Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
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- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Dim 28 Juin 2009 - 20:52
Ce voyage sur cette petite ile perdue au sud-est de Madagascar était pour tous les membres de l’institut, élèves comme professeurs, une occasion rare de voir la gothique romantique attitrée de l’établissement, délaisser ses habituelles mais non moins somptueuses robe de princesse. En effet, sous ces latitudes ou la chaleur était étouffante et moite à l’extrême pour qui n’était pas natif de la région, ou bien encore suffisamment adapté à ce climat africain, la jeune femme aurait littéralement étouffée sous la masse des nombreuses couches de tissus qui constituaient ces dernière. C’est pourquoi, Juliette avait optée pour des vêtements plus confortable et aérés, bien qu’elle demeura toutefois dans son éternel esprit gothique romantique. En ce jour, elle portait donc un pantalon en toile qui épousait harmonieusement et au plus près les contours de ses jambes joliment dessiné, dont on pouvait cependant deviner l’esquisse d’une musculature certaine du à ses nombreuses années de pratique de gymnastique, d’un niveau assez élevé. Ses escarpins avaient quand à eux été remplacé par des longues bottes à talon, montant jusqu’aux genoux et dont le système de fermeture était un enchevêtrement de lacet qui partait du haut du pied jusqu’aux dit genoux. Pour la partie supérieure de son corps, Elle avait opté pour quelque chose de très léger… Un débardeur timidement flottant au niveau du ventre, surmonté d’un ‘’filet’’ a manches longues. Pour compléter le tout, Juliette habilla ses mains gracieuses d’une paire de mitaines en dentelles fines. Une ceinture tombant sur le côté droit de sa personne avait même était ajouté, afin de pouvoir y accrocher son communicateur.
Assurément, c’était sans doute la toute première fois que qui que ce soit à l’institut la voyait ainsi vêtue. Bien entendu, certaines choses ne changeait cependant pas, et ce style vestimentaire différent de celui qui était le sien d’ordinaire, demeurait assurément dans les ténèbres qui la recouvrait en temps normal. S’habiller tout de noir dans un pays chaud n’était certes pas le plus approprié, il est vrai, mais il y avait des choses avec lesquelles même la gothique romantique ne transigeait pas…
Depuis une bonne demi-heure, Juliette s’était retirée sous sa tente. En voyant Hjördis allongée sur le sol, visiblement en train de se reposer, la gothique romantique avait précautionneusement fait attention de ne pas la réveiller de ce demi sommeil dans lequel l'islandaise paraissait s’être plongé. Elle s’était alors assise en tailleur sur son sac de couchage, et elle s’était ensuite profondément laisser aller à être pensive sur les raisons qui les avaient tous amené sur cette île, encore inconnue il y avait peu de temps auparavant. En soi, l’idée générale de ce voyage lui semblait des plus juste. En effet, si les mutants qui avaient choisi de se réfugier ici étaient en danger, alors il était de leur devoir de les aider à surmonter ce danger. Mais plus que un refuge, ces même mutants voulaient se créer leur propre état, et c’était principalement sur ce point-la que le bât blessait. A l’institut, on leur enseignait à se mélanger aux non mutants, à vivre au milieu d’eux, avec leur propre pouvoir… Mais certain propos des professeurs avaient rendu la jeune femme terriblement perplexe. Soutenir la population mutante locale en danger, oui mais… Adhérer à la création d’un état exclusivement mutant.. ? Cela n’allait-il pas à l’encontre de ce qu’on l’en enseignait à tous, depuis leur arrivée à l’institut… ? Bien qu’elle acceptait que tout un chacun vive de la manière dont il l’entendait, la gothique romantique trouvait cette auto ostracisme des plus dangereux Ne vivre que entre mutants, c’était tout naturellement opposer ces derniers aux non mutant, et à leur peur de ‘’ces gens différents’’, c’était une évidence selon Juliette. La gothique romantique devait bien se l’avouer… Sur ce point elle ne se reconnaissait plus dans les valeurs prodigués par l’institut. Elle aurait bien aimer en parler avec Cassandre, mais celle-ci avait disparu mystérieusement, et depuis elle n’avait plus donner le moindre signe de vie. Ce qui inquiétait fortement Juliette, elle qui tenait tant la psychologue. Plus les évènements arrivaient, et moins elle les comprenaient…
Quoi qu’il en soit, sa présence ici, avec ce flottement dans leurs motivations réelles, la rendait terriblement perplexe… Juliette n’avait pas perçu ce questionnement morale chez les autres élèves, certains défendant ouvertement cette idée d’état mutant. Etait-elle la seule à s’interroger sur le sujet.. ? Peut-être, il était vrai que la jeune femme n’avait pas vraiment aborder le sujet avec qui que ce soit. Tout de même, ce simili doute sur les motivations qui avaient poussé les professeurs à tous les amener sur cette île, troublait fortement la jolie gothique romantique… Un trouble, qui visiblement n‘atteignait pas son insouciante colocataire de tente qui avait la chance de ne pas subir cette chaleur torride. Celle-ci avait l’air d’être en vacance, et cela arracha un léger sourire à Juliette l’espace d’un instant. Au moins, grâce à Hjördis la tente était d’une agréable fraïcheur que tous les autres leur enviait sûrement.
Depuis hier, ils n’avaient de toute manière guère eu le temps de s’appesantir sur ce genre de réflexion, chacun ayant du trouver comment s’adapter à cette chaleur à la limite de l’insoutenable tout en installant le campement. Juliette poussa un soupir de lassitude… De toute façon, ils ne pouvaient différencier la défense des mutants de l’île, de leur idée d’état souverain. En revanche, elle espérait que les professeur ne les engageraient pas plus en avant dans celui-ci, une fois tout danger écarté. Juliette pensait que ces mutants avaient tort, mais personne ne pouvait aller contre leur volonté de force, car ce serait alors imposer une vision des chose par la force et ce n’était jamais une bonne idée, comme l’histoire l’avait mainte et mainte fois prouvé.
Tout en ressassant ces pensées confuses, Juliette joua machinalement avec ses lunettes noire… Satané soleil, il allait falloir qu’elle protège ses yeux encore plus que à son habitude…
Assurément, c’était sans doute la toute première fois que qui que ce soit à l’institut la voyait ainsi vêtue. Bien entendu, certaines choses ne changeait cependant pas, et ce style vestimentaire différent de celui qui était le sien d’ordinaire, demeurait assurément dans les ténèbres qui la recouvrait en temps normal. S’habiller tout de noir dans un pays chaud n’était certes pas le plus approprié, il est vrai, mais il y avait des choses avec lesquelles même la gothique romantique ne transigeait pas…
Depuis une bonne demi-heure, Juliette s’était retirée sous sa tente. En voyant Hjördis allongée sur le sol, visiblement en train de se reposer, la gothique romantique avait précautionneusement fait attention de ne pas la réveiller de ce demi sommeil dans lequel l'islandaise paraissait s’être plongé. Elle s’était alors assise en tailleur sur son sac de couchage, et elle s’était ensuite profondément laisser aller à être pensive sur les raisons qui les avaient tous amené sur cette île, encore inconnue il y avait peu de temps auparavant. En soi, l’idée générale de ce voyage lui semblait des plus juste. En effet, si les mutants qui avaient choisi de se réfugier ici étaient en danger, alors il était de leur devoir de les aider à surmonter ce danger. Mais plus que un refuge, ces même mutants voulaient se créer leur propre état, et c’était principalement sur ce point-la que le bât blessait. A l’institut, on leur enseignait à se mélanger aux non mutants, à vivre au milieu d’eux, avec leur propre pouvoir… Mais certain propos des professeurs avaient rendu la jeune femme terriblement perplexe. Soutenir la population mutante locale en danger, oui mais… Adhérer à la création d’un état exclusivement mutant.. ? Cela n’allait-il pas à l’encontre de ce qu’on l’en enseignait à tous, depuis leur arrivée à l’institut… ? Bien qu’elle acceptait que tout un chacun vive de la manière dont il l’entendait, la gothique romantique trouvait cette auto ostracisme des plus dangereux Ne vivre que entre mutants, c’était tout naturellement opposer ces derniers aux non mutant, et à leur peur de ‘’ces gens différents’’, c’était une évidence selon Juliette. La gothique romantique devait bien se l’avouer… Sur ce point elle ne se reconnaissait plus dans les valeurs prodigués par l’institut. Elle aurait bien aimer en parler avec Cassandre, mais celle-ci avait disparu mystérieusement, et depuis elle n’avait plus donner le moindre signe de vie. Ce qui inquiétait fortement Juliette, elle qui tenait tant la psychologue. Plus les évènements arrivaient, et moins elle les comprenaient…
Quoi qu’il en soit, sa présence ici, avec ce flottement dans leurs motivations réelles, la rendait terriblement perplexe… Juliette n’avait pas perçu ce questionnement morale chez les autres élèves, certains défendant ouvertement cette idée d’état mutant. Etait-elle la seule à s’interroger sur le sujet.. ? Peut-être, il était vrai que la jeune femme n’avait pas vraiment aborder le sujet avec qui que ce soit. Tout de même, ce simili doute sur les motivations qui avaient poussé les professeurs à tous les amener sur cette île, troublait fortement la jolie gothique romantique… Un trouble, qui visiblement n‘atteignait pas son insouciante colocataire de tente qui avait la chance de ne pas subir cette chaleur torride. Celle-ci avait l’air d’être en vacance, et cela arracha un léger sourire à Juliette l’espace d’un instant. Au moins, grâce à Hjördis la tente était d’une agréable fraïcheur que tous les autres leur enviait sûrement.
Depuis hier, ils n’avaient de toute manière guère eu le temps de s’appesantir sur ce genre de réflexion, chacun ayant du trouver comment s’adapter à cette chaleur à la limite de l’insoutenable tout en installant le campement. Juliette poussa un soupir de lassitude… De toute façon, ils ne pouvaient différencier la défense des mutants de l’île, de leur idée d’état souverain. En revanche, elle espérait que les professeur ne les engageraient pas plus en avant dans celui-ci, une fois tout danger écarté. Juliette pensait que ces mutants avaient tort, mais personne ne pouvait aller contre leur volonté de force, car ce serait alors imposer une vision des chose par la force et ce n’était jamais une bonne idée, comme l’histoire l’avait mainte et mainte fois prouvé.
Tout en ressassant ces pensées confuses, Juliette joua machinalement avec ses lunettes noire… Satané soleil, il allait falloir qu’elle protège ses yeux encore plus que à son habitude…
- InvitéInvité
Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Dim 28 Juin 2009 - 21:12
Couchée sur le dos sur son tapis de sol, l'islandaise respirait profondément. La jeune fille vivait une chose nouvelle pour elle : la chaleur étouffante. Avec 30° grand maximum historique pour son pays, cette moiteur tropical permanente était épouvantable. Enfin, jusqu'à ce que Hjördis comprenne que son pouvoir lui offrait une insensibilité relativement efficace. En effet, l'air autour de sa peau était brutalement fraichi par sa mutation et elle avait retiré le plus gros de l'humidité prisonnière sous la tente en la transformant en neige. Neige contenue dans un seau. Neige englobant des bouteilles d'eau, petits cônes de fraicheur pointant hors de la masse blanche régulièrement resolidifiée par Hjördis.
Au final, il faisait bien plus agréable sous la tente commune à l'islandaise et à ses colocataires qu'à l'extérieur. Habillée juste d'un maillot de bain une pièce noir avec, comme motif, une toque de chef et deux couteaux croisés au dessus d'une inscription sanglante "Food Fencer", la jeune fille contrôlait son pouvoir aussi bien qu'elle le pouvait pour fraichir l'air. Les bras derrière la tête, elle jouait le climatiseur mutant à plein régime.
Il y avait assez de place pour cinq personnes et leurs affaires... enfin, si ils n'étaient pas claustrophobes. Hjördis adorait le camping mais avec deux jets sur une île lointaine, quelque chose lui disait que les profs avaient d'autres idées que faire fondre des chamalows au coin du feu...
La jeune fille réfléchissait à toute allures. Ces quinze derniers jours elle s'était attendue à une opération commando pour intercepter les têtes pensantes de Nemo mais jamais elle n'aurait cru que la totalité de l'Institut allait venir avec! Il y avait autre chose derrière tout ça et il faudrait qu'elle discute avec les membres des autres équipes pour savoir ce que ça cachait. cette île nommée Génosha devait avoir d'autres secrets à révéler. Du peu qu'elle savait, c'était un autre genre de refuge de mutants mais moins contrôlé que l'Institut. Il y avait aussi des dangers et si Nemo s'est effectivement installé dans le coin il devait y en avoir une bonne plâtrée!
Sans s'en rendre compte, Hjördis était tombée dans une espèce de demi-sommeil, le corps engourdi par le manque de repos causé par ses nombreuses insomnies. Combien de temps ce sommeil sans rêve dura en tout cas, à son réveil, elle senti une présence près d'elle. Elle n'était plus seule à présent, la gothique de l'Institut se trouvait dans la pièce. Détendant un de ses bras musclés, la cuisinière salua la jeune femme.
"Salut, tu penses quoi de mon utilisation de mon pouvoir?"
De la même main elle désigna le seau dont émergeait les bouteilles d'eau fraiches. Pour une fois que sa mutation lui servait à quelque chose de vraiment utile dans une situation donnée...
"Je vais encore rafraichir un peu l'air ici avant de me risquer dehors. De toute façon, la chaleur ne me fait rien. Juste besoin de mettre de la crème solaire..."
Elle avait de ça bien sûr, prévenante comme il fallait dès qu'on parlait camping. Juliette, habillée de façon très légère par rapport à son habitude semblait troublée. Pourtant elle n'appartenait à aucun équipe. Hjördis devint vaguement inquiète et, ne passant pas de bonnes nuits depuis ces deux dernières semaines, c'est avec une voix où pointait la fatigue et le doute qu'elle parla.
"Des problèmes?"
Au final, il faisait bien plus agréable sous la tente commune à l'islandaise et à ses colocataires qu'à l'extérieur. Habillée juste d'un maillot de bain une pièce noir avec, comme motif, une toque de chef et deux couteaux croisés au dessus d'une inscription sanglante "Food Fencer", la jeune fille contrôlait son pouvoir aussi bien qu'elle le pouvait pour fraichir l'air. Les bras derrière la tête, elle jouait le climatiseur mutant à plein régime.
Il y avait assez de place pour cinq personnes et leurs affaires... enfin, si ils n'étaient pas claustrophobes. Hjördis adorait le camping mais avec deux jets sur une île lointaine, quelque chose lui disait que les profs avaient d'autres idées que faire fondre des chamalows au coin du feu...
La jeune fille réfléchissait à toute allures. Ces quinze derniers jours elle s'était attendue à une opération commando pour intercepter les têtes pensantes de Nemo mais jamais elle n'aurait cru que la totalité de l'Institut allait venir avec! Il y avait autre chose derrière tout ça et il faudrait qu'elle discute avec les membres des autres équipes pour savoir ce que ça cachait. cette île nommée Génosha devait avoir d'autres secrets à révéler. Du peu qu'elle savait, c'était un autre genre de refuge de mutants mais moins contrôlé que l'Institut. Il y avait aussi des dangers et si Nemo s'est effectivement installé dans le coin il devait y en avoir une bonne plâtrée!
Sans s'en rendre compte, Hjördis était tombée dans une espèce de demi-sommeil, le corps engourdi par le manque de repos causé par ses nombreuses insomnies. Combien de temps ce sommeil sans rêve dura en tout cas, à son réveil, elle senti une présence près d'elle. Elle n'était plus seule à présent, la gothique de l'Institut se trouvait dans la pièce. Détendant un de ses bras musclés, la cuisinière salua la jeune femme.
"Salut, tu penses quoi de mon utilisation de mon pouvoir?"
De la même main elle désigna le seau dont émergeait les bouteilles d'eau fraiches. Pour une fois que sa mutation lui servait à quelque chose de vraiment utile dans une situation donnée...
"Je vais encore rafraichir un peu l'air ici avant de me risquer dehors. De toute façon, la chaleur ne me fait rien. Juste besoin de mettre de la crème solaire..."
Elle avait de ça bien sûr, prévenante comme il fallait dès qu'on parlait camping. Juliette, habillée de façon très légère par rapport à son habitude semblait troublée. Pourtant elle n'appartenait à aucun équipe. Hjördis devint vaguement inquiète et, ne passant pas de bonnes nuits depuis ces deux dernières semaines, c'est avec une voix où pointait la fatigue et le doute qu'elle parla.
"Des problèmes?"
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Lun 29 Juin 2009 - 15:57
D’un geste fugace de la main, Juliette rendit son salut à celle qui était actuellement sa seule colocataire présente sous la tente. Elle aussi ne ressentait pas la différences de températures sous sa forme de brume, mais dans la pratique cela ne lui était guère utile puisque cela l’empêchait d’interagir avec le monde et les gens. De fait, elle devait subir, elle aussi, cette lourdeur brûlante qui les agressaient des qu’elles mettaient un pied au dehors.
‘’Je pense que tu as trouver comment donner une réelle utilité à ton pouvoir, concernant la collectivité ma chère beauté nordique…’’
Répondit légèrement amusée la gothique romantique, lorsque Hjördis lui demanda son avis concernant son utilisation actuelle de ce dernier, tout en désignant le seau rempli de neige et de petites bouteilles d’eau minérale assurément bien fraîches. L’Islandaise prouvait d’ailleurs ainsi que les pouvoirs des mutants pouvaient avoir une utilisation pratique au sein de la population, sans pour autant être la cause de grandes catastrophes. Voilà qui était bien la preuve d’une possible intégration, contrairement à ce que pouvait en dire certaines personnes résolument contre ce brassage génétique qui ne pouvait, de toute façon, être évité. selon elle.
‘’En tous cas, cela fait du bien d’avoir une telle fraîcheur sous cette latitude, car la chaleur extérieur est absolument étouffante. Tu as de la chance de ne pas devoir la supporter tu sais…’’
Ajouta encore Juliette, sincèrement ravie de l’aubaine. Grâce à l’adolescente, leurs nuits sur cette île allaient être des plus agréable. Lorsque cette dernière l’interrogea sur son état, la gothique romantique se redressa quelque peu et fixa Hjördis de son profond regard bleuté de cette translucide froideur, durant de longues secondes. Fallait-il qu’elle soit encore plus songeuse que à son habitude, pour que cela se remarque de la sorte.. ? Juliette s’interrogea, se demandant si réellement elle devait faire part à la jeune fille de son trouble concernant les évènements. Sans doute, celle-ci serait-elle heureuse d’une nation mutante, comme tant d’autre. Ce en quoi, la jeune femme ne pouvait que regretter ce choix, mais après tout… Chacun était libre de choisir… Finalement, Juliette poussa un petit soupir et, tout en jouant machinalement avec ses lunettes de soleil, elle baissa lentement la tête pour fixer ses mains occupées… Un long silence s’en suivit encore, et puis elle prit finalement la parole…
‘’J’étais juste en train de m’interroger sur les raisons de notre présence ici… Les véritables raisons… Et aussi, sur la direction que nous faisaient prendre les professeurs. Nous sommes venus ici pour empêcher que des mutants qui ne veulent rien d’autre qu’un endroit ou vivre en paix ne soit attaquer de manière brutale et terriblement mortelle, et en cela je suis entièrement d’accord. Il est de notre devoir de protéger ceux qui ne veulent qu’une vie paisible et sans ennuis d’aucune sorte… Mais…’’
Juliette retomba dans un silence ou pointait une certaine lourdeur tant sa dernière phrase appelait à une suite, Et un nouveau soupir s’échappa de ses lèvres délicieusement carmines. Avec une pointe d’hésitation, elle reprit finalement la parole en relevant son visage en direction de Hjördis…
‘’Tu as entendu les propos du professeur Zachary, et de certains professeurs concernant cet état mutant qui veut voir le jour sur cette île… Je ne suis pas contre ce dernier si vraiment certains mutants le désirent, mais je trouve que ils nous engagent trop à la légère dans cette construction étatique. Que les professeurs adhèrent en leur âme et conscience à cette idée, est une chose que je respecte… Mais en engageant l’institut, c’est nous tous qu’ils engagent et c’est là une décision qu’ils ne devraient pas prendre tout seuls. De plus, un tel engagement irait à l’encontre de ce qu’ils nous enseignent concernant l’intégration des mutants dans la population non mutante. Quel message vont-ils transmettre aux futurs élèves de l’institut, si jamais ils décidaient de soutenir activement ce nouvel état.. ? ‘’s’intégrer c’est une bonne chose, mais c’est encore mieux de vivre replié sur nous-mêmes.. ?’’ Dans ce cas, ce serait réduire à néant les efforts d’intégration de ceux qui refusent ce clivage génétique…’’
A nouveau, un soupir las fusa de la bouche de la gothique romantique.
‘’Je suis venue ici pour empêcher qu’il arrivent quoi que ce soit de fâcheux à ces mutants en quête d’un endroit ou vivre, mais je pense que nous … Que l’institut, ne devait pas aller au-delà de cette simple intervention. Ce n’est ni notre devoir, ni notre but qui est l’intégration parmi les gens sans pouvoir. Les professeurs prennent des décisions sans nous consulter et je trouve cela terriblement fâcheux à vrai dire… Alors, j’espère qu’ils ne franchiront pas le pas et qu’ils ne trahiront pas les idéaux de l’institut en l’impliquant activement dans la construction de cet éventuelle état mutant…’’
La gothique romantique se tut, continuant de fixer Hjördis tout en triturant ses lunettes de soleil L’adolescente venue du grand nord avait généralement un esprit assez simple, avec des idées qui l’étaient tout autant. Alors, se sentirait-elle concerné par tous cela.. ? Difficile à dire, même si elle avait déjà planifié son avenir dans les grandes lignes. Mais qui sait, si ce nouvel état mutant n’allait pas bouleverser ses plans sur la comète nommée réussite professionnelle.. ?
En tout cas, Juliette avait posé le débat…
‘’Je pense que tu as trouver comment donner une réelle utilité à ton pouvoir, concernant la collectivité ma chère beauté nordique…’’
Répondit légèrement amusée la gothique romantique, lorsque Hjördis lui demanda son avis concernant son utilisation actuelle de ce dernier, tout en désignant le seau rempli de neige et de petites bouteilles d’eau minérale assurément bien fraîches. L’Islandaise prouvait d’ailleurs ainsi que les pouvoirs des mutants pouvaient avoir une utilisation pratique au sein de la population, sans pour autant être la cause de grandes catastrophes. Voilà qui était bien la preuve d’une possible intégration, contrairement à ce que pouvait en dire certaines personnes résolument contre ce brassage génétique qui ne pouvait, de toute façon, être évité. selon elle.
‘’En tous cas, cela fait du bien d’avoir une telle fraîcheur sous cette latitude, car la chaleur extérieur est absolument étouffante. Tu as de la chance de ne pas devoir la supporter tu sais…’’
Ajouta encore Juliette, sincèrement ravie de l’aubaine. Grâce à l’adolescente, leurs nuits sur cette île allaient être des plus agréable. Lorsque cette dernière l’interrogea sur son état, la gothique romantique se redressa quelque peu et fixa Hjördis de son profond regard bleuté de cette translucide froideur, durant de longues secondes. Fallait-il qu’elle soit encore plus songeuse que à son habitude, pour que cela se remarque de la sorte.. ? Juliette s’interrogea, se demandant si réellement elle devait faire part à la jeune fille de son trouble concernant les évènements. Sans doute, celle-ci serait-elle heureuse d’une nation mutante, comme tant d’autre. Ce en quoi, la jeune femme ne pouvait que regretter ce choix, mais après tout… Chacun était libre de choisir… Finalement, Juliette poussa un petit soupir et, tout en jouant machinalement avec ses lunettes de soleil, elle baissa lentement la tête pour fixer ses mains occupées… Un long silence s’en suivit encore, et puis elle prit finalement la parole…
‘’J’étais juste en train de m’interroger sur les raisons de notre présence ici… Les véritables raisons… Et aussi, sur la direction que nous faisaient prendre les professeurs. Nous sommes venus ici pour empêcher que des mutants qui ne veulent rien d’autre qu’un endroit ou vivre en paix ne soit attaquer de manière brutale et terriblement mortelle, et en cela je suis entièrement d’accord. Il est de notre devoir de protéger ceux qui ne veulent qu’une vie paisible et sans ennuis d’aucune sorte… Mais…’’
Juliette retomba dans un silence ou pointait une certaine lourdeur tant sa dernière phrase appelait à une suite, Et un nouveau soupir s’échappa de ses lèvres délicieusement carmines. Avec une pointe d’hésitation, elle reprit finalement la parole en relevant son visage en direction de Hjördis…
‘’Tu as entendu les propos du professeur Zachary, et de certains professeurs concernant cet état mutant qui veut voir le jour sur cette île… Je ne suis pas contre ce dernier si vraiment certains mutants le désirent, mais je trouve que ils nous engagent trop à la légère dans cette construction étatique. Que les professeurs adhèrent en leur âme et conscience à cette idée, est une chose que je respecte… Mais en engageant l’institut, c’est nous tous qu’ils engagent et c’est là une décision qu’ils ne devraient pas prendre tout seuls. De plus, un tel engagement irait à l’encontre de ce qu’ils nous enseignent concernant l’intégration des mutants dans la population non mutante. Quel message vont-ils transmettre aux futurs élèves de l’institut, si jamais ils décidaient de soutenir activement ce nouvel état.. ? ‘’s’intégrer c’est une bonne chose, mais c’est encore mieux de vivre replié sur nous-mêmes.. ?’’ Dans ce cas, ce serait réduire à néant les efforts d’intégration de ceux qui refusent ce clivage génétique…’’
A nouveau, un soupir las fusa de la bouche de la gothique romantique.
