Première visite de la journée

Cuisine

Cassandre guida Zachary à travers les couloirs de l'institut. La configuration des lieux avait dû lui être détaillée la veille, à son arrivée, aussi marcha-t-elle silencieusement, sa tasse à la main. Elle s'arrêta devant la porte de son bureau, ouvrit la porte et invita le mutant à entrer dans la pièce ovale et épurée.

"Assieds-toi." lui dit-elle en désignant l'un des nombreux coussins qui jonchaient le sol. De nombreux papiers griffonés d'une écriture incompréhensible se mêlaient aux coussins.

"Désolée pour le désordre, disons que j'ai pas mal de travail en ce moment." s'excusa-t-elle d'un doux euphémisme. Les yeux fermés, elle s'installa avec précaution sur un coussin.

"Je t'écoute, Zachary."

Zac avait suivit Cassandre jusque dans son bureau et constata un désordre fulgurant. Cela ne le gena pas plus que sa.

"Alors, ici déja j'ai vu que beaucoup de personne avaient des pouvoirs, je ne m'attendais pas a ce qu'il y ait tant de mutant ici... Maintenant je voudrais savoir ce qu'il m'est arrivé, pourquoi mon pouvoir s'est il déclaré... Est du a quelque chose de particulier ou bien c'était mon destin, comment s'explique ce phénomene ?"

"Tu n’es pas seul. Le gène X est présent aux quatre coins du globe. D'ailleurs, à défaut d'avoir trouvé refuge dans leur pays d'origine, de nombreux mutants ont comme toi décidé de venir aux Etats-Unis pour étudier à l'Institut." répondit calmement la jeune femme. Elle connaissait bien cette impression de solitude qu'éprouvaient les mutants à la découverte de leurs pouvoirs. Elle l’avait vécue également, à cela près qu’à l’époque, le phénomène était bel et bien inconnu.
Elle eut un léger sourire.

"Je ne crois pas que l'on puisse parler de destin au sens métaphysique du terme. Mais ta mutation est inscrite dans tes gènes, alors en un sens, c'était en effet inévitable. De ce que j'en sais, en général, un événement imprévu ou une décharge émotionnelle peuvent souvent donner un coup de main aux pouvoirs pour se déclarer. Mais tôt ou tard, tes pouvoirs seraient apparus."

Elle fit une pause en se demandant si Zac souhaiterait lui parler de lui-même de ce qui lui était arrivé chez lui.

Zac était passionné par ce que disait Cassandre, il écoutait chacun de ses mots avec une écoute exemplaire, il est vrai qu'il n'était pas toujours sérieu ou attentif, mais c'était tout de meme quelqu'un de droit, de respectueux, et il était très reconnaissant de pouvoir étudier ici. Cela faisait longtemps qu'il attendait ces explications, qu'il attendait qu'on lui dise ce qu'il était réellement, il voulut se confier à Cassandre, mais il voulait tout d'abord savoir ce qu'il était, normal ou non, dangereu ou non.

"Je voudrais savoir, est ce que je suis potentiellement dangereux ? Est ce que mes pouvoirs peuvent être amener à prendre le dessus sur moi ? est ce que cela dépend de moi ?"

Il aurait souhaiter lui poser mille autres questions du meme genre mais il s'arreta pour reprendre son soufle et pour laisser le temps à Cassandre de lui répondre si tenté qu'elle en ait une à lui fournir. Mais Zac ne doutait pas d'elle, elle avait l'air d'etre très sérieuse, et très impliqué dans sa mission.

Il écoutait attentivement Cassandre pour ne pas perdre une bribe de l'information précieuse qu'il avait tant attendu.

"Tout dépend de toi, Zac. N'importe qui peut être dangereux s'il le souhaite. Les pertes de contrôle peuvent arriver, mais c'est ce que nous apprenons à prévenir à l’Institut. Ce qu'il faut garder en tête, c'est que le gène X ne fait pas de toi quelqu'un de mauvais ou de moins respectable que n'importe quel être humain." répondit la psychologue sans se départir de son calme olympien.

"Je comprends tes craintes, ici tout le monde sera en mesure de les comprendre, mais tu n'as pas à t'inquiéter : tu es venu jusqu'ici, tu as déjà le plus dur."

"Oui mais j'ai tellement peu de ne pas controler se que je fais. A cause de sa, je renferme chacune de mes émotions, chacun de mes sentiments, car j'ai trop peur que mon pouvoir se déclenche et que je ne puisse pas le controler, ça risquerait de blesser quelqu'un."

