Médisances post-réunionnaises
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Georgia Beccaria
Abaigh Mc Culloh
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Re: Médisances post-réunionnaises
Mar 14 Oct 2008 - 11:53
Tout commençait à se tasser dans le foyer. Ce qui fut le plus surprenant est sans nul doute la façon dont le "destin" s'est débarrassé du jeune homme affalé sur le canapé. Il y avait de quoi en s'en décrocher la mâchoire. Mais Paolo chercha à rester le plus discret possible, laissant les deux jeunes gens s'en aller sans les suivre du regard.
Lorsque Carrie se tourna vers lui, il ne put s'empêcher de lui sourire, comme à son habitude. Il fallait reconnaître qu'il y avait bien peu d'occasion ou il n'arborait pas un visage accueillant voire souriant, et lorsqu'un de ces rares moments arrivaient... c'était vraiment très rare.
- Je crois que nous avons les réponses, la raison de ceci est dans l'air du temps, j'ai l'impression. Je crois qu'il va falloir leur laisser digérer cette journée. Pour moi nous ne sommes certes pas arrivé très tôt mais pas trop tard non plus, ç'aurait pu être bien pire...
Que d'optimisme pour un seul homme, certainement de quoi arracher un moue à sa collègue mais peu importe, il ne se démontait pas et continua :
- Si tout allait comme je souhaite, les élèves n'auraient même pas besoin de nous ! Mais quelque chose me dit que ce n'est pas le cas et que tout le monde ici a besoin de souffler un peu... dit-il en lançant un sourire à faire fondre la banquise.
Mais se doutant que cela ne suffirait pas à détendre son interlocutrice, il se lança :
- Si vous me permettez, j'aimerais vous montrer quelque chose... j'ai entendu que votre cours de ce matin était de l'escalade et que les activités sportives étaient votre... truc. Voulez-vous bien m'accompagner dans mon bureau ? dit-il en mêlant un geste un peu chevaleresque mais surtout distingué et très galant pour inviter Carrie à le suivre.
Autant Cassandre était visiblement bouleversée, autant Carrie ne le semblait pas plus que ça, murée qu'elle était derrière sa façade rude et peu avenante. Aujourd'hui il y avait autre chose dans l'air du temps : l'opération de séduction. Il espérait juste que ça ne lui collerait pas trop à la peau mais il fallait bien trouver un moyen de s'intégrer dans cette grande famille de l'institut Xavier...
Bureau de Paolo (si Carrie veut bien le suivre ^^)
Lorsque Carrie se tourna vers lui, il ne put s'empêcher de lui sourire, comme à son habitude. Il fallait reconnaître qu'il y avait bien peu d'occasion ou il n'arborait pas un visage accueillant voire souriant, et lorsqu'un de ces rares moments arrivaient... c'était vraiment très rare.
- Je crois que nous avons les réponses, la raison de ceci est dans l'air du temps, j'ai l'impression. Je crois qu'il va falloir leur laisser digérer cette journée. Pour moi nous ne sommes certes pas arrivé très tôt mais pas trop tard non plus, ç'aurait pu être bien pire...
Que d'optimisme pour un seul homme, certainement de quoi arracher un moue à sa collègue mais peu importe, il ne se démontait pas et continua :
- Si tout allait comme je souhaite, les élèves n'auraient même pas besoin de nous ! Mais quelque chose me dit que ce n'est pas le cas et que tout le monde ici a besoin de souffler un peu... dit-il en lançant un sourire à faire fondre la banquise.
Mais se doutant que cela ne suffirait pas à détendre son interlocutrice, il se lança :
- Si vous me permettez, j'aimerais vous montrer quelque chose... j'ai entendu que votre cours de ce matin était de l'escalade et que les activités sportives étaient votre... truc. Voulez-vous bien m'accompagner dans mon bureau ? dit-il en mêlant un geste un peu chevaleresque mais surtout distingué et très galant pour inviter Carrie à le suivre.
Autant Cassandre était visiblement bouleversée, autant Carrie ne le semblait pas plus que ça, murée qu'elle était derrière sa façade rude et peu avenante. Aujourd'hui il y avait autre chose dans l'air du temps : l'opération de séduction. Il espérait juste que ça ne lui collerait pas trop à la peau mais il fallait bien trouver un moyen de s'intégrer dans cette grande famille de l'institut Xavier...
Bureau de Paolo (si Carrie veut bien le suivre ^^)
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Mar 14 Oct 2008 - 12:23
[EDIT : Je reposte après une modification voulue par Adam]
L'Institut n'était pas un havre de paix : même après un Austerlitz social comme il venait de s'en dérouler, le général serbe ne pouvait savourer tranquillement sa victoire.
Sancho le paysan péruvien affrontait la dure réalité de l'Institut. Il imaginait les premiers sentiments du professeur vis à vis de son nouveau métier : un ilot de liberté au milieu d'une nation puissante mais décadente, virant lentement au racisme d'Etat. Des élèves aux pouvoirs exceptionnels, une équipe pédagoqique à l'écoute...
Le monde était triste et le bâtiment ne dérogeait pas à la règle. Il y avait régulièrement des morts, des mains enfouies sous la poussière, des petits cris d'agonie... Cassandre s'était proclamée martyr de l'humanité, Carrie se protégeait derrière une dureté accrue, Olivier avait fui intelligemment l'Institut en prétextant une tournée d'information dans le monde qui lui apporterait le prestige sans le labeur.
Tant pis pour lui, c'était définitivement chacun pour soi ici bas.
Ses cents jours prenaient fin avec l'arrivée de Carrie qui imposa directement son style. Fermeté militaire, posture coincée et regard violent en coin. Encore quelques minutes dans la même pièce et il finissait décapité.
Et là, l'apocalyspe.
Wind pénétra dans le foyer, tristement belle. Elle paraissait encore plus fine qu'à son habitude, le pas encore plus discret, ses yeux encore plus graves. Elle n'était vêtue que de noir. La gorge de Iacobo se serra, une sentiment d'oppression inexpliqué lui serrant les entrailles.
Il connaissait déjà la nouvelle : River était morte.
"Tu es toujours en vie...". Les mots glissèrent sur ces lèvres, vinrent le transpercer.
Le coup de grâce s'illustra finalement à travers son étreinte. Il lança un regard desespéré, perdu aux individus encore présents dans la pièce sans vraiment les voir. En le serrant ainsi il communiquait pleinement avec l'anglaise : il la sentir déverser toute ses angoisses, sa tristesse, sa colère, ses peurs. Il poussa un petit cri étouffé.
C'était bien plus violent qu'un coup de batte de baseball ou un lynchage au coup de poing. La passion mêlait plaisir et douleur.
Il hésita et finit par affirmer son étreinte à son tour tout en se repositionnant sur le canapé.
Il jeta à nouveau un coup d'oeil à la pièce : Daedelion venait chercher des distractions.
Ils n'avaient pas le droit de la voir ainsi, ils n'avaient pas le droit de s'immiscer dans cet instant de pure intimité, assouvir leurs pulsions voyeuristes en s'abreuvant de passion. Tout ceci lui appartenait, personne d'autre n'y avait le droit et Iacobo comptait bien y remédier.
"Viens avec moi" lui chuchotta-t-il doucement.
Il l'enveloppa dans ses bras, mitrailla l'assemblée d'un regard indescriptible et la guida hors de la pièce.
Chambre de Iacobo
L'Institut n'était pas un havre de paix : même après un Austerlitz social comme il venait de s'en dérouler, le général serbe ne pouvait savourer tranquillement sa victoire.
Sancho le paysan péruvien affrontait la dure réalité de l'Institut. Il imaginait les premiers sentiments du professeur vis à vis de son nouveau métier : un ilot de liberté au milieu d'une nation puissante mais décadente, virant lentement au racisme d'Etat. Des élèves aux pouvoirs exceptionnels, une équipe pédagoqique à l'écoute...
Le monde était triste et le bâtiment ne dérogeait pas à la règle. Il y avait régulièrement des morts, des mains enfouies sous la poussière, des petits cris d'agonie... Cassandre s'était proclamée martyr de l'humanité, Carrie se protégeait derrière une dureté accrue, Olivier avait fui intelligemment l'Institut en prétextant une tournée d'information dans le monde qui lui apporterait le prestige sans le labeur.
Tant pis pour lui, c'était définitivement chacun pour soi ici bas.
Ses cents jours prenaient fin avec l'arrivée de Carrie qui imposa directement son style. Fermeté militaire, posture coincée et regard violent en coin. Encore quelques minutes dans la même pièce et il finissait décapité.
Et là, l'apocalyspe.
Wind pénétra dans le foyer, tristement belle. Elle paraissait encore plus fine qu'à son habitude, le pas encore plus discret, ses yeux encore plus graves. Elle n'était vêtue que de noir. La gorge de Iacobo se serra, une sentiment d'oppression inexpliqué lui serrant les entrailles.
Il connaissait déjà la nouvelle : River était morte.
"Tu es toujours en vie...". Les mots glissèrent sur ces lèvres, vinrent le transpercer.
Le coup de grâce s'illustra finalement à travers son étreinte. Il lança un regard desespéré, perdu aux individus encore présents dans la pièce sans vraiment les voir. En le serrant ainsi il communiquait pleinement avec l'anglaise : il la sentir déverser toute ses angoisses, sa tristesse, sa colère, ses peurs. Il poussa un petit cri étouffé.
