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- Robin HosterJustiX
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Equipe : JustiX
Nom de code : Sonic
Date d'inscription : 18/12/2006
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Ven 29 Fév 2008 - 9:47
Faire la vaisselle n'occupait pas toute l'attention de Robin. Mais comme toujours en grand groupe il essayait de se faire oublier. Et il put ainsi entendre parler de sa prochaine mission. Une ile déserte? Super! Quoi de mieux quand il fait si froid que d'aller visiter un endroit chaud et inhospitalier? Il sentit l'angoisse de sa coéquipière végétal et cela se transmis comme un virus...
Elle allait voir Angel, chercher du soutien? Passer un moment avec les gens qu'elle apprécie? Pour Rob il n'y avait que deux personnes ainsi qui n'était pas dans son équipe. Ken et Alicia. Rachel voudra surement voir Ken et pour Alicia... Il ne savait pas. Il l'avait quitté hier avec un baiser sur la joue qui l'avait plus troublé qu'un GeorgiaKiss. Ils c'étaient beaucoup tenus dans les bras l'un l'autre mais cela voulait il dire quelque chose? Il n'en savait plus rien...
Pendant ce temps le sociologue continué son questionnement. N'ayant pas à y répondre il put à loisir observer le personnage. Pas très école de Chicago en tout cas! Questionnaire etc... Il n'avait pas eu beaucoup de cours de socio durant son année de fac avortée, mais il se rappelait vaguement d'un truc comme quantitatif et qualitatif. Et sur l'échantillonage. Il se rappelait aussi qu'il avait aimé ça... Il faudra qu'il se rende à la bibliothèque pour en savoir plus sur les méthodes de Bateson. Car son étude l'interressait mais pour Rob n'était pas mené à bien. Il fallait donc qu'il la fasse lui... Mais un mutant peut-il observé les siens? Toutes ses questions épistémologiques trouveront bien une réponse dans les ouvrages de sociologie...
Rob prit donc la sortie et se dirigea vers le centre ville pour emprunter quelques livres. Il salua les autres de la main, laissant là son ouvrage entamé pour les autres personnes de corvées avec lui...
Centre ville aller retour...
Elle allait voir Angel, chercher du soutien? Passer un moment avec les gens qu'elle apprécie? Pour Rob il n'y avait que deux personnes ainsi qui n'était pas dans son équipe. Ken et Alicia. Rachel voudra surement voir Ken et pour Alicia... Il ne savait pas. Il l'avait quitté hier avec un baiser sur la joue qui l'avait plus troublé qu'un GeorgiaKiss. Ils c'étaient beaucoup tenus dans les bras l'un l'autre mais cela voulait il dire quelque chose? Il n'en savait plus rien...
Pendant ce temps le sociologue continué son questionnement. N'ayant pas à y répondre il put à loisir observer le personnage. Pas très école de Chicago en tout cas! Questionnaire etc... Il n'avait pas eu beaucoup de cours de socio durant son année de fac avortée, mais il se rappelait vaguement d'un truc comme quantitatif et qualitatif. Et sur l'échantillonage. Il se rappelait aussi qu'il avait aimé ça... Il faudra qu'il se rende à la bibliothèque pour en savoir plus sur les méthodes de Bateson. Car son étude l'interressait mais pour Rob n'était pas mené à bien. Il fallait donc qu'il la fasse lui... Mais un mutant peut-il observé les siens? Toutes ses questions épistémologiques trouveront bien une réponse dans les ouvrages de sociologie...
Rob prit donc la sortie et se dirigea vers le centre ville pour emprunter quelques livres. Il salua les autres de la main, laissant là son ouvrage entamé pour les autres personnes de corvées avec lui...
Centre ville aller retour...
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Ven 29 Fév 2008 - 14:23
La réponse de Luna fit sourire Laura. Mieux vallait se faire discrète en ce moment, il était normal que sa colocataire l'aie donc à peine apperçue. Pour répondre au "et toi ?" de politesse, la jeune fille se contenta de lever son pouce, avec un rire d'une demi seconde. Elle reporta son attention sur le vieux-à-l'air-chelou, qui la perturbait avec toutes ses questions. Les autres avaient peut-être envie de déballer leur vie comme le faisait Georgia-la-plus-belle en ce moment même, mais Laura, elle, voulait juste s'en aller très loin de ce type bizarre. D'ailleurs, plus il répettait que c'était sérieux avec un discours digne d'une dizaine de professeurs ennuyeux du collège, plus elle voulait s'éclipser. Non, elle ne lui dirait pas qu'elle avait mis le feu à sa chambre en matérialisant un dragon, non elle ne lui dirait pas que la seule chose que ses parents s'étaient empressés de faire c'était de lui trouver un endroit "mieux pour elle".
Ivy partit en rogne, comme souvent, juste après Gabrielle qui avait juste annoncé son départ. Là, Kitty arriva avec oh miracle ! Des biscuits !!! En lui faisant signe de la main, de l'autre elle saisit deux-trois-quatre gateaux et se mit à manger elle aussi. Elle sourit à nouveau, se disant que tout le monde mangeait tout le temps ici, elle la première. L'autre reprit encore avec ses questions mais Laura ne l'écouta que d'un quart d'oreille, autant dire pas du tout car l'agacement était tel qu'elle ne voyait le sociologue-ou-je-ne-sais-quoi que comme un type qui allait se prendre une tomate dans la figure. La plupart des adultes l'énervait de toute façon, mais là elle était d'autant plus de mauvaise humeur car elle s'était réveillée angoissée, avait continué sa journée irritée, et puis avait piqué une crise en début d'après-midi. Le seul moment où elle aurait pu devenir la gentille petite fille qu'elle n'était pas c'était en parlant à Luna ou à Kitty, mais tout le monde semblait tellement passionné par le discours du sociologue, qu'elle se recroquevilla dans sa chaise et fit comme si elle n'entendait rien. Elle chuchotta tout de même à son amie :
"Bon, on y va ?"
Ivy partit en rogne, comme souvent, juste après Gabrielle qui avait juste annoncé son départ. Là, Kitty arriva avec oh miracle ! Des biscuits !!! En lui faisant signe de la main, de l'autre elle saisit deux-trois-quatre gateaux et se mit à manger elle aussi. Elle sourit à nouveau, se disant que tout le monde mangeait tout le temps ici, elle la première. L'autre reprit encore avec ses questions mais Laura ne l'écouta que d'un quart d'oreille, autant dire pas du tout car l'agacement était tel qu'elle ne voyait le sociologue-ou-je-ne-sais-quoi que comme un type qui allait se prendre une tomate dans la figure. La plupart des adultes l'énervait de toute façon, mais là elle était d'autant plus de mauvaise humeur car elle s'était réveillée angoissée, avait continué sa journée irritée, et puis avait piqué une crise en début d'après-midi. Le seul moment où elle aurait pu devenir la gentille petite fille qu'elle n'était pas c'était en parlant à Luna ou à Kitty, mais tout le monde semblait tellement passionné par le discours du sociologue, qu'elle se recroquevilla dans sa chaise et fit comme si elle n'entendait rien. Elle chuchotta tout de même à son amie :
"Bon, on y va ?"
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Ven 29 Fév 2008 - 16:13
Georgia, profitant de son calin avec Ivy, ne put constater à quel point la rouquine était perturbée par l’annonce de la mission et des risques auxquels elle serait peut être exposée.
Elle se contenta de dire :
« Bah, le vieux et moi, c’est différent… Je veux avoir le monopole de tes baisers sucrés ! Je sais c’est égoïste mais c’est normal, tu me plais vraiment beaucoup… mon amie ! »
Le départ de Gaby lui fit penser que pour certains des habitants de l’Institut, la découverte de leurs pouvoirs n’avait pas été un dîner de gala.
Ivy ayant pris la tangente, Georgia pu se concentrer un peu plus sur les questions et les dires de Bateson. Celui ci semblait, petit à petit, se transformer en militant de la cause mutante. Qui avait dit que la sociologie était un sport de combat ?
La New Yorkaise prépara mentalement sa réponse puis dit, de la manière la plus calme qui soit :
« Une question d’éthique ? Vous devriez discuter avec Mademoiselle Deneos, elle nous fait les cours de philoo à l’Institut et votre question me rappelle furieusement ses enseignements ! »
Georgia se recoiffa. Pour parler éthique, il fallait avoir la classe américaine.
« Ben en fait, ça me semble toujours un peu problématique… Mes pouvoirs dans un sens guérissent à mon détriment ou à l’inverse peuvent blesser. A partir de là, je dois faire un choix : ou moi, ou l’autre. »
C’était une question qui la travaillait de plus en plus et ce d’autant plus que ses pouvoirs prenaient de l’importance.
« Plus généralement, je pense qu’on doit les mettre au service des autres dans la mesure où nous sommes tous citoyens. La non assistance à personne en danger s’apprécie, sauf erreur de ma part, en fonction des qualités du citoyen. On ne peut demander la même chose à un individu lambda et à un médecin. Nous devons donc, quand il n’y a aucun risque à intervenir pour nous ou la collectivité, le faire et ce dans le but de protéger des vies »
Une pensée bien générale, bien lénifiante, bien édifiante…
« Toutefois, moralement, on devrait voir ce qu’on peut faire pour la société, même si c’est celle ci nous rejette. Ce serait un bon moyen de donner une image positive des mutants ! Peut être que l’étude de notre génome permettrait de trouver des remèdes à des maladies incurables ? Enfin, j’en sais rien, mais ça, ça relève du choix personnel de chacun ! En revanche aider l’armée ou le gouvernement, non, non, non et non ! »
Georgia se rendait compte qu’elle commençait à apprendre la mesure dans ses paroles et à oublier quelques instants sa paranoïa. C’était plutôt une bonne chose, en fait !
Elle se contenta de dire :
« Bah, le vieux et moi, c’est différent… Je veux avoir le monopole de tes baisers sucrés ! Je sais c’est égoïste mais c’est normal, tu me plais vraiment beaucoup… mon amie ! »
Le départ de Gaby lui fit penser que pour certains des habitants de l’Institut, la découverte de leurs pouvoirs n’avait pas été un dîner de gala.
Ivy ayant pris la tangente, Georgia pu se concentrer un peu plus sur les questions et les dires de Bateson. Celui ci semblait, petit à petit, se transformer en militant de la cause mutante. Qui avait dit que la sociologie était un sport de combat ?
La New Yorkaise prépara mentalement sa réponse puis dit, de la manière la plus calme qui soit :
« Une question d’éthique ? Vous devriez discuter avec Mademoiselle Deneos, elle nous fait les cours de philoo à l’Institut et votre question me rappelle furieusement ses enseignements ! »
Georgia se recoiffa. Pour parler éthique, il fallait avoir la classe américaine.
« Ben en fait, ça me semble toujours un peu problématique… Mes pouvoirs dans un sens guérissent à mon détriment ou à l’inverse peuvent blesser. A partir de là, je dois faire un choix : ou moi, ou l’autre. »
C’était une question qui la travaillait de plus en plus et ce d’autant plus que ses pouvoirs prenaient de l’importance.
« Plus généralement, je pense qu’on doit les mettre au service des autres dans la mesure où nous sommes tous citoyens. La non assistance à personne en danger s’apprécie, sauf erreur de ma part, en fonction des qualités du citoyen. On ne peut demander la même chose à un individu lambda et à un médecin. Nous devons donc, quand il n’y a aucun risque à intervenir pour nous ou la collectivité, le faire et ce dans le but de protéger des vies »
Une pensée bien générale, bien lénifiante, bien édifiante…
« Toutefois, moralement, on devrait voir ce qu’on peut faire pour la société, même si c’est celle ci nous rejette. Ce serait un bon moyen de donner une image positive des mutants ! Peut être que l’étude de notre génome permettrait de trouver des remèdes à des maladies incurables ? Enfin, j’en sais rien, mais ça, ça relève du choix personnel de chacun ! En revanche aider l’armée ou le gouvernement, non, non, non et non ! »
Georgia se rendait compte qu’elle commençait à apprendre la mesure dans ses paroles et à oublier quelques instants sa paranoïa. C’était plutôt une bonne chose, en fait !
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Ven 29 Fév 2008 - 17:32
Salon
Cassandre entra dans la cuisine, l'air un peu ailleurs, un plateau chargé d'un service à thé dans les mains.
"Bonjour ou rebonjour." dit-elle calmement aux élèves, pour ceux qu'elle avait eu en cours le matin autant que pour ceux qu'elle n'avait pas encore croisés. Elle s'avança vers l'évier et y déposa son chargement.
