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[Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Sam 4 Aoû 2007 - 17:04
Le groupe de réflexion et de discussion de Cassandre abordera des thèmes variés, parfois sensibles de la vie mutante et de ses implications dans la société contemporaine. Il visera à faire émerger des valeurs communes et une éthique qui vous permettront de vous épanouïr en harmonie avec votre pouvoir, et de vivre en accord avec les autres.
Elève inscrits :
Elève inscrits :
- Abby Fitz
- Alixtide Pitre
- Noémie Sanders
- Juliette Dagon
- Draena Ranks
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Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Jeu 9 Aoû 2007 - 23:23
D'un pas calme et mesuré, Cassandre entra dans la salle de classe environ cinq minutes avant l'heure fatidique. Etrange... Elle n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée qu'elle allait enseigner. Certes, il ne s'agissait pas d'un cours académique au sens propre, fort heureusement, mais sa fonction était la même : celle d'un tuteur. Or la jeune femme avait démontré qu'elle était bien incapable d'endosser ce rôle la nuit même, et ce devant tout l'école...
Son inquiétude la rongeait. Trop de questions et pas assez de réponses pour le moment. Et puis, l'idée de devoir probablement s'expliquer plus tard auprès d'Olivier l'angoissait au moins autant. Pourtant, elle se força à évacuer ces pensées, à faire le vide en elle comme lorsqu'elle méditait, pour ne pas laisser ses propres tourments parasiter la qualité du cours qu'elle était censée donner.
Le visage peut-être encore plus blême et creux qu'à l'accoutumée, la psychologue avait les traits tirés. Elle délaissa l'estrade pour venir s'asseoir directement sur l'un des pupitres afin d'attendre les élèves, avec pour tout accessoire, une feuille de papier blanc.
Son inquiétude la rongeait. Trop de questions et pas assez de réponses pour le moment. Et puis, l'idée de devoir probablement s'expliquer plus tard auprès d'Olivier l'angoissait au moins autant. Pourtant, elle se força à évacuer ces pensées, à faire le vide en elle comme lorsqu'elle méditait, pour ne pas laisser ses propres tourments parasiter la qualité du cours qu'elle était censée donner.
Le visage peut-être encore plus blême et creux qu'à l'accoutumée, la psychologue avait les traits tirés. Elle délaissa l'estrade pour venir s'asseoir directement sur l'un des pupitres afin d'attendre les élèves, avec pour tout accessoire, une feuille de papier blanc.
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Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Jeu 9 Aoû 2007 - 23:58
Errant dans les couloirs après avoir quitté Wood et Daisy 3D, Alixtide commençait à s’inquiéter. Hors de question de se permettre d’arriver en retard au premier cours, et en plus après avoir reçu un savon de Carrie Marcin. Finalement, il n’avait rien appris sur le fin mot de l’étrange soirée de la veille. Certains élèves étaient particulièrement inquiets pour Madame Cassandre, mais pas Alixtide, persuadé des pouvoirs surnaturels des hauts-responsables de l'Institut. D’ailleurs, puisque le cours avait lieu, c’était qu’elle allait bien. Et puis, que pouvait-il arriver de plus à la Dame Blanche, fantôme de son état ?
Cette pensée fit sourire de honte Alixtide et il imagina aussitôt la réaction courroucée de la glaciale Juliette. Il s'en gaussa intérieurement. Elle pouvait penser ce qu’elle voulait, cette sbire de Carlie Marin. N’empêche que, qui avait eu raison ? Alixtide, eh oui. Madame Cassandre allait bien.
Il frappa à la porte de la salle et entrebâilla timidement. Il frissonna, saisi d’effroi en voyant la prof, plus pâle encore qu’hier, si c’était possible. Il se demanda si elle était toujours vivante, et frissonna encore.
« Heu … Bonjour. »
Il tira de sa poche arrière un carnet et un stylo bille, seul matériel scolaire à sa disposition. Il attendit l’autorisation d’entrer en suspendant son souffle.
Cette pensée fit sourire de honte Alixtide et il imagina aussitôt la réaction courroucée de la glaciale Juliette. Il s'en gaussa intérieurement. Elle pouvait penser ce qu’elle voulait, cette sbire de Carlie Marin. N’empêche que, qui avait eu raison ? Alixtide, eh oui. Madame Cassandre allait bien.
Il frappa à la porte de la salle et entrebâilla timidement. Il frissonna, saisi d’effroi en voyant la prof, plus pâle encore qu’hier, si c’était possible. Il se demanda si elle était toujours vivante, et frissonna encore.
« Heu … Bonjour. »
Il tira de sa poche arrière un carnet et un stylo bille, seul matériel scolaire à sa disposition. Il attendit l’autorisation d’entrer en suspendant son souffle.
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Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Ven 10 Aoû 2007 - 0:21
Draena était contente voilà près de neuf mois qu'elle n'avait suivit de cours et le simple fait de retourner sur les bancs de l'école l'enchantait.
De plus le cours allait surement répondre à quelques unes de ses interrogations. C'est donc en chantonnant "Oh Happy day's" d'une voix mélodieuse, qu'elle se rend au cours de Cassandre, tenant dans ses bras un large bloc et un crayon de papier dans la main, elle arrive derrière un jeune homme.
S'approchant, elle n'attends pas et passe devant le jeune homme en s'excusant. L'habitude des campus lui avait apprit qu'il valait mieux entrer lorsqu'une porte était ouverte et que le prof semblait attendre.
« Heu … Bonjour. »
Une drôle d'odeur lui prenant la gorge alors qu'elle passe aux côtés du garçon. C'est en fronçant les sourcils qu'elle va s'asseoir, réprimant une envie de vomir, ou de se pincer le nez, ce qui risque d'être génant autant pour elle que pour lui.
Draena s'asseoit à gauche au premier rang et dit d'un souffle :
"Bonjour"
De plus le cours allait surement répondre à quelques unes de ses interrogations. C'est donc en chantonnant "Oh Happy day's" d'une voix mélodieuse, qu'elle se rend au cours de Cassandre, tenant dans ses bras un large bloc et un crayon de papier dans la main, elle arrive derrière un jeune homme.
S'approchant, elle n'attends pas et passe devant le jeune homme en s'excusant. L'habitude des campus lui avait apprit qu'il valait mieux entrer lorsqu'une porte était ouverte et que le prof semblait attendre.
« Heu … Bonjour. »
Une drôle d'odeur lui prenant la gorge alors qu'elle passe aux côtés du garçon. C'est en fronçant les sourcils qu'elle va s'asseoir, réprimant une envie de vomir, ou de se pincer le nez, ce qui risque d'être génant autant pour elle que pour lui.
Draena s'asseoit à gauche au premier rang et dit d'un souffle :
"Bonjour"
- Juliette DagonLeX
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Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Ven 10 Aoû 2007 - 10:12
Après être revenue du jardin ou sa conversation avec la jeune Ivy lui avait fait retrouver un certain sourire intérieur, Juliette était remonter dans sa chambre. Elle avait préparé son sac, celui qu’elle utilisait habituellement pour se rendre au parc de sa ville d’adoption afin d’y dessiner les gens, afin de se rendre en cours. La jeune gothique y glissa un bloc notes déjà bien usité, Un plumier rempli de stylo plumes, un pour chaque couleur, critérium, gomme et autres outils se devant de figurer dans un plumier digne de ce nom. Elle y mit également Un grand classeur à dos fin rempli de feuille de classeur à petits carreaux ? Ainsi qu’une règle et une calculatrice... Voilà... Avec tout cela, la jeune gothique devait sûrement être prête à affronter tout les cours de la matinée. Juliette était, en dépit de ce que l’on pourrait s’imaginer, une élève assez studieuse. Trop peut-être, diraient certains... Mais en bien comme en mal, Juliette était Juliette... Tout simplement...
