[NeXus 2.11]Visite des laboratoires de Bishop Industries

Alors que les NGX partaient à la recherche d'Alice Porter à New York, les NeXus avaient également pris un van de l'institut pour faire route jusqu'à la zone industrielle de Washington, où ils devaient tenter de retrouver la fameuse mallette d'échantillons sanguins dérobée par la journaliste et reprise par Bishop Industries.

Ils n'arrivèrent en banlieue de Washington qu'aux alentours de 23h. La nuit était calme, fraîche, et la zone industrielle endormie. Grâce aux indications fournies par leur professeur, les NeXus trouvèrent le complexe sans grand mal. Il était entouré d'un grillage comme ceux que l'on trouve autour des bases militaires. Une pancarte à l'entrée, devant une petite guérite indiquait "Laboratoires de Bishop Industries, accès restreint au personnel autorisé".
A première vue, le complexe devait s'étendre sur 6km² environ, et l'on pouvait voir de nombreux bâtiments, grands et petits, correspondant à la photo que les élèves avaient pu voir pendant leur briefing. A part la personne probablement postée dans la guérite de l'entrée, il n'y avait pas un chat à l'horizon, et personne ne semblait prêter attention au véhicule de l'institut sur la route.

[Début du mode jeu : vous connaissez la chanson. Mettez en application les remarques des précédents modes jeu et utilisez les résolutions partielles dès que vous le pouvez pour gagner du temps, communiquez entre vous également. Bon courage ]

Tout le long du trajet, Fabrisio n'avait cessé de regarder à travers la vitre. Il avait toujours aimé se promener la nuit, profitant ainsi du calme et de la quiétude de ce moment. Mais ce soir, son esprit n'était pas vraiment à la contemplation des lumières. Il regardait le paysage défiler mais sans y porter plus d'attention que ça. Bien que confortablement installé, il ne pouvait s'empêcher de remuer sur son siège. Il était nerveux et cela se traduisait comme toujours par une vive agitation. Il nouait et dénouait ses doigts qui faisait inlassablement craquer. Le regard vide, il observait sans voir, plonger dans ses pensées.

Ce n'est que lorsque le van s'immobilisa qu'il reprit conscience, en quelque sorte. L'arrête du véhicule stoppa net ses pensées. Il se frotta les yeux puis, sans un mot, il descendit le premier. Plus par envie de se dégourdir les jambes que par empressément pour la mission. Il avait beau repenser, encore et encore, aux raisons qui les conduisaient dans cette zone si tard dans la nuit, il n'était pas spécialement à l'aise.
Il observa un instant chacun de ses coéquipiers, se demandant si, comme lui, ils étaient nerveux. Etait-il le seul à angoisser ? Ou bien partageaient-ils le même sentiment ?

- bene, se dit-il plus à lui-même pour se convaincre

Il se retourna alors, observant à présent le complexe devant lequel ils s'étaient arrêtés. Un bien sinistre endroit. Et le manteau de la nuit n'embellisait en rien les lieux. Il regarda à gauche, puis à droite mais mis à part la guérite qui marquait lentrée, il n'y avait qu'un simple grillage.
Soudain, l'idée d'entrée par là lui paru risquer. "Déjouer la surveillance" du garde avait dit Cassandre. Facile à dire dans la salle de Briefing, derrière une table. Mais là, c'était du sérieux.
Fabrisio s'approcha alors lentement du dit grillage, levant lentement sa main droite. Mais alors qu'il la levait, il s'arrêta un instant. Il fronça alors les sourcils, une idée lui venant à l'esprit.

Il regarda sa main et se concentra dessus. Il espérait bien la recuvrir d'une couche de glace avant de toucher le grillage. Voulant vérifier si celui-ci était élertrifier, il ne pouvait décemment pas le toucher à main nu. La glace allait-elle suffisement le protéger ?
Par chance pour l'italien en mal de sensations fortes, la clôture n'était pas électrifiée, car malgré la couche de glace qui s'était emparée de ses mains, le courant l'aurait certainement traversé de part en part.

Sven avait écouté le briefing d'une oreille distraite, se concentrant plutôt sur de nouveaux plans de son invention géniale, et de nouvelles applications inédites. Il lui fallait aussi trouver un nom rendant hommage à Ivy, ce qui l'occupa pendant le trajet aller.

Bien qu'il faisait nuit, le complexe était assez visible, de même que son encadrement par un grillage que Fabrisio s'employait à congeler, sans trop de succès visiblement, vu qu'il avait congelé sa main.

Il soupira alors, et s'adressa à ses coéquipiers sur un ton de reproche.

"Mais quand enfin comprendrez-vous qu'il en va de votre survie à tous d'essayer le Sven ascensionnel. Ou quel que soit son nom d'ailleurs. Si vous avez des idées, n'hésitez pas à m'en faire part. Les gens qui ne peuvent pas voler.

Ou creuser des trous.

Ou se téléporter

Ou passer à travers la grille

Je vous prends en auto-stop ?"

