçut l'objet de son désir., un distributeur. Quand elle y arriva, 3 personnes attendait pour à leur tour retirer de la monnaie.
- InvitéInvité
Re: Problème d'attention [New York]
Mer 25 Juil 2007 - 16:38
L’humeur de Camille s’assombrissait avec la détérioration des immeubles alentour. Non seulement elle était partie pour faire une longue, longue trotte, mais il allait falloir qu’elle se la paie dans un quartier pourri, et sans doute mal fâmé. Y’a des jours comme ça…
Evidemment, pas un arrêt de bus. Bien sûr, aucun distributeur. Rien que des pierres grises rongées par le temps et les intempéries, parfois tagguées, et des déchets, papiers, bouteilles, jonchant le sol. Cela rappela les lieurs touristiques de son enfance à la jeune fille, les petites plages détruites par la négligence et la fainéantise des touristes, les forêts détériorées. Presque chaque soir, son père tempêtait contre ces comportements stupides. Sans succès, et il n’en aurait pas eu plus ici.
*Relativise. Ici, le béton a déjà tout détruit. Alors trois canettes de bière de plus ou de moins…ce n’est pas l’écologie ton plus grand problème, présentement.*
En effet. Une bande de jeunes pénibles serait présentement beaucoup plus gênante qu’un chewing-gum collé sous la chaussure.
Finalement, le signe – un des signes – que Camille attendait se manifesta. Celui d’une des nombreuses banques, qui avait osé placer un distributeur dans ce quartier mal-en-point.
Et comme il devait être le seul à un kilomètre à la ronde, inutile d’espérer passer sans attendre. Avec un peu d’appréhension, elle observa le petit groupe qui attendait, le portefeuille à la main, l’air aux aguets.
Trois personnes.
*Sans bug, trois minutes.*
Son visage s’éclaircit un peu. D’un pas plus alerte, elle se plaça en fin de file, une main fermement posée sur son sac, prête à réagir à toute tentative d’agression.
*Messieurs-dames, dépêchez-vous, je vous prie.*
Elle se mit à tapoter nerveusement sur son sac. Attendre…la pire chose qui puisse lui arriver. La Bretonne ne supportait toujours pas de perdre son temps. En l’occurrence, même si Estelle lui avait dégagé le chemin, il lui était toujours compté. Plus vite elle serait à cet Institut, plus vite elle serait tranquille. Et plus vite elle découvrirait d’autres mutants. Qu’est-ce qu’ils sauraient faire ? Voler ? Se transformer en monstres ? Détruire la terre en claquant des doigts ?
*La curiosité est un vilain défaut. Chaque chose en son temps.*
Evidemment, pas un arrêt de bus. Bien sûr, aucun distributeur. Rien que des pierres grises rongées par le temps et les intempéries, parfois tagguées, et des déchets, papiers, bouteilles, jonchant le sol. Cela rappela les lieurs touristiques de son enfance à la jeune fille, les petites plages détruites par la négligence et la fainéantise des touristes, les forêts détériorées. Presque chaque soir, son père tempêtait contre ces comportements stupides. Sans succès, et il n’en aurait pas eu plus ici.
*Relativise. Ici, le béton a déjà tout détruit. Alors trois canettes de bière de plus ou de moins…ce n’est pas l’écologie ton plus grand problème, présentement.*
En effet. Une bande de jeunes pénibles serait présentement beaucoup plus gênante qu’un chewing-gum collé sous la chaussure.
Finalement, le signe – un des signes – que Camille attendait se manifesta. Celui d’une des nombreuses banques, qui avait osé placer un distributeur dans ce quartier mal-en-point.
Et comme il devait être le seul à un kilomètre à la ronde, inutile d’espérer passer sans attendre. Avec un peu d’appréhension, elle observa le petit groupe qui attendait, le portefeuille à la main, l’air aux aguets.
Trois personnes.
*Sans bug, trois minutes.*
Son visage s’éclaircit un peu. D’un pas plus alerte, elle se plaça en fin de file, une main fermement posée sur son sac, prête à réagir à toute tentative d’agression.
*Messieurs-dames, dépêchez-vous, je vous prie.*
Elle se mit à tapoter nerveusement sur son sac. Attendre…la pire chose qui puisse lui arriver. La Bretonne ne supportait toujours pas de perdre son temps. En l’occurrence, même si Estelle lui avait dégagé le chemin, il lui était toujours compté. Plus vite elle serait à cet Institut, plus vite elle serait tranquille. Et plus vite elle découvrirait d’autres mutants. Qu’est-ce qu’ils sauraient faire ? Voler ? Se transformer en monstres ? Détruire la terre en claquant des doigts ?
*La curiosité est un vilain défaut. Chaque chose en son temps.*
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