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- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Grenade, Espagne
Mer 15 Juil 2009 - 20:43
"Mais non tu n'es pas anormale !" s'écria Tracey. "C'est pas parce que c'est ce qu'on dit dans les journaux qu'on est comme ça !"
Teresa avait l'air assez gênée. Comme si elle pesait le pour et le contre des choses. Elle ajouta, timidement dans un premier temps puis plus vive ensuite, tout en tendant les bras pour enserrer la petite fille :
"Ma puce... Faut pas te mettre dans ces états... Parce que bon... On n'est pas les plus qualifiées pour... Enfin..."
Nouvelle pause pesante. La jeune femme se mordait les lèvres. Elle voulait dire les mots qui réconforteraient certainement la petite fille mais n'y arrivait pas...
Ce fut Tracey qui rompit à nouveau rompit le silence :
"Faut faire quelque chose ! Mince ! Elle est comme moi avant que Mariel se fasse tuer... Parce qu'il y a des gens qui considèrent que la Terre n'est pas assez grande pour nous et EUX. On peut pas se tourner les pouces ni garder les mains dans les poches ni siffler en attendant que ça passe... C'est ici et maintenant qu'il faut l'aider"
Lo'ann se leva lentement. La fille, toujours aussi peu vive, lança à Lili :
"J'sais pas ce que vous en pensez, mais on pourrait peut être l'amener au sanctuaire. Histoire de pas prendre de décision hâtive. Et de soumettre le problème à nos ainés. Non ?"
Les deux autres opinèrent de concert du chef. Finalement, Lo'ann sortit une craie de sa poche et commença à tracer les contours grossiers d'une porte sur le mur.
Teresa, d'une toute petite voix, lança à la petite fille :
"On dépasse notre rôle là... Tu vas être introduite dans notre havre de paix. Il faut promettre de ne jamais en parler... JAMAIS, tu comprends ? Et il va falloir que tu convainc les chefs que ça vaut le coup de risquer leur peau pour t'aider... OK ?"
Teresa avait l'air assez gênée. Comme si elle pesait le pour et le contre des choses. Elle ajouta, timidement dans un premier temps puis plus vive ensuite, tout en tendant les bras pour enserrer la petite fille :
"Ma puce... Faut pas te mettre dans ces états... Parce que bon... On n'est pas les plus qualifiées pour... Enfin..."
Nouvelle pause pesante. La jeune femme se mordait les lèvres. Elle voulait dire les mots qui réconforteraient certainement la petite fille mais n'y arrivait pas...
Ce fut Tracey qui rompit à nouveau rompit le silence :
"Faut faire quelque chose ! Mince ! Elle est comme moi avant que Mariel se fasse tuer... Parce qu'il y a des gens qui considèrent que la Terre n'est pas assez grande pour nous et EUX. On peut pas se tourner les pouces ni garder les mains dans les poches ni siffler en attendant que ça passe... C'est ici et maintenant qu'il faut l'aider"
Lo'ann se leva lentement. La fille, toujours aussi peu vive, lança à Lili :
"J'sais pas ce que vous en pensez, mais on pourrait peut être l'amener au sanctuaire. Histoire de pas prendre de décision hâtive. Et de soumettre le problème à nos ainés. Non ?"
Les deux autres opinèrent de concert du chef. Finalement, Lo'ann sortit une craie de sa poche et commença à tracer les contours grossiers d'une porte sur le mur.
Teresa, d'une toute petite voix, lança à la petite fille :
"On dépasse notre rôle là... Tu vas être introduite dans notre havre de paix. Il faut promettre de ne jamais en parler... JAMAIS, tu comprends ? Et il va falloir que tu convainc les chefs que ça vaut le coup de risquer leur peau pour t'aider... OK ?"
- InvitéInvité
Re: Grenade, Espagne
Mer 15 Juil 2009 - 21:12
Quand elle entendit la voix de Tracey, Luz s'arrêta pour se retourner lentement par la suite. Elle n'aurait pas imaginé que ce serait elle qui réagirait la première, mais ce n'était pas si étrange, tout compte fait. En effet, elle avait semblé plus impliquée que les autres. Teresa prit ensuite les devant en voulant la serrer dans ses bras. Peu habituée aux contacts physiques avec les personnes qu'elle ne connaissait pas, Lili fut tout d'abord surprise, mais elle ne renonça pas à une étreinte affectueuse. Là, elle avait vraiment besoin d'un soutien... Mais les mots ne suivaient pas et, en se reculant un peu, la jeune fille se mordit la lèvre, craignant un nouveau retournement de situation. Ce fut Tracey à nouveau qui motiva les autres et Lo'ann semblait aussi convaincue. Elle parlait de sanctuaire ? Peut-être leur base secrète, ou n'importe quel lieu qui leur permettait de se retrouver... peut-être avec d'autres... peut-être avec une communauté de mutants grenadins.
*Elle fait quoi là en fait ?*
La regardant faire son 'dessin', l'adolescente se demandait si c'était ce qui déclenchait les déplacements de Lo'ann. C'était... surprenant. Elle fut attirée alors par Teresa qui commenta enfin le tout, donnant l'impression de faire moins la fière. Luz écouta attentivement, hochant la tête à chaque fois que la pyrokinésiste lui demandait de coopérer. De toute façon, elle avait tellement eu peur de devoir continuer ses recherches seule, tout en étant consciente du danger que cela représentait, que là, elle saurait s'accomoder de tout ce qu'on lui demandait. D'accord, elle ne dirait rien à propos de leur sanctuaire et d'accord elle... tenterait de convaincre leurs chefs ? Peu sûre d'elle, elle acquiesça encore, même si elle avait l'impression que ce ne serait pas une chose aisée. Enfin, elle avait au moins réussi à convaincre ces trois filles... Puis elle n'avait rien à perdre...
*Faut vraiment que tout ça s'arrange. Vite...*
"D'accord. Merci beaucoup..."
Elle se rapprocha ensuite de Lo'ann, curieuse de voir comment elle faisait marcher sa porte. Au passage, elle avait lancé un petit sourire à Tracey qui était quand même celle qui avait le plus influencé les autres. Toujours très anxieuse, d'un autre côté, elle était satisfaite d'avoir réussi à rallier les mutantes à sa cause et soulagée, surtout.
*Elle fait quoi là en fait ?*
La regardant faire son 'dessin', l'adolescente se demandait si c'était ce qui déclenchait les déplacements de Lo'ann. C'était... surprenant. Elle fut attirée alors par Teresa qui commenta enfin le tout, donnant l'impression de faire moins la fière. Luz écouta attentivement, hochant la tête à chaque fois que la pyrokinésiste lui demandait de coopérer. De toute façon, elle avait tellement eu peur de devoir continuer ses recherches seule, tout en étant consciente du danger que cela représentait, que là, elle saurait s'accomoder de tout ce qu'on lui demandait. D'accord, elle ne dirait rien à propos de leur sanctuaire et d'accord elle... tenterait de convaincre leurs chefs ? Peu sûre d'elle, elle acquiesça encore, même si elle avait l'impression que ce ne serait pas une chose aisée. Enfin, elle avait au moins réussi à convaincre ces trois filles... Puis elle n'avait rien à perdre...
