un petit encas pour Mina

Juan regarda Yrianna droit dans les yeux, avec un regard de surprise.

"Je crois que j'ai pas tout compris là, mais c'est pas grave. Je suis resté très longtemps entre personne de ma communauté. Je peux ranger ma croix, si ça te dérange, je m'en offusquerais pas. Dieu est avec moi dans mon coeur, et je peux très bien me passer d'un pendentif représentant son fils."

Puis la population présente dans le jardin augmenta tout à coup. Il y avait entre autre un vieux, qui voulait visiter l'institut sans que les profs soient prévenus. Puis Un jeune qui cherchait quelqu'un qu'il ne trouverait jamais
Et enfin Mademoiselle Kaufman qui venait sans doute pour le type de New-York.
Il y avait aussi la fille étrange qui n'avait pas beaucoup parlé, que semblait bien connaitre l'irlandaise à la peau verte qui elle faisait partie de son équipe.
Puis son partenaire de chambre prit la parole.

*On m'a collé qui comme partenaire de chambre. Le petit chef de l'institut, il se prend pour qui lui. Entre lui et Niko, ma journée commence bien.*

Il reprit sa discussion avec Yrianna.

"Yrianna tu veux faire quoi? Tu veux rejoindre les autres? ou bien tu veux continuer à te promener dans les jardins. Ou alors peut être que tu veux autre chose? Je sais pas trop ce qu'on peut faire dans le coin à part aller en cours.

Esther resta un instant interdite : Wilson Beckers comme le milliardaire. Perplexe, elle réfléchit : mais que venait il faire ici ? Quel intérêt pour un type plein aux as d'aller rendre visite à un Institut pour jeunes mutants ? Elle prit quelques instants pour le laisser finir puis lui répondit, un sourire neutre aux lèvres :

"Enchantée M. Beckers... Une visite de courtoisie ? C'est très aimable de votre part, surtout que j'imagine bien, un homme comme vous, doit avoir un emploi du temps très chargé"

Il était mutant. N'oublie pas que le bot de l'Institut a dit qu'il était mutant.

"Oh vous savez, je ne me formalise de rien ici..."

Il parlait de l'attaque de l'Institut ? Etait ce de notoriété publique ? Ou alors lisait il dans leurs pensées ? Esther, dans le doute, tenta de garder son calme...

Oui mais il est milliardaire ! Peut être allait il leur donner des sous ? A ce compte là, l'israélienne se dit que c'était pas plus mal de perdre un docteur pour éventuellement garder un milliardaire... Elle réfréna néanmoins le sourire béat qu'elle sentait venir poindre sur ses lèvres.

Reprenant son self control, elle ajouta :

"Monsieur Beckers, que désirez vous voir plus précisèment ici ? Je peux vous faire une petite visite guidée des lieux..."

Une blonde botoxée lui parlait. Une petite. Une jeune.

"Alicia ? Esther Kofman, enchantée... Je suis psychologue en second à l'Institut. Si vous cherchez le Professeur Zachary, vous pouvez, je suppose le trouver à son bureau. Enfin vous devez connaître les lieux, je pense..."

Elle regarda, enfin, le dernier inconnu, le blondinet qui tentait d'amuser la dame vautourde.

Un milliardaire. Une ancienne. Un nouveau. Manquait plus qu'un truc bleu et elle pourrait organiser un mariage.

L'israélienne lança à l'attention de tous les élèves à sa proximité :

"Si quelqu'un veut bien se dévouer pour trouver une chambre à ce jeune homme et lui faire remplir les paperasses administratives, je lui en serai gré"

La corvée expédiée, elle revint à Beckers et lui dit d'une voix douce :

"Donc, Monsieur Beckers, que voulez vous voir ou savoir sur l'Institut ?"

Il commençait à y avoir beaucoup de monde, trop de monde.
Instinctivement Gabrielle se replia dans sa coquille, ne disant plus un mot, observant seulement.
Kallali partit bientôt alors qu'il venait d'arriver. Daedalion qui semblait d'humeur changeante bien qu'on ne pouvait attribuer celà à une mauvaise période du mois se mit soudain à parler un peu plus aggressivement et disparut laissant derrière lui, mélangée à la fumée de cigarette l'ombre d'un sarcasme.

Une professeur ne tarda pas à apparaitre et à prendre en charge, de façon assez rude, d'ailleurs le charmant anglais au costume impeccable.

