Re: Sortie nocturne

La jeune fille attendait une réponse de la part des mutants, mais apparemment l'imbécile qui l'avait amené ici répondit à leur place par une volé de plomb. La jeune fille cria et recroquevilla ses bras en guise de mince protection. Son bouclier ce déclencha tout seul pour repousser l'agression, encore une fois ce pouvoir avait complètement échappé à son contrôle. L'arme était à présent vide et l'un des jeunes hommes se précipita à l'assaut du détraqué.
Tout ce passait si vite, Noémie était complètement dépassé par les événements, pourquoi tant de violence envers les mutants? Elle avait mit en danger de façon inconsidéré ces futurs camarades... comment allait-il réagir? Un rejet une fois de plus? Elle s'accroupit les bras protégeant sa tête, elle n'en pouvait plus, choquer, désorienter, cette terrible journée ne semblait pas avoir de fin...

Jay ne s'attendait vraiment pas à ça. S'il avait pensé qu'il allait se faire tirer dessus en voulant aller dans un bar, il aurait préféré resté à l'Institut dormir un peu.
Il reprit ses esprits, après qu'Ernest lui ai demandé comment il allait.

**Ernest qui s'inquiète? on est mort?**

Il se releva, remarquant que tout le monde préférait se barrer plutôt que d'essayer de comprendre le pourquoi du comment. Mais il était vrai qu'ils avaient survécu à ça, comment il n'avait pas encore comprit, mais il y réfléchirait plus tard.

-Non, mais attendez...

Wood tenta une magnifique diversion, si tant était que les autres le suivait. Ce qui n'était absolument pas son cas. La discrétion oui, mais pas quand il se faisait tirer dessus.
Il se concentra sur ce "chauffeur" et lui lança son pouvoir dessus, espérant que le coup serait assez fort pour l'envoyer loin, très loin...

Le choc télékinésique de Jay eut pour effet principal de pousser Frank sur le conducteur, les deux hommes se retrouvant projetés par terre, le brave conducteur se retrouvant sonné par terre, contrairement à Frank qui a pu profiter d'un certain effet d'amortisseur.

Wood, par contre, eut un sujet très mitigé : seul un chat de gouttière passant par là l'observa d'un air interrogateur, puis le snoba en partant la queue haute comme seuls les chats savent le faire.

En même temps, à cette heure-ci, les gens sont à l'intérieur, d'autant qu'il ne fait pas forcément très chaud... Seuls les chats sont très affairés à leurs vies de chat.

De son point de vue, la scène avait été presque comique. Frank qui s'était élancé sur l'agresseur semblait avoir trébuché sur quelque chose d'invisible ou bien encore semblait avoir été poussé. Visiblement l'un d'entre eux avait fait usage de son pouvoir.

Dans sa chute il entraîna l'homme sur lequel il s'était rué. par chance, l'action fut quand même quelque peu utile puisque le but, a savoir mettre KO l'adversaire, avait été atteint. L'homme était assomé.

Léo remarqua que Noémie s'était recroquevillé sur elle même. cette jeune fille sortit de nulle part, possédait le même pouvoir que lui et sans se l'expliquer, il eut l'impression qu'un lien s'était formé pour cette raison.

Il se dirigea vers elle et mit ses mains sur ses épaules.

" Hey! Est-ce que ça va? " puis se retournant vers les autres il ajouta.