*Faut vraiment que tout ça s'arrange. Vite...*
"D'accord. Merci beaucoup..."
Elle se rapprocha ensuite de Lo'ann, curieuse de voir comment elle faisait marcher sa porte. Au passage, elle avait lancé un petit sourire à Tracey qui était quand même celle qui avait le plus influencé les autres. Toujours très anxieuse, d'un autre côté, elle était satisfaite d'avoir réussi à rallier les mutantes à sa cause et soulagée, surtout.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Grenade, Espagne
Jeu 16 Juil 2009 - 2:27
"Tu nous remercieras si on arrive à faire quelque chose pour toi..." répliqua Teresa avec un joli sourire en coin.
Le dessin achevé, Lo'ann frappa sur la pierre, comme s'il s'agissait d'une vrai porte. Quelques instants après, un trait de lumière apparut sur les contours dessinés et le dessin pivota, comme s'il s'agissait d'une vraie porte !
La petite fille put voir à l'intérieur, une pièce éclairée artificiellement et habillée de draperies noires. Mais il n'était pas l'heure de s'extasier sur ce miracle ! Déjà Tracey et Lo'ann s'y étaient engouffrées. Et Teresa faisait de larges signes de la main pour faire comprendre à la petite fille qu'il était nécessaire d'accélérer le mouvement...
Une fois tout le monde à l'intérieur, la petite fille put observer plus précisément la pièce. Déjà la porte avait disparu aussitôt qu'elle avait été fermée. Ensuite, les draperies noires recouvraient l'ensemble des murs de la salle. Cette dernière n'était pas bien grande. Et le seul ameublement était un petit guéridon sur lequel reposait, dans un magnifique vase, un gros bouquet de roses rouges.
L'homme qui était à côté du vase ne fit d'abord aucune attention à l'arrivée de la petite troupe.
Teresa fila un petit coup de coude dans l'épaule de Luz.
"Psst... Lui c'est le Marcheur. C'est lui qui nous a amené ici. Et en quelque sorte c'est le gardien de ces lieux. Et aussi un des types que tu dois convaincre. Il est un peu... maniéré. Et vieille école"
Puis accrochant la fleur à sa boutonnière, l'homme s'approcha lentement des filles.
"Mesdemoiselles, j'imagine qu'il y a une raison à la présence de cette petite fille dans notre hall ? Hum ?"
Le dessin achevé, Lo'ann frappa sur la pierre, comme s'il s'agissait d'une vrai porte. Quelques instants après, un trait de lumière apparut sur les contours dessinés et le dessin pivota, comme s'il s'agissait d'une vraie porte !
La petite fille put voir à l'intérieur, une pièce éclairée artificiellement et habillée de draperies noires. Mais il n'était pas l'heure de s'extasier sur ce miracle ! Déjà Tracey et Lo'ann s'y étaient engouffrées. Et Teresa faisait de larges signes de la main pour faire comprendre à la petite fille qu'il était nécessaire d'accélérer le mouvement...
Une fois tout le monde à l'intérieur, la petite fille put observer plus précisément la pièce. Déjà la porte avait disparu aussitôt qu'elle avait été fermée. Ensuite, les draperies noires recouvraient l'ensemble des murs de la salle. Cette dernière n'était pas bien grande. Et le seul ameublement était un petit guéridon sur lequel reposait, dans un magnifique vase, un gros bouquet de roses rouges.
L'homme qui était à côté du vase ne fit d'abord aucune attention à l'arrivée de la petite troupe.
Teresa fila un petit coup de coude dans l'épaule de Luz.
"Psst... Lui c'est le Marcheur. C'est lui qui nous a amené ici. Et en quelque sorte c'est le gardien de ces lieux. Et aussi un des types que tu dois convaincre. Il est un peu... maniéré. Et vieille école"
Puis accrochant la fleur à sa boutonnière, l'homme s'approcha lentement des filles.
"Mesdemoiselles, j'imagine qu'il y a une raison à la présence de cette petite fille dans notre hall ? Hum ?"
- InvitéInvité
Re: Grenade, Espagne
Dim 19 Juil 2009 - 11:42
Lili rendit son sourire à Teresa, bien qu'il fut un peu moins convaincu que les autres qu'elle avait pu délivrer. Cette aventure n'était pas gagnée d'avance et le fait que la pyrokinésiste ait mis l'accent sur ce point avait un peu compromis le soulagement qu'avait pu ressentir la rouquine. Elle ne fit pourtant aucun commentaire et regarda avec curiosité et admiration le dessin de porte s'ouvrir sur une pièce étrange. Si la situation avait été tout autre, elle aurait pris le temps d'être impressionnée, mais là en l'occurrence, elle devait se contenter de suivre les jeunes femmes qui la pressaient.
*C'est quoi cet endroit ?*
Cette pièce n'avait rien d'ordinaire, la décoration était spéciale et... pas du tout à son goût. Mais elle s'en fichait, elle n'était pas là pour donner des conseils d'arrangement intérieur. Puis il y avait cet homme, près des fleurs.. Alors qu'elle était en train de détailler l'endroit où elle avait atterri et la personne qui s'y trouvait, elle se sentit interpelée par un coup dans son épaule. Se retournant, elle écouta ce que lui disait discrètement Teresa. Elle hocha la tête pour lui dire que le message était passé, mais elle se demdandait vraiment comment aborder le sujet. Retenant un soupir – il valait mieux ne pas avoir l'air d'une gamine impolie – elle ne put pourtant s'empêcher de refermer ses petites mains sur le premier plis de vêtement qu'elle portait. Puis ce ''Marcheur'' arriva.
*N'empêche... je pensais que c'était Lo'ann qui nous avait emmené ici... bon non... on s'en fout... pas la préoccupation principale, là.*
Timidement, elle s'avança d'un pas et entreprit une petite révérance, un peu maladroite. Elle ne savait pas vraiment si elle faisait bien, mais selon elle, c'était plus charmant qu'une tape dans l'épaule et un ''salut, mec !'' tonitruant. Se redressant, elle put dire d'une faible voix :
« Bonjour... »
Se sentant alors terriblement mal à l'aise, elle n'en tint pas compte et essaya d'introduire en douceur la raison de sa venue :
« Mes... amies m'ont amenée ici car elles ont supposé que vous pourriez m'aider... »
Elle n'osait pas se retourner pour voir leur réaction, tout d'abord parce qu'elle était sûre de ne pas s'y prendre de la bonne manière, ensuite parce qu'elle préférait continuer de regarder la personne à qui elle s'adressait. Mais elle n'était pas contre le fait qu'une des mutantes vienne l'appuyer, en plus elle commençait à se dire qu'il aurait mieux valu que ce soit l'une d'entre elles qui réponde, plutôt qu'elle qui était désignée comme la chose dont on devait expliquer la venue. Mais tant pis, maintenant c'était fait, elle ne pouvait pas revenir en arrière.