Il invoqua alors un nuage et grimpa dessus, attendant que ses amis en fassent autant. Dans l'obscurité, un gros nuage moutonneux s'assembla près de Sven. Sa taille et sa consistance étaient plus rassurantes que lors de leurs aventures de balcon New Yorkaises.

Il ajouta, rassurant.

"Pour l'atterissage, vous n'aurez pas besoin de sauter, je vous ramènerai au sol. Sauf si vous avez envie hein... Sinon tant pis, je passe à travers la grille..."

Myou avait regardé par la fenêtre pendant tout le trajet, sans dire un mot. Elle se repassait les plans du labo dans la tête, les paroles de Cassandre, les objectifs.... Rien ne devait lui échapper, surtout pas. Elle avait envie de se donner à fond. Pas pour sauver ses comères mutants, non, mais juste pour accomplir quelque chose... quelque chose de grand. Du moins qu'elle sentait grand... Le fait de s'être replongé dans un épisode de son passé pendant un des derniers cours l'avait assez remué, et elle éprouvait l'irrépréssible envie de se plonger dans autre chose. N'importe quoi. Mais une mission était l'idéal.

Sa tenue sur le dos, sans imper cet fois-ci, elle aurait pu rechigner à sortir du vaan vu le temps pluvieux, mais elle prit sur elle, d'un regard néanmoins tueur... Ca ne donnait pas envie de lui adresser la parole.
Elle vit alors Fabrisio se geler la main, sans savoir pourquoi. Elle se permit tout de même de l'interrompre.

... Faudrait pas neutraliser le garde à l'entrée, histoire qu'il ne nous gène pas à notre sortie, ou que les autres fassent appel à lui si nous sommes découvert dedans ?

Puis Sven constituer un nuage pour passer au-dessus. Voilà qu'il recommençait... La dernière fois elle n'était pas monté dessus, certaine qu'il ne tiendrait pas avec son poids. Mais c'était le moment où jamais d'essayer....

'Tention.... je monte.

Elle s'y avança comme en machant sur des oeufs, de peur que tout lâche... Le nuage réceptionna le corps lesté de Myou avec vaillance, malgré un enfoncement certain de Full Metal dans son tissu. Mieux valait ne pas trop traîner ni trop éprouver sa résistance...

Léo avait demandé à allumer la radio pendant la trajet. Cela lui avait semblé une bonne idée au vue de l'ambiance qui régnait. Personne ne parlait. Il faut dire qu'il y avait de quoi etre tendu.

Il préféra ne pas angoisser et chanta la plupart des chansons qui passèrent dans sa tête. Cela l'occupa jusqu'a leur arrivée. Bishop Indues se dressait devant eux, telle une forteresse inviolable.

Frost mis son pouvoir en action, mais Léo s'attendait à autre chose. Il pensait qu'il gelerait la grille afin de la briser et de penetrer dans l'enceinte.

Cloud à son tour proposa une façon de passer. Léo n'était pas le seul à avoir peu confiance en ces nuages mais il ne semblait pas y avoir beaucoup d'autres solutions.

" Je ne suis pas sur que le neutraliser soit une bonne idée, il doit y avoir des tours de gardes. Ils risqueraient de déclencher l'alarme en s'apercevant de son absence. Par contre, Frost, est-ce que tu ne pourrais pas geler une partie de la grille. Il ne nous resterait ensuite plus qu'à la briser. Qu'est-ce que tu en penses? "

Jessica avait passé le trajet les yeux fermés, afin de ne pas voir ce qui se trouvait autour d'elle. D'habitude, elle fixait le paysage, dévisageait ceux qui étaient avec elle. Mais cette fois ci, elle ne préférait pas voir ce qui l'entourait. Notamment son équipe, au sein de laquelle une certaine tension était née. Elle savait que ce n'était pas une bonne chose pour la mission, mais ne pouvait s'empêcher d'éprouver une rancoeur de plus en plus importante envers Frank, chaque fois qu'elle repensait au briefing. Heureusement, Léo avait eu la bonne idée d'allumer l'autoradio, lui changeant les idées.

Une fois devant la grille, elle descendit de voiture et observa Fabrisio geler sa main et toucher le grillage, sans réellement comprendre pourquoi il faisait ça. Puis Sven proposa le Sven Ascensionel. Hésitant une minute, elle grimpa finalement après Myou. C'était étrange de se sentir porter, et en même temps enfoncer comme dans du coton.
Elle approuva Léo d'un signe de tête, tandis qu'il répondait à Myou.

« Si on le neutralise on se fera vite avoir... Mais faire un trou dans la grille j'pense pas que ce soit plus discret. Mais... il risque pas de nous voir pendant qu'on sera en l'air ? »

Jess s'inquiétait de la distance qui les séparait du garde à l'entré, songeant qu'il ne serait pas malin de se faire prendre alors qu'ils n'étaient même pas encore entré dans la zone.

