[Oryx 4.3] Mode jeu : 832 Selina Drive, Huntingdon

Jess observa le calepin que tenait Camille, et tenta déchiffrer avec elle se qui pouvait y être inscrit en braquant sa lampe torche dessus. Mais ce n’était pas évident, et visiblement pour Camille non plus. Jess approuva d’un signe de tête lorsque sa coéquipière décréta qu’elle allait l’emmener pour en faire le décryptage un peu plus tard à l’institut.

Tandis que Camille parlait de remonter, Jess ouvrit machinalement l’album photo qu’elle avait encore en main, et en feuilleta quelques pages prises aux hasards, s’éclairant de sa lampe torche. Deux options, soit l’album était récent, et elle trouverait peut-être quelque chose d’intéressant, soit c’était une antiquité dans laquelle elle ne trouverait que des photos délavées de personnes inconnues.

À peine eut-elle le temps de regarder quelques photos qu’elle releva brusquement la tête en entendant tout le raffut fait plus haut. Sa première pensée fut pour son équipe, mais ce n’était pas de l’inquiétude. Elle se demanda qui avait pu faire tomber quelque chose. Jusqu’à ce qu’elle monte les escaliers quatre à quatre pour rejoindre Sahari, Camille et Chloé, et réalise que le bruit ne venait pas de l’intérieur de la maison.

« Qu’est-ce que c’était ? »

Jess éteignit sa lampe de poche et se rapprocha de la porte qui donnait sur le balcon, cherchant à voir par celle-ci, si elle était munie de carreaux, ou par une fenêtre proche, ce qui avait pu causer ce bruit. Elle posa une main sur la tête d’Avatar qui était remonté avec elle afin que celui-ci ne se mette pas à aboyer, lui montrant ainsi qu'elle voulait voir sans se faire voir.
Avatar se contentait de grogner en direction de la cuisine.

[HJ : Pour le reste, ce sera résolu en fin de tour!]

Jade avait beau fouiller, rien d’intéressant n’était à signaler. Sa curiosité s’attarda cependant sur ce qui semblait être une simple boite à outil, mais qui refusait de s’ouvrir. La jeune fille était loin d’être une bricoleuse, mais elle trouva cela étrange de fermer une boite à outil à clé. On s’introduit rarement chez les gens pour leur voler leur tournevis ou leur clé de douze… Cela dit, Jade venait de se rendre compte que c’était un peu l’impression qu’elle donnait. Elle reposa donc gentiment l’objet dans l’armoire qu’elle referma ensuite consciencieusement, l’air de rien. Après un dernier coup d’œil à l’ensemble de la pièce, elle se dirigea donc vers la sortie pensant retrouver Abaigh pour redescendre avec elle.

Elle pensa à l’Institut, au fait que c’était vraiment un endroit à part. Peu d’autres écoles dans le monde proposaient des activités « Elucidations de Meurtres » ou « Visites de Lieus de Crimes Glauques ». Depuis le début de la mission elle ne faisait que de s’effrayer elle-même, mais en fin de compte, c’est un sourire que la jeune fille esquissa à cette pensée. Si quelques années auparavant, elle avait pu s’imaginer quelque chose d’aussi exceptionnel!

La jeune fille sorti de la pièce et se dirigea vers celle d’à côté où elle trouva Abaigh consultant l’ordinateur qu’elle avait mentionné plus tôt. Avant de se précipiter vers elle, Jade fit un petit tour dans la pièce, s’accordant une petite pause juste pour admirer les gouts de décoration intérieure de l’ancien propriétaire, elle ne réussit d’ailleurs pas à ce faire réellement une opinion à ce niveau. Elle revint donc vers le bureau et ouvrit enfin la bouche à l’attention de sa coéquipière.

"T’as trouvé quelque chose de beau? Pour moi niet…" Dit elle en regardant par-dessus l’épaule de l’irlandaise. Elle parcourut les pages en diagonale à mesure qu’elles apparaissaient à l’écran et lachant quelques "Ooooh" d'admiration quand des photos de paysages et autres apparurent.

Soudain un bruit la fit sursauter la jeune Française sur sa chaise. C’était un bruit vraiment étrange et inattendu, comme si une tôle venait de s’écraser sur le sol, à l’extérieur de la maison. Jade se leva d’ un coup et regarda sa coéquipière dans les yeux.

"Tu as entendu ca?" Elle se doutait qu’Abaigh n’avait pu que l’entendre, mais elle voulait avoir la confirmation qu’elle n’était pas paranoïaque.

