Re: Sydney - Nouveau départ

Les wagonnets avancaient à une allure respective, alex les suivait discretement, s'en servant de couverture pour se faufiler jusqu'à la passerelle.

Il se pinça la lèvre lorsqu'il comprit leur destination, il aurait du s'y attendre mais n'y avait pas pensé sur le moment, évidement que les bagages ne passaient pas par le même endroit que les voyageurs ...

Bref, pas le temps pour les lamentations, il fallait qu'il trovue quelque chose où il finirait dans les soutes à bagages. Aui jugé il devait parcourir une quinzaine de mètres, minimum, avant de pouvoir avoir une chance de passer dans la passerelle. Le téléporteur retroussa ses manches et attendit que les wagonnets soient assez proche de la soute pour embarquer, le moment venu, il s'élança à vive allure vers la passerelle, courant comme un forcené pour atteindre rapidement la passerelle, il avait néanmoins mis sa veste sur sa tête en esperant que personne ne puisse le reconnaitre.

Arrivé à hauteur de la passerelle il disparut dans une legère fumée grisâtre, telle qu'une fumée de cigarette mais sans odeur. Destination, l'intérieur de la passerelle d'embarquement ...

Comme parfois les colis postaux s'égarent, Alex ne se retrouva pas exactement là où il l'avait espéré... Il réapparut dans quelque chose qu'il n'avait jamais vu auparavant : métallique de partout, creux, plein de câbles électriques et de panneaux électroniques, de passerelles et de petites trappes.

Un point rassurant, il entendant un ronronnement non loin de lui. Les réacteurs n'étaient donc pas loin de lui.

La jeune mutant apparu au milieu de nul, il jeta un oeil autour de lui,. Il y avait des cables, des cables avec des cables et des cables. Ah oui, et des bidules métalliques.

On peut pas tout avoir ... Bon, dans quel pétrin je me suis fourré encore ?

Il entendit un ronronnement, un instant il se demanda d'ôù il pouvait bien provenir et conclua qu'il s'agissait des moteurs de l'appareil.

La question est : Faut-il que je me dirige vers les ronronnements au risque de tomber sur la machinerie ou de suivre le sens inverse ?

Après quelques minutes de reflexions Alex décida de suivre le bruit de l'appareil. Dans le pire des cas, il reviendra en arrière de toute manière.

La passerelle sur laquelle il se trouvait semblait presque sans fin. Alex pouvait avancer, ce qui lui permettait de se rapprocher des ronronnements, mais il se retrouva face à une paroi métallique... Pas possible d'aller derrière. Par contre, un murmure pouvait se faire entendre au dessus de lui. Des bruits de pas étouffés.

Le bout du couloir ... enfin !

Alex était en effet arrivé au bout mais une large paroi métallique entravait le passage, impossible d'aller plus loin. Il tenta plusieurs choses, comme tapoter sur la plaque métallique mais elle semblait trop épaisse pour que le téléporteur puisse entendre un "creux".

Tant pis.

C'est à ce moment qu'Alex entendit un bruit étouffé, cette fois-ci venant d'au dessus de sa tête. Des pas selon toute vraissemblance, le bruit devait être étouffé par la paroi qui les séparait.

Alex coupa un instant sa respiration afin de mieux distinguer les bruits, une fois qu'il n'entendit plus rien il se décida à tenter sa chance.

*Le seul moyen de savoir ce qu'il y a au-dessus, c'est d'aller voir, après tout*

Et une nouvelle fois il usa de son pouvoir pour disparaitre de l'ombre de ce couloir sans fin, attérissant encore une fois vers une destination inconnue.

La destination d'Alex fut assez inconfortable : sombre, très froide, très encombrée. On ne voyait absolument rien, mais de ce qu'il pouvait entendre, il y avait un petit truc qui tournait et qui faisait du vent froid. Au contact, il put remarquer différentes grilles, différents trucs emballés, de la nourriture, à en juger par l'odeur.

Et tout était congelé. L'ennui, c'est qu'il serait lui aussi bientôt congelé s'il restait dans la chambre froide dans laquelle il avait aterri.

Alex attérissa finalement dans une prison gelée. L'air ambiant était glacial et il n'y voyait pas grand chose. Il tapa meme plusieurs dans des cartons en grommelant des injures.

Il venait à peine d'arriver qu'il se les gelait déjà et essaya de se réchauffer en se frottant les bras.

Il devait absolument sortir de ce nouveau trou à rat et pas question de rebroussé chemin. Il tatonna dans le noir en essayant de ne pas taper dans les réserves et autres objets plutot encombrants pour trouver ce qu'il esperait être la porte d'entrée de la chambre.

Arrivé au bout de la pièce il continua à tatonner du bout des doigts une sorte de mur qui se deressait devant lui, il n'y avait rien d'entreposer contre ce dernier et il esperait que se soit la porte blindée qui scellait la pièce, car généralement, les portes de chambres froides étaient souvent épaisses, il faut bien le dire.

Les contraintes thermodynamiques imposaient des portes bien épaisses, en effet. Toutefois, c'est plutôt le fait qu'il y ait une poignée qui inspira à Alex le fait qu'il se trouvait en contact avec la fameuse porte.

L'ouvrant, il se retrouva dans une toute petite cuisine d'avion : de quoi réchauffer en série les plateaux repas, et quelques stocks de boissons diverses avec ou sans alcool. Dans un coin, un petit ascenseur permettait certainement de revenir à l'étage où se trouvaient les sièges.

Il n'y avait personne à cet endroit, fort heureusement, le personnel naviguant était occupé à faire embarquer tous les passagers.

Un petit à coup se fit sentir. L'avion était-il en train de se déplacer ?

Alex était gelé jusqu'aux os et il fut rassuré de trouver la poignée qui lui permettrait de sortir de cette chambre froide. Il ne se fit pas prié deux fois avant de refermé la porte derrière lui.

Il se tourna alors, dos à la porte qui scellait la pièce gelée, il tenta tant bien que mal de se réchauffer en se frottant les mains sur ses avant-bras tout en observant l'environnement autour de lui.

Il constata rapidement qu'il se trouvait dans une petite cuisine, là où était semble-t-il réchauffés les repas des voyageurs. Il y avait également quelques boissons, certaines alcoolisées, d'autres non. Pas le temps de boire un coup, il fallait pas trainé ici.

Alex aperçut un ascenceur non loin et décida de le prendre, de toute manière, il ne semblait pas y avoir d'autre solution pour sortir de là.

Il pénétra donc dans le petit vestibule et pianauta sur le clavier qui devait l'emmener à l'étage supérieur. Les portes se refermèrent sur lui et l'ascenceur l'emmena un étage plus haut ...

Pour une fois, la chance semblait du coté d'Alex : sa sortie d'ascenseur ne fut pas remarquée par le personnel d'accueil qui plaçait les différentes personnes vers leurs sièges. Entre chaque salle, leurs compartiments : étagères, de quoi réchauffer, petits strapontins, toilettes... Le contenu classique d'un avion en train de se remplir.

Alex sortit tout d'abord sa tête de l'encadrement de porte de l'ascenceur, pour être sur qu'il pouvait sortir sans problème, une fois qu'il fut assez certain d'être tranquille il sortit, les mains dans les poches et comme si il ne s'était rien passé.

Un air à moitié détaché il chercha une place tranquille pour s'installer. Selon toute vraissemblance le personnel n'avait pas l'air de trop faire attention à lui, occupé par les autres passagers, à répondre à leur demande ou leur interrogations.

Le téléporteur repéra alors une place assise prêt d'un hublot, assez loin de toute agitation pour être tranquille mais assez prêt pour pouvoir entendre ce qu'il se disait. De toute manière, d'après l'agitation du personnel du bord l'appareil allait sans doute bientôt décollé. Et Alex esperait qu'il n'y ait plus "d'accrochage". La journée avait été chargée pour lui et il ressentait la fatigue qui prenait à chaque minute un peu plus d'ampleur.

Le voyage jusque New York fut heureusement reposant pour Alex qui, à mesure que la distance augmentait, voyait ses ennuis s'éloignaient. Mais peut-être d'autres ennuis l'attendaient-ils un petit peu plus loin ?

En tout cas, plus rien de notable ne devait lui arriver jusqu'à ce qu'il mette les pieds à l'institut, ayant la surprise de trouver un jardin ravagé par une sorte de guerre, un dôme opaque d'un materiau inconnu en plein milieu de l'allée, et personne en particulier pour l'accueillir...

~*~

Deux points pour toi à rajouter dans ton barème. Incruste toi dans le sujet où se trouvera Tim quand je l'aurai renvoyé de mon bureau.