La petite cabane éclairée du poste de garde était située à une cinquantaine de mètres d'eux, à équidistance des angles du périmètre. La lumière qu'elle diffusait autour d'elle se limitait à quelques mètres tout au plus, près de la barrière d'accès aux véhicules.
Les NeXus quant à eux, s'étaient approchés non loin de l'angle gauche de l'entrée. La distance était respectable, mais ça n'était pas nécessairement un gage de sûreté non plus.
Cloud et son harem volant s'élevèrent dans les airs en douceur, non sans de petits soubresauts du côté où était assise Full Metal, et passèrent tranquillement de l'autre côté de la grille.
Au contact prolongé de la main de Frost, le grillage commença également à se recouvrir d'une pellicule de gelée, formant un cercle bleuté sur un diamètre d'environ 30cm autour de sa main, et 1m30 de hauteur dans le grillage.

Le grillage en lui-même devait mesurer entre 2m et 2m50 et son tissage était tout à fait banal. Un jeu d'enfant à escalader pour des gens en pleine santé.
A supposer que Gravity les ait suivis, les trois garçons se retrouvaient bêtement de l'autre côté de l'enceinte.

Tandis que Fabrisio tentait un contact prudent sur la grille, les autres s'évertuaient déjà à trouver d'autres solutions. Concentré, il ne fit pas de suite attention à ce qui passaient au dessus de lui. En revanche, son attention fut attirée par la remarque que lui fit Léo.
Se retournant vers celui-ci, il lui adressa un regard étonné.

- Heu ... si, tu as raison, dit-il un peu gêné.

Pourquoi n'y avait-il pas pensé lui-même avant. Il se demanda alors en lui-même si Cassandre avait fait le bon choix en le nommant leader pour cette mission. Etait-ce un test ? une punition ? Honnêtement, il se demanda s'il allait être à la hauteur de la tâche.
Mais alors qu'il se retourna de nouveau vers la grille, il s'apperçut qu'il avait laissé sa main en contact avec celle-ci. Si bien que la glace s'était propagée sur une grande surface. Un instant étonné, il retira alors vite sa main. Privée de concentration, elle retrouva rapidemment son aspect normal.

Il s'approcha alors de la surface gelée et commença à tatonner dessus afin de vérifier si la glace permettait effectivement de casser la grille. Mais il ne poussa pas fort, ne voulant pas la casser de suite. Le morceau de grille touché par Frost n'était plus aussi souple que le reste du grillage. Alors qu'il éprouvait sa solidité, l'un des fils se cassa net en deux.

- Tu as raison, dit-il en faisant face à Jessica. Faire un trou n'est pas discret. En revanche, préparer notre retraite me semble plus important. Je vais laisser la grille ainsi gelée. Comme ça, si nous devons fuir rapidemment, nous pourrons toujours la casser de l'intérieur. Ce n'est pas en pleine fuite que Sven pourra tous nous porter sur son nuage.

Il regarda son coéquipier de l'autre côté de la grille et lui sourit.

- Non pas que je doute de ton pouvoir, mais il faut s'assurer que tout le monde puisse s'enfuir rapidemment et de préférence, en même temps. Aller, ne restons pas là plus longtemps.

S'étant assurer de l'état de la grille gelée, il fit quelques pas de côtés et entrepris de grimper à une autre portion de grille.

Jess se rassura de la distance qui les séparait du garde à l'entré, et de l'obscurité qui les entourait. Il devrait aller ainsi sans problème jusqu'au laboratoire. Elle hocha la tête de l'autre côté du grillage, trouvant l'idée de Fabrisio très bonne. Mais elle espérait ne pas avoir à se servir de son plan, s'ils espéraient entrer et ressortir du bâtiment incognito.

Pour le moment, tout allait bien, mais il leur fallait encore pénétrer le bâtiment principal et trouver les échantillons, sans doute dans l'une des deux pièces que Cassandre n'avait pas réussit à identifier, ce qui inquiétait la jeune fille. À ce moment là, Cassandre avait prétendu que c'était dû à une trop intense utilisation de son pouvoir, mais Jess n'en était pas aussi sûr. Cependant, elle se rappela que le pouvoir de la jeune femme n'était pas infaillible, et décida d'être doublement plus attentive... mieux valait être prudente.

Attendant qu'ils soient tous dans l'enceinte, elle fit apparaître Avatar près d'elle et d'un coup d'oeil, lui demanda mentalement de s'assurer qu'il n'y avait pas de présence autour d'eux, ni devant eux, elle même tentant de voir s'il n'y avait pas de caméra de surveillance, cherchant notamment un éventuel point rouge et lumineux si caractéristique, visible dans l'obscurité. Le loup, telle une ombre commença à se ballader dans le périmètres, la truffe au sol, jetant des coups d'oeils autour d'eux. Il ne sembla rien détecter de particulier, quant aux caméras, Fear ne constata rien de suspect. Cela devrait au moins leur permettre de ne croiser personne au détour d'un bâtiment. De plus, sa présence la rassurait. Jess prit une profonde inspiration, ainsi que l'air déterminé d'une jeune fille prête à accomplir une mission facile, sous estimant certainement le danger tout en étant consciente. Pour elle, rien ne pouvait être pire que le camp Labrador.