C'était bien plus violent qu'un coup de batte de baseball ou un lynchage au coup de poing. La passion mêlait plaisir et douleur.
Il hésita et finit par affirmer son étreinte à son tour tout en se repositionnant sur le canapé.
Il jeta à nouveau un coup d'oeil à la pièce : Daedelion venait chercher des distractions.
Ils n'avaient pas le droit de la voir ainsi, ils n'avaient pas le droit de s'immiscer dans cet instant de pure intimité, assouvir leurs pulsions voyeuristes en s'abreuvant de passion. Tout ceci lui appartenait, personne d'autre n'y avait le droit et Iacobo comptait bien y remédier.
"Viens avec moi" lui chuchotta-t-il doucement.
Il l'enveloppa dans ses bras, mitrailla l'assemblée d'un regard indescriptible et la guida hors de la pièce.
Chambre de Iacobo
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Mar 14 Oct 2008 - 12:41
Tranquillement installé dans un fauteuil, Sven parcourait magazines et livres, à la recherche d'une quelconque inspiration sur ce qui pourrait l'accompagner pendant son périple, et ne prêtant que très peu d'attention à ce qui se passait autour de lui, se contentant de regarder de temps à autres ce que tous les gens avaient à raconter.
À première vue il y avait de l'orage dans l'air. Levant le nez, il constata que non. Il fallait donc remédier à cela. Il s'amusa alors à faire apparaître des nuages au dessus de la tête des gens, en l'allégorie classique dans les bandes dessinées des humeurs de tension.
"Voilà. De la sorte, la situation est rendue plus réaliste."
Il jeta un dernier coup d'œil à son garde manger : personne n'avait pioché dedans. Ce qui était normal : ils se bouffaient le nez. Ils étaient donc rassasiés.
À première vue il y avait de l'orage dans l'air. Levant le nez, il constata que non. Il fallait donc remédier à cela. Il s'amusa alors à faire apparaître des nuages au dessus de la tête des gens, en l'allégorie classique dans les bandes dessinées des humeurs de tension.
"Voilà. De la sorte, la situation est rendue plus réaliste."
Il jeta un dernier coup d'œil à son garde manger : personne n'avait pioché dedans. Ce qui était normal : ils se bouffaient le nez. Ils étaient donc rassasiés.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Mar 14 Oct 2008 - 13:11
Wind n’avait pas bougé. Pas tant qu’il n’avait pas lui-même réagi. Pas tant que ces quelques instants – une éternité à ses yeux – de silence et d’immobilité ne s’étaient pas écoulés, n’appartenaient pas encore au passé. Un passé auquel elle ne voulait pas penser, même s’il la rattrapait à chaque instant. Un cri étouffé avait résonné à ses oreilles, et elle avait cru qu’il allait la repousser, comme il n’avait pas voulu entendre ses explications dans la tente, comme il n’avait pas voulu comprendre ce qu’elle n’avait pas su dire. Combien de temps avait-il mis à réagir, à passer ses bras autour d’elle, en retour ? Ca n’avait plus d’importance, il ne la rejetait pas, et il était là. Les autres, et tout ce qui avait pu arriver, tout ça n’avait plus la moindre importance. Instantanément, ça avait été comme si un poids avait quitté ses épaules, dont elle ne s’était pas rendue compte jusque-là, dont elle ne prenait conscience qu’à présent qu’il s’évanouissait. Etait-ce cela, aussi, que Jen et Nan avaient perçu ?
Il lui murmura quelques mots à l’oreille, et elle hocha simplement la tête. Il n’y avait rien à ajouter : elle l’accompagnerait, tout simplement, parce qu’elle ne voulait pas risquer de le voir disparaître de nouveau, pas maintenant. Comme il dévisageait l’assemblée, elle posa son regard pâle vers Miss Marcin, dont la mine plus sévère que jamais avait de quoi lui faire froid dans le dos, et vers le Professeur Santero, qu’elle devrait apprendre à connaître, bientôt… Si les yeux pouvaient parler, peut-être les siens leur diraient-ils qu’elle était désolée, d’être ainsi arrivée comme un cheveu au milieu de la soupe et d’ainsi leur dérober celui, qui, sans doute, était à l’origine de leur présence au foyer. Désolée de leur couper l’herbe sous le pied. Mais il y avait quelque chose d’autre également, comme une résolution, la certitude qu’elle avait agi comme elle le devait, qu’elle n’aurait pas pu, pas dû faire autrement. Une détermination qu’on ne lui avait plus vu depuis bien longtemps, que l’hispanique n’avait pour l’heure pas eu l’occasion de déceler.
Elle ne regrettait pas d’être là, d’être venue, même si elle savait d’ores et déjà qu’elle leur devrait des explications. Plus tard. Pour l’heure, le serbe la guidait au dehors de la pièce, et elle se laissait guider, docile.
- Où tu voudras… souffla-t-elle en retour, réalisant à peine l’absence de Laura, et les tours de passe-passe de Sven…
[ Chambre de Iacobo]
Il lui murmura quelques mots à l’oreille, et elle hocha simplement la tête. Il n’y avait rien à ajouter : elle l’accompagnerait, tout simplement, parce qu’elle ne voulait pas risquer de le voir disparaître de nouveau, pas maintenant. Comme il dévisageait l’assemblée, elle posa son regard pâle vers Miss Marcin, dont la mine plus sévère que jamais avait de quoi lui faire froid dans le dos, et vers le Professeur Santero, qu’elle devrait apprendre à connaître, bientôt… Si les yeux pouvaient parler, peut-être les siens leur diraient-ils qu’elle était désolée, d’être ainsi arrivée comme un cheveu au milieu de la soupe et d’ainsi leur dérober celui, qui, sans doute, était à l’origine de leur présence au foyer. Désolée de leur couper l’herbe sous le pied. Mais il y avait quelque chose d’autre également, comme une résolution, la certitude qu’elle avait agi comme elle le devait, qu’elle n’aurait pas pu, pas dû faire autrement. Une détermination qu’on ne lui avait plus vu depuis bien longtemps, que l’hispanique n’avait pour l’heure pas eu l’occasion de déceler.
Elle ne regrettait pas d’être là, d’être venue, même si elle savait d’ores et déjà qu’elle leur devrait des explications. Plus tard. Pour l’heure, le serbe la guidait au dehors de la pièce, et elle se laissait guider, docile.
- Où tu voudras… souffla-t-elle en retour, réalisant à peine l’absence de Laura, et les tours de passe-passe de Sven…
[ Chambre de Iacobo]
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Mer 15 Oct 2008 - 16:41
Tout le monde passait par ce couloir et pourtant personne ne faisait attention à elle, pourtant, Laura aurait bien voulue être embêtée, juste pour avoir une raison de crier sur quelqu'un. Elle s'en voulut aussitôt de ses pensées et refit ce geste répétitif qui était devenu automatique chez elle depuis un bon moment : elle enroula une mèche de cheveux, toujours la même, autour du doigt, et la déroula pour recommencer, indéfiniment. Pendant ce temps, elle était remplie de pensées négatives, de fil en aiguille, elle avait pensé à sa mort, à la tristesse de sa famille et de ses amis, ce qui lui ferait encore plus mal. Mais qui serait triste en fin de compte ? Ses frères peut-être, mais ils continueraient à être heureux, tout comme ils étaient heureux maintenant après la mort de Tom. Et elle aussi... Elle était heureuse, enfin elle l'avait été. Elle l'avait complètement oublié ! Elle était horrible, si égoïste, elle ne se supportait plus. Pouvait-elle réellement parler d'amis ? Avait-elle été là pour eux ? Combien de fois avait-elle soutenu Kitty quand elle était triste ? Avait-elle été là pour protéger Luna ? Elle tirait de plus en plus sur ses cheveux, puis au moment où elle eut vraiment mal, elle s'arrêta.
"Faut que j'trouve une solution là ! Y en a marre d'être méchante et que même que personne fait attention à moi ou même que si ils font attention bah ils m'aiment pas ! Pourquoi Kitty tout l'monde l'aime hein ? Ou Rachel hein ? Ou Anna ? Enfin tout le monde sauf moi quoi !"
*Ouais ça c'est une idée...*
La jeune fille reprit un sourire peu assuré. Pas besoin de s'éliminer si elle parvenait à changer, ainsi, elle pourrait se racheter auprès de ses amis et être plus appréciée. Il fallait juste avoir le secret, le vrai secret de la popularité. Son sourire s'effaça soudain, évidemment ça ne réparerait jamais tout le mal qu'elle avait fait, quand on avait été un monstre, on le restait sans doute. Ca ne ramènerait jamais tous ceux qu'elle avait perdus par sa faute. Ce fut là que des paroles de Iacobo qu'elle avait ignorées lui revinrent en tête : "Laura, quand tu auras enfin compris qu'un mutant est destiné à vivre et à mourir seul et que l'amitié vaut moins qu'un billet, tu viendras." Ce n'était pas vrai ! Il y avait tellement de gens qui vivaient avec des amis ici ! Il était bien placé pour parler lui aussi qui était sorti en serrant Wind ! Il se contredisait lui-même, il avait tort. Elle voulait qu'il ait tort car elle ne supportait pas l'idée de rester seule toute sa vie. Elle avait besoin d'amis, mais elle s'était si mal comportée...
"Bon bon ça suffit ! C'pas en te criant dessus dans ta tête qu'tu vas pouvoir leur arranger leur vie que t'as gâchée ! Mission ? Contacter trois parfaits..."
