Médisances post-réunionnaises
+2
Georgia Beccaria
Abaigh Mc Culloh
6 participants
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Ven 10 Oct 2008 - 10:27
Jade appuya sa remarque envers Georgia et lui glissa quelque mots dans l'oreille qu'il prit soin de noté dans sa tête. Qui jouait encore les baby-sitters avec Laura ? Le regard de Math se posa d'abord sur Georgia qui lui répondit après avoir résumé la situation à Jess mais passa ensuite à Camille et termina sur Iacobo. Jess venant d'arrivé, elle n'en était pour rien dans l'histoire. Iacobo s'adressa à Laura d'une mannière ... Troublante. S'occuper d'elle ? Le serbe tombait dans la décadence la plus total jour après jours ... Ensuite il dealait avec Camille.
* Cet institut est une vrai église catholique on dirait !*
Pedophilie, drogue tout y était. Le temps paressait loin à Math ou il fumait quelques joint avec ses potes derrière le lycée ! C'était sympa jusqu'a ce qu'il se rendent compte que ça ne lui apportait que des problèmes... Dans le même temps, il entendit les menaces sérieuse ou non de Georgia. La new yorkaise avait finalement un instinct maternelle au final ! Iacobo s'en prit alors à Math. Lorsqu'il eut finit Math lança dans un soupire blasé :
"Abruti ..."
Mais il s'arrèta là. Iacobo ne vallait pas le coup pour que Math lui livre entièrement ses pensés
*...Abruti, essaye chez les maternelles t'aura peut ètre un bisou qui pourra faire remonter ton misérable appareil génitale flasque... Laura est trop vieille pour toi !*
Ensuite chose que Math ne supportait pas, il s'attaqua à Jade. Il savait qu'elle ne voulait pas être considéré comme une victime mais elle avait vécue la perte d'un être chère et même si cela datait de quelques mois il était convaincu que la cicatrice ne s'était pas encore refermé pour la jeune fille. Ne laissant pas Jade répliquer si elle en avait l'envie il partit en croisade envers les démons : Les Iacobiens ! Aux nombre de ... un seul. Cette pourriture aurait presque pu plaire à Alixtide ! Il apparaissait à Math comme un tas d'immondices. Les plus grosses salo**ries du monde en un tas informe qui ne ressemblait à rien, mis à part Iacobo.
"Mmmmh et bien Iacobo ! on se plait à séduire les petites filles de 13 ans et a torturé les gens qui ont perdu un être chère ! Pour un nazi t'es plutôt gentil. Et en plus tu salis l'honneur de ces personnes ! Mais est ce que Iacobo possède le moindre honneur ? Je me demande comment tu réagirais si je parlais de la même mannière de Wind ? t'es qu'une m*rde Iacobo !"
Math se calma et regarda la réaction de Jade. Il espérait qu'elle avait été sourde ou hermétique aux frasque du Serbe. Math ne regrettait pas de ne pas s'entendre avec le Serbe. Juste à cet instant, Georgia se leva d'un bond et fit l'apologie de la petite Laura. Math était dans son équipe maintenant il devait faire son possible pour s'entendre avec elle mais vu ses fréqentations cela allait être un vrai Challenge ! Détourner Laura de l'influence de Dark Iaconaze et du coté obscure. Mais l'Itayorkaise partit dans un délire complet. Elle commençait à s'énervé et ressortir tous ce qu'elle avait encaissé sans rien dire. Math l'interompit d'une voix calme.
"Doucement Georgia. Si tu veux t'a l'heure on sort, j'toffre une bière ou nimporte quoi d'autre qui te ferais plaisirs et on parlera politiques tout en taillant des costards au gens. J'irais même jusqu'a te servir de putching-ball si tu veux !" * J'mettrais une coquille quand même au cas où ....*
* Cet institut est une vrai église catholique on dirait !*
Pedophilie, drogue tout y était. Le temps paressait loin à Math ou il fumait quelques joint avec ses potes derrière le lycée ! C'était sympa jusqu'a ce qu'il se rendent compte que ça ne lui apportait que des problèmes... Dans le même temps, il entendit les menaces sérieuse ou non de Georgia. La new yorkaise avait finalement un instinct maternelle au final ! Iacobo s'en prit alors à Math. Lorsqu'il eut finit Math lança dans un soupire blasé :
"Abruti ..."
Mais il s'arrèta là. Iacobo ne vallait pas le coup pour que Math lui livre entièrement ses pensés
*...Abruti, essaye chez les maternelles t'aura peut ètre un bisou qui pourra faire remonter ton misérable appareil génitale flasque... Laura est trop vieille pour toi !*
Ensuite chose que Math ne supportait pas, il s'attaqua à Jade. Il savait qu'elle ne voulait pas être considéré comme une victime mais elle avait vécue la perte d'un être chère et même si cela datait de quelques mois il était convaincu que la cicatrice ne s'était pas encore refermé pour la jeune fille. Ne laissant pas Jade répliquer si elle en avait l'envie il partit en croisade envers les démons : Les Iacobiens ! Aux nombre de ... un seul. Cette pourriture aurait presque pu plaire à Alixtide ! Il apparaissait à Math comme un tas d'immondices. Les plus grosses salo**ries du monde en un tas informe qui ne ressemblait à rien, mis à part Iacobo.
"Mmmmh et bien Iacobo ! on se plait à séduire les petites filles de 13 ans et a torturé les gens qui ont perdu un être chère ! Pour un nazi t'es plutôt gentil. Et en plus tu salis l'honneur de ces personnes ! Mais est ce que Iacobo possède le moindre honneur ? Je me demande comment tu réagirais si je parlais de la même mannière de Wind ? t'es qu'une m*rde Iacobo !"
Math se calma et regarda la réaction de Jade. Il espérait qu'elle avait été sourde ou hermétique aux frasque du Serbe. Math ne regrettait pas de ne pas s'entendre avec le Serbe. Juste à cet instant, Georgia se leva d'un bond et fit l'apologie de la petite Laura. Math était dans son équipe maintenant il devait faire son possible pour s'entendre avec elle mais vu ses fréqentations cela allait être un vrai Challenge ! Détourner Laura de l'influence de Dark Iaconaze et du coté obscure. Mais l'Itayorkaise partit dans un délire complet. Elle commençait à s'énervé et ressortir tous ce qu'elle avait encaissé sans rien dire. Math l'interompit d'une voix calme.
"Doucement Georgia. Si tu veux t'a l'heure on sort, j'toffre une bière ou nimporte quoi d'autre qui te ferais plaisirs et on parlera politiques tout en taillant des costards au gens. J'irais même jusqu'a te servir de putching-ball si tu veux !" * J'mettrais une coquille quand même au cas où ....*
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Ven 10 Oct 2008 - 19:16
[C'est gentil de m'attendre, Math, fallait pas... ]
D'accord, Laura l'avait cherché, mais quand la pierre qu'elle avait envoyée en l'air lui retomba sur la tête, ça ne l'empêcha pas d'avoir mal. Abaigh cracha ses mauvaises paroles, comme quoi elle allait exploser son grand-frère... Trop tard, on s'en était déjà chargé... La jeune fille ne baissa pas les yeux, ne chercha même pas à dissimuler leur brillance soudaine due aux larmes. Puis l'autre lui gueula encore une bonne fois dessus, elle avait de plus en plus envie de pleurer, mais pas question de s'effondrer sur Iacobo, elle n'était pas désespérée à ce point. Elle chassa ses larmes et cria :
"OUAIS CASSE-TOI BLONDASSE !"
Alors que l'autre traîtresse lui chipait SON allié, Laura s'enfonçait de plus en plus dans le canapé, espérant une lueur divine. Et la lumière fut : Jessica arriva dans la pièce. Là, elle avait une furieuse envie de courir se jeter dans ses bras, histoire de chialer un bon coup, mais Math-le-gros-nul se pointa et parla d'une manière qui démontrait bien le vide intersidéral qui séparait ses deux oreilles. Alors qu'elle allait lui répondre, une chose inattendue se produisit : Iacobo prit sa défense et elle ne lui avait même pas apporté son cocktail machin chouette ! Il commença à parler encore plus qu'elle quand elle était lancée, fière d'être enfin l'objet d'attention de quelqu'un qui n'était pas Georgia, l'adolescente esquissa un sourire. Elle se sentait aimée et sa tristesse la quitta peu à peu. Mais là, là il parla de Jessica comme de Camille et de Jade, ce qui n'avait aucun rapport ! Il disait qu'elle aussi faisait partie des gens moyens et toutes sortes de choses négatives.
"FERME-LA ! T'as pas à parler de Jess comme ça !"
Georgia lui parlait, mais Laura ne l'écouta pas, là elle s'empressa de se lever et de courir vers sa meilleure amie, en évitant pour une fois tous les obstacles dans le foyer. Elle atterrit dans ses bras, et là se mit à pleurer, elle avait vraiment besoin de vider toute la colère, toute la rage accumulée, apparemment crier sur les autres ne faisait que l'énerver et la déprimer encore plus, mais laisser couler ses larmes la détendit un peu, surtout qu'à force de les refouler, elle commençait à avoir une grosse migraine. Tout en pleurant silencieusement, elle chuchotait à l'oreille de Jessica :
"Si tu racontes à quelqu'un qu'je pleure, j'te jure que..."
Non, elle ne pouvait pas faire de menaces, pas à elle. De toute façon, elle lui faisait confiance, elle n'allait pas répéter à tout le monde les états d'âme de Laura, que tout le monde connaissait si bien ici qu'il était facile de deviner qu'elle était pas de très bonne humeur. Elle en voulait à Abaigh ! Ainsi qu'à Camille et à Jade... Mais surtout à Abaigh ! D'ailleurs elle avait une de ces idées de vengeance ! Dès qu'elle ne serait plus dans cet état, elle réfléchirait à la manière dont elle mettrait ça en route. En attendant, elle avait surtout besoin de râler et de se plaindre.
"Elles ont été horribles avec moi c'est dégueulasse ! Genre Abaigh elle m'a jetée sans raison ! Et les autres elles se sont toutes liées à elle, si y avait pas eu Georgia et Iacobo, j'aurais vraiment été toute seule ! De toute façon tu crois pas que j'vais laisser passer ça hein !"
D'accord, Laura l'avait cherché, mais quand la pierre qu'elle avait envoyée en l'air lui retomba sur la tête, ça ne l'empêcha pas d'avoir mal. Abaigh cracha ses mauvaises paroles, comme quoi elle allait exploser son grand-frère... Trop tard, on s'en était déjà chargé... La jeune fille ne baissa pas les yeux, ne chercha même pas à dissimuler leur brillance soudaine due aux larmes. Puis l'autre lui gueula encore une bonne fois dessus, elle avait de plus en plus envie de pleurer, mais pas question de s'effondrer sur Iacobo, elle n'était pas désespérée à ce point. Elle chassa ses larmes et cria :
"OUAIS CASSE-TOI BLONDASSE !"
Alors que l'autre traîtresse lui chipait SON allié, Laura s'enfonçait de plus en plus dans le canapé, espérant une lueur divine. Et la lumière fut : Jessica arriva dans la pièce. Là, elle avait une furieuse envie de courir se jeter dans ses bras, histoire de chialer un bon coup, mais Math-le-gros-nul se pointa et parla d'une manière qui démontrait bien le vide intersidéral qui séparait ses deux oreilles. Alors qu'elle allait lui répondre, une chose inattendue se produisit : Iacobo prit sa défense et elle ne lui avait même pas apporté son cocktail machin chouette ! Il commença à parler encore plus qu'elle quand elle était lancée, fière d'être enfin l'objet d'attention de quelqu'un qui n'était pas Georgia, l'adolescente esquissa un sourire. Elle se sentait aimée et sa tristesse la quitta peu à peu. Mais là, là il parla de Jessica comme de Camille et de Jade, ce qui n'avait aucun rapport ! Il disait qu'elle aussi faisait partie des gens moyens et toutes sortes de choses négatives.
"FERME-LA ! T'as pas à parler de Jess comme ça !"
Georgia lui parlait, mais Laura ne l'écouta pas, là elle s'empressa de se lever et de courir vers sa meilleure amie, en évitant pour une fois tous les obstacles dans le foyer. Elle atterrit dans ses bras, et là se mit à pleurer, elle avait vraiment besoin de vider toute la colère, toute la rage accumulée, apparemment crier sur les autres ne faisait que l'énerver et la déprimer encore plus, mais laisser couler ses larmes la détendit un peu, surtout qu'à force de les refouler, elle commençait à avoir une grosse migraine. Tout en pleurant silencieusement, elle chuchotait à l'oreille de Jessica :
"Si tu racontes à quelqu'un qu'je pleure, j'te jure que..."
Non, elle ne pouvait pas faire de menaces, pas à elle. De toute façon, elle lui faisait confiance, elle n'allait pas répéter à tout le monde les états d'âme de Laura, que tout le monde connaissait si bien ici qu'il était facile de deviner qu'elle était pas de très bonne humeur. Elle en voulait à Abaigh ! Ainsi qu'à Camille et à Jade... Mais surtout à Abaigh ! D'ailleurs elle avait une de ces idées de vengeance ! Dès qu'elle ne serait plus dans cet état, elle réfléchirait à la manière dont elle mettrait ça en route. En attendant, elle avait surtout besoin de râler et de se plaindre.
"Elles ont été horribles avec moi c'est dégueulasse ! Genre Abaigh elle m'a jetée sans raison ! Et les autres elles se sont toutes liées à elle, si y avait pas eu Georgia et Iacobo, j'aurais vraiment été toute seule ! De toute façon tu crois pas que j'vais laisser passer ça hein !"
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Ven 10 Oct 2008 - 20:54
Jessica observait la scène d’un air mi-amusé, mi-inquiète. Apparemment, Laura était encore le centre des attentions, attentions plutôt désagréables. Qu’est-ce qu’elle avait encore pu dire pour que tout le monde s’énerve ainsi après elle ? À l’exception de Georgia, tous semblaient en avoir après son amie. Elle s’apprêtait à rejoindre Jade qui l’appelait, probablement afin de changer le cour de la situation, lorsque Math passa devant elle, et s’adressa à l’assemblé. Encore un insatisfait de son équipe... Elle baissa légèrement la tête lorsqu’il déclara à Georgia que les Nexus, c’était la classe, avant de finalement se reprendre et d’avancer vers Jade.
La jeune fille ne pu s’empêcher cette fois ci, lorsque Jade dit une nouvelle fois que les Nexus c’était la classe, de dire quelque chose à Georgia, juste après que celle-ci lui eu fait un petit résumé. Son ton n’était absolument pas agressif, mais plutôt légèrement envieux et inquiet.
« Oui c’est la classe, alors t’as pas intérêt, toi et ton équipe, à démolir la réputation qu’on a fait au Nexus avec Fab, Frank, Sven, Léo et Myou. Parce que les meilleurs c’étaient nous alors bon courage pour nous dépasser! »
Il y avait là une légère incitation à la compétition, sauf qu’elle était la seule de son ancienne équipe à être encore là pour faire prévaloir le fait que c’était eux qui avaient fait des Nexus ce qu’ils étaient aujourd’hui. Elle planta son regard dans le sien et ajouta quelque mot avec un léger sourire sur les lèvres.
« Et puis... prends soin de Cassandre, hein... »
Et puis tout sembla dérailler de nouveau. Iacobo tentait de corrompre Laura, Georgia semblait désespérément folle, et Math prenait la grosse tête. Décidément, le début de semestre s’annonçait mouvementé. Elle faillit aller se placer entre Laura et Iacobo tandis qu’il déblatérait connerie sur connerie, - depuis quand est-ce qu’elle était morne et froide ? Et depuis quand est-ce qu’elle n’avait jamais connu de garçon ? Elle était jeune, d’accord, mais il n’avait pas à raconter sa vie sans la connaître. Même s’il n’avait probablement pas tord sur toute la ligne... - mais elle n’en eu pas le temps, Laura avait déjà réagi. Quelle impulsivité... s’en était parfois inquiétant de la voir réagir ainsi au quart de tour. D’ailleurs, elle ne tarda pas à se retrouver dans ses bras. Jess l’accueillit et tenta de la consoler.
