Mémorial de l'institut
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Elly Brownd
Edouard Leblanc
Matéo De Santo
Carrie Marcin
Mina Kovacs
Claire Miller
Josh Elvene
Kitty Willington
Adam Zachary
Georgia Beccaria
Kalalli Renand
Lucas Shaam
Le courtier temporel
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- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Mar 8 Jan 2008 - 16:27
Un sourire apaisé et même légèrement teinté de compassion face à un Tim qui semblait, malgré son évolution récente comme l'avait montré sa prestation au concert, toujours aussi gêné quand il était question d'Anna, Jenifer regarda son leader dans les yeux d'un air un peu malicieux. Elle rompit le silence en disant :
- J'espère qu'ils vont bientôt retrouver Adam... entre Rachel qui pourrait essayer avec une photo, ou Anna peut-être, ou même Cassandre qui pourrait essayer de suivre sa trace... il doit bien y avoir un moyen de le retrouver... En attendant il ne faut pas qu'on se relâche, je crois qu'un bon entrainement serait une bonne chose maintenant que Wind se sent prête à nous accompagner en mission. Ca aurait presque pu marcher avec Enzo et Gaël contre la harponeuse ! Même toi t'étais impressionant tout en flamme !
Ils progressaient, c'était indéniable, mais ils manquaient encore d'organisation, c'était rapidement du chacun pour soi alors qu'ensemble ils pouvaient certainement faire de grandes choses. Soudain une idée traversa l'esprit de Jenifer, elle lança :
- Je pense à un truc d'un coup ! J'ai même pas été voir ma colloc préférée, faut que je lui raconte un peu je suis sure qu'elle va encore pas me croire déjà pour l'astéroïde... Ca t'embête pas dis ?!
Déclenchant son communicateur, Jen appela :
[Com=>Ivy]- Yo ma colloc préférée ! Je suis reviendue ! T'es où ?!
- J'espère qu'ils vont bientôt retrouver Adam... entre Rachel qui pourrait essayer avec une photo, ou Anna peut-être, ou même Cassandre qui pourrait essayer de suivre sa trace... il doit bien y avoir un moyen de le retrouver... En attendant il ne faut pas qu'on se relâche, je crois qu'un bon entrainement serait une bonne chose maintenant que Wind se sent prête à nous accompagner en mission. Ca aurait presque pu marcher avec Enzo et Gaël contre la harponeuse ! Même toi t'étais impressionant tout en flamme !
Ils progressaient, c'était indéniable, mais ils manquaient encore d'organisation, c'était rapidement du chacun pour soi alors qu'ensemble ils pouvaient certainement faire de grandes choses. Soudain une idée traversa l'esprit de Jenifer, elle lança :
- Je pense à un truc d'un coup ! J'ai même pas été voir ma colloc préférée, faut que je lui raconte un peu je suis sure qu'elle va encore pas me croire déjà pour l'astéroïde... Ca t'embête pas dis ?!
Déclenchant son communicateur, Jen appela :
[Com=>Ivy]- Yo ma colloc préférée ! Je suis reviendue ! T'es où ?!
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Mer 9 Jan 2008 - 0:23
Décidément, Jen n'avait pas volé sa note dans le cours d'Olivier Fleury. Elle connaissait vraiment les pouvoirs de chacun des élèves de l'Institut et débordait d'imagination dans l'utilisation de ceux-ci. Comparé à elle, Tim faisait figure d'amateur, et il le regrettait.
Un sourire sur la petite figure malicieuse de son équipière suffit à le décider complètement : il allait être comme elle. il allait s'imprégner des dons de chacun des membres de son équipe pour pouvoir coordonner mieux qu'il ne l'avait fait jusqu'alors les actions de ses camarades.
L'oeil vif et brillant d'une flamme nouvelle, Tim lança :
" Oui, et c'est rien comparé à ce dont nous sommes capables. Je suis sur qu'on sera épatants la prochaine fois ! Et puis, je tâcherai de me souvenir de quelques unes de tes astuces."
Un petit clin d'oeil complice et le français concluait :
" Non, vas-y, file ! Mais fais attention à pas attraper froid en restant dehors trop longtemps. Je peux pas encore réchauffer un jardin tout entier."
Il sourit une dernière avant de laisser la jeune fille avec son communicateur derrière lui. Boosté à bloc maintenant qu'il avait consolé le premier membre de son équipe, Tim se dirigea sans hésiter vers l'Institut où il n'hésiterait pas, s'il en avait l'occasion, à remonter le moral du reste de ses amis.
Chambre de Nan et de Tim
Un sourire sur la petite figure malicieuse de son équipière suffit à le décider complètement : il allait être comme elle. il allait s'imprégner des dons de chacun des membres de son équipe pour pouvoir coordonner mieux qu'il ne l'avait fait jusqu'alors les actions de ses camarades.
L'oeil vif et brillant d'une flamme nouvelle, Tim lança :
" Oui, et c'est rien comparé à ce dont nous sommes capables. Je suis sur qu'on sera épatants la prochaine fois ! Et puis, je tâcherai de me souvenir de quelques unes de tes astuces."
Un petit clin d'oeil complice et le français concluait :
" Non, vas-y, file ! Mais fais attention à pas attraper froid en restant dehors trop longtemps. Je peux pas encore réchauffer un jardin tout entier."
Il sourit une dernière avant de laisser la jeune fille avec son communicateur derrière lui. Boosté à bloc maintenant qu'il avait consolé le premier membre de son équipe, Tim se dirigea sans hésiter vers l'Institut où il n'hésiterait pas, s'il en avait l'occasion, à remonter le moral du reste de ses amis.
Chambre de Nan et de Tim
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Mer 9 Jan 2008 - 14:07
Un petit signe alors que Tim repartait vers le manoir, Jen entendit soudain un...
Provenant, semblait-il, du terrain de sport, Jenifer décida d'aller voir. Le communicateur d'Ivy restait muet...
* Bah... je perd rien d'aller voir... * se dit-elle en ponctuant d'un haussement d'épaules et partant pour le lieu.
Terrain de sport
Un cri dans la nuit a écrit:WOWOWOWOWOWOWOW.
Provenant, semblait-il, du terrain de sport, Jenifer décida d'aller voir. Le communicateur d'Ivy restait muet...
* Bah... je perd rien d'aller voir... * se dit-elle en ponctuant d'un haussement d'épaules et partant pour le lieu.
Terrain de sport
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Un matin de mars, sur une tombe...
Lun 6 Oct 2008 - 12:58
Saut Temporel…
Lundi 5 Mars 2108. Deux mois, deux longs mois qui sont passé trop lentement. Lucas avait appris la sinistre nouvelle dès son retour d’Oregon, alors qu’il se réjouissait de la retrouver. Au lieu de ça, il ne put se contenter que d’observer une dernière fois son cadavre blanchâtre. L’Anglaise n’était plus, et sa vie s’était comme effondrée sous lui. Pendant une semaine entière, il s’était reclus, ne parlant à personne et envoyant tout le monde paitre sans vergogne. Ils ne pouvaient pas comprendre ce qui lui arrivait, ils ne pouvaient le savoir… Cette semaine fut teinte de sentiments d’injustice profonds qui s’obligeaient à lui sans qu’il puisse les repousser. Il avait pleuré, il avait crié, puis il s’était tut. Il était comme absent de son propre corps, de son propre esprit. Cette semaine, cette mort, il s’en souviendrait toute sa vie…
Puis, petit à petit, durant les deux mois qui avaient suivi ce désastre, il s’était doucement rouvert au monde, aux mutants de l’institut, et avait réfléchi longuement sur les enseignements à tirer de cette macabre nouvelle. Qu’allait-il devenir, sans elle ? Allait-il rester malheureux jusqu’à la fin de ses jours ? Est-ce que c’est ce qu’elle aurait voulu ? Il ne le croyait pas, et s’efforça donc de retrouver, avec d’énormes difficultés, le sourire. Cette mort l’avait solidifié, lui avait permis de prendre de la maturité. Cette mort avait été pour lui une leçon de vie. Il avait dès lors su comme elle était futile, et combien il était important de la respecter et d’en profiter, et d’en faire profiter les autres le plus possible.
Non, il n’allait pas s’enterrer dans une lente descente vers la déprime, il allait dès lors se comporter comme il aurait toujours dû le faire, dans une attitude positive et heureuse, pas gaie forcément, pas encore, mais le plus possible tout de même. L’enfance était passée, l’adolescence aussi. Il n’était peut-être pas encore adulte, sans doute, mais un jeune adulte qui prenait conscience de lui-même sans plus chercher à se démarquer de manière puérile. Il avait sans doute appris l’authenticité, la franchise, et renforcé son optimisme, aussi incongru que cela puisse paraitre. River vivrait toujours en lui, et lui donnerait cette force de caractère qui lui faisait autrefois défaut…
Il avait donc surmonté l’épreuve, mais sans pour autant oublier la mignonne anglaise aux cheveux blonds. Chaque jour, depuis deux mois, il se rendait sur sa tombe, dans le parc de l’institut, pour lui tenir compagnie, pour lui parler, pour rester avec elle. C’était là un moment où il se ressourçait, ou il effaçait les pauvres soucis sans importance de la vie quotidienne pour les confronter avec une vraie plaie. Chacun d’eux s’effondrait alors devant le souvenir de cette mort, et c’est ce qui lui permettait de tenir. Parfois, il sentait son esprit vaciller, sans qu’il comprenne, vers l’inconscience, vers la folie, et pendant ces phases, il se sentait bien. Peut-être était-ce malsain, mais… Il aimait ça, se laisser aller à ses pensées, à son esprit primaire, instinctif…
Aujourd’hui, il s’était rendu auprès de River après les cours de la matinée, après l’annonce de la refonte des équipes et la présentation des nouveaux professeurs. Comme à l’accoutumée, il s’était agenouillé près de la stèle funèbre, et lui avait parlé avec douceur. Tout haut, comme si elle pouvait l’entendre…
« Tu sais quoi, River ? Aujourd’hui les équipes ont été reformées, et de nouveaux professeurs sont arrivés. C’est une page qui se tourne, pour l’institut, comme si une nouvelle ère commençait. Je fais toujours partie des Ceresix, avec Richard, mais aucun autre n’est resté dans l’équipe. J’espère que ça se passera bien avec mes nouveaux coéquipiers. Tu sais quoi, il y a même Alixtide avec moi ! Ça va être dur pour la discrétion en mission… »
Il souriait avec tendresse, frôlant de sa main la pierre tombale humidifiée par la neige fondue. Un frisson le parcourut, et il réajusta un instant sa veste noire qui le rendait presque trop adulte en apparence.
« Ça aurait été bien que tu sois là pour voir tout ça. Je suis certain que ça t’aurait plu. »
Et il retomba dans le silence. Quelqu’un l’apercevrait-il, prostré sur cette tombe et souriant avec nostalgie ? Peut-être… ça ne le dérangeait pas, après tout. Il avait eu son moment d’intimité avec River…
Lundi 5 Mars 2108. Deux mois, deux longs mois qui sont passé trop lentement. Lucas avait appris la sinistre nouvelle dès son retour d’Oregon, alors qu’il se réjouissait de la retrouver. Au lieu de ça, il ne put se contenter que d’observer une dernière fois son cadavre blanchâtre. L’Anglaise n’était plus, et sa vie s’était comme effondrée sous lui. Pendant une semaine entière, il s’était reclus, ne parlant à personne et envoyant tout le monde paitre sans vergogne. Ils ne pouvaient pas comprendre ce qui lui arrivait, ils ne pouvaient le savoir… Cette semaine fut teinte de sentiments d’injustice profonds qui s’obligeaient à lui sans qu’il puisse les repousser. Il avait pleuré, il avait crié, puis il s’était tut. Il était comme absent de son propre corps, de son propre esprit. Cette semaine, cette mort, il s’en souviendrait toute sa vie…
Puis, petit à petit, durant les deux mois qui avaient suivi ce désastre, il s’était doucement rouvert au monde, aux mutants de l’institut, et avait réfléchi longuement sur les enseignements à tirer de cette macabre nouvelle. Qu’allait-il devenir, sans elle ? Allait-il rester malheureux jusqu’à la fin de ses jours ? Est-ce que c’est ce qu’elle aurait voulu ? Il ne le croyait pas, et s’efforça donc de retrouver, avec d’énormes difficultés, le sourire. Cette mort l’avait solidifié, lui avait permis de prendre de la maturité. Cette mort avait été pour lui une leçon de vie. Il avait dès lors su comme elle était futile, et combien il était important de la respecter et d’en profiter, et d’en faire profiter les autres le plus possible.
Non, il n’allait pas s’enterrer dans une lente descente vers la déprime, il allait dès lors se comporter comme il aurait toujours dû le faire, dans une attitude positive et heureuse, pas gaie forcément, pas encore, mais le plus possible tout de même. L’enfance était passée, l’adolescence aussi. Il n’était peut-être pas encore adulte, sans doute, mais un jeune adulte qui prenait conscience de lui-même sans plus chercher à se démarquer de manière puérile. Il avait sans doute appris l’authenticité, la franchise, et renforcé son optimisme, aussi incongru que cela puisse paraitre. River vivrait toujours en lui, et lui donnerait cette force de caractère qui lui faisait autrefois défaut…
Il avait donc surmonté l’épreuve, mais sans pour autant oublier la mignonne anglaise aux cheveux blonds. Chaque jour, depuis deux mois, il se rendait sur sa tombe, dans le parc de l’institut, pour lui tenir compagnie, pour lui parler, pour rester avec elle. C’était là un moment où il se ressourçait, ou il effaçait les pauvres soucis sans importance de la vie quotidienne pour les confronter avec une vraie plaie. Chacun d’eux s’effondrait alors devant le souvenir de cette mort, et c’est ce qui lui permettait de tenir. Parfois, il sentait son esprit vaciller, sans qu’il comprenne, vers l’inconscience, vers la folie, et pendant ces phases, il se sentait bien. Peut-être était-ce malsain, mais… Il aimait ça, se laisser aller à ses pensées, à son esprit primaire, instinctif…
Aujourd’hui, il s’était rendu auprès de River après les cours de la matinée, après l’annonce de la refonte des équipes et la présentation des nouveaux professeurs. Comme à l’accoutumée, il s’était agenouillé près de la stèle funèbre, et lui avait parlé avec douceur. Tout haut, comme si elle pouvait l’entendre…
« Tu sais quoi, River ? Aujourd’hui les équipes ont été reformées, et de nouveaux professeurs sont arrivés. C’est une page qui se tourne, pour l’institut, comme si une nouvelle ère commençait. Je fais toujours partie des Ceresix, avec Richard, mais aucun autre n’est resté dans l’équipe. J’espère que ça se passera bien avec mes nouveaux coéquipiers. Tu sais quoi, il y a même Alixtide avec moi ! Ça va être dur pour la discrétion en mission… »
Il souriait avec tendresse, frôlant de sa main la pierre tombale humidifiée par la neige fondue. Un frisson le parcourut, et il réajusta un instant sa veste noire qui le rendait presque trop adulte en apparence.
« Ça aurait été bien que tu sois là pour voir tout ça. Je suis certain que ça t’aurait plu. »
Et il retomba dans le silence. Quelqu’un l’apercevrait-il, prostré sur cette tombe et souriant avec nostalgie ? Peut-être… ça ne le dérangeait pas, après tout. Il avait eu son moment d’intimité avec River…
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Lun 6 Oct 2008 - 14:58
Un bruissement de feuilles au-dessus de Lucas se fit entendre. Il remarqua qu'un pied vert se balançait à quelques mètres de sa tête.
"T'embête pas pour moi, hein ! J'étais juste venu donner des trucs à Kitty !" commenta Ivy, en désignant l'écureuil qui fourrageait avec plaisir dans sa tignasse rousse. L'ex GenèsiX animorphe n'avait toujours pas réadopté sa forme humaine. Elle avait pas tort, ça lui évitait pas mal de désagréments... comme la mort par exemple.
N'ayant jamais apprécié les NGX, l'Irlandaise ne voyait pas pourquoi elle irait crier au drame de voir les équipes recomposées, même si la nouvelle prof lui avait fait une drôle d'impression.
Olivier s'était bien débarrassée d'elle, mais également des autres NGX. Il n'y avait qu'Anna que la rouquine allait regretter. Sans cesse déracinée, de toute façon, elle savait qu'il ne fallait pas trop s'attacher aux autres mutants, qui pouvaient repeindre le salon l'instant d'après.
"T'sais, elle manque aussi à Kitty et aux autres bêtes du parc." affirma Ivy en hochant la tête. "Tiens, t'aurais pas vu Mina ? J'ai une surprise pour elle !" enchaîna-t-elle en passant du coq à l'âne, du moins pas véritablement lorsqu'on tenait compte de l'apparence de la harpie de l'institut.
"T'embête pas pour moi, hein ! J'étais juste venu donner des trucs à Kitty !" commenta Ivy, en désignant l'écureuil qui fourrageait avec plaisir dans sa tignasse rousse. L'ex GenèsiX animorphe n'avait toujours pas réadopté sa forme humaine. Elle avait pas tort, ça lui évitait pas mal de désagréments... comme la mort par exemple.
N'ayant jamais apprécié les NGX, l'Irlandaise ne voyait pas pourquoi elle irait crier au drame de voir les équipes recomposées, même si la nouvelle prof lui avait fait une drôle d'impression.
Olivier s'était bien débarrassée d'elle, mais également des autres NGX. Il n'y avait qu'Anna que la rouquine allait regretter. Sans cesse déracinée, de toute façon, elle savait qu'il ne fallait pas trop s'attacher aux autres mutants, qui pouvaient repeindre le salon l'instant d'après.
"T'sais, elle manque aussi à Kitty et aux autres bêtes du parc." affirma Ivy en hochant la tête. "Tiens, t'aurais pas vu Mina ? J'ai une surprise pour elle !" enchaîna-t-elle en passant du coq à l'âne, du moins pas véritablement lorsqu'on tenait compte de l'apparence de la harpie de l'institut.
