Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Mer 9 Fév 2011 - 1:38
"L'école des mutos, le bidule Xacvier aux Etats-Unis, quoi ! Votre Gardienne a été élève là bas un p'tit moment... Bizarrement, la maison était plus propre en son absence. Enfin, bref..."
Marie alla ensuite chercher un plan de la ville. Elle pointa à l'aide d'un crayon papier l'endroit où il fallait aller.
"Vous me ramenerez le plan. Pour le cahier et le poster, gardez-les. Je ne crois pas que stocker ces cochonneries dans sa chambre aide beaucoup la Gardienne a recouvré la raison..."
Puis elle congédia le trio. Marie devait aller s'occuper des cochons.
Reprenant la route, le trio se retrouva dans le vieux quartier de Merdrignac, conformément aux instructions de Marie. Papy Folcoat gara la voiture et fit signe à Shane et à Brieuc de descendre.
"Mes vieilles guiboles ont besoin d'une bonne petite sieste. Vous aurez qu'à me réveiller quand vous aurez terminé !"
Le petit garçon partit donc accompagné de Shane la poche en direction de la boutique de Maître Ferraille. Shane ne put s'empêcher de lancer :
"Je parie que le vieux va se siffler toutes les bouteilles... Ouais, je paries ça..."
La boutique n'était guère éloignée de la voiture. Il suffisait de descendre une ruelle tortueuse et peu fréquentée et ils y étaient ! Brieuc put regarder à droite et à gauche. Il n'y avait personne. Pas de rues parallèles non plus. L'axe dans lequel se trouvait la boutique ne pouvait que se descendre ou se remonter, en direction de l'automobile de l'ancêtre.
L'intérieur de la boutique était poussiéreux et mal rangé. Comme chez tous les antiquaires un peu désordonné. Passant la porte, Brieuc entendit une petite clochette. Du genre de celles qui annoncent l'arrivée du chaland dans toutes les vieilles échoppes. Au bout de quelques instants, un vieil homme arriva et s'installa derrière le comptoir.
"Vous avez besoin d'un renseignement, Messieurs ?" lança-t-il d'une voix très digne et très profonde.
Marie alla ensuite chercher un plan de la ville. Elle pointa à l'aide d'un crayon papier l'endroit où il fallait aller.
"Vous me ramenerez le plan. Pour le cahier et le poster, gardez-les. Je ne crois pas que stocker ces cochonneries dans sa chambre aide beaucoup la Gardienne a recouvré la raison..."
Puis elle congédia le trio. Marie devait aller s'occuper des cochons.
*
**
**
Reprenant la route, le trio se retrouva dans le vieux quartier de Merdrignac, conformément aux instructions de Marie. Papy Folcoat gara la voiture et fit signe à Shane et à Brieuc de descendre.
"Mes vieilles guiboles ont besoin d'une bonne petite sieste. Vous aurez qu'à me réveiller quand vous aurez terminé !"
Le petit garçon partit donc accompagné de Shane la poche en direction de la boutique de Maître Ferraille. Shane ne put s'empêcher de lancer :
"Je parie que le vieux va se siffler toutes les bouteilles... Ouais, je paries ça..."
*
**
**
La boutique n'était guère éloignée de la voiture. Il suffisait de descendre une ruelle tortueuse et peu fréquentée et ils y étaient ! Brieuc put regarder à droite et à gauche. Il n'y avait personne. Pas de rues parallèles non plus. L'axe dans lequel se trouvait la boutique ne pouvait que se descendre ou se remonter, en direction de l'automobile de l'ancêtre.
L'intérieur de la boutique était poussiéreux et mal rangé. Comme chez tous les antiquaires un peu désordonné. Passant la porte, Brieuc entendit une petite clochette. Du genre de celles qui annoncent l'arrivée du chaland dans toutes les vieilles échoppes. Au bout de quelques instants, un vieil homme arriva et s'installa derrière le comptoir.
"Vous avez besoin d'un renseignement, Messieurs ?" lança-t-il d'une voix très digne et très profonde.
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Mer 9 Fév 2011 - 12:34
Voila que le grand-père de Folcoat venait de leur faire faux bond. Il est vrai, qu’à son âge, on était plus porté sur les recherches littéraires, bien assis tranquillement dans un fauteuil, enfermé au fond de sa bibliothèque, et un petit verre de gnôle à la main, plutôt que sur l’exploration et la course en extérieur. Il était en somme assez logique qu'il ait un petit coup de barre de temps en temps. Brieuc était conscient qu’il lui en avait demandé beaucoup et sans lui fournir vraiment d’explications. Voir son aïeul lui faire confiance à ce point était particulièrement réconfortant pour l’adolescent.
Il fallait juste espérer que son grand-père pense à prévenir de leur absence car, l’heure tournant, Mme de Folcoat devait être rentrée chez eux et, vu l’état de la maison, la moindre des choses était de la rassurer un peu sur le sort de sa progéniture. Brieuc grimaça en pensant à l’ire paternelle qu’il allait devoir affronter le soir, dès son retour. Pour atténuer un peu les réprimandes, il lui fallait donc ne pas faire chou blanc dans sa quête.
Le jeune Breton regarda l’antiquaire, homme assez original si on se référait aux critiques de jugement de Marie, mais qui, là, ressemblait à n’importe quel commerçant honnête, trônant au milieu du bric-à-brac habituel dans ce genre de boutique.
- Demat, monsieur, le salua-t-il avec un sourire poli. Nous cherchons Maître Ferraille. Nous venons de la ferme des Pitre et on nous a envoyé ici.
Embarrassé, Brieuc tourna la tête vers Shane, espérant une aide de sa part pour expliquer un peu le but de leur visite. Même si, en dépit de son passage récent par une salle de bain et de ses vêtements propres, l’apparence de l’Irlandais laissait encore à désirer, un adulte restait quand même plus crédible qu’un jeune garçon pour exposer l’objet de leurs recherches.
Les traits juvéniles de l’adolescent, ses culottes courtes et sa voix encore un peu haut perchée contribuaient à rendre Brieuc mal à l’aise et l'angoissaient dans sa crainte de ne pas être pris au sérieux.
Il fallait juste espérer que son grand-père pense à prévenir de leur absence car, l’heure tournant, Mme de Folcoat devait être rentrée chez eux et, vu l’état de la maison, la moindre des choses était de la rassurer un peu sur le sort de sa progéniture. Brieuc grimaça en pensant à l’ire paternelle qu’il allait devoir affronter le soir, dès son retour. Pour atténuer un peu les réprimandes, il lui fallait donc ne pas faire chou blanc dans sa quête.
Le jeune Breton regarda l’antiquaire, homme assez original si on se référait aux critiques de jugement de Marie, mais qui, là, ressemblait à n’importe quel commerçant honnête, trônant au milieu du bric-à-brac habituel dans ce genre de boutique.
- Demat, monsieur, le salua-t-il avec un sourire poli. Nous cherchons Maître Ferraille. Nous venons de la ferme des Pitre et on nous a envoyé ici.
Embarrassé, Brieuc tourna la tête vers Shane, espérant une aide de sa part pour expliquer un peu le but de leur visite. Même si, en dépit de son passage récent par une salle de bain et de ses vêtements propres, l’apparence de l’Irlandais laissait encore à désirer, un adulte restait quand même plus crédible qu’un jeune garçon pour exposer l’objet de leurs recherches.
Les traits juvéniles de l’adolescent, ses culottes courtes et sa voix encore un peu haut perchée contribuaient à rendre Brieuc mal à l’aise et l'angoissaient dans sa crainte de ne pas être pris au sérieux.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Jeu 10 Fév 2011 - 1:07
Le vieil homme considéra Brieuc et son ami d'un regard froid. Puis, il jeta un oeil à l'extérieur de l'échoppe et répondit :
"Je suis bien Maître Ferraille mais je ne connais pas de Monsieur Pitre. Vous devez faire erreur, Messieurs..."
La voix était neutre mais sans appel. Brieuc remarqua, par ailleurs, que l'homme avait les mains cachées derrière le comptoir et que sa machoire venait de se crisper. Il entendit que l'on manipulait quelque chose, comme un petit tiroir ou un placard.
"Je suis bien Maître Ferraille mais je ne connais pas de Monsieur Pitre. Vous devez faire erreur, Messieurs..."
La voix était neutre mais sans appel. Brieuc remarqua, par ailleurs, que l'homme avait les mains cachées derrière le comptoir et que sa machoire venait de se crisper. Il entendit que l'on manipulait quelque chose, comme un petit tiroir ou un placard.
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Jeu 10 Fév 2011 - 1:33
Un instant troublé par la réaction de l’antiquaire, Brieuc se rendait compte que l’homme était mal à l’aise, comme s’il redoutait quelque chose. Avait-il eu vent des vues du psychopathe von Caremus sur la clochette, soit disant détenue par la Gardienne de la Lumière ? Ou était-ce plus simplement de la méfiance envers des étrangers ?
Jetant un coup d’œil vers un Shane qui semblait se désintéresser de la question, le jeune mutant comprit qu’il n’avait aucune aide à attendre de ce côté.
*C’est pour lui que je fais tout cela… Il pourrait au moins essayer de m’aider un peu…*
Désabusé par l’absence de réaction de l’Irlandais, Brieuc eut un sourire un peu crispé.
