Re: [Matin, au réveil] Un matin blanc à l'Institut

Mer 30 Jan 2008 - 21:16

Rachel soupira en le voyant partir. Elle aurait voulut lui dire: Moi aussi, moi aussi, mille fois s'il le fallait. Mais elle n'eut pas le temps. Elle se laissa tomber dans la neige en voyant tout le monde déserter les jardins. Elle sauta dans le tour qu'avait formé Jenifer un peu plus tôt et qui s'était déjà rempli d'une fine couche de neige blanche. Esquivant les grosses boules qui étaient enfoncées dans le sol et qu'elle imaginait être des mines anti-personnelles laissées par une guerre recente. Elle trouva refuge dans le trou et se recroquevilla dans la formation communément appellée "Petit bonhomme". Elle regarda autour d'ellet et commenca à réfléchir à un costume pour la fête;

"Un épouvantail?...Nan...Un clown? Non!...Marilyn Monroe...Bah...Ca pourrait marcher. Lady Luck? Je ne suis pas joueuse, ca ferait tâche. Leprechaun, pour faire plaisir à Ken? Bah les gros chapeaux verts et les jupettes, je vais laisser cela à Ivy ou Chloé..."

Elle regarda autour d'elle et ne vit personne rapidement. Elle ne vérifia pas derrière elle si quelqu'un se trouvait là...Mais elle en doutait beaucoup. Elle finit par soupirer une nouvelle fois et elle pensait à Ken. Elle pensait à lui et aussi à River...River et Lucas. Elle se disait que rien n'arriverait comme cela entre Ken et elle. Rachel savait au plus profond d'elle même qu'elle ne tromperait jamais son petit-ami. C,était quelque chose de tellement horrible à faire. Complêtement affreux. Et le subir...Elle n'imaginait même pas l'état dans lequel cela vous laisse. Elle n'avait pas osé tout dire cela à River. Elle avait fait une gaffe...

Or so it would seem...Peut-être n'était-ce pas une vraie bêtise, mais plus un cri du coeur qui lui disait de mettre fin à sa relation avec Roscart...Peut-être le fait qu'il soit loin lui donnait le désir normal d'être aimé. Pendant que Ken était partit, Rachel admit qu'elle s'était ennuyée et qu'elle avait ressentie un vide dans son coeur et un désir de le revoir. Mais elle n'avait jamais pensé à un autre garcon comme ca. Elle n'était pas de ce genre. C'était plus des amis proches. Comme Rob en qui elle avait une confiance et une amitié absolue. Elle était même venu lui rendre visite dans sa chambre plusieurs fois quand Ken était loin. Elle se couchait dans le lit de Ken et Rob acceptait sa présence. Elle qui était si envahissante...
"Je pourrais me déguiser en Sandy de Grease...Ou pas...Ou oui...Ou non...Ou..."

Malgré les pensées de Rachel déviées sur sa relation avec Ken, elle regarda l'heure pour voir quand elle devrait aller en classe. Dans quelques minutes elle devrait quitter son petit nid et rentrer à l'intérieur. Pourquoi aucun cours ne se tenait à l'extérieur? Elle pourrait vivre dehors été et hiver, soleil ou pluie, neige ou verglas. La jeune guitariste sentait ses orteils commencer à se geler dans ses bottines d'hiver. Les extrémités de ses doigts aussi commencaient à manifester leur incomfort face à la température glaciale de New York.

Rachel se remua alors. Elle se leva sur ses pieds incertains. Ils devinrent plus certains, comme son regard et sa volonté de rentrer à l'intérieur. Elle regarda l'Institut de toute sa slendeur. Elle voyait les personnes qu'elle aimait se promener à l'intérieur, manger dans la cuisine, jouer dans le foyer. Elle pouvait voir tous ses mutants, tous ses frères et soeurs, tous ses amis qui se préparaient à une nouvelle journée de classe. Rachel voyait pour la première fois depuis que ses parents l'avaient jettés dehors de la maison, sa famille. En Adam, Olivier, Cassandre, Carrie, Vayne, Richard, Gabriel et Sahari, elle voyait des oncles des tantes. Dans tous ses amis proches, elle voyait les frères et les soeurs qu'elle avait toujours désiré. Et avec Ken, elle voyait le désir de continuer dans la vie. Elle voyait enfin le désir de fonder, un jour, une famille propre à elle-même où ses enfants mutants pourraient aller à l'école sans se faire persécuter.

Un jour ils vivraient tous dans l'harmonie. Et en regardant sa famille dans l'Institut, elle voyait l'espoir que ses rêves se réalisent.