*C'est quoi cet endroit ?*
Cette pièce n'avait rien d'ordinaire, la décoration était spéciale et... pas du tout à son goût. Mais elle s'en fichait, elle n'était pas là pour donner des conseils d'arrangement intérieur. Puis il y avait cet homme, près des fleurs.. Alors qu'elle était en train de détailler l'endroit où elle avait atterri et la personne qui s'y trouvait, elle se sentit interpelée par un coup dans son épaule. Se retournant, elle écouta ce que lui disait discrètement Teresa. Elle hocha la tête pour lui dire que le message était passé, mais elle se demdandait vraiment comment aborder le sujet. Retenant un soupir – il valait mieux ne pas avoir l'air d'une gamine impolie – elle ne put pourtant s'empêcher de refermer ses petites mains sur le premier plis de vêtement qu'elle portait. Puis ce ''Marcheur'' arriva.
*N'empêche... je pensais que c'était Lo'ann qui nous avait emmené ici... bon non... on s'en fout... pas la préoccupation principale, là.*
Timidement, elle s'avança d'un pas et entreprit une petite révérance, un peu maladroite. Elle ne savait pas vraiment si elle faisait bien, mais selon elle, c'était plus charmant qu'une tape dans l'épaule et un ''salut, mec !'' tonitruant. Se redressant, elle put dire d'une faible voix :
« Bonjour... »
Se sentant alors terriblement mal à l'aise, elle n'en tint pas compte et essaya d'introduire en douceur la raison de sa venue :
« Mes... amies m'ont amenée ici car elles ont supposé que vous pourriez m'aider... »
Elle n'osait pas se retourner pour voir leur réaction, tout d'abord parce qu'elle était sûre de ne pas s'y prendre de la bonne manière, ensuite parce qu'elle préférait continuer de regarder la personne à qui elle s'adressait. Mais elle n'était pas contre le fait qu'une des mutantes vienne l'appuyer, en plus elle commençait à se dire qu'il aurait mieux valu que ce soit l'une d'entre elles qui réponde, plutôt qu'elle qui était désignée comme la chose dont on devait expliquer la venue. Mais tant pis, maintenant c'était fait, elle ne pouvait pas revenir en arrière.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Grenade, Espagne
Lun 20 Juil 2009 - 1:46
"Ah, elles ont supposé... Oui, il s'agit d'une supposition. Elles ont supposé que le Collège Invisible vous aiderait... Très bien... Mais, nous ne sommes pas dans l'ère des suppositions, petite fille"
Sans plus d'égard pour Luz ou les trois autres filles, le Marcheur s'approcha d'un des coins de la pièce et mit la main sur l'une des draperies.
"Notre société secrète a tout intérêt à le demeurer. Nous faisons notre travail et nous nous en allons. C'est comme cela que nous fonctionnons. Ni plus, ni moins"
Écartant le rideau noir, l'homme fit jaillir un rayon de soleil dans la pièce.
"Tracey, veuillez me suivre avec la petite fille de l'autre côté du rideau... Nous allons réunir le conseil, puis nous discuterons de la requête de votre petite amie..."
L'homme disparut derrière la draperie.
Les trois filles se regardèrent, ne sachant trop que dire. Teresa fut la plus rapide, au bout de quelques instants à rompre le silence :
"Luz... Ne les froisse pas, ne les brusque pas... Ils peuvent être... spéciaux et un peu brusques. Et surtout, ne t'étonne pas de ce que tu peux voir... Bon courage"
Puis embrassant rapidement sur la joue Tracey qui avait l'air de se décomposer, elle ajouta à son intention :
"Ce n'est qu'un mauvais moment à passer ma belle..."
Les deux filles s'avancèrent à leur tour derrière le rideau...
Luz se retrouva instantanément à battre le pavé d'une ville qu'elle ne put que reconnaître... Elle était à... Paris ?
Se retournant, elle ne vit plus aucune trace de l'endroit qu'elle venait de quitter.
Devant elle, le Marcheur s'approcha d'un homme assis sur un tabouret, en train de peindre.
Ils échangèrent brièvement quelques mots que Luz ne put saisir. Puis Tracey changea rapidement de forme : à la place de le fille fantasque se tenait... Don Francisco !
Il portait des vêtements à peu près similaires à ceux de Tracey, ainsi qu'un piercing au menton.
"Drôle d'habitude que de se mettre des clous sur le visage, vous ne trouvez pas ?" commenta-t-il avec un large sourire.
Il ajouta, tout en marchant aux côtés de la petite fille :
"Comme nos deux autres membres, le Troubadour et le Destin sont... occupés ailleurs, nous statuerons à trois sur votre demande, jeune damoiselle"
Arrivés au niveau de l'homme au chevalet, ce dernier se retourna et enleva sa casquette. Ses deux acolytes s'installèrent debout, à ses côtés.
"Je suis Maître Ferraille. Voici, le Marcheur et Avatar. Le conseil est réuni. Nous vous écoutons"
Sa voix était douce et son air bienveillant.
Sans plus d'égard pour Luz ou les trois autres filles, le Marcheur s'approcha d'un des coins de la pièce et mit la main sur l'une des draperies.
"Notre société secrète a tout intérêt à le demeurer. Nous faisons notre travail et nous nous en allons. C'est comme cela que nous fonctionnons. Ni plus, ni moins"
Écartant le rideau noir, l'homme fit jaillir un rayon de soleil dans la pièce.
"Tracey, veuillez me suivre avec la petite fille de l'autre côté du rideau... Nous allons réunir le conseil, puis nous discuterons de la requête de votre petite amie..."
L'homme disparut derrière la draperie.
Les trois filles se regardèrent, ne sachant trop que dire. Teresa fut la plus rapide, au bout de quelques instants à rompre le silence :
"Luz... Ne les froisse pas, ne les brusque pas... Ils peuvent être... spéciaux et un peu brusques. Et surtout, ne t'étonne pas de ce que tu peux voir... Bon courage"
Puis embrassant rapidement sur la joue Tracey qui avait l'air de se décomposer, elle ajouta à son intention :
"Ce n'est qu'un mauvais moment à passer ma belle..."
Les deux filles s'avancèrent à leur tour derrière le rideau...
Luz se retrouva instantanément à battre le pavé d'une ville qu'elle ne put que reconnaître... Elle était à... Paris ?
Se retournant, elle ne vit plus aucune trace de l'endroit qu'elle venait de quitter.
Devant elle, le Marcheur s'approcha d'un homme assis sur un tabouret, en train de peindre.
Ils échangèrent brièvement quelques mots que Luz ne put saisir. Puis Tracey changea rapidement de forme : à la place de le fille fantasque se tenait... Don Francisco !
Il portait des vêtements à peu près similaires à ceux de Tracey, ainsi qu'un piercing au menton.
"Drôle d'habitude que de se mettre des clous sur le visage, vous ne trouvez pas ?" commenta-t-il avec un large sourire.
Il ajouta, tout en marchant aux côtés de la petite fille :
"Comme nos deux autres membres, le Troubadour et le Destin sont... occupés ailleurs, nous statuerons à trois sur votre demande, jeune damoiselle"
Arrivés au niveau de l'homme au chevalet, ce dernier se retourna et enleva sa casquette. Ses deux acolytes s'installèrent debout, à ses côtés.
"Je suis Maître Ferraille. Voici, le Marcheur et Avatar. Le conseil est réuni. Nous vous écoutons"
Sa voix était douce et son air bienveillant.