- Monsieur, je vous en prie, insista-t-il d’une voix pressante. Je vous jure, c’est sérieux, c’est pas d’la blague. On cherche à joindre la Gardienne de la Lumière, Alixtide Pitre d’après ce que j’ai cru comprendre… Elle est en danger… Y’a des frapadingues qui la cherche pour lui piquer un truc, une clochette je crois… Aide-nous monsieur, je vous en prie. C’est sérieux…
L’adolescent sortit le cahier d’écolier et le montra à Maître Ferraille.
- J’ai rien compris à toutes ces histoires mais on parle de vous là-dedans. Aidez-nous à contacter la Gardienne avant qu’il soit trop tard. Je vous en pris, monsieur…
Brieuc commençait à se demander s’ils ne s’étaient pas engager sur une mauvaise piste et s’ils ne feraient pas mieux de regagner Morlaix au plus vite. C était quand même rageant d’avoir fait tous ces kilomètres alors que leur objectif était tout à côté. Il restait à espérer que la bande des fous furieux qui l’avaient agressé ne sache pas où trouver la Gardienne…
Jetant un coup d’œil vers un Shane qui semblait se désintéresser de la question, le jeune mutant comprit qu’il n’avait aucune aide à attendre de ce côté.
*C’est pour lui que je fais tout cela… Il pourrait au moins essayer de m’aider un peu…*
Désabusé par l’absence de réaction de l’Irlandais, Brieuc eut un sourire un peu crispé.
- Monsieur, je vous en prie, insista-t-il d’une voix pressante. Je vous jure, c’est sérieux, c’est pas d’la blague. On cherche à joindre la Gardienne de la Lumière, Alixtide Pitre d’après ce que j’ai cru comprendre… Elle est en danger… Y’a des frapadingues qui la cherche pour lui piquer un truc, une clochette je crois… Aide-nous monsieur, je vous en prie. C’est sérieux…
L’adolescent sortit le cahier d’écolier et le montra à Maître Ferraille.
- J’ai rien compris à toutes ces histoires mais on parle de vous là-dedans. Aidez-nous à contacter la Gardienne avant qu’il soit trop tard. Je vous en pris, monsieur…
Brieuc commençait à se demander s’ils ne s’étaient pas engager sur une mauvaise piste et s’ils ne feraient pas mieux de regagner Morlaix au plus vite. C était quand même rageant d’avoir fait tous ces kilomètres alors que leur objectif était tout à côté. Il restait à espérer que la bande des fous furieux qui l’avaient agressé ne sache pas où trouver la Gardienne…
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Jeu 10 Fév 2011 - 2:05
Maître Ferraille écouta avec attention les explications de Brieuc puis soupira longuement... A la manière d'un vieillard épuisé. Puis il reposa ses mains sur le comptoir et, après avoir lancé un regard noir à Shane qui venait de casser un quelconque bibelot, lança d'une voix apaisée :
"Petit, je croyais que ces histoires étaient du passé. Je ne suis plus rien qu'un honnète commerçant maintenant mais..."
Il observa en souriant le cahier.
"Mais il fut un temps où j'étais peut-être l'homme le plus important du monde, oui. Et où j'ai essayé de convaincre Monsieur Pitre de me remplacer. En vain. Alors j'ai laissé mon habit d'harlequin à un autre et je me suis retiré. Gardant toujours près de moi ma clochette..."
Ferraille marqua une pause, puis termina :
"Je sens que ton coeur est pur, jeune homme. Tu dois certainement avoir beaucoup de questions à me poser... Je t'écoute"
"Petit, je croyais que ces histoires étaient du passé. Je ne suis plus rien qu'un honnète commerçant maintenant mais..."
Il observa en souriant le cahier.
"Mais il fut un temps où j'étais peut-être l'homme le plus important du monde, oui. Et où j'ai essayé de convaincre Monsieur Pitre de me remplacer. En vain. Alors j'ai laissé mon habit d'harlequin à un autre et je me suis retiré. Gardant toujours près de moi ma clochette..."
Ferraille marqua une pause, puis termina :
"Je sens que ton coeur est pur, jeune homme. Tu dois certainement avoir beaucoup de questions à me poser... Je t'écoute"
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Jeu 10 Fév 2011 - 12:29
Beaucoup de questions ? Mais certainement. Brieuc en avait dix, vingt, trente qui se formaient dans sa tête et se bousculaient sur ses lèvres. Il voulait tout, mais absolument tout, savoir sur cette histoire fantastique.
- Ainsi elle existe vraiment cette Gardienne de la Lumière, murmura-t-il le regard brillant d’excitation. Mais c’est qui ? C’est quoi son rôle ?
Se pinçant les lèvres, le jeune garçon s’interrompit brusquement. Certes, il voulait tout savoir mais il ne fallait pas oublier l’urgence du moment. Il y avait des types très dangereux qui cherchaient la même chose et qui semblaient prêt à tout pour l’obtenir.
- Euh, plus tard pour les explications, Maître. Il faut vite prévenir Alixtide Pitre du danger qui la menace. C’est elle la Gardienne maintenant, non ? Même si elle a écrit qu’elle ne savait rien à propos de la clochette, les autres ne le savent pas et risquent de… Enfin, ils sont vraiment dangereux, vous auriez vu comme ils ont arraché la porte de chez moi. C’est des vrais folled ces types, ils plaisantent pas.
Les yeux inquiets, l’adolescent s’approcha du comptoir. Il se faisait sincèrement du souci et craignait pour la vie de cette Alixtide, comme en témoignait son ton pressant et ses traits crispés.
- Mais, c’est quoi cette clochette qu’ils cherchent à avoir à tout prix ? Elle permet de faire quoi ?
- Ainsi elle existe vraiment cette Gardienne de la Lumière, murmura-t-il le regard brillant d’excitation. Mais c’est qui ? C’est quoi son rôle ?
Se pinçant les lèvres, le jeune garçon s’interrompit brusquement. Certes, il voulait tout savoir mais il ne fallait pas oublier l’urgence du moment. Il y avait des types très dangereux qui cherchaient la même chose et qui semblaient prêt à tout pour l’obtenir.
- Euh, plus tard pour les explications, Maître. Il faut vite prévenir Alixtide Pitre du danger qui la menace. C’est elle la Gardienne maintenant, non ? Même si elle a écrit qu’elle ne savait rien à propos de la clochette, les autres ne le savent pas et risquent de… Enfin, ils sont vraiment dangereux, vous auriez vu comme ils ont arraché la porte de chez moi. C’est des vrais folled ces types, ils plaisantent pas.
Les yeux inquiets, l’adolescent s’approcha du comptoir. Il se faisait sincèrement du souci et craignait pour la vie de cette Alixtide, comme en témoignait son ton pressant et ses traits crispés.
- Mais, c’est quoi cette clochette qu’ils cherchent à avoir à tout prix ? Elle permet de faire quoi ?
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Jeu 10 Fév 2011 - 21:39
"Bien sur, jeune homme qu'elle existe. Le monde est peuplé de choses merveilleuses. La Terre est un endroit bien étrange, tu sais. A l'origine, la Gardienne n'était qu'une femme. Une femme dotée de pouvoirs merveilleux mais dont le père était un très méchant homme. Il l'a éduquée pour chercher à accomplir sa volonté. Il l'a éduquée dans la haine, la peur et la souffrance. Aussi, le destin de cette belle jeune fille était marqué par le sceau du Malin"
Maître Ferraille baissa les yeux et se mordit les lèvres. Finalement, il poursuivit :
"Mais comme toute chose est bien faite, cette femme rencontra son prince et de leur brève union naquit un enfant mystérieux. Doté de pouvoirs encore plus fabuleux que ceux de sa mère ! Le prince disparut mais c'est une autre histoire et le père de la belle jeune fille décida que l'enfant deviendrait un jour l'antéchrist. Il s'entoura de fidèles et à sa mort laissa un nommé Cornelius van Damme poursuivre son œuvre de haine"
Shane dressa une oreille aux dernières paroles de Ferraille. Il en brisa un autre bibelot.
"Le jour où l'enfant fut assez grand pour être couronné roi et destructeurs du monde, des jeunes gens vinrent s'interposer. Ils tuèrent beaucoup de méchants dans un combat sanglant et tentèrent d'en appeler à l'humanité de l'enfant. L'enfant, en retour, se suicida. Brisant et mettant à nu le coeur de la belle jeune fille dont on n'entendit plus parler..."
Le poch'tron irlandais, depuis qu'il avait entendu le nom de van Damme, semblait diablement agité. Comme si cela lui rappelait de très mauvais souvenirs...
"Cornelius van Damme qui était un homme d'une incroyable cruauté décida de construire une réplique biomécanique de la belle jeune fille. Pour utiliser son incroyable pouvoir à des fins maléfiques. Mais la bonté était chevillée à l'âme de cette créature. Plus jamais, même en copie, elle ne servirait le mal ! Aussi, la copie de la belle jeune fille fut emprisonnée et bannie dans une prison très lointaine..."
Ferraille semblait ému particulièrement par ce passage. Il s'arrêta un instant, baissa à nouveau la tête, et poursuivit :
"C'est en cet endroit oublié des Dieux que je l'ai rencontré alors que j'avais le titre de prophète d'une organisation secrète. Elle m'a instruit de son savoir et nous avons décidé de nous entraider. C'est à cette occasion qu'elle prit le titre de Gardienne de la Lumière. Plus tard, ayant aidé Monsieur Pitre, elle en perdit la vie... Car même un robot peut être fatigué par son existence. Et elle lui transmis son titre et sa mission... Qui est d'éclairer le monde ! Qui est de lutter contre les ténèbres intérieures par tous moyens ! Car même dans le mal le plus absolu, il y a toujours un côté face..."