- Lucas ShaamLeX
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Re: Mémorial de l'institut
Lun 6 Oct 2008 - 15:22
Le vent de mars soufflait dans les branches des arbres, les faisant frissonner de leurs feuilles naissantes et bourgeons à peine éclos. Le printemps arrivait lentement, et l’hiver lui cédait la place avec politesse, même s’il faisait encore froid… Lucas leva les yeux pour sentir se vent frais l’habiter, le purifier, comme une réponse de la défunte anglaise. Aussi, quelle ne fut pas sa surprise de croiser dans son champ de vision une poignée d’orteils verdâtres accolés à un pied de la même couleur, lui-même fixé à la cheville d’Ivy qui reposait étrangement dans les branches d’un arbre, en compagnie d’un curieux écureuil que tous ici connaissaient, la mascotte du jardin, en quelque sorte…
Les yeux ronds comme des billes qui témoignèrent de sa surprise laissèrent vite place à un sourire réjoui. L’Irlandaise ne le dérangeait pas le moins du monde, et il répondit à son appel sans honte ni gêne. Il se fichait éperdument de ce que les autres pouvaient penser de ses visites quotidiennes sur la tombe de River. Lui appréciait ces instants, et les autres mutants semblaient s’y être accoutumé.
« Oh ! Yvi ! je ne t’avais pas vue. »
Il se releva entièrement, se mettant sur ses deux jambes en se frottant discrètement l’arrière du pantalon refroidi par la stèle humide et fraiche.
« Elle manque à beaucoup de monde, oui, comme tous ceux qui nous ont quitté. »
Le suédois aux yeux gris ne s’offusqua pas non plus du soudain changement de sujet. S’il avait fini par accepter tous ces morts, il n’appréciait pas en discuter longuement, et y faisait généralement référence par de petits clins d’œil, phrases brèves et discrètes lâchées au milieu d’une conversation. C’est donc sans perdre son sourire qu’il répondit une nouvelle fois à la rousse verte.
« Mina ? Pas depuis ce matin non. Elle doit être dans le bâtiment. C’est quoi, cette surprise ? »
La curiosité l’avait titillé. L’irlandaise ne perdrait rien à lui avouer ce que c’était. Attendant sa réponse, il la scruta en haut de l’arbre, se demandant si elle allait descendre, ou s’il devait monter la rejoindre pour s’éviter un torticolis en lui parlant ainsi, la nuque renversée en arrière.
« Comment t’es montée là-haut ? »
Les yeux ronds comme des billes qui témoignèrent de sa surprise laissèrent vite place à un sourire réjoui. L’Irlandaise ne le dérangeait pas le moins du monde, et il répondit à son appel sans honte ni gêne. Il se fichait éperdument de ce que les autres pouvaient penser de ses visites quotidiennes sur la tombe de River. Lui appréciait ces instants, et les autres mutants semblaient s’y être accoutumé.
« Oh ! Yvi ! je ne t’avais pas vue. »
Il se releva entièrement, se mettant sur ses deux jambes en se frottant discrètement l’arrière du pantalon refroidi par la stèle humide et fraiche.
« Elle manque à beaucoup de monde, oui, comme tous ceux qui nous ont quitté. »
Le suédois aux yeux gris ne s’offusqua pas non plus du soudain changement de sujet. S’il avait fini par accepter tous ces morts, il n’appréciait pas en discuter longuement, et y faisait généralement référence par de petits clins d’œil, phrases brèves et discrètes lâchées au milieu d’une conversation. C’est donc sans perdre son sourire qu’il répondit une nouvelle fois à la rousse verte.
« Mina ? Pas depuis ce matin non. Elle doit être dans le bâtiment. C’est quoi, cette surprise ? »
La curiosité l’avait titillé. L’irlandaise ne perdrait rien à lui avouer ce que c’était. Attendant sa réponse, il la scruta en haut de l’arbre, se demandant si elle allait descendre, ou s’il devait monter la rejoindre pour s’éviter un torticolis en lui parlant ainsi, la nuque renversée en arrière.
« Comment t’es montée là-haut ? »
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Lun 6 Oct 2008 - 17:41
Saut temporel
Il inspira profondément et se redressa. Ephram poussa un petit soupir silencieux et resta là, assis en tailleur dans l’herbe, les yeux fermés. Et pourtant, il ne faisait pas chaud, la rosée matinale achevant de lui mouiller l’arrière de son pantalon. Qu’à cela ne tienne, le jeune homme savait qu’il finirait par sécher dans quelques minutes. Depuis maintenant deux mois qu’il évacuait le tout en faisant du sport plus qu’à l’accoutumé, il voyait bien que le temps, bien que toujours en dessous de ce que Perth lui avait habitué, s’était nettement radouci, n’en témoignait la neige qui tendait à disparaître complètement du jardin et de l’Institut. Cependant, il restait en veste chaude et pantalon tout le temps, même quand il faisait du sport. Il voulait se dépenser, ne plus penser à toutes ces choses …
Du moins, jusqu’à lors, il avait eut le besoin de prendre du recul, et maintenant c’était à peu près chose faite. Les évènements de Janvier étaient encore bien ancrés dans sa mémoire et le resteraient toute sa vie, apparemment. Nul besoin de s’apitoyer sur son sort, il pleurait bien assez les morts pour l’Institut. Ainsi, il avait entamé deux longs de sports intensifs, jogging, marche, entrainement d’aïkido tout ce qui pouvait faire en sorte qu’il ne pense à rien … Cela lui permettait de retrouver un bon équilibre et sa place dans cet endroit où tant de choses négatives s’étaient passées. Maintenant tout, ou presque, avait été reconstruit. Les esprits restés marqués, cicatrisés, mais c’était tout. De ce fait, l’australien avait l’impression de sortir d’un long rêve, une sorte de transe que seule la rentrée de classe maintenant avancée avait réussi à le sortir. Il revoyait ceux et celles avec qui il avait vécu ces tragédies. Des visages marqués, dont le sien. Une sorte de lien indicible et invisible c’était crée entre eux. On le voyait très rarement à l’intérieur à présent, bien sûr aux heures des repas qu’il évitait d’ailleurs de prendre à la cuisine. Il n’arrivait pas à y mettre les pieds plus que nécessaire. Mais il était vrai que même s’il craignait le froid, Ephram restait beaucoup dehors.
Enfermé dans les salles de l’Institut, c’était comme si une sorte d’angoisse latente le prenait et dont il parvenait qu’avec difficulté à s’en défaire. Non pas oppressante mais vivace, qui commençait tout juste à partir. Et ses nuits d’ailleurs n’étaient plus aussi agités qu’avant. Il dormait presque bien, se réveillant parfois en tentant dans ses rêves de rattraper Kieran qui s’envolait, ou encore River qui plongeait dans des eaux troubles et tumultueuses. Mais les cauchemars aussi diminuaient, et il passait maintenant beaucoup plus de nuits sans rêves comme si sont esprit refusait de penser autant à un passé révolu qu’à un futur incertain. Il avait voulut aller voir Cassandre, était passé dans son bureau, mais n’avait pas osé franchir le seuil, raviver la blessure.
Il rouvrit les yeux et après quelques instants où sa vue se réadapta à la petite clarté du jour, son regard alla inexplicablement vers l’endroit où avaient été enterrés leurs camarades. Il y aperçut Lucas, l’un de ses anciens coéquipiers des Cérésix, car maintenant, il faisait parti des X-Rays. Cette pensée fit venir à lui le visage du directeur-adjoint : Adam Zachary. Personne qu’il n’avait pas eu l’occasion de rencontrer, car lorsque lui-même était entré à l’Institut, l’homme n’était pas là. De ce fait, il connaissait par les récits des uns et des autres, ce personnage, mais voulait se faire se propre opinion. Il en aurait sans doute le temps puisse que c’était lui qui dirigeait les X-Rays. Bref, il cligna des yeux et ses mit debout. Ephram se mit à marcher en direction de Lucas. Il n’avait aucun doute sur la tombe qu’il était venu voir. En s’approchant, il vit que Ivy était aussi là, perché à un arbre. Il leur sourit s’inclinant légèrement pour les saluer puis indiquant un signe de la main, on n’avait jamais assez de signes pour dire bonjour. L’australien guetta le nom de la tombe devant laquelle se trouvait Lucas. C’était bien celle de River. Il se mit à écrire sur un papier qu’il tendit à Lucas :
« Salut vous deux. » Aurait-il pu rajouter autre chose ? « Comment sa va ? Il fait beau ? Quoi de neuf ? » Totalement déplacé. Ephram sourit légèrement, n’osant pas plus poser son regard sur les tombes. Alors il leva la tête vers Ivy, un sourit plus présent aux lèvres.
Il inspira profondément et se redressa. Ephram poussa un petit soupir silencieux et resta là, assis en tailleur dans l’herbe, les yeux fermés. Et pourtant, il ne faisait pas chaud, la rosée matinale achevant de lui mouiller l’arrière de son pantalon. Qu’à cela ne tienne, le jeune homme savait qu’il finirait par sécher dans quelques minutes. Depuis maintenant deux mois qu’il évacuait le tout en faisant du sport plus qu’à l’accoutumé, il voyait bien que le temps, bien que toujours en dessous de ce que Perth lui avait habitué, s’était nettement radouci, n’en témoignait la neige qui tendait à disparaître complètement du jardin et de l’Institut. Cependant, il restait en veste chaude et pantalon tout le temps, même quand il faisait du sport. Il voulait se dépenser, ne plus penser à toutes ces choses …
Du moins, jusqu’à lors, il avait eut le besoin de prendre du recul, et maintenant c’était à peu près chose faite. Les évènements de Janvier étaient encore bien ancrés dans sa mémoire et le resteraient toute sa vie, apparemment. Nul besoin de s’apitoyer sur son sort, il pleurait bien assez les morts pour l’Institut. Ainsi, il avait entamé deux longs de sports intensifs, jogging, marche, entrainement d’aïkido tout ce qui pouvait faire en sorte qu’il ne pense à rien … Cela lui permettait de retrouver un bon équilibre et sa place dans cet endroit où tant de choses négatives s’étaient passées. Maintenant tout, ou presque, avait été reconstruit. Les esprits restés marqués, cicatrisés, mais c’était tout. De ce fait, l’australien avait l’impression de sortir d’un long rêve, une sorte de transe que seule la rentrée de classe maintenant avancée avait réussi à le sortir. Il revoyait ceux et celles avec qui il avait vécu ces tragédies. Des visages marqués, dont le sien. Une sorte de lien indicible et invisible c’était crée entre eux. On le voyait très rarement à l’intérieur à présent, bien sûr aux heures des repas qu’il évitait d’ailleurs de prendre à la cuisine. Il n’arrivait pas à y mettre les pieds plus que nécessaire. Mais il était vrai que même s’il craignait le froid, Ephram restait beaucoup dehors.
Enfermé dans les salles de l’Institut, c’était comme si une sorte d’angoisse latente le prenait et dont il parvenait qu’avec difficulté à s’en défaire. Non pas oppressante mais vivace, qui commençait tout juste à partir. Et ses nuits d’ailleurs n’étaient plus aussi agités qu’avant. Il dormait presque bien, se réveillant parfois en tentant dans ses rêves de rattraper Kieran qui s’envolait, ou encore River qui plongeait dans des eaux troubles et tumultueuses. Mais les cauchemars aussi diminuaient, et il passait maintenant beaucoup plus de nuits sans rêves comme si sont esprit refusait de penser autant à un passé révolu qu’à un futur incertain. Il avait voulut aller voir Cassandre, était passé dans son bureau, mais n’avait pas osé franchir le seuil, raviver la blessure.
Il rouvrit les yeux et après quelques instants où sa vue se réadapta à la petite clarté du jour, son regard alla inexplicablement vers l’endroit où avaient été enterrés leurs camarades. Il y aperçut Lucas, l’un de ses anciens coéquipiers des Cérésix, car maintenant, il faisait parti des X-Rays. Cette pensée fit venir à lui le visage du directeur-adjoint : Adam Zachary. Personne qu’il n’avait pas eu l’occasion de rencontrer, car lorsque lui-même était entré à l’Institut, l’homme n’était pas là. De ce fait, il connaissait par les récits des uns et des autres, ce personnage, mais voulait se faire se propre opinion. Il en aurait sans doute le temps puisse que c’était lui qui dirigeait les X-Rays. Bref, il cligna des yeux et ses mit debout. Ephram se mit à marcher en direction de Lucas. Il n’avait aucun doute sur la tombe qu’il était venu voir. En s’approchant, il vit que Ivy était aussi là, perché à un arbre. Il leur sourit s’inclinant légèrement pour les saluer puis indiquant un signe de la main, on n’avait jamais assez de signes pour dire bonjour. L’australien guetta le nom de la tombe devant laquelle se trouvait Lucas. C’était bien celle de River. Il se mit à écrire sur un papier qu’il tendit à Lucas :
« Salut vous deux. » Aurait-il pu rajouter autre chose ? « Comment sa va ? Il fait beau ? Quoi de neuf ? » Totalement déplacé. Ephram sourit légèrement, n’osant pas plus poser son regard sur les tombes. Alors il leva la tête vers Ivy, un sourit plus présent aux lèvres.
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Lun 6 Oct 2008 - 19:57
(saut temporel)
Le retour avait été difficile. Ils ramenaient avec eux deux morts. A leur arrivée, ils avaient bénéficié d'un compte-rendu succint. L'Institut avait été attaqué, d'autres élèves étaient morts. Angel s'était fait à l'époque l'effet d'un zombie, comme si son coeur était de glace et qu'il ne pouvait plus rien ressentir. L'Institut qui avait toujours été un foyer ne représentait plus le havre de paix et de sécurité.
Malgré la fatigue de la mission, il avait vite fendu la foule pour retrouver ceux qu'il aimait. Il lui suffisait d'un regard, d'un petit geste. Vivants...Ils étaient vivants. Il ne voulait plus penser aux morts pour l'instant.
Leur futur semblait si sombre à présent, plein de menaces et de violences. Il voulait profiter de la vie, de chaque journée qui s'offrait à lui. Personne ne savait quand tout celà cessait, quand les personnes qu'ils cotoyaient chaque matin allaient finir exterminé pour des questions stupides.
Il était donc revenu le garçon d'autre fois, toujours le sourire en coin et le rire facile. Tout celà était un peu forcé. Certains fantomes le hantaient toujours, surgissant quand il s'y attendait le moins.
Quelques semaines après leur retour, il s'était mis en quète des photos qu'il avait réalisé depuis son arrivée. Les bals et autres fêtes, les sourires joyeux...Il avait selectionné les photos les plus réussies de ceux qu'il avait connu et les avaient fait plastifiées.
Après la réunion, Angel ne s'était pas éternisé. Une nouvelle équipe, de nouvelles missions, de nouveaux morts...C'était sans doute peu courageux mais il preferait éviter d'y penser pour ne pas ressentir à nouveau ce gout de cendre et de destruction qui l'avait saisi lors de ces journées funestes, deux mois plus tôt.
Il s'avança à travers le jardin. Le soleil apparaissait quelque fois à travers les nuages tandis que la neige se transformait lentement en une sorte de boue épaisse. Des élèves se trouvaient déjà vers les tombes...Lui qui avait espéré être seul.
Il s'avança et les salua d'un geste de la main, forçant un sourire. Puis il se tourna vers les tombes.
"Déjà deux mois...."souffla t'il comme à lui-même.
Son regard vint ensuite s'arrêter sur Ivy quelques secondes. Il la regarda sans rien dire et soprtit d'une chemise en carton les différentes photos qu'il avait pu récuperer. Des visages joyeux, des témoins d'une joie éphémère. Il les déposa sur les tombes.
Il recula, glissant ses mains dans les poches arrières de son jean pour observer le résultat. Lucas se trouvait là. Il avait perdu sa chère et tendre, c'était surement une épreuve difficile. Ephram aussi les accompagnait, le jeune muet les avait rejoint le jour de l'attaque des profs. Il lui sourit doucement.
Il y avait bien sur l'inimitable Ivy, le rayon de soleil de l'Institut.
"Alors miss, quoi de nouveau?"
Il pencha légèrement la tête, ses lèvres s'étirant en son éternel sourire en coin.
"Pas de chance, on est même pas dans la même équipe. Au moins, j'aurais un peu plus rigolé. Dis, on pourrait ptre leur proposer une équipe alternative, la crème de la crème: toi, moi, Georgie, Niko, Gaby, Camille? On nous appelerait les eXcellents ou les eXaltés ou bien les eXcités.....ou encore mieux les eXperts."
Il se mit à rire tout bas, appreciant ce badinage qui allegeait l'atmosphère.
"On vous mettra sur liste d'attente si vous voulez..."
Son attitude ne serait peut-être pas appréciée en ces lieux de recueillement mais franchement, s'il était mort lui, il aurait préféré que les gens qui restent continu à vivre et rit sur sa tombe au lieu de broyer du noir.
Le retour avait été difficile. Ils ramenaient avec eux deux morts. A leur arrivée, ils avaient bénéficié d'un compte-rendu succint. L'Institut avait été attaqué, d'autres élèves étaient morts. Angel s'était fait à l'époque l'effet d'un zombie, comme si son coeur était de glace et qu'il ne pouvait plus rien ressentir. L'Institut qui avait toujours été un foyer ne représentait plus le havre de paix et de sécurité.
Malgré la fatigue de la mission, il avait vite fendu la foule pour retrouver ceux qu'il aimait. Il lui suffisait d'un regard, d'un petit geste. Vivants...Ils étaient vivants. Il ne voulait plus penser aux morts pour l'instant.
Leur futur semblait si sombre à présent, plein de menaces et de violences. Il voulait profiter de la vie, de chaque journée qui s'offrait à lui. Personne ne savait quand tout celà cessait, quand les personnes qu'ils cotoyaient chaque matin allaient finir exterminé pour des questions stupides.
Il était donc revenu le garçon d'autre fois, toujours le sourire en coin et le rire facile. Tout celà était un peu forcé. Certains fantomes le hantaient toujours, surgissant quand il s'y attendait le moins.
Quelques semaines après leur retour, il s'était mis en quète des photos qu'il avait réalisé depuis son arrivée. Les bals et autres fêtes, les sourires joyeux...Il avait selectionné les photos les plus réussies de ceux qu'il avait connu et les avaient fait plastifiées.
Après la réunion, Angel ne s'était pas éternisé. Une nouvelle équipe, de nouvelles missions, de nouveaux morts...C'était sans doute peu courageux mais il preferait éviter d'y penser pour ne pas ressentir à nouveau ce gout de cendre et de destruction qui l'avait saisi lors de ces journées funestes, deux mois plus tôt.
Il s'avança à travers le jardin. Le soleil apparaissait quelque fois à travers les nuages tandis que la neige se transformait lentement en une sorte de boue épaisse. Des élèves se trouvaient déjà vers les tombes...Lui qui avait espéré être seul.