‘’Je suis venue ici pour empêcher qu’il arrivent quoi que ce soit de fâcheux à ces mutants en quête d’un endroit ou vivre, mais je pense que nous … Que l’institut, ne devait pas aller au-delà de cette simple intervention. Ce n’est ni notre devoir, ni notre but qui est l’intégration parmi les gens sans pouvoir. Les professeurs prennent des décisions sans nous consulter et je trouve cela terriblement fâcheux à vrai dire… Alors, j’espère qu’ils ne franchiront pas le pas et qu’ils ne trahiront pas les idéaux de l’institut en l’impliquant activement dans la construction de cet éventuelle état mutant…’’
La gothique romantique se tut, continuant de fixer Hjördis tout en triturant ses lunettes de soleil L’adolescente venue du grand nord avait généralement un esprit assez simple, avec des idées qui l’étaient tout autant. Alors, se sentirait-elle concerné par tous cela.. ? Difficile à dire, même si elle avait déjà planifié son avenir dans les grandes lignes. Mais qui sait, si ce nouvel état mutant n’allait pas bouleverser ses plans sur la comète nommée réussite professionnelle.. ?
En tout cas, Juliette avait posé le débat…
- InvitéInvité
Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Lun 29 Juin 2009 - 16:49
Une fois de plus, la pensée des personnes qui l'entouraient lui semblait brumeuse de complexité. Il y avait effectivement un problème mais qui surplombait largement le niveau des habitants de la tente.
Dans un premier temps, Hjördis fut flattée des commentaires de la gothique concernant l'utilisation de son pouvoir. Elle-même était fière d'avoir trouvé une utilité à ce qui lui avait pourri son existence jusque là. Au moins, les quinze derniers jours n'avaient pas été inutiles et son entrainement intensif avait fini par payer. Elle remercia Juliette par un petit sourire au commentaire qu'elle avait fait. La suite la laissa plus perplexe. Une fois que Juliette eut fini de parler, Hjördis contempla le plafond quelques secondes afin de réfléchir à une réponse potable.
"Hum... je ne vois pas trop ça comme ça..."
Elle avait une expérience que ne possédait pas sa colocataire : celle d'avoir vécu sur une île pendant longtemps. Faisant maturer sa réponse pendant encore de longues secondes, elle finit par se redresser sur son séant et à commencer son argumentaire. Les grands discours, ce n'était pas son truc. Mais les interrogations de Juliette venaient de lui révéler le projet génial qui sous-entendait leur venue en plus du sauvetage de prévu.
"Et si c'était une opération de publicité?"
Elle prit dans son sac son écran solaire et coupa son pouvoir le temps de s'enduire de la lotion le long de ses membres.
"On entend pas parler de l'Institut partout mais de Genosha par contre... Il y a donc beaucoup de mutants qui sont venus ici car ils pensaient ne trouver nulle part un endroit qui les accueille. Si on fait la pub de l'Institut Xavier là-bas, on pourra recruter quelques personnes qui pensent comme nous. Si il y en a de l'Institut qui restent, on sera pas perdants..."
Il était temps à présent de donner l'argument "coup de grâce"
"J'ai vécu toute mon enfance sur une île. On peut pas produire tout ce qui est nécessaire sur place. Il faudra forcément contacter le continent pour commander des trucs. Autant qu'ils pensent passer par nous et qu'on devienne indispensable à ce pays. C'est pas rien. Mais rester ici m'intéresse pas, ce que je veux c'est briller devant le reste de la planète comme une mutante ayant réussi dans une société humaine, pas d'une lâche qui se planque dans un coin caché."
Fin de ce qu'elle pensait. Elle avait fini d'enduire ses membres musculeux de la lotion d'ailleurs. Hjördis tendit le tube vers Juliette.
"Tu peut me faire le dos? je t'en mettrais aussi..."
Comme toujours Juliette s'habillait avec classe mais le tissu arachnéen de son haut ne devait pas beaucoup la protéger du soleil. Quand à elle, son maillot de bain couvrait bien l'avant mais l'arrière était libre de la taille à la nuque. La majeure partie du temps c'était couvert par sa longue chevelure blonde mais il valait mieux ne rien laisser passer. Elle prit le temps de mieux regarder la tenue de la gothique. La robe complexe avait laissé place à un pantalon très moulant et le petit débardeur restait très classique tout en étant de bon goût. Sans parler des étranges bottes lacées... Est-ce qu'elle arriverait un jour à ce degré de sophistication?
Dans un premier temps, Hjördis fut flattée des commentaires de la gothique concernant l'utilisation de son pouvoir. Elle-même était fière d'avoir trouvé une utilité à ce qui lui avait pourri son existence jusque là. Au moins, les quinze derniers jours n'avaient pas été inutiles et son entrainement intensif avait fini par payer. Elle remercia Juliette par un petit sourire au commentaire qu'elle avait fait. La suite la laissa plus perplexe. Une fois que Juliette eut fini de parler, Hjördis contempla le plafond quelques secondes afin de réfléchir à une réponse potable.
"Hum... je ne vois pas trop ça comme ça..."
Elle avait une expérience que ne possédait pas sa colocataire : celle d'avoir vécu sur une île pendant longtemps. Faisant maturer sa réponse pendant encore de longues secondes, elle finit par se redresser sur son séant et à commencer son argumentaire. Les grands discours, ce n'était pas son truc. Mais les interrogations de Juliette venaient de lui révéler le projet génial qui sous-entendait leur venue en plus du sauvetage de prévu.
"Et si c'était une opération de publicité?"
Elle prit dans son sac son écran solaire et coupa son pouvoir le temps de s'enduire de la lotion le long de ses membres.
"On entend pas parler de l'Institut partout mais de Genosha par contre... Il y a donc beaucoup de mutants qui sont venus ici car ils pensaient ne trouver nulle part un endroit qui les accueille. Si on fait la pub de l'Institut Xavier là-bas, on pourra recruter quelques personnes qui pensent comme nous. Si il y en a de l'Institut qui restent, on sera pas perdants..."
Il était temps à présent de donner l'argument "coup de grâce"
"J'ai vécu toute mon enfance sur une île. On peut pas produire tout ce qui est nécessaire sur place. Il faudra forcément contacter le continent pour commander des trucs. Autant qu'ils pensent passer par nous et qu'on devienne indispensable à ce pays. C'est pas rien. Mais rester ici m'intéresse pas, ce que je veux c'est briller devant le reste de la planète comme une mutante ayant réussi dans une société humaine, pas d'une lâche qui se planque dans un coin caché."
Fin de ce qu'elle pensait. Elle avait fini d'enduire ses membres musculeux de la lotion d'ailleurs. Hjördis tendit le tube vers Juliette.
"Tu peut me faire le dos? je t'en mettrais aussi..."
Comme toujours Juliette s'habillait avec classe mais le tissu arachnéen de son haut ne devait pas beaucoup la protéger du soleil. Quand à elle, son maillot de bain couvrait bien l'avant mais l'arrière était libre de la taille à la nuque. La majeure partie du temps c'était couvert par sa longue chevelure blonde mais il valait mieux ne rien laisser passer. Elle prit le temps de mieux regarder la tenue de la gothique. La robe complexe avait laissé place à un pantalon très moulant et le petit débardeur restait très classique tout en étant de bon goût. Sans parler des étranges bottes lacées... Est-ce qu'elle arriverait un jour à ce degré de sophistication?
- Charis HeldOnyX
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Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Lun 29 Juin 2009 - 19:39
Quelle chaleur étouffante... Mais C'était bon, Charis gérait. Pour la peine, elle avait sorti un de ses vieux shorts couleur cambrousse, assez indéfinissable, et une chemise bleue sombre sur le dos de laquelle le Cervin souriait de toute ses dents. Oui oui, les logos événementiels sont d'un ringard souvent! Sur-titrée du Xème championnat de glisse, ce haut était néanmoins quelque peu délavé, et surtout, pour aérer au maximum, la jeune mutante avait défait les dernier bouton pour renouer les pans de tissu au-dessus de son nombril. Les manches aussi avaient été enroulées, jusqu'à dénuder ses épaules, et les cheveux remontés ressemblait plus à un amas de fouillis qu'autre chose. En pleine jungle, il était clair que le sens de l'esthétisme de l'hydrikinésiste était quasi-inexistant. Quand au bas, une paire de grosses chaussures pour protéger ses petons étaient de circonstance, mais accentuait l'aspect déjà fin et gracile de ses jambes. En tous les cas, elle s'était dirigée vers la tente.
Le débat semblait intéressant. Tout du moins, quand Charis fut à portée de son, elle ne pu faire autre chose que de se figer à l'extérieur et se contenter d'écouter en toute discrétion et en toute impunité. Honte? Juste un peu. Mais le fait était que Juliette soulevait là un sujet intéressant. Une prise de parti? Charis n'aurait même pas su dire si elle-même avait voulu en prendre un. Elle approuvait l'implication de l'Institut bien sûr, sinon elle ne serait pas venue ici, mais en même temps... Non, elle n'y voyait pas un repli, juste une opportunité de protection. Les mutants, même ceux qui désiraient le plus s'intégrer manquaient tous d'une chose nécessaire: un foyer. Pour Charis, c'était l'Institut. Mais ceux qui ne pouvaient pas le rejoindre? Elle avait beau imaginer plusieurs options, pour elle Génosha n'était qu'une alternative. Une merveilleuse altérnative pour permettre à des mutants de s'isoler, de s'épanouir, et s'ils le désiraient par la suite, rejoindre le reste du monde. Un lieu où le commun des mortels n'aurait pas le droit de venir injecter un venin de rencoeur et de terreur. Mais ça... Elle ne savait pas si elle pouvait se permettre de l'expliciter en tapant l'incruste en toute impunité alors que Juliette révélait ses pensées à Hjördis. Après tout, elle n'était pas présente quand la conversation avait débuté. Aussi... Elle attendit encore quelques instants et, quand la conversation sembla changer complètement de sujet, elle écarta un pan de la tente pour se glisser à l'intérieur.
"Salut!"
Un sourire poli, un petit geste de la main, l'hydrokinésiste avait déjà déposé son sac à la va-vite un peu plus tôt, mais n'avait pas encore pris la peine de saluer à proprement parler ses collègues de camping. Mais avant d'aller plus loin, Charis se figea. Il y avait une étrange dissonance climatique entre l'intérieur et l'extérieur de la tente. Et les apparitions neigeuse la fit étrangement pensé à cette soirée camping en pleine montagne avec ses camarades de la classe sportive où ils avaient dormis tous dans des épais sacs de couchages imperméables à même la neige. Malgré elle, Charis fut prise d'un éclat de rire.
"C'est génial ça! C'est ton idée Hjördis?"
Quoique, connaissant vaguement les pouvoirs de chacun, elle ne voyait pas vraiment qui d'autre aurait pu créer un espace climatisé aussi bien organiser. Son regard glissa sur Juliette... Sans robe à froufrous? Ah oui, le décor ne s'y prêtait pas. Quoiqu'elle se demandait quand même comment elle pouvait endosser du noir et porter de la dentelles en mitaines sans craindre de les abimer dans un décor aussi archaïque qu'une jungle. Laissant retomber le pan de la tente derrière elle, elle s'avança précautionneusement vers son tas d'affaires pas encore préparées.
Le débat semblait intéressant. Tout du moins, quand Charis fut à portée de son, elle ne pu faire autre chose que de se figer à l'extérieur et se contenter d'écouter en toute discrétion et en toute impunité. Honte? Juste un peu. Mais le fait était que Juliette soulevait là un sujet intéressant. Une prise de parti? Charis n'aurait même pas su dire si elle-même avait voulu en prendre un. Elle approuvait l'implication de l'Institut bien sûr, sinon elle ne serait pas venue ici, mais en même temps... Non, elle n'y voyait pas un repli, juste une opportunité de protection. Les mutants, même ceux qui désiraient le plus s'intégrer manquaient tous d'une chose nécessaire: un foyer. Pour Charis, c'était l'Institut. Mais ceux qui ne pouvaient pas le rejoindre? Elle avait beau imaginer plusieurs options, pour elle Génosha n'était qu'une alternative. Une merveilleuse altérnative pour permettre à des mutants de s'isoler, de s'épanouir, et s'ils le désiraient par la suite, rejoindre le reste du monde. Un lieu où le commun des mortels n'aurait pas le droit de venir injecter un venin de rencoeur et de terreur. Mais ça... Elle ne savait pas si elle pouvait se permettre de l'expliciter en tapant l'incruste en toute impunité alors que Juliette révélait ses pensées à Hjördis. Après tout, elle n'était pas présente quand la conversation avait débuté. Aussi... Elle attendit encore quelques instants et, quand la conversation sembla changer complètement de sujet, elle écarta un pan de la tente pour se glisser à l'intérieur.
"Salut!"
Un sourire poli, un petit geste de la main, l'hydrokinésiste avait déjà déposé son sac à la va-vite un peu plus tôt, mais n'avait pas encore pris la peine de saluer à proprement parler ses collègues de camping. Mais avant d'aller plus loin, Charis se figea. Il y avait une étrange dissonance climatique entre l'intérieur et l'extérieur de la tente. Et les apparitions neigeuse la fit étrangement pensé à cette soirée camping en pleine montagne avec ses camarades de la classe sportive où ils avaient dormis tous dans des épais sacs de couchages imperméables à même la neige. Malgré elle, Charis fut prise d'un éclat de rire.
"C'est génial ça! C'est ton idée Hjördis?"
Quoique, connaissant vaguement les pouvoirs de chacun, elle ne voyait pas vraiment qui d'autre aurait pu créer un espace climatisé aussi bien organiser. Son regard glissa sur Juliette... Sans robe à froufrous? Ah oui, le décor ne s'y prêtait pas. Quoiqu'elle se demandait quand même comment elle pouvait endosser du noir et porter de la dentelles en mitaines sans craindre de les abimer dans un décor aussi archaïque qu'une jungle. Laissant retomber le pan de la tente derrière elle, elle s'avança précautionneusement vers son tas d'affaires pas encore préparées.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
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Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Lun 29 Juin 2009 - 22:17
Devant la réponse de Hjördis, Juliette demeura sans voix durant de longues secondes, totalement interdite devant cette vision de la situation des plus… Matérialiste.. ? Oui, on pouvait le dire ainsi… Ceux qui connaissant l’esprit d’entreprise et de réussite de l’Islandaise ne pouvaient être, en fin de compte, que très peu surpris par cette image intéressée. Se ressaisissant finalement ; la gothique romantique lui répondit alors d’un ton incertain :
‘’Pour toi, notre présence ici ne serait en réalité que dans l’optique de réaliser un gigantesque coup de publicité, afin de promouvoir l’institut dans le monde.. ? Ma foi, c’est une éventualité… Intéressante… Vraiment…’’
Pas très réaliste, mais Juliette ne voulait pas briser ce bel élan de créativité qui faisait que l’adolescente participait à sa réflexion assurément plus sombre. Trop peut-être, mais elle ne pouvait s’empêcher de songer à tous ces idéaux nobles, qui s’étaient perverti au cours de l’histoire de l’humanité. Que disait son ancien professeur de philosophie déjà.. ? Ha oui… L’homme à des jolis mains… Des mains de créateurs, ou bien… De destructeur.. ? Juliette ne doutait pas des bonnes intentions des professeurs, mais elle savait aussi que au fil du temps ces dernières tournaient généralement aigre lorsque l’on s’en écartait un peu trop. La question était donc de savoir jusqu’à quel point elle, personnellement, elle serait prête à aller avant de dire stop, au cas ou l’institut s’afficherait très clairement adhérent de cette fameuse utopie de nation mutante. Hjördis était assurément une jeune fille bien surprenante, et une fois encore elle en fit la preuve en assénant à la gothique romantique son argument choc qui, la encore, la laissa temporairement sans voix…
‘’Tu veux dire que l’institut pourrait devenir une sorte de comptoir, qui alimenterait l’île en produits de base tout en faisant des bénéfices.. ? C’est très ambitieux, mais je ne crois pas que l’institut ai réellement vocation pour ça tu sais… Mais c’est une idée, je le reconnais bien volontiers…’’
Dut admettre la gothique romantique, en dépit d’un certain effarement intérieur a cette simple idée bassement commerciale. En même temps, elle se dit aussi que avec un esprit aussi inventif et intéressé, Hjördis réussirait sans nul doute à concrétiser ses ambition professionnelles, sans l’ombre d’un doute… Et quelque part, pour cela la gothique romantique avait une certaine admiration sincère pour elle. L’Islandaise ira très loin selon elle, c’était certain. Au final, et en dépit d’un raisonnement assez différent il fallait bien l’avouer, elles étaient au moins d’accord sur une chose : Les mutants ne devaient pas se réfugier derrière une nation uniforme mais bel et bien faire partie intégrante du monde qui les avaient vu naître.
Décidément, une discussion avec Hjördis n’était jamais ennuyeuse, et Juliette appréciait énormément cela… Vraiment…
Lorsque cette dernière lui tendit le tube de crème solaire afin qu’elle l’aide à parfaire sa protection, la gothique romantique ôta tout d’abord ses mitaines de dentelles fines tout en acceptant sa proposition de faire de même avec elle ensuite, tandis que Charis pénétra à son tour sous la tente.
‘’ Charis… Est-ce que le soleil serait trop fort pour une hydrokinésiste.. ?’’
Lui demanda-t-elle dans un sourire tout en se tournant brièvement dans sa direction, en retour de son salut. Le contrôle de l’eau, voilà encore un pouvoir qui devait être bien utile dans un tel endroit selon Juliette ? Elle déposa ses mitaines auprès d’elle, et attrapa le tube de crème juste avant que Hjördis ne s’allonge sur le ventre. Elle fit ensuite couler une bonne dose de crème dans sa main, qu’elle laissa lentement couler en cascade dans la rainure dorsale de l’adolescente afin que le fin filet soyeux se laisse doucement glisser jusqu’à la courbure de ses reins. Mais juste avant que la crème ne souille la lisière du maillot de bain, Juliette stoppa la cascade à demi liquide de son index, avant de remonter le long du dos de la jeune fille tout en étalant sa main afin de disperser plus encore la crème solaire. Une fois de retour à l’origine de la chute crémeuse, Juliette se massa délicatement les mains afin de les enduire à leur tour de crème, puis elle les reposa toutes les deux sur le dos de l’Islandaise. Elle massa avec un douceur certaine les omoplates de celle-ci, avant de se laisser glisser le long de son dos ferme mais doux, en une succession de va-et-vient langoureux. Elle se dirigea ensuite vers les puissantes épaules de l’adolescente, et se montra d’une attention toute particulière en les recouvrant de la crème encore sur ses mains. La gothique romantique alterna ensuite ses mouvements afin de ne jamais laisser une partie de l’anatomie dorsale de la jeune fille trop longtemps délaissé, sans jamais se départir de cette douceur qui était la sienne… Particulièrement, avec la gent féminine.
Tout en faisant ce que Hjördis lui avait demandé, Juliette reprit la parole sur le sujet de l’institut et de son tout relatif manque de renommée :
‘’Tu sais quoi Charis.. ? Hjördis trouve que l’institut n’est pas assez connu, et je pense que en effet c’est le cas. Elle pense que soutenir un état mutant amènerait des mutants cherchant leur voie à nous connaître , et éventuellement à nous rejoindre… D’ailleurs, tu as raison sur un point Hjördis…’’
S’adressa alors tout particulièrement Juliette…
‘’Si certains de ces mutants préféraient notre vision du monde mutant à celle de Genosha, alors il est certain que ceux d’entres nous qui en sont partisan et désireraient nous quitter pour vivre dans cette nation mutante, seraient rapidement remplacé…’’
Puis, elle s’adressa à nouveau aux deux jeunes filles…
‘’Mais vous savez, je pense qu’il y a d’autre moyen de faire connaître l’institut. Par exemple, est-ce que tu n’a jamais songé à te lancer dans le mannequina Hjördis.. ? Tu es grande, puissante mais toutefois assez fine… Je suis sur que avec quelques cours de maintien, tu ferais un excellent mannequin… Qu’est-ce que tu en pense Charis, ce n’est pas une excellente manière de promouvoir l’institut, que d’utiliser les talents naturels de ceux qui y vivent.. ? Il y a tellement de jolies filles chez nous, que ce serait un crime de ne pas en user pour faire connaître notre existence et ainsi défendre la cause mutante et notre intégration dans le monde…’’
Juliette s’adressa à nouveau tout particulièrement à l’adolescente du grand nord, et lui dit dans un clin d’œil :
‘’En plus, les mannequins gagnent des fortune tu sais… Cela te permettrais de faire ce que tu veux par la suite.’’
La gothique romantique revint finalement sur les deux jeunes filles, et ajouta à leur encontre ;
‘’Du côté des garçons on a malheureusement moins de chance, mais je pense que on pourrais certainement tirer quelque chose de certains d’entres eux… Il y en a des pas trop mal à l’institut après tout…’’
Conclu finalement Juliette, cependant visiblement peu convaincu de ce dernier propos… Tout en continuant de prodiguer ses caresses tendres à l’adolescente scandinave, Juliette demanda alors :
‘’Qu’est-ce que vous en dites.. ? C’est une bonne idée, n’est-ce pas.. ?’’
Peut-être… Ou peut-être pas… En tout les cas, elle n’était pas pire que celle de faire du commerce au nom de l’éventuelle nation mutante.
‘’Pour toi, notre présence ici ne serait en réalité que dans l’optique de réaliser un gigantesque coup de publicité, afin de promouvoir l’institut dans le monde.. ? Ma foi, c’est une éventualité… Intéressante… Vraiment…’’
Pas très réaliste, mais Juliette ne voulait pas briser ce bel élan de créativité qui faisait que l’adolescente participait à sa réflexion assurément plus sombre. Trop peut-être, mais elle ne pouvait s’empêcher de songer à tous ces idéaux nobles, qui s’étaient perverti au cours de l’histoire de l’humanité. Que disait son ancien professeur de philosophie déjà.. ? Ha oui… L’homme à des jolis mains… Des mains de créateurs, ou bien… De destructeur.. ? Juliette ne doutait pas des bonnes intentions des professeurs, mais elle savait aussi que au fil du temps ces dernières tournaient généralement aigre lorsque l’on s’en écartait un peu trop. La question était donc de savoir jusqu’à quel point elle, personnellement, elle serait prête à aller avant de dire stop, au cas ou l’institut s’afficherait très clairement adhérent de cette fameuse utopie de nation mutante. Hjördis était assurément une jeune fille bien surprenante, et une fois encore elle en fit la preuve en assénant à la gothique romantique son argument choc qui, la encore, la laissa temporairement sans voix…
‘’Tu veux dire que l’institut pourrait devenir une sorte de comptoir, qui alimenterait l’île en produits de base tout en faisant des bénéfices.. ? C’est très ambitieux, mais je ne crois pas que l’institut ai réellement vocation pour ça tu sais… Mais c’est une idée, je le reconnais bien volontiers…’’
Dut admettre la gothique romantique, en dépit d’un certain effarement intérieur a cette simple idée bassement commerciale. En même temps, elle se dit aussi que avec un esprit aussi inventif et intéressé, Hjördis réussirait sans nul doute à concrétiser ses ambition professionnelles, sans l’ombre d’un doute… Et quelque part, pour cela la gothique romantique avait une certaine admiration sincère pour elle. L’Islandaise ira très loin selon elle, c’était certain. Au final, et en dépit d’un raisonnement assez différent il fallait bien l’avouer, elles étaient au moins d’accord sur une chose : Les mutants ne devaient pas se réfugier derrière une nation uniforme mais bel et bien faire partie intégrante du monde qui les avaient vu naître.
