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- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Mar 2 Oct 2007 - 22:40
"Enchantée Iacobo... Tu es nouveau ici aussi ? Je viens d'atterir ici à l'instant..."
La cuisine ne desemplissait pas , la paleur de Iacobo non plus .
La fille qu'il avait reluque quelques minutes auparavant entamait une discution .
"Nouveau tout comme toi , mais mon esperance de vie a l'air bien inferieure a la tienne . Fais attention au plasma "
C'est alors qu'une jeune adolescente reagit a son discours precedent . Iacobo reconnut tres vite son accent irlandais , sa couleur de cheveux et ses taches de rousseur la trahissant largement . Cette fille apportait la joie ,des sourires se formaient sur les visages des individus qui lui parlait . Elle etait l'illustration meme de la gaiete et de la candeur .
"De la bibine tu veux dire ?
Tu ferais mieux de laisser reposer plutôt que d'y verser du gros rouge ! Quand ils disent "Guiness is good for you"*, ils rigolent, hein !
Et puis en plus, tout le monde est mineur aux Zétats-Zunis, c'est des trucs qu'on peut pas faire, sinon on nous met en prison. On a suffisamment de problèmes comme ça, je trouve !"
"Jeune candide . Pourtant ton peuple est repute pour leurs capacites hors norme a ingurgiter de l'alcool de toute sorte , vous avez meme repandu des pubs partout dans le monde .
En tout cas , c'est bien , sans alcool la fete est plus folle , va courir dans les champs , repandre le bonheur dans ces terres rongees par l'individualisme extreme .
Si tu ne trouves personne pour ta premiere fois Green Gandhi , tu n'as qu'a toquer a ma porte "
Alors qu'il venait a peine de lui repondre , une femme noire de grande taille s'approcha de lui . Elle etait elancee , la peau seche et le regard profond : lorsqu'une femme vous regardait avec cette hauteur maternelle et comprehensive , c'est qu'elle revenait de loin.
-Mangez, jeune homme, vous en avez bien plus besoin... Peut-être que ce charmant garçon acceptera aussi de partager son omelette avec vous, si vous êtes chanceux.
"Bonjour . Ce petit conseil semi maternel , semi religieux me touche chere professeur mais ma chetivite maladive me plait , ma paleur de tuberculeux aussi . De plus , il serait tout a fait desobligeant de ma part de vous vomir dessus apres avoir mange cette pomme .
Je laisse l'omelette au charmant garcon bodybuilde , lui a nettement plus besoin de proteine pour conserver ce corps de reve huhu..."
Une goutte de sueur coula lentement sur la tempe du jeune serbe . Des crampes aux cuisses le paralyserent subitement , ses yeux commencant a cligner sans arret . Une terrible pression emergea de ses bras qu'il cacha aussitot sous la table comme il le pouvait . Il retint un cri puissant , ses muscles se contractant douloureusement . On aurait dit des eruptions cutanees comme il en avait l'habitude , mais dont la souffrance causee aurait ete largement amplifiee . Il jeta un coup d'oeil discret sous la table :
De petits os aiguises lui sortaient des deux bras , ses pores de la peau s'ouvrant quelques secondes pour laisser passer ses nouvelles extensions . Instinctivemet , Iacobo verifia que personne n'avait rien remarque .
La cuisine ne desemplissait pas , la paleur de Iacobo non plus .
La fille qu'il avait reluque quelques minutes auparavant entamait une discution .
"Nouveau tout comme toi , mais mon esperance de vie a l'air bien inferieure a la tienne . Fais attention au plasma "
C'est alors qu'une jeune adolescente reagit a son discours precedent . Iacobo reconnut tres vite son accent irlandais , sa couleur de cheveux et ses taches de rousseur la trahissant largement . Cette fille apportait la joie ,des sourires se formaient sur les visages des individus qui lui parlait . Elle etait l'illustration meme de la gaiete et de la candeur .
"De la bibine tu veux dire ?
Tu ferais mieux de laisser reposer plutôt que d'y verser du gros rouge ! Quand ils disent "Guiness is good for you"*, ils rigolent, hein !
Et puis en plus, tout le monde est mineur aux Zétats-Zunis, c'est des trucs qu'on peut pas faire, sinon on nous met en prison. On a suffisamment de problèmes comme ça, je trouve !"
"Jeune candide . Pourtant ton peuple est repute pour leurs capacites hors norme a ingurgiter de l'alcool de toute sorte , vous avez meme repandu des pubs partout dans le monde .
En tout cas , c'est bien , sans alcool la fete est plus folle , va courir dans les champs , repandre le bonheur dans ces terres rongees par l'individualisme extreme .
Si tu ne trouves personne pour ta premiere fois Green Gandhi , tu n'as qu'a toquer a ma porte "
Alors qu'il venait a peine de lui repondre , une femme noire de grande taille s'approcha de lui . Elle etait elancee , la peau seche et le regard profond : lorsqu'une femme vous regardait avec cette hauteur maternelle et comprehensive , c'est qu'elle revenait de loin.
-Mangez, jeune homme, vous en avez bien plus besoin... Peut-être que ce charmant garçon acceptera aussi de partager son omelette avec vous, si vous êtes chanceux.
"Bonjour . Ce petit conseil semi maternel , semi religieux me touche chere professeur mais ma chetivite maladive me plait , ma paleur de tuberculeux aussi . De plus , il serait tout a fait desobligeant de ma part de vous vomir dessus apres avoir mange cette pomme .
Je laisse l'omelette au charmant garcon bodybuilde , lui a nettement plus besoin de proteine pour conserver ce corps de reve huhu..."
Une goutte de sueur coula lentement sur la tempe du jeune serbe . Des crampes aux cuisses le paralyserent subitement , ses yeux commencant a cligner sans arret . Une terrible pression emergea de ses bras qu'il cacha aussitot sous la table comme il le pouvait . Il retint un cri puissant , ses muscles se contractant douloureusement . On aurait dit des eruptions cutanees comme il en avait l'habitude , mais dont la souffrance causee aurait ete largement amplifiee . Il jeta un coup d'oeil discret sous la table :
De petits os aiguises lui sortaient des deux bras , ses pores de la peau s'ouvrant quelques secondes pour laisser passer ses nouvelles extensions . Instinctivemet , Iacobo verifia que personne n'avait rien remarque .
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Re: retour de promenade
Mar 2 Oct 2007 - 23:25
A la réponse de Sahari, Gabriel tira une chaise et vint s'assoir en face de sa collègue. Il nota cependant dans la réponse de la jeune femme une sorte de perplexité. Ou bien cela venait-il de son expression. Quoiqu'il en soit, face à cela, Gabriel se sentit soudain mal à l'aise d'avoir ainsi abordé sa collègue. Il attendit qu'elle réponde aux élèves puis pris la parole à son tour.
- Pardon, commença-t-il, je ne me suis pas présenté : Je me nomme Gabriel Layne et nous sommes, vous et moi, collègues.
Une entrée en matière quelque peu solennelle. Mais Gabriel n'avait jamais été un très grand orateur. Que se soit devant une foule ou en tête à tête. D'ailleurs, ces conquêtes amoureuses ouvaient se compter sur les doigts d'une seule main.
Il avait cependant du surmonter cet état en entrant à l'Institut. Et c'est dans l'optique de s'améliorer qu'il entreprit d'acoster sa collègue. Sans arrières pensées d'aucune sorte, mais dans le but de communiquer. Après tout, s'il devait particpier au bien de ces jeunes, cela méritait bien quelque efforts.
- Pardon, commença-t-il, je ne me suis pas présenté : Je me nomme Gabriel Layne et nous sommes, vous et moi, collègues.
Une entrée en matière quelque peu solennelle. Mais Gabriel n'avait jamais été un très grand orateur. Que se soit devant une foule ou en tête à tête. D'ailleurs, ces conquêtes amoureuses ouvaient se compter sur les doigts d'une seule main.
Il avait cependant du surmonter cet état en entrant à l'Institut. Et c'est dans l'optique de s'améliorer qu'il entreprit d'acoster sa collègue. Sans arrières pensées d'aucune sorte, mais dans le but de communiquer. Après tout, s'il devait particpier au bien de ces jeunes, cela méritait bien quelque efforts.
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Mar 2 Oct 2007 - 23:52
Sahari jettait de temps à autres un coup d'oeil aux différents élèves, principalement au jeune serbe, qui avait totalement refusé d'ingurgiter la moindre parcelle de nourriture. Les débats quant à l'habillement de Georgia se concluèrent rapidement et Lyu demanda au professeur Layne, qui venait de s'asseoir face à Sahari, où il pourrait trouver le professeur Fleury. Puisque la situation ne la concernait pas, l'Africaine ne répondit pas, mais elle pensa tout de même *Quel manque de logique, il doit bien se trouver dans son bureau ou encore dans sa chambre, non?*
Gabriel se présenta ensuite. Layne. C'était ça... Il faudrait qu'elle fasse attention pour ne pas mélanger les deux professeurs, Malone et Layne, ensemble.
N'imaginant pas même une arrière pensée dans la discussion qui s'entamait (difficilement) avec le professeur Layne, puisqu'elle n'avait jamais flirtée ni ne s'était réellement faite faire la cour, Sahari hésita tout de même à répondre. Une expression de confusion plissa ses sourcils et ses yeux sautèrent quelques secondes entre le jeune asiatique et le professeur auquel il venait de parler, avant qu'elle ne réponde, pour ne pas rendre son hésitation impolie.
-Euh, oui. Sahari Fouba. Mes amis m'appelaient Mame. Je ne suis en Amérique que depuis peu de temps.
Son regard continuait de balayer la cuisine, dont Angel venait de sortir, observant Ivy, Iacobo, Lyu, Georgia, Ivy, Iacobo. Iacobo? Le jeune homme ne semblait pas en très bon état : ses yeux clignaient sans arrêt et il semblait fiévreux. Mais ce qui sembla étrange pour Sahari fut qu'il cache ses mains sous la table de la cuisine.
-M. Mil... Euh... Comme le jeune junkie n'était arrivé qu'après que Sahari ait reçu la liste des élèves de l'institut, son nom n'y figurait pas et elle n'avait pas pu l'apprendre, contrairement à la plupart des autres individus qu'elle avait rencontré aujourd'hui. Légèrement contrariée par ce détail, elle l'appela par ce qu'elle se souvenait de son prénom.