Il s'avança et les salua d'un geste de la main, forçant un sourire. Puis il se tourna vers les tombes.
"Déjà deux mois...."souffla t'il comme à lui-même.
Son regard vint ensuite s'arrêter sur Ivy quelques secondes. Il la regarda sans rien dire et soprtit d'une chemise en carton les différentes photos qu'il avait pu récuperer. Des visages joyeux, des témoins d'une joie éphémère. Il les déposa sur les tombes.
Il recula, glissant ses mains dans les poches arrières de son jean pour observer le résultat. Lucas se trouvait là. Il avait perdu sa chère et tendre, c'était surement une épreuve difficile. Ephram aussi les accompagnait, le jeune muet les avait rejoint le jour de l'attaque des profs. Il lui sourit doucement.
Il y avait bien sur l'inimitable Ivy, le rayon de soleil de l'Institut.
"Alors miss, quoi de nouveau?"
Il pencha légèrement la tête, ses lèvres s'étirant en son éternel sourire en coin.
"Pas de chance, on est même pas dans la même équipe. Au moins, j'aurais un peu plus rigolé. Dis, on pourrait ptre leur proposer une équipe alternative, la crème de la crème: toi, moi, Georgie, Niko, Gaby, Camille? On nous appelerait les eXcellents ou les eXaltés ou bien les eXcités.....ou encore mieux les eXperts."
Il se mit à rire tout bas, appreciant ce badinage qui allegeait l'atmosphère.
"On vous mettra sur liste d'attente si vous voulez..."
Son attitude ne serait peut-être pas appréciée en ces lieux de recueillement mais franchement, s'il était mort lui, il aurait préféré que les gens qui restent continu à vivre et rit sur sa tombe au lieu de broyer du noir.
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Lun 6 Oct 2008 - 21:37
Lucas avait l'air bien nostalgique ce matin, et la nostalgie, c'était pas vraiment la chope de guiness d'Ivy.
"Ben t'sais... J'vais pas te mentir moi. Ceux que je connaissais, ça m'a fait de la peine, pour sûr, mais y en a dans le tas qu'on connaissait pas, et eux, j'peux pas vraiment dire qu'ils me manquent..." expliqua-t-elle avec franchise en haussant les épaules. L'écureuil en profita pour retourner compter ses provisions dans l'arbre.
La rousse s'installa à califourchon sur la branche, pas gênée le moins du monde d'être perchée là-haut.
"Hé hé, j'suis sûre que ça va lui plaire ! Je fais des expériences sur les graines en ce moment, Kitty a trouvé ça plutôt réussi d'ailleurs. Du coup, j'ai tout ça à lui donner !" dit-elle en plongeant les mains dans les deux petites poches rebondies cousues au niveau de la taille de la robe d'été qu'elle portait. Elle en extirpa de graines à pleine poignée, dont certains tombèrent par terre, comme issues d'une corne d'abondance un peu trop pleine.
"Tadaaaa ! J'suis sûre que personne aura jamais cuisiné aussi bien pour elle ! J'pense même lui fabriquer un abreuvoir et un perchoir pour sa chambre, et le tout 100 % naturel bien sûr !" expliqua la jeune fille, le regard pétillant.
Ivy n'arrêtait jamais les grands projets. A leur retour de l'institut, elle avait fourmillé d'idées pour les uns et les autres, et elle commençait à faire partager le résultat de ses inventions dérivatives. Au moins, elle ne pensait pas à ce qu'ils avaient vécu, et c'était très bien ainsi !
Ephram et Angel firent leur apparition. Elle les gratifia d'un sourire radieux, non sans rapidement détourner le regard d'Angel.
"Salut les p'tis mecs !" ajouta-t-elle.
"Oh ben sinon, tu sais, suffit de grimper pour arriver ici, sauf que personne se donne jamais la peine, sinon on verrait tout plein de gens dans les arbres et t'aurais pas du tout l'impression que j'ai fait un exploit de mutante !" expliqua-t-elle à Lucas.
La répartition des groupes pour le semestre semblait être le sujet tendance de la journée.
"Bof, moi tu sais, tant que je suis pas avec les GenèsiX, ça me va ! Mais c'est sûr qu'avoir Georgia, ça aurait été cool ! Au moins avec nous, j'serais sûre qu'il lui arrive rien ! Mais bon, elle est avec Iacobo, et Iacobo il prend toujours soin de ses coéquipiers, alors ça devrait aller... Et puis elle est avec Mina ! Donc faut que je dope Mina aux graines pour la rendre plus performante, et Georgia sera tranquille en entraînement, pas mal réfléchi hein ?" débita l'Irlandaise volubile. Comparé au mutisme d'Ephram, il y avait quelque chose d'étourdissant dans le volume d'agitation et de paroles qu'elle pouvait brasser à la seconde.
Sur ces mots, elle remballa ses graines et sauta au bas de l'arbre avec souplesse.
"J'ai une idée ! Je vais en laisser un peu à River, comme ça les oiseaux viendront lui rendre visite !" suggéra-t-elle en se rapprochant de la tombe de la défunte en trifouillant dans sa poche pour en extirper une poignée de graines.
"Ben t'sais... J'vais pas te mentir moi. Ceux que je connaissais, ça m'a fait de la peine, pour sûr, mais y en a dans le tas qu'on connaissait pas, et eux, j'peux pas vraiment dire qu'ils me manquent..." expliqua-t-elle avec franchise en haussant les épaules. L'écureuil en profita pour retourner compter ses provisions dans l'arbre.
La rousse s'installa à califourchon sur la branche, pas gênée le moins du monde d'être perchée là-haut.
"Hé hé, j'suis sûre que ça va lui plaire ! Je fais des expériences sur les graines en ce moment, Kitty a trouvé ça plutôt réussi d'ailleurs. Du coup, j'ai tout ça à lui donner !" dit-elle en plongeant les mains dans les deux petites poches rebondies cousues au niveau de la taille de la robe d'été qu'elle portait. Elle en extirpa de graines à pleine poignée, dont certains tombèrent par terre, comme issues d'une corne d'abondance un peu trop pleine.
"Tadaaaa ! J'suis sûre que personne aura jamais cuisiné aussi bien pour elle ! J'pense même lui fabriquer un abreuvoir et un perchoir pour sa chambre, et le tout 100 % naturel bien sûr !" expliqua la jeune fille, le regard pétillant.
Ivy n'arrêtait jamais les grands projets. A leur retour de l'institut, elle avait fourmillé d'idées pour les uns et les autres, et elle commençait à faire partager le résultat de ses inventions dérivatives. Au moins, elle ne pensait pas à ce qu'ils avaient vécu, et c'était très bien ainsi !
Ephram et Angel firent leur apparition. Elle les gratifia d'un sourire radieux, non sans rapidement détourner le regard d'Angel.
"Salut les p'tis mecs !" ajouta-t-elle.
"Oh ben sinon, tu sais, suffit de grimper pour arriver ici, sauf que personne se donne jamais la peine, sinon on verrait tout plein de gens dans les arbres et t'aurais pas du tout l'impression que j'ai fait un exploit de mutante !" expliqua-t-elle à Lucas.
La répartition des groupes pour le semestre semblait être le sujet tendance de la journée.
"Bof, moi tu sais, tant que je suis pas avec les GenèsiX, ça me va ! Mais c'est sûr qu'avoir Georgia, ça aurait été cool ! Au moins avec nous, j'serais sûre qu'il lui arrive rien ! Mais bon, elle est avec Iacobo, et Iacobo il prend toujours soin de ses coéquipiers, alors ça devrait aller... Et puis elle est avec Mina ! Donc faut que je dope Mina aux graines pour la rendre plus performante, et Georgia sera tranquille en entraînement, pas mal réfléchi hein ?" débita l'Irlandaise volubile. Comparé au mutisme d'Ephram, il y avait quelque chose d'étourdissant dans le volume d'agitation et de paroles qu'elle pouvait brasser à la seconde.
Sur ces mots, elle remballa ses graines et sauta au bas de l'arbre avec souplesse.
"J'ai une idée ! Je vais en laisser un peu à River, comme ça les oiseaux viendront lui rendre visite !" suggéra-t-elle en se rapprochant de la tombe de la défunte en trifouillant dans sa poche pour en extirper une poignée de graines.
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Mar 7 Oct 2008 - 21:14
Saut temporel, après la reunion de rentrée.
Ça faisait déjà deux mois. Anna se souvenait pourtant de chaque détails comme si c'était hier. L'attaque, l'angoisse, la pression, la riposte, les découvertes. Et puis le retour à l'institut. Le doute, les questions. Partir ou rester ? S'en aller où, mais rester pour quoi ? Se laisser aller ou combattre toutes ces émotions de frustration, de colère, de tristesse. La profonde tristesse qui s'était abattue sur chacun d'eux et qui rendait l'atmosphère de l'institut pénible, voir par moment agaçant.
Pendant une courte période de ces deux mois, la télépathe eu la sensation d'osciller entre tous ces sentiments sans réussir à faire la part des choses. Ses pensées n'avaient jamais été aussi disloquées, elle qui avait appris à les ordonner dès l'apparition de son pouvoir. Tout cela l'avait rendu irritable et encore plus distante de ceux qui l'entouraient, passant la majorité de son temps hors de l'institut lorsque cela lui était possible.
Et petit à petit, comme chaque élève, tout se remettait en place, tout se remboîtait. La routine reprenait le dessus, comme toujours. Et Anna avait décidé de passer à autre chose. Non pas d'oublier, mais juste de se sentir moins, beaucoup moins concernée par l'horreur qu'ils avaient vécu jusqu'à avoir l'impression qu'elle avait assisté à l'évènement simplement qu'en tant que spectatrice.
Cela lui avait permis de mieux digérer l'absence de certains et le départ des autres.
Jusqu'à ce matin, elle ne s'en sortait pas trop mal. Même si son sourire qu'elle s'efforçait de garder l'avait quitté, même si sa volonté de se montrer avenante avait fait place a du détachement et un certain sarcasme, elle ne sentait plus aussi paumée.
Mais c'était sans compter sur le choix des dirigeants de l'école. Un choix qui la laissa sidérée. Des nouveaux profs, certes. Des nouvelles équipes, OK. Mais qu'on lui annonce qu'Olivier était parti elle ne sait trop où et que les New GénésiX n'allaient plus exister, c'en était trop pour elle. Depuis que l'institut avait ouvert ses portes, les GénésiX existaient. Ce fut la première équipe. Elle l'avait vu naitre et évoluer. Anna était très fière d'en faire partie et elle le sera sans doute toujours. La faire disparaître était comme faire disparaître une partie de l'histoire de l'école !
Et puis, elle n'arrivait pas à imaginer de ne pas partir avec ses coéquipiers. Elle n'aura plus le droit à la bonne humeur de la miss Rachel ? Et a l'opposé, aux piques incompréhensibles que lançait Ivy ? La rouquine et elle avait toujours été ensemble depuis le début ...
Non, sincèrement, elle ne comprenait pas ce choix.
Elle était sortie de l'amphi' avec la même sensation de déphasement qu'elle avait ressentie il y avait à peine quelques semaines. Ses pas seuls l'amenèrent dans le jardin, vers les pierres tombales. Là où reposait le reste des premiers mutants de l'institut et qui venaient de disparaître pour de bon avec la dissolution de leur équipe.
C'est avec une certaine surprise qu'elle remarqua rapidement qu'il y avait du monde. Pour une fois qu'elle y allait, il fallait que tout un tas de mutants s'y trouvent aussi. D'habitude cet endroit était désert ! Tant pis, en réfléchissant bien, ça devait être le seul lieu de l'institut où ça ne pullulait pas littéralement.
Deux de ses nouveaux équipiers étaient là. La télépathe laissa son regard aller de l'un à l'autre se demandant comment eux voyait la dissolution de leur équipe. Anna pouvait se féliciter d'une chose. C'était de ne pas être tombée sur les pires charlots de l'école.
Elle ne prêta que peu d'attention, cependant, à Ivy. Imaginant déjà son opinion sur ces changements, elle ne voulait pas s'énerver dessus. Pas maintenant, pas aujourd'hui.
"Bonjour. Lâcha la jeune femme. C'est quoi votre excuse à vous, pour venir visiter le cimetière mutant ?"
Cimetière qui ressemblait de plus en plus a une nécropole.
Ça faisait déjà deux mois. Anna se souvenait pourtant de chaque détails comme si c'était hier. L'attaque, l'angoisse, la pression, la riposte, les découvertes. Et puis le retour à l'institut. Le doute, les questions. Partir ou rester ? S'en aller où, mais rester pour quoi ? Se laisser aller ou combattre toutes ces émotions de frustration, de colère, de tristesse. La profonde tristesse qui s'était abattue sur chacun d'eux et qui rendait l'atmosphère de l'institut pénible, voir par moment agaçant.
Pendant une courte période de ces deux mois, la télépathe eu la sensation d'osciller entre tous ces sentiments sans réussir à faire la part des choses. Ses pensées n'avaient jamais été aussi disloquées, elle qui avait appris à les ordonner dès l'apparition de son pouvoir. Tout cela l'avait rendu irritable et encore plus distante de ceux qui l'entouraient, passant la majorité de son temps hors de l'institut lorsque cela lui était possible.
Et petit à petit, comme chaque élève, tout se remettait en place, tout se remboîtait. La routine reprenait le dessus, comme toujours. Et Anna avait décidé de passer à autre chose. Non pas d'oublier, mais juste de se sentir moins, beaucoup moins concernée par l'horreur qu'ils avaient vécu jusqu'à avoir l'impression qu'elle avait assisté à l'évènement simplement qu'en tant que spectatrice.
Cela lui avait permis de mieux digérer l'absence de certains et le départ des autres.
Jusqu'à ce matin, elle ne s'en sortait pas trop mal. Même si son sourire qu'elle s'efforçait de garder l'avait quitté, même si sa volonté de se montrer avenante avait fait place a du détachement et un certain sarcasme, elle ne sentait plus aussi paumée.
Mais c'était sans compter sur le choix des dirigeants de l'école. Un choix qui la laissa sidérée. Des nouveaux profs, certes. Des nouvelles équipes, OK. Mais qu'on lui annonce qu'Olivier était parti elle ne sait trop où et que les New GénésiX n'allaient plus exister, c'en était trop pour elle. Depuis que l'institut avait ouvert ses portes, les GénésiX existaient. Ce fut la première équipe. Elle l'avait vu naitre et évoluer. Anna était très fière d'en faire partie et elle le sera sans doute toujours. La faire disparaître était comme faire disparaître une partie de l'histoire de l'école !
Et puis, elle n'arrivait pas à imaginer de ne pas partir avec ses coéquipiers. Elle n'aura plus le droit à la bonne humeur de la miss Rachel ? Et a l'opposé, aux piques incompréhensibles que lançait Ivy ? La rouquine et elle avait toujours été ensemble depuis le début ...
Non, sincèrement, elle ne comprenait pas ce choix.
Elle était sortie de l'amphi' avec la même sensation de déphasement qu'elle avait ressentie il y avait à peine quelques semaines. Ses pas seuls l'amenèrent dans le jardin, vers les pierres tombales. Là où reposait le reste des premiers mutants de l'institut et qui venaient de disparaître pour de bon avec la dissolution de leur équipe.
C'est avec une certaine surprise qu'elle remarqua rapidement qu'il y avait du monde. Pour une fois qu'elle y allait, il fallait que tout un tas de mutants s'y trouvent aussi. D'habitude cet endroit était désert ! Tant pis, en réfléchissant bien, ça devait être le seul lieu de l'institut où ça ne pullulait pas littéralement.
Deux de ses nouveaux équipiers étaient là. La télépathe laissa son regard aller de l'un à l'autre se demandant comment eux voyait la dissolution de leur équipe. Anna pouvait se féliciter d'une chose. C'était de ne pas être tombée sur les pires charlots de l'école.
Elle ne prêta que peu d'attention, cependant, à Ivy. Imaginant déjà son opinion sur ces changements, elle ne voulait pas s'énerver dessus. Pas maintenant, pas aujourd'hui.
"Bonjour. Lâcha la jeune femme. C'est quoi votre excuse à vous, pour venir visiter le cimetière mutant ?"
Cimetière qui ressemblait de plus en plus a une nécropole.
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: Mémorial de l'institut
Mar 7 Oct 2008 - 21:33
Des graines à Mina ? Lucas leva un sourcil, surpris par cette nouvelle idée farfelue de la jeune pousse de l’institut. Il se demanda si un certain nuage n’était pas passé par là pour la gratifier d’un arrosage pluvieux de nouveaux projets étonnants et détonants. Ceux-là fricotaient toujours en duo, faisant sans cesse naissance à d’abracadabrantes pensées qui amusaient jour après jour le Suédois de par leur naïveté touchante et de par l’optimisme sans faille qu’ils manifestaient pour les mettre en application. Certaines se réalisaient, comme le fameux Sven ascensionnel qu’il n’avait jamais pu essayer, d’autre non, comme l’idée du Cloud de parcourir de bottes solides tous les arrières trains des vilains pas beaux de la terre… Certes, à l’époque, le climat était à la vengeance, qui fut une victoire globale pour les uns – la paix enfin retrouvée à l’institut – et un échec cuisant pour les autres – il pensa alors aux macchabées qui flétrissaient sous leurs pieds.
Mais cette fois, la fée verte à la chevelure de feu semblait avoir trouvé ça toute seule, produisant elle-même la nourriture qu’elle destinait à la mutante spectaculairement dotée d’une paire d’ailes et de caractéristiques physiques fort… étranges à voir, surprenantes et originales, mais sommes toutes assez plaisantes et rassurantes lorsqu’on savait qu’elle était de leur côté et non dans le camp des méchants, ce qui l’aurait changée en oiseau de mauvais augure, sans nul doute possible…
Il sourit donc à l’irlandaise, s’apprêtant à lui répondre, lorsque deux nouvelles arrivées lui coupèrent la parole : Ephram – aussi étonnant que ça puisse paraître, même un muet peut couper la parole – et Angel muni d’une enveloppe. Il répondit au premier par un sourire sincère, et rendit au second son signe de la main, avant de reporter une nouvelle fois son attention sur la demoiselle haute perchée sur son arbre, alors qu’elle reprenait la parole. Elle n’avait pas tort, l’arbre dans lequel elle était juchée n’était pas tellement dur à escalader… Mais personne ne s’y rendait jamais. Il fallait avoir une conception assez… écologiste des choses pour se sentir en sécurité tout en haut d’un tronc offert à la moindre bourrasque.