Gabrielle vit alors un visage connu. Alicia...Quelle coincidence! Ils avaient parlé d'elle avec Niko il y avait quelques minutes mais elle lui adressa à peine un regard, perdu dans des formalités admnistratives.

Gabrielle commençait à saturer de ce trop-plein de monde et opta pour un repli stratégique.

"Je pense que vous êtes en de bonnes mains Monsieur Beckers. Au plaisir de vous revoir."

Elle lui sourit doucement et se retourna, prenant le chemin du hall.
Elle ne savait pas exactement où elle allait encore.
L'Institut lui semblait surchargé, bourdonnant comme une ruche. Petites conversations futiles et routinières, nouveaux arrivant avec leurs doutes et leurs éternelles questions, tout celà formait une sorte de brouhaha.
[quelque part]

La jeune fille attendit patiemment la réponse de la femme qui se trouvait à côté de l’intelligence artificielle de l’institut. Et sa réponse ne tarda pas à se faire entendre. La femme se présenta rapidement. Esther Kofman … des paroles concises et un style très direct. Cette femme ne devait pas avoir sa langue dans sa poche. Elle était la psychologue en second … Elle devait être un nouveau professeur. La jeune femme l’orienta vers le professeur Zachary mais sans plus d’indication. Heureusement qu’elle n’était pas nouvelle et qu’elle connaissait les lieux. Elle se posait la question de savoir si les locaux avaient quand même changé après la reconstruction des bâtiments.

Le nouveau professeur demanda aussi si un élève pouvait s’occuper des formalités pour le nouvel arrivant. Avec le nombre d’élève présent, il y avait de grande chance de trouver cette âme charitable. En attendant la jeune fille avait elle aussi des formalités à s’occuper. Elle remarqua le départ de Gabrielle. Son ancienne équipière supportait toujours autant les bains de foules.

Alicia reporta son attention sur les deux adultes. Elle adressa un sourire à Esther avant de reprendre une dernière fois la parole et quitter le jardin pour aller en direction du bureau du professeur Zachary.

« Merci pour votre réponse, mademoiselle Kofman Si vous voulez bien m’excuser, je vais aller voir si le professeur Zachary est à son bureau. »

La jeune fille récupéra rapidement ses affaires et parti en direction de l’institut. Elle regarda en souriant les élèves présents. Elle en avait déjà aperçus certains mais d’autre lui était totalement inconnu ou alors elle ne se rappelait plus d’eux. Enfin, ce n’était pas bien grave, elle aurait tout le temps de les rencontrer plus tard.

Elle pressa un peu le pas. Plus vite son entretien serait passé et plus vite, elle pourrait reprendre sa vie dans l’institut. Et retrouver ceux qu’elle n’avait pas vus depuis presque deux mois maintenant. En partant, elle se demanda combien de nouveaux professeurs étaient arrivés finalement. Il y en avait au moins un, c’était une certitude. Après combien précisément, elle le saurait peut être bientôt.

- Direction le bureau du professeur Zachary

Lars regarda la petite rouquine et lui répondit

J'avait remarqué... Merci!

Puis il se tourna vers Yrianna et Juan tout en prenant un sac dans chaque mains. Il fit quelques pas vers eux et dit

Je serait plutôt pour aller manger un bout, ça fait un éternité que j'ai pas mangé de poisson. La dernière fois... ça devait être chez moi à Stockholm.

Il ajouta avec un grand sourire

Le meilleur hareng du monde!

Yrianna Valinski a écrit:« Tu es avec qui en chambre au fait ? »

Le jeune mutant la regarda avec étonnement puis dit sans laisser à Juan le temps de répondre.

Il faut partager se chambre? faudra que je me trouve un coloc', alors.

Une idée tourmentait toujours Fabiola. Elle restait songeuse quant à l’idée de récolter du sang dans sa région dû à la difficulté d’effectuer des prélèvements à la source du sinistre. Elle trouvait que ça faisait une bonne distance entre l’Argentine et la Russie. Cette interrogation lui faisait presque regretter le rendez-vous qu’elle avait donné au médecin. Mais après réflexion, elle se décida à le rencontrer sur l’heure du repas tel qu’elle avait manifesté le désir, malgré ce doute qui persistait.