*Bon, Rachel, Anna ou Kitty ? Kitty fait parti des amis, donc j'ai du forcément la blesser, donc c'pas trop trop que ça l'fait de demander comme ça de l'aide. Rachel, pff non pas Rachel. Anna ce s'rait bien maiiis ... Non elle aime trop Kitty pour que j'me pointe comme ça en plus et que j'lui fais que j'ai été méchante avec la petite et tout. Bon... Kitty ? Bon, Kitty.*
Elle saisit son communicateur et parla tout d'abord d'une voix assurée :
"Bon Kitty !" mais sa voix faiblit tout d'un coup et Laura se mit à bégayer "J...j...je..." se reprenant, elle jeta un "Pff non rien !" puis elle se radoucit à nouveau "En fait... non c'débile..." les larmes lui venaient aux yeux et sa voix commençait à trembler "En fait je suis juste désolée de tout le mal que je t'ai fait depuis que si longtemps qu'on se connaît... Et... je..." cette fois elle se mit à pleurer, tout en disant "J'suis pas une chougnarde ! C'est vrai hein !" elle se calma et rajouta dans un murmure, comme si elle ne voulait pas être entendue "Faut que tu m'apprennes à que tout le monde m'aime. S'te plaaait ! Je te paierai pour tes cours de popularité s'tu veux et je serai plus jamais un monstre avec toi, promis juré."
"Faut que j'trouve une solution là ! Y en a marre d'être méchante et que même que personne fait attention à moi ou même que si ils font attention bah ils m'aiment pas ! Pourquoi Kitty tout l'monde l'aime hein ? Ou Rachel hein ? Ou Anna ? Enfin tout le monde sauf moi quoi !"
*Ouais ça c'est une idée...*
La jeune fille reprit un sourire peu assuré. Pas besoin de s'éliminer si elle parvenait à changer, ainsi, elle pourrait se racheter auprès de ses amis et être plus appréciée. Il fallait juste avoir le secret, le vrai secret de la popularité. Son sourire s'effaça soudain, évidemment ça ne réparerait jamais tout le mal qu'elle avait fait, quand on avait été un monstre, on le restait sans doute. Ca ne ramènerait jamais tous ceux qu'elle avait perdus par sa faute. Ce fut là que des paroles de Iacobo qu'elle avait ignorées lui revinrent en tête : "Laura, quand tu auras enfin compris qu'un mutant est destiné à vivre et à mourir seul et que l'amitié vaut moins qu'un billet, tu viendras." Ce n'était pas vrai ! Il y avait tellement de gens qui vivaient avec des amis ici ! Il était bien placé pour parler lui aussi qui était sorti en serrant Wind ! Il se contredisait lui-même, il avait tort. Elle voulait qu'il ait tort car elle ne supportait pas l'idée de rester seule toute sa vie. Elle avait besoin d'amis, mais elle s'était si mal comportée...
"Bon bon ça suffit ! C'pas en te criant dessus dans ta tête qu'tu vas pouvoir leur arranger leur vie que t'as gâchée ! Mission ? Contacter trois parfaits..."
*Bon, Rachel, Anna ou Kitty ? Kitty fait parti des amis, donc j'ai du forcément la blesser, donc c'pas trop trop que ça l'fait de demander comme ça de l'aide. Rachel, pff non pas Rachel. Anna ce s'rait bien maiiis ... Non elle aime trop Kitty pour que j'me pointe comme ça en plus et que j'lui fais que j'ai été méchante avec la petite et tout. Bon... Kitty ? Bon, Kitty.*
Elle saisit son communicateur et parla tout d'abord d'une voix assurée :
"Bon Kitty !" mais sa voix faiblit tout d'un coup et Laura se mit à bégayer "J...j...je..." se reprenant, elle jeta un "Pff non rien !" puis elle se radoucit à nouveau "En fait... non c'débile..." les larmes lui venaient aux yeux et sa voix commençait à trembler "En fait je suis juste désolée de tout le mal que je t'ai fait depuis que si longtemps qu'on se connaît... Et... je..." cette fois elle se mit à pleurer, tout en disant "J'suis pas une chougnarde ! C'est vrai hein !" elle se calma et rajouta dans un murmure, comme si elle ne voulait pas être entendue "Faut que tu m'apprennes à que tout le monde m'aime. S'te plaaait ! Je te paierai pour tes cours de popularité s'tu veux et je serai plus jamais un monstre avec toi, promis juré."
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Mer 15 Oct 2008 - 21:00
Que Iacobo soit capable d’amour ne l’étonna pas. Les émotions, ne serait-ce qu’une chronique colère constante, font partie de l’humanité et seuls quelques privilégiés atteints de pathologies rares et inquiétantes sont absous d’un tel fardeau émotionnel. Néanmoins, le jeune mutant ne pu qu’afficher un sourire amusé lorsqu’il vit le Serbe s’emparer de sa conquête tel un vampire sur sa proie. Il les regarda s’échapper de la pièce où nombre de personnes dévisageaient ce couple atypique et, une fois les tourtereaux désertés, il reporta son attention sur Carrie Marcin.
« Je vois, lâcha-t-il passablement irrité, c’était bien la peine de me fatiguer. » La pièce fut alors envahit de nuage, révélant pour la première fois au Dandy la présence de Sven dans le bâtiment. «Encore là ? Tu ne m’as pas l’air pressé de partir… Aurais-tu des doutes concernant ton entrepri… » D’une oreille inattentive, il entendit la communication lointaine d’une bambine à peine mutante qui se plaignait de son manque de popularité. Il suivit le son et sortit dans le couloir pour disposer d'une meilleur écoute. Appâté par une proie si facile, le rapace n’hésita pas à rompre sa conversation avec le blond pour fondre sur la brune.
D’un geste particulièrement expert, il sortit du fond de sa poche une pièce à la maigre somme qu’il lança dédaigneusement aux pieds de l’éplorée. Il s’approcha d’un pas indélicat vers elle et écouta sans aucune discrétion l’intégralité de la discussion. « Jeune fille, déclara-t-il, il ne faut pas à ce point supplier l’affection d’autrui. Gratter l’amitié à s’en écorcher les ongles n’est pas bon pour la santé, et encore moins pour le morale. Si je devais vous donner un conseil, dans mon âme ô combien charitable, ce serait celui-ci : Il est bien plus difficile de vivre et mourir seul qu’accompagné par des êtres qui nous sont chers. Si des personnes refusent votre compagnie, ce que je peux comprendre étant donné votre pathétique discours qui m’a poussé à perdre un nickel pour votre réconfort, d’autres se feront une joie de la chérir et de la partager ».
Au final, compte tenu de la majorité de ses interactions sociales, le garçon s’était plutôt montré avenant et sympathisant sous un voile d’humiliation, et ce, afin de masquer ses véritables intentions.
« Je vois, lâcha-t-il passablement irrité, c’était bien la peine de me fatiguer. » La pièce fut alors envahit de nuage, révélant pour la première fois au Dandy la présence de Sven dans le bâtiment. «Encore là ? Tu ne m’as pas l’air pressé de partir… Aurais-tu des doutes concernant ton entrepri… » D’une oreille inattentive, il entendit la communication lointaine d’une bambine à peine mutante qui se plaignait de son manque de popularité. Il suivit le son et sortit dans le couloir pour disposer d'une meilleur écoute. Appâté par une proie si facile, le rapace n’hésita pas à rompre sa conversation avec le blond pour fondre sur la brune.
D’un geste particulièrement expert, il sortit du fond de sa poche une pièce à la maigre somme qu’il lança dédaigneusement aux pieds de l’éplorée. Il s’approcha d’un pas indélicat vers elle et écouta sans aucune discrétion l’intégralité de la discussion. « Jeune fille, déclara-t-il, il ne faut pas à ce point supplier l’affection d’autrui. Gratter l’amitié à s’en écorcher les ongles n’est pas bon pour la santé, et encore moins pour le morale. Si je devais vous donner un conseil, dans mon âme ô combien charitable, ce serait celui-ci : Il est bien plus difficile de vivre et mourir seul qu’accompagné par des êtres qui nous sont chers. Si des personnes refusent votre compagnie, ce que je peux comprendre étant donné votre pathétique discours qui m’a poussé à perdre un nickel pour votre réconfort, d’autres se feront une joie de la chérir et de la partager ».
Au final, compte tenu de la majorité de ses interactions sociales, le garçon s’était plutôt montré avenant et sympathisant sous un voile d’humiliation, et ce, afin de masquer ses véritables intentions.
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: Médisances post-réunionnaises
Jeu 16 Oct 2008 - 20:07
Kitty à Laura d'une voix un peu inquiète a écrit:"Qu'est ce qui se passe Laura ? T'as jamais été méchante avec moi. T'es où que je te rejoigne ?"
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Jeu 16 Oct 2008 - 20:35
Jess ne répondit rien. Écouter ? Pendant ses cours ? Mais elle ne faisait que cela écouter, tout le temps, quelque soit la situation. Que ce soit en cours ou même tout simplement avec les autres, elle écoutait plus qu’elle ne parlait, ce qui lui valait parfois d’être tout simplement présente physiquement, mais comme absente pour les autres. Elle en avait assez de tout ça, et faisait malgré tout des efforts pour rester en contact avec les autres. Si ça ne tenait qu’à elle, elle resterait plus à l’écart de tout le monde, seulement si elle voulait agir pour les mutants, eh bien elle ne pouvait pas.