Il baissa la tete comme s'il avait honte.

"Sa m'est déja arrivé plusieur fois, et la derniere fois j'ai bien failli blesser mes parents adoptifs... Ils ont eu très peur car il n'étaient pas au courant. Et moi je n'étais pas conscient et je ne controlais rien de se qui se passait..."

Il se sentit très mal a l'aise.

"Imagine que cela se reproduise ici, il y a beaucoup de jeunes, si j'étais amené a en blesser un je ne me le pardonnerais pas... D'autant plus que je ne sais pas du tout de quoi je suis capable..."

Soudain Zac posa la question la plus importante pour qu'il se connaisse vraiment.

"Savez vous de quoi je suis capable ? Quelle est l'étendue de mes pouvoirs ? Est ce qu'ils vont encore se développer ?"

"Si tu te forces à refouler tes émotions, c'est à mon avis là tu risques de perdre le contrôle. A force de tout retenir en toi, tu vas créer un effet cocotte-minute, je te le déconseille vivement." répondit la jeune femme avec un léger sourire contredisant la gravité de ce qu'elle venait d'annoncer.

"Les émotions ne sont pas nécessairement mauvaises, tout est une question de dosage. Quel que soit le pouvoir, il y aura toujours un risque potentiel, mais ici nous savons... prévenir ce genre d'incidents de toute façon. Quant à ce dont tu es capable, j'en ai une idée, mais il y a des choses qu'il vaut mieux découvrir par soi-même. Ca fait partie de la construction de ton identité." continua-t-elle.

"Et cela prend t - il du temps de se découvrir sur le plan des pouvoirs ?"

Zac était satisfait des réponses que lui donnait Cassandre, elle était très diplomate, très posée.

"Et sur un autre sujet, pensez vous qu'un jour nous serons accepté en tant que citoyen dans ce pays ? Car j'ai l'impression que tout le monde déteste les mutants, que tout le monde en a peur... Je voudrais pouvoir plus tard me balader dans la rue sans qu'on me regarde comme un monstre... Pour l'instant je n'ai pas subit de transformation visible contrairement a d'autre pour qui leur pouvoir est plutot aparant... Mais j'aimerais que l'on ne juge pas les mutants et qu'on arrete de les persécuter..."

Cassandre inclina doucement la tête sur le côté, les yeux toujours fermés et un léger sourire sur les lèvres.

"Un an, une décennie, une vie. Comment savoir ? Le nombre de variable qui influent sur l'objet de ta question est infini. Mais une chose est sûre, tu apprendras plus vite parmi nous parce que les professeurs de l'Institut sont déjà passés par là. Mais tels que tu nous vois, nous avons encore bien des choses à découvrir sur nous-mêmes." répondit-elle, une expression rêveuse sur son visage émacié.

"Quant à ta seconde question, c'est une interrogation tout aussi aléatoire, mais c'est à nous de faire avancer les choses. Je crois que nous pouvons faire évoluer les mentalité, tous ensemble. Quoi qu'il en soit, un mutant reste en pleine possession de ses droits civiques, c'est inalienable."

"J'espère qu'on arrivera a faire comprendre aux humains qu'on est normal, que cette petite différence ne fait de nous tous des méchants..."

Il regarda Cassandre avec gratitude.

"Je te remercie d'avoir accepté de m'accorder un moment... Sa m'a fais du bien d'apprendre cela, et j'espère vraiment qu'ici j'apprendrais a controler mes pouvoirs, j'ai tellement envi d'apprendre a controler chaque aspects de mon pouvoir, de découvrir les pouvoirs des autres, de partager mon expérience, du moins le peu que j'ai..."

Il souria ses yeux se tintèrent d'un bleu océan.

"Je suis tellement heureux d'etre ici, c'est un réel paradoxe car je me sens très bien ici, j'ai l'impression d'avoir enfin trouver ma maison, mais aussi je me sens parfois mal a l'aise comme si c'était pas encore ma place ou bien je ne sais pas... c'est étrange..."

"C’est ce que nous souhaitons tous, Zac" répondit la jeune femme d’une voix apaisante. Elle sentait que le mutant s’était détendu. L’arrivée à l’Institut était bien souvent éprouvante, destabilisante pour les mutants, mais finalement, la plupart y trouvaient leur compte.