Le vieil homme ricana.
"Je parle, je parle, c'est tout ce qu'il me reste. Il y a encore beaucoup de choses à dire, jeune homme, mais ce n'est ni le temps ni le moment. Je ne pense pas que les individus que tu as rencontré cherchent réellement Alixtide. Ce qui les intéresse c'est ceci..."
Il sortit de dessous le comptoir une petite clochette.
"Ma clochette de prophète ! Elle permet avec les moyens adéquats d'accéder à un endroit mystérieux et puissant. Mais je ne la leur remettrais pas. Quitte à en périr !"
Shane fit un signe de la main pour attirer l'attention de Brieuc et de Ferraille.
"Eh, les copains, je crois qu'ILS nous ont retrouvé... ILS sont dans la rue... Euh... Quelqu'un a un plan ?"
Maître Ferraille baissa les yeux et se mordit les lèvres. Finalement, il poursuivit :
"Mais comme toute chose est bien faite, cette femme rencontra son prince et de leur brève union naquit un enfant mystérieux. Doté de pouvoirs encore plus fabuleux que ceux de sa mère ! Le prince disparut mais c'est une autre histoire et le père de la belle jeune fille décida que l'enfant deviendrait un jour l'antéchrist. Il s'entoura de fidèles et à sa mort laissa un nommé Cornelius van Damme poursuivre son œuvre de haine"
Shane dressa une oreille aux dernières paroles de Ferraille. Il en brisa un autre bibelot.
"Le jour où l'enfant fut assez grand pour être couronné roi et destructeurs du monde, des jeunes gens vinrent s'interposer. Ils tuèrent beaucoup de méchants dans un combat sanglant et tentèrent d'en appeler à l'humanité de l'enfant. L'enfant, en retour, se suicida. Brisant et mettant à nu le coeur de la belle jeune fille dont on n'entendit plus parler..."
Le poch'tron irlandais, depuis qu'il avait entendu le nom de van Damme, semblait diablement agité. Comme si cela lui rappelait de très mauvais souvenirs...
"Cornelius van Damme qui était un homme d'une incroyable cruauté décida de construire une réplique biomécanique de la belle jeune fille. Pour utiliser son incroyable pouvoir à des fins maléfiques. Mais la bonté était chevillée à l'âme de cette créature. Plus jamais, même en copie, elle ne servirait le mal ! Aussi, la copie de la belle jeune fille fut emprisonnée et bannie dans une prison très lointaine..."
Ferraille semblait ému particulièrement par ce passage. Il s'arrêta un instant, baissa à nouveau la tête, et poursuivit :
"C'est en cet endroit oublié des Dieux que je l'ai rencontré alors que j'avais le titre de prophète d'une organisation secrète. Elle m'a instruit de son savoir et nous avons décidé de nous entraider. C'est à cette occasion qu'elle prit le titre de Gardienne de la Lumière. Plus tard, ayant aidé Monsieur Pitre, elle en perdit la vie... Car même un robot peut être fatigué par son existence. Et elle lui transmis son titre et sa mission... Qui est d'éclairer le monde ! Qui est de lutter contre les ténèbres intérieures par tous moyens ! Car même dans le mal le plus absolu, il y a toujours un côté face..."
Le vieil homme ricana.
"Je parle, je parle, c'est tout ce qu'il me reste. Il y a encore beaucoup de choses à dire, jeune homme, mais ce n'est ni le temps ni le moment. Je ne pense pas que les individus que tu as rencontré cherchent réellement Alixtide. Ce qui les intéresse c'est ceci..."
Il sortit de dessous le comptoir une petite clochette.
"Ma clochette de prophète ! Elle permet avec les moyens adéquats d'accéder à un endroit mystérieux et puissant. Mais je ne la leur remettrais pas. Quitte à en périr !"
Shane fit un signe de la main pour attirer l'attention de Brieuc et de Ferraille.
"Eh, les copains, je crois qu'ILS nous ont retrouvé... ILS sont dans la rue... Euh... Quelqu'un a un plan ?"
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Jeu 10 Fév 2011 - 22:31
L’intervention de Shane tira brutalement le jeune mutant de la rêverie dans laquelle le récit de Maître Ferraille l’avait plongé. Quelle noble mission cela semblait être, éclairer le monde, lutter contre les ténèbres intérieures. Ces mots résonnaient agréablement aux oreilles de Brieuc. Il regrettait que son grand-père, toujours friand de ce genre d’épopée, ne soit pas présent pour entre ça.
Le cri d’alarme de l’Irlandais obligea l’adolescent à reprendre rapidement pied dans la réalité. L’heure n’était plus aux chimères. Ce qu’il redoutait était en train de se réaliser. La bande de brutes avait suivi le même cheminement qu’eux et la voilà qui débarquait, au plus mauvais moment, comme de juste.
Brieuc lança un regard affolé dans la direction de la rue puis reporta son attention vers le vieil antiquaire.
- Faut se barrer d’ici, et vite… Y’a une sortie par derrière ?
Inquiet, le garçon pressait ses deux compagnons, espérant être assez rapide pour échapper à leurs poursuivants. Les derniers mots de Maître Ferraille lui revinrent brusquement en mémoire.
- Euh, vous avez dit que la clochette permettait d’accéder à un autre endroit ? N’est-ce pas ? Il faut faire quoi pour ça ? Et on va où avec ?
Brieuc s’immobilisa une fraction de seconde, une nouvelle pensée venant perturber son raisonnement.
- Mince… Et Grand-père… J’espère qu’ils ne l’ont pas vu en passant…
Le cri d’alarme de l’Irlandais obligea l’adolescent à reprendre rapidement pied dans la réalité. L’heure n’était plus aux chimères. Ce qu’il redoutait était en train de se réaliser. La bande de brutes avait suivi le même cheminement qu’eux et la voilà qui débarquait, au plus mauvais moment, comme de juste.
Brieuc lança un regard affolé dans la direction de la rue puis reporta son attention vers le vieil antiquaire.
- Faut se barrer d’ici, et vite… Y’a une sortie par derrière ?
Inquiet, le garçon pressait ses deux compagnons, espérant être assez rapide pour échapper à leurs poursuivants. Les derniers mots de Maître Ferraille lui revinrent brusquement en mémoire.
- Euh, vous avez dit que la clochette permettait d’accéder à un autre endroit ? N’est-ce pas ? Il faut faire quoi pour ça ? Et on va où avec ?
Brieuc s’immobilisa une fraction de seconde, une nouvelle pensée venant perturber son raisonnement.
- Mince… Et Grand-père… J’espère qu’ils ne l’ont pas vu en passant…
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Ven 11 Fév 2011 - 1:31
Jetant un œil à l'extérieur, Brieuc vit des nouvelles peu réjouissantes...
Remontant la rue d'un pas rapide, il y avait Mark, l'acolyte musclé de Caremus.
Pire même ! Dans l'autre direction, celle menant à la voiture, Crafton était posté là, tenant Papy Folcoat par le bras. L'ancêtre avait l'air terrifié et une certaine raideur dans sa posture semblait indiquer que l'homme de Caremus le menaçait à l'aide d'une arme de poing.
A l'intérieur de la boutique, Shane semblait chercher un endroit où se planquer. Mais à part dans le vaste fatras d'objets plus ou moins encombrants, il n'y avait pas grand chose à faire ! Un escalier semblait mener à un étage (les appartements de Maître Ferraille, précisa ce dernier, avec accès au toit), une petite porte donnait sur le bureau de l'antiquaire et une porte de dégagement à l'arrière donnait sur une autre rue, toujours aux dires du vieil homme..
Cette dernière vola en éclats. Caremus se tenait sur le seuil. Les bras croisés et un sourire mauvais aux lèvres.
"Je veux la clochette. MAINTENANT" lança-t-il.
Maître Ferraille considéra l'homme et fit un pas dans sa direction, non sans avoir laissé discrètement à côté de Brieuc, la petite clochette.
Remontant la rue d'un pas rapide, il y avait Mark, l'acolyte musclé de Caremus.
Pire même ! Dans l'autre direction, celle menant à la voiture, Crafton était posté là, tenant Papy Folcoat par le bras. L'ancêtre avait l'air terrifié et une certaine raideur dans sa posture semblait indiquer que l'homme de Caremus le menaçait à l'aide d'une arme de poing.
A l'intérieur de la boutique, Shane semblait chercher un endroit où se planquer. Mais à part dans le vaste fatras d'objets plus ou moins encombrants, il n'y avait pas grand chose à faire ! Un escalier semblait mener à un étage (les appartements de Maître Ferraille, précisa ce dernier, avec accès au toit), une petite porte donnait sur le bureau de l'antiquaire et une porte de dégagement à l'arrière donnait sur une autre rue, toujours aux dires du vieil homme..
Cette dernière vola en éclats. Caremus se tenait sur le seuil. Les bras croisés et un sourire mauvais aux lèvres.
"Je veux la clochette. MAINTENANT" lança-t-il.
Maître Ferraille considéra l'homme et fit un pas dans sa direction, non sans avoir laissé discrètement à côté de Brieuc, la petite clochette.
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Ven 11 Fév 2011 - 1:56
Blême, le jeune Breton vit entrer Caremus. Décidemment, il était trop difficile à ce psychopathe de tout simplement actionner le loquet avant d’entrer quelque part. Il devait certainement avoir une dent contre les portes en tout genre, un souvenir d’enfance traumatisant sans doute…
En tout cas, maintenant, difficile de faire croire que Brieuc se trouvait ici par hasard, surtout en compagnie de Shane. L’adolescent réfléchissait vite à la meilleure façon de se tirer d’affaire mais il se sentait vraiment à court d’idées. En plus, à cause de lui, voila que son grand-père était, lui aussi, en mauvaise posture. Heureusement, il avait affaire au moins allumé du trio et on pouvait espérer que le vieil homme allait réussir à repartir sans trop de difficulté.