La jeune gothique jeta alors un œil à son réveil, et constata que le premier cours allait débuter d’ici quelques minutes. Elle glissa alors son sac sur son épaule dans un geste des plus élégant, et elle quitta enfin sa chambre sans oublier de plisser, une fois de plus, le bas de sa robe... C’était là devenue une habitue récurrente chez la jeune gothique, qui s’assurait ainsi d’une perpétuelle perfection dans les plis de ses nombreuses robes de ‘’princesse’, comme les appelait Ivy au grand amusement de Juliette. Celle-ci descendit le grand escalier d’un pas lent, faisant résonner ses talons aiguilles à chaque marche et régulant par là même la cadence de sa démarche souple et légèrement féline. Voilà, plus moyen de reculer maintenant... C’était officiellement le début d’une nouvelle vie pour la jeune gothique, qui ne put toutefois s’empêcher de ressentir une petite appréhension au fond de son coeur...
Lorsque Juliette arriva devant la salle de classe de Cassandre, elle vit un garçon qui semblait attendre elle ne savait trop quoi. Ne voulant pas attendre qu’il se décide à entrer ou bien à sortir, elle s’excusa auprès de lui de sa petite voix douce et se faufila dans la salle de classe. En apercevant Cassandre assise sur l’un des pupitre, Juliette ne put se retenir de presser le pas afin de se diriger auprès de cette dernière. Dieu, qu’elle semblait bien pâle... Juliette se demanda alors si vraiment elle allait bien...
‘’Bonjour mademoiselle Deneos...’’ lui dit-elle dans un sourire mélancoliquement radieux ‘’Je suis ravie de constater que vous allez mieux... Mais... Vous avez l’air si las... Peut-être devriez-vous renoncer à ce cours, et aller prendre un peu de repos... Je m’inquiète beaucoup pour vous, vous savez...’’
Cassandre la douce... Cassandre qui avait sut toucher le coeur de la jolie Juliette, et qui lui avait ouvert délicatement les yeux sur sa place en ce lieu... Ainsi que sur son devoir en tant que mutante parmi les plus anciens pensionnaires de l’institut. Assurément, Juliette tenait plus particulièrement à la jeune femme qu’à n’importe qui d’autre dans ce manoir... Et sans doute serait-elle bien incapable de lui dire non, pour quoi que ce soit. La jeune gothique déposa alors son sac sur le pupitre voisin de celui ou Cassandre s’était assise, et s’y installa. Le cours de la jeune femme parlait de philosophie, une matière qui avait toujours eut les faveurs de Juliette... Mais avec Cassandre comme professeur, la jeune gothique aurait tout autant apprécier un cours sur la mécanique quantique...
La jeune gothique jeta alors un œil à son réveil, et constata que le premier cours allait débuter d’ici quelques minutes. Elle glissa alors son sac sur son épaule dans un geste des plus élégant, et elle quitta enfin sa chambre sans oublier de plisser, une fois de plus, le bas de sa robe... C’était là devenue une habitue récurrente chez la jeune gothique, qui s’assurait ainsi d’une perpétuelle perfection dans les plis de ses nombreuses robes de ‘’princesse’, comme les appelait Ivy au grand amusement de Juliette. Celle-ci descendit le grand escalier d’un pas lent, faisant résonner ses talons aiguilles à chaque marche et régulant par là même la cadence de sa démarche souple et légèrement féline. Voilà, plus moyen de reculer maintenant... C’était officiellement le début d’une nouvelle vie pour la jeune gothique, qui ne put toutefois s’empêcher de ressentir une petite appréhension au fond de son coeur...
Lorsque Juliette arriva devant la salle de classe de Cassandre, elle vit un garçon qui semblait attendre elle ne savait trop quoi. Ne voulant pas attendre qu’il se décide à entrer ou bien à sortir, elle s’excusa auprès de lui de sa petite voix douce et se faufila dans la salle de classe. En apercevant Cassandre assise sur l’un des pupitre, Juliette ne put se retenir de presser le pas afin de se diriger auprès de cette dernière. Dieu, qu’elle semblait bien pâle... Juliette se demanda alors si vraiment elle allait bien...
‘’Bonjour mademoiselle Deneos...’’ lui dit-elle dans un sourire mélancoliquement radieux ‘’Je suis ravie de constater que vous allez mieux... Mais... Vous avez l’air si las... Peut-être devriez-vous renoncer à ce cours, et aller prendre un peu de repos... Je m’inquiète beaucoup pour vous, vous savez...’’
Cassandre la douce... Cassandre qui avait sut toucher le coeur de la jolie Juliette, et qui lui avait ouvert délicatement les yeux sur sa place en ce lieu... Ainsi que sur son devoir en tant que mutante parmi les plus anciens pensionnaires de l’institut. Assurément, Juliette tenait plus particulièrement à la jeune femme qu’à n’importe qui d’autre dans ce manoir... Et sans doute serait-elle bien incapable de lui dire non, pour quoi que ce soit. La jeune gothique déposa alors son sac sur le pupitre voisin de celui ou Cassandre s’était assise, et s’y installa. Le cours de la jeune femme parlait de philosophie, une matière qui avait toujours eut les faveurs de Juliette... Mais avec Cassandre comme professeur, la jeune gothique aurait tout autant apprécier un cours sur la mécanique quantique...
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Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Ven 10 Aoû 2007 - 18:21
Chloé avait compagné Noémie jusqu’à la salle de Cassandre, les deux élèves avaient l’air de s’entendre mais il était temps pour chacune de suivre leur cour respectif.
Boucles d’or entra et ne reconnu que Juliette sa seule partenaire féminine au sein de Justix. Elle n’avait pas eu le temps de la connaître plus que ça, mais la gothique ne laissait personne indifférent. Noémie était entrain de repenser à la discussion avec Sven sur Juliette quand les yeux de la mutante se posèrent enfin sur sa prof. Effectivement quelques choses lui étaient arrivées cette nuit, et ça ne devait pas être de tout repos. Noémie voulu parler à la psychologue mais la solitaire l’avait devancé. Elle se contenta donc de prendre place à l’une des nombreuses tables que compter la salle en se demandant si Mlle Deneos pourrait enseigner aujourd’hui. Pourtant la philosophie… malgré son jeune âge boucles d’or fut attiré très tôt pour cette matière comme beaucoup d’autre… après tout c’était son seul refuge…avant…mais retrouver ici enfin des leçons normales lui ferait le plus grand bien.
Boucles d’or entra et ne reconnu que Juliette sa seule partenaire féminine au sein de Justix. Elle n’avait pas eu le temps de la connaître plus que ça, mais la gothique ne laissait personne indifférent. Noémie était entrain de repenser à la discussion avec Sven sur Juliette quand les yeux de la mutante se posèrent enfin sur sa prof. Effectivement quelques choses lui étaient arrivées cette nuit, et ça ne devait pas être de tout repos. Noémie voulu parler à la psychologue mais la solitaire l’avait devancé. Elle se contenta donc de prendre place à l’une des nombreuses tables que compter la salle en se demandant si Mlle Deneos pourrait enseigner aujourd’hui. Pourtant la philosophie… malgré son jeune âge boucles d’or fut attiré très tôt pour cette matière comme beaucoup d’autre… après tout c’était son seul refuge…avant…mais retrouver ici enfin des leçons normales lui ferait le plus grand bien.