« Mais non t’en fais pas... calme toi, laisse tomber il raconte que des conneries c’est pas nouveau. Je sais pas ce qu’il s’est passé avant mais à mon avis, ça doit pas avoir une importance capitale. Faut pas te mettre dans des états pareils! »
Jess écouta ce que lui racontait Laura au sujet de la dispute, et ne pu s’empêcher de laisser paraître un petit sourire compatissant à Gerogia, Iacobo et Jade, par dessus l’épaule de la jeune fille.
*Non, malheureusement je sais que tu ne le laisseras pas passer... Il va falloir des siècles avant que tu acceptes de leur reparler normalement... Alala Laura...*
« Mais non t’en fais pas, j’suis sur que c’était qu’un coup de blues dû à la reconstitution des équipes, elles devaient être un peu sur les nerfs c’est tout. »
Jess attendit un peu, puis s’éloigna de Laura pour aller se poster devant Iacobo, comme si elle avait voulu l’intimider, en rajoutant une couche après Georgia. Elle savait pertinemment que ça ne servirait à rien, mais savait de quoi elle était capable. Elle leva la tête vers lui.
« La prochaine fois que je t’entends tenter de corrompre Laura à tes trucs pervers et bizarres, t’auras du mal à faire encore quoi que ce soit de fun, que bien évidemment je ne connais pas. Arrête ton bourrage de crâne avec elle. »
La jeune fille ne pu s’empêcher cette fois ci, lorsque Jade dit une nouvelle fois que les Nexus c’était la classe, de dire quelque chose à Georgia, juste après que celle-ci lui eu fait un petit résumé. Son ton n’était absolument pas agressif, mais plutôt légèrement envieux et inquiet.
« Oui c’est la classe, alors t’as pas intérêt, toi et ton équipe, à démolir la réputation qu’on a fait au Nexus avec Fab, Frank, Sven, Léo et Myou. Parce que les meilleurs c’étaient nous alors bon courage pour nous dépasser! »
Il y avait là une légère incitation à la compétition, sauf qu’elle était la seule de son ancienne équipe à être encore là pour faire prévaloir le fait que c’était eux qui avaient fait des Nexus ce qu’ils étaient aujourd’hui. Elle planta son regard dans le sien et ajouta quelque mot avec un léger sourire sur les lèvres.
« Et puis... prends soin de Cassandre, hein... »
Et puis tout sembla dérailler de nouveau. Iacobo tentait de corrompre Laura, Georgia semblait désespérément folle, et Math prenait la grosse tête. Décidément, le début de semestre s’annonçait mouvementé. Elle faillit aller se placer entre Laura et Iacobo tandis qu’il déblatérait connerie sur connerie, - depuis quand est-ce qu’elle était morne et froide ? Et depuis quand est-ce qu’elle n’avait jamais connu de garçon ? Elle était jeune, d’accord, mais il n’avait pas à raconter sa vie sans la connaître. Même s’il n’avait probablement pas tord sur toute la ligne... - mais elle n’en eu pas le temps, Laura avait déjà réagi. Quelle impulsivité... s’en était parfois inquiétant de la voir réagir ainsi au quart de tour. D’ailleurs, elle ne tarda pas à se retrouver dans ses bras. Jess l’accueillit et tenta de la consoler.
« Mais non t’en fais pas... calme toi, laisse tomber il raconte que des conneries c’est pas nouveau. Je sais pas ce qu’il s’est passé avant mais à mon avis, ça doit pas avoir une importance capitale. Faut pas te mettre dans des états pareils! »
Jess écouta ce que lui racontait Laura au sujet de la dispute, et ne pu s’empêcher de laisser paraître un petit sourire compatissant à Gerogia, Iacobo et Jade, par dessus l’épaule de la jeune fille.
*Non, malheureusement je sais que tu ne le laisseras pas passer... Il va falloir des siècles avant que tu acceptes de leur reparler normalement... Alala Laura...*
« Mais non t’en fais pas, j’suis sur que c’était qu’un coup de blues dû à la reconstitution des équipes, elles devaient être un peu sur les nerfs c’est tout. »
Jess attendit un peu, puis s’éloigna de Laura pour aller se poster devant Iacobo, comme si elle avait voulu l’intimider, en rajoutant une couche après Georgia. Elle savait pertinemment que ça ne servirait à rien, mais savait de quoi elle était capable. Elle leva la tête vers lui.
« La prochaine fois que je t’entends tenter de corrompre Laura à tes trucs pervers et bizarres, t’auras du mal à faire encore quoi que ce soit de fun, que bien évidemment je ne connais pas. Arrête ton bourrage de crâne avec elle. »
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Ven 10 Oct 2008 - 21:32
Anxio-lytique.
Camille était loin d'avoir fini sa thèse de grec ancien, mais ça voulait bien dire ce que ça voulait dire, non ? Anxio, la peur, le stress, et lytique, on mange et on détruit. Donc la petite pilule sortie de la plaquette tordue provenant elle-même de la poche en triste état du Serbe qui l'était tout autant pouvait remédier à ses problèmes. Peut-être même que le médoc était colérolytique, névrolytique et insultolytique, et que grâce à lui elle retrouverait la paix intérieur qui depuis quelques minutes semblait avoir décidé de prendre quelques vacances dans un endroit tranquille-peinard où la Bretonne serait certaine de ne jamais la retrouver.
Bref. Pas gratuit. Elle s'en fichait comme d'une guigne : elle n'était pas riche, mais pas non plus fauchée au point de mâcher des racines pour se soigner.
Là, c'est le moment où je suis censée mourir de peur ?
Elle attrapa néanmoins la série de gélules, avec un peu d'appréhension en voyant ce que les traitements avaient fait de Iacobo. Pas exactement l'être humain auquel elle voulait ressembler le plus. En particulier quand il ouvrait la bouche, et elle ne parlait pas que de l'haleine.
Jessica avait fait son entrée. Magnifique. La scène de rêve s'imposa dans l'esprit de Camille : Laura qui se plaint, Jess qui écoute, et qui ensuite tourne un regard mauvais vers la Bretonne, et des relations entre coéquipières qui commencent au zéro absolu de la fraternité. Superbe. Dire que pendant quelques minutes, quelques minuscules minutes, elle avait cru que cette refonte serait un heureux évènement. Il était pas aussi tristolytique, son cachet, tant qu'on y était ?
Pour couronner le pompon de la fraise sur le gâteau, Math, le personnage le moins diplomate de l'Institut, fit une entrée fracassante, à défaut d'être cassante. La délicatesse d'un char à boeufs, l'élégance d'un rhinocéros en rut. Les tympans de Camille se fermèrent automatiquement lorsqu'il ouvrit la bouche, de peur qu'une remarque déplacée provoque un rebootage de son système nerveux.
Georgia en rajouta une couche. C'était un euphémisme de dire que sa réaction n'était pas exactement celle que la Bretonne attendait, néanmoins, dans sa quête ardue pour trier le bon grain de l'ivraie, elle rebalança la plaquette dans la main de Iacobo. La nouvelle Camille était trop bonne, elle voyait le bien partout, y compris dans un discours sans queue ni tête, qui parlait de nuits ensemble - jusque là ça allait plutôt bien - et d'adoption de Kitty - plutôt lécher les fesses d'Alixtide. Elle n'avait pas la moindre envie de s'adjoindre les services d'un aimant à catastrophes naturelles et familiales, douze ans d'âge, qualité certifiée, avec asthme et attaques mentales en option, garanti pièces et main d'oeuvre.
Non, ce qui chagrinait Camille, c'était de voir que Georgia ne faisait pas grand chose pour que Laura arrête de la considérer comme la petite soeur cachée de Carrie. Elle préférait débattre avec Math, qui parlait un peu comme...non, elle ne pouvait pas comparer, elle n'écoutait pas. Finalement, c'est Jess qui sauva un peu la situation, en tentant d'expliquer à Laura que, non, vraiment, personne ne s'était levé en se disant "mais comment vais-je bien pourrir la vie de la petite Davis aujourd'hui ?"
Elle se tourna vers sa néo-coéquipière, qui s'était approchée pour tenter un acte assez inutile, mais néanmoins profondément humain : faire fermer sa gueule au Serbe. C'était un peu un bizutage dans l'Institut, tout le monde y passait à un moment ou un autre, et la tradition perdurait.
Merci.
Il fallait qu'elle ajoute quelque chose.
Tu pourrais...non, rien, je vais le faire moi-même.
Elle inspira un grand coup, prit son courage à deux mains se tourna et alla se planter devant Laura. Ne dit rien pendant deux ou trois secondes, se demandant comment commencer, puis se jeta à l'eau. Froide. Salée. Infestée de requins. Venimeux.
Que ce soit bien clair : je ne t'en veux pas, je n'en veux pas à Abaigh, j'en veux à personne à part à Math qui a une gueule beaucoup plus grande qu'une autre partie de son anatomie. Je ferai jamais de choix entre toi et elle. Donc c'est soit tu m'aimes et je veux plus être impliquée dans le moindre conflit entre toi et l'Irlande, vous réglez vos comptes comme vous le voulez, à coups de poings, de pieds, de griffes ou de missiles sol-sol, soit tu me détestes, mais tu me le dis clairement, maintenant, comme ça je suis fixée. Ca me réjouira pas, mais au moins ça me confirmera que cette matinée est définitivement pourrie.
Elle la regardait droit dans les yeux. Elle s'était pas défilée, maintenant c'était au tour de la gamine de le faire.
Camille était loin d'avoir fini sa thèse de grec ancien, mais ça voulait bien dire ce que ça voulait dire, non ? Anxio, la peur, le stress, et lytique, on mange et on détruit. Donc la petite pilule sortie de la plaquette tordue provenant elle-même de la poche en triste état du Serbe qui l'était tout autant pouvait remédier à ses problèmes. Peut-être même que le médoc était colérolytique, névrolytique et insultolytique, et que grâce à lui elle retrouverait la paix intérieur qui depuis quelques minutes semblait avoir décidé de prendre quelques vacances dans un endroit tranquille-peinard où la Bretonne serait certaine de ne jamais la retrouver.
Bref. Pas gratuit. Elle s'en fichait comme d'une guigne : elle n'était pas riche, mais pas non plus fauchée au point de mâcher des racines pour se soigner.
Là, c'est le moment où je suis censée mourir de peur ?
Elle attrapa néanmoins la série de gélules, avec un peu d'appréhension en voyant ce que les traitements avaient fait de Iacobo. Pas exactement l'être humain auquel elle voulait ressembler le plus. En particulier quand il ouvrait la bouche, et elle ne parlait pas que de l'haleine.
Jessica avait fait son entrée. Magnifique. La scène de rêve s'imposa dans l'esprit de Camille : Laura qui se plaint, Jess qui écoute, et qui ensuite tourne un regard mauvais vers la Bretonne, et des relations entre coéquipières qui commencent au zéro absolu de la fraternité. Superbe. Dire que pendant quelques minutes, quelques minuscules minutes, elle avait cru que cette refonte serait un heureux évènement. Il était pas aussi tristolytique, son cachet, tant qu'on y était ?
Pour couronner le pompon de la fraise sur le gâteau, Math, le personnage le moins diplomate de l'Institut, fit une entrée fracassante, à défaut d'être cassante. La délicatesse d'un char à boeufs, l'élégance d'un rhinocéros en rut. Les tympans de Camille se fermèrent automatiquement lorsqu'il ouvrit la bouche, de peur qu'une remarque déplacée provoque un rebootage de son système nerveux.
Georgia en rajouta une couche. C'était un euphémisme de dire que sa réaction n'était pas exactement celle que la Bretonne attendait, néanmoins, dans sa quête ardue pour trier le bon grain de l'ivraie, elle rebalança la plaquette dans la main de Iacobo. La nouvelle Camille était trop bonne, elle voyait le bien partout, y compris dans un discours sans queue ni tête, qui parlait de nuits ensemble - jusque là ça allait plutôt bien - et d'adoption de Kitty - plutôt lécher les fesses d'Alixtide. Elle n'avait pas la moindre envie de s'adjoindre les services d'un aimant à catastrophes naturelles et familiales, douze ans d'âge, qualité certifiée, avec asthme et attaques mentales en option, garanti pièces et main d'oeuvre.
Non, ce qui chagrinait Camille, c'était de voir que Georgia ne faisait pas grand chose pour que Laura arrête de la considérer comme la petite soeur cachée de Carrie. Elle préférait débattre avec Math, qui parlait un peu comme...non, elle ne pouvait pas comparer, elle n'écoutait pas. Finalement, c'est Jess qui sauva un peu la situation, en tentant d'expliquer à Laura que, non, vraiment, personne ne s'était levé en se disant "mais comment vais-je bien pourrir la vie de la petite Davis aujourd'hui ?"
Elle se tourna vers sa néo-coéquipière, qui s'était approchée pour tenter un acte assez inutile, mais néanmoins profondément humain : faire fermer sa gueule au Serbe. C'était un peu un bizutage dans l'Institut, tout le monde y passait à un moment ou un autre, et la tradition perdurait.
Merci.
Il fallait qu'elle ajoute quelque chose.
Tu pourrais...non, rien, je vais le faire moi-même.
Elle inspira un grand coup, prit son courage à deux mains se tourna et alla se planter devant Laura. Ne dit rien pendant deux ou trois secondes, se demandant comment commencer, puis se jeta à l'eau. Froide. Salée. Infestée de requins. Venimeux.
Que ce soit bien clair : je ne t'en veux pas, je n'en veux pas à Abaigh, j'en veux à personne à part à Math qui a une gueule beaucoup plus grande qu'une autre partie de son anatomie. Je ferai jamais de choix entre toi et elle. Donc c'est soit tu m'aimes et je veux plus être impliquée dans le moindre conflit entre toi et l'Irlande, vous réglez vos comptes comme vous le voulez, à coups de poings, de pieds, de griffes ou de missiles sol-sol, soit tu me détestes, mais tu me le dis clairement, maintenant, comme ça je suis fixée. Ca me réjouira pas, mais au moins ça me confirmera que cette matinée est définitivement pourrie.
Elle la regardait droit dans les yeux. Elle s'était pas défilée, maintenant c'était au tour de la gamine de le faire.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Sam 11 Oct 2008 - 1:22
Tout partait en cacahuète! C’était le festival du plus rabaissant que certains menaient haut la main. Dès que le jeu avait une petite lueur d’espoir de pouvoir être calmé, un autre s’enfonçait dans la brèche et ravivait le feu. Du grand n’importe quoi sur une discussion punching-ball.
Laura fini par aller se réfugier dans les bras de Jess, qui manifestement n’arrivait pas vraiment au moment des réjouissances. Elle, au moins, ne remettait pas d’huile sur le feu, tachant de calmer efficacement Laura sans casser les autres. Jade commençait vraiment à avoir de la peine pour elle.
C’est alors que le Gros-Pas-de-Classe qu’était Iacobo, décida que Jade aussi méritait enfin son bizutage iacobien. Mais ses paroles passèrent mal, très mal! Il remettait en cause l’attitude de Jade envers Lyu. Alors que depuis deux mois, il ne se passait pas une journée où elle ne pensait pas à lui; alors que pendant ces deux mois, elle avait fait un gros travail sur elle-même pour retrouver le sourire et continuer sa vie malgré tout. Alors que cet abruti sortait tout juste de prison et proposait à une préado de lui montrer ce qu’il y avait appris, il se permettait de la critiquer sur son comportement.
Et sur ce, Math arriva lui aussi avec ses gros sabots, et prit le parti de répondre pour elle… Plutôt mauvaise pioche… Math avait la diplomatie d’un éléphant de mer en rut et risquait de provoquer une guerre nucléaire.
"Math…non, s’il te plait…" Lança t’elle dans un souffle, en tendant de contrôler ses nerfs.
