Nouveau départ

" Hey! c'est mon tee shirt préféré! "
Léo n'en revenait pas, ces hommes étaient sans gêne mais qui pouvait-il bien être? Après tout, cette histoire partie de rien du tout avait prit des proportions incroyables et l'issue en était plus qu'incertaine. Quel pouvait bien être le lien entre ces hommes et les cambrioleurs de la veille?

Léo se demandait si il devait se poser ces questions et d'ailleurs il se doutait qu'il n'aurait sans doute jamais les réponses. Pourtant même si les hommes étaient desormais partis, il savait que l'histoire n'en etait pas fini pour autant. En prenant le vêtements de Léo, ils avaient certainement une idée derrière la tête. Il ne leur faudrait certaienement pas beaucoup de temps avant de se rendre compte que le fameux tee shirt en question était doté de deux tres jolis trous au niveau du dos et inévitablement il reviendrait à la charge pour avoir des réponses a leurs questions.

Et c'est là que ça poserait problème : comment expliquer quelque chose d'inexplicable?

Léo s'en voulait d'avoir ses capacités. Il repensa nostalgiquement à son frère. Eric était beaucoup plus enthousiaste quant à l'apparition de ses pouvoirs, mais que vaut l'enthousiasme face à la peur de l'inexplicable chez les humains?

Il se retourna vers son père et lui posa une main sur l'épaule.

" Ca va papa? je suis désolé pour tout ça, mais je n'y comprends rien. J'espere que tu me crois. Tout ce que j'ai dis est vrai, je n'ai rien a voir avec toute cette histoire. "
Bien qu'il était inquiet pour son père, Léo ne pensait plus qu'à une seule chose : Retourner chez les Geller et trouver les réponses aux 1000 questions qu'il se posait.

Son père alla fermer la porte de l'entrée puis poussa un soupir de soulagement. Ces emme... empêcheurs de tourner en rond partis, il allait enfin pouvoir discuter calmement.

Il réfléchit un instant à ce qu'il allait dire.

"Je veux bien te croire. Mais tout comme eux, je me pose une question : ok, c'était une soirée étudiante, je connais, ils devaient être bien alcoolisés. Je l'ai entendue l'alarme. Je ne dormais pas. Mais tes histoires ne concordent pas en temps, ils m'ont dit que tes potes étaient chez les Geller plus d'une demi-heure après que j'ai entendu l'alarme.... Qu'est-ce qui s'est passé exactement ? Tu as vu ces cambrioleurs, n'est-ce pas ? Ils t'ont menacé ?"

La voix de son père trahissait une grande crainte face au danger dans lequel Léo s'était fourré.

Les yeux de Léo se voilèrent. Il n’avait qu’une seule envie, se mettre a pleurer laisser s’en aller tous les stress qu’il avait accumulé depuis la vieille. Et par dessus tout, il ne souhaitait qu’une chose, c’était de tout raconter a son père, de le mettre dans le confidence, de partager ce lourd secret.

Rien ne l’en empêchait vraiment, mais ce qui lui faisait peur, c’était la réaction de son père. Comment prendrait-il cette différence ? Comment réagirait-il ?

Léo regarda son père gravement. Il voulait prendre encore quelques secondes, réfléchir quelle était la bonne solution, continuer a mentir ou bien dire toute la vérité peut importe le prix à payer…

Tout son corps était tendu, ses muscles brûlaient. Sa tête commençait a le faire souffrir et il avait l’impression que le monde autour de lui bougeait bizarrement. En fait, non ! Le monde bougeait réellement autour de lui

Il était prit d’un vertige.

Il se rattrapa à la table et ferma les yeux le temps que cela se passe. Il s’assit doucement et récupéra un fond de bouteille qu’il bût d’une traite. Quelques secondes après, il avait repris ses esprits.

" Ecoute papa, ils ne m'ont pas menacés! Par contre, je suis resté un moment a observer la maison. Je voulais prévenir la police mais j'étais planqué. A un moment je suis sorti de ma planque et la j'ai failli me faire tirer dessus mais t'inquiète pas, rien de grave! Ecoute je sais que tu t'en fais pour moi…Mais je ferais attention c'est promis. Hier soir j'ai pas trop réfléchit c'était une erreur et je m'en suis rendu compte. Maintenant je pense que cette histoire est fini. Donc il n'y a aucune raison de s'inquiéter. Je te promet! "

Il posa une main sur l'épaule de son père qui se voulait rassurantes, même si il aurait préféré que la situation soit inversée et que ce soit son père qui lui redonne du courage.

Il n'avait aucun envie que son père s'inquiète pour lui et il voulait par dessus tout que cet interrogatoire s'arrête! C'était a lui de poser les questions maintenant!

* Et maintenant? Commençons par aller trouver la bande d'alcoolos d'hier soir! *

Son père ne répondit pas immédiatement, laissant le temps à Léo de s'éloigner puis, à peine celui-ci arrivé au seuil de la porte, il dit simplement.

"Ils pensent que tu es un mutant..."

Léo se figea, son sang ne fit qu'un tour, il se retourna vers son père. La surprise que l'on pouvait lire dans ses yeux trahissait son émotion. Il aurait pu dire n'importe quoi, il savait que son père le connaissait suffisamment pour connaître la vérité.

" Et... et toi? Tu en penses quoi? "
Léo savait que ce moment viendrait tôt ou tard mais il esperait que cela arriverait le plus tard possible. Son cerveau était embué, ses idées allaient dans tous les sens. Il ne savait pas quoi faire, ni quoi dire et face à ce moment fatidique il était perdu.

" Ecoute papa, je ne sais pas si je suis un mutant, ni même si je sais ce qu'est un mutant, mais je ne suis pas comme tout le monde. Et Eric ne l'était pas non plus."
Rien qu'à l'évocation de son prénom, la tension retomba et la tristesse s'empara d'eux.

" Ni lui, ni moi n'etions normaux. Tout à changé quand... quand maman est morte. A partir de ce moment là, nous avons eu ses drôles de..capacités qui sont apparus. On n'a pas voulu t'en parler parcequ'on n'y comprenait pas grand chose et qu'on voulait pas t'embeter avec ça. Je ne m'en servais quasiment pas. Eric, lui... aurait due faire comme moi. Tu peux pas imaginer ce que ca a été pour nous, pour moi, de ne pas savoir qui j'etais de ne pas comprendre pourquoi Moi, je n'étais pas comme les autres. De ne pas pouvoir t'en parler. je ne sais plus qui je suis, ni ou je vais... "

Les larmes montaient et Léo ne pu les retenir davantage. Il se laissa aller à la peine qui l'envahissait depuis des mois maintenant. Tout ce qu'il avait subit depuis la mort de sa mère. Toutes les douleurs, les peines, les secrets et tout ce qui en découlait.

Il s'approcha de son père et le prit dans ses bras.

" Tout ce que je sais, c'est que je suis ton fils! "

Son père recula, refusa l'étreinte de Léo.

"Non... Je ne veux pas de tes explications. Tu m'as menti tout ce temps, et maintenant, je vais avoir des problèmes à cause de toi, parce que tu ne m'as pas parlé !"

Manifestement, le père de Léo était très déçu, et naturellement, il commença à s'énerver...

"Tu n'en fais qu'à ta tête, tu as essayé de faire tourner ces gens en bourrique, mais tu sais, ils seront sans doute plus malins que toi. Et si c'est pas eux, ce sera des autres. Et même moi, tu as essayé de me faire tourner en bourrique ! Maintenant que tu es un mutant, tu as plutôt intérêt à te remettre vite fait la tête sur les épaules, sinon c'est à coup de pieds au cul que je vais te la recoller, mutant ou pas ! Parce que si 1/3 de ce qui se dit dans les journaux est vrai, je suis mal barré !"

Après un temps

"Je vais voir pour te placer quelque part... ça doit bien exister. J'avais entendu l'autre jour à la télé, mais je me rappelle plus du nom."

" Quoi? Est-ce que tu plaisantes? "

Léo laissa échapper son étonnement. Comment son père pouvait-il dire des choses pareilles?

" Est-ce que tu as la moindre idée de ce que ces gens auraient pu me faire si je leur avais dit ce dont je suis capable? Est-ce que justement tu n'as pas lu cet article ou un mutant a été capturé juste pour le plaisir? "

Ce que venait de dire son père l'avait profondément blessé. Il était dorénavant rejeté par la dernière personne de sa famille, le seul être cher qui lui restait.

" Tu ne comprends pas que je ne t'ai justement rien dit parce que j'avais peur de ta réaction et peur de te mettre en danger. Tu sais ce que ça à été de vivre ça? La solitude, la tristesse. Par pitié, tu ne peux pas m'en vouloir d'avoir agit comme ça….Je t'en prie… "

Les larmes coulaient sans s'arrêter le long des joues de Léo et il ne pouvait ni ne voulait admettre ce que disait son père. Il espérait que ce dernier agissait sous le coup de la colère et qu'il ne mettrait pas en action ce qu'il disait.

" C'est ça ta solution? Me placer quelque part, loin de toi? M'enfermer? C'est ça que tu veux? Exiler ton propre fils, la seule famille qui te reste et te retrouver TOUT seul. "

Léo était désormais sous l'effet de la colère. Il ne parlait plus, il criait. Les mots sortaient plus vite qu'il n'avait le temps de les penser et il s'en voulait déjà de devoir dire certaines choses. Toute la colère qu'il avait entassé depuis des années commençait à remonter à la surface.
Tous ses muscles étaient tendus et comme une réaction chimique son pouvoir sembla se mettre en action. La colère avait fonctionné comme un déclencheur de son pouvoir et tout doucement, une sphère apparut autour de Léo bloquant tout contact avec l'extérieur.

" PARCE QUE JE SAIS FAIRE CA, JE NE SUIS PLUS TON FILS???? "

Léo aurait du prendre des cours de management, parce que ce n'est pas en hurlant qu'on résoud une crise. Son père s'emporta alors à son tour.

"Comment ça je ne peux pas t'en vouloir ?! Tu me mets en danger en faisant venir la CIA chez moi, et en manquant de te faire descendre par des professionnels, tout ça parce que tu es un irresponsable, et tu voudrais encore que je te dise que c'est pas grave ?!

Bon sang, mais si tu me l'avais dit plus tôt, j'aurais au moins pu essayer de te protéger, et maintenant, tu nous mets tous les deux dans la mouise, et tu voudrais que j'assume pour tes stupidités, tu pousses le bouchon un peu loin ! Eric était aussi irresponsable que toi, et regarde où ça l'a mené !"

Le nom était lâché, le père de Léo commençait à son tour à trembler, de la colère, il passait lentement à la vengence, d'autant que la démonstration de pouvoir de Léo lui apparut comme de la crânerie.

"Tu t'es toi-même rendu tout seul, triste, et en danger, alors ne me demande pas d'essuyer les plâtres. Ne compte pas sur moi sur ce coup là. Tu n'as jamais jugé ton père digne de ce secret, ou son aide digne de toi, alors je ne vois pas en quoi invoquer le fait d'être son fils peut t'aider maintenant."

" Alors nous y voila... Je ne suis qu'un fantôme pour toi. "

La tension retomba comme elle etait montée et la sphère disparut.

" Tu as sans doute raison, je n'ai pas ma place ici. Fais ce que tu sembles bon pour l'irresponsable que je suis. "

Sur ce, Léo monta les escaliers et s'enferma dans sa chambre.

Sa chambre n'était plus qu'un champ de ruine : tout avait été retourné, renversé, sorti des étagères, déchiré, tout son matériel électronique était en pièces : un capharnaüm complet qui faisait prendre tout son sens au fait que les agents aient prévenu de la démarche à suivre pour se faire rembourser.

Fait étrange, il n'y avait plus aucun poster, ni aucune photo de quiconque dans la pièce. Comme si tous les souvenirs personnels avaient été emmenés.

* Merde, c'est pas vrai! Les enfoirés! *

Quand Léo entra dans sa chambre, il put constater le chantier que les trois hommes avaient mis.

Tout était renversé, déchiré, détruit. Sa chambre ne ressemblait plus à rien. Sa vie ne ressemblait plus à rien...En quelques heures, tout avait été détruit: La relation de confiance avec son père, le sécurité des murs de sa maison et surtout son avenir. Son père voulait le placer dans une école et l'éloigner de lui.

Léo s'assit sur son lit. Sans ses posters et ses photos, la chambre semblait vide, sans doute un avant goût de ce qu'elle serait d'ici quelques jours.
Léo sortit son portefeuille et en retira la seule photo qui lui restait.

Elle representait un moment précis de bonheur quand la famille drevost était encore heureuse et ...soudée.
Sur la photo on pouvait voir léo et son frère face à un énorme gateau d'anniversaire entourés de leurs parents.

Il regard la photo quelques instant puis la rangea à nouveau. Il n'avait désormais plus le choix. Il prit un sac et commença à rassembler ses affaires.

Le père de Léo entra dans la chambre à pas feutrés et réprima en frisson en voyant le carnage.
Constatant que son fils faisait ses affaires, il attendit un instant pour dire doucement.

"Tu sais, je ne veux pas te chasser d'ici, je ne veux pas te renier non plus... Mais j'ai peur de ne pas savoir quoi faire si... si... si les choses ne tournent pas comme il faudrait."

Il se sentait un peu con, mais bon...

"Tu devrais rester ici le temps que les choses se tassent... Qu'on t'oublie un peu. Tu ne sais même pas où aller..."

(hj : il y a un problème de cohérence temporelle, vu que la veille au soir, tu découvrais le numéro 2 de la sentinelle, je suis obligé d'user de cet artifice pour que ton arrivée après les portes ouvertes soit cohérente)

" Tu as peur et ça je peux le comprendre, mais imagine que je serais loin de tout, loin de toi. Tu es mon unique repere, ma seule facon de voir les choses. explique moi comment je pourrais m'en sortir dehors face a tous ces malades. Si au moins on pouvait m'aider a comprendre, m'aider a savoir... Un endroit ou je ne serais pas seul..."

Léo regardait son père. Il comprenait qu'il devait se sentir bizarre par cette soudaine révélations, mais lui même n'avait rien demandé et il reprochait à son pere de ne pas comprendre cela. Il n'était en aucun cas responsable de son état ni des problèmes qu'il y avait pu y avoir entre temps.

Il savait que son père avait raison et qu'il n'avait nulle part ou aller.

* Il serait plus sage de rester ici le temps que toute cette histoire se tasse et que je prenne le temps de bien reflechir à ce que je veux faire par rapport a tout ça. "

Il lacha son sac et se retourna face à son père.

" Je reste pour le moment. "

Les choses revinrent à la normale, et plus personne ne vint déranger la quiêtude relative de la famille Drevost.

En passant devant la maison des Geller quelques jours après l'incident, Léo put constater qu'elle était totalement vidée, et qu'elle arborait sereinement un panneau "à vendre"

Les amis de Léo n'avaient pas vraiment été inquiêtés par les hommes en noir, mais ils préférèrent oublier rapidement cette affaire. De toutes façons, une autre soirée se préparait.

C'est dans cette ambiance presque normale que le père de Léo revint un soir avec un numéro d'un journal.

"Tiens, j'ai trouvé ça à la bibliothèque..."

Vu le résultat de la dernière fois qu'ils avaient parlé de placer Léo, il préféra simplement ne trop rien dire.

Léo feuilleta le journal.

" Une école pour..mutants. C'est donc là bas que tu veux m'envoyer? Tu dois être soulagé d'avoir trouvé un moyen de ma "placer". Tu m'y envoies quand? "

Léo reposa le journal sans même finir la lecture de l'article et se leva.

" Tu as raison je serais certainement mieux dans cette institut pour gens "comme moi".

il avait volontairement insisté sur la fin de sa phrase pour faire culpabiliser son père. Il lui en voulait de l'envoyer a l'autre bout du pays et de couper les ponts avec lui. Il n'avait jamais imaginé il y a quelques années que sa vie ressemblerait à ça. Sa mutation et celle de son frêre avaient brisée leur vie. Rien ne serait comme avant. Il le savait.

Il monta dans sa chambre pour preparer son sac.

Il savait qu'à partir de là tout changerait. Il savait qu'il s'engageait pour une nouvelle vie, une nouvelle histoire, un nouveau départ.

Le père de Léo affronta l'ouragan sans broncher ni ciller. De toutes façons, son fils en disait assez pour qu'il ait besoin d'en rajouter.

La tirade de Léo finie, et son fils monté dans sa chambre, il replia le journal et poussa un soupir.

"Bon, eh bien ça ne s'est pas si mal passé que ça..."

Son sac finit, il regarda une dernière fois sa chambre. A vrai dire, il ne savais pas avant combien de temps il la reverrait ni même si il la reverrait un jour.

Il repensa à tout cette histoire qui n'avait aucun sens, à cette malédiction qu'il portait maintenant en lui. Ce pouvoir qu'il possédait, il voulait désormais apprendre à s'en servir.

* Après tout , une fois que je saurais le maitriser je pourrais peut-être le refouler...*

Il était prêt à partir. Il en voulait enormement à son père mais il ne voulait pas que ca se finisse comme ça. Personne ne savait combien de temps ils seraient séparés.

Il entra dans le salon, prit son père dans ses bras et le serra longuement. Il avait la mauvaise impression que cette etreinte était peut-être la dernière, il voulait qu'elle reste importante.

" je suis prêt. "

Le père de Léo le serra dans ses bras, puis fit une drôle de tête et lui répondit gentillement, amusé.

"Tu es prêt pour quoi ? Téléportation ? Je vais pas te faire disparaître en claquant des doigts. Et de toutes façons, je n'en ai aucunement l'envie. C'était juste si tu avais envie d'un peu être avec des autres jeunes qui te comprendraient mieux que ton vieux père."

Il haussa les épaules.

"Tu me diras quand tu auras envie d'y aller. Mais n'oublie pas de repasser me voir de temps en temps..."

" Je pense que je suis pret papa. Je me suis fais a l'idée de me retrouver avec des "gens comme moi". "

Cette derniere phrase était plus une petite blague envers son pere qu'une réelle agression.

Les quelques jours passés dans sa chambre lui avaient permis de prendre conscience qu'il ne pourrait plus revenir en arrière et que le decision , bien que tres fortement suggéré, était sans doute la meilleure. Il était différent, qu'il l'accepte ou non. Il voulait au moins une chose, contrôler ce "pouvoir" car il valait mieux chercher a apprivoiser quelque chose que l'on ne connait pas plutôt que de vouloir en vain l'ignorer.

" Bien sur que je passerais te voir dès que j'en aurais l'occasion. Et puis tu sais y'a un super moyen de communication qui s'appelle téléphone. On est plus en l'an 2000! "

Le sourire était revenu et l'ambiance avec son père était bien meilleure. La tension etait retombée.

J'ai la flemme de changer de compte, alors je te donne 3pts et te souhaite la bienvenue à l'institut. Il était temps !!