La mutante tourna la tête vers Daedalion qui arriva presque en catastrophe. Jess soupira, pensant qu’il se passait de nouveau quelque chose et qu’il était impossible de se reposer un peu, pour finalement apprendre que ce n’était rien, et qu’Ester s’occupait déjà de la situation.
Puis la population se fit moins dense dans le foyer, Iacobo partant avec Wind, Carrie avec Paolo. Ce dernier ne lui donnait pour l’instant aucune impression particulière, si ce n’est qu’il semblait plutôt du genre à tenter de calmer les esprits que d’envenimer la situation. Quelque part, Jess espérait qu’il déteindrait quelque peu sur Carrie, peut-être qu’elle deviendrait un peu moins... froide... et distante.
Jessica leva la tête en sentant qu’il y avait comme une... présence. En lieu de présence, il y avait un nuage... Tournant son regard vers Sven, le sachant responsable de ce phénomène pour le moins étrange, Jess constata qu’il était plutôt chargé. Elle s’approcha de son ex-coéquipier, et entendit Daedalion lui faire remarquer qu’il ne semblait pas pressé de partir.
« Sven... Tu comptes aller où ? »
Il était bizarre de penser que Sven allait partir. Pourtant, il semblait plutôt bien ici, avec Ivy... Est-ce qu’elle était au courant ? Ça devait lui faire un choc... Avec qui est-ce qu’elle ferait ses trucs bizarres dont ils avaient le secret tous les deux ? Et le Sven ascensionnel ? Enfin... ce n’était pas le plus important dans l’histoire. Jess se demandait plutôt pourquoi...
Plus loin, elle entendit Daedalion s’éloigner, lui qui apparemment avait entendu une voix plus loin. Jess entendit ce qu’il raconta, et fit une grimace que seul Sven pu voir, se trouvant devant elle. Laura n’allait certainement pas apprécier ce discours... D’un côté, si elle ne le prenait pas mal, Jess ne la reconnaitrait pas. Elle l’entendait déjà crier : « Mais pour qui tu te prends avec tes grands airs ? J’en veux pas d’ton fric! »
Jess n’esquissa pas le moindre Jess, reportant son attention sur Sven, une oreille attentive à ce qui se passait à l’extérieur.
La mutante tourna la tête vers Daedalion qui arriva presque en catastrophe. Jess soupira, pensant qu’il se passait de nouveau quelque chose et qu’il était impossible de se reposer un peu, pour finalement apprendre que ce n’était rien, et qu’Ester s’occupait déjà de la situation.
Puis la population se fit moins dense dans le foyer, Iacobo partant avec Wind, Carrie avec Paolo. Ce dernier ne lui donnait pour l’instant aucune impression particulière, si ce n’est qu’il semblait plutôt du genre à tenter de calmer les esprits que d’envenimer la situation. Quelque part, Jess espérait qu’il déteindrait quelque peu sur Carrie, peut-être qu’elle deviendrait un peu moins... froide... et distante.
Jessica leva la tête en sentant qu’il y avait comme une... présence. En lieu de présence, il y avait un nuage... Tournant son regard vers Sven, le sachant responsable de ce phénomène pour le moins étrange, Jess constata qu’il était plutôt chargé. Elle s’approcha de son ex-coéquipier, et entendit Daedalion lui faire remarquer qu’il ne semblait pas pressé de partir.
« Sven... Tu comptes aller où ? »
Il était bizarre de penser que Sven allait partir. Pourtant, il semblait plutôt bien ici, avec Ivy... Est-ce qu’elle était au courant ? Ça devait lui faire un choc... Avec qui est-ce qu’elle ferait ses trucs bizarres dont ils avaient le secret tous les deux ? Et le Sven ascensionnel ? Enfin... ce n’était pas le plus important dans l’histoire. Jess se demandait plutôt pourquoi...
Plus loin, elle entendit Daedalion s’éloigner, lui qui apparemment avait entendu une voix plus loin. Jess entendit ce qu’il raconta, et fit une grimace que seul Sven pu voir, se trouvant devant elle. Laura n’allait certainement pas apprécier ce discours... D’un côté, si elle ne le prenait pas mal, Jess ne la reconnaitrait pas. Elle l’entendait déjà crier : « Mais pour qui tu te prends avec tes grands airs ? J’en veux pas d’ton fric! »
Jess n’esquissa pas le moindre Jess, reportant son attention sur Sven, une oreille attentive à ce qui se passait à l’extérieur.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Ven 17 Oct 2008 - 17:42
Hjördis d'une voix calme, agréable et pas du tout habituelle a écrit:
Bonjour. Avis à toutes les personnes de l'Institut : Le repas va être servi. Au menu du jour : Truite panée sauce pécheur, riz, purée de légumes et salade. Bon appétit.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Ven 17 Oct 2008 - 18:50
Interpellé nominativement par Jess, Sven leva les yeux de ses journaux, pour lui répondre.
"Où je compte aller ? Eh bien ma foi, je vais faire le tour du monde en nuage. C'est pour promouvoir la paix dans le monde, et le Sven Ascensionnel. Je vais même être sponsorisé par Candyfloss Inc."
Il commença alors à chercher des yeux son nuage portant le livre, en marmonnant des "Où ai-je encore rangé ce truc ?"puis le fit venir à lui, et exhiba alors sa mappemonde gribouillée, qui fait office d'itinéraire.
"Voilà mon itinéraire. Comme ça, je vais un peu tout voir, et revoir. C'est bien non ?
Un coup d'œil sur Daedalion, et Sven commenta à l'intention de son ancienne coéquipière.
"Tiens, revoilà Mme de Tourvel. Je sais pas ce qui se passe aujourd'hui, mais j'ai l'impression que tout le monde est sur les nerfs. Certains disent que c'est à cause de la pleine Lune, mais c'est pas logique, parce que quand les gens sont dans la Lune, ils sont généralement plutôt calmes."
Sur ce vaillant commentaire, il écouta distraitement l'annonce culinaire, puis regarda son nuage garde-manger, l'air de se demander s'il avait assez de place pour prendre avec lui un tupperware.
"Où je compte aller ? Eh bien ma foi, je vais faire le tour du monde en nuage. C'est pour promouvoir la paix dans le monde, et le Sven Ascensionnel. Je vais même être sponsorisé par Candyfloss Inc."
Il commença alors à chercher des yeux son nuage portant le livre, en marmonnant des "Où ai-je encore rangé ce truc ?"puis le fit venir à lui, et exhiba alors sa mappemonde gribouillée, qui fait office d'itinéraire.
"Voilà mon itinéraire. Comme ça, je vais un peu tout voir, et revoir. C'est bien non ?
Un coup d'œil sur Daedalion, et Sven commenta à l'intention de son ancienne coéquipière.
"Tiens, revoilà Mme de Tourvel. Je sais pas ce qui se passe aujourd'hui, mais j'ai l'impression que tout le monde est sur les nerfs. Certains disent que c'est à cause de la pleine Lune, mais c'est pas logique, parce que quand les gens sont dans la Lune, ils sont généralement plutôt calmes."
Sur ce vaillant commentaire, il écouta distraitement l'annonce culinaire, puis regarda son nuage garde-manger, l'air de se demander s'il avait assez de place pour prendre avec lui un tupperware.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Ven 17 Oct 2008 - 22:05
Laura vit une pièce tomber devant elle et leva les yeux. Elle avait envie de la prendre et de viser les yeux de ce Daetruc qui la considérait comme une clocharde, mais elle n'en fit rien. Elle écouta ce qu'il disait, sans en comprendre un mot. Elle n'avait pas envie de savoir de quoi il parlait, sans doute se montrait-il méprisant envers elle comme il le faisait toujours avec tout le monde. Alors elle détourna les yeux, plaça ses doigts, son pouce tenant son index, devant la pièce et la poussa en relâchant son index, elle avait visé ses pieds, ça n'aurait aucun impact. Elle soupira, elle n'avait vraiment pas envie de le voir, mais elle se sentait trop déprimée pour lui crier dessus. A partir de maintenant, il n'exista plus. De toute façon, la voix de Kitty résonna assez dans ses oreilles pour lui donner un échappatoire, quelque chose d'autre sur quoi se concentrer. Alors elle ne comprenait pas ? Si, bien sûr qu'elle avait été méchante avec elle ! Toutes les fois où elle l'avait faite pleurer, toutes leurs disputes ! Ne s'en souvenait-elle pas ?
*En même temps, c'pas plus mal... Ca me décharge d'au moins ça ... *
Mais non, elle ne voulait pas faire comme si de rien n'était, sinon ce ne serait jamais réglé, elle continuerait à faire du mal autour d'elle ! Elle allait devenir gentille, ne plus râler, s'occuper des autres sans s'énerver, elle allait être comme son grand-frère Chris. A ce moment là, elle repensa à quel point la mort de Tom l'avait fait souffrir, comme tous les autres... Dire que c'était de sa faute ! Elle se prit la tête dans les mains. Pourquoi repensait-elle à tout ce qui était douloureux juste maintenant ? Elle culpabilisait de tout, à présent. Finalement, Cassandre aurait dû prévoir sa mort à elle, plutôt que celle des autres, au moins elle aurait évité de blesser d'autres personnes. Pourtant, ça ne servait à rien de tout se mettre sur le dos, ça ne réparerait rien du tout.