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Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Ven 10 Aoû 2007 - 22:51
Alixtide fut pour le moins surpris de voir que trois jeunes filles le doublaient alors que la prof n’avait encore pas donné le signal. Ce n’est pas dans son lycée agricole breton qu’on aurait ainsi agi. En premier, une jeune fille à la peau matte, habillée avec un certain style assez ... urbain, s’était dépêchée de s’asseoir. La deuxième … arf … Juliette la sbire du dragon. Elle s’était montrée plus douce au petit-déjeuner que la veille au soir, où elle avait fusillé du regard les joueurs de carte. Ses tenues sombres et bizarres intriguaient le mutant. En plus elle allait s’asseoir direct à côté de la prof. Ses paroles à Cassandre ne trompèrent cependant pas le jeune homme.
*Elle veut être bien avec tous les profs on dirait … Faudrait peut-être que je m’en inspire.*
Le temps de voir passer la camarade gothique, une autre élève venait d’entrer. Alixtide commençait à redouter qu’il n’y ait que des filles à ce cours. La philosophie, il n’en avait jamais fait. Il ne savait pas vraiment de quoi il s’agissait, mais l’intitulé du cours était sûr de l’intéresser.
A la suite de la grande jeune fille blonde, Alixtide s’installa à une table du premier rang proche de la porte. Mieux valait rester un peu à distance, vu le petit dèj’ pioché directement dans la poubelle qu’il avait pris quelques minutes avant. Il posa son carnet sur la table et observa la réaction de Cassandre aux gentillesses de Juliette.
*Elle veut être bien avec tous les profs on dirait … Faudrait peut-être que je m’en inspire.*
Le temps de voir passer la camarade gothique, une autre élève venait d’entrer. Alixtide commençait à redouter qu’il n’y ait que des filles à ce cours. La philosophie, il n’en avait jamais fait. Il ne savait pas vraiment de quoi il s’agissait, mais l’intitulé du cours était sûr de l’intéresser.
A la suite de la grande jeune fille blonde, Alixtide s’installa à une table du premier rang proche de la porte. Mieux valait rester un peu à distance, vu le petit dèj’ pioché directement dans la poubelle qu’il avait pris quelques minutes avant. Il posa son carnet sur la table et observa la réaction de Cassandre aux gentillesses de Juliette.
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Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Sam 11 Aoû 2007 - 0:26
Draena regarde la gothique entrer puis une toute jeune fille blonde, tandis que...
‘’Bonjour mademoiselle Deneos... Je suis ravie de constater que vous allez mieux... Mais... Vous avez l’air si las... Peut-être devriez-vous renoncer à ce cours, et aller prendre un peu de repos... Je m’inquiète beaucoup pour vous, vous savez...’’
Draena leva les yeux au ciel, décidément il y en avait partout... Même chez les mutants.
La créole se demanda si les notes obtenues ici servaient à quelque chose. Pour elle, le simple plaisir de suivre des cours lui suffisait amplement à se sentir comme tout le monde.
Elle regarde un instant la gothique se demandant si cela était juste de la lèche élève - professeur, ou bien il y avait une réelle attention pour Cassandre de la part de l'élève.
Puis son regard se tourne vers le jeune homme de tout à l'heure, et enfin vers la jeune fille blonde, se demandant quels étaient leur dons à eux.
‘’Bonjour mademoiselle Deneos... Je suis ravie de constater que vous allez mieux... Mais... Vous avez l’air si las... Peut-être devriez-vous renoncer à ce cours, et aller prendre un peu de repos... Je m’inquiète beaucoup pour vous, vous savez...’’
Draena leva les yeux au ciel, décidément il y en avait partout... Même chez les mutants.
La créole se demanda si les notes obtenues ici servaient à quelque chose. Pour elle, le simple plaisir de suivre des cours lui suffisait amplement à se sentir comme tout le monde.
Elle regarde un instant la gothique se demandant si cela était juste de la lèche élève - professeur, ou bien il y avait une réelle attention pour Cassandre de la part de l'élève.
Puis son regard se tourne vers le jeune homme de tout à l'heure, et enfin vers la jeune fille blonde, se demandant quels étaient leur dons à eux.
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Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Sam 11 Aoû 2007 - 14:41
Du bruit se fit entendre près de la porte : ses élèves commençaient à arriver. Elle reconnut la voix d'Alixtide, accompagnée de son odeur douceureusement âcre, puis celle des trois filles qui entrèrent à sa suite.
"Je vous en prie, installez-vous." dit-elle en faisant un geste ample de la main pour désigner les pupitres. Elle tourna ensuite la tête vers Juliette. Cassandre s'était attendu à ce que le sujet de la nuit retombe sur le tapis, c'était bien normal après ce qui s'était passé. Elle esquissa un sourire qui se voulait rassurant, tout en notant la sincèrité de la voix de l'italienne : elle semblait vraiment s'être fait un sang d'encre, et cette constatation lui fit un petit pincement au coeur. C'était son rôle ici de s'inquiéter pour les autres, pas de provoquer l'inquiétude chez les autres.
"Ne t'en fais pas pour moi, je suis en pleine forme." se força-t-elle à exagérer. "Et puis je serai une bien piètre professeur si je n'assurais pas mon cours pour ça."
Elle attendit encore quelques instants après ceci. Il manquait une élève, une certaine Abby. Au bout d'une minute, elle décida de commencer le cours.
"Bien, nous allons commencer, Abby nous rattrapera à son arrivée." dit-elle en se penchant légèrement en avant, les deux mains en appui sur la table.
"Il me semble déjà vous connaître tous, aussi ne me représenterai-je pas." dit-elle de sa voix grave.
"Pour aujourd'hui, vous n'aurez besoin que de ceci et d'un stylo." dit-elle en prenant la feuille blanche qu'elle avait ramenée avec elle. En effet, elle avait plus envisagé ce cours comme un dialogue qu'un cours magistral.
"Mon cours est une invitation à la parole, à la réflexion en groupe. Oubliez les heures que vous avez pu passer à écrire sur les bancs de l'école. La plupart des gens reprochent à la philosophie son abstraction. Les philosophes d'autrefois raisonnaient dans l'abstrait pour plaquer leurs solutions à la société qui les entourait. Mais aujourd'hui, vous vous en êtes sûrement aperçus avant d'arriver à l'institut, la société dans laquelle nous vivons actuellement ne nous permet pas ce luxe. La tension qui nous entoure est un facteur avec lequel il nous faudra composer tous les jours, et parce que notre vie de tous les jours et les situations que nous devons affronter quotiennement ne sont pas des abstractions, nous raisonnerons à l'inverse, du concret à l'abstrait." expliqua l'héllène, avec toujours ce langage légèrement soutenu qui caractérisait un anglais très universitaire.
Elle n'était cependant pas une oratrice hors pair, mais suivait son fil directeur comme Arianne dans son labyrinthe.
Sur ces mots, Cassandre plia consciencieusement sa feuille en six sur le sens de la hauteur, et déchira six bandes égales de papier, qu'elle tendit aux quatre élèves, qui s'étaient placé autour d'elle plutôt qu'éparpillés dans la pièce. Elle tendit la cinquième feuille à Noémie pour qu'elle la posât sur le pupitre vide d'Abby, et garda la dernière bandelette pour elle.
"Vous ne vous connaissez pas encore les uns les autres, du moins presque pas, et cela tombe bien. Sur ce bout de papier, je voudrais que vous écriviez ce qui selon vous, serait ou a été la pire utilisation de votre pouvoir, selon vos critères personnels."
Elle fit une petite pause pour laisser les élèves s'imprégner de ce qu'elle demandait d'eux. Elle avait conscience que l'exercice pouvait être douloureux et les remettre en question, mais il les obligerait à être honnêtes avec eux-mêmes, et à réfléchir à leur potentiel vis à vis d'autrui.
