[New York] À la recherche d'un lieu

Cela ne faisait pas longtemps que Roscart était à New York. Tout au plus une semaine pour être exact. Venant directement de Montréal, et étant né là-bas, il avait reçu une bourse afin de poursuivre ses études dans une des universités du la <<Grosse Pomme>> appelé Columbia. Lorsqu'il avait découvert la nouvelle, il s'était demandé si on avait pas fait erreur sur la personne. Certes, il était doué et intelligent, mais il n'aurait jamais cru qu'on lui permette de progresser autant. Malgré tout, il faillit refuser dû au fait qu'il laisserait seules sa mère et sa petite soeur qui venait à peine d'atteindre l'âge requis de l'adolescence. Il était donc partit avec une larme au coeur. Il avait déjà perdu son père, il ne voulait pas les perdre elles aussi.

''Je reviendrais. Quoi qu'il se passe, appelez-moi et je viendrais. Je vous aime.'', avaient été ses dernière paroles

Il s'était ensuite rendu à la gare afin de prendre son train en direction de New York. Sa famille était aisée, mais pas riche, voilà pourquoi il n'avait pas pris l'avion. Aussi, il fallait dire que ça l'aiderait à réfléchir sur le moment présent et tout ce qui si ratachait. Une pensée le traversa alors. Son père avait quitté sa famille et à présent c'était son tour, mais dans un autre sens. Combien de temps resterait-il loin de celles qu'il aimaient?

*Au moins, si je leur donne de mes nouvelles à chaque semaine ou au moins à chaque mois, elles sauront que je suis toujours en vie et que je pense toujours à elle. Sinon, que se passerait-il? Je me sentirais trahis par moi-même. Bon, faut que je pense à autre chose. Je vais dormir un peu, ça m'aidera.*, pensa-t-il dans le train

Quelques jours plus tard, ayant commencé à s'habituer à l'université et de ses alentours, il entendit parler d'une place nommée Institut Xavier et ou des mutants y apprennaient à maîtriser leurs pouvoirs. N'étant qu'une rumeur comme tant d'autres, il voulut quand même vériéfié puisqu'il savait qu'il était un mutant à cause du pouvoir qu'il avait soit celui des rafales d'énergie.

*Il faut que je vois par moi-même si c'est bien vrai ou pas.*, s'était-il alors dit

Sans perdre un instant, il décida d'aller voir. Rendu en plein coeur de New York, il se sentit perdu. Trouver un tel endroit basé sur une rumeur quelconque était plus difficile qu'il ne l'avait cru.

Roscart venait d'arriver à New York, et commençait à réaliser l'ampleur de sa décision, prise sur un coup de tête : ni famille, ni amis sur place, une rumeur comme seul indice sur le fameux institut et des fonds limités...
Pourtant, les mutants avaient fait pas mal parler d'eux au niveau international dernièrement, il devait bien en parler quelque part. A la sortie de la gare, Roscart put apercevoir un petit kiosque à journaux de l'autre côté de l'avenue.

Perdu et désorienté, voilà les mots qui résumaient assez bien la situation du moment de Roscart. Depuis qu'il était arrivé à New York et qu'il avait descendu du train, il avait cherché à se rendre à la destination qu'il voulait se rendre... mais ça n'avait pas marché. Il savait pertinemment que faire des choses sur les coups de tête ne lui réussissaient pas et c'était bien le cas là. Il avait demandé à certains passant, mais aussi à des personnes travaillant à la gare s'ils connaissaient une établissement appelé l'Instittut Xavier. La majorité du monde l'avait ignoré et continué leur chemin comme s'il n'existait pas et le reste lui avait répondu quelque chose du genre:

-Non, désolé, connais pas...

-Vous êtes sûr que c'est à New York parce que ça me dit rien...

-J'ai pas le temps pour vous aider...

Non, personne n'avait pu l'aider à avancer vers son but. Il avait le goût d'abandonner et de retourner à Columbine, son université, et de faire comme si de rien n'était, comme s'il n'en avait jamais entendu parler. Le problème, c'est qu'il n'en serait pas capable. Il avait la mince chance de pouvoir comprendre pourquoi il était capable de faire quelque chose que les <<gens normaux>> ne pouvaient réussir.

