retour de promenade

*Draena, une, River, euh...pas Alixtide...le nouveau, là, Josh, et pis...je vais prendre le pack, disons. Six, ça suffira.*

Après coup, Camille se dit que c'était le plus logique, de prendre les six d'un coup, et surtout le plus pratique, parce que ça évitait de les sortir du carton pour le transport. Mais c'était pas demain la veille qu'elle aurait des fulgurances d'esprit en matière d'organisation.

Les boîtes finirent par retrouver leur place initiale, et en ordre s'il vous plaît, dans le placard, ou le frigo, selon le cas. Un bien bel ordonnancement. Et vu le contenu, mieux valait laisser tout ça dans les boîtes. C'est pas demain la veille qu'elle savourerait la cuisine à l'américaine.

Elle se releva, épousseta l'arrière de son pantalon qui avait un peu pris une teinte poussiéreuse, et alla pour sortir, mais elle était bloquée par la conflictuelle professeure Marcin, qui non seulement - c'était pas une nouvelle - n'appréciait pas les manigances d'Alixtide et Lyu, mais en plus semblait avoir une dent contre le brun ténébreux.

*Joie. Je dois être la seule à qui elle en veut pas pour le moment. Avec M'ame Sahari.*

Dont elle aperçut les marques pour la première fois. Bah. Y'avait bien un robinet vivant, dans cet Institut. Alors...

Elle se glissa avec mille précautions à la gauche de Carrie, comme un aventurier tenterait d'éviter un puits de lave en fusion, et se retrouva près de la porte, son précieux chargement en main. Mais elle était aussi à côté d'Alixtide. Pauvre, pauvre Alixtide... La dernière chose au monde à faire était de la défier, et pourtant lui le faisait. Camille sourit presque en regardant Lyu impliqué plutôt de force que de gré dans le débat. Elle eut un haussement d'épaules compatissant à son égard, l'air de dire "C'est la vie". Et s'il n'avait pas eu cette odeur odoriférante, elle aurait bien aussi tapé dans le dos de son blond camarade pour lui souhaiter bien du courage.

Bon...hum...je...je retourne au salon Alixtide...à...à tout à l'heure, hein ?

*Si t'es encore en un morceau.*

Woups ! Salon

Lyu se tapa le front avec sa main droite.

*Mais bon sang, il a rien compris, et voilà maintenant va falloir se sortir de là, j'ai pas envie de me retrouver à astiquer le sol de l'institut à la brosse à dent comme dans les films de guerre.*

Il regarda Carrie, elle aussi avait rien compris.

*Elle croit vraiment que je veux faire comme Alixtide, je veux juste le protéger.C'est mon camarade, mon frère d'école. Il est pas question que je le laisse risquer quoi que ce soit tout seul. Bon maintenant allons y pour le retour de la joute verbales et des claques.*

"Euh, mademoiselle Marcin, je pense que si vous donniez des informations à Alixtide, de quoi satisfaire sa curiosité, sans entrer dans vos affaires personnelles, ça éviterait qu'il mette en danger sa sécurité, la mienne et celles des autres. Enfin c'est ce que je pense, moi."

Lyu se mit en position debout, les jambes légèrement écartées, les mains croisées dans son dos, attendant l'ouragan qui se profilait à l'horizon de la cuisine et qui allait les frapper tout les deux de plein fouet.

Ouragan qui ne vint pas, si jamais il vint, de la personne attendue.

D'abord, Sahari eu un léger sourire en direction de Vayne, parce qu'elle ne savait pas trop comment prendre la blague. Car il blaguait évidemment. Mais un instant. Un cours instant avant qu'il ne prononce son dernier mot, Sahari avait craint qu'il ne se moque d'elle, alors qu'elle s'était déjà levée et avait pris le carton de lait en passant par-dessus l'épaule de Camille la bonne. Elle versa le liquide lacté dans un verre qu'elle avait trouvé dans une armoire non loin et le lui tendit en se présentant.

"Sahari Fouba. Je ..."

