[soir] ballade nocturne

[ chambre]

Bart ouvrit la porte de l'Institut et mit un bout de nez dehors. Le froid l'enveloppa immédiatement, engourdissant ses membres et gelant son haleine en un rien de temps. Il ne s'attendait pas a cela, l'intérieur était bien climatisé. Il hésita un instant, mais il avait décidé d'aller se ballader. Il n'allait pas revenir sur sa décision, la premiere depuis des mois, ce serait la pire des déceptions. Il ne pourrait plus se regarder dans une glace ...

Alors il se lanca. Il fit quelques pas, d'abord sur la place qui faisait face au batiment principal. Il y avait une épaisseur formidable de neige sur le coté, mais le personnel - ou les éleves, apres tout il y avait pas l'air d'y avoir beaucoup d'employés a l'Institut - avaient déblayé les allées principales. Il ne neigeait pas, ou si peu, et le vent était plutot faible. Malgré cela, le froid était toujours plus mordant. Bart', qui n'avait pas mangé, perdait beaucoup d'énergie a tenter de se réchauffer. Il ne faudrait pas rester trop lontemps a l'extérieur ...

Mais c'était si bon ! Il sentait a présent l'air frais sur ses joues. Son nez, ses oreilles semblaient pretes a geler. Loin de le déranger, cela l'enchantait, car il reprenait ainsi plaisir a respirer, a s'ouvrir sur le monde. Il leva les yeux vers la lune : pale et claire dans un ciel sans nuage, son croissant souriant paraissait l'encourrager a aller de l'avant. Il put distinguer un bosquet sur sa droite, éclairé a moitié par la lune et a moitié par la lumiere jaune du batiment. La neige, retenue par les branches, avait laissé le sol nu aux pied des arbres, un espace ou il pourrait s'installer sans rester dans le cadre de ces allées bien tracées. Il s'avanca vers le bosquet, franchissant les quelques metres enneigés qui l'en séparait. Puis il s'adossa a un arbre, tourné vers les batiments. Il pouvait apercevoir les lumieres multicolores de la fete costumée. Il n'avait pas vraiment envie de rentrer, malgré le froid. Alors qu'ils essayait tant bien que mal de se maintenir au chaud, il eut subitement l'idée d'utiliser ses capacités mutantes pour se réchauffer. Apres quelques essais, il parvint enfin a creer de petites zones de chaleur ... malgré leur impact dérisoire (voire meme illusoire) sur sa chaleur générale, cela lui remonta le moral et il resta encore quelques instants a observer la nature enneigée du parc.

[ Salon]

Il faisait tellement chaud à l'intèrieur à cause de l'animation, que quelques goute de sueur commençait à perler sur les joue de Math. Un petit coup de frais ne lui ferais pas de mal... Enfin peut être pas.

Ses bottes de pirates semblait bien résister à la neige, et ses vetement ample lui tenait chaud. Enfaite, c'était ses vetement qui le faisait cuir. Il marcha un peu histoire de se rafraichir lorsqu'il vit des pas dans la neige éclairé par un lampadaire. il suivit les pas et ... Il le vit à peine, mais son colocataire, Barthélémy était adossé contre un arbre là.

-"Tient ? Qu'est ce que tu fait là ?"

Math vit que Bart n'avait pas l'air dans son assiette.

-"Bah alors mousaillons ? t'a l'air aussi vif qu'un poiscaille éventré !"

Math se rendit alors compte que Lui et Bart n'avait jamais eu de vrai conversation depuis qu'il avait emménagé dans sa chambre qui était maintenant la leur.

-"Tu sais, en tant que compagnon de chambre et d'infortune ... bon allé soyons sérieux deux minutes, si ta un problème tu peux me parler !"

Au milieu de ses pensées, Bart vit venir a lui une drole de silouhette portant un long manteau, de larges bottes et un grand chapeau. Il ne parvenait pas a distinguer son visage a cause du contre jour, mais il venait probablement de la fete costumée. Un peu de compagnie ... bah, pourquoi pas ? Ce ne fut que lorsqu'ils furent a quelques metres qu'il reconnu Math, son collocataire, alors que celui ci s'inquiétait de son état. Bart lui répondit d'un sourire qui se voulait rassurant.

"C'est sympa, Math, mais ne t'inquiète pas. Ces derniers temps, je n'avais pas trop le moral, je crois que je n'avais pas encore passé le cap. Tu sais, j'ai eu du mal a accepter de vivre ici, je veux dire, mon pays me manque. C'est marand, non ? En Afrique, tous les jeunes veulent venir en Europe ou en Amérique, et moi qui ai cette chance, j'en étais malade. Juste le mal du pays ..."

Apres un instant de réflexion, il ajouta :

"C'est vrai que je n'ai jamais eu a me plaindre la bas, je vivais bien, mieux que la majorité. Tu crois que ca me manque ? D'etre un privilégié ?"

Aussitot dit, il chassa cette idée comme on chasse un essain de mouche, d'un simple geste de la main. Il ne l'aurait sans doute jamais admis, mais ca lui avait fait du bien de parler un peu de ce qui se passait dans sa tete. A présent, il se sentait mieux.