"Une fois que ce sera fait, nous rassemblerons vos papiers, les mélangerons, et les redistribuerons. Chacun devra alors réfléchir sur le papier qu'il aura tiré, essayer d'y voir des conséquences, des objections positives ou négatives, en bref, nous discuterons de tout ce que vous inspirera votre lecture." continua-t-elle, la voix égale, sentant pourtant poindre une certaine appréhension au fond d'elle-même à la réaction des élèves. Pour donner l'exemple, la psychologue prit sur elle et porta la main à ses lunettes, qu'elle retira, replia et suspensdit à l'échancrure de son chemisier. Son regard vague, nimbé d'une sorte de voile transparent lui donnait une expression figée, légèrement inquiétante.
"Cet exercice est basé sur la franchise, envers vous-même, mais aussi envers les autres. Il est anonyme, et en aucun cas vous ne devrez juger le papier que vous avez entre les mains. Nous sommes tous différents, et ces papiers ne seront là que pour nous donner des exemples concrets, dans lesquels vous pourrez vous reconnaître ou non, de ce que la mutanité implique. Restez factuels, gardez l'esprit ouvert." dit-elle pour dernière consigne. Elle tendit la main vers le plumier de Juliette.
"Je peux ?" dit-elle simplement en tâtonnant un instant sur les crayons. Elle en prit un, signifiant par cet acte qu'elle apporterait sa propre contribution à la réflexion. Cela faisait des lustres qu'elle n'avait rien manuscrit et pour cause, cet exercice était plutôt ardu pour elle, même grâce à son pouvoir. Elle avait appris à lire l'alphabet via ses visions, mais la retranscription était toujours un acte délicat pour elle. Elle se concentra un moment, le visage penché vers sa feuille, puis se mit à écrire.
[hrp : envoyez-moi le contenu de votre bout de papier via mp]
"Je vous en prie, installez-vous." dit-elle en faisant un geste ample de la main pour désigner les pupitres. Elle tourna ensuite la tête vers Juliette. Cassandre s'était attendu à ce que le sujet de la nuit retombe sur le tapis, c'était bien normal après ce qui s'était passé. Elle esquissa un sourire qui se voulait rassurant, tout en notant la sincèrité de la voix de l'italienne : elle semblait vraiment s'être fait un sang d'encre, et cette constatation lui fit un petit pincement au coeur. C'était son rôle ici de s'inquiéter pour les autres, pas de provoquer l'inquiétude chez les autres.
"Ne t'en fais pas pour moi, je suis en pleine forme." se força-t-elle à exagérer. "Et puis je serai une bien piètre professeur si je n'assurais pas mon cours pour ça."
Elle attendit encore quelques instants après ceci. Il manquait une élève, une certaine Abby. Au bout d'une minute, elle décida de commencer le cours.
"Bien, nous allons commencer, Abby nous rattrapera à son arrivée." dit-elle en se penchant légèrement en avant, les deux mains en appui sur la table.
"Il me semble déjà vous connaître tous, aussi ne me représenterai-je pas." dit-elle de sa voix grave.
"Pour aujourd'hui, vous n'aurez besoin que de ceci et d'un stylo." dit-elle en prenant la feuille blanche qu'elle avait ramenée avec elle. En effet, elle avait plus envisagé ce cours comme un dialogue qu'un cours magistral.
"Mon cours est une invitation à la parole, à la réflexion en groupe. Oubliez les heures que vous avez pu passer à écrire sur les bancs de l'école. La plupart des gens reprochent à la philosophie son abstraction. Les philosophes d'autrefois raisonnaient dans l'abstrait pour plaquer leurs solutions à la société qui les entourait. Mais aujourd'hui, vous vous en êtes sûrement aperçus avant d'arriver à l'institut, la société dans laquelle nous vivons actuellement ne nous permet pas ce luxe. La tension qui nous entoure est un facteur avec lequel il nous faudra composer tous les jours, et parce que notre vie de tous les jours et les situations que nous devons affronter quotiennement ne sont pas des abstractions, nous raisonnerons à l'inverse, du concret à l'abstrait." expliqua l'héllène, avec toujours ce langage légèrement soutenu qui caractérisait un anglais très universitaire.
Elle n'était cependant pas une oratrice hors pair, mais suivait son fil directeur comme Arianne dans son labyrinthe.
Sur ces mots, Cassandre plia consciencieusement sa feuille en six sur le sens de la hauteur, et déchira six bandes égales de papier, qu'elle tendit aux quatre élèves, qui s'étaient placé autour d'elle plutôt qu'éparpillés dans la pièce. Elle tendit la cinquième feuille à Noémie pour qu'elle la posât sur le pupitre vide d'Abby, et garda la dernière bandelette pour elle.
"Vous ne vous connaissez pas encore les uns les autres, du moins presque pas, et cela tombe bien. Sur ce bout de papier, je voudrais que vous écriviez ce qui selon vous, serait ou a été la pire utilisation de votre pouvoir, selon vos critères personnels."
Elle fit une petite pause pour laisser les élèves s'imprégner de ce qu'elle demandait d'eux. Elle avait conscience que l'exercice pouvait être douloureux et les remettre en question, mais il les obligerait à être honnêtes avec eux-mêmes, et à réfléchir à leur potentiel vis à vis d'autrui.
"Une fois que ce sera fait, nous rassemblerons vos papiers, les mélangerons, et les redistribuerons. Chacun devra alors réfléchir sur le papier qu'il aura tiré, essayer d'y voir des conséquences, des objections positives ou négatives, en bref, nous discuterons de tout ce que vous inspirera votre lecture." continua-t-elle, la voix égale, sentant pourtant poindre une certaine appréhension au fond d'elle-même à la réaction des élèves. Pour donner l'exemple, la psychologue prit sur elle et porta la main à ses lunettes, qu'elle retira, replia et suspensdit à l'échancrure de son chemisier. Son regard vague, nimbé d'une sorte de voile transparent lui donnait une expression figée, légèrement inquiétante.
"Cet exercice est basé sur la franchise, envers vous-même, mais aussi envers les autres. Il est anonyme, et en aucun cas vous ne devrez juger le papier que vous avez entre les mains. Nous sommes tous différents, et ces papiers ne seront là que pour nous donner des exemples concrets, dans lesquels vous pourrez vous reconnaître ou non, de ce que la mutanité implique. Restez factuels, gardez l'esprit ouvert." dit-elle pour dernière consigne. Elle tendit la main vers le plumier de Juliette.
"Je peux ?" dit-elle simplement en tâtonnant un instant sur les crayons. Elle en prit un, signifiant par cet acte qu'elle apporterait sa propre contribution à la réflexion. Cela faisait des lustres qu'elle n'avait rien manuscrit et pour cause, cet exercice était plutôt ardu pour elle, même grâce à son pouvoir. Elle avait appris à lire l'alphabet via ses visions, mais la retranscription était toujours un acte délicat pour elle. Elle se concentra un moment, le visage penché vers sa feuille, puis se mit à écrire.
[hrp : envoyez-moi le contenu de votre bout de papier via mp]
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Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Sam 11 Aoû 2007 - 17:51
Dranea avait posée ses deux coudes sur son pupitre et écoutait avec attention Cassandre.
A l’énoncé de l’exercice, elle se fige, et se relève doucement en se mordant la lèvre inférieure, tandis qu’on lui donne un morceau de feuille.
Voyant la prof commencer à écrire, elle regarde la feuille, puis son crayon, hésitante à le prendre comme s’il s’agissait d’un tisonnier brûlant.