Peut être qu’une des filles en bas avaient fait tomber quelque chose et que ce n’était rien, mais Jade était pratiquement certaine que cela provenait de derrière la maison… Elle fouilla une nouvelle fois dans la poche de sa veste pour prendre son communicateur.

Jade dans le communicateur a écrit: Hey ca va en bas ?

Elle commençait déjà à se précipiter en haut des escaliers.

(Ce post sera très court et j'en suis désolée mais je suis complètement épuisée et j'ai déjà du mal à trouver la force de poster... Vraiment désolée de ne pas être présente comme il faut sur ce Mode Jeu, mais entre la coloscopie du début de semaine et le boulot bah... J'arrive pas à récupérer U_U)

Abaigh observa avec attention les différents fichiers qui se trouvaient sur l'ordinateur. Elle qui espérait tomber sur des fichiers cachés, à l'accès impossible -ce qui la forcerait à embarquer l'ordinateur- , elle fut déçue de ne trouver que des fichiers clients et un dossier "vacances" qui contenait de jolies photos. Jade la rejoignit très rapidement et à prémière vue, elle non plus n'avait rien trouvé d'intéressant.

-C'est nul...

Un clic, et encore un clic, et encore un. Images de vacances, encore et encore.

-Au moins, il en a bien profité... Ah! Ca m'énerve! On est venu pour rien! On perd notre temps!!!

Ajouta-t-elle d'un air grognon à l'attention de son amie.

C'est alors qu'un bruit les fit sursauter. Sur la défensive, Abaigh se redressa sans attendre et tourna son regard vers la fenêtre. Elle avait parlé trop vite : Elles n'étaient peut-être pas venu pour rien, au contraire. En tout cas, il y allait peut-être avoir de l'action.

-Oui, j'ai entendu...

Répondit-elle à Jade quand cette dernière lui demanda si elle avait bien entendu le bruit. Jade parla ensuite dans son communicateur avant de se diriger vers les escaliers.

-Attends!!!

S'exclama Abaigh.

-Si jamais y'a quelqu'un, on pourra peut-être le voir d'ici...

L'Irlandaise se mit à genoux et s'avança vers la fenêtre. Elle se redressa alors juste un tout petit peu pour essayer d'observer l'extérieur tout en restant un maximum à couvert.

Chloé contemplait le siège des cuvettes relevé qui lui faisait face. Manifestement, elle n'était pas dans un bureau mais plutôt dans une salle de bains. Après tout pourquoi pas, il en fallait aussi dans une maison. Laissant la porte entrouverte derrière elle, elle pénétra à l'intérieur et continua son exploration, toujours aidée par le faisceau lumineux de sa lampe torche. Cuvettes, baignoire, évier et douche. Elle en eut vite fait le tour. D'ailleurs, Chloé ne nota rien de très intéressant, hormis le fait que la pièce aurait bien besoin de passer au nettoyage. La seule chose qui attira son attention fut un miroir au dessus de l'évier derrière lequel elle devina la présence de l'armoire à pharmacie.

La jeune mutante s'en approcha et l'ouvrit. Celle-ci renfermait quelques fioles qui contenait divers médicaments. Il n'y avait rien de très étrange là-dedans. Si ce n'était peut-être leur nombre. Chloé n'était pas une experte dans le domaine médical mais il lui semblait que l'armoire était bien remplie. Soit son propriétaire voulait être sûr d'avoir tout sous la main en cas de petits bobos, soit... c'était louche.

Soudain, elle sentit une présence derrière elle. Elle se retourna et vit que le professeur Sahari l'avait rejointe. Elle pointa le rayon lumineux de sa lampe en direction de l'armoire pour lui montrer le contenu.

"Vous trouvez pas qu'il y en a un peu beaucoup ?"

C'est à ce moment qu'un bruit retentit quelque part dehors. Chloé, surprise, sursauta mais se retint de crier. Par contre, elle en lâcha sa lampe torche par terre. Celle-ci se fracassa au sol et la jeune mutante douta qu'elle pourrait encore s'en servir. Paix à sa petite ampoule. Alertées elles aussi par le bruit, Chloé vit revenir près d'elle Camille et Jessica

"Mais qu'est-ce que c'était que ça ?" chuchota-t-elle terrorisée aux autres qui manifestement n'en savaient pas plus qu'elle étant donné que Jessica partait déjà voir d'où venait ce bruit, suivie d'Avatar.

Puis, Jade leur parla dans le communicateur pour savoir si tout allait bien.

Chloé dans le communicateur a écrit:"Oui, ça va, mais vous feriez bien de nous rejoindre je crois. Je ne sais pas ce qu'il se passe"

Sahari jeta un regard rapide à la pharmacie* et répondit à Chloé en fronçant des sourcils.

"Non, je ne pense pas. Des anti-inflammatoire, des onguents, de l'aspirine, c'est plutôt courant... On devrait quand même regarder pour quelque chose de louche..."

Après avoir demandé à Chloé de s'occuper de fouiller dans l'armoire, Sahari se dirigea vers la cuisine, où elle arriva en même temps que Camille, pour voir de petites traces dans la neige et une vieille poubelle de tôle renversée, les sacs qu'elle contenait éparpillés au sol, certains éventrés. Jess, qui était passée par la salle à manger et avait regardé subtilement par la fenêtre, vit quelque chose bouger, mais ce fut Abaigh et Jade qui identifièrent l'inconnu, du deuxième étage : un simple raton laveur qui prenait la fuite devant les lueurs de leurs lampes-torche, après avoir causé tout ce raffut.

En allant rejoindre Haste et Spine dans la cuisine, Fear put remarquer un petit bout de papier sur le comptoir, qui ressemblait à une liste de courses.

• Pain
  
• Lait
  
• Tomates
  
• Renouveler prescription
  
• Dentiste

Sismic, de son côté, était tombé sur deux choses plus ou moins étranges. D'abord, entre les savons à main, crème à raser, after-shave et shampoo, elle avait trouvé un shampoing pour animaux, puis elle était tombée sur un petit pot cylindrique rempli au deux tiers de médicaments, manifestement "contre le cholestérol", selon l'étiquette du produit. Et selon cette même étiquette, elles étaient expirées depuis 4 mois, la prescription datant de plus d'un an.

Soulagée que ce ne soit rien de plus grave, Sahari reprit la parole, par son communicateur, comme si l'incident ne s'était pas produit.

"Personne n'a trouvé de porte ou de coffret ou je ne sais trop quoi verrouillé? On ne cache pas ainsi une clé sans raison..."

*[HJ : Ici, une armoire de salle de bain, surtout derrière un miroir, on appelle ça une pharmacie. Ce n'était pas une métaphore sur la quantité de produits
Abaigh : Il y a pas de mal, je comprends!
Tout le monde : Si on pouvait faire un tour rapide, ce serait bien. Je résoudrai samedi dans la journée (soir chez vous)]

Après avoir rejoint rapidement son aie Irlandaise à la fenêtre de l’étage, la peur monta d’un cran dans pour Jade, tout comme son rythme cardiaque s’affolait. Chloé les appelait à les rejoindre à l’étage du dessous, mais d’où elles se trouvaient à l’étage, les deux jeunes filles purent identifier l’affreuse créature qui les effrayaient tant (enfin surtout Jade en fait…) : un raton laveur. A cette vue, Jade écarquilla des yeux et regarda plus largement à l’extérieur, espérant presque qu’elle verrait autre chose de suspect. Constatant que personne d’autre ne s’apprêtait à les égorger toutes, Jade s’énerva d’un coup. Elle s’éloigna de la fenêtre d’un pas décidé et en fronçant les sourcils, vers l’escalier.

"C’est pas vrai! Mais y’a que des rongeurs ici!?" Dit elle rageusement. En vérité, elle était plus vexée et honteuse d’être découragée par deux rats et une chaise à bascule, alors qu’elle avait déjà affronté leur quasi-indestructible directeur adjoint… Prenant la rambarde de l’escalier dans la main elle se tourna vers Abaigh :

"Tu viens? J’crois qu’on perd notre temps ici…" Puis elle s’engagea dans les escaliers.

Code:

"Personne n'a trouvé de porte ou de coffret ou je ne sais trop quoi verrouillé? On ne cache pas ainsi une clé sans raison..."

Une clé?.. Un coffre?.. Verrouillé?.. La boite à outils!!! La question de Sahari fit tilt en une fraction de secondes dans l’esprit de Jade.

"Siiii!!" Siffla-t-elle à haute voix.

Elle se retourna et remonta les escaliers 2 à 2 vers l’étage (pas 4 à 4, parce qu’elle avait de trop petites jambes!) et fonça vers la pièce qu’elle avait fouillée plus tôt. En croisant Abaigh, elle lui sourit "Peut être pas totalement pour rien, en fin de compte!" Au moins, sa curiosité pourrait peut être être assouvie. En entrant, elle eût une petite hésitation sur l’endroit où se situait ladite boite et choisit finalement la direction du dernier placard qu’elle avait ouvert. Elle échappa un "Yes!" victorieux lorsqu’elle empoigna la boite et qu’elle la posa à coté d’elle, le temps de consciencieusement refermer la porte du placard. Puis elle embarqua l’objet vers l’étage du dessous, empruntant aussi rapidement, le chemin qu’elle avait pris à l’allée.

En terminant sa fouille de la salle de bains, Chloé avait découvert deux choses qui avaient attiré son attention. Un shampoing pour animaux perdu au milieu de produits savonneux pour êtres humains ainsi que des médicaments périmés. Elle saisit les deux flacons et rejoignit les autres à la cuisine.

Finalement, il y eut plus de peur que de mal. Le responsable de cette frayeur collective n'étant rien d'autre qu'un... petit raton laveur videur de poubelle. Sismic s'approcha du reste du groupe et montra ses trouvailles à son professeur.

"Regardez ce qu'il y avait dans la salle de bains, dit-elle en tendant le shampoing, bizarre non ? A moins que le proprio ait décidé de shampouiner tous les ratons laveurs du coin, ce qui m'étonnerait quand même"

Elle jeta un coup d'oeil à la fenêtre et ne vit plus que des traces, l'animal ayant déjà fui bien loin ! Ce serait vraiment étonnant que quelqu'un s'amuse à courir après ses animaux simplement pour les laver !

Puis, elle lui montra l'autre flacon avec la prescription

"Notre bonhomme devait être malade, mais j'espère qu'il n'a pas pris ces trucs, sinon, ça n'a pas du arranger les choses. Ces médocs sont périmés depuis 4 mois ! Leur prescription date de plus d'un an ! "

Camille prit la parole et Chloé eut une soudaine illumination.

"Mais attend, ça colle avec le flacon ça ! Il est peut-être là-bas depuis 4 mois !"

Lorsque Chloé fut revenue avec la petite bouteille de pilules et Jade & Abaigh avec le coffret, Sahari fit signe à toute l'équipe de la suivre dans la salle à manger, où elles s'installèrent autour de la table pour recenser leurs découvertes : livres et photos de voyages, liste de course, médication, téléphone, et le coffret, que l'africaine s'empressa d'ouvrir.

Le boîtier contenait quelques lettres, de la même écriture que le carnet trouvé par Camille et Jess, mais l'écriture était plus grosse et semblait plus appliquée, ce qui la rendait facilement lisible.

Lettre datée du 6 avril 2107 a écrit:Papa,
Je suis désolé de ne pas t'avoir écrit plus tôt, mais j'étais encore en déplacements. Je suis présentement avec un groupe de mutants nommés les Unders. Leur chef, Pierre-Alexandre, m'a trouvé au bord d'une route et m'a proposé de les rejoindre. Ça fait du bien d'enfin trouver des gens comme moi. Nous ne sommes que cinq pour l'instant. Il y a P-A, sa copine Mae, Brody, la jolie Joëlle et moi. Réponds-moi par courriel, je n'ai pas vraiment d'adresse!
Ne t'inquiète pas pour moi, je vais bien!

Lettre datée du 30 avril 2107 a écrit:Allô!
Euh en fait tu as vu juste, je n'ai pas vraiment de toît : nous vivons sous la ville, mais Mae nous protège efficacement des intrus. Je suis content que tu ailles bien aussi. Nous avons déjà dépassé la dizaine ici, et nous contribuons tous à notre façon. J'essaie de me rapprocher de Joëlle, elle est différente des autres, j'ai l'impression qu'elle me comprend et qu'elle n'a pas de préjugés. Elle n'est pas superficielle et elle adore les animaux. L'autre jour, elle est allée acheter un poisson au marché et nous l'a apprêtée pour nous deux. En plus, elle adore les boules de poil! :-D
Bon! Je te laisse, on m'attend!!
Bises

Lettre datée du 5 juin 2107 a écrit:Salut,
Désolé de ne pas t'avoir répondu plus tôt... on est très inquiets ici. Des mutants disparaissent et ne donnent plus signe de vie. On pense que quelqu'un nous en veut et sait qu'un groupe de mutants habitent sous la Nouvelle-Orléans, alors on essaie de garder le profil bas. Je ne suis pas sorti depuis trois semaines et c'est Mae qui ira mener la lettre à la poste tout à l'heure. Puisque je suis tout poilu, il parait que c'est trop dangereux pour moi de sortir... Mouais, ils ont évité de mentionné ma queue et mes oreilles (Ouioui, mes oreilles aussi sont changées, maintenant! On arrête plus le progrès!) Mais comme dit Pax, vaut mieux en rire qu'en pleurer!
Je t'embrasse, c'est l'heure des courses

Lettre datée du 12 juillet 2107 a écrit:Bonsoir,
Mae a été attaquée avant hier, en revenant d'une promenade en forêt. C'est terrible, mais il semble que son pouvoir nous protège encore. P-A en est tout à l'envers et je lui ai tenu compagnie cette nuit, jusqu'à ce que le sommeil l'emporte. Je ne savais vraiment pas quoi lui dire. Si quelque chose du genre arrivait à Joëlle, j'imagine que je réagirais mal, moi aussi. Je vais me coucher, attention à toi.

Lettre datée du 24 août 2107 a écrit:Allô!
Non non, ne t'en fais pas pour moi! Je suis en sécurité tant que je ne sors pas!
Qu'est-ce que tu racontes? Une école pour mutants? Je n'ai pas besoin de ce genre de trucs pour être bien éduqué voyons donc! En plus, si ça a passé à la télévision, il y a des chances que ça n'y soit pas de tout repos. Je suis méfiant. Plus encore que concernant certaines filles! Elle est vraiment gentille. Nous sommes le deuxième couple Under!
Attention à toi!

Lettre datée du 18 septembre 2107 a écrit:Papa!
Ne t'en fais surtout pas, tout va bien!
Il y a un bolivien, Santiago comme la chanson, qui est arrivé hier. Il a un drôle d'accent et sa peau est complètement orangée. Il m'a l'air très sympathique, mais plutôt menaçant, aussi. La première chose qu'il m'a dite c'est que si je ne lui donnais pas le pot de lait, il me filait le SIDA. Je sais pas si il en est capable, mais je ne voulais pas m'y risquer!
On a reçu la visite de tes jojos de l'institut, il y a deux semaines. J'étais sorti avec Joëlle alors on ne les a pas vus, mais il paraît qu'ils ont essayé de faire quelque chose pour Mae. C'est généreux de leur part! :-)
C'était peut-être pas une si mauvaise idée que je pensais, ton école, mais je suis bien ici!
Je t'aime!

Lettre datée du 6 octobre 2107 a écrit:
Je prend le bateau demain, je m'en vais outre-mer (tu dois te douter où), mais j'ose pas l'écrire, au cas où on serait vraiment surveillés. Joëlle n'a pas voulu y aller avec moi, parce qu'elle n'aime pas le sable et ne parle pas arabe. Ça m'a vraiment désolé. Je lui ai dit que moi non plus, mais que ce serait un endroit où je serais enfin respecté!
Bon je finis mes bagages! Bises

Lettre datée du 3 novembre 2107 a écrit:Shalom!
Ici, c'est vraiment super! Tout est beau, mais les gens ne sont pas aussi hospitaliers avec moi que j'aurais pensé. J'ai rencontré une fille qui s'appelait Isis, par contre, et elle est super gentille. Bon, en même temps je l'ai un peu sauvée d'une bagarre... Elle se faisait tabasser par des garçons qui en voulaient à sa queue, la traitant de scorpionne. On s'est enfuie dans la grotte où elle est réfugiée depuis quelques temps et j'ai pu voler un peu de papier pour t'écrire.

J'espère te revoir bientôt!

Lettre datée du 14 novembre 2107 a écrit:Hey!
Il fait beau ici, et le sable n'est pas de la même couleur. Je découvre de nouvelles étoiles! Et oui, j'ai encore changé de pays! C'est Santiago qui a réussi à me retrouver. Il me cherchait depuis plus d'un mois, là-bas, pour me dire qu'il avait entendu parler d'un pays où les mutants étaient vraiment mieux traités! On va essayer de reprendre le bateau demain, pour l'australie.

Lettre datée du 27 décembre 2107 a écrit:Pourquoi tu ne m'as pas répondu encore? Je suis inquiet pour toi!

Lettre datée du 22 janvier 2108 a écrit:Ah! J'osais pas t'écrire sans avoir de tes nouvelles, au cas où il t'était arrivé quelque chose, et j'avais manifestement raison! À croire que le gêne de paranoïa qui accompagne nos mutations, selon Cécilia, c'est pas si inutile. Au fait, Cécilia c'est une fille toute mauve qu'on a rencontré dans le bateau. Et avec elle on a trouvé un groupe de mutants comme nous.
Au fait, comment va ton coeur? Tu es allé voir un médecin depuis qu'ils t'ont injecté ces trucs? Je ne serai plus là pour appelé l'ambulance...
Je commence à m'habituer à mon mode de vie bohémien, mais j'aimerais retourné à la maison un jour, je m'ennuie de toi!

Lettre datée du 13 février 2108 a écrit:Salut!
On est environ une quinzaine ici à vivre ensemble. J'aime bien la vie de communauté. Il y a parfois des problèmes et des bagarres dans les villes côtières, surtout à cause des touristes américains, mais on essaie de ne pas trop y aller souvent.
J'espère que ce pays ne deviendra pas aussi dur que les USA!
Tu savais que le tournoi de foot allait se dérouler ici? J'ai des amis qui pensent y assister, même si je crois que c'est dangereux, avec tous ces hommes en noir.
J'ai eu des nouvelles de Joëlle et Pax, hier, il paraît qu'ils vont bien mais que Joëlle compte partir pour le canada, puisqu'elle connaît un peu de français.
Prend soin de toi, je t'aime!

Après avoir lu les lettres avec son équipe, Sahari fit signe aux filles de ramasser leurs choses. Elle avait la mine plutôt basse et semblait réfléchir.

"Allez, on retourne à la maison!"

Jess eut tout le loisir de constater que la boîte aux lettres était vide (même pas de nid de pigeon à l'intérieur!)Au

[HJ : Voilà qui termine ce mode jeu. Vous pouvez réagir et conclure ici si vous le désirez!

J'espère que vous avez aimé ce nouveau mode jeu, bien qu'il ne soit pas retentissant d'actions. Vous avez globalement bien joué et je suis parvenu sans problème à vous "faire découvrir" tout ce qu'il y avait à découvrir. Cool, non?

1 point pour Chloé : Peu d'initiative et délai de réponse souvent trop long. J'aimerais que tu fasses plus attention à ce point dorénavant.
2 points aux autres : Un mode jeu sans anicroches, avec de bonnes idée mais parfois des petits détails qui accrochent.]

Toutes rassemblées autour de la table de la salle à manger, il était temps de faire le bilan des trouvailles. Jade attendait avec une impatience assez visible que la professeure ouvre la boite à outil afin que la curiosité de la jeune fille puisse être assouvie. C’était finalement un paquet de lettre que le propriétaire semblait cacher dedans. Loin de décevoir la jeune Française, ces lettres lui donnaient enfin l’impression qu’elles n’étaient vraiment pas venues pour rien.

Au fur et à mesure que Sahari lisait à haute voix, les indices s’imbriquaient ensemble et l’histoire prenait tout son sens. Jade se souvenait bien d’une histoire de mutants vivants sous la terre dont elle avait entendu parler pas longtemps après être arrivée à l’Institut. Les lettres étaient assez émouvantes dans un sens, et une chose était sûre, si le meurtrier était celui qui les avait écrites, alors Jade n’avait rien comprit à la vie…

"Il en a fait des voyages !.." Commenta-t-elle alors que Sahari continuait sa lecture.

Jade avait presque les larmes aux yeux en écoutant les mésaventures de ce mutant loin de son papa chéri et qui survit en communauté, caché… Finalement, il semblait que sa dernière position connue soit en Australie. Il y ait encore des chances pour qu’il y soit étant donné que la dernière lettre avait moins d’un mois.

Et il était temps de tout remballer. Jade prit en main une ou deux boites de médicaments pour le cœur. Une des lettres mentionnait effectivement ces problèmes de cœur… et la probabilité de devoir appeler une ambulance en urgence.

"Et si il avait eu une crise cardiaque et que je-sais-pas-qui avait maquillé ca en parricide ?..." Lança d’un ton plus bas la jeune fille, alors qu’elles passaient la porte pour retourner vers la camionnette. Jade marmonna cette idée encore quelques secondes, au clair de la lune avant de remonter dans le véhiculeet de refermer la porte.

Cette histoire ne faisait que commencer, mais pour le moment, direction la… maison.