*Si j'abandonne maintenant, que vont-elles dire? Sûrement que çe ne fait rien et que j'aurais quand même essayé, mais moi, je m'en voudrais. Non, il faut que je continue coûte que coûte. Il y a bien quelqu'un ou bien quelque chose qui va pouvoir me renseigner, me donner une information pour continuer.*, avait-il pensé sur un des bancs de la gare

Soudain, il remarqua quelque chose l'autre côté de l'avenue. Si c'était bien ce qu'il pensait, ça pourrait peut-être l'aider qui sait. Il se leva et se dirigea vers le petit kioque à journaux. Il l'avait remarqué plus tôt, mais il ne croyait pas vraiment qu'une rumeux pourrait se retrouver dans les journaux. Il fallait dire que c'était un peu comme sa dernière chance. Arrivé devant le kioque, il prit un journal au hasard. Il le feuilleta, mais il ne trouva rien. Il en prit un deuxième, un troisième et même un quatrième... non, rien du tout.

-Vous allez un prendre un ou quoi? C'est pas une bibliothèque ici.

''Euh... oui, désolé. Je vais prendre celui-là.'', répondit-il

Payant un autre journal qu'il n'avait pas encore regardé dedans, il l'ouvrit et commença à chercher. Assit à présent sur un banc juste à côté du kiosque, il faillit ne pas retenir son enthousiasme face au mini-article d'à peine cinq petites lignes qu'il venait de remarquer. En gros, ce n'était pas si clair que ça, mais au moins il y avait une adresse.

[Hrp : attention, les personnages non joueurs (pnj) sont contrôlés par le courtier temporel. Attention également à ne pas prendre trop de libertés. Tu trouves un journal, mais seul le courtier temporel est habilité à te dire ce que tu y trouveras. Merci]

Roscart était tombé sur un article de l'Eastern News, un journal local diffusé sur la côte Est des Etats-Unis. Le mutant s'absorba dans sa lecture après avoir payé son dû au marchand de journaux. L'article mentionnait bien une adresse dans une ville appelée Salem Center, mais il fallait maintenant savoir où cela se trouvait et comment s'y rendre.

(Je suis désolé de ces erreurs, j'essaierais de ne plus les répéter.)

Roscart ne pouvait que se sentir que plus content de cet article de journal qu'il venait de lire. En plus d'avoir l'adresse de la fameuse école et la ville ou elle était placée, il avait aussi le nom de la personne qui dirigeait cette dernière. Certes, un numéro de téléphone aurait été fortement demandé, mais il devait faire avec ce qu'il avait.

*Bon, faut que je trouve ou c'est Salem Center.*, pensa-t-il

Il sortit son porte-feuille et regarda combien il lui restait. Apparemment, il pourrait encore survivre quelques jours avec le montant qu'il possédait. Il se demanda s'il n'était pas accepté, aurait-il assez pour revenir à Colombine.

*Oui, assurément.*, se dit-il

À présent, il lui fallait trouver un moyen d'y aller. La première idée, la seule qu'il avait en ce moment, était de trouver un taxi et de se faire conduire à la fameuse adresse.

Fort heureusement, la gare était un lieu de prédilection pour trouver un taxi, Roscart suivit quelques indications et finit par rejoindre un trottoir où stationnaient quelques taxi jaunes.
Un chauffeur était appuyé sur l'aile de son véhicule en fumant tranquilement une cigarette.

Fort heureux d'avoir pu se rendre ou les taxis étaient stationnés, Roscart s'avança vers le chauffeur de taxi qui fumait une cigarette, apparemment sans aucune préocupation.

''Pardon de vous déranger monsieur. Pourriez-vous m'amener au 51 Greymalkin Lane à Salem Center, s'il-vous-plaît?'', lui demanda-t-il

Ce qu'il venait de dire n'était pas trop ce qu'il voulait dire, mais en résumé oui. Tout ce qu'il désirait en ce moment, c'était que toute cette histoire d'Institut soit terminée pour lui. Il voulait déjà savoir si on allait prendre ou pas. En ce moment, on pouvait considérer qu'il était nerveux. Trop longtemps il s'était considéré différent des autres puisqu'il avait quelque chose de plus qu'eux. Aujourd'hui, il pourrait enfin être normal.

Le chauffeur salua Roscart d'un hochement de tête à son arrivée, avant de laisser tomber son mégot et de l'écraser soigneusement.
Enfin, il haussa des sourcils.

"Salem Center ? Attention mon garçon, tu ne sais pas où tu mets les pieds. Mieux vaut ne pas aller faire de tourisme là-bas. Et ça m'étonnerait que tu trouves ici quelqu'un d'assez fou pour t'y emmener..." répondit-il le type sur un ton compatissant.

"Y a plein de trucs à voir à New York, tu ferais mieux de rester ici." ajouta-t-il en désignant les buildings autour d'eux.

Roscart se demandait bien pourquoi le chauffeur de taxi avait peur d'aller à Salem Center. Était-ce à cause de l'acitvité mutante qui y rêgnait par l'école du docteur Olivier Fleury? Était-ce à cause d'autre chose sinon?

*Non, ça doit être parce qu'il a peu de ses fameux mutants et qu'il pense qu'ils sont tous dangereux.*, pensa-t-il

Malgré le fait que le monsieur ne voulait apparemment pas l'emmener là-bas, il essayerait toutefois de le faire changer d'idée. Sinon, il trouverait un autre moyen. Il devait absolument y aller, c'était important pour lui, vraiment important.

''Je comprends que vous ne vouliez absolument pas m'y amener pour raisons personnelles et professionnelles et que vous vouliez m'empêcher pour mon bien d'aller là-bas, mais pour moi, c'est très important. Comprenez-moi, malgré votre réticence face à cet évènement qui se passe là-bas, moi je suis forcé d'y aller.'', lui dit-il

Il espérait qu'il le comprenne et décide finalement de l'y amener. Il esprérait tant.

Le chauffeur jusqu'ici plutôt amical, se mit à plisser des yeux tout en dévisageant Roscart.

"On peut savoir pourquoi tu tiens tant à aller à Salem Center sachant tout ce qui s'y passe ? Tu serai pas des leurs par hasard ?" s'enquit-il avec une méfiance non dissimulée.

Réalisant que trop tard la portée de ces paroles et l'effet qui en découlerait face au chauffeur de taxi, Roscart savait qu'il devait jouer avec ruse et même mentir à ce dernier s'il voulait un jour si rendre, mais aussi à ne pas se faire <<lapider>> d'une quelconque manière qu'il est possible par les gens du moment qui se trouvaient tout autour de lui.

''Certes, vous pourriez croire que je suis un des leurs, mais si tel est le cas, croyiez-vous que je serais ici à vous supplier de m'y amener? Non, j'essaierais plutôt de trouver un moyen différent. Non, je ne suis pas un des leurs. Pour vous répondre à votre première question, je vais là-bas afin de rencontrer quelqu'un qui m'est chère, voilà tout. Malgré le fait de ce que cette personne très chère à mon coeur est, je ne peux repousser le fait qu'elle m'est très chère. S'il-vous-plaît, par pitié, amenez-moi là-bas. Je ne vous demande pas d'aller directement face à la bâtisse, mais seulement au coin de la rue qui y conduit.'', répondit-il

Il venait de mentir. Il n'aimait pas faire ce genre d'action, mais il y était forcé. S'il avait pu avoir une autre éventualité de se rendre là ou il voulait, il l'aurait prit, mais ce n'était pas vraiment le cas en ce moment.

Le chauffeur dévisagea longuement Roscart, à la recherche d'on ne sait quoi. Une queue de singe, une langue de serpent, des dents de vampire... ?

"Ca va, montez. Mais je vous lâche à l'entrée de la ville, pas question d'aller plus loin. J'ai pas encore fini de payer les traites de mon taxi et j'ai des gosses à nourrir moi." répondit-il en ouvrant sa portière.
Une fois à bord, il mit le contact et la voiture s'engagea sur une grande avenue à la sortie de la gare.
La suite.