Il se contenta d’acquiescer avec engouement aux paroles d’Ivy, alors qu’elle poursuivait sur le sujet qu’Angel venait de lui lancer à la figure, la faisant revenir sur le sol ferme et froid de cette fin d’hiver. Les équipes. Ah ça ils risquaient d’en entendre parler un certain temps, de toutes ces nouveautés et chamboulements dans le paisible institut. Un vrai coup de pied dans une fourmilière endormie, ranimant la vie dans les esprits et la joie là où la tristesse avait tout rendu maussade.
Puis, elle reparla de River, et proposa de laisser quelques graines sur sa tombe. Cette attention était touchante, et il se permit d’y répondre en priorité, avec un tendre sourire.
« C’est une bonne idée, elle appréciait beaucoup les animaux de son vivant, ça ne peut être qu’identique, de son gisant ! »
Puis il se tourna vers Angel et ses idées utopiques d’équipe parfaite selon ses goûts et préférences, leur proposant –sans doute hypocritement – de jouer un rôle de réserves, de remplaçants, sur le banc de touche.
« Oh tu sais, Angel, je ne suis jamais allé que chez les Ceresix, et je m’y sens bien. C’est un peu mon équipe de cœur, peu importe ses changements nombreux. L’esprit reste le même, sincère et efficace, et c’est ça qui me plait. Ephram pourra te le dire ! »
Il se ressaisit aussitôt, souriant, sachant que l’Australien sur lequel il posa le regard ne prendrait pas mal son écart, ni ne croirait que c’était une quelconque moquerie.
« …Enfin… te l’écrire plutôt… »
L’ambiance, n’en déplaise au lieu, était plutôt bonne enfant, et ça augurait une assez bonne perspective pour l’après-midi qui débutait, et ça n’était pas plus mal !
« Je me demande tout de même ce que ces nouveaux professeurs nous réservent comme surprise ! Entre le play-boy au regard de braise, le homard bodybuildé et le donzelle mystérieuse, je me demande qui cache le plus de secrets ! Peut-être faudrait-il leur montrer de quel bois on se chauffe ici… »
Il regarda Ivy soudainement, revenant sur ses mots.
« Enfin… plutôt… qu’on est des durs à cuire quoi ! Une petite farce de bienvenue n’a jamais fait de mal à personne ! »
Et il sourit plus grandement, tentant d’imaginer dans quelles situations ils pourraient bien les fourrer… Mais à cet instant, Anna fit son apparition, les saluant brièvement avant de leur demander la raison pour laquelle ils étaient là, dans le cimetière. Lucas ne se dépareilla pas de son sourire, mais celui-ci se fit plus discret, plus... distant. Anna savait sans doute très bien, pourquoi il était là, lui... Aussi choisit-il de ne pas répondre, laissant juste filtrer un salut cordial à la jeune femme entre ses lèvres fines.
« Salut ! »
Ni plus, ni moins...
Mais cette fois, la fée verte à la chevelure de feu semblait avoir trouvé ça toute seule, produisant elle-même la nourriture qu’elle destinait à la mutante spectaculairement dotée d’une paire d’ailes et de caractéristiques physiques fort… étranges à voir, surprenantes et originales, mais sommes toutes assez plaisantes et rassurantes lorsqu’on savait qu’elle était de leur côté et non dans le camp des méchants, ce qui l’aurait changée en oiseau de mauvais augure, sans nul doute possible…
Il sourit donc à l’irlandaise, s’apprêtant à lui répondre, lorsque deux nouvelles arrivées lui coupèrent la parole : Ephram – aussi étonnant que ça puisse paraître, même un muet peut couper la parole – et Angel muni d’une enveloppe. Il répondit au premier par un sourire sincère, et rendit au second son signe de la main, avant de reporter une nouvelle fois son attention sur la demoiselle haute perchée sur son arbre, alors qu’elle reprenait la parole. Elle n’avait pas tort, l’arbre dans lequel elle était juchée n’était pas tellement dur à escalader… Mais personne ne s’y rendait jamais. Il fallait avoir une conception assez… écologiste des choses pour se sentir en sécurité tout en haut d’un tronc offert à la moindre bourrasque.
Il se contenta d’acquiescer avec engouement aux paroles d’Ivy, alors qu’elle poursuivait sur le sujet qu’Angel venait de lui lancer à la figure, la faisant revenir sur le sol ferme et froid de cette fin d’hiver. Les équipes. Ah ça ils risquaient d’en entendre parler un certain temps, de toutes ces nouveautés et chamboulements dans le paisible institut. Un vrai coup de pied dans une fourmilière endormie, ranimant la vie dans les esprits et la joie là où la tristesse avait tout rendu maussade.
Puis, elle reparla de River, et proposa de laisser quelques graines sur sa tombe. Cette attention était touchante, et il se permit d’y répondre en priorité, avec un tendre sourire.
« C’est une bonne idée, elle appréciait beaucoup les animaux de son vivant, ça ne peut être qu’identique, de son gisant ! »
Puis il se tourna vers Angel et ses idées utopiques d’équipe parfaite selon ses goûts et préférences, leur proposant –sans doute hypocritement – de jouer un rôle de réserves, de remplaçants, sur le banc de touche.
« Oh tu sais, Angel, je ne suis jamais allé que chez les Ceresix, et je m’y sens bien. C’est un peu mon équipe de cœur, peu importe ses changements nombreux. L’esprit reste le même, sincère et efficace, et c’est ça qui me plait. Ephram pourra te le dire ! »
Il se ressaisit aussitôt, souriant, sachant que l’Australien sur lequel il posa le regard ne prendrait pas mal son écart, ni ne croirait que c’était une quelconque moquerie.
« …Enfin… te l’écrire plutôt… »
L’ambiance, n’en déplaise au lieu, était plutôt bonne enfant, et ça augurait une assez bonne perspective pour l’après-midi qui débutait, et ça n’était pas plus mal !
« Je me demande tout de même ce que ces nouveaux professeurs nous réservent comme surprise ! Entre le play-boy au regard de braise, le homard bodybuildé et le donzelle mystérieuse, je me demande qui cache le plus de secrets ! Peut-être faudrait-il leur montrer de quel bois on se chauffe ici… »
Il regarda Ivy soudainement, revenant sur ses mots.
« Enfin… plutôt… qu’on est des durs à cuire quoi ! Une petite farce de bienvenue n’a jamais fait de mal à personne ! »
Et il sourit plus grandement, tentant d’imaginer dans quelles situations ils pourraient bien les fourrer… Mais à cet instant, Anna fit son apparition, les saluant brièvement avant de leur demander la raison pour laquelle ils étaient là, dans le cimetière. Lucas ne se dépareilla pas de son sourire, mais celui-ci se fit plus discret, plus... distant. Anna savait sans doute très bien, pourquoi il était là, lui... Aussi choisit-il de ne pas répondre, laissant juste filtrer un salut cordial à la jeune femme entre ses lèvres fines.
« Salut ! »
Ni plus, ni moins...
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Mer 8 Oct 2008 - 22:46
La remarque d’Angel son nouveau coéquipier n’était pas forcément la plus drôle, mais il se laissa à sourire à sa « blague » sur une nouvelle équipe aux noms farfelus. Voulait-il faire de l’humour ? Le muet n’aurait su le dire, mais de toutes les manières il n’allait pas partir en croisade contre un peu de bonne humeur. Cela manquait terriblement à l’Institut ces derniers temps et même si une ambiance bonne enfant commençait subrepticement à régner autour des défunts, il n’en demeurait pas moins qu’Ephram guettait d’un œil un agacement de la part de Lucas. On était devant la tombe de sa chère, et il devait tout de même y avoir un minimum de respect. Et ce respect pour le moment était là.
Frictionnant ses deux mains pour conjurer le froid qui pour lui restait tout de même … froid, il leva une nouvelle fois la tête vers Ivy. Il ne lui avait que peu vu et parlé, et en même temps parler restait relatif pour Ephram. Cependant, il gardait en mémoire les fois où il avait vu la jeune femme agir et parler. Un concentré de tonicité et de pêche cette Ivy. Il l’appréciait d’ailleurs pour cela sans vraiment avoir déjà eu l’occasion de pouvoir mieux la connaître. Ici tout le monde se connaissait plus ou moins et lui avait cette envie d’aller vers tous, mais … à part River qui n’était plus, et Wind sur qui il jetait toujours un œil discret depuis le jour de l’attaque de Ganymède. Mais à part ça il ne savait pas qui savait parler la langue des signes. Une idée lui vint alors en tête : pourquoi est-ce qu’il ne l’apprendrait pas aux autres. A ceux qui voudraient … Une piste à creuser qui tira un sourire double au jeune homme qui avait aussi sourit pour la remarque de Lucas à propos des Cérésix, suivit de près d’un pouce levé en signe d’accord.
Quand il le regarda, Ephram sentit une légère contraction alors qu’Anna s’approchait d’eux en lançant une petite question qui lui fit également sourire. Eh bien, l’australien ne faisait que ça de sourire depuis ce matin et c’était tant mieux. Cela faisait bien longtemps pour quelqu’un d’optimiste comme lui, de ne pas sourire autant. Il n’aimait pas non plus de faire des sourires hypocrites ou non de circonstances, mais là il devait dire que les phrases des uns et des autres le sortaient définitivement de cette langueur et achevait de rendre au muet toute sa vitalité et sa joie de vivre. Il était content d’être là à présent, même près des tombes. Il salua Anna d’un geste de la main suivit d’un sourire avenant.
Il y avait donc trois nouveaux X-Rays présent. Il ne connaissait que trop peu les deux. Cependant, il avait bien comprit que pour Angel seule Ivy semblait compter. D’ailleurs sa dernière phrase lui revint en mémoire. Il avait dit à Lucas et lui qu’il les mettrait dans sa nouvelle équipe s’ils le voulaient. De la pitié ? Evitant, pour ne pas refroidir l’ambiance, de grimacer, il observa plutôt l’ancienne New-Génésix, un air distrait sur le visage. On lui avait dit qu’elle était l’une, sinon la plus ancienne des membres de cet Institut. Un soudain élan d’admiration déferla sur Ephram qui se demanda si elle avait déjà eut, elle, à déplorer une perte à l’Institut avant les évènements de Janvier. La morale fit plus forte que sa curiosité et il se retint d’écrire la question.
Il tenta alors de revenir sur l’une des phrases de Lucas à propos des nouveaux profs. Originaux. Il était d’accord avec la description du Cérésix. Voir des nouveaux profs l’avait qu’à moitié surpris. Sans être un expert en la matière, il n’était pas difficile de voir que le nombre d’inscrits avait augmenté et la nécessité d’avoir plus de personnel encadrant devait avoir sûrement pris le pas. Normal après tout. Bon, deux d’entre eux apparemment avait connu la vie militaire et il espérait qu’ils ne soient pas aussi stricts que le laissaient penser les clichés à ce sujet. L’homme rouge –Ephram avait eut de la peine à retenir son nom- inspirait une certaine confiance tout en ayant l’une écrevisse rebelle capable de broyer n’importe quoi … ou n’importe qui ! La femme, elle était vraiment mystérieuse, mais charmant … mais mystérieuse alors il ne saurait pas sur quel pied danser en cours avec elle. Agir avec prudence sans aucun doute.
Il commença à mimer ses pensées vers Lucas plus précisément, mais Ephram se dit qu’il pouvait ne pas connaître la langue des signes. De ce fait, il se mit à écrire une nouvelle fois.
{ J’attends de voir ce qu’ils valent … } Sûr que l’attaque des professeurs le hanterait encore quelques nuits par-ci par-là.
{ Sinon j’aimerais bien vous apprendre la langue des signes si sa vous dit ! } Papier qu’il tendit à Anna sans trop savoir pourquoi. Car ils étaient à présent dans la même équipe ? L’envie de la connaître elle et les autres un peu mieux ? Ne plus avoir à écrire ses pensées ? Oh sûrement un big mack de toutes ces questions là.
Frictionnant ses deux mains pour conjurer le froid qui pour lui restait tout de même … froid, il leva une nouvelle fois la tête vers Ivy. Il ne lui avait que peu vu et parlé, et en même temps parler restait relatif pour Ephram. Cependant, il gardait en mémoire les fois où il avait vu la jeune femme agir et parler. Un concentré de tonicité et de pêche cette Ivy. Il l’appréciait d’ailleurs pour cela sans vraiment avoir déjà eu l’occasion de pouvoir mieux la connaître. Ici tout le monde se connaissait plus ou moins et lui avait cette envie d’aller vers tous, mais … à part River qui n’était plus, et Wind sur qui il jetait toujours un œil discret depuis le jour de l’attaque de Ganymède. Mais à part ça il ne savait pas qui savait parler la langue des signes. Une idée lui vint alors en tête : pourquoi est-ce qu’il ne l’apprendrait pas aux autres. A ceux qui voudraient … Une piste à creuser qui tira un sourire double au jeune homme qui avait aussi sourit pour la remarque de Lucas à propos des Cérésix, suivit de près d’un pouce levé en signe d’accord.
Quand il le regarda, Ephram sentit une légère contraction alors qu’Anna s’approchait d’eux en lançant une petite question qui lui fit également sourire. Eh bien, l’australien ne faisait que ça de sourire depuis ce matin et c’était tant mieux. Cela faisait bien longtemps pour quelqu’un d’optimiste comme lui, de ne pas sourire autant. Il n’aimait pas non plus de faire des sourires hypocrites ou non de circonstances, mais là il devait dire que les phrases des uns et des autres le sortaient définitivement de cette langueur et achevait de rendre au muet toute sa vitalité et sa joie de vivre. Il était content d’être là à présent, même près des tombes. Il salua Anna d’un geste de la main suivit d’un sourire avenant.
Il y avait donc trois nouveaux X-Rays présent. Il ne connaissait que trop peu les deux. Cependant, il avait bien comprit que pour Angel seule Ivy semblait compter. D’ailleurs sa dernière phrase lui revint en mémoire. Il avait dit à Lucas et lui qu’il les mettrait dans sa nouvelle équipe s’ils le voulaient. De la pitié ? Evitant, pour ne pas refroidir l’ambiance, de grimacer, il observa plutôt l’ancienne New-Génésix, un air distrait sur le visage. On lui avait dit qu’elle était l’une, sinon la plus ancienne des membres de cet Institut. Un soudain élan d’admiration déferla sur Ephram qui se demanda si elle avait déjà eut, elle, à déplorer une perte à l’Institut avant les évènements de Janvier. La morale fit plus forte que sa curiosité et il se retint d’écrire la question.
Il tenta alors de revenir sur l’une des phrases de Lucas à propos des nouveaux profs. Originaux. Il était d’accord avec la description du Cérésix. Voir des nouveaux profs l’avait qu’à moitié surpris. Sans être un expert en la matière, il n’était pas difficile de voir que le nombre d’inscrits avait augmenté et la nécessité d’avoir plus de personnel encadrant devait avoir sûrement pris le pas. Normal après tout. Bon, deux d’entre eux apparemment avait connu la vie militaire et il espérait qu’ils ne soient pas aussi stricts que le laissaient penser les clichés à ce sujet. L’homme rouge –Ephram avait eut de la peine à retenir son nom- inspirait une certaine confiance tout en ayant l’une écrevisse rebelle capable de broyer n’importe quoi … ou n’importe qui ! La femme, elle était vraiment mystérieuse, mais charmant … mais mystérieuse alors il ne saurait pas sur quel pied danser en cours avec elle. Agir avec prudence sans aucun doute.
Il commença à mimer ses pensées vers Lucas plus précisément, mais Ephram se dit qu’il pouvait ne pas connaître la langue des signes. De ce fait, il se mit à écrire une nouvelle fois.
{ J’attends de voir ce qu’ils valent … } Sûr que l’attaque des professeurs le hanterait encore quelques nuits par-ci par-là.
{ Sinon j’aimerais bien vous apprendre la langue des signes si sa vous dit ! } Papier qu’il tendit à Anna sans trop savoir pourquoi. Car ils étaient à présent dans la même équipe ? L’envie de la connaître elle et les autres un peu mieux ? Ne plus avoir à écrire ses pensées ? Oh sûrement un big mack de toutes ces questions là.
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Re: Mémorial de l'institut
Jeu 9 Oct 2008 - 3:18
Amphithéâtre
Comme réunion, on ne pouvait trouver plus chamboulante. Reprendre petit à petit espoir pour sombrer de nouveau... Il fallait dire que Chris avait déjà vu mieux. Ce tumulte d'émotions, bien que fugace, l'avait bien éprouvé. Arpentant les couloirs de l'institut sans réel but, le jeune homme ne cessait de soupirer tant il se sentait bien las et le coeur lourd, si lourd... Quelle impression désagréable que de sentir que malgré le fait de vouloir avançer, l'on ne faisait en fait que reculer... Mais jusqu'à quand allait-il reculer ? Jusqu'à ce qu'il tombe finalement dans ce gouffre sans fond qui le guettait ? Et pour tout avouer, rien que se l'imaginer le terrifiait. Dire qu'il avait cru enfin pouvoir remonter la pente grâce aux paroles du professeur Volkov, qui lui, à l'instar des autres, n'avait pas volé son titre selon le jeune homme et par la même, méritait le respect. Seulement la révélation du latino timoré avait malheureusement été trop foudroyante pour qu'il ne puisse pas la prendre en compte. Penser que c'était un -homme, gars, type ? Comment le qualifier d'ailleurs ?- comme lui qui était à l'origine de sa brusque rechute... S'il avait su, il serait sorti bien avant de cet amphitéâtre ! Soupirant une nouvelle fois, Chris passa l'imposante porte d'entrée le séparant du jardin. Peut-être un peu d'air lui ferait-il du bien après tout.