Tétanisé par la peur, Brieuc vit Maître Ferraille aller au devant du nouvel intrus, se sacrifiant délibérément pour leur permettre d’agir. Par un geste discret, il venait également de confier la clochette au garçon, confiant dans son honnêteté pour la mettre en lieu sûr. Cette action redonna un peu de courage au jeune mutant. Il respira profondément pour retrouver son calme.
Laissant ses jambes se dérober sous lui et simulant toujours la peur, l’adolescent feignit de perdre l’équilibre et de s’accrocher au comptoir pour ne pas tomber. Dans le même geste, il mit la main sur la clochette, veillant à en neutraliser le battant en glissant un doigt à l’intérieur.
Puis, il se redressa en montrant toujours des signes de peur et se recula vers l’escalier, glissant discrètement la clochette dans la poche arrière de son short. Son regard parcourait rapidement la boutique, cherchant quelque chose pour faire diversion et espérant une aide quelconque de Shane.
En tout cas, maintenant, difficile de faire croire que Brieuc se trouvait ici par hasard, surtout en compagnie de Shane. L’adolescent réfléchissait vite à la meilleure façon de se tirer d’affaire mais il se sentait vraiment à court d’idées. En plus, à cause de lui, voila que son grand-père était, lui aussi, en mauvaise posture. Heureusement, il avait affaire au moins allumé du trio et on pouvait espérer que le vieil homme allait réussir à repartir sans trop de difficulté.
Tétanisé par la peur, Brieuc vit Maître Ferraille aller au devant du nouvel intrus, se sacrifiant délibérément pour leur permettre d’agir. Par un geste discret, il venait également de confier la clochette au garçon, confiant dans son honnêteté pour la mettre en lieu sûr. Cette action redonna un peu de courage au jeune mutant. Il respira profondément pour retrouver son calme.
Laissant ses jambes se dérober sous lui et simulant toujours la peur, l’adolescent feignit de perdre l’équilibre et de s’accrocher au comptoir pour ne pas tomber. Dans le même geste, il mit la main sur la clochette, veillant à en neutraliser le battant en glissant un doigt à l’intérieur.
Puis, il se redressa en montrant toujours des signes de peur et se recula vers l’escalier, glissant discrètement la clochette dans la poche arrière de son short. Son regard parcourait rapidement la boutique, cherchant quelque chose pour faire diversion et espérant une aide quelconque de Shane.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Ven 11 Fév 2011 - 3:07
La clochette en poche suite à son malaise improvisé, le petit Brieuc se retrouva au sol... Shane était devant lui et venait de plonger rapidement sa main dans sa chemise, au niveau de l'abdomen.
De ce qui suivit, le petit mutante ne put que l'entendre.
"Le petit est bien émotif. J'imagine bien sa réaction quand je torturerais à mort, sous ses yeux, toute sa famille !" lança la voix de Caremus.
"Sortez d'ici ! Vous êtes un mauvais homme et vous n'aurez JAMAIS la clochette. Vous entendez !" répliqua Maître Ferraille, hors de lui.
Caremus ne fournit aucune réponse. A la place, Brieuc entendit un bruit sec et un léger gémissement... Du sang gicla par dessus le comptoir et aspergea le visage du petit garçon.
L'instant d'après, Shane extirpa son pistolet de sa poitrine et fit feu à plusieurs reprises, certainement sur Caremus. Il cria, terrifié :
"Dégage le marmouset !"
De ce qui suivit, le petit mutante ne put que l'entendre.
"Le petit est bien émotif. J'imagine bien sa réaction quand je torturerais à mort, sous ses yeux, toute sa famille !" lança la voix de Caremus.
"Sortez d'ici ! Vous êtes un mauvais homme et vous n'aurez JAMAIS la clochette. Vous entendez !" répliqua Maître Ferraille, hors de lui.
Caremus ne fournit aucune réponse. A la place, Brieuc entendit un bruit sec et un léger gémissement... Du sang gicla par dessus le comptoir et aspergea le visage du petit garçon.
L'instant d'après, Shane extirpa son pistolet de sa poitrine et fit feu à plusieurs reprises, certainement sur Caremus. Il cria, terrifié :
"Dégage le marmouset !"
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Ven 11 Fév 2011 - 13:19
Surpris de sentir un liquide chaud contre son visage, Brieuc porta machinalement une main à son front pour la ramener rouge de sang. Ses yeux s’agrandirent de terreur pendant que sa bouche s’ouvrait sur un hurlement qui ne pouvait pas sortir. Le pauvre enfant voyait déjà sa dernière heure arriver. On était bien loin du confortable cocon familial où tout était fait pour assurer bonheur et sécurité. Bienvenue dans la vrai vie, celle de la violence et de la trahison, des meurtres et du sang.
L’adolescent sentait la clochette dans sa poche et brusquement celle-ci parut peser une tonne. Comment un si petit objet pouvait-il être la source de tant d’horreur ? Qu’est-ce qui valait la peine de faire des atrocités pareilles ? Eclairer le monde, voila qui était bien beau, mais pour le moment, les ténèbres semblaient les plus fortes…
Sursautant aux coups de feu, Brieuc bondit sur ses pieds, encouragé par les cris de Shane. Etait-ce un dernier acte héroïque de l’Irlandais ou juste un geste simplement dicté par la panique la plus complète ? Là n’était pas la question. Le jeune Breton ne pouvait pas attendre sans rien faire et laisser ces deux hommes se sacrifier pour rien.
S’efforçant de réprimer les battements de son cœur, Brieuc bondit vers l’escalier, gravissant celui-ci quatre à quatre. Une fois dans les appartements, il chercha rapidement l’accès vers le toit qu’avait évoqué Maître Ferraille tout en regardant autour de lui, essayant également de voir s’il n’existait pas un endroit quelconque où se dissimuler, mais un endroit trop improbable pour être trouvé, une cachette trop étroite pour un enfant normal qui ne pourrait être atteinte qu’au prix d’une utilisation de son pouvoir, une gaine d’aération, un conduit d’évacuation des ordures ou autre.
L’adolescent sentait la clochette dans sa poche et brusquement celle-ci parut peser une tonne. Comment un si petit objet pouvait-il être la source de tant d’horreur ? Qu’est-ce qui valait la peine de faire des atrocités pareilles ? Eclairer le monde, voila qui était bien beau, mais pour le moment, les ténèbres semblaient les plus fortes…
Sursautant aux coups de feu, Brieuc bondit sur ses pieds, encouragé par les cris de Shane. Etait-ce un dernier acte héroïque de l’Irlandais ou juste un geste simplement dicté par la panique la plus complète ? Là n’était pas la question. Le jeune Breton ne pouvait pas attendre sans rien faire et laisser ces deux hommes se sacrifier pour rien.
S’efforçant de réprimer les battements de son cœur, Brieuc bondit vers l’escalier, gravissant celui-ci quatre à quatre. Une fois dans les appartements, il chercha rapidement l’accès vers le toit qu’avait évoqué Maître Ferraille tout en regardant autour de lui, essayant également de voir s’il n’existait pas un endroit quelconque où se dissimuler, mais un endroit trop improbable pour être trouvé, une cachette trop étroite pour un enfant normal qui ne pourrait être atteinte qu’au prix d’une utilisation de son pouvoir, une gaine d’aération, un conduit d’évacuation des ordures ou autre.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Sam 12 Fév 2011 - 12:21
Au moment où Brieuc s'était relevé, il put voir la situation dans toute son horreur : le corps de Maître Ferraille gisait au sol, la cage thoracique ouverte. Shane continuait à faire feu sur un Caremus qui n'en avait cure. Il encaissait les balles sans broncher. Pire même ! L'avant-bras gauche de l'adversaire était recouvert de sang. Comme s'il avait tué à mains-nues le vieil homme.
Et tandis que le petit garçon gravissait les escaliers quatre à quatre, il eut juste le temps de voir que l'adversaire s'était approché de Shane et lui avait décoché une claque phénoménale. L'irlandais vola dans les airs et retomba, sa tête faisant un drôle d'angle avec le reste de son corps.
En haut, c'était un peu le foutoir. Il y avait des placards, des remises, des débarras... Brieuc remarqua rapidement la petite fenêtre qui lui permettrait de monter sur un toit avoisinant. Et puis...
... il remarqua la porte en trompe-l'oeil dans la cuisine où il se trouvait. Bizarre, bizarre...
Mais le temps lui était déjà compté. Déjà les pas de Caremus se faisaient entendre dans l'escalier.
"Je connais un petit garçon / Qui va se faire manger / Je suis l'ogre polisson / Celui qui va salement te tuer" chantonnait Caremus de sa voix neutre.
Et tandis que le petit garçon gravissait les escaliers quatre à quatre, il eut juste le temps de voir que l'adversaire s'était approché de Shane et lui avait décoché une claque phénoménale. L'irlandais vola dans les airs et retomba, sa tête faisant un drôle d'angle avec le reste de son corps.
En haut, c'était un peu le foutoir. Il y avait des placards, des remises, des débarras... Brieuc remarqua rapidement la petite fenêtre qui lui permettrait de monter sur un toit avoisinant. Et puis...
