Nouveau départ

Et tout au long du chemin, malgré les dénégation de Léo, la bande se rapprocha de la maison en question. Alors qu'une voiture noire tournait au coin de la rue, la maison se présenta devant eux. Déserte et éteinte.

L'obscurité dû a la coupure générale qui régnait dans tout le quartier n'était pas pour rassurer Léo et tandis que le groupe se rapprochait rapidement de la maison, ses prières semblaient avoir été entendues.

Arrivée à la hauteur de la maison des Geller, il remarqua que la voiture n'était plus présente.

* Bon visiblement, les tarés chargés a 1000 volts ne sont plus la. C'est déjà un bon point! *

La calme semblait régner dans la maison mais personne ne pouvait dire si oui ou non il y avait quelqu'un a l'intérieur et personne n'aurait pu se douter de ce qui avait bien s'y passer quelques minutes auparavant.

Léo espérait que les autres se contenteraient de l'explication de la mauvaise blague et finirait par rentrer chez eux plutôt que de vouloir vérifier par eux-mêmes à tout prix ce qui se passait dans cette maison.

" Vous voyez, je vous avais bien dis. C'était qu'une mauvaise blague. Y'a personne chez les Geller!"

* Allez, rentrez chez vous *

Il y eut un problème, parce que sinon, on s'ennuierait quand même pas mal... L'alcool aidant, les gens s'approchèrent de la porte d'entrée, et la poussèrent.

Forcément, elle était mal fermée, et elle s'ouvrit. La maison fut alors investie par les jeunes qui murmurèrent.

"Trop cool... Les Geller sont pas là... Ces vieux cons pétés de thunes, on va bien se marrer..."

Les 5 - 6 personnes présentes s'éparpillèrent dans la maison, renversant des cadres, ouvrant les tiroirs et les vidant...

Le groupe de 5- 6 personnes était en train de ravager la maison. Fouillant partout, faisant un vacarme incroyable.

" Heu les gars, je voudrais pas vous inquiéter, mais vu que l'alarme a été déclenchée, peut être qu'un des voisin a appeler les flics et si jamais ils débarquent et nous vois comme ça, ils vont nous conduire au poste. "

Léo ne se sentait pas à l'aise. Lui, avait vu les hommes qui avaient pénétrés par effraction dans la maison. Il savait qu'ils étaient dangereux pour avoir pris un coup de jus et personne ne savait si il n'en restait pas un caché quelque part. Après tout la voiture était peut-être partie mais combien étaient-ils a la base?

En plus, une idée assez désagréable commençait a germer dans l'esprit de Léo.

* La porte n'était pas fermé et il y a forcement une raison à ça.*

Après tout, Léo était à l'intérieur alors autant en profiter pour jeter un coup d'œil et voir ce que les cambrioleurs étaient venus faire.
Visiblement ils n'avaient rien touché en bas. Il fallait aller jeter un coup d'œil a l'étage, mais si les flics débarquaient il vaudrait mieux être au rez-de-chaussée pour espérer une tentative de fuite au cas ou.

Cependant la curiosité commençait a ronger Léo.

Seule la porte ouverte était le signe de quelque chose d'anormal. A part ça, tout était propre... Presque trop d'ailleurs ! Tout était rangé, pas un grain de poussière. Les vieux étaient peut-être maniaques, mais à ce point... ça sentait même le verni !

Un courant d'air caressa le visage de Léo. Une fenêtre était ouverte quelque part... à l'étage semblait-il. Un coup d'oeil dans la rue : tout était toujours aussi calme. Juste... un halo bizarre : les lampadaires étaient en train de se rallumer.

L'apparence trop parfaite de la maison interpella Léo. Quelque chose clochait et il le savait, maintenant il voulait savoir quoi.

Après tout, sa soirée avait été gâché en partie a cause des incidents qui s'étaient produits dans cette maison il fallait bien qu'il en connaisse les raisons.
Un groupe d'hommes s'était introduit dans la maison et ceci pour une bonne raison, et ce n'était sûrement pas pour venir cirer le sol et passer un coup de balai.

Il était face aux escaliers menant à l'étage. Un courant d'air lui indiqua qu'une fenêtre devait être ouverte en haut. Il regarda quelques instants ces escaliers comme si ils semblaient monter indéfiniment, comme si il lui en coûterait de monter ces escaliers.

Il se décida finalement et monta à l'étage.

L'étage était tout aussi désert que le rez-de-chaussée. Quelques chambres, un bureau, une buanderie, un accès vers les combles... Et tout calme, tout propre, pas une trace du passage des gens, pas une empreinte sur le tapis du couloir ! Ces gens étaient des pros... Seule une porte grinçait, probablement à cause du courant d'air.

Après avoir visité l'étage Léo était encore plus perplexe de la raison de la présence de ses individus chez les Geller. Rien n'avait bougé, rien n'était renversé (si ce n'était les dégâts causés par la bande de débilos qui l'accompagnait.)

L'ambiance à l'étage avait quelque chose de glauque. Derrière chaque porte Léo s'attendait a tomber sur un cadavre. C'était le seul élément qui manquait a ce tableau sordide.

L'inspection de l'étage comme du rez-de-chaussée n'avait rien donné d'intéressant. Il ne servait plus à rien de rester dans cette maison.

" Bon les gars, quand vous aurez fini de mettre la maison sans dessus dessous on pourra peut-être y aller. Perso je reste pas là."

L'ai chaud de dehors étouffa Léo. A moins qu'il s'agissait en fait de la froideur de la maison qui l'avait poussé à remarquer cette différence de température.

* bon c'est pas tout, mais vaut mieux pas trop traîner dans le coin. *

Quelques uns commencèrent à monter alors que Léo redescendait.
Les autres dans le salon étaient en train de piquer l'argenterie alors que Léo passait à leur hauteur.

Puis, l'un des garçons vint héler une de ses copines depuis la mezzanine.

"Hey ! Sonya ! Ils ont un pur lit à baldaquin ! ça te dirait qu'on l'essaie ?"

La fille concernée, sûrement victime d'une intoxication au GHB, lança gaillardement :

"Allez les mecs ! C'est soirée portes ouvertes !"

Et c'est sous le regard éberlué de Léo que le reste du groupe s'en alla vers l'étage, s'attendant probablement à ce qu'il suive.

* C'est pas vrai, plus débile tu peux pas! *
Léo se plaque une main contre la tête et leva les yeux au ciel. Il se sentait bêtement responsable du groupe et ne voulait pas qu'ils soient la source d'un retournement de maison voir d'un risque d'être pris sur le vif en pleine effraction.

La lumière était revenu dans le quartier et Léo ne pouvait pas se permettre d'être vu sur le perron de la maison des Geller. Après tout une alarme avait été déclenché et certains voisins, dont certainement la vieille Martha Huber, devaient avoir jetés quelques coups d'œil. Il ne faisait pas bon rester sous les feux des projecteurs.

Une idée se fit un chemin dans l'esprit de Léo. Il remonta quatre à quatre les marches et rejoignit le groupe qui s'amusait sur le lit.

" Hey, je viens d'avoir une idée. Je vous propose de continuer la soirée chez moi. Mon père est absent et j'ai de l'alcool a foison. Alors ça vous tente, on y va? "

Léo espérait que cette fois le groupe se calmerait et que l'appel de l'alcool serait plus fort.

La scène devant laquelle se retrouva Léo étant classé X, je ne la décrirai pas ici.
Lorsque Dieu eut crée Adam, il lui apparut et lui dit : "Adam, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Je t'ai doté de deux choses : un cerveau pour penser, et une b*** pour l'amour. La mauvaise, c'est que tu n'as pas assez de tension arterielle pour te servir des deux en même temps."

Quant aux filles, elles n'était pas en état de produire un son.

La rue était bien éclairée. Mais de lumière blanche. Pas de girophares bleus des policiers. Quant à la vieille Martha Huber, à cette heure-ci, elle dormait en faisant claquer son dentier.

Léo était abasourdi. Il n'en croyait pas ses yeux.

* C'est pas vrai, j'y crois pas. Ils font ça chez des inconnus! *

S'en était assez pour Léo. Visiblement , bien qu'une bande de cambrioleurs était passé il semblait ne rien avoir volé et ne semblait pas non plus être beaucoup plus présent. La situation semblait hors de danger.

" Et puis après tout, tant pis pour vous si vous vous faites choper. "

Léo en avait plus qu'assez de cette soirée de merd# et il n'avait qu'une envie c'était de se fourrer au fond de son lit et se cacher sous la couette le plus rapidement possible.

" Allez, amusez-vous bien! "

Il leva une main en signe d'au revoir et ne se retourna même pas. Les autres n'avaient d'ailleurs sans doute pas remarquer son départ et puis après tout il s'en fichait pas mal.

Il sortit rapidement de la maison et s'engagea sur le chemin du retour.

Le chemin du retour fut calme et sans un bruit. A sa rentrée à la maison, tout était calme et endormi.

Tout était normal par la même occasion. Loin à l'Est, une lueur rosâtre indiquait que le soleil allait bientôt se lever.

Léo émergea tranquillement en milieu de matinée. Il n'avait pas pris le temps d'essayer d'analyser cette soirée. Il avait juste préféré se coucher en se disant qu'il se réveillerait le lendemain et qu'il se rendrait compte que tout ça n'était qu'un mauvais rêve.

Après tout, qu'y avait-il de vraisemblable dans cette histoire? Le problème avec Chett, les cambrioleurs, la voiture noirs, les …

Il sentit soudain une légère douleur dans son dos, unique preuve de la véracité de la soirée.

* C'est pas vrai… *

Cette nuit lui avait posé beaucoup de questions mais la frustration de l'absence de réponses n'était pas pour lui plaire.
Il lui vint une nouvelle pensée. Il espérait descendre et se rendre compte que son père avait pris sa matinée pour travailler chez lui au lieu de rester au bureau et ainsi passer un peu plus de temps avec son fils.

Cette idée bien que peu probable le motiva pour sortir de son lit. Il se précipita aussitôt dans le salon.

Il y vit alors son père, encadré par 3 pingouins semblant tous clonés d'un modèle unique dont le trait le plus caractéristique était qu'il n'en avait aucun.

L'homme en costard jeta un regard inexpressif vers le père de Léo qui demanda à son fils :

"Je peux savoir ce que tu as fait cette nuit ? Parce que ces messieurs semblent beaucoup s'intéresser à cette question, mais comme je ne sais pas répondre, il vaut mieux que je te demande avant."

Léo ne s’attendait pas a voir son père en compagnie de trois hommes en costumes. Son cœur s’emballa rapidement.
Son père semblait quelque peu agacé voir énervé de la situation et Léo devait donner une explication rapidement, mais que dire ?

* C’est pas vrai, les autres ont du se faire choper sur le lit des Geller. Mais pourquoi ils ont parlé de moi ? *

Une angoisse montait et Léo bégaya quelque chose d’incompressible avant de se ressaisir. Après tout, il n’avait rien a se reprocher.

« Hé bien, je suis allé a une soirée, mais l’ambiance était pas terrible du coup je suis rentré. Pourquoi ? C’est qui ses types ? »

Léo espérait qu’il ne s’était rien passé de grave et que ces hommes étaient la pour une visite de routine. Mais quelque part il se doutait que quelque chose de plus grand se cachait derrière pour plusieurs raison. Tout d’abord ils ne ressemblaient pas a des flics et en en plus, ils étaient trois ce qui faisait beaucoup pour une simple visite.

Devait-il continuer à mentir ou dire la vérité avant qu’il ne soit trop tard ?

Les fameux types se tournèrent vers Léo. Ils parlaient soit tous les 3 en même temps d'une même voix, soit ils se complètaient l'un l'autre.

"C'est lui ?"

Le père de Léo hocha la tête.

"Nous savons que vous êtes allé faire un tour dans une maison qui ne vous appartenait pas. Vos amis nous ont tout raconté. Nous ne sommes pas ici pour vous causer du tort, tant que vous accepterez de collaborer avec nous. Si vous faites obstruction, nous serons obligés de vous arrêter et d'entamer des poursuites pénales."

Après un temps.

"Où sont les disques durs ?"

Léo s'apprêtait a cacher son poing encore marqué de la soirée pour éviter quelques questions dont il aurait été difficile de se débarrasser quand les trois hommes affirmèrent être au courant de la petit virée chez les Geller.

Le cœur de Léo s'accelera. Il pressentit que les prochaines heures qu'il allait vivre n'allait pas être de tout repos.
Son père semblait interpellé par la présence des hommes et ne comprenait rien à la situation.
Il fallait trouver quelque chose a dire de tout façon

* Ok pour la maison, mais c'est quoi cette histoire de disques durs?? *

Tout en prenant un air penaud, il expliqua plus pour son père que pour les hommes le déroulement de la soirée.

"… Voilà après être parti de la soirée j'ai entendu sur le chemin du retour une alarme se déclencher. C'était chez les Geller. J'ai jeté un coup d'œil et visiblement il y avait des cambrioleurs … "

Il raconta toute la scène excepté sa confrontation avec l'un des hommes et l'utilisation de ses pouvoirs.

" Par contre, pour ce qui est des disques durs, je ne vois absolument pas de quoi vous parler. "

Léo avait prononcé cette phrase sur un ton assez direct pour bien faire comprendre aux hommes qu'il n'avait rien a voir avec cette histoire de vol.

Cette fois-ci, ils parlèrent les un après les autres.

"Et vous croyez sincèrement

Qu'on va vous croire

Mr. Drevost ?"

"Des informations de la plus haute importance

Ont été dérobées

Et vous êtes les seuls à être entrés dans la maison."

"Vos amis étaient manifestement tous bourrés

Mais vous semblez lucide

Vous auriez pu commettre ce délit."

"Qu'est-ce qui peut nous prouver

Ce que vous avancez

A propos de ces hommes ?"

Toujours cette voix monocorde, toujours ce ton informatique. Le père de Léo frissonnait. C'était sans doute des hommes des Sections Spéciales de Sécurité.

Léo ne comprenait plus rien a la situation. Ces hommes semblaient réellement bornés et ils ne voulaient visiblement rien comprendre.

" Bon écoutez, je vous ai expliqué tout ce que je savais. Je vois pas pourquoi vous vous acharnés puisque je vous dis qu'il y avait des cambrioleurs avant notre arrivée. Je ne peux rien expliquer en effet mais si j'avais été assez malin pour voler des disques durs vous pensez franchement que vous auriez pu me trouver aussi facilement? "

Le ton montait d'un cran. Le souvenir de la soirée qu'avait passé Léo n'était pas pour le calmer bien au contraire. Il voulait qu'on le laisse tranquille, pas qu'on le harcèle dès le réveil a propos de questions dont il n'avait pas les réponses.

" Ecoutez, faites ce que vos voulez, amenez moi avec vous, faites moi passer un détecteur de mensonges et tout ce que vous voudrez d'autres pour vous assurer que je ne mens pas. Allez-y vous pouvez même fouiller la maison. Ensuite vous pourrez enfin me ficher la paix et vous concentrer sur les vrais responsable de ce vol! "

Léo avait dit ça sur un ton très tranchant. Il prenait clairement sa position par rapport aux trois hommes impressionnants. Son cœur battait la chamade. Il se rapprocha de son père comme pour se protéger.

" Papa, je te jure que je n'ai absolument rien fait. Que voudrais-tu que je fasse avec des disques durs? "

Le père de Léo haussa les épaules. Il semblait un peu dépassé par les évènements. Ou alors, il n'avait pas envie de se mouiller.

Quoi qu'il en soit, Léo n'était pas très convaincant, sauf quand il les invita à fouiller la maison, deux des gorilles se dispersèrent dans la maison sans aucun bruit, le 3e regardant fixement Léo au point qu'il aurait pu en faire fondre ses lunettes. Il continua.

"Et à supposer que ces cambrioleurs professionnels existent, à quoi ressemblent-ils ? quelles sont leurs méthodes ? Avez-vous vu leur visage ? Une voiture ? Un signe distinctif ? Une procédure particulière ? Quelque chose qui nous permettrait d'accréditer votre théorie.

Je reste convaincu qu'un crétin dans votre genre" dans la bouche de l'homme, cela sonnait presque comme un compliment "est capable de voler pour le plaisir sans se rendre compte de la gravité de son acte."

Il marqua un temps.

"Alors, que pouvez-vous me dire sur ces cambrioleurs ?"

" Crétin? Non mais attendez, je vous permet pas de me parler sur ce ton. "
Léo hallucinait. Tout cette histoire le dépassait complètement. Il se tourna vers son unique recours: son père. Il ne comprenait pas pourquoi ce dernier ne réagissait pas. Après tout, il connaissait les lois. On ne pouvait pas fouiller aussi impunément chez des gens sans autorisation ne serait-ce qu'écrite.
" papa, tu les laisses faire? Je n'ai rien à me reprocher, mais ils ne peuvent pas nous harceler de la sorte. Je n'ai rien a voir avec cette histoire."

Enervé, il se tourna vers l'homme qui était resté a lui poser des questions.

" Ecoutez -moi bien! Il faisait nuit, quand j'ai entendu l'alarme il y avait déjà du monde à l'intérieur. Trois autres sont arrivés en voiture et la je suis partie en courant pour essayer de prévenir la police. Mais il y a eu une coupure d'électricité j'ai donc essayer de trouver un portable a la soirée d'ou j'étais parti. Je n'ai rien vu de leur méthode ni de leur distinction si ce n'est qu'ils étaient pour la plupart à l'étage."

Les nerfs de Léo commençaient a lâcher. C'était au moins la troisième fois qu'il expliquait tout a ces hommes et il n'avait vraiment pas un bon feeling. Sans s'en rendre compte, il s'était justement placé devant son père comme pour le protéger d'un danger potentiel.

Son père n'eut malheureusement pas le temps de répondre, l'Agent Smith ayant répondu du tac au tac avec un sourire de requin.

"Mais vous nous avez autorisé à fouiller, mon cher monsieur. Vous avez pu relever une plaque ? une marque de voiture ? quelque chose ?"

" Ok laissez tomber. Je vous ai tout dit, maintenant si vous ne me croyez pas, fouillez la maison, retourner la si vous voulez mais je ne me répèterais pas une fois de plus. "

Léo était exacerbé par le comportement de ces agents surtout celui qui lui tenait tête depuis le début de la conversation. L'homme semblait borné et rien, surtout pas le discours de Léo, aurait pu y changer quelque chose.
Léo essaya de se calmer et se remémora la soirée. La prise de tête avec Sarah, l'alarme, cette voiture…Non il n'arrivait pas a voir une quelconque immatriculation. Rien qui pourrait l'aider, même pas le nombre précis de personnes présentes dans la maison.

* Peut-être que je devrais leur parler de l'arme qu'ils ont utilisés sur moi…Mais en même temps, il faudrait que j'explique comment je m'en suis débarrassé… *

Il prit son père par le bras et l'entraîna dans la cuisine.

" Tu me crois toi au moins j'espère? Je n'ai rien a voir avec cette histoire. Ce n'est qu'un concours de mauvaises circonstances! De toute façon, une fois qu'ils auront fouillé, tu verras bien que je n'ai rien a me cacher et ils pourront se barrer par la même occasion!"

Léo n'avait qu'une seule envie, voir partir ces hommes, mais en même temps quelque chose en lui se réveillait et la curiosité l'emportait sur la rationalité : il voulait avoir le fin mot de cette histoire.

Il s'écoula un petit temps, son père restant coi, et se servant un octuple scotch on the rocks avec supplément whisky.

Pour faire passer.

Un instant après, il regardait derrière Léo. Le premier était dans la cuisine, accompagné du second qui tenait dans sa main les habits de la veille de Léo.

"Nous vous croyons Mr. Drevost Junior. Vous restez à notre disposition pour toutes autres questions supplémentaires, et nous saisissons vos vêtements pour expertise. Si vous souhaitez un dédommagement, adressez-vous au 333-014-WHINERS."

Puis ils tournèrent les talons. Dans la famille androïdes, ils semblaient être des modèles parfaits.

Le père de Léo bougonna.

"Au plaisir de jamais vous revoir..."