"Je t’en prie, je suis là pour ça. Si tu as le moindre problème, n'hésite pas à venir me voir, ne serait-ce que pour parler, parfois ça arrange beaucoup de choses. En tout cas, sache que tu es à l’endroit idéal pour apprendre à contrôler tes pouvoirs parmi des gens qui te comprennent. Il est normal que tu sois un peu déphasé, mais tu vas vite t'habituer à l'école et aux gens très différents qui y vivent. Pour beaucoup, c'est bien plus qu'une école, c'est un véritable foyer." expliqua la psychologue.

"Il est temps d'assister à tes premiers cours. L’équipe des New-GenesiX organise un barbecue ce midi, si j'étais toi, j'en profiterai pour faire connaissance avec mes camarades."

"Merci, j'espère que je ne vous decevrais pas, et j'espère qu'un jour moi aussi je pourrais aider les jeunes mutants qui ne connaissent pas leur pouvoirs..."

Après les conseils forts intéressants de Cassandre, il décida d'aller rejoindre les autres

"Tu as raison, je vais m'y rendre, comme sa je ferais des nouvelles rencontres et j'espère que je me ferais plus d'amis ici que je n'en avais a l'extérieur."

Il se leva serra la main de Cassandre

"Merci beaucoup, sa a été très instructif, je vais suivre tes conseils et tout faire pour etre a la hauteur de cet endroit merveilleu"

[ cuisine]

Kitty ne comprenais pas pourquoi Joachim n'avait pas voulu qu'elle lui prenne la main. Mais la petite fille respecta son choix. Alors qu'elle se dirigea vers le bureau de la psychologue son esprit était accaparé par des tonnes de questions. Comment allait Wood, pourquoi River ne l'avait pas contacter etc...
Elle finit par arriver devant le bureau de Cassandre et toqua à la porte. Puis elle se tourna vers Joachim.

" Tu verras, Mlle Cassandre est gentille. Elle sait tout à l'avance. je suis sûr qu'elle sait qu'on est déjà là."

Puis elle attendit que la psychologue les invite à entrer.

Cassandre ne s'était pas remise à travailler après le départ de Zachary. Il était inutile de s'y remettre alors qu'elle allait recevoir une nouvelle visite quelques minutes après. Elle en avait donc profité pour se reposer un peu. Elle n'avait pas dormi à cause de la préparation du briefing qui l'attendait l'après-midi. A peine eut-elle fermé les yeux que le bruit d'un léger coup à la porte la ramena à la réalité.

"Entrez." dit-elle de sa voix douce pour inviter Kitty et Joachim.

Quelques secondes après que Kitty ait frappé à la porte, Cassandre les invita à entrer. La fillette ouvrit la porte et entra dans la pièce suivit par Joachim. Kitty ne savait pas si elle devait rester ou s'en aller. Elle regarda Cassandre alors que le jeune homme s'adressait à la psychologue. La fillette se demanda si elle devait parler de ce qu'elle ressentait envers ses parents et suite à la fugue de Wood à la jeune femme. Ses préoccupations pouvaient aisément se lire sur son visage et son regard n'avait pas changé. Lorsque Joachim eut terminé de parler, Kitty s'adressa à lui et à Cassandre.

"Je vais peut-être vous laisser Mlle Cassandre. A moins que vous désiriez que je reste?"

L'incertitude s'entendait dans la voix de la petite fille qui n'avait toujours pas pris place sur les coussins. Debout, elle attendit la réponse de la psychologue.

Cassandre sourit, avec sa retenue habituelle certes, mais le sourire se voulait chaleureux pour un visage aussi neutre. Les yeux fermés, elle invita Joachim à prendre place sur l'un des coussins jonchant le sol de la pièce, comme elle le faisait toujours. Elle avait pris le soin de ranger un peu tous les papiers sur lesquels elle avait planché toute la nuit pour la mission de sauvetage qui devait avoir lieu le soir même.

"Mademoiselle... mais tu peux m'appeler Cassandre et me tutoyer si tu veux." répondit-elle, en se remémorant l'arrivée d'Alixtide à l'Institut, arrivée pendant laquelle il l'avait appelée "madame Fleury". Cette confusion avait amusé mais également troublé la psychologue. Cette méprise ne l'avait pas laissée indifférente, c'était indéniable. Ces deux mots l'avaient plongée dans une introspection et dans ses souvenirs, les souvenirs de sa rencontre avec Olivier et Adam. Mais l'affaire Porter avait momentanément détourné son attention de ses remises en question personnelles. Un mal pour un bien ?