- InvitéInvité
Re: Grenade, Espagne
Mer 22 Juil 2009 - 20:41
Troublée par la manière dont le Marcheur accueillait ses paroles, Luz avait du mal à comprendre si elle était en train de se faire refouler ou si, au contraire, on l'engageait à préciser la raison de sa venue. Ce fut quand l'homme retira le rideau – ce qui éblouit passagèrement la jeune fille – qu'elle sut qu'elle allait enfin être fixée. La chance était de son côté, pour l'instant tout du moins, et ce... conseil allait lui laisser une possibilité de faire sa demande. Tout ceci était réellement mystérieux, Luz avait l'impression d'être dans un tout autre monde, dans un roman de science-fiction avec une intrigue bizarre. Après avoir écouté les conseils et encouragements de Teresa, elle suivit Tracey pour passer derrière le rideau. Et là...
*Paris ? On est en France ?!*
N'en croyant pas ses yeux, elle se retourna mais la pièce avait disparu, alors ses yeux revinrent sur la tour Effel. Elle était éberluée. Mais au fond, si tout à l'heure, elle était arrivée dans cette salle de nulle-part, pourquoi pas se retrouver en plein Paris ? C'était le même système... Oui, mais se savoir aussi loin de chez elle était un peu déstabilisant... Le Marcheur s'approcha d'un peintre et Luz se demanda s'il faisait partie du fameux conseil, se retournant vers Tracey. Une fois encore, son coeur fit un bond. A la place de Tracey, il y avait le professeur d'Ale... Enfin... s'il était réellement professeur, ce dont doutait Luz. Elle lui rendit un sourire crispé, confortée dans l'idée que la situation était trop étrange pour elle.
*Pauvre Tracey quand même...*
Quand le peintre se retourna, il prit la parole, se présentant ainsi que ses deux camarades. Il lui inspirait déjà plus confiance que les deux autres, sans vraiment que Luz sache pourquoi. Elle tâcha alors de se détendre un petit peu... autant qu'elle le pouvait dans la position dans laquelle elle se trouvait.
« Bonjour, maître... Je... » elle sentit sa gorge se nouer, mais reprit, en regardant tour à tour chacun des trois membres « Si je suis ici, c'est pour solliciter votre aide. » elle fit une courte pause, se rappelant de ce qu'avait dit Teresa... Ce qu'elle demandait dépassait leur rôle... Enfin... Elle continua « Comme vous devez le savoir, mon frère Alejandro a fugué et... » Comment le formuler ? « Enfin... il serait en danger... parti avec un homme dangereux... Le... le... Chasseur ? C'est ça ? » une forte inquiétude se lisait sur son visage, elle avait l'impression que ce qu'elle disait n'avait rien de convainquant, elle se lança dans une ultime supplication « Je sais même pas quoi faire ! J'ai besoin de vous... s'il vous plaît... »
Elle n'était pas en état de se rendre compte à quel point elle était pitoyable, mais elle se disait que là, précisément, elle était en train de faire la gamine chouineuse. Elle essaya de se reprendre en se justifiant un peu :
« Je sais que c'est dit maladroitement, mais là je n'ai aucune solution. Ca me fait paniquer... Désolée... »
*Paris ? On est en France ?!*
N'en croyant pas ses yeux, elle se retourna mais la pièce avait disparu, alors ses yeux revinrent sur la tour Effel. Elle était éberluée. Mais au fond, si tout à l'heure, elle était arrivée dans cette salle de nulle-part, pourquoi pas se retrouver en plein Paris ? C'était le même système... Oui, mais se savoir aussi loin de chez elle était un peu déstabilisant... Le Marcheur s'approcha d'un peintre et Luz se demanda s'il faisait partie du fameux conseil, se retournant vers Tracey. Une fois encore, son coeur fit un bond. A la place de Tracey, il y avait le professeur d'Ale... Enfin... s'il était réellement professeur, ce dont doutait Luz. Elle lui rendit un sourire crispé, confortée dans l'idée que la situation était trop étrange pour elle.
*Pauvre Tracey quand même...*
Quand le peintre se retourna, il prit la parole, se présentant ainsi que ses deux camarades. Il lui inspirait déjà plus confiance que les deux autres, sans vraiment que Luz sache pourquoi. Elle tâcha alors de se détendre un petit peu... autant qu'elle le pouvait dans la position dans laquelle elle se trouvait.
« Bonjour, maître... Je... » elle sentit sa gorge se nouer, mais reprit, en regardant tour à tour chacun des trois membres « Si je suis ici, c'est pour solliciter votre aide. » elle fit une courte pause, se rappelant de ce qu'avait dit Teresa... Ce qu'elle demandait dépassait leur rôle... Enfin... Elle continua « Comme vous devez le savoir, mon frère Alejandro a fugué et... » Comment le formuler ? « Enfin... il serait en danger... parti avec un homme dangereux... Le... le... Chasseur ? C'est ça ? » une forte inquiétude se lisait sur son visage, elle avait l'impression que ce qu'elle disait n'avait rien de convainquant, elle se lança dans une ultime supplication « Je sais même pas quoi faire ! J'ai besoin de vous... s'il vous plaît... »
Elle n'était pas en état de se rendre compte à quel point elle était pitoyable, mais elle se disait que là, précisément, elle était en train de faire la gamine chouineuse. Elle essaya de se reprendre en se justifiant un peu :
« Je sais que c'est dit maladroitement, mais là je n'ai aucune solution. Ca me fait paniquer... Désolée... »
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Re: Grenade, Espagne
Jeu 23 Juil 2009 - 2:18
Le peintre écouta Lili, l'index sur ses lèvres, comme s'il réfléchissait déjà à sa réponse. Il fronça légèrement des sourcils, avant de demander à Don Francisco :
"Mon ami... Quel est ce garçon dont on parle ? Un mutant ?"
Avatar se pencha légèrement en direction de Maître Ferraille, et toujours affublé de son éternel sourire, répondit :
"Non, je ne crois pas. Mais la petite, oui. Enfin c'est ce qu'il racontait l'autre jour à l'Église"
Marquant une légère pause, il ajouta à l'attention de la petite Lili :
"J'adore jouer à la religieuse. Encore plus que d'être une enseignante, un conquistador ou cette jeune fille, un peu exubérante, qui a eu la bonne idée d'un jour devenir amie avec ma fille !"
Jouant à l'aide de son doigt avec le piercing qu'il arborait au menton, Don Francisco se perdit dans la contemplation des bateaux mouches qui passaient.
Maître Ferraille avala sa salive et poursuivit :
"Fort bien, jeune fille... Si vous êtes là, c'est que vous avez su mériter notre confiance. Aussi, je vous expliquerai rapidement notre but. Et après, en cas de vote défavorable, nous vous renverrons chez vous, non sans avoir au préalable brouillé vos souvenirs"
Le Marcheur opina vigoureusement du chef à cette proposition, pendant que le vieil homme continuait à parler.
"Nous sommes des mutants. Des mutants puissants. Empathie, téléportation, possession astrale, illusion, manipulation physique, nous savons faire tout cela... Mais..."
Il regarda ses amis l'un après l'autre avant de continuer.
"Nous avons choisi... De nous retirer du jeu. Des choses se trament au dehors. De très vilaines choses. Mais nous ne voulons pas avoir à choisir un camp..."
L'homme se leva et s'approcha doucement de Lili.
"A la place, nous nous efforçons de conserver un équilibre. Pour que le combat entre le bien et le mal ne soit pas trop déséquilibré. Pour éviter que des mutants trop puissants tombent entre des mains mal intentionnées. C'est notre vocation première. Éviter toute instrumentalisation de notre espèce. Le collège invisible est un refuge. Il n'a aucune autre raison d'être..."
Don Francisco s'indigna à ces paroles :
"Et ma fille ! Et ses amies !"
Le Marcheur, l'air toujours pincé, précisa :
"Ta fille est ta fille, Avatar... Lo'ann est potentiellement puissante. Et tu sais bien que les téléporteurs ont toujours eu un statut à part..."
Le père de Teresa croisa les bras et tourna le dos, visiblement fâché :
"Et la petite Tracey ?"
Ce fut le vieil homme qui trancha à nouveau :
"C'était... compassionnel. Nous ne pouvions la laisser comme ça. Même si elle n'a presque plus de pouvoirs depuis que sa sœur est morte..."
Se calmant quelque peu, Don Francisco alla se ranger derrière Lili :
"Le Chasseur est en ville ! Vous le savez ça ? Le Chasseur a kidnappé son petit frère ! Nous nous devons d'intervenir, sinon nous ne serions rien d'autres que des lâches, des fats et des ladres !"
Maître Ferraille baissa les yeux, visiblement gêné :
"Nous n'avons pas vocation à intervenir en principe sur des gens comme le Chasseur... A moins, d'avoir un intérêt bien particulier, bien sur..."
Nouvelle pause. Suite à laquelle, le vieil homme regarda à nouveau Lili droit dans les yeux :
"Quel est votre pouvoir jeune fille ?"
"Mon ami... Quel est ce garçon dont on parle ? Un mutant ?"
Avatar se pencha légèrement en direction de Maître Ferraille, et toujours affublé de son éternel sourire, répondit :
"Non, je ne crois pas. Mais la petite, oui. Enfin c'est ce qu'il racontait l'autre jour à l'Église"
Marquant une légère pause, il ajouta à l'attention de la petite Lili :
"J'adore jouer à la religieuse. Encore plus que d'être une enseignante, un conquistador ou cette jeune fille, un peu exubérante, qui a eu la bonne idée d'un jour devenir amie avec ma fille !"
Jouant à l'aide de son doigt avec le piercing qu'il arborait au menton, Don Francisco se perdit dans la contemplation des bateaux mouches qui passaient.
Maître Ferraille avala sa salive et poursuivit :
"Fort bien, jeune fille... Si vous êtes là, c'est que vous avez su mériter notre confiance. Aussi, je vous expliquerai rapidement notre but. Et après, en cas de vote défavorable, nous vous renverrons chez vous, non sans avoir au préalable brouillé vos souvenirs"
Le Marcheur opina vigoureusement du chef à cette proposition, pendant que le vieil homme continuait à parler.
"Nous sommes des mutants. Des mutants puissants. Empathie, téléportation, possession astrale, illusion, manipulation physique, nous savons faire tout cela... Mais..."
Il regarda ses amis l'un après l'autre avant de continuer.
"Nous avons choisi... De nous retirer du jeu. Des choses se trament au dehors. De très vilaines choses. Mais nous ne voulons pas avoir à choisir un camp..."
L'homme se leva et s'approcha doucement de Lili.
"A la place, nous nous efforçons de conserver un équilibre. Pour que le combat entre le bien et le mal ne soit pas trop déséquilibré. Pour éviter que des mutants trop puissants tombent entre des mains mal intentionnées. C'est notre vocation première. Éviter toute instrumentalisation de notre espèce. Le collège invisible est un refuge. Il n'a aucune autre raison d'être..."
Don Francisco s'indigna à ces paroles :
"Et ma fille ! Et ses amies !"
Le Marcheur, l'air toujours pincé, précisa :
"Ta fille est ta fille, Avatar... Lo'ann est potentiellement puissante. Et tu sais bien que les téléporteurs ont toujours eu un statut à part..."
Le père de Teresa croisa les bras et tourna le dos, visiblement fâché :
"Et la petite Tracey ?"
Ce fut le vieil homme qui trancha à nouveau :
"C'était... compassionnel. Nous ne pouvions la laisser comme ça. Même si elle n'a presque plus de pouvoirs depuis que sa sœur est morte..."
Se calmant quelque peu, Don Francisco alla se ranger derrière Lili :
"Le Chasseur est en ville ! Vous le savez ça ? Le Chasseur a kidnappé son petit frère ! Nous nous devons d'intervenir, sinon nous ne serions rien d'autres que des lâches, des fats et des ladres !"
Maître Ferraille baissa les yeux, visiblement gêné :
"Nous n'avons pas vocation à intervenir en principe sur des gens comme le Chasseur... A moins, d'avoir un intérêt bien particulier, bien sur..."
Nouvelle pause. Suite à laquelle, le vieil homme regarda à nouveau Lili droit dans les yeux :
"Quel est votre pouvoir jeune fille ?"
- InvitéInvité
Re: Grenade, Espagne
Jeu 23 Juil 2009 - 10:55
Bon, on ne l'avait pas encore chassée, c'était bon signe. Au lieu de ça, le vieil homme semblait l'écouter patiemment, c'était déjà une bonne chose... Seulement, il ne savait pas de qui il était question. Laissant Don Francisco s'occuper de répondre, son regard se perdit à nouveau sur la tour Effel, mais ce moment de déconcentration ne dura pas car on s'adressait à elle à présent. Elle fit un petit sourire à Avatar avant d'écouter Maître Ferraille. Il se lançait dans une explication qui allait être intéressante et tout ce que Lili espérait, en plus d'obtenir leur aide, c'était qu'ils n'effacent pas sa mémoire. Néanmoins, elle fit signe qu'elle comprenait, lorsqu'il évoqua cette idée. A l'annonce de leurs capacités, elle ne put qu'être impressionnée encore, mais elle n'en laissa rien paraître, écoutant la suite attentivement, comme les enfants écoutent une histoire.
*De vilaines choses ?*
Tout ça était très vague, tout comme leur rôle qu'il se tâchait maintenant d'expliquer. Ce que Luz comprit, c'était ce que Teresa lui avait raconté auparavant : ils n'intervenaient pas vraiment. Leur manière de garder l'équilibre restait très obscure, mais la rouquine ne posa aucune question, surtout que celui qui se chargea d'interrompre le vieillard fut Don Francisco. Alors qu'ils débattaient de quelque chose dont le contexte échappait une fois encore à la petite Andalouse, elle put saisir deux choses en revanche. D'une, les téléporteurs étaient traîtés spécialement... Son pouvoir pouvait-il être assimilé à de la téléportation ? Peut-être que ça jouerait en sa faveur... De deux, le père de la pyrokinésiste était visiblement de son côté, en tout cas, il était pour faire quelque chose, sauver son frère.