Cette fois c’était fini, elle devait abdiquer avant d’en entendre plus. Alors que Camille s’attachait désespérément à calmer le conflit, les reproches et menaces fusaient encore à un rythme effréné dans la pièce. Jade se leva rapidement et commença à se diriger vers la sortie, sans un mot. Son regard était fixe, scotché sur la porte qui lui semblait à des kilomètres. Elle ne voulait surtout pas craquer devant eux.
Pourquoi il parlait d’oublier Lyu ?.. Mais il n’en avait encore jamais été question. Pour qui il se prenait celui la, à toujours se comporter comme si il était dans la tête de tout le monde. Il ferait mieux de réussir à cerner ce qu’il avait dans la sienne déjà.
Se calmer… Tout allait bien… La porte n’était pas loin…
Quel con, mais… QUEL CON !!
D’un coup elle se retourna vers Iacobo, les yeux humides, les sourcils froncés et un regard de haine, comme elle n’en avait jamais eu et ressenti pour personne. D’un pas précipité elle arriva sur l’énergumène et sans hésitation, tenta de lui coller la gifle du siècle. Elle voulait que sa main s’enfonce bien profondément dans sa joue, s’assurant qu’une marque rouge resterait comme preuve de son passage.
Laura fini par aller se réfugier dans les bras de Jess, qui manifestement n’arrivait pas vraiment au moment des réjouissances. Elle, au moins, ne remettait pas d’huile sur le feu, tachant de calmer efficacement Laura sans casser les autres. Jade commençait vraiment à avoir de la peine pour elle.
C’est alors que le Gros-Pas-de-Classe qu’était Iacobo, décida que Jade aussi méritait enfin son bizutage iacobien. Mais ses paroles passèrent mal, très mal! Il remettait en cause l’attitude de Jade envers Lyu. Alors que depuis deux mois, il ne se passait pas une journée où elle ne pensait pas à lui; alors que pendant ces deux mois, elle avait fait un gros travail sur elle-même pour retrouver le sourire et continuer sa vie malgré tout. Alors que cet abruti sortait tout juste de prison et proposait à une préado de lui montrer ce qu’il y avait appris, il se permettait de la critiquer sur son comportement.
Et sur ce, Math arriva lui aussi avec ses gros sabots, et prit le parti de répondre pour elle… Plutôt mauvaise pioche… Math avait la diplomatie d’un éléphant de mer en rut et risquait de provoquer une guerre nucléaire.
"Math…non, s’il te plait…" Lança t’elle dans un souffle, en tendant de contrôler ses nerfs.
Cette fois c’était fini, elle devait abdiquer avant d’en entendre plus. Alors que Camille s’attachait désespérément à calmer le conflit, les reproches et menaces fusaient encore à un rythme effréné dans la pièce. Jade se leva rapidement et commença à se diriger vers la sortie, sans un mot. Son regard était fixe, scotché sur la porte qui lui semblait à des kilomètres. Elle ne voulait surtout pas craquer devant eux.
Pourquoi il parlait d’oublier Lyu ?.. Mais il n’en avait encore jamais été question. Pour qui il se prenait celui la, à toujours se comporter comme si il était dans la tête de tout le monde. Il ferait mieux de réussir à cerner ce qu’il avait dans la sienne déjà.
Se calmer… Tout allait bien… La porte n’était pas loin…
Quel con, mais… QUEL CON !!
D’un coup elle se retourna vers Iacobo, les yeux humides, les sourcils froncés et un regard de haine, comme elle n’en avait jamais eu et ressenti pour personne. D’un pas précipité elle arriva sur l’énergumène et sans hésitation, tenta de lui coller la gifle du siècle. Elle voulait que sa main s’enfonce bien profondément dans sa joue, s’assurant qu’une marque rouge resterait comme preuve de son passage.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Dim 12 Oct 2008 - 2:18
Iacobo avait ce don naturel d'apporter la misère et la famine partout où il franchissait le sol. Tout ne pouvait se terminer qu'en rixe, même pas besoin d'une vision de Cassandre pour le savoir. Il fallait nécessairement que les gens s'adonnent à toutes les passions humaines en sa présence, qu'ils se déchainent et se fracassent comme une vague sur un rocher serbe (la poésie le prenait presque !).
Déchainer les passions chez une bande de femmes en devenir n'était pas de tout repos : Georgia la prolétaire se remettait une fois de plus en cause, elle, sa vie, sa destinée. Il hésitait finalement à la prendre dans son conseil une fois qu'il aurait pris le pouvoir dans un quelconque pays. Elle n'était pas stable, se cherchait encore. Si jeune et déjà un cerveau qui implosait.
Camille retourna sa veste et fit la puritaine : elle rejeta ses médicaments pour mieux retomber dans le vice en se donnant presque dans le foyer à Georgia, qui n'hésiterait probablement pas à ramener la jeune française naïve dans sa paillasse, sacrée Georgia.
Laura s'avérait plus difficile à convraince que prévu : il avait commis l'erreur de critiquer sa triste copine Jessica qui faisait pratiquement toujours la tête et qui ne parlait guère.
Rien de trop grave jusque là mais Math, en colère après l'attaque directe à sa virilité et à ses capacités intellectuelles contre-attaqua dans une zone sensible auquel personne ne s'était jamais vraiment tenté. Wind.
Même pas le temps de répondre que Jessica lui mit un de ces coups de pression de collégienne effarouchée, révoltée par l'influence qu'un garçon pouvait exercer sur sa "best. Toutes ces futilités méritaient des fessées.
Pire encore, Jade lui mit une claque monumentale alors qu'il était déjà assailli par deux de ses comparses. Le combat n'était absolument pas loyal et il reçut le coup de plein fouet, lui ouvrant légèrement la joue droite. Un peu de sang coula qu'il s'empressa de regarder en y appliquant son doigt.
Il fallait rétablir de l'autorité parmi ses femmes devenues par de nombreux aspects capricieuses et colériques.
"Moussaoui Ben Iacobo ne tolère pas ces frasques"
Il s'approcha donc encore plus près du visage de Jessyca, le collait presque au sien de façon à l'intimider et la gêner. Ses lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres des siennes. Ses mains vinrent se loger dans ses cheveux.
"Ecoute moi bien, on ne me donne jamais d'ordres, jamais. Je deteste ça. Laura s'ennuie terriblement avec des filles aussi plates que toi, c'est tout. Elle est venue à moi, pas à toi"
Vint ensuite le tour de Jade qu'il interpella de plus loins :
"Me frapper est bien la preuve d'une certaine colère envers ton propre comportement ! Tu ne peux qu'en prendre qu'à toi même impure ! Honte à toi, j'irai crier ton nom sur la tombe du soldat chinois"
Dernier round, et sûrement le plus grave avec Math.
"Les nazis sont terriblement ennuyeux, ils n'étaient même pas mutants. Tu es immature, inculte, repoussant. Tu es une brute pyromane qui ne s'est jamais remise en cause et un sujet de moquerie bien plus à la mode que ma propre personne. Tu penses te redorer le blason en balançant quelques vannes de skateur sur le déchêt que je suis mais tu es encore plus rigolo.
Mais surtout... Wind n'a rien à faire dans la conversation. Cesse tes absurdités"
La dernière phrase avait été prononcée lentement, teintée de menaces et accompagnée d'un regard pesant lui faisait comprendre qu'il prenait la mauvaise direction et qu'un arrêt net de la conversation était préférable avant le bain de sang qui se préparait entre tous les acteurs de leur tragédie mutante.
Déchainer les passions chez une bande de femmes en devenir n'était pas de tout repos : Georgia la prolétaire se remettait une fois de plus en cause, elle, sa vie, sa destinée. Il hésitait finalement à la prendre dans son conseil une fois qu'il aurait pris le pouvoir dans un quelconque pays. Elle n'était pas stable, se cherchait encore. Si jeune et déjà un cerveau qui implosait.
Camille retourna sa veste et fit la puritaine : elle rejeta ses médicaments pour mieux retomber dans le vice en se donnant presque dans le foyer à Georgia, qui n'hésiterait probablement pas à ramener la jeune française naïve dans sa paillasse, sacrée Georgia.
Laura s'avérait plus difficile à convraince que prévu : il avait commis l'erreur de critiquer sa triste copine Jessica qui faisait pratiquement toujours la tête et qui ne parlait guère.
Rien de trop grave jusque là mais Math, en colère après l'attaque directe à sa virilité et à ses capacités intellectuelles contre-attaqua dans une zone sensible auquel personne ne s'était jamais vraiment tenté. Wind.
Même pas le temps de répondre que Jessica lui mit un de ces coups de pression de collégienne effarouchée, révoltée par l'influence qu'un garçon pouvait exercer sur sa "best. Toutes ces futilités méritaient des fessées.
Pire encore, Jade lui mit une claque monumentale alors qu'il était déjà assailli par deux de ses comparses. Le combat n'était absolument pas loyal et il reçut le coup de plein fouet, lui ouvrant légèrement la joue droite. Un peu de sang coula qu'il s'empressa de regarder en y appliquant son doigt.
Il fallait rétablir de l'autorité parmi ses femmes devenues par de nombreux aspects capricieuses et colériques.
"Moussaoui Ben Iacobo ne tolère pas ces frasques"
Il s'approcha donc encore plus près du visage de Jessyca, le collait presque au sien de façon à l'intimider et la gêner. Ses lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres des siennes. Ses mains vinrent se loger dans ses cheveux.
"Ecoute moi bien, on ne me donne jamais d'ordres, jamais. Je deteste ça. Laura s'ennuie terriblement avec des filles aussi plates que toi, c'est tout. Elle est venue à moi, pas à toi"
Vint ensuite le tour de Jade qu'il interpella de plus loins :
"Me frapper est bien la preuve d'une certaine colère envers ton propre comportement ! Tu ne peux qu'en prendre qu'à toi même impure ! Honte à toi, j'irai crier ton nom sur la tombe du soldat chinois"
Dernier round, et sûrement le plus grave avec Math.
"Les nazis sont terriblement ennuyeux, ils n'étaient même pas mutants. Tu es immature, inculte, repoussant. Tu es une brute pyromane qui ne s'est jamais remise en cause et un sujet de moquerie bien plus à la mode que ma propre personne. Tu penses te redorer le blason en balançant quelques vannes de skateur sur le déchêt que je suis mais tu es encore plus rigolo.
Mais surtout... Wind n'a rien à faire dans la conversation. Cesse tes absurdités"
La dernière phrase avait été prononcée lentement, teintée de menaces et accompagnée d'un regard pesant lui faisait comprendre qu'il prenait la mauvaise direction et qu'un arrêt net de la conversation était préférable avant le bain de sang qui se préparait entre tous les acteurs de leur tragédie mutante.
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: Médisances post-réunionnaises
Dim 12 Oct 2008 - 2:50
Georgia venait de finir sa crise de nerfs et la situation allait pourtant de mal en pis. Même ses accès de folie étaient devenus quelque chose de banal. Qui ne méritaient même plus d'être relevés. Elle s'était trouvée une niche écologique dans la psychose. Elle avait le conformisme de la borderline. C'était l'arrière garde de la psyché qui déraille. Elle faisait maintenant partie des meubles.
Etait ce ça devenir grande ?
Le plus drôle étant tout de même Math qui l'encourageait à la modération alors qu'il partait en provocation frontale avec le serbe ! Cela rappelait furieusement un soir de sortie où les deux s'étaient mis sur la courge et où une malheureuse poubelle avait connue un triste sort à base de plasma...
... Sacré Simca ! Il l'avait bien faite rire !
Mais, elle revint au skateur demeuré. Se prenant les sinus d'une main, elle prit également sur elle pour lui dire :
"C'est gentil, je crois que c'est exactement ce qu'il me faudra quand tout cela sera passé..." lança t'elle, un poil exaspérée...
En fait, Georgia ne pouvait imaginer pire moment qu'un tête à tête avec Math... La vie était triste et remplie de choses laides. Sourire lui faisait toujours mal aux lèvres.
Au moins Laura s'était quelque peu retirée de la zone de conflit... Ca lui laisserait peut être les mains libres pour agir. Ou pas ? Camille, sa douce lui parlait... Et Jess aussi. Ca allait s'arranger. Il suffirait juste de faire en sorte d'éviter que le serbe tue Math. Ou alors s'arranger pour que le corps disparaisse. Et effacer leur souvenirs pour ne pas se faire attraper par Dame Cassandre.
Prise dans son délire, elle ne vit pas la gifle arriver sur la joue de Iacobo. Georgia sursauta. Il allait y avoir du sang. Beaucoup. Il fallait appeler les pompiers.
Elle se devait d'intervenir, de mettre les pieds dans le plat...
Pour capter l'attention, elle miaula un bon coup :
"Miiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaaaouuuuuuuuuuuuuu !"
Puis Georgia prit sa voix la plus rapide, la plus aigüe, la plus énervante :
"Mais c'est pas bien fini tout ça ! Math tu veux rejouer la nuit du concert avec Carrie et Adam et les punitions et tout ça ? Si tu veux défier le système, fais au moins en sorte que ça soit utile ! Et tout le monde va se calmer et fumer une clope ! C'est pas possible !"
Ayant finie de brailler, elle ressentit un profond besoin de pleurer. Elle se retint pourtant et ne put qu'ajouter à l'attention du serbe :
"S'il te plait ne tue pas Math. Il ne sert peut être pas à grand chose. Mais ça serait vilain sur ton CV... Et laisse Jessica et Laura. C'est des petites filles, OK... Mais si tu veux embêter une petite fille, va voir Kitty, elle est déjà tellement accablée la pauvre maintenant qu'elle n'a plus de violon ni de parrain ni de grande soeur..."
Georgia se rendait à peine compte de la cruauté de ses propos à l'égard de la chose asthmatique qu'elle avait essayé de perdre en mission...
"... et puis Jade, tu t'en fiches, laisse la tranquille aussi... Et si t'es sage, je..."
Il fallait une contrepartie. Calmer le serbe, lui coutera certainement très cher.
"Je te raconterai autour d'un verre ma nuit d'amour avec River. Voilà. Et je paye le repas"
Elle faisait les petits yeux à Iacobo. Pour qu'il comprenne qu'il n'avait rien à gagner à hausser encore le ton. Qu'il avait déjà gagné en fait.
Et elle faisait aussi les petits yeux à sa douce. Pour pas qu'elle se fâche. Pour qu'elle comprenne ce qu'elle faisait là. Et qu'elle s'occupe de Laura.
Mais comme Georgia avait l'air vaguement stupide en cet instant même, difficile de savoir ce qu'ils comprendraient de ses mimiques tenant plus du TOC que de la performance d'actrice...
Etait ce ça devenir grande ?
Le plus drôle étant tout de même Math qui l'encourageait à la modération alors qu'il partait en provocation frontale avec le serbe ! Cela rappelait furieusement un soir de sortie où les deux s'étaient mis sur la courge et où une malheureuse poubelle avait connue un triste sort à base de plasma...
... Sacré Simca ! Il l'avait bien faite rire !
Mais, elle revint au skateur demeuré. Se prenant les sinus d'une main, elle prit également sur elle pour lui dire :
"C'est gentil, je crois que c'est exactement ce qu'il me faudra quand tout cela sera passé..." lança t'elle, un poil exaspérée...
En fait, Georgia ne pouvait imaginer pire moment qu'un tête à tête avec Math... La vie était triste et remplie de choses laides. Sourire lui faisait toujours mal aux lèvres.
Au moins Laura s'était quelque peu retirée de la zone de conflit... Ca lui laisserait peut être les mains libres pour agir. Ou pas ? Camille, sa douce lui parlait... Et Jess aussi. Ca allait s'arranger. Il suffirait juste de faire en sorte d'éviter que le serbe tue Math. Ou alors s'arranger pour que le corps disparaisse. Et effacer leur souvenirs pour ne pas se faire attraper par Dame Cassandre.
Prise dans son délire, elle ne vit pas la gifle arriver sur la joue de Iacobo. Georgia sursauta. Il allait y avoir du sang. Beaucoup. Il fallait appeler les pompiers.
Elle se devait d'intervenir, de mettre les pieds dans le plat...