... il remarqua la porte en trompe-l'oeil dans la cuisine où il se trouvait. Bizarre, bizarre...
Mais le temps lui était déjà compté. Déjà les pas de Caremus se faisaient entendre dans l'escalier.
"Je connais un petit garçon / Qui va se faire manger / Je suis l'ogre polisson / Celui qui va salement te tuer" chantonnait Caremus de sa voix neutre.
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Sam 12 Fév 2011 - 12:47
Haletant après sa course dans l’escalier, Brieuc essayait de ne pas céder complètement à la panique. Il avait vraiment affaire à un détraqué qui n’hésitait pas à tuer, non plutôt, à massacrer, ceux qui se mettaient en travers de son chemin. Et là, visiblement, c’était l’adolescent qui se trouvait sur sa route, dernier obstacle entre le monstre et son but.
Pourquoi le jeune Breton s’était-il trouvé mêlé à tout cela ? Par quel macabre hasard l’Irlandais avait-il choisi justement sa maison pour venir s’y cacher ? Et pourquoi justement le jour où le collégien avait éprouvé le besoin de rentrer chez lui en séchant les cours de l’après-midi ? Quelle dramatique ironie en somme. Lui qui réclamait du fantastique et du merveilleux et qui rêvait tant d’être un héro, le voila servi…
Et ça à cause d’une clochette insignifiante… Pourquoi un tel objet était-il si important pour qu’on puisse tuer pour se l’approprier ?
Brieuc ne voyait qu’une seule solution : fuir, fuir le plus loin possible et surtout ne pas se laisser rattraper. Même s’il donnait la clochette à Caremus, cela ne suffirait pas à le sauver, il en était persuadé.
Voyant l’accès au toit, il allait se précipiter dans cette direction quand soudain, le dessin attira son regard. Une porte ouverte vers un jardin paisible, quelle était cette bizarrerie ? Etait-ce ça le secret de la clochette ?
Sans plus réfléchir, Brieuc fonça, tête baissée, vers la peinture, comme s’il voulait emprunter l’ouverture pour sortir dans le jardin et atteindre la plage qu’il devinait au loin.
Pourquoi le jeune Breton s’était-il trouvé mêlé à tout cela ? Par quel macabre hasard l’Irlandais avait-il choisi justement sa maison pour venir s’y cacher ? Et pourquoi justement le jour où le collégien avait éprouvé le besoin de rentrer chez lui en séchant les cours de l’après-midi ? Quelle dramatique ironie en somme. Lui qui réclamait du fantastique et du merveilleux et qui rêvait tant d’être un héro, le voila servi…
Et ça à cause d’une clochette insignifiante… Pourquoi un tel objet était-il si important pour qu’on puisse tuer pour se l’approprier ?
Brieuc ne voyait qu’une seule solution : fuir, fuir le plus loin possible et surtout ne pas se laisser rattraper. Même s’il donnait la clochette à Caremus, cela ne suffirait pas à le sauver, il en était persuadé.
Voyant l’accès au toit, il allait se précipiter dans cette direction quand soudain, le dessin attira son regard. Une porte ouverte vers un jardin paisible, quelle était cette bizarrerie ? Etait-ce ça le secret de la clochette ?
Sans plus réfléchir, Brieuc fonça, tête baissée, vers la peinture, comme s’il voulait emprunter l’ouverture pour sortir dans le jardin et atteindre la plage qu’il devinait au loin.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Dim 13 Fév 2011 - 11:29
Tandis que Brieuc, la clochette en poche, considérait le dessin en trompe-l'œil, Caremus avait presque terminé de gravir les escaliers. Il y eut comme un air de panique dans le regard de l'homme quand il découvrit le petit garçon dans la cuisine. Fou de rage, il se précipita sur lui au moment où Brieuc fonça tête baissée contre la peinture.
Caremus allait le tuer, Caremus allait le tuer, Caremus...
... contre toute attente, Brieuc traversa la peinture comme si le panorama que cette dernière figurait été réel. Il se retrouva sur le même chemin dallé que celui de la peinture. Observa le même panorama. Vit au loin le même océan. Sauf que... Sauf que tout ceci était bel et bien réel !
Derrière lui, une porte en trompe l'oeil se tenant au milieu d'une pelouse parfaitement entretenue, la peinture figurant cette fois-ci la cuisine dont il provenait... Et un Caremus dessiné, figé dans une expression de haine et de fureur !
Descendant le chemin dallé, Brieuc se retrouva sur la plage. Une plage déserte si ce n'était...
... un petit bâtiment contenant une table et des chaises. Sur la table, il semblait y avoir un échiquier. Et...
... une silhouette apparut dans un éclair. Il s'agissait d'un albino casqué qui venait de se poster devant Brieuc. Il n'avait pas l'air agressif, seulement très surpris... de la présence du petit garçon !
Caremus allait le tuer, Caremus allait le tuer, Caremus...
... contre toute attente, Brieuc traversa la peinture comme si le panorama que cette dernière figurait été réel. Il se retrouva sur le même chemin dallé que celui de la peinture. Observa le même panorama. Vit au loin le même océan. Sauf que... Sauf que tout ceci était bel et bien réel !
Derrière lui, une porte en trompe l'oeil se tenant au milieu d'une pelouse parfaitement entretenue, la peinture figurant cette fois-ci la cuisine dont il provenait... Et un Caremus dessiné, figé dans une expression de haine et de fureur !
Descendant le chemin dallé, Brieuc se retrouva sur la plage. Une plage déserte si ce n'était...
... un petit bâtiment contenant une table et des chaises. Sur la table, il semblait y avoir un échiquier. Et...
... une silhouette apparut dans un éclair. Il s'agissait d'un albino casqué qui venait de se poster devant Brieuc. Il n'avait pas l'air agressif, seulement très surpris... de la présence du petit garçon !
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Dim 13 Fév 2011 - 12:42
En une fraction de seconde, la cuisine de Maître Ferraille avait céder la place à un jardin en bord de mer. Sous les pieds du jeune garçon, ce n’étaient plus un revêtement synthétique bon marché, mais un chemin avec des dalles en pierres. Contre toute attente, il était maintenant à l’extérieur, laissant derrière lui la menace mortelle qui s’appelait Caremus.
Toujours paniqué, Brieuc poursuivit sa course, droit devant lui, fonçant vers la plage qu’il voyait à quelques mètres devant lui, voulant mettre la plus grande distance possible entre lui et la porte qu’il venait de franchir. Il ne réalisait pas encore ce qui se passait. La surprise d’avoir traverser le mur pour se retrouver « ailleurs » se disputait au soulagement de ne pas avoir été rattrapé par ce dément.
« Ailleurs », mais où était-il exactement ? Quel était ce paysage ? Tout cela ne pouvait pas être réel. L’adolescent avait du mal à retrouver sa respiration. Il rêvait, c’était sûr. Il n’y avait aucune autre explication, il était dans un rêve, ou plutôt un cauchemar. Il allait bientôt se réveiller dans sa chambre et entendre sa mère monter l’escalier pour le consoler.
Désorienté, Brieuc sursauta devant l’apparition soudaine de l’albinos et fit un bond en arrière. Epuisé, il se laissa tomber à genoux, une lueur de panique au fond des yeux. Trop d’émotions se bousculaient dans la tête du jeune mutant.
- Pitié, monsieur, murmura-t-il, au bord de l’évanouissement. Sauvez-moi, il va… Il va me tuer aussi, comme les autres…
Sentant, sous ses genoux nus, les dalles râpeuses et irrégulières, Brieuc haletait, trop découragé pour réagir encore. La fatigue nerveuse accumulée commençait à avoir raison de sa vigueur coutumière.
Toujours paniqué, Brieuc poursuivit sa course, droit devant lui, fonçant vers la plage qu’il voyait à quelques mètres devant lui, voulant mettre la plus grande distance possible entre lui et la porte qu’il venait de franchir. Il ne réalisait pas encore ce qui se passait. La surprise d’avoir traverser le mur pour se retrouver « ailleurs » se disputait au soulagement de ne pas avoir été rattrapé par ce dément.
« Ailleurs », mais où était-il exactement ? Quel était ce paysage ? Tout cela ne pouvait pas être réel. L’adolescent avait du mal à retrouver sa respiration. Il rêvait, c’était sûr. Il n’y avait aucune autre explication, il était dans un rêve, ou plutôt un cauchemar. Il allait bientôt se réveiller dans sa chambre et entendre sa mère monter l’escalier pour le consoler.
Désorienté, Brieuc sursauta devant l’apparition soudaine de l’albinos et fit un bond en arrière. Epuisé, il se laissa tomber à genoux, une lueur de panique au fond des yeux. Trop d’émotions se bousculaient dans la tête du jeune mutant.
- Pitié, monsieur, murmura-t-il, au bord de l’évanouissement. Sauvez-moi, il va… Il va me tuer aussi, comme les autres…
Sentant, sous ses genoux nus, les dalles râpeuses et irrégulières, Brieuc haletait, trop découragé pour réagir encore. La fatigue nerveuse accumulée commençait à avoir raison de sa vigueur coutumière.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Dim 13 Fév 2011 - 13:53
L'albinos considéra Brieuc quelques instants puis, d'un geste que le petit garçon put à peine apercevoir tellement il était rapide, se saisit de la clochette.
"Hum... Ceci appartient à Maître Ferraille... J'imagine que ce n'est pas le "il" dont tu parles. La situation doit être bien grave pour que mon vieil ami te confie son bien le plus précieux"
Il jeta un œil en direction du jardin et disparut instantanément.