Sven avait manoeuvré son nuage avec sa maestria habituelle, et tout le monde était arrivé sain et sauf du bon côté. Il préféra ne pas dissoudre son nuage pour l'instant, des fois qu'il en ait besoin pour assomer quelqu'un... Il avait entendu des récits d'épouvante de criminels lapidés à coups de figues molles jusqu'à ce que mort s'ensuive, ce qui lui permettait de penser qu'une lapidation à coup de nuage était sans doute un argument suffisamment terrifiant pour quiconque oserait s'en prendre à lui.

"De rien...", dit-il d'un ton neutre, sans que qui que ce soit ait pris la peine de le remercier, ce qui le troubla légèrement. Ivy lui manquait...

Il jeta un coup d'oeil alentour, cherchant du regard le bâtiment qu'ils visaient, et avisant s'il y avait une quelconque garde, ou surveillance visible : patrouilles, miradors, chiens enragés. Il jeta un coup d'oeil en l'air également pour voir si un satellite n'était pas en train de le regarder, et se recoiffa légèrement. Juste au cas où. D'ailleurs, il avait bien fait : des centaines d'internautes le contemplaient via Google Earth. Sven was here... Cloud dénicha sans mal le bâtiment à visiter en comptant ceux qui le précédaient. Ils étaient à une distance d'environ 50 mètres, qu'ils auraient à parcourir le plus discrètement possible. Par chance, différentes installations leurs permettraient d'évoluer que partiellement à découvert : bênnes à ordures (encore), containers variés, un camion... De là où il était, il ne distingua aucun garde en faction. Les chiens mutants étaient tous mobilisé dans Resident Evil Origins of the Origins XVI.

"Je crois que c'est celui là qui était entouré en rouge dans notre briefing. Je propose qu'on aille y faire un tour avant qu'on ait quelque chose de plus important à faire. Maintenant, par exemple."

Comment s'était-il retrouvé dans cette voiture. La question le hanta toute la route. La réponse était pourtant évidente, il s'était laissé manipulé comme un bleu. Un petit coup de sentimentalisme, un défi et paf, il plongeait la tête la première dans l'East River, le sourire aux lèvres.
Il aurait du le faire, ca lui aurait peut-être remis les idées en place et ça lui aurait évité cet horrible voyage. Difficile d'être l'intrus dans la voiture.

Soulagé d'être enfin arrivé, il observa les autres passer de l'autre coté de la grille et se mit à escalader derrière Fabrisio. Il ne décida d'utiliser son pouvoir que pour faciliter le passage sur l'autre face de la grille.

Après le cambriolage d'un appartement, celui d'un centre pharmaceutique. Lui qui avait fait des efforts pour éviter d'en arrivé là à l'adolescence...

Il observa le bâtiment pointé par Sven. Il allait devoir lui faire confiance, il n'avait pas suffisament étudié le briefing pour vérifier si il s'agissait bien de celui-la.

"Maintenant, par exemple."

"Ca me semble être le bon moment en effet, et..."

Il se tut. C'était Fabrisio le chef de l'opération, qu'il se débrouille donc avec les recommandations.

*Ca ressemble pas vraiment à un endroit où l'on fait des études super-dangereuse sur le sang des mutants... Ou sont les projecteurs et les gardes avec leurs chiens ?*

Myou était rassuré quand Sven les déposa de l'autre côté. Elle avait vraiment cru qu'elle allait tomber de son nuage, mais chose incroyable, tout avait tenu. Elle estimait encore plus Cloud ! Myou avait comme ça presque l'impression de ne pas être plus lourde que la normale... Presque.

La jeune mutante ignorait royalement Franck, ne voulant pas se déconcentrer avec des sentiments incontrôlables durant cette mission. Sans savoir pourquoi, elle l'a stressait.... comme si elle sentait quelque chose d'inhabituel. Elle se méfiait de tout, sans savoir vraiment quoi faire. Ils n'étaient peut-être près pour venir ici... Ca paraissait pour l'instant trop simple, si simple qu'elle se retrouvait démunie. Bientôt, un énorme problème leur tomberait dessus, elle en était certaine...
Mais elle en revint à l'équipe et à leur progression.

... C'est vrai qu'il vaut mieux que nous ne déplacions rien, pour n'alerter personne pour le moment.
Est-ce que... nous prenons le risque d'aller dans les vestiaires du batiment ciblé, et enfiler quelque chose pour passer plus inaperçu dans le labo ? Si jamais on croise quelqu'un, mais qu'on porte l'uniforme d'un chercheur du laboratoire...
Mais il est juste à côté du poste de garde. Le neutralisons-nous d'abord ?

Myou comptait s'avancer dans l'ombre un camion juste à côté d'eux, des bennes et contenaires... Ce n'était pas bon de discuter comme ça... Pourquoi n'avaient-ils pas prévu tout celà avant ?