Pour capter l'attention, elle miaula un bon coup :
"Miiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaaaouuuuuuuuuuuuuu !"
Puis Georgia prit sa voix la plus rapide, la plus aigüe, la plus énervante :
"Mais c'est pas bien fini tout ça ! Math tu veux rejouer la nuit du concert avec Carrie et Adam et les punitions et tout ça ? Si tu veux défier le système, fais au moins en sorte que ça soit utile ! Et tout le monde va se calmer et fumer une clope ! C'est pas possible !"
Ayant finie de brailler, elle ressentit un profond besoin de pleurer. Elle se retint pourtant et ne put qu'ajouter à l'attention du serbe :
"S'il te plait ne tue pas Math. Il ne sert peut être pas à grand chose. Mais ça serait vilain sur ton CV... Et laisse Jessica et Laura. C'est des petites filles, OK... Mais si tu veux embêter une petite fille, va voir Kitty, elle est déjà tellement accablée la pauvre maintenant qu'elle n'a plus de violon ni de parrain ni de grande soeur..."
Georgia se rendait à peine compte de la cruauté de ses propos à l'égard de la chose asthmatique qu'elle avait essayé de perdre en mission...
"... et puis Jade, tu t'en fiches, laisse la tranquille aussi... Et si t'es sage, je..."
Il fallait une contrepartie. Calmer le serbe, lui coutera certainement très cher.
"Je te raconterai autour d'un verre ma nuit d'amour avec River. Voilà. Et je paye le repas"
Elle faisait les petits yeux à Iacobo. Pour qu'il comprenne qu'il n'avait rien à gagner à hausser encore le ton. Qu'il avait déjà gagné en fait.
Et elle faisait aussi les petits yeux à sa douce. Pour pas qu'elle se fâche. Pour qu'elle comprenne ce qu'elle faisait là. Et qu'elle s'occupe de Laura.
Mais comme Georgia avait l'air vaguement stupide en cet instant même, difficile de savoir ce qu'ils comprendraient de ses mimiques tenant plus du TOC que de la performance d'actrice...
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Dim 12 Oct 2008 - 14:51
Passant par là
Attiré par des éclats de voix, Paolo, qui passait simplement dans le couloir, glissa un regard curieux dans la pièce. Il ne fallait pas être empathe pour comprendre qu'il y avait beaucoup de colère et de ressentiment dans l'air. Faisant une petite pause pour se donner du courage, tel un gladiateur se préparant à rentrer dans l'arène, le professeur s'éclaircit bruyamment la gorge avant de rentrer d'un air de rien et de lancer un éclatant :
- Bonjour bonjour ! Je vois qu'il y a de l'animation ici ! Moi qui avait entendu que l'ambiance était seulement en train de redevenir moins morose je remarque que la vie a reprit ses droits ici ! Bien bien bien...
Paolo marchait d'un pas lent et trainant, les mains dans le dos, regardant partout et tout le monde il ajouta :
- Alors voici donc le fameux foyer des élèves... intéressant ! Et vous faites quoi de beau ici ? Vous refaites le monde ou seulement l'institut ? Vous jouez au poker ? Vous jouez à qui parlera le plus fort ?!
Il eut un sourire à la fois malicieux et déroutant. Impossible de savoir ce qu'il avait derrière la tête à cet instant ni s'il avait écouté la discussion depuis longtemps. Et après tout... même nouveau c'était un professeur.
Attiré par des éclats de voix, Paolo, qui passait simplement dans le couloir, glissa un regard curieux dans la pièce. Il ne fallait pas être empathe pour comprendre qu'il y avait beaucoup de colère et de ressentiment dans l'air. Faisant une petite pause pour se donner du courage, tel un gladiateur se préparant à rentrer dans l'arène, le professeur s'éclaircit bruyamment la gorge avant de rentrer d'un air de rien et de lancer un éclatant :
- Bonjour bonjour ! Je vois qu'il y a de l'animation ici ! Moi qui avait entendu que l'ambiance était seulement en train de redevenir moins morose je remarque que la vie a reprit ses droits ici ! Bien bien bien...
Paolo marchait d'un pas lent et trainant, les mains dans le dos, regardant partout et tout le monde il ajouta :
- Alors voici donc le fameux foyer des élèves... intéressant ! Et vous faites quoi de beau ici ? Vous refaites le monde ou seulement l'institut ? Vous jouez au poker ? Vous jouez à qui parlera le plus fort ?!
Il eut un sourire à la fois malicieux et déroutant. Impossible de savoir ce qu'il avait derrière la tête à cet instant ni s'il avait écouté la discussion depuis longtemps. Et après tout... même nouveau c'était un professeur.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Dim 12 Oct 2008 - 15:31
Jessica tentait de la consoler et ça se voyait ! Maintenant, tout le monde allait savoir qu'elle était en train de chougner comme une gamine. Ca n'allait pas se passer comme ça ! De toute façon, quand elle aurait bien pourri la vie d'Abaigh, elle ne passerait plus pour une mauviette. Mais pour l'instant, c'était Jessica qui allait prendre sa défense en démontant Iacobo, tout comme Georgia avait gueulé un coup sur Abaigh. Non, elle n'était pas la petite chose protégée de tous ! Ce n'était pas une petite comme Kitty ! Tout le monde semblait devenir complètement dingue, Jade infligeait une gifle monumentale à Iacobo et Camille osait venir lui parler à elle. Laura écouta ce qu'elle disait, et si elle n'écouta pas la moitié, en gros elle comprit que ça venait d'une bonne intention, mais elle n'était pas d'humeur. Elle jeta un coup d'oeil à Jess et là, se sentit imploser. De quel droit ce sale type se permettait de la toucher ? A Camille, elle jeta un :
"Attends !"
Et tout en passant à côté de Georgia en train de raconter n'importe quoi, dont elle retint seulement le mot "petite fille" qui eut le don de l'encourager à se débrouiller toute seule et à lui prouver qu'elle n'était pas un microbe, elle lui lança, en la poussant plus ou moins délicatement :
"Laisse-moi lui parler moi. Pas ton problème !"
Elle était remontée contre Iacobo, d'ailleurs pour bien le montrer, elle remonta ses manches. C'était maintenant à elle de jouer la super copine et de montrer qu'elle n'était pas indifférente à ce qu'il se passait. Elle monta debout sur le canapé, pour se grandir, mais même là c'était limite si elle dépassait le serbe. Elle le fixa dans les yeux, et pour s'assurer qu'il la regarde bien, elle prit sa tête et la maintint vers elle. Là, elle commença à parler sèchement, puis, au fur et à mesure qu'elle s'énervait, elle hurlait de plus en plus :
"Ecoute-moi bien toi ! T'as pas à toucher Jessica ! COMPRIS ? TU REFAIS CA, JE TE DEMONTE ! COMPRIS ?"
Ce fut là que M. Couverture-de-magazine vint tenter de se faire voir de toutes les autres filles. Comme c'était un professeur, Laura s'empressa de descendre et de se taire, aussi. Puis là, il dit tout un tas de choses qui ne servaient à rien, mais dans un de ces accent hispanique... Non ! Il ne fallait pas céder comme toutes les autres filles niaises qui bavaient rien qu'à le voir ! Elle lui jeta un regard noir, il fallait bien qu'il comprenne à qui il avait affaire. Puis elle retourna auprès de Camille, elle avait encore ça à régler, effectivement.
"Ecoute, j'ai pas trop supporté là. Genre tu fais style t'es mon amie et tout, puis après l'autre blonde commence à jeter son venin sur moi alors tu changes de camp ! Ouais j'comprends, c'est dans ton équipe tout ça, faut garder une bonne ambiance, mais moi tu me laisses tomber c'est dégueulasse ! Et le pire du pire c'est qu'après toi tu viens parce que t'as plus d'amis parce qu'elle est partie alors là oh j'existe ! Qu'est-ce que c'est étrange quand même hein ! Je préfère parler aux gens qui me détestent pas un jour sur deux." dit-elle en regardant Jessica.
Sauf que Jessica, effectivement, elle la détestait un jour sur deux. En fait, tout le monde la prenait pour la roue de secours ! Bientôt, Jess se trouverait un autre meilleur ami et elle serait délaissée, Kitty restait déjà avec Wind, et Georgia... Georgia était à part. Peut-être qu'il n'y avait qu'elle qui la prenait vraiment en considération. Alors qu'elle avait commencé à avancer vers Jessica, elle se reprit donc et alla plutôt vers Georgia à qui elle s'accrocha avec ses bras, toujours en regardant le nouveau professeur d'un oeil mauvais. Elle était bien décidée à ne pas lui parler, de toute façon lui aussi faisait partie d'un camp ennemi, sûrement un ami à Richard qui était bien un traître dans son genre lui aussi. Elle allait tout simplement l'ignorer et bien lui montrer son mépris pour les gens de son espèce.
"Attends !"
Et tout en passant à côté de Georgia en train de raconter n'importe quoi, dont elle retint seulement le mot "petite fille" qui eut le don de l'encourager à se débrouiller toute seule et à lui prouver qu'elle n'était pas un microbe, elle lui lança, en la poussant plus ou moins délicatement :
"Laisse-moi lui parler moi. Pas ton problème !"
Elle était remontée contre Iacobo, d'ailleurs pour bien le montrer, elle remonta ses manches. C'était maintenant à elle de jouer la super copine et de montrer qu'elle n'était pas indifférente à ce qu'il se passait. Elle monta debout sur le canapé, pour se grandir, mais même là c'était limite si elle dépassait le serbe. Elle le fixa dans les yeux, et pour s'assurer qu'il la regarde bien, elle prit sa tête et la maintint vers elle. Là, elle commença à parler sèchement, puis, au fur et à mesure qu'elle s'énervait, elle hurlait de plus en plus :
"Ecoute-moi bien toi ! T'as pas à toucher Jessica ! COMPRIS ? TU REFAIS CA, JE TE DEMONTE ! COMPRIS ?"
Ce fut là que M. Couverture-de-magazine vint tenter de se faire voir de toutes les autres filles. Comme c'était un professeur, Laura s'empressa de descendre et de se taire, aussi. Puis là, il dit tout un tas de choses qui ne servaient à rien, mais dans un de ces accent hispanique... Non ! Il ne fallait pas céder comme toutes les autres filles niaises qui bavaient rien qu'à le voir ! Elle lui jeta un regard noir, il fallait bien qu'il comprenne à qui il avait affaire. Puis elle retourna auprès de Camille, elle avait encore ça à régler, effectivement.
"Ecoute, j'ai pas trop supporté là. Genre tu fais style t'es mon amie et tout, puis après l'autre blonde commence à jeter son venin sur moi alors tu changes de camp ! Ouais j'comprends, c'est dans ton équipe tout ça, faut garder une bonne ambiance, mais moi tu me laisses tomber c'est dégueulasse ! Et le pire du pire c'est qu'après toi tu viens parce que t'as plus d'amis parce qu'elle est partie alors là oh j'existe ! Qu'est-ce que c'est étrange quand même hein ! Je préfère parler aux gens qui me détestent pas un jour sur deux." dit-elle en regardant Jessica.
Sauf que Jessica, effectivement, elle la détestait un jour sur deux. En fait, tout le monde la prenait pour la roue de secours ! Bientôt, Jess se trouverait un autre meilleur ami et elle serait délaissée, Kitty restait déjà avec Wind, et Georgia... Georgia était à part. Peut-être qu'il n'y avait qu'elle qui la prenait vraiment en considération. Alors qu'elle avait commencé à avancer vers Jessica, elle se reprit donc et alla plutôt vers Georgia à qui elle s'accrocha avec ses bras, toujours en regardant le nouveau professeur d'un oeil mauvais. Elle était bien décidée à ne pas lui parler, de toute façon lui aussi faisait partie d'un camp ennemi, sûrement un ami à Richard qui était bien un traître dans son genre lui aussi. Elle allait tout simplement l'ignorer et bien lui montrer son mépris pour les gens de son espèce.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Dim 12 Oct 2008 - 16:43
Il y'eut un bon point : Laura ne tourna pas les talons de suite en la gratifiant d'un vent monumental, ce qui signifiait qu'elle n'était pas tout à fait fermée au dialogue. Mais entre-temps, Iacobo avait entrepris d'attaquer à la foreuse pneumatique les tréfonds de la nullité humaine, et ce avec une détermination qui aurait forcé une certaine admiration de la Bretonne, si la victime n'avait pas été Jessica qui, il fallait l'avouer, était largement la plus innocente du lot. Oui, parce que l'autre innocente, Jade, venait de lui décrocher une taloche des familles. La question à cent balles : lequel de deux, Math ou le Serbe, était le plus lamentable au lit pour se sentir à chaque fois obligé de prouver sa puissance sexuelle par voie orale ? Camille avait toujours considéré cette pratique comme un aveu d'échec. Que ces deux types en soient les adeptes n'avait finalement rien d'étonnant.
Donc pendant que Iacobo tentait de vaincre ses complexes en affrontant une jeune fille de quatre ans sa cadette - il ajoutait le courage à ses nombreuses qualités - Laura était allée défendre son amie avec volume sinon arguments. Au moins elle ne manquait pas de cran. Ajouté à ça, le nouveau bellâtre fit son apparition avec une élégance digne de Math dix ans après. Elle voulut lui faire remarquer qu'avec un tel talent de psychologue, Cassandre et sa collègue auraient des soucis à se faire, mais elle s'abstient pour éviter d'être cataloguée au bout de deux heures dans le groupe des insolentes. Elle y arriverait sans problèmes par d'autres moyens moins directs.
Cela dit, jusque là, rien ne se passait plus mal qu'avant. Une sorte d'équilibre de la terreur s'était institué, et pendant trente secondes bien douces, aucun évènement terrible, aucune annonce désastreuse ne vint apporter la touche finale au tableau "Camille passe une matinée de merde".
En fait, c'était vrai AVANT que Georgia ne commence à tenter de calmer la situation. D'abord elle parla à Math. Ca, d'accord. Apaiser le jeu. Rappeler le pathétique souvenir de leur affrontement dans la ruelle, qui avait coûté une clavicule douloureuse pendant deux semaines à la Française. Tout ça encore pour comparer leur faible longueur respective. Ils n'évoluaient pas.
Ensuite, à Iacobo.
L'éloigner de Jess, oui. Bonne initiative. Argumentation moyenne mais suffisante.
Idem pour Laura. C'était la bonne voie. Jade, bon...on sentait que les justifications faiblissaient, mais s'arrêter là n'aurait finalement pas été une mauvaise affaire.
Mais elle en rajouta. Quand on y réfléchit, les mots pris individuellement n'étaient pas venimeux, c'était leur association qui était empoisonnée.
"Nuit d'amour avec River".
Pas baiser, non. Pas non plus "jeu de séduction". Nuit d'amour. Camille resta bloquée sur ces trois mots, totalement interdite, jusqu'à ce que Laura vienne lui expliquer le fond de sa pensée, comme quoi elle était lâche, dégueulasse et en plus qu'elle revenait ensuite uniquement parce qu'elle n'avait pas mieux à faire.
Finalement, le petit discours de la miss fut presque salvateur, il permit d'ouvrir complètement les vannes jusque là prêtes à imploser dans l'esprit de la Bretonne. En trois pas, elle était retournée jusqu'à la gamine, et avait commencé sur un ton qui n'avait plus rien d'amical, et qui grimpait dans les soprano au fur et à mesure du discours.
Nan mais ça va pas ? Tu te rends pas compte que la terre tourne pas autour de ta petite tête ? Tu t'es pas aperçue que ça me faisait chier au dernier degré de la chiantise que vous vous preniez le chou avec Abaigh ? Et pourquoi ? Parce que je vous aime toutes les deux, parce que j'avais pas plus envie de m'engueuler avec elle qu'avec toi. Mais en fait, j'ai compris. C'est pas que tu m'aimes, ou que t'aimes Jessica, ou que t'aimes Georgia, t'aimes seulement être le centre de l'attention de tout le monde, et dès qu'il y'a quelqu'un qui trouble un peu ça, tu tires une tronche de six pieds de long et tu fais la gueule à tout le monde. Alors si certains te supportent, comme...comme Georgia Smith ici présente, ça me va, tant mieux, mais moi je vis pour moi, pas pour une gamine pleurnicharde, qui est dégoûtée de pas avoir plein de malheurs comme Kitty parce qu'à cause de ça on s'intéresse moins à elle. Si tu finis par te retrouver toute seule, faudra pas t'étonner.