D’un geste rapide, elle prend le crayon et commence à écrire, une fois terminé, elle plie le papier en 4 et le serre entre ses mains.
A l’énoncé de l’exercice, elle se fige, et se relève doucement en se mordant la lèvre inférieure, tandis qu’on lui donne un morceau de feuille.
Voyant la prof commencer à écrire, elle regarde la feuille, puis son crayon, hésitante à le prendre comme s’il s’agissait d’un tisonnier brûlant.
D’un geste rapide, elle prend le crayon et commence à écrire, une fois terminé, elle plie le papier en 4 et le serre entre ses mains.
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Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Sam 11 Aoû 2007 - 18:05
Alixtide resta bouche bée devant le regard saisissant de Cassandre, ne parvenant pas à s’en extirper. Y voyait-elle quelque chose ? Ou voyait-elle directement le contenu des cerveaux de ses interlocuteurs ? Il frissonna encore et se pencha contre le dossier de sa chaise.
*Heu oui, la question … la feuille … le stylo … alors …*
Il griffonna sur son carnet la question avant de l’oublier. La ou les réponses n’étaient pas évidentes. Il savait bien que si des tuiles lui étaient arrivées dans le cadre de l’exercice de son « pouvoir », le pire était à venir. Il décida donc de répondre à l’aspect conditionnel de la question. En même temps, que fallait-il entendre par « utilisation » ? Et fallait-il expliciter les « critères » ?
Un peu perdu il s’accorda quelques regards à gauche et à droite pour voir si les demoiselles étaient plus inspirées.
*La pire utilisation pour moi ? Dans ce cas, c’est facile et vite vu. Je ne survivrai pas à la pire utilisation. Mais si c’est pour les autres ? Le problème c’est que ce sera jamais de ma faute … je peux rien faire de mal … Il faut que ce soit un truc provoqué par moi, volontairement … un truc factuel … Heu c’est quoi déjà la question …*
Il relut vite la phrase et leva les yeux au plafond, évitant de croiser des regards féminins. Il fallait d’une part rassembler les pires souvenirs, et dans un deuxième temps les pousser au paroxysme. Le tout … sans trop passer pour un immonde barbare aux yeux de ces filles, promptes à jacasser et à s’effaroucher.
*…*
Il devint tout rouge, effrayé de sa propre perversité malsaine. Alixtide douta qu’il resterait longtemps « anonyme » avec une telle proposition. Néanmoins, Cassandre avait dit « le pire ». C’était juste imaginé, juste pour avoir un exemple fictif concret. Il sentait quand même une certaine fièvre s’emparer de son crâne à la seule idée de coucher des mots pareils sur une feuille.
*Bah, c’est qu’un exemple … en plus, y’a sûrement pire à trouver … Ca va me venir quand j’aurai rendu la feuille, à tous les coups …*
Les mâchoires soudées par l'effort, les joues échauffées, le coeur battant, il se mit à écrire lentement et avec application. Puis il s'inspira de Draena en pliant son papier en quatre, et le fit glisser vers Cassandre.
*Heu oui, la question … la feuille … le stylo … alors …*
Il griffonna sur son carnet la question avant de l’oublier. La ou les réponses n’étaient pas évidentes. Il savait bien que si des tuiles lui étaient arrivées dans le cadre de l’exercice de son « pouvoir », le pire était à venir. Il décida donc de répondre à l’aspect conditionnel de la question. En même temps, que fallait-il entendre par « utilisation » ? Et fallait-il expliciter les « critères » ?
Un peu perdu il s’accorda quelques regards à gauche et à droite pour voir si les demoiselles étaient plus inspirées.
*La pire utilisation pour moi ? Dans ce cas, c’est facile et vite vu. Je ne survivrai pas à la pire utilisation. Mais si c’est pour les autres ? Le problème c’est que ce sera jamais de ma faute … je peux rien faire de mal … Il faut que ce soit un truc provoqué par moi, volontairement … un truc factuel … Heu c’est quoi déjà la question …*
Il relut vite la phrase et leva les yeux au plafond, évitant de croiser des regards féminins. Il fallait d’une part rassembler les pires souvenirs, et dans un deuxième temps les pousser au paroxysme. Le tout … sans trop passer pour un immonde barbare aux yeux de ces filles, promptes à jacasser et à s’effaroucher.
*…*
Il devint tout rouge, effrayé de sa propre perversité malsaine. Alixtide douta qu’il resterait longtemps « anonyme » avec une telle proposition. Néanmoins, Cassandre avait dit « le pire ». C’était juste imaginé, juste pour avoir un exemple fictif concret. Il sentait quand même une certaine fièvre s’emparer de son crâne à la seule idée de coucher des mots pareils sur une feuille.
*Bah, c’est qu’un exemple … en plus, y’a sûrement pire à trouver … Ca va me venir quand j’aurai rendu la feuille, à tous les coups …*
Les mâchoires soudées par l'effort, les joues échauffées, le coeur battant, il se mit à écrire lentement et avec application. Puis il s'inspira de Draena en pliant son papier en quatre, et le fit glisser vers Cassandre.
- Juliette DagonLeX
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Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Dim 12 Aoû 2007 - 12:43
Les propos rassurants de Cassandre ne convainquirent pas vraiment Juliette. Après tout, elle aussi savait utiliser ce genre de mensonge honorable... Elle l’avait tant de fois employé à l’égard de ses parents, pour leur masquer la vérité sur la pauvreté de sa vie sociale et sur son pouvoir, leur faisant croire que tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde. Il était vrai, que la distance aidait beaucoup pour ce genre de chose... Toutefois, et en dépit d’un doute plus que justifié selon la jeune gothique, celle-ci fut tout de même rassurée de constater que Cassandre allait, en effet, plutôt bien. Cela étant dit, Juliette gardera un oeil sur sa jolie personne, ne fut-ce que par prudence...
Lorsque enfin la sibylle prit la parole afin de débuter le cours, elle annonça que le cours ne se ferait qu’avec cinq élèves, Ce point ravi grandement Juliette, peu encline à partager une pièce entière avec une trentaine d’étudiants serrés les uns contre les autres, comme un troupeau de vaches dans une étable. Sur les quatre autres élèves, seulement trois était présent... Un garçon que Juliette avec déjà vu dans l’institut, et une fille qui, quant à elle était totalement inconnue de la mémoire de la jeune gothique. Pourtant, une beauté métisse comme la sienne, elle ne passait vraiment pas inaperçu. Il y avait aussi Noémie, sa coéquipière... Elle au moins, elle la connaissait... Enfin... Un peu plus que les deux autres, ce qui en soit ne voulait pas vraiment dire grand chose. La beauté adolescente bouclé d’or semblait plutôt gentille, peut-être un peu trop effacé... Mais sans doute, Juliette devait-elle lui faire un effet similaire dans le fond... Pour la jeune gothique c’était avant tout de la discrétion, une manière bien à elle de se fondre dans le paysage de la normalité, afin de vivre plus ou moins comme les autres.
Enfin, Cassandre expliqua brièvement le déroulement de son cours. Sans surprise pour un cours de philosophie, ce dernier allait tourner autour de la discussion et d’un thème bien particulier sur lequel les élèves allait devoir disserter. Un cours de philosophie des plus classique finalement... Mais ce qui le fut moins, c’était la méthode employée par la jeune femme : Celle-ci leur demanda d’écrire sur la bande de papier qu’elle déposa sur leur pupitre, leur plus néfaste utilisation de leur pouvoir... Que celle-ci soit passé, ou bien... Eventuellement, à venir. Comme pour montrer l’exemple et afin d’appuyer ses dernier propos sur la franchise, aussi bien envers soi-même que envers autrui, Cassandre ôta alors ses lunettes afin d’offrir son regard mort à la vue de tous. Le regard de l »aveugle était certes troublant, voir même sans doute dérangeant pour certain, mais en même temps Juliette ne pouvait s’empêcher de les trouver... Envoûtant... Oui, c’était bien là le mot, envoûtant. Le regard voilé était vide de toute trace de vie, et pourtant en s’y plongeant on ne pouvait s’empêcher d’y voir quelque chose. Les yeux sont le miroir de l’âmes disait-on... C’était là une vérité, à laquelle Juliette acquiesçait très fortement.