-Jacobo, vous sentez-vous bien? Je vous avais pourtant dit de manger. Fit-elle sur un ton de reproche qui n'entendait pas de réponse, avant de se lever avec la ferme intention de poser sa main, loin d'être délicate, sur le front du jeune homme. Une de ses amples manches s'était relevée pendant qu'elle marchait, laissant entrevoir son poignet osseux de façon rythmée.
Gabriel se présenta ensuite. Layne. C'était ça... Il faudrait qu'elle fasse attention pour ne pas mélanger les deux professeurs, Malone et Layne, ensemble.
N'imaginant pas même une arrière pensée dans la discussion qui s'entamait (difficilement) avec le professeur Layne, puisqu'elle n'avait jamais flirtée ni ne s'était réellement faite faire la cour, Sahari hésita tout de même à répondre. Une expression de confusion plissa ses sourcils et ses yeux sautèrent quelques secondes entre le jeune asiatique et le professeur auquel il venait de parler, avant qu'elle ne réponde, pour ne pas rendre son hésitation impolie.
-Euh, oui. Sahari Fouba. Mes amis m'appelaient Mame. Je ne suis en Amérique que depuis peu de temps.
Son regard continuait de balayer la cuisine, dont Angel venait de sortir, observant Ivy, Iacobo, Lyu, Georgia, Ivy, Iacobo. Iacobo? Le jeune homme ne semblait pas en très bon état : ses yeux clignaient sans arrêt et il semblait fiévreux. Mais ce qui sembla étrange pour Sahari fut qu'il cache ses mains sous la table de la cuisine.
-M. Mil... Euh... Comme le jeune junkie n'était arrivé qu'après que Sahari ait reçu la liste des élèves de l'institut, son nom n'y figurait pas et elle n'avait pas pu l'apprendre, contrairement à la plupart des autres individus qu'elle avait rencontré aujourd'hui. Légèrement contrariée par ce détail, elle l'appela par ce qu'elle se souvenait de son prénom.
-Jacobo, vous sentez-vous bien? Je vous avais pourtant dit de manger. Fit-elle sur un ton de reproche qui n'entendait pas de réponse, avant de se lever avec la ferme intention de poser sa main, loin d'être délicate, sur le front du jeune homme. Une de ses amples manches s'était relevée pendant qu'elle marchait, laissant entrevoir son poignet osseux de façon rythmée.
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Mer 3 Oct 2007 - 1:01
Ivy eut une petite risette en direction d'Angel lorsque celui-ci la remercia, mais fronça son petit nez lorsqu'il lui proposa de l'omelette.
"Pouah, je mange pas de petits poussins morts moi ! D'ailleurs je mange pas de viande tout court, c'est pas bon pour la santé !" répondit-elle en s'éloignant de la poêle comme si l'omelette menaçait de lui sauter dessus : après tout, c'était possible. Le pouvoir d'Angel consistait peut-être à animer les omelettes...
Elle dévisagea le nouveau professeur qui venait d'entrer avec intérêt et curiosité. Celui-là elle l'aimait bien. Contrairement à Vayne à qui Ivy ne manquait jamais de montrer son mécontentement à le voir, le monsieur Layne ne cherchait pas à se faire remarquer et respectait la vie des élèves. En plus, il avait un regard très doux, en gros il s'attirait la sympathie de la jeune fille qui ne lui avait pourtant jamais adressé un seul mot. La dame noire quant à elle, s'était ralliée au bon sens : ses cultures étaient délicieuses, 100 % biologiques et d'utilité mondiale. Ivy ne sut pas bien si elle la complimentait réellement sur son art ou simplement sur le fait qu'elle aurait pu aller faire des courses, mais le simple emploi de "miss O'Willow" tempéra momentanément son ardeur naturelle. C'était une dénomination que personne n'avait jamais employée avec elle. Pour sa grand-mère, elle était Ivy, parfois affectueusement surnommée Poison Ivy. Pour le reste des villageois chez elle, elle était l'enfant attardée, la fille de Satan. A l'institut, elle était Ivy ou Dryade selon l'occasion. Mais jamais au grand jamais personne n'avait eu la fantaisie de lui parler avec autant de respect. C'était une expérience nouvelle et déroutante pour la jeune fille, qui n'avait connu que le mépris et l'incompréhension toute sa vie. Elle cligna des yeux, répétant mentalement ce nom qui lui appartenait mais qui sonnait comme étranger.
Miss O'Willow...
Pourtant c'était bien elle. Elle contempla l'Africaine un moment et pour une des premières fois de sa vie, Ivy et sa langue bien pendue ne trouvèrent rien à redire. Oh, bien sûr en y réfléchissant après coup, elle trouverait, c'était une certitude. Mais ce traitement inhabituel l'avait destabilisée.
Pour seul exutoire à cette sensation, elle retourna vivement son visage vers Georgia et attrapa la conversation au vol :
"Bah, au pire, demande à Juliette de te prêter une robe de princesse. Elle fera bien cette faveur à une compatriote !" lança-t-elle. Elle s'ébroua, comme pour se débarasser de cette histoire de "miss O'Willow". En fin de compte, les titres ronflants ne lui plaisaient pas. Elle était simple et elle le resterait.
Le drôle de garçon au cocard reprit alors la parole. Une nouvelle fois, on aurait dit qu'il cherchait à les noyer dans un flot de paroles incompréhensibles. C'était ça son pouvoir ? Elle l'espérait car si tous les humains avaient cette faculté, il était clair que les mutants n'étaient pas les êtres les plus dangereux de la planète... Elle nota cependant qu'on encensait son pays, et ça elle ne pouvait qu'aprouver. Elle hocha vigoureusement la tête et pointa l'index vers son buste avec fierté.
"Eh oui ! Pour sûr, les Irlandais sont les meilleurs brasseurs du monde, et ça, les Anglais ne pourront jamais nous le prendre !" clama-t-elle avec un large sourire. Ses paroles pourtant, laissaient filtrer une période historique noire pour les anglo-saxons. Elle fit à nouveau les yeux ronds à la suite de son discours.
"Première fois ? Hé, je sais utiliser mes pouvoirs, faut pas croire !" dit-elle, en tournant successivement son visage interrogateur vers les différentes personnes présentes de la pièce. Elle commençait à s'interroger sur la gravité de la blessure de Iacobo. Il disait des choses bizarres. Bien inconsciente du regard que pouvaient porter les garçons sur sa silhouette et sa frimousse coquine, ce genre de préoccupations étaient à des années lumières de son planning jardinage.
Elle attendit une réponse quelques secondes, puis avisa qu'il serait sûrement plus marrant d'aller faire essayer des costumes à Georgia avec Angel. Elle accepterait peut-être qu'Ivy s'occupe de ses vêtements avec sa méthode toute personnelle...
La jeune fille emboîta le pas de la troupe en trottinant. En passant près de la table, elle se saisit de la pomme que Sahari avait donnée à Iacobo, qui ne voulait manifestement pas d'elle, y planta les quenottes dans un croquement sonore, lança un petit "Faut pas gâcher !" derrière elle pour justifier sa conduite, et quitta la pièce sans plus de cérémonie.
Chambre d'Angel ?
"Pouah, je mange pas de petits poussins morts moi ! D'ailleurs je mange pas de viande tout court, c'est pas bon pour la santé !" répondit-elle en s'éloignant de la poêle comme si l'omelette menaçait de lui sauter dessus : après tout, c'était possible. Le pouvoir d'Angel consistait peut-être à animer les omelettes...
Elle dévisagea le nouveau professeur qui venait d'entrer avec intérêt et curiosité. Celui-là elle l'aimait bien. Contrairement à Vayne à qui Ivy ne manquait jamais de montrer son mécontentement à le voir, le monsieur Layne ne cherchait pas à se faire remarquer et respectait la vie des élèves. En plus, il avait un regard très doux, en gros il s'attirait la sympathie de la jeune fille qui ne lui avait pourtant jamais adressé un seul mot. La dame noire quant à elle, s'était ralliée au bon sens : ses cultures étaient délicieuses, 100 % biologiques et d'utilité mondiale. Ivy ne sut pas bien si elle la complimentait réellement sur son art ou simplement sur le fait qu'elle aurait pu aller faire des courses, mais le simple emploi de "miss O'Willow" tempéra momentanément son ardeur naturelle. C'était une dénomination que personne n'avait jamais employée avec elle. Pour sa grand-mère, elle était Ivy, parfois affectueusement surnommée Poison Ivy. Pour le reste des villageois chez elle, elle était l'enfant attardée, la fille de Satan. A l'institut, elle était Ivy ou Dryade selon l'occasion. Mais jamais au grand jamais personne n'avait eu la fantaisie de lui parler avec autant de respect. C'était une expérience nouvelle et déroutante pour la jeune fille, qui n'avait connu que le mépris et l'incompréhension toute sa vie. Elle cligna des yeux, répétant mentalement ce nom qui lui appartenait mais qui sonnait comme étranger.
Miss O'Willow...
Pourtant c'était bien elle. Elle contempla l'Africaine un moment et pour une des premières fois de sa vie, Ivy et sa langue bien pendue ne trouvèrent rien à redire. Oh, bien sûr en y réfléchissant après coup, elle trouverait, c'était une certitude. Mais ce traitement inhabituel l'avait destabilisée.
Pour seul exutoire à cette sensation, elle retourna vivement son visage vers Georgia et attrapa la conversation au vol :
"Bah, au pire, demande à Juliette de te prêter une robe de princesse. Elle fera bien cette faveur à une compatriote !" lança-t-elle. Elle s'ébroua, comme pour se débarasser de cette histoire de "miss O'Willow". En fin de compte, les titres ronflants ne lui plaisaient pas. Elle était simple et elle le resterait.
Le drôle de garçon au cocard reprit alors la parole. Une nouvelle fois, on aurait dit qu'il cherchait à les noyer dans un flot de paroles incompréhensibles. C'était ça son pouvoir ? Elle l'espérait car si tous les humains avaient cette faculté, il était clair que les mutants n'étaient pas les êtres les plus dangereux de la planète... Elle nota cependant qu'on encensait son pays, et ça elle ne pouvait qu'aprouver. Elle hocha vigoureusement la tête et pointa l'index vers son buste avec fierté.
"Eh oui ! Pour sûr, les Irlandais sont les meilleurs brasseurs du monde, et ça, les Anglais ne pourront jamais nous le prendre !" clama-t-elle avec un large sourire. Ses paroles pourtant, laissaient filtrer une période historique noire pour les anglo-saxons. Elle fit à nouveau les yeux ronds à la suite de son discours.