Ils étaient nombreux dans la pièce. Elle repéra Frank du coin de l'esprit, ainsi que le fameux Bateson, dont elle n'avait pas besoin d'avoir entendu parler pour connaître la présence dans l'école.
Elle se tourna vers Laura, un léger sourire sur les lèvres.
"Je ne recommencerai plus, c'est promis." dit-elle simplement à l'adolescente.
"Professeur Bateson, Cassandre Deneos, bienvenue à l'institut Xavier. C'est un honneur de vous recevoir. Votre analyse sur l'émergence des nouveaux types psycho-sociaux m'a beaucoup intéressée." dit-elle ensuite au sociologue en lui tendant la main, contre toute attente. Les élèves étaient sûrement loin de se douter qu'ils avaient en face d'eux, malgré les apparences, un grand nom de NYU, et l'intérêt qu'il portait à l'institut pour ses recherches était très flatteur pour l'entreprise d'Olivier.
A titre personnel, elle était réellement impressionnée de pouvoir parler avec cette sommité. Elle regretta un instant de ne pas avoir chaussé la paire de lunettes qui était venue remplacer celle détruite durant l'escapade des NeXus à New York, et qu'elle ne portait plus qu'en dehors de l'institut, mais elle laissa cette considération de côté. Les élèves s'étaient habitués à elle, elle aussi, et elle était là pour leur montrer l'exemple après tout.
"Comme je l'ai dit à Georgia, je suis très intéressée par les échos de son article. Si je peux vous aider en quoi que ce soit..."
Visiblement, la psychologue en savait un peu plus que les élèves sur la personne qu'ils avaient en face d'eux.
Cassandre entra dans la cuisine, l'air un peu ailleurs, un plateau chargé d'un service à thé dans les mains.
"Bonjour ou rebonjour." dit-elle calmement aux élèves, pour ceux qu'elle avait eu en cours le matin autant que pour ceux qu'elle n'avait pas encore croisés. Elle s'avança vers l'évier et y déposa son chargement.
Ils étaient nombreux dans la pièce. Elle repéra Frank du coin de l'esprit, ainsi que le fameux Bateson, dont elle n'avait pas besoin d'avoir entendu parler pour connaître la présence dans l'école.
Elle se tourna vers Laura, un léger sourire sur les lèvres.
"Je ne recommencerai plus, c'est promis." dit-elle simplement à l'adolescente.
"Professeur Bateson, Cassandre Deneos, bienvenue à l'institut Xavier. C'est un honneur de vous recevoir. Votre analyse sur l'émergence des nouveaux types psycho-sociaux m'a beaucoup intéressée." dit-elle ensuite au sociologue en lui tendant la main, contre toute attente. Les élèves étaient sûrement loin de se douter qu'ils avaient en face d'eux, malgré les apparences, un grand nom de NYU, et l'intérêt qu'il portait à l'institut pour ses recherches était très flatteur pour l'entreprise d'Olivier.
A titre personnel, elle était réellement impressionnée de pouvoir parler avec cette sommité. Elle regretta un instant de ne pas avoir chaussé la paire de lunettes qui était venue remplacer celle détruite durant l'escapade des NeXus à New York, et qu'elle ne portait plus qu'en dehors de l'institut, mais elle laissa cette considération de côté. Les élèves s'étaient habitués à elle, elle aussi, et elle était là pour leur montrer l'exemple après tout.
"Comme je l'ai dit à Georgia, je suis très intéressée par les échos de son article. Si je peux vous aider en quoi que ce soit..."
Visiblement, la psychologue en savait un peu plus que les élèves sur la personne qu'ils avaient en face d'eux.
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Ven 29 Fév 2008 - 18:55
Frank regarda Gabrielle partir précipitamment. Sa réaction n'était pas vraiment étonnante au vue de la question posé par Bateson. Combien d'entre eux avaient découvert leurs pouvoir de façon catastrophique ?
Ce type déboulait d'un seul coup dans l'institut et posait des questions sur des périodes que la plupart préférerait oublier...
Il se demanda comment Georgia et Jonas faisait pour ne pas le trouver antipathique.
*Se mettre au service de la société ? Aider des types qui s'enfuient ou nous tirent dessus dès qu'on utilise nos pouvoirs ?*
Il décida de garder sa réflexion pour lui. Il savait qu'il était capable de sortir un nombre incroyable de connerie sous le coup de la colère.
Il commencait à se demander si il n'allait pas sortir comme Gabrielle ou Ivy, mais Cassandre arriva à ce moment là.
"Vous êtes sérieuse ? Vous aussi vous allez aider ce type ?"
La phrase avait été dites en même temps qu'il la pensait. Il n'arrivait pas à croire qu'elle approuve qu'un étranger vienne les questionner dans l'institut. Après réflexion, il réalisa qu'elle accordait facilement sa confiance, et qu'elle ne s'était pas vraiment trompé jusqu'ici.
Est-ce qu'elle pouvait se servir de ses pouvoirs pour déterminer les gens en qui elle pouvait avoir confiance, où bien se basait-elle uniquement sur la réputation de ce type.
Il décida de rester encore un peu pour voir ce qui sortirait de la conversation.
Ce type déboulait d'un seul coup dans l'institut et posait des questions sur des périodes que la plupart préférerait oublier...
Il se demanda comment Georgia et Jonas faisait pour ne pas le trouver antipathique.
*Se mettre au service de la société ? Aider des types qui s'enfuient ou nous tirent dessus dès qu'on utilise nos pouvoirs ?*
Il décida de garder sa réflexion pour lui. Il savait qu'il était capable de sortir un nombre incroyable de connerie sous le coup de la colère.
Il commencait à se demander si il n'allait pas sortir comme Gabrielle ou Ivy, mais Cassandre arriva à ce moment là.
"Vous êtes sérieuse ? Vous aussi vous allez aider ce type ?"
La phrase avait été dites en même temps qu'il la pensait. Il n'arrivait pas à croire qu'elle approuve qu'un étranger vienne les questionner dans l'institut. Après réflexion, il réalisa qu'elle accordait facilement sa confiance, et qu'elle ne s'était pas vraiment trompé jusqu'ici.
Est-ce qu'elle pouvait se servir de ses pouvoirs pour déterminer les gens en qui elle pouvait avoir confiance, où bien se basait-elle uniquement sur la réputation de ce type.
Il décida de rester encore un peu pour voir ce qui sortirait de la conversation.
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Ven 29 Fév 2008 - 20:03
Kitty écoutait attentivement ce que lui expliquait le sociologue. Ainsi il espérait faire changer les choses tout comme voulaient le faire les professeurs de l'institut. La petite fille était vraiment intéressée par ça. Elle aussi voulait changer les choses. Peut-être que cela empêcherait les politiciens de voter des lois contre eux comme voulait le faire ses parents adoptifs. A ce moment-là, Laura se recroquevilla dans sa chaise et lui demanda si elles allaient s'en aller. Son amie ne semblait pas contente de se retrouver là. En même temps avec le fiasco de leur sketch la veille, la petite télépathe la comprenait. Elle-même n'était pas vraiment heureuse du résultat de son sketch. Iacobo avait tout gâché, mais la fillette essayait d'oublier. Georgia commença à répondre aux questions du professeur. Kitty répondit alors à Laura en chuchotant :
"Attends, j'aimerais bien lui répondre moi aussi. Après on ira où tu veux."
La petite télépathe lui fit un sourire encourageant puis regarda l'adulte en face d'elle. C'est à ce moment-là que Cassandre entra dans la cuisine. Kitty n'avait pas eu cours avec elle aujourd'hui et pâlit lorsqu'elle la vit arriver. Elle se recroquevilla sur sa chaise.
*Je suis sûre que Mlle Cassandre sait ce qui s'est passé hier soir. Elle sait toujours tout. Est-ce qu'elle va vouloir me gronder comme River ?*
La psychologue les salua puis dit quelques mots à Laura. La fillette ne comprit pas de quoi elle parlait, mais en même temps elle avait évité tout le monde ce matin. Puis le professeur Deneos parla au professeur Bateson. C'est ainsi qu'elle apprit que Georgia avait écrit un article.
*L'émergence des nouveaux types psycho-quoi ? Je comprends rien. Ils peuvent pas utiliser des mots qui sont à ma portée. Bon je lui réponds ou je m'en vais ? Non si je dois me faire gronder par Mlle Cassandre bein tant pis. Et puis moi je veux l'aider à faire changer les choses.*
Puis Frank réagit en demandant à son professeur si elle allait vraiment l'aider. La petite fille regarda Cassandre puis reporta son attention sur le sociologue et se lança:
"C'est vrai, votre question me fait penser à celles que Mademoiselle Cassandre nous pose en cours. Pour moi, on doit mettre nos pouvoirs au service des autres, mais sans avoir à leur faire du mal. Il faut qu'on soit sûr qu'on ne mettra pas en danger leur vie en les aidant. Donc il faut qu'on sache exactement ce dont on est capable."
Kitty s'arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle et observer la réaction du professeur et reprit:
"Je suis d'accord avec Georgia quand elle dit que aider les autres peut améliorer l'image qu'ils ont de nous, mais s'ils ne veulent pas de notre aide on peut pas les forcer. Et pour l'instant c'est le cas. La société ne veut pas de nous. Alors à quoi bon les aider puisqu'ils ne veulent pas de nous ?"
Le regard de la petite fille s'assombrit lorsqu'elle prononça cette dernière phrase. A quoi bon aider des gens qui ne veulent pas de vous. Ses propres parents essayaient de faire passer une loi anti-mutante. Ils l'avaient abandonné parce qu'elle était mutante.
"Attends, j'aimerais bien lui répondre moi aussi. Après on ira où tu veux."
La petite télépathe lui fit un sourire encourageant puis regarda l'adulte en face d'elle. C'est à ce moment-là que Cassandre entra dans la cuisine. Kitty n'avait pas eu cours avec elle aujourd'hui et pâlit lorsqu'elle la vit arriver. Elle se recroquevilla sur sa chaise.
*Je suis sûre que Mlle Cassandre sait ce qui s'est passé hier soir. Elle sait toujours tout. Est-ce qu'elle va vouloir me gronder comme River ?*
La psychologue les salua puis dit quelques mots à Laura. La fillette ne comprit pas de quoi elle parlait, mais en même temps elle avait évité tout le monde ce matin. Puis le professeur Deneos parla au professeur Bateson. C'est ainsi qu'elle apprit que Georgia avait écrit un article.
*L'émergence des nouveaux types psycho-quoi ? Je comprends rien. Ils peuvent pas utiliser des mots qui sont à ma portée. Bon je lui réponds ou je m'en vais ? Non si je dois me faire gronder par Mlle Cassandre bein tant pis. Et puis moi je veux l'aider à faire changer les choses.*
Puis Frank réagit en demandant à son professeur si elle allait vraiment l'aider. La petite fille regarda Cassandre puis reporta son attention sur le sociologue et se lança:
"C'est vrai, votre question me fait penser à celles que Mademoiselle Cassandre nous pose en cours. Pour moi, on doit mettre nos pouvoirs au service des autres, mais sans avoir à leur faire du mal. Il faut qu'on soit sûr qu'on ne mettra pas en danger leur vie en les aidant. Donc il faut qu'on sache exactement ce dont on est capable."
Kitty s'arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle et observer la réaction du professeur et reprit:
"Je suis d'accord avec Georgia quand elle dit que aider les autres peut améliorer l'image qu'ils ont de nous, mais s'ils ne veulent pas de notre aide on peut pas les forcer. Et pour l'instant c'est le cas. La société ne veut pas de nous. Alors à quoi bon les aider puisqu'ils ne veulent pas de nous ?"
Le regard de la petite fille s'assombrit lorsqu'elle prononça cette dernière phrase. A quoi bon aider des gens qui ne veulent pas de vous. Ses propres parents essayaient de faire passer une loi anti-mutante. Ils l'avaient abandonné parce qu'elle était mutante.
- InvitéInvité
re
Ven 29 Fév 2008 - 20:50
Cassandre vint donc dans la cuisine et se présenta au sociologue. Incroyable, elle semblait le connaître et à ce qu'avait compris Luna, l'homme avait écrit des livres.
