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[KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Mar 18 Nov 2008 - 21:06
Après un vol sans histoire au sein de la compagnie Indi’air, et munis de visas touristiques, les KozaX débarquèrent sur le sol indien. Le temps était beau et chaud. Ils louèrent un véhicule monorail-taxi automatisé, conçu expressément pour les touristes, qui opérait un circuit comprenant l’aéroport, les grands sites touristiques et commerciaux et même le complexe hospitalier. Le tout sans conducteur. Cet ingénieux système permettait notamment d’éviter aux touristes de se perdre dans les quartiers pauvres.
Niko était parti pour sa mission tandis que les autres KozaX pouvaient observer le paysage depuis leur véhicule tout confort. Une radio commerciale diffusait des spots publicitaires en anglais, ainsi que des musiques folkloriques sorties d’un autre âge de l’Inde.
On admira ainsi le somptueux Gajner-Palace-Hotel,
Ainsi que le non moins luxueux quoique plus discret Largahl Prince Hotel,
Et enfin on contempla l’architecture post-symboliste du Lotus-Temple-Hotel, typique des années 2070,
On s’arrêta entre-temps dans un centre commercial pour acheter au prix fort ce dont les mutants avaient besoin pour leur plan, puis on rembarqua dans le monorail climatisé.
Quand celui-ci s’arrêta à la station du complexe hospitalier, il fallut quelques secondes aux jeunes gens pour apercevoir la silhouette éloignée et peu glorieuse de l’annexe psychiatrique. Il était facile de la repérer. Les autres bâtiments n’étaient que de rutilantes tours de verre. Yamina put lire sur le fronton : « Annexe psychiatrique de Bikaner ». On n’avait pas pris la peine de traduire en anglais.
Vadim, en treillis bleu et gris, avait pris une taille de nain de jardin pour ne pas être aperçu par les vitres. Il put ainsi donner les dernières instructions aux KozaX. Il était très concentré et calme, comme s’il s’aprétait à jouer une partie d’échec contre un grand maître. Il observa si tout le monde était prêt. Puis d’une voix beaucoup plus fluette que d’habitude il dit à ses recrues.
« Vos communicateurs sont activés ? Bon… KozaX, souvenez-vous que le vol de retour est à 20h15… »
Il sourit mais appuya son regard sur Yamina. Au briefing les élèves avaient eu tendance à négliger le plan de sortie. Or celle-ci pourrait se trouver hâtée, voire compliquée, si les KozaX abusaient un peu trop de leur force de frappe. Mais il n’était déjà plus temps de revenir sur les consignes d’action. Vadim vérifia qu’on avait rien laissé dans le véhicule.
Niko mit à profit le temps de préparation de l’équipe et son petit parcours touristique pour la rejoindre en vitesse, et ramener quelques informations supplémentaires.
Puis Vadim désigna du menton l’annexe psychiatrique et enjoigna son porteur désigné de lui tendre sa paume pour qu’il se glisse dans une poche de chemise.
[HRP. Yamina poste en premier.]
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Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Mar 18 Nov 2008 - 23:31
Le voyage s'était bien passé, malgré qu'il ne passait pas assez vite au yeux de l'Indienne. Ils avait aussi pu paufiné un peu les idées qu'ils avait eu. La jeune fille avait pu leur apprendre quelques mots de sa langue. Comment se présenter, les terme médical général, tel que médecin, infirmière, malade, maladie. Le traditionnel oui et non, ainsi que les pourquoi, comment ou et quand traditionnelle. En contrepartie, elle avait du apprendre tout les mots de paix en russe , sortit tout droit des meilleurs film d'invasion extra-terestre.
Il était arrêter dans une boutique acheter tous ce qu'il avait mentionner en briefing, ainsi que quelques accessoire pour se déguiser.
Les vêtements de Nanikana, et de Jay était fort simple. ( http://www.crash2.lshtm.ac.uk/Images/IndiaCare.jpg) De plus, une moustache avait été ajouter à Nan, question de l'Indienniser. Pour Jay, un peu de gel et un bon peigne vinrent à bout de sa crinière. Pour sa part, l'indienne avait choisit des lunettes qui lui donnait un air sévère. Ses cheveux relever en chignon, les mèches rebelles tenu sur sa tête grâce à des pinces, ajouté à cela une touche de maquillage terne, elle avait l'air d'avoir vieillit de quelques années. Elle aussi habillé sobrement, dans le style des infirmiers d'Inde.
Dans la valise, les corde, l'eau, les vetement de rechange pour le garcon, tous rétrécit préalablement rétrécit par Vadim. La valise était noir. C'était un attaché caisse plutot sobre. Yamina aussi tenait à la main une telle valise. À l'intérieur, des documents trouvé sur le net, qui pourrait servir au transfert d'un patient.
Niko quand à lui avait une allure plus léger. En blanc infirmier, un peu cuistot sur les bord, qui marchait bien avec sa personnalité.
Pour ce qui était de Kallali, il était habillé dans un espèce de Pyjama bleu pâle, avec une imense poche ou le mini-Vadim pourrait se cacher. La lutte entre Yamina et Niko avait été féroce, mais cette dernière l'avait emporté. Il irait avec l'inuit.
Dans la poche arrière de Jay, il y avait une serynque sans aiguille contenant de l'eau, au cas où un cas de bluff serait necessaire.
Lorsqu'elle arriva devant la batisse rosette, elle ne put s'empêcher d'avoir un frisson de peur. Elle respira lentement, faisant fasse à ses démons intérieur.
- Je vous avais bien dit que l'endroit était horrible. Personne ne devrait y être enfermé... c'est horrible, tout simplement horrible comme couleur!
Pauvre garçon.
Elle avait garder son air sérieux. L'hopital lui faisait peur. Comme la maison d'Hensel et Gretel. Et c'est à l'intérieur qu'il trouverait les sorcières. Elle se tourna vers l'équipe.
- Je sais que Vadim affectionne particulièrement ces nom de codes, mais ce serait dangereux de les utiliser, de même que nos vrais noms. J'y ai penser durant le voyage, et j'ai trouver des noms parfait pour vous. Pour Nan, j'avais penser à Arun, qui veut dire Soleil. Parce que tu les éblouira par ton calme et ta sagesse. Pour Kalalli, j'avais trouver Abhay, qui veut dire sans peur. J'ai confiance en toi. Même sans pouvoir, tu est fort, et tout viens de là.
Elle mit sa main sur son coeur, et adressa à son coéquipier un immense sourire. Puis, elle regarda Jay, et Niko qui venait de les rejoindre. Pas le temps pour les questions, il expliquerait tout en route.
- Niko, et Jay, Jonh et Andrew. Parce qu'on dirait que tous les anglais porte ce nom la! Et moi, ce sera Daya. Facile et simple à retenir, et avec une signification toute hospitalière. Qu'est-ce que vous en dites?
Elle y avait penser durant le voyage, et avait oublier de leur en parler. Elle espérait qu'il ne soit pas décu de garder leur nom de code. Elle passa ses mains dans ses cheveux, un peu sans y penser, et inspira à fond.
- Sauvons ce gamin maintenant. Je vous rappelle que Kallali fera le malade, moi et Nanikana les médecin, et vous deux , vous etes des aides venu de l'amérique en stage, ou quelque chose du genre. Kallali souffre de trouble opbsessionnelle compulsif du a une infection steptococcique bêta hémolytique de groupe a, parsemer de phobie expensive tel que parler et toucher les autres. Son cas vous aurait peut-être amener ici, et vous vouler voir les autres malade interressant... Sinon, vous aurez le temps de vous faire votre personnage après avoir visité les lieux.
Elle regarda attentivement les fenetre et les mur de l'hopital. les fenetre d'en avant était basse et dépourvu de barreau. N'importe quel humain pourrait passer par la. Restait a savoir l'épaisseur des vitre.
- Bon, à partir de maintenant, utilisé que les noms de codes ou nos noms fictif si vous avez à parler.
Elle trouvait quand même cela drôle de dire de telle chose à des gars qui avait des centaines de fois d'expérience qu'elle, mais elle sentait que si il arrivait quelque chose, ce serait entièrement de sa faute.
- Bon, Niko et Nan, aller faire le tour de la batisse, voir la hauteur des fenetre, et les meilleur moyen de s'échapper. Aussi, regarder bien attentivement les alentour si vous voyer des gens étrange, signaler le. Nous, nous allons pouvoir entrer, mais il faut que je teste quelque chose au paravant.
L'indienne s'approcha de la porte, et s'assura que personne ne pouvait la voir. Elle regarda aussi autour de la porte et par la fenetre pour etre sur qu'il n'y avait personne. S'il n'y en avait pas, elle essayerait rapidement de passer sa main a travers la vitre et ensuite du mur. Puis elle enterait.
Il était arrêter dans une boutique acheter tous ce qu'il avait mentionner en briefing, ainsi que quelques accessoire pour se déguiser.
Les vêtements de Nanikana, et de Jay était fort simple. ( http://www.crash2.lshtm.ac.uk/Images/IndiaCare.jpg) De plus, une moustache avait été ajouter à Nan, question de l'Indienniser. Pour Jay, un peu de gel et un bon peigne vinrent à bout de sa crinière. Pour sa part, l'indienne avait choisit des lunettes qui lui donnait un air sévère. Ses cheveux relever en chignon, les mèches rebelles tenu sur sa tête grâce à des pinces, ajouté à cela une touche de maquillage terne, elle avait l'air d'avoir vieillit de quelques années. Elle aussi habillé sobrement, dans le style des infirmiers d'Inde.
Dans la valise, les corde, l'eau, les vetement de rechange pour le garcon, tous rétrécit préalablement rétrécit par Vadim. La valise était noir. C'était un attaché caisse plutot sobre. Yamina aussi tenait à la main une telle valise. À l'intérieur, des documents trouvé sur le net, qui pourrait servir au transfert d'un patient.
Niko quand à lui avait une allure plus léger. En blanc infirmier, un peu cuistot sur les bord, qui marchait bien avec sa personnalité.
Pour ce qui était de Kallali, il était habillé dans un espèce de Pyjama bleu pâle, avec une imense poche ou le mini-Vadim pourrait se cacher. La lutte entre Yamina et Niko avait été féroce, mais cette dernière l'avait emporté. Il irait avec l'inuit.
Dans la poche arrière de Jay, il y avait une serynque sans aiguille contenant de l'eau, au cas où un cas de bluff serait necessaire.
Lorsqu'elle arriva devant la batisse rosette, elle ne put s'empêcher d'avoir un frisson de peur. Elle respira lentement, faisant fasse à ses démons intérieur.
- Je vous avais bien dit que l'endroit était horrible. Personne ne devrait y être enfermé... c'est horrible, tout simplement horrible comme couleur!
Pauvre garçon.
Elle avait garder son air sérieux. L'hopital lui faisait peur. Comme la maison d'Hensel et Gretel. Et c'est à l'intérieur qu'il trouverait les sorcières. Elle se tourna vers l'équipe.
- Je sais que Vadim affectionne particulièrement ces nom de codes, mais ce serait dangereux de les utiliser, de même que nos vrais noms. J'y ai penser durant le voyage, et j'ai trouver des noms parfait pour vous. Pour Nan, j'avais penser à Arun, qui veut dire Soleil. Parce que tu les éblouira par ton calme et ta sagesse. Pour Kalalli, j'avais trouver Abhay, qui veut dire sans peur. J'ai confiance en toi. Même sans pouvoir, tu est fort, et tout viens de là.
Elle mit sa main sur son coeur, et adressa à son coéquipier un immense sourire. Puis, elle regarda Jay, et Niko qui venait de les rejoindre. Pas le temps pour les questions, il expliquerait tout en route.
- Niko, et Jay, Jonh et Andrew. Parce qu'on dirait que tous les anglais porte ce nom la! Et moi, ce sera Daya. Facile et simple à retenir, et avec une signification toute hospitalière. Qu'est-ce que vous en dites?
Elle y avait penser durant le voyage, et avait oublier de leur en parler. Elle espérait qu'il ne soit pas décu de garder leur nom de code. Elle passa ses mains dans ses cheveux, un peu sans y penser, et inspira à fond.
- Sauvons ce gamin maintenant. Je vous rappelle que Kallali fera le malade, moi et Nanikana les médecin, et vous deux , vous etes des aides venu de l'amérique en stage, ou quelque chose du genre. Kallali souffre de trouble opbsessionnelle compulsif du a une infection steptococcique bêta hémolytique de groupe a, parsemer de phobie expensive tel que parler et toucher les autres. Son cas vous aurait peut-être amener ici, et vous vouler voir les autres malade interressant... Sinon, vous aurez le temps de vous faire votre personnage après avoir visité les lieux.
Elle regarda attentivement les fenetre et les mur de l'hopital. les fenetre d'en avant était basse et dépourvu de barreau. N'importe quel humain pourrait passer par la. Restait a savoir l'épaisseur des vitre.
- Bon, à partir de maintenant, utilisé que les noms de codes ou nos noms fictif si vous avez à parler.
Elle trouvait quand même cela drôle de dire de telle chose à des gars qui avait des centaines de fois d'expérience qu'elle, mais elle sentait que si il arrivait quelque chose, ce serait entièrement de sa faute.
- Bon, Niko et Nan, aller faire le tour de la batisse, voir la hauteur des fenetre, et les meilleur moyen de s'échapper. Aussi, regarder bien attentivement les alentour si vous voyer des gens étrange, signaler le. Nous, nous allons pouvoir entrer, mais il faut que je teste quelque chose au paravant.
L'indienne s'approcha de la porte, et s'assura que personne ne pouvait la voir. Elle regarda aussi autour de la porte et par la fenetre pour etre sur qu'il n'y avait personne. S'il n'y en avait pas, elle essayerait rapidement de passer sa main a travers la vitre et ensuite du mur. Puis elle enterait.
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Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Mer 19 Nov 2008 - 3:30
Nan' avait suivi la visite touristique sans grand intérêt. De un parce qu'ils étaient en mission, et non en voyage, et de deux parce qu'il n'y trouvait rien de particulièrement intéressant. D'abord, les édifices se ressemblaient et devaient laisser entrer le froid et la neige! Ensuite, il faisait bien trop chaud à son goût. À la limite du supportable, pour tout dire.
L'algonquin écouta les instructions de Vadim et Yamina. La mission était simple : entrer, trouver, sortir. Fallait seulement rajouter quelques fois "se sortir du pétrin" et on y était.
Il enfila donc la blouse blanche par-dessus l'un des polos beige de Tim (oui, il avait continué de lui emprunté ses vêtements), la trouvant inconfortable et limitant ses mouvements. Peut-être était-elle simplement un peu trop petite, aussi.
Ne faisant pas gaffe aux commentaires coloristiques de Yamina, il tenta de se rappeler de son nouveau surnom. Combien de fois serait-il rebaptisé, à cause de l'institut? Arun... ça sonnait comme la fin de Kabeyun. Pas difficile, donc. Environ 3 secondes après leur avoir signalé d'utiliser leurs noms fictifs, Yamina interpella Bullet et Kabeyun par leur prénom réel. Il sourcilla et répondit calmement, en mettant l'emphase sur le nom de Niko.
-Très bien. Je vais faire faire le tour à Monsieur Andrew.
Il aurait préféré entrer immédiatement, ayant l'air naturel, mais si la chef en décidait ainsi, aussi bien suivre ses indications. Il se pencha légèrement en faisant signe à Niko de le suivre et s'en alla vers l'arrière de l'annexe, où il fit semblant de décrire les installations à Niko, alors qu'il utilisait de son sens de l'observation développé (merci à des années de chasse et de pêche) pour rechercher le détail qui tue. Ou au moins les informations permettant de planifier une bonne fuite.
Le bâtiment était bordée d'allées de gravillons. Le "parc" derrière la bâtisse était plus une friche qu'autre chose. Il donnait sur un mur d'enceinte décrépit. Nan aperçut une grande benne rouillée entourée de déchets divers. Trois tabourets jonchaient l'herbe folle.
La façade côté cuisine était percée d'une fenêtre sans barreaux, entrouverte, d'où sortait une odeur de chou bouilli. On entendait touiller dans la marmite. Du côté salle d'isolement, pas de fenêtre. Du côté dortoir, seulement trois soupiraux sertis de deux barreaux chacun et de toiles d'araignées. Il ne devait pas passer beaucoup de lumière dans les chambres. Ils étaient à environ 2,5 mètres de hauteur et permettraient tout juste à un chien moyen de passer.
Nan remarqua une très fine lézarde dans le mur du dortoir. Elle montait presque jusqu'au soupirail. A sa base, elle s'élargissait pour former un petit trou, par lequelle une petite souris noire montra le bout de son museau.
Du côte de la salle de réunion, des bureaux et de la rotonde, les vitres étaient propres et les allées désherbées. Nan vit des mégots et des traces de chaussures dans les graviers. Des gouttières en mauvais état descendaient les coins de la bâtisse.