"Première fois ? Hé, je sais utiliser mes pouvoirs, faut pas croire !" dit-elle, en tournant successivement son visage interrogateur vers les différentes personnes présentes de la pièce. Elle commençait à s'interroger sur la gravité de la blessure de Iacobo. Il disait des choses bizarres. Bien inconsciente du regard que pouvaient porter les garçons sur sa silhouette et sa frimousse coquine, ce genre de préoccupations étaient à des années lumières de son planning jardinage.
Elle attendit une réponse quelques secondes, puis avisa qu'il serait sûrement plus marrant d'aller faire essayer des costumes à Georgia avec Angel. Elle accepterait peut-être qu'Ivy s'occupe de ses vêtements avec sa méthode toute personnelle...
La jeune fille emboîta le pas de la troupe en trottinant. En passant près de la table, elle se saisit de la pomme que Sahari avait donnée à Iacobo, qui ne voulait manifestement pas d'elle, y planta les quenottes dans un croquement sonore, lança un petit "Faut pas gâcher !" derrière elle pour justifier sa conduite, et quitta la pièce sans plus de cérémonie.
Chambre d'Angel ?
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Mer 3 Oct 2007 - 1:06
Lyu s'apprêtait à montrer à Gabriel que le jeune homme était un être vivant, quand il se rappela que de toute manière, il avait pas besoin du professeur pour trouver olivier. Au pire il demanderait à Cassandre puisqu'elle était au courant.
"Georgia, Angel je viens de me rappeler que j'avais un truc à faire, allez y je vous rejoins."
il se leva rangea ce qu'il avait utilisé pour manger, puis se dirigea vers la sortie de la cuisine.
C'est alors que Iacobo piqua sa crise de manque. Le jeune homme ne savait rien des effets de la drogue sauf, ce qu'il en avait lu dans les livres. mais les crampes il connaissait, il en avait déjà eu de sérieuse quand il ne faisait pas attention pendant son rude apprentissage des arts-martiaux.
Le temps que le jeune homme se retourne vers le serbe, mademoiselle Fouba était déjà sur lui, en train de tâter son front.
Lyu put apercevoir une sorte de plaque osseuse qui courait sur le poignet du nouveau prof.
"Euh Madame, on dirait qu'il a fait plus d'efforts que ce que son corps pouvait en en supporter. Je peux vous aider? Peut être que je peux faire quelque chose?"
"Georgia, Angel je viens de me rappeler que j'avais un truc à faire, allez y je vous rejoins."
il se leva rangea ce qu'il avait utilisé pour manger, puis se dirigea vers la sortie de la cuisine.
C'est alors que Iacobo piqua sa crise de manque. Le jeune homme ne savait rien des effets de la drogue sauf, ce qu'il en avait lu dans les livres. mais les crampes il connaissait, il en avait déjà eu de sérieuse quand il ne faisait pas attention pendant son rude apprentissage des arts-martiaux.
Le temps que le jeune homme se retourne vers le serbe, mademoiselle Fouba était déjà sur lui, en train de tâter son front.
Lyu put apercevoir une sorte de plaque osseuse qui courait sur le poignet du nouveau prof.
"Euh Madame, on dirait qu'il a fait plus d'efforts que ce que son corps pouvait en en supporter. Je peux vous aider? Peut être que je peux faire quelque chose?"
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: retour de promenade
Mer 3 Oct 2007 - 1:22
Georgia sursauta quand elle entendit Lyu prononcer le nom de Monsieur Fleury. Le responsable de l'établissement où elle avait posé ses petites fesses. D'une manière très étrange son poul s'accéléra. Elle était plus que curieuse de savoir quel genre d'homme pouvait monter une telle institution...
La réponse chaleureuse d'Angel la sortit de sa douce réverie diurne... Des vêtements. Une douche. Et après elle aviserait... Pallier au plus pressé, une chose à la fois, c'étaient autant de comportements rationnels qui permettraient à Georgia de tenir le plus longtemps au sein d'un monde qui visiblement ne voulait pas d'elle...
C'était amusant, le loubard serbe avait eu de drôles de propos au sujet de son espérance de vie... Il avait parlé de plasma, Georgia ne voyait pas trop à quoi il pouvait faire allusion, mais elle mit tout ça sur le compte de ce que peuvent raconter les garçons pour impressionner les filles... Il se la jouait beau ténébreux. Certes c'était une stratégie qui n'était pas pour lui déplaire, mais pas maintenant...
Georgia se leva donc pour suivre Angel dans sa chambre. Elle constata avec un fort amusement qu'Ivy suivait aussi le beau jeune homme... Une robe de princesse ? Quelle drôle d'idée ! Little Italy lui semblait très éloignée de la Vérone ou de la Venise shakespeariennes, mais pourquoi pas ? Elle trouvait ça tout à fait sympathique qu'Ivy semble se préoccuper de lui trouver des vêtements. En plus cette fille dégageait des ondes positives, et Georgia en avait bien besoin en ce moment...
"Georgia, Angel je viens de me rappeler que j'avais un truc à faire, allez y je vous rejoins."
Hum ? Lyu avait parlé de Monsieur Fleury, peut être est ce qu'il y avait un rapport ? Mais comme Georgia se l'était dit précédemment, trouver la raison du pourquoi pourrait attendre...
"Merci Lyu, à tout à l'heure" lança t'elle au jeune asiatique.
Puis à la volée, parce que Georgia se rappelait qu'elle n'avait quand même pas été éduquée avec les cochons :
"A plus tard, j'espères que nous aurons l'occasion de mieux faire connaissance"
Et elle sortit de la pièce, emboitant le pas à Ivy et à Angel...
Chambre d'Angel tout comme Ivy...
La réponse chaleureuse d'Angel la sortit de sa douce réverie diurne... Des vêtements. Une douche. Et après elle aviserait... Pallier au plus pressé, une chose à la fois, c'étaient autant de comportements rationnels qui permettraient à Georgia de tenir le plus longtemps au sein d'un monde qui visiblement ne voulait pas d'elle...
C'était amusant, le loubard serbe avait eu de drôles de propos au sujet de son espérance de vie... Il avait parlé de plasma, Georgia ne voyait pas trop à quoi il pouvait faire allusion, mais elle mit tout ça sur le compte de ce que peuvent raconter les garçons pour impressionner les filles... Il se la jouait beau ténébreux. Certes c'était une stratégie qui n'était pas pour lui déplaire, mais pas maintenant...
Georgia se leva donc pour suivre Angel dans sa chambre. Elle constata avec un fort amusement qu'Ivy suivait aussi le beau jeune homme... Une robe de princesse ? Quelle drôle d'idée ! Little Italy lui semblait très éloignée de la Vérone ou de la Venise shakespeariennes, mais pourquoi pas ? Elle trouvait ça tout à fait sympathique qu'Ivy semble se préoccuper de lui trouver des vêtements. En plus cette fille dégageait des ondes positives, et Georgia en avait bien besoin en ce moment...
"Georgia, Angel je viens de me rappeler que j'avais un truc à faire, allez y je vous rejoins."
Hum ? Lyu avait parlé de Monsieur Fleury, peut être est ce qu'il y avait un rapport ? Mais comme Georgia se l'était dit précédemment, trouver la raison du pourquoi pourrait attendre...
"Merci Lyu, à tout à l'heure" lança t'elle au jeune asiatique.
Puis à la volée, parce que Georgia se rappelait qu'elle n'avait quand même pas été éduquée avec les cochons :
"A plus tard, j'espères que nous aurons l'occasion de mieux faire connaissance"
Et elle sortit de la pièce, emboitant le pas à Ivy et à Angel...
Chambre d'Angel tout comme Ivy...
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Jeu 4 Oct 2007 - 13:00
Gabriel décela la confusion de Sahari et cela le gêna quelque peu. Intrigué, il se demanda un instant quel pouvait être l'origine de cette confusion. Avait-il dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Ou bien était-ce peut-être son attitude ou la manière dont il s'était approché d'elle. Il est vrai tout en elle semblait mystérieux. Et Gabriel ne savait trop comment aborder une telle personne. Soumis au doute, il resta perplexe.
Il se tourna alors vers les jeunes présents dans la pièce. Le problème venait-il de là ? L'un d'eux avait-il dit ou fait quelque chose de spécial ? Du regard, il observa chacun des jeunes, tentant de percevoir ce qui n'allait pas. Son tomba alors sur un jeune asiatique dont le visage semblait lui aussi reflétait un sentiment étrange. Le problème venait-il de lui ?
Gabriel observa ce jeune, ne le quittant pas du regard, cherchant à établir un lien avec lui. En vain peut-être, mais il n'était pas homme à abandonner.
Silencieux, il resta là, assis, à observer.
Il se tourna alors vers les jeunes présents dans la pièce. Le problème venait-il de là ? L'un d'eux avait-il dit ou fait quelque chose de spécial ? Du regard, il observa chacun des jeunes, tentant de percevoir ce qui n'allait pas. Son tomba alors sur un jeune asiatique dont le visage semblait lui aussi reflétait un sentiment étrange. Le problème venait-il de lui ?
Gabriel observa ce jeune, ne le quittant pas du regard, cherchant à établir un lien avec lui. En vain peut-être, mais il n'était pas homme à abandonner.
Silencieux, il resta là, assis, à observer.
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Jeu 4 Oct 2007 - 19:22
-Jacobo, vous sentez-vous bien? Je vous avais pourtant dit de manger
La grande femme s'approchait de lui , dans le but de prendre sa temperature .
De son cote le jeune serbe commencait a trembler de tout son corps et il ne put retenir un petit cri etouffe lorsque des os lui sortirent sur toute la zone des bras , allant et venant a l'interieur de sa peau .
Il se leva subitement , esquiva Sahari en chancelant puis quitta la piece . Son cerveau implosa dans les couloirs , il ressentit une pique de douleur qui le fit tomber a genoux quelques secondes .
Il se releva et courut en direction de la sortie de L'institut , partant a la recherche de calmants en tout genre ...
~Salem Center ( ellipse narrative ) ~ Institut
La grande femme s'approchait de lui , dans le but de prendre sa temperature .
De son cote le jeune serbe commencait a trembler de tout son corps et il ne put retenir un petit cri etouffe lorsque des os lui sortirent sur toute la zone des bras , allant et venant a l'interieur de sa peau .
Il se leva subitement , esquiva Sahari en chancelant puis quitta la piece . Son cerveau implosa dans les couloirs , il ressentit une pique de douleur qui le fit tomber a genoux quelques secondes .