Après sa discussion avec ce dernier, Fabiola songea que l’Institut dont il lui avait parlé semblait l’endroit où il fallait qu’elle aille. Certainement que là elle trouverait des gens qui, comme elle, devait vivre plus ou moins difficilement avec leur pouvoir. Néanmoins, elle devait en parler à son géniteur.

Elle sécha donc ses cours de l’après-midi et retourna chez José. Elle lui exposa ce qu’elle avait appris concernant l’Institut pour mutants. Elle lui demanda son aide pour s’y rendre. Un peu perplexe et après beaucoup de réflexion, il s’engagea à faire en sorte qu’elle se rende aux États-Unis.

Quelques préparatifs, beaucoup de nostalgie dans les yeux, Faby quitta son Argentine natale dès le lendemain. C’est un bon ami de José qui l’amena à l’Institut. Devant les portes du jardin, Faby eu le souffle coupé. Elle était loin des siens et hésitait à entrer.

Elle regardait au loin à savoir si elle devait attendre qu’on vienne lui permettre d’entrer ou si elle allait s’y engager. Plusieurs personnes se trouvaient dans les jardins. Elle se sentait bien timide tout à coup. Elle ferma les yeux, cherchant son courage, après tout c’est elle qui a manifesté le désir d’être là. Elle en rassembla suffisamment pour finir par avaner doucement dans le jardin. On lui avait dit que quelqu’un viendrait la quérir. Alors elle demeurait attentive.

(HRP : Merci de m'avoir attendu, c'est trop aimable)

Après avoir aimablement salué Gabrielle, Beckers s'était poliement tourné vers Esther, lui répondant avec le sourire.

"Eh bien, je suis passé ici à l'improviste, donc je ne peux pas vraiment me permettre de vous déranger dans vos habitudes, ou de donner l'impression que j'espionne.

À vrai dire, je venais essentiellement... Je ne sais pas. Peut-être simplement pour voir un peu comment vit l'institut, si ce qu'on en dit est vrai.

En tout cas, je reste à votre disposition, si vous avez des soucis d'ordre matériel et financier. J'attache à titre personnel beaucoup d'importance à l'épanouissement et au développement des mutants."

Il ne s'était interrompu que pour laisser Esther s'occuper de la pléthore de nouveaux arrivants qui se présentaient tous, semblables à des brebis égarées par une quelconque cigogne.

"Je devrais peut-être vous laisser vous occuper de ces jeunes gens..."

Esther sourit aux paroles du milliardaire mutant. Il était poli. Très poli. Et smart. Et tout ce qui pourrait faire de lui le gendre idéal. Sauf qu'Esther n'était pas bonne à marier et qu'elle s'était toujours ennuyée des gens sympathiques... Elle en aurait presque regretté qu'il ne soit pas là pour détruire l'Institut.

Quand il parla à mots découverts d'argent, les yeux de la jeune psychologue s'écarquillèrent... L'idée du lucre avait l'effet du gaz hilarant sur elle. Ainsi, elle avait vu juste ! Il voulait leur signer un chèque. C'était le jour de la remise des images.

Bien entendu, elle savait aussi ce que signifiait se faire acheter. Peut être voulait il renverser l'Institut de façon sonnante et trébuchante ?

Esther s'imagina mourir en haute couture... Elle chassa cette idée de sa tête. S'il lisait ses pensées, que pouvait il bien se dire sur elle ?

"C'est très aimable de votre part, Monsieur Beckers... Et nous n'avons pas réellement d'habitudes. Les trajectoires des mutants sont toujours en dents de scie, si vous voyez ce que je veux dire..."

Elle se permit un léger clin d'œil à l'attention de son interlocuteur.

"Et pour l'espionnage, nous ne le craignons guère. Tout ce que vous pourrez voir, ce sont des adolescents turbulents comme des adolescents "normaux" et rien d'autre... Il n'y a pas de différence en fait. Il n'y en a jamais eu. Et il faut tout faire pour que cette situation perdure..."

Esther se laissait légèrement emporter, mais exposer les thèses de son mentor au plus grand nombre de personnes possibles, c'était le but qu'elle s'était donnée... Sa raison de vivre.

"On dit beaucoup de choses sur l'Institut M. Beckers. Et c'est tout à votre honneur de vouloir constater les choses de visu. Si tout le monde avait votre présence d'esprit, nous n'en serions peut être pas là..."

Au bord du gouffre.