Elle leva les yeux vers Georgia, ne trouva rien à ajouter, et tourna les talons pour aller voir ailleurs si elle y était. Au moins, le psychologue de comptoir avait tout compris : il y'avait de l'animation.
Terrain de sport
Donc pendant que Iacobo tentait de vaincre ses complexes en affrontant une jeune fille de quatre ans sa cadette - il ajoutait le courage à ses nombreuses qualités - Laura était allée défendre son amie avec volume sinon arguments. Au moins elle ne manquait pas de cran. Ajouté à ça, le nouveau bellâtre fit son apparition avec une élégance digne de Math dix ans après. Elle voulut lui faire remarquer qu'avec un tel talent de psychologue, Cassandre et sa collègue auraient des soucis à se faire, mais elle s'abstient pour éviter d'être cataloguée au bout de deux heures dans le groupe des insolentes. Elle y arriverait sans problèmes par d'autres moyens moins directs.
Cela dit, jusque là, rien ne se passait plus mal qu'avant. Une sorte d'équilibre de la terreur s'était institué, et pendant trente secondes bien douces, aucun évènement terrible, aucune annonce désastreuse ne vint apporter la touche finale au tableau "Camille passe une matinée de merde".
En fait, c'était vrai AVANT que Georgia ne commence à tenter de calmer la situation. D'abord elle parla à Math. Ca, d'accord. Apaiser le jeu. Rappeler le pathétique souvenir de leur affrontement dans la ruelle, qui avait coûté une clavicule douloureuse pendant deux semaines à la Française. Tout ça encore pour comparer leur faible longueur respective. Ils n'évoluaient pas.
Ensuite, à Iacobo.
L'éloigner de Jess, oui. Bonne initiative. Argumentation moyenne mais suffisante.
Idem pour Laura. C'était la bonne voie. Jade, bon...on sentait que les justifications faiblissaient, mais s'arrêter là n'aurait finalement pas été une mauvaise affaire.
Mais elle en rajouta. Quand on y réfléchit, les mots pris individuellement n'étaient pas venimeux, c'était leur association qui était empoisonnée.
"Nuit d'amour avec River".
Pas baiser, non. Pas non plus "jeu de séduction". Nuit d'amour. Camille resta bloquée sur ces trois mots, totalement interdite, jusqu'à ce que Laura vienne lui expliquer le fond de sa pensée, comme quoi elle était lâche, dégueulasse et en plus qu'elle revenait ensuite uniquement parce qu'elle n'avait pas mieux à faire.
Finalement, le petit discours de la miss fut presque salvateur, il permit d'ouvrir complètement les vannes jusque là prêtes à imploser dans l'esprit de la Bretonne. En trois pas, elle était retournée jusqu'à la gamine, et avait commencé sur un ton qui n'avait plus rien d'amical, et qui grimpait dans les soprano au fur et à mesure du discours.
Nan mais ça va pas ? Tu te rends pas compte que la terre tourne pas autour de ta petite tête ? Tu t'es pas aperçue que ça me faisait chier au dernier degré de la chiantise que vous vous preniez le chou avec Abaigh ? Et pourquoi ? Parce que je vous aime toutes les deux, parce que j'avais pas plus envie de m'engueuler avec elle qu'avec toi. Mais en fait, j'ai compris. C'est pas que tu m'aimes, ou que t'aimes Jessica, ou que t'aimes Georgia, t'aimes seulement être le centre de l'attention de tout le monde, et dès qu'il y'a quelqu'un qui trouble un peu ça, tu tires une tronche de six pieds de long et tu fais la gueule à tout le monde. Alors si certains te supportent, comme...comme Georgia Smith ici présente, ça me va, tant mieux, mais moi je vis pour moi, pas pour une gamine pleurnicharde, qui est dégoûtée de pas avoir plein de malheurs comme Kitty parce qu'à cause de ça on s'intéresse moins à elle. Si tu finis par te retrouver toute seule, faudra pas t'étonner.
Elle leva les yeux vers Georgia, ne trouva rien à ajouter, et tourna les talons pour aller voir ailleurs si elle y était. Au moins, le psychologue de comptoir avait tout compris : il y'avait de l'animation.
Terrain de sport
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Dim 12 Oct 2008 - 18:07
Jess se détourna, observant Camille du coin de l’oeil qui tentait de s’expliquer avec Laura, usant de toute la patience qu’il lui restait, tandis que Jade en rajoutait une couche supplémentaire à Iacobo, lui collant une sacrée gifle. Seulement voilà, celui-ci réagit d’une façon qu’elle n’avait pas prévu. D’abord surprise, elle afficha une mine figée, le regard noir et les yeux légèrement fermés planté dans les siens. Pour la gêner, il la gênait. Son coup était réussi et elle aurait voulu qu’Avatar apparaisse pour lui exploser le crâne contre le sol, ou pourquoi pas lui planter des défenses d’éléphants dans le corps, ou encore les dents bien aiguisées d’un lion s’enfonçant dans sa chair... ou pire encore...
Seulement elle ne pouvait pas faire ça, et ne voulait pas qu’Avatar règle ses problèmes à sa place. Dommage d’un côté, elle aurait bien aimé mettre son plan à exécution. Depuis quelques temps, elle avait souvent ce genre d’idée morbide. Depuis deux mois pour être exact... Et puis Iacobo ne serait pas une grosse perte. Lorsqu’il la lâcha enfin, il enchaîna immédiatement avec les autres qui avaient cherché à lui en faire voir.
Puis Laura... Laura ne prit même pas la peine de répondre d’abord à Camille et vint à son tour prendre sa défense. Sauf que Jess n’appréciait pas ce genre de comportement. Elle ne dit rien et prit sur elle, sachant pertinemment que tout risquait de continuer à dégénérer si il y avait encore une seule et unique malheureuse remarque. Mais bon... tout avait déjà dégénéré.
« Je préfère parler aux gens qui me détestent pas un jour sur deux. »
Telle avait été la remarque de Laura, lui lançant un regard, s’avançant vers elle avant de s’éloigner vers Georgia. Alors quoi ? Après quelques secondes, Jess se retourna et alla s’affaler dans le canapé, ne cherchant même plus à dire quoi que ce soit. Ok. Elle avait comprit. Laura considérait que Jess la prenait pour son ami un jour sur deux. Du moins c’était ce qu’il était ressorti de son commentaire.
Là dessus arriva l’un des nouveaux professeurs présentés auparavant. Il tombait bien lui, mais peut-être était-ce volontairement qu’il était entré à cet instant précis. Après tout, depuis quand est-ce qu’il était là ? Elle tourna la tête en entendant la voix de plus en plus aiguë de Camille s’en prendre à Laura. Sauf que cette fois-ci, Jess n’intervint pas, et laissa la situation suivre son cours. Après tout, elle était arrivée en plein milieu, et n’avait aucune envie de se retrouver au coeur de la dispute. En plus, elle devait bien avoué que Iacobo l’avait refroidi. Elle savait pertinemment qu’elle pouvait le tuer comme ça, tout de suite, et le fait de le savoir la rassura, bien que ne s’en vanta pas.
« Monsieur Paolo Santero ? Nouveau professeur, géologue, Mexicain, un peu stressé en publique... Désolé pour vous, vous arrivez pas au meilleur moment... Enfin... »
Jess lâcha un soupir digne de ce nom, l’air dépité. Sans compter qu’elle était en train de réaliser qu’elle venait de retracer le portrait du professeur sans s’en rendre compte, et qui plus est à haute voix. Ok, tout démarrait bien. « Désolé... » Elle se laissa glisser sur le dossier du canapé sur lequel elle était assise afin de s’écraser la tête contre le coussin de l’accoudoir. Puis elle se redressa et se mit en tailleur, semblant étrangement plus calme que quelques instants auparavant. Détachée de tout se qu'il venait de se passer ces dernières minutes.
Seulement elle ne pouvait pas faire ça, et ne voulait pas qu’Avatar règle ses problèmes à sa place. Dommage d’un côté, elle aurait bien aimé mettre son plan à exécution. Depuis quelques temps, elle avait souvent ce genre d’idée morbide. Depuis deux mois pour être exact... Et puis Iacobo ne serait pas une grosse perte. Lorsqu’il la lâcha enfin, il enchaîna immédiatement avec les autres qui avaient cherché à lui en faire voir.
Puis Laura... Laura ne prit même pas la peine de répondre d’abord à Camille et vint à son tour prendre sa défense. Sauf que Jess n’appréciait pas ce genre de comportement. Elle ne dit rien et prit sur elle, sachant pertinemment que tout risquait de continuer à dégénérer si il y avait encore une seule et unique malheureuse remarque. Mais bon... tout avait déjà dégénéré.
« Je préfère parler aux gens qui me détestent pas un jour sur deux. »
Telle avait été la remarque de Laura, lui lançant un regard, s’avançant vers elle avant de s’éloigner vers Georgia. Alors quoi ? Après quelques secondes, Jess se retourna et alla s’affaler dans le canapé, ne cherchant même plus à dire quoi que ce soit. Ok. Elle avait comprit. Laura considérait que Jess la prenait pour son ami un jour sur deux. Du moins c’était ce qu’il était ressorti de son commentaire.
Là dessus arriva l’un des nouveaux professeurs présentés auparavant. Il tombait bien lui, mais peut-être était-ce volontairement qu’il était entré à cet instant précis. Après tout, depuis quand est-ce qu’il était là ? Elle tourna la tête en entendant la voix de plus en plus aiguë de Camille s’en prendre à Laura. Sauf que cette fois-ci, Jess n’intervint pas, et laissa la situation suivre son cours. Après tout, elle était arrivée en plein milieu, et n’avait aucune envie de se retrouver au coeur de la dispute. En plus, elle devait bien avoué que Iacobo l’avait refroidi. Elle savait pertinemment qu’elle pouvait le tuer comme ça, tout de suite, et le fait de le savoir la rassura, bien que ne s’en vanta pas.
« Monsieur Paolo Santero ? Nouveau professeur, géologue, Mexicain, un peu stressé en publique... Désolé pour vous, vous arrivez pas au meilleur moment... Enfin... »
Jess lâcha un soupir digne de ce nom, l’air dépité. Sans compter qu’elle était en train de réaliser qu’elle venait de retracer le portrait du professeur sans s’en rendre compte, et qui plus est à haute voix. Ok, tout démarrait bien. « Désolé... » Elle se laissa glisser sur le dossier du canapé sur lequel elle était assise afin de s’écraser la tête contre le coussin de l’accoudoir. Puis elle se redressa et se mit en tailleur, semblant étrangement plus calme que quelques instants auparavant. Détachée de tout se qu'il venait de se passer ces dernières minutes.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Dim 12 Oct 2008 - 19:59
C'est avec entrain, et suivi par deux nuages, le premier, sur lequel était posé une carte du monde barbouillée de rouge, et le second, semblant contenir des victuailles sorties de la cuisine, que Sven entra dans le foyer.
"Bonjour les enfants !"
Il avisa l'ambiance un petit peu tendue de l'endroit, ainsi que la présence du nouveau prof, qui semblait être là pour prendre la place de Vayne sur le podium de favori des divas.
"Bonjour. Je m'appelle Sven. Vous ne m'avez pas vu lors de la réunion de rentrée, parce que j'étais dans la salle et vous sur le podium. Je suis le doyen de l'institut, alors n'hésitez pas à me demander si vous avez besoin d'aide ou d'informations ultra-confidentielles."
Il se dirigea alors vers le coin lecture du foyer, et commença à regarder les titres disponibles.
"Bonjour les enfants !"
Il avisa l'ambiance un petit peu tendue de l'endroit, ainsi que la présence du nouveau prof, qui semblait être là pour prendre la place de Vayne sur le podium de favori des divas.
"Bonjour. Je m'appelle Sven. Vous ne m'avez pas vu lors de la réunion de rentrée, parce que j'étais dans la salle et vous sur le podium. Je suis le doyen de l'institut, alors n'hésitez pas à me demander si vous avez besoin d'aide ou d'informations ultra-confidentielles."
Il se dirigea alors vers le coin lecture du foyer, et commença à regarder les titres disponibles.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Dim 12 Oct 2008 - 20:59
L'ambiance au début lourde était devenue carrément saturé et l'orage y avait éclaté ! Lorsque la main de Jade vint se coller contre la joue de Iacobo Math fut d'abord surprit de voir Jade effectuer un tel geste. Mais après tous, le serbe l'avait mérité. Math se sentait de trop dans la pièce et sa lutte inter-minable avec Iacobo le fatiguait. Comme Georgia l'avait signifié, tout recommençait comme cette fameuse soirée de concert. Il était donc plus sage de quitter la pièce puisque c'était sans doute ce qu'il y avait de mieux a faire...
La cuisine
La cuisine
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Dim 12 Oct 2008 - 22:22
La main de Jade heurtant violemment la joue du Serbe aurait du la libérer d'au moins une bonne partie de sa tension. Mais ce n'était pas le cas, car le Grand Iacobo avait toujours quelque chose à rajouter. Il aurait pu s'arrêter là dans les sarcasmes et essayer de comprendre, autrement qu'en pensant comme un "Iacobo", le pourquoi du comment de cette gifle. Mais bien loin de là son intention, il en rajouta une couche...
Face à cette nouvelle attaque, Jade resta interdite, ne sachant comment répliquer par des mots et ne pouvant lui faire comprendre quoi que ce soit par les gestes, elle se retrouvait dans une impasse. Elle le fixa quelques secondes, le temps pour lui de s'occuper du cas de Math qui préféra par la suite quitter la pièce à son tour, suivant de prêt Camille. Elle dévisageait Iacobo, la bouche tremblante et les premières larmes coulant sur son visage. Ses yeux remplaçaient son sentiment de haine par de l'incompréhension totale face à cette chose qui ne manifestait guère d'humanité. Elle entendait à peine les autres personnes parlant dans la pièce.
Fuir pour de bon. C'est ce qu'elle devait faire! Peut être même quitter l'Institut, aller loin... de lui... des ennuis... ... ... Ca y est! Cet abruti avait réussi à foutre en l'air deux mois d'auto-thérapie...
"Tu… Tu me dégoutes…" Souffla-t-elle par dépit avant de tourner à nouveau les talons vers la porte. Puis hésitante, elle se tourna une nouvelle fois sur elle-même.
"Mais merde, mais réveillez vous un peu! On a chacun nos problèmes et on les gère comme on peu, l’important c’est de les gérer! C’est pas le premier taulard venu qui va me faire la morale ! C’est jamais tout blanc ou tout noir… Deuil ou pas deuil… T’es complètement à côté de la plaque mon pauvre!"
Puis elle sorti, pour de bon cette fois.
"Aïe… " Lâcha t’elle en secouant sa main douloureuse.
bureau de Cassandre
Face à cette nouvelle attaque, Jade resta interdite, ne sachant comment répliquer par des mots et ne pouvant lui faire comprendre quoi que ce soit par les gestes, elle se retrouvait dans une impasse. Elle le fixa quelques secondes, le temps pour lui de s'occuper du cas de Math qui préféra par la suite quitter la pièce à son tour, suivant de prêt Camille. Elle dévisageait Iacobo, la bouche tremblante et les premières larmes coulant sur son visage. Ses yeux remplaçaient son sentiment de haine par de l'incompréhension totale face à cette chose qui ne manifestait guère d'humanité. Elle entendait à peine les autres personnes parlant dans la pièce.
Fuir pour de bon. C'est ce qu'elle devait faire! Peut être même quitter l'Institut, aller loin... de lui... des ennuis... ... ... Ca y est! Cet abruti avait réussi à foutre en l'air deux mois d'auto-thérapie...