*Allez....*
Elle priait intérieurement pour que le chef change de position et quand il finit par cette question, elle espéra que ses suppositions à propos de son pouvoir étaient bonne. Apparemment, ça déterminerait l'implication de ce conseil dans l'affaire. Elle répondit alors d'une petite voix :
« Je me déplace de prise en prise... »
*Je sais pas trop exactement comment ça marche...*
*De vilaines choses ?*
Tout ça était très vague, tout comme leur rôle qu'il se tâchait maintenant d'expliquer. Ce que Luz comprit, c'était ce que Teresa lui avait raconté auparavant : ils n'intervenaient pas vraiment. Leur manière de garder l'équilibre restait très obscure, mais la rouquine ne posa aucune question, surtout que celui qui se chargea d'interrompre le vieillard fut Don Francisco. Alors qu'ils débattaient de quelque chose dont le contexte échappait une fois encore à la petite Andalouse, elle put saisir deux choses en revanche. D'une, les téléporteurs étaient traîtés spécialement... Son pouvoir pouvait-il être assimilé à de la téléportation ? Peut-être que ça jouerait en sa faveur... De deux, le père de la pyrokinésiste était visiblement de son côté, en tout cas, il était pour faire quelque chose, sauver son frère.
*Allez....*
Elle priait intérieurement pour que le chef change de position et quand il finit par cette question, elle espéra que ses suppositions à propos de son pouvoir étaient bonne. Apparemment, ça déterminerait l'implication de ce conseil dans l'affaire. Elle répondit alors d'une petite voix :
« Je me déplace de prise en prise... »
*Je sais pas trop exactement comment ça marche...*
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Grenade, Espagne
Ven 24 Juil 2009 - 2:40
Maître Ferraille marmonna dans sa barbe des choses incompréhensibles. Comme s'il réfléchissait à voix basse.
Avatar, triomphant, s'exclama avec emphase :
"Elle voyage de prise en prise, c'est formidable !"
Puis, faisant un petit clin d'œil à Lili, il ajouta :
"C'est une forme comme une autre de téléportation, non ?"
Les deux autres le regardèrent, l'air un peu fâchés. Un peu à la manière de personnes à qui l'on aurait lourdement forcé la main. Finalement, au bout de quelques instants, Maître Ferraille trancha :
"Très bien, petite fille, tu peux rester au Sanctuaire. Nous t'offrons notre protection"
Avatar exultait. Et entama une petite danse en levant les bras au ciel pour manifester sa joie !
"Mais... Interdiction d'aller chercher votre frère... C'est trop dangereux. Mieux vaut l'oublier... Et maintenant, disposez, j'ai un tableau à finir..."
Et sans attendre une éventuelle réponse, le vieil homme remit sa casquette et reprit son pinceau. La conversation était terminée.
Avatar saisit Lili par l'épaule et la dirigea vers le mur. Le Marcheur, se tenant juste à côté de celui-ci, fit un large geste de la main et une porte se dessina dans l'ouvrage.
Rapidement, Lili se retrouva à nouveau dans la pièce aux draperies. En compagnie de Lo'ann et de Teresa. Avatar, occupant toujours le corps de Tracey regarda la petite fille avec un large sourire. En revanche le Marcheur n'était pas présent.
"Alors que faisons nous pour retrouver votre frère, jeune damoiselle ? Avez-vous des idées ? Et des idées pour le retrouver ?" demanda Don Francisco, tout joyeux.
Avatar, triomphant, s'exclama avec emphase :
"Elle voyage de prise en prise, c'est formidable !"
Puis, faisant un petit clin d'œil à Lili, il ajouta :
"C'est une forme comme une autre de téléportation, non ?"
Les deux autres le regardèrent, l'air un peu fâchés. Un peu à la manière de personnes à qui l'on aurait lourdement forcé la main. Finalement, au bout de quelques instants, Maître Ferraille trancha :
"Très bien, petite fille, tu peux rester au Sanctuaire. Nous t'offrons notre protection"
Avatar exultait. Et entama une petite danse en levant les bras au ciel pour manifester sa joie !
"Mais... Interdiction d'aller chercher votre frère... C'est trop dangereux. Mieux vaut l'oublier... Et maintenant, disposez, j'ai un tableau à finir..."
Et sans attendre une éventuelle réponse, le vieil homme remit sa casquette et reprit son pinceau. La conversation était terminée.
Avatar saisit Lili par l'épaule et la dirigea vers le mur. Le Marcheur, se tenant juste à côté de celui-ci, fit un large geste de la main et une porte se dessina dans l'ouvrage.
Rapidement, Lili se retrouva à nouveau dans la pièce aux draperies. En compagnie de Lo'ann et de Teresa. Avatar, occupant toujours le corps de Tracey regarda la petite fille avec un large sourire. En revanche le Marcheur n'était pas présent.
"Alors que faisons nous pour retrouver votre frère, jeune damoiselle ? Avez-vous des idées ? Et des idées pour le retrouver ?" demanda Don Francisco, tout joyeux.
- InvitéInvité
Re: Grenade, Espagne
Lun 27 Juil 2009 - 14:46
Finalement, elle était intégrée à leur 'sanctuaire' mais... Non ça ne se passait pas comme elle le voulait ! Pourquoi 'oublier' son frère ? Elle était allée les voir pour lui ! Elle n'en avait rien à faire de leur organisation ! Elle s'apprêtait à répliquer, mais le vieil homme leur avait déjà tourné le dos. Tant pis, elle se débrouillerait toute seule ! Elle suivi Avatar, déçue et inquiète de la suite. Luz fut de nouveau dans la pièce étrange, mais elle était tellement perturbée par le reste qu'elle ne s'étonna même pas du changement de lieu. Elle avait envie de pleurer...
Puis... le mutant lui parla et... elle n'en revenait pas ! Il était d'accord pour l'aider à retrouver son frère ? Son visage s'illumina, elle était agréablement surprise de voir qu'il était encore de son côté. Seulement son sourire s'effaça un peu lorsqu'elle comprit qu'il n'avait aucune idée de comment retrouver Ale. Mais bon, déjà elle devait se satisfaire d'avoir une aide, même si cette histoire continuait à s'annoncer compliquée.
« Eh bien... selon vous, il veut m'attirer. Donc je ne vois pas pourquoi il empêcherait que je le retrouve. Si je devais chercher Ale quelque part, j'aurais commencé par ses amis, puis le collège, les églises – ce qui était une bonne intuition d'ailleurs – et après... Peut-être le magasin de jouets où il est toujours fourré ? Mais il faut pas que je me fasse piéger. Vous pouvez m'en dire plus sur ce Chasseur ? »
Elle regarda Teresa qui avait semblé en connaître long là-dessus. En même temps, elle recommença à avoir peur en se rappelant de ce qu'avait dit Tracey. Il fallait vraiment s'organiser pour réussir à ne pas se faire avoir, sinon c'était tout le monde qu'elle attirait dans un piège. De plus, elle se demandait si leurs capacités pouvaient vraiment servir à agir. Elle se mordit la lèvre en pensant à son petit-frère, elle voulait tant qu'on ne lui ait pas fait de mal !
Puis... le mutant lui parla et... elle n'en revenait pas ! Il était d'accord pour l'aider à retrouver son frère ? Son visage s'illumina, elle était agréablement surprise de voir qu'il était encore de son côté. Seulement son sourire s'effaça un peu lorsqu'elle comprit qu'il n'avait aucune idée de comment retrouver Ale. Mais bon, déjà elle devait se satisfaire d'avoir une aide, même si cette histoire continuait à s'annoncer compliquée.