Une dizaine de secondes avaient du s'écouler sans que rien ne se passe au moment où l'albinos réapparut devant Brieuc. Quel que fut le pouvoir de l'inconnu, il se déplaçait vite ! Peut-être un téléporteur ?
L'inconnu rendit compte de ce qu'il avait vu :
"Ton ennemi m'est inconnu. Il semble avoir renoncé à franchir le seuil. C'est une bonne chose, sans la clochette cela est impossible..."
Il marqua une pause et précisa :
"Ici, dans le jardin de la Sentinelle de l'Occident le temps s'écoule plus rapidement qu'à l'extérieur. N'aies crainte, quand tu sortiras de cet endroit pour rejoindre ton monde, seules quelques secondes se seront écoulées à l'extérieur..."
Faisant quelques pas en direction des chaises, l'inconnu désigna de la main un siège.
"Comme nous avons le temps, assied toi et raconte moi ton problème. Qui est mort ? Qui est cet ennemi que tu dois affronter ? Comment puis je t'aider ?"
"Hum... Ceci appartient à Maître Ferraille... J'imagine que ce n'est pas le "il" dont tu parles. La situation doit être bien grave pour que mon vieil ami te confie son bien le plus précieux"
Il jeta un œil en direction du jardin et disparut instantanément.
Une dizaine de secondes avaient du s'écouler sans que rien ne se passe au moment où l'albinos réapparut devant Brieuc. Quel que fut le pouvoir de l'inconnu, il se déplaçait vite ! Peut-être un téléporteur ?
L'inconnu rendit compte de ce qu'il avait vu :
"Ton ennemi m'est inconnu. Il semble avoir renoncé à franchir le seuil. C'est une bonne chose, sans la clochette cela est impossible..."
Il marqua une pause et précisa :
"Ici, dans le jardin de la Sentinelle de l'Occident le temps s'écoule plus rapidement qu'à l'extérieur. N'aies crainte, quand tu sortiras de cet endroit pour rejoindre ton monde, seules quelques secondes se seront écoulées à l'extérieur..."
Faisant quelques pas en direction des chaises, l'inconnu désigna de la main un siège.
"Comme nous avons le temps, assied toi et raconte moi ton problème. Qui est mort ? Qui est cet ennemi que tu dois affronter ? Comment puis je t'aider ?"
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Dim 13 Fév 2011 - 14:21
Titubant, Brieuc suivit l’inconnu jusqu’à l’espèce de kiosque polynésien et s’effondra, plus qu’il ne s’assit, sur une des chaises. L’adolescent commençait à reprendre ses esprits et son visage retrouvait, peu à peu, ses couleurs. Il avait toujours néanmoins le regard un peu perdu, se refusant à admettre les horreurs dont il venait d’être le témoin.
Le calme et la sérénité qui se dégageaient de cet endroit en dehors du temps agissait comme un baume apaisant sur les pensées confuses du jeune garçon. Il sentait intuitivement que l’albinos était là pour l’aider, qu’il ne risquait plus rien ici.
Respirant maintenant plus calmement, il grimaça un pauvre sourire, un peu triste.
- Je… Euh, c’est Maître Ferraille… Il… Il est mort j’en suis sûr. Il avait un trou énorme dans la poitrine… Et aussi, l’autre qui était avec moi… Euh… Shane, Shane la poche qu’il m’a dit qu’il s’appelait… Lui aussi… Je…
Tout s’embrouillait dans la tête de Brieuc qui avait du mal de sortir des phrases cohérentes et se contentait de donner ses impressions en vrac.
- C’est le monstre qui les a tués. Euh, Caremus je crois. Ouais, c’est ça. Daniel von Caremus qu’il m’a dit… Avec… Euh, comment déjà… Ah oui, Mark et Crafton, ouais, c’est ça… Mark et Crafton… Ils veulent la clochette… Faut pas les laisser la prendre, hein…
Une nouvelle lueur d’horreur passa dans les yeux bleus du Breton.
- Mon grand-père, dit-il soudain d'une voix hachée. Oh non, les laissez pas… Ils vont le tuer aussi… Non… pas ça… Faut le sauver, monsieur, vite… Il est dans la rue devant la boutique… Ils le tiennent et ils vont lui faire du mal aussi… Sauvez le, pitié… Je veux pas qu’il meure… C’est ma faute s’il est là…
Le calme et la sérénité qui se dégageaient de cet endroit en dehors du temps agissait comme un baume apaisant sur les pensées confuses du jeune garçon. Il sentait intuitivement que l’albinos était là pour l’aider, qu’il ne risquait plus rien ici.
Respirant maintenant plus calmement, il grimaça un pauvre sourire, un peu triste.
- Je… Euh, c’est Maître Ferraille… Il… Il est mort j’en suis sûr. Il avait un trou énorme dans la poitrine… Et aussi, l’autre qui était avec moi… Euh… Shane, Shane la poche qu’il m’a dit qu’il s’appelait… Lui aussi… Je…
Tout s’embrouillait dans la tête de Brieuc qui avait du mal de sortir des phrases cohérentes et se contentait de donner ses impressions en vrac.
- C’est le monstre qui les a tués. Euh, Caremus je crois. Ouais, c’est ça. Daniel von Caremus qu’il m’a dit… Avec… Euh, comment déjà… Ah oui, Mark et Crafton, ouais, c’est ça… Mark et Crafton… Ils veulent la clochette… Faut pas les laisser la prendre, hein…
Une nouvelle lueur d’horreur passa dans les yeux bleus du Breton.
- Mon grand-père, dit-il soudain d'une voix hachée. Oh non, les laissez pas… Ils vont le tuer aussi… Non… pas ça… Faut le sauver, monsieur, vite… Il est dans la rue devant la boutique… Ils le tiennent et ils vont lui faire du mal aussi… Sauvez le, pitié… Je veux pas qu’il meure… C’est ma faute s’il est là…
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Dim 13 Fév 2011 - 18:42
A l'évocation de la mort de Maître Ferraille, le visage impassible de l'albinos se baissa :
"C'était mon ami... Nous jouions aux échecs dans ce jardin. La clochette lui servait essentiellement à cela... venir me voir"
Il fit un sourire triste à Brieuc :
"Je suis désolé aussi pour ton ami. Cette clochette n'aurait pas du être conservée. Ferraille et moi même avons pêché par égoïsme et légèreté. Cela ne doit plus se produire"
L'albinos se mit à marcher en direction de la porte peinte, faisant signe à Brieuc de le suivre.
"Je peux t'aider à maîtriser ces individus. Néanmoins, si ton Grand-Père est otage, je risque de compromettre sa vie... tu comprends ?"
La voix était douce et rassurante. L'ami inconnu de Ferraille semblait avoir une calme assurance en sa puissance.
Arrivé devant la porte, Brieuc remarqua que le dessin figurant l'autre côté montrait un Caremus déjà engagé dans l'escalier menant à la boutique de Ferraille. L'albinos fit part de ses inquiétudes :
"Cette créature bouge trop rapidement pour un être humain. Tu n'as effectivement aucune chance contre elle. As tu un plan en revanche pour libérer ton Grand-Père sans qu'il ne lui soit fait du mal ?"
"C'était mon ami... Nous jouions aux échecs dans ce jardin. La clochette lui servait essentiellement à cela... venir me voir"
Il fit un sourire triste à Brieuc :
"Je suis désolé aussi pour ton ami. Cette clochette n'aurait pas du être conservée. Ferraille et moi même avons pêché par égoïsme et légèreté. Cela ne doit plus se produire"
L'albinos se mit à marcher en direction de la porte peinte, faisant signe à Brieuc de le suivre.
"Je peux t'aider à maîtriser ces individus. Néanmoins, si ton Grand-Père est otage, je risque de compromettre sa vie... tu comprends ?"
La voix était douce et rassurante. L'ami inconnu de Ferraille semblait avoir une calme assurance en sa puissance.
Arrivé devant la porte, Brieuc remarqua que le dessin figurant l'autre côté montrait un Caremus déjà engagé dans l'escalier menant à la boutique de Ferraille. L'albinos fit part de ses inquiétudes :
"Cette créature bouge trop rapidement pour un être humain. Tu n'as effectivement aucune chance contre elle. As tu un plan en revanche pour libérer ton Grand-Père sans qu'il ne lui soit fait du mal ?"
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Dim 13 Fév 2011 - 19:57
Un plan ? Comment pourrait-il avoir le moindre plan ? Tout cela dépassait complètement le malheureux adolescent. Habituellement les adultes lui disaient quoi faire, ou plutôt quoi ne pas faire tant il est vrai que les interdits l’emportent souvent sur les choses permises. Et là, voila qu’on lui demandait, à lui, de décider quoi faire…
Brieuc avait envie de tout laisser tomber, de crier sa lassitude et sa volonté de vivre une vie normale, celle d’un enfant insouciant, pensant avant tout à s’amuser et à profiter de chaque instant, pas une vie faite de violence et de folie macabre. Mais voila, il n’avait pas le droit de se laisser aller, la vie de son grand-père était en jeu.
- je… Je sais pas, moi, murmura-t-il abattu, l’air complètement désorienté. On peut faire quoi contre eux ? Je fais pas le poids, moi… Ou alors, peut-être…
Le garçon s’interrompit un instant, regardant l’albinos l’air interrogatif. Quelles pouvaient être les capacités de son nouvel ami ? Etait-il capable de neutraliser ses adversaires ?