"En tout état de cause, votre proposition est très généreuse M. Beckers. L'épanouissement et le développement des mutants est une cause d'utilité publique. Et si nous voulons éviter certains problèmes, il serait peut être temps que tout le monde prenne conscience de ça. Je ne pense pas que ni les mutants, ni les humains, aillent très loin, si personne n'aide ces jeunes..."

Esther baissa les yeux. Le choc des gènes. C'est ce qu'elle craignait le plus. Que les faucons de Washington décident un jour de leur fichage. De leur coller des crachats au revers de leur veste. De ressortir les étoiles de shériff et les triangles roses de l'ancien temps. Elle ne supporterait pas de vivre les chaînes aux pieds. Et elle ne voulait pas non plus avoir à choisir entre deux camps : elle l'avait déjà fait, ça ne se reproduirait pas.

"Je ne vous cache pas, M. Beckers, que votre aide financière nous serait très utile"

Elle regarda aux alentours. Son communicateur avait vibré à l'appel de la nourriture. Prenant une attitude moins grave, un visage plus détendu, elle termina pour Beckers :

"Ils s'entraident les uns, les autres... Vous savez, ils n'ont pas besoin d'une nounou en permanence ! Mais si vous voulez, vous pouvez vous joindre à nous pour manger ?"

Son sourire était large et sincère.

Abaigh avait réussi à se calmer en explosant sa main contre le mur. Sa main était dans un état lamentable, mais au moins, elle était calmée. Cela ne dura malheureusement pas longtemps et à cause de qui? Ce cher, cet adorable, Daedalion. Décidément, c'était pas sa journée à l'Irlandaise! Monsieur Aimable lui offrit la cigarette qu'elle avait demandé mais il ajouta des remarques dont Abaigh n'avait pas besoin. Des remarques désagréables, et encore plus quand on les dit devant plusieurs personnes... Des remarques qui, en plus, n'avaient pas lieu d'être puisqu'il disait n'importe quoi! Il déversa ensuite son venin sur le mec en costard, qui disait s'appeler Wilson Beckers, et quitta finalement le jardin.

Abaigh prit une grande inspiration et tira une longue, interminable taffe sur la cigarette. C'était là le seul et unique moyen pour l'Irlandaise de rester calme. Elle s'éloigna alors de Beckers et du petit groupe pour fumer sa cigarette à l'écart. Détruire ses poumons, elle s'en fichait, mais elle ne voulait pas faire la même chose aux autres. Elle remarqua alors de nouvelles arrivées dans le jardin, dont l'arrivée du professeur Kofman. Abaigh s'éloigna alors un peu plus : Elle n'avait pas envie de se faire réprimander. Cela dit, le professeur Kofman était assez occupée avec Beckers.

Finalement, l'ultime délivrance arriva de manière surprenante et par son communicateur : Le repas était prêt, et servi. La voix de Hjördis résonna délicatement dans les oreilles d'Abaigh. Elle allait pouvoir se calmer en mangeant! Et puis elle pourrait en profiter pour mettre un peu de glace sur sa main qui en avait vraiment, vraiment besoin.

Elle termina sa cigarette, l'écrasa avec soin et garda le mégot dans sa main : Hors de question de laisser le mégot dans le jardin. Après ce petit moment de solitude mérité, elle allait à nouveau se mêler aux autres dans la cuisine et pour se préparer à cela, elle prit soin de respirer calmement pendant qu'elle quittait le jardin. Il fallait, quoi qu'il arrive, qu'elle reste calme. Il fallait, quoi qu'il arrive, qu'elle n'explose plus.

C'était pas gagné...

Cuisine

Juan regarda Yrianna, puis secouant la tête comme pour se réveiller, il lui répondit.

"Je suis en chambre avec l'autre là bas, le fils d'Icare, Daedelion, mais je sais pas si je vais le supporter longtemps."

Il se tourna alors vers Lars.

"Je m'appelle Juan, je viens De Juarez. Ravi de faire ta connaissance. C'est vrai que du coup j'ai pas mangé j'apprécie cette invitation à sa juste valeur. j'espère juste qu'ils ont réglé le problème qu'il y avait tout à l'heure parce que sinon, je suis pas sur de pouvoir manger dans la cuisine. Mais sinon en route, c'est l'heure de manger"

Il commença à marcher en direction du bâtiment principal, quand il aperçu une jeune femme seule qu'il n'avait jamais vu avant, il décida donc de s'approcher pour faire connaissance, mais s'adressa tout de même avant à ses camarades.

"Y a quelqu'un qui vient d'arriver. Je vais aller la voir pour savoir si elle a besoin de quelque chose. Si vous voulez, vous pouvez partir."

Il fit quelques pas pour se rapprocher de la nouvelle arrivante. Une fois proche, il constata qu'elle était comme lui, une sud américaine.

"Bonjour, je m'appelle Juan, bienvenu à l'institut. Si tu as besoin de quelque chose, tu peux demander à moi où à un autre élève, où bien encore à la dame que tu vois là bas. Il s'agit du professeur Kaufman, elle a un air sévère, mais elle t'aidera.
Les deux personnes qui sont derrières sont élèves ici aussi, il s'agit d'Yrianna et de Lars."

Le jeune mexicain attendit patiemment que la jeune femme lui réponde.

Piscine finalement...

[ D'ici ]


Les informations diffusées sur la petite télévision de la salle d’embarquement n’étaient pas très réjouissantes ; au contraire, car elles montraient l’opinion de certains humains envers les mutants. Opinions pas très… favorables car elle venait d’apprendre qu’il y avait pas mal de groupes anti-mutants.

Finalement, après être rentrée dans l’avion et que celui-ci décolla, la demoiselle remarqua que ce n’était pas si désagréable qu’elle le pensait. Elle dormit un certain temps dans l’engin, la mutante se réveilla en sursaut lorsque l’avion se posa brusquement sur la piste d’atterrissage. Dix heures de vol, ce fut assez long pour Alli, surtout qu’être dans un espace aussi déduit pour autant de temps est loin d’être son fort.
Elle avait lu, pendant le vol, un livre concernant les mutants et l’institut où elle devait aller. Cela renforça son idée sur le fait que ce serait finalement un bon endroit pour elle. Après tout, le directeur dudit lieu prônait la paix et l’intégration.

Théoriquement, après tant d’heures d’avion, on est fatigué, mais ce n’était pas vraiment le cas d’Alli qui, après avoir prit son sac, sortit de l’avion puis de l’aéroport lorsque l’avion fut à l’arrêt et que les passagers purent descendre pour, enfin, prendre un taxi après avoir prit une petite collation. La demoiselle montra le bout de papier au conducteur, celui qui précisait les coordonnées de l’institut. Apparemment, l’homme fut étonné de cette destination, Allison fut certainement catalogué par monsieur comme « mutante » mais il l’amena qu’en même à l’endroit désiré.

Après lui avoir donné l’argent du voyage et avoir prit son sac, la miss descendit et se présenta devant les barrières de l’institut. Elle fut surprise lorsqu’elle entendit une voix prononcer son nom et son prénom et ceci renforça un peu son appréhension faite sur cette école. Une légère peur, car elle n’avait jamais vraiment côtoyer des mutants comme elle ; que des humains.
La mutante pénétra dans le jardin, comme lui avait conseillé la petite voix, disant qu’il y avait des personnes qui pourront l’accueillir là bas avec comme seules affaires les vêtements qu’elle portait sur elle, son portable ainsi que ses vêtements de sport (qui sentaient encore un peu la transpiration), un déo et une serviette dans son sac. Ce n’était vraiment pas du luxe quoi…

« C’est grand », dit-elle, étonnée, en français.

Eh bien, ils devaient avoir un sacré budget ! Ce fut ce qu’Alli pensa en tout cas… La miss fit quelques pas en avant, avant de se s’arrêter et d’attendre quelques secondes. En fait, elle n’avait nullement l’intention d’aller plus loin pour l’instant ; elle ne connaissait absolument pas les lieux et n’avait pas le courage pour aller voir le groupe qu’elle voyait en face d’elle… Certainement le groupe de mutant que la « petite voix » lui avait décrit…

Lars eu un léger sourire et répondit

"Crois moi sur parole il vaut mieux que je les gardes!"

Le jeune homme utilisa toutes les intonation pour qu'Yrianna croie qu'il cachait derrière ses verres fumée une redoutable arme. Que dirait-elle quand elle saurait qu'en fait de simples faisceaux lumineux se cachait derrière ces lunettes?

Le mutant finit par dire

"Mouias... On verra."

Mais au fond de lui il se disait que ce "daédélion" ne devait pas être si invivable que ça. Une sorte de Jasmin, ajouta-t-il pour lui. Cette pensée le fit sourire encore plus.

Il donna comme unique salut à la jeune fille, déjà assaillie par les "sollicitudes" de Juan, un signe de main et un "-jour"
Puis il dit, tout en tournant déjà les talons,

"Bon je pars devant, on se retrouve à la cuisine"

[ cuisine]

Après un bon repas engloutit pour fuir rapidement la cuisine, Kala sortit prendre l'air. En même temps, il n'avait rien d'autre à faire ni personne à voir, alors autant se mettre au frais comme il l'aimait tant !

Il y avait encore un groupe d'élève avec deux nouveaux. Un garçon et une fille. Visiblement, c'était l'après midi des arrivées ! Ils étaient déjà encadrés par des nouveaux, l'Inuit détourna donc son regard vers l'entrée. Encore une nouvelle ! Sacrément jolie en plus ! Il vérifia que personne ne s'occupait d'elle et finit par s'avancer dans sa direction. La pauvre femme avait l'air un peu perdue et il n'avait de toute façon rien de mieux à faire.

Il s'approcha en souriant vers Allison et se présenta :

"Bonjour ! Je suis Kala. Tu es nouvelle apparemment ? Sois la bienvenue à l'Institut Xavier ! Tu verras, ici on est tous pareils et tu te feras vite des amis ! "

Il jeta un regard à ses affaires. Elle avait l'air de voyager léger.

" Ton sac a pas l'air trop lourd au moins... Tu veux que je te fasse visiter ? A moins que tu préfères peut être t'installer et te reposer si ton voyage a été long ! "

Pour une fois, il allait s'occuper d'un nouvel arrivant. Lui-même n'avait pas réellement été accueilli puisqu'il n'était sensé rester que quelques jours seulement... Finalement après plus de deux mois, il était encore ici... Et c'était lui qui recevait les jeunes "recrues".

Allison regarda les personnes présentes dans le jardin, beaucoup de jeunes ainsi que deux adultes. Les jeunes circulaient, bougeaient, certains partaient, d’autres arrivaient. Bref, il y avait de la vie. Allison semblait un peu perdue, beaucoup de gens, que des mutants, enfin, c’était certain… La jeune femme remarqua qu’un jeune garçon, étant bien plus jeune que lui, la regarda quelques instants avant de s’approcher d’elle. S’il n’avait pas des vêtements un minimum masculin, sûr qu’elle aurait pu le prendre pour une femme vu ses traits très efféminés. Ainsi, après s’être approché d’elle, le jeune mutant la salua et se présenta très brièvement avant de lui proposer une visite des lieux.

« - En français – Bonjour, - en anglais, accrochant sur les « r » - je m’appelle Allison, sinon, oui, nouvelle et désorientée. »

Suite à la remarque sur son sac, Alli se retourna justement pour observer ledit objet… La miss n’avait pas d’argent, sauf dans son compte bancaire, et ne savait pas comment elle allait se débrouiller pour survivre les premiers jours… Après tout, se désinscrire de son lycée en France, avoir une carte de crédit, se faire des amis, se refaire une garde robe – car oui, elle n’allait pas vivre avec un seul vêtement – sans parler du fait de devoir suivre les cours. Bref, elle allait devoir s’accrocher les premiers mois. Bref, elle ajouta :

« Malheureusement, je n’ai pas pu emporter avec moi beaucoup de choses avec moi… »

Enfin, elle marqua un petit blanc, regardant rapidement autour d’elle, ça lui faisait toujours aussi bizarre de savoir qu’elle était maintenant entourée de mutants. Êtres quasi inexistants dans les Cévennes… « Sinon, ça ne me dérange absolument pas que tu me fasses une visite guidée des locaux… » Dit-elle avec un petit sourire amical.
Maintenant, elle n’attendait plus qu’une chose, une réponse de la part de l’inconnu qui se prénommait donc « Kala ».

Fabiola écoutait d'un air amusé les conversations autour d'elle. Les gens semblaient faire preuve de camaraderie. Elle réussi à se sentir à l'aise après avoir fait quelques pas. L'endroit était fort différent des steppes de son pays mais néanmois, elle s'y plaisait. Elle déposa son sac à dos à ses pieds et continuait d'observer les alentours.

Quelqu'un l'interpella. Elle devina qu'il venait lui aussi du Sud des Amériques. Il se présenta ainsi que 2 autres personnes. L'une d'elle après un coucou rapide, nous laissa tous les trois. Faby la salua d'un hochement de tête.

"Bonjour, je m'appelle Juan, bienvenu à l'institut. Si tu as besoin de quelque chose, tu peux demander à moi où à un autre élève, où bien encore à la dame que tu vois là bas. Il s'agit du professeur Kaufman, elle a un air sévère, mais elle t'aidera.
Les deux personnes qui sont derrières sont élèves ici aussi, il s'agit d'Yrianna et de Lars."

Faby jetta un coup d'oeil au professeur désigné. Il est vrai qu'elle avait un air austère mais cela ne l'importuna pas plus que ça.

-Bonjour. Moi c'est Fabiola. Merci de cet accueil. Bonjour à toi Lars. Évidemment comme je viens de débarquer ici, j'ai effectivement besoin de m'orienter un peu. Je n'ai jamais quitté mon patelin, je me sens un peu perdue. Vous avez le temps de m'expliquer les prémisses qu'il faut savoir ? -

C'est avec un regard assez émerveillé que Beckers regardait toute l'agitation autour des nouveaux. De vrais baba cools accueillants les nouveaux arrivants les bras ouverts, avec des concours de formules de politesse. Il y avait tellement de bonheur dans cet institut qu'il se demandât subitement pourquoi les plafonniers n'avaient pas encore fleuri.

Il était d'ailleurs pour le moins étrange qu'avec tout cela, il avait été accueilli avec une paranoïa digne d'un institut gouvernemental genre CIA... Peut-être était-ce parce qu'il était un peu plus vieux, et donc, n'était pas synonyme d'un pote pour faire les quatre cent coups ? Il ne pouvait se résigner à penser qu'un panneau indicateur l'avait pointé avec le commentaire "Attention, mutant dangereux, se méfier de lui à tout prix", alors que le même panneau pointait vers les autres nouveaux arrivants un message de paix et d'amour.

Il n'avait écouté Esther que d'une oreille distraite. Discours politiques classiques... Ce qui ne les empêchait pas d'être vrais, mais classiques tout de même. Ils n'avaient pas peur des espions. À ce qu'il s'était laissé dire, non, en effet...

Beckers s'apprêta à refuser l'invitation à déjeuner, puis finalement, il se ravisa... Pourquoi pas après tout.

"Mh, oui, pourquoi pas. Cela nous donnera l'occasion de discuter plus avant."

" T'as du partir vite ? " demanda l'Inuit, curieux. Puis rapidement, se ravisant que sa question était déplacée, il rajouta :

"Pardon, ça me regarde pas en fait... Heu... On va aller dedans. Tu auras sans doute moins froid. Et pour visiter, c'est plus pratique en rentrant... "

Ca c'était malin comme phrase tiens... Il lui sourit timidement. Il aurait mieux fait de se taire, voir, de ne pas venir la voir car il passait pour un idiot fini.

Il partit devant, en direction du Hall. Si en route il rencontrait un professeur, il en profiterait pour lui demander si elle avait déjà une chambre de prévue. Sinon, demander par communicateur à Mme Fouba serait le plus pratique. C'était elle qui lui avait demander d'emmener Louis à l'époque à sa chambre.

Louis... Même s'il essayait de ne plus penser à lui, c'était toujours difficile de se souvenir de son visage. Il se concentra sur la porte et vida son esprit pour ne pas ressasser tout ça.

Hall

Le sourire d'Ivy s'élargit à la réaction de Mina. C'était dans la poche ! Les NeXus allaient être en de bonnes mains avec ce genre de recrues.

"Des choses normales ? Oh bah je t'assure qu'elles sont normales mes graines ! 100 % bio, ça c'est garantit !" s'exclama-t-elle. Yrianna avait l'air d'apprécier également.

"Allez, amène-toi, je vais te montrer le reste !" dit-elle en se déchargeant des graines dans les mains griffues de la harpie. Les nouveaux poussaient comme des champignons dans le jardin, ils allaient bien pouvoir en faire la cueillette si ça continuait. L'Irlandaise se mit à trottiner en direction de l'institut, avec la ferme intention d'aller montrer sa surprise à Mina.

Chambre de Mina