« Eh bien... selon vous, il veut m'attirer. Donc je ne vois pas pourquoi il empêcherait que je le retrouve. Si je devais chercher Ale quelque part, j'aurais commencé par ses amis, puis le collège, les églises – ce qui était une bonne intuition d'ailleurs – et après... Peut-être le magasin de jouets où il est toujours fourré ? Mais il faut pas que je me fasse piéger. Vous pouvez m'en dire plus sur ce Chasseur ? »
Elle regarda Teresa qui avait semblé en connaître long là-dessus. En même temps, elle recommença à avoir peur en se rappelant de ce qu'avait dit Tracey. Il fallait vraiment s'organiser pour réussir à ne pas se faire avoir, sinon c'était tout le monde qu'elle attirait dans un piège. De plus, elle se demandait si leurs capacités pouvaient vraiment servir à agir. Elle se mordit la lèvre en pensant à son petit-frère, elle voulait tant qu'on ne lui ait pas fait de mal !
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
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Re: Grenade, Espagne
Jeu 30 Juil 2009 - 20:06
Don Francisco se saisit d'une rose et en huma le parfum de manière très exagérée... Sa fille, Teresa, avait l'air toujours aussi consternée de l'attitude toute théâtrale de son père. Elle choisit, néanmoins de l'ignorer, et répliqua rapidement à la petite fille :
"On ne sait pas grand chose du Chasseur... Son identité réelle est inconnue. Tout comme le fait qu'il soit un mutant ou pas. Personnellement je ne l'ai jamais rencontré et au regard de sa réputation ça ne m'emballe pas plus que ça..."
L'homme qui occupait le corps de Tracey fit quelque pas en direction de la petite fille :
"C'est l'incarnation physique de tout ce qui est mauvais. C'est notre grande baleine blanche. La raison même pour laquelle nous devons protéger les enfants différents. Il est notre Némésis"
Comme étonnée par le ton particulièrement sobre de son paternel, la jeune pyrokinésiste poursuivit :
"Tout ce que l'on sait, on l'a eu via des flics qui ont fait un joli coup de filet en France. En gros, ils ont démantelé un trafic de mutants. C'était un truc de combats à mort. Enfin bref, le Chasseur travaillait pour eux. C'était une sorte de tueur à gages. En revanche, on ne connait pas son nouvel employeur. A moins qu'il roule actuellement pour son compte... Ce qui serait peut être encore plus terrifiant"
Lo'ann enchaîna d'une petite voix éteinte :
"Ce que les agents Feuerstürm et Épaulard ont pu nous dire c'est qu'il serait actuellement à Grenade pour chercher un groupe de mutants et de syndromes X qui avaient été réduits en esclavage par son ancien boss. Visiblement, ils chercheraient à atteindre une île située au large de Madagascar. Une sorte de paradis pour mutants"
Elle avala sa salive et termina :
"D'après des témoignages indirects, le Chasseur pratique plusieurs arts martiaux, manie un paquet d'armes blanches, est sans pitié et ne perd jamais la moindre piste. Si on le trouve pas, il nous trouve. Et il honore toujours ses contrats... Il se peut qu'il ait également des complices"
Don Francisco se passa la main dans les cheveux. Il avait l'air un peu embêté et en expliqua la raison à la petite fille :
"En fait, nous ne savons pas où il peut être. Quelque part ou n'importe où dans Grenade. Nous avons une petite idée en revanche de la localisation des mutants qu'il cherche, qui seraient du côté de la vieille zone industrielle..."
Un léger sourire apparut sur son visage.
"Mais le magasin de jouets me plait bien... J'adore les jouets !"
"On ne sait pas grand chose du Chasseur... Son identité réelle est inconnue. Tout comme le fait qu'il soit un mutant ou pas. Personnellement je ne l'ai jamais rencontré et au regard de sa réputation ça ne m'emballe pas plus que ça..."
L'homme qui occupait le corps de Tracey fit quelque pas en direction de la petite fille :
"C'est l'incarnation physique de tout ce qui est mauvais. C'est notre grande baleine blanche. La raison même pour laquelle nous devons protéger les enfants différents. Il est notre Némésis"
Comme étonnée par le ton particulièrement sobre de son paternel, la jeune pyrokinésiste poursuivit :
"Tout ce que l'on sait, on l'a eu via des flics qui ont fait un joli coup de filet en France. En gros, ils ont démantelé un trafic de mutants. C'était un truc de combats à mort. Enfin bref, le Chasseur travaillait pour eux. C'était une sorte de tueur à gages. En revanche, on ne connait pas son nouvel employeur. A moins qu'il roule actuellement pour son compte... Ce qui serait peut être encore plus terrifiant"
Lo'ann enchaîna d'une petite voix éteinte :
"Ce que les agents Feuerstürm et Épaulard ont pu nous dire c'est qu'il serait actuellement à Grenade pour chercher un groupe de mutants et de syndromes X qui avaient été réduits en esclavage par son ancien boss. Visiblement, ils chercheraient à atteindre une île située au large de Madagascar. Une sorte de paradis pour mutants"
Elle avala sa salive et termina :
"D'après des témoignages indirects, le Chasseur pratique plusieurs arts martiaux, manie un paquet d'armes blanches, est sans pitié et ne perd jamais la moindre piste. Si on le trouve pas, il nous trouve. Et il honore toujours ses contrats... Il se peut qu'il ait également des complices"
Don Francisco se passa la main dans les cheveux. Il avait l'air un peu embêté et en expliqua la raison à la petite fille :
"En fait, nous ne savons pas où il peut être. Quelque part ou n'importe où dans Grenade. Nous avons une petite idée en revanche de la localisation des mutants qu'il cherche, qui seraient du côté de la vieille zone industrielle..."
Un léger sourire apparut sur son visage.
"Mais le magasin de jouets me plait bien... J'adore les jouets !"
- InvitéInvité
Re: Grenade, Espagne
Jeu 6 Aoû 2009 - 22:36
Lili fut déconcentrée un moment par Avatar qui avait toujours tant de manières... La voix lointaine de Teresa lui disait qu'ils ne connaissait pas grand chose, ce qui eut pour effet de ramener la rouquine sur Terre. Mais elle n'eut pas le temps d'éprouver sa déception que le mutant reprit la parole, suivi de sa fille puis de Lo'ann. Tout ce qui était dit était encore moins rassurant que ce qu'aurait pu imaginer la jeune fille, comment récupérer son frère dans ces conditions ? C'était peine perdue... Elle resta un moment silencieuse avant de dire, dépitée :
"Non... je veux pas vous attirer là-dedans..."
Evidemment, elle ne pouvait pas laisser Ale avec ce genre d'homme, mais elle savait très bien que ça ne servirait à rien de le rechercher, avec le peu d'indices qu'elle avait et en ayant une idée vraiment pas ragoûtante de ce Chasseur. Elle fit quelques pas dans la salle, les yeux baissés... C'était... rageant ! Si seulement elle n'avait pas raconté toutes ces choses à son frère... Tout ça, c'était sa faute... Elle avait fait preuve de tellement de stupidité...
*Ca m'énerve ! Pourquoi j'ai pas de solution ?*
De temps en temps, elle poussait un soupir qui ressemblait presque à un grognement. Non, elle ne pouvait VRAIMENT pas ne rien faire alors que son petit-frère était en danger ! En même temps, seule, c'était comme se livrer à l'ennemi... Mais elle ne pouvait pas faire prendre autant de risques à ces gens, elle n'était pas encore assez égoïste pour ça. Que faire ? Elle doutait à présent de l'issue de cette aventure et elle avait du mal à s'imaginer avec ses frères et sa soeur, mangeant une glace tous ensemble, dans le futur. En vérité, elle n'arrivait pas à imaginer quoi que ce soit, elle ne savait rien, ou pas assez, elle ne pouvait rien anticiper et c'était probablement le plus troublant.
"Comment je peux rentrer chez moi ?"
Elle irait seule, à cette zone industrielle, tant pis.
"Non... je veux pas vous attirer là-dedans..."
Evidemment, elle ne pouvait pas laisser Ale avec ce genre d'homme, mais elle savait très bien que ça ne servirait à rien de le rechercher, avec le peu d'indices qu'elle avait et en ayant une idée vraiment pas ragoûtante de ce Chasseur. Elle fit quelques pas dans la salle, les yeux baissés... C'était... rageant ! Si seulement elle n'avait pas raconté toutes ces choses à son frère... Tout ça, c'était sa faute... Elle avait fait preuve de tellement de stupidité...
*Ca m'énerve ! Pourquoi j'ai pas de solution ?*
De temps en temps, elle poussait un soupir qui ressemblait presque à un grognement. Non, elle ne pouvait VRAIMENT pas ne rien faire alors que son petit-frère était en danger ! En même temps, seule, c'était comme se livrer à l'ennemi... Mais elle ne pouvait pas faire prendre autant de risques à ces gens, elle n'était pas encore assez égoïste pour ça. Que faire ? Elle doutait à présent de l'issue de cette aventure et elle avait du mal à s'imaginer avec ses frères et sa soeur, mangeant une glace tous ensemble, dans le futur. En vérité, elle n'arrivait pas à imaginer quoi que ce soit, elle ne savait rien, ou pas assez, elle ne pouvait rien anticiper et c'était probablement le plus troublant.
"Comment je peux rentrer chez moi ?"
Elle irait seule, à cette zone industrielle, tant pis.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Grenade, Espagne
Mer 12 Aoû 2009 - 2:21
Les trois mutants regardèrent bizarrement la petite fille, ayant tous l'air très surpris. Un lourd silence s'installa suite auquel Teresa lança :
"T'es folle... Tu comptes pas y aller toute seule ?"
Avatar posa une main paternelle sur l'épaule de la pyrokinésiste :
"Je crois surtout que la petite veut rentrer chez elle, n'est ce pas ?"
Il faisait un sourire forcé à Lili.
"Parce que vouloir affronter cette abomination à face d'homme c'est déjà se fourvoyer complétement. Alors s'opposer à lui, quand on est juste une petite fille, c'est..."
Il avala sa salive. Et arbora son plus grand sourire :
"C'est comme se battre contre des moulins à vent. Mais chacun suit sa route. Et la votre, jeune damoiselle, est auprès de vos proches. Foi de Don Francisco, je ne connaitrais point de repos avant d'avoir occis ce fat !"
Teresa leva de grands yeux au ciel. Indignée !
"Mais Père ! Arrête avec ton sexisme et ton machisme ! Ce n'est pas parce que c'est une fille qu'elle a besoin de toi !"
Lo'ann s'éclaircit la voix.
"Je crains que le débat soit plus que théorique là... Après tout, elle fait ce qu'elle veut. Si elle veut rentrer chez elle, il faut la laisser... Elle saura bien où nous retrouver. J'ai qu'à lui donner la carte de visite du Collège. Et elle y pensera très fort et le Marcheur viendra lui ouvrir"
Elle sortit de sa poche une carte qu'elle tendit à Lili. Il s'agissait d'une carte qui était vierge de toute écriture, symbole ou inscription en son recto comme en son verso.
La téléporteuse reprit :
"Parce que voilà. Il est tard et c'est une petite fille. Ses parents vont s'inquiéter si elle rentre pas. Et puis, ouais, le Chasseur c'est le Chasseur. On verra tout ça demain, non ?"
Don Francisco se pinça la lèvre puis conclut :
"Très bien, jeune fille, nous vous ramenons chez vous. Lo'ann, écoute bien l'adresse..."
L'homme donna l'endroit précis où habitait Lili. Et Lo'ann bougea un pan de rideau. Derrière celui-ci apparut un endroit tout proche du domicile de la petite fille.
"Voilà, tu n'as qu'à sortir... Et n'oublie pas la carte de visite ! Bonne nuit !"
Pour quitter le petit groupe, Lili n'avait plus qu'à faire quelques pas. Et elle serait à nouveau seule.
"T'es folle... Tu comptes pas y aller toute seule ?"
Avatar posa une main paternelle sur l'épaule de la pyrokinésiste :
"Je crois surtout que la petite veut rentrer chez elle, n'est ce pas ?"
Il faisait un sourire forcé à Lili.
"Parce que vouloir affronter cette abomination à face d'homme c'est déjà se fourvoyer complétement. Alors s'opposer à lui, quand on est juste une petite fille, c'est..."
Il avala sa salive. Et arbora son plus grand sourire :
"C'est comme se battre contre des moulins à vent. Mais chacun suit sa route. Et la votre, jeune damoiselle, est auprès de vos proches. Foi de Don Francisco, je ne connaitrais point de repos avant d'avoir occis ce fat !"
Teresa leva de grands yeux au ciel. Indignée !
"Mais Père ! Arrête avec ton sexisme et ton machisme ! Ce n'est pas parce que c'est une fille qu'elle a besoin de toi !"
Lo'ann s'éclaircit la voix.
"Je crains que le débat soit plus que théorique là... Après tout, elle fait ce qu'elle veut. Si elle veut rentrer chez elle, il faut la laisser... Elle saura bien où nous retrouver. J'ai qu'à lui donner la carte de visite du Collège. Et elle y pensera très fort et le Marcheur viendra lui ouvrir"
Elle sortit de sa poche une carte qu'elle tendit à Lili. Il s'agissait d'une carte qui était vierge de toute écriture, symbole ou inscription en son recto comme en son verso.
La téléporteuse reprit :
"Parce que voilà. Il est tard et c'est une petite fille. Ses parents vont s'inquiéter si elle rentre pas. Et puis, ouais, le Chasseur c'est le Chasseur. On verra tout ça demain, non ?"
Don Francisco se pinça la lèvre puis conclut :
"Très bien, jeune fille, nous vous ramenons chez vous. Lo'ann, écoute bien l'adresse..."
L'homme donna l'endroit précis où habitait Lili. Et Lo'ann bougea un pan de rideau. Derrière celui-ci apparut un endroit tout proche du domicile de la petite fille.
"Voilà, tu n'as qu'à sortir... Et n'oublie pas la carte de visite ! Bonne nuit !"
Pour quitter le petit groupe, Lili n'avait plus qu'à faire quelques pas. Et elle serait à nouveau seule.
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