* Comme quoi, peut-être ne ment-il pas sur sa vrai identité"
Mais ce qui la surpris encore plus, c'est que le professeur proposait même son aide, ce qui étonna Frank d'ailleurs. Quant à Laura, elle voulait visiblement partir. Pas Luna, ce cher sociologue commençait à l'amuser et la situation titillait sa curiosité. Qu'allait répondre Cassandre à Frank et le sociologue à Georgia et Kitty. La jeune mutante s'assit sur un coin de table, près de Laura et de Kitty, et dit sa pensée, après réflexion de sa part :
- Aider, c'est beau. Mais si on est rejeté, ça ne serre strictement à rien. Visiblement, la majorité de la population nous craint alors comme Georgia et Kitty, je pense que ça ne serre à rien de les aider. En plus, ils sont tellement fiers de se croire normal, alors laissons les tranquilles. Mais tous ne nous détestent pas. Il y a des personnes qui attendent qu'on les aide et à qui le sens de mutant n'est en rien péjoratif. Ces personnes sont une petite partie de la société, mais elles existent. Je pense que c'est seulement à ces personnes que l'on devrait se tourner, pour les aider.
* Comme quoi, peut-être ne ment-il pas sur sa vrai identité"
Mais ce qui la surpris encore plus, c'est que le professeur proposait même son aide, ce qui étonna Frank d'ailleurs. Quant à Laura, elle voulait visiblement partir. Pas Luna, ce cher sociologue commençait à l'amuser et la situation titillait sa curiosité. Qu'allait répondre Cassandre à Frank et le sociologue à Georgia et Kitty. La jeune mutante s'assit sur un coin de table, près de Laura et de Kitty, et dit sa pensée, après réflexion de sa part :
- Aider, c'est beau. Mais si on est rejeté, ça ne serre strictement à rien. Visiblement, la majorité de la population nous craint alors comme Georgia et Kitty, je pense que ça ne serre à rien de les aider. En plus, ils sont tellement fiers de se croire normal, alors laissons les tranquilles. Mais tous ne nous détestent pas. Il y a des personnes qui attendent qu'on les aide et à qui le sens de mutant n'est en rien péjoratif. Ces personnes sont une petite partie de la société, mais elles existent. Je pense que c'est seulement à ces personnes que l'on devrait se tourner, pour les aider.
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Sam 1 Mar 2008 - 1:16
Cassandre entra et lui fit une promesse énigmatique, comme à son habitude... Je ne recommencerai plus... Qu'est-ce que cela pouvait dire ? A quoi faisait-elle référence ? Au fait qu'elle savait toujours tout et que c'en était agaçant ? - D'ailleurs, cette phrase le prouvait une fois de plus - Dans ce cas, elle faisait sûrement référence à la crise de nerfs de Laura tout à l'heure devant son bureau... Non, sinon elle n'aurait pas dit qu'elle ne recommencerait plus... Oui ! Elle faisait plutôt allusion à son attitude à la soirée, quand elle avait ignoré tout bonnement le sketch de Georgia et certainement celui des benjamines des StryX et de.... l'autre bourré. Elle leva les yeux vers la psychologue, mais n'eut pas le temps de la pardonner qu'elle s'en alla - comme tous les autres - parler au sociologue.
Kitty elle aussi semblait être plus intéressée par lui que par elle. Alors elle allait s'en aller puisque personne ne voulait d'elle ! Mince ! Elle ignorait les gens, mais avait le droit d'exister, elle ! Elle grogna dans son coin, et croisa les bras, attendant que chacune des personnes finisse son discours. Celui de Luna déclencha réellement sa fureur. La voila qu'elle voulait aider les gens ! Mais elle ne comprenait pas ? Tous, ils ne comprenaient pas ? Les gens comme eux, ils étaient destinés à se terrer au fond d'un institut coupé du monde, pas à jouer les super héros ! Non, ce genre de scénario n'existait que dans les films, les bande-dessinées ou à la limite, les jeux vidéos ! Mais pas ici ! Pas dans la vraie vie ! Elle ne put s'empêcher de s'exclamer :
"Non ! Ils nous rejettent tous et finissent par nous tuer !"
Et elle se leva et s'en alla en claquant la porte.
Cuisine Chambre de Laura et Luna
Kitty elle aussi semblait être plus intéressée par lui que par elle. Alors elle allait s'en aller puisque personne ne voulait d'elle ! Mince ! Elle ignorait les gens, mais avait le droit d'exister, elle ! Elle grogna dans son coin, et croisa les bras, attendant que chacune des personnes finisse son discours. Celui de Luna déclencha réellement sa fureur. La voila qu'elle voulait aider les gens ! Mais elle ne comprenait pas ? Tous, ils ne comprenaient pas ? Les gens comme eux, ils étaient destinés à se terrer au fond d'un institut coupé du monde, pas à jouer les super héros ! Non, ce genre de scénario n'existait que dans les films, les bande-dessinées ou à la limite, les jeux vidéos ! Mais pas ici ! Pas dans la vraie vie ! Elle ne put s'empêcher de s'exclamer :
"Non ! Ils nous rejettent tous et finissent par nous tuer !"
Et elle se leva et s'en alla en claquant la porte.
Cuisine Chambre de Laura et Luna
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Sam 1 Mar 2008 - 1:43
« Pour le moment mes projets sont déjà de réussir à survivre, je ne sais pas si je deviendrais un jour scientifique. » Répondit-il
Il ne s’était, en effet, jamais projeter plus loin que la semaine suivante, survivre était son but actuellement, et c’était déjà pas mal à ses yeux, et puis, comment trouverait-il un métier en tant que scientifique alors que les mutants sont rejeté ?
Jonas écouta ensuite chaque personne, il semblait approuver les paroles de Kitty en hochant légèrement la tête, bien que jeune, ses paroles semblait logique à ses yeux.
« Kitty a raison, et puis, je ne vois pas pourquoi je les aiderais alors qu’ils n’ont jamais rien fait pour moi, je serais sans doute en prison si mes parents n’était pas des scientifiques reconnus. »
Il croisa les bras, regardant un instant Cassandre, puis il reporta son attention sur le scientifique, il continua :
« Je n’utiliserai pas mon pouvoir pour faire du mal, sauf pour me défendre à la rigueur, mais je ne pense pas que je soit très utile pour aider les autres avec mes transformations en animaux. Comparé à d’autres pouvoirs, les miens ont surtout une utilité pour moi plus que pour les autres. » Ajouta-t-il en croisant les bras.
« Si un jour il nous accepte, je pourrais voir comment les aider, en attendant, j’essaye déjà de m’aider à survivre ainsi. » Finit-il sur un ton un peu sec.
Il savait que cela pouvait paraitre égoïste, mais pourquoi aider des personnes qui souhaitent les tuer ?
Il ne s’était, en effet, jamais projeter plus loin que la semaine suivante, survivre était son but actuellement, et c’était déjà pas mal à ses yeux, et puis, comment trouverait-il un métier en tant que scientifique alors que les mutants sont rejeté ?
Jonas écouta ensuite chaque personne, il semblait approuver les paroles de Kitty en hochant légèrement la tête, bien que jeune, ses paroles semblait logique à ses yeux.
« Kitty a raison, et puis, je ne vois pas pourquoi je les aiderais alors qu’ils n’ont jamais rien fait pour moi, je serais sans doute en prison si mes parents n’était pas des scientifiques reconnus. »
Il croisa les bras, regardant un instant Cassandre, puis il reporta son attention sur le scientifique, il continua :
« Je n’utiliserai pas mon pouvoir pour faire du mal, sauf pour me défendre à la rigueur, mais je ne pense pas que je soit très utile pour aider les autres avec mes transformations en animaux. Comparé à d’autres pouvoirs, les miens ont surtout une utilité pour moi plus que pour les autres. » Ajouta-t-il en croisant les bras.
« Si un jour il nous accepte, je pourrais voir comment les aider, en attendant, j’essaye déjà de m’aider à survivre ainsi. » Finit-il sur un ton un peu sec.
Il savait que cela pouvait paraitre égoïste, mais pourquoi aider des personnes qui souhaitent les tuer ?
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Dim 2 Mar 2008 - 2:44
Bateson écoutait avec attention les réponses des élèves. Il se disait que quelques pistes de recherche s'ouvraient petit à petit à lui... Le professeur se maudissait de ne pas avoir laissé traîner sur la table un dictaphone. Il devrait s'en remettre à l'attention flottante.
Il était en revanche un peu surpris du nombre de réponses qui témoignaient d'une crainte voir d'une peur panique de la société des hommes.
En témoignait les quelques mots que lança une des petites filles avant de quitter de façon précipitée la pièce.
C'était assez paradoxal. Pour l'heure, il avait entendu à la fois des discours parlant d'une possibilité fusion dans la société des hommes, mais également de discours ultra-communautaires de défiance envers celle-ci...
"Vous avez tous votre manière de voir les choses... J'aimerai savoir, comment vous voyez personnellement la société, les non mutants, le gouvernement, les institutions, la police, les lois, ce genre de choses ? Je serai assez curieux de connaître votre position là dessus"
Le professeur en revanche, s'il avait décidé de jouer la carte de la neutralité bienveillante au maximum, ne put s'empécher de placer un petit mot à l'attention de Jonas :
"Les questions de survie ne devraient pas avoir à se poser à votre âge... Mais notre époque est faite ainsi. En revanche, si vous êtes intéressé par les sciences, je vous conseille de poursuivre coute que coute... La survie c'est bien, mais la vie c'est mieux"
L'arrivée de la magnifique grecque mit du rouge aux joues du professeur et du baume à son coeur. Il accepta sa poignée d'une main moite et peu assurée.
"Merci, Madame Deneos, je suis flatté que l'une de mes modeste contribution ait trouvé grâce à vos yeux..."
En revanche quand elle lui parla d'un article, Bateson se souvint qu'il ne l'avait pas lu et qu'il avait oublié le compte rendu que lui avait fait l'une de ses doctorantes exploitées...
"Très intéressant en effet, je compte d'ailleurs le passer dans un bulletin et y consacrer une ou deux pages de commentaires" lança t'il en mentant de façon éhontée.
"Sinon, j'espère que ma visite ne perturbe pas le fonctionnement de votre établissement ? Je me suis déjà entretenu avec Maître Marcin mais je ne voudrais pas abuser de votre patience... Déjà que je n'ai pas prévenu !"
Ou plutôt qu'un de ses doctorantes sous payées a oublié de le faire...
Il était en revanche un peu surpris du nombre de réponses qui témoignaient d'une crainte voir d'une peur panique de la société des hommes.
En témoignait les quelques mots que lança une des petites filles avant de quitter de façon précipitée la pièce.
C'était assez paradoxal. Pour l'heure, il avait entendu à la fois des discours parlant d'une possibilité fusion dans la société des hommes, mais également de discours ultra-communautaires de défiance envers celle-ci...
"Vous avez tous votre manière de voir les choses... J'aimerai savoir, comment vous voyez personnellement la société, les non mutants, le gouvernement, les institutions, la police, les lois, ce genre de choses ? Je serai assez curieux de connaître votre position là dessus"
Le professeur en revanche, s'il avait décidé de jouer la carte de la neutralité bienveillante au maximum, ne put s'empécher de placer un petit mot à l'attention de Jonas :
"Les questions de survie ne devraient pas avoir à se poser à votre âge... Mais notre époque est faite ainsi. En revanche, si vous êtes intéressé par les sciences, je vous conseille de poursuivre coute que coute... La survie c'est bien, mais la vie c'est mieux"
L'arrivée de la magnifique grecque mit du rouge aux joues du professeur et du baume à son coeur. Il accepta sa poignée d'une main moite et peu assurée.
"Merci, Madame Deneos, je suis flatté que l'une de mes modeste contribution ait trouvé grâce à vos yeux..."
En revanche quand elle lui parla d'un article, Bateson se souvint qu'il ne l'avait pas lu et qu'il avait oublié le compte rendu que lui avait fait l'une de ses doctorantes exploitées...
"Très intéressant en effet, je compte d'ailleurs le passer dans un bulletin et y consacrer une ou deux pages de commentaires" lança t'il en mentant de façon éhontée.
"Sinon, j'espère que ma visite ne perturbe pas le fonctionnement de votre établissement ? Je me suis déjà entretenu avec Maître Marcin mais je ne voudrais pas abuser de votre patience... Déjà que je n'ai pas prévenu !"
Ou plutôt qu'un de ses doctorantes sous payées a oublié de le faire...
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Dim 2 Mar 2008 - 13:45
Saut Temporel
Un gargouillement. Le ventre du serbe criait famine , événement rare qu'il fallait satisfaire le plus rapidement possible.
Sortant des salles de classe où il avait peine à ne pas s'effondrer lamentablement sur une table , lever la tête , fixer les yeux sur le professeur et enregistrer . Une habitude étudiante en somme , qu'il avait totalement oublié depuis plusieurs années déjà , depuis qu'il buvait des mojitos sucrés dans des clubs huppés accompagné de femmes mures et qu'il ne dormait plus qu'une seule nuit chez lui par semaine . Ces souvenirs paraissaient déjà lointains depuis qu'il avait quitter la Serbie , la prostitution , les nuits a n'en plus voir le bout. Il ne trouva pas le sentiment qu'il aurait du exprimer à cet instant : de la nostalgie ? Regretter de telles aventures épiques en vice n'allait pas dans le sens du sens moral commun , mais il n'en avait pas. Du soulagement , d'avoir quitter le système sale et dangereux dans lequel il était plonge ? Non plus.