[hrp : on accélère le mouvement]

Les NeXus avancèrent prudemment de relief en relief pour rester au maximum à couvert, puis se dirigèrent vers l'entrée du bâtiment cible. Dans leur course nocturne, ils remarquèrent néanmoins des silhouettes lointaines dans la nuit sans pouvoir les identifier. Cela prouvait en tout cas que du personnel se déplaçait encore à cette heure dans le complexe.
La porte n'était pas verrouillée et coulissa silencieusement à leur approche pour révéler un couloir aux murs carrelés de blanc, et dont le sol était recouvert de linoléum vert amande moucheté. Un léger ronron les accueillit alors qu'ils pénétraient le bâtiment, comme lorsqu'on se trouve près d'un appareil sous tension.
De là où ils étaient, le couloir était vide. Tout de suite à leur droite se trouvaient deux salles localisées par leurs portes. A leur gauche, un mur formait un coude et se poursuivait de l'autre côté. Juste en face d'eux, un mur de forme circulaire semblait former un bloc particulier posé au centre de l'aile.
En tendant l'oreille, ils purent finalement distinguer des voix en provenance de la droite sans savoir de quelle salle elles provenaient. Des voix et du bruit, comme lorsqu'un poste de télévision est allumé.

Ils étaient finalement entrés.
Mais le plus dur restait à faire. Fabrisio le savait et quoiqu'il en dise ou montre à ses coéquipiers, il n'était pas du tout rassuré. Il n'avait fait montre, jusqu'à présent, d'aucune aptitude de meneur d'équipe. Il subissait les événements et n'arrivait pas à anticiper les évenements. Il fit une rapide prière intérieurement et se signa.
Il se retourna alors vers ses coéquipiers.

- Creo, commença-t-il ... je crois que nous devrions inspecter ces deux salles. Du doigts, il indiqua alors les deux portes sur la droite. Il serait dangereux de s'aventurer plus avant dans le complexe en laissant derrière nous d'éventuels dangers. Si jamais ça tournait mal, on se retrouverait coincés entre deux feux.

Il s'avança alors vers les portes, s'arrêtant à mi-chemin d'elles. Il les fixa intensément, chacune l'une après l'autre, comme tentant de voir au travers des portes.

- On devrait y pénétrer en même temps, pour multiplier l'effet de surprise. Pour cela, on av former deux groupes : Jessica, Sven et moi prenons la première salle. Myou et Franck la seconde. On y rentre en même temps mais en restant sur nos gardes !

Fabrisio n'attendit pas les éventuelles réponses de ses coéquipiers. Ils devaient agir vite et bien.
Il s'approcha de la première porte, le poing droit serré, attendant de sentir ses coéquipiers derrière lui.

Sven était passé d'une cache à l'autre tel un indien, en exagérant très fortement sa démarche hautement discrète, ce qui l'avait d'ailleurs servi, vu qu'il n'avait pas été repéré.

Entrant dans le bâtiment, il nota instantanément.

"Il y a un chat qui a faim ici. Peut-être le chat dans Alice au pays des merveilles, parce que celui-ci sait se rendre invisible, et en l'occurence, je ne vois aucun chat dans la place"

déclara-t-il avec toute la discretion requise, avant de suivre les instructions de Fabrisio et de se présenter à la porte. Il s'apprêtait à l'enfoncer d'un coup de pied qui l'aurait sans doute un peu handicapé pour la suite de la mission, quand il réalisa qu'elle coulissait.

Il prit alors son allure la plus imposante, avant d'ouvrir la porte et de pousser Fabrisio à l'intérieur en s'exclamant, qu'une fois de plus, il était de retour ! Le pauvre Frost s'étala de tout son long sur le lino. Par chances, le vestiaire dans lequel ils étaient entrés était vide. Une rangée de casier faisait face à la porte. Des costumes de protection aux agents biologiques étaient savamment accrochées sur le mur de droite. Sur le mur de gauche, où se découpait une porte menant à la pièce qu'étaient censés visiter les autres NeXus, des porte-manteaux étaient fixés au mur. Quelques manteaux y étaient suspendus. C'était tout ce qui meublait la pièce.

Léo s'était senti un peu bête lorsque Fabrisio designa les équipes... Son nom ne fut pas mentionné. Décidemment le jeune italien n'avait pas du digérer leur baiser chatoyant.
En tout cas, après un tel comportement, il n'était pas question de faire équipe avec son équipe

Léo pensa alors à Frank que les autres boycottait légérement depuis son comportement en salle de briefing. Il avait en plus noté que le jeune homme gardait à coeur son rôle de leader même si Cassandre l'avait relevé de ses fonctions quelques temps plus tôt.

Il lui jeta un regard accompagné d'un signe de tête qui voulait dire " On y va".
A peine s'était-il dirigé vers l'autre porte qu'il ne put s'empecher de s'amuser du comportement de Sven lorsque ce dernier poussa celui qui l'avait offusqué quelques secondes avant. Mais très vite, il se rappela qu'il n'était pas à l'institut ou n'importe ou mais dans les laboratoires d'un grand groupe industriel qui faisait certainement des choses pas tres catholiques sur les mutants.

