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Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Jeu 17 Jan 2008 - 0:24
*Trois semaines, déjà trois semaines... Non seulement trois semaines!*
Kafale se reprend machinalement. Il tient encore le coup avec ces quelques petits tours de passe passe mentaux que son père lui a appris. A l'époque cela lui semblait amusant, tous ces conseils pour rester vigilant en toute circonstance et ne pas tomber dans les pièges tendus par ses concurrents... ou ses collaborateurs! Non, Kafale ne regrette pas vraiment le difficile choix d'abandonner ses études, la finance, sa vie toute tracée. Non, Kafale ne regrette pas vraiment non plus le difficile choix d'abandonner ses parents. Il a lu en eux comme dans un livre ouvert. Le jeune homme ne sait toujours pas ce qui a déclenché cette réaction. Après tout, cela faisait plusieurs semaines qu'il avait échoué lamentablement... Et ils avaient eu comme une révélation.
Ce soir là, Kafale n'a jamais descendu les dernières marches pour les rejoindre dans le salon. Il n'a entendu que des bribes mais c'était suffisant...
"- Tu sais Kemal, j'ai peur... formel....
- ... pas une malformation...
- ... des nouvelles en Europe ... se regroupent... différents...
- Non! Pas lui. Mon fils ne peut pas en être un!
- ... Autres tests... génétiques...
N'en supportant pas plus Kafale était remonté dans sa chambre mais il n'avait pas fermé l'oeil de la nuit... Il n'a pas beaucoup dormi non plus depuis trois semaines...
D'un pas décidé il avance pourtant vers le comptoir. Il tente d'évacuer la tension qui s'installe entre ses omoplates.
* Je dois avoir l'air naturel. Je dois avoir l'air naturel. Je suis un simple touriste...*
Il pense à Jamillia qui l'attend devant la gare, il pense aussi à Kangal et Ulash. Les trois êtres qui comptent le plus pour lui aujourd'hui...
Une fois son tour enfin arrivé, il avance d'un pas, pose à ses pieds son gros sac de voyage et annonce dans un anglais parfait :
Bonjour, je voudrai 2 places dans le monorail de 15h30 pour Istanbul. S'il vous plait. Est-ce que je dois prendre une place pour un chien?
Kafale se reprend machinalement. Il tient encore le coup avec ces quelques petits tours de passe passe mentaux que son père lui a appris. A l'époque cela lui semblait amusant, tous ces conseils pour rester vigilant en toute circonstance et ne pas tomber dans les pièges tendus par ses concurrents... ou ses collaborateurs! Non, Kafale ne regrette pas vraiment le difficile choix d'abandonner ses études, la finance, sa vie toute tracée. Non, Kafale ne regrette pas vraiment non plus le difficile choix d'abandonner ses parents. Il a lu en eux comme dans un livre ouvert. Le jeune homme ne sait toujours pas ce qui a déclenché cette réaction. Après tout, cela faisait plusieurs semaines qu'il avait échoué lamentablement... Et ils avaient eu comme une révélation.
Ce soir là, Kafale n'a jamais descendu les dernières marches pour les rejoindre dans le salon. Il n'a entendu que des bribes mais c'était suffisant...
"- Tu sais Kemal, j'ai peur... formel....
- ... pas une malformation...
- ... des nouvelles en Europe ... se regroupent... différents...
- Non! Pas lui. Mon fils ne peut pas en être un!
- ... Autres tests... génétiques...
N'en supportant pas plus Kafale était remonté dans sa chambre mais il n'avait pas fermé l'oeil de la nuit... Il n'a pas beaucoup dormi non plus depuis trois semaines...
D'un pas décidé il avance pourtant vers le comptoir. Il tente d'évacuer la tension qui s'installe entre ses omoplates.
* Je dois avoir l'air naturel. Je dois avoir l'air naturel. Je suis un simple touriste...*
Il pense à Jamillia qui l'attend devant la gare, il pense aussi à Kangal et Ulash. Les trois êtres qui comptent le plus pour lui aujourd'hui...
Une fois son tour enfin arrivé, il avance d'un pas, pose à ses pieds son gros sac de voyage et annonce dans un anglais parfait :
Bonjour, je voudrai 2 places dans le monorail de 15h30 pour Istanbul. S'il vous plait. Est-ce que je dois prendre une place pour un chien?
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Jeu 17 Jan 2008 - 18:20
Derrière le comptoir, une jeune fille qui, visiblement, manquait un peu de bouteille, mais faisait de son mieux. Elle demanda d'une voix mal posée et un peu trop pressée.
"Oui, deux places, j'aurai besoin de votre pièce d'identité pour l'enregistrement, votre moyen de paiement...." Elle semblait réfléchir à ce qu'il fallait qu'elle demande. "Si vous avez des bagages lourds ou dangereux à faire voyager en soute...." Encore un instant de réflexion. "Ah, et aussi pour vos chiens, ça dépend... Si c'est un petit chien dans une boîte, vous le prenez sur vos genoux, mais si c'est un gros chien, il faut une place supplémentaire. Et il doit être muselé et attaché."
Derrière le comptoir, dans le fond, une personne regardait les divers hôte et hôtesses d'accueil, en particulier celle sur laquelle était tombé Kafale, d'un air bienveillant, bien qu'inquisiteur.
"Oui, deux places, j'aurai besoin de votre pièce d'identité pour l'enregistrement, votre moyen de paiement...." Elle semblait réfléchir à ce qu'il fallait qu'elle demande. "Si vous avez des bagages lourds ou dangereux à faire voyager en soute...." Encore un instant de réflexion. "Ah, et aussi pour vos chiens, ça dépend... Si c'est un petit chien dans une boîte, vous le prenez sur vos genoux, mais si c'est un gros chien, il faut une place supplémentaire. Et il doit être muselé et attaché."
Derrière le comptoir, dans le fond, une personne regardait les divers hôte et hôtesses d'accueil, en particulier celle sur laquelle était tombé Kafale, d'un air bienveillant, bien qu'inquisiteur.
- InvitéInvité
Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Jeu 17 Jan 2008 - 20:25
*Aïe... Bon, allez. On la tente. L'empoté qui oublie la pièce d'identité...*
Le jeune homme tente de se détendre une fois de plus et fouille maladroitement dans son portefeuille. Il dépose sur le comptoir de quoi régler deux places et y joint son portefeuille ouvert, la pièce d'identité en évidence. Avant que la jeune hôtesse n'attrape le portefeuille et si possible alors que la personne chargée de la veille ne s'attarde pas trop sur lui, il ajoute d'une voix faussement stressée.
"- Ah oui pardon. Mmmmh. J'ai oublié nos chiens! Je vais prendre deux places de plus du coup... Oui, deux de plus."
Kafale se saisit à nouveau de son portefeuille et en sort le règlement des deux places supplémentaires pour les animaux. Il glisse machinalement son portefeuille dans la poche de sa veste et s'affaire à fouiller dans une poche de son sac avant de remonter fièrement deux muselières et autant de laisses.
"- Et voilà, comme ça tout est en règle!" Tout sourire il pose son attirail sur le comptoir et s'appuie des deux mains sur le guichet, tendant et détendant nerveusement les doigts.
"- On va enfin pouvoir visiter Istanbul avec toute la famille. Je suis vraiment content, après tout ce temps passé à en discuter... Ma belle soeur va être folle de joie. Il faut dire que cela fait presque trois ans que nous ne l'avons pas vue." Le jeune homme continue ainsi son monologue, avait pour seul objectif de conserver l'attention de la guichetière...
Le jeune homme tente de se détendre une fois de plus et fouille maladroitement dans son portefeuille. Il dépose sur le comptoir de quoi régler deux places et y joint son portefeuille ouvert, la pièce d'identité en évidence. Avant que la jeune hôtesse n'attrape le portefeuille et si possible alors que la personne chargée de la veille ne s'attarde pas trop sur lui, il ajoute d'une voix faussement stressée.
"- Ah oui pardon. Mmmmh. J'ai oublié nos chiens! Je vais prendre deux places de plus du coup... Oui, deux de plus."
Kafale se saisit à nouveau de son portefeuille et en sort le règlement des deux places supplémentaires pour les animaux. Il glisse machinalement son portefeuille dans la poche de sa veste et s'affaire à fouiller dans une poche de son sac avant de remonter fièrement deux muselières et autant de laisses.
"- Et voilà, comme ça tout est en règle!" Tout sourire il pose son attirail sur le comptoir et s'appuie des deux mains sur le guichet, tendant et détendant nerveusement les doigts.
"- On va enfin pouvoir visiter Istanbul avec toute la famille. Je suis vraiment content, après tout ce temps passé à en discuter... Ma belle soeur va être folle de joie. Il faut dire que cela fait presque trois ans que nous ne l'avons pas vue." Le jeune homme continue ainsi son monologue, avait pour seul objectif de conserver l'attention de la guichetière...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Ven 18 Jan 2008 - 13:09
L'hôtesse jeta un rapide coup d'oeil à la carte, et s'apprêta à dire quelque chose lorsque Kafale démarra d'une loghorrée stressante.
Elle hocha, un peu sottement, la tête pour acquiescer tout ce qu'il disait, tout en faisant passer le paiement de son côté, sans rien encore encaisser puis, dès qu'elle put en placer une,
"Oui, tout ceci est très bien monsieur, mais il faut me faire passer votre carte d'identité... pour l'enregistrement électronique. Nous ne sommes plus au XXe siècle, vous savez"
Elle eut un petit rire nerveux. Derrière Kafale, un couple de personnes âgées étaient arrivés, et quelques secondes plus tard, des bruits évoquant des caquetements et des gloussements de basse-cour se firent entendre.
Elle hocha, un peu sottement, la tête pour acquiescer tout ce qu'il disait, tout en faisant passer le paiement de son côté, sans rien encore encaisser puis, dès qu'elle put en placer une,
"Oui, tout ceci est très bien monsieur, mais il faut me faire passer votre carte d'identité... pour l'enregistrement électronique. Nous ne sommes plus au XXe siècle, vous savez"
Elle eut un petit rire nerveux. Derrière Kafale, un couple de personnes âgées étaient arrivés, et quelques secondes plus tard, des bruits évoquant des caquetements et des gloussements de basse-cour se firent entendre.
- InvitéInvité
Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Dim 20 Jan 2008 - 23:14
Quelque peu dépité de sa méconnaissance du monde dans lequel il est censé vivre, Kafale s'excuse maladroitement et ressort son portefeuille.
"- Oui, bien sûr... C'est l'excitation, veuillez m'excuser madame... Enfin, je veux dire, mademoiselle. Voilà. Ca c'est la mienne... Et..."
Le jeune homme ouvre une nouvelle poche de sa veste pour en sortir la pièce d'identité de Jamillia.
"- Et ça c'est celle de Jamillia. Il tente alors de détendre l'atmosphère, peut être pour faire oublier qu'il a été la risée de tout le monde ou pour évacuer son stress.
"- Par contre, je dois vous avouer que je n'ai rien pour mes chiens..."
Aussitôt cette réplique lâchée, Kafale se rend compte de son idiotie. Il n'est pas drôle, loin s'en faut. Cette manoeuvre ne fera rien pour le détendre. Il attend, tendu, de voir la suite des évènements, sa cavale étant suspendue à ce simple contrôle d'identité.
*Pourvu que ça passe. Pourvu que ça passe...*
La quasi totalité de ses économies est passée dans ces deux vraies-fausses cartes d'identités. Le faussaire lui a assuré qu'elles pourraient sans problème subir un contrôle de routine mais qu'elles ne feraient pas l'affaire en cas de vérification intégrale. Kafale a eu sur le coup le sentiment de se faire rouler comme l'amateur qu'il était, payant à prix d'or ces documents. Cependant il a décidé de jouer le jeu, ne souhaitant pas perdre plus de temps et s'exposer inutilement aux recherches qui doivent vraisemblablement être en cours...
[Hors jeu:
Ne pouvant pas envoyer de MP au courtier temporel j'ai décidé de posté le message tel que je le pensais le plus vrai. Toutefois, s'il est jugé que malgré son éducation et sa finesse Kafale ne peut pas avoir obtenu de fausses pièces, il suffira de ne pas tenir compte du dernier paragraphe!]
"- Oui, bien sûr... C'est l'excitation, veuillez m'excuser madame... Enfin, je veux dire, mademoiselle. Voilà. Ca c'est la mienne... Et..."
Le jeune homme ouvre une nouvelle poche de sa veste pour en sortir la pièce d'identité de Jamillia.
"- Et ça c'est celle de Jamillia. Il tente alors de détendre l'atmosphère, peut être pour faire oublier qu'il a été la risée de tout le monde ou pour évacuer son stress.
"- Par contre, je dois vous avouer que je n'ai rien pour mes chiens..."
Aussitôt cette réplique lâchée, Kafale se rend compte de son idiotie. Il n'est pas drôle, loin s'en faut. Cette manoeuvre ne fera rien pour le détendre. Il attend, tendu, de voir la suite des évènements, sa cavale étant suspendue à ce simple contrôle d'identité.
*Pourvu que ça passe. Pourvu que ça passe...*
[Hors jeu:
Ne pouvant pas envoyer de MP au courtier temporel j'ai décidé de posté le message tel que je le pensais le plus vrai. Toutefois, s'il est jugé que malgré son éducation et sa finesse Kafale ne peut pas avoir obtenu de fausses pièces, il suffira de ne pas tenir compte du dernier paragraphe!]
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Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Lun 21 Jan 2008 - 13:29
(HJ : n'essaie pas de me faire prendre des vessies pour des lanternes en sortant des lapins de ton chapeau, merci d'avance.)
La jeune hôtesse rit un instant bêtement. Sans doute l'avait-on formée à rire bêtement aux dérisoires tentatives d'humour ou de drague de ses interlocuteurs...
Elle passa les cartes d'identité dans le lecteur avant de les rendre à leur propriétaire, puis donna des cartes d'embarquement.
"Voilà vos billets, ils vous permettront l'accès au quai n°3. Le monorail est déjà en place, le départ aura lieu dans une vingtaine de minutes. Bonne journée monsieur."
Déjà, le couple de vieux suivants commençait à bousculer Kafale
La jeune hôtesse rit un instant bêtement. Sans doute l'avait-on formée à rire bêtement aux dérisoires tentatives d'humour ou de drague de ses interlocuteurs...
Elle passa les cartes d'identité dans le lecteur avant de les rendre à leur propriétaire, puis donna des cartes d'embarquement.
"Voilà vos billets, ils vous permettront l'accès au quai n°3. Le monorail est déjà en place, le départ aura lieu dans une vingtaine de minutes. Bonne journée monsieur."
Déjà, le couple de vieux suivants commençait à bousculer Kafale
- InvitéInvité
Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Lun 21 Jan 2008 - 21:53
Sans demander son reste, Kafale s'éclipse rapidement en direction de l'extérieur. Une fois sur l'esplanade devant la gare, le jeune homme se dirige vers son amie.
Il accueille chaleureusement ses chiens qui lui font une fête.
"- Changement de programme! La demoiselle de l'accueil a du être un peu perturbée... Elle m'a donné des billets pour un monorail qui part dans un quart d'heure!
Cela va écourter nos préparatifs mais surtout cela nous laissera moins de temps à rester autour de la gare. Il y a trop d'agents de sécurité ici."
Lorsqu'il s'entend inclure son amie dans ce périple il ne peut s'empêcher de la prendre par la main et de lui demander en plongeant le regard dans ses yeux.
"- Tu es toujours sûre de vouloir venir? Je... J'ai dit 'nous' inconsciemment. Je ne peux pas te demander de tout abandonner pour moi... Surtout que je ne peux rien te promettre... Tu le sais."
Il accueille chaleureusement ses chiens qui lui font une fête.
"- Changement de programme! La demoiselle de l'accueil a du être un peu perturbée... Elle m'a donné des billets pour un monorail qui part dans un quart d'heure!
Cela va écourter nos préparatifs mais surtout cela nous laissera moins de temps à rester autour de la gare. Il y a trop d'agents de sécurité ici."
Lorsqu'il s'entend inclure son amie dans ce périple il ne peut s'empêcher de la prendre par la main et de lui demander en plongeant le regard dans ses yeux.
"- Tu es toujours sûre de vouloir venir? Je... J'ai dit 'nous' inconsciemment. Je ne peux pas te demander de tout abandonner pour moi... Surtout que je ne peux rien te promettre... Tu le sais."
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Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Mar 22 Jan 2008 - 13:54
Son amie lâcha sa main, lui prit le billet, et le lui fourra sous le nez :
"Visiblement, je pense qu'il est un peu tard pour que je puisse faire mon choix, non ? Alors on y va. On verra bien là-bas."
Le voyage se déroula sans encombres, comme toujours dans le monorail, jusqu'à ce qu'ils arrivent en gare d'Istambul. Ankara était certes un gros centre ferroviaire, mais Istambul était vraiment démesurée. La gare monorail avait été construite en style ancien, avec des ogives, des coupoles, des vitraux et des arabesques partout. Cela détonnait un peu avec l'allure moderne des quais et des trains, mais cela donnait un certain cachet à cet endroit bondé, plein de panneaux lumineux directionnels, d'annonces sonores, et de personnes occupées dans tous les sens...
De nombreux agents de police se trouvaient partout, en particulier dans le corridor de débarquement, en miroir aux diverses personnes attendant leurs correspondants, un écriteau tourné vers la foule, ou une photo à la main.
"Visiblement, je pense qu'il est un peu tard pour que je puisse faire mon choix, non ? Alors on y va. On verra bien là-bas."
Le voyage se déroula sans encombres, comme toujours dans le monorail, jusqu'à ce qu'ils arrivent en gare d'Istambul. Ankara était certes un gros centre ferroviaire, mais Istambul était vraiment démesurée. La gare monorail avait été construite en style ancien, avec des ogives, des coupoles, des vitraux et des arabesques partout. Cela détonnait un peu avec l'allure moderne des quais et des trains, mais cela donnait un certain cachet à cet endroit bondé, plein de panneaux lumineux directionnels, d'annonces sonores, et de personnes occupées dans tous les sens...
De nombreux agents de police se trouvaient partout, en particulier dans le corridor de débarquement, en miroir aux diverses personnes attendant leurs correspondants, un écriteau tourné vers la foule, ou une photo à la main.
- InvitéInvité
Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Mar 22 Jan 2008 - 18:23
Heureux d'enfin partager un moment de calme relatif avec son amie, Kafale profite du voyage et du paysage. La conversation a presque été anodine pendant le trajet et c'est dans un état d'esprit réceptif qu'il découvre l'étape suivante de sa cavale. L'animation lui semble quasi frénétique et l'insupporte rapidement... Avant de descendre du véhicule il s'émerveille par contre devant la gare, mélange d'une architecture d'un temps révolu et de la technologie actuelle.
"- Cette bâtisse a traversé les âges... Et on a su la préserver, l'adapter pour accueillir une technologie de pointe... Si seulement il pouvait en être de même avec notre société. J'ai parfois l'impression que nous sommes plus enclins à modifier notre environnement qu'à changer nos habitudes et nos modes de réflexion."
Le freinage ramène Kafale dans le monde réel et dès qu'il s'en rend compte il laisse ses pensées pour plus tard en se saisissant de son sac.
"- Jamillia s'il te plait. Il faudrait que tu passes un peu avant moi. J'ai l'impression qu'il y a autant de monde qu'à Ankara ici... Je ne voudrais pas que tu sois mêlée à plus que nécessaire."
"- Cette bâtisse a traversé les âges... Et on a su la préserver, l'adapter pour accueillir une technologie de pointe... Si seulement il pouvait en être de même avec notre société. J'ai parfois l'impression que nous sommes plus enclins à modifier notre environnement qu'à changer nos habitudes et nos modes de réflexion."
Le freinage ramène Kafale dans le monde réel et dès qu'il s'en rend compte il laisse ses pensées pour plus tard en se saisissant de son sac.
"- Jamillia s'il te plait. Il faudrait que tu passes un peu avant moi. J'ai l'impression qu'il y a autant de monde qu'à Ankara ici... Je ne voudrais pas que tu sois mêlée à plus que nécessaire."
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Mer 23 Jan 2008 - 12:58
Sa compagne d'infortune hocha la tête, saisit les valises, puis sortit en avance, laissant à Kafale quelques instants pour sortir à son tour.
Jamillia se trouvait à quelques mètres devant elle, marchant droite sans se retourner. Pourtant, une foule compacte la séparait de lui.
Puis elle fut accostée par deux policiers. Ils échangèrent quelques paroles, puis elle fut emmenée à l'écart, dans un bâtiment isolé et solidement gardé de police ferroviaire.
Jamillia se trouvait à quelques mètres devant elle, marchant droite sans se retourner. Pourtant, une foule compacte la séparait de lui.
Puis elle fut accostée par deux policiers. Ils échangèrent quelques paroles, puis elle fut emmenée à l'écart, dans un bâtiment isolé et solidement gardé de police ferroviaire.
- InvitéInvité
Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Mer 23 Jan 2008 - 22:52
Désemparé face à la tournure que prennent les évènements, Kafale suit le groupe à une distance respectable tout en essayant de réfléchir tant bien que mal. Il est forcé de retenir régulièrement les deux chiens qui tirent autant que possible sur leurs laisses, stressés par la foule.
Ne parvenant pas à se décider, il cherche un lieu d'où il puisse garder un oeil sur le bâtiment tout en restant discret, une table de restaurant ou d'un café par exemple.
[HJ : quelle est la réputation de la police turque? Violente ou respectueuse des procédures et personnes (droits de l'homme?) ?
La réaction de Kafale dépendra de l'idée qu'il se fait des risques que courre son amie...]
Ne parvenant pas à se décider, il cherche un lieu d'où il puisse garder un oeil sur le bâtiment tout en restant discret, une table de restaurant ou d'un café par exemple.
[HJ : quelle est la réputation de la police turque? Violente ou respectueuse des procédures et personnes (droits de l'homme?) ?
La réaction de Kafale dépendra de l'idée qu'il se fait des risques que courre son amie...]
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Jeu 24 Jan 2008 - 13:11
(sauf indication précise, je considère que la police est tout ce qu'il y a de plus normale. Attention, tes chiens aussi sont des PNJ. Ils ne tirent sur la laisse que si je le dis, sans quoi ils sont sages.)
Passé la plupart des personnes cherchant leur correspondant, Kafale n'eut pas d'autre choix que de sortir de l'espace de débarquement, et donc, de la vue du bureau de la police ferroviaire. Le hall de la gare comportait de nombreux cafés, trucs à sandwichs, guichets en tous genres. Il ne lui fut donc pas difficile de s'installer à une petite table, mais malheureusement, il n'avait aucune vue sur l'endroit où avait été emmenée sa compagne.
A peine avait-il posé les fesses sur une chaise que déjà, un serveur en patins à roulettes se présentait à lui pour prendre sa commande, en lui annonçant un éventail de boissons assez complet en un temps insuffisant pour tout comprendre.
Passé la plupart des personnes cherchant leur correspondant, Kafale n'eut pas d'autre choix que de sortir de l'espace de débarquement, et donc, de la vue du bureau de la police ferroviaire. Le hall de la gare comportait de nombreux cafés, trucs à sandwichs, guichets en tous genres. Il ne lui fut donc pas difficile de s'installer à une petite table, mais malheureusement, il n'avait aucune vue sur l'endroit où avait été emmenée sa compagne.
A peine avait-il posé les fesses sur une chaise que déjà, un serveur en patins à roulettes se présentait à lui pour prendre sa commande, en lui annonçant un éventail de boissons assez complet en un temps insuffisant pour tout comprendre.
- InvitéInvité
Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Ven 25 Jan 2008 - 1:43
Kafale a beau se dire que Jamillia ne risque rien il n'arrive pas à s'en convaincre. Quand le serveur fait irruption, le jeune homme met quelques secondes à lui accorder un minimum d'attention... Quelques secondes qui ont suffit à l'employé pour terminer l'énonciation de la carte.
"- Un sirop d'orgeat s'il vous plait. Avec glaçons."
Kafale délaisse immédiatement l'intrus pour retourner dans ses pensées désorganisées.
*Elle ne risque rien, il n'y a pas de raison. Mais pourquoi maintenant et pas à Ankara? Ils ont fait les contrôles pendant le trajet...*
Un flash lui revient. Ils sont de nouveau sur l'esplanade et il la revoit agiter le billet devant son nez :
"Visiblement, je pense qu'il est un peu tard pour que je puisse faire mon choix, non ? Alors on y va. On verra bien là-bas."
*Elle l'avait décidé.* Ce raisonnement ne tient pas.
*Non! Elle n'a rien décidé... "Il est un peu tard pour que je puisse faire mon choix"... Ca veut bien dire qu'elle n'a rien décidé!*
Kafale hésite, ne sachant plus où il en est.
*Bon, elle va sortir rapidement. Je dois attendre un peu...*
"- Un sirop d'orgeat s'il vous plait. Avec glaçons."
Kafale délaisse immédiatement l'intrus pour retourner dans ses pensées désorganisées.
*Elle ne risque rien, il n'y a pas de raison. Mais pourquoi maintenant et pas à Ankara? Ils ont fait les contrôles pendant le trajet...*
Un flash lui revient. Ils sont de nouveau sur l'esplanade et il la revoit agiter le billet devant son nez :
"Visiblement, je pense qu'il est un peu tard pour que je puisse faire mon choix, non ? Alors on y va. On verra bien là-bas."
*Elle l'avait décidé.* Ce raisonnement ne tient pas.
*Non! Elle n'a rien décidé... "Il est un peu tard pour que je puisse faire mon choix"... Ca veut bien dire qu'elle n'a rien décidé!*
Kafale hésite, ne sachant plus où il en est.
*Bon, elle va sortir rapidement. Je dois attendre un peu...*
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Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Ven 25 Jan 2008 - 13:16
Sa commande arriva moins d'une minute après, à roller, avec les formules de politesse adéquates, et l'addition, peu agréable pour une consommation en terrasse.
Kafale put engloutir sa commande, mais rien ne bougeait. Les arrestations et les interrogatoires pouvaient être longs, et déjà, le personnel de service s'impatientaient de voir quelqu'un installé qui ne consommait plus.
Les chiens aussi commençaient un peu à s'impatienter de devoir rester couchés à rien faire.
Kafale put engloutir sa commande, mais rien ne bougeait. Les arrestations et les interrogatoires pouvaient être longs, et déjà, le personnel de service s'impatientaient de voir quelqu'un installé qui ne consommait plus.
Les chiens aussi commençaient un peu à s'impatienter de devoir rester couchés à rien faire.
- InvitéInvité
Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Sam 26 Jan 2008 - 22:49
Sans vraiment savoir vers quoi il allait, le jeune Turc se lève après avoir déposé la somme due pour sa boisson sans le moindre pourboire. Il hisse le sac sur son dos, détache les deux laisses qu'il avait accrochées au pied de la table et sort lentement de la terrasse en passant devant un serveur.
"- Au revoir."
Il avance en direction du bâtiment de la police ferroviaire, cherchant maladroitement des yeux sa compagne. Peut être sous le coup du stress, Kafale n'arrive pas à véritablement voir ce qu'il se passe devant lui. Il est comme détaché du monde et observe la scène d'un oeil absent, ne voyant que des silhouettes indéfinies...
Bien incapable de la retrouver dans cette foule, il s'arrête au beau milieu du passage et pose son sac avant de s'asseoir dessus. Il tend alors la main pour caresser Ulash et lui parle d'une voie triste.
"- Qu'est ce que je dois faire? Tu le sais toi?
"- Au revoir."
Il avance en direction du bâtiment de la police ferroviaire, cherchant maladroitement des yeux sa compagne. Peut être sous le coup du stress, Kafale n'arrive pas à véritablement voir ce qu'il se passe devant lui. Il est comme détaché du monde et observe la scène d'un oeil absent, ne voyant que des silhouettes indéfinies...
Bien incapable de la retrouver dans cette foule, il s'arrête au beau milieu du passage et pose son sac avant de s'asseoir dessus. Il tend alors la main pour caresser Ulash et lui parle d'une voie triste.
"- Qu'est ce que je dois faire? Tu le sais toi?
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Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Lun 28 Jan 2008 - 22:38
Une voix lui répondit. Son chien ? Non, ils étaient en train de grogner face à un molosse qui restait parfaitement stoïque au pied de son maître... un policier.
"Circulez monsieur. Vous n'avez rien à faire ici et empêchez le flux normal de voyageurs."
D'où il était, il ne pouvait pas voir sa compagne. Il était malheureusement bien probable qu'il ne la revrrait pas de sitôt...
"Circulez monsieur. Vous n'avez rien à faire ici et empêchez le flux normal de voyageurs."
D'où il était, il ne pouvait pas voir sa compagne. Il était malheureusement bien probable qu'il ne la revrrait pas de sitôt...
- InvitéInvité
Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Ven 1 Fév 2008 - 0:16
"-Ah... Excusez moi monsieur... Euh, je vais me mettre un peu plus loin."
Kafale s'écarte du passage et se dirige vers un mur, le sac en travers du dos et maintenu seulement sur une épaule par une bretelle, les chiens au bout de l'autre bras. Il continue de parler aux bêtes pour se donner un peu de consistance.
"-Non, vous avez raisons... Nous ne pouvons pas laisser Jamillia dans cette panade. C'est forcément de ma faute si elle s'est faite arrêté. Je suis sûre qu'elle ne craint rien mais je dois lui épargner cette gêne!"
Kafale se redresse petit à petit, reprenant peu à peu ses esprits. Sur ces derniers mots l'adolescent fait demi-tour et se dirige d'un pas un peu plus assuré vers le bâtiment de la police ferroviaire avec la ferme intention de demander à voir son amie.
[Désolé pour le retard, ce n'est pas signe de manque d'envie de jouer!]
Kafale s'écarte du passage et se dirige vers un mur, le sac en travers du dos et maintenu seulement sur une épaule par une bretelle, les chiens au bout de l'autre bras. Il continue de parler aux bêtes pour se donner un peu de consistance.
"-Non, vous avez raisons... Nous ne pouvons pas laisser Jamillia dans cette panade. C'est forcément de ma faute si elle s'est faite arrêté. Je suis sûre qu'elle ne craint rien mais je dois lui épargner cette gêne!"
Kafale se redresse petit à petit, reprenant peu à peu ses esprits. Sur ces derniers mots l'adolescent fait demi-tour et se dirige d'un pas un peu plus assuré vers le bâtiment de la police ferroviaire avec la ferme intention de demander à voir son amie.
[Désolé pour le retard, ce n'est pas signe de manque d'envie de jouer!]
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Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Dim 3 Fév 2008 - 19:39
Les choses n'étaient malheureusement pas aussi simple. A l'accueil de la police ferroviaire, on lui demanda d'abord s'il avait perdu quelque chose, ou s'il venait déposer une plainte, ou ce genre de choses. Toutefois, quand Kafale exposa les raisons de sa venue, le ton changea radicalement.
Il apprit alors que sa compagne avait été déclarée disparue, et était sous le coup d'un avis de recherche, et qu'elle était actuellement sur le chemin du retour.
Kafale attirait trop l'attention sur lui, et avant qu'il n'ait le temps de comprendre ce qui lui arrivait, il fut menotté, et arrêté pour enlèvement, puis conduit, sans ses chiens, dans une salle pour y être interrogé.
Il se retrouva ainsi tout seul, prisonnier, alors même qu'il s'attendait à retrouver la liberté.
Il apprit alors que sa compagne avait été déclarée disparue, et était sous le coup d'un avis de recherche, et qu'elle était actuellement sur le chemin du retour.
Kafale attirait trop l'attention sur lui, et avant qu'il n'ait le temps de comprendre ce qui lui arrivait, il fut menotté, et arrêté pour enlèvement, puis conduit, sans ses chiens, dans une salle pour y être interrogé.
Il se retrouva ainsi tout seul, prisonnier, alors même qu'il s'attendait à retrouver la liberté.
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Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Dim 3 Fév 2008 - 23:20
Le jeune homme scrute attentivement la salle pendant quelques secondes avant de se prendre la tête à deux mains et de s'effondrer sur la table. Manifestement perdu, il est totalement abattu et attend que quelqu'un veuille bien s'occuper de lui même s'il sait que ce ne sera pas vraiment pour son bien.
Un gros soupir soulève son buste avachi. Non, il ne veut pas rentrer chez ses parents, pas après ce qu'il a entendu. Il ne pourra pas reprendre sa vie comme si rien de tout ça ne s'était passé. Il ne sait même pas ce qu'il pense de lui, de sa nouvelle condition. Qui sait, peut être ont-ils raisons. Peut être qu'il représente un danger pour eux, pour ses proches, pour Jamillia...
Un gros soupir soulève son buste avachi. Non, il ne veut pas rentrer chez ses parents, pas après ce qu'il a entendu. Il ne pourra pas reprendre sa vie comme si rien de tout ça ne s'était passé. Il ne sait même pas ce qu'il pense de lui, de sa nouvelle condition. Qui sait, peut être ont-ils raisons. Peut être qu'il représente un danger pour eux, pour ses proches, pour Jamillia...
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Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Lun 4 Fév 2008 - 0:23
Quelques interminables heures passèrent. Avait-il était oublié dans sa salle d'interrogatoire ? Sans même un verre d'eau ni rien à manger.
Jusqu'à ce que la porte s'ouvre, et qu'un homme bedonant avec une cravate entre, un dossier numérique sous le bras. Il s'assoit, regarde un instant Kafale, puis son dossier, puis lui dit simplement.
"Monsieur Aghajari... On nous a signalé votre disparition, et une plainte a été déposée contre vous pour enlèvement... Votre amie Jamilia a d'ores et déjà déclaré qu'elle vous avait suivi de son plein gré. Toutefois, nous étions dans l'obligation de la ramener chez ses parents. Il reste malheureusement votre cas à regler..."
Jusqu'à ce que la porte s'ouvre, et qu'un homme bedonant avec une cravate entre, un dossier numérique sous le bras. Il s'assoit, regarde un instant Kafale, puis son dossier, puis lui dit simplement.
"Monsieur Aghajari... On nous a signalé votre disparition, et une plainte a été déposée contre vous pour enlèvement... Votre amie Jamilia a d'ores et déjà déclaré qu'elle vous avait suivi de son plein gré. Toutefois, nous étions dans l'obligation de la ramener chez ses parents. Il reste malheureusement votre cas à regler..."
- InvitéInvité
Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Lun 4 Fév 2008 - 21:10
Kafale s'est épuisé psychologiquement pendant son attente. Il a tenté en vain de garder le dessus mais l'attente interminable a eu raison de sa volonté. Pendant quelques dizaines de minutes il a crié, hurlé même, tambourinant sur la porte pour que l'on vienne le rejoindre. Il ne peut ainsi que laisser transparaître son soulagement lorsque quelqu'un lui rend enfin visite. Un petit sourire passe rapidement sur son visage mais ce signe disparaît bien rapidement quand le jeune homme entend qu'il a été suspecté d'enlèvement! Il n'attend pas la fin de l'intervention de l'agent et réplique sur un ton désemparé, les premières gouttes d'une sueur due au stress commençant à perler à ses tempes :
"- Enlèvement! Mais ce n'est pas vrai! Je..." La phrase suivante de l'agent vient enfin d'être analysée par son cerveau. "Où est-elle? Je... Est-ce que je peux la voir?"
"- Enlèvement! Mais ce n'est pas vrai! Je..." La phrase suivante de l'agent vient enfin d'être analysée par son cerveau. "Où est-elle? Je... Est-ce que je peux la voir?"
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Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Lun 4 Fév 2008 - 21:45
(note : un peu de réalisme. Si tu avais été hystérique dans un truc de police, on t'aurait attaché à ta chaise, alors mollo sur les descriptions dramatiques.)
La réponse de l'agent en face de lui sonna très simplement.
"Non, vous ne pouvez pas la voir, elle est partie, elle rentre à Ankara, donc n'insistez pas, ce n'est pas la peine. Maintenant, donnez moi ~une~ seule bonne raison pour que je ne vous mette pas en état d'arrestation. Rien qu'une seule."
Il réarrangea sa cravate.
"Vous n'avez pas l'air d'être un type trop dangereux, donc je veux bien faire l'effort de vous croire, mais il va falloir être plus convaincant que ça, sinon ce sera la détention, et le tribunal... Vous n'avez pas envie de passer au tribunal, n'est-ce pas ?"
La réponse de l'agent en face de lui sonna très simplement.
"Non, vous ne pouvez pas la voir, elle est partie, elle rentre à Ankara, donc n'insistez pas, ce n'est pas la peine. Maintenant, donnez moi ~une~ seule bonne raison pour que je ne vous mette pas en état d'arrestation. Rien qu'une seule."
Il réarrangea sa cravate.
"Vous n'avez pas l'air d'être un type trop dangereux, donc je veux bien faire l'effort de vous croire, mais il va falloir être plus convaincant que ça, sinon ce sera la détention, et le tribunal... Vous n'avez pas envie de passer au tribunal, n'est-ce pas ?"
- InvitéInvité
Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Mar 5 Fév 2008 - 21:43
Kafale reste incrédule, la bouche béante.
"- Quoi!? En détention? Mais... Une fugue n'est pas un délit... Vous ne pouvez pas me mettre en détention."
Le jeune homme se passe la main dans les cheveux puis se frotte les yeux.
"- Si vous comptez vraiment me mettre en prison je souhaite avoir un avocat! Jamillia n'aura jamais dit que je l'ai enlevée. Ce n'est pas possible."
"- Quoi!? En détention? Mais... Une fugue n'est pas un délit... Vous ne pouvez pas me mettre en détention."
Le jeune homme se passe la main dans les cheveux puis se frotte les yeux.
"- Si vous comptez vraiment me mettre en prison je souhaite avoir un avocat! Jamillia n'aura jamais dit que je l'ai enlevée. Ce n'est pas possible."
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Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Mer 6 Fév 2008 - 20:20
L'agent de police frappa du plat de sa main sur la table métallique, produisant un bruit sec et intense, qui ramena immédiatement Kafale à la réalité
"ça suffit ! Ne commencez pas à monter sur vos grands chevaux avec moi, sinon ça va mal se finir ! Il n'y a que les gens qui ont quelque chose à se reprocher qui demandent un avocat, et si vous avez vraiment quelque chose à vous reprocher, on ne va pas du tout s'entendre vous et moi.
Donc pour la dernière fois, dites moi exactement ce que vous venez foutre ici. Et si vous êtes un fugueur, j'ai le plaisir de vous signaler que vos parents vous ont porté disparu, en signalant que vous étiez un malade mental, et que vous étiez dangereux, vu que vous êtes majeur, vous pouvez encore échapper à un retour forcé chez papa maman, mais il va falloir un peu coopérer."
Son ton était dur. Kafale s'était rarement pris un savon comme ça, et il était manifeste qu'il valalit mieux ne plus jouer au malin.
"Répondez maintenant. Dites-moi ce que vous venez foutre ici.
"ça suffit ! Ne commencez pas à monter sur vos grands chevaux avec moi, sinon ça va mal se finir ! Il n'y a que les gens qui ont quelque chose à se reprocher qui demandent un avocat, et si vous avez vraiment quelque chose à vous reprocher, on ne va pas du tout s'entendre vous et moi.
Donc pour la dernière fois, dites moi exactement ce que vous venez foutre ici. Et si vous êtes un fugueur, j'ai le plaisir de vous signaler que vos parents vous ont porté disparu, en signalant que vous étiez un malade mental, et que vous étiez dangereux, vu que vous êtes majeur, vous pouvez encore échapper à un retour forcé chez papa maman, mais il va falloir un peu coopérer."
Son ton était dur. Kafale s'était rarement pris un savon comme ça, et il était manifeste qu'il valalit mieux ne plus jouer au malin.
"Répondez maintenant. Dites-moi ce que vous venez foutre ici.
- InvitéInvité
Re: Un matin d'hiver froid dans la gare d'Ankara.
Jeu 7 Fév 2008 - 17:07
Kafale n'en croît pas ses oreilles... Il croyait ses parents effrayés de ce qu'il est mais ce n'est pas le cas. Ils le renient. Ils le dénigrent et le mettent au ban de la société.
*Un malade mental!? On aura tout vu.*
Le jeune turc lève les yeux qu'il gardait jusque là rivés sur la table. Il redresse la tête jusqu'à avoir le visage de l'agent en vue même s'il est incapable de plonger son regard dans le sien. Il tente de se défendre d'une voix hésitante.
"- Non monsieur, je n'ai rien fait que je puisse me reprocher. Il s'agit bien d'une fugue et Jamillia a décidé de m'accompagner de son plein gré. Et non, je ne suis pas un malade mental !
Petit à petit il baisse à nouveau la tête et sa voix diminue lentement jusqu'à devenir proche d'une confession arrachée.
"- Je ne viens rien faire ici, je viens seulement pour m'éloigner d'Ankara... de mes parents. Je ne suis pas dangereux... Enfin je ne crois pas. Je suis seulement un... Je suis seulement un peu perdu."
Il redresse alors des yeux brillants et interpelle le policier.
"- Comment ont-ils pu faire ça? 'Un malade mental'!? 'Un dangereux'!?"
*Un malade mental!? On aura tout vu.*
Le jeune turc lève les yeux qu'il gardait jusque là rivés sur la table. Il redresse la tête jusqu'à avoir le visage de l'agent en vue même s'il est incapable de plonger son regard dans le sien. Il tente de se défendre d'une voix hésitante.
"- Non monsieur, je n'ai rien fait que je puisse me reprocher. Il s'agit bien d'une fugue et Jamillia a décidé de m'accompagner de son plein gré. Et non, je ne suis pas un malade mental !
Petit à petit il baisse à nouveau la tête et sa voix diminue lentement jusqu'à devenir proche d'une confession arrachée.
"- Je ne viens rien faire ici, je viens seulement pour m'éloigner d'Ankara... de mes parents. Je ne suis pas dangereux... Enfin je ne crois pas. Je suis seulement un... Je suis seulement un peu perdu."
Il redresse alors des yeux brillants et interpelle le policier.
"- Comment ont-ils pu faire ça? 'Un malade mental'!? 'Un dangereux'!?"
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