D’après ce qu’il avait vu de ses adversaires, Caremus était un sadique sans scrupule, prenant manifestement plaisir à faire souffrir. Mark avait l’air d’être une brute pas très maline, obéissant sans hésiter aux ordres les plus fous de son chef. Seul, Crafton avait l’air plus humain. Shane ne l’avait-il pas décrit comme le plus intelligent du lot, mais dénigré et méprisé par ses compagnons. Et, coup de chance, c’était justement Crafton qui surveillait son grand-père. Il y avait peut-être quelque chose à faire de ce côté-là…
Le regard plein d’espoir, Brieuc expliqua tout cela rapidement à l’homme du jardin de la sentinelle de l’Occident. D‘ailleurs, était-ce cet homme qui était la fameuse sentinelle ? et quelle était sa relation avec la Gardienne de la Lumière ? Voila bien des questions à poser par la suite, une fois que la situation serait redevenue plus calme.
- Euh, monsieur, continua l’adolescent. Si vous pouvez, euh, distraire Caremus et Mark… Moi, je pourrais peut-être réussir à rejoindre mon grand-père… En passant par les toits, y’a une fenêtre pour y aller. Euh, je peux être discret aussi, si je veux… Je peux devenir plus petit pour me faufiler…
Posant un genou au sol, Brieuc retira rapidement ses chaussures et ses chaussettes. Ses vêtements ne suivant pas sa transformation, il ne voulait pas être gêné par des chaussures trop grandes ou trop petites et il se disait que, pieds nus, il serait plus à l’aise pour cela, sans être vraiment handicapé.
- Si ça marche, je file avec mon grand-père, ajouta-t-il confiant. Mais, on se retrouve où ? J’ai plein de questions à vous poser, moi. Je veux comprendre…
Brieuc avait envie de tout laisser tomber, de crier sa lassitude et sa volonté de vivre une vie normale, celle d’un enfant insouciant, pensant avant tout à s’amuser et à profiter de chaque instant, pas une vie faite de violence et de folie macabre. Mais voila, il n’avait pas le droit de se laisser aller, la vie de son grand-père était en jeu.
- je… Je sais pas, moi, murmura-t-il abattu, l’air complètement désorienté. On peut faire quoi contre eux ? Je fais pas le poids, moi… Ou alors, peut-être…
Le garçon s’interrompit un instant, regardant l’albinos l’air interrogatif. Quelles pouvaient être les capacités de son nouvel ami ? Etait-il capable de neutraliser ses adversaires ?
D’après ce qu’il avait vu de ses adversaires, Caremus était un sadique sans scrupule, prenant manifestement plaisir à faire souffrir. Mark avait l’air d’être une brute pas très maline, obéissant sans hésiter aux ordres les plus fous de son chef. Seul, Crafton avait l’air plus humain. Shane ne l’avait-il pas décrit comme le plus intelligent du lot, mais dénigré et méprisé par ses compagnons. Et, coup de chance, c’était justement Crafton qui surveillait son grand-père. Il y avait peut-être quelque chose à faire de ce côté-là…
Le regard plein d’espoir, Brieuc expliqua tout cela rapidement à l’homme du jardin de la sentinelle de l’Occident. D‘ailleurs, était-ce cet homme qui était la fameuse sentinelle ? et quelle était sa relation avec la Gardienne de la Lumière ? Voila bien des questions à poser par la suite, une fois que la situation serait redevenue plus calme.
- Euh, monsieur, continua l’adolescent. Si vous pouvez, euh, distraire Caremus et Mark… Moi, je pourrais peut-être réussir à rejoindre mon grand-père… En passant par les toits, y’a une fenêtre pour y aller. Euh, je peux être discret aussi, si je veux… Je peux devenir plus petit pour me faufiler…
Posant un genou au sol, Brieuc retira rapidement ses chaussures et ses chaussettes. Ses vêtements ne suivant pas sa transformation, il ne voulait pas être gêné par des chaussures trop grandes ou trop petites et il se disait que, pieds nus, il serait plus à l’aise pour cela, sans être vraiment handicapé.
- Si ça marche, je file avec mon grand-père, ajouta-t-il confiant. Mais, on se retrouve où ? J’ai plein de questions à vous poser, moi. Je veux comprendre…
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Dim 13 Fév 2011 - 20:49
"Très bien, j'agirais ainsi" conclut l'inconnu. Il attrapa la main du petit garçon et lui fit signe d'avancer vers la porte.
Avant de franchir cette dernière, il ajouta :
"Je n'aurai aucun mal à te retrouver une fois que ce sera terminé. Je bouge bien plus vite que quiconque sur ta planète. Où que tu sois, je pourrais te rejoindre"
Et ils franchirent de concert la porte...
De l'autre côté de la peinture, Brieuc se retrouva en compagnie de l'albinos. Effectivement bien peu de temps avaient du s'écouler depuis son départ. Il entendait toujours la présence déplaisante de Caremus au rez-de-chaussée.
Jetant un coup d'œil rapide, il vit le toit par la fenêtre qu'il pourrait facilement atteindre. De là, il aurait un bon panorama sur ce qui se passait en bas.
A peine, Brieuc eut-il fini d'observer la configuration des lieux que son allié mystérieux avait disparu dans un souffle.
C'était maintenant au petit garçon de jouer !
Avant de franchir cette dernière, il ajouta :
"Je n'aurai aucun mal à te retrouver une fois que ce sera terminé. Je bouge bien plus vite que quiconque sur ta planète. Où que tu sois, je pourrais te rejoindre"
Et ils franchirent de concert la porte...
*
**
**
De l'autre côté de la peinture, Brieuc se retrouva en compagnie de l'albinos. Effectivement bien peu de temps avaient du s'écouler depuis son départ. Il entendait toujours la présence déplaisante de Caremus au rez-de-chaussée.
Jetant un coup d'œil rapide, il vit le toit par la fenêtre qu'il pourrait facilement atteindre. De là, il aurait un bon panorama sur ce qui se passait en bas.
A peine, Brieuc eut-il fini d'observer la configuration des lieux que son allié mystérieux avait disparu dans un souffle.
C'était maintenant au petit garçon de jouer !
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Dim 13 Fév 2011 - 22:40
- Pensez au moins à me rapporter mes chaussures…
Brieuc avait à peine eu le temps de finir sa phrase que l’albinos disparaissait, faisant légèrement vibrer l’air environnant. C’était maintenant au jeune garçon de faire sa part de travail.
Hésitant encore un peu, il se dirigea vers la fenêtre. Etait-ce vraiment un si bon plan que cela ? Il y avait encore bien trop d’incertitudes dans les actions à venir. En fait, tout reposait sur les premières impressions que Brieuc avait eu du dénommé Crafton. Il lui semblait moins sauvage ou sanguinaire que ses compagnons et l’adolescent espérait réussir à l’attendrir. S’il se trompait, et bien tant pis, de toute façon il ne vivrait pas assez vieux pour regretter son erreur de jugement.
Ouvrant la fenêtre, Brieuc se glissa souplement sur le toit. Le garçon n’était pas sujet au vertige mais ne pouvait empêcher ses jambes de trembler sous lui. Respirant profondément pour se calmer, il progressa avec précaution sur les ardoises. Heureusement, le temps était clément, rendant son escapade plus facile. Pas de crachin, qui n’est pas de la pluie comme chacun le sait, mais juste le signe de la marée, pour rendre ce revêtement glissant. Les pieds nus de Brieuc avaient de bons appuis pour avancer sans trop de difficulté.
Tendant l’oreille pour essayer de déterminer si la diversion de son mystérieux allié était un succès, le jeune mutant gagna la bordure d’un toit et regarda dans la rue en dessous. Ne voyant personne, il décida de descendre là. Un peu haut pour sauter néanmoins… Et Brieuc ne se sentait pas trop d’utiliser une gouttière pour parvenir en bas.
S’allongeant sur le toit, il ouvrit le bouton de son short, ainsi que sa ceinture, afin de ne pas tout faire exploser en augmentant sa taille. Puis, il grandit au maximum de ses possibilités et se laissa pendre le long du toit, se tenant bras tendu au rebord. Ainsi, il n’aurait qu’un petit saut à faire pour se retrouver au sol.
Une fois à terre, retrouvant sa taille normale, il avança jusqu’à l’angle de la rue, cherchant à déterminer la position de la voiture de son grand-père, ainsi que l’emplacement du vieil homme et de son gardien. Y avait-il un moyen de parvenir jusqu’à eux discrètement, quitte à rapetisser pour se faire plus discret ?
Brieuc avait à peine eu le temps de finir sa phrase que l’albinos disparaissait, faisant légèrement vibrer l’air environnant. C’était maintenant au jeune garçon de faire sa part de travail.
Hésitant encore un peu, il se dirigea vers la fenêtre. Etait-ce vraiment un si bon plan que cela ? Il y avait encore bien trop d’incertitudes dans les actions à venir. En fait, tout reposait sur les premières impressions que Brieuc avait eu du dénommé Crafton. Il lui semblait moins sauvage ou sanguinaire que ses compagnons et l’adolescent espérait réussir à l’attendrir. S’il se trompait, et bien tant pis, de toute façon il ne vivrait pas assez vieux pour regretter son erreur de jugement.
Ouvrant la fenêtre, Brieuc se glissa souplement sur le toit. Le garçon n’était pas sujet au vertige mais ne pouvait empêcher ses jambes de trembler sous lui. Respirant profondément pour se calmer, il progressa avec précaution sur les ardoises. Heureusement, le temps était clément, rendant son escapade plus facile. Pas de crachin, qui n’est pas de la pluie comme chacun le sait, mais juste le signe de la marée, pour rendre ce revêtement glissant. Les pieds nus de Brieuc avaient de bons appuis pour avancer sans trop de difficulté.