Il se releva et courut en direction de la sortie de L'institut , partant a la recherche de calmants en tout genre ...
~Salem Center ( ellipse narrative ) ~ Institut
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Jeu 4 Oct 2007 - 20:42
Frank pénétra dans la cuisine à taton, le regard vide et de profondes cernes sous les yeux, les cheveux en batailles. Visiblement il avait mal dormi et s'était fâché avec le peigne à son réveil.
"Bonjour tout le monde... Et bon appétit."
Il s'avança vers la cafetière et se gratta la tête.
"Vous auriez pu faire du café quand même..."
Difficile de savoir si il était sérieux. Il remplit la machine en eau et en café avant de la mettre en route. Il observa la fenêtre en plissant les yeux.
"Aaah le soleil ! Il est quelle heure ?"
Tard visiblement, mais il avait mis beaucoup de temps à s'endormir et n'éprouver aucune culpabilité.
Il se remémora les évènements de la veille. Ou étaient les autres ?
Sans doute au débriefing de Cassandre ; quelle connerie... Ils étaient effectivement en sécurité dans l'institut, mais dès qu'ils en sortaient ils se faisaient tirer dessus.
Et tout ça pour aider une journaliste de la sentinelle. Elle s'était visiblement mit dans un sacré pétrin; et il avait du mal à comprendre de quel coté était les types qui les avaient poursuivis. Même les gentils sortent les armes de temps en temps.
Il fut tiré de ses pensées par la cafetière qui gargouillait pour signifier que son café était prêt.
"Bonjour tout le monde... Et bon appétit."
Il s'avança vers la cafetière et se gratta la tête.
"Vous auriez pu faire du café quand même..."
Difficile de savoir si il était sérieux. Il remplit la machine en eau et en café avant de la mettre en route. Il observa la fenêtre en plissant les yeux.
"Aaah le soleil ! Il est quelle heure ?"
Tard visiblement, mais il avait mis beaucoup de temps à s'endormir et n'éprouver aucune culpabilité.
Il se remémora les évènements de la veille. Ou étaient les autres ?
Sans doute au débriefing de Cassandre ; quelle connerie... Ils étaient effectivement en sécurité dans l'institut, mais dès qu'ils en sortaient ils se faisaient tirer dessus.
Et tout ça pour aider une journaliste de la sentinelle. Elle s'était visiblement mit dans un sacré pétrin; et il avait du mal à comprendre de quel coté était les types qui les avaient poursuivis. Même les gentils sortent les armes de temps en temps.
Il fut tiré de ses pensées par la cafetière qui gargouillait pour signifier que son café était prêt.
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Sam 6 Oct 2007 - 5:09
-Apparemment pas, M. Nan Quan.
Elle lui tendit un regard désolé. Désolé pour Iacobo, dont elle se doutait fortement du genre d'endroit où il était allé. Ou plutôt du genre de produit qu'il était allé chercher pour contrer, selon lui, son piteux état.
Elle lança un regard à Gabriel, puis à Lyu. Les hommes avaient tant de difficultés à communiquer correctement... Elle poussa un soupir et se mêla des affaires des autres...
-Par contre, je vous suggère de chercher le professeur Fleury dans son bureau. Il me semble que c'est un bon point de départ pour commencer d'éventuelles recherches.
Un léger sourire, ironique, pointa sur les lèvres de la dame noire, alors qu'elle retournait s'asseoir à sa chaise, dans une cuisine à présent presque vide. Et l'impression que le silence faisait alors, après le tumulte précédent, était assez étrange. Relaxant même, pour une femme habituée à la vie en solitaire. Elle repensa un instant à ce qu'elle avait vu, ou cru voir, lorsque le jeune serbe s'était levé en courant. Était-ce possible qu'il ait une mutation semblable à la sienne? Rien ne l'empêchait, et Sahari était loin de se considérer assez unique pour ne pas vouloir partager sa... bizarrerie. Surtout qu'elle restait unique malgré cette capacité.
L'arrivée de Frank la ramena bien rapidement sur terre, et au lieu de lui répondre, elle s'adressa à Gabriel, qui ne semblait pas plus à l'aise qu'elle face à la discussion qu'ils tentaient d'avoir. Comme deux adolescents à un premier rendez-vous, l'amour en moins.
-Vous... *Allez, pense ma vieille!* ... êtes arrivé ici il y a longtemps?
C'était déjà celà.
-Bon après-midi, monsieur Dumphy. Il est tard pour du café. fit Sahari en guise de réponse à ses diverses paroles. Le jeune homme semblait tout juste se lever du lit. Quel paresseux!
Elle lui tendit un regard désolé. Désolé pour Iacobo, dont elle se doutait fortement du genre d'endroit où il était allé. Ou plutôt du genre de produit qu'il était allé chercher pour contrer, selon lui, son piteux état.
Elle lança un regard à Gabriel, puis à Lyu. Les hommes avaient tant de difficultés à communiquer correctement... Elle poussa un soupir et se mêla des affaires des autres...
-Par contre, je vous suggère de chercher le professeur Fleury dans son bureau. Il me semble que c'est un bon point de départ pour commencer d'éventuelles recherches.
Un léger sourire, ironique, pointa sur les lèvres de la dame noire, alors qu'elle retournait s'asseoir à sa chaise, dans une cuisine à présent presque vide. Et l'impression que le silence faisait alors, après le tumulte précédent, était assez étrange. Relaxant même, pour une femme habituée à la vie en solitaire. Elle repensa un instant à ce qu'elle avait vu, ou cru voir, lorsque le jeune serbe s'était levé en courant. Était-ce possible qu'il ait une mutation semblable à la sienne? Rien ne l'empêchait, et Sahari était loin de se considérer assez unique pour ne pas vouloir partager sa... bizarrerie. Surtout qu'elle restait unique malgré cette capacité.
L'arrivée de Frank la ramena bien rapidement sur terre, et au lieu de lui répondre, elle s'adressa à Gabriel, qui ne semblait pas plus à l'aise qu'elle face à la discussion qu'ils tentaient d'avoir. Comme deux adolescents à un premier rendez-vous, l'amour en moins.
-Vous... *Allez, pense ma vieille!* ... êtes arrivé ici il y a longtemps?
C'était déjà celà.
-Bon après-midi, monsieur Dumphy. Il est tard pour du café. fit Sahari en guise de réponse à ses diverses paroles. Le jeune homme semblait tout juste se lever du lit. Quel paresseux!
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Sam 6 Oct 2007 - 14:56
Lyu regarda Iacobo sortir de la cuisine. Ce dernier avait comme si lui ou Sahari n'existait pas. le jeune serbe semblait avoir une mutation qui lui causait de grandes douleurs.
*Mais enfin, on voulait juste l'aider, qu'est-ce qu'il lui prend à celui-là.*
il se releva le plus dignement possible, en se frottant les mains sur son pantalon. Il se retrouva face aux deux professeur de la cuisine.
"il faudrait peut être faire quelque chose pour lui, avant que la situation ne s'aggrave, vous ne pensez pas. Merci pour le renseignement au sujet du docteur Fleury, j'irais le voir un peu plus tard."
le jeune homme se retourna alors vers Frank qui venait d'arriver dans la cuisine.
"Tu devrais suivre les conseils de mademoiselle Fouba. Il est un peu tard pour le café. Si tu veux, je vais faire du thé, je pourrais partager avec toi. Et avec vous autres aussi."
Lyu sortit alors tout ce dont il avait besoin des placards et s'affaira à préparer du thé, qui il n'en doutait pas, n'aurait pas la saveur de ce qu'il aurait pu faire en chine, mais qui serait meilleur que le thé à l'anglaise.
*Mais enfin, on voulait juste l'aider, qu'est-ce qu'il lui prend à celui-là.*
il se releva le plus dignement possible, en se frottant les mains sur son pantalon. Il se retrouva face aux deux professeur de la cuisine.
"il faudrait peut être faire quelque chose pour lui, avant que la situation ne s'aggrave, vous ne pensez pas. Merci pour le renseignement au sujet du docteur Fleury, j'irais le voir un peu plus tard."
le jeune homme se retourna alors vers Frank qui venait d'arriver dans la cuisine.
"Tu devrais suivre les conseils de mademoiselle Fouba. Il est un peu tard pour le café. Si tu veux, je vais faire du thé, je pourrais partager avec toi. Et avec vous autres aussi."
Lyu sortit alors tout ce dont il avait besoin des placards et s'affaira à préparer du thé, qui il n'en doutait pas, n'aurait pas la saveur de ce qu'il aurait pu faire en chine, mais qui serait meilleur que le thé à l'anglaise.
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Dim 7 Oct 2007 - 16:02
La question de Sahari tira Gabriel de son observation. Sans s'en rendre véritablement compte, il aurait pu rester longtemps à observer sans bouger ni parler. Un aspect de sa personnalité qu'il devait à présent mettre de côté aux vues des responsabilités qui lui incombaient à présent.
Il se retourna alors vers sa collègue, visiblement peu à l'aise en société. Voilà bien un aspect de leur personalité qu'ils partageaient tous deux.
- Non, répondit-il sobrement. Je ne suis là que depuis peu.
Que pouvait-il dire d'autre. Comme elle, il débarquait dans un univers qui lui était complètement inconnu, pourvu de responsabilités dont il ne mesurait pas encore toute l'ampleur. Mais, loin de se formaliser, il avait relever le défi. La présence de ces jeunes en ces lieux témoignait combien il était à la fois important et urgent de les aider.
L'aide passait également par le soutien et l'unicité de l'équipe enseignante. Aussi se devait-il de surmonter ses appréhensions et de tenter une approche avec ses collègues.
-Vous dites n'être arrivée en Amérique que récemment. D'où venez-vous exactement ? demanda-t-il.
Sahari était véritablement une source de mystère pour Gabriel. Le personnage intriguait l'homme au plus haut point.
Il se retourna alors vers sa collègue, visiblement peu à l'aise en société. Voilà bien un aspect de leur personalité qu'ils partageaient tous deux.
- Non, répondit-il sobrement. Je ne suis là que depuis peu.
Que pouvait-il dire d'autre. Comme elle, il débarquait dans un univers qui lui était complètement inconnu, pourvu de responsabilités dont il ne mesurait pas encore toute l'ampleur. Mais, loin de se formaliser, il avait relever le défi. La présence de ces jeunes en ces lieux témoignait combien il était à la fois important et urgent de les aider.
L'aide passait également par le soutien et l'unicité de l'équipe enseignante. Aussi se devait-il de surmonter ses appréhensions et de tenter une approche avec ses collègues.
-Vous dites n'être arrivée en Amérique que récemment. D'où venez-vous exactement ? demanda-t-il.
Sahari était véritablement une source de mystère pour Gabriel. Le personnage intriguait l'homme au plus haut point.
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Dim 7 Oct 2007 - 17:29
Absorbée par son dialogue avec le professeur Layne, Sahari ne portait plus réellement d'attention à ce qui se disait entre les élèves. Elle hocha simplement la tête en signe de compréhension lorsqu'il lui dit n'être arrivé que récemment, lui aussi.
Gabriel ne semblait pas plus à l'aise qu'elle par rapport à leur discussion, comme si lui aussi ne savait pas quoi lui dire. À la limite, elle pourrait croire que lui aussi avait vécu reclus de sa société...
Elle, d'où venait-elle exactement?
-De Zambie, dans un petit village.
Maintenant, il faudrait bien entretenir la conversation, n'est-ce pas?
-Et vous êtes originaire d'où?
Elle souhaitait grandement apprendre à connaître ses collègues, évidemment, bien qu'elle ne sache pas trop comment s'y prendre et ne souhaitait pas réellement parler d'elle...
Gabriel ne semblait pas plus à l'aise qu'elle par rapport à leur discussion, comme si lui aussi ne savait pas quoi lui dire. À la limite, elle pourrait croire que lui aussi avait vécu reclus de sa société...
Elle, d'où venait-elle exactement?
-De Zambie, dans un petit village.
Maintenant, il faudrait bien entretenir la conversation, n'est-ce pas?
-Et vous êtes originaire d'où?
Elle souhaitait grandement apprendre à connaître ses collègues, évidemment, bien qu'elle ne sache pas trop comment s'y prendre et ne souhaitait pas réellement parler d'elle...
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Dim 7 Oct 2007 - 23:00
Gabriel fut soulagé de pouvoir ainsi dialoguer avec une de ses collègues. Il se sentit alors comme vraiment faisant parti d'une équipe. L'atmosphère semblait ainsi moins pesante et plus ouverte à l'échange. Ils étaient encore loin de se confier l'un à l'autre, mais la première approche était faite.
Ainsi venait-elle de Zambie. Un bien long voyage jusqu'en Amérique. Pour quelle raison était-elle venue ? Etait-elle, elle aussi, une amie d'Olivier ? Gabriel s'intérogea dans sa tête, mais il se garda bien d'exprimer à voix haute chacune de ses interrogations.
Au lieu de ça, il se contenta de répondre:
- Je viens du Canada. A mille lieux de votre village, dit-il avec un sourire.
Par cet échange, il espérait détendre davantage l'atmosphère et ainsi créer une relation détendue entre les deux professeurs.
Ayant terminé son laitage, Gabriel se leva alors et alla jeter les pots vides. Mettant la cuillère dans l'évier, il regarda alors sa montre. Il s'apperçut alors que le temps était passé plus vite qu'il se l'était imaginé.
Il se retourna pour faire face à Sahari.
- Navré, commença-t-il, mais je dois m'absenter. Des obligations m'attendent et nécessitent ma présence.
Conscient de partir un peu comme un voleur, Gabriel ajouta:
- Ravi d'avoir fait votre connaissance, dit-il en baissant légère la tête. J'espère avoir à nouveau le plaisir de pouvoir discuter avec vous.
Gabriel tourna alors les talons et sortit de la cuisine.
Bureau de Gabriel
Ainsi venait-elle de Zambie. Un bien long voyage jusqu'en Amérique. Pour quelle raison était-elle venue ? Etait-elle, elle aussi, une amie d'Olivier ? Gabriel s'intérogea dans sa tête, mais il se garda bien d'exprimer à voix haute chacune de ses interrogations.
Au lieu de ça, il se contenta de répondre:
- Je viens du Canada. A mille lieux de votre village, dit-il avec un sourire.
Par cet échange, il espérait détendre davantage l'atmosphère et ainsi créer une relation détendue entre les deux professeurs.
Ayant terminé son laitage, Gabriel se leva alors et alla jeter les pots vides. Mettant la cuillère dans l'évier, il regarda alors sa montre. Il s'apperçut alors que le temps était passé plus vite qu'il se l'était imaginé.
Il se retourna pour faire face à Sahari.
- Navré, commença-t-il, mais je dois m'absenter. Des obligations m'attendent et nécessitent ma présence.
Conscient de partir un peu comme un voleur, Gabriel ajouta:
- Ravi d'avoir fait votre connaissance, dit-il en baissant légère la tête. J'espère avoir à nouveau le plaisir de pouvoir discuter avec vous.
Gabriel tourna alors les talons et sortit de la cuisine.
Bureau de Gabriel
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Lun 8 Oct 2007 - 0:45
Salon
L'air tranquille, Camille pénétra dans la cuisine en cherchant illico à plonger sur l'immanquable frigo qui devait s'y trouver. Elle manqua de percuter un type qui sortait l'air pressé - certainement un prof, y'a que les profs pour marcher comme ça vers un but sans se préoccuper de ce qui se positionne comme obstacle immédiat, elle-même dans le cas présent.
Elle vit que l'impressionnante madame Fouba était là, avec Lyu et un type qu'elle avait croisé devant la télé, le passionné des Chicago Suns et des New York Hornets. Un regard pour chaque, mais sa mission était sacrée : farfouiller pour ramener à boire. Première importance. Elle devait passer outre tous les obstacles, quitte à presque bousculer m'ame Fouba à qui elle adressa un sourire d'excuse. Le devoir avant tout, elle ouvrit la porte qui répandit un petit courant d'air frais pas désagréable dans la pièce. C'est vrai, dans le salon, y'avait comme un relent bizarre. Elle se tapa le front, signe qu'elle avait enfin fait le rapprochement entre le pouvoir et la hum...capacité passive d'Alixtide.
Elle écarta du pain à hamburger, quelques tranches de charcuterie diverses, et des bouteilles de boissons énergétiques bas de gamme aux slogans tous plus ridicules les uns que les autres, avant de tomber sur son Eden personnel, un pack de canettes d'O*******. Reste plus que la bière de Draena.
Qui se cache bien, la bougresse. Pas la moindre trace. Même après avoir posé à même le sol douze bouteilles de ketchup, une de mayonnaise - un hérétique à l'institut ? - des ingrédients lyophilisés en vrac, des conserves et bien d'autres choses qui donneraient un malaise au moindre chef cuisinier, que dalle.
A part maintenant un monceau de bordel à ranger.
L'air tranquille, Camille pénétra dans la cuisine en cherchant illico à plonger sur l'immanquable frigo qui devait s'y trouver. Elle manqua de percuter un type qui sortait l'air pressé - certainement un prof, y'a que les profs pour marcher comme ça vers un but sans se préoccuper de ce qui se positionne comme obstacle immédiat, elle-même dans le cas présent.
Elle vit que l'impressionnante madame Fouba était là, avec Lyu et un type qu'elle avait croisé devant la télé, le passionné des Chicago Suns et des New York Hornets. Un regard pour chaque, mais sa mission était sacrée : farfouiller pour ramener à boire. Première importance. Elle devait passer outre tous les obstacles, quitte à presque bousculer m'ame Fouba à qui elle adressa un sourire d'excuse. Le devoir avant tout, elle ouvrit la porte qui répandit un petit courant d'air frais pas désagréable dans la pièce. C'est vrai, dans le salon, y'avait comme un relent bizarre. Elle se tapa le front, signe qu'elle avait enfin fait le rapprochement entre le pouvoir et la hum...capacité passive d'Alixtide.
Elle écarta du pain à hamburger, quelques tranches de charcuterie diverses, et des bouteilles de boissons énergétiques bas de gamme aux slogans tous plus ridicules les uns que les autres, avant de tomber sur son Eden personnel, un pack de canettes d'O*******. Reste plus que la bière de Draena.
Qui se cache bien, la bougresse. Pas la moindre trace. Même après avoir posé à même le sol douze bouteilles de ketchup, une de mayonnaise - un hérétique à l'institut ? - des ingrédients lyophilisés en vrac, des conserves et bien d'autres choses qui donneraient un malaise au moindre chef cuisinier, que dalle.
A part maintenant un monceau de bordel à ranger.
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Lun 8 Oct 2007 - 17:43
Frank secoua la tête en entendant les réflexions des autres.
"Il n'est jamais trop tard pour du café. Merci quand même."
Il avala rapidement le contenu de sa tasse, et ferma les yeux un instant pour se remettre les idées en place. C'était donc déjà l'après-midi; il avait traîner un peu trop longtemps dans son lit à partir du moment où il avait compris qu'il ne dormirait plus.
Il observa un moment Sahari et se toucha le front pour vérifier qu'il ne lui était pas arrivé la même chose.
*De plus en plus de gens bizarres ici...*
En quelques jours à peine il avait appris à ignorer toutes les choses bizarres qui se trouvaient autour de lui.
Une des élèves arriva du salon et se mit à la recherche de boissons, ce qui semblait indiquait qu'il y avait du monde là-bas.
Ce serait sans doute un bon substitut à l'enquête que son "équipe" semblait vouloir mener.
Il sortit de la cuisine en essayant de se remémorer le nom de la jeune fille.
[ salon]
"Il n'est jamais trop tard pour du café. Merci quand même."
Il avala rapidement le contenu de sa tasse, et ferma les yeux un instant pour se remettre les idées en place. C'était donc déjà l'après-midi; il avait traîner un peu trop longtemps dans son lit à partir du moment où il avait compris qu'il ne dormirait plus.
Il observa un moment Sahari et se toucha le front pour vérifier qu'il ne lui était pas arrivé la même chose.
*De plus en plus de gens bizarres ici...*
En quelques jours à peine il avait appris à ignorer toutes les choses bizarres qui se trouvaient autour de lui.
Une des élèves arriva du salon et se mit à la recherche de boissons, ce qui semblait indiquait qu'il y avait du monde là-bas.
Ce serait sans doute un bon substitut à l'enquête que son "équipe" semblait vouloir mener.
Il sortit de la cuisine en essayant de se remémorer le nom de la jeune fille.
[ salon]
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Mar 9 Oct 2007 - 14:12
Jardin Avant de retourner dans son bureau et après la longue discussion que Vayne venait d'avoir avec son équipe, il décida de passer par la cuisine pour y récupérer quelque chose à grignotter. Ca compenserait déjà la désagréable sensation qu'il ressentait depuis qu'il était retourné dans son corps physique.
Décidemment, plus il semblait user de ses capacités, plus il lui était difficile de s'adapter aux lois physiques.
Il profita du moment pour jeter un coup d'oeil aux derniers arrivés.
Il avait retenu ça bien avant d'être embauché. Ici les gens affluaient et si par malheur vous ne preniez pas de nouvelles au bout d'un jour, vous seriez complétement dépassé par les nouveautés.
Il croisa vite fait Gab' dans le couloir alors que ce dernier sortait de la cuisine. Il ne sembla pas le voir.
* il l'a fait volontairement?! * Il haussa son sourcil gauche par la même occasion. Il garda ce sourcil levé alors qu'il pénétrait dans la cuisine.
" Bonjour à tout le monde! " puis son regard se posa sur Une femme noire qu'il était sûr de n'avoir encore jamais vu.
" Et bienvenue pour les autres. "
Décidemment, plus il semblait user de ses capacités, plus il lui était difficile de s'adapter aux lois physiques.
Il profita du moment pour jeter un coup d'oeil aux derniers arrivés.
Il avait retenu ça bien avant d'être embauché. Ici les gens affluaient et si par malheur vous ne preniez pas de nouvelles au bout d'un jour, vous seriez complétement dépassé par les nouveautés.
Il croisa vite fait Gab' dans le couloir alors que ce dernier sortait de la cuisine. Il ne sembla pas le voir.
* il l'a fait volontairement?! * Il haussa son sourcil gauche par la même occasion. Il garda ce sourcil levé alors qu'il pénétrait dans la cuisine.
" Bonjour à tout le monde! " puis son regard se posa sur Une femme noire qu'il était sûr de n'avoir encore jamais vu.
" Et bienvenue pour les autres. "
- Carrie MarcinProfesseur [JustiX]
- Age : 44
Equipe : JustiX
Nom de code : Pulse
Date d'inscription : 01/05/2007
Re: retour de promenade
Mar 9 Oct 2007 - 17:20
Après les cours de la journée, Carrie n'était pas satisfaite des exercices qu'elle venait de faire. Elle resta quelques heures sur le terrain de sport, loin des élèves qui sortaient pour venir s'amuser...elle n'était pas là pour s'amuser! Après ses exercices intensifs, elle revint à l'intérieur, sans prendre la peine de se rafraichir un petit peu. La femme entra alors dans la cuisine ainsi: ses cheveux mi-long plaqués contre son crâne et sa nuque, son t-shirt gris trop grand pourtant collé sur son corps. Lorsqu'elle fit son apparition dans l'entrée de la cuisine, elle s'arrêta brusquement. Trop de monde...il y avait beaucoup trop de personnes!
*Génial...*
Elle sourit très légèrement dans un essaie de salutation. Carrie essuya son front avec son avant-bras et avanca vers le réfrigérateur. Elle arriva juste aux côtés de Camille qui cherchait quelque chose, mais trouva ce qu'elle voulait avant. L'avocate sortit une bouteille de jus d'orange et un paquet de petit pains aux raisins. Elle s'installa sur une chaise libre autour de la table et regarda Camille avec interêt:
"Miss Le Guern?"
Carrie arqua un sourcils et secoua la tête lentement. Devait-il elle confisquer ce qu'elle croyait être de la bière, ou bien être la prof cool et la laisser faire. Elle ne devait pas être cool! Elle n'était pas cool...tous les élèves la détestait. Maintenant était peut-être sa chance d'être plus appréciée, mais cela venait à l'encontre de ses valeurs. Elle se pencha vers l'avant pour remarquer que ce n'était pas de la bière...Il fallait vraiment qu'elle se calme. Elle demanda à Camille:
"Pourriez-vous me lancer le beurrier, s'il vous plait."
Du beurre avec ses pains aux raisins...N'importe quoi pour ne pas paraitre idiote. Trop tard décidemment...
*Génial...*
Elle sourit très légèrement dans un essaie de salutation. Carrie essuya son front avec son avant-bras et avanca vers le réfrigérateur. Elle arriva juste aux côtés de Camille qui cherchait quelque chose, mais trouva ce qu'elle voulait avant. L'avocate sortit une bouteille de jus d'orange et un paquet de petit pains aux raisins. Elle s'installa sur une chaise libre autour de la table et regarda Camille avec interêt:
"Miss Le Guern?"
Carrie arqua un sourcils et secoua la tête lentement. Devait-il elle confisquer ce qu'elle croyait être de la bière, ou bien être la prof cool et la laisser faire. Elle ne devait pas être cool! Elle n'était pas cool...tous les élèves la détestait. Maintenant était peut-être sa chance d'être plus appréciée, mais cela venait à l'encontre de ses valeurs. Elle se pencha vers l'avant pour remarquer que ce n'était pas de la bière...Il fallait vraiment qu'elle se calme. Elle demanda à Camille:
"Pourriez-vous me lancer le beurrier, s'il vous plait."
Du beurre avec ses pains aux raisins...N'importe quoi pour ne pas paraitre idiote. Trop tard décidemment...
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Mar 9 Oct 2007 - 20:09
Alixtide suivit Camille d’un pas traînant, prenant un peu de retard sur elle, et déduisant de ce fait qu’elle devait effectivement avoir un don de vitesse supérieure. Ou alors ce don officiel était une couverture pour masquer celui, beaucoup moins intéressant, de métamorphose d’œufs en neige.
Il arriva les mains dans les poches et grimaça en voyant tout ce monde qui affluait dans la cuisine. Il entendit en premier Camille, qui opérait un raid sur le frigo, la terrible Carlie Marin qui bien entendu crachait sa fournaise sur les malheureux élèves innocents. Il resta planté sur le seuil, apercevant la silhouette immanquable de la Prof Madame Fouba.
*Purin il fallait que je rattrape un truc avec elle, mais quoi ??*
Laissant dévier son regard pour éviter une confrontation directe avec la grande dame noire, afin de ne pas se compromettre, il ne manqua pas le grand gaillard mal rasé. Un autre responsable de l’Institut sans doute. Enfin une vision encourageante au milieu de cette faune : Lyu le camarade thaïlandais.
*Rah je peux pas lui parler ici devant la dragonne … Faut que je code le message …*
La dragonne, qui était dans une tenue de détente pour le moins incongrue. Enfin cela ne pouvait pas déplaire à Alixtide, qui appréciait toujours l’ambiance post-sportive. Cela la lui rendit même sympathique, sur le coup, cette Carlie Marin.
La figure toujours rougeaude, il entra discrètement, évitant de croiser les autres regards et se dirigea à pas de loups vers Lyu. Avec toutes ces odeurs de café et autres mixtures, et considérant qu’il s’était lavé du mieux qu’il pouvait, il espéra qu’on ne ferait pas de stupides remarques à la River. Il s’installa près de lui, mais pas trop, et évita de lui parler en face. Vieux réflexe qu’il avait développé pour soustraire un minimum ses interlocuteurs à son haleine parfois incommodante.
« Heu Lyu … Heu … Tu te rappelles ? On avait dit qu’on irait vérifier un truc, en ville. Enfin, tu peux toujours dire non hein. Je veux dire là … heu … ou alors plus tard … Mais enfin pas trop trop … Tu sais le … Hmmm … »
Alixtide tira un peu la manche de Lyu et dessina sur la table constellée de miettes les quatre lettres évocatrices que Lyu ne pouvait pas manquer de deviner.
Il arriva les mains dans les poches et grimaça en voyant tout ce monde qui affluait dans la cuisine. Il entendit en premier Camille, qui opérait un raid sur le frigo, la terrible Carlie Marin qui bien entendu crachait sa fournaise sur les malheureux élèves innocents. Il resta planté sur le seuil, apercevant la silhouette immanquable de la Prof Madame Fouba.
*Purin il fallait que je rattrape un truc avec elle, mais quoi ??*
Laissant dévier son regard pour éviter une confrontation directe avec la grande dame noire, afin de ne pas se compromettre, il ne manqua pas le grand gaillard mal rasé. Un autre responsable de l’Institut sans doute. Enfin une vision encourageante au milieu de cette faune : Lyu le camarade thaïlandais.
*Rah je peux pas lui parler ici devant la dragonne … Faut que je code le message …*
La dragonne, qui était dans une tenue de détente pour le moins incongrue. Enfin cela ne pouvait pas déplaire à Alixtide, qui appréciait toujours l’ambiance post-sportive. Cela la lui rendit même sympathique, sur le coup, cette Carlie Marin.
La figure toujours rougeaude, il entra discrètement, évitant de croiser les autres regards et se dirigea à pas de loups vers Lyu. Avec toutes ces odeurs de café et autres mixtures, et considérant qu’il s’était lavé du mieux qu’il pouvait, il espéra qu’on ne ferait pas de stupides remarques à la River. Il s’installa près de lui, mais pas trop, et évita de lui parler en face. Vieux réflexe qu’il avait développé pour soustraire un minimum ses interlocuteurs à son haleine parfois incommodante.
« Heu Lyu … Heu … Tu te rappelles ? On avait dit qu’on irait vérifier un truc, en ville. Enfin, tu peux toujours dire non hein. Je veux dire là … heu … ou alors plus tard … Mais enfin pas trop trop … Tu sais le … Hmmm … »
Alixtide tira un peu la manche de Lyu et dessina sur la table constellée de miettes les quatre lettres évocatrices que Lyu ne pouvait pas manquer de deviner.
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Mar 9 Oct 2007 - 23:47
Occupée à essayer de planifier l'ordre dans lequel toutes ces boîtes qui se ressemblaient devaient regagner le placard, et en rang par deux s'il-vous-plaît, Camille ne vit pas qui était le joyeux drille qui saluait tout le monde à la volée. Quand elle se retourna, elle ôta l'épithête "joyeux" de sa pensée précédente, puisqu'il s'agissait du prof bavard comme une porte de prison qui était venu "diplomatiquement" consoler Kitty. La réaction de River lui revint en mémoire - la jeune anglaise devait encore l'avoir en travers de la gorge.
Puis ce fut une nouvelle voix, qui l'appela elle. En tournant la tête, son bras vint percuter le fragile empilement de conserves de maïs qui se mirent à rouler sur le sol. Réprimant un soupir de lassitude quant à sa maladresse, elle farfouilla quelques instants avant de mettre la main sur ce maudit beurrier.
Et là, hésitation. Est-ce qu'effectivement, elle le lançait, histoire de s'en payer une bonne tranche ? Au risque de se louper, que la graisse se répande par terre et qu'après le rangement elle soit quitte pour faire le ménage ? Au risque de mécontenter celle qui était capable de lui faire imploser un bras en représailles ?
Nan.
Elle se leva, et, respectueusement, donna l'objet tant convoité.
Tenez. Il m'a pas l'air trop dur, le frigo est ouvert depuis un petit moment.
Puis elle vit Alixtide qui entrait, l'air aussi rassuré que si on l'envoyait à l'abattoir. Camille se rassura : il y'avait ici quelqu'un qui avait plus peur qu'elle de Carrie Marcin. C'était certainement pas la personne la plus normale - elle corrigea : le mutant le plus normal - mais ça rendait sa réaction instinctive un peu moins incompréhensible, là où d'habitude, le simple fait de savoir quelqu'un professeur la rendait insolente et bravache.
Ne pigeant rien à ce que racontait le garçon à Lyu, elle s'accroupit de nouveau et replongea dans son entreprise d'empilement. Machinalement, elle demanda à Miss Marcin.
Il vous faudra autre chose ?
*Génial, Camille. Presque le gène commerçant.*
Puis ce fut une nouvelle voix, qui l'appela elle. En tournant la tête, son bras vint percuter le fragile empilement de conserves de maïs qui se mirent à rouler sur le sol. Réprimant un soupir de lassitude quant à sa maladresse, elle farfouilla quelques instants avant de mettre la main sur ce maudit beurrier.
Et là, hésitation. Est-ce qu'effectivement, elle le lançait, histoire de s'en payer une bonne tranche ? Au risque de se louper, que la graisse se répande par terre et qu'après le rangement elle soit quitte pour faire le ménage ? Au risque de mécontenter celle qui était capable de lui faire imploser un bras en représailles ?
Nan.
Elle se leva, et, respectueusement, donna l'objet tant convoité.
Tenez. Il m'a pas l'air trop dur, le frigo est ouvert depuis un petit moment.
Puis elle vit Alixtide qui entrait, l'air aussi rassuré que si on l'envoyait à l'abattoir. Camille se rassura : il y'avait ici quelqu'un qui avait plus peur qu'elle de Carrie Marcin. C'était certainement pas la personne la plus normale - elle corrigea : le mutant le plus normal - mais ça rendait sa réaction instinctive un peu moins incompréhensible, là où d'habitude, le simple fait de savoir quelqu'un professeur la rendait insolente et bravache.
Ne pigeant rien à ce que racontait le garçon à Lyu, elle s'accroupit de nouveau et replongea dans son entreprise d'empilement. Machinalement, elle demanda à Miss Marcin.
Il vous faudra autre chose ?
*Génial, Camille. Presque le gène commerçant.*
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Re: retour de promenade
Mer 10 Oct 2007 - 1:14
Lyu regarda Alixtide avec des grands yeux tout rond.
*Bon sang, il est idiot où quoi, le dragon est pas stupide, elle va deviner ce qu'il compte faire. C'est une avocate. Mais je dois l'accompagner pour le protéger.*
"Oui bien sûr que je me souviens de ce qu'on doit aller faire en ville. Mais il faudra faire attention, je suis déjà aller en ville plus tôt, et Enzo et moi on s'est fait jeté par un commerçant raciste. Alors faudra faire profil bas, Alixtide. J'ai pas envie de causer des ennuis."
Lyu regarda autour de lui, espérant que le dragon n'avait pas repéré le manège de son camarade Alixtide. il se leva, nettoya sa tasse et la remit en place dans le placard.
"Si vous voulez, il y a du thé. Je suis prêt Alixtide, on y va?."
*Bon sang, il est idiot où quoi, le dragon est pas stupide, elle va deviner ce qu'il compte faire. C'est une avocate. Mais je dois l'accompagner pour le protéger.*
"Oui bien sûr que je me souviens de ce qu'on doit aller faire en ville. Mais il faudra faire attention, je suis déjà aller en ville plus tôt, et Enzo et moi on s'est fait jeté par un commerçant raciste. Alors faudra faire profil bas, Alixtide. J'ai pas envie de causer des ennuis."
Lyu regarda autour de lui, espérant que le dragon n'avait pas repéré le manège de son camarade Alixtide. il se leva, nettoya sa tasse et la remit en place dans le placard.
"Si vous voulez, il y a du thé. Je suis prêt Alixtide, on y va?."
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Mer 10 Oct 2007 - 1:53
Croyant avoir droit à un brin de tranquillité lorsque Frank et Gabriel sortirent, Sahari fut rapidement détrompée. Il restait encore Lyu, avec elle. D'ailleurs, Frank avait été légèrement acerbe à leur égard, soutirant un sourire bénin à la femme. Mais surtout, il y eut l'arrivée presque simultanée de Camille, Vayne (Sahari pensa : *Ah! Alors c'est lui, le professeur Vayne...*) qui sembla la considérer comme une autre, chose très peu flatteuse mais qui ne fit aucun pli à notre protagoniste surprise, Carrie et finalement Alixtide.
Un "Bonjour" général était de mise... Ou pas, les gens semblant entrer et sortir de cet endroit sans trop faire attention à ceux qui s'y trouvaient déjà ou non... Endroit qui prenait peu à peu des airs de salon professoral alors que Sahari songeait à la politesse américaine. Était-elle correcte en nommant les enfants "M." ou "Miss" suivi de leur nom de famille, comme elle avait entendu dire que c'était courant? Question écartée d'un revers de la main par Carrie qui appelait également Camille de cette façon plutôt sèche. En même temps, entre inconnus -ou tout comme-, un minimum de respect était primordial!
Entre les deux garçons qui parlaient à mots couverts ou Camille et Carrie qui se sustantaient alimentairement, Sahari avait le loisir d'observer les gens, se demandant si elle n'aurait pas dû croire Draena quant aux activités illicites d'Alixtide : il semblait plutôt louche avec Lyu, et puis le Jacobo de tout à l'heure n'était-il pas aussi un... junkie? Il faudrait les avoir à l'oeil. Et puis, cette forte odeur -pire encore que celle des autres caucasiens, ne le nions pas- qu'il dégageait servait peut-être à dissimuler l'odeur de substances illégales à d'éventuels chiens renifleurs...
Rapidement désintéressée de ces suppositions et des manèges presque lèche-bottes de Camille, Sahari opta pour une nouvelle tentative de discussion avec un collègue. C'est en forgeant qu'on devient forgeron. C'est en parlant qu'on apprend à devenir sociable, aussi. Elle brisa donc la glace :
"Professeur Vayne, prendrez-vous du thé, du café ou autre chose?"
Elle s'était inclinée pour montrer la théière et la cafétière, mais son voile glissa, apparement resté accroché au dossier de la chaise. L'Africaine se retourna vivement pour le détacher et tenta de le replacer du mieux qu'elle pu le plus rapidement possible.
"Aeuh? Oups!"
*Oh non, mais quelle maladresse! Bon sang que j'ai honte...*
Mais à quoi bon, puisqu'ils étaient tous mutants. Elle se raissaisit rapidement et lança un regard insistant à son collègue, comme si rien ne s'était produit mis à part un silence un peu trop long à son goût...
Un "Bonjour" général était de mise... Ou pas, les gens semblant entrer et sortir de cet endroit sans trop faire attention à ceux qui s'y trouvaient déjà ou non... Endroit qui prenait peu à peu des airs de salon professoral alors que Sahari songeait à la politesse américaine. Était-elle correcte en nommant les enfants "M." ou "Miss" suivi de leur nom de famille, comme elle avait entendu dire que c'était courant? Question écartée d'un revers de la main par Carrie qui appelait également Camille de cette façon plutôt sèche. En même temps, entre inconnus -ou tout comme-, un minimum de respect était primordial!
Entre les deux garçons qui parlaient à mots couverts ou Camille et Carrie qui se sustantaient alimentairement, Sahari avait le loisir d'observer les gens, se demandant si elle n'aurait pas dû croire Draena quant aux activités illicites d'Alixtide : il semblait plutôt louche avec Lyu, et puis le Jacobo de tout à l'heure n'était-il pas aussi un... junkie? Il faudrait les avoir à l'oeil. Et puis, cette forte odeur -pire encore que celle des autres caucasiens, ne le nions pas- qu'il dégageait servait peut-être à dissimuler l'odeur de substances illégales à d'éventuels chiens renifleurs...
Rapidement désintéressée de ces suppositions et des manèges presque lèche-bottes de Camille, Sahari opta pour une nouvelle tentative de discussion avec un collègue. C'est en forgeant qu'on devient forgeron. C'est en parlant qu'on apprend à devenir sociable, aussi. Elle brisa donc la glace :
"Professeur Vayne, prendrez-vous du thé, du café ou autre chose?"
Elle s'était inclinée pour montrer la théière et la cafétière, mais son voile glissa, apparement resté accroché au dossier de la chaise. L'Africaine se retourna vivement pour le détacher et tenta de le replacer du mieux qu'elle pu le plus rapidement possible.
"Aeuh? Oups!"
*Oh non, mais quelle maladresse! Bon sang que j'ai honte...*
Mais à quoi bon, puisqu'ils étaient tous mutants. Elle se raissaisit rapidement et lança un regard insistant à son collègue, comme si rien ne s'était produit mis à part un silence un peu trop long à son goût...
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Mer 10 Oct 2007 - 11:11
* Professeur Vayne.... " Voila une appelation qui le fit sourire. Son titre suivi de son prénom...
Il aimait! Aussi il se retourna et regarda plus en détails, de manière tout à fait élégante, la jeune noire qui venait de s'adresser à lui. Il n'avait pas l'impression de la connaitre - contrairement à elle- aussi il s'etonna.
" Excusez mon impolitesse. Il ne me semble pas que nous ayons été présenté... bien que vous connaissiez mon nom. Je suis Vayne malone. Professeur des StryX. "
il lui tendit alors la main.
" Je prendrais bien un grand verre de lait. Merci. Vous faites quoi ici? "
Lorsqu'elle s'inclina legerement, la capuche qu'elle portait tomba dévoilant un crâne osseux.
* Ahem... Je commençais à la trouver mignonne! *
" Charmante..heu... coiffure! " lui dit-il suivit d'un clin d'oeil. Sa remarque ne se voulait absolument pas méchante. Elle faisait partie des mutants qui, contrairement à lui, n'avait pas eu la chance de pouvoir cacher leur mutation.
" Vous faites partie du corps enseignant également? "
Mais voila que de nouveau son regard s'accrochait à une nouvelle arrivante et celle-là, il la connaissait.
" Melle Marcin! En voila une surprise. Que nous vaut cette tenue de choc? "
Elle semblait quelque peu ernervée... Une proie facile pour Vayne!
Il aimait! Aussi il se retourna et regarda plus en détails, de manière tout à fait élégante, la jeune noire qui venait de s'adresser à lui. Il n'avait pas l'impression de la connaitre - contrairement à elle- aussi il s'etonna.
" Excusez mon impolitesse. Il ne me semble pas que nous ayons été présenté... bien que vous connaissiez mon nom. Je suis Vayne malone. Professeur des StryX. "
il lui tendit alors la main.
" Je prendrais bien un grand verre de lait. Merci. Vous faites quoi ici? "
Lorsqu'elle s'inclina legerement, la capuche qu'elle portait tomba dévoilant un crâne osseux.
* Ahem... Je commençais à la trouver mignonne! *
" Charmante..heu... coiffure! " lui dit-il suivit d'un clin d'oeil. Sa remarque ne se voulait absolument pas méchante. Elle faisait partie des mutants qui, contrairement à lui, n'avait pas eu la chance de pouvoir cacher leur mutation.
" Vous faites partie du corps enseignant également? "
Mais voila que de nouveau son regard s'accrochait à une nouvelle arrivante et celle-là, il la connaissait.
" Melle Marcin! En voila une surprise. Que nous vaut cette tenue de choc? "
Elle semblait quelque peu ernervée... Une proie facile pour Vayne!
- Carrie MarcinProfesseur [JustiX]
- Age : 44
Equipe : JustiX
Nom de code : Pulse
Date d'inscription : 01/05/2007
Re: retour de promenade
Mer 10 Oct 2007 - 18:27
"Non...Merci, Mademoiselle Le Guern."
Carrie secoua la tête, répondant négativement et d'une facon distraite à Camille. Elle était plutôt préoccupée par ce qu'Alixtide et Lyu disaient. Elle se leva et abandonna ses petits pains aux raisins sur la table. Elle avanca vers les deux jeunes hommes et les interpella:
"Messieurs Nan Quan et Pitre. J'aimerais vous glisser quelques mots, je vous prie."
Elle soupira longuement et regarda les deux jeunes hommes dans les yeux. Son regard n'était pas froid, ni méchant, il était inquiet plus que d'autre chose. Elle leur dit:
"Vous ne trouverez rien sur le CIAM en ville. Je vous le dis. Je vous le jure. Et je vous demande d'oublier toute cette histoire, très bien? Vous risquez de vous mettre en danger. Reposez-vous. Demain vous avez des cours et il y a un Barbecue organisez en soirée. Faites moi confiance. Ne chercher pas des réponses où il n'y en a pas à trouver."
L'avocate avait, bien évidemment, compris ce dont les deux jeunes gens parlaient. Elle préfèrait qu'ils ne se frôlent pas à des choses dangereuses..après tout. Elle était professeur. Et meme si elle n'était pas appréciée par les élèves, elle était là pour les aider et les soutenir. Carrie revint à sa place et jetta un petit coup d'oeil vers Sahari qui échappa son voile. Ses yeux se posèrent sur Vayne et elle grimaca devant sa réponse.
"Quel idiot..." murmura-t-elle, très très bas.
Carrie jetta un regard méprisant à Vayne, mais ne lui répondit pas sur le champs. Elle prit son temps, le détaillant de la tête aux pieds, de son regard glacial. L'avocate afficha un petit sourire sur ses lèvres et répondit:
"Tenue de choc...Sans aucun doute, c'est la première fois que vous voyez une personne sportive ailleurs qu'à la télévision."
Carrie secoua la tête, répondant négativement et d'une facon distraite à Camille. Elle était plutôt préoccupée par ce qu'Alixtide et Lyu disaient. Elle se leva et abandonna ses petits pains aux raisins sur la table. Elle avanca vers les deux jeunes hommes et les interpella:
"Messieurs Nan Quan et Pitre. J'aimerais vous glisser quelques mots, je vous prie."
Elle soupira longuement et regarda les deux jeunes hommes dans les yeux. Son regard n'était pas froid, ni méchant, il était inquiet plus que d'autre chose. Elle leur dit:
"Vous ne trouverez rien sur le CIAM en ville. Je vous le dis. Je vous le jure. Et je vous demande d'oublier toute cette histoire, très bien? Vous risquez de vous mettre en danger. Reposez-vous. Demain vous avez des cours et il y a un Barbecue organisez en soirée. Faites moi confiance. Ne chercher pas des réponses où il n'y en a pas à trouver."
L'avocate avait, bien évidemment, compris ce dont les deux jeunes gens parlaient. Elle préfèrait qu'ils ne se frôlent pas à des choses dangereuses..après tout. Elle était professeur. Et meme si elle n'était pas appréciée par les élèves, elle était là pour les aider et les soutenir. Carrie revint à sa place et jetta un petit coup d'oeil vers Sahari qui échappa son voile. Ses yeux se posèrent sur Vayne et elle grimaca devant sa réponse.
"Quel idiot..." murmura-t-elle, très très bas.
Carrie jetta un regard méprisant à Vayne, mais ne lui répondit pas sur le champs. Elle prit son temps, le détaillant de la tête aux pieds, de son regard glacial. L'avocate afficha un petit sourire sur ses lèvres et répondit:
"Tenue de choc...Sans aucun doute, c'est la première fois que vous voyez une personne sportive ailleurs qu'à la télévision."
- InvitéInvité
Re: retour de promenade
Mer 10 Oct 2007 - 19:57
Alixtide prit note des commentaires de Lyu sur le racisme des commerçants. Il se souvint avoir été particulièrement surpris du mépris des habitants de ce pays face aux simples étrangers, quand il avait débarqué de France, et bien sûr cela pouvait poser problème. En même temps c’était juste une cabine téléphonique qu’il leur fallait. Ces pensées se dissipèrent quand il vit se profiler Carlie Marin, avec son air décidé et autoritaire. Il se redressa sur sa chaise et agrippa la table comme s’il risquait de s’envoler brusquement. Incapable de prendre un air innocent, il resta interdit et perplexe devant les recommandations appuyées de la dragonne. Il adressa un bref regard d’interrogation à Lyu, tandis que la réflexion s’activait.
*Elle doit en savoir beaucoup de choses sur le CIAM … au point de savoir que nous aussi ça nous intéresse … Mais que faire alors ? Comme si on risquait en appelant juste au téléphone !*
Sentant que la motivation de son camarade Lyu était devenue toute relative depuis le matin, Alixtide sentit son cerveau chauffer et son cœur accélérer sensiblement son rythme. Il se leva, serra les poings sur la table, visa Carlie Marin qui s’était tournée vers le prof bellâtre et la dame noire, prit son inspiration, et enfin s’approcha de la terrible avocate. La plupart de ses muscles s’y refusaient encore, d’où une démarche plus qu’hésitante, mais Alixtide avait décidé de se jeter à l’eau.
« Heu pardon, Madame Carlie Marin, je … vous avez sûrement raison … On n’ira pas se risquer dans la ville mais heu … si … heu … je … »
L’alerte rouge sonna dans le crâne d’Alixtide, signalant un embouteillage impromptu des pensées sur le chemin tortueux de l’élocution.
*Purin allez concentration …*
Il reprit avec une assurance précaire.
« Comme on peut pas appeler du salon là … ce serait possible … de … de … d’appeler depuis votre bureau par exemple ? Avec vous comme ça … Et heu juste pour des questions vraiment de base hein, et sans rapport du tout avec rien … et après ben on va au barbecue et voilà, hein, fini. Promis juré. Juste un seul appel, un seul très court et on en parle plus … »
Alixtide serra les dents, persuadé que la réponse serait évidemment « non et encore non », peut-être agrémentée de « pauvre inconscient ignorant imbécile » et de « disparaissez de ma vue », mais au point où il en était, il pouvait risquer le tout pour le tout. Se figurant qu’il fallait proposer une contrepartie, il ajouta d’un air presque suppliant.
« Un seul et je ferai tout ce que vous voulez. Heu … tous ce qu’il y a à faire sur le tableau, je le ferai. »
Il engouffra ses poings serrés dans ses poches et resta immobile, le cœur battant.
*Elle doit en savoir beaucoup de choses sur le CIAM … au point de savoir que nous aussi ça nous intéresse … Mais que faire alors ? Comme si on risquait en appelant juste au téléphone !*
Sentant que la motivation de son camarade Lyu était devenue toute relative depuis le matin, Alixtide sentit son cerveau chauffer et son cœur accélérer sensiblement son rythme. Il se leva, serra les poings sur la table, visa Carlie Marin qui s’était tournée vers le prof bellâtre et la dame noire, prit son inspiration, et enfin s’approcha de la terrible avocate. La plupart de ses muscles s’y refusaient encore, d’où une démarche plus qu’hésitante, mais Alixtide avait décidé de se jeter à l’eau.
« Heu pardon, Madame Carlie Marin, je … vous avez sûrement raison … On n’ira pas se risquer dans la ville mais heu … si … heu … je … »
L’alerte rouge sonna dans le crâne d’Alixtide, signalant un embouteillage impromptu des pensées sur le chemin tortueux de l’élocution.
*Purin allez concentration …*
Il reprit avec une assurance précaire.
« Comme on peut pas appeler du salon là … ce serait possible … de … de … d’appeler depuis votre bureau par exemple ? Avec vous comme ça … Et heu juste pour des questions vraiment de base hein, et sans rapport du tout avec rien … et après ben on va au barbecue et voilà, hein, fini. Promis juré. Juste un seul appel, un seul très court et on en parle plus … »
Alixtide serra les dents, persuadé que la réponse serait évidemment « non et encore non », peut-être agrémentée de « pauvre inconscient ignorant imbécile » et de « disparaissez de ma vue », mais au point où il en était, il pouvait risquer le tout pour le tout. Se figurant qu’il fallait proposer une contrepartie, il ajouta d’un air presque suppliant.
« Un seul et je ferai tout ce que vous voulez. Heu … tous ce qu’il y a à faire sur le tableau, je le ferai. »
Il engouffra ses poings serrés dans ses poches et resta immobile, le cœur battant.
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