Il s'approcha de la seconde porte et y jeta un coup d'oeil furtif avant d'y pénétrer si les lieux le lui permettait. La porte était opaque. En s'en approchant, Avoid put entendre plus clairement les bruits qu'ils avaient discernés à leur arrivée dans le bâtiment : c'était bien une télévision. Une émission bruyante de télé-réalité sûrement, si on prenait en compte les rires préformatés que Léo put entendre, ainsi que les tonnerres d'applaudissement forcés. Il entendit également deux voix distinctes.
Avoid ouvrit donc la porte après ce mini-repérage. Deux hommes en uniformes bleu marine étaient nonchalament assis dans des fauteuils, les pieds posés sur les consoles de sécurité du complexe. L'un des écran diffusait une émission. Un donut à la main, le premier pivota sur chaise, s'attendant sûrement à croiser le regard d'un collègue plutôt que celui d'une troupe de jeunes.

"Hé, les momes, qu'est-ce que vous foutez ici ? Vous êtes dans un complexe scientifique à accès restreint, pas dans une cour de récré !" s'écria-t-il en se levant.

"Je vais vous ramener dehors moi, ça va pas traîner. Reste ici, Clancy." dit-il en s'approchant de Léo.

Une entrée simultanée dans les deux pièces, comme dans les films, voila qui avait de la gueule. Sauf que Cloud n'était pas dans ce genre de film comme venait de l'apprendre Frost; et que dans les films ils avaient des arguments "frappants" genre un flingue, une bombe, une andouillette...

*Pas une andouillette, c'était une tomate plutôt. Et c'était pour se protéger d'une foule je crois.*

Si au moins ils avaient un coéquipier un peu menaçant, capable de tout cramer par exemple. Ca serait un peu plus crédible.
Avoid ouvrit la porte, et Frank comprit que les ennuis commençaient. Il valait peut-être mieux tomber sur eux maintenant que se rendre contre trop tard que le bâtiment était sous vidéo surveillance.
Gravity se glissa à coté de Léo de la manière la moins menaçante possible. Il fallait le laisser approcher.

"Bonsoir."

Il fit un petit signe gêné de la main. C'était plutot étrange de saluer quelqu'un avant de le frapper.

Dès que le garde fut suffisamment prêt, il se lança en avant l'attrapa par son uniforme et utilisa son pouvoir si lui avec toute la force dont il était capable pour le jeter sur son collègue encore devant la console de sécurité. La scène donna une impression surréaliste. Le garde empoigné par Gravity fut projeté sur son collègue comme un fétu de paille dans une parabole élégante si l'on exceptait ses battements de bras stupides. Il s'écroula sur la chaise du dénommé Clancy, qui partit en arrière sur ses roulettes et s'arrêta contre la console vidéo avant de basculer, faisant tomber les deux hommes gémissants sur le sol.

Jess avançait de cachette en cachette, tentant de faire le moins de bruit possible, et de ne pas se faire remarquer, tandis qu'elle avançait avec les autres membres de son équipe. Tout cela donnait plus que l'impression d'être dans un film, notamment lorsque, une fois parvenue à l'intérieur du bâtiment, Fabrisio proposa d'ouvrir simultanément les deux portes afin d'augmenter l'effet de surprise.

Elle se tourna vers Frost et Cloud tandis qu'ils avançaient vers la porte, et failli lâcher une exclamation qui se serait avérée bruyante lorsqu'elle vit Sven pousser Fab après qu'il eu ouvert la porte. Mais elle se retint et parla plus doucement.

« hé! Qu'est ce que tu fais ?! Frost, ça va ? »

Elle s'avança dans le vestiaire, suivie d'Avatar qui flairait quoi que ce soit pouvant s'avérer intéressant, puis elle observa les manteaux, comme prise d'une crise de conscience, avant d'aller finalement regarder ce qu'il y avait dans leurs poches. Elle tenta ensuite d'ouvrir les casiers. La démarche de Jessica fut suivie de près par le comportement d'Avatar, qui s'était mis à reniffler les poches d'un imperméable beige. Jessica palpa les poches et finit par trouver une carte d'accès magnétique, un peu comme celles qu'ils avaient volées au Camp Labrador. La photo d'un homme barbu figurait dans un petit macaron au coin de la carte. On pouvait lire "Mickael Tobins" près de sa photo. Les autres manteaux ne présentaient rien de particulier à part des effets personnels variés. Quant aux casiers, ils étaient tous fermés avec des cadenas numériques, tous sauf un, dans lequel elle trouva une blouse blanche assez longue, mais qui arborait un gros trou sur le côté gauche de la poitrine. Le tissu était comme rongé par un agent chimique.

Myou suivait le mouvement, finalement un peu perdue. Par contre, elle se sentait rassurée que Fabrisio se tienne vraiment en leader et propose des sous-équipes pour agir : ça montrait qu'il y avait vraiment quelqu'un pour prendre les choses en mains, et que ce n'était pas Franck, Avec ce qu'il avait dit, Myou aurait été capable de ne pas l'écouter, même dans cette situation...

Leo ouvrit la porte, et Franck s'occupa des deux personnes présentes. Ils étaient maintenant à terre, à gémir...

... Et comme ça tu voulais pas venir hein ... ?

Dit-elle à l'intention de Franck. C'était surement mal placé vu l'endroit et la situation, mais ce n'était pas du genre de Myou à s'en préoccuper.

Elle s'approcha des deux hommes à terre, voulant s'assurer qu'il ne se relève pas, ou ne déclanche pas une quelconque alarme quand ils auraient le dos tourné. Les bailloner ? Qui dit qu'ils n'arriveraient pas à s'en libérer trop vite ? Elle préféra donc tenter de les assomer : avec son bras ça ne devrait pas être difficile, elle l'avait déjà fait au camp labrador.

Il faudrait les enfermer dans un endroit où l'on peut être sur qu'on ne les découvrira pas trop vite. Il faudrait aussi savoir comment ils communiquent avec les autres présents dans le laboratoire, et nous approprier ce système. Si l'on cherche à les contacter, et qu'ils ne répondent pas... l'alarme sera surement donnée.

La mutante chercha donc sur les hommes, s'ils possédaient des communicateurs protatifs, ou si leur mode de communication extérieur à ce bureau était intégré à la console.

Myou se dirigea ensuite vers les consoles de surveillance, pour essayer de comprendre ce qu'elles filmaient, et surtout pour voir si elle pouvait en apprendre plus sur les gens présents dans le laboratoire, et les deux pièces inconnues.

[hrp : inutile de faire une résolution partielle quand vous postez en dernier dans le tour. Vous pouvez vous débarrasser des corps et entamer une autre action dans le même tour.]

Les deux gardes ne comprirent même pas ce qui leur arrivait. Le bras-matraque de Full Metal les envoya au pays des songes en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire. Les deux hommes gisaient donc inertes sur la salle du poste de garde. Mis à part le bruit qui provenait toujours de leur écran de télé, tout était aussi calme que la surface d'un lac lorsque le vent s'est retiré.

Malgré une entrée en matière loufoque improvisée par les NeXus, ces deux pauvres bougres ne leur avaient pas posé problème. S'approchant de la console de sécurité, Myou constata le positionnement des caméra dans le complexe. Chaque garde surveillait 2 écrans différents.

Sur le côté gauche, un écran montrait l'entrée du complexe et la guérite du garde que les élèves avaient évitée. Un autre affichait l'entrée du bâtiment, par laquelle ils étaient entrés. Cassandre n'avait pas menti en déclarant que les gardes se tourneraient sûrement les pouces, puisqu'ils n'avaient même pas remarqué l'intrusion.

A droite, le troisième écran renvoyait l'image d'une salle carrelée munie de paillasses. Divers instruments scientifiques tels que des tubes à essais remplis de substances indéterminées et autres alambiques et microscopes étaient visibles. Personne ne semblait présent. Le dernier écran en revanche, montrait ce qui ressemblait à... une morgue, c'est le premier mot qui venait à l'esprit. Il s'agissait d'une grande salle en forme de L, quasiment vide à l'exception de tables drapées de couvertures à l'aspect rigide, caoutchouteux. La disposition des couvertures laissait supposer qu'elles recouvraient des choses, mais par écran interposé, difficile d'être formel. Ce qui ressemblait à des tiges étaient posés à côté des tables. Rien ne bougeait.

Le groupe réuni par la porte faisant la liaison entre les deux pièces trouva deux communicateurs sur les gardes évanouis.

Se frottant la tête d'une main, Fabrisio avait encore l'esprit un peu confus. Après s'être relevé tant bien que mal, il s'était adossé contre un mur le temps de retrouver ses esprits. Il lui avait vaguement semblé entendre Jessica lui poser une question, mais mis à part un bourdonement dans la tête, il n'avait rien entendu.
L'espace d'un instant, il se revit dans ce camp, la tempe en sang quand une balle avait faillit le tuer. Pourquoi fallait-il que se soit toujours la tête qui prenne!

- Sven, stronzo,dit-il avec un sourire forcé, comptes sur moi pour me venger ! Disant cela, il donna un léger coup de poing dans l'épaule de son coéquipier.

Quand il fut enfin mettre de ses esprits, il pu constater le fruit de leur travail : 2 gardes étaient mis hors d'état dans un coin et ils vaient devant eux, à présent, l'ensemble du complexe sur écran.

- Bien, commença-t-il en s'approchant des écrans : avant tout, nous sommes assurés qe notre entrée est passée innaperçu. Une chance pour nous, donc. Fabrisio se rapprocha un peu plus d'un des écrans de droite, comme s'il charchait un détail. Je crois que c'est là que nous devrions aller. Si ces deux là surveillaient cette salle, c'est qu'elle doit contenir des choses importantes.

Il se retourna alors vers ses coéquipiers et, le hasard faisant bien les choses, il vit que Jessica tenait quelque chose en main. Une carte avec une photo.

- Et avec ça, on ne devrait pas avoir de mal à y accéder, dit-il en pointant du doigt la dite carte. Puisque faire deux groupes a fonctionner une première fois, je suggère que nous recommencions. Qu'en penses-tu, Franck ?.

Toujours pas très à l'aise dans sa position de leader, Fabrisio s'était retourné vers Franck dans l'espoir d'obtenir du soutien de sa part.

Sven frotta un instant son absence de barbe au menton, ne comprenant pas exactement la signification de la phrase de l'italien, ni du coup à son épaule.