Lorsqu'ils retournèrent devant la bâtisse, Nan' s'empressa de rejoindre le groupe et invita les "américains" à entrer en leur ouvrant la porte, gardant Kalalli à portée de main pour ne pas éveiller les soupçons.
L'algonquin écouta les instructions de Vadim et Yamina. La mission était simple : entrer, trouver, sortir. Fallait seulement rajouter quelques fois "se sortir du pétrin" et on y était.
Il enfila donc la blouse blanche par-dessus l'un des polos beige de Tim (oui, il avait continué de lui emprunté ses vêtements), la trouvant inconfortable et limitant ses mouvements. Peut-être était-elle simplement un peu trop petite, aussi.
Ne faisant pas gaffe aux commentaires coloristiques de Yamina, il tenta de se rappeler de son nouveau surnom. Combien de fois serait-il rebaptisé, à cause de l'institut? Arun... ça sonnait comme la fin de Kabeyun. Pas difficile, donc. Environ 3 secondes après leur avoir signalé d'utiliser leurs noms fictifs, Yamina interpella Bullet et Kabeyun par leur prénom réel. Il sourcilla et répondit calmement, en mettant l'emphase sur le nom de Niko.
-Très bien. Je vais faire faire le tour à Monsieur Andrew.
Il aurait préféré entrer immédiatement, ayant l'air naturel, mais si la chef en décidait ainsi, aussi bien suivre ses indications. Il se pencha légèrement en faisant signe à Niko de le suivre et s'en alla vers l'arrière de l'annexe, où il fit semblant de décrire les installations à Niko, alors qu'il utilisait de son sens de l'observation développé (merci à des années de chasse et de pêche) pour rechercher le détail qui tue. Ou au moins les informations permettant de planifier une bonne fuite.
Le bâtiment était bordée d'allées de gravillons. Le "parc" derrière la bâtisse était plus une friche qu'autre chose. Il donnait sur un mur d'enceinte décrépit. Nan aperçut une grande benne rouillée entourée de déchets divers. Trois tabourets jonchaient l'herbe folle.
La façade côté cuisine était percée d'une fenêtre sans barreaux, entrouverte, d'où sortait une odeur de chou bouilli. On entendait touiller dans la marmite. Du côté salle d'isolement, pas de fenêtre. Du côté dortoir, seulement trois soupiraux sertis de deux barreaux chacun et de toiles d'araignées. Il ne devait pas passer beaucoup de lumière dans les chambres. Ils étaient à environ 2,5 mètres de hauteur et permettraient tout juste à un chien moyen de passer.
Nan remarqua une très fine lézarde dans le mur du dortoir. Elle montait presque jusqu'au soupirail. A sa base, elle s'élargissait pour former un petit trou, par lequelle une petite souris noire montra le bout de son museau.
Du côte de la salle de réunion, des bureaux et de la rotonde, les vitres étaient propres et les allées désherbées. Nan vit des mégots et des traces de chaussures dans les graviers. Des gouttières en mauvais état descendaient les coins de la bâtisse.
Lorsqu'ils retournèrent devant la bâtisse, Nan' s'empressa de rejoindre le groupe et invita les "américains" à entrer en leur ouvrant la porte, gardant Kalalli à portée de main pour ne pas éveiller les soupçons.
- InvitéInvité
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Jeu 20 Nov 2008 - 20:16
Niko n'aimait pas cette région de la France. On lui avait dit que l'Inde-et-loire était un jolie régions arriérée de l'ouest de la France, mais il ne pensait pas vraiment que c'était à ce point. Il ne parlait même pas français, les pauvres! Yamina n'avait vraiment pas de bol d'être née là-bas. Ca expliquait un peu le côtés un peu son côtés fille de la campagne.
En arrivant, Niko donna les informations qu'il avait recueillit aux autres. Il avait bien fait noter les réponses sur une feuille de papier.
Puis il dit a Yamina.
" Ils sont bizarre tes parents je leur ai dit la phrase que tu m'as dis pour me présenter mais ils m'ont regarder comme si j'ai dit un truc horrible... Ca donnait ça! * (en hindou) Les dieux m'envoient sacrifier la vierge Yamina sur l'autels de la souffrance et la guerre. un bouc malade sera émasculer a l'instant pour chaque l'horreur commise contre un mutant* J'ai dit quelque chose qu'il fallait pas... Heureusement que j'avais ta lettre!"
Puis il écouta les instructions de la guide touristique qui se la jouer chef d'équipe. Elle lui prenait Vadim qui irait mieux dans sa poche, donner des ordres, des noms anglais ridicules et des fringues d'infirmiers quand il aurait voulu être médecin... Niko fit la tronche et planta ses main dans son pantalon en disant a Kalalli et Jay!
"Et qu'est-ce qui vas se passer quand elle va Phaser a votre avis? Monsieur Vadim va tomber! Il serait mieux dans ma poche c'est clair et net! Et pour quoi j'ai pas un costume de médecin! Pfff c'est pas juste!"
Puis aillant l'impression que Kalalli n'était pas très rassuré il lui dit dans un but purement humanitaire
" Ebay, je te souhaite bonne chance dans ton rôle de malade! Tu es celui qui risque le plus d'y rester! Tu es quelqu'un d'honnête et droit. Je te promet de pas te lâcher d'une seconde! Et il faut une bonne dose de courage pour accepter se faire piquer dans un hosto comme ça! Car les seringues ne sont pas forcément stérilisé et que tu peux avoir de grosse séquelles. mais je fait crois en ton sens aigu de la justice et en la confiance que tu portes en chacun de nous! Vraiment je t’admires! mais ne compte pas sur moi pour le répétait... "
Il le regarda droit dans les yeux et lui dit
Et comme Matthieux Maatah le disait au siècle dernier de par chez moi... Oublie que tu seras mort demain et fini ton verre j'ai qu'un chose a proposé, on se finit au cimetière!... Jay! Andrew ça fait trop tapette! je te le laisse ce pré..."
Avant qu'il ait pus dire quoi que ce soit, Nan l'avait appelait Andrew. Il laissa et les autres et rattrapa Nan en lui disant.
" Et j'ai dit que moi c'est John!"
Ils firent le tour de l'hôpital tandis que Nana faisait son boulot, Niko discuter avec Nan quand il sentit l'odeur du chou.
" .... et donc je suis inquiet parce que dans le journal mutation, l'horoscope dit que mes pouvoirs sont au plus bas et je... Ah ! Beurk ! Des légumes cuit! Beuh ! C'est vraiment une région pourrie ici!"
Niko suivit Nan et rentra juste avant Kalalli.
En arrivant, Niko donna les informations qu'il avait recueillit aux autres. Il avait bien fait noter les réponses sur une feuille de papier.
- Spoiler:
- - Quelle est l'apparence du mutant ?
Il a les cheveux très bouclés, bruns, les yeux bleu clair, le teint pâle. Il est de taille moyenne, très très maigre comparé à Niko.
- Comment sont les gens qui sont venu le chercher ?
Ce sont les policiers du village qui sont partis en voiture pour l’emmener. Nous les connaissons depuis des années, ils ne sont pas malins et surtout trouillards.
- Combien de personnes se sont intéressées a lui ?
En plus de nous, tout le village ! On ne parlait que du « sorcier ». Certains disaient qu’il ne parlait pas russe mais la langue infernale.
- Comment ils l'ont emmené ?
En voiture qui appartient à l’un des deux policiers. Ils sont de retour au village depuis bien trois jours au moins. Ils ne sont pas restés à Bikaner.
- Quels étaient leurs moyens ?
Un uniforme chacun et une matraque.
- Où est-il actuellement ?
Nos policiers ont dit qu’ils l’avaient livré à l’hôpital psychiatrique, comme prévu. Ils ont dit aussi qu’au début l’hôpital a refusé car il était étranger, mais nos policiers ont bien insisté (avec beaucoup de colère et d’héroïsme d’après eux…) pour que l’on enferme ce sorcier, en attendant que les autorités supérieures s’occupent de lui. Ils ont dit que maintenant il est bien clair que le village n’a plus rien à voir dans cette affaire. Le Conseil du village s’est bien vanté d’avoir directement prévenu l’Etat-major de l’armée à New Delhi. Nos policiers ont même écrit un rapport.
- A-t-il dit son nom ? Parle-t-il anglais ?
Impossible de le savoir, tant ses paroles étaient incompréhensibles. Aucun de nous n’a su dire.
Puis il dit a Yamina.
" Ils sont bizarre tes parents je leur ai dit la phrase que tu m'as dis pour me présenter mais ils m'ont regarder comme si j'ai dit un truc horrible... Ca donnait ça! * (en hindou) Les dieux m'envoient sacrifier la vierge Yamina sur l'autels de la souffrance et la guerre. un bouc malade sera émasculer a l'instant pour chaque l'horreur commise contre un mutant* J'ai dit quelque chose qu'il fallait pas... Heureusement que j'avais ta lettre!"
Puis il écouta les instructions de la guide touristique qui se la jouer chef d'équipe. Elle lui prenait Vadim qui irait mieux dans sa poche, donner des ordres, des noms anglais ridicules et des fringues d'infirmiers quand il aurait voulu être médecin... Niko fit la tronche et planta ses main dans son pantalon en disant a Kalalli et Jay!
"Et qu'est-ce qui vas se passer quand elle va Phaser a votre avis? Monsieur Vadim va tomber! Il serait mieux dans ma poche c'est clair et net! Et pour quoi j'ai pas un costume de médecin! Pfff c'est pas juste!"
Puis aillant l'impression que Kalalli n'était pas très rassuré il lui dit dans un but purement humanitaire
" Ebay, je te souhaite bonne chance dans ton rôle de malade! Tu es celui qui risque le plus d'y rester! Tu es quelqu'un d'honnête et droit. Je te promet de pas te lâcher d'une seconde! Et il faut une bonne dose de courage pour accepter se faire piquer dans un hosto comme ça! Car les seringues ne sont pas forcément stérilisé et que tu peux avoir de grosse séquelles. mais je fait crois en ton sens aigu de la justice et en la confiance que tu portes en chacun de nous! Vraiment je t’admires! mais ne compte pas sur moi pour le répétait... "
Il le regarda droit dans les yeux et lui dit
Et comme Matthieux Maatah le disait au siècle dernier de par chez moi... Oublie que tu seras mort demain et fini ton verre j'ai qu'un chose a proposé, on se finit au cimetière!... Jay! Andrew ça fait trop tapette! je te le laisse ce pré..."
Avant qu'il ait pus dire quoi que ce soit, Nan l'avait appelait Andrew. Il laissa et les autres et rattrapa Nan en lui disant.
" Et j'ai dit que moi c'est John!"
Ils firent le tour de l'hôpital tandis que Nana faisait son boulot, Niko discuter avec Nan quand il sentit l'odeur du chou.
" .... et donc je suis inquiet parce que dans le journal mutation, l'horoscope dit que mes pouvoirs sont au plus bas et je... Ah ! Beurk ! Des légumes cuit! Beuh ! C'est vraiment une région pourrie ici!"
Niko suivit Nan et rentra juste avant Kalalli.
- Jay SirianX-Rays
- Age : 31
Equipe : KozaX
Nom de code : Push
Date d'inscription : 21/10/2006
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Ven 21 Nov 2008 - 12:02
Jay avait suivi la fin du briefing et le voyage sans grande motivation. Le plan était un peu trop bizarre, ou alors il n'avait rien comprit. Ils purent faire des achats et se retrouva à devoir changer de coupe de cheveux et dire qu'il mettait du temps à ne pas se coiffer le matin. Le voilà qui ne ressemblait plus à rien. Une fois devant l'hôpital, il ne savait plus ce qu'il devait faire, l'infiltration discrète, ce n'était vraiment pas son truc.
Après le tour rapide de Nan', il fallait qu'ils entrent, ce qu'il fit donc. Ce n'était pas lui qui tenait le "malade", il devait donc juste faire impression, s'il avait bien comprit. Il avait la seringue mais il voulait éviter de l'attaquer tout de suite, ça pouvait jouer en leur faveur, mais uniquement en cas de problème. De toute manière, ils savaient où ils devaient aller, la question était: pourraient-ils y aller sans être dérangé? Selon la loi des probabilités de l'Institut, le nombre de chances étaient zéro.
**bon, allons-y, ce n'est pas comme si on entrait dans un lieu où tout le monde veut nous tuer et où il suffirait d'un mot de travers pour que l'Institut se fasse à nouveau attaquer...**
Ayant prit sa décision avec le grand choix qu'il avait, Jay entra dans le bâtiment et alla directement vers l'accueil. Il regarda derrière lui, pour vérifier si les autres suivaient. Il regarda ensuite vers le deuxième hall et la salle de repos, pour vérifier le nombre de personne présentes et surtout pour voir s'il y avait du personnel non hospitalier.
-On a un malade ici, vous pouvez faire quelque chose? Il est dangereux et on ne sait pas quoi faire...
Il avait bien sûr parlé en français, le but étant de l'embrouiller un peu, espérant qu'elle ne comprenne rien. Il essayait de faire semblant d'être paniqué, avec un peu de chance, cela marcherait.
-Vous voulez bien nous appeler quelqu'un? Il... et puis zut!
il fit un signe signifiant qu'il abandonnait et se dirigea de lui-même vers le hall, puis regarda vers la cuisine, comme s'il cherchait quelqu'un, alors qu'il ne faisait que repérer les lieux.
Après le tour rapide de Nan', il fallait qu'ils entrent, ce qu'il fit donc. Ce n'était pas lui qui tenait le "malade", il devait donc juste faire impression, s'il avait bien comprit. Il avait la seringue mais il voulait éviter de l'attaquer tout de suite, ça pouvait jouer en leur faveur, mais uniquement en cas de problème. De toute manière, ils savaient où ils devaient aller, la question était: pourraient-ils y aller sans être dérangé? Selon la loi des probabilités de l'Institut, le nombre de chances étaient zéro.
**bon, allons-y, ce n'est pas comme si on entrait dans un lieu où tout le monde veut nous tuer et où il suffirait d'un mot de travers pour que l'Institut se fasse à nouveau attaquer...**
Ayant prit sa décision avec le grand choix qu'il avait, Jay entra dans le bâtiment et alla directement vers l'accueil. Il regarda derrière lui, pour vérifier si les autres suivaient. Il regarda ensuite vers le deuxième hall et la salle de repos, pour vérifier le nombre de personne présentes et surtout pour voir s'il y avait du personnel non hospitalier.
-On a un malade ici, vous pouvez faire quelque chose? Il est dangereux et on ne sait pas quoi faire...
Il avait bien sûr parlé en français, le but étant de l'embrouiller un peu, espérant qu'elle ne comprenne rien. Il essayait de faire semblant d'être paniqué, avec un peu de chance, cela marcherait.
-Vous voulez bien nous appeler quelqu'un? Il... et puis zut!
il fit un signe signifiant qu'il abandonnait et se dirigea de lui-même vers le hall, puis regarda vers la cuisine, comme s'il cherchait quelqu'un, alors qu'il ne faisait que repérer les lieux.
- Kalalli RenandOnyX
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Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
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Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Sam 22 Nov 2008 - 23:49
La mission commençait. Ils étaient tous arrivés en Inde sans soucis. Jamais l'Inuit n'aurait imaginé changer de continent un jour dans sa vie. La chaleur était assez étouffante, chose absolument détestable pour lui. Il supportait généralement assez mal les grosses chaleurs, d'où la raison pour laquelle il appréciait très peu l'été. Ne sachant pas nager, il ne pouvait même pas se rafraichir dans une piscine...
Devant l'hôpital psy où semblait être enfermé le jeune homme à libérer, les dernières informations furent délivrées. A présent, il s'appellerait Abhay qui signifiait "sans peur" d'après Yamina, ce qu'il était loin d'être. Il répondit à son sourire, gêné. Jay et Niko seraient John et Andrew, Arun et Daya pour Nan et Yamina. Etranges prénoms pour lui, mais visiblement locaux...
Kalalli portait sur lui le mini Vadim, caché dans une poche de son immonde survêtement bleu délavé, tout à fait en contradiction avec son style vestimentaire propre et soigné. Savoir le chef près de lui le stressait car il savait qu'il serait surveillé d'encore plus près mais au moins, il pourrait agir en cas de besoin...
Niko avait certainement remarquait que Kala n'était pas rassuré, et tenta de lui dire des mots gentils. Comme d'habitude, c'était ce qu'on appelle un échec critique en lancé de dés. Bullet lui signifiait son admiration vis à vis du courage dont l'Inuit faisait preuve (comme s'il avait le choix), lui signalant que c'était celui qui risquait le plus sa vie ici. Merci de ton intervention, pensa-t-il. Avant il avait peur, maintenant il était terrifié à tel point qu'il commençait à trembler. Au moins il semblerait réaliste dans ses fébriles gestes. Autant dire qu'il était shlamsé après les paroles de Niko...