" Les gars, je pense que ce serait une bonne idée de bouger de là. Qu'est-ce que vous en dites? "

"En même temps, personne ne nous a remarqué... A part un chat !", ponctua Wood à la proposition de Leo avec son plus beau sourire taquin. Il revint alors naturellement vers le groupe et croisa les bras, attendant que la conclusion fatale de la soirée soit prononcée ("On rentre..."), que le verdict suprême d'une soirée loose homologuée et conforme aux normes vienne trancher le cas de ces adolescents, pour le peu, peu communs.
Il profita de l'attente pour observer chaque participant de cette petite soirée. Son regard s'attarda en premier sur Noémie, elle était plutôt jolie, avec ses petites bouclettes, mais n'avait rien de potentiellement comparable à la chaleur sucrée des courbes parfaites d'Ivy et à sa malice pimentée, dégageant jusque dans ses orteils nus... Wood soupira et oublia aussitôt son observation pour placer ses pensées près de cette dernière, lui souhaitant à la fois force et courage dans la terrible épreuve qu'elle devait certainement endurer pour leur ramener sain et sauf celui qui les accueillait tous, Olivier Fleury.

(( C'est encore un coup du SacdeRiz, je suis sur... Il a kidnappé Olivier pour lui soutirer des informations, ou simplement pour qu'il lui file les clés de l'institut, stratagème beaucoup plus simple que faire débouler une bande de machines aussi grandes qu'une girafe goth-punk avec des mitrailleuses à la place des bras pour tenter de rentrer dans l'institut... Il est malin son plan B au SacdeRiz... Mais que veut-il dans l'institut ? Et si il y avait quelque chose de caché... Ou quelque chose qui l'interesse ? Ou quelqu'un... Neutral

))

Ce flot de questionnements le perturba un peu et il fronça des sourcils...

Amélie regarda la scène se dérouler sous ses yeux sans bouger d'un poil. Il n'était pas faut de dire qu'elle était fatiguée et qu'elle n'avait plus tellement le force mais surtout le courage de se remettre à courir. Cependant, la jeune fille était vraiment surprise de voir une sorte de bouclier sortir au milieu pour protéger une jeune femme, un jeune homme voltiger dans les airs alors qu'on l'avait à peine toucher... N'était-elle donc pas en train de devenir complètement folle? Amélie se frotta les yeux. Il était vraiment temps qu'elle se repose. Un instant plus tard, il n'y avait plus rien ou plutôt, c'était que ce l'adolescente essayait de croire.

La jeune fille aux cheveux blancs se tourna vers Laura qui n'avait pas encore répondu à sa question. Mais en même temps, Amélie n'attendait pas tellement de réponse. Les jeunes gens, trop occupés par leurs affaires, ne semblaient pas avoir remarqué la petite fille et l'adolescente. Seul un jeune homme aux airs aristocratiques semblaient les avoir remarqué mais il ne paraissait pas plus préoccupé que ça de les voir. D'ailleurs, c'est pour cette raison qu'Amélie aurait très bien pu passer son chemin mais elle resta là, plantée comme un arbre au beau milieu de ce qu'elle appelerait nul part:

"Euh... c'est moi où ce qui vient de se passer s'est vraiment passé?" demanda-t-elle stupidement.

Amélie semblait totalement dépassée par ce qu'elle venait de voir. Bien sûr, elle avait entendu parlé de mutants mais c'était autre chose de les voir en chair et en os. Bon bien sûr, elle aussi était mutante mais en réalité, elle ne s'était jamais vraiment sentie "mutante". Elle était bien consciente qu'elle possèdait quelque chose que "les gens normaux" n'avaient pas. En fait, elle se disait qu'elle se sentait juste trop différente par rapport à tous le monde, ce qui était faux en réalité car il y avait bien des personnes qui lui ressemblaient:

"Euh... Excusez-moi, est-ce que l'un de vous pourrait me prêter un portable... j'ai besoin de téléphoner." lança-t-elle finalement au bout de quelques temps au groupe de jeunes gens.

Si la palme de la personne de la plus stupide du monde devait être décernée à quelqu'un, Amélie se disait que c'est à elle que cette palme d'or reviendrait tellement elle se sentait stupide. De plus, son accent français se faisait largement resentir. N'importe quel habitant de Salem Center aurait pu devîner qu'elle n'était pas de la région. Mais en même temps, Amélie se disait qu'elle avait bien fait de poser sa question à ce groupe de mutants plutôt qu'à des être humains "normaux". Elle pensait qu'elle avait beaucoup plus de chances de se faire mieux voir mais en même temps, elle avait aussi beaucoup de chance de se retrouver transformer en compote pour chat si ceux-ci commençaient à l'attaquer...

Autour de Noémie les événement se déroulaient à grande vistesse, les gens avaient ripostés à son agresseur alors qu'elle était resté inactive, passif la situation ne lui était pas vraiment étrangère cette sensation de ne rien controler que tout lui echappe. Alors que Noèmie était déboussolé par tous les événements de sa pénible journée, un des mutants s’approcha d’elle en lui demandant si tout aller bien. Physiquement oui, aujourd’hui son pouvoir l’avait protégé de toute attaque corporelle mais il n’en était pas de même pour son mental. Le visage en larme elle leva les yeux vers son interlocuteur, aucun mot ne semblait vouloir sortir de sa bouche. Machin devait se contenter d’un vague hochement de tête synonyme de oui. Lorsque wood demanda s’il fallait partir, Noémie se relevait fébrilement serra ces bras alentour d’elle et attendit la décision du groupe.

Après avoir marché un petit moment, les deux filles étaient arrivées à Salem Center. Toujours un peu perturbée, la fillette ne prêtait pas trop attention à ce qui se passait autour d'elle. Elle était dans sa bulle et préférait y rester. Ce qui la ramena à la réalité, fut le groupe de jeunes gens devant elles, en effet, sans savoir pourquoi elle fut intriguée par une personne en particulier : blond, aux yeux vairons, oui c'est particulier et ça ne s'oublie pas, Laura l'avait déjà vu quelque part... Elle réfléchit un peu et se rappela de la journée portes ouvertes. Oui, elle l'avait vu là-bas.

*Le monde est petit*

Elle se rendit soudain compte qu'Amélie lui parlait. Au début, elle ne comprit pas très bien ce qu'elle lui avait dit, comme si elle venait de se réveiller, puis, la question avait du rester dans un coin de sa tête, elle saisit le sens de la phrase.

"Euh... les téléphones dans les bars américains, est-ce que tu sais s'ils sont payants?"

Laura ne répondit pas, après tout elle n'en savait rien, mais surtout, ce fut parce qu'elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche qu'un type commença à tirer sur le groupe devant elles. Non, non ça n'allait pas recommencer ! Peut être qu'un quart de seconde se déroula avant que la balle ne se "perde", mais entre temps, la fillette eut le temps d'avoir un gros coup de panique. Le fait de voir cet homme utiliser son arme contre les mutants, la ramena à quelque jours auparavant. C'était à cause de gens comme lui !... En ce tout petit instant, elle eut le temps de ressentir de la terreur, de la haine, et du désespoir.

Ne voulant pas voir ce qui se passerait, elle se cacha derrière Amélie. Elle entendit d'autres coups de feu puis plus rien. Quand elle se risqua enfin à jeter un oeil à la scène, alors qu'elle s'attendait à des dégats, elle vit qu'il y en avait pas plus que ça. Moins que ce qu'elle avait imaginé. Un d'entre eux se retrouvait par terre avec la personne qui avait tiré, les autres semblaient plus choqués que blessés. En quelque sorte, la petite fille fut soulagée, car même sans les connaîtres, elle s'était sentie concernée. Ca aurait pu être elle... Ca avait déjà été elle...

A côté, Amélie aussi semblait pas mal boulversée. Est-ce que c'était à cause des coups de feu ou de la démonstration de pouvoirs ? Difficile de savoir vu qu'elle ne connaissait la jeune fille que depuis quelques minutes. Mais elle se reprit et demanda à téléphoner, ce qui était son but depuis le début d'ailleurs. Laura pensa tout de suite qu'elle faisait comme si elle n'avait rien vu. Peut être qu'il vallait mieux pour son amie de ne pas trop réfléchir et ne pas trop chercher à comprendre...

Les choses ne s'étaient pas passé comme prévu. Au lieu de lui envoyer son poing dans la figure, il se prit sa cible de plein fouet et lui tomba dessus. Il n'avait pas senti grand chose, mais l'autre type ne bougeait plus.

*Le choc a du le mettre KO...*

Il se releva en prenant volontairement appui sur le torse de l'homme.

*Est-ce que mon pouvoir s'est déclenché tout seul ? C'est déjà arrivé par le passé mais...*

Les sensations ne collaient pas. Il avait plutôt eu l'impression d'avoir été poussé. Il s'était peut-être pris le bouclier qui les avait protégé quelques instants auparavant.
Ce n'était pas vraiment le moment de poser des questions. Quelqu'un allait forcement réagir au coups de feu, il valait mieux ne pas trainer. Léo semblait de son avis, mais un coup d'oeil aux alentours lui indiqua que la rue était pour l'instant presque déserte.

"Je suis d'accord, faut pas rester ici."

Il se tourna vers la blonde qui était descendu de la voiture.

"Je crois que ton copain vient de foutre en l'air notre soirée..."

Quelqu'un d'autre semblait les avoir abordé dans le même temps. Frank entendit le mot "téléphone", mais n'y prêta pas attention.

*Téléphone... Un des voisins risque d'appeler les flics...*

Ernest fut surpris de voir Jay dans plonger dans un etat combattif soudain. Le jeune homme qui pas plus tard que ce matin , cherchait ces marques, passa a l offensive contre l agresseur. Et qu elle offensive, Ernest etait au premiere loge . Jay venait D'etendre son bras et bientot l homme et Frank se retrouverent a terre. ErnesT se forca a garder un calme Olympien et as oublier l envi de " shooter dans Frank " pour qu il ne se releve pas

Une chance , a part les deux fillettes , personne ne les avait remarquer , et comme la blonde etait une mutante , il ne courait en ce moment aucun danger , mais s attarder serait une erreur , surtout avec un agresseur inconscient sur les bras, une patrouille de police ou un mendiant ivrogne est trop vite arriver, il fallait prendre d urgence la poudre d'Escampette

" Bien maintenant que le petit ami de la demoiselle est .. ad patres ... Il serait préférable de s'en aller. "

Il fallait etre honnete sur un point , la soirée etait un désastre, Ernest ne semblait pas arriver a s attirer une quelconque sympathie malgré tout ces efforts et sa bonne volonté et pire encore il ne voulait plus jamais avoir a organiser une quelconque sortie avec Frank. Lorsque la petite mentionna un téléphone il ne put s empecher de clore la soirée , du moins sa présence dans le groupe.

" Les deux petites semblent perdues, si vous restez la ca serait sympathique de les aider par les temps qui courent. Pour ma part, je pense que vous quittez ne sera pas un réel probleme , au contraire , donc je regagne l'institut , bonne soirée . "

Ernest finit de facon tres froide, laisser les autre ne lui plaisait pas réellement , surtout apres ce qui venait a l instant de se passer. Mais lors de cette soirée , ces rapports avait etez tendu et rester d avantage envenimerai les choses. Il pris donc le chemin de l institut , fidele a lui même , la main croiser sur le dos , le regard fier .

Ernest n'avait pas été très bon médium sur le coup là, parce que le chauffeur pervers commençait à reprendre ses esprits.

Il était maintenant plus que temps de rentrer à l'institut, ce que le groupe fit sans plus ergoter, emmenant les petites nouvelles avec eux.

Une belle soirée tombait à l'eau.

~*~

Je vérouille ce sujet, et je vous laisse le soin de vous replacer à l'institut. Je rappelle qu'il est avant midi pour l'instant dans les sujets ouverts.

EDIT : pour les nouvelles, Cérébra vous a reconnues comme mutantes et vous avez été conduite à une chambre (que vous devez poster dans la section chambre). Vous êtes libres de vous mettre à deux dans la même chambre si vous le souhaitez.