Décidément, une discussion avec Hjördis n’était jamais ennuyeuse, et Juliette appréciait énormément cela… Vraiment…
Lorsque cette dernière lui tendit le tube de crème solaire afin qu’elle l’aide à parfaire sa protection, la gothique romantique ôta tout d’abord ses mitaines de dentelles fines tout en acceptant sa proposition de faire de même avec elle ensuite, tandis que Charis pénétra à son tour sous la tente.
‘’ Charis… Est-ce que le soleil serait trop fort pour une hydrokinésiste.. ?’’
Lui demanda-t-elle dans un sourire tout en se tournant brièvement dans sa direction, en retour de son salut. Le contrôle de l’eau, voilà encore un pouvoir qui devait être bien utile dans un tel endroit selon Juliette ? Elle déposa ses mitaines auprès d’elle, et attrapa le tube de crème juste avant que Hjördis ne s’allonge sur le ventre. Elle fit ensuite couler une bonne dose de crème dans sa main, qu’elle laissa lentement couler en cascade dans la rainure dorsale de l’adolescente afin que le fin filet soyeux se laisse doucement glisser jusqu’à la courbure de ses reins. Mais juste avant que la crème ne souille la lisière du maillot de bain, Juliette stoppa la cascade à demi liquide de son index, avant de remonter le long du dos de la jeune fille tout en étalant sa main afin de disperser plus encore la crème solaire. Une fois de retour à l’origine de la chute crémeuse, Juliette se massa délicatement les mains afin de les enduire à leur tour de crème, puis elle les reposa toutes les deux sur le dos de l’Islandaise. Elle massa avec un douceur certaine les omoplates de celle-ci, avant de se laisser glisser le long de son dos ferme mais doux, en une succession de va-et-vient langoureux. Elle se dirigea ensuite vers les puissantes épaules de l’adolescente, et se montra d’une attention toute particulière en les recouvrant de la crème encore sur ses mains. La gothique romantique alterna ensuite ses mouvements afin de ne jamais laisser une partie de l’anatomie dorsale de la jeune fille trop longtemps délaissé, sans jamais se départir de cette douceur qui était la sienne… Particulièrement, avec la gent féminine.
Tout en faisant ce que Hjördis lui avait demandé, Juliette reprit la parole sur le sujet de l’institut et de son tout relatif manque de renommée :
‘’Tu sais quoi Charis.. ? Hjördis trouve que l’institut n’est pas assez connu, et je pense que en effet c’est le cas. Elle pense que soutenir un état mutant amènerait des mutants cherchant leur voie à nous connaître , et éventuellement à nous rejoindre… D’ailleurs, tu as raison sur un point Hjördis…’’
S’adressa alors tout particulièrement Juliette…
‘’Si certains de ces mutants préféraient notre vision du monde mutant à celle de Genosha, alors il est certain que ceux d’entres nous qui en sont partisan et désireraient nous quitter pour vivre dans cette nation mutante, seraient rapidement remplacé…’’
Puis, elle s’adressa à nouveau aux deux jeunes filles…
‘’Mais vous savez, je pense qu’il y a d’autre moyen de faire connaître l’institut. Par exemple, est-ce que tu n’a jamais songé à te lancer dans le mannequina Hjördis.. ? Tu es grande, puissante mais toutefois assez fine… Je suis sur que avec quelques cours de maintien, tu ferais un excellent mannequin… Qu’est-ce que tu en pense Charis, ce n’est pas une excellente manière de promouvoir l’institut, que d’utiliser les talents naturels de ceux qui y vivent.. ? Il y a tellement de jolies filles chez nous, que ce serait un crime de ne pas en user pour faire connaître notre existence et ainsi défendre la cause mutante et notre intégration dans le monde…’’
Juliette s’adressa à nouveau tout particulièrement à l’adolescente du grand nord, et lui dit dans un clin d’œil :
‘’En plus, les mannequins gagnent des fortune tu sais… Cela te permettrais de faire ce que tu veux par la suite.’’
La gothique romantique revint finalement sur les deux jeunes filles, et ajouta à leur encontre ;
‘’Du côté des garçons on a malheureusement moins de chance, mais je pense que on pourrais certainement tirer quelque chose de certains d’entres eux… Il y en a des pas trop mal à l’institut après tout…’’
Conclu finalement Juliette, cependant visiblement peu convaincu de ce dernier propos… Tout en continuant de prodiguer ses caresses tendres à l’adolescente scandinave, Juliette demanda alors :
‘’Qu’est-ce que vous en dites.. ? C’est une bonne idée, n’est-ce pas.. ?’’
Peut-être… Ou peut-être pas… En tout les cas, elle n’était pas pire que celle de faire du commerce au nom de l’éventuelle nation mutante.
- Mina KovacsLeX
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Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Lun 29 Juin 2009 - 22:49
Mina avait besoin de repos... Toutes ses missions qui s'enchainaient, le manque de nouvelles des siens en Roumanie. Elle avait passé de délicieux moments dans les bras de Lars durant tout le voyage, jusqu'à ce qu'ils atterissent. Il faisait chaud et la climatisation de la navette n'avait pas vraiment permis aux jeunes gens de s'adapter au climat étouffant.
Vu que tout le monde s'activait dans tous les sens, elle embrassa Lars en lui disant qu'elle le retrouverait tout à l'heure après avoir pris possession d'une tente. Elle avait pu croiser sa tendre amie Yrianna qui ne lui en voudrait certainement pas de prendre une tente avec d'autres gens, histoire que tout le monde se connaisse mieux. Mina s'était rendu compte au cours du voyage qu'il y avait des personnes de l'institut avec qui elle n'avait pratiquement jamais échangé de paroles, pas par timidité, ni par animosité mais juste parce qu'elle en avait bêtement jamais eu l'occasion.
Bref Mina était un peu vannée, sans parler du décalage horaire. Elle avait récupéré son sac de voyage et avait reussi à trouver un coin tranquille un peu en hauteur, parfois avoir des ailes avait ses avantages. Elle opta pour un short et un débardeur qui lui procurerait au moins la sensation d'être à l'aise.
Elle aperçu Charis Held entrer dans une tente, cette fille faisait partie de celles avec qui elle n'avait quasiment jamais échangé de paroles. Il était temps d'y remédier. Elle sauta de son perchoir, freinant sa descente de ses majestueuses ailes, et se dirigea vers la tente.
Elle attendit quelques instants, et entra quand la voix de juliette avait fini de retentir. Elle vit Charis tentant de rejoindre une place, Hjordis la fille du Nord et Juliette, la belle gothique, qui était vétue d'une tenue "différente" de ses habitudes. Mina savait que Hjordis avait des talents culinaires, même si l'hybride suivait parfois un régime différent de celui des autres membres de l'institut.
Juliette était quelqu'un que Mina admirait beaucoup sans jamais le lui avoir avoué, elle ne se souvenait meme pas lui avoir adressé la parole une seule fois, n'osant jamais lui présenter ses amitiés, un peu comme la bête face à la belle. Elle était ce que Mina aurait voulu être. Heureusement sa relation avec Lars l'avait socialement aidé.
Mina remarqua qu'elle ne transpirait plus. Prenant son courage à deux mains elle prit la parole.
"Salut les filles... Puis-je me joindre à vous?"
Elle se tourna vers Hjordis.
"Ma chère, tu es un génie du climat!!"
Elle finit d'entrer en faisant attention à ne pas abimer la tente avec ses ailes...
Vu que tout le monde s'activait dans tous les sens, elle embrassa Lars en lui disant qu'elle le retrouverait tout à l'heure après avoir pris possession d'une tente. Elle avait pu croiser sa tendre amie Yrianna qui ne lui en voudrait certainement pas de prendre une tente avec d'autres gens, histoire que tout le monde se connaisse mieux. Mina s'était rendu compte au cours du voyage qu'il y avait des personnes de l'institut avec qui elle n'avait pratiquement jamais échangé de paroles, pas par timidité, ni par animosité mais juste parce qu'elle en avait bêtement jamais eu l'occasion.
Bref Mina était un peu vannée, sans parler du décalage horaire. Elle avait récupéré son sac de voyage et avait reussi à trouver un coin tranquille un peu en hauteur, parfois avoir des ailes avait ses avantages. Elle opta pour un short et un débardeur qui lui procurerait au moins la sensation d'être à l'aise.
Elle aperçu Charis Held entrer dans une tente, cette fille faisait partie de celles avec qui elle n'avait quasiment jamais échangé de paroles. Il était temps d'y remédier. Elle sauta de son perchoir, freinant sa descente de ses majestueuses ailes, et se dirigea vers la tente.
Elle attendit quelques instants, et entra quand la voix de juliette avait fini de retentir. Elle vit Charis tentant de rejoindre une place, Hjordis la fille du Nord et Juliette, la belle gothique, qui était vétue d'une tenue "différente" de ses habitudes. Mina savait que Hjordis avait des talents culinaires, même si l'hybride suivait parfois un régime différent de celui des autres membres de l'institut.
Juliette était quelqu'un que Mina admirait beaucoup sans jamais le lui avoir avoué, elle ne se souvenait meme pas lui avoir adressé la parole une seule fois, n'osant jamais lui présenter ses amitiés, un peu comme la bête face à la belle. Elle était ce que Mina aurait voulu être. Heureusement sa relation avec Lars l'avait socialement aidé.
Mina remarqua qu'elle ne transpirait plus. Prenant son courage à deux mains elle prit la parole.
"Salut les filles... Puis-je me joindre à vous?"
Elle se tourna vers Hjordis.
"Ma chère, tu es un génie du climat!!"
Elle finit d'entrer en faisant attention à ne pas abimer la tente avec ses ailes...
- InvitéInvité
Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Lun 29 Juin 2009 - 23:12
La tirade de l'islandaise avait eu de l'effet mais pas vraiment celui qui était escompté. Visiblement, elle avait frappé à côté et les problèmes qu'envisageaient la mitalienne n'étaient pas de la même sphère que le domaine familier de la cuisinière. Elle s'en mordit la lèvre inférieure jusqu'à ce que Juliette commence à parler. Oui, il y avait bien autre chose qui la turlupinait et ça n'avait pas grand chose à voir avec l'approvisionnement.
Charis arriva et sembla visiblement ravie de l'initiative de la LeX. Grâce à ça, leur tente était la plus fraiche du campement. Enfin... derrière celle de Esther bien sûr qui devait être capable de dormir sur un cube de glace au Sahara vu ses capacités... L'arrivée de la jeune femme l'arrangea car elle avait à lui parler.
Juliette accepta de l'enduire de crème mais, autant Hjördis l'avait fait de façon rapide et sans fioriture, autant Juliette prenait son temps. Même au milieu de la jungle elle tenait à conserver sa façon de faire sophistiquée et élaborée, c'en était déroutant.
"Bon, d'accord, le coup du comptoir c'est trop gros. Mais si il y a une épidémie je préférerais qu'ils viennent nous demander d'acheter des doses de vaccins à leur place plutôt que de prendre d'assaut un hôpital. Faut pas se leurrer, les autres pays vont pas se bousculer pour proposer de l'aide sanitaire en cas de problèmes..."
Encore des restes de l'histoire de son île qui lui revenait à la mémoire. Elle n'était pas passéiste mais ne pouvait nier le lourd héritage viking qui lui sautait à la figure tout les matins en se coiffant. Plutôt que de s'entretuer pour cause de motifs religieux ces derniers avaient décidé de renier tout leur héritage mythologique pour se tourner vers la chrétienté. Si des barbares des temps anciens qui ont effectué les plus beaux pillages organisés de l'Europe sont parvenus à se mettre d'accord entre eux, les habitants de Genosha et ceux de l'Institut devraient quand même se supporter, non?
Elle en était à ce point de ses réflexions quand Juliette entama un étrange travail de sape en tentant de persuader Hjördis de devenir mannequin. Revenant sur le manque de publicité dont souffrait l'Institut de par le monde, elle sous-entendait que les filles pourraient faire sans trop de problème carrière dans la mode comme porte-manteau sur pied. En disant cela, d'ailleurs, elle administrait un massage soigné à la perche blonde qui se détendait à vue d'œil. Elle n'avait jamais eu droit à ce genre de traitement et en profitait pleinement, posant sa tête sur ses bras croisés et fermant doucement les yeux. Juliette pouvait bosser comme Kiné par contre...
"Mannequin? J'y ai jamais pensé... Faut dire que les blondes robustes ça se croise à tous les carrefours à Reykjavick. Mais je suis trop musclée quand même... pour présenter des habits de sport peut-être... en tout cas pour commencer..."
Derrière les yeux mi-clots, la redoutable calculette mentale se mettait en branle. Toutefois, devant le nombre de facteurs dans l'équation, elle se promit de revoir ça à l'Institut. Si elle y rentrait en un morceau... La blessure par balle sur son épaule attestait qu'elle avait choisi un mode de vie assez risqué. Une autre personne pénétra dans la tente, il s'agissait de Mina. Elle aussi semblait apprécier la fraicheur des lieux mais pour le moment Hjördis était concentrée sur l'agréable traitement effectué sur ses muscles dorsaux. Après avoir grogné un vague bonjour, elle se reprit et continua la discussion.
"Pour les mecs, il y a Luther par exemple... Mais je suis pas sûre que ça serait vraiment une bonne pub ses shows..."
Le frisson qui secoua l'échine de Hjördis n'avait rien à voir avec le froid ou le massage.
"Je vais réfléchir au plan mannequin... Faut faire l'inventaire de celles qui voudraient se lancer et les chances... Je connais pas ça très bien peut-être qu'une des filles a de l'expérience là-dedans... Mais là vaut mieux penser aux problèmes immédiats..."
Vu que Charis était là autant commencer à rassembler les idées. Que toutes les équipes soient venues signifiait qu'elles aussi avaient une raison de venir sur Genosha. Autant les prévenir du risque qu'ils couraient si ils venaient à croiser des Nemo.
"Mon équipe est venue sur Genosha pour poursuivre une organisation appelée Nemo. Des tueurs. De grands malades. Ils veulent créer une espèce de mutant ultime pour raser la Terre et vu la puissance du "papa" c'est possible. Une espèce de blob indestructible qui détruit tout ce qu'il touche... Je vous passe les détails mais ils ont de l'argent, de la technologie, une armée de mutants drogués aux ordres et un esprit tordu au possible. Si vous tombez sur un mutant qui vous parait pas net, fichez le camp. C'est une secte dont on ressort pas..."
Petit soupir de plaisir. Le traitement que Juliette effectuait sur son dos tendu était divin. Pour un peu elle y prendrai goût. Il faudrait voir à lui redemander un de ces jours.
"Tu devrais faire des massages... c'est divin..."
Hjördis ferma complètement les yeux. Totalement détendue, elle avait une bonne nouvelle à donner à Charis.
"Lors de la dernière mission, on a sauvé deux mutantes emprisonnées. Une qui s'appelle Pipilotti, une amie de Viconia. L'autre s'appelle Jo et je crois que tu la connais. Elle est en sécurité chez des amis d'Esther en attendant que les choses se tassent..."
Charis arriva et sembla visiblement ravie de l'initiative de la LeX. Grâce à ça, leur tente était la plus fraiche du campement. Enfin... derrière celle de Esther bien sûr qui devait être capable de dormir sur un cube de glace au Sahara vu ses capacités... L'arrivée de la jeune femme l'arrangea car elle avait à lui parler.
Juliette accepta de l'enduire de crème mais, autant Hjördis l'avait fait de façon rapide et sans fioriture, autant Juliette prenait son temps. Même au milieu de la jungle elle tenait à conserver sa façon de faire sophistiquée et élaborée, c'en était déroutant.
"Bon, d'accord, le coup du comptoir c'est trop gros. Mais si il y a une épidémie je préférerais qu'ils viennent nous demander d'acheter des doses de vaccins à leur place plutôt que de prendre d'assaut un hôpital. Faut pas se leurrer, les autres pays vont pas se bousculer pour proposer de l'aide sanitaire en cas de problèmes..."
Encore des restes de l'histoire de son île qui lui revenait à la mémoire. Elle n'était pas passéiste mais ne pouvait nier le lourd héritage viking qui lui sautait à la figure tout les matins en se coiffant. Plutôt que de s'entretuer pour cause de motifs religieux ces derniers avaient décidé de renier tout leur héritage mythologique pour se tourner vers la chrétienté. Si des barbares des temps anciens qui ont effectué les plus beaux pillages organisés de l'Europe sont parvenus à se mettre d'accord entre eux, les habitants de Genosha et ceux de l'Institut devraient quand même se supporter, non?
Elle en était à ce point de ses réflexions quand Juliette entama un étrange travail de sape en tentant de persuader Hjördis de devenir mannequin. Revenant sur le manque de publicité dont souffrait l'Institut de par le monde, elle sous-entendait que les filles pourraient faire sans trop de problème carrière dans la mode comme porte-manteau sur pied. En disant cela, d'ailleurs, elle administrait un massage soigné à la perche blonde qui se détendait à vue d'œil. Elle n'avait jamais eu droit à ce genre de traitement et en profitait pleinement, posant sa tête sur ses bras croisés et fermant doucement les yeux. Juliette pouvait bosser comme Kiné par contre...
"Mannequin? J'y ai jamais pensé... Faut dire que les blondes robustes ça se croise à tous les carrefours à Reykjavick. Mais je suis trop musclée quand même... pour présenter des habits de sport peut-être... en tout cas pour commencer..."
Derrière les yeux mi-clots, la redoutable calculette mentale se mettait en branle. Toutefois, devant le nombre de facteurs dans l'équation, elle se promit de revoir ça à l'Institut. Si elle y rentrait en un morceau... La blessure par balle sur son épaule attestait qu'elle avait choisi un mode de vie assez risqué. Une autre personne pénétra dans la tente, il s'agissait de Mina. Elle aussi semblait apprécier la fraicheur des lieux mais pour le moment Hjördis était concentrée sur l'agréable traitement effectué sur ses muscles dorsaux. Après avoir grogné un vague bonjour, elle se reprit et continua la discussion.
"Pour les mecs, il y a Luther par exemple... Mais je suis pas sûre que ça serait vraiment une bonne pub ses shows..."
Le frisson qui secoua l'échine de Hjördis n'avait rien à voir avec le froid ou le massage.
"Je vais réfléchir au plan mannequin... Faut faire l'inventaire de celles qui voudraient se lancer et les chances... Je connais pas ça très bien peut-être qu'une des filles a de l'expérience là-dedans... Mais là vaut mieux penser aux problèmes immédiats..."
Vu que Charis était là autant commencer à rassembler les idées. Que toutes les équipes soient venues signifiait qu'elles aussi avaient une raison de venir sur Genosha. Autant les prévenir du risque qu'ils couraient si ils venaient à croiser des Nemo.
"Mon équipe est venue sur Genosha pour poursuivre une organisation appelée Nemo. Des tueurs. De grands malades. Ils veulent créer une espèce de mutant ultime pour raser la Terre et vu la puissance du "papa" c'est possible. Une espèce de blob indestructible qui détruit tout ce qu'il touche... Je vous passe les détails mais ils ont de l'argent, de la technologie, une armée de mutants drogués aux ordres et un esprit tordu au possible. Si vous tombez sur un mutant qui vous parait pas net, fichez le camp. C'est une secte dont on ressort pas..."
Petit soupir de plaisir. Le traitement que Juliette effectuait sur son dos tendu était divin. Pour un peu elle y prendrai goût. Il faudrait voir à lui redemander un de ces jours.
"Tu devrais faire des massages... c'est divin..."
Hjördis ferma complètement les yeux. Totalement détendue, elle avait une bonne nouvelle à donner à Charis.
"Lors de la dernière mission, on a sauvé deux mutantes emprisonnées. Une qui s'appelle Pipilotti, une amie de Viconia. L'autre s'appelle Jo et je crois que tu la connais. Elle est en sécurité chez des amis d'Esther en attendant que les choses se tassent..."
- Charis HeldOnyX
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Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Mar 30 Juin 2009 - 0:39
Trop fort, le soleil? Bonne question! En tout cas, même si elle pouvait se sentir l'âme d'un golem d'eau sans se transformer tant l'air était humide, elle n'en était pas moins sujette à la chaleur.
"C'est infernal! Je suis pas habituée à ce genre de climat. Mais au moins, il fait humide!"
Termina-t-elle avec un sourire visiblement plein de convictions. Son pouvoir était hélas bien trop faible à l'heure actuelle, selon ses estimations. Sinon, il aurait été bien pratique pour elle de pouvoir réunir l'humidité ambiante en un seul endroit pour se faire par exemple une petite baignoire où faire trempette en toute tranquillité! Mais pour le moment, la climatisation made in Hjördis lui convenait parfaitement. En équilibre sur un pied, elle tourna la tête en direction de l'entrée qu'elle venait de franchir quelques instants plus tôt pour voir Mina pénétrer dans les lieux.
"Salut! Oui bien sûr!"
Fit-elle tout en brassant l'air de ses bras pour ne pas s'aplaventrer lamentablement sur le sol, jusqu'à-ce qu'elle arrive finalement dans sa zone pour s'assoir à même le sol et fouiner allègrement dans son sac, histoire de se préparer son future coin sommeil/insomnie, alors que Juliette lui faisait un résumé de la conversation qu'elle avait honteusement épié peu de temps auparavant. Non, très franchement, Charis doutait que la raison commerciale soit prépondérante dans cette histoire. En revanche, il était clair que l'Institut allait se faire plus connaître, en bien ou en mal, d'ailleurs. Quant au mannequinat... De fait, elle n'avait jamais envisagé de promouvoir l'Institut du tout. Mais il était vrai que sur ce point, Hjördis avait des longueurs d'avance. Fine, grande, belle... Bref, elle avait tous les atouts nécessaires.
Quant aux mecs...
"Tu es dure, Juliette. Il y a quand même des garçons pas trop mal à l'Institut."
Une petite moue amusée passa sur son visage. Mais en vérité, elle n'y connaissait pas grand chose en critères de beauté. Pour ne pas dire qu'elle n'y connaissait rien du tout. Son dada, c'était la glisse et à part les cours, tout le reste lui était passé au-dessus de la tête pendant ces dernières années.
Charis baissa un instant les yeux sur la scandinave qui semblait sur son petit nuage avec les soins que lui prodiguait la gothique. En tous les cas, cette dernière semblait bien se débrouiller. Charis se reconcentra donc sur son gros sac informe pour en sortir son sac de couchage qu'elle étendit soigneusement sur le petit tapis préalablement déroulé. Mais ses activités cessèrent quand Hjördis évoqua des noms qui lui étaient connus. Son visage changea du tout au tout, passant par l'interrogation, avec une légère vague de terreur, jusqu'au soulagement. Elle finit par se laisser tomber en arrière sur son sac de couchage, une main sur le visage, un rire nerveux lui échappant.
"Pipilotti, le Graal Noir... Et Jo! Je suis soulagée!"
Et encore, le mot était faible. Trop faible. Mais le souvenir de Jo s'accordait à celui de Bartleby, et des enfants qui avaient été lâchement assassinés presque sous ses yeux. Le rire disparu bien vite. Elle aurait eu envie de pleurer, là, tout de suite, mais rien ne venait. A défaut, elle poussa un soupire en tournant la tête vers Hjördis.
"Les ordures qui les avaient enlevés font parti de ceux qu'on va devoir affronter ici. Toute cette histoire a tendance à m'échapper. Mais si ils sont là... Il va y avoir un véritable massacre. Ces dingues se servent de vers volants avec des dents pas possibles pour rabattre les mutants comme du gibier avant de les supprimer. Ils t'ont fait la même chose?"
Et si elle retrouve ce malade d'Andersson, Charis risquait de péter un plomb puissance mille. Jamais elle n'avait autant regretté de s'être servit d'une arme à feu sans avoir pu mettre une balle dans la tête d'un être vivant.
"C'est infernal! Je suis pas habituée à ce genre de climat. Mais au moins, il fait humide!"
Termina-t-elle avec un sourire visiblement plein de convictions. Son pouvoir était hélas bien trop faible à l'heure actuelle, selon ses estimations. Sinon, il aurait été bien pratique pour elle de pouvoir réunir l'humidité ambiante en un seul endroit pour se faire par exemple une petite baignoire où faire trempette en toute tranquillité! Mais pour le moment, la climatisation made in Hjördis lui convenait parfaitement. En équilibre sur un pied, elle tourna la tête en direction de l'entrée qu'elle venait de franchir quelques instants plus tôt pour voir Mina pénétrer dans les lieux.
"Salut! Oui bien sûr!"
Fit-elle tout en brassant l'air de ses bras pour ne pas s'aplaventrer lamentablement sur le sol, jusqu'à-ce qu'elle arrive finalement dans sa zone pour s'assoir à même le sol et fouiner allègrement dans son sac, histoire de se préparer son future coin sommeil/insomnie, alors que Juliette lui faisait un résumé de la conversation qu'elle avait honteusement épié peu de temps auparavant. Non, très franchement, Charis doutait que la raison commerciale soit prépondérante dans cette histoire. En revanche, il était clair que l'Institut allait se faire plus connaître, en bien ou en mal, d'ailleurs. Quant au mannequinat... De fait, elle n'avait jamais envisagé de promouvoir l'Institut du tout. Mais il était vrai que sur ce point, Hjördis avait des longueurs d'avance. Fine, grande, belle... Bref, elle avait tous les atouts nécessaires.
Quant aux mecs...
"Tu es dure, Juliette. Il y a quand même des garçons pas trop mal à l'Institut."
Une petite moue amusée passa sur son visage. Mais en vérité, elle n'y connaissait pas grand chose en critères de beauté. Pour ne pas dire qu'elle n'y connaissait rien du tout. Son dada, c'était la glisse et à part les cours, tout le reste lui était passé au-dessus de la tête pendant ces dernières années.
Charis baissa un instant les yeux sur la scandinave qui semblait sur son petit nuage avec les soins que lui prodiguait la gothique. En tous les cas, cette dernière semblait bien se débrouiller. Charis se reconcentra donc sur son gros sac informe pour en sortir son sac de couchage qu'elle étendit soigneusement sur le petit tapis préalablement déroulé. Mais ses activités cessèrent quand Hjördis évoqua des noms qui lui étaient connus. Son visage changea du tout au tout, passant par l'interrogation, avec une légère vague de terreur, jusqu'au soulagement. Elle finit par se laisser tomber en arrière sur son sac de couchage, une main sur le visage, un rire nerveux lui échappant.
"Pipilotti, le Graal Noir... Et Jo! Je suis soulagée!"
Et encore, le mot était faible. Trop faible. Mais le souvenir de Jo s'accordait à celui de Bartleby, et des enfants qui avaient été lâchement assassinés presque sous ses yeux. Le rire disparu bien vite. Elle aurait eu envie de pleurer, là, tout de suite, mais rien ne venait. A défaut, elle poussa un soupire en tournant la tête vers Hjördis.
"Les ordures qui les avaient enlevés font parti de ceux qu'on va devoir affronter ici. Toute cette histoire a tendance à m'échapper. Mais si ils sont là... Il va y avoir un véritable massacre. Ces dingues se servent de vers volants avec des dents pas possibles pour rabattre les mutants comme du gibier avant de les supprimer. Ils t'ont fait la même chose?"
Et si elle retrouve ce malade d'Andersson, Charis risquait de péter un plomb puissance mille. Jamais elle n'avait autant regretté de s'être servit d'une arme à feu sans avoir pu mettre une balle dans la tête d'un être vivant.
- Juliette DagonLeX
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Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Mar 30 Juin 2009 - 13:07
Tout en continuant à s’occuper amoureusement de la plastique de Hjördis, Juliette esquissa une moue très nettement dubitative aux paroles des deux filles concernant les éventuels garçons susceptible d’être commercialement intéressant pour l’institut et sa renommée parmi le grand public.
‘’Hum… Oui, éventuellement… il est vrai que Luther peut plaire… Si on aime le genre grand dadais body buildé, qui parle souvent pour ne rien dire… En tout cas, c’est l’impression qu’il me donne… quand aux autres… Un âne ne deviendra jamais un cheval de course, mais on peux sans doute essayer d’en faire quelque chose de potable…’’
Assurément, les garçons de l’institut n’avait pas les faveurs de la gothique romantique, qui se montrait véritablement sans pitié à leur égard. Pourtant, elle ne les détestait pas, loin de là… Le petit inuit était plutôt mignon, et ils étaient en général tous plus ou moins assez sympathique. Bien sur, elle ne leur adressait quasiment jamais la parole plus que de raison, mais sur ce point les garçons étaient plus ou moins logé à la même enseigne que les filles. Lorsque l’adolescente la complimenta sur ses attentions à son égard, Juliette rit doucement et lui répondit dans un murmure, tout en se penchant brièvement vers elle :
‘’Mes talents ne sont pas… Négociable…’’
S’amusa-t-elle, tandis que Mina pénétra dans la tente. La gothique romantique se redressa alors, et la gratifia d’un sourire de bienvenue lumineusement doux. Mina… Elle ne la connaissait pas vraiment, mais il était impossible d’ignorer qui elle était étant donné sa particularité des plus flagrante. Elles partageaient cette tente depuis leur arrivée de la veille, et Juliette la trouvait plutôt agréable à vivre… Peut-être un peu trop timide, mais Sympathique dans sa discrétion. Bien sur, la nuit n’avait pas été de tous repos, car la mutante prenait une certaine place dans cet environnement exigu, et ses ailes avaient eu parfois tendance à s’égarer au delà de sa zone de vie réservée. Mais qu’importe, cela n’était pas fait consciemment après tout. Quand Hjördis évoqua ensuite la possibilité de venir en aide à la future nation mutante sur le plan de la santé, Juliette lui rétorqua gentiment :
‘’Je n’ai jamais dit que on ne devais pas les aider, ni même entretenir des relations avec eux tu sais… Mais simplement que l’institut doit conserver son statut de neutralité afin de rester fidèle aux enseignements qu’il nous inculque… Et justement, l’entraide entre mutants, quelle que soit son origine ou son statut, fait partie de ces enseignements. Cependant, cette neutralité est, selon moi, indispensable pour le sérieux de notre démarche d’intégration dans la population… Je ne suis pas un monstre sans cœur non plus vous savez les filles…’’
Conclu finalement la gothique romantique, un peu attristée d’avoir été si mal comprise dans son propos. C’était vrai, elle n’était pas monstrueuse… Peut-être un peu plus réaliste que les autres, mais en aucun cas monstrueuse… Quoi qu’il en soit, les propos suivant de l’Islandaise n’améliorèrent guère la petite déception qui avait surgit en la gothique romantique. Il était vrai que de toutes les filles demeurant sous cette tente faisaient partie d’une équipe…. Les Lex pour Hjördis… Les Nexus pour Mina… Les X-plorers pour Charis… En écoutant l’adolescente parler de ses dernières missions concernant Genosha, sur laquelle embraya Charis, Juliette se rendit alors soudainement compte que elle n’avait fondamentalement rien à dire sur le sujet présent. C’est pourquoi, elle se contenta de continuer à laisser ses mains parcourir le dos de la scandinave, en se contentant dans un premier temps d’écouter bien sagement ce qu’elles avait à dire… Même si elle se sentait très nettement exclue d’une sorte de famille dans la famille. La gothique romantique ne l’avait jamais avouée à qui que ce soit, mais il était vrai que, quelque part, ces missions lui manquaient un peu. Sa trop courte période chez les JustiX originels lui avait donné le goût d’une véritable solidarité aux liens resserrés, dont elle n’avait plus jamais eu le parfum depuis son retour à une vie… Normale.
Tandis que Hjördis annonçait ce qui était visiblement une bonne nouvelle à Charis, Juliette poussa un petit soupir las… Encore une chose qui lui échappait apparemment… Finalement, la gothique romantique osa quelques interrogations, semblable à un chien dans un jeu de quilles…
‘’Personne n’est totalement indestructible… La mort ne laisse jamais personne lui échapper, c’est une des lois fondamentale de cette réalité…’’
Commença-t-elle à dire, d’un ton doucereux mais légèrement vide de toute émotion, avant de poursuivre avec un accent plus enjoué.
‘’Mais pourquoi vouloir détruire la Terre de la sorte.. ? Que feront-ils par la suite, si il n’y a plus personne.. ? Ce groupe, Nemo… Serait-ce uniquement des nihilistes.. ? Veulent-ils détruire le monde, uniquement dans le seul but de l’anéantir purement et simplement.. ? Ce serait d’une absurdité totale… Et ces créatures volantes…’’
Enchaîna la gothique romantique, en tournant la tête en direction de Charis.
‘’… Qu’est-ce que c’est exactement. ? Tu peux nous en dire plus sur elles.. ? Comment se déplacent-elles exactement, à quelle vitesse.. ? Ont-elles des points faibles.. ? Des armes naturelles, autre que ces crocs.. ?Comment se repèrent-elles.. ? Par la vue.. ? L’ouïe.. ? Plus nous en sauront sur nos adversaires probables, et plus nous pourrons nous y préparer…’'
Le visage de Juliette pivota ensuite dans la direction de Mina, et elle lui demanda :
‘’Et toi Mina… Est-ce que tu peux nous dire quelque chose d’utile pour ce qui nous attends.. ?’’
Interroger, encore et encore… C’était bien tout ce que la gothique romantique pouvait faire après tout, puisqu’elle n’était fondamentalement que spectatrice de ces évènements qui les avaient pourtant tous conduit sur cette île perdue… Dans l’attente d’éventuelles réponses, Juliette poursuivit ses soins délicieusement attentionnés sur la personne de Hjördis qui paraissait se détendre de plus en plus. Etrange était le fait, de constater combien la peau de l’adolescente, pourtant sujette au climat rude de son pays, se révélait agréablement douce… Son corps abandonnait peu à peu toute résistance, s’offrant pleinement aux voluptueuses caresses des mains graciles de la gothique romantique.
‘’Hum… Oui, éventuellement… il est vrai que Luther peut plaire… Si on aime le genre grand dadais body buildé, qui parle souvent pour ne rien dire… En tout cas, c’est l’impression qu’il me donne… quand aux autres… Un âne ne deviendra jamais un cheval de course, mais on peux sans doute essayer d’en faire quelque chose de potable…’’
Assurément, les garçons de l’institut n’avait pas les faveurs de la gothique romantique, qui se montrait véritablement sans pitié à leur égard. Pourtant, elle ne les détestait pas, loin de là… Le petit inuit était plutôt mignon, et ils étaient en général tous plus ou moins assez sympathique. Bien sur, elle ne leur adressait quasiment jamais la parole plus que de raison, mais sur ce point les garçons étaient plus ou moins logé à la même enseigne que les filles. Lorsque l’adolescente la complimenta sur ses attentions à son égard, Juliette rit doucement et lui répondit dans un murmure, tout en se penchant brièvement vers elle :
‘’Mes talents ne sont pas… Négociable…’’
S’amusa-t-elle, tandis que Mina pénétra dans la tente. La gothique romantique se redressa alors, et la gratifia d’un sourire de bienvenue lumineusement doux. Mina… Elle ne la connaissait pas vraiment, mais il était impossible d’ignorer qui elle était étant donné sa particularité des plus flagrante. Elles partageaient cette tente depuis leur arrivée de la veille, et Juliette la trouvait plutôt agréable à vivre… Peut-être un peu trop timide, mais Sympathique dans sa discrétion. Bien sur, la nuit n’avait pas été de tous repos, car la mutante prenait une certaine place dans cet environnement exigu, et ses ailes avaient eu parfois tendance à s’égarer au delà de sa zone de vie réservée. Mais qu’importe, cela n’était pas fait consciemment après tout. Quand Hjördis évoqua ensuite la possibilité de venir en aide à la future nation mutante sur le plan de la santé, Juliette lui rétorqua gentiment :
‘’Je n’ai jamais dit que on ne devais pas les aider, ni même entretenir des relations avec eux tu sais… Mais simplement que l’institut doit conserver son statut de neutralité afin de rester fidèle aux enseignements qu’il nous inculque… Et justement, l’entraide entre mutants, quelle que soit son origine ou son statut, fait partie de ces enseignements. Cependant, cette neutralité est, selon moi, indispensable pour le sérieux de notre démarche d’intégration dans la population… Je ne suis pas un monstre sans cœur non plus vous savez les filles…’’
Conclu finalement la gothique romantique, un peu attristée d’avoir été si mal comprise dans son propos. C’était vrai, elle n’était pas monstrueuse… Peut-être un peu plus réaliste que les autres, mais en aucun cas monstrueuse… Quoi qu’il en soit, les propos suivant de l’Islandaise n’améliorèrent guère la petite déception qui avait surgit en la gothique romantique. Il était vrai que de toutes les filles demeurant sous cette tente faisaient partie d’une équipe…. Les Lex pour Hjördis… Les Nexus pour Mina… Les X-plorers pour Charis… En écoutant l’adolescente parler de ses dernières missions concernant Genosha, sur laquelle embraya Charis, Juliette se rendit alors soudainement compte que elle n’avait fondamentalement rien à dire sur le sujet présent. C’est pourquoi, elle se contenta de continuer à laisser ses mains parcourir le dos de la scandinave, en se contentant dans un premier temps d’écouter bien sagement ce qu’elles avait à dire… Même si elle se sentait très nettement exclue d’une sorte de famille dans la famille. La gothique romantique ne l’avait jamais avouée à qui que ce soit, mais il était vrai que, quelque part, ces missions lui manquaient un peu. Sa trop courte période chez les JustiX originels lui avait donné le goût d’une véritable solidarité aux liens resserrés, dont elle n’avait plus jamais eu le parfum depuis son retour à une vie… Normale.
Tandis que Hjördis annonçait ce qui était visiblement une bonne nouvelle à Charis, Juliette poussa un petit soupir las… Encore une chose qui lui échappait apparemment… Finalement, la gothique romantique osa quelques interrogations, semblable à un chien dans un jeu de quilles…
‘’Personne n’est totalement indestructible… La mort ne laisse jamais personne lui échapper, c’est une des lois fondamentale de cette réalité…’’
Commença-t-elle à dire, d’un ton doucereux mais légèrement vide de toute émotion, avant de poursuivre avec un accent plus enjoué.
‘’Mais pourquoi vouloir détruire la Terre de la sorte.. ? Que feront-ils par la suite, si il n’y a plus personne.. ? Ce groupe, Nemo… Serait-ce uniquement des nihilistes.. ? Veulent-ils détruire le monde, uniquement dans le seul but de l’anéantir purement et simplement.. ? Ce serait d’une absurdité totale… Et ces créatures volantes…’’
Enchaîna la gothique romantique, en tournant la tête en direction de Charis.
‘’… Qu’est-ce que c’est exactement. ? Tu peux nous en dire plus sur elles.. ? Comment se déplacent-elles exactement, à quelle vitesse.. ? Ont-elles des points faibles.. ? Des armes naturelles, autre que ces crocs.. ?Comment se repèrent-elles.. ? Par la vue.. ? L’ouïe.. ? Plus nous en sauront sur nos adversaires probables, et plus nous pourrons nous y préparer…’'
Le visage de Juliette pivota ensuite dans la direction de Mina, et elle lui demanda :
‘’Et toi Mina… Est-ce que tu peux nous dire quelque chose d’utile pour ce qui nous attends.. ?’’
Interroger, encore et encore… C’était bien tout ce que la gothique romantique pouvait faire après tout, puisqu’elle n’était fondamentalement que spectatrice de ces évènements qui les avaient pourtant tous conduit sur cette île perdue… Dans l’attente d’éventuelles réponses, Juliette poursuivit ses soins délicieusement attentionnés sur la personne de Hjördis qui paraissait se détendre de plus en plus. Etrange était le fait, de constater combien la peau de l’adolescente, pourtant sujette au climat rude de son pays, se révélait agréablement douce… Son corps abandonnait peu à peu toute résistance, s’offrant pleinement aux voluptueuses caresses des mains graciles de la gothique romantique.
- Mina KovacsLeX
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Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Mar 30 Juin 2009 - 21:38
Mina essayait de suivre la conversation tout en se frayant un passage jusqu'à sa couchette. La couchette de Mina lui avait été attribuée par défaut au bout de la tente, à cause de son physique particulier. Il faisait bon dans la tente des jeunes filles, et ce, grâce à la merveilleuse ingéniosité de Hjordis.
Juliette posa une question pertinente à la jeune fille.
"bin je crois que l'on est ici pour tracer une ligne sur le destin des nôtres... Tout a commencé pour nous depuis la mission conjointe des Nexus et de la CIA, qui nous a conduit à partir dans l'espace sur une porte stellaire de l'empire SHI'IAR... L'exploration nous a conduit à la découverte d'une prophétie émise par destinée bien des années avant maintenant, et il se trouve que celle-ci était à destination de Cassandre.."
Mina prit le temps de reprendre son souffle et de bien captiver son auditoire. Il était deja dur de tout résumer sans qu'elle se perde elle même dans ses explications.
"Cette prophétie a conduit à plusieurs choses: le fait que Dame Cassandre soit contrainte pour nous sauver de reutiliser son pouvoir, mais aussi le fait qu'elle disparaisse peu après notre retour sur terre pour quelque obscur mission..."
Mina plongea son regard dans chaque regards de ses amies de chambrée.
"Peu après, alors que notre équipe était confiée à la garde de ce si charmant professeur Volkov, nous sommes partis quelque part en Asie pour libérer une sorte de camp de concentration pour mutant. Sauf que les mutants que nous devions libérer étaient en fait conditionnés par une religion étrange. Celle du Roi des larmes..."
Juliette posa une question pertinente à la jeune fille.
"bin je crois que l'on est ici pour tracer une ligne sur le destin des nôtres... Tout a commencé pour nous depuis la mission conjointe des Nexus et de la CIA, qui nous a conduit à partir dans l'espace sur une porte stellaire de l'empire SHI'IAR... L'exploration nous a conduit à la découverte d'une prophétie émise par destinée bien des années avant maintenant, et il se trouve que celle-ci était à destination de Cassandre.."
Mina prit le temps de reprendre son souffle et de bien captiver son auditoire. Il était deja dur de tout résumer sans qu'elle se perde elle même dans ses explications.
"Cette prophétie a conduit à plusieurs choses: le fait que Dame Cassandre soit contrainte pour nous sauver de reutiliser son pouvoir, mais aussi le fait qu'elle disparaisse peu après notre retour sur terre pour quelque obscur mission..."
Mina plongea son regard dans chaque regards de ses amies de chambrée.
"Peu après, alors que notre équipe était confiée à la garde de ce si charmant professeur Volkov, nous sommes partis quelque part en Asie pour libérer une sorte de camp de concentration pour mutant. Sauf que les mutants que nous devions libérer étaient en fait conditionnés par une religion étrange. Celle du Roi des larmes..."
- InvitéInvité
Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Mar 30 Juin 2009 - 23:52
Se laissant totalement aller entre les mains expertes de Juliette, Hjördis profitait des talents insoupçonnés de la jeune femme. Quand elle murmura que ses talents n'étaient pas à vendre, elle répondit dans le même murmure.
"Dommage... Je serait prête à payer pour avoir droit à ça à l'Institut..."
Qu'elle soit prête à dépenser de l'argent était révélateur de l'intérêt qu'elle portait à ce traitement. Habituée qu'elle était à la vie rude, elle ne connaissait pas l'effet relaxant des messages et elle avait peur d'y devenir accro vu l'effet que ça lui faisait. Juliette semblait vraiment avoir une dent contre les mecs de l'Institut et ce ressentiment était accompagné d'une certaine lassitude. C'était par rapport à l'histoire de l'implication de l'Institut?
"J'ai jamais dit que tu était un monstre... Toutes ces histoires de politique ça me dépasse. Notre équipe vient pour dérouiller des types rêvant du Ragnarock, on aura pas le temps de faire du tourisme ou de grands discours. Que les profs prennent le thé avec le maire local c'est pas trop grave... enfin pour moi..."
Elle s'enfonçait à vitesse grand V. Il fallait vite qu'elle se rattrape à une branche, surtout qu'un soupir supplémentaire vint s'ajouter quand elle parla des résultats de sa dernière mission. Sans équipe, la jeune femme devait se sentir isolée au sein même de l'Institut.
"Heu... tu me fait plus penser à ces peintures qu'on voit dans les musées. Ces femmes dans ces belles robes peintes alors qu'elle font des trucs de tous les jours comme boire le thé ou marcher dans un salon. Ces trucs datant d'il y a quelques siècles. Bref, en te voyant juste en train de lire un livre ou boire un de tes cappucinos, on dirait une scène étudiée, calculée... alors que ça te paraît si naturel. On a l'impression que tu n'est pas dans la même pièce... Je trouve pas les mots... Intouchable quoi!"
Ce petit aparté avec Juliette ne dura pas et la mitalienne put sentir les muscles du dos de Hjördis se raidir progressivement et voir les yeux s'ouvrir en grand. D'abord Charis puis Mina... Toutes les deux étaient sur leurs propres missions dans des lieux très très éloignés, même l'espace... Alors pourquoi ce qu'elles disaient semblait si atrocement familier...
"Les filles... j'ai peur d'avoir des infos pas agréables... Moi ça me fait peur..."
Elle tenta de remettre ses pensées en ordre avant d'essayer de se détendre un tant soit peu.
"Pour commencer, Charis... comment tu sait qu'on appelait cette fille le Graal Noir? Et tu viens de me faire le portrait robot des Chiens de Tindalos, des mutants bossant pour l'organisation qu'on chasse. Ils m'ont forcée avec Amarenna de participer à une de leurs chasses et j'aurai du tuer Jo mais je me suis retournée contre eux au dernier moment..."
Ensuite elle se tourna vers Mina. Toujours aussi impressionnante d'allure, sa timidité était surprenante vu la présence qu'elle dégageait.
"Mina... Ce n'était pas le Roi-de-Toutes-Les-Larmes? C'est l'autre nom du Shoggoth. J'ai la très désagréable impression qu'on court toutes après les même ennuis..."
Hjördis se tordait les doigts en cherchant à comprendre cet imbroligo. Les professeurs l'avaient compris, eux. Peut-être parce qu'ils avaient tous réservé le X-Jet pour la même destination en même temps? En tout cas, se dire que les LeX avaient eu la ''chance" de voir l'origine du mal... Il devenait dur de se détendre malgré les efforts de Juliette. Elle tenta de détendre un peu l'atmosphère.
"Juliette, si tu veux que je te fasse un massage aussi efficace, il me faudra bien 10 ans... ça sera dur de faire aussi bien..."
Pitoyable... Elle avait peur d'avoir plombé l'ambiance durablement.
"Dommage... Je serait prête à payer pour avoir droit à ça à l'Institut..."
Qu'elle soit prête à dépenser de l'argent était révélateur de l'intérêt qu'elle portait à ce traitement. Habituée qu'elle était à la vie rude, elle ne connaissait pas l'effet relaxant des messages et elle avait peur d'y devenir accro vu l'effet que ça lui faisait. Juliette semblait vraiment avoir une dent contre les mecs de l'Institut et ce ressentiment était accompagné d'une certaine lassitude. C'était par rapport à l'histoire de l'implication de l'Institut?
"J'ai jamais dit que tu était un monstre... Toutes ces histoires de politique ça me dépasse. Notre équipe vient pour dérouiller des types rêvant du Ragnarock, on aura pas le temps de faire du tourisme ou de grands discours. Que les profs prennent le thé avec le maire local c'est pas trop grave... enfin pour moi..."
Elle s'enfonçait à vitesse grand V. Il fallait vite qu'elle se rattrape à une branche, surtout qu'un soupir supplémentaire vint s'ajouter quand elle parla des résultats de sa dernière mission. Sans équipe, la jeune femme devait se sentir isolée au sein même de l'Institut.
"Heu... tu me fait plus penser à ces peintures qu'on voit dans les musées. Ces femmes dans ces belles robes peintes alors qu'elle font des trucs de tous les jours comme boire le thé ou marcher dans un salon. Ces trucs datant d'il y a quelques siècles. Bref, en te voyant juste en train de lire un livre ou boire un de tes cappucinos, on dirait une scène étudiée, calculée... alors que ça te paraît si naturel. On a l'impression que tu n'est pas dans la même pièce... Je trouve pas les mots... Intouchable quoi!"
Ce petit aparté avec Juliette ne dura pas et la mitalienne put sentir les muscles du dos de Hjördis se raidir progressivement et voir les yeux s'ouvrir en grand. D'abord Charis puis Mina... Toutes les deux étaient sur leurs propres missions dans des lieux très très éloignés, même l'espace... Alors pourquoi ce qu'elles disaient semblait si atrocement familier...
"Les filles... j'ai peur d'avoir des infos pas agréables... Moi ça me fait peur..."
Elle tenta de remettre ses pensées en ordre avant d'essayer de se détendre un tant soit peu.
"Pour commencer, Charis... comment tu sait qu'on appelait cette fille le Graal Noir? Et tu viens de me faire le portrait robot des Chiens de Tindalos, des mutants bossant pour l'organisation qu'on chasse. Ils m'ont forcée avec Amarenna de participer à une de leurs chasses et j'aurai du tuer Jo mais je me suis retournée contre eux au dernier moment..."
Ensuite elle se tourna vers Mina. Toujours aussi impressionnante d'allure, sa timidité était surprenante vu la présence qu'elle dégageait.
"Mina... Ce n'était pas le Roi-de-Toutes-Les-Larmes? C'est l'autre nom du Shoggoth. J'ai la très désagréable impression qu'on court toutes après les même ennuis..."
Hjördis se tordait les doigts en cherchant à comprendre cet imbroligo. Les professeurs l'avaient compris, eux. Peut-être parce qu'ils avaient tous réservé le X-Jet pour la même destination en même temps? En tout cas, se dire que les LeX avaient eu la ''chance" de voir l'origine du mal... Il devenait dur de se détendre malgré les efforts de Juliette. Elle tenta de détendre un peu l'atmosphère.
"Juliette, si tu veux que je te fasse un massage aussi efficace, il me faudra bien 10 ans... ça sera dur de faire aussi bien..."
Pitoyable... Elle avait peur d'avoir plombé l'ambiance durablement.
- Charis HeldOnyX
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Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Mer 1 Juil 2009 - 1:50
Non, effectivement, le problème de la conversation était que ça risquait de partir dans tous les sens. Et même s'il s'agissait de missions, chacune avait vécu une expérience différente. Juliette n'y avait pas été mêlée, mais le fait était qu'elle ferait indéniablement partie de l'équipe actuelle, sous un seul nom unique: l'Institut. Depuis quand une école se lançait dans des actes politiques et militaires? Le fait était que ceux qui avaient les possibilités de faire changer les choses se devaient de s'impliquer. Maintenant... Tout le monde était-il d'accord de se jeter dans cette histoire sans queue ni tête? Charis n'en savait rien. A vrai dire, elle ignorait si tout le monde avait réellement conscience de ce qu'ils allaient se prendre sur la figure. Elle-même n'avait pas vraiment d'idée précise. Mais elle avait une certitude: ça allait faire mal. Très mal. Mais les paroles de Juliette sur la mort, aussi évidente qu'elles puissent paraître, mettait à rude épreuve la tolérance de Charis qui lança, tout en se redressant...
"Je ne connais aucune loi fondamentale qui autorise des gens à tirer sur des enfants."
La réplique était un peu trop sèche sans doute. Mais elle préféra pousser un long soupire pour chasser la rancoeur qui revenait au galop. Ce n'était pas à Juliette d'en faire les frais, c'était à Andersson et ses petits copains de payer le prix fort pour leurs crimes. A défaut de chercher des échappatoires, elle préféra se concentrer sur le récit Mina. Il était clair que toute l'histoire tournait autour d'une prophétie aussi douteuse que meurtrière. Religion, endoctrinement, chacun allait se battre pour des choses auxquelles il croyait. Quel manque d'originalité... La foi a toujours été un argument de choc pour ouvrir les conflits. Sauf que celui-ci allait avoir plus d'ampleur. Au moins il y avait des liens.
Se reportant sur Hjördis, elle ne pu que répondre.
"Je sais son surnom parce que je les ai entendu parler d'elle. Il y avait quelque chose avec son ventre, j'ignore quoi, mais ça les obsédait. Une belle bande de fanatique. J'ai aussi eu le privilège de participer à leur chasse... Dans le rôle du gibier. Comme d'autres mutants d'ailleurs. Pour cacher leur crime, ils ont fait sauter le Château de Tourbillon, en Suisse. En prenant soin de laisser la presse médire sur des mutants soi-disant mal intentionnés."
Mais ce n'était que des enfants. Le plus âgé devait à peine avoir dépassé l'âge de Charis. Et elle eut froid dans le dos en découvrant que Hjördis aurait dû tuer Jo. Heureusement qu'elle avait été là, sans quoi son amie aurait probablement rejoint le groupe des cadavres.
"Pour répondre à ta question, Juliette, j'ignore ce que sont ces "chiens de Tindalos". Elles n'ont pas d'yeux, je suppose qu'elles doivent donc traquer au flair ou au son. L'avant s'ouvre en trois lèvres, elles ont plusieurs rangées de dents. Pour ce que j'en ai vu, ça n'avance pas vite. Ce sont exactement des chiens, ça rabat le gibier. Mais je peux t'assurer que ça a aussi pas mal de force. On a dû se mettre à plusieurs pour retenir une porte qu'un de ces truc essayait de défoncer. D'ailleurs, il a réussi à la défoncer. Elles flottent dans l'air, j'en déduits que ce ne sont pas des créatures normales biologiquement parlant. Le fruit d'une expérience ou la création d'un mutant? Des mutants eux-mêmes? Hjördis en sait plus que moi. A ce moment-là, j'étais plus intéressée par la fuite du groupe."
Le souvenir restait d'ailleurs encore trop présent. Le cri de panique, la course effrénée, les coups de la bestiole à travers la porte...
Ouais, l'ambiance était plombée, mais chacune avait des informations sur ce qui les attendaient, alors...
"C'est quoi exactement ce "shoggoth"? Un mutant divinisé, mais avec quel genre de pouvoir? Comment lutter contre? D'après le récit de Mina, il est clair qu'on va devoir affronter une armée de fanatiques, alors qu'est-ce qu'on pourrait faire contre ça?"
Elle termina ses questions en se tournant vers Juliette. Elle analysait les choses avec beaucoup de clarté, et Charis se sentait aveuglée par la haine qu'elle contenait heureusement avec brio. La gothique pourrait certainement donner des solutions plus constructives qu'elle ne le pourrait jamais.
"Je ne connais aucune loi fondamentale qui autorise des gens à tirer sur des enfants."
La réplique était un peu trop sèche sans doute. Mais elle préféra pousser un long soupire pour chasser la rancoeur qui revenait au galop. Ce n'était pas à Juliette d'en faire les frais, c'était à Andersson et ses petits copains de payer le prix fort pour leurs crimes. A défaut de chercher des échappatoires, elle préféra se concentrer sur le récit Mina. Il était clair que toute l'histoire tournait autour d'une prophétie aussi douteuse que meurtrière. Religion, endoctrinement, chacun allait se battre pour des choses auxquelles il croyait. Quel manque d'originalité... La foi a toujours été un argument de choc pour ouvrir les conflits. Sauf que celui-ci allait avoir plus d'ampleur. Au moins il y avait des liens.
Se reportant sur Hjördis, elle ne pu que répondre.
"Je sais son surnom parce que je les ai entendu parler d'elle. Il y avait quelque chose avec son ventre, j'ignore quoi, mais ça les obsédait. Une belle bande de fanatique. J'ai aussi eu le privilège de participer à leur chasse... Dans le rôle du gibier. Comme d'autres mutants d'ailleurs. Pour cacher leur crime, ils ont fait sauter le Château de Tourbillon, en Suisse. En prenant soin de laisser la presse médire sur des mutants soi-disant mal intentionnés."
Mais ce n'était que des enfants. Le plus âgé devait à peine avoir dépassé l'âge de Charis. Et elle eut froid dans le dos en découvrant que Hjördis aurait dû tuer Jo. Heureusement qu'elle avait été là, sans quoi son amie aurait probablement rejoint le groupe des cadavres.
"Pour répondre à ta question, Juliette, j'ignore ce que sont ces "chiens de Tindalos". Elles n'ont pas d'yeux, je suppose qu'elles doivent donc traquer au flair ou au son. L'avant s'ouvre en trois lèvres, elles ont plusieurs rangées de dents. Pour ce que j'en ai vu, ça n'avance pas vite. Ce sont exactement des chiens, ça rabat le gibier. Mais je peux t'assurer que ça a aussi pas mal de force. On a dû se mettre à plusieurs pour retenir une porte qu'un de ces truc essayait de défoncer. D'ailleurs, il a réussi à la défoncer. Elles flottent dans l'air, j'en déduits que ce ne sont pas des créatures normales biologiquement parlant. Le fruit d'une expérience ou la création d'un mutant? Des mutants eux-mêmes? Hjördis en sait plus que moi. A ce moment-là, j'étais plus intéressée par la fuite du groupe."
Le souvenir restait d'ailleurs encore trop présent. Le cri de panique, la course effrénée, les coups de la bestiole à travers la porte...
Ouais, l'ambiance était plombée, mais chacune avait des informations sur ce qui les attendaient, alors...
"C'est quoi exactement ce "shoggoth"? Un mutant divinisé, mais avec quel genre de pouvoir? Comment lutter contre? D'après le récit de Mina, il est clair qu'on va devoir affronter une armée de fanatiques, alors qu'est-ce qu'on pourrait faire contre ça?"
Elle termina ses questions en se tournant vers Juliette. Elle analysait les choses avec beaucoup de clarté, et Charis se sentait aveuglée par la haine qu'elle contenait heureusement avec brio. La gothique pourrait certainement donner des solutions plus constructives qu'elle ne le pourrait jamais.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Mer 1 Juil 2009 - 14:20
Les gens avaient un bien étrange rapport avec la mort… Ils faisaient mine de l’ignorer, sachant cependant pertinemment qu’elle viendrait les cueillir de ses bras glacial et décharnés, et en même temps ils la craignait plus que tous, criant à l’infamie lorsqu’elle faisait sa sinistre, mais néanmoins très naturelle moisson. La réaction de Charis aux parole de la gothique romantique témoignait parfaitement de cet état de fait, mais celle-ci ne lui en tint nullement rigueur et ne tenta même pas de répliquer. Tous le monde n’avait pas son approche Lucide de la mort, le négativisme étant bien souvent plus réconfortant que la vérité nue. Juliette avait parfois été nommée amoureuse de la mort, par des gens méprisant et résolument obtus à sa propre conception de la chose, Mais c’était là une absurdité des plus complète. Elle n’aimait pas la mort, mais ne lui portait aucun sentiment néfastes non plus. La mort n’était ni bonne, ni mauvaise… Elle était une composante essentielle de leur réalité, au même titre que la vie… Ces concepts diamétralement opposés étaient les deux faces d’une pièce nommée existence… Renier la mort, c’était se mentir à soi-même et vivre dans une illusion qui, tôt ou tard, viendrait nous présenter l’addition… Et ce jour là, nul possibilité de resquiller ne sera possible… Et pour certains, elle se révèlera très fortement douloureuse.
Mais Juliette n’imposait jamais ses conceptions, c’était une de ses qualités première. De plus, les trois jeunes filles qui se trouvaient sous la tente avec elle n’étaient certainement pas prête à s’engager sur la voie de la raison concernant ce sujet.. Quoi de plus normal à leur âge… En dépit des dangers encouru depuis leur arrivée à l’institut, la mort demeurait un fantôme effrayant, mais sans réelle identité… Sans doute, était-ce mieux ainsi à vrai dire… L’ignorance n’était-elle pas le lot des bien heureux après tout.. ? Une fois de plus, ce fut Hjördis qui tira la gothique romantique de ses pensées, tandis que ses mains continuaient machinalement de prodiguer ses soins à l’adolescente. Sa comparaison avec les tableaux de ces artistes du temps passé la fit mélancoliquement sourire, et la comparaison la flatta sincèrement. Etre comparer à des œuvres célèbres, quel meilleur compliment pour une artiste.. ? Intouchable… Ce mot amusa Juliette… Peut-être était-ce vrai… Intouchable… Quoi que un peu triste comme image, elle était très belle, très poétique… Et sans doute, cruellement vrai… A sa manière, la gothique romantique était une ombre elle aussi, un fantôme issu d’un passé aujourd’hui révolu, qui se promenait pourtant librement parmi les vivants de ce présent dont elle se décalait constamment. Un être intemporel en fin de compte… Oui, cette image ci lui était aussi très plaisante…
‘’Je te remercie du compliment…’’
Répondit-elle à la scandinave, tout en se penchant à nouveau vers elle.
‘’… Mais pourquoi vouloir payer, lorsque tu peux avoir quelque chose gratuitement.. ?’’
Termina-t-elle sa phrase, dans un clin d’œil adressé à l’adolescente. Certes, elle ne négociait pas financièrement ses quelques talents, mais cela ne signifiait nullement qu’elle refusait d’en faire usage lorsque on lui en faisait la demande. Juliette sentit soudain le dos soyeux de Hjördis se raidir, lorsque commencèrent les réponses aux interrogations qu’avaient soulevé la conversation concernant les évènements qui les avaient tous conduit ici, sur cette ïle. Tout en écoutant les trois jeunes filles évoquer chacune leur différentes missions,, Juliette renforça ses caresses sur l’adolescente du grand nord afin de la forcer à se laisser à nouveau aller à la détente. Après tout, cela ne lui servirait à rien d’être protégé contre les soleil brûlant d’Afrique, si elle devait avoir les muscles douloureux. La gothique romantique en profita pour tenter d’analyser et de synthétiser tout ce qui était dit afin d’avoir une certaine vision d’ensemble de la situation qui serait la leur à Genosha. Un point évident ressortait de toutes ces paroles, plus inquiétante les unes que les autres… Toutes les missions semblait converger en ce lieu, en dépit de leur apparente dissonance. Un point d’orgue à un projet à grande échelle.. ? L’Overmind avait déjà été quelque chose d’assez terrifiant, et notamment en pertes humaines, mais ce qui arrivait aujourd’hui paraissait avoir une échelle encore plus grande. Lorsque Charis Tourna son regard dans sa direction, Juliette compris qu’elle attendait une réponse de sa part. Il était vrai que techniquement parlant, la gothique romantique était l’ancienne de l’institut, aussi bien en durée de présence, que en âge, sous cette tente. Des quatre, elle était la seule à avoir pleinement connu la précédente crise qui avait frappé de plein fouet l’institut. Elle était un peu comme la sage, vers qui se tourne généralement les nouveaux venus en quête de réponse… La gothique romantique était en quelque sorte la Cassandre de cette tente, une sacré responsabilité lorsque l’on y songeait… Elle leva brièvement les yeux au ciel afin de rassembler au mieux ses idées, puis elle prit la parole…
‘’Contre une armée de fanatique, nous ne pouvons absolument rien faire si ce n’est les exterminer de manière définitive, jusqu’au dernier. Mais ce n’est pas là dans l’esprit de l’institut, alors nous ne pouvons rien contre une armées de fanatique Charis… Mais lorsque l’on décapite un serpent, le corps cesse rapidement ses convulsions après quelques violents mais éphémères soubresauts. Il ne faut donc pas s’attacher à affronter ces fanatiques, mais plutôt à mettre hors d’état de nuire leurs guides… Les fanatiques ont ceci de particulier, que lorsqu’ils se retrouvent livré à eux-même ils ne savent plus comment réagir. Ils n’arrivent pas à penser par eux-mêmes, et cela fait de ces derniers des cibles aisément maîtrisable car totalement désordonnés. En décapitant la tête de ce simulacre de religion , nous maîtriserons donc son corps… Mais résumons un peu les faits, voulez-vous les filles.. ?’’
Juliette poussa un soupir, et dans une inspiration musicale elle poursuivit :
‘’D’après Mina, tous est lié à cette fameuse prophétie qui nous vient d’une mutante qui a vécu il y a un peu plus d’un siècle, et qui apparemment possédait un don pour entrapercevoir les possibles, comme Cassandre. Cette prophétie lui étant ouvertement adressé, notre implication, ainsi que notre présence ici pourrait donc être plus ou moins écrite. De fait, nous ne pouvions pas véritablement y échapper selon moi. Mais si le destin est écris dans les grandes lignes, les détails sont toujours sujet à des modifications, qui résulterait de notre capacité à décider par nous-mêmes de notre implication ou non dans ce qui s’annonce comme un évident nouveau conflit. Il est dommage que seule Cassandre sache ce que cette prophétie disait, en avoir connaissance nous aurait sans doute donné un regard plus juste sur la situation, alors que là nous avançons quasiment en aveugle… Si on se fie aux paroles de Hjördis, le Shoggoth serait cette chose informe qu’elle appelle un blob, et accessoirement le roi de touts les larmes évoqué par Mina. Le fait que ce mutant, puisqu’il s’agit bien de cela, ai apparemment comme unique pouvoir d’avaler toutes choses, me fait m’interroger sur sa véritable fonction. Je me demande si sa forme actuelle qui, visiblement ne ressemble à rien, ne serait pas un état temporaire, un peu comme un état larvaire en attente d’une quelconque transformation. Peut-être doit-il engranger des codes génétiques, ou tout autre ressources contenus dans les êtres vivants, afin de devenir une chrysalide qui deviendrait alors au final quelque chose de plus… Peut-être même, et-ce là la raison finale d’être ce ces enfants soldats, une fois leur tâche accompli… Etre offert en sacrifice à leur dieu illusoire… Oui, vraiment je m’interroge…’’
Juliette demeura silencieuse durant plusieurs secondes, se perdant brièvement dans la recherche de ce plus potentiel, puis elle reprit la parole…
‘’Quoi qu’il en soit, je réitère mon propos de tout à l’heure… Personne n’est totalement invincible et je doute que les créateurs de ce faux dieu n’aient pas trouver un quelconque moyen de le maîtriser ou bien encore de le détruire, au cas ou ce dernier viendrait à échapper à leur contrôle. A nous donc de découvrir ce moyen, si nous ne parvenons pas à le détruire par nous-mêmes. Pour ton amie Charis, et toujours en fonction des propos de Hjördis, si ses ravisseurs semblaient s’intéresser à son ventre, c’était sans doute dans le but de lui faire procréer ce fameux mutant issu de ce faux dieu. Mais cela a été un échec, et ils ont du trouver une autre fille pour tenir le rôle de cette mère, et savoir qui elle est nous serait très précieux je pense. Finalement, nous en savons beaucoup et peu à la fois… Beaucoup d’incertitudes, mais malheureusement peu de faits avérés. Mais ce qui est certain, c’est que tout ce que vous avez vécus nous amènent invariablement à cette île.’’
De nouveau, un soupir fusa des lèvres carmines de la gothique romantique… Des informations c’était très bien, mais la colle pour tous les relier correctement entre elles c’était encore mieux. Malheureusement, ladite colle n’avait apparemment pas été livrer avec l’objet briser en mille morceaux.
‘’Pour ce qui est de ces chiens de Tindalos, je serais assez d’accord avec une manipulation génétique, tout pour comme le Shoggoth d’ailleurs… L’absence d’orifice oculaire laissent en effet à penser que son mode de repérage est soit l’ouïe, soit l’odorat, mais il faut aussi envisager q’ils possèdent une certaine télépathie, ce qui pourrait expliquer le fait qu’ils soient employés pour rabattre les mutants, pouvant communiquer entres eux afin de coordonner leurs tactiques d’encerclement de leurs victimes. On peux aussi envisager qu’ils peuvent capter les champs magnétique corporels, un peu comme des boussoles vivantes… Des adversaires redoutables donc, mais si j’ai raison les concernant nous avons parmi nous des pouvoir en mesure de les mettre au pas sans grande difficultés. De plus, leur apparente lenteur est un avantage qu’ils nous faudra exploiter au mieux, sans doute en tentant de les isoler les uns des autres. Comme toute meute, ils ne sont sûrement efficace qu’une fois rassemblé…’’
Le gothique romantique cessa ensuite de parler, attendant une réaction ou une autre, à ses paroles. Sans doute, devait-elle paraître bien apaisée, face à ces évènements dont ils ne savaient encore fondamentalement que très peu de choses réellement concrètes. Mais ce n’était pas sa première crise après tout, et de nature Juliette n’était pas une grande inquiète, loin de la même… Pour tempérer le sérieux de ses propos, elle s’adressa de nouveau à Hjördis et lui dit dans un sourire retrouvé :
‘’Pour le massage, je suis certaine que tu feras de ton mieux… C’est en forgeant que l’on devient forgeron après tout, n’est-ce pas.. ?’’
La situation étaient certes grave, mais elles auraient bien le temps de se plonger à corps perdu dans un sérieux qui excluait toute autre considération…
Mais Juliette n’imposait jamais ses conceptions, c’était une de ses qualités première. De plus, les trois jeunes filles qui se trouvaient sous la tente avec elle n’étaient certainement pas prête à s’engager sur la voie de la raison concernant ce sujet.. Quoi de plus normal à leur âge… En dépit des dangers encouru depuis leur arrivée à l’institut, la mort demeurait un fantôme effrayant, mais sans réelle identité… Sans doute, était-ce mieux ainsi à vrai dire… L’ignorance n’était-elle pas le lot des bien heureux après tout.. ? Une fois de plus, ce fut Hjördis qui tira la gothique romantique de ses pensées, tandis que ses mains continuaient machinalement de prodiguer ses soins à l’adolescente. Sa comparaison avec les tableaux de ces artistes du temps passé la fit mélancoliquement sourire, et la comparaison la flatta sincèrement. Etre comparer à des œuvres célèbres, quel meilleur compliment pour une artiste.. ? Intouchable… Ce mot amusa Juliette… Peut-être était-ce vrai… Intouchable… Quoi que un peu triste comme image, elle était très belle, très poétique… Et sans doute, cruellement vrai… A sa manière, la gothique romantique était une ombre elle aussi, un fantôme issu d’un passé aujourd’hui révolu, qui se promenait pourtant librement parmi les vivants de ce présent dont elle se décalait constamment. Un être intemporel en fin de compte… Oui, cette image ci lui était aussi très plaisante…
‘’Je te remercie du compliment…’’
Répondit-elle à la scandinave, tout en se penchant à nouveau vers elle.
‘’… Mais pourquoi vouloir payer, lorsque tu peux avoir quelque chose gratuitement.. ?’’
Termina-t-elle sa phrase, dans un clin d’œil adressé à l’adolescente. Certes, elle ne négociait pas financièrement ses quelques talents, mais cela ne signifiait nullement qu’elle refusait d’en faire usage lorsque on lui en faisait la demande. Juliette sentit soudain le dos soyeux de Hjördis se raidir, lorsque commencèrent les réponses aux interrogations qu’avaient soulevé la conversation concernant les évènements qui les avaient tous conduit ici, sur cette ïle. Tout en écoutant les trois jeunes filles évoquer chacune leur différentes missions,, Juliette renforça ses caresses sur l’adolescente du grand nord afin de la forcer à se laisser à nouveau aller à la détente. Après tout, cela ne lui servirait à rien d’être protégé contre les soleil brûlant d’Afrique, si elle devait avoir les muscles douloureux. La gothique romantique en profita pour tenter d’analyser et de synthétiser tout ce qui était dit afin d’avoir une certaine vision d’ensemble de la situation qui serait la leur à Genosha. Un point évident ressortait de toutes ces paroles, plus inquiétante les unes que les autres… Toutes les missions semblait converger en ce lieu, en dépit de leur apparente dissonance. Un point d’orgue à un projet à grande échelle.. ? L’Overmind avait déjà été quelque chose d’assez terrifiant, et notamment en pertes humaines, mais ce qui arrivait aujourd’hui paraissait avoir une échelle encore plus grande. Lorsque Charis Tourna son regard dans sa direction, Juliette compris qu’elle attendait une réponse de sa part. Il était vrai que techniquement parlant, la gothique romantique était l’ancienne de l’institut, aussi bien en durée de présence, que en âge, sous cette tente. Des quatre, elle était la seule à avoir pleinement connu la précédente crise qui avait frappé de plein fouet l’institut. Elle était un peu comme la sage, vers qui se tourne généralement les nouveaux venus en quête de réponse… La gothique romantique était en quelque sorte la Cassandre de cette tente, une sacré responsabilité lorsque l’on y songeait… Elle leva brièvement les yeux au ciel afin de rassembler au mieux ses idées, puis elle prit la parole…
‘’Contre une armée de fanatique, nous ne pouvons absolument rien faire si ce n’est les exterminer de manière définitive, jusqu’au dernier. Mais ce n’est pas là dans l’esprit de l’institut, alors nous ne pouvons rien contre une armées de fanatique Charis… Mais lorsque l’on décapite un serpent, le corps cesse rapidement ses convulsions après quelques violents mais éphémères soubresauts. Il ne faut donc pas s’attacher à affronter ces fanatiques, mais plutôt à mettre hors d’état de nuire leurs guides… Les fanatiques ont ceci de particulier, que lorsqu’ils se retrouvent livré à eux-même ils ne savent plus comment réagir. Ils n’arrivent pas à penser par eux-mêmes, et cela fait de ces derniers des cibles aisément maîtrisable car totalement désordonnés. En décapitant la tête de ce simulacre de religion , nous maîtriserons donc son corps… Mais résumons un peu les faits, voulez-vous les filles.. ?’’
Juliette poussa un soupir, et dans une inspiration musicale elle poursuivit :
‘’D’après Mina, tous est lié à cette fameuse prophétie qui nous vient d’une mutante qui a vécu il y a un peu plus d’un siècle, et qui apparemment possédait un don pour entrapercevoir les possibles, comme Cassandre. Cette prophétie lui étant ouvertement adressé, notre implication, ainsi que notre présence ici pourrait donc être plus ou moins écrite. De fait, nous ne pouvions pas véritablement y échapper selon moi. Mais si le destin est écris dans les grandes lignes, les détails sont toujours sujet à des modifications, qui résulterait de notre capacité à décider par nous-mêmes de notre implication ou non dans ce qui s’annonce comme un évident nouveau conflit. Il est dommage que seule Cassandre sache ce que cette prophétie disait, en avoir connaissance nous aurait sans doute donné un regard plus juste sur la situation, alors que là nous avançons quasiment en aveugle… Si on se fie aux paroles de Hjördis, le Shoggoth serait cette chose informe qu’elle appelle un blob, et accessoirement le roi de touts les larmes évoqué par Mina. Le fait que ce mutant, puisqu’il s’agit bien de cela, ai apparemment comme unique pouvoir d’avaler toutes choses, me fait m’interroger sur sa véritable fonction. Je me demande si sa forme actuelle qui, visiblement ne ressemble à rien, ne serait pas un état temporaire, un peu comme un état larvaire en attente d’une quelconque transformation. Peut-être doit-il engranger des codes génétiques, ou tout autre ressources contenus dans les êtres vivants, afin de devenir une chrysalide qui deviendrait alors au final quelque chose de plus… Peut-être même, et-ce là la raison finale d’être ce ces enfants soldats, une fois leur tâche accompli… Etre offert en sacrifice à leur dieu illusoire… Oui, vraiment je m’interroge…’’
Juliette demeura silencieuse durant plusieurs secondes, se perdant brièvement dans la recherche de ce plus potentiel, puis elle reprit la parole…
‘’Quoi qu’il en soit, je réitère mon propos de tout à l’heure… Personne n’est totalement invincible et je doute que les créateurs de ce faux dieu n’aient pas trouver un quelconque moyen de le maîtriser ou bien encore de le détruire, au cas ou ce dernier viendrait à échapper à leur contrôle. A nous donc de découvrir ce moyen, si nous ne parvenons pas à le détruire par nous-mêmes. Pour ton amie Charis, et toujours en fonction des propos de Hjördis, si ses ravisseurs semblaient s’intéresser à son ventre, c’était sans doute dans le but de lui faire procréer ce fameux mutant issu de ce faux dieu. Mais cela a été un échec, et ils ont du trouver une autre fille pour tenir le rôle de cette mère, et savoir qui elle est nous serait très précieux je pense. Finalement, nous en savons beaucoup et peu à la fois… Beaucoup d’incertitudes, mais malheureusement peu de faits avérés. Mais ce qui est certain, c’est que tout ce que vous avez vécus nous amènent invariablement à cette île.’’
De nouveau, un soupir fusa des lèvres carmines de la gothique romantique… Des informations c’était très bien, mais la colle pour tous les relier correctement entre elles c’était encore mieux. Malheureusement, ladite colle n’avait apparemment pas été livrer avec l’objet briser en mille morceaux.
‘’Pour ce qui est de ces chiens de Tindalos, je serais assez d’accord avec une manipulation génétique, tout pour comme le Shoggoth d’ailleurs… L’absence d’orifice oculaire laissent en effet à penser que son mode de repérage est soit l’ouïe, soit l’odorat, mais il faut aussi envisager q’ils possèdent une certaine télépathie, ce qui pourrait expliquer le fait qu’ils soient employés pour rabattre les mutants, pouvant communiquer entres eux afin de coordonner leurs tactiques d’encerclement de leurs victimes. On peux aussi envisager qu’ils peuvent capter les champs magnétique corporels, un peu comme des boussoles vivantes… Des adversaires redoutables donc, mais si j’ai raison les concernant nous avons parmi nous des pouvoir en mesure de les mettre au pas sans grande difficultés. De plus, leur apparente lenteur est un avantage qu’ils nous faudra exploiter au mieux, sans doute en tentant de les isoler les uns des autres. Comme toute meute, ils ne sont sûrement efficace qu’une fois rassemblé…’’
Le gothique romantique cessa ensuite de parler, attendant une réaction ou une autre, à ses paroles. Sans doute, devait-elle paraître bien apaisée, face à ces évènements dont ils ne savaient encore fondamentalement que très peu de choses réellement concrètes. Mais ce n’était pas sa première crise après tout, et de nature Juliette n’était pas une grande inquiète, loin de la même… Pour tempérer le sérieux de ses propos, elle s’adressa de nouveau à Hjördis et lui dit dans un sourire retrouvé :
‘’Pour le massage, je suis certaine que tu feras de ton mieux… C’est en forgeant que l’on devient forgeron après tout, n’est-ce pas.. ?’’
La situation étaient certes grave, mais elles auraient bien le temps de se plonger à corps perdu dans un sérieux qui excluait toute autre considération…
- Mina KovacsLeX
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Equipe : Lex
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Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Mar 7 Juil 2009 - 21:57
tout cela dépassait Mina, tant de suppositions, de choses qui s'avéraient réelles sans l'être tout en l'étant quand même, cela faisait au final beaucoup de choses qui arrivaient. Hors la jeune mutante, bien que faisant partie d'une équipe de l'institut dont elle espérait quand même qu'elle soit un peu utile, avait toujours du mal à s'impliquer à cause de sa réserve et de sa timidité naturelle, peut être aussi à cause de son apparence et d'une certaine naïveté.
Mina songeait de plus en plus souvent à aller voir le professeur Deneos pour une séance de psychologie, ou le professeur Volkov pour une séance "comment vivre au milieu des autres quand on est un monstre?".
Essayant de changer un peu de sujet :
"En tout cas les filles je suis très contente d'être parmi vous. Que ce soit la belle Hjordis et son grand talent culinaire, la charmante compère des Xplorer que j'ai souvent croisée mais jamais vraiment cotoyée et toi Juliette dont je dois dire que ton style me fascine grandement..."
Mina songeait de plus en plus souvent à aller voir le professeur Deneos pour une séance de psychologie, ou le professeur Volkov pour une séance "comment vivre au milieu des autres quand on est un monstre?".
Essayant de changer un peu de sujet :
"En tout cas les filles je suis très contente d'être parmi vous. Que ce soit la belle Hjordis et son grand talent culinaire, la charmante compère des Xplorer que j'ai souvent croisée mais jamais vraiment cotoyée et toi Juliette dont je dois dire que ton style me fascine grandement..."
- InvitéInvité
Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Mar 7 Juil 2009 - 23:10
Courageusement, Juliette s'attaquait aux muscles crispés du dos de l'islandaise et l'italienne commençait à réussir son coup. Sa remarque comme quoi ce traitement et les suivants seraient gratuits la fit se détendre encore plus. C'était nécessaire avant la longue tirade qui suivit. La jeune fille tenait bien son rôle d'ainée, à la fois de la tente et comme membre de l'Institut. C'est de façon très adulte qu'elle exprima ses craintes et ses idées. Oui, ça se tenait. Mieux valait éliminer les chefs de Némo avant qu'ils n'aient le temps d'envoyer des mutants drogués face à eux. Charis avait quelques éléments qui semblaient salement familier, notamment le fait de tirer sur des enfants. Sa blessure sur l'épaule le lui rappelait cruellement. Quand à Mina, elle chercha un peu à détendre l'atmosphère avec quelques compliments.
Ambitieuse comme elle était, des compliments étaient toujours bons pour son égo. Elle se redressa sur ses coudes, il fallait pas non plus qu'elle s'endorme sous les caresses de Juliette. Elle décida de finir de dire ce qu'elle savait, échange de bons procédés.
"Charis. Ils avaient besoin d'elle parce qu'elle pouvait facilement porter des enfants. J'en sait pas plus. Les chiens de Tindalos sont pas invincibles, j'en ai blessé un par un coup de couteau au corps au corps... Et puis, j'en ai vu deux mourir par balles... mais je ne sait pas comment ils communiquent. Il y en avait deux devant moi et ils se sont mis d'accord sur une stratégie sans rien dire."
Au tour de mina maintenant.
"Mina. Un truc dont je suis sûre à propos des prédictions c'est que c'est ce qu'on fait qui les rend réel ou pas. Un peu comme l'horoscope. Et puis... s'il te plaît, sois pas si... formelle... On est tous dans le même bateau et même si j'aime bien les compliments, à part de bons petits repas, je peut pas t'apporter grand chose."
Tentative piteuse de rire. L'humour qui vient du froid a tendance à laisser de glace. Au tour de Juliette maintenant.
"Je ne sait pas si le Shoggoth est invincible ou pas. Je l'ai vu vaincre en quelques secondes quelqu'un qui a écrasé Esther sans efforts. Si ils le contrôlent, faudrait faire parler un des membres pour savoir comment. Ils paniquent vite, croyant qu'ils deviennent des traitres bon à être abattus dès qu'ils sont capturés. Du coup ils deviennent bavards. Mais maintenant..."
Elle se redressa totalement, mettant fin à la séance de massage. Ce n'était pas tout ça mais si elle se laissait faire elle passerait le reste de sa journée sous les caresses de la gothique.
"A toi maintenant... de toute façon, il faudrait sûrement que l'on voit des personnes d'autres équipes pour tout comprendre... enfin... essayer de comprendre pour moi..."
Elle prit alors le tube d'écran solaire, demandant à Juliette de se préparer pour qu'elle mette à son tour de la crème solaire et de lui expliquer comment masser.
Ambitieuse comme elle était, des compliments étaient toujours bons pour son égo. Elle se redressa sur ses coudes, il fallait pas non plus qu'elle s'endorme sous les caresses de Juliette. Elle décida de finir de dire ce qu'elle savait, échange de bons procédés.
"Charis. Ils avaient besoin d'elle parce qu'elle pouvait facilement porter des enfants. J'en sait pas plus. Les chiens de Tindalos sont pas invincibles, j'en ai blessé un par un coup de couteau au corps au corps... Et puis, j'en ai vu deux mourir par balles... mais je ne sait pas comment ils communiquent. Il y en avait deux devant moi et ils se sont mis d'accord sur une stratégie sans rien dire."
Au tour de mina maintenant.
"Mina. Un truc dont je suis sûre à propos des prédictions c'est que c'est ce qu'on fait qui les rend réel ou pas. Un peu comme l'horoscope. Et puis... s'il te plaît, sois pas si... formelle... On est tous dans le même bateau et même si j'aime bien les compliments, à part de bons petits repas, je peut pas t'apporter grand chose."
Tentative piteuse de rire. L'humour qui vient du froid a tendance à laisser de glace. Au tour de Juliette maintenant.
"Je ne sait pas si le Shoggoth est invincible ou pas. Je l'ai vu vaincre en quelques secondes quelqu'un qui a écrasé Esther sans efforts. Si ils le contrôlent, faudrait faire parler un des membres pour savoir comment. Ils paniquent vite, croyant qu'ils deviennent des traitres bon à être abattus dès qu'ils sont capturés. Du coup ils deviennent bavards. Mais maintenant..."
Elle se redressa totalement, mettant fin à la séance de massage. Ce n'était pas tout ça mais si elle se laissait faire elle passerait le reste de sa journée sous les caresses de la gothique.
"A toi maintenant... de toute façon, il faudrait sûrement que l'on voit des personnes d'autres équipes pour tout comprendre... enfin... essayer de comprendre pour moi..."
Elle prit alors le tube d'écran solaire, demandant à Juliette de se préparer pour qu'elle mette à son tour de la crème solaire et de lui expliquer comment masser.
- Charis HeldOnyX
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Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Mer 8 Juil 2009 - 21:16
Bon, au moins les suggestion de Juliette remettaient de l'ordre dans l'esprit un peu malmené de Charis. La gothique possédait un calme aussi étrange que propagateur et l'hydrokinésiste laissa là ses ressentiments. De toute manière, elle pourrait réserver sa rage pour les altercations à venir. Pour le moment, mieux valait prendre des forces et se lier un peu plus aux autres. Elle ne s'était contentée que de hocher la tête aux propos de Juliette. Et les explication de Hjördis la rassuraient. Le simple fait de savoir que ces saletés volantes pouvaient être tuées était en soi une excellente nouvelle! Maintenant, elle pourrait faire face et ne pas se contenter de fuir comme elle l'avait fait la dernière fois.
Et puis Mina cherchait à détendre l'atmosphère complètement. Charis se sentit un peu bête d'avoir laisser ses émotions l'emporter pendant quelques minutes. Mais il fallait qu'elle se reprenne. De toute manière, scander la vengeance ne leur apportait rien et ne ferait probablement que semer la zizanie. Et puis, elle était en bonen compagnie sous cette tente alors quoiqu'il puisse leur arriver demain... Mieux valait profiter de l'instant présent. Néanmoins, elle eut une petite pensée pour Pipilotti dont le pouvoir mutant lui était encore totalement inconnue. La peur qu'elle avait vu dans ses yeux lorsqu'elle l'avait rencontrée devait avoir en bonne partie disparu aujourd'hui. Et puis, il y avait toujours Jo. Charis était enfin en paix. Il ne lui restait plus qu'à avertir son père, pour qu'il ne se fasse pas de soucis supplémentaire. Ah ben tien, ça lui faisait une bonne raison de survivre, tient!
"Et bien, Mina, on va avoir l'occasion de faire plus amples connaissances! Il est vrai qu'on ne fait que se croiser pour la plupart. Cette mission est donc une excelente expérience à partager malgré ses aspect un peu sombre."
Pour ne pas dire franchement meurtriers. Mais ça, c'était une autre histoire. Plus à l'aise, assise sur son sac de couchage, Charis glissa une mains dans ses cheveux pour défaire son vague chignon qui ressemblait à rien et le refaire un peu mieux, ne serait-ce que pour ne pas avoir des mèches dans les yeux.
"Et puis de toute manière, nous n'aurons probablement toutes les pièces du puzzle qu'une fois la mission achevée. C'est une bonne motivation, non?"
Et puis Mina cherchait à détendre l'atmosphère complètement. Charis se sentit un peu bête d'avoir laisser ses émotions l'emporter pendant quelques minutes. Mais il fallait qu'elle se reprenne. De toute manière, scander la vengeance ne leur apportait rien et ne ferait probablement que semer la zizanie. Et puis, elle était en bonen compagnie sous cette tente alors quoiqu'il puisse leur arriver demain... Mieux valait profiter de l'instant présent. Néanmoins, elle eut une petite pensée pour Pipilotti dont le pouvoir mutant lui était encore totalement inconnue. La peur qu'elle avait vu dans ses yeux lorsqu'elle l'avait rencontrée devait avoir en bonne partie disparu aujourd'hui. Et puis, il y avait toujours Jo. Charis était enfin en paix. Il ne lui restait plus qu'à avertir son père, pour qu'il ne se fasse pas de soucis supplémentaire. Ah ben tien, ça lui faisait une bonne raison de survivre, tient!
"Et bien, Mina, on va avoir l'occasion de faire plus amples connaissances! Il est vrai qu'on ne fait que se croiser pour la plupart. Cette mission est donc une excelente expérience à partager malgré ses aspect un peu sombre."
Pour ne pas dire franchement meurtriers. Mais ça, c'était une autre histoire. Plus à l'aise, assise sur son sac de couchage, Charis glissa une mains dans ses cheveux pour défaire son vague chignon qui ressemblait à rien et le refaire un peu mieux, ne serait-ce que pour ne pas avoir des mèches dans les yeux.
"Et puis de toute manière, nous n'aurons probablement toutes les pièces du puzzle qu'une fois la mission achevée. C'est une bonne motivation, non?"
- Juliette DagonLeX
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Date d'inscription : 22/01/2007
Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Jeu 9 Juil 2009 - 15:46
Sans l’once de la moindre gêne, Juliette ôta son ’’filet’’ et son débardeur qu’elle déposa avec soins sur le côté afin de répondre à l’invitation de Hjördis à prendre sa place, offrant ainsi sa généreuse poitrine dénudé à la vue de l’ensemble de ses camarades de tente. La gothique romantique n’était pas particulièrement exhibitionniste, mais elle n’avait cependant pas honte de son corps non plus… Et puis, n’étaient-elles pas entre filles après tout.. ? Pourquoi être pudique, au milieu de ses semblables…
Juliette s’allongea ensuite sur le sac de couchage de l’islandaise, ou elle se laissa délicatement tomber afin d’atterrir moelleusement. D’un revers de la main elle dégagea son dos sa longue chevelure ténébreuse, qu’elle dépose tout près de son visage. Juliette croisa ensuite ses bras sur lesquelles elle fit reposer sa joue, et tout en fermant doucement ses yeux dans un soupir, elle répondit à Hjördis s’interrogeant sur la manière de procéder…
‘’Hum… Voyons… Imagines que tu doives faire un travail qui te demande beaucoup de force et de rudesse, et tu fais exactement le contraire de ce que tu ferais pour le réussir… C’est simple, n’est-ce pas.. ?’’
La solution par son contraire, c’était là une méthode comme une autre, pour expliquer une chose à quelqu’un qui ne savait pas vraiment comment procéder. De toute façon, Juliette lui faisait confiance. Hjördis était sans doute un peu brut de pommes, mais elle n’était certainement pas une grosse brute incapable de la moindre douceur. De plus, La guider pas à pas ne serait pas lui rendre service dans la mesure ou elle ne prendrait sans doute aucune assurance dans son geste et sa technique. Il fallait expérimenter par soi-même pour apprendre après tout, c’était bien connu.
Lorsque Mina avoua sa fascination pour son style, la gothique romantique eut un petit sourire… C’était flatteur… Mais ce sourire se crispa légèrement en en une moue habité par une certaine tristesse, et c’est d’une petite voix lasse qu’elle lui répondit :
‘’C’est gentil Mina… Mais j’ai bien peur que ce genre de fascination ne te soit guère d’un grand secours pour t’intégrer, même parmi nous… Ici, comme dans le monde extérieur, je sais que mon style de vie n’est pas compris par tous, et c’est pourquoi je ne saurais trop te conseiller d’en préférer un qui te soit plus passe-partout… Mais cela me fait plaisir que tu me dises cela, vraiment…’’
De nouveau, un soupir fusa de ses lèvres closes. En effet, selon Juliette affirmer que l’on aimait son style, n’était pas pour faciliter une intégration que devait sans doute rechercher la jeune mutante au physique si particulier. C’était dommage, mais ainsi étaient fait les mutants… Humains !
Puis, ce fut au tour de Charis de prendre la parole, et en l’écoutant Juliette hochant mentalement la ête en un signe d’acquiescement. Elle avait raison, toutes les pièces du puzzles seraient réunies lorsque leur mission sur cette île serait accompli, et alors tous leurs semblera bien plus clair que actuellement.
‘’Tu as raison…’’ dit-elle alors ‘’… Ce qui nous attends ici est encore bien lointain, et il nous est donc inutile de nous inquiéter pour ce qui n’est pas encore arriver. Hjördis vient de nous prouver que ces fameux chiens de Tindalos pouvaient être assez facilement vaincu, ce qui est déjà d’un grand soulagement selon moi’’
La gothique romantique se tut alors durant quelques instants, crispant légèrement son corps avant de se laisser a un délassement et un abandon complet de sa personne. Elle manquait de sommeil, et cette position peu habituelle en pleine journée le lui rappelait bien sournoisement. Le regards toujours clos, elle ajouta :
‘’Il est vrai que entre vos missions et nos études, à nous qui ne sommes pas dans une équipe, ils n’y a pas beaucoup d’espace pour faire plus ample connaissance je dois dire. Profitons de l’instant présent dans ce cas, d’accord.. ? Je sais que Hjördis vient d’Islande, mais vous deux , d’ou venez-vous exactement.. ? ES-ce que nous serions entre européennes sous cette tente.. ?’’
Question judicieuse en effet… Avec l’anglais comme langue commune, il était parfois difficile de savoir d’ou venaient vraiment les gens, principalement lorsque certains n’avait pas un accent particulièrement prononcé…
Juliette s’allongea ensuite sur le sac de couchage de l’islandaise, ou elle se laissa délicatement tomber afin d’atterrir moelleusement. D’un revers de la main elle dégagea son dos sa longue chevelure ténébreuse, qu’elle dépose tout près de son visage. Juliette croisa ensuite ses bras sur lesquelles elle fit reposer sa joue, et tout en fermant doucement ses yeux dans un soupir, elle répondit à Hjördis s’interrogeant sur la manière de procéder…
‘’Hum… Voyons… Imagines que tu doives faire un travail qui te demande beaucoup de force et de rudesse, et tu fais exactement le contraire de ce que tu ferais pour le réussir… C’est simple, n’est-ce pas.. ?’’
La solution par son contraire, c’était là une méthode comme une autre, pour expliquer une chose à quelqu’un qui ne savait pas vraiment comment procéder. De toute façon, Juliette lui faisait confiance. Hjördis était sans doute un peu brut de pommes, mais elle n’était certainement pas une grosse brute incapable de la moindre douceur. De plus, La guider pas à pas ne serait pas lui rendre service dans la mesure ou elle ne prendrait sans doute aucune assurance dans son geste et sa technique. Il fallait expérimenter par soi-même pour apprendre après tout, c’était bien connu.
Lorsque Mina avoua sa fascination pour son style, la gothique romantique eut un petit sourire… C’était flatteur… Mais ce sourire se crispa légèrement en en une moue habité par une certaine tristesse, et c’est d’une petite voix lasse qu’elle lui répondit :
‘’C’est gentil Mina… Mais j’ai bien peur que ce genre de fascination ne te soit guère d’un grand secours pour t’intégrer, même parmi nous… Ici, comme dans le monde extérieur, je sais que mon style de vie n’est pas compris par tous, et c’est pourquoi je ne saurais trop te conseiller d’en préférer un qui te soit plus passe-partout… Mais cela me fait plaisir que tu me dises cela, vraiment…’’
De nouveau, un soupir fusa de ses lèvres closes. En effet, selon Juliette affirmer que l’on aimait son style, n’était pas pour faciliter une intégration que devait sans doute rechercher la jeune mutante au physique si particulier. C’était dommage, mais ainsi étaient fait les mutants… Humains !
Puis, ce fut au tour de Charis de prendre la parole, et en l’écoutant Juliette hochant mentalement la ête en un signe d’acquiescement. Elle avait raison, toutes les pièces du puzzles seraient réunies lorsque leur mission sur cette île serait accompli, et alors tous leurs semblera bien plus clair que actuellement.
‘’Tu as raison…’’ dit-elle alors ‘’… Ce qui nous attends ici est encore bien lointain, et il nous est donc inutile de nous inquiéter pour ce qui n’est pas encore arriver. Hjördis vient de nous prouver que ces fameux chiens de Tindalos pouvaient être assez facilement vaincu, ce qui est déjà d’un grand soulagement selon moi’’
La gothique romantique se tut alors durant quelques instants, crispant légèrement son corps avant de se laisser a un délassement et un abandon complet de sa personne. Elle manquait de sommeil, et cette position peu habituelle en pleine journée le lui rappelait bien sournoisement. Le regards toujours clos, elle ajouta :
‘’Il est vrai que entre vos missions et nos études, à nous qui ne sommes pas dans une équipe, ils n’y a pas beaucoup d’espace pour faire plus ample connaissance je dois dire. Profitons de l’instant présent dans ce cas, d’accord.. ? Je sais que Hjördis vient d’Islande, mais vous deux , d’ou venez-vous exactement.. ? ES-ce que nous serions entre européennes sous cette tente.. ?’’
Question judicieuse en effet… Avec l’anglais comme langue commune, il était parfois difficile de savoir d’ou venaient vraiment les gens, principalement lorsque certains n’avait pas un accent particulièrement prononcé…
- Mina KovacsLeX
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Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Jeu 9 Juil 2009 - 21:59
Oh, un compliment se dit Mina... Ainsi sont léger accent Roumain ne se percevait plus. Elle avait beaucoup travaillé pour en arriver là et elle était contente que quelqu'un le remarque, d'autant plus que c'était Juliette. Celle ci d'ailleurs nous exposa sa belle poitrine pour s'allonger et mieux offrir la surface de son dos aux mains de la belle Hjordis. Peut être que Mina se laisserait masser si on lui en donnait la possibilité, quoiqu'avec ses ailes....
La jeune Roumaine se lança donc la premiere dans ses explications.
"Pour ma part je suis née dans un petit village de Valaquie, pour ceux qui ne connaissent pas c'est une région qui se trouve en Roumanie, près des montagnes de mon coeur... Montagnes qui entre autres ont fait couler énormément d'encre parmi les écrivains de romans fantastiques... Vous aviez deviné?... Bien entendu il s'agit des Carpathes..."
Mina étoffa de son discours de présentation de quelques gestes pour situer tout cela visuellement.
"Si je n'étais pas recherchée dans mon pays j'aurais invité tous les gens de l'institut dans une partie randonnée gigantesque. J'ai grandi un peu éloignée de la technologie, dans un village que l'on pourrait qualifier de typique. Des gens un peu bourru aux premiers abords mais parce qu'ils n'ont pas trop l'habitude de voir des étrangers mais après sa passe vite... Pour ne pas vous décevoir, il y a bien sur des superstitions qui ont la vie dure, notamment la peur de l'Orlogg, le vampire."
Mina était sur de captiver son auditoir.
"Tout était bien jusqu'à ma mutation... Là les superstitions ont pris le pas sur l'amitié et la fraternité et j'ai du partir"...
La jeune Roumaine se lança donc la premiere dans ses explications.
"Pour ma part je suis née dans un petit village de Valaquie, pour ceux qui ne connaissent pas c'est une région qui se trouve en Roumanie, près des montagnes de mon coeur... Montagnes qui entre autres ont fait couler énormément d'encre parmi les écrivains de romans fantastiques... Vous aviez deviné?... Bien entendu il s'agit des Carpathes..."
Mina étoffa de son discours de présentation de quelques gestes pour situer tout cela visuellement.
"Si je n'étais pas recherchée dans mon pays j'aurais invité tous les gens de l'institut dans une partie randonnée gigantesque. J'ai grandi un peu éloignée de la technologie, dans un village que l'on pourrait qualifier de typique. Des gens un peu bourru aux premiers abords mais parce qu'ils n'ont pas trop l'habitude de voir des étrangers mais après sa passe vite... Pour ne pas vous décevoir, il y a bien sur des superstitions qui ont la vie dure, notamment la peur de l'Orlogg, le vampire."
Mina était sur de captiver son auditoir.
"Tout était bien jusqu'à ma mutation... Là les superstitions ont pris le pas sur l'amitié et la fraternité et j'ai du partir"...
- InvitéInvité
Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Ven 10 Juil 2009 - 17:47
La situation allait en se détendant. Charis laissa aller ses cheveux qui ne tenaient de toute façon pas à grand chose, donnant un signe évident de calme. La surprise vint de Juliette qui retira tranquillement tous les habits qu'elle avait au-dessus de la ceinture. Hjördis n'en demandait pas tant et fut vaguement jalouse devant les formes affichées de la gothique. Elle avait beau être plus petite, elle était nettement plus pulpeuse que l'islandaise. Un des inconvénients de vouloir une vie "0% matière grasses".
La vue fut toutefois fugitive, la jeune fille aux cheveux couleur de suie se couchant doucement sur le matelas de Hjördis. Pourquoi celui-ci et pas le sien? Elle restait encore bien mystérieuse à bien des égards... la description sur la marche à suivre ne rassura pas la cuisinière qui ne put s'empêcher de regarder ses mains : grandes, aux articulations prononcées, couvertes de petites cicatrices sur les doigts et de callosités sur les paumes. pas exactement des mains de masseuses...
"La chose la plus douce que je n'ai jamais faite, c'est tailler du bois pour essayer de faire le panneau d'entrée de ma chambre... Donc, pas de plaintes..."
Suivant l'exemple de Juliette, elle laissa couler un peu de crème solaire sur le dos de la jeune étudiante mais, rapidement, elle constata que ça coulait un peu trop vite entre les omoplates et elle laissa tomber son idée initiale pour entamer les massages. Peu habituée à frotter le dos de quelqu'un, elle ne fit guère plus que toucher la peau de Juliette dans un premier temps, étalant la crème aussi uniformément que possible sur le dos et les épaules.
"Dernière pièce du puzzle et je vous laisse tranquille, mais c'est pour votre bien. On dirait que les mutants drogués obéissent à des ordres spéciaux. Jusqu'à présent, ils commençaient par "Saint-Paul a dit" un peu comme un jeu d'enfants ils suivent les ordres qui suivent aveuglément. Mmmh... J'suis sûre qu'ils ont changé la phrase mais si ils ont étés conditionnés pour réagir à cette phrase pendant un temps ils peuvent être secoués quelques secondes, le temps pour vous de ficher le camp... vaut mieux demander des précisions à Ivy ou Amarenna, elles sont les seules qui ont dirigé des mutants drogués..."
En tout cas à sa connaissance. Elle sentit les épaules se contracter avant de se détendre lentement et Hjördis prit de l'assurance, commençant à vraiment masser la gothique. Pour le moment, ce n'étaient que des mouvements amples sur les épaules mais elle alla lentement le long du dos jusqu'à la ceinture avant de remonter. maladroitement, elle frotta aussi un peu les flancs de la jeune fille.
Pendant ce temps, Mina commençait à parler de son pays et le moins que l'on puisse dire c'est que cette description lui parlait! Une fille des montagnes... pas étonnant qu'elle soit à la fois si robuste et si peu habituée aux grandes villes! Elle se sentit d'emblée des points communs avec Mina et s'empressa de le signaler.
"Je viens aussi d'un endroit assez isolé et rempli de légendes. On a à la fois la montagne, la mer et les glaciers... ça fait un paquet de cachettes pour créatures étranges comme les elfes et les gnomes... Beaucoup de monde croit à leur existence et moi aussi... j'en devient peut-être une, qui sait? On dit qu'elles sont parfaitement adaptées au climat de l'île et à ce niveau..."
Pour souligner sa démonstration, Hjördis fit perler un peu de neige sur le dos de Juliette avant de continuer le massage. C'était plus difficile que prévu et elle mettais toute sont attention dessus. Toutefois, elle ne put s'empêcher de réfléchir à ce qu'avait dit Mina. Des montagnes isolées, remplies de légendes... une randonnée dans la vieille europe... Loin de la technologie... Vraiment dommage que Mina ne puisse pas y retourner. Enfin, d'ici quelques temps il y aura peut-être un mutant qui la rendrait invisible. Ce n'était pas le cas déjà? Non, le sicilien aura besoin de pas mal d'entraînement pour faire ça.
C'était Jade qui parlait du fait que les mutants actuels sont des reproduction des héros et créatures mythologiques, non? Tout du moins, quelque chose comme ça. Mina était dans ce cas un exemple flagrant mais la comparaison n'était pas très flatteuse, Hjördis préféra donc garder cette information pour elle.
"Mina, on trouvera bien un moyen de revenir dans les Carpathes... et je n'oublie jamais les propositions de randonnées..."
Il faudrait quand même qu'elle le note dans son carnet dans l'heure ou elle l'oublierait vraiment!
La vue fut toutefois fugitive, la jeune fille aux cheveux couleur de suie se couchant doucement sur le matelas de Hjördis. Pourquoi celui-ci et pas le sien? Elle restait encore bien mystérieuse à bien des égards... la description sur la marche à suivre ne rassura pas la cuisinière qui ne put s'empêcher de regarder ses mains : grandes, aux articulations prononcées, couvertes de petites cicatrices sur les doigts et de callosités sur les paumes. pas exactement des mains de masseuses...
"La chose la plus douce que je n'ai jamais faite, c'est tailler du bois pour essayer de faire le panneau d'entrée de ma chambre... Donc, pas de plaintes..."
Suivant l'exemple de Juliette, elle laissa couler un peu de crème solaire sur le dos de la jeune étudiante mais, rapidement, elle constata que ça coulait un peu trop vite entre les omoplates et elle laissa tomber son idée initiale pour entamer les massages. Peu habituée à frotter le dos de quelqu'un, elle ne fit guère plus que toucher la peau de Juliette dans un premier temps, étalant la crème aussi uniformément que possible sur le dos et les épaules.
"Dernière pièce du puzzle et je vous laisse tranquille, mais c'est pour votre bien. On dirait que les mutants drogués obéissent à des ordres spéciaux. Jusqu'à présent, ils commençaient par "Saint-Paul a dit" un peu comme un jeu d'enfants ils suivent les ordres qui suivent aveuglément. Mmmh... J'suis sûre qu'ils ont changé la phrase mais si ils ont étés conditionnés pour réagir à cette phrase pendant un temps ils peuvent être secoués quelques secondes, le temps pour vous de ficher le camp... vaut mieux demander des précisions à Ivy ou Amarenna, elles sont les seules qui ont dirigé des mutants drogués..."
En tout cas à sa connaissance. Elle sentit les épaules se contracter avant de se détendre lentement et Hjördis prit de l'assurance, commençant à vraiment masser la gothique. Pour le moment, ce n'étaient que des mouvements amples sur les épaules mais elle alla lentement le long du dos jusqu'à la ceinture avant de remonter. maladroitement, elle frotta aussi un peu les flancs de la jeune fille.
Pendant ce temps, Mina commençait à parler de son pays et le moins que l'on puisse dire c'est que cette description lui parlait! Une fille des montagnes... pas étonnant qu'elle soit à la fois si robuste et si peu habituée aux grandes villes! Elle se sentit d'emblée des points communs avec Mina et s'empressa de le signaler.
"Je viens aussi d'un endroit assez isolé et rempli de légendes. On a à la fois la montagne, la mer et les glaciers... ça fait un paquet de cachettes pour créatures étranges comme les elfes et les gnomes... Beaucoup de monde croit à leur existence et moi aussi... j'en devient peut-être une, qui sait? On dit qu'elles sont parfaitement adaptées au climat de l'île et à ce niveau..."
Pour souligner sa démonstration, Hjördis fit perler un peu de neige sur le dos de Juliette avant de continuer le massage. C'était plus difficile que prévu et elle mettais toute sont attention dessus. Toutefois, elle ne put s'empêcher de réfléchir à ce qu'avait dit Mina. Des montagnes isolées, remplies de légendes... une randonnée dans la vieille europe... Loin de la technologie... Vraiment dommage que Mina ne puisse pas y retourner. Enfin, d'ici quelques temps il y aura peut-être un mutant qui la rendrait invisible. Ce n'était pas le cas déjà? Non, le sicilien aura besoin de pas mal d'entraînement pour faire ça.
C'était Jade qui parlait du fait que les mutants actuels sont des reproduction des héros et créatures mythologiques, non? Tout du moins, quelque chose comme ça. Mina était dans ce cas un exemple flagrant mais la comparaison n'était pas très flatteuse, Hjördis préféra donc garder cette information pour elle.
"Mina, on trouvera bien un moyen de revenir dans les Carpathes... et je n'oublie jamais les propositions de randonnées..."
Il faudrait quand même qu'elle le note dans son carnet dans l'heure ou elle l'oublierait vraiment!
- Charis HeldOnyX
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Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Ven 10 Juil 2009 - 21:14
Charis écoutait d'un oreille distraite les derniers détails des missions. Mais en vérité, elle préférait plutôt décompresser vu ce qui allait tous les attendre. Elle glissa sensiblement, se vautrant sur son sac de couchage, appuyée contre son gros sac informe encore rempli de vêtements (c'est qu'avec les aléas de son pouvoir, mieux valait compter sur dur rechange). Et Juliette tomba le haut. Et Charis se senti subitement l'âme d'une planche à pain. Pourquoi les nanas de l'Institut étaient toutes aussi bien faites, hein? Mina aussi, si on faisait abstraction de ses attributs d'oiseau de proie possédait plus de forme. Les inconvénients d'un amour du sport peut-être un poil excessif. Grand Dieu, que les pentes enneigées lui manquaient! Quoique dans la tente, la neige, il y en avait.
Charis écouta les derniers détails de Hjördis et hocha pensivement la tête. Des mutants conditionnés. Drogue. Il devait aussi y avoir de l'hypnose là-dessous. Mais c'était bon à savoir!Peut-être qu'ils pourraient ainsi éviter quelques problèmes.
Passant d'une chose à l'autre, le sujet des origines vint sur le tapis. Ah ben oui, il devait y avoir de tout à l'Institut. Mais le récit de Mina lui donnait une étrange impression d'idéal. De fait, l'environnement collait parfaitement à l'apparence de la mutante! Une osmose parfaite avec le folklore. Oui mais seulement ça lui avait porté préjudice. Les gens étaient souvent bêtes avec leurs préjugés. Et Charis avait elle aussi des préjugés... Sur les gens bêtes. Quoique dans le cas de Mina, ils étaient juste effrayés. Pourraient-ils comprendre un jour? Ce serait bien que la jeune fille puisse retourner chez elle. Être banni de chez soi, c'était se faire arracher à ses racines.
Ce fut au tour de Hjördis, qui conta ses origines comme un conte de fée quelque part. Quelles genre de légendes pouvait-il y avoir à Sion? Charis n'en avait pas la moindre idée. Ah si, sa grand-mère lui avait parlé du Tchéguétzé, mais ce devait être un trip made by Mémé. L'autre légende était plus comique de mythique. Sauf pour les fervents adeptes sans doute. Charis fut amusée de constater que les deux jeunes filles avaient en commun avec elle la montagne et le froid.
"ça donne envie d'aller visiter!"
Ces endroits baignés de mythes et de légendes... Même si Sion était une ville petite au regard du monde, et même si elle était encastrée dans une vallée entourées de hautes montagnes, elle n'était pas isolée.
"A quelques détails prêts, on vient du même genre d'environnement. Je suis née et j'ai grandi à Sion, en Valais, au pied des Alpes. L'endroit n'est pas vraiment rempli d'histoires légendes, sauf pour les adeptes de la chasse au dahu."
Elle haussa les épaules, sans même imaginer une seconde que peut-être ses derniers mots n'évoquait strictement rien à ses camarades de tentes.
"Mais c'est beaucoup moins isolé que ça en a l'air, et même si la Suisse possède une sacrée réputation en matière de clichés, il n'y a rien d'aussi fascinant que les Carpathes. Ce serait vraiment boen qu'on trouve un moyen de te permettre de retourner chez toi quand ça te chante sans rien avoir à craindre, Mina."
Dans un monde idéal, les mutants auraient leur place parmi les humains et Mina pourrait rentrer chez elle sans avoir à redouter ceux qui ont été ses amis.
"Et toi, Juliette? Tu viens d'où exactement?"
Charis écouta les derniers détails de Hjördis et hocha pensivement la tête. Des mutants conditionnés. Drogue. Il devait aussi y avoir de l'hypnose là-dessous. Mais c'était bon à savoir!Peut-être qu'ils pourraient ainsi éviter quelques problèmes.
Passant d'une chose à l'autre, le sujet des origines vint sur le tapis. Ah ben oui, il devait y avoir de tout à l'Institut. Mais le récit de Mina lui donnait une étrange impression d'idéal. De fait, l'environnement collait parfaitement à l'apparence de la mutante! Une osmose parfaite avec le folklore. Oui mais seulement ça lui avait porté préjudice. Les gens étaient souvent bêtes avec leurs préjugés. Et Charis avait elle aussi des préjugés... Sur les gens bêtes. Quoique dans le cas de Mina, ils étaient juste effrayés. Pourraient-ils comprendre un jour? Ce serait bien que la jeune fille puisse retourner chez elle. Être banni de chez soi, c'était se faire arracher à ses racines.
Ce fut au tour de Hjördis, qui conta ses origines comme un conte de fée quelque part. Quelles genre de légendes pouvait-il y avoir à Sion? Charis n'en avait pas la moindre idée. Ah si, sa grand-mère lui avait parlé du Tchéguétzé, mais ce devait être un trip made by Mémé. L'autre légende était plus comique de mythique. Sauf pour les fervents adeptes sans doute. Charis fut amusée de constater que les deux jeunes filles avaient en commun avec elle la montagne et le froid.
"ça donne envie d'aller visiter!"
Ces endroits baignés de mythes et de légendes... Même si Sion était une ville petite au regard du monde, et même si elle était encastrée dans une vallée entourées de hautes montagnes, elle n'était pas isolée.
"A quelques détails prêts, on vient du même genre d'environnement. Je suis née et j'ai grandi à Sion, en Valais, au pied des Alpes. L'endroit n'est pas vraiment rempli d'histoires légendes, sauf pour les adeptes de la chasse au dahu."
Elle haussa les épaules, sans même imaginer une seconde que peut-être ses derniers mots n'évoquait strictement rien à ses camarades de tentes.
"Mais c'est beaucoup moins isolé que ça en a l'air, et même si la Suisse possède une sacrée réputation en matière de clichés, il n'y a rien d'aussi fascinant que les Carpathes. Ce serait vraiment boen qu'on trouve un moyen de te permettre de retourner chez toi quand ça te chante sans rien avoir à craindre, Mina."
Dans un monde idéal, les mutants auraient leur place parmi les humains et Mina pourrait rentrer chez elle sans avoir à redouter ceux qui ont été ses amis.
"Et toi, Juliette? Tu viens d'où exactement?"
- Juliette DagonLeX
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Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Sam 11 Juil 2009 - 15:16
‘’Hum… Les vampires…’’
Murmura lascivement Juliette, tandis qu’elle sentait les mains puissante de Hjördis effleurer sa peau avec une timidité certaine. Elle avait peur de lui faire mal, c’était vraiment trop mignon selon la gothique romantique. Pourtant, l’islandaise ne se débrouillait pas trop mal pour quelqu’un qui n’avait encore jamais fait le moindre massage à qui que ce soit, excepté à des arbres à grand renfort de coup de tronçonneuse indélicate. Se laissant doucement aller à cette adorable maladresse, la jeune femme poursuivit sur son propos entamé…
‘’Vous saviez que Dracula à réellement existé.. ? Pas le vampire, bien entendu… L’aristocrate, le comte Vlad Tepes Dracula. D’après les sources historiques, cette notion de vampires serait du au fait de sa grande cruauté… Il empalait ses ennemis, et punissait ceux qui refusaient de se plier aux coutumes locales… Comme ces deux émissaires Ottoman par exemple, qui avaient refusé de se découvrir la tête car ce n’était pas dans leurs habitudes… Il a alors fait clouer leur coiffes sur leurs têtes…’’
Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la gothique romantique.
‘’Vous imaginez ce qu’ils ont du souffrir, à se voir ainsi enfoncer des clous dans le crâne tout en étant vivant.. ? Remarquez, vivant ils n’ont pas du le rester bien longtemps ceci dit…’’
Conclu-t-elle sobrement sa petite explication, sans vraiment avoir l’air d’abhorrer ce fait infâme. Cela pouvait paraître étrange et sans doute un peu inquiétant, mais en étudiant l’histoire, fut-elle de l’art, Juliette avait rapidement compris que pour une juste interprétation des faits historiques il fallait garder une neutralité certaine quel que soient les actes passés. En étudiant le passé, on était un simple témoin, rien de plus… Dans un soupir, elle ajouta cependant :
‘’Mais en réalité, ce n’est pas à lui que on doit cette fameuse image de suceur de sang, mais plutôt à la comtesse Erzebet Bathory, une noble hongroise qui avait prit la folle habitude de tuer des jeunes filles afin de se baigner dans une baignoire rempli de leur sang, dans le but de demeurer éternellement jeune et belle. D’après certaines études psychologique du vingtième siècle, elle aurait été en réalité une aliénée psychopathe, à forte tendance meurtrière et sadique… On dit même d’elle, que c’est le tout premier cas de tueur en série reconnu de l’histoire.’’
un soupir fusa de ses lèvres close, légèrement dépité.
‘’Malheureusement, on attribue la paternité du vampirisme au comte Dracula, uniquement parce que c’est de meilleur ton d’associer une telle violence sadique avec un homme… Voilà encore une injustice faite aux femmes les filles, retenez bien ce fait…’’
Conclu finalement Juliette, en levant brièvement un doigt en l’air afin d’appuyer son dernier propos. Certes, sa démonstration était quelque peu… Spéciale, mais elles était cependant bien révélatrice du constat qui disait que ce monde était bel et bien un monde d’hommes. Encore que les plus suspicieux à l’égard de la gothique romantique, ne manqueraient sans doute pas de souligner l’adéquation de ses paroles avec ce qu’ils pensaient d’elles au plus profond d’eux-mêmes. Hjördis s’exprima à son tour, ajoutant à leur informations déjà connu cette fameuse phrase de conditionnement qui était utilisé afin de contrôler les fanatique de Harmonie. Bien que intéressante, Juliette doutait quelque peu de l’utilité de cette dernière car, comme le soulignait si justement la nordique, le fait de la connaître aurait sûrement pousser leurs ennemis à la modifier afin de ne pas créer une faille dans leur système d’endoctrinement forcé. Mais en même temps, peut-être étaient-ils tellement sur de leur force, que peut-être ils commettraient un pêché d’orgueil.. ? Voilà encore une incertitude, qui pouvait se révéler terriblement dangereuse une fois devant le fait accompli… Hjördis révéla ensuite ses origines aux deux jeunes filles qui les accompagnaient. Il était vrai, que par bien des points Mina et elle avaient des points communs géographique certain. Lorsque l’islandaise évoqua à son tour une possible et future expédition des montagnes qui avaient vu naitre la mutante à l’apparence de harpie, Juliette ajouta :
‘’Elle a raison Mina… Je suis certaine que on trouvera un moyen pour te permettre de retourner dans ton pays. On pourrait peut-être envisager un système holographique personnel, ou quelque chose dans le genre… En tous cas, je serais de ce voyage moi aussi. Je me souviens que mon père à été deux fois en Roumanie, dans le cadre de son travail, mais malheureusement il n’avait pas pu m’emmener avec lui. A propos… Et si tu venais avec nous en Islande.. ? Hjördis nous à promis, à Jade et à moi, de nous faire découvrir son île un jour prochain. Qu’est ce que tu en pense Hjördis, c’est une bonne idée, n’est-ce pas.. ?’’
interrogea-t-elle distraitement l’islandaise, tandis que son corps se cabra doucement sous les assauts de plus en plus attentionné de la jeune fille qui semblait apprendre assez rapidement en vérité. Celle-ci enchaîna sur une histoire d’elfe venu du grand nord, se reliant hypothétiquement à eux au vu de son propre pouvoir mutant. En y songeant bien… Grande… Blonde… Des oreilles pointues.. ? Ha non, visiblement pas… Bon… Deux sur trois, ou trois sur quatre si on tenait compte de son pouvoir, c’était déjà bien après tout. Le flot de pensées de la gothique romantique fut soudain interrompu par la caresse de fugaces petites touches glacées sur son dos, et elle se cabra instinctivement avant de se détendre à nouveau. C’était surprenant, mais pas vraiment désagréable vu les conditions atmosphériques ambiante. Cela lui arracha d’ailleurs un nouveau sourire de contentement, tandis qu’elle écoutait Charis prendre la parole. Ainsi, elle venait de Suisse.. ? Comme Juliette l’avait soupçonné, elles étaient toutes de dignes représentantes du vieux continent. Roumanie, Islande, Suisse, Italie… Un intéressant patchwork européen en vérité. A quelques degrés près, elles représentait les quatre points cardinaux à elles seules. Charis exprima à son tour son envie de découvrir le pays d’origine de Mina, et Juliette songea que tous ceci promettait de bien belles promenades en perspectives, dans une Europe encore bien ancrée dans le passé en certains endroits. Lorsque la jeune femme évoqua le dahut, un souvenir remonta dans l’esprit de la gothique romantique. Celui ou sa grand mère l’avait fait courir toute la journée dans l’ambassade de son père, à la recherche d’une invraisemblable créature féerique. Juliette n’avait encore que 6 ans à cette époque, tout au plus, et comme tous les enfants elle avait chercher encore et encore, sans comprendre que tout ceci n’était qu’une plaisanterie… Un très bon souvenir cela dit, assurément…
Puis, on interrogea à son tour la gothique romantique, sur l’endroit d’ou elle était originaire. Autant les trois jeunes filles avaient plus ou moins en commun la montagne et quelques légendes plus ou moins crédible, autant Juliette venait d’un monde totalement opposé. Elle demeura songeuse durant de longues secondes au cours desquelles elle se laissa aller aux bons soins de Hjördis, puis finalement elle poussa un nouveau soupir tandis que ses yeux demeurèrent clos…
‘’Comme vous avez pu le remarquer à mon léger accent, je suis italienne. Plus précisément, je viens de Vénétie et je suis née à Vérone… Vous savez, la ville ou se déroule l’histoire de Roméo et Juliette. Ma mère est une passionnée inconditionnelle de cette pièce, et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle m’a donné ce prénom… Je me suis toujours demandé si elle aurait appeler mon frère Roméo, si j’en avais eu un…’’
S’interrogea elle-même la gothique romantique, avant de reprendre le fil de ses paroles.
‘’J’ai donc grandit en ville, dans l’ambassade de mon père, et à dix-huit ans je suis parti pour Turin afin d’entamer mes études d’art… Et puis, environ deux ans plus tard j’ai du rejoindre les Etats-Unis afin d’intégrer l’institut, et nous voilà maintenant ici, sous cette tente…’’
Antipode, voilà le mot qui convenait à ce fossé qui séparait Juliette de ses compagnes de tente. Mais n’était-ce pas cette diversité, qui rendait le monde si riche en fin de compte.. ? Qu’elles soient ethniques, culturelles, sociales ou bien encore mutantes, c’était bien ces différences qui rendait la Terre tellement unique, peut-être bien plus encore que sa légendaire couleur bleuté qui faisait d’elle le joyau le plus resplendissant de toute la Voie lactée.
Murmura lascivement Juliette, tandis qu’elle sentait les mains puissante de Hjördis effleurer sa peau avec une timidité certaine. Elle avait peur de lui faire mal, c’était vraiment trop mignon selon la gothique romantique. Pourtant, l’islandaise ne se débrouillait pas trop mal pour quelqu’un qui n’avait encore jamais fait le moindre massage à qui que ce soit, excepté à des arbres à grand renfort de coup de tronçonneuse indélicate. Se laissant doucement aller à cette adorable maladresse, la jeune femme poursuivit sur son propos entamé…
‘’Vous saviez que Dracula à réellement existé.. ? Pas le vampire, bien entendu… L’aristocrate, le comte Vlad Tepes Dracula. D’après les sources historiques, cette notion de vampires serait du au fait de sa grande cruauté… Il empalait ses ennemis, et punissait ceux qui refusaient de se plier aux coutumes locales… Comme ces deux émissaires Ottoman par exemple, qui avaient refusé de se découvrir la tête car ce n’était pas dans leurs habitudes… Il a alors fait clouer leur coiffes sur leurs têtes…’’
Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la gothique romantique.
‘’Vous imaginez ce qu’ils ont du souffrir, à se voir ainsi enfoncer des clous dans le crâne tout en étant vivant.. ? Remarquez, vivant ils n’ont pas du le rester bien longtemps ceci dit…’’
Conclu-t-elle sobrement sa petite explication, sans vraiment avoir l’air d’abhorrer ce fait infâme. Cela pouvait paraître étrange et sans doute un peu inquiétant, mais en étudiant l’histoire, fut-elle de l’art, Juliette avait rapidement compris que pour une juste interprétation des faits historiques il fallait garder une neutralité certaine quel que soient les actes passés. En étudiant le passé, on était un simple témoin, rien de plus… Dans un soupir, elle ajouta cependant :
‘’Mais en réalité, ce n’est pas à lui que on doit cette fameuse image de suceur de sang, mais plutôt à la comtesse Erzebet Bathory, une noble hongroise qui avait prit la folle habitude de tuer des jeunes filles afin de se baigner dans une baignoire rempli de leur sang, dans le but de demeurer éternellement jeune et belle. D’après certaines études psychologique du vingtième siècle, elle aurait été en réalité une aliénée psychopathe, à forte tendance meurtrière et sadique… On dit même d’elle, que c’est le tout premier cas de tueur en série reconnu de l’histoire.’’
un soupir fusa de ses lèvres close, légèrement dépité.
‘’Malheureusement, on attribue la paternité du vampirisme au comte Dracula, uniquement parce que c’est de meilleur ton d’associer une telle violence sadique avec un homme… Voilà encore une injustice faite aux femmes les filles, retenez bien ce fait…’’
Conclu finalement Juliette, en levant brièvement un doigt en l’air afin d’appuyer son dernier propos. Certes, sa démonstration était quelque peu… Spéciale, mais elles était cependant bien révélatrice du constat qui disait que ce monde était bel et bien un monde d’hommes. Encore que les plus suspicieux à l’égard de la gothique romantique, ne manqueraient sans doute pas de souligner l’adéquation de ses paroles avec ce qu’ils pensaient d’elles au plus profond d’eux-mêmes. Hjördis s’exprima à son tour, ajoutant à leur informations déjà connu cette fameuse phrase de conditionnement qui était utilisé afin de contrôler les fanatique de Harmonie. Bien que intéressante, Juliette doutait quelque peu de l’utilité de cette dernière car, comme le soulignait si justement la nordique, le fait de la connaître aurait sûrement pousser leurs ennemis à la modifier afin de ne pas créer une faille dans leur système d’endoctrinement forcé. Mais en même temps, peut-être étaient-ils tellement sur de leur force, que peut-être ils commettraient un pêché d’orgueil.. ? Voilà encore une incertitude, qui pouvait se révéler terriblement dangereuse une fois devant le fait accompli… Hjördis révéla ensuite ses origines aux deux jeunes filles qui les accompagnaient. Il était vrai, que par bien des points Mina et elle avaient des points communs géographique certain. Lorsque l’islandaise évoqua à son tour une possible et future expédition des montagnes qui avaient vu naitre la mutante à l’apparence de harpie, Juliette ajouta :
‘’Elle a raison Mina… Je suis certaine que on trouvera un moyen pour te permettre de retourner dans ton pays. On pourrait peut-être envisager un système holographique personnel, ou quelque chose dans le genre… En tous cas, je serais de ce voyage moi aussi. Je me souviens que mon père à été deux fois en Roumanie, dans le cadre de son travail, mais malheureusement il n’avait pas pu m’emmener avec lui. A propos… Et si tu venais avec nous en Islande.. ? Hjördis nous à promis, à Jade et à moi, de nous faire découvrir son île un jour prochain. Qu’est ce que tu en pense Hjördis, c’est une bonne idée, n’est-ce pas.. ?’’
interrogea-t-elle distraitement l’islandaise, tandis que son corps se cabra doucement sous les assauts de plus en plus attentionné de la jeune fille qui semblait apprendre assez rapidement en vérité. Celle-ci enchaîna sur une histoire d’elfe venu du grand nord, se reliant hypothétiquement à eux au vu de son propre pouvoir mutant. En y songeant bien… Grande… Blonde… Des oreilles pointues.. ? Ha non, visiblement pas… Bon… Deux sur trois, ou trois sur quatre si on tenait compte de son pouvoir, c’était déjà bien après tout. Le flot de pensées de la gothique romantique fut soudain interrompu par la caresse de fugaces petites touches glacées sur son dos, et elle se cabra instinctivement avant de se détendre à nouveau. C’était surprenant, mais pas vraiment désagréable vu les conditions atmosphériques ambiante. Cela lui arracha d’ailleurs un nouveau sourire de contentement, tandis qu’elle écoutait Charis prendre la parole. Ainsi, elle venait de Suisse.. ? Comme Juliette l’avait soupçonné, elles étaient toutes de dignes représentantes du vieux continent. Roumanie, Islande, Suisse, Italie… Un intéressant patchwork européen en vérité. A quelques degrés près, elles représentait les quatre points cardinaux à elles seules. Charis exprima à son tour son envie de découvrir le pays d’origine de Mina, et Juliette songea que tous ceci promettait de bien belles promenades en perspectives, dans une Europe encore bien ancrée dans le passé en certains endroits. Lorsque la jeune femme évoqua le dahut, un souvenir remonta dans l’esprit de la gothique romantique. Celui ou sa grand mère l’avait fait courir toute la journée dans l’ambassade de son père, à la recherche d’une invraisemblable créature féerique. Juliette n’avait encore que 6 ans à cette époque, tout au plus, et comme tous les enfants elle avait chercher encore et encore, sans comprendre que tout ceci n’était qu’une plaisanterie… Un très bon souvenir cela dit, assurément…
Puis, on interrogea à son tour la gothique romantique, sur l’endroit d’ou elle était originaire. Autant les trois jeunes filles avaient plus ou moins en commun la montagne et quelques légendes plus ou moins crédible, autant Juliette venait d’un monde totalement opposé. Elle demeura songeuse durant de longues secondes au cours desquelles elle se laissa aller aux bons soins de Hjördis, puis finalement elle poussa un nouveau soupir tandis que ses yeux demeurèrent clos…
‘’Comme vous avez pu le remarquer à mon léger accent, je suis italienne. Plus précisément, je viens de Vénétie et je suis née à Vérone… Vous savez, la ville ou se déroule l’histoire de Roméo et Juliette. Ma mère est une passionnée inconditionnelle de cette pièce, et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle m’a donné ce prénom… Je me suis toujours demandé si elle aurait appeler mon frère Roméo, si j’en avais eu un…’’
S’interrogea elle-même la gothique romantique, avant de reprendre le fil de ses paroles.
‘’J’ai donc grandit en ville, dans l’ambassade de mon père, et à dix-huit ans je suis parti pour Turin afin d’entamer mes études d’art… Et puis, environ deux ans plus tard j’ai du rejoindre les Etats-Unis afin d’intégrer l’institut, et nous voilà maintenant ici, sous cette tente…’’
Antipode, voilà le mot qui convenait à ce fossé qui séparait Juliette de ses compagnes de tente. Mais n’était-ce pas cette diversité, qui rendait le monde si riche en fin de compte.. ? Qu’elles soient ethniques, culturelles, sociales ou bien encore mutantes, c’était bien ces différences qui rendait la Terre tellement unique, peut-être bien plus encore que sa légendaire couleur bleuté qui faisait d’elle le joyau le plus resplendissant de toute la Voie lactée.
- Mina KovacsLeX
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Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Dim 12 Juil 2009 - 17:27
Mina avait écouté les présentations de tout le monde, ainsi chacun avait mis de son grain de sel dans le contage de sa propre histoire. Les filles étaient sympa envers Mina, ca lui faisait chaud au coeur.
Mais le temps passait assez vite et elle devait retrouver Lars pour une ballade en amoureux. Elle ne savait trop comment se dépatouiller, entre la fraicheur vivifiante de la tente et la bonne ambiance qui régnait dans celle ci.
Bah, c'était que temporaire et puis elles comprendraient.
"Bon, moi les filles je dois vous laissez quelques temps, j'ai promis à Lars une ballade sur la plage aujourd'hui... Je vous revois tout à l'heure?"
Mina esquissa un départ vers la sortie de la tente, se retourna pour jeter un baiser volé à ses compagnes de tentes.
"Je vous promet que dès qu'on le pourra, on essaiera de partir à la recherche de ce bon vieux Dracula dans mes montagnes".
Elle fit un clin d'oeil à ses nouvelles amies et sortit.
la plage
Mais le temps passait assez vite et elle devait retrouver Lars pour une ballade en amoureux. Elle ne savait trop comment se dépatouiller, entre la fraicheur vivifiante de la tente et la bonne ambiance qui régnait dans celle ci.
Bah, c'était que temporaire et puis elles comprendraient.
"Bon, moi les filles je dois vous laissez quelques temps, j'ai promis à Lars une ballade sur la plage aujourd'hui... Je vous revois tout à l'heure?"
Mina esquissa un départ vers la sortie de la tente, se retourna pour jeter un baiser volé à ses compagnes de tentes.
"Je vous promet que dès qu'on le pourra, on essaiera de partir à la recherche de ce bon vieux Dracula dans mes montagnes".
Elle fit un clin d'oeil à ses nouvelles amies et sortit.
la plage
- InvitéInvité
Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Dim 12 Juil 2009 - 18:15
Pendant tout le temps que les différentes personnes sous la tente parlaient, Hjördis se concentrait sur la tâche, ne quittant pas des yeux le dos de Juliette. C'était plus compliqué qu'elle ne le pensait et l'islandaise se demandait si elle ne risquait pas de faire plus de mal que de bien. Pourtant, l'italienne semblait apprécier le traitement, à entendre les soupirs de plaisir qu'elle émettait. Elle avait été inspirée pour le coup mais quelque chose lui disait qu'il ne faudrait pas recommencer tout de suite. Une sucrerie, quoi.
Tout d'abord, Charis parla de ses origines montagnardes. A son allure générale et à sa façon de parler, on n'aurait pas dit! Elle ne se rappelait pas où se trouvaient précisément les Alpes mais elle précisa rapidement que c'était de la Suisse dont elle parlait. En effet, on pouvait faire difficilement un pays moins montagnard que ça! D'un autre côté, c'était aussi le paradis des banques...
"Une vie un peu à l'écart a du bon... On y est tranquille..."
Ce fut ensuite le tour de Juliette qui rebondit sur la déclaration de Mina sur ses origines en parlant notamment de la balade qui était prévue en Islande. Hjördis fit un peu la moue mais ça n'avait rien à voir avec l'apparence de la roumaine.
"J'avais prévue une grande tente pour trois personnes que j'ai en Islande... Il faut prévoir plus de matériel... A part ça pas de problèmes. Le dénivelé est si important qu'on peut croiser toute une meute de scouts sans les voir. Et puis, mon pays n'est plus à une légende près et histoire de créature mythologique croisée, des passants survivraient à te voir voler..."
Petit rire. Elle-même avait entendue des voix étranges provenir du glacier lors de ses randonnées. Elles sont douées ces créatures quand même! Juliette poursuivit sur ses origines et le moins qu'on pouvait dire c'est que c'était très éloigné de celles des autres personnes sous cette tente. A bien y réfléchir, la gothique et elle n'avaient que peu de points communs. A se demander pourquoi la jeune femme daignait lui adresser la parole, Juliette n'ayant pas l'habitude d'être expansive.
En fait, ça faisait vraiment beaucoup de choses de bizarre... Juliette l'encourageait, l'aidait sur sa voie de la sociabilité, lui donnait des conseils, lui avait prodigué un massage, se laissait faire à présent... La moitié des mecs de l'Institut se couperaient une couille pour se trouver à sa place. Elle semblait vouloir devenir son amie et la blonde rugueuse se demandait bien quelles qualités la gothique avait trouvé chez elle. A ce moment, Mina s'éclipsa pour retrouver son Romeo venu du nord.
"Ah... Bon, on se verra plus tard."
Laissée seule avec Charis et Juliette, une question brûlait les lèvres de Hjördis et elle finit par la poser à la Suissesse.
"Un dahu... c'est quoi, ça? ça se mange?"
Elle continuait à frotter le dos de Juliette et commençait à comprendre comment les muscles étaient posés sous la peau, commençant à masser plus efficacement. Masser, c'était un métier!
Tout d'abord, Charis parla de ses origines montagnardes. A son allure générale et à sa façon de parler, on n'aurait pas dit! Elle ne se rappelait pas où se trouvaient précisément les Alpes mais elle précisa rapidement que c'était de la Suisse dont elle parlait. En effet, on pouvait faire difficilement un pays moins montagnard que ça! D'un autre côté, c'était aussi le paradis des banques...
"Une vie un peu à l'écart a du bon... On y est tranquille..."
Ce fut ensuite le tour de Juliette qui rebondit sur la déclaration de Mina sur ses origines en parlant notamment de la balade qui était prévue en Islande. Hjördis fit un peu la moue mais ça n'avait rien à voir avec l'apparence de la roumaine.
"J'avais prévue une grande tente pour trois personnes que j'ai en Islande... Il faut prévoir plus de matériel... A part ça pas de problèmes. Le dénivelé est si important qu'on peut croiser toute une meute de scouts sans les voir. Et puis, mon pays n'est plus à une légende près et histoire de créature mythologique croisée, des passants survivraient à te voir voler..."
Petit rire. Elle-même avait entendue des voix étranges provenir du glacier lors de ses randonnées. Elles sont douées ces créatures quand même! Juliette poursuivit sur ses origines et le moins qu'on pouvait dire c'est que c'était très éloigné de celles des autres personnes sous cette tente. A bien y réfléchir, la gothique et elle n'avaient que peu de points communs. A se demander pourquoi la jeune femme daignait lui adresser la parole, Juliette n'ayant pas l'habitude d'être expansive.
En fait, ça faisait vraiment beaucoup de choses de bizarre... Juliette l'encourageait, l'aidait sur sa voie de la sociabilité, lui donnait des conseils, lui avait prodigué un massage, se laissait faire à présent... La moitié des mecs de l'Institut se couperaient une couille pour se trouver à sa place. Elle semblait vouloir devenir son amie et la blonde rugueuse se demandait bien quelles qualités la gothique avait trouvé chez elle. A ce moment, Mina s'éclipsa pour retrouver son Romeo venu du nord.
"Ah... Bon, on se verra plus tard."
Laissée seule avec Charis et Juliette, une question brûlait les lèvres de Hjördis et elle finit par la poser à la Suissesse.
"Un dahu... c'est quoi, ça? ça se mange?"
Elle continuait à frotter le dos de Juliette et commençait à comprendre comment les muscles étaient posés sous la peau, commençant à masser plus efficacement. Masser, c'était un métier!
- Charis HeldOnyX
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Re: Tente n°8 - Juliette, Hjördis, Jade, Mina, Charis -
Lun 13 Juil 2009 - 11:48
Charis n'aurais pas vraiment su dire avec exactitude pourquoi, mais l'origine de la gothique lui semblait étrangement... Évidente. Non, ce n'était pas le prénom. Peut-être l'attitude en général qui convenait assez bien à l'idée romantique qu'on pouvait se faire de Vérone, sur la simple raison que cette histoire ô combien connue s'y déroulait. Elle eut une petite pensée pour sa grand-mère, spontanée dans l'âme, qui avait r^lé sur une fin d'un négatif à toute épreuve car selon elle "quand on est amoureux, on s'arrête pas aux soucis de famille et on fonce dans le tas sans se poser de question et même que le Roméo il aurait dû en mettre plein à figure à.." Et mieux valait passé les détails rentre-dedans de mémé. Mais... Qu'en était il du "environ deux ans plus tard"? Ici, à l'Institut, quel genre d'expérience a valu une venue sur sol américain? Certains hésitaient, d'autres pouvaient continuer à vivre parmi les humains... Si Charis n'avait pas rencontré Jo et Bartleby, elle serait probablement chez elle avec pour seul soucis les examens à venir et la prochaine compétition de freestyle. Curieusement, elle ne regrettait pas d'être là. Elle ne regrettait que les circonstances de sa venue. Mais la perspective de se racheter en agissant lui était déjà plus plaisante que de faire comme si rien ne s'était passé.
Et Mina s'éclipsa. Ah oui, Lars. Quel joli couple quand même. C'était amusant de constater que malgré la nature des étudiants, ils restaient des ados comme les autres. La situation devait très certainement être d'autant plus pénible pour les couples. Après tout, ils ne savaient pas s'ils seraient ensemble en mission. Dans le cas contraire, pourraient-ils faire abstraction de leur amour pour leur moitié afin de garder l'esprit clair?
"A bientôt Mina! Profites bien!"
Charis n'aurait pas voulu être dans cette situation à un moment pareil. Rah, mais il fallait qu'elle arrête de se prendre la tête avec cette mission! A force, elle allait mettre le bourdon à tout le monde. Mieux valait qu'elle se taise.
Oui, c'était mieux.
Dahu? Hein? Quoi? Ah oui! Vautrée, elle tourna la tête vers Hjördis.
"Et bien... Il paraît que le dahu est aussi bon qu'il est bête! C'est pas pour rien qu'on le chassait. Mais on en trouve presque plus. Laisses-moi t'expliquer..."
Après un "hem-hem" Charis pris une voix de reporter documentaire comme on en voit souvent à la télévision.
"A l'ouest de l'Autriche, dans les montagnes du Tyrol, vit un animal merveilleux et méconnu: le dahu. Le dahu est un mammifère angulé artiodactylo-ruminant, proche du lama. Cet animal à l'étrange particularité d'avoir deux pattes plus courtes d'un côté que de l'autre, afin de progresser aisément sur des pentes abruptes. Quatre espèces de dahu ont été répertoriées. Les dahu lévogires, dextrogires, ascentus frontalis, et descendus frontalis. Les lévogires, les seuls encore vivants, ne peuvent cependant pas faire demi-tour, et sont donc contraints à tourner invariablement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre."
[Suite de ses troublants détails zoologiques.]
Charis se retint à grande peine d'éclater de rire, tout en poursuivant.
"Ma grand-mère me disait que pour les attraper, il fallait avoir trois choses: un filet, un compagnon de chasse, et savoir siffler. D'abord on repère un dahu, ce qui n'est pas censé être difficile, c'est un animal peu méfiant. Ensuite, le compagnon se poste en-dessous du dahu, à quelques mètres, et fixe le filet. Puis, il faut se glisser derrière le dahu, et siffler. Bien sûr. le dahu se retourne et ses deux pattes plus courtes se retrouvent dans le vide. Comme il ne peut tenir que sur ses quatre sabots de plein pied, il chute et culbute immédiatement dans le filet."
Comme quoi, autour des Alpes, il y avait vraiment des histoires à coucher dehors.
Et Mina s'éclipsa. Ah oui, Lars. Quel joli couple quand même. C'était amusant de constater que malgré la nature des étudiants, ils restaient des ados comme les autres. La situation devait très certainement être d'autant plus pénible pour les couples. Après tout, ils ne savaient pas s'ils seraient ensemble en mission. Dans le cas contraire, pourraient-ils faire abstraction de leur amour pour leur moitié afin de garder l'esprit clair?
"A bientôt Mina! Profites bien!"
Charis n'aurait pas voulu être dans cette situation à un moment pareil. Rah, mais il fallait qu'elle arrête de se prendre la tête avec cette mission! A force, elle allait mettre le bourdon à tout le monde. Mieux valait qu'elle se taise.
Oui, c'était mieux.
Dahu? Hein? Quoi? Ah oui! Vautrée, elle tourna la tête vers Hjördis.
"Et bien... Il paraît que le dahu est aussi bon qu'il est bête! C'est pas pour rien qu'on le chassait. Mais on en trouve presque plus. Laisses-moi t'expliquer..."
Après un "hem-hem" Charis pris une voix de reporter documentaire comme on en voit souvent à la télévision.
"A l'ouest de l'Autriche, dans les montagnes du Tyrol, vit un animal merveilleux et méconnu: le dahu. Le dahu est un mammifère angulé artiodactylo-ruminant, proche du lama. Cet animal à l'étrange particularité d'avoir deux pattes plus courtes d'un côté que de l'autre, afin de progresser aisément sur des pentes abruptes. Quatre espèces de dahu ont été répertoriées. Les dahu lévogires, dextrogires, ascentus frontalis, et descendus frontalis. Les lévogires, les seuls encore vivants, ne peuvent cependant pas faire demi-tour, et sont donc contraints à tourner invariablement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre."
[Suite de ses troublants détails zoologiques.]
Charis se retint à grande peine d'éclater de rire, tout en poursuivant.
"Ma grand-mère me disait que pour les attraper, il fallait avoir trois choses: un filet, un compagnon de chasse, et savoir siffler. D'abord on repère un dahu, ce qui n'est pas censé être difficile, c'est un animal peu méfiant. Ensuite, le compagnon se poste en-dessous du dahu, à quelques mètres, et fixe le filet. Puis, il faut se glisser derrière le dahu, et siffler. Bien sûr. le dahu se retourne et ses deux pattes plus courtes se retrouvent dans le vide. Comme il ne peut tenir que sur ses quatre sabots de plein pied, il chute et culbute immédiatement dans le filet."
Comme quoi, autour des Alpes, il y avait vraiment des histoires à coucher dehors.
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