Juliette acquiesça volontiers à la demande sous-entendu de la psychologue, lorsque celle-ci tendit la main afin de s’emparer d’un de ses crayons... D’ailleurs, elle alla même jusqu’à lui tendre délicatement le plumier afin qu’elle n’ait pas besoin de trop étendre son bras. Puis à son tour, Juliette s’empara d’un stylo plume. L’encre de ce dernier était un joli violet clair et lumineux... Ce n’était pas vraiment la couleur favorite de la jeune gothique, mais il semblait que celle-ci la suivait comme son ombre. Tout d’abord il y avait la teinte pourpre violacée de sa brume, et puis ensuite le satin qui tapissait les parois de son cercueil.. Et maintenant, cette encre violette, avec laquelle la jeune gothique écrivait chaque mot. C’était d’ailleurs là un cas bien intéressant pour un cours de philosophie... La teinte de la brume produite par Juliette avait-elle inconsciemment influencé la jeune gothique dans ses goûts de couleurs, ou bien était-ce ces mêmes préférence de couleurs, qui avait influencé sur la coloration de ladite brume.. ? C’était la une des questions que Juliette s’était déjà posé, concernant l’expression visuelle de son pouvoir...
Une fois passé la surprise de voir une aveugle être capable d’écrire aussi parfaitement qu’une voyante, Juliette se pencha à son tour sur sa bande de papier... Qu’allait-elle bien pouvoir écrire.. ? Le sujet était vaste, et les réponses possible tout aussi illimitée. Le pire, avait dit Cassandre... Pour la jeune gothique, cela ne pouvait lui évoquer qu’une chose... Une seule, unique et terrible chose... Elle commença alors à écrire d’une écriture élégante et soignée, faisant parfois quelques arabesques simplifiés, puis, une fois qu’elle eut terminé d’inscrire sa pensée sur la bande de papier, elle la plia en deux et la fit délicatement glisser jusqu’au pupitre de Cassandre dans un soupir contenu. Ce qu’elle venait d’écrire était semblable à un aveu inavoué de son acte monstrueux, mais Juliette savait que, heureusement, aucune des personne présente dans la salle de classe n’en percevrait le moindre début de vérité...
Toutefois, la jeune gothique dévia très légèrement des consignes de Cassandre.Omettant de parler de son propre pouvoir, elle préféra, consciemment ou non, englober le propos de la jeune femme dans sa globalité. Ce qui finalement, correspondait parfaitement à la Juliette qui ne parlait jamais d'elle et de ce qu'elle était à qui que ce soit...
Lorsque enfin la sibylle prit la parole afin de débuter le cours, elle annonça que le cours ne se ferait qu’avec cinq élèves, Ce point ravi grandement Juliette, peu encline à partager une pièce entière avec une trentaine d’étudiants serrés les uns contre les autres, comme un troupeau de vaches dans une étable. Sur les quatre autres élèves, seulement trois était présent... Un garçon que Juliette avec déjà vu dans l’institut, et une fille qui, quant à elle était totalement inconnue de la mémoire de la jeune gothique. Pourtant, une beauté métisse comme la sienne, elle ne passait vraiment pas inaperçu. Il y avait aussi Noémie, sa coéquipière... Elle au moins, elle la connaissait... Enfin... Un peu plus que les deux autres, ce qui en soit ne voulait pas vraiment dire grand chose. La beauté adolescente bouclé d’or semblait plutôt gentille, peut-être un peu trop effacé... Mais sans doute, Juliette devait-elle lui faire un effet similaire dans le fond... Pour la jeune gothique c’était avant tout de la discrétion, une manière bien à elle de se fondre dans le paysage de la normalité, afin de vivre plus ou moins comme les autres.
Enfin, Cassandre expliqua brièvement le déroulement de son cours. Sans surprise pour un cours de philosophie, ce dernier allait tourner autour de la discussion et d’un thème bien particulier sur lequel les élèves allait devoir disserter. Un cours de philosophie des plus classique finalement... Mais ce qui le fut moins, c’était la méthode employée par la jeune femme : Celle-ci leur demanda d’écrire sur la bande de papier qu’elle déposa sur leur pupitre, leur plus néfaste utilisation de leur pouvoir... Que celle-ci soit passé, ou bien... Eventuellement, à venir. Comme pour montrer l’exemple et afin d’appuyer ses dernier propos sur la franchise, aussi bien envers soi-même que envers autrui, Cassandre ôta alors ses lunettes afin d’offrir son regard mort à la vue de tous. Le regard de l »aveugle était certes troublant, voir même sans doute dérangeant pour certain, mais en même temps Juliette ne pouvait s’empêcher de les trouver... Envoûtant... Oui, c’était bien là le mot, envoûtant. Le regard voilé était vide de toute trace de vie, et pourtant en s’y plongeant on ne pouvait s’empêcher d’y voir quelque chose. Les yeux sont le miroir de l’âmes disait-on... C’était là une vérité, à laquelle Juliette acquiesçait très fortement.
Juliette acquiesça volontiers à la demande sous-entendu de la psychologue, lorsque celle-ci tendit la main afin de s’emparer d’un de ses crayons... D’ailleurs, elle alla même jusqu’à lui tendre délicatement le plumier afin qu’elle n’ait pas besoin de trop étendre son bras. Puis à son tour, Juliette s’empara d’un stylo plume. L’encre de ce dernier était un joli violet clair et lumineux... Ce n’était pas vraiment la couleur favorite de la jeune gothique, mais il semblait que celle-ci la suivait comme son ombre. Tout d’abord il y avait la teinte pourpre violacée de sa brume, et puis ensuite le satin qui tapissait les parois de son cercueil.. Et maintenant, cette encre violette, avec laquelle la jeune gothique écrivait chaque mot. C’était d’ailleurs là un cas bien intéressant pour un cours de philosophie... La teinte de la brume produite par Juliette avait-elle inconsciemment influencé la jeune gothique dans ses goûts de couleurs, ou bien était-ce ces mêmes préférence de couleurs, qui avait influencé sur la coloration de ladite brume.. ? C’était la une des questions que Juliette s’était déjà posé, concernant l’expression visuelle de son pouvoir...
Une fois passé la surprise de voir une aveugle être capable d’écrire aussi parfaitement qu’une voyante, Juliette se pencha à son tour sur sa bande de papier... Qu’allait-elle bien pouvoir écrire.. ? Le sujet était vaste, et les réponses possible tout aussi illimitée. Le pire, avait dit Cassandre... Pour la jeune gothique, cela ne pouvait lui évoquer qu’une chose... Une seule, unique et terrible chose... Elle commença alors à écrire d’une écriture élégante et soignée, faisant parfois quelques arabesques simplifiés, puis, une fois qu’elle eut terminé d’inscrire sa pensée sur la bande de papier, elle la plia en deux et la fit délicatement glisser jusqu’au pupitre de Cassandre dans un soupir contenu. Ce qu’elle venait d’écrire était semblable à un aveu inavoué de son acte monstrueux, mais Juliette savait que, heureusement, aucune des personne présente dans la salle de classe n’en percevrait le moindre début de vérité...