"Euh... Stronzo à toi aussi Fabrisio." dit-il en mettant un coup semblable au choc d'un moustique sur l'oreille d'un éléphant endormi sur l'épaule de son coéquipier.

Le norvégien jeta un coup d'oeil aux écrans de contrôle, commentant sur la qualité des images, sur la météo, ou sur des choses diverses et variées.

"Oh, on dirait un laboratoire comme il y en a dans les films d'épouvante où un docteur fou, souvent un allemand d'ailleurs. Les allemands sont souvent des docteurs fous. Donc un docteur fou qui s'amuse à faire des expériences aussi atroces que mettre une tête de femme sur un corps d'homme. Ou bien alors faire des vivisections. Ou bien forcer les gens à manger du kouglof rassi. Je sais pas si vous avez goûté du kouglof. Déjà quand il sort du four, c'est un peu bourratif, mais alors rassis, je suis sûr qu'on pourrait construire une maison rien qu'en kouglof."

Il regarda la pièce semblable à une morgue.

"Et là, on dirait une chambre froide, comme à la boucherie de chez Mme. Ødegård. Elle a aussi des grandes tables comme ça où elle découpe les animaux. Et puis après, elle vend. C'est très bon ce qu'elle sert d'ailleurs. Elle fait traiteur aussi. Vous croyez qu'ils débitent des humains sous ces draps ? Ou bien que c'est là qu'on va trouver ce qu'on est venu chercher ? Je me rappelle plus... Des échantillons je crois."

Il pivota sur ses talons.

"Je pense que si on cherche des échantillons, le mieux serait d'aller les chercher à la source. Donc, à la boucherie. Ou alors, c'est rangé dans des casiers, dans le labo. Les scientifiques rangent toujours tout bien dans des casiers, donc on ne devrait pas avoir de mal à trouver..."

Frank, plutôt content de son coup, se mit lui aussi à observer les écrans.

"C'est justement parce que c'est stupide de venir ici que je préférerais qu'on ne se fasse pas prendre."

Il avait perdu l'intonation qu'il avait eu dans la salle de briefing; sa réflexion était plutôt une pique à l'encontre de Myou.
Sur l'écran les deux salles semblaient vide, ce qui était une bonne chose, mais l'une d'elle lui donnait la chère de poule. Il n'avait pas spécialement envie de savoir ce qu'il y avait sous les draps; mais il était d'accord avec Fabrisio, ces deux salles étaient suffisamment importantes pour être surveillé par deux gardes.

"D'accord, on ira plus vite comme ça."

Frost paraissait gêné par la situation. Il lui faudrait faire preuve de plus d'autorité s’il voulait mener cette mission à terme.

"On va rester là et planquer les gardes d'abord, vous n'avez qu'à visiter la bouch... la morgue..."

Sven et ses idées stupides... Il ne pouvait plus s'empêcher d'imaginer un savant fou en train de découper des cadavres humains en riant en allemand.
Il jeta un coup d'oeil rapide à Jessica. Malgré sa réticence vis-à-vis de cette pièce, il valait peut-être mieux lui éviter la vue de cadavres; s’il s'agissait bien de cadavre.

"... ou le laboratoire. Cloud à raison, tout est probablement rangé dans le labo."

Il jeta un coup d'oeil dans la pièce a coté pour voir s’il pouvait enfermer les deux gardes, mais le casier ouvert était beaucoup trop petit, ou les gardes beaucoup trop gros, question de point de vue. Il attrapa néanmoins la blouse et retourna dans la salle de sécurité en étudiant le trou au milieu.

"Il faudrait essayer de la couper en deux pour les attacher."
Joignant le geste il a la parole, il se mit à tirer sur les bords du trou pour essayer de la déchirer. Il déchira la blouse sans problème et put ligoter tranquillement les gardes. Ils seraient tranquilles de ce côté là et allaient pouvoir avancer.

Ok sur ce coup là, Avoïd n'avait pas été très discret ni d'une grande aide. Pour la discrétion il ne fallait pas compter sur lui visiblement...
Heureusement Gravity géra la situation à sa place et ce n'était pas son pouvoir protecteur à lui qui aurait arrangé la situation. Il se sentait un peu bête et confus. Il avait laissé ses sentiments faire le pas sur la raison et s'était précipité. Après tout, si le jeune italien n'était pas capabale de gérer leur baiser furitf tant pis pour lui.

Léo sourit de manière forcé et se gratta l'arrière de la tête un fois les deux gardes mis hors d'état.

" Heu... désolé pour ma précipitation... En tout cas, maintenant on sait ce qu'il en est. "

Jess avait déjà entrepris de faire des recherches et après quelques secondes, elle mit la main sur une carte magnétique.
Fabrizio semblait vouloir garder le principe des deux équipes. Tant mieux, il n'aurait pas à subir les ignorances de son leader.

* Mais pourquoi je réagis comme ça??? *

" Heu juste au passage, si on fait deux équipes... Bein on a toujours qu'une seule carte non? Donc quel groupe la prend et qui se debrouille pour ouvrir l'autre porte? "