A ce moment là, elle fut interrompue dans ses pensées par une autre voix dans son communicateur. Une voix qu'elle connaissait mal, mais qu'elle eut envie de faire taire aussitôt. Là encore, elle ne fit rien, surprise elle-même de sa lassitude et de son manque de réactivité. En temps normal, elle aurait pris ce truc et l'aurait balancé par terre, ou elle aurait hurlé sur l'expéditeur du message, là elle ne fit qu'enlever l'objet de ses oreilles, tout doucement. Elle était lente, sans violence. Elle ne parlerait plus à personne, sinon pour être polie, elle n'aurait plus de personnalité, mais ce ne serait pas plus mal. Ce serait bien dur, d'ailleurs elle commença tout de suite, en se levant, regardant Daechose dans les yeux et en lui faisant un grand sourire.
"C'est bien gentil à toi de me faire part de ton opinion et je t'en remercie, maintenant, tu m'excuseras, je vais aller dans ma chambre. Passe une agréable après-midi !"
Puis, elle suivit ses paroles et partit de ce couloir, tout en disant à Kitty :
"Kitty, je me dirige vers ma chambre. Pourtant, il me semble bien avoir été méchante avec toi, et tu seras d'une très grande bonté si tu me pardonnes et m'appuies dans mes efforts pour devenir irréprochable. Néanmoins, je ne veux pas abuser de ta gentillesse, donc il serait préférable que tu aies des amis plus méritants que moi."
*Ouais ça marche, j'ai vraiment l'air sympa, en plus j'parle comme une adulte, ça l'fait. J'vais pas tarder à c'que tout le monde il pense plus que j'suis horrible et en plus j'embêterai plus jamais personne comme ça en plus !*
Foyer Chambre de Jess et Laura
*En même temps, c'pas plus mal... Ca me décharge d'au moins ça ... *
Mais non, elle ne voulait pas faire comme si de rien n'était, sinon ce ne serait jamais réglé, elle continuerait à faire du mal autour d'elle ! Elle allait devenir gentille, ne plus râler, s'occuper des autres sans s'énerver, elle allait être comme son grand-frère Chris. A ce moment là, elle repensa à quel point la mort de Tom l'avait fait souffrir, comme tous les autres... Dire que c'était de sa faute ! Elle se prit la tête dans les mains. Pourquoi repensait-elle à tout ce qui était douloureux juste maintenant ? Elle culpabilisait de tout, à présent. Finalement, Cassandre aurait dû prévoir sa mort à elle, plutôt que celle des autres, au moins elle aurait évité de blesser d'autres personnes. Pourtant, ça ne servait à rien de tout se mettre sur le dos, ça ne réparerait rien du tout.
A ce moment là, elle fut interrompue dans ses pensées par une autre voix dans son communicateur. Une voix qu'elle connaissait mal, mais qu'elle eut envie de faire taire aussitôt. Là encore, elle ne fit rien, surprise elle-même de sa lassitude et de son manque de réactivité. En temps normal, elle aurait pris ce truc et l'aurait balancé par terre, ou elle aurait hurlé sur l'expéditeur du message, là elle ne fit qu'enlever l'objet de ses oreilles, tout doucement. Elle était lente, sans violence. Elle ne parlerait plus à personne, sinon pour être polie, elle n'aurait plus de personnalité, mais ce ne serait pas plus mal. Ce serait bien dur, d'ailleurs elle commença tout de suite, en se levant, regardant Daechose dans les yeux et en lui faisant un grand sourire.
"C'est bien gentil à toi de me faire part de ton opinion et je t'en remercie, maintenant, tu m'excuseras, je vais aller dans ma chambre. Passe une agréable après-midi !"
Puis, elle suivit ses paroles et partit de ce couloir, tout en disant à Kitty :
"Kitty, je me dirige vers ma chambre. Pourtant, il me semble bien avoir été méchante avec toi, et tu seras d'une très grande bonté si tu me pardonnes et m'appuies dans mes efforts pour devenir irréprochable. Néanmoins, je ne veux pas abuser de ta gentillesse, donc il serait préférable que tu aies des amis plus méritants que moi."
*Ouais ça marche, j'ai vraiment l'air sympa, en plus j'parle comme une adulte, ça l'fait. J'vais pas tarder à c'que tout le monde il pense plus que j'suis horrible et en plus j'embêterai plus jamais personne comme ça en plus !*
Foyer Chambre de Jess et Laura
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Dim 19 Oct 2008 - 15:50
La réaction de la gamine l’étonna… D’un désespoir exhibé aux indifférents, elle muta en un self-control déroutant qui laissa le jeune mutant sans voix. Le regard imbécile, la bouche bien pendante et le corps crispé, Daedalion demeura immobile tandis que l’innocente quittait le couloir. Perturbait par tant de maîtrise, une discipline qui lui faisait atrocement défaut, il porta une main subite à son oreille lorsqu’une voix stridente l’agressa.
Depuis toujours, il répugnait les téléphones qui contribuaient sadiquement à aspirer le peu d’intimité que le luxe du temps pouvait daigner accorder. Il dégaina son communicateur et à son tour, répondit à l’annonce culinaire d’une demoiselle aussi intrusive qu’un cafard dans une cuisine de restaurant. « Tu sais où tu peux te les carrer tes truites ? Cria-t-il subtilement avant d’allonger, fous nous donc la paix toi et tes pots de vins affectifs ! »
Il raccrocha, tourna les talons et pénétra de nouveau dans le foyer où Sven et Jessica discutaient du projet noble et imbécile du Suédois. Bien qu’il fût victime d’une petite pique plutôt raffinée, il opta pour s’affairer à la noble tache du canapé. Il s’y laissa choir, n’écoutant que d’une oreille les anciens coéquipiers aux abords de la séparation.
Depuis toujours, il répugnait les téléphones qui contribuaient sadiquement à aspirer le peu d’intimité que le luxe du temps pouvait daigner accorder. Il dégaina son communicateur et à son tour, répondit à l’annonce culinaire d’une demoiselle aussi intrusive qu’un cafard dans une cuisine de restaurant. « Tu sais où tu peux te les carrer tes truites ? Cria-t-il subtilement avant d’allonger, fous nous donc la paix toi et tes pots de vins affectifs ! »
Il raccrocha, tourna les talons et pénétra de nouveau dans le foyer où Sven et Jessica discutaient du projet noble et imbécile du Suédois. Bien qu’il fût victime d’une petite pique plutôt raffinée, il opta pour s’affairer à la noble tache du canapé. Il s’y laissa choir, n’écoutant que d’une oreille les anciens coéquipiers aux abords de la séparation.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Lun 20 Oct 2008 - 0:22
Le tour du monde ? Il avait vraiment l’intention de le faire ? Impressionnée, Jess attendit que Sven trouve ce qu’il voulait lui montrer. Jess ouvrit la bouche devant le plan, mais aucun son n’en sortit. Elle lâcha un « Waouw! » admiratif, bien qu’un peu étonné aussi. Il s’y retrouvait vraiment sur ce plan ? M’enfin après tout, on parlait de Sven, lui saurait probablement s’y retrouver dans son itinéraire. Elle posa un doigt sur l’endroit où se trouvait l’institut, puis suivit la ligne qui partait vers l’ouest jusqu’en Alaska, tandis que ses yeux suivaient la seconde. Elle avait bien l’impression que tout cela formait une boucle.
« Tu comptes vraiment passer partout ? Ça doit être super... Surtout depuis le ciel! Tu pourrais faire un livre de photo! »
Jess releva la tête et lui sourit, avant de demander enfin.
« Ta ligne... repasse par l’institut non ? »
De l’autre côté, elle en avait presque oublier Daedalion et Laura, jusqu’à ce que cette dernière lui réponde. Self-contrôle plutôt impressionnant, Jess en resta sans voix. Depuis quand Laura savait-elle garder son calme et s’adresser à quelqu’un sans l’agresser ? Il faudrait qu’elle aille la féliciter, dès qu’elle serait tranquille pour discuter. Ne serait-ce que pour l’inciter à continuer dans ses efforts.
De nouveau ses yeux se posèrent sur la carte de Sven tandis que Daedalion venait s’assoit sur le canapé du foyer. Sven lui adressa alors la parole comme si Daedalion n’était pas là. Le suivant sur sa lancée, Jess lui répondit sans lever le nez de la carte.
« Ton impression est bonne... j’crois que c’est la refonte des groupes qui plaît pas à grand monde, et puis il y a toute la tension qui redescend. D’un côté je comprends mais en même temps... ça fait deux mois. Faut passer à autre chose. Mais sinon la pleine Lune, j’ai jamais compris pourquoi on lui fait cette réputation, j’aime bien la pleine Lune...»
Elle cherchait plus à se convaincre de ce qu’elle disait qu’elle ne l’était réellement, mais au moins, Jess se sentait mieux que si elle avait cherché, comme les autres, à relâcher violemment cette tension. Quant à cette histoire de Lune... Jess releva la tête vers Sven.
« Mais tu sais, quand t’es dans la Lune c’est que t’es un peu à côté de la plaque... tu réfléchis pas vraiment. Mais la pleine Lune... ça doit être à cause de ces histoires de Loup-Garou ? »
Jess n’en savait fichtrement rien, elle exprimait juste à voix haute ce qu’elle pensait.
« Tu comptes vraiment passer partout ? Ça doit être super... Surtout depuis le ciel! Tu pourrais faire un livre de photo! »
Jess releva la tête et lui sourit, avant de demander enfin.