Toutefois, la jeune gothique dévia très légèrement des consignes de Cassandre.Omettant de parler de son propre pouvoir, elle préféra, consciemment ou non, englober le propos de la jeune femme dans sa globalité. Ce qui finalement, correspondait parfaitement à la Juliette qui ne parlait jamais d'elle et de ce qu'elle était à qui que ce soit...
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Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Dim 12 Aoû 2007 - 14:49
Le coin de la feuille coincé entre l'index et le pouce de la main gauche, Cassandre s'appliquait pour rédiger des lettres lisibles, focalisée sur son pouvoir. Lentement, elle traça les quelques mots qui viendraient remplir son morceau de papier, puis reposa le stylo de Juliette dans son plumier avec un petit sourire de remerciement.
Elle patienta jusqu'à ne plus percevoir le son des crayons caresser les feuilles. Elle tourna légèrement la tête vers l'entrée : Abby n'était toujours pas arrivée. Tant pis, ils continueraient sans elle. Elle tendit les mains en coupe pour récupérer les papiers, avec l'impression étrange de posséder un fragment de ses élèves dans ses mains filiformes. Une fois les cinq papiers réunis, elle ferma les mains et agita sa petite tombola pour les mélanger, puis tendit à nouveau les mains vers chaque élève pour leur permettre de piocher un morceau au hasard, gardant le papier restant pour elle.
Un silence cérémonieux s'était emparé de la pièce. Elle se rassit sur le pupitre et prit connaissance de son papier sans même l'ouvrir. Même sans son pouvoir elle aurait su de qui il provenait, mais cela avait bien peu d'importance. Elle rompit doucement le silence, comme si quelqu'un dormait à côté d'eux, ou que leur cours s'était transformé en une sorte d'assemblée secrète.
"Etudiez votre papier et servez-vous de ce qui est écrit pour bâtir une réflexion sans citer votre source." dit-elle. Elle avait dans l'idée que cet exercice leur permettrait en plus de relativiser leur propre histoire, de leur affirmer qu'ils n'étaient pas seuls et que malgré les différences qui pourraient les dissocier, ces jeunes partageaient quelque chose de commun.
Elle patienta quelques minutes, le temps que les élèves puissent réfléchir, puis elle demanda :
"Qui souhaite commencer ?"
Elle patienta jusqu'à ne plus percevoir le son des crayons caresser les feuilles. Elle tourna légèrement la tête vers l'entrée : Abby n'était toujours pas arrivée. Tant pis, ils continueraient sans elle. Elle tendit les mains en coupe pour récupérer les papiers, avec l'impression étrange de posséder un fragment de ses élèves dans ses mains filiformes. Une fois les cinq papiers réunis, elle ferma les mains et agita sa petite tombola pour les mélanger, puis tendit à nouveau les mains vers chaque élève pour leur permettre de piocher un morceau au hasard, gardant le papier restant pour elle.
Un silence cérémonieux s'était emparé de la pièce. Elle se rassit sur le pupitre et prit connaissance de son papier sans même l'ouvrir. Même sans son pouvoir elle aurait su de qui il provenait, mais cela avait bien peu d'importance. Elle rompit doucement le silence, comme si quelqu'un dormait à côté d'eux, ou que leur cours s'était transformé en une sorte d'assemblée secrète.
"Etudiez votre papier et servez-vous de ce qui est écrit pour bâtir une réflexion sans citer votre source." dit-elle. Elle avait dans l'idée que cet exercice leur permettrait en plus de relativiser leur propre histoire, de leur affirmer qu'ils n'étaient pas seuls et que malgré les différences qui pourraient les dissocier, ces jeunes partageaient quelque chose de commun.
Elle patienta quelques minutes, le temps que les élèves puissent réfléchir, puis elle demanda :
"Qui souhaite commencer ?"
- InvitéInvité
Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Dim 12 Aoû 2007 - 17:53
Un volontaire pour commencer ? Boucles d’or n’aimait pas vraiment prendre la parole, mais après tout elle savait bien ce qu’elle faisant en choisissant ce cour, puis les personnes ici semblaient ne pas avoir les mêmes préjugés que dans son lycée de New York. Elle se leva de sa chaise peu sur d’elle puis prenant son courage à deux mains :
« Moi, si je peux j’aimerai commencer. Donc d’après le papier que j’ai reçu, nous pouvons dégagé quelques problématiques sur lequel on pourra débattre enfin si c’est bien là l’objectif du cour. Notre pouvoir nous corrompt-il ? Peut on détenir un grand pouvoir sans l’utiliser à des fins personnelles à but lucratif par exemple ? Doit-on se fixer des limites morales ? »
Noémie marqua une pause, laissant ses idées se mettre en ordre pour pouvoir poursuivre.
« Normalement je n’aurais pas dû commencer par la ou les problématique mais par une accroche historique, littéraire, enfin bref un élément de notre culture… Je ne sais pas si vous connaissait une œuvre du XXème siècle le seigneur des anneaux, qui pourrait être une métaphore de ce qui nous arrive, je m’explique… le héro obtient un pouvoir arriver de nulle part, qu’il n’a pas voulu, contenu dans un anneau maléfique… une seule solution détruire cette chose mais la tentation est grande, les capacités que procure cet anneau sont enivrantes… comme nos pouvoirs je suppose, à tels point qu’il ne veut plus s’en séparer. Et nous ? Si on pouvait se séparer de nos dons le ferions-nous ? Au départ j’étais venu ici dans l’espoir que l’on me guérisse mais plus le temps passe plus je sens que je ne pourrais pas me soigner le moment voulu, après tout je suis peut être plus en sécurité, spéciale avec que sans ce don. Enfin bref je m’égare… donc le héro est de plus en plus corrompu par le fait de détenir un tels pouvoir… il ne succombe pas grâce à son garde fou, matérialiser par son ami, qui lui possède les limites morales. Devons-nous faire de même ? Nous imposer des limites à ne pas dépasser, des lois à la communauté mutante… car dans cette vision pessimiste nous serons tôt ou tard confronter à ce choix car nos pouvoirs nous corrompt, utiliserons nous nos pouvoirs pour une bonne cause ou par simple satisfaction personnelle...
Voilà… vous aussi pensez-vous que nos capacités nos guiderons forcément vers un mauvais chemin si oui comment pourrions-nous l’éviter ? »
C’est à ce moment là que Noémie réalisa que réfléchir sur un sujet apporter plus de questions que de réponses finalement, et que son analyse n’avait pas été très conventionnel.
« Désoler c’est un peu de la philosophie à la sauvette, je me suis trop appuyé sur un exemple plutôt que sur de vrais arguments mais se sont les premières impressions que me sont venu puis je pense que on est là pour creuser plus profondément tout ça… que ce soit dans ce cour ou les discutions futur que nous auront dans l’institut »
« Moi, si je peux j’aimerai commencer. Donc d’après le papier que j’ai reçu, nous pouvons dégagé quelques problématiques sur lequel on pourra débattre enfin si c’est bien là l’objectif du cour. Notre pouvoir nous corrompt-il ? Peut on détenir un grand pouvoir sans l’utiliser à des fins personnelles à but lucratif par exemple ? Doit-on se fixer des limites morales ? »
Noémie marqua une pause, laissant ses idées se mettre en ordre pour pouvoir poursuivre.