S'il avait saisi ce qu'il devait faire à cause de sa maladie, c'était s'agripper aux gens et débiter des sottises. Pas trop dur en somme. Quoi que. Pas le temps de penser malheureusement que déjà Nan entrait, suivit par Niko et Jay. Kalalli rentra en même temps que ce dernier et resta prêt de Nanikana en lui attrapant le bras et regardant autour de lui.
Devant l'hôpital psy où semblait être enfermé le jeune homme à libérer, les dernières informations furent délivrées. A présent, il s'appellerait Abhay qui signifiait "sans peur" d'après Yamina, ce qu'il était loin d'être. Il répondit à son sourire, gêné. Jay et Niko seraient John et Andrew, Arun et Daya pour Nan et Yamina. Etranges prénoms pour lui, mais visiblement locaux...
Kalalli portait sur lui le mini Vadim, caché dans une poche de son immonde survêtement bleu délavé, tout à fait en contradiction avec son style vestimentaire propre et soigné. Savoir le chef près de lui le stressait car il savait qu'il serait surveillé d'encore plus près mais au moins, il pourrait agir en cas de besoin...
Niko avait certainement remarquait que Kala n'était pas rassuré, et tenta de lui dire des mots gentils. Comme d'habitude, c'était ce qu'on appelle un échec critique en lancé de dés. Bullet lui signifiait son admiration vis à vis du courage dont l'Inuit faisait preuve (comme s'il avait le choix), lui signalant que c'était celui qui risquait le plus sa vie ici. Merci de ton intervention, pensa-t-il. Avant il avait peur, maintenant il était terrifié à tel point qu'il commençait à trembler. Au moins il semblerait réaliste dans ses fébriles gestes. Autant dire qu'il était shlamsé après les paroles de Niko...
S'il avait saisi ce qu'il devait faire à cause de sa maladie, c'était s'agripper aux gens et débiter des sottises. Pas trop dur en somme. Quoi que. Pas le temps de penser malheureusement que déjà Nan entrait, suivit par Niko et Jay. Kalalli rentra en même temps que ce dernier et resta prêt de Nanikana en lui attrapant le bras et regardant autour de lui.
- InvitéInvité
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Dim 23 Nov 2008 - 10:51
Yamina vit par la fenetre que l'hotesse d'accueil, qui se limait les ongles a son bureau, pouvait l'apercevoir si elle passait sa main par la vitre. La mutante dut donc renoncer a cette manoeuvre. Elle entra donc, suivie de Nan, puis Niko et Kalalli. Jay observa en entrant que la porte de la salle de repos etait fermee. Une vitre opaque en son centre ne permettait pas de voir au travers. La porte de la salle de reunion etait egalement close.
Dans le deuxieme hall, Jay apercut deux hommes en blouses blanches sales, plutot costauds, en grande discussion tout en fumant des cigarettes.
Dans le petit hall d'accueil se trouvait donc une femme derriere son comptoir. Chignon releve, habillee sobrement, entre deux ages. Elle observa la troupe en se levant, intriguee.
Comme Jay parlait en francais et faisait mine de progresser dans le second hall ... (les deux hommes tournerent la tete vers lui en cessant leur bavardages), la femme l'arreta. Elle embraya dans un anglais sans fautes, mais avec un tres fort accent.
"Les elangers doivent se plesenter aux ulgences... batiment a cote... Ici nous ne recevont pas les elangers..."
Dit-elle d'un ton monocorde a la maniere d'un repondeur automatique. Elle posa son regard sur le groupe, detaillant leurs accoutrements et leurs figures... semblant hesiter... et attendant visiblement de plus amples explications ou un depart rapide.
Les deux gaillards que l'on voyait dans le second hall, par la porte ouverte, avaient fait barrage a Jay et prirent eux aussi un air inquisiteur, la clope au bec.
La piece de l'accueil etait petite et ne contenait que le comptoir, un banc et une plante verte synthetique. Un distributeur d'eau etait visse au mur. Quelques gobelets sales gisaient dessous sur une petite table.
Dans le deuxieme hall, Jay apercut deux hommes en blouses blanches sales, plutot costauds, en grande discussion tout en fumant des cigarettes.
Dans le petit hall d'accueil se trouvait donc une femme derriere son comptoir. Chignon releve, habillee sobrement, entre deux ages. Elle observa la troupe en se levant, intriguee.
Comme Jay parlait en francais et faisait mine de progresser dans le second hall ... (les deux hommes tournerent la tete vers lui en cessant leur bavardages), la femme l'arreta. Elle embraya dans un anglais sans fautes, mais avec un tres fort accent.
"Les elangers doivent se plesenter aux ulgences... batiment a cote... Ici nous ne recevont pas les elangers..."
Dit-elle d'un ton monocorde a la maniere d'un repondeur automatique. Elle posa son regard sur le groupe, detaillant leurs accoutrements et leurs figures... semblant hesiter... et attendant visiblement de plus amples explications ou un depart rapide.
Les deux gaillards que l'on voyait dans le second hall, par la porte ouverte, avaient fait barrage a Jay et prirent eux aussi un air inquisiteur, la clope au bec.
La piece de l'accueil etait petite et ne contenait que le comptoir, un banc et une plante verte synthetique. Un distributeur d'eau etait visse au mur. Quelques gobelets sales gisaient dessous sur une petite table.
- InvitéInvité
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Dim 23 Nov 2008 - 22:52
Mieux valait être prudent maintenant. Elle poussa un gros soupir. Elle ne pourrait pas tester son pouvoir maintenant. Elle espérait néanmoins pouvoir le faire un peu plus tard.
Les choses se passèrent très bien. Nan et Niko avait pu trouver dans les murs des faiblesses, qu'ils pourraient exploités à leur avantages pour leur fuite.
Une fois entré dans la salle, elle fut surprise de sa convivialité. Malgré les murs roses et laids, ce ne devait pas être si terrible. Du moins, elle était certaines que le petit Russe voudraient sortir de cette endroit.
Les deux gorilles qui empêchèrent Jay de passer était exactement comme elle les avait imaginé. Restait à savoir s'il était aussi idiot que dans son imagination. Elle faillit s'étouffer en entendant les paroles de Jay. Heureusement, elles avaient été dites en francais... mais quel idiot.
Elle se tourna vers la proposé, un regard hautain et lui dit dans un hindy parfait:
- Je suis le docteur Nawat, et voici le Professeur Pitt, il est en stage ici.. Nous sommes au bon endroit.
La jeune préposée devait faire références à l'hopital luxueuse qui était proche, pratiquement réservé au touriste.
- Ce que le professeur Pitt disait, c'est que nous vous amenons un cas que nous ne pouvons traiter dans notre hopital. Un garçon qui sera bien mieux ici. Pardonner le de sa curiosité, c'est qu'il est plus habituer au hopitaux américain.
Elle ouvrit sa valise, et en sortit les formulaire dûment remplis.
- Ce patient est très spécial. Il ne parle pas, et est totalement innofensif. Nous lui avons fait une injection de morphine. Il ne devrait pas poser de problême.
Elle tendit les feuilles à la femmes de l'accueil, en lançant un sourire charmant aux deux gardes.
- Par contre, c'est le fils d'un client important. Nous devons nous assurez de l'environnement dans lequel il sera confiné. Ce qui explique notre grand nombre. Aussi, par égars à mes collègues, pourriez vous vous en tenir à l'anglais?
Puis, elle attendit les indications de la préposé.
Les deux hommes écoutèrent les paroles de Yamina, avant de regarder le "patient très spécial". La préposée sembla seulement parcourir des yeux le formulaire, tout en prenant le combiné de téléphone. Elle rendit un sourire plutôt hypocrite à Yamina, puis parla au téléphone en hindy.
"Docteur Madhusudhana ? Vous pouvez venir dans le hall... Le docteur Nawat... Na-wat, et son équipe d'étrangers... vous amènent un patient... le fils d'un client important. (...) Oui je leur ai dit. Oui il y a un formulaire."
Elle raccrocha et dit à Yamina en anglais.
"Le Docteul Madhusudhana va venirl examiner le patient. Vous pouvez l'attendl dans le hall."
Et elle désigna du doigt la salle où se trouvaient les deux aides-soignants. Ceux-ci remirent les mains dans leurs poches. Tous observaient les nouveaux arrivants avec curiosité.
Les choses se passèrent très bien. Nan et Niko avait pu trouver dans les murs des faiblesses, qu'ils pourraient exploités à leur avantages pour leur fuite.
Une fois entré dans la salle, elle fut surprise de sa convivialité. Malgré les murs roses et laids, ce ne devait pas être si terrible. Du moins, elle était certaines que le petit Russe voudraient sortir de cette endroit.
Les deux gorilles qui empêchèrent Jay de passer était exactement comme elle les avait imaginé. Restait à savoir s'il était aussi idiot que dans son imagination. Elle faillit s'étouffer en entendant les paroles de Jay. Heureusement, elles avaient été dites en francais... mais quel idiot.
Elle se tourna vers la proposé, un regard hautain et lui dit dans un hindy parfait:
- Je suis le docteur Nawat, et voici le Professeur Pitt, il est en stage ici.. Nous sommes au bon endroit.
La jeune préposée devait faire références à l'hopital luxueuse qui était proche, pratiquement réservé au touriste.
- Ce que le professeur Pitt disait, c'est que nous vous amenons un cas que nous ne pouvons traiter dans notre hopital. Un garçon qui sera bien mieux ici. Pardonner le de sa curiosité, c'est qu'il est plus habituer au hopitaux américain.
Elle ouvrit sa valise, et en sortit les formulaire dûment remplis.
- Ce patient est très spécial. Il ne parle pas, et est totalement innofensif. Nous lui avons fait une injection de morphine. Il ne devrait pas poser de problême.
Elle tendit les feuilles à la femmes de l'accueil, en lançant un sourire charmant aux deux gardes.
- Par contre, c'est le fils d'un client important. Nous devons nous assurez de l'environnement dans lequel il sera confiné. Ce qui explique notre grand nombre. Aussi, par égars à mes collègues, pourriez vous vous en tenir à l'anglais?
Puis, elle attendit les indications de la préposé.
Les deux hommes écoutèrent les paroles de Yamina, avant de regarder le "patient très spécial". La préposée sembla seulement parcourir des yeux le formulaire, tout en prenant le combiné de téléphone. Elle rendit un sourire plutôt hypocrite à Yamina, puis parla au téléphone en hindy.
"Docteur Madhusudhana ? Vous pouvez venir dans le hall... Le docteur Nawat... Na-wat, et son équipe d'étrangers... vous amènent un patient... le fils d'un client important. (...) Oui je leur ai dit. Oui il y a un formulaire."
Elle raccrocha et dit à Yamina en anglais.
"Le Docteul Madhusudhana va venirl examiner le patient. Vous pouvez l'attendl dans le hall."
Et elle désigna du doigt la salle où se trouvaient les deux aides-soignants. Ceux-ci remirent les mains dans leurs poches. Tous observaient les nouveaux arrivants avec curiosité.
- Jay SirianX-Rays
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Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Ven 28 Nov 2008 - 13:13
**ça y est, on est mort...**
Ayant vu les deux gars s'approcher de lui, Jay pensa qu'ils allaient attaquer, mais non, peut-être avait-il réussit son coup ? En tout cas, il ne semblait pas y avoir grand monde dans les premiers couloirs. Si Niko courrait un grand coup, il pourrait sans problème atteindre le gamin, s'il arrivait à trouver un moyen de détruire le mur tout seul, mais c'était une autre question.
Heureusement, Yamina rattrapa le coup, il avait raté un épisode ou il aurait mieux fait de ne rien dire ? En tout cas, ils savaient maintenant que tous les infirmiers n'étaient pas des billes, loin de là. Malheureusement, au lieu de raconter un truc rapide, elle essaya de faire quelque chose qui tenait la route. Discuter en pleine action, même Georgia n'en était pas capable !
**super, maintenant, va y avoir au moins un gars en plus, elle croit quoi ? Qu'on va juste dire bonjour, on vient kidnapper le gosse que vous avez déjà kidnappeé, pfff...**
Et il ne savait pas non plus d'où elle sortait des documents, il aurait peut-être mieux fait d'écouter le briefing au lieu d'essayer de faire taire Niko. Mais maintenant, il pouvait retourner là où se trouvait les gardes, tout ça pour ça. Ils auraient mieux fait de foncer dans le tas. Il se dirigea donc vraiment vers le hall, en souriant aux gardes, comme pour s'excuser de ce moment de « folie » et se tourna vers Kal, en mettant la main en poche, après tout, il fallait bien le surveiller.
Et il en profita pour jeter encore un petit coup d'oeil un peu partout, ce genre de mission rendait vraiment parano.
Le long hall entourant la rotonde était pour le moins sale. Une odeur de vieille urine rance vint assaillir les narrines.
Il y avait du monde ! Un petit monde silencieux, composé d'une vingtaine de personnes en gros, alignées contre les murs. Soit assis sur des chaises, la tête pendant dans le vide et la bave aux lèvres, soit avachis par terre, soit déambulant comme des zombies très maigres. Ils portaient tous des tenues de simples factures, voire des haillons, et avaient tous le bronzage indien. Il y avait des hommes, des femmes et des enfants, tous maladifs et chétifs. Certains semblaient clairement atteints de trisomie 21, d'autres avaient le regard vide et les membres tremblants, d'autres enfin paraissaient simplement drogués... Le silence n'était troublé que par quelque cri incontrôlé, sorti de telle ou telle bouche béante.
Une femme en blouse jaunâtre, un bloc note sous le bras, semblait tâter le pouls de quelqu'un assis sur une chaise, contre le mur des douches.
Les grilles vers la salle commune semblaient closes. On voyait une paire de mains, toujours bronzées, qui tenaient les barreaux rouillés.
Côté salle de réunion, les portes étaient fermées et on n' entendait rien. Côté bureau, porte close également et vitre opaque.
Ayant vu les deux gars s'approcher de lui, Jay pensa qu'ils allaient attaquer, mais non, peut-être avait-il réussit son coup ? En tout cas, il ne semblait pas y avoir grand monde dans les premiers couloirs. Si Niko courrait un grand coup, il pourrait sans problème atteindre le gamin, s'il arrivait à trouver un moyen de détruire le mur tout seul, mais c'était une autre question.
Heureusement, Yamina rattrapa le coup, il avait raté un épisode ou il aurait mieux fait de ne rien dire ? En tout cas, ils savaient maintenant que tous les infirmiers n'étaient pas des billes, loin de là. Malheureusement, au lieu de raconter un truc rapide, elle essaya de faire quelque chose qui tenait la route. Discuter en pleine action, même Georgia n'en était pas capable !
**super, maintenant, va y avoir au moins un gars en plus, elle croit quoi ? Qu'on va juste dire bonjour, on vient kidnapper le gosse que vous avez déjà kidnappeé, pfff...**
Et il ne savait pas non plus d'où elle sortait des documents, il aurait peut-être mieux fait d'écouter le briefing au lieu d'essayer de faire taire Niko. Mais maintenant, il pouvait retourner là où se trouvait les gardes, tout ça pour ça. Ils auraient mieux fait de foncer dans le tas. Il se dirigea donc vraiment vers le hall, en souriant aux gardes, comme pour s'excuser de ce moment de « folie » et se tourna vers Kal, en mettant la main en poche, après tout, il fallait bien le surveiller.
Et il en profita pour jeter encore un petit coup d'oeil un peu partout, ce genre de mission rendait vraiment parano.
Le long hall entourant la rotonde était pour le moins sale. Une odeur de vieille urine rance vint assaillir les narrines.
Il y avait du monde ! Un petit monde silencieux, composé d'une vingtaine de personnes en gros, alignées contre les murs. Soit assis sur des chaises, la tête pendant dans le vide et la bave aux lèvres, soit avachis par terre, soit déambulant comme des zombies très maigres. Ils portaient tous des tenues de simples factures, voire des haillons, et avaient tous le bronzage indien. Il y avait des hommes, des femmes et des enfants, tous maladifs et chétifs. Certains semblaient clairement atteints de trisomie 21, d'autres avaient le regard vide et les membres tremblants, d'autres enfin paraissaient simplement drogués... Le silence n'était troublé que par quelque cri incontrôlé, sorti de telle ou telle bouche béante.
Une femme en blouse jaunâtre, un bloc note sous le bras, semblait tâter le pouls de quelqu'un assis sur une chaise, contre le mur des douches.
Les grilles vers la salle commune semblaient closes. On voyait une paire de mains, toujours bronzées, qui tenaient les barreaux rouillés.
Côté salle de réunion, les portes étaient fermées et on n' entendait rien. Côté bureau, porte close également et vitre opaque.
- InvitéInvité
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Ven 28 Nov 2008 - 13:56
(HJ: Désolé, mais pas inspiré pour ce coup-ci)
Jay faisait son show et semblait attiré l'attention. Niko entra avec Kala et Nan, 9a lui donna une idée, il jeta un coup d'œil rapide à la piece et poussa Kala est en disant a Nanikana.
"Allez, avance le débile! Je suis bien content de m'en débarrasser! Il est sympas, mais qu'est-ce qu'il est chiant! Surveille le, moi j'ai trop chaud"
Niko rejoignit Yamina et faisant en sorte qu'elle le cache des gardes. Il fit mine d'écouter ce qu'il se disait et attendit le bon moment pour agir. Puis discrètement, il sortit un calepin et un crayon. Il activa son pouvoir au niveau de sa main, et essaya de voir la liste des admitions. Sans essayer de comprendre ce qu'il lisait, il tenta de tout recopier le plus vite possible.
Jay faisait son show et semblait attiré l'attention. Niko entra avec Kala et Nan, 9a lui donna une idée, il jeta un coup d'œil rapide à la piece et poussa Kala est en disant a Nanikana.
"Allez, avance le débile! Je suis bien content de m'en débarrasser! Il est sympas, mais qu'est-ce qu'il est chiant! Surveille le, moi j'ai trop chaud"
Niko rejoignit Yamina et faisant en sorte qu'elle le cache des gardes. Il fit mine d'écouter ce qu'il se disait et attendit le bon moment pour agir. Puis discrètement, il sortit un calepin et un crayon. Il activa son pouvoir au niveau de sa main, et essaya de voir la liste des admitions. Sans essayer de comprendre ce qu'il lisait, il tenta de tout recopier le plus vite possible.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
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Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Ven 28 Nov 2008 - 21:58
Yamina prenait la situation en main après que Jay ait parlé à l'infirmière. Lorsque Niko poussa l'Inuit, celui-ci poussa un cri strident bref. Il regarda les deux molosses et fronça les sourcils en allant s'accrocher fortement au bras de Nanikana, tout en poussant un couinement toujours sonore, comme un bébé qui veut quelque chose.
Il regarda tout autour de lui dans de rapides mouvements comme le faisaient les jeunes enfants, terminant par jouer à balancer sa tête d'un côté puis de l'autre, totalement en décalage de la scène. Il faisait semblant de se moquer éperdument des autres, que ce soient les infirmiers ou ses coéquipiers. Malgré tout, il tenait fermement Nan qu'il entraînait un peu dans ses mouvements d'un côté à l'autre.
En même temps, il lança un illusion sur l'infirmière puis lui donner l'impression que Kalalli était loin d'être dangereux, mais juste... dérangé.
Ce qui était sûr, c'est qu'il devait avoir l'air bien stupide. Enfin c'était le but...
Il regarda tout autour de lui dans de rapides mouvements comme le faisaient les jeunes enfants, terminant par jouer à balancer sa tête d'un côté puis de l'autre, totalement en décalage de la scène. Il faisait semblant de se moquer éperdument des autres, que ce soient les infirmiers ou ses coéquipiers. Malgré tout, il tenait fermement Nan qu'il entraînait un peu dans ses mouvements d'un côté à l'autre.
En même temps, il lança un illusion sur l'infirmière puis lui donner l'impression que Kalalli était loin d'être dangereux, mais juste... dérangé.
Ce qui était sûr, c'est qu'il devait avoir l'air bien stupide. Enfin c'était le but...
- InvitéInvité
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Sam 29 Nov 2008 - 1:48
Tout allait bien! Jay pétait les plombs, Yamina parlait une langue dont il ne connaissait que le "bonjour", le "toaster" et le "où sont les toilettes?", Niko semblait très stressé et Kalalli avait son rôle à la perfection. Un peu trop, peut-être même. Il lui serra donc un peu plus le bras par lequel il le tenait pour lui faire comprendre qu'il ne devait pas passer pour un zombie hyperactif. Aucune douceur dans l'attitude de l'algonquin qui n'était pas doué pour ce genre de choses, et qui pensait de toute manière que les médecins et les infirmiers d'ici ne devaient pas avoir l'habitude d'être doux avec tout le monde. Un serrement de bras, donc, parce qu'il n'avait pas envie d'en arriver tout de suite à la pseudo-piqûre : il craignait que ça les vende.
Tout le monde qu'il voyait avait le teint hâlé, mais il lui semblait que les russes, comme Nikolaï et Ernest, avaient généralement le teint plutôt pâle. C'était peut-être une mauvaise impression, ou une généralisation erronée. Mais il pensait que son instinct ne le trompait pas. Auquel cas le Russe était ailleurs. Soit dans son dortoir, soit en salle d'isolation. Dans un anglais dont il força l'accent vers les prononciations asiatiques, Nan' s'adressa aux deux gardes, qu'il souhaitait ne pas avoir à affronter : ils étaient des adultes, et eux des gamins!
"Il est un peu agité. Il y a une salle où on pourrait le placer, pendant que le docteur (légère pause) Madhusudhana vérifie les formulaires?"
Sans trop d'effort, il espérait être parvenu à conserver un air sérieux et professionnel. Si ils les amenaient dans une telle pièce, l'antre du monstre, la gueule du loup, ils pourraient peut-être trouver leur cible. Si ils refusaient, ils leur expliqueraient peut-être qu'un dangereux mutant s'y trouve déjà.
Tout le monde qu'il voyait avait le teint hâlé, mais il lui semblait que les russes, comme Nikolaï et Ernest, avaient généralement le teint plutôt pâle. C'était peut-être une mauvaise impression, ou une généralisation erronée. Mais il pensait que son instinct ne le trompait pas. Auquel cas le Russe était ailleurs. Soit dans son dortoir, soit en salle d'isolation. Dans un anglais dont il força l'accent vers les prononciations asiatiques, Nan' s'adressa aux deux gardes, qu'il souhaitait ne pas avoir à affronter : ils étaient des adultes, et eux des gamins!
"Il est un peu agité. Il y a une salle où on pourrait le placer, pendant que le docteur (légère pause) Madhusudhana vérifie les formulaires?"
Sans trop d'effort, il espérait être parvenu à conserver un air sérieux et professionnel. Si ils les amenaient dans une telle pièce, l'antre du monstre, la gueule du loup, ils pourraient peut-être trouver leur cible. Si ils refusaient, ils leur expliqueraient peut-être qu'un dangereux mutant s'y trouve déjà.
- InvitéInvité
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Sam 29 Nov 2008 - 8:21
Les deux hommes et l’hôtesse ne pouvaient qu’écouter avec une curiosité de plus en plus éveillée les paroles des nouveaux arrivants, toutes teintées d’accents colorés et divers. Cette situation ne semblait pas les alarmer le moins du monde. Un des deux aide-soignant sourit même tendrement en voyant comment Niko malmenait le « patient ».
Kalalli effectua son illusion, qui sembla fonctionner, à moins que l’hôtesse soit naturellement conquise par son jeu d’acteur.
Bullet profita que celle-ci se perde dans l’observation de l’Inuit pour effectuer sa manœuvre. Il se pencha et enclencha son pouvoir de super-vitesse pour recopier la première feuille présente sur le comptoir. Cela se fit trop vite pour que quiconque le remarque, mais Niko avait dû tordre le cou pour recopier des caractères inconnus qu’il voyait à l’envers. Il obtient une liste, illisible pour lui-même.
L’aide-soignant auquel s’adressa Nan mâcha son mégot en fronçant les sourcils. Il devait se concentrer pour déchiffrer l’accent de son interlocuteur. Il secoua la tête à ses paroles.
« Le doctleur ne vouldra pas voirl un patient sale. A LA DOUCHE ! »
Cria-t-il presque dans l’oreille de Kalalli, frappant cordialement l’épaule solide de Nan et la tâtant comme une cuisse de vache. De ce même geste il poussa fermement le duo vers les douches. Il expliqua à Nan qu'il allait le regarder faire, et n'intervenir qu'en cas de non coopération brutale du jeune patient.
Le second aide-soignant regarda Niko et Jay d’un air complice et un peu sournois. Il était chauve et quelques tâches brunâtres, comme des giclures de ketchup, constellaient le col de sa veste. Il s’adressa à eux d’une voix plus aigue que sa carrure le laissait penser.
« Pendant ce temps, pourl voltre stage, ça vous dit que je vous montrle nos pires numéro ? Moi c’est Kafhar, et mon collègue, Ali. »
De son côté, l’hôtesse arrêta Yamina pour lui poser cette question en hindi :
« Docteur Nawat ? Vous êtes vraiment docteur ? Il y a tellement peu de femmes qui y arrivent… Où avez-vous étudié ? vous venez de quelle famille ? Si je peux me permettre… »
Elle avait abandonné le ton d’automate pour prendre celui de la voisine de palier qui veut tout savoir, avenante et intéressée.
Kalalli effectua son illusion, qui sembla fonctionner, à moins que l’hôtesse soit naturellement conquise par son jeu d’acteur.
Bullet profita que celle-ci se perde dans l’observation de l’Inuit pour effectuer sa manœuvre. Il se pencha et enclencha son pouvoir de super-vitesse pour recopier la première feuille présente sur le comptoir. Cela se fit trop vite pour que quiconque le remarque, mais Niko avait dû tordre le cou pour recopier des caractères inconnus qu’il voyait à l’envers. Il obtient une liste, illisible pour lui-même.
L’aide-soignant auquel s’adressa Nan mâcha son mégot en fronçant les sourcils. Il devait se concentrer pour déchiffrer l’accent de son interlocuteur. Il secoua la tête à ses paroles.
« Le doctleur ne vouldra pas voirl un patient sale. A LA DOUCHE ! »
Cria-t-il presque dans l’oreille de Kalalli, frappant cordialement l’épaule solide de Nan et la tâtant comme une cuisse de vache. De ce même geste il poussa fermement le duo vers les douches. Il expliqua à Nan qu'il allait le regarder faire, et n'intervenir qu'en cas de non coopération brutale du jeune patient.
Le second aide-soignant regarda Niko et Jay d’un air complice et un peu sournois. Il était chauve et quelques tâches brunâtres, comme des giclures de ketchup, constellaient le col de sa veste. Il s’adressa à eux d’une voix plus aigue que sa carrure le laissait penser.
« Pendant ce temps, pourl voltre stage, ça vous dit que je vous montrle nos pires numéro ? Moi c’est Kafhar, et mon collègue, Ali. »
De son côté, l’hôtesse arrêta Yamina pour lui poser cette question en hindi :
« Docteur Nawat ? Vous êtes vraiment docteur ? Il y a tellement peu de femmes qui y arrivent… Où avez-vous étudié ? vous venez de quelle famille ? Si je peux me permettre… »
Elle avait abandonné le ton d’automate pour prendre celui de la voisine de palier qui veut tout savoir, avenante et intéressée.
- InvitéInvité
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Sam 29 Nov 2008 - 23:31
En attendant l'arrivée de ce docteur, elle fut fière de constater que son équipe n'avait pas perdu de temps. L'acting de Kala , superbement interprété, semblait avoir fait mouche. De toute façon, personne ne pourrait jouer le crétin aussi bien que Kalalli, dignité oblige. Elle fut touché de son sérieux, pensant que c'était peut-être une manière de racheté son manque de courage lors du briefing.
Elle lui jeta un regard voulant un peu dire: « désolé mec» lorsque le garde annonça la douche obligé. Ce n'était pas le temps de bousillés leur couverture. De plus, Nan garderait sans doute les détails pour lui. Il n'était pas du genre à bavassé. Au moins, ce n'était pas Niko qui en avait été chargé. Néanmoins, elle ne pouvait laisser le petit partir comme cela, sans aucune aide.
- Je ne crois pas qu'une douche complète soit nécessaire. Pensez vous que nous aurions laisser un garçon comme lui venir ici sans se laver? Par contre, une légère toilette ne lui ferait pas de mal.
Puis, le deuxième garde, un sadique sans aucun doute, proposa la visite guidée au 2 stagiaire. Il pourrait localiser le garçon.
Elle s'adressa à ses 2 collègues d'une voix autoritaire:
- Si vous pourriez en profiter pour examiner les dortoirs et les emplacements, pour s'assurer que l'hopital est en mesure d'accueillir notre patient.
Puis, elle se retourna vers la curieuse. Avec un sourire, elle pris soin de rajouter
- Ce n'est pas que cette hopital soit mauvaise, au contraire. Mais nos clients sont particulièrement demandant. De toute façon, si nous ne choisissons pas cette hopital, vous recevrez tout de même une compensation pour le dérangement occasionné.
Elle avait parlé en anglais, pour que ses compagnons puisse comprendre ce qu'elle disait.
- Désolé pour l'anglais, mais je me fait un devoir de le faire, pour les stagiaire, comprenez. J'ai étudié en amérique. J'y suis depuis quelques années. Là-bas, les considérations hommes femmes ne sont pas les même.
Puis, en Hindi, pour rendre la préposer un peu plus à l'aise.
- Je suis venu ici pour voir ce qui se faisait dans mon pays natale en terme de médecine. Puis, je suis tombé sur des amis de mes parents.
D'un signe de tête elle indiqua Kalalli.
- Ma famille n'est pas très connu. Enfin, il y a des années qu'ils ont déménager. Et vous ma chère, si vous me le permettez, comment trouvez vous cette hopital? Et ce docteur qui s'en vient? Parler moi un peu de lui. Il est joli?
Sur ce , elle émit un petit gloussement.
- Vous savez, je viens de terminé mon doctorat, et les études ont pris beaucoup de mon temps.
Elle était contente que ses coéquipiers n'ait pu comprendre cette échange. Au moins, elle serait fixer sur le médecin.
Elle attendit les réponse de la jeunes femme.
Elle lui jeta un regard voulant un peu dire: « désolé mec» lorsque le garde annonça la douche obligé. Ce n'était pas le temps de bousillés leur couverture. De plus, Nan garderait sans doute les détails pour lui. Il n'était pas du genre à bavassé. Au moins, ce n'était pas Niko qui en avait été chargé. Néanmoins, elle ne pouvait laisser le petit partir comme cela, sans aucune aide.
- Je ne crois pas qu'une douche complète soit nécessaire. Pensez vous que nous aurions laisser un garçon comme lui venir ici sans se laver? Par contre, une légère toilette ne lui ferait pas de mal.
Puis, le deuxième garde, un sadique sans aucun doute, proposa la visite guidée au 2 stagiaire. Il pourrait localiser le garçon.
Elle s'adressa à ses 2 collègues d'une voix autoritaire:
- Si vous pourriez en profiter pour examiner les dortoirs et les emplacements, pour s'assurer que l'hopital est en mesure d'accueillir notre patient.
Puis, elle se retourna vers la curieuse. Avec un sourire, elle pris soin de rajouter
- Ce n'est pas que cette hopital soit mauvaise, au contraire. Mais nos clients sont particulièrement demandant. De toute façon, si nous ne choisissons pas cette hopital, vous recevrez tout de même une compensation pour le dérangement occasionné.
Elle avait parlé en anglais, pour que ses compagnons puisse comprendre ce qu'elle disait.
- Désolé pour l'anglais, mais je me fait un devoir de le faire, pour les stagiaire, comprenez. J'ai étudié en amérique. J'y suis depuis quelques années. Là-bas, les considérations hommes femmes ne sont pas les même.
Puis, en Hindi, pour rendre la préposer un peu plus à l'aise.
- Je suis venu ici pour voir ce qui se faisait dans mon pays natale en terme de médecine. Puis, je suis tombé sur des amis de mes parents.
D'un signe de tête elle indiqua Kalalli.
- Ma famille n'est pas très connu. Enfin, il y a des années qu'ils ont déménager. Et vous ma chère, si vous me le permettez, comment trouvez vous cette hopital? Et ce docteur qui s'en vient? Parler moi un peu de lui. Il est joli?
Sur ce , elle émit un petit gloussement.
- Vous savez, je viens de terminé mon doctorat, et les études ont pris beaucoup de mon temps.
Elle était contente que ses coéquipiers n'ait pu comprendre cette échange. Au moins, elle serait fixer sur le médecin.
Elle attendit les réponse de la jeunes femme.
- InvitéInvité
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Dim 30 Nov 2008 - 1:07
Même si il avait essayé d'y comprendre quoi que ce soit, cette écriture était aussi incompréhensible a l'endroit qu' à l'envers et la parlait ne servait à rien. Il eut un peu pitié pour cette région française qui était si peu avancée. Il en avait mal au cou a force d'essayer de recopier ce charabia. Heureusement, il en arriva vite au bout.
Puis soudains il se mit a rire en entendant que Kalalli aller devoir prendre une douche. Il envia Nan qui serait le seul de l'institut a pouvoir confirmer que l'Inuit était bien un mec. C'est alors qu'un certains Kafhar arriva en proposant a lui et Jay d'aller visiter les différents cas. Et Yamina s'amusa a lui donner encore des ordres Pour qui elle se prenait celle-la! Il avez plus d'expérience des missions qu'elle. Il avait bien l'intention de lui faire comprendre.
"Vous n'avez d'ordre a me donnez docteur Nawak! Faite juste votre boulot de guide! Je sais ce qui est bon pour moi! Ce serait avec joie Kafthiere! allons voir c'est cas si intéressant! Tu viens... euh... cher collégues?"
Avant de partir, il chercha un moyen de donner le bloc-note a Yamina et pendant qu'elle parlait dans son language barbare a l'hotesse, elle en gloussa même. Il se tourna vers les jeunes femmes en disant avec un grand sourire d'abord à Yamina
" Mais pourquoi tu faites la dinde Nawah! Tu glousse comme un dindon! c'est bon le dindon, d'ailleurs! Mais c'est trés con!"
Puis il parla du pays avec l'hotesse en prenant un ton charmeur.
" Votre région n'a rien a voir avec le restes du pays! vous êtes si arriérés! S'en est presque pitoyable! Mais bon c'est sympas a visiter! Ca change de ma région! Dinez avec moi un de ses soirs, je vous invite au Mc Do?"
Niko attendit la réponse de la jeune femme. Puis il se tourna de nouveau vers en disant "allons-y! Oli! Kafard! Allons voir vos cas les plus intéréssants" Il bouscula alors Yamina en glissant la main a la hauteur de la poitrine, sous sa blouse, afin de faire tomber le calepin au sol. Il essaya d'être le premier à l'attraper et le tendit à sa collègue.
"Il est tomber de votre blouse. Ce serait dommage de perdre vos notes sur notre patient Docteur! Ne laissez pas vos affaires trainer partout!"
Dés que Yamina eut son calepin, il suivit Kafhar et Ali.
Puis soudains il se mit a rire en entendant que Kalalli aller devoir prendre une douche. Il envia Nan qui serait le seul de l'institut a pouvoir confirmer que l'Inuit était bien un mec. C'est alors qu'un certains Kafhar arriva en proposant a lui et Jay d'aller visiter les différents cas. Et Yamina s'amusa a lui donner encore des ordres Pour qui elle se prenait celle-la! Il avez plus d'expérience des missions qu'elle. Il avait bien l'intention de lui faire comprendre.
"Vous n'avez d'ordre a me donnez docteur Nawak! Faite juste votre boulot de guide! Je sais ce qui est bon pour moi! Ce serait avec joie Kafthiere! allons voir c'est cas si intéressant! Tu viens... euh... cher collégues?"
Avant de partir, il chercha un moyen de donner le bloc-note a Yamina et pendant qu'elle parlait dans son language barbare a l'hotesse, elle en gloussa même. Il se tourna vers les jeunes femmes en disant avec un grand sourire d'abord à Yamina
" Mais pourquoi tu faites la dinde Nawah! Tu glousse comme un dindon! c'est bon le dindon, d'ailleurs! Mais c'est trés con!"
Puis il parla du pays avec l'hotesse en prenant un ton charmeur.
" Votre région n'a rien a voir avec le restes du pays! vous êtes si arriérés! S'en est presque pitoyable! Mais bon c'est sympas a visiter! Ca change de ma région! Dinez avec moi un de ses soirs, je vous invite au Mc Do?"
Niko attendit la réponse de la jeune femme. Puis il se tourna de nouveau vers en disant "allons-y! Oli! Kafard! Allons voir vos cas les plus intéréssants" Il bouscula alors Yamina en glissant la main a la hauteur de la poitrine, sous sa blouse, afin de faire tomber le calepin au sol. Il essaya d'être le premier à l'attraper et le tendit à sa collègue.
"Il est tomber de votre blouse. Ce serait dommage de perdre vos notes sur notre patient Docteur! Ne laissez pas vos affaires trainer partout!"
Dés que Yamina eut son calepin, il suivit Kafhar et Ali.
- InvitéInvité
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Mar 2 Déc 2008 - 7:53
Nan' se libéra de l'étreinte d'Ali en un mouvement sec et le suivi devança aux douches, poussant Kalalli devant lui. Il écouta les instructions et, bien qu'il ne fut pas clair si Kalalli devait être entièrement nu ou pas, Nan' songea qu'il n'avait pas besoin de l'être. Pas que ça l'aurait dérangé : il avait déjà lavé ses plus jeunes frères et avait déjà vu des attributs masculins, seulement il doutait que l'Inuit sache se montrer aussi ouvert d'esprit.
Tenant toujours Kalalli par le bras, il s'approcha de Kalalli pour lui enlever une manche de son habit et, profitant de la proximité, murmura, en fixant son oreille :
-Garde-le.
Évidemment, il faisait allusion au communicateur dans l'oreille de Kala.
Après avoir enlever la deuxième manche, il replia la tunique en faisant bien attention à ne pas trop donner le mal de mer à Vadim qui s'y trouvait, puis il continua à tenter de dévêtir Kala en espérant que celui-ci aurait la bonne idée de lancer une illusion à Ali si les sous-vêtements étaient encore des vêtements en trop... car c'est bien en petite tenue qu'il comptait laisser l'inuit.
Ali regardait avec un certain amusement les précautions que prenaient Nan pour préparer le patient. Il ricana avec une pointe de perversité quand Kabeyun se colla au malade pour murmurer à son oreille. Les douches étaient constituées d'un seul espace collectif et d'un vague banc pour poser les affaires. Les murs carrelés étaient crasseux. D'un placard accroché au mur, Ali sortit un linge blanc cassé d'une propreté douteuse. Il le montra à Nan et ce qui devait arriver arriva :
"Faut tout enlever. On va brlûler *toutes* ses anciennes affairles... pour tuer les micrlobes qui sont dedans comprlenez ? C'est la procédurle d'hygiène. Faudrla lui fairle enfiler la tunique règrlementaire à la place."
Une fois ceci fait, il tira Kala sous le pommeau d'une douche, prit une savonnette, ouvrit l'eau et entreprit de le laver rapidement, en faisant le plus de bulles possibles. Parce que les bulles, ça donnait l'impression d'être plus propre et parce que les bulles, c'était cool.
Tenant toujours Kalalli par le bras, il s'approcha de Kalalli pour lui enlever une manche de son habit et, profitant de la proximité, murmura, en fixant son oreille :
-Garde-le.
Évidemment, il faisait allusion au communicateur dans l'oreille de Kala.
Après avoir enlever la deuxième manche, il replia la tunique en faisant bien attention à ne pas trop donner le mal de mer à Vadim qui s'y trouvait, puis il continua à tenter de dévêtir Kala en espérant que celui-ci aurait la bonne idée de lancer une illusion à Ali si les sous-vêtements étaient encore des vêtements en trop... car c'est bien en petite tenue qu'il comptait laisser l'inuit.
Ali regardait avec un certain amusement les précautions que prenaient Nan pour préparer le patient. Il ricana avec une pointe de perversité quand Kabeyun se colla au malade pour murmurer à son oreille. Les douches étaient constituées d'un seul espace collectif et d'un vague banc pour poser les affaires. Les murs carrelés étaient crasseux. D'un placard accroché au mur, Ali sortit un linge blanc cassé d'une propreté douteuse. Il le montra à Nan et ce qui devait arriver arriva :
"Faut tout enlever. On va brlûler *toutes* ses anciennes affairles... pour tuer les micrlobes qui sont dedans comprlenez ? C'est la procédurle d'hygiène. Faudrla lui fairle enfiler la tunique règrlementaire à la place."
Une fois ceci fait, il tira Kala sous le pommeau d'une douche, prit une savonnette, ouvrit l'eau et entreprit de le laver rapidement, en faisant le plus de bulles possibles. Parce que les bulles, ça donnait l'impression d'être plus propre et parce que les bulles, c'était cool.
- Jay SirianX-Rays
- Age : 31
Equipe : KozaX
Nom de code : Push
Date d'inscription : 21/10/2006
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Mar 2 Déc 2008 - 17:46
[HJ: désolé, j'avais pas beaucoup de temps mais de toute manière, l'essentiel est dit!]
Et dire que Jay pensait qu’ils étaient tous seules, c’étaient sans compter tous les malades qui étaient caché dans un détour de couloir. Ils n’étaient pas vraiment caché bien sûr mais s’ils les avaient vu dès le début, ils auraient peut-être trouver un plan qui n’allaient pas obligé Kal à se mettre tout nu.
**désolé…**
Bien entendu, il n’en montra rien, il ne fallait pas qu’il montre qu’il ressentait de l’amitié, ni même de la compassion pour un simple malade. Mais il oublia vite cette histoire, ce ne serait qu’une mauvaise passe, pour ce demander ce qu’était ces mains étrange. Peut-être qu’il n’y avait pas qu’un mutant ? Le meilleur plan dans ce cas était sûrement de faire en sorte qu’ils puissent tous s’en fuir.
**bref, il faut vite faire le tour**
Il acquiesça à la proposition et laissa Niko parler de tout et de rien, ça grande habitude. Avec un peu de chance, il détournerait assez son attention pendant qu’il regarderait vers la salle commune et celle d’isolation s’ils passaient à côté.
Et dire que Jay pensait qu’ils étaient tous seules, c’étaient sans compter tous les malades qui étaient caché dans un détour de couloir. Ils n’étaient pas vraiment caché bien sûr mais s’ils les avaient vu dès le début, ils auraient peut-être trouver un plan qui n’allaient pas obligé Kal à se mettre tout nu.
**désolé…**
Bien entendu, il n’en montra rien, il ne fallait pas qu’il montre qu’il ressentait de l’amitié, ni même de la compassion pour un simple malade. Mais il oublia vite cette histoire, ce ne serait qu’une mauvaise passe, pour ce demander ce qu’était ces mains étrange. Peut-être qu’il n’y avait pas qu’un mutant ? Le meilleur plan dans ce cas était sûrement de faire en sorte qu’ils puissent tous s’en fuir.
**bref, il faut vite faire le tour**
Il acquiesça à la proposition et laissa Niko parler de tout et de rien, ça grande habitude. Avec un peu de chance, il détournerait assez son attention pendant qu’il regarderait vers la salle commune et celle d’isolation s’ils passaient à côté.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Mer 3 Déc 2008 - 2:50
Visiblement, son jeu d'acteur avait l'air de marcher puisqu'aucune remarque ne semblait émaner des infirmiers ou de la femme. L'inuit pouvait-il réellement en être fier ? Lui-même en doutait fortement. Mais dans l'immédiat, il fallait penser à la mission de sauvetage et c'était de toute façon trop tard pour faire marche arrière.
Lorsque Nan lui fit une pression sur le bras pour le retenir, Kala ralentit un peu ses mouvements de têtes. Dans tous les cas, que ce soit dans le cadre de la mission ou celui d'un infirmier, cela voulait dire de se calmer un peu ce qu'il fit immédiatement.
Soudain, l'infirmier prononça quelques paroles qui figèrent une seconde son mouvement. Prendre une douche... ? Il se reprit soudainement, recommençant ses va et vient avec sa tête alors qu'on les poussait dans une direction, sans doute celle des douches.
L'homme expliqua à Nan qu'il le regarderait faire et n'interviendrait qu'en cas de nécessité. Kalalli se dirigea aussi calmement que possible vers la salle quoi que son coeur s'accélérait fortement, et que son corps commençait à trembler comme une feuille, ce que devait ressentir l'Indien. En ces instants, il était persuadé que son camarade allait trouver une feinte pour éviter de devoir faire ce qu'il lui avait été dit. Il avait confiance en lui. Mais rien. Rien. Kabeyun n'essaya même pas de dire qu'il était déjà propre, qu'ils l'avaient lavé avant de venir, ou quoi que ce soit. Rien. Peut être était-il indifférent à la situation ? Comment pouvait-il l'être ?
Kala était très pudique. C'était sans doute pour ça qu'il n'avait jamais appris à nager d'ailleurs. Il redoutait le regard des autres sur lui lorsqu'il était dénudé et cela depuis longtemps déjà. Avec le temps, ce n'était pas allé en s'arrangeant malheureusement. Il était réellement terrorisé à l'idée de devoir être totalement nu face à un inconnu et quelqu'un qui était en train de le "trahir". Il le voyait ainsi en tout cas. Pourquoi n'avait-il rien tenté ? Ho pourquoi...
En cet instant, il aurait préféré être n'importe où ailleurs, même dans un lieu dangereux plutôt que dans cette situation. Pourtant, il ne pouvait rien faire si ce n'est attendre et prier. Il espérait que les douches n'arrivent jamais à lui ou que n'importe quoi arrive les arrêtant dans l'avancée des couloirs.
Mais rien. Il se sentait affreusement seul dans cette situation. Personne pour lui venir en aide. Quoi qu'il fasse, il irait aux douches, c'était inévitable. S'il tentait de fuir il serait rattrapé et ce serait mis sur le compte de sa "maladie", mais s'il parlait, la mission serait un échec. Il ne pouvait pas mettre toute son équipe dans une situation dangereuse, il se l'était promis. Des dizaines de questions et de réflexions se bousculaient dans sa tête, la plupart sans aucune solution. Aucune.
Ils y arrivaient. Les douches. Affreuses. Crasseuses. Immondes. Malgré tout, il espérait encore que Nanikana ferait quelque chose pour lui. Mais non. Toujours rien. L'indien commença à retirer une manche à l'inuit qui posait un regard d'incompréhension et de terreur vers lui. Allait-il complètement le déshabiller ?
Tremblant de tout son corps, il se laissa retirer la seconde manche tout en l'écoutant lui murmurer de le garder. Sur le coup, il ne comprenait pas de quoi il parlait, et d'ailleurs, il s'en foutait un peu. Sa tunique fut rangée alors qu'il était déjà torse nu face à l'infirmier qui semblait observer perversement la scène.
Lorsqu'il commença à s'attaquer à son survêtement, l'inuit recula d'un pas, mais se laissa ensuite faire malgré tout, au prix d'un effort dont il ne se serait pas cru capable quelques minutes plus tôt. Non... Ce n'était pas possible, il allait vraiment aller jusqu'au bout ?!
Non ! Ouf. Il s'arrêtait là ! Extrêmement mal à l'aise de la situation telle qu'elle l'était déjà, il fut tout de même soulagé. Même s'il se sentait très mal, ça ne serait pas pire. En tout cas, c'est ce qu'il cru jusqu'à ce que l'infirmier précise qu'il fallait tout enlever... Les paroles vis à vis de la tenue qu'il porterait lui passèrent au dessus de la tête.
Il poussa un petit gémissement de surprise. A cet instant là, il avait froid comme jamais alors que pourtant la température était plus que suffisante pour être bien, même dénudé, même en boxer, dans cette situation. Il devait être dans un cauchemar. Il était en train de dormir dans son lit, au chaud ! Mais tout était trop réel...
Cette fois c'était l'impasse. Seul son pouvoir pourrait l'aider dans cette situation. Il allait craquer bientôt, il le sentait. Sa seule solution était de faire croire que Nan lui retirait vraiment le dernier sous-vêtement qui cachait son intimité, en créant une illusion qui avait pour but de convenir à l'infirmier pervers. Mais dans son état, il n'était pas sûr de réussir, ce qui ne le rassurait vraiment pas.
Alors que Nan mimait de lui baisser le boxer, il tenta tant bien que mal malgré ses tremblements de se concentrer pour envoyer l'illusion à l'homme qui l'observait, lui faisant voir ce qu'il avait l'air de vouloir.
Si c'était une réussite, il se laisserait mener à la douche, soulagé comme pas deux, mais dans le cas contraire, si Nan était obligé de le faire réellement, il ne se laisserait pas toucher, sans aucun doute possible, esquivant comme il pourrait le contact, forçant sans doute l'infirmier à intervenir.
Lorsque Nan lui fit une pression sur le bras pour le retenir, Kala ralentit un peu ses mouvements de têtes. Dans tous les cas, que ce soit dans le cadre de la mission ou celui d'un infirmier, cela voulait dire de se calmer un peu ce qu'il fit immédiatement.
Soudain, l'infirmier prononça quelques paroles qui figèrent une seconde son mouvement. Prendre une douche... ? Il se reprit soudainement, recommençant ses va et vient avec sa tête alors qu'on les poussait dans une direction, sans doute celle des douches.
L'homme expliqua à Nan qu'il le regarderait faire et n'interviendrait qu'en cas de nécessité. Kalalli se dirigea aussi calmement que possible vers la salle quoi que son coeur s'accélérait fortement, et que son corps commençait à trembler comme une feuille, ce que devait ressentir l'Indien. En ces instants, il était persuadé que son camarade allait trouver une feinte pour éviter de devoir faire ce qu'il lui avait été dit. Il avait confiance en lui. Mais rien. Rien. Kabeyun n'essaya même pas de dire qu'il était déjà propre, qu'ils l'avaient lavé avant de venir, ou quoi que ce soit. Rien. Peut être était-il indifférent à la situation ? Comment pouvait-il l'être ?
Kala était très pudique. C'était sans doute pour ça qu'il n'avait jamais appris à nager d'ailleurs. Il redoutait le regard des autres sur lui lorsqu'il était dénudé et cela depuis longtemps déjà. Avec le temps, ce n'était pas allé en s'arrangeant malheureusement. Il était réellement terrorisé à l'idée de devoir être totalement nu face à un inconnu et quelqu'un qui était en train de le "trahir". Il le voyait ainsi en tout cas. Pourquoi n'avait-il rien tenté ? Ho pourquoi...
En cet instant, il aurait préféré être n'importe où ailleurs, même dans un lieu dangereux plutôt que dans cette situation. Pourtant, il ne pouvait rien faire si ce n'est attendre et prier. Il espérait que les douches n'arrivent jamais à lui ou que n'importe quoi arrive les arrêtant dans l'avancée des couloirs.
Mais rien. Il se sentait affreusement seul dans cette situation. Personne pour lui venir en aide. Quoi qu'il fasse, il irait aux douches, c'était inévitable. S'il tentait de fuir il serait rattrapé et ce serait mis sur le compte de sa "maladie", mais s'il parlait, la mission serait un échec. Il ne pouvait pas mettre toute son équipe dans une situation dangereuse, il se l'était promis. Des dizaines de questions et de réflexions se bousculaient dans sa tête, la plupart sans aucune solution. Aucune.
Ils y arrivaient. Les douches. Affreuses. Crasseuses. Immondes. Malgré tout, il espérait encore que Nanikana ferait quelque chose pour lui. Mais non. Toujours rien. L'indien commença à retirer une manche à l'inuit qui posait un regard d'incompréhension et de terreur vers lui. Allait-il complètement le déshabiller ?
Tremblant de tout son corps, il se laissa retirer la seconde manche tout en l'écoutant lui murmurer de le garder. Sur le coup, il ne comprenait pas de quoi il parlait, et d'ailleurs, il s'en foutait un peu. Sa tunique fut rangée alors qu'il était déjà torse nu face à l'infirmier qui semblait observer perversement la scène.
Lorsqu'il commença à s'attaquer à son survêtement, l'inuit recula d'un pas, mais se laissa ensuite faire malgré tout, au prix d'un effort dont il ne se serait pas cru capable quelques minutes plus tôt. Non... Ce n'était pas possible, il allait vraiment aller jusqu'au bout ?!
Non ! Ouf. Il s'arrêtait là ! Extrêmement mal à l'aise de la situation telle qu'elle l'était déjà, il fut tout de même soulagé. Même s'il se sentait très mal, ça ne serait pas pire. En tout cas, c'est ce qu'il cru jusqu'à ce que l'infirmier précise qu'il fallait tout enlever... Les paroles vis à vis de la tenue qu'il porterait lui passèrent au dessus de la tête.
Il poussa un petit gémissement de surprise. A cet instant là, il avait froid comme jamais alors que pourtant la température était plus que suffisante pour être bien, même dénudé, même en boxer, dans cette situation. Il devait être dans un cauchemar. Il était en train de dormir dans son lit, au chaud ! Mais tout était trop réel...
Cette fois c'était l'impasse. Seul son pouvoir pourrait l'aider dans cette situation. Il allait craquer bientôt, il le sentait. Sa seule solution était de faire croire que Nan lui retirait vraiment le dernier sous-vêtement qui cachait son intimité, en créant une illusion qui avait pour but de convenir à l'infirmier pervers. Mais dans son état, il n'était pas sûr de réussir, ce qui ne le rassurait vraiment pas.
Alors que Nan mimait de lui baisser le boxer, il tenta tant bien que mal malgré ses tremblements de se concentrer pour envoyer l'illusion à l'homme qui l'observait, lui faisant voir ce qu'il avait l'air de vouloir.
Si c'était une réussite, il se laisserait mener à la douche, soulagé comme pas deux, mais dans le cas contraire, si Nan était obligé de le faire réellement, il ne se laisserait pas toucher, sans aucun doute possible, esquivant comme il pourrait le contact, forçant sans doute l'infirmier à intervenir.
- InvitéInvité
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Ven 5 Déc 2008 - 10:06
L’hôtesse répondit par un sourire poli à la première remarque de Yamina. Elle enchaîna en hindi.
« Ce sont les procédures d’hygiène, vous comprenez qu’à partir du moment où un client arrive de l’extérieur, il faut le laver. Mais rassurez-vous nos aides-soignants sont des professionnels. »
Elle lança un regard peu indulgent à Niko, et fit mine de n’avoir pas compris ses paroles sur l’arriération du pays. Elle ne le suivit pas des yeux lorsqu’il partit après avoir redonné son carnet à Yamina. Celle-ci put voir une série de gribouillons/hiéroglyphes écris à la hâte, ressemblant à une liste. Un regard rapide ne suffirait pas pour déchiffrer ce message de Niko.
Puis l’hôtesse écouta attentivement les explications de la jeune docteur, le regard légèrement envieux. Les garçons étaient tous partis à leurs occupations.
« Oh pour nous tout le personnel a étudié ici, à Bikaner. L’université est reconnue dans le monde entier. Habituellement ce sont les docteurs qui partent à l’étranger, après leurs études. Ils ne font pas leurs études ailleurs. Ce qui est dommage c’est le peu de moyen qu’ils ont ensuite pour exercer leur art. Le docteur Madhusudhana a lui-même élaboré des théories et de nouvelles méthodes de soin. C’est un très grand spécialiste. Nos aides-soignants par exemple sont d’anciens patients qui ont été guéris. Mais ici les moyens sont sûrement moins perfectionnés qu’en Amérique. Cependant le docteur dit que les patients sont plus intéressants en Inde, qu’en Amérique où on ne trouve que des obèses et des égocentriques. »
Dit-elle d’une traite, apparemment sans réfléchir. Elle parlait d’un ton légèrement hautain, histoire de faire sentir qu’elle n’était pas la cruche qui s’intéressait seulement au physique du docteur, comme Yamina semblait le sous-entendre.
« Oui et donc que ferions-nous si nos docteurs de talents partaient à l’étranger ? Que deviendraient nos malades ? Vous êtes une femme, cela se comprend, mais un docteur ? »
Elle secoua la tête et haussa légèrement les épaules pour appuyer son argument. Là-dessus entra un homme d’une quarantaine d’années, la physionomie agréable, le sourire inscrit sur son visage bon enfant. L’hôtesse lui tendit le formulaire mais il ne s’en préoccupa pas le moins du monde. Il posa une main sur l’épaule de Yamina et lui indiqua de l’autre la porte du second hall.
« Docteur Madhusudhana, enchanté de vous rencontrer … docteur Nawat. Je suis très curieux aussi ! Venez dans mon bureau, nous serons plus à l’aise pour discuter. »
Il lui sourit avec charme et certitude.
***
Pendant ce temps, Niko et Jay partaient pour un safari peu ordinaire. Khafar se mit à rire en frappant l’épaule de Bullet, appréciant la manière dont il avait remballé la doctoresse Nawat. Jay ne fut pas déçu car on ne passa pas à côté, mais bien dans la salle commune. Il vit alors que les mains tenant les grilles appartenaient à un homme âgé, maigre, pieds nus et le regard vide. Il ne lâcha même pas les barreaux quand Khafar ouvrit la grille et la referma derrière le petit groupe, à l’aide de son trousseau de clés.
La salle commune n’avait qu’une fenêtre sur l’extérieur, dans le coin droit. Fenêtre opaque munie de barreaux. Des tables et des chaises s’alignaient, une télévision fixée en hauteur était branchée sur une chaîne commerciale, mais sans le son. Il y avait là encore pas mal de monde. Toutes les chaises étaient occupées. Une horrible odeur d’urine et d’excréments indiquait que certains ne devaient jamais se lever de leur siège. On étouffait. Ici une gamine suçait des allumettes, l’air torve. Là, deux garçons tenaient un dialogue de sourds, là un homme tournait sans fin autour d’une table, plus loin on grattait le mur. Le restant regardait la télé sans la voir ou suivait le bal des mouches, très nombreuses. Ce devait être l’heure de la sieste. Tous étaient typés indiens.
Khafar ne trouva rien de remarquable dans cette pièce, et invita donc Niko et Jay à gagner directement les dortoirs.
Les deux garçons virent que le dortoir se composait d’un seul espace couvert de tapis de sol. Ces derniers constituaient donc les « lits » des malades. Là encore, salle comble. Mais plus bruyante. Khafar était interpellé, insulté… et semblait la cible de divers commentaires indéchiffrables… Toujours pas d’européen en vue directe. Mais quelques silhouettes étaient emmitouflées dans des couvertures, rares et sales.
Khafar arrêta tout d’abord le duo vers un garçon au regard fou, le crâne rasé, couvert de bleus des pieds à la tête. Il ressemblait à un gosse de 7 ans, mais son visage creusé, ses mains calleuses et sa maigreur rigide lui en donnaient vingt ou trente de plus. Il était assis au milieu de la pièce. Son pied était relié par une corde à un petit bloc de béton, sur lequel un autre patient était affalé. Khafar donna une petite claque au garçon et le désigna à Niko et Jay, tout fier.
« Pas dangelreux pourl un sou, mais trlès rligolo ! On l’appelle Passe-Parltout, poulr lui fairle plaisilr. Il crloit qu’il peut passer à travelrs les murls vous voyez ? Il crloit toujours ! Si on l’attache pas là il s’assomme tout seul. Le docteurl a calculé qu’il lui faut 37,60 minutes pour s’assommer, aplrès avoilr essayé toujourls trlois mulrs. Le docteurl appelle cela la « Mulrophilie ». C’est tlrès rlarle comme cas. Hé, vous avez pas ça en Amérlique hein ? Vous voulez que je vous montrle ? »
Dit-il en se baissant pour attraper la corde, éveillant une lueur dans le regard noir de « Passe-Partout ».
***
Dans la douche, Kalalli exerça son pouvoir d’illusionniste sur Ali. Le jeune Inuit restait donc en caleçon, bientôt trempé par l’eau froide qui lui fouettait le corps. Vu le sourire totalement indécent qui s’élargissait sur la face de l’infirmier, on devinait qu’il voyait ce qu’il voulait voir. Le pouvoir du Kozax avait donc parfaitement fonctionné...
Nan frotta avec conviction, couvrant de bulles joyeuses l’Inuit tremblant. Ali avait toujours ce regard mal placé et obscène. On pouvait redouter que son cerveau ne couve quelque plan louche. Quand Nan terminait la rapide toilette, Ali l’attrapa par le bras et le repoussa brutalement vers la porte, séparant les deux mutants. De l’autre main il avait saisi du placard une grande brosse, plus propice à enlever la rouille sur une carrosserie qu’à frotter un corps humain. Il l’agita en l’air et beugla à Nan.
« Vous ne savez rlien y fairle ! Je le terlmine moi. Allez dehorl ! C’est mon trlavail ! »
Il jeta à Nan un regard bestial et menaçant.
« Ce sont les procédures d’hygiène, vous comprenez qu’à partir du moment où un client arrive de l’extérieur, il faut le laver. Mais rassurez-vous nos aides-soignants sont des professionnels. »
Elle lança un regard peu indulgent à Niko, et fit mine de n’avoir pas compris ses paroles sur l’arriération du pays. Elle ne le suivit pas des yeux lorsqu’il partit après avoir redonné son carnet à Yamina. Celle-ci put voir une série de gribouillons/hiéroglyphes écris à la hâte, ressemblant à une liste. Un regard rapide ne suffirait pas pour déchiffrer ce message de Niko.
Puis l’hôtesse écouta attentivement les explications de la jeune docteur, le regard légèrement envieux. Les garçons étaient tous partis à leurs occupations.
« Oh pour nous tout le personnel a étudié ici, à Bikaner. L’université est reconnue dans le monde entier. Habituellement ce sont les docteurs qui partent à l’étranger, après leurs études. Ils ne font pas leurs études ailleurs. Ce qui est dommage c’est le peu de moyen qu’ils ont ensuite pour exercer leur art. Le docteur Madhusudhana a lui-même élaboré des théories et de nouvelles méthodes de soin. C’est un très grand spécialiste. Nos aides-soignants par exemple sont d’anciens patients qui ont été guéris. Mais ici les moyens sont sûrement moins perfectionnés qu’en Amérique. Cependant le docteur dit que les patients sont plus intéressants en Inde, qu’en Amérique où on ne trouve que des obèses et des égocentriques. »
Dit-elle d’une traite, apparemment sans réfléchir. Elle parlait d’un ton légèrement hautain, histoire de faire sentir qu’elle n’était pas la cruche qui s’intéressait seulement au physique du docteur, comme Yamina semblait le sous-entendre.
« Oui et donc que ferions-nous si nos docteurs de talents partaient à l’étranger ? Que deviendraient nos malades ? Vous êtes une femme, cela se comprend, mais un docteur ? »
Elle secoua la tête et haussa légèrement les épaules pour appuyer son argument. Là-dessus entra un homme d’une quarantaine d’années, la physionomie agréable, le sourire inscrit sur son visage bon enfant. L’hôtesse lui tendit le formulaire mais il ne s’en préoccupa pas le moins du monde. Il posa une main sur l’épaule de Yamina et lui indiqua de l’autre la porte du second hall.
« Docteur Madhusudhana, enchanté de vous rencontrer … docteur Nawat. Je suis très curieux aussi ! Venez dans mon bureau, nous serons plus à l’aise pour discuter. »
Il lui sourit avec charme et certitude.
***
Pendant ce temps, Niko et Jay partaient pour un safari peu ordinaire. Khafar se mit à rire en frappant l’épaule de Bullet, appréciant la manière dont il avait remballé la doctoresse Nawat. Jay ne fut pas déçu car on ne passa pas à côté, mais bien dans la salle commune. Il vit alors que les mains tenant les grilles appartenaient à un homme âgé, maigre, pieds nus et le regard vide. Il ne lâcha même pas les barreaux quand Khafar ouvrit la grille et la referma derrière le petit groupe, à l’aide de son trousseau de clés.
La salle commune n’avait qu’une fenêtre sur l’extérieur, dans le coin droit. Fenêtre opaque munie de barreaux. Des tables et des chaises s’alignaient, une télévision fixée en hauteur était branchée sur une chaîne commerciale, mais sans le son. Il y avait là encore pas mal de monde. Toutes les chaises étaient occupées. Une horrible odeur d’urine et d’excréments indiquait que certains ne devaient jamais se lever de leur siège. On étouffait. Ici une gamine suçait des allumettes, l’air torve. Là, deux garçons tenaient un dialogue de sourds, là un homme tournait sans fin autour d’une table, plus loin on grattait le mur. Le restant regardait la télé sans la voir ou suivait le bal des mouches, très nombreuses. Ce devait être l’heure de la sieste. Tous étaient typés indiens.
Khafar ne trouva rien de remarquable dans cette pièce, et invita donc Niko et Jay à gagner directement les dortoirs.
Les deux garçons virent que le dortoir se composait d’un seul espace couvert de tapis de sol. Ces derniers constituaient donc les « lits » des malades. Là encore, salle comble. Mais plus bruyante. Khafar était interpellé, insulté… et semblait la cible de divers commentaires indéchiffrables… Toujours pas d’européen en vue directe. Mais quelques silhouettes étaient emmitouflées dans des couvertures, rares et sales.
Khafar arrêta tout d’abord le duo vers un garçon au regard fou, le crâne rasé, couvert de bleus des pieds à la tête. Il ressemblait à un gosse de 7 ans, mais son visage creusé, ses mains calleuses et sa maigreur rigide lui en donnaient vingt ou trente de plus. Il était assis au milieu de la pièce. Son pied était relié par une corde à un petit bloc de béton, sur lequel un autre patient était affalé. Khafar donna une petite claque au garçon et le désigna à Niko et Jay, tout fier.
« Pas dangelreux pourl un sou, mais trlès rligolo ! On l’appelle Passe-Parltout, poulr lui fairle plaisilr. Il crloit qu’il peut passer à travelrs les murls vous voyez ? Il crloit toujours ! Si on l’attache pas là il s’assomme tout seul. Le docteurl a calculé qu’il lui faut 37,60 minutes pour s’assommer, aplrès avoilr essayé toujourls trlois mulrs. Le docteurl appelle cela la « Mulrophilie ». C’est tlrès rlarle comme cas. Hé, vous avez pas ça en Amérlique hein ? Vous voulez que je vous montrle ? »
Dit-il en se baissant pour attraper la corde, éveillant une lueur dans le regard noir de « Passe-Partout ».
***
Dans la douche, Kalalli exerça son pouvoir d’illusionniste sur Ali. Le jeune Inuit restait donc en caleçon, bientôt trempé par l’eau froide qui lui fouettait le corps. Vu le sourire totalement indécent qui s’élargissait sur la face de l’infirmier, on devinait qu’il voyait ce qu’il voulait voir. Le pouvoir du Kozax avait donc parfaitement fonctionné...
Nan frotta avec conviction, couvrant de bulles joyeuses l’Inuit tremblant. Ali avait toujours ce regard mal placé et obscène. On pouvait redouter que son cerveau ne couve quelque plan louche. Quand Nan terminait la rapide toilette, Ali l’attrapa par le bras et le repoussa brutalement vers la porte, séparant les deux mutants. De l’autre main il avait saisi du placard une grande brosse, plus propice à enlever la rouille sur une carrosserie qu’à frotter un corps humain. Il l’agita en l’air et beugla à Nan.
« Vous ne savez rlien y fairle ! Je le terlmine moi. Allez dehorl ! C’est mon trlavail ! »
Il jeta à Nan un regard bestial et menaçant.
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Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Ven 5 Déc 2008 - 20:09
Si elle avait pu le faire, elle aurait sans doute étampé Niko dans le mur. Non mais, il ne pouvait s'empêcher de dire des bétises cet imbécile. Bon, elle règlerait ces petits problèmes une fois toute cette histoire terminée. Pour l'instant , elle se contenta de lui lancer un regard signifiant: « si y'a un arriéré ici, ce n,est sans doute pas les gens de ce pays» puis elle reporta son regard sur la jeune femme. Elle s'en voulut un peu d'avoir sous-estimé cette dernière.
- Désolé, vous savez, c'est l'habitude, et c'était que pour faire la conversation.
Elle ne pris pas soin d'expliquer plus que ça son excuse. La femme comprendrait bien ce qu'elle voudrait bien comprendre. Elle porta un regard autour d'elle, voyant pour la première fois l'hopital d'un autre oeil. Peut-être n'était-il pas si désagréable de travailler ici , après tout. Les explications sur les travailleurs de cette hopital la surprirent grandement. D'Ancien patient? Elle regarda ses amis partir avec ces gens, en espérant que les compétences de ce médecin était meilleur que le gout des peintre du batiment. De plus, les 2 grand gaillard avait l'air particulièrement dangereux.
Maintenant seule, elle prit bien soin d'écouter la réceptionniste, et ses explications. Son explication sur les patients américains la firent bien rire. Encore un peu fachée de l'attitude condescendante de Niko, elle n'eut pas du mal à imaginer le Kozax dans la description de la jeune femme.
Elle ne pris pas soin de répondre aux questions de son interlocutrice, pensant que c'était plus une question posée à elle-même qu'une réelle question à son égars.
Lorsque le docteur arriva, elle pris bien soin d'adopter l'air le plus professionnel possible. C'était à elle de garder leur couverture crédible. Par contre, elle aurait à faire à un homme d'expérience, qui avait sans doute vu des centaines de personnes affirmées être quelque chose qu'ils n'étaient pas. De plus, un médecin qui en connaissait bien plus qu'elle, et les quelques page internet qu'elle avait consulté pour trouver une maladie crédible à Kalalli.
- Bonjour Docteur Madhusudhana, avec plaisir.
Puis, elle s'appreta à suivre le médecin.
- Désolé, vous savez, c'est l'habitude, et c'était que pour faire la conversation.
Elle ne pris pas soin d'expliquer plus que ça son excuse. La femme comprendrait bien ce qu'elle voudrait bien comprendre. Elle porta un regard autour d'elle, voyant pour la première fois l'hopital d'un autre oeil. Peut-être n'était-il pas si désagréable de travailler ici , après tout. Les explications sur les travailleurs de cette hopital la surprirent grandement. D'Ancien patient? Elle regarda ses amis partir avec ces gens, en espérant que les compétences de ce médecin était meilleur que le gout des peintre du batiment. De plus, les 2 grand gaillard avait l'air particulièrement dangereux.
Maintenant seule, elle prit bien soin d'écouter la réceptionniste, et ses explications. Son explication sur les patients américains la firent bien rire. Encore un peu fachée de l'attitude condescendante de Niko, elle n'eut pas du mal à imaginer le Kozax dans la description de la jeune femme.
Elle ne pris pas soin de répondre aux questions de son interlocutrice, pensant que c'était plus une question posée à elle-même qu'une réelle question à son égars.
Lorsque le docteur arriva, elle pris bien soin d'adopter l'air le plus professionnel possible. C'était à elle de garder leur couverture crédible. Par contre, elle aurait à faire à un homme d'expérience, qui avait sans doute vu des centaines de personnes affirmées être quelque chose qu'ils n'étaient pas. De plus, un médecin qui en connaissait bien plus qu'elle, et les quelques page internet qu'elle avait consulté pour trouver une maladie crédible à Kalalli.
- Bonjour Docteur Madhusudhana, avec plaisir.
Puis, elle s'appreta à suivre le médecin.
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Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Sam 6 Déc 2008 - 4:06
Pendant qu'il nettoyait Kala, sans trop savoir pourquoi, Nan' songea à Jen et à la mission qu'elle était en train de faire, à Londres, encore, avec Garrison, encore. Peut-être reverrait-elle sa meilleure ennemie Hope et pourrait-elle enfin la cuire aux micro-ondes? Bref, elle au moins ne devait pas être dans ce genre d'endroit louche à laver son coéquipier. Le genre de situation qui ne serait jamais arrivée avec Adam! Tim n'aurait jamais accepté, de toute manière, et avec Enzo c'aurait été difficile...
Il fut ramené les deux pieds sur terre par Ali qui expliquait que les vieux vêtements seraient brûlés. Et Nan' prit quelques secondes de plus pour se rendre compte que Vadim y était. Et si il faisait semblant de l'avoir oublié? Alors Vadim serait incinéré et, avec un peu de chance, Angel, Joachim ou Vincent mourrait à Londres (pas Ephram ni Anna, il les appréciait trop pour cela... Angel aussi, mais Ephram parlait moins et Angel était reconnu pour tordre le cou des filles...) et il pourrait réintégrer les X-Rays avec Jen, pour veiller sur elle. Ou pas. Venait-il réellement de penser que la mort de deux personnes lui serait bénifique? Il eut un frisson en songeant qu'il devrait moins écouter Iacobo, la prochaine fois qu'il le verrait... et pria les esprits de le pardonner.
Alors que les bubulles venaient de laisser Kala tout propre, Nan' fut projeté par Ali près de la porte. Il profita qu'Ali était occupé à aller chercher la brosse pour fouiller les vêtements de Kala sur le banc, cherchant à prendre Vadim et le glisser dans une poche de son propre habit. Nan eut à peine la main près du tas de vêtements qu'il sentit comme une sauterelle lui grimper sur les doigts puis dans la paume. Il put donc sans problème déposer son professeur dans sa poche, pendant qu'Ali faisait son cirque.
Il retourna ensuite rapidement à Kala et Ali en parlant, pour changer. Frustré, il grinça des dents et lança :
-Attendez, réfléchissez! Vous êtes encore en période d'observation. Nos clients sont très influents et pointilleux : leur fils ne doit subir aucun sévices, sinon nous devrons le reporter.
Arrivé à la hauteur d'Ali, il le fixa dans les yeux et s'efforça de faire un sourire ironique.
-Par professionnalisme, je me devrais de vous dénoncer si un quelconque geste abusif était porté à son encontre. Aussi je vous demanderais de respecter mes méthodes, car une fois qu'il sera à votre charge et non plus à la notre, vous pourrez lui faire ce que vous voudrez...
L'algonquin tendit alors la main vers la brosse, pour demander silencieusement à Ali de la lui donner. Toutefois, il restait sur ses gardes, n'aillant pas du tout envie d'être envoyer valser une seconde fois. Cette fois-ci, il se tenait prêt à réagir.
Seulement, il ne devait pas créer une bagarre générale ni donner l'alarme sur leur intrusion, donc les coups de poings et autres étaient à proscrire. Il songea alors que l'étouffement était peut-être une option favorable. Empêcher Ali de respirer juste assez longtemps pour qu'il perde connaissance, en le tenant pour le faire glisser doucement sur le plancher, afin de ne pas attirer l'attention par le bruit.
Il se préparait donc à bloquer les orifices nasaux et buccal d'Ali de ses deux mains, quitte à s'aider de son pouvoir pour empêcher les mouvements d'air dans cette région. Une technique à laquelle il avait déjà réfléchie par le passé, mais qu'il n'avait jamais testée.
Il fut ramené les deux pieds sur terre par Ali qui expliquait que les vieux vêtements seraient brûlés. Et Nan' prit quelques secondes de plus pour se rendre compte que Vadim y était. Et si il faisait semblant de l'avoir oublié? Alors Vadim serait incinéré et, avec un peu de chance, Angel, Joachim ou Vincent mourrait à Londres (pas Ephram ni Anna, il les appréciait trop pour cela... Angel aussi, mais Ephram parlait moins et Angel était reconnu pour tordre le cou des filles...) et il pourrait réintégrer les X-Rays avec Jen, pour veiller sur elle. Ou pas. Venait-il réellement de penser que la mort de deux personnes lui serait bénifique? Il eut un frisson en songeant qu'il devrait moins écouter Iacobo, la prochaine fois qu'il le verrait... et pria les esprits de le pardonner.
Alors que les bubulles venaient de laisser Kala tout propre, Nan' fut projeté par Ali près de la porte. Il profita qu'Ali était occupé à aller chercher la brosse pour fouiller les vêtements de Kala sur le banc, cherchant à prendre Vadim et le glisser dans une poche de son propre habit. Nan eut à peine la main près du tas de vêtements qu'il sentit comme une sauterelle lui grimper sur les doigts puis dans la paume. Il put donc sans problème déposer son professeur dans sa poche, pendant qu'Ali faisait son cirque.
Il retourna ensuite rapidement à Kala et Ali en parlant, pour changer. Frustré, il grinça des dents et lança :
-Attendez, réfléchissez! Vous êtes encore en période d'observation. Nos clients sont très influents et pointilleux : leur fils ne doit subir aucun sévices, sinon nous devrons le reporter.
Arrivé à la hauteur d'Ali, il le fixa dans les yeux et s'efforça de faire un sourire ironique.
-Par professionnalisme, je me devrais de vous dénoncer si un quelconque geste abusif était porté à son encontre. Aussi je vous demanderais de respecter mes méthodes, car une fois qu'il sera à votre charge et non plus à la notre, vous pourrez lui faire ce que vous voudrez...
L'algonquin tendit alors la main vers la brosse, pour demander silencieusement à Ali de la lui donner. Toutefois, il restait sur ses gardes, n'aillant pas du tout envie d'être envoyer valser une seconde fois. Cette fois-ci, il se tenait prêt à réagir.
Seulement, il ne devait pas créer une bagarre générale ni donner l'alarme sur leur intrusion, donc les coups de poings et autres étaient à proscrire. Il songea alors que l'étouffement était peut-être une option favorable. Empêcher Ali de respirer juste assez longtemps pour qu'il perde connaissance, en le tenant pour le faire glisser doucement sur le plancher, afin de ne pas attirer l'attention par le bruit.
Il se préparait donc à bloquer les orifices nasaux et buccal d'Ali de ses deux mains, quitte à s'aider de son pouvoir pour empêcher les mouvements d'air dans cette région. Une technique à laquelle il avait déjà réfléchie par le passé, mais qu'il n'avait jamais testée.
- InvitéInvité
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Lun 8 Déc 2008 - 19:10
Niko appréciait Kafhar, Il était drôle et assez amical. Il le prit par l'épaule quand l'indien lui frappa la sienne. Il se dit aussi qu'il regrettait Angel pour cette mission, Ils aurat pu facilement assommer son nouvel ami pour qu' Angel prenne sa place. A part râler, Jay ne servait a rien.
Il passèrent la grille et Niko eut une légère impression de déjà vu. Cérebra qui gardait la grille. Les fous affalés dans leur canapés a regarder la télé. Bullet s'arréta devant la gamine avec ses allumettes, il la fixa un instant. La ressemblance était frappante. L'odeur, la crasse, la bave au coin de la bouche quand il mangeait un de ses trucs! Elle ressemblait a Alixtide mais son regard était moins vif et elle ne blaguait pas. Niko se pencha vers elle en lui disanta voix basse.
" Essayes les ordures! Ca nourrit bien plus! J'ai mon copain qui est comme toi! Il sera super content de savoir que tu éxistes! Bon appétit! mon j'ai du boulot."
Il lui fit un clin d'oeil et rejoint les autres en vitesse pour allait au dortoir. La se fut le chocs. Niko fit de gros yeux étonné en voyant les lits. Tendis que L'indien leur présentait le passe muraille en e réveilleant a coup de claque, Niko se pencha vers Jay et disant a voix basse.
" Mince, j'ai l'impression d'être a l'academie juste aprés l'attaque des profs! Je te préviens, si on croise une Georgia les seins a l'air ou un clone d'Ivy, je me barre en courant! Faut trouver un truc pour l'occupé le temps que je fasse un tour de reconnaissance. Mais faut lui soutirer des renseignem..."
Niko rigola d'un coup en entendant le cas du patient, il en pleura presque en disant devenant sérieux d'un coup.
" Oui, on a un cas semblable. Mais on en a d'autre. On avait une fille qui parlait aux animaux. Mais elle s'est fait éléctrocuter par un de nos patient. Quand on l'a intéroger, il a dit que c'était pas lui, on l'avait manipuler. Lui il est complétement dingue"
Kafhar leur proposa une démo. Niko frappa des mains et désigna l'autre bout du couloir qu'il n'avait pas visité.
" Oh oui! Une démo! On peut aller là-bas! Tu as d'autres cas aussi intéressants que ça"
Il passèrent la grille et Niko eut une légère impression de déjà vu. Cérebra qui gardait la grille. Les fous affalés dans leur canapés a regarder la télé. Bullet s'arréta devant la gamine avec ses allumettes, il la fixa un instant. La ressemblance était frappante. L'odeur, la crasse, la bave au coin de la bouche quand il mangeait un de ses trucs! Elle ressemblait a Alixtide mais son regard était moins vif et elle ne blaguait pas. Niko se pencha vers elle en lui disanta voix basse.
" Essayes les ordures! Ca nourrit bien plus! J'ai mon copain qui est comme toi! Il sera super content de savoir que tu éxistes! Bon appétit! mon j'ai du boulot."
Il lui fit un clin d'oeil et rejoint les autres en vitesse pour allait au dortoir. La se fut le chocs. Niko fit de gros yeux étonné en voyant les lits. Tendis que L'indien leur présentait le passe muraille en e réveilleant a coup de claque, Niko se pencha vers Jay et disant a voix basse.
" Mince, j'ai l'impression d'être a l'academie juste aprés l'attaque des profs! Je te préviens, si on croise une Georgia les seins a l'air ou un clone d'Ivy, je me barre en courant! Faut trouver un truc pour l'occupé le temps que je fasse un tour de reconnaissance. Mais faut lui soutirer des renseignem..."
Niko rigola d'un coup en entendant le cas du patient, il en pleura presque en disant devenant sérieux d'un coup.
" Oui, on a un cas semblable. Mais on en a d'autre. On avait une fille qui parlait aux animaux. Mais elle s'est fait éléctrocuter par un de nos patient. Quand on l'a intéroger, il a dit que c'était pas lui, on l'avait manipuler. Lui il est complétement dingue"
Kafhar leur proposa une démo. Niko frappa des mains et désigna l'autre bout du couloir qu'il n'avait pas visité.
" Oh oui! Une démo! On peut aller là-bas! Tu as d'autres cas aussi intéressants que ça"
- Jay SirianX-Rays
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Equipe : KozaX
Nom de code : Push
Date d'inscription : 21/10/2006
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Mar 9 Déc 2008 - 13:03
Le plan semblait parfaitement bien se passer, si on regardait de loin et dans le noir. Ils étaient séparé, Kalaloose allait encore plus mériter son surnom, Yamina tapait la discut', Nan' faisait ce qu'il pouvait, heureusement Niko et lui allaient pouvoir chercher le russe et les médecins allaient même l'aider. Qu'ils étaient gentils! Jay était néanmoins surprit parce ce qu'il voyait, choqué serait même un terme plus approprié. Bien sûr, les lieux décrépis et l'allure des gardes lui avaient déjà fait comprendre qu'ils n'étaient pas dans un chouette hôpital américain, néanmoins, il ne s'attendait pas à ça. Il voyait vraiment de tout, surtout dans le genre dingue, s'intéressant plus aux gens qu'aux décors. Et personne ne semblait vraiment se soucier de leur présence. Le gars qui tenait les barreaux ne sembla pas les voir, tout comme ceux de la salle commune. S'il pensait avoir vu des dingues à l'Institut, il en voyait une toute autre sorte à présent et Niko semblait penser la même chose que lui, il était vrai que voir une Georgia ou une Ivy finirait de lui faire comprendre dans quel type d'Institut il était.
**mais ils leur font quoi précisément? Il ne faut pas en sauver un seul, mais tous**
Il ne savait pas vraiment ce que les autres pourraient en penser mais en faisant tomber un bon mur, ils auraient peut-être tous une chance de s'enfuir, s'ils arrivaient à comprendre ce qu'il se passait. Le dortoir n'était pas mieux, même à l'Institut, dormir dans le hangar avait dû été plus agréable. Et le pire arriva lors de la présentation de "passe-partout". Jay l'assimila vite à Yamina, un mutant pouvant passer à travers les murs mais qui ne se contrôlait peut-être pas encore. Lorsque Khafar prit la corde, il eut une forte envie d'inverser les rôles et de le jeter lui contre un mur. Envie qu'il essaya de calmer, même s'il ne pût s'empêcher d'avoir un frisson. Il se tourna vers Niko, en espérant qu'il comprendrait le message.
**dis-moi qu'on peut changer de plan... allez... on est libre de faire ce qu'on veut. Bordel, pourquoi y a pas de télépathes quand on a besoin d'eux? Tu parles d'une équipe!**
Il suffisait qu'il ne se fasse pas voir, la clé de la discrétion était de ne pas se faire remarquer mais s'il n'y avait plus personne pour parler, c'était aussi une forme de discrétion. Et il doutait fortement que les gens cachés sous leurs couvertures fasse quoi que ce soit pour aider leur bourreau.
Mais il semblait que Niko réfléchissait plus que lui, même si l'allusion à River n'était pas forcement la meilleur, il avait simplement proposé qu’ils changent de lieu. Ce n’était vraiment pas bête, si tant était que Khafar acceptait.
Si jamais, Khafar voulait tout de même leurs faire une démonstration de Passe-partout, Jay jeta un coup d'oeil autour de lui, pour voir s'il y avait des médecins ou des gardes, les malades ne comptant pas, dans les alentours directes. S'il en voit, il ne fait rien et regarde le pauvre passe-partout se blesser tout en serrant les poings. S'il n'en voit pas, il jette par TK Khafar contre le plafond et annonce fièrement dans son communicateur: "Mise en place du plan X". Mais s’ils partent, il pousse juste un soupir de soulagement.
**mais ils leur font quoi précisément? Il ne faut pas en sauver un seul, mais tous**
Il ne savait pas vraiment ce que les autres pourraient en penser mais en faisant tomber un bon mur, ils auraient peut-être tous une chance de s'enfuir, s'ils arrivaient à comprendre ce qu'il se passait. Le dortoir n'était pas mieux, même à l'Institut, dormir dans le hangar avait dû été plus agréable. Et le pire arriva lors de la présentation de "passe-partout". Jay l'assimila vite à Yamina, un mutant pouvant passer à travers les murs mais qui ne se contrôlait peut-être pas encore. Lorsque Khafar prit la corde, il eut une forte envie d'inverser les rôles et de le jeter lui contre un mur. Envie qu'il essaya de calmer, même s'il ne pût s'empêcher d'avoir un frisson. Il se tourna vers Niko, en espérant qu'il comprendrait le message.
**dis-moi qu'on peut changer de plan... allez... on est libre de faire ce qu'on veut. Bordel, pourquoi y a pas de télépathes quand on a besoin d'eux? Tu parles d'une équipe!**
Il suffisait qu'il ne se fasse pas voir, la clé de la discrétion était de ne pas se faire remarquer mais s'il n'y avait plus personne pour parler, c'était aussi une forme de discrétion. Et il doutait fortement que les gens cachés sous leurs couvertures fasse quoi que ce soit pour aider leur bourreau.
Mais il semblait que Niko réfléchissait plus que lui, même si l'allusion à River n'était pas forcement la meilleur, il avait simplement proposé qu’ils changent de lieu. Ce n’était vraiment pas bête, si tant était que Khafar acceptait.
Si jamais, Khafar voulait tout de même leurs faire une démonstration de Passe-partout, Jay jeta un coup d'oeil autour de lui, pour voir s'il y avait des médecins ou des gardes, les malades ne comptant pas, dans les alentours directes. S'il en voit, il ne fait rien et regarde le pauvre passe-partout se blesser tout en serrant les poings. S'il n'en voit pas, il jette par TK Khafar contre le plafond et annonce fièrement dans son communicateur: "Mise en place du plan X". Mais s’ils partent, il pousse juste un soupir de soulagement.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Mar 9 Déc 2008 - 19:42
Visiblement, tout avait marché. L'infirmier pervers semblait croire qu'il était nu. D'ailleurs, il se vit lui sans habits ce qui le mit très mal à l'aise. Pourtant il avait tout à fait conscience que c'était l'illusion. Mais de la façon dont le pédophile avait l'air de prendre du plaisir à observer la scène, il loua le ciel que ce soit Nan qui le touche.
L'eau était glacée et il se mit rapidement à trembler à la fois de froid et de peur. Il avait un regard terrifiant. Il essayait tant bien que mal de ne pas le fixer et de ne pas essayer de deviner ce qui pouvait bien passer dans son esprit déranger. Des bulles partout sur le corps, l'Indien s'affairait à frotter l'Inuit qui avait replié ses bras sur lui comme s'il espérait réussir à se garder au chaud.
Hormis le regard de l'infirmier, la scène avait tout de même quelque chose de dérangeant. Il n'avait plus l'habitude de se faire laver depuis qu'il avait 7 ou 8 ans ce qui lui donnait une impression bizarre, surtout par un camarade. Décidément, cette mission était vraiment tordue...
Finalement, la douche fut terminée ! Enfin ! Glacé jusqu'au sang, et tremblant autant qu'il le pouvait, Kala restait immobile, attendant la suite. On pouvait clairement voir dans son rôle que ça l'avait calmé ! Soudain, l'infirmier attrapa Nan et le repoussa violemment, invoquant le fait qu'il faisait mal son travail et qu'il le ferait lui même correctement. Lorsqu'il sortit la brosse qui devait arracher la peau plus que la laver, l'Inuit écarquilla les yeux, alors que son ami récupérait rapidement Vadim.
Cette fois le pervers voulait passer à l'acte. Terrorisé, Kalalli pria pour que Nan réagisse et le sauve. Car s'il les laissait seuls, le frêle garçon ne pourrait jamais se défendre de son agresseur. L'Indien invoqua le fait qu'il fallait attendre pour ce genre de chose, le temps d'être sûr que le client, autrement dit : lui, intègre le centre pour de bon. Autant dire qu'il avait intérêt à se tirer à la fin de la mission, car s'il restait bloqué ici, sa vie deviendrait un véritable enfer.
Restait à espérer que l'infirmier accepte la requête. Kala lança une petite illusion à Ali afin de lui faire voir Nanikana davantage comme un ami bienveillant que comme un adversaire. Ca ne pourrait qu'améliorer leurs chances de réussites après tout...
L'eau était glacée et il se mit rapidement à trembler à la fois de froid et de peur. Il avait un regard terrifiant. Il essayait tant bien que mal de ne pas le fixer et de ne pas essayer de deviner ce qui pouvait bien passer dans son esprit déranger. Des bulles partout sur le corps, l'Indien s'affairait à frotter l'Inuit qui avait replié ses bras sur lui comme s'il espérait réussir à se garder au chaud.
Hormis le regard de l'infirmier, la scène avait tout de même quelque chose de dérangeant. Il n'avait plus l'habitude de se faire laver depuis qu'il avait 7 ou 8 ans ce qui lui donnait une impression bizarre, surtout par un camarade. Décidément, cette mission était vraiment tordue...
Finalement, la douche fut terminée ! Enfin ! Glacé jusqu'au sang, et tremblant autant qu'il le pouvait, Kala restait immobile, attendant la suite. On pouvait clairement voir dans son rôle que ça l'avait calmé ! Soudain, l'infirmier attrapa Nan et le repoussa violemment, invoquant le fait qu'il faisait mal son travail et qu'il le ferait lui même correctement. Lorsqu'il sortit la brosse qui devait arracher la peau plus que la laver, l'Inuit écarquilla les yeux, alors que son ami récupérait rapidement Vadim.
Cette fois le pervers voulait passer à l'acte. Terrorisé, Kalalli pria pour que Nan réagisse et le sauve. Car s'il les laissait seuls, le frêle garçon ne pourrait jamais se défendre de son agresseur. L'Indien invoqua le fait qu'il fallait attendre pour ce genre de chose, le temps d'être sûr que le client, autrement dit : lui, intègre le centre pour de bon. Autant dire qu'il avait intérêt à se tirer à la fin de la mission, car s'il restait bloqué ici, sa vie deviendrait un véritable enfer.
Restait à espérer que l'infirmier accepte la requête. Kala lança une petite illusion à Ali afin de lui faire voir Nanikana davantage comme un ami bienveillant que comme un adversaire. Ca ne pourrait qu'améliorer leurs chances de réussites après tout...
- InvitéInvité
Re: [KozaX 4.3] Annexe psychiatrique de Bikaner
Lun 15 Déc 2008 - 20:33
Yamina suivit le docteur, qui la conduisit dans son bureau. Le lieu était assez petit, plutôt bien rangé. Aux murs étaient affichées des représentations du cerveau sous toutes ses coutures, ainsi que divers graphiques. Sur la table de bureau, un ordinateur, un téléphone, des dossiers. Une belle plaque dorée indiquait le nom et le titre du docteur.
Celui-ci ferma la porte à clé derrière la jeune femme et lui adressa un sourire appuyé, un peu étrange. Il contourna le bureau pour s’asseoir sur son siège et désigna l’autre chaise à la mutante.
« Alors comme ça on m’amène un patient ? Racontez-moi de quoi il retourne. De quoi souffre-t-il ? Pourquoi est-il là ? Pourquoi vous-même êtes-vous là ? Un médecin psychiatre doit toujours se méfier en particulier de ceux qui amènent les patients. Ils se révèlent souvent de dangereux mais intéressants schizophrènes. Ce fut d’ailleurs le sujet de ma thèse qui a ensuite… »
Il fut interrompu par la sonnerie du téléphone. Yamina entendit une voix féminine qui ressemblait à celle de l’hôtesse d’accueil. Les propos n’étaient pas compréhensibles. La conversation fut rapide.
« … »
« Ah ils sont là ? Vous leur avez dit que les examens ne sont pas finis sur ce patient ? »
« … »
« Bien sûr qu’il est toujours là. En isolement il ne peut pas aller bien loin. »
« … »
« Ce patient est sous ma responsabilité de médecin. Il va leur falloir une autorisation particulière d’un… »
« … »
« … de la Police des violences spéciales ? Mais que s’imaginent-ils ? Que nous ne savons pas maîtriser les patients ?? Dîtes leur d’attendre ! »
« … »
« Qu’ils attendent que j’arrive ! »
Il raccrocha et se pencha de nouveau vers Yamina.
« Bien où en étions-nous ? »
****
Kafhar écouta d’un air un peu jaloux les vantardises de Niko sur les patients de l’Institut Xavier. Il répliqua donc sèchement.
« Nous on en a qui parlent aux esprlits, qui parlent aux rlats, qui parlent aux infirlmiers… On a des cas aussi ! Tu vas voirl si j’ai des cas aussi interlessants ! Tiens rlegarde sous la couverlture là-bas. C’est une femme qui se prlend pour une toupie ! Tu vas voirl comme c’est drlôle. Le docteurl a diagnostiqué un cas de trlouble de la perlsonnalité. »
Ajouta-t-il d’un air savant, tout en détachant le dénommé « Passe-partout ». Il lui donna même une claque sur les fesses pour l’inciter à aller de l’avant. Le gamin au regard de braise commença à se lever, et d’un bond il se précipita sur le mur le plus proche.
Ce fut à peu près à ce moment que Jay, n’ayant aperçu personne du corps médical dans les environs, envoya le surveillant s’écraser contre le plafond. Le télékinésiste annonça alors fièrement dans son communicateur la « "Mise en place du plan X" »
Le brave Kafhar retomba lourdement sur le sol, faisant fuir un ou deux malades sortis subitement de leur torpeur. Le surveillant bavait du sang et semblait pour le moins assomé.
****
Tandis que Nan tentait l’approche diplomatique avec Ali, Razgriz envoyait une seconde illusion. Le surveillant en colère vit Nan avec le visage du docteur Madhusudhana. Il baissa le bras tenant la brosse et se radoucit un brin aux paroles de Nan.
« Ah si plus tarld je peux lui fairle ce que je veux… je veux bien attendrle. Moi je suis ce qu’on me dit, et je fais bien mon trlavail. C’est mon trlavail. »
Insista-t-il en tendant la brosse à Kabeyun. Le trio entendit alors comme un très léger coup de bélier dans un mur du côté du dortoir, puis une détonation plus forte et plus en hauteur. S’ensuivit le message par communicateur qui résonna aussi dans l’oreille de Yamina. Ali se mit à glousser puis secoua la tunique destinée à Kalalli et s’approcha de lui pour l’en vêtir.
Celui-ci ferma la porte à clé derrière la jeune femme et lui adressa un sourire appuyé, un peu étrange. Il contourna le bureau pour s’asseoir sur son siège et désigna l’autre chaise à la mutante.
« Alors comme ça on m’amène un patient ? Racontez-moi de quoi il retourne. De quoi souffre-t-il ? Pourquoi est-il là ? Pourquoi vous-même êtes-vous là ? Un médecin psychiatre doit toujours se méfier en particulier de ceux qui amènent les patients. Ils se révèlent souvent de dangereux mais intéressants schizophrènes. Ce fut d’ailleurs le sujet de ma thèse qui a ensuite… »
Il fut interrompu par la sonnerie du téléphone. Yamina entendit une voix féminine qui ressemblait à celle de l’hôtesse d’accueil. Les propos n’étaient pas compréhensibles. La conversation fut rapide.
« … »
« Ah ils sont là ? Vous leur avez dit que les examens ne sont pas finis sur ce patient ? »
« … »
« Bien sûr qu’il est toujours là. En isolement il ne peut pas aller bien loin. »
« … »
« Ce patient est sous ma responsabilité de médecin. Il va leur falloir une autorisation particulière d’un… »
« … »
« … de la Police des violences spéciales ? Mais que s’imaginent-ils ? Que nous ne savons pas maîtriser les patients ?? Dîtes leur d’attendre ! »
« … »
« Qu’ils attendent que j’arrive ! »
Il raccrocha et se pencha de nouveau vers Yamina.
« Bien où en étions-nous ? »
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Kafhar écouta d’un air un peu jaloux les vantardises de Niko sur les patients de l’Institut Xavier. Il répliqua donc sèchement.
« Nous on en a qui parlent aux esprlits, qui parlent aux rlats, qui parlent aux infirlmiers… On a des cas aussi ! Tu vas voirl si j’ai des cas aussi interlessants ! Tiens rlegarde sous la couverlture là-bas. C’est une femme qui se prlend pour une toupie ! Tu vas voirl comme c’est drlôle. Le docteurl a diagnostiqué un cas de trlouble de la perlsonnalité. »
Ajouta-t-il d’un air savant, tout en détachant le dénommé « Passe-partout ». Il lui donna même une claque sur les fesses pour l’inciter à aller de l’avant. Le gamin au regard de braise commença à se lever, et d’un bond il se précipita sur le mur le plus proche.
Ce fut à peu près à ce moment que Jay, n’ayant aperçu personne du corps médical dans les environs, envoya le surveillant s’écraser contre le plafond. Le télékinésiste annonça alors fièrement dans son communicateur la « "Mise en place du plan X" »
Le brave Kafhar retomba lourdement sur le sol, faisant fuir un ou deux malades sortis subitement de leur torpeur. Le surveillant bavait du sang et semblait pour le moins assomé.
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Tandis que Nan tentait l’approche diplomatique avec Ali, Razgriz envoyait une seconde illusion. Le surveillant en colère vit Nan avec le visage du docteur Madhusudhana. Il baissa le bras tenant la brosse et se radoucit un brin aux paroles de Nan.
« Ah si plus tarld je peux lui fairle ce que je veux… je veux bien attendrle. Moi je suis ce qu’on me dit, et je fais bien mon trlavail. C’est mon trlavail. »
Insista-t-il en tendant la brosse à Kabeyun. Le trio entendit alors comme un très léger coup de bélier dans un mur du côté du dortoir, puis une détonation plus forte et plus en hauteur. S’ensuivit le message par communicateur qui résonna aussi dans l’oreille de Yamina. Ali se mit à glousser puis secoua la tunique destinée à Kalalli et s’approcha de lui pour l’en vêtir.
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