« Ta ligne... repasse par l’institut non ? »
De l’autre côté, elle en avait presque oublier Daedalion et Laura, jusqu’à ce que cette dernière lui réponde. Self-contrôle plutôt impressionnant, Jess en resta sans voix. Depuis quand Laura savait-elle garder son calme et s’adresser à quelqu’un sans l’agresser ? Il faudrait qu’elle aille la féliciter, dès qu’elle serait tranquille pour discuter. Ne serait-ce que pour l’inciter à continuer dans ses efforts.
De nouveau ses yeux se posèrent sur la carte de Sven tandis que Daedalion venait s’assoit sur le canapé du foyer. Sven lui adressa alors la parole comme si Daedalion n’était pas là. Le suivant sur sa lancée, Jess lui répondit sans lever le nez de la carte.
« Ton impression est bonne... j’crois que c’est la refonte des groupes qui plaît pas à grand monde, et puis il y a toute la tension qui redescend. D’un côté je comprends mais en même temps... ça fait deux mois. Faut passer à autre chose. Mais sinon la pleine Lune, j’ai jamais compris pourquoi on lui fait cette réputation, j’aime bien la pleine Lune...»
Elle cherchait plus à se convaincre de ce qu’elle disait qu’elle ne l’était réellement, mais au moins, Jess se sentait mieux que si elle avait cherché, comme les autres, à relâcher violemment cette tension. Quant à cette histoire de Lune... Jess releva la tête vers Sven.
« Mais tu sais, quand t’es dans la Lune c’est que t’es un peu à côté de la plaque... tu réfléchis pas vraiment. Mais la pleine Lune... ça doit être à cause de ces histoires de Loup-Garou ? »
Jess n’en savait fichtrement rien, elle exprimait juste à voix haute ce qu’elle pensait.
- Rachel McCallumX-Rays
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Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: Médisances post-réunionnaises
Mer 22 Oct 2008 - 1:38
Le Hangar
Sur son chemin vers le Foyer, Rachel avait trouvé la pile de courrier de l'Institut. Elle avait rapidement regardé pour une lettre à son nom, bien que ce fut impossible. Ses parents ne savaient qu'elle était ici. Lorsque Olivier lui avait demandé si il devait avertir ses parents de sa présence ici, elle avait rapidement dit qu'elle ne souhaitait pas que ses parents apprennent sa mutanité. Ils l'avaient jetté dehors pour beaucoup moins...Elle ne pouvait imaginer la réaction qu'ils auraient. La jeune femme trouva toutefois une lettre provenant d'Inde appartenant à Yamina. Elle la fourra dans la poche de son pantalon, se promettant de la remettre à sa copine dès qu'elle la verrait. Rachel fit alors son apparition dans le Foyer où l'ambiance n'était pas très joyeuse. Elle fit un signe joyeux à Daedalion, le saluant chaudement.:
"Coucou Daedalion! Salut Sven, Jess! Ca avance le voyage?"
Rachel se dirigea sans plus de manière vers les ordinateurs. Elle ouvrit une session et ouvrit une page internet. La navigation n'avait jamais vraiment été son point fort sur Internet. Elle pouvait se trouver n'importe quelle partition, mais si elle devait faire une recherche, même avec un moteur de recherche comme Google elle ne trouvait jamais ce qu'elle voulait. Regrettant juste un petit peu de n'avoir pas demandé à Ken de la suivre, elle commenca à taper quelques mots clés sur Google, surement pas les bons. Elle les marmonna à voix basse, tapant avec insécurité sur le clavier. Autant pouvait-elle jouer des rifts démentiels de guitare, autant elle était incapable de taper convenablement sur un clavier. Très bas, elle se mit à marmonner ce qu'elle écrivait:
"Sympom...non...symptones de la...grosese. Recherche! Quoi?"
Une page apparut devant ses yeux. "Vouliez-vous dire Symptômes de la Grossesse?". Rachel soupira. Biensur que c'était ce qu'elle avait voulut écrire! Ordinateur imbécile...Puis, elle eut un pensée positive pour Cérébra. Elle cliqua sur le choix de recherches corrigé par le moteur de recherche. Dansant sur sa chaise en attendant le chargement de la chaise, une chanson dans la tête. Elle la chantonna à voix basse, suivant le rythme en tapant sur ses cuisses. Lorsque finalement la recherche fut terminé, on lui dit qu'il y avait un total d'environ 1 270 000 pages pour symptomes de la grossesse. Rachel eut un petit frisson qui la parcourut et grimaca. Bon...Trop de page à son gout. Elle voulait une source fiable. Kikipedia? Non...Elle ne prendrait pas ca. Elle essaya de regarder les noms de site pour trouver quelque chose qui avait l'air un peu plus professionnel. Des forums à la tonne apparurent sous ses yeux. Les femmes se plaigaient de leurs symptomes et cherchaient des solutions pour les enlever. Tu voulais un enfant, endure bon sang!
"Beurk...C'est de la merde des forums..."
Sur son chemin vers le Foyer, Rachel avait trouvé la pile de courrier de l'Institut. Elle avait rapidement regardé pour une lettre à son nom, bien que ce fut impossible. Ses parents ne savaient qu'elle était ici. Lorsque Olivier lui avait demandé si il devait avertir ses parents de sa présence ici, elle avait rapidement dit qu'elle ne souhaitait pas que ses parents apprennent sa mutanité. Ils l'avaient jetté dehors pour beaucoup moins...Elle ne pouvait imaginer la réaction qu'ils auraient. La jeune femme trouva toutefois une lettre provenant d'Inde appartenant à Yamina. Elle la fourra dans la poche de son pantalon, se promettant de la remettre à sa copine dès qu'elle la verrait. Rachel fit alors son apparition dans le Foyer où l'ambiance n'était pas très joyeuse. Elle fit un signe joyeux à Daedalion, le saluant chaudement.:
"Coucou Daedalion! Salut Sven, Jess! Ca avance le voyage?"
Rachel se dirigea sans plus de manière vers les ordinateurs. Elle ouvrit une session et ouvrit une page internet. La navigation n'avait jamais vraiment été son point fort sur Internet. Elle pouvait se trouver n'importe quelle partition, mais si elle devait faire une recherche, même avec un moteur de recherche comme Google elle ne trouvait jamais ce qu'elle voulait. Regrettant juste un petit peu de n'avoir pas demandé à Ken de la suivre, elle commenca à taper quelques mots clés sur Google, surement pas les bons. Elle les marmonna à voix basse, tapant avec insécurité sur le clavier. Autant pouvait-elle jouer des rifts démentiels de guitare, autant elle était incapable de taper convenablement sur un clavier. Très bas, elle se mit à marmonner ce qu'elle écrivait:
"Sympom...non...symptones de la...grosese. Recherche! Quoi?"
Une page apparut devant ses yeux. "Vouliez-vous dire Symptômes de la Grossesse?". Rachel soupira. Biensur que c'était ce qu'elle avait voulut écrire! Ordinateur imbécile...Puis, elle eut un pensée positive pour Cérébra. Elle cliqua sur le choix de recherches corrigé par le moteur de recherche. Dansant sur sa chaise en attendant le chargement de la chaise, une chanson dans la tête. Elle la chantonna à voix basse, suivant le rythme en tapant sur ses cuisses. Lorsque finalement la recherche fut terminé, on lui dit qu'il y avait un total d'environ 1 270 000 pages pour symptomes de la grossesse. Rachel eut un petit frisson qui la parcourut et grimaca. Bon...Trop de page à son gout. Elle voulait une source fiable. Kikipedia? Non...Elle ne prendrait pas ca. Elle essaya de regarder les noms de site pour trouver quelque chose qui avait l'air un peu plus professionnel. Des forums à la tonne apparurent sous ses yeux. Les femmes se plaigaient de leurs symptomes et cherchaient des solutions pour les enlever. Tu voulais un enfant, endure bon sang!
"Beurk...C'est de la merde des forums..."
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Mer 22 Oct 2008 - 12:55
Sven fronça les sourcils. Décidément, déjà Daedalion tout à l'heure, et maintenant Jess qui n'arrivait pas à suivre la logique toute svenienne de son plan.
"Mais si regarde, c'est simplement simple. L'institut est là, tu fais le tour du monde, et tu reviens à l'institut."
Il suivit avec le doigt son trajet aussi tortueux que ses pensées, qui revenait effectivement au point de départ.
"Il faut bien que je revienne ici, je n'ai pas l'intention de m'installer à Katmandou, même si j'y ferai un saut."
Il reprit toutefois la conversation sur sa compagne favorite.
"Bah, la Lune, les gens lui prêtent plein de pouvoirs magiques, et d'histoires romantiques d'éclipses avec le soleil. Moi je dis, la Lune, c'est juste un caillou qui vole, et c'est très joli.
Quant aux loups-garous, ils n'existent plus. Ou alors, c'était des mutants avant l'heure, tu crois ?"
Il salua alors discrètement Rachel, oubliant sa présence aussitôt que celle-ci se fut désintéressée de cette conversation pourtant particulièrement enrichissante.
"Mais si regarde, c'est simplement simple. L'institut est là, tu fais le tour du monde, et tu reviens à l'institut."
Il suivit avec le doigt son trajet aussi tortueux que ses pensées, qui revenait effectivement au point de départ.
"Il faut bien que je revienne ici, je n'ai pas l'intention de m'installer à Katmandou, même si j'y ferai un saut."
Il reprit toutefois la conversation sur sa compagne favorite.
"Bah, la Lune, les gens lui prêtent plein de pouvoirs magiques, et d'histoires romantiques d'éclipses avec le soleil. Moi je dis, la Lune, c'est juste un caillou qui vole, et c'est très joli.