Mais elle fut coupée par l'autre prof, Carrie, qui ne semblait pas apprécier énormément le bonhomme. Déjà, Sahari s'était entourée de conflits, de toute évidence... Ou plutôt, elle était en présence de gens conflictueux... Mlle Marcin ne venait-elle pas de réprimander deux jeunes élèves?
Qui lui répondaient! Les jeunes arrogants... Quoique leur ton n'était pas des plus insolents. Mais à la vue de Camille qui faisait des pieds et des mains pour s'éclipser le plus rapidement du monde, Sahari comprit qu'il y avait une bombe à retardement dans la pièce. Bombe qu'elle tenta de désarçonnée à sa façon.

"Messieurs, il me semble avoir compris que Mlle Marcin estime que ce CIAM ne vous regarde en aucune manière et que vous devriez oublier celà au lieu de vous obstiner à poser des questions à ce sujet! Filez d'ici et oubliez ce dont il s'agit, jeunes personnes.
Nous avons à discuter entre adultes, de toute manière..."

Argument légèrement mensonger, mais pas complètement. Car Sahari désirait effectivement mieux connaître ses deux collègues de travail... Mais elle désirait davantage que n'éclate aucun conflit entre la prof et les élèves.
D'un signe autoritaire de la main, elle appuya ses dires, avant de placer ses mains derrières leurs épaules -en remarquant la pestilence d'Alixtide- et d'appuyer avec douceur, pour s'assurer qu'ils sortent.

Et dès que les jeunes curieux furent sortis, elle se rassit et adressa un nouveau sourire, plus franc, à Vayne.

"Je suis effectivement membre du corps enseignant, mais je ne me suis pas coiffée ce matin. Merci du compliment malgré tout."

Elle lança ensuite un regard en coin à Carrie, l'air de demander si elle avait bien fait, car il ne fallait pas se le cacher, dans tous les milieux, la lutte entre les femmes, aussi bien que leur solidarité, pouvait atteindre des sommets incroyables. Aussi espérait-elle n'avoir pas mal agi en se mêlant de ce qui ne la regardait pas.

Comme il l'esperait Carrie répondit à sa provocation. Avant, elle avait prit le soin de remettre a leur place en bonne et du forme deux élèves qui visiblement s'occupaient de choses qui ne les regardaient pas.

Mais la conversation ne l'interpella pas plus que ç, il avait déjà assez à faire avec la disparition de Jake et d'Amélie.

* Quelle merd#! *

Carrie le provoquait donc à son tour. Une provocation somme toute légère. Qu'allait-il faire? En rester là ou bien relancer la chose? Evidemment Vayne ne mit qu'un aurt de seconde avant de se décider aussi il renchérit en prenant un air outré.

" Comment? Vous sous-entendez que je suis un paresseux qui n'y connait rien en sport. L'habit ne fait pas le moine. Ca vous parle? Le costume, c'est juste parceque j'ai la peau sensible. Le contact du jogging m'irrite. " Il lui fit alors un clin d'oeil.

Il ne savait pas pourquoi mais il aimait l'embêter, il adorait ça même.

se retournant vers Sahari Fouba qui venait de se présenter, Vayne remarqua que sa blague était bien passé.

* Valait mieux! * car pour Vayne, c'était un principe. Plus la personne réagissait mal à ses blagues, plus il la taquinait. Sahari semblait être à première vue bonne joueuse. Mais, il ne valait mieux pas juger au premier coup d'oeil. Après tout, ce front osseux laissait peu de place à l'imagination quant à ses pouvoirs.

" Je vous en prie. Ca fait du bien de voir des femmes charmantes au sein du corps enseignant." Il avait volontairement regardé Carrie alors qu'il prononcait sa phrase.

" Et vous allez enseigner quoi?

Alixtide se retrouva porté dehors par ses jambes, qui avaient repris le contrôle sur l’esprit. Il ne se rendit pas du tout compte qu’il était sorti. Seules les paroles glaciales et impitoyables du duo Carlie Marin / Sahari Fouba retentissaient dans sa tête.

*Purin mais pourquoi, pourquoi ??*

Une fois de plus il se heurtait à un mur de refus, d’incompréhension et d’indifférence. Dépité, il sortit en oubliant la soif, la faim et tout le reste. Fallait-il que ces gens soient suffisants et hautains pour garder toutes les informations pour eux seuls, comme si leur grand âge et leurs grands pouvoirs leur donnaient le droit de tout savoir et de tout cacher. Il en avait du mal à respirer sereinement, à déglutir même. L’espoir se brisait entre les mains crochues de la cruelle et sanguinaire Carlie Marin, assistée de ses sbires en tous genres. Sans doute il y avait d’autres coupables. Alixtide en voyait plein en cet instant d’amer déception.