"J'essairai de répondre au mieux à tes questions, Joachim. J'imagine que certaines ont déjà trouvé réponse depuis hier soir ?"

La jeune femme tourna lentement la tête vers Kitty, les yeux mi-clos.

"A toi de me le dire, Kitty... Tu souhaites rester ?"

(HRP Je vais faie une considération qui me parait logique sur la composition du sol, si elle n'est pas réaliste, pensez à me le dire...)

La jeune femme invita Joachim à s'asseoir sur les coussins qui ornaient le carrelage de la salle. Joachim baissa les yeux vers ceux-ci. Ils étaient gros, beaux et avaient l'air confortable, ce serait dommage de les abîmer, enfin d'en abîmer un ou plus...
De ce fait, une fois que Kitty eu sa réponse, il regarda la profeseur en s'assayant sur le carrelage et dit :

"Sans vouloir vous vexer, je préfère ne pas prendre le risque d'endommager d'aussi beaux coussins, pour ma part, jepréfère doncm'asseoir sur votre carrelage qui risque beaucoup moins avec moi. Puis il tourna légérement la tête, regardant entre Cassandre et Kitty, et sourit en disant; Kitty tu peux rester si tu le désires. Il regarda Kitty. Moi ça ne me pose pas de problèmes. Je ne suis pas habitué à communiquer vraiment avec les autres, mais de fait, je suis habitué à ce qu'il soient là et parlent aussi. Fais comme tu veux pour ma part."

Puis il se retourna vers le professeur , gardant son sourire, un peu bloqué, un peu fixe, toujours triste, toujours le même. En attendant, il sortit un grelot de sa poche de chemise pectorale, loua le ciel d'avoir une robe ample, il n'aurait pu s'asseoir par terre sinon. Et regarda le grelot en jouant un peu avec, pas très bruyamment, juste un peu.

La réponse de Cassandre déstabilisa Kitty. Elle ne s'attendait pas du tout à ça. A elle de lui dire. Mais la petite fille ne savait pas ce qu'elle devait faire. Devait elle lui parler de ce sentiment d'abandon qu'elle ressent depuis ces deux jours et qui s'est intensifié avec la fugue de Wood, de ce qu'elle ressent envers son grand frère de cœur et envers ses parents ou devait elle ne rien dire et garder cela au fond d'elle. La fillette avait peur que parler de ça car elle craignait que cela déclenche de nouveau son pouvoir et qu'un nouvel incident comme celui de la veille ne se produise. Même si Vayne lui a dit que ce n'était pas de sa faute, la fillette s'en voulait encore terriblement.
Puis elle se souvint du jour de son arrivée. Cela lui avait fait du bien de parler à la psychologue. Et puis son professeur référent lui avait dit qu'il fallait qu'elle apprenne à se gérer. La fillette n'avait pas compris ce qu'il voulait dire. Peut-être qu'elle lui parlerais finalement. Surtout qu'elle doit déjà savoir pour Wood.
De plus Joachim lui confirma qu'elle pouvait rester, que ça ne le dérangeait pas. Et comme ça elle pourrait le guider jusqu'aux salles de classes une fois l'entretien terminer.
La petite fille s'installa sur un des coussins mais remarqua que le jeune homme s'assit sur le carrelage sans vraiment comprendre pourquoi.
Elle regarda Cassandre et lui répondit.

"Je vais rester puisque ça dérange pas Joachim."

La petite fille réfléchit pendant quelques secondes. Elle avait pris sa décision. Elle parlerai à Cassandre. Après tout , c'était son travail d'après ce qu'elle avait comprit. Kitty reprit d'une petite voix.

"Mlle Cassandre, je pourrais vous parler après?"

[HJ : alala... Quel retard... Je suis vraiment désolée de poster à l'improvise... U__U]

Kim avait silencieusement suivi Kitty et l'homme. Puis sa colocataire avait toqué et ils étaient entrés. Kim s'était plutôt fait discrète, de peur de créer des embrouilles. Elle avait salué la femme qui se trouvait là d'un "bonjour" bien matinal et avait attendu sur le côté, surtout pour écouter. D'ailleurs, il avait un peu le même problème qu'elle : il avait besoin d'une certaine somme pour s'acheter des fringues et la nourriture.
Kim avait entendu dire par Adam que l'institut répondrait à nos besoins quotidiens. Elle n'avait donc plus grand chose à esperer que d'attendre l'après-midi pour pouvoir faire des courses. Mais elle voulait tout de même écouter pour voir si il y avait d'autres informations dont elle pourrait bénéficier.

"Comme tu veux, Joachim." répondit la jeune femme sans paraître surprise outre mesure. Elle eut un sourire pour Kitty. Elle était contente de voir que l'adolescente se prenait en main et saisissait ses perches. La psychologue se pencha légèrement sur le côté comme si elle tentait de voir Kim, en retrait, bien qu'elle ne vit absolument rien.

"Toi aussi, Kim." crut-elle bon d'indiquer pour mettre la coréenne à l'aise.

"Bien sûr, Kitty, j'ai toujours du temps à vous consacrer." ajouta-t-elle, avant de prêter une oreille attentive aux questions de Joachim. Ses questions, elle y avait répondu bien des fois avec d'autres arrivants.

"L'Institut Xavier a été crée pour accueuillir les jeunes mutants et les aider à contrôler leur pouvoir afin de faciliter leur intégration à la société. Il fonctionne comme un pensionnat classique, les élèves continuent de suivre leur programme scolaire dans les lycées de Salem Center, mais il bénéficient également de cours adaptés à leur condition. En ce qui concerne ton inscription, ce détail a déjà été réglé par Cérébra, c'est l'Intelligence Artificielle qui gère l'Institut. Rassurez-vous pour les questions d'ordre financier : l'école est autosuffisante et peut survenir gratuitement à vos besoins. Nous vous donnerons de quoi vous acheter le nécessaire."

Elle s'interrompit quelques secondes, durant lesquelles la Grecque sembla réfléchir.

"Tant que tu ne sauras pas inhiber ton pouvoir, ta garde-robe risque de poser problème en effet... Mais j'ai peut-être une solution, il faudra que j'en discute avec le directeur adjoint. Nous avons déjà réussi à développer des tissus adaptés à certains pouvoirs au labo. Nous avons la chance d'avoir deux brillants scientifiques à la tête de l'école. Je verrai ce que je peux faire. En attendant, nous te donnerons de quoi t'acheter quelques tenues. Tu n'auras qu'à emmener les autres élèves ayant besoin de faire les courses avec toi cet après-midi, le centre commercial n'est pas loin."

Perdu dans ses pensées pendant tout le chemin, Kitty n'avait pas remarqué que Kim les avait suivit. C'est lorsque Cassandre s'adressa à la jeune fille qu'elle prit conscience de sa présence. Cassandre l'invitait à s'installer elle aussi sur les coussins. Kitty fit un signe de tête encourageant à sa colocataire puis reporta son attention sur la discussion qui se passait entre la psychologue et Joachim mais la fillette finit par se perdre dans ses pensées. Elle se demandait comment elle allait expliquer ce qu'elle ressentait en ce moment. C'était tellement confus en elle, que Kitty ne savait plus où elle en était. Son pouvoir lui faisait de nouveau peur et elle craignait qu'il se déclenche n'importe quand.
Apparemment, le pouvoir de Joachim faisait que sa garde robe posait problème.

*Je me demande s'il a pas le même pouvoir que Wood ou quelque chose dans le genre. Peut-être que c'est pour ça qu'il n'a pas voulu qu'elle lui prenne la main.*

A la pensée de Wood, le regard de la fillette s'assombrit.

*Wood, pourquoi t'es partis? pourquoi tu nous a laissé toutes seules River, Wind et moi?*

Sur ces questions sans réponses, Kitty attendit sagement que Cassandre et Joachim finissent leur discussion.

"Les cours sont dirigés par les différents professeurs référents de l'école. Chaque professeur s'occupe d'un groupe d'élèves en particulier, ça permet une attention plus personalisée. Tu n'auras qu'à accompagner ces demoiselles en classe pendant la matinée, je pense que tu te feras une idée plus précise des cours que si je te les résumais, d'ailleurs, il sera bientôt l'heure..." commenta la non-voyante, qui ne portait pas de montre.

"Nous organisons également des entraînements de temps à autres, à l'aide d'un simulateur très perfectionné appelé "Salle des dangers", ça vous permet d'utiliser vos pouvoirs en situation et de voir leur impact sur un simili de monde réel. Mais tu découvriras ça en temps et en heure.