"Tu tombe bien, tu sais ? Tout a l'heure je me suis dit qu'il serait temps d'aménager un peu la chambre, qu'elle soit plus confortable, plus agréable. Je voulais t'en parler, je voulais avoir ton avis. On pourra voir ca plus tard si tu veux bien.

Ca se passe bien la soirée ? Chapeau pour ton costume, d'ailleurs, on y croirait ..."

Bien malin celui qui pourrait dire si la derniere remarque de Bart était ironique ou non ...

Sven arriva dans le jardin avec Diego, le nouveau mutant à l'allure très... exotique.

Il adressa un petit signe à Barthelemy et Math qui se trouvaient là, puis fit apparaître un cumulus par terre.

"C'est très simple. Tu montes avec moi sur le nuage, je nous fait prendre quelques centaines de mètres d'altitude, et tu sautes avec Ivy. En plus, comme il fait nuit, ça va être d'autant plus impressionnant"

[ Salon]

Le froid agressa Diego qui n’avait pas vraiment l’habitude des températures en dessous de zéros. Il se frotta les mains, tentant désespérément de les réchauffer. Son souffle créait une fumée blanchâtre, phénomène qui l’amusa brièvement avant de constater que deux autres mutants se trouvaient déjà sur place. Il leur fit un signe de salutation, imitant Sven dans la politesse. À la différence près que sa patte n’avait que trois doigts. Il vit ensuite le viking créer un cumulus, l’explication de son utilisation effraya l’argentin.

** QUOI ?! Mais il faut être complètement barje pour monter sur un truc et sauter à plusieurs centaines de mettre. Il voudrait pas aussi que je me mette des pierres dans les poches pour accroître la vitesse de chute ? En plus, il en parle comme s’il s’agissait d’une idée intéressante. Bon, apparemment c’est la coutume ici, et d’autres l’ont fait avant moi. Inutile de passer pour un couard, quitte à mourir, autant que ce soit en brave. **

« Bien, ça semble amusant. Juste pour m’assurer d’une chose, comment ma tête ne va pas épouser le bitume et créer ainsi un chef d’œuvre d’art abstrait. Je veux dire, à cette distance, le résultat peut s’avérer dévastateur. »

Son visage de martien lui permettait de garder un faciès presque inexpressif. L’absence de sourcils, de nez, d’imperfections ainsi que l’uniformité de sa peau le rendait presque illisible. Mais la peur et l’appréhension l’habitait tant qu’il pouvait paraître complètement effaré par ce qu’on venait de lui proposer. Mais il ne se dégonflerait pas, ça non, la liberté des facéties d’Alixtide était à ce prix.

Sven leva un bras théâtral, pour arrêter Diego dans ses réflexions auto-destructrices.

"Pas d'inquiétude ! Même si cette option du Sven ascensionnel existe, pour un premier saut, et pour fidéliser le client, tu sauteras avec les chevilles entravées par une liane, elle même fermement arrimée au nuage par un système de moulinet breveté et incassable, dérivé d'antiques gravures de pêcheurs à la ligne. Il n'y a absolument aucune crainte à avoir.

Il ne reste plus qu'à attendre Ivy."

Il s'installa sur son nuage, comme sur un canapé.

Math écouta avec attention Bart. A sa tenue, celui-ci avait décidé de ne pas venir à la soirée. Dommage pour le moment c'était assez sympa ! Bart avait le mal du pays. Normal, pour un garçon qui vient d'aussi loin !

-"A mon avis, ... c'est mon avis après t'en fait ce que tu veut, mais je pense que c'est parce que tes racines sont là bas et que le fait que tu sois loin d'elle te mettent mal à l'aise. Tu ne te sent pas à ta place. Je ne pense absolument pas que le fait d'être un privilégier te manque. Ce n'est pas ton genre."

Bart passa à autre chose, mieux valait ne pas trop pensé à son pays natale pour le moment. Il passa à un sujet quelque peu en rapport avec le sujet précédent. L'amménagement de sa nouvelle chambre !...

-"Merci pour le costume ! d'ailleurs je vois que tu ne t'es pas costumé ! c'est dommage ! Tu loupe quelque chose à l'intèrieur ! Bon sinon pour la chambre ben j'avoue que moi aussi sa faisait un petit moment que je voulais qu'on l'amménage pour nous deux !"

Math leva le pouce vers le haut et fit un clin do'eil à son compagnon. Soudain, Sven le Viking et Diego le ... l'extraterrestre ? sortir de l'institut. Math les saluèrent de loin. A la vue d'un nuage qui apparut devant Sven, Math comprit que celui-ci était encore en train e faire la propos de son invention diabolique à lui et à Ivy. Il y a trois moi, Ivy leur avait fait la proposition à lui et à d'autre élèves de l'institut de l'essayer au barbecue des New GenesiX.Math souria.

*Encore un qui va se faire une sacré peur ...*

Il se tourna vers bart.

-"Alors tu veux qu'on en discute à l'intèrieur au chaud autour d'un verre ? ou tu veux voir ça plus tard ?"