*Draena, qui me fait passer pour un imbécile, le Docteur Fleury, qui ne me donne que des conserves, Jennifer, qui n’est pas capable de courir plus vite que Rhodes, Camille, qui était là et qui n’a rien fait, River et Josh qui ne savent pas ce qu’ils disent, qui d’autre ? J’ai dit le Docteur Fleury ? Ah purin de purin …*

Heureusement, il y en avait un qui ne l’avait pas laissé tomber, qui avait risqué sa propre vie face à Carlie Marin, qui était conscient de l’importance de la vérité et qui était prêt à tous les sacrifices pour la faire éclater au grand jour … Lyu le jeune vietnamien. Il lui adressa un faible sourire, un peu désabusé mais reconnaissant.

« Bah on regardera la télé hein, comme elle dit. Ca nous tuera pas sans doute. Tu sais communiquer avec la télé toi ? Ha ha ha … comme ça tu lui demanderas les infos que Carlie Marin veut garder secrètes. On va bien rigoler tiens, Lyu, à discuter avec la télé … on sera les premiers à tenter ce truc là je pense … Pffff … purin de purin … »

Ecoeuré par tant d’injustice, il entraîna d’un pas lent son camarade Lyu dans le hall, faute d’avoir une autre destination programmée.

hall

Lyu se sentit soulagé par l'intervention du Dragon et du professeur Sahari qui avaient sauvé Alixtide, au moins pour un temps. Il suivit Alixtide pour sortir de la cuisine. Mais il se laissa distancer par ce dernier, il avait quelque chose à dire à deux personnes dans la cuisine. Son éducation ne lui permettait pas de partir comme l'avait fait son camarade.

"Mademoiselle Marcin, Mademoiselle Fouba je vous remercie pour ce que vous avez fait. Je n'aurais pas pu l'en sortir tout seul. mais je ne sais pas si cela sera suffisant. sur ce je vous quitte. A bientôt."

Lyu avait fait son devoir, il pouvait se retirer en ayant la conscience tranquille. il prit donc le chemin du hall pour rejoindre Alixtide.

le hall

Sahari rendit son sourire à Carrie. Sans avoir échangé un mot, elle sentait qu'elles pourraient bien s'entendre. Du moins, pour l'instant les choses penchaient en ce sens, mais la vie réserve bien des surprises et les sentiments des gens peuvent basculer à une vitesse ahurissante. L'africaine était très bien placée pour le savoir...

Un regard sceptique, mordoré, se balança entre les deux autres adultes, avant que Sahari n'accepte avec joie un pain aux raisins, décidant d'imiter sa collègue en ignorant les apparentes... rivalités?... entre les professeurs. Elle le croqua de ses dents blanches, humant l'odeur de levain et de fruits mélangée, sentant la texture de la mie en sa bouche, goûtant les diverses saveurs qui se mélangeaient dans ce bout de nourriture. Du pain comme elle-même en avait fait si longtemps. Du pain pourtant si différent du sien. Et bien qu'il lui semblait très exotique, la femme l'appréciait et elle confirma les dires de Carrie d'un simple "Effectivement".

Elle continua de déguster son pain en silence jusqu'à ce qu'un nouveau compliment fuse. Cet homme lui en avait probablement fait plus en une journée que le reste du monde dans sa vie entière. Du moins depuis la mort de sa grand-mère il y avait une vingtaine d'années... Elle dévisagea Vayne un instant, ne sachant pas si elle devait prendre sa répartie comme un compliment ou comme une moquerie. Si elle rougissait alors qu'il se moquait d'elle, elle n'aurait pas l'air bien maligne, mais si elle s'indignait, alors qu'il était sérieux, elle ne paraîtrait guère mieux... Et si elle faisait à mi-chemin entre les deux? Feindre l'indifférence? Ou l'habitude de tels compliments, aussi peu crédible que celà puisse être? Elle opta pour une autre solution et tenta d'emprunter un ton mystérieux au lieu de son habituel ton cassant...