Autant ne rien sentir du tout . Il était d'humeur exécrable , celle où il était prêt a tailler un costard au premier venu , lui jeter allègrement au visage quelques horreurs . Il s'était couché tard , beaucoup trop tard avec quelques verres . La vodka n'avait une fois encore pas pu éponger sa frustration : oui , Wind complexifiait largement sa nouvelle vie d'ermite dans cet institut de barjos . Il éprouvait avec elle ce sentiment de gouffre qui les séparait , incapable de le franchir par crainte d'une foudre mystérieuse et métaphysique , incapable d'y renoncer , lui faisait imploser a chacune de leur rencontre son cerveau en phénomènes incontrôlables : Wind , nouvelle extasy.
L'appel du steak , qu'il fallait déchirer avec ses dents , digérer ...
Il entra dans la cuisine en tenue traditionnelle Iacobienne : pantalon cintré et d'excellente facture couple d'un marcel .
Soupir . La cuisine était ( encore ) pleine a craquer . Pourquoi , pourquoi ... le serbe disjonctait seul , ses cils battant anormalement. Pourquoi une mitrailleuse ne tombait-elle pas du ciel , pourquoi ne la chargeait -il pas , tirant les yeux fermes sur la foule , laissant échapper des rires gras et vicieux en enchainant les shots. Son fantasme digne de son arrière grand père cessa aussi vite qu'il était venu. Toutefois il ne put refouler l'idée que son fonctionnement mental était inquiétant.
Tous les élèves étaient affales autour d'un homme , un petit gros aux lunettes bien rondes , un petit air de rongeur affame , quelques sourires de geek en coin a la vue de rondeurs féminines si longtemps convoitées et jamais obtenues . Comment appelaient-ils cela ... un intellectuel ?
Il comprit en les écoutant brièvement qu'il était une sorte de sociologue qui souhaitait écrire sur les mutants . Chacun eut sa petite réaction qui mêlait ou de l'indignation , de la colère ou de la curiosité , irritant le Serbe au plus haut point . Ils attendaient tous qu'un petit gros dans son genre se pointe dans l'institut pour s'intéresser a eux , leur poser des questions , les laisser parler d'eux , eux si en manque de reconnaissance par leurs pairs . La scène lui paraissait ridicule , il ouvrit le frigo , trouva un steak et commença à le faire griller.
"Les conneries n'arrêtent jamais ici..."
Un gargouillement. Le ventre du serbe criait famine , événement rare qu'il fallait satisfaire le plus rapidement possible.
Sortant des salles de classe où il avait peine à ne pas s'effondrer lamentablement sur une table , lever la tête , fixer les yeux sur le professeur et enregistrer . Une habitude étudiante en somme , qu'il avait totalement oublié depuis plusieurs années déjà , depuis qu'il buvait des mojitos sucrés dans des clubs huppés accompagné de femmes mures et qu'il ne dormait plus qu'une seule nuit chez lui par semaine . Ces souvenirs paraissaient déjà lointains depuis qu'il avait quitter la Serbie , la prostitution , les nuits a n'en plus voir le bout. Il ne trouva pas le sentiment qu'il aurait du exprimer à cet instant : de la nostalgie ? Regretter de telles aventures épiques en vice n'allait pas dans le sens du sens moral commun , mais il n'en avait pas. Du soulagement , d'avoir quitter le système sale et dangereux dans lequel il était plonge ? Non plus.
Autant ne rien sentir du tout . Il était d'humeur exécrable , celle où il était prêt a tailler un costard au premier venu , lui jeter allègrement au visage quelques horreurs . Il s'était couché tard , beaucoup trop tard avec quelques verres . La vodka n'avait une fois encore pas pu éponger sa frustration : oui , Wind complexifiait largement sa nouvelle vie d'ermite dans cet institut de barjos . Il éprouvait avec elle ce sentiment de gouffre qui les séparait , incapable de le franchir par crainte d'une foudre mystérieuse et métaphysique , incapable d'y renoncer , lui faisait imploser a chacune de leur rencontre son cerveau en phénomènes incontrôlables : Wind , nouvelle extasy.
L'appel du steak , qu'il fallait déchirer avec ses dents , digérer ...
Il entra dans la cuisine en tenue traditionnelle Iacobienne : pantalon cintré et d'excellente facture couple d'un marcel .
Soupir . La cuisine était ( encore ) pleine a craquer . Pourquoi , pourquoi ... le serbe disjonctait seul , ses cils battant anormalement. Pourquoi une mitrailleuse ne tombait-elle pas du ciel , pourquoi ne la chargeait -il pas , tirant les yeux fermes sur la foule , laissant échapper des rires gras et vicieux en enchainant les shots. Son fantasme digne de son arrière grand père cessa aussi vite qu'il était venu. Toutefois il ne put refouler l'idée que son fonctionnement mental était inquiétant.
Tous les élèves étaient affales autour d'un homme , un petit gros aux lunettes bien rondes , un petit air de rongeur affame , quelques sourires de geek en coin a la vue de rondeurs féminines si longtemps convoitées et jamais obtenues . Comment appelaient-ils cela ... un intellectuel ?
Il comprit en les écoutant brièvement qu'il était une sorte de sociologue qui souhaitait écrire sur les mutants . Chacun eut sa petite réaction qui mêlait ou de l'indignation , de la colère ou de la curiosité , irritant le Serbe au plus haut point . Ils attendaient tous qu'un petit gros dans son genre se pointe dans l'institut pour s'intéresser a eux , leur poser des questions , les laisser parler d'eux , eux si en manque de reconnaissance par leurs pairs . La scène lui paraissait ridicule , il ouvrit le frigo , trouva un steak et commença à le faire griller.
"Les conneries n'arrêtent jamais ici..."
- InvitéInvité
re
Dim 2 Mar 2008 - 14:13
Laura avait réagi d'une façon dont Luna ne s'attendait visiblement pas. D'ailleurs l'exclamation de la petite la fit sursautéé, la porte claquée aussi. Le sociologue recommença à parler, ainsi qu'un autre élève, mais cette scène ne l'amusait plus. Fronçant les sourcils, Luna resta un moment appuyé contre une table, puis d'un mouvement de tête négatif, elle se leva et sortit. Elle devina où était la petite Laura est décida de lui parler. Le sociologue commençait à lui taper sur les nerfs avec toutes ces questions et son visage qui avait été amusé au début, finit dans l'agacement.
*Autant créer une pièce avec une vitre au fond teinté et de nous faire passer chacun notre tour dedans, ça fera le même effet. Un vrai interrogatoire qu'il nous fait le vieux!*
Luna laissa échapper un tsss d'entre ses dents et sortit de la cuisine.
Chambre de Laura et Luna.
*Autant créer une pièce avec une vitre au fond teinté et de nous faire passer chacun notre tour dedans, ça fera le même effet. Un vrai interrogatoire qu'il nous fait le vieux!*
Luna laissa échapper un tsss d'entre ses dents et sortit de la cuisine.
Chambre de Laura et Luna.
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Dim 2 Mar 2008 - 15:39
Cassandre ne tiqua même pas à la question de Frank. Elle commençait à connaître le leader de son équipe. Il avait l'habitude de frapper et de poser des questions ensuite. Elle ne l'aurait d'ailleurs pas blâmé pour ça, c'était quelque chose dont elle était elle-même incapable et il lui arrivait d'envier cette tournure d'esprit, qui avait aussi ses avantages. Mais si cette disposition était utile en salle des dangers, la vie réelle était légèrement différente.
"Je n'ai aucune raison valable de ne pas le faire. Tu en as une, Frank ?" s'enquit-elle d'une voix un peu plus légère que d'ordinaire. A cet égard, Cassandre était un cerbère plus efficace que Cerebra elle-même, mais elle savait également que Frank ne faisait que très moyennement confiance à ses capacités. Les pouvoirs mutants "classiques" lui étaient acceptables, mais la précognition mettait tout le monde mal à l'aise, c'était compréhensible. Là non plus, elle n'allait pas le blâmer, elle avait connu ce scepticisme depuis l'apparition de ses pouvoirs.
Visiblement, le professeur Bateson semblait flatté lui aussi d'enfin voir son travail légitimé par quelqu'un dans l'établissement. Etrangement, les élèves s'étaient refermés comme des huîtres, comme si les épreuves qu'ils avaient vécues, loin de les former à la vie, n'avaient fait que les préparer à une vie recluse. C'était bien loin de ce que les professeurs de l'institut tentaient de leur inculquer au quotidien.
"Pardonnez cet accueil tiède, la vie ne nous a pas fait de cadeaux dernièrement, je pense que tout le monde est un peu à cran." dit-elle avec un peu de chaleur pour essayer de mettre le sociologue plus à l'aise dans cette cuisine hostile.
Elle esquissa néanmoins un sourire amusé à sa réponse concernant l'article de Georgia.
"Oh, vraiment ?" releva-t-elle, sans plus de précision.
"Vous ne nous dérangez pas du tout, professeur, l'institut reste ouvert aux visiteurs." lui assura-t-elle, avant d'entendre Luna et Laura quitter la pièce, ainsi qu'une répartie cinglante qui portait la marque d'un Iacobo de fort bonne humeur.
"Bonjour à toi aussi, Iacobo." répondit-elle simplement au Serbe. Elle eut soudain l'impression d'être une dompteuse dans la cage aux lions. Ce n'était pas une mince affaire de faire vivre tout ce petit monde. Les élèves semblaient particulièrement remontés cet après-midi, mais elle n'était pas là pour faire ingérence.
"Excusez-moi, je vais vous laisser travailler en paix, je ne voudrais pas que ma présence oriente certaines réponses." dit-elle en s'éloignant vers la porte de la cuisine.
"J'ai quelque chose à faire dans l'immédiat, mais je serai dans mon bureau si quelqu'un veut me parler." dit-elle en passant devant Frank, sans tourner la tête vers lui, avant de quitter la pièce.
Chambre de Laura et Luna
"Je n'ai aucune raison valable de ne pas le faire. Tu en as une, Frank ?" s'enquit-elle d'une voix un peu plus légère que d'ordinaire. A cet égard, Cassandre était un cerbère plus efficace que Cerebra elle-même, mais elle savait également que Frank ne faisait que très moyennement confiance à ses capacités. Les pouvoirs mutants "classiques" lui étaient acceptables, mais la précognition mettait tout le monde mal à l'aise, c'était compréhensible. Là non plus, elle n'allait pas le blâmer, elle avait connu ce scepticisme depuis l'apparition de ses pouvoirs.
Visiblement, le professeur Bateson semblait flatté lui aussi d'enfin voir son travail légitimé par quelqu'un dans l'établissement. Etrangement, les élèves s'étaient refermés comme des huîtres, comme si les épreuves qu'ils avaient vécues, loin de les former à la vie, n'avaient fait que les préparer à une vie recluse. C'était bien loin de ce que les professeurs de l'institut tentaient de leur inculquer au quotidien.
"Pardonnez cet accueil tiède, la vie ne nous a pas fait de cadeaux dernièrement, je pense que tout le monde est un peu à cran." dit-elle avec un peu de chaleur pour essayer de mettre le sociologue plus à l'aise dans cette cuisine hostile.
Elle esquissa néanmoins un sourire amusé à sa réponse concernant l'article de Georgia.
"Oh, vraiment ?" releva-t-elle, sans plus de précision.
"Vous ne nous dérangez pas du tout, professeur, l'institut reste ouvert aux visiteurs." lui assura-t-elle, avant d'entendre Luna et Laura quitter la pièce, ainsi qu'une répartie cinglante qui portait la marque d'un Iacobo de fort bonne humeur.
"Bonjour à toi aussi, Iacobo." répondit-elle simplement au Serbe. Elle eut soudain l'impression d'être une dompteuse dans la cage aux lions. Ce n'était pas une mince affaire de faire vivre tout ce petit monde. Les élèves semblaient particulièrement remontés cet après-midi, mais elle n'était pas là pour faire ingérence.
"Excusez-moi, je vais vous laisser travailler en paix, je ne voudrais pas que ma présence oriente certaines réponses." dit-elle en s'éloignant vers la porte de la cuisine.