*Wind...*
Prénom si douloureux à évoquer pour le jeune homme, le ramenant inévitablement à sa culpabilité qui, lorsqu'il s'agissait de la jeune femme ne pouvait être que faiblesse. Et comment en faire une force alors qu'il se retrouverait face au chagrin de cette dernière ? A dire vrai, lui-même ne savait plus du tout que penser ni que faire... Chris ne l'avait plus revue, ayant pris le maximum de précaution pour cela, depuis ce jour maudit de janvier et redoutait énormément de se retrouver en sa présence. La seule personne qu'il redoutait ici par ailleurs. Deux mois... C'était beaucoup mais en même temps si peu. Et malheureusement si peu pour cicatriser telle blessûre. Il lui avait fallu si longtemps pour faire le deuil de sa mère alors il ne pouvait qu'imaginer ce que ca devait être pour elle. Stoppant sa marche, Chris leva lentement son visage vers le ciel. Il n'y avait que deux mois qu'il avait quitté Privas et cela lui semblait une éternité tant les événements s'étaient bousculés rapidement. Clémence lui manquait atrocement seulement il n'avait plus osé prendre contact avec elle depuis... Que lui dire ? Que son grand frère n'était pas digne d'une aussi adorable petite soeur ? D'ailleurs de quoi ou de qui était-il digne au fond ? Pour dire franchement, Chris regrettait par moments que l'autre Renaud n'ait pas laissé l'autre ami de l'eau le tuer. Mais après tout, lui au moins avait eu une personne pour préserver sa conscience... Apparemment, il n'y avait de justice que pour les salopards en ce monde... Prenant cruellement conscience du tour que prenait ses pensées alors qu'il sentait son coeur se serrer, le jeune homme se décida finalement à laisser de nouveau aller ses pas.
Ce fut pour se retrouver non loin d'un petit groupe de personnes qui se trouvaient autour de la sépulture de la jeune fille sur laquelle, inconsciemment, il avait voulu se recueillir... Il avait tellement de choses à lui dire qu'il n'avait osé faire avant. Et c'est d'ailleurs à ce moment-là qu'il se rendait compte à quel point il en avait besoin. Peut-être était-ce là la seule réponse à toutes ses questions finalement... Hésitant, le jeune homme s'approcha doucement jusqu'à finalement stopper net lorsqu'il entendit les paroles de l'un des protagonistes. A en juger la douceur avec laquelle il s'exprimait en parlant d'elle, il devait être relativement proche de cette dernière. Se retrouvant complètement désarmé, Chris s'éloigna finalement pour aller s'adosser à l'un des arbres du jardin, serrant douloureusement les mâchoires pour réfréner ses larmes qu'il contenait depuis si longtemps. Si seulement il pouvait avoir la même force que ces personnes... Si seulement il pouvait redevenir celui qu'il était lorsqu'il avait débarqué. Se laissant glisser contre l'arbre, le jeune homme préférait maintenant attendre de se retrouver seul pour aller parler à River. Merde mais pourquoi devait-il supporter toute cette souffrance ? Et surtout pourquoi n'était-il dénué de toute conscience ? Ca aurait été si simple. Le jeune homme redoutait que toute une vie ne suffirait hélas à apaiser cette dernière...
Comme réunion, on ne pouvait trouver plus chamboulante. Reprendre petit à petit espoir pour sombrer de nouveau... Il fallait dire que Chris avait déjà vu mieux. Ce tumulte d'émotions, bien que fugace, l'avait bien éprouvé. Arpentant les couloirs de l'institut sans réel but, le jeune homme ne cessait de soupirer tant il se sentait bien las et le coeur lourd, si lourd... Quelle impression désagréable que de sentir que malgré le fait de vouloir avançer, l'on ne faisait en fait que reculer... Mais jusqu'à quand allait-il reculer ? Jusqu'à ce qu'il tombe finalement dans ce gouffre sans fond qui le guettait ? Et pour tout avouer, rien que se l'imaginer le terrifiait. Dire qu'il avait cru enfin pouvoir remonter la pente grâce aux paroles du professeur Volkov, qui lui, à l'instar des autres, n'avait pas volé son titre selon le jeune homme et par la même, méritait le respect. Seulement la révélation du latino timoré avait malheureusement été trop foudroyante pour qu'il ne puisse pas la prendre en compte. Penser que c'était un -homme, gars, type ? Comment le qualifier d'ailleurs ?- comme lui qui était à l'origine de sa brusque rechute... S'il avait su, il serait sorti bien avant de cet amphitéâtre ! Soupirant une nouvelle fois, Chris passa l'imposante porte d'entrée le séparant du jardin. Peut-être un peu d'air lui ferait-il du bien après tout.
*Wind...*
Prénom si douloureux à évoquer pour le jeune homme, le ramenant inévitablement à sa culpabilité qui, lorsqu'il s'agissait de la jeune femme ne pouvait être que faiblesse. Et comment en faire une force alors qu'il se retrouverait face au chagrin de cette dernière ? A dire vrai, lui-même ne savait plus du tout que penser ni que faire... Chris ne l'avait plus revue, ayant pris le maximum de précaution pour cela, depuis ce jour maudit de janvier et redoutait énormément de se retrouver en sa présence. La seule personne qu'il redoutait ici par ailleurs. Deux mois... C'était beaucoup mais en même temps si peu. Et malheureusement si peu pour cicatriser telle blessûre. Il lui avait fallu si longtemps pour faire le deuil de sa mère alors il ne pouvait qu'imaginer ce que ca devait être pour elle. Stoppant sa marche, Chris leva lentement son visage vers le ciel. Il n'y avait que deux mois qu'il avait quitté Privas et cela lui semblait une éternité tant les événements s'étaient bousculés rapidement. Clémence lui manquait atrocement seulement il n'avait plus osé prendre contact avec elle depuis... Que lui dire ? Que son grand frère n'était pas digne d'une aussi adorable petite soeur ? D'ailleurs de quoi ou de qui était-il digne au fond ? Pour dire franchement, Chris regrettait par moments que l'autre Renaud n'ait pas laissé l'autre ami de l'eau le tuer. Mais après tout, lui au moins avait eu une personne pour préserver sa conscience... Apparemment, il n'y avait de justice que pour les salopards en ce monde... Prenant cruellement conscience du tour que prenait ses pensées alors qu'il sentait son coeur se serrer, le jeune homme se décida finalement à laisser de nouveau aller ses pas.
Ce fut pour se retrouver non loin d'un petit groupe de personnes qui se trouvaient autour de la sépulture de la jeune fille sur laquelle, inconsciemment, il avait voulu se recueillir... Il avait tellement de choses à lui dire qu'il n'avait osé faire avant. Et c'est d'ailleurs à ce moment-là qu'il se rendait compte à quel point il en avait besoin. Peut-être était-ce là la seule réponse à toutes ses questions finalement... Hésitant, le jeune homme s'approcha doucement jusqu'à finalement stopper net lorsqu'il entendit les paroles de l'un des protagonistes. A en juger la douceur avec laquelle il s'exprimait en parlant d'elle, il devait être relativement proche de cette dernière. Se retrouvant complètement désarmé, Chris s'éloigna finalement pour aller s'adosser à l'un des arbres du jardin, serrant douloureusement les mâchoires pour réfréner ses larmes qu'il contenait depuis si longtemps. Si seulement il pouvait avoir la même force que ces personnes... Si seulement il pouvait redevenir celui qu'il était lorsqu'il avait débarqué. Se laissant glisser contre l'arbre, le jeune homme préférait maintenant attendre de se retrouver seul pour aller parler à River. Merde mais pourquoi devait-il supporter toute cette souffrance ? Et surtout pourquoi n'était-il dénué de toute conscience ? Ca aurait été si simple. Le jeune homme redoutait que toute une vie ne suffirait hélas à apaiser cette dernière...
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Jeu 9 Oct 2008 - 15:47
Ivy ne sembla pas apprécier son idée d’équipe. Sa boutade qui visait d’ailleurs à détendre l’atmosphère sembla tomber à plat. On lui adressa des regards soupçonneux. Bien la prochaine fois qu’il lui prendrait l’envie de plaisanter sur les équipes, il tournerait sa langue 10 fois dans sa bouche.
Ivy descendit de l’arbre et Angel la regarda faire, un petit air déçu. L’ambiance bon enfant, les blagues, la bonne humeur de l’Institut lui manquait tellement. Il avait envie qu’Ivy et Sven trouve une nouvelle invention ou une nouvelle utilisation du Sven ascentionnel, que Georgia embrasse d’autres filles de force ou ait une nouvelle révélation sur son être, qu’Alixtide décide de transformer l’Institut en porcherie….qu’il se passe quelque chose quoi, quelque chose de positif, quelque chose de débile mais qui faisait partie de la vie, qui leur changerait les idées.
C’était si facile d’attendre, il le savait. S’il voulait une telle chose, il n’avait qu’à la mettre en place mais à chaque fois qu’il tentait quelque chose, les autres tiraient des gueules d’enterrement….ce qui pouvait être compréhensible vu le lieu. Il se souvenait encore avec amertume de sa dernière tentative de bataille d’eau. Tous des rabat-joie.
C’est alors qu’Anna les rejoignit. Angel redressa la tête et la salua d’un signe. Elle se trouvait dans son équipe à présent. Il la connaissait peu. C’était une jolie jeune fille avec la tête sur les épaules, un peu trop sérieuse quelque fois. Mais en vérité, il ne la connaissait pas plus que ça.
La jeune fille sembla s’étonner de leur présence. Angel pencha la tête légèrement, souriant doucement.
« C’est juste qu’aujourd’hui sonne comme une rentrée. On pense alors à ceux qui ne peuvent y assister. »
Il ne voulait pas s’étendre plus sur le sujet. Lucas semblait d’attaque pour une petite surprise. Le regard d’Angel s’illumina soudain.
« Tu lis dans mes pensées l’ami ! Un petit bizutage n’a jamais fait de mal à personne. Tu as une idée ? »
Angel semblait ragaillardi par l’action à venir.
Alors apparut au loin une silhouette ténébreuse qui semblait trainer avec elle toute la misère du monde. Chris, celui qui avait malheureusement tué River. Le sourire d’Angel s’effaça. Il jetta un regard à Lucas. Il ne connaissait pas vraiment ses sentiments à l’égard du jeune homme mais il fallait passer à autre chose. Il n’était pas responsable.
Angel le héla.
« Hey Chris, rapproche toi ! »
Le jeune homme semblait malheureux, assis contre son arbre. Le laissant prendre la décision de les rejoindre ou non, Angel cette fois-ci s’adressa à Anna.
« ça fait tout drôle ce changement d’équipe non ?J’espère que tout se passera bien dans la nouvelle équipe. Même si on se connaît peu, je t’ai toujours trouvé sympa. »
Autant forger de bonnes relations dès le début. Les lèvres d’Angel s’étirèrent en un fin sourire.
« J’espère que je ne serais pas trop insupportable. »
Il se mit à rire tout bas.
Ivy descendit de l’arbre et Angel la regarda faire, un petit air déçu. L’ambiance bon enfant, les blagues, la bonne humeur de l’Institut lui manquait tellement. Il avait envie qu’Ivy et Sven trouve une nouvelle invention ou une nouvelle utilisation du Sven ascentionnel, que Georgia embrasse d’autres filles de force ou ait une nouvelle révélation sur son être, qu’Alixtide décide de transformer l’Institut en porcherie….qu’il se passe quelque chose quoi, quelque chose de positif, quelque chose de débile mais qui faisait partie de la vie, qui leur changerait les idées.
C’était si facile d’attendre, il le savait. S’il voulait une telle chose, il n’avait qu’à la mettre en place mais à chaque fois qu’il tentait quelque chose, les autres tiraient des gueules d’enterrement….ce qui pouvait être compréhensible vu le lieu. Il se souvenait encore avec amertume de sa dernière tentative de bataille d’eau. Tous des rabat-joie.
C’est alors qu’Anna les rejoignit. Angel redressa la tête et la salua d’un signe. Elle se trouvait dans son équipe à présent. Il la connaissait peu. C’était une jolie jeune fille avec la tête sur les épaules, un peu trop sérieuse quelque fois. Mais en vérité, il ne la connaissait pas plus que ça.
La jeune fille sembla s’étonner de leur présence. Angel pencha la tête légèrement, souriant doucement.
« C’est juste qu’aujourd’hui sonne comme une rentrée. On pense alors à ceux qui ne peuvent y assister. »
Il ne voulait pas s’étendre plus sur le sujet. Lucas semblait d’attaque pour une petite surprise. Le regard d’Angel s’illumina soudain.
« Tu lis dans mes pensées l’ami ! Un petit bizutage n’a jamais fait de mal à personne. Tu as une idée ? »
Angel semblait ragaillardi par l’action à venir.
Alors apparut au loin une silhouette ténébreuse qui semblait trainer avec elle toute la misère du monde. Chris, celui qui avait malheureusement tué River. Le sourire d’Angel s’effaça. Il jetta un regard à Lucas. Il ne connaissait pas vraiment ses sentiments à l’égard du jeune homme mais il fallait passer à autre chose. Il n’était pas responsable.
Angel le héla.
« Hey Chris, rapproche toi ! »
Le jeune homme semblait malheureux, assis contre son arbre. Le laissant prendre la décision de les rejoindre ou non, Angel cette fois-ci s’adressa à Anna.
« ça fait tout drôle ce changement d’équipe non ?J’espère que tout se passera bien dans la nouvelle équipe. Même si on se connaît peu, je t’ai toujours trouvé sympa. »
Autant forger de bonnes relations dès le début. Les lèvres d’Angel s’étirèrent en un fin sourire.
« J’espère que je ne serais pas trop insupportable. »
Il se mit à rire tout bas.
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Ven 10 Oct 2008 - 20:25
La réponse d'Angel la fit esquisser un sourire. Un sourire presque gêné. A question stupide, réponse stupide. Chacun réagissait différemment, mais ils étaient tous là pour la même raison. Cependant, l'ambiance n'était pas aussi pesante qu'Anna l'avait cru. Après tout, pourquoi tirer une tronche de trois mètres de long à chaque fois que l'on s'approche du mémorial ? Même si la télépathe n'arrivait pas encore à se montrer aussi décontractée et positive que certains, elle ne pouvait les obliger a adopter son propre comportement. Elle était bien consciente que si tout le monde se montrait au trente sixième dessous, ils n'arriveraient pas avancer. C'était justement ce qu'il fallait faire. Mais c'était si dur !
Il allait falloir composer avec du nouveau, chose qu'Anna n'avait pas franchement envie. Plus ça allait, plus elle reculait pour regretter l'époque ou l'institut n'accueillait encore que quelques élèves. Ils étaient encore tous vivants a ce moment là, avec qu'une seule envie, celle d'apprendre à contrôler leurs pouvoirs en toute tranquillité. Quelle désillusion ! Si elle avait su que ça se passerais ainsi dès le début, serait elle encore là ? Ou aurait elle joué les téméraires comme tous les nouveaux mutants qui avaient eu le malheur de faire leur entrée il y a deux mois ?
Enfin, elle avait finalement fait son choix, non sans énormément douter. Elle restera à l'institut. Après y avoir aussi longtemps vécu, elle n'aurait su comment revenir à une vie totalement normale. Ça lui faisait presque plus peur que son futur de mutante.
Du coin de l'oeil, elle vit Ephram, lui tendre un de ses papiers. Pour l'instant, un de ses seuls moyens de communication avec les autres. Dans une situation d'urgence, type mission, il ne pourra pas prendre le temps de s'exprimer ainsi.
"C'est une bonne idée. Ca sera plus pratique pour nous et pour toi. Et puis ... manifestement, Anna hésita à rendre le papier au jeune homme, avant de vouloir le fourrer dans sa poche. On ne sait pas quoi faire de ses papiers et c'est loin d'être écologique!" Dit elle en lui adressant un clin d'oeil.
En ce qui la concernait, la télépathie pouvait être encore plus rapide. Mais elle connaissait par coeur la réaction de certains lorsqu'elle s'invitait dans leur tête. Elle ne tenterait donc pas le diable. Ils étaient dans la même équipe, il allait falloir faire preuve de savoir vivre pour ne pas se retrouver avec des tentions. Elle avait déjà fait l'expérience, elle ne la retenterait pas...
"Je connais juste Bonjour et Merci ... Deux mots basiques qu'elle signa et qui pouvaient finalement être utiles. Il faudra réunir tout le monde un de ces jours ..." Dit elle en se retournant vers Angel.
Le jeune homme était déjà en train d'appeler Chris qui s'isolait. Certainement un de ceux qui avaient le plus souffert et qui souffrait encore beaucoup. Pas besoin d'être télépathe pour le ressentir. Anna ne lui avait jamais parlé et ne le connaissait pas. La seule chose qui pouvaient les rapprocher était ce mal être qu'ils ressentaient. Il avait tué River, elle avait tué des enfants. L'un était possédé, l'autre ne les avait finalement qu'aider à passer dans l'autre monde. Mais toutes les excuses du monde ne pourrait estomper la blessure que leur acte avait entrainé. Elle se contenta juste de lui adresser un de ses rares sourire pour appuyer Angel. Après tout, Lucas n'avait peut être pas envie de rencontrer le jeune homme.
Elle ne lui répondit d'ailleurs pas lorsqu'il fit allusion au changement d'équipe. Si ça lui faisait drôle, elle, ça lui faisait mal. Et elle ne pouvait s'empêcher de le voir ainsi, même après ce que lui dit son nouveau coéquipier. Anna le regarda un peu perplexe. On ne lui avait pas souvent dit qu'on la trouvait sympa ainsi, de but en blanc. Au moins, il mettait le paquet pour amorcer la cohésion dans le groupe !
La télépathe jeta un regard vers Ephram et signa Merci vers Angel. Autant commencer maintenant.
"Si c'est le cas, je te le ferais savoir ... Répliqua-t-elle au jeune homme en le regardant amusé, avant de passer à tout autre chose de façon beaucoup plus légère tout en regardant le manège d'Ivy. C'est quoi cette histoire de bizutage ? "
Farce et attrapes n'avait jamais été son fort et ne le serais sans doute jamais. Mais ça pouvait être drôle à voir ...
Il allait falloir composer avec du nouveau, chose qu'Anna n'avait pas franchement envie. Plus ça allait, plus elle reculait pour regretter l'époque ou l'institut n'accueillait encore que quelques élèves. Ils étaient encore tous vivants a ce moment là, avec qu'une seule envie, celle d'apprendre à contrôler leurs pouvoirs en toute tranquillité. Quelle désillusion ! Si elle avait su que ça se passerais ainsi dès le début, serait elle encore là ? Ou aurait elle joué les téméraires comme tous les nouveaux mutants qui avaient eu le malheur de faire leur entrée il y a deux mois ?
Enfin, elle avait finalement fait son choix, non sans énormément douter. Elle restera à l'institut. Après y avoir aussi longtemps vécu, elle n'aurait su comment revenir à une vie totalement normale. Ça lui faisait presque plus peur que son futur de mutante.
Du coin de l'oeil, elle vit Ephram, lui tendre un de ses papiers. Pour l'instant, un de ses seuls moyens de communication avec les autres. Dans une situation d'urgence, type mission, il ne pourra pas prendre le temps de s'exprimer ainsi.
"C'est une bonne idée. Ca sera plus pratique pour nous et pour toi. Et puis ... manifestement, Anna hésita à rendre le papier au jeune homme, avant de vouloir le fourrer dans sa poche. On ne sait pas quoi faire de ses papiers et c'est loin d'être écologique!" Dit elle en lui adressant un clin d'oeil.
En ce qui la concernait, la télépathie pouvait être encore plus rapide. Mais elle connaissait par coeur la réaction de certains lorsqu'elle s'invitait dans leur tête. Elle ne tenterait donc pas le diable. Ils étaient dans la même équipe, il allait falloir faire preuve de savoir vivre pour ne pas se retrouver avec des tentions. Elle avait déjà fait l'expérience, elle ne la retenterait pas...
"Je connais juste Bonjour et Merci ... Deux mots basiques qu'elle signa et qui pouvaient finalement être utiles. Il faudra réunir tout le monde un de ces jours ..." Dit elle en se retournant vers Angel.
Le jeune homme était déjà en train d'appeler Chris qui s'isolait. Certainement un de ceux qui avaient le plus souffert et qui souffrait encore beaucoup. Pas besoin d'être télépathe pour le ressentir. Anna ne lui avait jamais parlé et ne le connaissait pas. La seule chose qui pouvaient les rapprocher était ce mal être qu'ils ressentaient. Il avait tué River, elle avait tué des enfants. L'un était possédé, l'autre ne les avait finalement qu'aider à passer dans l'autre monde. Mais toutes les excuses du monde ne pourrait estomper la blessure que leur acte avait entrainé. Elle se contenta juste de lui adresser un de ses rares sourire pour appuyer Angel. Après tout, Lucas n'avait peut être pas envie de rencontrer le jeune homme.
Elle ne lui répondit d'ailleurs pas lorsqu'il fit allusion au changement d'équipe. Si ça lui faisait drôle, elle, ça lui faisait mal. Et elle ne pouvait s'empêcher de le voir ainsi, même après ce que lui dit son nouveau coéquipier. Anna le regarda un peu perplexe. On ne lui avait pas souvent dit qu'on la trouvait sympa ainsi, de but en blanc. Au moins, il mettait le paquet pour amorcer la cohésion dans le groupe !
La télépathe jeta un regard vers Ephram et signa Merci vers Angel. Autant commencer maintenant.
"Si c'est le cas, je te le ferais savoir ... Répliqua-t-elle au jeune homme en le regardant amusé, avant de passer à tout autre chose de façon beaucoup plus légère tout en regardant le manège d'Ivy. C'est quoi cette histoire de bizutage ? "
Farce et attrapes n'avait jamais été son fort et ne le serais sans doute jamais. Mais ça pouvait être drôle à voir ...
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Sam 11 Oct 2008 - 12:52
Anna avait rejoint le groupe de pleureuses improvisé. Sa question troubla Ivy ; fallait-il une excuse pour visiter les morts ? A la mort de sa grand-mère, elle avait éprouvé le besoin d'aller la visiter très souvent avant de prendre son baluchon et de partir sur les routes. Une tombe, c'était le seul lien physique qui les reliait encore aux morts après tout. Ivy haussa les épaules.
"...Ben... Pasque y a des morts dedans ?" répondit-elle sans détour. Elle se mit alors à asperger la tombe de River de graines comme on jette de l'eau bénite. Les oiseaux aimaient sûrement toujours Artemis, ils se retiendraient forcément de laisser des fiantes sur sa tombe !
Les garçons embrayaient de nouveau sur l'histoire de la rentrée et des profs.
"Z'avez qu'à demander à Anna d'aller les fouiller les profs ! Ils s'ront carrément moins mystérieux après !" lança-t-elle par-dessus son épaule, en constatant d'un oeil qu'Angel et Anna avaient l'air de plutôt bien s'entendre. Normal... qui n'aimait pas Anna ?
Le regard d'Ivy dériva de la tombe de River sur les autres présentes. Ses pieds la menèrent tout seuls vers le début de la rangée, remontant les stèles qui égrenaient les événements tragiques survenus à l'Institut comme un chapelet. A l'écart du groupe qui continuait de deviser, elle s'arrêta devant les tombes de Liven et Jim. La végétation était un peu plus développée de ce côté, accusant les mois écoulés depuis leur arrivée à l'Institut, les GenèsiX, le conflit avec Eden... Leur équipe, même recomposée n'était plus. Ne restait plus de leur passage que ces tombes, et le souvenir qu'Anna et Ivy en gardaient.
Ivy n'était pas mécontente de la dissolution de l'équipe, pourtant elle savait qu'elle tournait définitivement une page de leur vie à l'Institut. Anna déjà, sympathisait avec ses nouveaux équipiers. L'Irlandaise poussa un petit soupir, tendit la main devant elle, et fit pousser du lierre le long des pierres tombales de Liven et Jim, agrémenté quelques fleurs. Ivy was here.
"...Ben... Pasque y a des morts dedans ?" répondit-elle sans détour. Elle se mit alors à asperger la tombe de River de graines comme on jette de l'eau bénite. Les oiseaux aimaient sûrement toujours Artemis, ils se retiendraient forcément de laisser des fiantes sur sa tombe !
Les garçons embrayaient de nouveau sur l'histoire de la rentrée et des profs.
"Z'avez qu'à demander à Anna d'aller les fouiller les profs ! Ils s'ront carrément moins mystérieux après !" lança-t-elle par-dessus son épaule, en constatant d'un oeil qu'Angel et Anna avaient l'air de plutôt bien s'entendre. Normal... qui n'aimait pas Anna ?
Le regard d'Ivy dériva de la tombe de River sur les autres présentes. Ses pieds la menèrent tout seuls vers le début de la rangée, remontant les stèles qui égrenaient les événements tragiques survenus à l'Institut comme un chapelet. A l'écart du groupe qui continuait de deviser, elle s'arrêta devant les tombes de Liven et Jim. La végétation était un peu plus développée de ce côté, accusant les mois écoulés depuis leur arrivée à l'Institut, les GenèsiX, le conflit avec Eden... Leur équipe, même recomposée n'était plus. Ne restait plus de leur passage que ces tombes, et le souvenir qu'Anna et Ivy en gardaient.
Ivy n'était pas mécontente de la dissolution de l'équipe, pourtant elle savait qu'elle tournait définitivement une page de leur vie à l'Institut. Anna déjà, sympathisait avec ses nouveaux équipiers. L'Irlandaise poussa un petit soupir, tendit la main devant elle, et fit pousser du lierre le long des pierres tombales de Liven et Jim, agrémenté quelques fleurs. Ivy was here.
- Kalalli RenandOnyX
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Re: Mémorial de l'institut
Sam 11 Oct 2008 - 22:26
L'Inuit s'était rendu au mémorial après avoir discuté avec Niko. L'endroit était déjà peuplé. Lucas, Ivy, Ephram, Anna, Chris et Angel. Il ne savait pas trop dans quelle ambiance ils étaient venus se recueillir, ainsi il leur adressa un signe de tête respectueux et vint se placer devant la tombe de River.
Son anirniq avait été rendu à la sila, le ciel et le vent. Mais il était persuadé qu'il était encore là, veillant sur chacun d'eux de son mieux. Les bras le long du corps, il fixa la tombe calmement. Il ne l'avait pas connu réellement, mais elle s'était montrée très gentille avec lui. C'était elle qui l'avait accueilli ici... Il aurait aimé pouvoir la connaître mieux, mais elle était retournée au grand tout. Ce serait surement un esprit protecteur, un anirnisiaq.
Kala était venu régulièrement pendant ces deux mois se recueillir ici. C'était une façon de montrer à l'anirniq qu'on ne l'avait pas oublié, et d'éviter de le fâcher. Fâcher un esprit revenait à être responsable de l'extinction de sa race. C'était généralement dans cette optique de "peur" que les Inuits avaient pour habitudes de vénérer les esprits de toute chose. Mais s'il était venu, c'était davantage pour la mémoire de la défunte que par crainte...
Son anirniq avait été rendu à la sila, le ciel et le vent. Mais il était persuadé qu'il était encore là, veillant sur chacun d'eux de son mieux. Les bras le long du corps, il fixa la tombe calmement. Il ne l'avait pas connu réellement, mais elle s'était montrée très gentille avec lui. C'était elle qui l'avait accueilli ici... Il aurait aimé pouvoir la connaître mieux, mais elle était retournée au grand tout. Ce serait surement un esprit protecteur, un anirnisiaq.
Kala était venu régulièrement pendant ces deux mois se recueillir ici. C'était une façon de montrer à l'anirniq qu'on ne l'avait pas oublié, et d'éviter de le fâcher. Fâcher un esprit revenait à être responsable de l'extinction de sa race. C'était généralement dans cette optique de "peur" que les Inuits avaient pour habitudes de vénérer les esprits de toute chose. Mais s'il était venu, c'était davantage pour la mémoire de la défunte que par crainte...
- Lucas ShaamLeX
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Re: Mémorial de l'institut
Dim 12 Oct 2008 - 19:07
Chris… Il ne l’avait pas vu arriver, ni s’adosser sur l’arbre. Il ne put se rendre compte de sa présence que lorsqu’Angel l’appela, après avoir acquiescé avec enthousiasme sa proposition de bizutage, visiblement motivé par cette idée fantasque et reflétant une bonne humeur petit à petit retrouvée. Mais l’arrivée du meurtrier de Rivre changeait la donne…
Lucas n’avait jamais parlé à Chris. Il avait su, pour ce qu’il avait fait, et il avait été mis au courant pour l’état possédé dans lequel il avait commis cet acte. Mais il ne pouvait pas lui pardonner. Dès qu’il l’apercevait, dans les couloirs de l’institut, il ne pouvait s’empêcher d’imaginer les mains du mutant plaquées contre la gorge sensible et douce de la belle anglaise. Comment avait-il pu étrangler River ? Même sous contrôle mental, c’était une aberration pour Rock. Il ne pouvait accepter, il ne pouvait pardonner… Il était donc à chaque fois entré dans un mutisme absent et impersonnel.
Et c’est ce qu’il fit, une fois encore. Le savoir aussi proche du corps défunt d’Artémis lui hérissait les poils dans la nuque en un frisson désagréable et malsain. Que venait-il faire ici ? ça n’était pas sa place… La blessure était encore béante, malgré ces deux mois passés. Peut-être ne se refermerait-elle jamais… C’était normal, après tout… Une telle situation n’est viable pour personne. La mort soudaine et imprévue d’une personne très proche, avec laquelle des projets d’avenir s’étaient construits, en pensées tout du moins. Pour beaucoup, Chris n’était pas coupable. Il s’était retrouvé au mauvais moment, au mauvais endroit. Lucas comprenait cela, mais il ne pouvait s’empêcher de ressentir une rancœur tenace envers le mutant, une aversion silencieuse qui n’avait jamais éclaté jusqu’ici, et qui se terrait dans les nimbes de sa tristesse…
Il regarda d’un air sombre la silhouette adossée au tronc, crispant les mâchoires et serrant les poings, fronçant un peu les sourcils… Il était optimiste et guilleret, c’était dans sa nature, mais ce sentiment d’injustice était plus fort encore que le sourire qui le caractérisait. Distraitement, il se retourna vers Angel, lui disant dans un marmonnement nettement moins enjoué qu’avant :
« Nan, pas vraiment d’idée… »
Ses yeux gris glissèrent alors vers Anna, qui questionnait l’assemblée à propos de la blague contre les nouveaux profs de l’institut qu’il avait instiguée. C’est d’un air un peu morne, avec une tentative peu convaincante de sourire, qu’il répondit à la jeune femme, alors qu’Yvi était partie sans un mot disséminer ses graines sur la tombe de River.
« Une idée lancée comme ça, une blague gentillette contre trois les nouveaux professeurs pour leur souhaiter une bienvenue… à notre manière. Il faudrait peut-être en parler à d’autres, dans l’institut, pour voir si quelqu’un a des idées. »
Mais la motivation n’y était plus, et l’entrain s’était un peu évanoui… la situation ne pouvait plus durer ainsi. Il fallait qu’il parle à Chris, et il avait été trop lâche pour le faire jusqu’ici. Il fallait qu’ils aient une discussion, tous les deux, en privé. Il ne saurait sans doute pas quoi dire, mais il le fallait. Ne pas laisser l’abcès enfler, surtout pas. Il éclaterait plus fort, plus tard. Il fallait le percer le plus tôt, et peut-être que ce jour était arrivé… Il se tourna donc vers la compagnie et fit un geste évasif de la main pour signifier qu’il se retirait.
« Excusez-moi… »
Il s’en alla alors jusqu’à l’arbre de Chris et s’arrêta un court instant devant le mutant, juste le temps de lui dire une phrase…
« Il faut qu’on parle… »
Et puis il s’était retiré, contournant l’institut pour se rendre près de la piscine, là où ils pourraient être seuls… Il ne vérifia même pas si le mutant le suivait.
Piscine.
Lucas n’avait jamais parlé à Chris. Il avait su, pour ce qu’il avait fait, et il avait été mis au courant pour l’état possédé dans lequel il avait commis cet acte. Mais il ne pouvait pas lui pardonner. Dès qu’il l’apercevait, dans les couloirs de l’institut, il ne pouvait s’empêcher d’imaginer les mains du mutant plaquées contre la gorge sensible et douce de la belle anglaise. Comment avait-il pu étrangler River ? Même sous contrôle mental, c’était une aberration pour Rock. Il ne pouvait accepter, il ne pouvait pardonner… Il était donc à chaque fois entré dans un mutisme absent et impersonnel.
Et c’est ce qu’il fit, une fois encore. Le savoir aussi proche du corps défunt d’Artémis lui hérissait les poils dans la nuque en un frisson désagréable et malsain. Que venait-il faire ici ? ça n’était pas sa place… La blessure était encore béante, malgré ces deux mois passés. Peut-être ne se refermerait-elle jamais… C’était normal, après tout… Une telle situation n’est viable pour personne. La mort soudaine et imprévue d’une personne très proche, avec laquelle des projets d’avenir s’étaient construits, en pensées tout du moins. Pour beaucoup, Chris n’était pas coupable. Il s’était retrouvé au mauvais moment, au mauvais endroit. Lucas comprenait cela, mais il ne pouvait s’empêcher de ressentir une rancœur tenace envers le mutant, une aversion silencieuse qui n’avait jamais éclaté jusqu’ici, et qui se terrait dans les nimbes de sa tristesse…
Il regarda d’un air sombre la silhouette adossée au tronc, crispant les mâchoires et serrant les poings, fronçant un peu les sourcils… Il était optimiste et guilleret, c’était dans sa nature, mais ce sentiment d’injustice était plus fort encore que le sourire qui le caractérisait. Distraitement, il se retourna vers Angel, lui disant dans un marmonnement nettement moins enjoué qu’avant :
« Nan, pas vraiment d’idée… »
Ses yeux gris glissèrent alors vers Anna, qui questionnait l’assemblée à propos de la blague contre les nouveaux profs de l’institut qu’il avait instiguée. C’est d’un air un peu morne, avec une tentative peu convaincante de sourire, qu’il répondit à la jeune femme, alors qu’Yvi était partie sans un mot disséminer ses graines sur la tombe de River.
« Une idée lancée comme ça, une blague gentillette contre trois les nouveaux professeurs pour leur souhaiter une bienvenue… à notre manière. Il faudrait peut-être en parler à d’autres, dans l’institut, pour voir si quelqu’un a des idées. »
Mais la motivation n’y était plus, et l’entrain s’était un peu évanoui… la situation ne pouvait plus durer ainsi. Il fallait qu’il parle à Chris, et il avait été trop lâche pour le faire jusqu’ici. Il fallait qu’ils aient une discussion, tous les deux, en privé. Il ne saurait sans doute pas quoi dire, mais il le fallait. Ne pas laisser l’abcès enfler, surtout pas. Il éclaterait plus fort, plus tard. Il fallait le percer le plus tôt, et peut-être que ce jour était arrivé… Il se tourna donc vers la compagnie et fit un geste évasif de la main pour signifier qu’il se retirait.
« Excusez-moi… »
Il s’en alla alors jusqu’à l’arbre de Chris et s’arrêta un court instant devant le mutant, juste le temps de lui dire une phrase…
« Il faut qu’on parle… »
Et puis il s’était retiré, contournant l’institut pour se rendre près de la piscine, là où ils pourraient être seuls… Il ne vérifia même pas si le mutant le suivait.
Piscine.
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Dim 12 Oct 2008 - 22:07
De toute évidence, il allait lui falloir attendre longtemps avant que toutes ces personnes ne s'en aillent. Chris soupira doucement, de plus en plus las. Peut-être aurait-il mieux fait de passer plus tard au final. Levant lentement les yeux, il accrocha son regard sur les branches dont les feuilles dansaient au rythme du vent. Il était si étonnant de ressentir autant de tranquilité en ces lieux après tout ce qu'il s'était produit... Tant de questions qui le hantaient désormais et dont il n'aurait jamais la réponse. Fermant de nouveau brièvement les yeux, le jeune homme secoua légèrement la tête dans le but d'éviter que ses mauvaises pensées le submèrgent une nouvelle fois. C'était vraiment pathétique de se retrouver à envier toutes les autres personnes présentes dans cet institut qui, elles, n'avaient certainement pas à lutter pour pouvoir trouver le sommeil... Du moins le pensait-il. Charles... Chris s'était promis après la mort de River de tout mettre en oeuvre pour développer au maximum sa capacité dans le but de griller cette enflure au moment où il se retrouverait en face de lui. Seulement tout cela lui semblait bien compromis lorsqu'il voyait le manque de professionnalisme de certains professeurs. Enfin, lui restait à voir ce que valaient les autres qui, peut-être, sauveraient les meubles... Pour ce qui était des deux psychologues, elles n'avaient plus la moindre crédibilité à ses yeux en tous les cas.