"Tu… Tu me dégoutes…" Souffla-t-elle par dépit avant de tourner à nouveau les talons vers la porte. Puis hésitante, elle se tourna une nouvelle fois sur elle-même.
"Mais merde, mais réveillez vous un peu! On a chacun nos problèmes et on les gère comme on peu, l’important c’est de les gérer! C’est pas le premier taulard venu qui va me faire la morale ! C’est jamais tout blanc ou tout noir… Deuil ou pas deuil… T’es complètement à côté de la plaque mon pauvre!"
Puis elle sorti, pour de bon cette fois.
"Aïe… " Lâcha t’elle en secouant sa main douloureuse.
bureau de Cassandre
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Dim 12 Oct 2008 - 23:44
Iacobo se laissa aller sur un canapé, un affreux sourire de satisfaction sur les lèvres, les bras étendus du maquereau avec le sentiment du travail accompli.
Le serbe raisonnait comme ses premiers ancêtres les singes : conquête du territoire, intimidation par la virilité et chasse aux ennemis.
La grotte s'était transformée en foyer mais le principe était le même.
Math s'en était allé furieux mais avait cessé toute référence à Wind. Une nouvelle pensée à l'anglaise lui vint et l'enflamma instinctivement. Il y aurait rapidement une rencontre à laquelle il ne se sentait pas prêt, tout chef des singes qu'il était. Et pourtant elle avait hanté ses nuits carcérales et permit de lui faire oublier dans une certaine mesure les loitains cris de prisonniers en mauvaise posture...
Plus tard. Il dissémina à nouveau ses pensées.
Jade était détruite et s'en était allée. Elle était faible et elle avait flanché : elle ne méritait peut-être pas une destruction intégrale de sa thérapie de deuil mais Iacobo était presque généreux en la traitant de la sorte : le monde était dur, particulièrement pour les mutants. Il lui donnait une sorte de leçon. Camille avait été elle aussi une de ses élèves temporaire.
Jessica se calma rapidement et sa décision était sage aux yeux du serbe. Pourquoi s'attirer des ennuis alors qu'elle pouvait poursuivre sa vie de mutante sans histoires ? Elle ne l'avait jamais vraiment irrité, il ne l'avait jamais vraiment regardé. Qu'il en soit ainsi : elle avait été et serait encore un de ces nombreux fantômes neutres de l'Institut.
Laura le rejetait mais l'intéressait toujours. Il n'abandonnerait pas son projet de la corrompre.
"Laura, quand tu auras enfin compris qu'un mutant est destiné à vivre et mourir seul et que l'amitié vaut moins qu'un billet, tu viendras"
De nouveaux invités arrivaient pour venir se faire massacrer l'humeur. Tant mieux, Iacobo se nourrissait de haine et la journée s'avérait riche.
D'abord le nouveau professeur qu'il avait plus ou moins écouté, une sorte d'hispanique frêle et effeminé qui s'assumait mal et qui ne paraissait pas confiant. Le genre d'homme à vous tendre une poignée de main bien molle. Sa petite coupe de minet tirée en arrière ne pouvait que paraitre irritable aux yeux du serbe.
Il sentit chez lui l'effort vain de jouer le "djeunz" compréhensif.
"Bonjour... Sancho Lopez ? C'est cela ? Je crains que vous ne vous trompiez radicalement sur nos activités au sein de l'Institut. Comprenez nous, nous sommes régulièrement envoyés en mission pendant lesquelles bon nombre d'entre nous mourront et parfois notre école même est prise d'assaut. Nous avons donc opté pour une philosophie plus épicurienne : pas le temps pour les réflexions trop poussées sur le sens de nos vies minables ni de parties poker interminables. On a pas le temps de vivre lentement, "live fast, die young" : on se déchire, on s'accouple puis on se redéchire. Il va falloir vous y faire. Je pense que ma camarade prolétaire adhère à mon analyse"
Il se tourna du côté de Georgia qui s'était efforcée à sa grande surprise de jouer la médiatrice. Son pouvoir de guérison/ transfert miraculeux lui montait probablement à la tête : elle se prenait pour Mère Thérésa.
Il entendit ensuite un "Bonjour les enfants !" à la tonalité trop aigue pour être sérieux. Il aurait du deviner de dos qui était son nouvel invité.
Le gourou Sven. Le grand mystique de l'Institut, le garçonnet tombé dans le tonneau de l.s.d à sa naissance. Il avait fini par se prendre pour un dieu à force de zoner sur son nuage à espionner toutes les scènes de ménage de l'Institut. Il était un voyeur exceptionnel, aussi malsain que Iacobo à sa façon.
Dans l'esprit iacobien, il était classé dans la catégorie des handicapés incompéhensibles au côté de Ivy. D'ailleurs les deux s'entendaient à merveille, ce qui prouvait une fois encore l'efficacité des classements du serbe. Il alla lire, il le méritait même pas la fessée.
"C'est bien , tu es un bon garçon" lui lança-t-il hautain.
Le serbe raisonnait comme ses premiers ancêtres les singes : conquête du territoire, intimidation par la virilité et chasse aux ennemis.
La grotte s'était transformée en foyer mais le principe était le même.
Math s'en était allé furieux mais avait cessé toute référence à Wind. Une nouvelle pensée à l'anglaise lui vint et l'enflamma instinctivement. Il y aurait rapidement une rencontre à laquelle il ne se sentait pas prêt, tout chef des singes qu'il était. Et pourtant elle avait hanté ses nuits carcérales et permit de lui faire oublier dans une certaine mesure les loitains cris de prisonniers en mauvaise posture...
Plus tard. Il dissémina à nouveau ses pensées.
Jade était détruite et s'en était allée. Elle était faible et elle avait flanché : elle ne méritait peut-être pas une destruction intégrale de sa thérapie de deuil mais Iacobo était presque généreux en la traitant de la sorte : le monde était dur, particulièrement pour les mutants. Il lui donnait une sorte de leçon. Camille avait été elle aussi une de ses élèves temporaire.
Jessica se calma rapidement et sa décision était sage aux yeux du serbe. Pourquoi s'attirer des ennuis alors qu'elle pouvait poursuivre sa vie de mutante sans histoires ? Elle ne l'avait jamais vraiment irrité, il ne l'avait jamais vraiment regardé. Qu'il en soit ainsi : elle avait été et serait encore un de ces nombreux fantômes neutres de l'Institut.
Laura le rejetait mais l'intéressait toujours. Il n'abandonnerait pas son projet de la corrompre.
"Laura, quand tu auras enfin compris qu'un mutant est destiné à vivre et mourir seul et que l'amitié vaut moins qu'un billet, tu viendras"
De nouveaux invités arrivaient pour venir se faire massacrer l'humeur. Tant mieux, Iacobo se nourrissait de haine et la journée s'avérait riche.
D'abord le nouveau professeur qu'il avait plus ou moins écouté, une sorte d'hispanique frêle et effeminé qui s'assumait mal et qui ne paraissait pas confiant. Le genre d'homme à vous tendre une poignée de main bien molle. Sa petite coupe de minet tirée en arrière ne pouvait que paraitre irritable aux yeux du serbe.
Il sentit chez lui l'effort vain de jouer le "djeunz" compréhensif.
"Bonjour... Sancho Lopez ? C'est cela ? Je crains que vous ne vous trompiez radicalement sur nos activités au sein de l'Institut. Comprenez nous, nous sommes régulièrement envoyés en mission pendant lesquelles bon nombre d'entre nous mourront et parfois notre école même est prise d'assaut. Nous avons donc opté pour une philosophie plus épicurienne : pas le temps pour les réflexions trop poussées sur le sens de nos vies minables ni de parties poker interminables. On a pas le temps de vivre lentement, "live fast, die young" : on se déchire, on s'accouple puis on se redéchire. Il va falloir vous y faire. Je pense que ma camarade prolétaire adhère à mon analyse"
Il se tourna du côté de Georgia qui s'était efforcée à sa grande surprise de jouer la médiatrice. Son pouvoir de guérison/ transfert miraculeux lui montait probablement à la tête : elle se prenait pour Mère Thérésa.
Il entendit ensuite un "Bonjour les enfants !" à la tonalité trop aigue pour être sérieux. Il aurait du deviner de dos qui était son nouvel invité.
Le gourou Sven. Le grand mystique de l'Institut, le garçonnet tombé dans le tonneau de l.s.d à sa naissance. Il avait fini par se prendre pour un dieu à force de zoner sur son nuage à espionner toutes les scènes de ménage de l'Institut. Il était un voyeur exceptionnel, aussi malsain que Iacobo à sa façon.
Dans l'esprit iacobien, il était classé dans la catégorie des handicapés incompéhensibles au côté de Ivy. D'ailleurs les deux s'entendaient à merveille, ce qui prouvait une fois encore l'efficacité des classements du serbe. Il alla lire, il le méritait même pas la fessée.
"C'est bien , tu es un bon garçon" lui lança-t-il hautain.
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: Médisances post-réunionnaises
Lun 13 Oct 2008 - 1:28
Bon la nouvelle crise de la New Yorkaise n'eut pas nécessairement l'effet escompté...
En points positifs : Math se tira, Jade aussi...
En points négatifs : Camille semblait avoir assez mal prise l'intervention de Georgia "Smith"...
On ne faisait pas d'omelettes sans casser des oeufs, mais tout de même... Il y avait des limites qu'il fallait éviter de franchir. Une mince ligne des fois. Mais là, la New Yorkaise sentait bien qu'elle avait quelque peu abusée... Serait ce un début de conscience morale qui viendrait poindre en elle ?
Elle était fière de Laura en revanche : une vraie petite rebelle ! Aussi comprendrait elle certainement mieux le départ de Georgia, que la petite ex stryx bougonne n'avait besoin de personne pour la défendre...
Alors que Georgia s'apprêtait à tenter de sauver ce qui restait à sauver, le nouveau prof venait d'arriver ainsi que Sven.
"Salut Sven. Au revoir Sven" lança t'elle du tac au tac. Pas le temps de papoter avec lui. Pas le temps de lui demander de la tracter en haut de son nuage pour faire du Sven A. sans LianeIvy pour la rattraper. Pas le temps.
Se penchant pour mieux voir Laura dans ses basques, elle dit gentiment :
"Laura, ma puce, je crois que j'ai une urgence à gérer là... Ca m'embête un peu de te laisser, ma p'tite rebelle, mais si je ne veux pas me retrouver célibataire, dépressive et suicidiaire dans les prochaines minutes, j'ai plutôt intérêt à courir après une belle fille qui, je l'espère, se laissera rattraper. Sinon, j'espère que tu sauras me rattraper, moi..."
Georgia s'écarta et, passant devant le professeur mexicain, crut bon, par pure politesse, de répondre à sa question.
"En fait, M'sieur, on jouait à celui qui aurait la plus belle barbe de trois jours et à celui qui imiterait mieux un SDF... Et je crois que le gagnant vient d'arriver !"
Et elle se tira fissa, avant de se faire admonester en règle... Inutile de parier sur sa tête de gentil : derrière un extérieur de popples au grand coeur pouvait se cacher une terrible dragonne !
Terrain de sport
En points positifs : Math se tira, Jade aussi...
En points négatifs : Camille semblait avoir assez mal prise l'intervention de Georgia "Smith"...
On ne faisait pas d'omelettes sans casser des oeufs, mais tout de même... Il y avait des limites qu'il fallait éviter de franchir. Une mince ligne des fois. Mais là, la New Yorkaise sentait bien qu'elle avait quelque peu abusée... Serait ce un début de conscience morale qui viendrait poindre en elle ?
Elle était fière de Laura en revanche : une vraie petite rebelle ! Aussi comprendrait elle certainement mieux le départ de Georgia, que la petite ex stryx bougonne n'avait besoin de personne pour la défendre...
Alors que Georgia s'apprêtait à tenter de sauver ce qui restait à sauver, le nouveau prof venait d'arriver ainsi que Sven.
"Salut Sven. Au revoir Sven" lança t'elle du tac au tac. Pas le temps de papoter avec lui. Pas le temps de lui demander de la tracter en haut de son nuage pour faire du Sven A. sans LianeIvy pour la rattraper. Pas le temps.
Se penchant pour mieux voir Laura dans ses basques, elle dit gentiment :
"Laura, ma puce, je crois que j'ai une urgence à gérer là... Ca m'embête un peu de te laisser, ma p'tite rebelle, mais si je ne veux pas me retrouver célibataire, dépressive et suicidiaire dans les prochaines minutes, j'ai plutôt intérêt à courir après une belle fille qui, je l'espère, se laissera rattraper. Sinon, j'espère que tu sauras me rattraper, moi..."
Georgia s'écarta et, passant devant le professeur mexicain, crut bon, par pure politesse, de répondre à sa question.
"En fait, M'sieur, on jouait à celui qui aurait la plus belle barbe de trois jours et à celui qui imiterait mieux un SDF... Et je crois que le gagnant vient d'arriver !"
Et elle se tira fissa, avant de se faire admonester en règle... Inutile de parier sur sa tête de gentil : derrière un extérieur de popples au grand coeur pouvait se cacher une terrible dragonne !
Terrain de sport
- Carrie MarcinProfesseur [JustiX]
- Age : 44
Equipe : JustiX
Nom de code : Pulse
Date d'inscription : 01/05/2007
Re: Médisances post-réunionnaises
Lun 13 Oct 2008 - 8:18
Bureau
"Toujours à vous plaindre, Monsieur Milosevic?"
Carrie avait eu le temps d'écouter les dernières paroles qui s'étaient dites. Elle croisa Georgia, apercut Math et Jade qui s'éloignait, tandis qu'elle entrait dans le foyer. L'avocate se dirigea en direction de la cuisine, quand elle entendit des bruits lui indiquant que la guerre était déclarée. Elle trouva étonnemment déjà un professeur à l'action dans la pièce. Elle y trouva aussi plusieurs élèves qu'elle n'aurait pas de mal à étiquetter. Elle savait déjà qui foutait le bordel. Ce n'était pas compliqué à voir. Son regard le posa lentement vers Laura. Plissant les yeux, elle se doutait qu'elle devait y être pour quelque chose dans cette histoire. Elle était agitée...Question d'être solidaire, Carrie avanca lentement vers Paolo et se placa à sa droite, sans le regarder. La femme posa ses mains dans le creux de ses propres hanches et attendit, sans ciller que quelqu'un s'offre à donner des explications.
"Vous l'avez sans doute remarqué, ma patience est en quantité limitée. Épargnez-moi vos excuses. Je veux savoir ce qui se passe ici."
Carrie se tourna vers Sven à qui elle envoya un regard entendu. Elle balaya ensuite toutes les personnes présentes d'un regard glacial. Elle n'avait pas envie de faire de la discipline aujourd'hui. Après le cours d'escalade, c'était bien assez qu'elle aille encore la force de venir règler le conflit dans le foyer.
"Alors?"
"Toujours à vous plaindre, Monsieur Milosevic?"
Carrie avait eu le temps d'écouter les dernières paroles qui s'étaient dites. Elle croisa Georgia, apercut Math et Jade qui s'éloignait, tandis qu'elle entrait dans le foyer. L'avocate se dirigea en direction de la cuisine, quand elle entendit des bruits lui indiquant que la guerre était déclarée. Elle trouva étonnemment déjà un professeur à l'action dans la pièce. Elle y trouva aussi plusieurs élèves qu'elle n'aurait pas de mal à étiquetter. Elle savait déjà qui foutait le bordel. Ce n'était pas compliqué à voir. Son regard le posa lentement vers Laura. Plissant les yeux, elle se doutait qu'elle devait y être pour quelque chose dans cette histoire. Elle était agitée...Question d'être solidaire, Carrie avanca lentement vers Paolo et se placa à sa droite, sans le regarder. La femme posa ses mains dans le creux de ses propres hanches et attendit, sans ciller que quelqu'un s'offre à donner des explications.
"Vous l'avez sans doute remarqué, ma patience est en quantité limitée. Épargnez-moi vos excuses. Je veux savoir ce qui se passe ici."