"J'ai quelque chose à faire dans l'immédiat, mais je serai dans mon bureau si quelqu'un veut me parler." dit-elle en passant devant Frank, sans tourner la tête vers lui, avant de quitter la pièce.
Chambre de Laura et Luna
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
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Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Dim 2 Mar 2008 - 21:09
Kitty écouta ce que les autres élèves avaient à dire sur la question. Luna proposait de n'aider que ceux qui voulaient bien d'eux. Mais la petite fille restait sur sa conclusion. A quoi bon aider des gens qui ne veulent pas de vous. De plus, du peu de non mutants que la petite télépathe avait rencontré, seuls les parents de Wind et River ne l'avaient pas rejeté. Puis elle fut tirée de ses pensées par la voix de Laura qui sortit de la cuisine en claquant la porte. Elle comprenait pourquoi elle avait dit ça. Son frère avait été tué par des non-mutants. Jonas était d'accord avec ce qu'elle pensait et visiblement pour lui survivre était important. Pendant que Jonas parlait, la petite fille ne savait pas ce qu'elle devait faire. Devait-elle suivre sa copine ou la laisser seule ? Elle était tiraillée entre rejoindre sa coéquipière et rester à écouter le sociologue. Justement, ce dernier leur reposa une question : Comment chacun voyait la société, les non-mutants, les institutions, le gouvernement, la police et les lois. Kitty commença à réfléchir à cette question. Elle ne savait pas vraiment comment exprimer ce qu'elle ressentait.
Pendant ce temps, elle vit Iacobo entrer dans la cuisine. Il ne semblait pas de très bonne humeur. La fillette lui en voulait d'avoir gâchée leur sketch. Luna en profita pour partir elle aussi. La petite StryX regarda Cassandre qui après avoir répondu au professeur Bateson, sortit de la pièce. La psychologue avait quelque chose à faire. Kitty reprit un biscuit. Elle décida de laisser Laura se calmer toute seule et irait la retrouver après. Elle sentit une odeur de viande griller. Apparemment Iacobo se faisait cuire un morceau de viande.
*Comme si s'était l'heure de se faire cuire un morceau de viande.*
La fillette reporta son attention sur le sociologue. Elle avait des trucs à dire sur sa question. Pour elle, la société ne voulait pas d'eux et faisait tout pour le montrer. Ils essayaient de faire passer des lois contre eux. De sa petite voix cristalline, la petite télépathe repris la parole :
"La société et bein elle est injuste avec nous. Elle nous rejette sans même essayer de nous comprendre. Je trouve qu'ils essayent même de tout faire pour pas vouloir de nous. Ils veulent faire voter des lois contre nous et moi je trouve que c'est pas juste. On a les mêmes droits que les autres. C'est comme mes parents adoptifs. Ils n'avaient pas le droit de m'abandonner parce que je suis une mutante. On n'a pas choisi de l'être. Et puis le gouvernement, il appuie ce genre de choses. Lui aussi il est contre nous. Je le sais parce que mes parents veulent faire passer une loi pour que les parents puissent abandonner leur enfant mutant et pour ça, un sénateur les aide. Et puis les policiers nous mettent en prison tout seul et ça même si on est des enfants. En plus, la plupart des non mutants veulent pas de nous et n'essayent même pas de nous accepter. Ils sont méchants avec nous. Ils nous abandonnent et nous font du mal à cause de ce qu'on est."
Quand elle eut finit de parler, Kitty reprit son souffle. Pendant tout son discours, la petite fille n'avait pas quitté l'adulte du regard. Les yeux de la fillette s'étaient assombris alors qu'elle parlait. Elle avait essayé de répondre à la question du sociologue, mais la petite télépathe en avait gros sur le coeur. Cette question la touchait particulièrement et cela se voyait dans son regard. Puis Kitty se renfrogna et regarda ses chaussures. Une larme perla sur ses joues, mais la fillette la chassa très vite.
Pendant ce temps, elle vit Iacobo entrer dans la cuisine. Il ne semblait pas de très bonne humeur. La fillette lui en voulait d'avoir gâchée leur sketch. Luna en profita pour partir elle aussi. La petite StryX regarda Cassandre qui après avoir répondu au professeur Bateson, sortit de la pièce. La psychologue avait quelque chose à faire. Kitty reprit un biscuit. Elle décida de laisser Laura se calmer toute seule et irait la retrouver après. Elle sentit une odeur de viande griller. Apparemment Iacobo se faisait cuire un morceau de viande.
*Comme si s'était l'heure de se faire cuire un morceau de viande.*
La fillette reporta son attention sur le sociologue. Elle avait des trucs à dire sur sa question. Pour elle, la société ne voulait pas d'eux et faisait tout pour le montrer. Ils essayaient de faire passer des lois contre eux. De sa petite voix cristalline, la petite télépathe repris la parole :
"La société et bein elle est injuste avec nous. Elle nous rejette sans même essayer de nous comprendre. Je trouve qu'ils essayent même de tout faire pour pas vouloir de nous. Ils veulent faire voter des lois contre nous et moi je trouve que c'est pas juste. On a les mêmes droits que les autres. C'est comme mes parents adoptifs. Ils n'avaient pas le droit de m'abandonner parce que je suis une mutante. On n'a pas choisi de l'être. Et puis le gouvernement, il appuie ce genre de choses. Lui aussi il est contre nous. Je le sais parce que mes parents veulent faire passer une loi pour que les parents puissent abandonner leur enfant mutant et pour ça, un sénateur les aide. Et puis les policiers nous mettent en prison tout seul et ça même si on est des enfants. En plus, la plupart des non mutants veulent pas de nous et n'essayent même pas de nous accepter. Ils sont méchants avec nous. Ils nous abandonnent et nous font du mal à cause de ce qu'on est."
Quand elle eut finit de parler, Kitty reprit son souffle. Pendant tout son discours, la petite fille n'avait pas quitté l'adulte du regard. Les yeux de la fillette s'étaient assombris alors qu'elle parlait. Elle avait essayé de répondre à la question du sociologue, mais la petite télépathe en avait gros sur le coeur. Cette question la touchait particulièrement et cela se voyait dans son regard. Puis Kitty se renfrogna et regarda ses chaussures. Une larme perla sur ses joues, mais la fillette la chassa très vite.
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Lun 3 Mar 2008 - 1:57
Le coeur de Georgia battait la chamade. Peut être pas autant que la première fois que Gabrielle ou River l'avait embrassée, mais pas loin tout de même...
Un type, vraisemblablement connu, avait lu son article ! WooHoo ! Et en plus il allait le passer dans une revue et le commenter ! Double WooHoo !
La New Yorkaise souriait comme une débile. Elle avait envie de rire, de danser, de crier, de sauter et de rouler des patins à la fille la plus proche (genre c'était Kitty, alors on allait tout de même éviter...).
Pendant ce temps, la petite Cosette asthmatique déballait sa vie sordide et Georgia avait envie de rire de joie... Elle devait tout de même se tenir un peu. Un petit peu quoi...
Gros fou rire de joie. Complètement tourneboulée la fille. Du coup, comme elle avait déjà commencé à plus ou moins parler (genre ricaner bêtement), elle entreprit de répondre à la question de l'éminent sociologue qui avait adoré son article...
Bien entendu, elle prononça les paroles suivantes en se marrant, ricanements qui avaient d'ailleurs également accompagnés le départ précipité de Luna...
"Ben les non mutants, c'est des gens quoi... Rien de spécial à leur sujet. On peut juste dire, que, et pas que les non mutants, tout le monde, on est manipulé par les sponsors de la société judéochrétienne... Donc si les gens nous aiment pas, et je ne dis pas qu'ils ne nous aiment pas, c'est plus lié à l'influence néfaste des mass médias et des autorités de tutelle. Genre les p'tits Jésus, les intellectuels qui vont à la soupe et ce genre de farceurs !"
Bon elle souriait un peu moins bêtement maintenant. Elle était en bonne voie. La respectabilité viendrait avec la reconnaissance ! Ou pas...
"Après les flics, les militaires, les flics de la pensée, le lobby hygièniste, les autorités gouvernementales et autres, eux, j'ai la haine contre ce tas de liquidateurs ! Mais cette haine, elle doit être partagée. Je ne sais pas si on peut vraiment se dire qu'on est les seuls à être opprimés. Il faudrait plutôt dire qu'on est opprimé comme les autres. Et que l'issue du combat se trouvera dans la solidarité avec les autres minorités opprimées..."
Remarquant la présence de Iacobo, son déchêt serbe préféré, elle l'interpella sans guère se soucier de la présence des autres :
"Yo ! Tu roules, la loose ? N'oublies pas de boire ton jus d'orange, c'est bon pour toi..."
Et elle fit quelque pas avant de déposer un baiser sur la joue de son pote d'équipe...
Un type, vraisemblablement connu, avait lu son article ! WooHoo ! Et en plus il allait le passer dans une revue et le commenter ! Double WooHoo !
La New Yorkaise souriait comme une débile. Elle avait envie de rire, de danser, de crier, de sauter et de rouler des patins à la fille la plus proche (genre c'était Kitty, alors on allait tout de même éviter...).
Pendant ce temps, la petite Cosette asthmatique déballait sa vie sordide et Georgia avait envie de rire de joie... Elle devait tout de même se tenir un peu. Un petit peu quoi...
Gros fou rire de joie. Complètement tourneboulée la fille. Du coup, comme elle avait déjà commencé à plus ou moins parler (genre ricaner bêtement), elle entreprit de répondre à la question de l'éminent sociologue qui avait adoré son article...
Bien entendu, elle prononça les paroles suivantes en se marrant, ricanements qui avaient d'ailleurs également accompagnés le départ précipité de Luna...
"Ben les non mutants, c'est des gens quoi... Rien de spécial à leur sujet. On peut juste dire, que, et pas que les non mutants, tout le monde, on est manipulé par les sponsors de la société judéochrétienne... Donc si les gens nous aiment pas, et je ne dis pas qu'ils ne nous aiment pas, c'est plus lié à l'influence néfaste des mass médias et des autorités de tutelle. Genre les p'tits Jésus, les intellectuels qui vont à la soupe et ce genre de farceurs !"
Bon elle souriait un peu moins bêtement maintenant. Elle était en bonne voie. La respectabilité viendrait avec la reconnaissance ! Ou pas...
"Après les flics, les militaires, les flics de la pensée, le lobby hygièniste, les autorités gouvernementales et autres, eux, j'ai la haine contre ce tas de liquidateurs ! Mais cette haine, elle doit être partagée. Je ne sais pas si on peut vraiment se dire qu'on est les seuls à être opprimés. Il faudrait plutôt dire qu'on est opprimé comme les autres. Et que l'issue du combat se trouvera dans la solidarité avec les autres minorités opprimées..."
Remarquant la présence de Iacobo, son déchêt serbe préféré, elle l'interpella sans guère se soucier de la présence des autres :
"Yo ! Tu roules, la loose ? N'oublies pas de boire ton jus d'orange, c'est bon pour toi..."
Et elle fit quelque pas avant de déposer un baiser sur la joue de son pote d'équipe...
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Lun 3 Mar 2008 - 2:32
La réponse à la question de Cassandre lui paraissait évidente : Ce type arrivait de nul part et venait poser des questions.
Bien sûr dit comme ça ce n'était pas si évident; mais quand même. Non ?
Etant donné que Bateson encaissait les remarques sans broncher, il était difficile pour Frank de garder sa colère focalisé contre lui.
La seule personne sur laquelle il aurait pu la reporter était Iacobo, mais à part écraser sa tête dans la poêle sans aucune raison, il ne voyait pas trop quoi faire. Le junkie avait raison, les conneries n'arrêtaient décidément jamais dans l'institut.
"La gamine marque un point."
Il attarda son regard un instant sur Georgia avant d'ajouter "...Kitty."
"Je n'irais pas taper le premier flic venu, mais il faut avouer que les pontes ne nous veulent pas que du bien, et que ça se ressent dans la politique générale du pays. Le peu qui arrive jusqu'au 20h n'est que la partie émergé de l'iceberg."
Ca sonnait un peu paranoïaque, tout de même moins que Georgia, mais Frank ne se voyait pas donner plus de détails. Les petits "extras" de l'éducation à l'institut n'étaient pas des plus légales...
L'autre gamine avait pété un cable - c'était probablement mieux dans ce sens là, une attaque télépathique dans la cuisine n'aurait pas été du meilleur effet -, rapidement poursuivi par Luna.
Il regarda Cassandre sortit à son tour avec un sourire en coin. Gabrielle s'était enfui de la cuisine elle aussi, aurait-elle droit à son lot de réconfort dans les bras de la psychologue ?
Il détestait quand l'aveugle lançait des pistes au milieu de ses phrases, il n'arrivait jamais à savoir où elle voulait en venir. Puisqu'il y avait déjà deux cas sociaux dans la pièce, il décida de ne pas relever.
*C'est pas comme si je pouvais aller lui demander des précisions sur ce qui s'est dit dans le salon...*
Bien sûr dit comme ça ce n'était pas si évident; mais quand même. Non ?
Etant donné que Bateson encaissait les remarques sans broncher, il était difficile pour Frank de garder sa colère focalisé contre lui.
La seule personne sur laquelle il aurait pu la reporter était Iacobo, mais à part écraser sa tête dans la poêle sans aucune raison, il ne voyait pas trop quoi faire. Le junkie avait raison, les conneries n'arrêtaient décidément jamais dans l'institut.
"La gamine marque un point."
Il attarda son regard un instant sur Georgia avant d'ajouter "...Kitty."
"Je n'irais pas taper le premier flic venu, mais il faut avouer que les pontes ne nous veulent pas que du bien, et que ça se ressent dans la politique générale du pays. Le peu qui arrive jusqu'au 20h n'est que la partie émergé de l'iceberg."
Ca sonnait un peu paranoïaque, tout de même moins que Georgia, mais Frank ne se voyait pas donner plus de détails. Les petits "extras" de l'éducation à l'institut n'étaient pas des plus légales...
L'autre gamine avait pété un cable - c'était probablement mieux dans ce sens là, une attaque télépathique dans la cuisine n'aurait pas été du meilleur effet -, rapidement poursuivi par Luna.
Il regarda Cassandre sortit à son tour avec un sourire en coin. Gabrielle s'était enfui de la cuisine elle aussi, aurait-elle droit à son lot de réconfort dans les bras de la psychologue ?
Il détestait quand l'aveugle lançait des pistes au milieu de ses phrases, il n'arrivait jamais à savoir où elle voulait en venir. Puisqu'il y avait déjà deux cas sociaux dans la pièce, il décida de ne pas relever.
*C'est pas comme si je pouvais aller lui demander des précisions sur ce qui s'est dit dans le salon...*
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Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Lun 3 Mar 2008 - 19:12
Le Professeur sourit aux paroles de la belle hellène... En effet, on ne pouvait pas dire que l'accueil soit profondément chaleureux ! Mais Bateson avait l'habitude d'être regardé un peu comme un OVNI, ça ne le dérangeait pas réellement...
Les réactions des étudiants d'ailleurs n'avaient rien de réellement surprenantes.
Il releva le sourcil en entendant le discours de la petite fille... Etait ce la fille Willington ? La coïncidence était pour le moins amusante... Mais il choisit de ne pas insister sur la question.
Bateson toussa un peu pour s'éclaircir la gorge et reprit d'une voix caverneuse :
"C'est très interessant tout ça... En effet, je crois qu'on peut légitimement dire que l'opinion publique ne vous ait pas favorable. Et que s'il y a unité à désirer, il faudra la construire... L'unité n'est pas de votre côté, ça c'est clair ! Des dispositions sont en train d'être prises, à l'instar de la loi Willington, par les autorités de notre pays... On ne peut pas dire que l'avenir soit réellement au beau fixe !"
Le Professeur se leva et alla se servir un verre d'eau.
"Toutefois, comment expliquez vous cette haine à votre encontre ? Avez vous une idée ? Une explication ? En gros, je vous demande de vous questionner sérieusement sur le comment du pourquoi ? Pourquoi dans une société moderne, civilisée, démocratique, on en arrive à de telles mesures de ségrégation ? A de tels comportements de haine pure ?"
Bateson porta le verre à sa bouche et le vida d'un trait.
"D'ailleurs, l'autre questionnement qui est pertinent c'est : si vous n'étiez pas des mutants, à votre avis vous penseriez quoi de la question mutante ? Et je vous demanderai d'être aussi francs que possible..."
Les réactions des étudiants d'ailleurs n'avaient rien de réellement surprenantes.
Il releva le sourcil en entendant le discours de la petite fille... Etait ce la fille Willington ? La coïncidence était pour le moins amusante... Mais il choisit de ne pas insister sur la question.
Bateson toussa un peu pour s'éclaircir la gorge et reprit d'une voix caverneuse :
"C'est très interessant tout ça... En effet, je crois qu'on peut légitimement dire que l'opinion publique ne vous ait pas favorable. Et que s'il y a unité à désirer, il faudra la construire... L'unité n'est pas de votre côté, ça c'est clair ! Des dispositions sont en train d'être prises, à l'instar de la loi Willington, par les autorités de notre pays... On ne peut pas dire que l'avenir soit réellement au beau fixe !"
Le Professeur se leva et alla se servir un verre d'eau.
"Toutefois, comment expliquez vous cette haine à votre encontre ? Avez vous une idée ? Une explication ? En gros, je vous demande de vous questionner sérieusement sur le comment du pourquoi ? Pourquoi dans une société moderne, civilisée, démocratique, on en arrive à de telles mesures de ségrégation ? A de tels comportements de haine pure ?"
Bateson porta le verre à sa bouche et le vida d'un trait.
"D'ailleurs, l'autre questionnement qui est pertinent c'est : si vous n'étiez pas des mutants, à votre avis vous penseriez quoi de la question mutante ? Et je vous demanderai d'être aussi francs que possible..."
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Lun 3 Mar 2008 - 21:39
Jonas écouta chaque personne parler, ils semblaient tous avoir vécu leurs malheurs, avoir leurs problèmes et avoir tous de bonnes raison d’en vouloir à la société et au gouvernement.
Jonas avait aussi de bonnes raisons d’en vouloir à la police, mais les problèmes qu’il avait eus semblaient moindres par rapport à d’autres.
« Vous avez sans doute raison à propos de la vie et de la survie, mais je ne sais pas… Je ne suis jamais projeté au delà de la semaine suivante dans l’avenir… » Répondit-il au scientifique, en baissant pensivement la tête.
Il releva la tête alors que le sociologue posait ses autres questions, réfléchissant quelques instants avant de répondre :
« Peut être ont-ils peur, peur de ce que nous pouvons faire, peur de l’inconnu, de la différence, du changement... Et si je n’étais pas un mutant… Je ne sais pas à vrai dire, je ne me suis jamais posé la question, et la réponse ne m’intéresse guère, nous sommes ce que nous sommes et ne pouvons changer cet état de fait… »
Jonas s’appuya contre la surface centrale et repensa aux paroles qu’avait prononcé le sociologue, il n’avait pas tord dans le fond, il ne pouvait continuer indéfiniment de se contenter de vivre au jour le jour, il faudrait bien qu’il trouve quelque chose à faire… Suivre la voie de ses parents ? Pourquoi pas… Mais de toute façon, il aurait sans doute l’occasion de se poser ses questions plus tard, il était encore jeune…
Jonas avait aussi de bonnes raisons d’en vouloir à la police, mais les problèmes qu’il avait eus semblaient moindres par rapport à d’autres.
« Vous avez sans doute raison à propos de la vie et de la survie, mais je ne sais pas… Je ne suis jamais projeté au delà de la semaine suivante dans l’avenir… » Répondit-il au scientifique, en baissant pensivement la tête.
Il releva la tête alors que le sociologue posait ses autres questions, réfléchissant quelques instants avant de répondre :
« Peut être ont-ils peur, peur de ce que nous pouvons faire, peur de l’inconnu, de la différence, du changement... Et si je n’étais pas un mutant… Je ne sais pas à vrai dire, je ne me suis jamais posé la question, et la réponse ne m’intéresse guère, nous sommes ce que nous sommes et ne pouvons changer cet état de fait… »
Jonas s’appuya contre la surface centrale et repensa aux paroles qu’avait prononcé le sociologue, il n’avait pas tord dans le fond, il ne pouvait continuer indéfiniment de se contenter de vivre au jour le jour, il faudrait bien qu’il trouve quelque chose à faire… Suivre la voie de ses parents ? Pourquoi pas… Mais de toute façon, il aurait sans doute l’occasion de se poser ses questions plus tard, il était encore jeune…
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Lun 3 Mar 2008 - 22:36
Hall
Myou débarqua dans la cuisine, un air détaché forcé. Elle n''arriverait surement pas à cacher son malaise en ce lieu. Elle était bien inconsciente de ce qui était en train de se discuter, les questionnaires, tout ça. Myou était une fois de plus centrée sur elle. Mais que faire d'autres quand tant de choses lui faisait peur, ou étaient nouveau pour elle... ?
Elle chercha immédiatement Cassandre du regard, et fut on ne peut plus découragée de ne pas la trouver. Tout cet effort surhumain de venir en cuisine pour rien...
Elle allait fuir rapidement quand elle vit Franck non loin. Peut-être serait-il une meilleure source que Fabrisio ! Myou s'approcha donc de lui furtivement, ne relevant même pas la présence du professeur.
Hé... tu sais pas où est Cassandre, leader ?
Elle aimait bien appuyer sur ce mot... "sadiquement" !
Myou débarqua dans la cuisine, un air détaché forcé. Elle n''arriverait surement pas à cacher son malaise en ce lieu. Elle était bien inconsciente de ce qui était en train de se discuter, les questionnaires, tout ça. Myou était une fois de plus centrée sur elle. Mais que faire d'autres quand tant de choses lui faisait peur, ou étaient nouveau pour elle... ?
Elle chercha immédiatement Cassandre du regard, et fut on ne peut plus découragée de ne pas la trouver. Tout cet effort surhumain de venir en cuisine pour rien...
Elle allait fuir rapidement quand elle vit Franck non loin. Peut-être serait-il une meilleure source que Fabrisio ! Myou s'approcha donc de lui furtivement, ne relevant même pas la présence du professeur.
Hé... tu sais pas où est Cassandre, leader ?
Elle aimait bien appuyer sur ce mot... "sadiquement" !
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Lun 3 Mar 2008 - 23:30
Dans la cuisine, Eun Ju ng était resté assez silencieux après son intervention à l'encontre de monsieur Bateson. D'ailleurs, il accueillit la répartie de bateson sur le professionnalisme des journalistes de la Sentinelle avec un certain scepticisme. Ensuite, il laissa le sociologue répondre pêle-mêle aux diverses questions qui s'étaient abattues sur lui telle une avalanche. Peu après, il questionna le groupe de mutant sur les modalités selon lesquelles ils utiliseraient leurs pouvoirs. Sur cette question, le coréen ne prit pas la parole tant la réponse à cette question était encore floue pour lui. Et pour dire vrai, il n'avait pas vraiment réfléchi à ce point depuis son arrivée à l'institut plus préoccupé à s'adapter aux divers changements qu'avait provoqué sa mutation.
Au cours de la discussion, le professeur Deneos fit son entrée dans la pièce et Gabrielle quitta la pièce précipitamment. Elle se présenta au chercheur et fit part de sentiment sur la venue de monsieur bateson. Elle était honorée et ravie à en juger les paroles qu'elle prononça. Les réactions à la question du sociologue furent contrastées à en juger les réponses tous plus ou moins différentes s'accompagnant de manifestations assez violentes dans certains cas comme l'avaient été celles de Laura qui avait quitté la pièce.
Robert Bateson poursuivit avec une autre question sur la perception que les jeunes mutants avait des institutions qu'on pouvait qualifier d'humaine. Peu après, le sulfureux serbe de l'institut fit son entrée dans la cuisine. Une arrivée ponctuée d'un de ses habituelles prise de paroles toujours aussi appréciées au sein de l'établissement... Dans le même temps, la jeune femme grecque quitta aussi la pièce laissant de nouveau les élèves et le sociologue face à face.
A peine avait-elle quittée la pièce que d'autres réponses fusèrent pour le professeur Bateson. D'ailleurs, l'adolescent coréen y ajouta sa réponse personnelle empreinte de son vécu tout aussi personnel remontant à la confirmation de son pouvoir mutant. Chose rare, il ne mit pas de gants lui qui généralement avait tendance à conserver pour lui certaines choses et à les transcrire de manière moins abrupte.
«Monsieur Bateson, je devrai avoir quelle vision d'une société qui a rejeté une partie des siens sous prétexte qu'ils sont différents alors qu'ils n'ont rien demandé?»
Il poursuivit toujours en s'appuyant sur son cas personnel.
«Mon pays m'a déclaré comme n'étant plus de nationalité coréenne, ma famille m'a renié dès qu'elle a appris que j'étais un mutant.» Une réalité pas tout à fait vrai puisque c'était son père qui l'avait renié et l'apathie de sa mère qui l'avait confirmé dans cette décision.
«Vous m'expliquer comment on fait pour avoir une vision positive de la société et des institutions? Surtout que mon pouvoir n'est pas dangereux en soit...» Lâcha-t-il tout aussi abruptement.
Sa réponse vint de manière différée et trop lente étant donné que le chercheur avait déjà enchaîné sur une question tout aussi complexe à laquelle le coréen donna une réponse qui finalement n'apporterait pas grand chose à la discussion.
«A vrai dire, j'en sais rien vu que c'est difficile de parler d'une chose qu'on n'a pas vécu réellement. Surtout sur une question aussi compliquée.» Bref une intervention inutile du coréen.
Au cours de la discussion, le professeur Deneos fit son entrée dans la pièce et Gabrielle quitta la pièce précipitamment. Elle se présenta au chercheur et fit part de sentiment sur la venue de monsieur bateson. Elle était honorée et ravie à en juger les paroles qu'elle prononça. Les réactions à la question du sociologue furent contrastées à en juger les réponses tous plus ou moins différentes s'accompagnant de manifestations assez violentes dans certains cas comme l'avaient été celles de Laura qui avait quitté la pièce.
Robert Bateson poursuivit avec une autre question sur la perception que les jeunes mutants avait des institutions qu'on pouvait qualifier d'humaine. Peu après, le sulfureux serbe de l'institut fit son entrée dans la cuisine. Une arrivée ponctuée d'un de ses habituelles prise de paroles toujours aussi appréciées au sein de l'établissement... Dans le même temps, la jeune femme grecque quitta aussi la pièce laissant de nouveau les élèves et le sociologue face à face.
A peine avait-elle quittée la pièce que d'autres réponses fusèrent pour le professeur Bateson. D'ailleurs, l'adolescent coréen y ajouta sa réponse personnelle empreinte de son vécu tout aussi personnel remontant à la confirmation de son pouvoir mutant. Chose rare, il ne mit pas de gants lui qui généralement avait tendance à conserver pour lui certaines choses et à les transcrire de manière moins abrupte.
«Monsieur Bateson, je devrai avoir quelle vision d'une société qui a rejeté une partie des siens sous prétexte qu'ils sont différents alors qu'ils n'ont rien demandé?»
Il poursuivit toujours en s'appuyant sur son cas personnel.
«Mon pays m'a déclaré comme n'étant plus de nationalité coréenne, ma famille m'a renié dès qu'elle a appris que j'étais un mutant.» Une réalité pas tout à fait vrai puisque c'était son père qui l'avait renié et l'apathie de sa mère qui l'avait confirmé dans cette décision.
«Vous m'expliquer comment on fait pour avoir une vision positive de la société et des institutions? Surtout que mon pouvoir n'est pas dangereux en soit...» Lâcha-t-il tout aussi abruptement.
Sa réponse vint de manière différée et trop lente étant donné que le chercheur avait déjà enchaîné sur une question tout aussi complexe à laquelle le coréen donna une réponse qui finalement n'apporterait pas grand chose à la discussion.
«A vrai dire, j'en sais rien vu que c'est difficile de parler d'une chose qu'on n'a pas vécu réellement. Surtout sur une question aussi compliquée.» Bref une intervention inutile du coréen.
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Lun 3 Mar 2008 - 23:31
Kirsten entra dans la cuisine. Son ventre... comme a son habitude, emettait des bruits étranges. Il était temps qu'elle se mette quelque chose sous la dent.
Sans vraiment regarder qui était présent, elle se dirigea instinctivement jusqu'au réfrigérateur.
L'air hésitante, elle observa ce qui s'y trouvait. Qu'allait-elle bien donner a manger a l'alien qui lui rappellait a l'ordre en lui tordant le ventre? Elle saisi quelques aliments, se retourna, referma la frigo d'un coup de hanche, puis s'installa a table.
Sans attendre, elle rassasia ce monstre d'estomac.
- Quelle idée d'avoir un ventre bruyant, se dit-elle tout haut, tout en regardant l'objet de sa présence en cette pièce.
Elle leva les yeux sur sa montre et se rendit compte soudain qu'elle allait certainement etre la dernière a porter la main a la tache pour les corvées dans le foyer.
Se dépéchant a manger, sans pour autant jouer les boulimiques, elle accelera le rythme de mastication.
Sans vraiment regarder qui était présent, elle se dirigea instinctivement jusqu'au réfrigérateur.
L'air hésitante, elle observa ce qui s'y trouvait. Qu'allait-elle bien donner a manger a l'alien qui lui rappellait a l'ordre en lui tordant le ventre? Elle saisi quelques aliments, se retourna, referma la frigo d'un coup de hanche, puis s'installa a table.
Sans attendre, elle rassasia ce monstre d'estomac.
- Quelle idée d'avoir un ventre bruyant, se dit-elle tout haut, tout en regardant l'objet de sa présence en cette pièce.
Elle leva les yeux sur sa montre et se rendit compte soudain qu'elle allait certainement etre la dernière a porter la main a la tache pour les corvées dans le foyer.
Se dépéchant a manger, sans pour autant jouer les boulimiques, elle accelera le rythme de mastication.
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Mar 4 Mar 2008 - 0:04
Le steak saignait ... dégoulinait lentement sur la poêle . Etrangement le serbe fut repoussé par cette image peu séduisante . Il souhaitait le prendre à pleine main et le jeter violemment sur un individu quelconque , voir la graisse chaude exploser sur un visage puis retomber sur le sol carrelé.
La petite réplique furtive de Cassandre le fit doucement sourire : elle maniait toujours aussi habilement la repartie facile avec ce calme tolérant de trentenaire psychologue habituée aux pleurs de jeunes filles amatrices de blogs gothiques et vraies fausses vraies tentatives de suicides. Probablement un des seuls individus de l'établissement intéressant en tête à tête , au risque de se faire castrer par le guilleret directeur de sa nouvelle maison dont il avait découvert le jeu lors de la soirée Stryx : les regards ne trompaient pas pour un prostitue .
Il entendit la petite voix de Kitty minauder quelques plaintes : son esprit bloqua sur ses paroles , ne parvenant pas a joindre correctement ses mots pour en faire des phrases sensées . Mentalement , il n'y avait plus qu'une chose : COUP DE STEAK ! Ses mains tremblaient sous l'excitation de son fantasme viandophile.
Son petit nuage saignant s'évapora rapidement , son autisme temporaire disparut : il prit conscience de la présence de georgy la prolétaire , geogeo la libératrice des opprimées , défenseur des minorités , reine des lesbiennes , du gogo dancing , partisan de la grande théorie du complot , plongeant dans les tréfonds d'une extrême gauche inexistante aux Etats Unis , contre les riches , contre les faux pauvres , contre les fascistes , les méchants , ce fameux lobby hygiéniste sur lequel Iacobo n'arrivait a poser aucun visage . Bref , un bordel ambiant concentre dans un petit bout de femme , tiraille par son passif douteux , son mental détruit sans consommations illicites , son héritage prolétaire , sa stimulation hormonale rarement observée dans la courte carriere du serbe et des phases de rage politique sans nom.
Pour finir en beaute, elle l'embrassa sur la joue . Il soupira , blasé :
"Il est triste de finir par violer un prostitué des pays de l'est suite aux multiples râteaux lesbiens que tu as pu subir parmi ces troupeaux de femelles apparemment non prêtes a un bon coup de langue ouvrier"
Son nouveau copain Frank ( Iacobo cherchait le bon moment pour se foutre savamment de son nom qu'il trouvait particulièrement ridicule ) renchérit avec une petite phrase rebelle , histoire d'impressionner le vioque.
-Que foutait le steak ? Toujours pas cuit bien a point comme il l'aimait ? Cela méritait justice , un headshot steak sur le sociologue.
Jonas , un énième inconnu qu'il ne connaissait que de nom de couloir et avec qui il vivait pourtant déjà depuis plusieurs semaines finit de découper son humeur en petites rondelles en rabâchant un discours anti raciste a la manque.
Il se retourna , laissa son steak cuire en paix , se passa une main dans les cheveux puis chercha le regard de celui qu'il considérait comme un pervers camoufle.
"Bon , je trouvais cet amas de questions peu pertinent mais mon steak se fait attendre et toutes ces réponses inutiles m'irritent.
La ségrégation dont sont victimes les mutants est parfaitement compréhensible . Toute la discrimination qu'il y a pu avoir dans l'Histoire , notamment a l'encontre des noirs ou des juifs était à priori injustifiée , toutes les fausses démonstrations scientifiques qui cherchaient a prouver la supériorité d'une race étaient fausses.
Mais la donne a change avec l'apparition du monde mutant n'est-ce pas ? Il y a bien une différence entre un homme et un mutant , nous possédons quelque chose de plus , des pouvoirs , parfois démesurés .
Scientifiquement , il est indéniable que nous sommes superieurs , philosophiquement nous sommes les grands gagnants d'un Etat de Nature où régnerait la loi du plus fort , politiquement nous représentons un grave danger pour les sociétés actuelles car regroupes nous pouvons tout bouleverser.
Il ne faut pas vivre très longtemps pour comprendre que chacun cherche a défendre sa place , les humains cherchent a conserver leur sociétés , leurs systèmes car ils ont raison : à long terme , la cohabitation entre mutants et humains est impossible , il y aura forcement un rapport de domination.
Nous en venons donc a une conclusion relativement simple mister Bateson , éliminez nous vite avant que nous vous éliminons . Je parie sur la première dictature mutante d'ici une vingtaine d'années..."
La petite réplique furtive de Cassandre le fit doucement sourire : elle maniait toujours aussi habilement la repartie facile avec ce calme tolérant de trentenaire psychologue habituée aux pleurs de jeunes filles amatrices de blogs gothiques et vraies fausses vraies tentatives de suicides. Probablement un des seuls individus de l'établissement intéressant en tête à tête , au risque de se faire castrer par le guilleret directeur de sa nouvelle maison dont il avait découvert le jeu lors de la soirée Stryx : les regards ne trompaient pas pour un prostitue .
Il entendit la petite voix de Kitty minauder quelques plaintes : son esprit bloqua sur ses paroles , ne parvenant pas a joindre correctement ses mots pour en faire des phrases sensées . Mentalement , il n'y avait plus qu'une chose : COUP DE STEAK ! Ses mains tremblaient sous l'excitation de son fantasme viandophile.
Son petit nuage saignant s'évapora rapidement , son autisme temporaire disparut : il prit conscience de la présence de georgy la prolétaire , geogeo la libératrice des opprimées , défenseur des minorités , reine des lesbiennes , du gogo dancing , partisan de la grande théorie du complot , plongeant dans les tréfonds d'une extrême gauche inexistante aux Etats Unis , contre les riches , contre les faux pauvres , contre les fascistes , les méchants , ce fameux lobby hygiéniste sur lequel Iacobo n'arrivait a poser aucun visage . Bref , un bordel ambiant concentre dans un petit bout de femme , tiraille par son passif douteux , son mental détruit sans consommations illicites , son héritage prolétaire , sa stimulation hormonale rarement observée dans la courte carriere du serbe et des phases de rage politique sans nom.
Pour finir en beaute, elle l'embrassa sur la joue . Il soupira , blasé :
"Il est triste de finir par violer un prostitué des pays de l'est suite aux multiples râteaux lesbiens que tu as pu subir parmi ces troupeaux de femelles apparemment non prêtes a un bon coup de langue ouvrier"
Son nouveau copain Frank ( Iacobo cherchait le bon moment pour se foutre savamment de son nom qu'il trouvait particulièrement ridicule ) renchérit avec une petite phrase rebelle , histoire d'impressionner le vioque.
-Que foutait le steak ? Toujours pas cuit bien a point comme il l'aimait ? Cela méritait justice , un headshot steak sur le sociologue.
Jonas , un énième inconnu qu'il ne connaissait que de nom de couloir et avec qui il vivait pourtant déjà depuis plusieurs semaines finit de découper son humeur en petites rondelles en rabâchant un discours anti raciste a la manque.
Il se retourna , laissa son steak cuire en paix , se passa une main dans les cheveux puis chercha le regard de celui qu'il considérait comme un pervers camoufle.
"Bon , je trouvais cet amas de questions peu pertinent mais mon steak se fait attendre et toutes ces réponses inutiles m'irritent.
La ségrégation dont sont victimes les mutants est parfaitement compréhensible . Toute la discrimination qu'il y a pu avoir dans l'Histoire , notamment a l'encontre des noirs ou des juifs était à priori injustifiée , toutes les fausses démonstrations scientifiques qui cherchaient a prouver la supériorité d'une race étaient fausses.
Mais la donne a change avec l'apparition du monde mutant n'est-ce pas ? Il y a bien une différence entre un homme et un mutant , nous possédons quelque chose de plus , des pouvoirs , parfois démesurés .
Scientifiquement , il est indéniable que nous sommes superieurs , philosophiquement nous sommes les grands gagnants d'un Etat de Nature où régnerait la loi du plus fort , politiquement nous représentons un grave danger pour les sociétés actuelles car regroupes nous pouvons tout bouleverser.
Il ne faut pas vivre très longtemps pour comprendre que chacun cherche a défendre sa place , les humains cherchent a conserver leur sociétés , leurs systèmes car ils ont raison : à long terme , la cohabitation entre mutants et humains est impossible , il y aura forcement un rapport de domination.
Nous en venons donc a une conclusion relativement simple mister Bateson , éliminez nous vite avant que nous vous éliminons . Je parie sur la première dictature mutante d'ici une vingtaine d'années..."
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Mar 4 Mar 2008 - 2:07
Georgia écoutait la prochaine salve de questions... Cette fois ci c'était "Vis ma vie d'humain bête et méchant".
Renoir disait que le plus terrifiant était que tout le monde avait ses raisons... Et là, la New Yorkaise comprenait à quel point ses paroles étaient sensées... Tout comme celles de Cassandre qui l'autre jour lui avait dit d'écouter toujours l'autre son de cloche avant de juger...
En même temps, c'était elle aussi qui lui avait conseillé de parler à Gaby... Et elle s'était ramassée ! Mais comme ça Georgia avait été fixée...
En fait, ce trip là, d'aller comprendre ce que pensait les autres, c'était une autre façon d'appeler ce phénomène qui prenait Georgia au plus profond de son être : devenir grande. Arrêter de croire tout comprendre, de juger tout ce qui bouge et de voir la vie en bicolore... Tout était tellement plus complexe quand on s'y penchait de plus près et effectivement pour juger, il faut connaitre et quand on connaît, on ne veut plus juger...
Elle réfléchit un long moment alors...
Le serbe fourbe essaya de lui envoyer une pique mais il avait malheureusement un train de retard, la croix avait déjà été tirée sur Gabrielle...
"Si tu veux tout savoir, je t'ai embrassé parce que je t'aime bien, ma profonde loose sentimentale n'ayant rien à voir avec ça..."
Georgia très dissipée décidément, en profita pour saluer sa collocataire avec un grand sourire :
"Hey Kirsten, viens avec nous, on discute de trucs biens !"
C'est vrai que c'était intéressant. En plus, une fois n'était pas coutume, le serbe disait des trucs terriblement pertinents...
"Je suis assez d'accord, du moins en partie, avec ce que dit mon camarade serbe... On va au devant de grands ennuis... Genre un méga choc des gènes"
Elle avala sa salive. Elle devait freiner sa paranoïa et essayer d'être, une fois n'était pas coutume, claire.
"En revanche je pense qu'on peut inverser la vapeur... Toute cette phobie s'appuie peut être sur une réalité physique, notre différence, le danger que nous représentons potentiellement. Mais, j'ai l'impression que la réaction du public est socialement construite. On nage en plein constructivisme ! Ce n'est pas un truc inévitable. On peut inverser la vapeur. Et on doit le faire !"
La question du vieux en revanche demeurait sans réponse...
"Ce que pense les humains de nous c'est ce qui est dicté par les sponsors du pouvoir en place... Je crois qu'en gros c'est ça. Et pour ce qui est de ma réaction si je n'étais pas mutante... Disons qu'ignorant plus ou moins ma mutation, je n'étais pas réellement attentive ni solidaire de ce qui se passait... Globalement je m'en foutais. Mais je serai mère de famille, je ne sais pas honnêtement ce que j'en penserai... Je ne peut me prétendre meilleure ni pire que quiconque... Je ne veux pas m'accorder le bénéfice du doute alors on va dire, qu'à terme, j'aurai été certainement une de ces humaines apeurées et racistes... Comme je serai peut être un jour une mutante apeurée et raciste"
Amen...
Effrayée par ses propres paroles, Georgia saisit le communicateur qui avait trainé si longtemps dans le saint des seins de la belle rouquine...
"Gabrielle ? Dis moi que tu vas bien... En fait, je veux juste savoir ça, si tu vas bien et juste t'entendre...." chuchota t'elle à l'oreilette de son communicateur.
Renoir disait que le plus terrifiant était que tout le monde avait ses raisons... Et là, la New Yorkaise comprenait à quel point ses paroles étaient sensées... Tout comme celles de Cassandre qui l'autre jour lui avait dit d'écouter toujours l'autre son de cloche avant de juger...
En même temps, c'était elle aussi qui lui avait conseillé de parler à Gaby... Et elle s'était ramassée ! Mais comme ça Georgia avait été fixée...
En fait, ce trip là, d'aller comprendre ce que pensait les autres, c'était une autre façon d'appeler ce phénomène qui prenait Georgia au plus profond de son être : devenir grande. Arrêter de croire tout comprendre, de juger tout ce qui bouge et de voir la vie en bicolore... Tout était tellement plus complexe quand on s'y penchait de plus près et effectivement pour juger, il faut connaitre et quand on connaît, on ne veut plus juger...
Elle réfléchit un long moment alors...
Le serbe fourbe essaya de lui envoyer une pique mais il avait malheureusement un train de retard, la croix avait déjà été tirée sur Gabrielle...
"Si tu veux tout savoir, je t'ai embrassé parce que je t'aime bien, ma profonde loose sentimentale n'ayant rien à voir avec ça..."
Georgia très dissipée décidément, en profita pour saluer sa collocataire avec un grand sourire :
"Hey Kirsten, viens avec nous, on discute de trucs biens !"
C'est vrai que c'était intéressant. En plus, une fois n'était pas coutume, le serbe disait des trucs terriblement pertinents...
"Je suis assez d'accord, du moins en partie, avec ce que dit mon camarade serbe... On va au devant de grands ennuis... Genre un méga choc des gènes"
Elle avala sa salive. Elle devait freiner sa paranoïa et essayer d'être, une fois n'était pas coutume, claire.
"En revanche je pense qu'on peut inverser la vapeur... Toute cette phobie s'appuie peut être sur une réalité physique, notre différence, le danger que nous représentons potentiellement. Mais, j'ai l'impression que la réaction du public est socialement construite. On nage en plein constructivisme ! Ce n'est pas un truc inévitable. On peut inverser la vapeur. Et on doit le faire !"
La question du vieux en revanche demeurait sans réponse...
"Ce que pense les humains de nous c'est ce qui est dicté par les sponsors du pouvoir en place... Je crois qu'en gros c'est ça. Et pour ce qui est de ma réaction si je n'étais pas mutante... Disons qu'ignorant plus ou moins ma mutation, je n'étais pas réellement attentive ni solidaire de ce qui se passait... Globalement je m'en foutais. Mais je serai mère de famille, je ne sais pas honnêtement ce que j'en penserai... Je ne peut me prétendre meilleure ni pire que quiconque... Je ne veux pas m'accorder le bénéfice du doute alors on va dire, qu'à terme, j'aurai été certainement une de ces humaines apeurées et racistes... Comme je serai peut être un jour une mutante apeurée et raciste"
Amen...
Effrayée par ses propres paroles, Georgia saisit le communicateur qui avait trainé si longtemps dans le saint des seins de la belle rouquine...
"Gabrielle ? Dis moi que tu vas bien... En fait, je veux juste savoir ça, si tu vas bien et juste t'entendre...." chuchota t'elle à l'oreilette de son communicateur.
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Mar 4 Mar 2008 - 18:21
Kitty écouta attentivement ce que chaque élève avait à dire. Georgia se mit à s'éclater de rire juste après que la petite fille eut terminé de parler. Décidément, son leader était vraiment bizarre et la petite télépathe avait un peu de mal à la comprendre. Puis Frank prit la parole. Lui était d'accord avec elle. La fillette releva la tête et regarda le sociologue. Ce dernier reprit la parole d'une voix caverneuse. Il trouvait tout cela intéressant. La fillette frémit lorsqu'il parla de la loi Willington et dit que d'autres lois comme celle-ci étaient en train d'être prise par le gouvernement. Effectivement, l'avenir semblait bien sombre pour eux. Comment faire évoluer les choses si les non-mutants ne le voulaient pas. Tout cela était injuste. Le professeur Bateson alla se chercher un verre d'eau puis leur posa de nouvelles questions.
Ces questions la petite télépathe se les était déjà posée pour comprendre l'attitude de ses parents adoptifs et avec l'aide des professeurs de l'institut, la petite fille avait trouvé des réponses même si elle avait du mal à croire que seule la peur avait fait faire cela à sa famille d'adoption. Jonas répondit en premier. Son discours ressemblait beaucoup à celui des professeurs. La fillette vit Myou entrer, suivit par Kristen. Hwang répondit un peu en retard et sa dernière réponse semblait confuse pour la petite fille. C'est à ce moment-là que Iacobo se manifesta de nouveau. Il pensait qu'il y aurait une dominance venant des mutants. La petite StryX n'en était pas sûre. Elle voulait croire qu'autant les humains que les mutants pouvaient avoir leur place sur Terre. Puis Georgia prit la parole. Kitty l'écouta attentivement tout en réfléchissant à ce qu'elle allait répondre. Cette conversation l'intéressait vraiment et cela se voyait dans ses yeux. Peut-être que ça l'aiderait à mieux comprendre la réaction de ses parents. La petite fille finit par prendre la parole :
" Moi je pense que les gens agissent comme ça parce qu'ils ont peur. Ils ont peur qu'on ait une domination sur eux. C'est un peu comme dans le livre sur les animaux que parrain...euh le professeur Layne m'a passé. Je pense qu'ils ont peur qu'on prenne leur place, ils veulent défendre leur territoire et montrer que c'est eux qui commandent. En plus c'est plus facile de haïr que de comprendre."
La fillette reprit un peu son souffle tout en réfléchissant à la deuxième question du professeur Bateson.
"Si j'étais non mutante, je ne sais pas si je pourrai les haïr. Je pense que j'essaierais de les comprendre. On ne doit pas juger les gens sans les connaitre."
Kitty repris un biscuit dans son paquet et fit un sourire à Kristen qui venait de s'installer à table. Elle lui dit :
"Oui vient Kristen, c'est vraiment super intéressant."
Puis la petite télépathe attendit la réaction du sociologue et d'éventuelles autres questions.
Ces questions la petite télépathe se les était déjà posée pour comprendre l'attitude de ses parents adoptifs et avec l'aide des professeurs de l'institut, la petite fille avait trouvé des réponses même si elle avait du mal à croire que seule la peur avait fait faire cela à sa famille d'adoption. Jonas répondit en premier. Son discours ressemblait beaucoup à celui des professeurs. La fillette vit Myou entrer, suivit par Kristen. Hwang répondit un peu en retard et sa dernière réponse semblait confuse pour la petite fille. C'est à ce moment-là que Iacobo se manifesta de nouveau. Il pensait qu'il y aurait une dominance venant des mutants. La petite StryX n'en était pas sûre. Elle voulait croire qu'autant les humains que les mutants pouvaient avoir leur place sur Terre. Puis Georgia prit la parole. Kitty l'écouta attentivement tout en réfléchissant à ce qu'elle allait répondre. Cette conversation l'intéressait vraiment et cela se voyait dans ses yeux. Peut-être que ça l'aiderait à mieux comprendre la réaction de ses parents. La petite fille finit par prendre la parole :
" Moi je pense que les gens agissent comme ça parce qu'ils ont peur. Ils ont peur qu'on ait une domination sur eux. C'est un peu comme dans le livre sur les animaux que parrain...euh le professeur Layne m'a passé. Je pense qu'ils ont peur qu'on prenne leur place, ils veulent défendre leur territoire et montrer que c'est eux qui commandent. En plus c'est plus facile de haïr que de comprendre."
La fillette reprit un peu son souffle tout en réfléchissant à la deuxième question du professeur Bateson.
"Si j'étais non mutante, je ne sais pas si je pourrai les haïr. Je pense que j'essaierais de les comprendre. On ne doit pas juger les gens sans les connaitre."
Kitty repris un biscuit dans son paquet et fit un sourire à Kristen qui venait de s'installer à table. Elle lui dit :
"Oui vient Kristen, c'est vraiment super intéressant."
Puis la petite télépathe attendit la réaction du sociologue et d'éventuelles autres questions.
- InvitéInvité
Re: [Après midi] L'heure de se sustenter.
Mar 4 Mar 2008 - 20:01
"T'en fais pas la belle! Je ne broie pas du noir!Profite du débat sociologique!"
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