"Ne vous moquez pas de moi, Professeur Vayne..."

Mais elle venait de surprendre le regard en direction de Carrie, et la réponse de celle-ci fit s'empourprer les joues de Sahari. Ce compliment n'avait-il d'autre utilité que d'attaquer de nouveau Carrie? Ou y avait-il un fond de sincérité? De politesse à tout le moins? Les hommes étaient si peu francs, si manipulateurs, si calculateurs... Pouvait-elle prendre les mots de Vayne pour de l'argent sonnant?
Autre question : les deux autres professeurs prendraient-ils le pourpre de ses joues pour une manifestation de timidité ou d'indignation?

"Je... En fait mon arrivée n'était pas réellement prévue et il ne me semble pas que mon poste soit encore bien défini. Le professeur Fleury m'a mise en période d'essai, en fait."

D'ailleurs, que pourrait-elle enseigner? Elle n'avait ni diplôme, ni connaissances avancées en éthique, en politique, en biologie, en droit, ou en quoi que ce soit qui puisse avoir un lien plus ou moins étroit avec la mutanité. Elle ne connaissait que quelques principes de base de biologie, qu'elle avait lus dans un bouquin énorme, en attendant l'avion. Elle connaissait aussi la débrouillardise, la vie sauvage, la solitude, la faune (africaine), la patience. Mais rien de cela ne pouvait être enseigner. Du moins, c'était ce qui lui semblait... Légèrement angoissée, Sahari poussa un petit soupir avant de prendre une autre bouchée du pain de Carrie.

( Bureau de Gabriel Layne:arrow:)

Niko arriva dans la cuisine, il sentait la fatigue commençait à peser sur ses muscles. En entrant, il aperçut trois personnes en pleine discutions et à première vu, ce n'était pas des éléves. Il reconnu la prof qui était venu les voir dans le Hall ce matin, mais il n'y fit pas attention. Personne ne lui avait encore parlé des profs de l'institut, c'est qu'ils ne devaient pas être trop méchant, sinon ils en aurait entendu parlé.

Il les salua nonchalamment et se dirigea vers le frigo. il chercha quelque chose de gras et trouva du pâté de tête à deux jour de la dates limite de consommation. Il l'écarta et vit du pâté de foies.

- Ha! Quand même!

il prit le pâté et fouilla dans les placards, il y trouva des chips et s'installa avec les professeurs sur la table. Il saisit une baguette de pain et se prépara à la couper en deux. mais il releva la tête vers les adultes qui l'entouraient.

-je ne vous dérange pas au moins?

Angel entra dans la cuisine, suivit de Joaquim. Il fut surpris de voir encore des personnes présentes dans la pièce, après tout, il commençait à être tard. Il s'effaça pour laisser passer le jeune homme et dit aux personnes présentes dans la pièce:

"Bonsoir tout le monde, voici Joaquim, il vient juste d'arriver. Encore un français!"

Un sourire taquin ponctua sa dernière phrase. Il se tourna vers le jeune homme.

"Vas-y, sers toi, c'est en libre-service."

Niko était aussi dans la pièce. Angel l'accosta en lui tappant sur l'épaule.

"Alors, Niko, heureux de cette affectation? Tu vas pouvoir être avec ta blonde plus souvent!"lança Angel, charriant le garçon chez qui il avait détécté un béguin pour la belle Gabrielle.

(HRP : JoaCHim est pas Joaquim.... raaaha vous faîtes tous la même erreurs >.<!!!!!!!)

Joachim entra dans la cuisine avec sa guitare sur le dos, et il vit du monde aaargh! Joachim se ré-inclina en entrant, en mettant un bras, celui de l'épaule à laquelle était accrochée la guitare, devant son ventre, et en tirant un peu sur le côté de sa jupe.

"Bonjour mesdames...demoiselles? Et messieurs! Je suis Joachi Destertres, je suis un peu ignorant du but de cet institut, mais la proposition de venir ici semblait au moins plus allechante que celle de rester en .... France le mot est prononcé avec un léger air de dégoût et de mépris...."

Il vit la nourriture, alleché et affamé, s'en approcha et prit délicatement une tranche de pain. La tartina avec ce qu'il trouva de plus près et de plus appétissant, alors qu'il venait de finir sa tartine, il l'amena doucement vers sa bouche et quand il croqua il ne sentit rien sous ses dents, ni même sur sa langue, ni même entre ses doigts d'ailleurs.

*Et mouise!*

Il eut soudainement l'air..... dépité, décomposé d'avoir encore décomposé quelquechose, heureux que ce ne soit pas un être humain, mais surtout, surtout dégoûté de n'avoir pas pu manger cette tartine qui avait l'air si appétissante. Sa tête tomba vers le bas, penchée brusquement dans la honte et la eur de ce qui allait se passer...... Et pire il avait toujours faim!

A Carrie :

Noémie a écrit:
« Mademoiselle Marcin, ici Noémie. Je me trouve au terrain de sport, j’ai besoin de votre aide. Roscart est entrain de s’épuiser à vue d’œil en utilisant son pouvoir, j’ai peur qu’il franchisse des limites ayant de lourdes conséquences sur sa santé. Venez au plus vite. »

Niko attendit la réponse des professeurs, mais elle ne vint pas. A la place, il vit Angel arrivait avec un autre Français d'après ses dire. Niko fut surpris par son style vestimentaire, il salua le nouveau et leur fit un peu de place pour qu'ils se joignent à lui.

- Bonjour Joachim! venez manger un bout! Tu dois avoir faim!

Dit-il en supplément de Malachi. Il se mit a tartiner entièrement la moitié de la baguette qu'il avait coupé en deux en en fit quelque s autre qu'il mit de côtés pour les autres. Quand soudain Angel lui dit:

"Alors, Niko, heureux de cette affectation? Tu vas pouvoir être avec ta blonde plus souvent!"

Entendant ça, Niko sursauta, dérapa avec son couteau sur son doigt et dans le même temps, il s'étrangla son coeur se mit à frapper de toute ses force dans sa poitrine. Il devient complètement pivoine et se mit à transpirait à grosse goutte.

- Ce ... c'est pas ce que tu crois, on est très bon amis, c'est tout bégaya t'il!

Puis il continua, en parlant d'une petite voix hésitante, de s'enfoncer encre plus. tout en portant son doigt à sa bouche pour sucer le sang qui en coulait.

- Elle est jolie, c'est vrai, mais de toute façon je pourrais jamais lui plaire, je suis trop gros et pas assez beau. je suis tout le contraire de toi! Tu es...

Niko s'arrêta de parler en voyant la tartine disparaitre des mains du nouveau avant qu'il n'ait eut le temps d'ouvrir la bouche

- Oh la vache! Il est plus rapide que moi pour manger.

Puis il vit l'air du français. il lui dit alors dans sa langue maternelle.

- Ca va mon vieux? T'as besoin d'aide?

Visiblement Angel avait mis le jeune Niko mal à l'aise. Il manqua de se couper deux doigts et se mit bégayer des choses à propos de physique et d'incompatibilité.

"Bah, Niko, possible ou non, ça empeche pas de rêver. Et faut dire que je te comprends vieux!"
Il lui tappa sur l'épaule en un geste de soutien réconfortant.
Se tournant vers le nouveau, il vit la tartine disparaitre et son air dépité.

"Euh heureusement que je t'ai pas sérré la main..." souligna Angel avec un peu d'humour.

"Tu n'arrives pas du tout à controler ton pouvoir? Parceque là, ça me fait penser à la malédiction du roi Midas."

Joachim releva la tête en entendant les touches d'humour, de sa main emmitouflée dans une mitaine il fit un signe et dit en anglais, de manière compréhensible pour tous ainsi :

"Ca.... ça va.....c'est juste que je ne contrôle pas...pas très très bien..... et encore j'ai eu de la chance cette fois.... Mes vêtements sont intacts...."

Il regarda ses habits et vit que les manches de la chemise étaient un peu entammées, mais pas de quoi le rendre moins habilé que son tout premier ancêtre : Adam.

"Je préfère ça au tuileries....dit-il en français, ses interlocuteurs n'auraient pas compris de toute façon. Puis il continua dans la langue de Shakespear Bon j'imagine que c'était la pression d'être arrivé dans un milieu inconnu. Ca devrait etre bon pour la prochaine tartine...."