Tendant l’oreille pour essayer de déterminer si la diversion de son mystérieux allié était un succès, le jeune mutant gagna la bordure d’un toit et regarda dans la rue en dessous. Ne voyant personne, il décida de descendre là. Un peu haut pour sauter néanmoins… Et Brieuc ne se sentait pas trop d’utiliser une gouttière pour parvenir en bas.
S’allongeant sur le toit, il ouvrit le bouton de son short, ainsi que sa ceinture, afin de ne pas tout faire exploser en augmentant sa taille. Puis, il grandit au maximum de ses possibilités et se laissa pendre le long du toit, se tenant bras tendu au rebord. Ainsi, il n’aurait qu’un petit saut à faire pour se retrouver au sol.
Une fois à terre, retrouvant sa taille normale, il avança jusqu’à l’angle de la rue, cherchant à déterminer la position de la voiture de son grand-père, ainsi que l’emplacement du vieil homme et de son gardien. Y avait-il un moyen de parvenir jusqu’à eux discrètement, quitte à rapetisser pour se faire plus discret ?
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Dim 13 Fév 2011 - 22:57
La progression sur le toit de Brieuc se déroula correctement. Grâce à l'utile réflexe qu'il avait eu de se déchausser, il ne dérapa pas sur les ardoises. En revanche, ça bardait en bas. Quand le jeune mutant arriva au bord du toit, il vit jaillir, explosant la devanture de la boutique de Ferraille, un éclair rouge et noir qui alla s'écraser contre la façade de la bâtisse en face.
Quelques instants plus tard, Caremus qui semblait avoir été projeté contre le mur par l'albinos se releva, sans blessures apparentes. La Sentinelle se tenait devant lui. A sa gauche, Mark continuait sa progression rapide. L'étrange albinos allait se retrouver pris en tenaille par les deux opposants.
Grâce à une gouttière trouvée au bord du toi, Brieuc faisant maintenant bien deux mètres, put se laisser glisser jusqu'au sol... et atterrit sur les fesses d'une manière qui n'avait rien de gracieuse.
Il s'avança rapidement à l'angle de la rue où il se trouvait et de celle où le combat avait déjà commencé.
L'albinos s'était à nouveau transformé en fusée et s'en prenait maintenant à Mark, l'envoyant valdinguer assez loin. L'impact au sol était assez impressionnant comme si, à Merdrignac, une nouvelle ogive de la seconde guerre mondiale avait explosé ! Caremus allait pour prêter main forte à son allié.
De l'autre côté, à environ 5 mètres de la position de Brieuc, Crafton était toujours là avec Papy Folcoat. Il le tenait toujours en joue avec une arme et semblait captivé par le combat opposant ses deux acolytes avec l'albinos inconnu.
Quelques instants plus tard, Caremus qui semblait avoir été projeté contre le mur par l'albinos se releva, sans blessures apparentes. La Sentinelle se tenait devant lui. A sa gauche, Mark continuait sa progression rapide. L'étrange albinos allait se retrouver pris en tenaille par les deux opposants.
Grâce à une gouttière trouvée au bord du toi, Brieuc faisant maintenant bien deux mètres, put se laisser glisser jusqu'au sol... et atterrit sur les fesses d'une manière qui n'avait rien de gracieuse.
Il s'avança rapidement à l'angle de la rue où il se trouvait et de celle où le combat avait déjà commencé.
L'albinos s'était à nouveau transformé en fusée et s'en prenait maintenant à Mark, l'envoyant valdinguer assez loin. L'impact au sol était assez impressionnant comme si, à Merdrignac, une nouvelle ogive de la seconde guerre mondiale avait explosé ! Caremus allait pour prêter main forte à son allié.
De l'autre côté, à environ 5 mètres de la position de Brieuc, Crafton était toujours là avec Papy Folcoat. Il le tenait toujours en joue avec une arme et semblait captivé par le combat opposant ses deux acolytes avec l'albinos inconnu.
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Dim 13 Fév 2011 - 23:20
Interloqué par ce qu’il voyait, Brieuc s’immobilisa quelques secondes, le regard fixé sur l’affrontement titanesque qui se déroulait devant la boutique de feu Maître Ferraille. L’attention de Crafton semblait, elle-aussi, attirée par cette partie de catch à trois, nouvelle édition. C’était le moment d’en profiter.
Mais, méthode douce ou méthode plus musclée ? Hésitant un instant, le jeune garçon pesa le pour et le contre. Après tout, il ne connaissait pas vraiment ce Crafton et ne pouvait préjuger de ses réactions. D’un autre côté, l’adolescent n’était pas vraiment un lutteur professionnel et il se voyait mal maitriser à mains nues un homme armé. Même s’il adoptait sa taille maximale, il resterait quand même un enfant, avec des réflexes d’enfant, face à un adulte expérimenté.
Mais l’effet de surprise pouvait quand même jouer en sa faveur, le temps d’éloigner l’arme. S’il pouvait se débarrasser du pistolet, un Brieuc de deux mètres, aidé d’un grand-père revanchard, pouvait peut-être neutraliser assez l’homme pour leur permettre de monter dans la voiture et de fuir, en marche arrière certes, mais cela aurait au moins le mérite de les éloigner du danger.
Avançant à pas feutré et profitant de la diversion offerte par la bagarre en bas de la rue, le jeune mutant essaya de progresser légèrement dans le dos de Crafton. Puis, grandissant à nouveau jusqu’à sa taille maximale, il fit un bond en avant, tentant de percuter violemment l’homme dans le dos, espérant le sonner assez pour lui faire lâcher son révolver et leur donner un avantage de quelques secondes.
- Vite grand-père. Faut qu’on se barre d’ici. Dans la voiture, vite…
Mais, méthode douce ou méthode plus musclée ? Hésitant un instant, le jeune garçon pesa le pour et le contre. Après tout, il ne connaissait pas vraiment ce Crafton et ne pouvait préjuger de ses réactions. D’un autre côté, l’adolescent n’était pas vraiment un lutteur professionnel et il se voyait mal maitriser à mains nues un homme armé. Même s’il adoptait sa taille maximale, il resterait quand même un enfant, avec des réflexes d’enfant, face à un adulte expérimenté.
Mais l’effet de surprise pouvait quand même jouer en sa faveur, le temps d’éloigner l’arme. S’il pouvait se débarrasser du pistolet, un Brieuc de deux mètres, aidé d’un grand-père revanchard, pouvait peut-être neutraliser assez l’homme pour leur permettre de monter dans la voiture et de fuir, en marche arrière certes, mais cela aurait au moins le mérite de les éloigner du danger.
Avançant à pas feutré et profitant de la diversion offerte par la bagarre en bas de la rue, le jeune mutant essaya de progresser légèrement dans le dos de Crafton. Puis, grandissant à nouveau jusqu’à sa taille maximale, il fit un bond en avant, tentant de percuter violemment l’homme dans le dos, espérant le sonner assez pour lui faire lâcher son révolver et leur donner un avantage de quelques secondes.
- Vite grand-père. Faut qu’on se barre d’ici. Dans la voiture, vite…
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Kenavo Montroulez (au revoir Morlaix)
Lun 14 Fév 2011 - 0:10
Si la première partie du plan se déroula sans encombre, quand Brieuc bondit à taille maximale sur le dos de Crafton cela n'eut pas l'effet escompté.
Déjà, le petit mutant eut le souffle coupé en se réceptionné sur Crafton, comme s'il avait heurté une plaque métallique. Ensuite, si Crafton, surpris, relâcha bien Papy Folcoat qui en profita pour s'éloigner aussi rapidement que le permettait ses vieilles guiboles, l'acolyte de Caremus ne lâcha pas son arme. Mais au lieu de tirer dans le dos de l'otage, il commença à tourner autour de lui-même pour tenter de déstabiliser le jeune garçon.
S'accrochant comme il le pouvait, Brieuc entendit la voix de Crafton :
"Lâche moi ! Je ne te veux aucun mal. Je... Je ne veux pas te blesser. Je déteste la violence"
A ce stade là, c'était presque une supplique !
Malheureusement, ce remue-manège n'était pas passé inaperçu. Si l'albinos semblait bien occupé avec Mark, Caremus se retourna en direction du papy, de Brieuc et de Crafton et se rua à une vitesse surhumaine à leur rencontre.
Déjà, le petit mutant eut le souffle coupé en se réceptionné sur Crafton, comme s'il avait heurté une plaque métallique. Ensuite, si Crafton, surpris, relâcha bien Papy Folcoat qui en profita pour s'éloigner aussi rapidement que le permettait ses vieilles guiboles, l'acolyte de Caremus ne lâcha pas son arme. Mais au lieu de tirer dans le dos de l'otage, il commença à tourner autour de lui-même pour tenter de déstabiliser le jeune garçon.
S'accrochant comme il le pouvait, Brieuc entendit la voix de Crafton :
"Lâche moi ! Je ne te veux aucun mal. Je... Je ne veux pas te blesser. Je déteste la violence"
A ce stade là, c'était presque une supplique !
Malheureusement, ce remue-manège n'était pas passé inaperçu. Si l'albinos semblait bien occupé avec Mark, Caremus se retourna en direction du papy, de Brieuc et de Crafton et se rua à une vitesse surhumaine à leur rencontre.
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum