Dans un café à Belgrade (Yougoslavie)

Ses hurlements restèrent sans réponses pendant un temps, jusqu'à ce que la porte s'ouvre, pour révéler un visage qui lui était maintenant familier.



Le bras droit du boss en personne entra dans la pièce et ferma la porte, le visage amusé.

"Il me semblait que le patron t'avait dit que fumer rendait impuissant... Ce serait dommage."

Il s'avança vers le lit, plissant les yeux.

"On dit aussi que fumer te donne le souffle court"

L'asphyxie envahit alors Youri. Ses poumons se vidaient spontanément de leur air, et il commençait à étouffer et à sentir la panique monter en lui.

Youri commencait à en avoir assez de toute ces personnes qui le prenait pour un c**. Mais la c'était différent, il sentait qu'il s'asphyxiait, il commencait a paniquer, il voulait ce sortir de la, il allait mourir il ne réussit a prononcer que quelque mot.

Que... m'arrive t'il ? (généralement, quand nos poumons sont vides, on ne peut plus parler)

Il paniquait complétement maintenant il se débattait sans vraiment comprendre compte quoi il le fesait.

Le bras droit le dévisageait, l'air vaguement amusé. Youri devenait tout rouge, limite violacé.

"Tu te demandes sans doute ce qui t'arrive ? J'ai vidé l'air de tes poumons. Tu es en train d'étouffer."

Le souffle lui revint alors. Chaque bouffée d'air lui semblait insuffisante, mais terriblement agréable en même temps. Au bout de quelques inspirations, il lui semblait reprendre son souffle normal.

(note : Révise ton verbe sourire)

Là, son interlocuteur fut nettement plus sur la défensive. L'air sembla alors plus ténu. Il se recula légèrement vers la porte, et interrogea.

"Comment ça, comme toi... Tu es aussi un mutant ? Intriguant que tu te sois laisser attraper aussi facilement."

Il plaça ses mains devant lui, comme en position de combat.

"Je te conseille de ne pas tenter quoi que ce soit de fâcheux..."

Le mutant baissa sa garde, et sourit d'un air méprisant.

"Je vois... tu es un de ces inutiles... Inutile et éclopé... Tout pour plaire. Au moins, je n'aurai pas à me soucier que tu entreprennes quelque chose de malvenu."

Il quitta alors la pièce en riant, et vérouilla à nouveau. Le temps passa, et Youri avait totalement oublié son envie de fumer. Subitement, il y eut de grands cris, étouffés. Des bruits de portes enfoncés, et des coups de feu. Toutefois, Youri ne pouvait rien entendre des autres chambres... Pourtant, il avait déjà entendu les râles des clients, signe que rien n'était insonorisé, mais là, tout portait à croire qu'ils étaient complètement hébétés.

Il semblait y avoir beaucoup d'agitation partout, même si les coups de feu avaient cessé. Bruits de cavalcades, portes enfoncées... A sa fenêtre, Youri pouvait voir le reflet de gyrophares : la police investissait l'endroit.

Puis sa porte s'ouvrit. L'autre mutant entra. Il portait une insigne de la police en sautoir, et son regard avait bien changé. Beaucoup plus professionnel, et en même temps inquiêt. Il lui lança une canne noire avec un pommeau argenté, et lui fit un simple signe de tête en disant "Ne reste pas là. Suis-moi."

Il se retourna vivement, et une puissante bourrasque de vent se fit sentir jusque dans la chambre.

"Dépêche toi !"

Il y avait des policiers partout, dans le couloir, sortant des garçons et de filles hébétés d'autres chambres adjacentes, et les emmenant au rez-de-chaussée. Youri avait eu droit lui aussi à son agent, sauf qu'il le connaissait déjà. Il expliqua rapidement.

"Je suis infilitré ici depuis des mois. C'est miraculeux que tu n'aies pas tout fait capoter."

Le rez-de-chaussée ressemblait plus à un champ de bataille. Du haut de l'escalier, il arrêta Youri en interposant son bras, puis cria dans son communicateur : "Oluja !"

Les policiers se placèrent au sol, mains devant la tête alors que la pièce était balayée par des vents violents, renversant la plupart des meubles : tables, chaises... Youri réalisa qu'il était dans le café juste en face de chez lui ! Mais il n'y avait plus la clientèle habituelle. Juste des armes partout, et des billets qui s'éparpillaient dans le vent. Youri fut attrapé par le col et traîné en bas des escaliers, puis dehors, où l'éclat du soleil d'hiver l'éblouit un instant. Son allié temporaire lui expliqua alors, rapidement :

"Tu es libre. Le patrons savait que tu étais un mutant, donc tu ferais bien de quitter le pays. Les mutants ne sont pas bien vus. J'ai eu de la chance parce que mon pouvoir est utile, et que je ne me déplais pas trop à mon boulot, mais avec ton pouvoir, ce sont les services secrets qui te voudront, et je ne pense pas que ça te soit très agréable."

Le policier regarda rapidement autour de lui, puis regarda Youri un instant, pour le jauger. Il répondit enfin.

"En amérique. Il y a une école pour mutants. Ca devrait t'être utile. Elle s'appelle l'Institut Xavier. Je n'y suis pas allé, mais on m'en a dit du bien. Si tu es si riche, tu ne devrais pas avoir de mal à te payer l'avion. Maintenant file avant que quelqu'un te remarque."

Il s'apprêta à s'en aller, puis se retourna et lança par dessus son épaule.

"Je m'appelle Curtis."

Et il disparut à nouveau dans le bâtiment qui semblait agité de bourrasques.



Tu en as terminé avec moi. Je t'ajoute au groupe institut. Tu peux ajouter 1pt à ton barème de pouvoirs. Tu peux poster dans l'institut.