*Peut-être vallait-il mieux manger avec une fourchette... Non! je dois me contrôler et ne pas désintégrer mes aliments*

Il se refit une tartine et l'avala cette fois-ci calmement, et il n'y eut pas de problème. Posant la guitare pour être plus à son aise, l'objet était un peu encombrant parfois il fallait bien le dire, mais on n'y pouvait rien, c'était ça ou ne pas avoir ce passe-temps impourrisable sous la main.... c'était tout le problème qu'il rencontrait parfois quand il dessinait.

Après avoir mangé un peu plus, il se retourna vers Angel et Niko, et dit :

"En tout cas, merci. J'avais bien besoin de manger un peu. Malgré la première... expérience de la .... tartine, ne prenez pas trop peur je vous en prie, évitez juste de me courir dessus pour me serrer dans vos bras ou même de me serrer la main."

Et il esquissa un mince sourire, de ces sourires un peu tristes et désolés que vous font les personnages mélo-dramatiques quand ils veulent faire croire que tout va bien alors que leur moral est au plus bas et qu'ils creusent pour s'enfoncer.

"Euh.... par contre j'aimerais savoir quand il me sera possible d'aller acheter des vêtements.....? Les aventures qui se sont produites, juste avant mon arrivée me laisse un peu à sec côté affaires de rechange."

Joachim n'était pas riche mais ça pouvait quand même aller.

A l'explication vagues du pouvoir de Joachim, Niko se tourna vers son coéquipier et lui dit sérieusement.

- En voila un à qui tu pourras pas copier le physique.

Il prit sa grande tartine et croqua dedans avec délectation. Puis il prit une poignée de chips et la fourra dans sa bouche. il l'avala tout en écoutant le nouveau leur demandé ou il pourrait aller s'acheter des vêtements.

- Bah, y a bien le centre commercial. mais je crois qu'il est fermer à cette heure... quoique en Amérique, on sait jamais! Sinon, si tu cherches à éviter le contact Humain, tu peux toujours aller sur Internet dans le foyer. Non?

il termina sa phrase en regardant Angel pour voir si il n'avait rien à rajouter.

Il faillit rajouter, qu'il pouvait toujours demander aux filles ou à la prof africaine a cotés de lui, de lui prêter des habits. mais il avait peur des réactions que ça pourrait provoquer.

Il conclua en croquant un bout dans sa grosse tartine, puis il poussa le reste du pâté en de la baguette vers celui qu'il décida d'appeler Jo

- Cherts toi chi t'as encore faim?

Joachim se sentait, peut-être pour la première fois de sa vie depuis la disparition malencontreuse de son chat, du moins en présence d'autres êtres vivants. Mais son appétit n'était pas aussi affamé que celui du jeune homme bedonnant qui lui avait fait pasé le paté.

"Euh..... non merci ça va aller j'ai bien manger, c'est surtout pour l'impression d'avoir manger, j'aime la nourriture, mais en petite quantité..... peut-être mes origines ..... françaises décidement ce mot ne lui plaisait pas spécialement qui me pousse vers les ptites quantités puisque c'est leur doctrine en manière de "nouvelle" cuisine! Enfin bref, vous par contre vous avez un apétit impressionant. Vous avez besoin de manger autant ou c'est par gourmandise?"

Joachim se rendit compte qu'il se relâchait un peu et arrivait à se détendre, ce qui était une bonne chose s'il en est.

Angel resta silencieux, les bras croisés, écoutant les deux jeunes hommes parler. Il se sentait fatigué à dire vrai. Il intercepta le regard de Niko, mais il n'avait rien à dire donc il se tut.
Puisque Joachim semblait en avoir fini avec la nourriture, Angel décida d'intervenir.

"C'est parceque les Ricains sont des mangeurs de patates, on a toujours faims!"lança t'il pour détendre l'atmosphère.
Il se décolla du mur qui l'avait soutenu jusque là.

"Bah pour tes vêtements, tu pourras aller voir demain. Je te propose pour l'instant de trouver une chambre pour poser tes affaires et te reposer du vol, ça te va?"
Le sourcil gauche d'Angel s'arqua sous l'effet de la question.

Joachim entendit la blague d'angel qu'il attribua à la fatigue. Lui ausi commençait à fatiguer et Niko ne s'envolerait surement pas dans la nuit, à la limite il pourrait partir à pieds, mais il n'avait pas l'air d'en avoir envie pour l'instant,tant mieux, il était plutôt agréable, mais les bras de Morphée commençaint à avoir l'air plus calins.

"Oui, oui je crois que c'est bien..... je commence à me languir de cette déesse qui est bien la seule femme à pouvoir me prendre dans ses bras sans risquer quoi que ce soit. Je vous suis!"

Joachim reprit la house de guitare par la bretelle, la remis sur son épaule, et réajusta la bandouillière de son sac. La journée du lendemain serait certainement éprouvante, entre le fait qu'il fallait se présenter aux autorités directrices, sûrement s'inscrire à des cours, ce devait bien être une académie pour quelquechose, et enfin acheter des vêtements! Il aurait tout le temps de visiter et de faire des rencontres et discuter le lendemain.

Il regarda Angel et lui dit :
"Quand vous voulez!"

Lorsque Joaquim évoqua les bras de Morphée, Angel pensa aux bras tout aussi acceuillants d'une jeune fille dont le nom de code était Morphée et dans lesquels ils auraient bien aimés se lover lui aussi.
Il secoua soudain la tête pour chasser ses pensées impures. Decidement avec la fatigue, toutes ses innibitions tombaient.
Joaquim lança le signal de départ et Angel hocha la tête.

"Okay, let's go, bye tout le monde, faites de beaux rêves et à demain!" lança t'il d'une voix tonitruante en saluant ses camarades, puis il sortit de la pièce, bientôt escorté de Joachim.

Joachim voyant Angel commencer à partir et saluer les convives, il les salua à son tour en s'inclinant à nouveau, mais plus détendit cette fois-ci il fit une belle révérence.

"A demain! En espérant continuer de discuter avec vous Niko!"

Joachim sourit et quitta la pièce dans une démarche glissante et un flottante à la suite d'Angel.

A la question de Joachim, Niko voulut répondre qu'il n'avait pas le choix à cause de son pouvoir, mais vu qu'il avait la bouche pleine, il ne put pas réellement parler, mais Angel blagua sur les Américains le temps qu'il avale sa boucher, il n'eut pas le temps de rétorquer qu'il était lui aussi français.

Hélas quand il voulut ouvrir la bouche, les deux étudiants était déjà partit. Voulant absolument régler tout malentendu, Niko mit sa tartine dans la bouche et nettoya sa place. il prit le paquet de chips avec lui et sortit de la cuisine saluant de la main les professeur qui était resté silencieux durant son repas.

[chambre de Joachim ]

Hall

Damien entra donc dans cette nouvelle salle qui s'avérait être la cuisine. Là un autre garçon était attablé.
Damien s'approcha et dit avec un grand sourire :

"-Salut ! Je m'appelle Damien et je suis nouveau."

Puis il regarda autour de lui, les nombreux aliments et l'odeur qui se dégageai de la pièce donnait faim au jeune homme.
Il demanda donc un peu gêné :

"-Euh... Je ne suis pas encore officiellement inscrit ici, mais j'aimerais savoir si je peu manger un petit quelques chose ?"

Infirmerie Cuisine

Parmit l'ambiance gastronomique regnante dans la cuisine, Chris fit son apparition sur le seuil de la porte juste après qu'un jeune personnage se présente parmi le peuple cuisinien...Damien qu'y dit.
Je lui repondit dans le dos en esperant qu'il ne fasse pas une crise cardiaque

Salut a toi Damien !! la cuisine est tienne a condition que tu nous en laisse !

Je le dépassait pour me dirigeai convaincu vers le frigo qui avait toujoursd la bonne idée d'être plein a craqueer de toute sorte de plat diverse.
A vrai dire la personne qui était déjà là était entrain de se farcir une bonne assiete d'oeuf au plat...mais pour moi ce soir ce sera un chouette plat de pâtes façon Carbonara.

Bon appetit au fait ! tu est nouveau aussi ?

Je sortit le sachet de pâtes suivit de très pret par la sauce...cherchant pendant quelque minutes desesperement une marmite poir la remplir d'eau et y verser les pâtes.
En attendant que les produit gastronomique originaire de chine cuisent dans l'eau, je me retournais vers damien

Que dirait tu d'une bonne assiete de pâtes façon Chris Adelscott ?