Le jeune homme était tellement loin à ce moment-là qu'il sursauta légèrement lorsqu'il entendit quelqu'un l'appeler. Posant tout d'abord un regard surpris sur le jeune homme qui venait de le héler comme s'il s'agissait de l'un de ses moutons éloigné du troupeau, quelques secondes passèrent avant que celui-ci ne se fasse plus glacial. Apparemment, tout le monde ici semblait connaître son identité alors que lui-même ignorait celle des autres à l'exception de Hjördis, de Wind, Jareld et l'autre dompteuse de mouches, mais cette dernière relevait plus du fait qu'il ne l'appréciait pas le moins du monde. Quant aux autres, il faut croire qu'ils ne l'avaient pas spécialement marqué pour qu'il puisse bien imprimer leurs visages ou leurs prénoms... Cette situation ne lui plaisait pas particulièrement, il fallait l'avouer. Cependant, pour l'une des rares fois où cela lui arrivait, Chris préféra n'en rien montrer. Pas vraiment le coeur à laisser ses instincts prendre le dessus en ce jour. Celui-ci se contenta alors d'ignorer superbement le jeune homme, glissant son regard toujours aussi froid sur la jolie jeune femme qui se trouvait aux côtés de ce dernier et qui, à son tour, l'observait. Soutenant son regard, Chris finit par sentir son coeur bondir dans sa poitrine lorsqu'il avisa le sourire dont elle le gratifiait. Sentant ses joues s'enflammer, il détourna rapidement les yeux, se contentant d'observer maintenant les stèles qui s'alignaient une à une, plus surpris et troublé par l'effet que lui procurait ce simple sourire qu'autre chose...
Sur le coup, c'est à peine s'il remarqua l'Inuit se poster devant la tombe de la jeune River. Etait-il à ce point chamboulé pour se retrouver comme un adolescent pris en faute face au sourire d'une jeune femme aussi jolie fut-elle ? En fait, cela lui semblait si étrange que l'on puisse encore lui accorder le moindre sourire vu ce que l'on savait de lui... Pas le plus glorieux hélas. Mais cette jeune femme... Profitant du fait qu'elle ait de nouveau l'attention attirée par ses comparses, Chris l'observa à la dérobée, tentant de se remémorer ce sourire qui faisait malheureusement cruellement défaut au meurtrier qu'il était.
*Si seulement elle pouvait me sourire de nouveau ainsi...*
Sentir qu'il pouvait reprendre espoir, c'est tout ce dont le jeune homme avait besoin. Pas besoin de connaître son prénom, juste son sourire qui, l'espace d'une seconde, avait fait battre son coeur meurtri. Malheureusement, Chris fut brusquement ramené sur terre lorsqu'il vit l'un des jeunes hommes se diriger vers lui, la mine quelque peu inquiétante. Inquiétante car il sentait au fond, que quelque chose n'allait pas avec ce dernier. Quoi ? Il n'en savait encore rien et n'était même pas sûr de vouloir le savoir. D'ailleurs qui était-il exactement ? Lui en tous les cas, semblait savoir à qui il avait affaire... M'enfin, ça devait être le cas de beaucoup en même temps. Les sourcils fronçés, Chris soutint tout de même sans ciller le regard du jeune homme alors que celui-ci se postait devant lui. Et face à ses étranges propos, le jeune homme s'en retrouva plus qu'intrigué. Aurait-il vu juste en ayant pensé qu'il se trouvait particulièrement proche de la défunte ? Le suivant d'un oeil plus qu'interrogateur alors que le jeune homme s'éloignait en direction de la piscine, Chris resta ainsi quelques secondes avant de finalement se décider à se lever, prêt à voir de quoi il retournait réellement. Tournant de nouveau le regard vers la jeune femme au si charmant sourire, il fit une chose qu'il n'avait plus faite depuis son arrivée ici. Il le lui rendit. Reportant ensuite son attention sur le mystérieux jeune homme, il lui emboîta le pas...
Piscine
Le jeune homme était tellement loin à ce moment-là qu'il sursauta légèrement lorsqu'il entendit quelqu'un l'appeler. Posant tout d'abord un regard surpris sur le jeune homme qui venait de le héler comme s'il s'agissait de l'un de ses moutons éloigné du troupeau, quelques secondes passèrent avant que celui-ci ne se fasse plus glacial. Apparemment, tout le monde ici semblait connaître son identité alors que lui-même ignorait celle des autres à l'exception de Hjördis, de Wind, Jareld et l'autre dompteuse de mouches, mais cette dernière relevait plus du fait qu'il ne l'appréciait pas le moins du monde. Quant aux autres, il faut croire qu'ils ne l'avaient pas spécialement marqué pour qu'il puisse bien imprimer leurs visages ou leurs prénoms... Cette situation ne lui plaisait pas particulièrement, il fallait l'avouer. Cependant, pour l'une des rares fois où cela lui arrivait, Chris préféra n'en rien montrer. Pas vraiment le coeur à laisser ses instincts prendre le dessus en ce jour. Celui-ci se contenta alors d'ignorer superbement le jeune homme, glissant son regard toujours aussi froid sur la jolie jeune femme qui se trouvait aux côtés de ce dernier et qui, à son tour, l'observait. Soutenant son regard, Chris finit par sentir son coeur bondir dans sa poitrine lorsqu'il avisa le sourire dont elle le gratifiait. Sentant ses joues s'enflammer, il détourna rapidement les yeux, se contentant d'observer maintenant les stèles qui s'alignaient une à une, plus surpris et troublé par l'effet que lui procurait ce simple sourire qu'autre chose...
Sur le coup, c'est à peine s'il remarqua l'Inuit se poster devant la tombe de la jeune River. Etait-il à ce point chamboulé pour se retrouver comme un adolescent pris en faute face au sourire d'une jeune femme aussi jolie fut-elle ? En fait, cela lui semblait si étrange que l'on puisse encore lui accorder le moindre sourire vu ce que l'on savait de lui... Pas le plus glorieux hélas. Mais cette jeune femme... Profitant du fait qu'elle ait de nouveau l'attention attirée par ses comparses, Chris l'observa à la dérobée, tentant de se remémorer ce sourire qui faisait malheureusement cruellement défaut au meurtrier qu'il était.
*Si seulement elle pouvait me sourire de nouveau ainsi...*
Sentir qu'il pouvait reprendre espoir, c'est tout ce dont le jeune homme avait besoin. Pas besoin de connaître son prénom, juste son sourire qui, l'espace d'une seconde, avait fait battre son coeur meurtri. Malheureusement, Chris fut brusquement ramené sur terre lorsqu'il vit l'un des jeunes hommes se diriger vers lui, la mine quelque peu inquiétante. Inquiétante car il sentait au fond, que quelque chose n'allait pas avec ce dernier. Quoi ? Il n'en savait encore rien et n'était même pas sûr de vouloir le savoir. D'ailleurs qui était-il exactement ? Lui en tous les cas, semblait savoir à qui il avait affaire... M'enfin, ça devait être le cas de beaucoup en même temps. Les sourcils fronçés, Chris soutint tout de même sans ciller le regard du jeune homme alors que celui-ci se postait devant lui. Et face à ses étranges propos, le jeune homme s'en retrouva plus qu'intrigué. Aurait-il vu juste en ayant pensé qu'il se trouvait particulièrement proche de la défunte ? Le suivant d'un oeil plus qu'interrogateur alors que le jeune homme s'éloignait en direction de la piscine, Chris resta ainsi quelques secondes avant de finalement se décider à se lever, prêt à voir de quoi il retournait réellement. Tournant de nouveau le regard vers la jeune femme au si charmant sourire, il fit une chose qu'il n'avait plus faite depuis son arrivée ici. Il le lui rendit. Reportant ensuite son attention sur le mystérieux jeune homme, il lui emboîta le pas...
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- Kalalli RenandOnyX
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Re: Mémorial de l'institut
Dim 12 Oct 2008 - 23:05
Après un petit temps, Lucas et Chris partirent ensembles. Ca risquait d'en venir aux poings à un moment ou à un autre, et Kala n'avait absolument aucune envie d'entendre ça maintenant. Il voulait du calme et uniquement ça. Une bonne idée aurait alors put être de s'occuper à améliorer son don pour les illusions, et qui d'autre mieux que sa soeur de pouvoir pouvait l'aider ? Il demanderait lui-même plutôt que ce soit Niko qui le fasse comme il avait eut l'air de le vouloir peu avant.
Il sourit à la tombe et lui lança un petit "A demain !", comme si l'âme de River était ici, puis retourna en direction du jardin. Gabrielle y était lorsqu'il en était parti.
Jardin
Il sourit à la tombe et lui lança un petit "A demain !", comme si l'âme de River était ici, puis retourna en direction du jardin. Gabrielle y était lorsqu'il en était parti.
Jardin
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Lun 13 Oct 2008 - 12:47
L’arrivée certes assez lointaine de Chris, ne passa pas inaperçue et il lui sembla que la plupart se tendirent, surtout Lucas lorsqu’il le vit hélé par Angel. Il remarqua en effet le changement d’attitude comparé à l’enjouement lorsqu’il s’était avancé vers lui et Ivy. Il observa Chris, un goût amer lui venant à la bouche. Ephram eut comme un flash-back de la révélation de Cassandre le jour où le commando de Ganymède avait débarqué en voulant prendre Cérébra d’assaut. Il avait été là lorsqu’il avait avoué qu’il avait tué River sous le contrôle de l’empathe. Et il avait été là pour consoler Wind de la perte de sa sœur. Une sœur pour beaucoup de gens ici apparemment. Pour lui elle avait été celle avec laquelle il avait pu parler ne serait-ce que quelques instants, mais en langue des signes. Il n’arrivait pas regarder Chris, pour le moment.
Cependant lorsqu’il détourna la tête Anna lui fit quelques remarques sur l’utilisation du papier qui le laissèrent pantois. Mais quand elle lui dit que son idée était pas mal mais qu’elle ne connaissait que « bonjour » et « merci » en langue des signes et qu’elle joignit les gestes au mot, l’australien ouvrit les grands yeux et un large sourire se peignit sur son visage. C’était un début magnifique et il n’en revenait pas. Elle fit un merci en signant à Angel qui parlait du bizutage des nouveaux profs. Il fit mine de s’intéresser à la question. Bizuter les profs ? Se laisseraient-ils avoir par les étudiants ? Peut-être que oui car à part la nouvelle prof, les deux autres avaient l’air d’être deux marrants dans l’âme surtout le prof rouge. Certes il ne les voyait pas faire un sketch sur scène, mais bon.
Ephram sourit et leva le pouce en direction d’Angel, son nouveau coéquipier. Mais comme le disait Anna, il faudrait réunir tout le monde ou du moins le maximum de gens pour préparer une petite surprise aux nouveaux. Ivy sembla parler du pouvoir d’Anna pour sonder les esprits des profs, et il ne comprit pas le ton sur lequel elle le dit. Toujours est-il qu’il vit une liane apparaître sur deux tombes et il ouvrit encore une fois les grands yeux, puis un autre sourire s’afficha sur son visage. Kallali débarqua et Ephram lui fit un signe de la main.
Il tourna sa tête à nouveau vers Anna, Angel et Ivy, et prit le risque de signer une petite phrase. Enfin deux.
{ je suis content d’être dans votre équipe, même si je venais d’arriver chez les Cérésix. C’était bien laà-bas.} La première phrase il pointa Angel, puis elle, puis lui du doigt. Comprendraient-ils ce qu’il avait dit ?
Cependant lorsqu’il détourna la tête Anna lui fit quelques remarques sur l’utilisation du papier qui le laissèrent pantois. Mais quand elle lui dit que son idée était pas mal mais qu’elle ne connaissait que « bonjour » et « merci » en langue des signes et qu’elle joignit les gestes au mot, l’australien ouvrit les grands yeux et un large sourire se peignit sur son visage. C’était un début magnifique et il n’en revenait pas. Elle fit un merci en signant à Angel qui parlait du bizutage des nouveaux profs. Il fit mine de s’intéresser à la question. Bizuter les profs ? Se laisseraient-ils avoir par les étudiants ? Peut-être que oui car à part la nouvelle prof, les deux autres avaient l’air d’être deux marrants dans l’âme surtout le prof rouge. Certes il ne les voyait pas faire un sketch sur scène, mais bon.
Ephram sourit et leva le pouce en direction d’Angel, son nouveau coéquipier. Mais comme le disait Anna, il faudrait réunir tout le monde ou du moins le maximum de gens pour préparer une petite surprise aux nouveaux. Ivy sembla parler du pouvoir d’Anna pour sonder les esprits des profs, et il ne comprit pas le ton sur lequel elle le dit. Toujours est-il qu’il vit une liane apparaître sur deux tombes et il ouvrit encore une fois les grands yeux, puis un autre sourire s’afficha sur son visage. Kallali débarqua et Ephram lui fit un signe de la main.
Il tourna sa tête à nouveau vers Anna, Angel et Ivy, et prit le risque de signer une petite phrase. Enfin deux.
{ je suis content d’être dans votre équipe, même si je venais d’arriver chez les Cérésix. C’était bien laà-bas.} La première phrase il pointa Angel, puis elle, puis lui du doigt. Comprendraient-ils ce qu’il avait dit ?
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Lun 13 Oct 2008 - 20:45
du terrain de sport
Lorsqu'elle avait décidé de s'éloigner, Camille n'avait pas la plus petite idée d'où s'arrêter. Pourtant, lorsqu'elle passa à proximité, la réponse vint d'elle-même, paraissant même horriblement évidente. En s'efforçant de ne penser à rien d'autre qu'au contact de ses baskets dans l'herbe, elle s'arrêta non loin de la tombe de River, tandis qu'un autre petit groupe s'éloignait. D'autres restaient : Angel, Anna, Ivy. De toute façon, elles ne seraient vraiment tranquilles nulle part, et la Bretonne n'était plus certaine que Georgia soit ravie de se retrouver dans la même pièce qu'elle. Après tout, en tant que palliatif à l'absence pour cause de mort de la blonde Anglaise, elle ne pouvait pas espérer grand chose.
Elle se retourna vers Georgia. Et ne dit rien. Elle n'avait rien à dire. Chaque fois qu'elle avait ouvert la bouche, ce matin, ça s'était terminé par une catastrophe. Cette fois-ci, elle laissait l'initiative. Et puis ne pas parler lui permettait de reprendre un peu son souffle. Même sans avoir couru longtemps, elle commençait à transpirer, situation assez peu agréable pour une conversation - mais s'il fallait crever l'abcès, alors qu'il soit crevé, une bonne fois pour toutes.
Du coup, elle ferma les yeux, respira un graaaand coup, et leva les yeux pour voir passer l'orage. Ensuite, elle pourrait aller se planquer dans un coin où elle ne risquerait de provoquer aucun malheur. Une demi-heure plus tôt, elle était persuadée que l'aimant à poisse était Kitty, mais il fallait s'y résoudre : Camille était particulièrement magnétique lorsqu'il s'agissait d'attirer les emmerdes.
Lorsqu'elle avait décidé de s'éloigner, Camille n'avait pas la plus petite idée d'où s'arrêter. Pourtant, lorsqu'elle passa à proximité, la réponse vint d'elle-même, paraissant même horriblement évidente. En s'efforçant de ne penser à rien d'autre qu'au contact de ses baskets dans l'herbe, elle s'arrêta non loin de la tombe de River, tandis qu'un autre petit groupe s'éloignait. D'autres restaient : Angel, Anna, Ivy. De toute façon, elles ne seraient vraiment tranquilles nulle part, et la Bretonne n'était plus certaine que Georgia soit ravie de se retrouver dans la même pièce qu'elle. Après tout, en tant que palliatif à l'absence pour cause de mort de la blonde Anglaise, elle ne pouvait pas espérer grand chose.
Elle se retourna vers Georgia. Et ne dit rien. Elle n'avait rien à dire. Chaque fois qu'elle avait ouvert la bouche, ce matin, ça s'était terminé par une catastrophe. Cette fois-ci, elle laissait l'initiative. Et puis ne pas parler lui permettait de reprendre un peu son souffle. Même sans avoir couru longtemps, elle commençait à transpirer, situation assez peu agréable pour une conversation - mais s'il fallait crever l'abcès, alors qu'il soit crevé, une bonne fois pour toutes.
Du coup, elle ferma les yeux, respira un graaaand coup, et leva les yeux pour voir passer l'orage. Ensuite, elle pourrait aller se planquer dans un coin où elle ne risquerait de provoquer aucun malheur. Une demi-heure plus tôt, elle était persuadée que l'aimant à poisse était Kitty, mais il fallait s'y résoudre : Camille était particulièrement magnétique lorsqu'il s'agissait d'attirer les emmerdes.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Mémorial de l'institut
Mar 14 Oct 2008 - 2:24
Terrain de sport
C'est non loin des tombes que Georgia rattrapa enfin Camille. Enfin, que cette dernière se laissa attraper. Elle voulait la prendre dans ses bras. Ne rien dire. Et passer l'éponge sur leur contentieux, bien qu'elle en ignora la teneur exacte.
Mais ce ne serait pas aussi simple. La bretonne attendait quelque chose de Georgia. Oui ? Mais quoi ?
La New Yorkaise voulait bien être désolée de tout ce qu'on pourrait l'accabler... Mais quand on ne se rendait même pas compte du mal que l'on pouvait faire, comment exprimer des remords sincères ?
Elle tenta un spectacle de claquettes verbales donc...
"Tu cours sacrément vite" lança t'elle l'air essoufflée... Ca c'était sincère. Parce que vrai. Et que Georgia avait du mettre le pied sur l'accélérateur pour la rejoindre en temps utile, sa diablesse de Française !
Puis reprenant ses esprits, elle continua, en souriant, mais de manière fausse...
"Bon alors, on fait quoi ? Maintenant que je t'ai rattrapée, je file et tu me cours après ? Ou..."
Ou il faudrait peut être voir à crever l'abcès avant d'être emportée par la septicémie des sentiments.
Georgia baissa les yeux.
"Bon, ma douce... Quoique j'ai pu dire ou faire, navrée... Tu sais comme je suis. Je ne pense pas. Je suis même un peu timbrée. Ce que je disais tout à l'heure c'était largement n'importe quoi. Pour nous débarasser du serbe et du skateur. Pour amuser la gallerie. Pour le plaisir de me donner en spectacle".
La New Yorkaise redressa la tête.
"Mais y a un truc que je pensais vraiment... C'était installer mon lit dans ta chambre..."
Elle rougit et afficha un sourire idiot, comme gênée par un tel excès de sentiments...
"Mais, ça c'est peut être idiot aussi... Enfin, je sais pas trop ce que je m'imagine..."
Là pour le coup, c'était Georgia qui laissait la porte ouverte. Pour se la voir claquer au nez. Ou inviter à entrer.
C'est non loin des tombes que Georgia rattrapa enfin Camille. Enfin, que cette dernière se laissa attraper. Elle voulait la prendre dans ses bras. Ne rien dire. Et passer l'éponge sur leur contentieux, bien qu'elle en ignora la teneur exacte.
Mais ce ne serait pas aussi simple. La bretonne attendait quelque chose de Georgia. Oui ? Mais quoi ?
La New Yorkaise voulait bien être désolée de tout ce qu'on pourrait l'accabler... Mais quand on ne se rendait même pas compte du mal que l'on pouvait faire, comment exprimer des remords sincères ?
Elle tenta un spectacle de claquettes verbales donc...
"Tu cours sacrément vite" lança t'elle l'air essoufflée... Ca c'était sincère. Parce que vrai. Et que Georgia avait du mettre le pied sur l'accélérateur pour la rejoindre en temps utile, sa diablesse de Française !
Puis reprenant ses esprits, elle continua, en souriant, mais de manière fausse...
"Bon alors, on fait quoi ? Maintenant que je t'ai rattrapée, je file et tu me cours après ? Ou..."
Ou il faudrait peut être voir à crever l'abcès avant d'être emportée par la septicémie des sentiments.
Georgia baissa les yeux.
"Bon, ma douce... Quoique j'ai pu dire ou faire, navrée... Tu sais comme je suis. Je ne pense pas. Je suis même un peu timbrée. Ce que je disais tout à l'heure c'était largement n'importe quoi. Pour nous débarasser du serbe et du skateur. Pour amuser la gallerie. Pour le plaisir de me donner en spectacle".
La New Yorkaise redressa la tête.
"Mais y a un truc que je pensais vraiment... C'était installer mon lit dans ta chambre..."
Elle rougit et afficha un sourire idiot, comme gênée par un tel excès de sentiments...
"Mais, ça c'est peut être idiot aussi... Enfin, je sais pas trop ce que je m'imagine..."
Là pour le coup, c'était Georgia qui laissait la porte ouverte. Pour se la voir claquer au nez. Ou inviter à entrer.
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Mar 14 Oct 2008 - 20:35
Anna eut un petit sourire et s’occupa ensuite d’Ephram. Le jeune homme lui avait passé un papier. Aux mots qu’ils échangèrent, Angel comprit qu’ils parlaient de la langue des signes. Ephram n’avait que ce seul moyen de communication et que ces camarades l’apprenne le ferait sortir de son isolement. Surtout que cela pouvait s’avérer utile en mission.
Lorsque Anna proposa qu’ils se réunissent tous, Angel hocha vigoureusement la tête.
« Pour sur, ça serait bien qu’on se découvre tous un peu, même si on se croisait déjà avant. La cohésion est importante dans une équipe. »
Angel avait hélé Chris mais celui-ci ne répondit pas à son geste. De plus, il vit Lucas se renfermer soudainement et il comprit qu’il avait gaffé comme toujours. Enfin, Chris ne pouvait pas non plus vivre en paria toute sa vie. Il faudrait bien faire un pas, faire éclater le problème. Ce qui ne manqua pas puisque Lucas se dirigea d’une démarche rapide vers le jeune homme. Angel les regarda s’éloigner soucieux. Il fallait mettre les choses au clair, c’était sur, il espérait qu’ils n’en viendraient pas à de trop grandes extrémités.
Contrairement à ce qu’il attendait d’elle, Anna ne sembla pas s’opposer à l’histoire de bizutage, même si Lucas qui avait lancé l’idée venait de s’éloigner.
« Hum, je ne sais pas trop…Un moyen de leur dire bienvenue, de les mettre dans le bain. Récapitulons les pouvoirs. Anna peut lire dans les esprits. Moi je peux prendre l’apparence de quelqu’un. On pourrait donc jouer sur une sorte de quiproquo.
Kallali ne tarda pas à arriver tandis qu’Ivy se chargeait de fleurir la tombe de River.
« Il faudra que tu reviennes fleurir ma chambre aussi Ivy ! »
La précédente décoration florale d’Ivy avait fini sous les décombres. Kallali repartit aussi vite qu’il était venu.
Ephram attira bientôt leur attention. Il se mit à faire des gestes dans tous les sens et Angel fronça les sourcils.« J’crois avoir à peu près compris le sens. Moi aussi j’suis content d’être dans votre équipe. C’est sur que tout le monde aurait préféré que rien n’arrive mais il faut essayer de voir ça comme une opportunité ! »
Il se tourna vers Anna et son sourire s’élargit.
« Les groupes se forment très vite à l’Institut. Chacun instaure sa petite routine. Moi, j’essaye de voir les choses de façon optimiste. J’suis content de voir de nouvelles têtes. »
Non Angel refusait de repenser au pourquoi des changements d’équipe, à la sienne qui avait été tout simplement décimée. Le futur, il ne voulait penser qu’à ça.
C’est à ce moment-là qu’un nouveau rebondissement sembla apparaître dans les feux de l’amour académicien. Camille fuyant Georgia qui lui courait après.
Ne pas se mêler de ça pour ne pas se prendre un coup au passage. Angel avait appris ça depuis son arrivée et l’histoire du fer à repasser, de Sven et de Juliette.
Il se tourna donc vers ses camarades.
« Bon retournons à nos moutons… »
Mais Angel était toujours inquiet pour Lucas. Il ne cessait de regarder vers l’endroit où il était parti. Ils n’étaient pas forcement amis mais si Ivy, Gabrielle, Niko ou quelqu’un qu’il aimait avait été tué, conscient ou non, contrôlé ou non, il aurait fait de la charpie du tueur.
« Euh, on en était ou ? » demanda Angel tout à ses pensées.
Son regard se posa sur Anna. Il savait qu’elle pouvait lire dans les esprits. Pouvait-elle lire dans le sien s’il se concentrait sur une pensée ?
*Anna, je m’inquiète pour eux. Tu arriverais à suivre leur conversation de loin qu’on intervienne en cas de problème ?*
Il la regardait droit dans les yeux. Il préférait que ce petit échange reste secret.
Lorsque Anna proposa qu’ils se réunissent tous, Angel hocha vigoureusement la tête.
« Pour sur, ça serait bien qu’on se découvre tous un peu, même si on se croisait déjà avant. La cohésion est importante dans une équipe. »
Angel avait hélé Chris mais celui-ci ne répondit pas à son geste. De plus, il vit Lucas se renfermer soudainement et il comprit qu’il avait gaffé comme toujours. Enfin, Chris ne pouvait pas non plus vivre en paria toute sa vie. Il faudrait bien faire un pas, faire éclater le problème. Ce qui ne manqua pas puisque Lucas se dirigea d’une démarche rapide vers le jeune homme. Angel les regarda s’éloigner soucieux. Il fallait mettre les choses au clair, c’était sur, il espérait qu’ils n’en viendraient pas à de trop grandes extrémités.
Contrairement à ce qu’il attendait d’elle, Anna ne sembla pas s’opposer à l’histoire de bizutage, même si Lucas qui avait lancé l’idée venait de s’éloigner.
« Hum, je ne sais pas trop…Un moyen de leur dire bienvenue, de les mettre dans le bain. Récapitulons les pouvoirs. Anna peut lire dans les esprits. Moi je peux prendre l’apparence de quelqu’un. On pourrait donc jouer sur une sorte de quiproquo.
Kallali ne tarda pas à arriver tandis qu’Ivy se chargeait de fleurir la tombe de River.
« Il faudra que tu reviennes fleurir ma chambre aussi Ivy ! »
La précédente décoration florale d’Ivy avait fini sous les décombres. Kallali repartit aussi vite qu’il était venu.
Ephram attira bientôt leur attention. Il se mit à faire des gestes dans tous les sens et Angel fronça les sourcils.« J’crois avoir à peu près compris le sens. Moi aussi j’suis content d’être dans votre équipe. C’est sur que tout le monde aurait préféré que rien n’arrive mais il faut essayer de voir ça comme une opportunité ! »
Il se tourna vers Anna et son sourire s’élargit.
« Les groupes se forment très vite à l’Institut. Chacun instaure sa petite routine. Moi, j’essaye de voir les choses de façon optimiste. J’suis content de voir de nouvelles têtes. »
Non Angel refusait de repenser au pourquoi des changements d’équipe, à la sienne qui avait été tout simplement décimée. Le futur, il ne voulait penser qu’à ça.
C’est à ce moment-là qu’un nouveau rebondissement sembla apparaître dans les feux de l’amour académicien. Camille fuyant Georgia qui lui courait après.
Ne pas se mêler de ça pour ne pas se prendre un coup au passage. Angel avait appris ça depuis son arrivée et l’histoire du fer à repasser, de Sven et de Juliette.
Il se tourna donc vers ses camarades.
« Bon retournons à nos moutons… »
Mais Angel était toujours inquiet pour Lucas. Il ne cessait de regarder vers l’endroit où il était parti. Ils n’étaient pas forcement amis mais si Ivy, Gabrielle, Niko ou quelqu’un qu’il aimait avait été tué, conscient ou non, contrôlé ou non, il aurait fait de la charpie du tueur.
« Euh, on en était ou ? » demanda Angel tout à ses pensées.
Son regard se posa sur Anna. Il savait qu’elle pouvait lire dans les esprits. Pouvait-elle lire dans le sien s’il se concentrait sur une pensée ?
*Anna, je m’inquiète pour eux. Tu arriverais à suivre leur conversation de loin qu’on intervienne en cas de problème ?*
Il la regardait droit dans les yeux. Il préférait que ce petit échange reste secret.
- InvitéInvité
Re: Mémorial de l'institut
Mer 15 Oct 2008 - 13:04
Anna leva les sourcils lorsque Ivy proposa de manière tout a fait légère qu'elle n'avait qu'à fouiller l'esprit des prof. Était elle ironique ou pas ? Si ce n'était pas le cas, la rouquine la connaissait aussi mal que ça pour émettre une telle idée ? Et pourquoi spécialement des professeurs ? Alors que la télépathe allait répliquer, le geste de l'ex GénésiX la laissa presque bouche bée. Le fait qu'elle s'intéresse aux tombes de leurs anciens coéquipiers signifiait qu'elle ne les avait pas tout à fait oublié, qu'elle ne les avait pas uniquement mis dans un coin de son esprit volubile et les laisser moisir là. C'était pourtant l'impression qu'Ivy avait laissé à Anna ces derniers mois et qui était à l'origine de toutes leurs tensions. C'était un véritable soulagement a tel point qu'elle fut même surprise de sentir les larmes lui monter au yeux.
*Merci ...*
Seule Ivy put l'entendre alors qu'Anna la regardait sereinement avec un léger sourire de gratitude. Tant pis si elle n'aimait pas la télépathie. Cette pensée avait été tellement forte et sincère qu'elle n'avait pu la contenir.
C'est un peu reniflante qu'elle se tourna vers Lucas qui visiblement peinait lui aussi à retrouver le sourire. Elle avait vu juste, l'apparition du tueur de River l'avait quelque peu rendu irritable... Anna n'y prêta pas plus attention. Après tout, ce n'était pas son problème. On lui avait expliqué les circonstances et cela lui avait suffit pour ne pas voir Chris comme un véritable meurtrier. Elle se concentra juste sur l'idée qu'Angel et Lucas avaient lancé. Un bizutage. C'était franchement pas son truc. Le bizutage à l'institut Charles Xavier signifiait utilisation de pouvoirs. Et ça il en était hors de questions. Et bizuter des prof' était risqué. Si Mr Santero paraissait plus cool que les autres, elle doutait fortement que le Grand Rouge et la Nana aime ce type de blagounettes.
"Ce n'est pas parce que j'ai demandé ce que vous prépariez que je vais y participer ..." Rétorqua-t-elle a Angel qui semblait d'emblée l'inclure dans l'escouade alors que son regard se portait déjà sur Lucas.
Le jeune homme semblait bien décidé a en découdre avec Chris. Au moins, il ne voulait pas laisser les choses en suspens ce qui aurait pu s'avérer au final encore plus douloureux. Ca n'allait certainement pas être une partie de plaisir pour l'un comme pour l'autre et pourtant, elle fut surprise de voir le visage de Chris s'illuminer juste quelques secondes lorsqu'il lui rendit son sourire. Elle ne comprit pas. Avait il bien conscience de la nature de la conversation qui allait suivre ? Elle hésita un instant a les suivre mentalement. Se retrouver avec deux blessés sur les bras était envisageable. Mais comme elle venait de le penser, ce n'était pas ses affaires.
Anna se tourna alors pour de bon au petit groupe que formait à présent une partie des nouveaux X-Rays. Visiblement tout content qu'elle ait signé un ou deux mots correctement, Ephram tenta une explication complète en langage des signes. Elle le regarda, incrédule avant de tenter un Merci peu assuré. Si elle n'avait absolument pas compris ce qu'il voulait faire comprendre, Angel, lui semblait avoir saisi au moins le sens. Elle avait des progrès à faire ...
Etait elle contente d'être dans leur équipe ? Ca ne lui faisait pas grand chose à vrai dire. Elle avait bien conscience qu'elle aurait pu tomber sur bien pire. Tant qu'ils ne se montraient pas insupportables, tout lui allait. Mais le dire ainsi risquait de mal passer auprès de ces nouveaux coéquipiers. Elle qui venait de se dire qu'il allait falloir faire preuve de sociabilité ...
"Avec un optimiste comme ça, on ne peut qu'être content !" Souffla-t-elle à Ephram
C'est ce moment que choisirent deux tornades pour faire leur entrée. Anna ne comprit pas ce qu'il se passait et elle s'en moquait. Elle n'avait jamais bien compris de toute façon toutes les histoires qui entouraient Georgia. Elles aussi avaient visiblement besoin de parler.
En parlant de discussion, la volonté qu'avait Angel de lui délivrer un message lui avait fait dévier son regard des deux filles. Il était en train de lui demander quelque chose qu'elle s'était interdit quelques secondes plutôt. Mais après tout, ça partait d'un bon sentiment, non ? Alors comme si Angel lui avait donné la permission, Anna laissa un partie de son esprit rejoindre ceux de Chris et Lucas alors qu'elle faisait un signe de tête affirmatif à son coéquipier.
"Refleurir ta chambre, content de voir de nouvelles têtes et bizutage en règle de prof... énuméra Anna. En ce qui concerne le dernier point, ne comptez pas sur mon pouvoir ...Si tu veux des idées, je crois que tu en as deux qui peuvent t'aider. Mais a tes risques et périls ... " Dit elle en montrant d'un signe de tête Camille et Georgia en adressant un clin d'oeil a Angel.
*Merci ...*
Seule Ivy put l'entendre alors qu'Anna la regardait sereinement avec un léger sourire de gratitude. Tant pis si elle n'aimait pas la télépathie. Cette pensée avait été tellement forte et sincère qu'elle n'avait pu la contenir.
C'est un peu reniflante qu'elle se tourna vers Lucas qui visiblement peinait lui aussi à retrouver le sourire. Elle avait vu juste, l'apparition du tueur de River l'avait quelque peu rendu irritable... Anna n'y prêta pas plus attention. Après tout, ce n'était pas son problème. On lui avait expliqué les circonstances et cela lui avait suffit pour ne pas voir Chris comme un véritable meurtrier. Elle se concentra juste sur l'idée qu'Angel et Lucas avaient lancé. Un bizutage. C'était franchement pas son truc. Le bizutage à l'institut Charles Xavier signifiait utilisation de pouvoirs. Et ça il en était hors de questions. Et bizuter des prof' était risqué. Si Mr Santero paraissait plus cool que les autres, elle doutait fortement que le Grand Rouge et la Nana aime ce type de blagounettes.
"Ce n'est pas parce que j'ai demandé ce que vous prépariez que je vais y participer ..." Rétorqua-t-elle a Angel qui semblait d'emblée l'inclure dans l'escouade alors que son regard se portait déjà sur Lucas.
Le jeune homme semblait bien décidé a en découdre avec Chris. Au moins, il ne voulait pas laisser les choses en suspens ce qui aurait pu s'avérer au final encore plus douloureux. Ca n'allait certainement pas être une partie de plaisir pour l'un comme pour l'autre et pourtant, elle fut surprise de voir le visage de Chris s'illuminer juste quelques secondes lorsqu'il lui rendit son sourire. Elle ne comprit pas. Avait il bien conscience de la nature de la conversation qui allait suivre ? Elle hésita un instant a les suivre mentalement. Se retrouver avec deux blessés sur les bras était envisageable. Mais comme elle venait de le penser, ce n'était pas ses affaires.
Anna se tourna alors pour de bon au petit groupe que formait à présent une partie des nouveaux X-Rays. Visiblement tout content qu'elle ait signé un ou deux mots correctement, Ephram tenta une explication complète en langage des signes. Elle le regarda, incrédule avant de tenter un Merci peu assuré. Si elle n'avait absolument pas compris ce qu'il voulait faire comprendre, Angel, lui semblait avoir saisi au moins le sens. Elle avait des progrès à faire ...
Etait elle contente d'être dans leur équipe ? Ca ne lui faisait pas grand chose à vrai dire. Elle avait bien conscience qu'elle aurait pu tomber sur bien pire. Tant qu'ils ne se montraient pas insupportables, tout lui allait. Mais le dire ainsi risquait de mal passer auprès de ces nouveaux coéquipiers. Elle qui venait de se dire qu'il allait falloir faire preuve de sociabilité ...
"Avec un optimiste comme ça, on ne peut qu'être content !" Souffla-t-elle à Ephram
C'est ce moment que choisirent deux tornades pour faire leur entrée. Anna ne comprit pas ce qu'il se passait et elle s'en moquait. Elle n'avait jamais bien compris de toute façon toutes les histoires qui entouraient Georgia. Elles aussi avaient visiblement besoin de parler.
En parlant de discussion, la volonté qu'avait Angel de lui délivrer un message lui avait fait dévier son regard des deux filles. Il était en train de lui demander quelque chose qu'elle s'était interdit quelques secondes plutôt. Mais après tout, ça partait d'un bon sentiment, non ? Alors comme si Angel lui avait donné la permission, Anna laissa un partie de son esprit rejoindre ceux de Chris et Lucas alors qu'elle faisait un signe de tête affirmatif à son coéquipier.
"Refleurir ta chambre, content de voir de nouvelles têtes et bizutage en règle de prof... énuméra Anna. En ce qui concerne le dernier point, ne comptez pas sur mon pouvoir ...Si tu veux des idées, je crois que tu en as deux qui peuvent t'aider. Mais a tes risques et périls ... " Dit elle en montrant d'un signe de tête Camille et Georgia en adressant un clin d'oeil a Angel.
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