Quant aux loups-garous, ils n'existent plus. Ou alors, c'était des mutants avant l'heure, tu crois ?"
Il salua alors discrètement Rachel, oubliant sa présence aussitôt que celle-ci se fut désintéressée de cette conversation pourtant particulièrement enrichissante.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Mer 22 Oct 2008 - 17:13
Les tergiversations incompréhensibles de Sven et Jessica amusaient le râleur esseulé qui, en l’absence de tous divertissements, s’extasiait de ce débat imbécile. Il fut d’ailleurs étonné que le Suédois crut en la lune, il n’aurait pas été surpris que ce dernier pense que l’astre n’était qu’un mythe et que le soleil tournait tout simplement le dos à la terre lorsqu’il l’a boudé. Il se leva de son trône moelleux pour rejoindre Rachel et regarder, sans aucune considération pour sa discrétion, les recherches qu’elle effectuait.
Il se pencha par dessus son épaule et scruta l’écran. Les mots défilaient rapidement, révélant au gré des phrases les craintes de la jeune femme. « Ho mer**, lâcha-t-il surpris, t’es sur le point de pondre ?! » Notant à l’écoute de ses propres mots la cruauté de sa phrase, il secoua sa tête avant de relancer plus gentiment « Euh… S’cuse moi. Tu devrais lire ce site, il est plus instructif ». Il guida la main de Rachel sur la souris pour faire glisser la flèche sur un lien où il double cliqua.
La page web apparut, ignorant l’écran d’accueil pour directement afficher une liste concrète et explicative des symptômes de la grossesse. Le Dandy, tira une chaise et s’assit aux côtés de Rachel. Il regarda alors le bide de la demoiselle pour y démasquer un quelconque mouvement autonome lui confirmant la présence d’un polichinelle oisif et intellectuel. Aucun signe, logique, pensa-t-il, elle devait en être qu’au commencement. « Mince, si j’avais su, je me serais montré moins dur tout-à-l’heure… Tu as des nausées ? Ta poitrine a grossis ? Des sautes d’humeurs ? Excuse-moi, dit-il après deux secondes de réflexions, je te harcèle de questions auxquelles tu n’as aucunes envies de répondre ! »
Il se tut et reporta son attention sur la machine. Il prenait étrangement le sujet à cœur, s’étant depuis quelques années maintenant fait à l’idée de ne jamais mettre au monde son propre enfant biologique. Daedalion lut une nouvelle fois la liste des symptômes et les conseils que prodiguaient les spécialistes du site.
Il se pencha par dessus son épaule et scruta l’écran. Les mots défilaient rapidement, révélant au gré des phrases les craintes de la jeune femme. « Ho mer**, lâcha-t-il surpris, t’es sur le point de pondre ?! » Notant à l’écoute de ses propres mots la cruauté de sa phrase, il secoua sa tête avant de relancer plus gentiment « Euh… S’cuse moi. Tu devrais lire ce site, il est plus instructif ». Il guida la main de Rachel sur la souris pour faire glisser la flèche sur un lien où il double cliqua.
La page web apparut, ignorant l’écran d’accueil pour directement afficher une liste concrète et explicative des symptômes de la grossesse. Le Dandy, tira une chaise et s’assit aux côtés de Rachel. Il regarda alors le bide de la demoiselle pour y démasquer un quelconque mouvement autonome lui confirmant la présence d’un polichinelle oisif et intellectuel. Aucun signe, logique, pensa-t-il, elle devait en être qu’au commencement. « Mince, si j’avais su, je me serais montré moins dur tout-à-l’heure… Tu as des nausées ? Ta poitrine a grossis ? Des sautes d’humeurs ? Excuse-moi, dit-il après deux secondes de réflexions, je te harcèle de questions auxquelles tu n’as aucunes envies de répondre ! »
Il se tut et reporta son attention sur la machine. Il prenait étrangement le sujet à cœur, s’étant depuis quelques années maintenant fait à l’idée de ne jamais mettre au monde son propre enfant biologique. Daedalion lut une nouvelle fois la liste des symptômes et les conseils que prodiguaient les spécialistes du site.
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: Médisances post-réunionnaises
Mer 22 Oct 2008 - 17:46
[Désolée, Jess. J'ai oublié que tu n'avais pas posté]
"Pon...euh..."
Rachel rougit tout à coup en entendant l'exclamation de Daedalion. Elle resta figée sur place et vérifia du coin de l'oeil si quelqu'un avait entendu ce que le jeune mutant avait dit. Elle espèrait que non. Elle ne savait pas si c'était le cas et ne voulait pas attirer trop l'attention sur son cas. Quoi qu'après la scène dans le salon et la cuisine, c'était un peu raté... Elle leva lentement la tête vers Daedalion, ses doigts devenant glaciale et le rouge de ses joues s'écoulant lentement vers sa bouche, dont les lèvres devint rouges. Ou peut-être était-ce parce que le teint de la jeune femme devenait livide. Rachel demeura silencieuse à l'extérieur. Seulement à l'extérieur parce que son coeur battait si fort qu'elle n'entendait plus grand chose. Sa respiration se calma lorsque la main de Daedalion se posa sur la sienne pour diriger sa recherche. Elle avala alors sa salive et soupira:
"T'as pas été dur tout à l'heure..." dit-elle simplement, ne répondant pas aux autres question.
Elle resta silencieuse un moment de plus, se contentant d'hocher les épaules à la réaction de Daedalion. Curieusement, elle aimait beaucoup sa présence avec elle ici. Elle aurait été mal à l'aise avec Ken pour faire la recherche. Surtout parce qu'il était peut-être papa...Et elle ne voulait pas lui faire plus de peine qu'il n'a maintenant. Bien qu'il soit au courant de la possibilité, elle voulait qu'il reprenne confiance en lui et en les JustiX. Enfin...Rachel regarda Daedalion qui fixait son ventre et siffla:
"Arrêtes de me regarder comme ca!"
Elle était nerveuse maintenant. Elle se colla contre Daedalion pour cacher l'écran aux autres membres de l'Institut présent dans le foyer. Elle tourna la tête et le regarda droit dans les yeux:
"Ouais...J'ai comme des symptomes...Mais ca ne se peut pas. Tu comprends? Pas qu'on ait jamais...mais que c'est juste pas possible... tu vois?"
Rachel sentit quelques larmes monter à ses yeux. Elle essaya de les refouler, mais c'était trop. Elle qui pensait avoir surmonter sa peur d'avoir un enfant...
"Il doit y avoir une autre explication, Daedalion..."
"Pon...euh..."
Rachel rougit tout à coup en entendant l'exclamation de Daedalion. Elle resta figée sur place et vérifia du coin de l'oeil si quelqu'un avait entendu ce que le jeune mutant avait dit. Elle espèrait que non. Elle ne savait pas si c'était le cas et ne voulait pas attirer trop l'attention sur son cas. Quoi qu'après la scène dans le salon et la cuisine, c'était un peu raté... Elle leva lentement la tête vers Daedalion, ses doigts devenant glaciale et le rouge de ses joues s'écoulant lentement vers sa bouche, dont les lèvres devint rouges. Ou peut-être était-ce parce que le teint de la jeune femme devenait livide. Rachel demeura silencieuse à l'extérieur. Seulement à l'extérieur parce que son coeur battait si fort qu'elle n'entendait plus grand chose. Sa respiration se calma lorsque la main de Daedalion se posa sur la sienne pour diriger sa recherche. Elle avala alors sa salive et soupira:
"T'as pas été dur tout à l'heure..." dit-elle simplement, ne répondant pas aux autres question.
Elle resta silencieuse un moment de plus, se contentant d'hocher les épaules à la réaction de Daedalion. Curieusement, elle aimait beaucoup sa présence avec elle ici. Elle aurait été mal à l'aise avec Ken pour faire la recherche. Surtout parce qu'il était peut-être papa...Et elle ne voulait pas lui faire plus de peine qu'il n'a maintenant. Bien qu'il soit au courant de la possibilité, elle voulait qu'il reprenne confiance en lui et en les JustiX. Enfin...Rachel regarda Daedalion qui fixait son ventre et siffla:
"Arrêtes de me regarder comme ca!"
Elle était nerveuse maintenant. Elle se colla contre Daedalion pour cacher l'écran aux autres membres de l'Institut présent dans le foyer. Elle tourna la tête et le regarda droit dans les yeux:
"Ouais...J'ai comme des symptomes...Mais ca ne se peut pas. Tu comprends? Pas qu'on ait jamais...mais que c'est juste pas possible... tu vois?"
Rachel sentit quelques larmes monter à ses yeux. Elle essaya de les refouler, mais c'était trop. Elle qui pensait avoir surmonter sa peur d'avoir un enfant...
"Il doit y avoir une autre explication, Daedalion..."
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Re: Médisances post-réunionnaises
Ven 24 Oct 2008 - 5:11
En remarquant l’inconfort de Rachel, le jeune homme sentit une vague de culpabilité l’envahir. Il s’était montré insensible, aux frontières de l’indécence et s’était même préparé à se moquer de la oisive téléporteuse. Ce n’est que lorsqu’il comprit la détresse dans laquelle se trouvait la demoiselle qu’il daigna, à l’appel solennel de sa conscience, se montrer plus compréhensif.
Maladroit dans ces moments d’importances, il ne sut comment réagir à la montée de larmes de Rachel. D’un bras tremblant et incertain, il vint se saisir de son épaule pour la rapprocher contre lui, offrant depuis longtemps un câlin chaleureux et réconfortant. Il lui murmura à l’oreille quelques paroles fragiles qu’il choisit avec le plus grand soin. « Allons, souffla-t-il doucement, ce n’est pas si grave. T’as un toit au dessus du crâne, un homme intelligent, et entre nous, franchement pas repoussant. Sans oublier une famille mutante toute disposée à subvenir aux besoins de ton possible bébé. Et puis, rien n’est encore sûr, tu n’as que les symptômes. »
Il rompit l’étreinte, se leva et enfila rapidement sa chemise. Ses yeux n’affichaient plus cette lueur mesquine et dédaigneuse que le Dandy possédait, mais une sorte de compassion amicale qui semblait réveiller une ancienne facette de sa personnalité. « Alors sèche tes larmes jeune fille, lâcha-t-il d’une voix convaincante, enfile ta parka ou ton châle, pour ce que j’en ai à faire, et vient te bouffer une glace en ville avec moi ! On se vide la tête, et on se la creuse plus tard. C’est pas en se morfondant comme des mal propres qu’on arrivera à retrouver le sourire ».
Il attrapa la main de la mutante pour la guider en une ascension motivante, lâcha sa prise et se mit en route. Avant de sortir de la salle, il lui jeta un regard et dit avec un demi sourire amusé : « Si tu en parles à quiconque, je te décoiffe avec une impulsion électrique ! »Sur ces mots, il partit.
Maladroit dans ces moments d’importances, il ne sut comment réagir à la montée de larmes de Rachel. D’un bras tremblant et incertain, il vint se saisir de son épaule pour la rapprocher contre lui, offrant depuis longtemps un câlin chaleureux et réconfortant. Il lui murmura à l’oreille quelques paroles fragiles qu’il choisit avec le plus grand soin. « Allons, souffla-t-il doucement, ce n’est pas si grave. T’as un toit au dessus du crâne, un homme intelligent, et entre nous, franchement pas repoussant. Sans oublier une famille mutante toute disposée à subvenir aux besoins de ton possible bébé. Et puis, rien n’est encore sûr, tu n’as que les symptômes. »
Il rompit l’étreinte, se leva et enfila rapidement sa chemise. Ses yeux n’affichaient plus cette lueur mesquine et dédaigneuse que le Dandy possédait, mais une sorte de compassion amicale qui semblait réveiller une ancienne facette de sa personnalité. « Alors sèche tes larmes jeune fille, lâcha-t-il d’une voix convaincante, enfile ta parka ou ton châle, pour ce que j’en ai à faire, et vient te bouffer une glace en ville avec moi ! On se vide la tête, et on se la creuse plus tard. C’est pas en se morfondant comme des mal propres qu’on arrivera à retrouver le sourire ».
Il attrapa la main de la mutante pour la guider en une ascension motivante, lâcha sa prise et se mit en route. Avant de sortir de la salle, il lui jeta un regard et dit avec un demi sourire amusé : « Si tu en parles à quiconque, je te décoiffe avec une impulsion électrique ! »Sur ces mots, il partit.
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Re: Médisances post-réunionnaises
Ven 24 Oct 2008 - 21:24
[Pas de souci Rachel.]
Jess hocha la tête d'un air faussement convaincue lorsque Sven lui déclara que son parcours était tout ce qu'il y avait de plus simple, faire le tour du monde en partant de l'institut et en y revenant pour terminer le voyage.
"Ah ben ouai, dis comme ça c'est super facile!"
Sauf qu'elle ne parvenait pas à s'imaginer qu'un tour du monde était aussi simple que le prétendait Sven. Enfin... Tout ce qu'elle espérait, c'était que son ex-coéquipier savait ce qu'il faisait, et qu'il se préparait bien au voyage.
"Katmandou... Waouw, c'est loin! Tu penses que t'en as pour combien de temps pour faire tout ça ? Parce que... peut-être que sur ta map monde c'était rapide mais... j'crois pas que ce soit aussi simple que tu le dis!"
Jess releva la tête et salua Rachel d'un vague "Salut ça va ?", tandis que la mutante se dirigeait déjà vers les ordinateurs. Elle se tourna de nouveau vers Sven lorsqu'il parla de nouveau de la Lune et lui demandait si elle pensait que les loups-garou étaient des mutants avant l'heure.
"Probablement! Mais c'est bizarre... ça voudrait dire qu'ils avaient tous le même pouvoir alors... Tu crois que les sorcières en étaient aussi ?"
Elle rit doucement, mais s'arrêta petit à petit lorsque son regard se posa sur Daedalion et Rachel. De quoi parlaient-ils ? Quelques mots avaient échappés à la discrétion de leur conversation, mais Jess n'avait pas vraiment tilté. Jusqu'à ce qu'elle remarque que Rachel ne semblait pas avoir du tout le moral. Est-ce que... Elle ne s'en mêla pas, préférant laisser Daedalion qui semblait avoir pris les choses en mains. Son regard suivit un instant Rachel.
Jess hocha la tête d'un air faussement convaincue lorsque Sven lui déclara que son parcours était tout ce qu'il y avait de plus simple, faire le tour du monde en partant de l'institut et en y revenant pour terminer le voyage.
"Ah ben ouai, dis comme ça c'est super facile!"
Sauf qu'elle ne parvenait pas à s'imaginer qu'un tour du monde était aussi simple que le prétendait Sven. Enfin... Tout ce qu'elle espérait, c'était que son ex-coéquipier savait ce qu'il faisait, et qu'il se préparait bien au voyage.
"Katmandou... Waouw, c'est loin! Tu penses que t'en as pour combien de temps pour faire tout ça ? Parce que... peut-être que sur ta map monde c'était rapide mais... j'crois pas que ce soit aussi simple que tu le dis!"
Jess releva la tête et salua Rachel d'un vague "Salut ça va ?", tandis que la mutante se dirigeait déjà vers les ordinateurs. Elle se tourna de nouveau vers Sven lorsqu'il parla de nouveau de la Lune et lui demandait si elle pensait que les loups-garou étaient des mutants avant l'heure.
"Probablement! Mais c'est bizarre... ça voudrait dire qu'ils avaient tous le même pouvoir alors... Tu crois que les sorcières en étaient aussi ?"
Elle rit doucement, mais s'arrêta petit à petit lorsque son regard se posa sur Daedalion et Rachel. De quoi parlaient-ils ? Quelques mots avaient échappés à la discrétion de leur conversation, mais Jess n'avait pas vraiment tilté. Jusqu'à ce qu'elle remarque que Rachel ne semblait pas avoir du tout le moral. Est-ce que... Elle ne s'en mêla pas, préférant laisser Daedalion qui semblait avoir pris les choses en mains. Son regard suivit un instant Rachel.
- InvitéInvité
Re: Médisances post-réunionnaises
Sam 25 Oct 2008 - 15:20
Sven haussa les épaules, et se mit à calculer dans sa tête.
"Eh bien, si les vents sont favorables, et que je ne me fais pas tirer, ce qui est improbable parce qu'on est pas en période de chasse... Il faut prendre aussi en compte le théorème de Verne, et que je fais le tour du monde dans le sens où la Terre tourne... Je dirais... Pas plus de 80 jours."
Il leva alors le pouce, pour indiquer son garde-manger.
"J'ai pris quelques vivres, en attendant, mais mon sponsor va me filer un stock de barbe-à-papa, pour tenir pendant le voyage. Je vais quand même aller refaire un tour à la cuisine, histoire de prendre un tupperware de ce que Hjördis a préparé. Qui sait, ça me rappellera ptet la Norvège. Et au pire, je pourrai toujours le revendre."
Sven était toujours d'une déconcertante fraîcheur.
"En tout cas, je sais pas pour les sorcières. J'étais trop jeune à l'époque là, mais c'est probable que oui... On sait jamais. Si ça se trouve, y'a eu une précédente extinction mutante avant la précédente, et avant celle d'avant qui était après celle à laquelle elle a succédé en anticipation de celles précédant le notre qui ne devrait pas arriver."
Il se mit alors sur ses pieds, et reposa son livre de géo sur le nuage.
"Je vais à la cuisine."
cuisine
"Eh bien, si les vents sont favorables, et que je ne me fais pas tirer, ce qui est improbable parce qu'on est pas en période de chasse... Il faut prendre aussi en compte le théorème de Verne, et que je fais le tour du monde dans le sens où la Terre tourne... Je dirais... Pas plus de 80 jours."
Il leva alors le pouce, pour indiquer son garde-manger.
"J'ai pris quelques vivres, en attendant, mais mon sponsor va me filer un stock de barbe-à-papa, pour tenir pendant le voyage. Je vais quand même aller refaire un tour à la cuisine, histoire de prendre un tupperware de ce que Hjördis a préparé. Qui sait, ça me rappellera ptet la Norvège. Et au pire, je pourrai toujours le revendre."
Sven était toujours d'une déconcertante fraîcheur.
"En tout cas, je sais pas pour les sorcières. J'étais trop jeune à l'époque là, mais c'est probable que oui... On sait jamais. Si ça se trouve, y'a eu une précédente extinction mutante avant la précédente, et avant celle d'avant qui était après celle à laquelle elle a succédé en anticipation de celles précédant le notre qui ne devrait pas arriver."
Il se mit alors sur ses pieds, et reposa son livre de géo sur le nuage.
"Je vais à la cuisine."
cuisine
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