Sven semblait connaître son affaire, une confiance qui rassura un peu l’argentin demeurant sceptique à l’idée de sauter d’un nuage. Il n’était pas une tête brûlé à proprement parler, bien qu’une petite montée d’adrénaline par ci par là ne le dérangeait pas. L’inquiétude provenait d’ailleurs. L’idée de confier ainsi sa vie à de parfaits inconnus lui paraissait quelque peu hasardeux.

** Je suis tout de même injuste. Sven s’est montré particulièrement serviable et accessible jusqu’à présent. Je lui dois bien ça. Et puis, le titre de chapon ne me correspond pas, je n’aime pas trop qu’on me marche sur les pieds comme peut le faire Alixtide. Mais, je suis le seul fautif, à accepter toutes les crasses avec une telle lâcheté. **

« Très bien Sven, tu as l’air d’être un vétéran dans le domaine. Voler doit être quelque chose d’extraordinaire, non ? Je me suis toujours demandé ce que ça devait être de voir la terre vu du ciel. Je dois t’admettre que c’est l’une des principales raisons pour que j’acceptes de faire une chose aussi irrationnelle. La curiosité certes, ainsi que de me vider un peu la tête. Mais j’ai une peur d’antilope à l’idée de me jeter de si haut ! »

Il émit un petit rire nerveux et sincère. Son estomac s’empiffrait d’un sentiment de peur, un début d’adrénaline avant l’interminable mais bref chute libre. Il se frotta de nouveau les mains pour se les réchauffer, ses six doigts s’entrelaçant aux hasards de ses mouvements. Un nouveau clignement de ses paupière se déclencha, il commençait à visualiser ou plutôt, à s’idéaliser l’expérience. L’attente devenait à la fois interminable et pourtant si éphémère.

Sven haussa les épaules : "Non, en fait, voler, c'est très surfait. On est juste en l'air, et il y a plein de vent. Et en plus, on voit les gens tout petits, c'est très étrange. La terre vue du ciel, c'est comme de la terre, mais plus petit. Je dis toujours que si les gens prenaient de la hauteur, on aurait plus de place pour tous les mettre dans une maison, mais personne ne veut me croire."

Il jeta quelques coups d'oeils en direction de l'institut : Ivy ne venait pas.

"Bon, je ne comprends pas. Ivy ne vient pas. Sa présence est absolument essentielle. Tout comme la gravité d'ailleurs. Parce que sinon, tu tomberais vers le haut, ce serait ennuyeux. Et puis il fait froid. On fera du Sven ascensionnel demain. Viens, retournons à l'intérieur."

Salle de classe

Diego suivit Sven, rentrant ses mains dans les poches. Il paraissait maintenant évident que le petit tour de manège allait être reporté. Il adressa un hochement de tête en guise d’au revoir aux deux autres mutants. Bien que déçu, l’argentin se dit que la soirée allait se passer rapidement et qu’il pourrait enfin voir la terre vue du ciel. Il ne s’agissait plus qu’attendre la fin de l’échéance. Juste quelques heures avant de plier bagage et d’aller dormir. En attendant, il se dit qu’il allait suivre Sven, voir un peu une nouvelle perspective de l’institut, qui sait, il pourrait en apprendre beaucoup.

[ Salle de classe]

Salon

Draena sortit, elle avait besoin de prendre l'air, ou plutôt de s'en griller une.. Mais son costume ne lui permettait pas d'avoir son paquet de clope sur elle.. Instinctivement, elle croise les bras, essayant d'oublier le froid cinglant et sa tenue légère.

Croisant d'autres mutants, elle ne les regarde pas.. Et se met à marcher sans buts... Dans sa tête les idées se bousculent.. Idées noires.. Idées sombres... Comme son don...

Depuis son arrivée, elle avait sentit son don grandir, sa mutanité l'envahir, et elle s'était recroquevillée sur elle même de peur de faire du mal. Pour elle, il y avait deux personnes... Draena, douce, gentille, prête à aider humains et mutants... Et... Darkness.. Sans pitié pour les Homo-sapiens qui ne voyait en elle que la mutante, prête à tout...

Draena avait peur, peur que Darkness ne prenne le contrôle définitivement, la plongeant ainsi dans des Ténèbres dont elle ne pourrait sortir... Et paradoxallement.. lorsqu'elle usait de son don.. Elle en éprouvait de la satisfaction, une extase... Le sentiment d'être l'égal d'une déesse...

S'arrêtant, elle regarde le ciel, cherchant la lune, tandis que de la buée sort de sa bouche... En elle une boule de colère a grossit depuis son arrivée à l'institut. Colère alimentée par les humains, certains mutants, la vie, la mort.. l'Amour...

Sans s'en rendre compte des grosses larmes commencèrent à couler doucement sur ses joues. Contact chaud sur ses joues froides... Sentant son cœur se casser en milles morceaux, comprenant enfin que ses larmes ne sont pas dues à toute cette colère emmagasinée depuis ces mois ou cette fatigue, mais juste parce qu'il ne l'a même pas regarder ce soir.

Niko finit par sortir dehors. Il avait un peu traîner en route et ne se sentait plus vraiment d'humeur à faire la fête. En y repensant, il s'était mal conduit. il avait blessé quelqu'un sans le vouloir en avait fait les frais.

En sortant, il avait discrétement suivi Alicia jusqu'a la cuisine et avait entendu des voix, dont celle de Rob et il s'était rapidement éclipser quand il avait aperçut un Hippie venir vers lui.

Il marcha un moment, suivant sans se rendre compte des petite trace de pied dans la neige. puis d'un coup de pied rageur, il shoota dans la neige en disant.

- Pfff ! Chienne de vie!

Une gerbe de neige vola au hazard devant lui sans qu'il regarde ou elle allait attérir. Au même moment, il s'assaya dans la neige pour pouvoir réfléchir.

La neige la gela les fesses qui n'était recouverte que de la tunique en rideau et du caleçon qu'il porter à ce moment là. Mais Niko s'en ficha et recouvrit ses fesses de sa substance noire... pensant qu'il serait -il protéger du froid.

( je te laisse décidé si Niko est assez prés de toi pour que tu te prenne la neige dans la figure ou à n'importe quel autre endroit de la personne de Draena. lol)

Le jardin commenca a se remplir d'étudiants costumés. C'était prévisible : au bout de quelques heures a danser dans une petite salle surchauffée et bien trop éclairée, a renifler les odeurs rances de la transpiration des autres, chacun voulait gouter a quelques instants de calme et de pure fraicheur, refaire le plein de vide pour retourner une fois encore dans le tumulte, comme on recharge des batteries.

Bart fut réconforté de la proposition de Math. Il commencait en effet a sentir le froid lui mordre les molets, et la perspective d'un bon verre lui faisait de l'oeil. Cela faisait tres lontemps ...

"Oui, il vaut mieux rentrer. Je commence a geler sur place, moi qui ne suis déja pas bien aclimaté ... Tu sais que c'est la premiere fois que je vois autant de neige ? Hé hé, au Congo, en ce moment, c'est l'été, la saison seche ..."

Tout en parlant, il entraine son compagnon a l'intérieur.

salon

Draena pleurait sans bruit, et perdue dans ses pensées, elle n'entendit pas Niko arriver derrière elle...

Soudainement elle sentit le contact glacé de la neige sur son bas de dos nu... Ce contact gelé eut deux effets : Fin des pleurs et raidissement complet du corps !

Les yeux grand ouverts, la bouche formant un O de surprise et d'effroi, les mains fermés, les muscles crispés, Draena se retourne doucement vers Niko, cette posture la faisait ressembler à un mannequin de devanture qui tournait sur un socle.. Essayant que le moins de neige ne tombe plus bas dans son costume et sur son corps...

"iii... !!" Sont les seuls sons qu'elle peut lancer à cet instant..

"Oh mon Dieu.. Oh mon Dieu...! C'est froid.. Ça coule... !"

Tandis que la neige se mit à fonde en gouttelettes glacés et à couler sur ses fesses, elle vit Niko.. Et une trace au sol présumant que cette attaque glacière venait de lui...

"Je.. vais te tuer... ! Te faire bouffer toute la neige du jard... Atchiiii... !"

Bien que sa deuxième peu soit la, Niko n'était pas protéger pas le froid... et à vrai dire, il s'en fichait pas mal, même si il avait eut beaucoup de mal à s'assoir. Il se mit à faire des petits dessins quand il entendit comme un bruit de cocotte minutes qui était sur le point d'exploser. Il leva les yeux et vit Draena qui se tournait l'entement vers lui. Elle semblait crispé. Bullet lui dit d'un air un peu bougon.

- S'lut! tu t'amuses?

Mais quelque chose semblait être froid et semblait couler. il regarda autour de lui et ne vit pas de quoi elle parler...

*Surement un truc de fille* pensa t'il

Il lui fit un sourire compatissant et retourna à son dessin. Puis elle commença à le menacer. En entendant les paroles de la petite amie d'Alixtide, Niko sauta sur ses pieds, prés à détaler comme un lapin, Même si il ne lui avait pas beaucoup parler, il était au courant de son sale caractére. Darknes se mit alors à éternuer. Niko commença a se moquer d'elle.

- Hihi! tu m'étonnes que tu attrapes froid avec cette te.. te...Tchuuu

Après sa courte escapade aux toilettes avec Alixtide, Enzo décida d'aller faire un tour dans le jardin malgré le froid, tout son corps frémit quand il rejoint Draena à qui il avait adressé un sourire quelques minutes plus tôt et Niko qu'il avait juste croisé. Le spectacle des StryX n'interessait pas plus que ça l'élementaire.

*Je sens bien que ça ne tournera qu'autour des pseudo-leaders de l'institut... et de leurs mesquineries habituelles*

Les relations entre Niko et Enzo n'avait pas débutée du bon pied et l'Italien rancuniait ne voulait pas chercher à savoir plus, mais poli, il adressa à Niko un salut aussi glacial que la temperature qui tranchait avec celui destiné à Draena.

"Niko, dit-il sobrement avec un mouvement de tête, Rebonsoir Draena, merci d'être intervenu tout à l'heure."