Carrie se tourna vers Sven à qui elle envoya un regard entendu. Elle balaya ensuite toutes les personnes présentes d'un regard glacial. Elle n'avait pas envie de faire de la discipline aujourd'hui. Après le cours d'escalade, c'était bien assez qu'elle aille encore la force de venir règler le conflit dans le foyer.
"Alors?"
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Lun 13 Oct 2008 - 15:47
Il fallait reconnaître que son entrée en scène n'était pas des plus réussies. Les esprits étaient bien échauffés ici, s'ils avaient été des pyrokinésistes on pouvait être sûr que l'institut serait déjà réduite à un tas de cendres fumantes. Entre ceux qui tentait un peu d'humour plus ou moins cynique (palme remporté par le garçon déguisé en loque humaine), ceux qui faisait que si de rien était et... enfin bref un orchestre incapable de jouer de concert, une joie pour celui qui se retrouvait franchement parachuté au milieu de tout ce joli petit monde sautillant de joie et d'allégresse.
Il salua de manière chaleureuse les quelques personnes qui s'étaient présentées, eut droit à sa propre présentation digne d'une cérémonie des oscars, et n'eut aucun mal à apercevoir la petite fille cherchait à le faire fondre du regard.
Se penchant en avant tout en fixant Laura dans les yeux, il lui dit d'une voix douce et sympathique :
- Pas la peine de me faire ces yeux furibond, il ne me semble pas vous avoir fait ou dit une quelconque méchanceté qui me vaudrait un tel regard. Aussi, mademoiselle, je vous serez gré d'essayer de cacher un peu mieux votre humeur. Bonjour quand même, enchanté de vous rencontrer. termina-t-il avec un sourire chaleureux.
Si cela n'avait pas risqué d'être un signe de faiblesse, il aurait bien volontiers poussé un profond soupir à l'idée de devoir jouer les redresseur de torts. Le jeune hippie affalé devait être le pire cas de cynisme qu'il avait croisé pour le moment, de quoi rendre fou un psychologue et à cette pensée il en avait mal aux cheveux pour miss Deneos. Un cas typique de "toute manière le monde est pourri" dans sa plus belle expression.
Il se tourna vers Jessica et lui sourit en disant :
- Si je m'arrangeais pour être là seulement quand tout va bien ce serait moins sportif n'est-ce pas ? Mais merci de vous inquiéter pour moi mademoiselle.
Il retint l'envie de mettre deux tartes au hippie et de le prendre par l'oreille pour le conduire sous la douche. Les élèves étaient en grande partie sur des charbons ardents et lui avait rajouté du bois. Ce ne serait surement pas le dernier à jouer les rebelles de la société, et Paolo n'était pas d'humeur à jouer les flics. Ce fut presque avec l'envie de la prendre dans ses bras qu'il accueillit Mlle Marcin dans le foyer. De ce qu'il avait vu, elle était la personne de la situation, c'est-à-dire celle des situations désespérées. Quitte à jouer au gentil flic / méchant flic, il préférait encore avoir le rôle du gentil... au moins pour le premier jour.
Il jeta un oeil curieux vers le jeune garçon... Sven, qui s'était dirigé vers le coin lecture. Il y avait quelque chose d'irréel dans son attitude. Un je-ne-sais-quoi de décalé de la tension ambiante.
Laissant Carrie dans son rôle merveilleusement interprété, il se dit qu'il aurait besoin d'avoir une petite discussion avec elle ne serait-ce que pour savoir comment elle faisait.
Il salua de manière chaleureuse les quelques personnes qui s'étaient présentées, eut droit à sa propre présentation digne d'une cérémonie des oscars, et n'eut aucun mal à apercevoir la petite fille cherchait à le faire fondre du regard.
Se penchant en avant tout en fixant Laura dans les yeux, il lui dit d'une voix douce et sympathique :
- Pas la peine de me faire ces yeux furibond, il ne me semble pas vous avoir fait ou dit une quelconque méchanceté qui me vaudrait un tel regard. Aussi, mademoiselle, je vous serez gré d'essayer de cacher un peu mieux votre humeur. Bonjour quand même, enchanté de vous rencontrer. termina-t-il avec un sourire chaleureux.
Si cela n'avait pas risqué d'être un signe de faiblesse, il aurait bien volontiers poussé un profond soupir à l'idée de devoir jouer les redresseur de torts. Le jeune hippie affalé devait être le pire cas de cynisme qu'il avait croisé pour le moment, de quoi rendre fou un psychologue et à cette pensée il en avait mal aux cheveux pour miss Deneos. Un cas typique de "toute manière le monde est pourri" dans sa plus belle expression.
Il se tourna vers Jessica et lui sourit en disant :
- Si je m'arrangeais pour être là seulement quand tout va bien ce serait moins sportif n'est-ce pas ? Mais merci de vous inquiéter pour moi mademoiselle.
Il retint l'envie de mettre deux tartes au hippie et de le prendre par l'oreille pour le conduire sous la douche. Les élèves étaient en grande partie sur des charbons ardents et lui avait rajouté du bois. Ce ne serait surement pas le dernier à jouer les rebelles de la société, et Paolo n'était pas d'humeur à jouer les flics. Ce fut presque avec l'envie de la prendre dans ses bras qu'il accueillit Mlle Marcin dans le foyer. De ce qu'il avait vu, elle était la personne de la situation, c'est-à-dire celle des situations désespérées. Quitte à jouer au gentil flic / méchant flic, il préférait encore avoir le rôle du gentil... au moins pour le premier jour.
Il jeta un oeil curieux vers le jeune garçon... Sven, qui s'était dirigé vers le coin lecture. Il y avait quelque chose d'irréel dans son attitude. Un je-ne-sais-quoi de décalé de la tension ambiante.
Laissant Carrie dans son rôle merveilleusement interprété, il se dit qu'il aurait besoin d'avoir une petite discussion avec elle ne serait-ce que pour savoir comment elle faisait.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Lun 13 Oct 2008 - 17:23
[ Chambre de Jen]
Wind n’avait pas pris le temps de se changer, malgré les conseils de son amie, et c’est donc toujours toute de noir vêtue qu’elle s’arrêta à quelques mètres de la porte du foyer, le cœur battant. Et si Nan et Jen se trompaient ? Le souvenir de leur dernière entrevue n’était pas pour la rassurer, et elle ferma les yeux et inspira profondément avant de franchir les quelques mètres qui la séparaient du foyer.
Lorsqu’elle entra, il y avait Laura, l’air pas très serein, Jessica, qui tentait de rester sereine, justement, ce qui lui demandait manifestement un certain effort de concentration, Sven plongé dans l’étude des couvertures des livres du coin lecture et deux professeurs : Miss Marcin et son nouveau professeur référent, M. Santero. Ca n’arrangeait pas vraiment ses affaires tout ça, elle craignait que la présence de tout ce petit monde n’apaise pas vraiment l’humeur du serbe, et à en croire la mine de la prof des JustiX, elle ne doutait pas vraiment de la teneur des propos qui avaient pu être échangés peu de temps auparavant. Mais ce qui l’arrêta le plus dans son avancée à travers la pièce, ce fut Iacobo lui-même, son état passablement déplorable et sa joue blessée… Il avait été si loin que ça pour qu’on en vienne à le frapper ? Avant ou depuis son arrivée à l’institut ? Et puis… Quand était-il rentré exactement ?
Elle ferma un instant les yeux, puis croisa le regard de Carrie et hocha simplement la tête, par respect pour celle qui avait accepté de l’aider lorsqu’elle avait voulu tenter d’être moins inutile à son équipe, même si elles avaient essuyé quelques divergences d’opinion par le passé. Puis celui de son professeur qu’elle avait légèrement laissé en plan un peu plus tôt… Nouveau hochement de tête, guère plus. Plus tard. Plus tard elle s’expliquerait, et lui présenterait des excuses, sans doute.
Elle reposa son regard sur Iacobo. Et finalement, est-ce que ça avait de l’importance qu’il y ait du monde autour d’elle ? Autour de lui ? Autour d’eux ? Il était là, et vivant. C’était tout ce qui comptait, non ? Un sourire revint fleurir sur ses lèvres, qu’on ne lui avait plus vu depuis bien longtemps. Elle avança vers lui, et se pencha pour passer ses bras autour de son cou, tout avachi qu’il pouvait être sur le divan, et lui murmurer à l’oreille :
- Dieu soit loué, tu es toujours en vie…
Tant pis s’il la repoussait, tant pis s’il l’envoyait paître comme la dernière fois. Il était vivant… c’était bel et bien tout ce qui comptait. Alors pourquoi ne se sentait-elle plus la force de bouger ? Pourquoi tremblait-elle autant ? Sans doute parce qu'elle redoutait, malgré tout, sa réaction…
Wind n’avait pas pris le temps de se changer, malgré les conseils de son amie, et c’est donc toujours toute de noir vêtue qu’elle s’arrêta à quelques mètres de la porte du foyer, le cœur battant. Et si Nan et Jen se trompaient ? Le souvenir de leur dernière entrevue n’était pas pour la rassurer, et elle ferma les yeux et inspira profondément avant de franchir les quelques mètres qui la séparaient du foyer.
Lorsqu’elle entra, il y avait Laura, l’air pas très serein, Jessica, qui tentait de rester sereine, justement, ce qui lui demandait manifestement un certain effort de concentration, Sven plongé dans l’étude des couvertures des livres du coin lecture et deux professeurs : Miss Marcin et son nouveau professeur référent, M. Santero. Ca n’arrangeait pas vraiment ses affaires tout ça, elle craignait que la présence de tout ce petit monde n’apaise pas vraiment l’humeur du serbe, et à en croire la mine de la prof des JustiX, elle ne doutait pas vraiment de la teneur des propos qui avaient pu être échangés peu de temps auparavant. Mais ce qui l’arrêta le plus dans son avancée à travers la pièce, ce fut Iacobo lui-même, son état passablement déplorable et sa joue blessée… Il avait été si loin que ça pour qu’on en vienne à le frapper ? Avant ou depuis son arrivée à l’institut ? Et puis… Quand était-il rentré exactement ?
Elle ferma un instant les yeux, puis croisa le regard de Carrie et hocha simplement la tête, par respect pour celle qui avait accepté de l’aider lorsqu’elle avait voulu tenter d’être moins inutile à son équipe, même si elles avaient essuyé quelques divergences d’opinion par le passé. Puis celui de son professeur qu’elle avait légèrement laissé en plan un peu plus tôt… Nouveau hochement de tête, guère plus. Plus tard. Plus tard elle s’expliquerait, et lui présenterait des excuses, sans doute.
Elle reposa son regard sur Iacobo. Et finalement, est-ce que ça avait de l’importance qu’il y ait du monde autour d’elle ? Autour de lui ? Autour d’eux ? Il était là, et vivant. C’était tout ce qui comptait, non ? Un sourire revint fleurir sur ses lèvres, qu’on ne lui avait plus vu depuis bien longtemps. Elle avança vers lui, et se pencha pour passer ses bras autour de son cou, tout avachi qu’il pouvait être sur le divan, et lui murmurer à l’oreille :
- Dieu soit loué, tu es toujours en vie…
Tant pis s’il la repoussait, tant pis s’il l’envoyait paître comme la dernière fois. Il était vivant… c’était bel et bien tout ce qui comptait. Alors pourquoi ne se sentait-elle plus la force de bouger ? Pourquoi tremblait-elle autant ? Sans doute parce qu'elle redoutait, malgré tout, sa réaction…
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Lun 13 Oct 2008 - 19:23
Là, ce fut le déclic. D'accord, Abaigh pouvait lui hurler dessus, d'accord, Jade pouvait aussi se dresser contre elle... Mais Camille... Lui parler ainsi... De la part d'une amie... D'une grande soeur... Elle avait raison. Elle devait sans doute avoir raison ! C'était certain, elle avait raison ! Laura n'était qu'une gamine égoïste. Elle ne pensait qu'à elle et ceux qu'elle prétendait ses amis en fait n'étaient là que pour lui apporter quelque chose. Mais elle ne faisait jamais rien pour eux. Elle était horrible ! D'ailleurs, même Georgia semblait avoir compris à qui elle devait parler, ainsi elle lui sortit une excuse qui ne tenait pas la route et partit rejoindre Camille. Sans doutes qu'elles allaient se mettre d'accord sur la nouvelle stratégie à adopter pour se débarrasser des gamines hurlantes. Elle se laissa tomber par terre et finit assise sur les fesses. Avant, elle aurait paniqué en se disant qu'elle avait dû avoir l'air cruche, maintenant, cela n'avait plus d'importance. Quelqu'un d'aussi monstrueux qu'elle ne devait pas avoir des amis, elle les avait fait souffrir et maintenant elle s'en voulait, avoir l'air idiote n'était vraiment qu'un faible mal à côté de ça.
Paola-l'ami-de-toutes-les-filles essaya à nouveau de la ranger de son côté, tout en faisant une tentative de reproche. Bien essayé, il ne l'influençait pas du tout, elle n'avait pas eu besoin de lui pour culpabiliser. Elle ne le regardait plus de toute manière, il n'existait pas. Puis cette fois, ce fut Carrie qui arriva et l'air beaucoup plus autoritaire demanda des explications. Que faire alors ? Laura ne voulait pas que Jessica se fasse gronder, de même que tous ceux présents encore. A cette pensée, elle regarda autour d'elle et vit soudain Sven. Tiens, il était là ? Quand était-il arrivé ? Elle se leva et avança vers Carrie, sans la regarder, elle lui avoua :
"C'est de ma faute, Mademoiselle Carrie, je suis juste horrible et de toute façon tout le monde me déteste maintenant. Même Camille et même Georgia. V'pouvez m'punir, mais j'serai dans ma chambre parc'que j'ai pas à être encore en train d'embêter les autres." mais parce que Laura était Laura, elle rajouta tout de même "Enfin, y en a quand même qui sont partis. J'veux pas dire mais Abaigh a un peu tout déclenché. Et Math il en a remis une couche." reprenant de sa voix désespérée "Maintenant, laissez-moi toute seule."
Ensuite, elle regarda Jessica. Elle avait dû tellement lui faire de la peine depuis qu'elle la connaissait. Déjà elle n'avait jamais été là pour elle quand elle était triste, elle s'était échappée alors qu'elle avait besoin d'un soutient. Et quelques mois avant, elle avait souffert et tout, mais Laura lui avait fait une crise comme elle faisait toujours. Elle ne fit pas attention à Wind, ni à personne d'autre et elle dit de sa petite voix :
"T'as bien l'droit d'plus m'parler. Je suis pas digne même d'être ta meilleure amie et même si tu t'fais super copine avec Abaigh, c'pas grave parce qu'elle est mieux que moi."
Se sentant mal d'avoir dit ces paroles, elle sortit précipitamment de la pièce. Elle s'assit dos au mur, un peu plus loin dans le couloir, se disant que si elle se jetait de sa fenêtre, personne la regarderait et Abaigh danserait sur sa tombe. De toute façon, du premier étage, elle ne ferait que se casser une jambe, ce qui était stupide. Elle avait envie de pleurer mais elle ne devait pas, ce n'était pas à elle de se plaindre alors que c'était elle le monstre dans l'histoire. Elle voulut se lever et se réfugier dans sa chambre, mais elle ne put pas bouger. Alors elle s'arrêta de respirer... Une... deux... trois... dix secondes... vingt secondes... trente-cinq secondes... Elle enleva les doigts de son nez et toussa, suffoqua, se retint de vomir. Elle était complètement folle ! Alors qu'elle reprenait son souffle, elle n'était pas moins déprimée. Il fallait trouver un moyen de débarrasser tout le monde de cette petite peste odieuse.
Paola-l'ami-de-toutes-les-filles essaya à nouveau de la ranger de son côté, tout en faisant une tentative de reproche. Bien essayé, il ne l'influençait pas du tout, elle n'avait pas eu besoin de lui pour culpabiliser. Elle ne le regardait plus de toute manière, il n'existait pas. Puis cette fois, ce fut Carrie qui arriva et l'air beaucoup plus autoritaire demanda des explications. Que faire alors ? Laura ne voulait pas que Jessica se fasse gronder, de même que tous ceux présents encore. A cette pensée, elle regarda autour d'elle et vit soudain Sven. Tiens, il était là ? Quand était-il arrivé ? Elle se leva et avança vers Carrie, sans la regarder, elle lui avoua :
"C'est de ma faute, Mademoiselle Carrie, je suis juste horrible et de toute façon tout le monde me déteste maintenant. Même Camille et même Georgia. V'pouvez m'punir, mais j'serai dans ma chambre parc'que j'ai pas à être encore en train d'embêter les autres." mais parce que Laura était Laura, elle rajouta tout de même "Enfin, y en a quand même qui sont partis. J'veux pas dire mais Abaigh a un peu tout déclenché. Et Math il en a remis une couche." reprenant de sa voix désespérée "Maintenant, laissez-moi toute seule."
Ensuite, elle regarda Jessica. Elle avait dû tellement lui faire de la peine depuis qu'elle la connaissait. Déjà elle n'avait jamais été là pour elle quand elle était triste, elle s'était échappée alors qu'elle avait besoin d'un soutient. Et quelques mois avant, elle avait souffert et tout, mais Laura lui avait fait une crise comme elle faisait toujours. Elle ne fit pas attention à Wind, ni à personne d'autre et elle dit de sa petite voix :
"T'as bien l'droit d'plus m'parler. Je suis pas digne même d'être ta meilleure amie et même si tu t'fais super copine avec Abaigh, c'pas grave parce qu'elle est mieux que moi."
Se sentant mal d'avoir dit ces paroles, elle sortit précipitamment de la pièce. Elle s'assit dos au mur, un peu plus loin dans le couloir, se disant que si elle se jetait de sa fenêtre, personne la regarderait et Abaigh danserait sur sa tombe. De toute façon, du premier étage, elle ne ferait que se casser une jambe, ce qui était stupide. Elle avait envie de pleurer mais elle ne devait pas, ce n'était pas à elle de se plaindre alors que c'était elle le monstre dans l'histoire. Elle voulut se lever et se réfugier dans sa chambre, mais elle ne put pas bouger. Alors elle s'arrêta de respirer... Une... deux... trois... dix secondes... vingt secondes... trente-cinq secondes... Elle enleva les doigts de son nez et toussa, suffoqua, se retint de vomir. Elle était complètement folle ! Alors qu'elle reprenait son souffle, elle n'était pas moins déprimée. Il fallait trouver un moyen de débarrasser tout le monde de cette petite peste odieuse.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Lun 13 Oct 2008 - 20:44
« Salut Sven! Ça va comme tu veux ? »
Une arrivé salutaire qui, l’espérait-elle, lui permettrait de changer de sujet. Sauf que non, car les autres avaient encore leur mot à dire. Jade décida de partir après que Iacobo ce soit contenter de riposter à sa gifle, sans comprendre le pourquoi du comment. Le serbe expliqua alors la situation de son point de vue, au professeur, et Jessica ne pu s’empêcher de penser qu’il y avait quand même une part de vérité dans ses propos. Bien entendu, elle ne le reconnaîtrait jamais. Georgia, quant à elle, ne tarda pas à suivre Jade, après avoir été désagréable à souhait avec le nouveau prof. Décidément...
Par contre, l’arrivé suivante fut loin de la réjouir. Carrie. Manquait plus qu’elle pour en ajouter à leur bonheur. Pourquoi une situation qui était déjà critique ne faisait-elle que se dégrader encore et encore ? Jess se plaqua les mains sur la figure, comme en un signe désespéré. Peut-être qu’en les rouvrant, il n’y aurait plus personne... raté. Tout ce qu’elle trouva en ouvrant les yeux, c’était le géologue en train de lui répondre avec un sourire.
« Ce serait moins sportif en effet... Mais vous savez, si vous voulez du sport faut faire de l’escalade avec Carrie, y a rien de mieux pour vous crevez. »
Elle se leva et se posta devant Paolo, lui tendant une main. Sans doute était-ce parce qu’elle se disait qu’elle devait se présenter qu’elle faisait cela, du moins c’était sans doute l’impression qu’elle donnait, mais la réalité était tout autre. Jess n’aimait pas qu’on la nomme « mademoiselle », même si c’était légitime de sa part. Alors autant lui virer ses mauvaises habitudes tout de suite.
« Moi c’est Jess. »
Puis Laura entreprit de s’expliquer avec Carrie, déclarant que tout était de sa faute, balançant tout de même un ou deux noms des fois qu’elle doive être puni. C’était bien Laura... Jess eut un léger sourire qui se dissipa avant que Laura ne vienne lui parler. S’en était trop, elle allait craqué. Laura n’arrêtait pas de se dénigrer et Jess commençait à saturer de devoir garder son calme pour tenter de lui faire garder le sien et de la rassurer sans arrêt pour la même chose. Aussi la laissa-t-elle partir. Malgré quelques hésitations en direction de la porte Jess ne bougea pas et retourna finalement se poser sur le canapé, bien qu’elle sache pertinemment qu’elle ne parviendrait pas à rester assise très longtemps. Son regard se posa un moment sur Carrie, se demandant comment la dragonne allait prendre l’explication de Laura. Finalement, Jess lui parla à son tour. Elle n’aurait peut-être pas dû s’adresser à elle de cette façon, ni se permettre de prononcer sa dernière phrase, mais c’était trop tard, elle les mots sortaient déjà.
« C’est rien, juste un peu de tension qui avait besoin d’être libérée. On peut régler ça entre nous vous savez. Et puis je crois pas qu’on soit les seules à en avoir besoin en ce moment, alors je crois pas que ce soit la peine d’en rajouter... »
Une arrivé salutaire qui, l’espérait-elle, lui permettrait de changer de sujet. Sauf que non, car les autres avaient encore leur mot à dire. Jade décida de partir après que Iacobo ce soit contenter de riposter à sa gifle, sans comprendre le pourquoi du comment. Le serbe expliqua alors la situation de son point de vue, au professeur, et Jessica ne pu s’empêcher de penser qu’il y avait quand même une part de vérité dans ses propos. Bien entendu, elle ne le reconnaîtrait jamais. Georgia, quant à elle, ne tarda pas à suivre Jade, après avoir été désagréable à souhait avec le nouveau prof. Décidément...
Par contre, l’arrivé suivante fut loin de la réjouir. Carrie. Manquait plus qu’elle pour en ajouter à leur bonheur. Pourquoi une situation qui était déjà critique ne faisait-elle que se dégrader encore et encore ? Jess se plaqua les mains sur la figure, comme en un signe désespéré. Peut-être qu’en les rouvrant, il n’y aurait plus personne... raté. Tout ce qu’elle trouva en ouvrant les yeux, c’était le géologue en train de lui répondre avec un sourire.
« Ce serait moins sportif en effet... Mais vous savez, si vous voulez du sport faut faire de l’escalade avec Carrie, y a rien de mieux pour vous crevez. »
Elle se leva et se posta devant Paolo, lui tendant une main. Sans doute était-ce parce qu’elle se disait qu’elle devait se présenter qu’elle faisait cela, du moins c’était sans doute l’impression qu’elle donnait, mais la réalité était tout autre. Jess n’aimait pas qu’on la nomme « mademoiselle », même si c’était légitime de sa part. Alors autant lui virer ses mauvaises habitudes tout de suite.
« Moi c’est Jess. »
Puis Laura entreprit de s’expliquer avec Carrie, déclarant que tout était de sa faute, balançant tout de même un ou deux noms des fois qu’elle doive être puni. C’était bien Laura... Jess eut un léger sourire qui se dissipa avant que Laura ne vienne lui parler. S’en était trop, elle allait craqué. Laura n’arrêtait pas de se dénigrer et Jess commençait à saturer de devoir garder son calme pour tenter de lui faire garder le sien et de la rassurer sans arrêt pour la même chose. Aussi la laissa-t-elle partir. Malgré quelques hésitations en direction de la porte Jess ne bougea pas et retourna finalement se poser sur le canapé, bien qu’elle sache pertinemment qu’elle ne parviendrait pas à rester assise très longtemps. Son regard se posa un moment sur Carrie, se demandant comment la dragonne allait prendre l’explication de Laura. Finalement, Jess lui parla à son tour. Elle n’aurait peut-être pas dû s’adresser à elle de cette façon, ni se permettre de prononcer sa dernière phrase, mais c’était trop tard, elle les mots sortaient déjà.
« C’est rien, juste un peu de tension qui avait besoin d’être libérée. On peut régler ça entre nous vous savez. Et puis je crois pas qu’on soit les seules à en avoir besoin en ce moment, alors je crois pas que ce soit la peine d’en rajouter... »
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Lun 13 Oct 2008 - 23:18
Communicateur des professeurs présents dans la pièce :
« Professeurs, un homme en costard, Beckers Winson, il veut visiter l’institut mais pas s’y inscrire, et ne veut justement pas vous voir. C’est louche, vous devriez venir à l’entrée assez rapidement. Terminé ! »
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Lun 13 Oct 2008 - 23:31
[ jardin]
Daedalion entra d’un pas plutôt pressé dans le foyer. Le jeune homme cherchait Mlle Marcin désespérément et c’est au foyer qu’il trouva l’intéressé. Par chance, la pièce était peuplée de deux professeurs, un troupeau d’élève apparemment en pleine joute verbale, et maintenant de Daedalion torse nu qui tenait dans sa main une chemise passablement mouillé. Il ne salua personne, bien trop pressé à l’idée de divulguer ses précieuses et peut-être tronquer information.
« Mlle Marcin, Mr Santero, y’a une nouvelle tête louche dans le jardin. Il possède la bonne trentaine, révéla-t-il, un costard aussi cher qu’une voiture de luxe et clame vouloir découvrir comment vont les choses à l’institut sans pour autant se frotter à la direction. Je ne sais pas si je me suis emporté pour rien, mais j’ai estimé préférable de vous tenir au courant ».
Il remarqua l’ambiance quelque peu froide et austère, et ne pu s’empêcher de déclarer avec un large sourire : « Quelqu’un est mort ? Alixtide ? »
Daedalion entra d’un pas plutôt pressé dans le foyer. Le jeune homme cherchait Mlle Marcin désespérément et c’est au foyer qu’il trouva l’intéressé. Par chance, la pièce était peuplée de deux professeurs, un troupeau d’élève apparemment en pleine joute verbale, et maintenant de Daedalion torse nu qui tenait dans sa main une chemise passablement mouillé. Il ne salua personne, bien trop pressé à l’idée de divulguer ses précieuses et peut-être tronquer information.
« Mlle Marcin, Mr Santero, y’a une nouvelle tête louche dans le jardin. Il possède la bonne trentaine, révéla-t-il, un costard aussi cher qu’une voiture de luxe et clame vouloir découvrir comment vont les choses à l’institut sans pour autant se frotter à la direction. Je ne sais pas si je me suis emporté pour rien, mais j’ai estimé préférable de vous tenir au courant ».
Il remarqua l’ambiance quelque peu froide et austère, et ne pu s’empêcher de déclarer avec un large sourire : « Quelqu’un est mort ? Alixtide ? »
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Médisances post-réunionnaises
Mar 14 Oct 2008 - 1:19
Esther Kofman à tous les professeurs a écrit:Kofman à l'appareil. Je suis sur les lieux. L'individu ne semble pas hostile. Je vous rappelle si j'ai du nouveau
- Carrie MarcinProfesseur [JustiX]
- Age : 44
Equipe : JustiX
Nom de code : Pulse
Date d'inscription : 01/05/2007
Re: Médisances post-réunionnaises
Mar 14 Oct 2008 - 4:02
"Merci Mlle Davis. Je serai capable de juger de la situation moi même, Mlle Ryder. Vous n'êtes pas en vacances ici, vous êtes quand même sous notre responsabilité. Il y a des facons beaucoup plus saines que cela d'évacuer les tensions...Vous devriez écouter dans mes cours, Mademoiselle Ryder."
Carrie se tourna vers Laura et la regarda tristement. Était-ce de la générosité ou de la lâcheté qui avait poussé la jeune fille à se rendre. Elle n'avait surement rien fait. Surement pas autant que Camille, Georgia, Iacobo et Math qu'elle savait responsables. Les trois premiers parce que c'était dans leur nature et le dernier parce qu'il avait une grande trappe et qu'il avait du mal à se la fermer. Elle soupira en voyant Daedalion arriver. Elle fronca les sourcils et s'apprêtait à quitter les lieux pour aller à la rencontre de l'homme lorsque la nouvelle prof Kofman leur envoya un message pour signifier qu'elle maîtrisait la situation. L'avocate recut ce message comme un coup de poing dans l'estomac. Elle aurait du y être...Pas Kofman. Carrie s'immobilisa et dit d'une voix calme à Daedalion:
"Merci, Monsieur March. Mlle Kofman s'occupe de la situation."
Elle se tourna vers lui et le regard dans les yeux. Le jeune élève qu'elle avait recemment pris sous son aile était presque le seul qui n'avait pas l'air décu par la refonte des équipes. Elle eut l'ombre d'un sourire lorsqu'il mentionna Alixtide. Ombre qui disparut rapidement lorsqu'elle dirigea lentement son regard vers Paolo. Carrie leva le menton et s'approcha de lui. Elle serra la mâchoire, visiblement contrariée par la situation: À la fois le message de Daedalion et l'intervention de Esther que le manque flagrant de réponses à ce qui s'était passé dans le foyer. Elle annonca:
"Nous n'aurons pas de réponses...Nous sommes arrivés trop tard..."
Le regard de Carrie suivit Iacobo et Wind qui sortait de la pièce. Avait-elle été trop dure avec le jeune homme? Il devrait s'en accomoder. Elle n'avait pas l'intention de changer de comportement pour un élève. Puis elle repensa à Sahari qui avait été si compréhensive avec elle. L'avocate regarda lentement Paolo. Elle fronca les sourcils et dit:
"Tout va comme vous voulez à l'Institut?"
Carrie se tourna vers Laura et la regarda tristement. Était-ce de la générosité ou de la lâcheté qui avait poussé la jeune fille à se rendre. Elle n'avait surement rien fait. Surement pas autant que Camille, Georgia, Iacobo et Math qu'elle savait responsables. Les trois premiers parce que c'était dans leur nature et le dernier parce qu'il avait une grande trappe et qu'il avait du mal à se la fermer. Elle soupira en voyant Daedalion arriver. Elle fronca les sourcils et s'apprêtait à quitter les lieux pour aller à la rencontre de l'homme lorsque la nouvelle prof Kofman leur envoya un message pour signifier qu'elle maîtrisait la situation. L'avocate recut ce message comme un coup de poing dans l'estomac. Elle aurait du y être...Pas Kofman. Carrie s'immobilisa et dit d'une voix calme à Daedalion:
"Merci, Monsieur March. Mlle Kofman s'occupe de la situation."
Elle se tourna vers lui et le regard dans les yeux. Le jeune élève qu'elle avait recemment pris sous son aile était presque le seul qui n'avait pas l'air décu par la refonte des équipes. Elle eut l'ombre d'un sourire lorsqu'il mentionna Alixtide. Ombre qui disparut rapidement lorsqu'elle dirigea lentement son regard vers Paolo. Carrie leva le menton et s'approcha de lui. Elle serra la mâchoire, visiblement contrariée par la situation: À la fois le message de Daedalion et l'intervention de Esther que le manque flagrant de réponses à ce qui s'était passé dans le foyer. Elle annonca:
"Nous n'aurons pas de réponses...Nous sommes arrivés trop tard..."
Le regard de Carrie suivit Iacobo et Wind qui sortait de la pièce. Avait-elle été trop dure avec le jeune homme? Il devrait s'en accomoder. Elle n'avait pas l'intention de changer de comportement pour un élève. Puis elle repensa à Sahari qui avait été si compréhensive avec elle. L'avocate regarda lentement Paolo. Elle fronca les sourcils et dit:
"Tout va comme vous voulez à l'Institut?"
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum