un petit encas pour Mina

Jareld se trouvait devant le portail, et le souvenir de son arrivée à l'Institut lui revint en mémoire. Il se souvint de l'attaque des professeurs, de l'homme-bête qui s'attaquait aux élèves qui tentaient désespérément de neutraliser la créature qui s'était avéré être un professeur.
Le jeune homme se souvint de Cérébra, de l'infirmerie où il avait vu un cadavre et de nombreux blessés. S'il n'avait pas su ou il se trouvait, il aurait dit qu'il était en pleine guerre nullement préparée, où l'agitation était de mise et l'organisation bannie. Il se rappela du sauna avec Sven, le déjanté...
Puis, la mission, où la peur lui avait nouée les entrailles pendant que lui e son équipe se chargeait de recueillir des informations sur leurs ennemis. Mais ils s'en étaient fort heureusement tous sortis et Jareld ne pouvait souhaiter mieux.
La mission avait été un succès, et c'était déjà beaucoup.
Maintenant, il se retrouvait à nouveau devant les grilles de l'Institut, après être allé en ville.
Désormais beaucoup de choses avaient changé, Jareld faisait parti des Nexus, dirigé par Cassandre Deneos, la psychologue que Jareld avait porté de la salle des dangers à l'infirmerie. Il était aussi avec la fille ailée, et selon les dires des élèves avec une anarchiste révoltée, un drogué, et une empathe. Une équipe pour le moins original.
Jareld réfléchit un moment et se demanda qu'est-ce qui pouvait bien le rendre original? Tous les membres de son équipe étaient particuliers, et lui? Qu'avait-il de spécial? Il avait beau chercher il trouvait sa vie désespérément banale, excepté sa mutation mais à l'Institut ça aussi c'était banale.
Rien ne semblait le distinguer des autres. Il était équilibré, et bien élevé, il n'avait donc pas vraiment de problèmes mentaux ou physiques à proprement dit.
Il était un mutant tout à fait banal... Banal...
C'était une force et une faiblesse qu'à cet instant il trouvait pathétique. Il observa de nouveau les grilles et se décida à entrer, tout en songeant à son existence banale. Peut-être pourrait-il parler de ça à la psy...
Il fut surprit d'en avoir eut l'idée et refoula bien vite cette proposition mentale...
Il entra dans les jardins de l'Institut, ravi d'apercevoir l'herbe à présent. Tout était humide et la neige avait partiellement fondue, car le soleil réchauffait lentement la terre. Comme si après le froid et les ténèbres, la chaleur et la lumière reprenait le dessus et faisait en sorte d'effacer les traces des évènements passés...
Dans le jardin se tenait, un jeune homme chauve, deux femmes, l'une blonde aux cheveux courts, l'autre brune aux cheveux mi-longs nommé Fabiola qui se trouvait être sa coéquipière dans l’équipe. Il y avait aussi une nouvelle prof qui discutait avec un homme.
Il s'approcha des trois élèves et les salua brièvement, un à un. Il ne voulait pas faire plus amples connaissance avec eux. Il voulait aller dans sa chambre et écrire à ses parents car il ne l’avait pas fait depuis son arrivée. Il les avait seulement eut au téléphone et pas longtemps. Il ne leur avait rien dit à propos de la mission et de l'attaque, sinon ils l’auraient obligé à revenir en France. Et malgré tout, Jareld n'en avait pas envie. Ils étaient ici et il comptait y rester pas mal de temps, cet endroit l’aiderait à réfléchir sur son avenir. Et puis ce n’était pas parce qu’il y avait une crise qu’il fallait déserter… Il fallait se battre.
Il observa un moment les élèves et constata qu’ils étaient tous nouveaux, la blonde semblait légèrement désorientée, et Jareld l’entendit s’exprimé en français. Ravi, de trouver une compatriote en Amériques, il sourit à la jeune femme. Puis il poursuivit sa route vers l’entrée de l’Institut.
Bien décidé, à rédiger un e-mail de plusieurs pages il se dirigea vers sa chambre qu’il partageait avec Chris, un nouveau comme lui qui était semble t’il arrivé après l’attaque de l’Institut.
Il arriva dans le couloir de l’aile des garçons qui sentait bon le neuf, en effet suite à l’attaque des professeurs l’aile des garçons avait été entièrement détruite. Il s’était avéré qu’il s’agissait d’une fille maitrisant les tremblements de terre qui avait provoqué ces dégâts aggravant la situation.
Il fila au fond du couloir et prit la dernière porte à droite, avec un soupir de soulagement

chambre de Chris et Jareld

Les jardins de l'Institut se vidaient... Au fond, elle était un peu déçue. Elle aurait pensé que les élèves seraient plus attentifs à l'arrivée de quelqu'un comme Beckers... qui allait leur faire un gros chèque !

En plus Beckers ne semblait pas de mauvaise compagnie...

Elle réfléchit un instant : il avait accepté son invitation à déjeuner... Mais elle se doutait bien que la cuisine devait contenir le reste de l'Institut. Même les plus affreux, les plus sales, les moins montrables... Esther se doutait bien que faire des chèques à des vilains mutants désaxés et inutiles n'était pas dans les projets du milliardaire...

Elle était tentée d'appeler Vadim pour qu'il se cache mais surtout pour qu'il meuble la cuisine avec des mutants montrables. Genre des gravures de mode pour ado. Des petites filles rose bonbons. Ce genre de choses...

Puis elle se dit que les dés étaient lancés. Mektoub. On y va !

"Alors, allons y Monsieur Beckers ! Comme ça vous verrez une petite tranche de vie à l'Institut !"

Et malgré son sourire ravie de femme cupide, elle craignait justement que le milliardaire voit effectivement une petite tranche de vie à l'Institut...

Cuisine

Le groupe autour de Chloé continua de discuter encore un peu avant de se disperser, la plupart étant interessé par le nouvel arrivant qui se trouvait près des grilles de l'Institut.

Chloé pour sa part jugea qu'il y avait déjà bien assez de monde autour de l'homme et décida de prendre une direction opposée à la foule pour être au calme. Continuer sa petite balade dans le parc bien tranquillement ne lui ferait pas de tort...


(--> quelque part)

Effectivement, l’inconnu s’avérait être curieux, peut être un peu trop, même. Mais cela ne dérangea absolument pas la jeune Allison. Cela la fit même un peu sourire, Kali s’avérait être, enfin, peut être, être un garçon sympa et rigolo.
Finalement, il se rattrapa en s’excusant et proposa au passage de commencer la visite des lieux en commençant par l’intérieur. La miss acquiesça d’un geste de la tête avant de qu’en même ajouter :

« C’est pas grave et pour tout te dire, ce n’est pas vraiment un secret… J’ai rapidement quittée la France à cause de quelques… problèmes. Pour faire simple et surtout pour ne pas trop entrer dans les détails, un mutant me cherchait et ce n’était pas pour me proposer de jouer aux cartes… »

C’était bref et précis. Maintenant, la mutante, après s’être brièvement expliquée ou plutôt après avoir rapidement répondu à sa question, suivit Kali lorsqu’il quitta les jardins. Elle retourna le petit sourire qu’un autre membre de l’institut lui fit, avant de partir suivant donc Kali.



[=> Hall]

[Je tiens à réitérer mes excuses auprès des admins pour mon erreur première.]

La silhouette qui pénétra dans les jardins entourant le respectueux bâtiment de l'Institut était assez petite, avait un teint très pale, mais était surtout très sale. L'on pouvait voir sous les ongles, qui étaient dans un état désastreux par ailleurs, une quantité non négligeable de saletés diverses, rendant ces derniers noirs. Pas une vision des plus ragoutantes.
Toutefois, le propriétaire de ces mains ne semblait pas s'en soucier, comme il ne se souciait pas de l'état de ses vêtement, que l'on pouvait deviner être blanc sous une couche de poussière, de saletés diverses et autres assez épaisse. Ses cheveux, bien que long et conservant une certaine couleur blonde assez visible, n'étaient pas dans un meilleurs état, ils étaient gras et, bien que par un quelconque miracle n'abritaient aucune saleté visible, semblait nécessiter un récurage intensif.

Les mouvements du jeune homme étaient lents, comme si chaque mouvements lui coûtait une énergie sans pareilles, ce qui n'était pas très loin de la vérité.

Sur la silhouette de ce jeune homme l'on pouvait voir un visage des plus maigre, presque maladif, presque étant le mot clé. Son visage, bien qu'affichant une maigreur impressionnante, n'en restait pas moins carré et semblait le vieillir grandement. un autre détail non négligeable de ce visage était la couleur singulière de ses yeux, des yeux d'un vert émeraude presque hypnotique. Cependant, la couleur des ces yeux étaient atténué par d'immenses cernes noires semblant complètement entouré le regard du jeune homme. Qui plus est, l'extrême lassitude que l'on pouvait facilement lire sur son visage attirait bien plus l'attention que ces deux pierre de jade..

Néanmoins, et bien que tout cela soit facilement visible pour quiconque se donnant la peine de le regarder, ces détails furent complètement occultés par un autre léger détail : une immense paire d'aile blanc-gris présent dans le dos de l'homme.
Ses ailes, ayant elles aussi accumulées poussières et saletés, n'étaient pas complètement déployée, toutefois, le peu qu'elle était déployée suffisait déjà pour laisser tomber une petite dizaine de plumes blanches au sol, certaines d'entre elles venant s'envolant à travers le jardins, accompagnant pierre et plantes.

Ceux s'arrachant au regard de ses ailes pouvaient facilement voir qu'hormis ses vêtements - sales, et ses ailes, l'homme n'avait aucun bagage, ou plutôt, presque aucun bagage, seul un petit sac de cuir de mauvaise qualité pouvait être visible, ce dernier attaché par une corde à la taille de l'Icare Blanc.

~~~~

Nikolaï, car tel était son nom, était... Épuisé, et cela était une sorte d'euphémisme. Depuis qu'il avait accosté à un port quelconque d'Amérique, et qu'il avait quitté les marins et le bateau lui ayant offert le voyage - emportant avec lui bons nombres d'excellents souvenirs, il n'avait cesser de marcher, de voyager dans les vastes étendues des États-Américains.
Le voyage avait déjà pris plusieurs mois, plusieurs mois de pur bonheur pour Nikolai, où il pouvait enfin être tranquilles. Cependant, sa recherche à pied de l'Institut avait aussi pris beaucoup de temps, en partit du au fait qu'il ne s'approchait presque jamais des villes, villages et hameaux qu'il croisait, préférant revenir à ses bonnes vieilles habitudes de survies en milieu hostile appris lors de son errance en Europe.

Quoi qu'il en soit, et grâce à un peu de chance et quelques rumeurs, Nikolaï avait réussit à enfin localiser l'endroit où se trouvait l'Institut, si dirigeant dès lors comme si il était posséder par un quelconque Diable.
Le voyage fut long et particulière éprouvant, en partit du au fait que Nikolaï n'ait pas eut beaucoup de sommeil à cause de l'excitation d'enfin arriver au bout de sa quête, cassant son rythme de sommeil de façon singulière et, douloureusement, sensible.

Une fois arrivé à la petite ville bordant l'académie - à moins que cela soit l'inverse - il ne perdit pas de temps dans la ville, cherchant à se faire le plus petit possible, chose dure à réaliser quand on tiens compte du fait que dans son os se trouve une paire d'aile blanche d'environs un mètres, mais c'était un détail...
Arrivé devant l'imposante propriété que composait l'académie, Nikolaï eut une soudaine poussé d'anxiété, ne sachant réellement si il faisait le bon choix.

Passant les lourdes portes de métal de l'entrée et pénétrant dans les jardins - enfin, il supposait - de l'Institut, Nikolaï eut un mouvement d'hésitation. devait-il fouiller ces jardins afin de trouver une âme susceptible de l'aider ou bien devait il se diriger rapidement en direction du bâtiment si accueillant - car devant posséder un chauffage et, plus important à ses yeux, une douche ?

Ses pensées eurent la vie courte compte tenu que tandis qu'il commençait à s'aventurer dans les jardins il aperçut la silhouette de plusieurs personnes se trouvant dans le jardin.
Qui que fut ces personnes elles lui évitèrent les traumatisme crânien du à une intense réflexion, car elles venaient, indirectement, et sûrement involontairement, de répondre à sa question.
Prenant une longue inspiration et réaffirmant sa résolution mentale, Nikolaï s'approcha des étranges silhouettes, s'arrêtant à quelques pas de ces dernières.

Pendant quelques secondes, le temps sembla s'arrêter pour Nikolaï, il ouvrit bien la bouche plusieurs fois, mais aucun sons n'en sortit, et il la referma à chaque fois, l'air déconfit. Le voilà, après de nouveaux longs mois de solitude, devant des personnes vivantes, ayant, selon les rumeurs le même "problème" que lui, et pourtant, pourtant, il n'arrivait pas à parler, il n'arrivait tout simplement à réunir la force nécessaire pour se présenter.

Nikolaï le savait maintenant, la vie était vraiment pourrie des fois.

C'est d'abord un accent chantant du Québec qui signa l'arrivée de Luther dans la place. Même si le ton n'était visiblement pas des plus agréables.

"Maudit hostifie de chauffeur de mes tabourets ! Lave toi donc la bouche avec du savon ! Ça te fera au moins placoter ! Et je m'en côlisse que tu pognes rien à c'que je jase, toutes façons, c'est pas prévu pour."

Il claqua la porte du taxi qui partit, puis avisa l'Institut qui était devant lui. Y'avait eu une idée bizarre de se rendre ici, mais après tout... Pourquoi pas.

Il entra sans formalités dans l'institut, et avisa immédiatement Nikolaï. Il resta un instant ébahi par les ailes... Et dire qu'ils se plaignait de ses pouvoirs, mais surtout par l'aspect peu ragoûtant de l'individu.

À côté de ça, Fabiola et Juan étaient en train de placoter... Il s'approcha alors de l'ange déchu et dégeu, et lui pinça les fesses.

"Salut boy. Je m'appelle Luther, je viens checker comment va la vie ici. J'dis ça comme ça, mais t'es mieux d'essayer d'avoir l'air moins magané si tu veux pas qu'on te prenne pour un BS et qu'on te sacre à la porte."

Salon

Ce n'est qu'en arrivant sur le perron qu'Ivy réalisa vraiment que son corps s'était retransformé : elle sentait de nouveau bien le vent et la température sur sa peau laiteuse. Tant pis, elle n'avait jamais été frileuse de toute façon, chose évidente vu son mode vestimentaire toutes saisons.
Elle était bien décidée à retrouver ce Shane qui prétendait être son oncle. Le pied que ce serait s'il était mutant ! Quel pouvoir pouvait-il bien avoir ? La proximité de New York facilitait ses recherches. Elle ferait l'aller retour en monorail dans l'après-midi, personne ne remarquerait son absence.

Elle prit deux secondes pour zieuter la lettre à nouveau. Trouver de la famille si loin du pays, c'était inespéré ! Quelque part dans sa tête, une pointe de curiosité quant à sa mère s'était éveillée. L'absence de ses parents avait toujours été merveilleusement comblée par sa grand-mère, mais cette lettre ravivait des interrogations jamais bien formulées. Cet homme avait des réponses. Shane était une sorte d'antidote à Olivier. Il l'avait peut-être oubliée dans un pub, mais Olivier avait essayé de l'étrangler après tout ! Ivy pouvait bien passer l'éponge, surtout sur la preuve de bonne foi de cet aveu !

Le Happy Irishman, New York. Un numéro de téléphone aussi, mais pourquoi parler dans une boîte quand on avait deux jambes en état de marche ? L'occasion d'une nouvelle aventure en solitaire. L'occasion de changer d'air. Ivy inspira profondément et rangea l'enveloppe contenant la lettre dans son giron, avant de piquer un sprint vers la sortie en coupant discrètement derrière les arbres pour éviter de trop se faire remarquer.

New York

Chambre de Jen et Ivy

Nan' était parti de la réunion improvisé, trop mal à l'aise car il ne s'y sentait pas à sa place, dans la chambre de sa douce et tendre. Sortant dans l'espoir d'y trouver Ivy, son garde-manger personnel, ou Hjördis, son hiver, il s'approcha des boisés, où il vit Ivy partir au pas de course.

-Kwé, Ivy!

Il lui envoya la main mais ne voulut pas la retenir, car elle semblait bien pressée de partir. Peut-être faisait-elle une course avec un Sven gazeux? Aussi bien ne pas la déranger, donc. En sortant du couvert des arbres, il remarqua l'attroupement près des grilles et comprit aussitôt qu'il y avait un ou quelques nouveaux-venus.

Il s'approcha d'eux rapidement, n'entendant que la dernière phrase dite. C'était un accent français, qu'il reconnaissait! Mais pas comme celui de Tim. Comme celui des gens de Val d'Or, mais avec quelque chose de moins nasillard et mâché, de plus guttural aussi. Il s'immisça dans le pseudo-cercle, entre Fabiola et Juan, face à Nikolaï et Luther.

-Kwé le Québécois et les autres aussi. Je suis Nan', je peux vous faire visiter et vous donner une chambre.

Il les regarda tour à tour, s'efforçant à sourire. Y'avait pas à dire, il commençait à prendre du poil de la bête, après toutes ces visites qu'il avaient faites! C'était étrange, par contre, que 4 nouveaux se retrouvent seuls sans déjà avoir été accueillis...

*Comment ça marche ici? je dois pas en savoir plus qu'elle au sujet de l'institut?. Enfin je vais essayer quand même, on verra bien ce que ça donne.*

Le jeune homme s'apprétait à lui répondre, quand l'arrivée de trois personnes le coupa dans son élan. Le premier était un grand blond avec des ailes d'anges dans le dos. Le second paraissait un peu plus normal sur le plan physique, le dernier était un indien d'Amérique.
Ce dernier d'ailleurs avait répondu à la question de Fabiola.
Le troisième type, celui qui parlait bizarrement, avait pincé les fesses du type avec les ailes.


"Bien sur je peux te montrer où ça trouve, mais le mieux pour les chambres, c'est que tu demandes à une fille, on a pas le droit de se déplacer dans l'aile qui vous est réserver. Enfin je crois."

Puis il se retourna vers les deux qui semblaient nouveau dans le secteur.

" Bonjour vous deux, je m'appelle Juan. Bienvenu parmi nous, même si en ce moment c'est pas trop la joie."

Puis il se tourna plus particulièrement vers celui qui avait pincé les fesses à l'ange.

"Euh, je pige pas trop ce que tu racontes, c'est la première fois que j'entends un québécois parler en...québecois.
Mais bon, ça a l'air sympa comme langue même si j'y piges pas grand chose."

Il fit face alors à l'indien.

" je sais pas trop comment faire, pour les nouveaux, leur faire visiter l'institut, les chambres et tout, mais je veux bien t'aider."

[HRPG: Désoler d'avance pour mes fautes mais mon ordi n'a pas microsoft word. Donc si quelqu'un sait comment le télécharger mp moi s'il vous plait.]

Miguel débarqua de la voiture qui l'avait amener à l'institut. Il avait son instrument et rien d'autre, heureusement que son père collectionnait des vieux trucs. En rentrant dans le jardin il admira l'institut. Enfin il allait pouvoir vivre avec du monde qui vont l'aider à maitriser son don. Être un animorphe n'est pas toujours facile, surtout quand tu te transformes quand tu es en colère. Il se demandait si il y avait d'autre personne qui ce transforme en animaux dans cette institut. Il se mit à avancer dans le jardin et il voyait quatre personnes en plein discution. Il decida de se faufiller parmis eux. Il y en avait un qui avait des ailes et deux autres personnes qui avait l'aire normal. Il rentra dans leur conversation.

-Euh..S'cuser moi, j'vien du Québec et j'connais pas grand chose d'ici. Je suis un peu perdu en ce moment. Est-s'que un d'vous pourait m'aider?

Il regarda les quatre personnes une après l'autre et se dit qu'il aurait peut-être pas du se méler de leur conversation. Mais il avait besoin d'aide pour se guider à cette nouvelle place.

--> Bureau de Richard

Richard fit son apparition dans le jardin, prenant un peu l’air par la même occasion. S’il continuait ainsi, nulle doute qu’il aurait sous peu la réputation de ne jamais quitter son bureau, en accroc du travail qu’il était. C’était peut-être déjà fait, mais ce n’était pas une raison pour leur donner raison. Il avait aperçu par la fenêtre le groupe qui se formait peu à peu, composé de tête nouvelle. Et Nan au milieu... Richard vit Hwang qui s’éloignait. Il ne ferait désormais plus partie de son équipe, et quelque part l’homme trouvait cela dommage, mais ils allaient tous avoir suffisamment à faire de toute façon. Richard s’avança vers le groupe, et vint se poster près de Nan.

« Bonjour, je m’appelle Richard, je suis l’un des professeurs. »

Brève introduction, mais suffisante à son goût. Parler peu mais parler bien, pour les économies d’énergie. Il observa tour à tour les nouveaux arrivants, l’un d’eux avait des ailes, ce qui n’eut par l’air de formaliser Richard outre mesure, tandis que les autres possédaient des apparences plus courante. Une jeune femme, deux jeunes hommes. Contrairement à ce qu’il avait pensé au premier abord, Nan n’était pas tout seul, il y avait Juan aussi, bien qu’il ne semblait pas vraiment savoir comme accueillir les nouveaux arrivants.

« Est-ce que tout se passe bien ? Je peux vous aider ? »

D'autres mutants se joignirent au regroupement. Fabiola était prise d'une timidité qui ne lui était pas habituelle. Elle n'arrivait pas à s'intégrer. La séparation d'avec sa famille était-elle plus ardue qu'elle ne l'aurait cru ? Elle regardait de part et d'autre se demandant si elle allait intégrer l'institut ou si elle allait restée là à tenter de discuter.

Juan l'informa qu'il vallait mieux s'informer auprès d'une fille pour une chambre. Cela allait de soi. Il semblait enclin à lui montrer par où se diriger. Elle lui sourit en guise de reconnaissance. Elle allait prendre la direction du portail de l'établissement lorsqu'un homme vint les rejoindre; peu bavard mais concis. Faby saisit l'occasion de son aide.

-Bonjour ! Je suis Fabiola. Fabiola Cerventès. Je viens de débarquer et j'avoue ne pas savoir où me diriger. J'aimerais pouvoir déposer mon sac et faire un tour de reconnaissance des lieux. Pouvez-vous m'indiquer où dois-je aller s.v.p. et surtout où je ne peux mettre les pieds ? -

[Mes excuses à tous les joueurs, mais comme je travaille tout les week-end (cf sujet absence) j’ai peu de temps les week-end pour faire des posts.]

Nikolaï était fier de dire que, depuis son voyage en bateau, il était beaucoup plus décontracté en présence d'autres personnes, moins enclin à s'isoler, moins enclin à ne pas faire connaître sa présence, moins enclin à ne pas socialiser, en gros.
depuis son voyage en bateau, il était fier de dire qu'il avait réussit à grandement diminuer son attitude sans espoir qu'il avait acquis à force de voyager.
Depuis son voyage, il était content de pouvoir dire qu'il avait vu suffisamment de comportement exubérant pour être immunisé à presque tout.

Cependant, aucun voyage, même en Enfer, ne l'aurait immunisé contre ÇA !

Il n'avait pas fait attention à la personne venant derrière lui, étant nouveau, dans tous les sens du terme, il n'avait pas voulu "accueillir" cette personne, cela aurait put être déplacé.
Il s'était avéré que cela fut une erreur...
Au moment où il sentit ses fesses se faire pincer, les yeux de Nikolaï s'agrandir comme des soucoupes avant qu'il ne fasse un bond dans le ciel, battant férocement des ailes, s'envolant donc, afin d'échapper aux mains baladeuses de cet étranger.

C'est ainsi que l'on pouvait trouver Nikolaï, dans les airs, battant des ailes, ignorant les personnes venant d'arriver et gardant son regard concentré sur le.. Le quoi au juste ? Pervers ? Peu importe...

Toutefois, et après s'être calmer un peu, il se rendit compte de son entourage. Se posant, le plus loin possible de Pince-Fesses, il observa les personnes présentes. Il se rendit compte alors que certains personnes proposaient leur aide, sûrement pour les accueillir, enfin, c'est ce que Nikolaï pensait en tout cas.

Prenant une longue inspiration, tout en étant sur de ne montrer son dos à PERSONNE, Nikolaï tourna son regard vers la personne semblant être la plus âgé du groupe, donc sûrement un responsable.

"Bonjour, je m'appel Nikolaï Iaroslav, et, tout comme mademoiselle Fabiola je dois avouer que je suis un peu perdu, est-ce que nous sommes à l'Institut ?"

Hé, la question était légitime, surtout après s'être fait pincé les fesses, après tout, si ça se trouvait, cet endroit était une boîte échangiste déguisée...

Luther n'obtenut pas de réponse de Nikolai. Ce qui était prévisible, vu qu'il lui avait parlé en québecois. Peut-être celui-ci n'avait pas compris cette langue ? En tout cas, il lui avait offert un joli spectacle en s'envolant, et Luther applaudit en souriant la prouesse. Pouvait-il en faire autant ? Sans doute pas. Pas pour l'instant en tout cas.

Il fut alors accueilli par une personne, sinon familière, qui avait eu le mérite de percer ses origines. Il lui répondit alors en bon français du Québec.

"Hey ! Salut l'algonquin ! C'est full malade de se retrouver dans une place familière comme ça ! Y-a-tu d'autres gens du Québec par là ?"

Juan lui semblait toutefois un peu moins... à l'aise. Il lui répondit en bon anglais.

"Il est parfaitement normal que tu n'aies rien compris à ce que j'ai dit si tu ne parles pas le français. C'est dommage que tu sois aussi barbare, par ailleurs, mais ce n'est pas grave."

Il fit alors un bond à l'arrivée de Miguel, et tapa du plat de sa main sur sa cuisse.

"Non mais ça se peut-tu ? En vla encore un qu'est venu du Québec ! Doit y avoir une épidémie ben d'aplomb."

Quelques personnes allaient et venaient, puis ce qui était visiblement un prof arriva, et proposa son aide.

"Ouin, avise moi donc de comment on s'inscrit ici bas... À qui je dois jaser, et toutes ces patantes là." Il s'arrêta alors, et regarda ailleurs d'un air exagérément désespéré. "Faque, me vla donc rendu comme un de ces raisins..."

Sur ces pensées philosophiques, il sourit à tout le monde, histoire de tout de suite se faire des amis.

Nora Winter embrassa Gilles sur les joues et lui serra la main chaleureusement. Il avait été si gentil et il l'était. Nora l'inconnue méritait-elle autant de gentillesse ? Elle ne le savait pas. Et le fait de lui cacher qu'elle avait capté ses pensées, si infimes soient-elles. Son ami la déposa à l'entrée du jardin. Elle avait insisté. Nora voulait s'imprégner du décor, de l'atmosphère des lieux et apercevoir un Mutant. Elle n'avait pas d'apriori sur les élèves de cette école mais est ce que se cacher était la solution.

" Promis, Gilles, je t'appellerais. Et encore merci. Sincèrement. "

Nora le regarda s'en aller avec une pointe de regret. Son seul et vrai ami. Elle prit son sac sur les épaules et avança donc vers l'entrée. Elle s'arrêta en chemin pour observer un écureuil traverser l'étendue verte avant de grimper avec une souplesse jusqu'au branche d'un arbre feuillu.

" Tu as du en voir des choses incroyables, mon ami. "

Nora ne bougeait pas pour l'effrayer. Son regard se porta vers des fleurs avant de revenir vers l'écureuil roux.

Puis, la jeune femme quitta sa rêverie pour rejoindre un peu plus loin le groupe de personnes qui semblaient attendre des instructions pour s’installer. Le professeur Richard, l’ange Nicolaï, un chauve séduisant, Fabiola Cervantes et bien d’autres. Elle observa tout ce monde avant de s’approcher de façon réservée. Elle colla un post-it qu’elle avait pris au commissariat et y avait écrit son nom : Nora Winter. Elle préférait se concentrer sur les pensées. Travailler son don. Ce n’était pas facile et cela lui donnait envie de progresser. Elle écoutait les présentations et les commentaires de chacun, attendant que le professeur ou qu’un élève les guide jusqu’à une chambre. Finalement, être un mutant, ce n’était pas compliqué.

Nora ne put s’empêcher d’admirer et de rêver en voyant Nicolaï dans les airs. Impressionnant et si majestueux.

-Qu'est-ce qui lui prend? demanda l'algonquin à Luther, en français, faisant référence à l'homme qui venait de s'envoler. Le Montréalais l'intriguait : comment avait-il su qu'il était algonquin, alors que les réserves de l'axe Québec-Windsor abritaient plutôt des Hurons bienveillants, des Montagnais alcooliques et violents ou des dealers algonquins. Des amérindiens dénaturés, pour les deux derniers cas.

Lorsque Juan lui proposa d'aider à faire visiter l'institut, Nan' hocha positivement la tête. Il avait pris le mexicain pour un nouveau, alors qu'ils avaient eu un cours de Mlle Fouba ensemble, la semaine dernière.
Miguel (qui ne considérait probablement pas les femmes comme des personnes et les amérindiens comme des gens normaux!) arriva à son tour, mais Nan' ne l'entendit pas se présenter, car Wind le remercia alors par communicateur, tirant un sourire à l'algonquin qui se doutait qu'elle ait apprécié de revoir Iacobo, et peut-être mieux encore, avait accepté de porter des couleurs. Il revint sur terre juste à temps pour entendre Miguel demander de l'aide. Mais le professeur Fish arriva avant que Nan' ait le temps de répondre. Bien qu'il n'aurait pas répondu et aurait simplement fait signe à la troupe hétéroclite de le suivre.
Nouveau hochement de tête, double, pour signifier à Richard que tout allait bien, mais que les nouveaux demandaient de l'aide. Ce qu'ils confirmèrent rapidement de vive voix au professeur.

Pendant ce temps, un autre professeur s'adressa à Nan', dans son communicateur. Et il lui fallu quelques secondes pour réaliser qu'Adam était dans la chambre de Jen, à élucider les plus importants mystères de sa disparition et que c'était Vadim qui l'avait fait quérir, parce qu'il était désormais un Kozax.

Dans le communicateurs de Nan', une voix grave aux R roulés.

« Bullet, Kabeyun, Razgriz, Push, ici Gulliver votre professeur, rendez-vous en salle de briefing s’il vous plaît, sans tarder ! Maaddi et moi devons vous parler d’urgence. »

Puis moins fort.

« Quand est-elle partie cette lettre ? »

"Quelle lettre?" Se demanda Nan'.
Il pointa ensuite son communicateur à Juan et lui expliqua en un mot qu'il ne pourrait pas guider les élèves.

-Vadim.

Se faisant traité de raisin, il répliqua du tac au tac en s'en retournant à l'intérieur, alors que Nora s'approchait du groupe après avoir observé Kitty l'écureuil :

-Atoca*!

Briefing

Spoiler:

Miguel avait été impressionner par l'homme ange qui venait de s'envoler. Il le regarda décoler et atterir. *Je me demande si mes pouvoirs vont être aussi épatant!*Il se tourna vers l'autre Québecois qui venait de lui adresser la parole. Il le trouvait vraiment drôle et ce génait pas pour dire ce qu'il pense. Un cent pour cent Québecois. Il voulait plus le connaitre, il voulait être avec du monde qui venait de la même place que lui. Quand il dit qu'il pleuvait des Québecois, Miguel eut un petit rire peut dit.

-Bah...on dirait qu'on tombe du ciel aujoud'hui. Y'a des trucs que ch'cache po encore ici'te mais j'pense ben m'habituer. C'est quoi ton nom?

Il regarda l'autre Québecois un peu impréssionné. Il était vraiment direct et il trouvait sa un peu trop marrant. Il vit le professeur et dit imédiatement.

-Ouais j'suis n'veau et j'connais rien ici'te. Pouvez-vous m'aider m'sieur. J'voudrais juste savoir où aller et j'me casse à s'te place là. J'suis p't'être un peu trop impatient mais s't'aussi l'éxitation d'être ici avec du monde qui ont des pouvoirs comme moé.

Miguel regarda un peu partout. Il y avait du monde qui ce promennait un peu partout dans le jardin et il se retourna vers l'homme aux ailes d'ange.

-Tu sais tu à combien d'mètre tu peux voler? Tu m'as vraiment imprésionner taleur.

Il attendit les réponses à tous ses questions.

[HRP je fais une ellipse à mon perso, je suis demandée ailleurs. Alors je disparaît d'ici comme par magie !! Au plaisir de vous recroiser ]

Suite aux indications de Richard, Fabiola alla s'installer dans sa chambre.

Chambre d'Amarenna et Fabiola Salon

*Je suis pas un Barbare, quoique... que disais déjà le prof d'histoire déjà. Je m'en rappelles plus trop. je suppose que je dois ressembler à un barbare, puisque je ne suis pas grec. Et l'ange là bas, il ferait fureur dans une église ou chez un évangéliste...Tiens encore une nouvelle.*

Juan regarda la foule un québécois venait encore d'arriver, ce qui bien entendu n'allait pas faciliter la communication, puis que le jeune mexicain, n'avait pris la peine d'apprendre le français. En même temps, il pensait pas qu'il y aurait autant d'étranger à l'institut. Il n'y avait peut être pas d'autres endroit comme celui-ci dans les autres pays? Il faudrait qu'il pose la question à Miss Kofman.
Toujours est-il que de nouveaux, il se trouvait être le plus ancien dans le jardin avec le professeur Richard Fish.
Puis essayant de se faire discrète, une nouvelle fille était arrivée pendant ce temps.

*Plus on est de fous, plus on rit. En plus, ça serait pas bien de la laissait dans son coin.*


Faisant un signe de la main pour attirer l'attention de la jeune femme, Juan se remis à parler.

"Salut Je m'appelle Juan, tu devrais te joindre à nous, à part moi et le professeur Fish, y a que des nouveaux ici, alors tu seras pas perdue, tu sais."

Juan attendit patiemment la réponse de la nouvelle arrivante.

Emerveillée et distraite par l'Ange, elle se retourne vers Juan lui présentant un sourire timide. Elle ne s'attendait pas à rester "invisible" et elle ne voulait pas parler. Mais ces mutant n'étaient pas des bêtes de foire et elle fut contente de cette interruption pour mieux ainsi respecter l'homme-oiseau. Elle tendit la main et d'une voix douce se nomma.

" Je suis Nora Winter. "

Ce Juan semblait à l'aise avec tout le monde et souriant. Elle voulait bien tenter de mieux connaître son esprit mais cela serait malvenu aussi s'abstint-elle à regret.

" Tu me fais visiter ? "

La jeune femme semblait rayonner et intérieurement, elle avait peur. Où s'embarquait-elle et est ce que ce Doe avait tenté de tuer l'un d'entre eux ? La police l'avait-elle arraisonnée. Elle avait décrit ces complices et maintenant, elle se retrouvait ici pour le fuir. Qu'elle injustice. Le père de Gilles et son collègue devait se douter de quelque chose sur Nora pour que l'institut la protège. Et Gilles, ces mutants il devait sûrement en connaître. Elle sortit de ses pensées pour mieux détailler Juan.

Richard ne s'était pas trompé en soupçonnant tout ce beau monde d'être de nouveaux arrivants. Comme ils le lui confirmèrent bien rapidement, ils avaient tous plus ou moins besoin d'aide afin de s'intégrer dans ce qui allait être leur nouvelle vie, et Richard ne pu s'empêcher d'avoir un léger pincement au coeur en songeant que certain d'entre eux ne feraient peut-être pas long feu. Mais comme il ne s'agissait certainement pas de parole de bienvenue, et qu'ils en avaient probablement vue de pas mal de couleur, Richard s'abstint de tout commentaire et leur adressa un sourire. Ce n'était pas son boulot de les faire fuir...

" Si tu veux poser tes affaires, c'est à l'étage, tu trouveras des chambres de libre, mais tu croiseras certainement quelqu'un dans les couloirs pour te les indiquer. "

Fish lui indiqua la direction à prendre tout en lui expliquant brièvement comment s'y rendre, puis se tourna vers les autres. L'un d'eux, celui avec des ailes, s'étaient réfugier dans les airs. Etait-ce pour une démonstration ? Ou alors quelque chose l'avait effrayé ? Visiblement rien de bien grave, étant donné qu'il revenait sur terre, sous les applaudissement de l'un des arrivants. Il n'était pas bien compliqué de le mettre en position de principal commanditaire de ce petit numéro. Celui ne tarda pas à lui parler.

"Nous verrons un peu plus tard pour les formalités, pour les chambres, je pense que tu n'as qu'à t'y rendre, il en reste des libres, sinon tu peux voir avec les autres si tu veux un colocataire."

En entendant Miguel parler à son tour, Richard eut une expression un peu étrange sur le visage. Comment dire... il était... surpris ? Et un peu dépassé peut-être aussi. Comprendre les accents étrangers n'étaient pas toujours des plus évidents, et c'était encore pire quand la plupart des personnes réunis en un même lieu avaient le même. En un sens, heureusement que Nan avait été appelé par Vadim... D'où sortaient-ils tous ainsi ?
Pendant que Juan tentait une approche avec Nora, dont il avait apprit le nom en plissant les yeux pour lire son post-it, ce qui ne fut pas très utile étant donné qu'elle se présenta d'elle même, Richard répondit à Miguel.

"Je peux vous accompagner à l'intérieur et vous montrer où sont les chambres. Tu n'as qu'à... aller avec..." Richard claqua des doigts dans la direction de Luther tout en cherchant son prénom. "Comment est-ce que tu t'appelles ?"

En toute franchise, Nikolaï ne s'était pas rendu compte que autant de monde était présent avec lui. Peut-être cela était-il dû au fait qu'il avait vécu avec une douzaine de personnes pendant plusieurs mois, l'habituant à ce genre de "rencontres" collectives... Ou alors c'était dû au fait qu'il était encore trop choqué par l'action du désormais identifié québécois. Peu importe au final.

Cependant, les discussions s'enchaînaient de partout et, il s'en rendait compte maintenant, en voulant fuir les mains baladeuses du québécois, il avait pas mal attiré l'attention sur lui ce qui le fit rougir terriblement, n'étant pas habitué à ce genre d'attention.

Cela se montra de façon encore plus visible quand l'une des personnes présentes, selon toutes vraisemblance un habitué des lieux, lui posa une question à propos de ses ailes.
Pendant plusieurs longues secondes Nikolaï observa la personne lui ayant posé cette question, ne sachant pas trop quoi répondre, mais en fait, pendant ces longues secondes, il ravalait les paroles qui lui avaient montés à la gorge de façon instinctive.
Ces paroles auraient pu ressembler à "ceci est moins impressionnant quand on se fait jeter des pierres juste parce que l'on existe avec une paire d'iles dans le dos".

Mais sa rencontre avec les marins l'avait beaucoup plus aidé qu'il ne l'aurait cru.

Déjà ils avaient réussit à briser ce sentiment d'infériorité qu'il avait vis-à-vis du monde.

"Et alors si ils ne t'acceptent pas ? T'es vivant, comme moi, donc envoie les chier, et fait moi battre ces aile le plus fort et le plus vite possible pour montrer que toi tu peut voler."

Voilà ce qu'on lui disait, et, il aimait ça, vraiment. Ces personnes l'avaient rendu spécial en le traitant comme un humain.
Alors à la place il ravala ces paroles avant d'offrir un sourire à celui lui ayant posé sa question.

"Je ne peut pas voler très haut, c'est trop fatiguant vu que j'ai pas une super bonne endurance, et ce n'est pas si impressionnant, c'est.. c'est comme voir un rouge-gorge de cinquante kilos s'envoler."

Bizarrement, l'image mental d'un tel oiseau ne se matérialisa pas dans l'esprit de Nikolaï, peut-être parce que exploser de rire devant autant de monde ne serait pas bien vu ?

Secouant la tête il reporta son attention sur l'adulte du groupe, écoutant avec une attention toute particulière ce qu'il disait.
Bon, bien que ce dernier ait presque totalement ignoré la question de Nikolaï ce dernier ne s'en offusqua pas, la question pouvait paraître idiote après tout.
Cependant, ce qu'il lui dis le surpris, une chambre ? S'y rendre ? Colocataires ? Il n'y avait aucun dossier à remplir, aucune enquête, aucune questions ? Soit ils avaient un système de renseignement surdopé aux amphétamines, soit ils avaient une confiance aveugle en tous, chose que n'avait pas Nikolaï.

Frissonnant un peu à ces pensées, Nikolaï les chassa toutefois vite de son esprit, maintenant n'était pas le moment de douté, surtout pas.
Il fut rassuré d'entendre que l'adulte allait les accompagner à trouver une chambre, aussi se contenta t-il d'hocher de la tête dans la direction de l'homme avant de se mettre légèrement en retrait, ce qui ne marchait pas beaucoup. Essayer de vous faire discret avec une paire d'ailes dans le dos et on en reparle.