N'ayant pas participé au début de la conversation Enzo n'avait aucun scrupule à couper le fil de la discussion

Draena se stoppa nette, en voyant Enzo... S'apercevant du ridicule de son emportement soudain, et se demandant pourquoi elle ferait du mal au jeune Niko, pourquoi retournerait elle sa colère contre lui qui n'avait rien fait que lui envoyer une boule de neige...

Lasse, elle laisse retomber ses bras et s'essuie le visage.

Rebonsoir Draena, merci d'être intervenu tout à l'heure.

Geste de la main sous entendant c'est rien..

"Oh, c'est à moi de te remercier Enzo..." En s'approchant des deux jeunes mutants et en croisant les bras afin d'essayer de se réchauffer un peu.

".... Alixtide c'est mon coéquipier et depuis mon arrivée ici, c'est un peu comme un petit frère attardé, qu'il faut surveiller de peur qu'il ne tombe dans le premier puits qui passe... Il fait des conneries sans véritablement se rendre compte des portées qu'elles ont.. Ou peuvent avoir..."

S'essuyant son nez qui commence à couler...

"Mais... ? Pourquoi vous êtes pas à la fête tout les deux.. ? Moi je suis une associable chronique, malgré mes efforts... Donc ça n'étonnera personne.. D'ailleurs mon pouvoir me joue souvent des tours dans cet institut... J'entre dans une pièce et personne ne me voit..."

[Sourire]

Regardant vers l'institut.. elle dit..

"Et si on se faisait une bonne tasse de chocolat chaud ? On pourra ainsi se raconter nos vies, sans risquer une pneumonie... Aaaaa..Tchiii !!"

Sentant que la grippe n'était pas loin.

Niko sursauta en entendant Enzo lui adressait la parole. Depuis leur première rencontre, il n'avait pas osé lui parler. Il lui sourit et répondit par un petit hochement de tête.

L'homm-eau avait vraiment le don de l'impressionner. Niko se considérait comme quelqu'un avec un esprit relativement assez large. Mais l'idée qu'un homme puisse être entièrement constitué d'eau dépasser sonentendement.

Il se demandait aussi comment il faisait pour ne pas geler par se temps. Mais de peur de le froisser de nouveau, il préféra se taire... Sans pour autant pouvoir éviter de le regarder fixement avec beaucoup de curiosité.

Puis la voix de Draena le ramena sur terre. En entendant la description de son ami, Niko la regarda avec des yeux et la bouche ouverte d'étonnement.

- T'es sûr qu'on parle du même type? Là? Moi, je le trouve bien pour son âge! Et je pensais que toi, tu le voyais d'une autre façon!

Puis il tendit un mouchoir qui traîner dans son costume à la jeune femme qui demandait ce qu'ils faisaient là.

- Ho... moi? Je... j'ai... je voulais prendre l'air... Il faisait chaud à l'intérieur.

Puis Darkness leur proposa une tasse de Chocolat. Niko regarda Enzo en se demandant si le chocolat pouvait se diluer dans son corp. Il retint un fou rire et dit

- Un chocolat? Bonne idée! Montez sur mon dos! Je vous emmene en ville!

Bullet ne tenait pas à se retrouver dans la cuisine avec Rob

Niko ne tenait plus, il avait essayé de resister, mais le mutant aqueu avait piqué sa curiosité. Il savait qu'un corps humain était principalement composé d'eau. mais l'entendre dire qu'il pouvait rentrer dans une bouteille le fit exploser.

Bien qu'il cria, la voix de Niko n'était pas menaçante, mais belle et bien interrogative. Il était plein de questions et il éspérait avoir des réponses. Il se frappa le front et dit comme si il était au bord de la crise de nerf.

- Une bouteille... c'est pas possible! tu dois être tout serrait l'a dedans... Et puis comment tu peux vivre comme ça... qu'est-ce qui me dit que ta tête n'est pas ton pied gauche et que t'as bouche c'est ton oreille droite... comment tu fais pour manger... qu'est-ce qui te permet de parler? ou sont tes organes? et la comment tu fait pour ne pas te transformer en glace ou te transformer en vapeur en plein soleil... tu vas encore aux toilettes... comment tu fais avec les filles?.... est-ce que tu es potable?


Niko continua ainsi pendant un moment, sortant de nombreuses questions qui étaient plus ou moin intelligentes. Puis il s'arréta d'un coup en se mettant à genoux dans la neige et dit:

-je suis désolé de t'avoir pris pour une flaque d'eau! je savais pas pour ta mutation! Pardon!

puis il se dit:

" Quand je pense que j'avais failli aller chercher la serpière!"

( HJ: je gagne du temps en attendant la réponse de Draena)

sur mon dos! Je vous emmène en ville!

Draena fit de nouveau les yeux ronds et refusa le mouchoir pas très propre... Regardant les accoutrements des uns et des autres, elle sourit et ne put s'empêcher de dire :

"Euh... Je crois pas que ça soit une bonne idée.. il fait -15, et on es pas sapé pour aller en ville... Personnellement, j'ai pas de poche... "

En montrant sa tenue,

"... Et mon Amex est restée dans ma chambre ! Et sans vouloir t'offenser Niko.. Je... Je... Enfin les ballades à dos de Niko je préfère éviter... C'est pas que j'ai pas confiance..! Ca irait super bien avec mon déguisement de Déesse Nubienne se faisant transporter à dos de... "

Elle faillit dire Chameau mais préféra...

".. Atcchiiii !... S'cusez... D'esclaves... Mais.. C'est à l'encontre de mes convictions... On peut prendre une des voitures de l'institut... On se change rapido et on se rejoint au garage.. Naan ? J'ai mon permis... Et je conduit super bien..."

Omettant de dire qu'elle n'avait jamais conduit sur de la neige...

[ Amphithéâtre Chambre de Laura et Luna Sur le perron...]

Wind avait suivi Laura jusqu'à la chambre de celle-ci, sans presser le pas, sans flâner non plus, mais lorsqu'elle était parvenue à la porte, et avait frappé tout doucement, aucun son ne lui avait répondu. En tendant l'oreille, elle n'avait pu déceler qu'une respiration calme, aucun autre signe d'activité. Soit la fillette dormait déjà à poings fermés, et après une journée riche en émotions, ça n'avait rien de surprenant, soit elle ne souhaitait pas lui parler, et l'anglaise ne voulait pas lui forcer la main. Après avoir précisé à travers la porte qu'elle restait à disposition de la petite Stryx n'importe quand si elle avait besoin de parler, la londonienne s'était décidée à redescendre. Elle songeait avec amertume qu'elle s'était bien trompée : "Je crois que cette fois, on aura vraiment besoin de moi." Tu parles...

Elle s'était arrêtée dans le hall, mais elle n'avait pas eu envie de rejoindre la salle de danse, où elle n'aurait peut-être jamais dû mettre les pieds à tout bien y réfléchir, ni l'amphithéâtre, où les sketchs étaient peut-être bien déjà tous terminés - elle ignorait le programme exact mis en place par les Stryx. Elle avait vu Kitty et Laura, c'était tout ce qui importait. De toute façon, Miss Marcin ne s'y trouvait plus non plus, elle avait vu une tête de lapin délaissée dans la salle sans en retrouver la propriétaire. Evoquer la reine du jour la décida à rajouter un petit mot sur l'affiche de la soirée disant simplement "Bon anniversaire, Miss Marcin", même si elle avait haussé les épaules lorsqu'elle avait pensé que peut-être, sans doute même, la prof de sport ne le verrait jamais. Il fallait croire que tout ce qu'elle ferait ce soir était voué à l'inutilité.

D'une main, elle avait de nouveau repoussé une mèche rebelle derrière son oreille. Le chignon qu'elle avait passé elle ne savait plus vraiment combien de temps à faire tenir rendait l'âme, ses cheveux décidément trop fins n'aidant pas à la tenue de quelque coiffure élaborée que ce fût. Et puis elle avait poussé la porte d'entrée, enroulée dans l'étole qu'elle avait dégrafée pour couvrir ses épaules et sa gorge. Il faisait froid, très froid dehors, et la neige avait couvert le parc d'un épais manteau opaline. De la neige, à Londres, on n'en voyait rarement, et certainement pas autant que ça. Alors même si la température lui piquait le visage, elle profita quelques instants du spectacle.

Enzo, Draena et Niko revenaient vers l'institut, et elle se demanda un instant comment son coéquipier avait pu survivre par ce froid. Elle leur adressa un sourire et un signe de tête lorsqu'ils furent suffisamment près pour la voir, mais n'ajouta rien. Elle n'avait pas vraiment envie de parler pour le moment, encore moins d'expliquer ce qu'elle faisait là, toute seule, dans le froid, pas vraiment vêtue pour y parer d'ailleurs.

Un nouvel air de la Forza del Destino lui vint en tête, dramatique, démoralisant, désespérant, mais tellement troublant. Et lorsque le trio referma la porte derrière elle, elle en fredonna d'abord les premières mesures, laissant finalement sa voix prendre de l'ampleur jusqu'aux dernières notes aigues.

"Invan la pace qui spero quest'alma..."

En vain... Il semblait en effet que certaines âmes ne fussent pas vouées à jamais trouver la paix...

[j'anticipe un peu votre passage, si ça vous dérange, je supprime... je tripe un peu toute seule, il faut avouer...]

Sketch freestyle


Son sketch etait enfin fini . Il n'avait franchement pas fait l'unanimite mais n'en avait pas franchement pas grand chose a faire. La logique pedagogique poussee a bout n'avait jamais ete une bonne chose : faire jouer un ancien prostitue alcoolique et drogue aux cotes de jeunes filles de bonne famille dans une piece kitch n'avait jamais fonctionne .

Il avait donc retire son nem , lui tenant beaucoup trop chaud puis il s'etait dirige vers la sortie , ayant un besoin d'air frais , de plus se faire couvrir de ces milles regardes decus et etonnes , le fusillant pour avoir deshonore les deux gamines asmatiques et agonisantes de l'Institut : il n'etait pas un partisan de l'enfant roi .

A peine la porte franchie , il sortit une cigarette de son paquet et l'alluma , protegeant la flamme de se main . Le froid lui fouettait le visage , il sentait son corps se rafraichir : il n'etait pas habille pour la temperature , meme avec le manteau recupere dans sa chambre , mais il souhaitait avant tout se relaxer .

On n'etait jamais seul a l'Institut , et l'on tombait rarement sur la bonne personne dans les grands moments de solitude . Il entendit une voix ; elle etait reconnaissable parmi milles ; c'etait celle de Wind , toujours aussi pure et allant de pair avec sa silouhette frele s'enfoncant dans le froid glacial de la nuit . La scene etait belle : il fut comme paralyse et berce par sa voix , c'etait sans aucun doute la Forza Del destino . Il ne put s'empecher de sourire dans l'obscurite.

Il voulut rentrer , s'enfermer dans sa chambre et dormir en attendant un jour meilleur mais tout le poussa vers la jeune femme.

"La Forza del Destino... j'approuve , c'est un opera tres reussi , ton chant aussi d'ailleurs , tres touchant lorsqu'il est bien joue . Certains passages demandent un doigte exceptionnel , enfin ... je suppose que tu fais parti du comite de l'Enfant Roi , exceptionnellement decu par ma prestation ; on dit dans les couloirs que j'ai gache la piece , peut etre... Quelle idee de me faire jouer avec Kitty et Laura , me forcer a faire du theatre , pedagogie incomprehensible ... comme les envoyer en mission . Loin de moi l'idee de me donner une dimension patriarche mais tu risques tres vite la pneumonie ..."

Il fallait partir maintenant Iacobo , partir . Tu en avais deja trop fait . Retourne a ta chambre , dors ... ou bois !

Un amateur d'art ne pouvait se permettre de voir une sculpture d'exception se briser sous ses yeux. Il enleva son manteau et lui posa furtivement sur les epaules puis haussa les siennes , regardant a l'horizon en silence , tirant sur sa cigarette , evacuant la fumee sur le cote.

La porte s’ouvrit de nouveau dans son dos, elle l’entendit plus qu’elle ne la vit, son regard étant posé sur le jardin enneigé. Wind reconnut le briquet s’allumer, et sentit l’odeur caractéristique de la fumée de cigarette, avant de se décider à se tourner vers celui ou celle qui lui tenait plus ou moins compagnie, volontairement ou non, à cet instant. Elle se trouva nez à nez avec Iacobo, un sourire étrange flottait sur les lèvres du serbe, qu’elle lui rendit, bien que le sien laissa transparaître son embarras. Elle avait envie de lui dire que ça n’était pas grave, tout ça, la pièce, les commentaires des autres, que ça n’avait pas d’importance, parce que tout le monde lui jetait la pierre et qu’elle n’aimait pas ça ; mais en même temps, elle lui en voulait un peu, pour la déception qu’elle avait lue sur les visages de Kitty et Laura. Elle n’eut pas trop le loisir d’y songer, de se décider sur la conduite à tenir, qu’il embrayait sur l’air qu’elle chantait à son arrivée. Son malaise s’effaça aussitôt : discourir sur l’opéra de Verdi lui convenait tout à fait et elle acquiesça d’un signe de tête.

- Merci, fit-elle simplement quant à son compliment.

Il semblait connaître relativement bien la pièce, ce que peu d'entre eux pouvait partager avec elle. Chose étonnante ici, également, peu étaient ceux qui l’avaient entendue chanter. River, puisqu’elle s’y laissait aller dans leur chambre, peut-être les filles dans le couloir, si le hasard les y amenait au même moment. Et puis Iacobo. C’était la deuxième fois qu’il avait droit à un récital privé, en quelque sorte, même si cette fois-ci, rien n’avait été réellement programmé. Elle baissa le regard, un instant songeuse, se demandant de nouveau si Tim avait jamais su qu'elle aimait Verdi et Mozart plus que tous les autres. Et puis elle croisa de nouveau son regard, espérant y trouver une réponse qui ne semblait pas vouloir être donnée.

- Très émouvant, c’est vrai…

C'était bien pour ça qu'elle avait choisi cet air-là et non un autre. Elle tut la suite, qui s’interrogeait sur sa propre prestation. Un doigté exceptionnel ? Elle n’était pas certaine que ce fut son cas, bien qu’elle y travaillât quotidiennement, à présent qu’elle maîtrisait davantage son pouvoir. Ca avait été un soulagement, de pouvoir de nouveau travailler sa voix, de ne plus laisser ses partitions à l'abandon et d'oser à nouveau les chanter d'un bout à l'autre sans craindre un désastre. Elle allait évoquer la puce qu'elle avait reçue quand, malheureusement, la conversation fut bientôt détournée sur le sujet de la pièce, et elle réprima un soupir.

Elle n'aimait pas sa façon de sous-entendre qu'elle traitait les deux petites Stryx comme des petites reines. Evidemment, ils avaient eu des passages très difficiles pour la plupart, depuis la découverte de leurs pouvoirs, et elles n'étaient pas les seules à avoir souffert. Mais elles n'avaient que douze ans, et ce qui pouvait sembler une étape un peu plus rude pour des adultes, ou presque, constituait à ses yeux une épreuve particulièrement ardue pour des enfants de leur âge. Alors oui, si elle pouvait faire en sorte que pour le reste, leur vie soit facilitée, elle le ferait.

Pourtant, elle hésitait toujours entre lui en vouloir un peu d'avoir gâché leurs efforts, et entre l'élan de compassion à son égard qu'elle avait ressenti pendant la saynète même.

- Je ne sais pas trop à vrai dire… Je suis triste d’avoir vu les filles si déçues, mais je ne sais pas qui est le plus à plaindre dans l’histoire…

Qui, des petites filles dont la déception quant aux efforts qu'elles avaient fournis s'était lue sur leurs minois, ou du serbe, contraint de monter sur scène pour un désastre qu'il avait sans douté prévu sans pouvoir l'éviter, était le plus à plaindre, en effet ? Elle était d’accord avec lui au moins à ce sujet, également à ce sujet à bien y réfléchir : ça n’avait pas vraiment été l’idée du siècle de le forcer à jouer s’il n’y trouvait aucun plaisir. C’était comme si elle avait forcé Cloud à lui donner la réplique sur un air ou un autre, ça sonnait faux. Le théâtre, l’art en général, ça devait venir du cœur, s’il n’y avait pas une étincelle, quelque part, tout au fond de soi, c’était vide…

Et elle était la première à ne pas trouver judicieux de les envoyer en mission : elles étaient là pour apprendre, pas pour risquer leur vie. On ne demandait pas à des gamines de cet âge de jouer les commandos suicides, sauf parmi les intégristes peut-être, et elle refusait d’en faire partie. Encore une fois, elle acquiesça d’un signe de tête, ne sachant pas trop quoi ajouter : tout ce qui lui venait à l’esprit étaient des « oui, oui », dignes d’une grand-mère gâteuse, et même si le ridicule ne tuait pas, elle préférait l’éviter.

Elle resta interdite lorsqu’il changea encore de sujet, la mettant en garde contre les conséquences de l’air glacé qui les entourait. Elle n’avait pas voulu rester bien longtemps dehors, juste profiter un peu du paysage… Elle sentait bien pourtant, que sa peau montrait les signes du froid qu'elle ressentait, et elle supposait que ses lèvres étaient en train de se teinter de bleu et de parme, peu à peu. Mais elle ne s’était surtout pas attendue à ça. Il avait ôté son manteau, et l’avait posé sur ses épaules. Le regard tourné au loin, il avait haussé les épaules, comme répondant à une question qu’elle n’avait pas, ou pas encore, posée.

- D'habitude, c'est plutôt moi qui m'inquiète du sort des autres, et je suis la première à penser que ça n’est pas forcément un mal en soi, alors ça serait mal venu de ma part de te critiquer maintenant… Mais tu vas prendre froid à ton tour comme ça...

Oui, bon, d'accord, c'était l'hôpital qui se fichait de la charité, elle en était consciente, mais ça n'enlevait rien au fait qu'elle ne voulait pas que qui que ce fût se rendît malade pour elle. Elle s'approcha, et ajouta, déjà prête à lui rendre son bien.

- Merci pour l'attention... Je ne vais pas tarder à rentrer de toute façon...

- Merci pour l'attention... Je ne vais pas tarder à rentrer de toute façon...

Fidele a elle meme , elle lui avait quasiment redonne son manteau au moment ou il lui avait pose sur les epaules. Elle s'appretait a rentrer. Il tira a nouveau sur sa cigarette : il ne voulait pas qu'elle parte. Son esprit penait a formuler sa volonte exacte , il avait juste ce gout amer de deception , de travail pas accompli . Il avait tant de choses a dire , a lui faire partager pour qu'elle comprenne mais un incroyable fardeau exercait une pression sur sa petite personne , l'empechait de tourner ses yeux rives vers l'horizon , se cachant de la realite.

Elle lui apparaissait a nouveau comme un ange venu lui faire confesser tous ses peches sous la nuit froide. Son regard le brulait et son chant se repetait sans cesse dans sa tete. Il avait artificiellement materialise son antagonisme dans la jeune fille , s'autoflagellant a chacune de leur rencontre mais savourant sans cesse le plaisir de la verite , la verite nue et tranchante.

Sentiment difficilement explicable. Le desir jaillissait partout en lui . il la voulait , ne faire plus qu'un , l'absorber et dilluer cet etre dont il ne pouvait se nourrir. Ses yeux se posaient sans cesse sur elle , cherchant le pourquoi du comment. Qu'en avait il a faire apres tout ? Justement il n'y trouvait pas de reponses , penser le rien le cisaillait puisqu'allant a l'encontre de la verite.

Il se sentait a present ridicule , ridicule pour son action du matin. Il jeta sa cigarette.

"Ce que j'ai fais ce matin etait stupide , je me demande toujours pourquoi je l'ai fais , ca ne me ressemble pas . J'ai depose l'enregistrement ce matin . Tim n'y connait probablement rien.Je l'ecoutais souvent le soir"