Re: [Avril 2008]Cassandre Deneos : philosophie

Le débat commençait à s'enflammer. L'inuit avait du mal à penser par lui-même. Il était tantôt d'accord avec les pensées sur la supériorité des mutants, tantôt contre. Il étati resté accroché aux paroles du serbe jusqu'à ce que Cassandre reprenne la parole à nouveau.

Il n'avait pas réellement saisit la question. " Les non-mutants doivent-ils risquer leur vie pour se faire accepter ?". Ils étaient déjà acceptés ! Encore que, certains parmi les humains ne l'étaient pas réellement. Mais la différence entre des groupes aux religions ou au physique différents et les majorités, c'est qu'ils ne sont pas potentiellement dangereux, eux... contrairement aux mutants.

Il finit par parler à son tour, quoi qu'encore perdu par le débat et la question. Son discours allait peut être hors-sujet, mais il tenta :

" Personne ne devrait risquer sa vie pour être accepté. Nous avons tous le droit d'exister, indépendamment de ce que nous sommes ou représentons. Nous n'avons pas choisis nos origines, nos noms ou prénoms, nos physiques, nos races... Ou de porter le gène mutant. Nous devrions donc normalement, pas plus que les non-mutants, lutter pour avoir le droit d'exister. Mais c'est utopique...

Déjà les humains entre eux se rejettent. Ceux qui n'ont pas la même religion, ou la même catégorie sociale, parfois même, on peut voir ce rejet entre les enfants, c'est l'exemple le plus naturel car ils ne sont pas encore totalement formatés, lorsqu'ils rejettent un autre gamin parce qu'il est pauvre, qu'il n'est pas habillé pareil... ou que la nature ne l'a pas gâté.

A partir de là, on peut facilement comprendre que la tolérance entre humain n'existant déjà pas tellement, elle soit difficile envers d'autres espèces, les animaux par exemple. Il est alors encore plus difficile d'imaginer qu'elle soit possible envers des espèces qui sont plus "évoluées" qu'eux, et potentiellement plus dangereuse à cause des pouvoirs.

Chacun doit lutter pour sa propre survie. Que ce soit pour avoir une vie sociale, trouver de la nourriture, gagner de l'argent, ou se protéger. Les non-mutants ont certainement moins à lutter à présent pour être acceptés, car le monde entier les connait avec les médias généralement. Mais les mutants sont trop récents pour qu'on soit habitué à les voir comme quelque chose de banal. Surtout que nos pouvoirs ne nous aident pas à montrer pattes blanches pour certains... C'est toujours l'idée d'être potentiellement dangereux qui revient pour moi. On est même pas plus ou moins pareils en plus ! Chaque mutant est différent à cause du pouvoir qu'il possède. Donc c'est encore plus difficile de s'habituer à nous que si c'était à une religion particulière, ou à la même particularité physique qui nous caractériserait.... "

Il avait réussi à étailler son explication au fur et à mesure d'exemple, et il était parvenu à développer son idée qui lui venait en même temps qu'il parlait. Il était donc assez fier d'avoir pu donner quelque chose de construit et qui, pour lui, se tenait.

Kieran commenceait a sentir dans la classe une certaine animosité entre certaines personnes ayant des idées différentes . Il remarqua également qu'il avait de plus en plus de mal a suivre ce que les gens disait car au final il avait l'impression de tourner en rond . Certain avait une vision de tout est noir comme celle qu'il avait au début de se cours d'autre était le monde est parfait .

dans tout ce méli mélo il ne retint seulement que la fin du discours de kalalli

" Madame j'ai dut mal à comprendre ou vous voulez nous faire arrivez . Pensez vous que la façon dont nous mutant voyons l'avenir déciderait de notre intégration ou pas ? "

Kieran adressa un regard interrogateur a cassandre puis sans attendre de réponse reprit

" je pense que kallali a dit quelque chose de bien et cela va dans votre sens les mutants sont trop récents pour qu'on soit habitué à les voir comme quelque chose de banal . je croit que ceci résume en parti une des solutions à la banalisation et l'acceptation des mutants , c'est de rendre ce phénomène banal , et pour cela je pense qu'il faut apprendre au jeune génération a nous accepter pour que celle ci puisse a leur tour faire en sorte que les générations suivantes nous accepte .

et donc avec le temps peut être que les mutants seront quelque chose d'anodin et que si on ne garde pas cet espoir la a quoi sert-il de se battre pour la cause mutante ? "

Kieran s'arrêtât surprit par son retournement de veste finalement peut être n'était-il pas si pessimiste qu'il le croyait .

Alexander sourit au parole de la professeur. Il avait été étourderie, il avait oublié de rester simple et de ne pas utiliser la philosophie bouddhisme, un domaine particulier pour être précis. Cela lui faisait sourire car la prof n’était pas seul, les autres élèves n’avaient, aussi, pas compris. Oh ! Alexander était vraiment étourdi ou plutôt il s’est laissé porter par ses paroles. Il s’est piégé tout seul, très utile pour les autres élèves de le casser. La preuve, la prof ne l’avait pas loupé. Dans un sens Alexander aurait fait de même mais dans un autre, la prof s’était piégé elle-même. Oh ! C’était dommage qu’Alexander ne puisse se lancer une contre-argumentation et même s’il y savait que madame Cassandre lui était supérieure, le plaisir de faire un débat l’aurait grandement réconforté. Ainsi il décida de se taire, enfin jusqu’à les autres ont fini de parler.

Tout abord, c’était les paroles de la jeune River, enfin pas si jeune que cela. Son discours se rapprochait de « peace and love. » Cela fit sourire Alexander car il partageait une partie de cette opinion. Il le partageait que très récemment et cette vision lui semblait toujours nouvelle. Vivre pendant dix-neuf ans comme non-mutant, ça lassait des marques, et pour toujours.

Ensuite vint Alixtide. Alexander ne pouvait pas le regarder, il n’arrivait pas, il devait le saquer ce gars. Malgré ses paroles réalistes, Alexander ne l’aimait pas et ne l’aimerait jamais. Ce n’était pas dans ses paroles, ce jeune homme avait choisi de donner un exemple provenant de l’école elle-même, mais ce petit quelque chose qui faisait de lui une tête à claque. Oui, c’était un gars qu’on avait envi de lui donner une claque par minute, comme ça, il aura le rythme dans la peau.

Puis vint le tour du Serbe, un penseur possédant d'extraordinaire capacité, du mutant dominateur, de l’être suprême. Tient, tient, cela fit penser à Alexander les cours sur Aldof d’Hitler. Il se demandait si ce jeune mutant, n’était-il pas un lointain descendant du führer. Si c’était le cas, ses paroles seraient forts compréhensibles, sinon les humains ont vraiment à craindre d’un dégénéré… Enfin réaliste et irrémédiablement fort dans les discours, il pourrait lever une armée ce gars, ça fait peur, non ?

Puis il y avait Wind. Alexander avait en fond de lui, une chose qui lui disait que la jeune femme semblait avoir une opinion à la frontière de l'optimiste et le pessimiste. Le jeune homme se demandait si la jeune femme ne commençait pas à douter de l’avenir et de ses propos. C’était vrai qu’elle n’avait encore rien montré comme faiblesse dans ses paroles mais Alexander avait une intuition, il le sentait, oui, il le sentait et peut-être il aurait raison.

Ensuite c’était autour de Kalalli, seul qui avait donné des propos qui faisait avancer le dialogue. Dommage, pourquoi ne pas faire durer le suspens, le débat. Certes, le résultat à son importance mais le débat en lui-même l’était encore plus. Il faisait avancer, c’était tout à son honneur mais il n’avait aucun envi de participer à l’arène de lions, pourquoi ?

Et enfin le petit dernier, celui qui avait une opinion noire et qui venait de retourner sa veste. Le commentaire serait le même que son prédécesseur, pourquoi raconter plus s’il y n'a rien à dire. Maintenant au tour d’Alexander.

« Excusez-moi madame. Je viens juste de comprendre que vous n’avez pas comprit à mes paroles et que vous utilisez cette occasion pour énoncer le fait que je ne connaisse pas un mot. Ce qui est faux mais cela m’apprendra d’utiliser inconsciemment la philosophie bouddhiste, plus précisément le Madhyamaka. Donc comme je ne sais pas maîtriser les formes philosophiques grecques, je vais faire brèves.

Vous me dîtes pourquoi je prends en compte un télépathe aussi puissant que le professeur Xavier. C’est simple, cet homme a créé une machine décuplant ses pouvoirs. Il faut une certaine maîtrise pour utiliser cet appareil, hors en ayant cette maîtriser, le mutant concerné aura atteinte une certaine puissance de contrôle et ainsi devenir irrémédiablement dangereux. Ainsi mon choix vient juste à cause la création de Cérébra et si une machine a été fabriquée pour la décuplation d’un autre type de pouvoir, ça serait celui-ci qui deviendrait dangereux. Hors aucun n'existe à l'heure actuel, des personnes ayant le niveau nécessaire pour maîtriser Cérébra ou des appareils ressemblant à Cérébra. C’est aussi simple que cela. »

C’était court.

Robin trouvait le temps long. Chacun y allait de sa théorie et personne ne s'écouter vraiment. Le but du jeu était-il de prouver que l'on a raison et les autres tort? Si l'on devait se faire accepter par les humains il allait peut être falloir commencer par s'accepter entre nous...
Mais avec un Alixtide complétement perché qui ne voyait le monde qu'à travers ses yeuwx sous LSD, Iacobo qui voulait rejoindre une longue liste de dictateurs... Ben c'était mal barré!
"Je ne pensais pas à risquer ma vie, juste à aider les gens et on peut le faire en faisant de l'aide aux devoirs par exemple... Mais cela soulève malgré tout un point important. Jusqu'où sommes nous capables d'aller pour l'intégration?
car c'est notre détermination qui fera le plus gros."

Puis le jeune afro-américain marqua une pause. Il aurait aimé être un orateur de génie et imposé son idée par la force des mots. Mais heureusement il n'était que Robin Hoster, originaire de la banlieue de Chicago, un jeune homme pragmatique qui preferait aller droit au but.

"Perso je pense être humain, jusqu'à, preuve du contraire le gène mutant ne m'exclu pas de l'humanité. je pourrais ressembler à un monstre de science fic tion qu'il en serait de même. Ma différence aussi génétique soit elle ne m'éloigne pas plus de l'humain que le caniche du Dobberman. Je peux avoir des enfants avec une humaine ce qui je crois est la preuve que je ne suis pas d'une race différente. J'ai été éduqué comme un humain et donc même socialement je suis humain. Seul le fait que je peux faire une course avec une voiture me différencie. Donc si les gens ont peur je comprends et je dosi donc agir pour me faire accepter. Car si je ne fais rien c'est les générations futures qui en patiront..."

Il lui semblait avoir tout dit, peut être qu'il n'était pas assez claire ou qu'il serait noyé dans le reste du débats, mais il n'avait pas la prétention de détenir une Vérité alors il se fichait qu'elle soit accepté ou non...

[Hrp : vu la date, nous n'irons pas plus loin pour cette session.

A l'exception d'Alexander, vous gagnez tous 1 point à ajouter à votre barème. Merci de votre participation.]