« Normalement je n’aurais pas dû commencer par la ou les problématique mais par une accroche historique, littéraire, enfin bref un élément de notre culture… Je ne sais pas si vous connaissait une œuvre du XXème siècle le seigneur des anneaux, qui pourrait être une métaphore de ce qui nous arrive, je m’explique… le héro obtient un pouvoir arriver de nulle part, qu’il n’a pas voulu, contenu dans un anneau maléfique… une seule solution détruire cette chose mais la tentation est grande, les capacités que procure cet anneau sont enivrantes… comme nos pouvoirs je suppose, à tels point qu’il ne veut plus s’en séparer. Et nous ? Si on pouvait se séparer de nos dons le ferions-nous ? Au départ j’étais venu ici dans l’espoir que l’on me guérisse mais plus le temps passe plus je sens que je ne pourrais pas me soigner le moment voulu, après tout je suis peut être plus en sécurité, spéciale avec que sans ce don. Enfin bref je m’égare… donc le héro est de plus en plus corrompu par le fait de détenir un tels pouvoir… il ne succombe pas grâce à son garde fou, matérialiser par son ami, qui lui possède les limites morales. Devons-nous faire de même ? Nous imposer des limites à ne pas dépasser, des lois à la communauté mutante… car dans cette vision pessimiste nous serons tôt ou tard confronter à ce choix car nos pouvoirs nous corrompt, utiliserons nous nos pouvoirs pour une bonne cause ou par simple satisfaction personnelle...
Voilà… vous aussi pensez-vous que nos capacités nos guiderons forcément vers un mauvais chemin si oui comment pourrions-nous l’éviter ? »
C’est à ce moment là que Noémie réalisa que réfléchir sur un sujet apporter plus de questions que de réponses finalement, et que son analyse n’avait pas été très conventionnel.
« Désoler c’est un peu de la philosophie à la sauvette, je me suis trop appuyé sur un exemple plutôt que sur de vrais arguments mais se sont les premières impressions que me sont venu puis je pense que on est là pour creuser plus profondément tout ça… que ce soit dans ce cour ou les discutions futur que nous auront dans l’institut »
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Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Dim 12 Aoû 2007 - 18:40
Draena regarde Noémie et l'écoute avec attention et prends quelques notes sur son carnet. Une fois que celle-çi termine elle lève la main pour prendre la parole, mais la baisse presque aussitôt en voyant les yeux vide de Cassandre. C'est rougissante de ce manque de tact qu'elle dit :
"...Si je puis me permettre...?"
Attendant l'autorisation de Cassandre, elle dit :
"... Quand tu dis que nous devrions nous imposer des limites à ne pas dépasser, des lois à la communauté mutante… Je ne vois pas pourquoi recréer des lois, avant d'être mutant nous sommes humains et tentons de vivre parmi eux... Comme eux ! Obéir aux lois qui existent déjà, les lois humaines ou Divines pur les plus croyants devraient suffire.
Ensuite quand à savoir si nous utiliserons nos pouvoirs pour une bonne cause ou par simple satisfaction personnelle... Je pense que c'est malheureusement notre nature humaine qui fera la différence. Il existe malheureusement des personnes mal intentionnée chez les humains, et je crains que parmi les mutants certains auront de mauvaises intentions."
"...Si je puis me permettre...?"
Attendant l'autorisation de Cassandre, elle dit :
"... Quand tu dis que nous devrions nous imposer des limites à ne pas dépasser, des lois à la communauté mutante… Je ne vois pas pourquoi recréer des lois, avant d'être mutant nous sommes humains et tentons de vivre parmi eux... Comme eux ! Obéir aux lois qui existent déjà, les lois humaines ou Divines pur les plus croyants devraient suffire.
Ensuite quand à savoir si nous utiliserons nos pouvoirs pour une bonne cause ou par simple satisfaction personnelle... Je pense que c'est malheureusement notre nature humaine qui fera la différence. Il existe malheureusement des personnes mal intentionnée chez les humains, et je crains que parmi les mutants certains auront de mauvaises intentions."
- InvitéInvité
Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Dim 12 Aoû 2007 - 19:57
Cassandre garda sa satisfaction pour elle. Elle avait craint que son approche ait trop déstabilisé ses élèves pour qu'ils osent exprimer leur opinion, mais Noémie avait sauter le pas. Il semblerait que la façon dont elle avait tourné l'exercice les ait mis en confiance plutôt que l'inverse. Elle laissa les deux jeunes filles s'exprimer, mémorisant leurs remarques et leurs raisonnements. Une fois que Draena eut terminé, elle intervint brièvement :
"Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse dans ce cours, Noémie." lui dit-elle d'une voix rassurante.
Elle tourna la tête vers Alixtide, puis vers Juliette.
"Alixtide, Juliette ?"
"Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse dans ce cours, Noémie." lui dit-elle d'une voix rassurante.
Elle tourna la tête vers Alixtide, puis vers Juliette.
"Alixtide, Juliette ?"
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Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Dim 12 Aoû 2007 - 21:47
Alixtide écoutait les arguments, d’un air un peu rêveur. Mais en fait il réfléchissait et jugeait s’il était pour ou contre les réflexions de ses camarades. Il lui semblait que toutes ces questions menaient à une impasse.
"Faudrait déjà se mettre d’accord sur les définitions, mais je crois que …, certains mutants ont des pouvoirs très dangereux, bien sûr, faut le dire. Et moi je me place du côté des gens normaux. Forcément, on envie un pouvoir comme ça. Je sais pas moi … si je découvre que mon voisin peut voler comme un oiseau. Je vais être jaloux, et je trouve ça très injuste. Pourquoi lui, et pas moi ? C’est dégueulasse … Je veux dire … C’est injuste non ?
Le problème des mutants c’est qu’on les envie, mais comme on peut pas devenir comme eux, on les déteste. C’est naturel non ? Alors que peut faire le mutant ? Comme vous dites, il n’a pas envie d’arrêter son pouvoir. Il est avantagé, il va en profiter quand même. Le seul truc, c’est que quand il va se mettre à voler, lui aussi va avoir peur, qu’on s’en prenne à lui, qu’on lui tire dessus tiens. Alors … le problème ne se résout pas. Parce que le mutant veut profiter de son pouvoir, il est heureux d’être parmi les chanceux qui en ont, et d’un autre côté, il ne sera jamais tranquille tant que ceux qui n’ont rien seront là. Et nous avons une majorité de gens qui n’ont rien, et une minorité de gens qui ont des pouvoirs. Et une majorité de gens qui ont peur parce que finalement, n’importe qui dans la rue peut être un dangereux mutant. Ces trucs là, que vous appelez les pouvoirs, ça va provoquer une seule chose : que tout le monde s’entretue."
Il se tourna vers Draena, se souvenant de ses paroles.
"Donc, comme il est impossible de cohabiter, il faut que les mutants vivent dans une zone, et les humains dans l’autre. Et seuls ceux qui supportent et respectent l’autre camp doivent pouvoir se balader dans les deux. Parce que faut pas rêver, les humains, ou les mutants qui n’ont pas de pouvoirs assez puissants, ne pourront jamais supporter les mutants dangereux."
Il croisa les bras sur sa poitrine et s’adossa à son siège, convaincu de sa propre démonstration imparable.
"Faudrait déjà se mettre d’accord sur les définitions, mais je crois que …, certains mutants ont des pouvoirs très dangereux, bien sûr, faut le dire. Et moi je me place du côté des gens normaux. Forcément, on envie un pouvoir comme ça. Je sais pas moi … si je découvre que mon voisin peut voler comme un oiseau. Je vais être jaloux, et je trouve ça très injuste. Pourquoi lui, et pas moi ? C’est dégueulasse … Je veux dire … C’est injuste non ?
Le problème des mutants c’est qu’on les envie, mais comme on peut pas devenir comme eux, on les déteste. C’est naturel non ? Alors que peut faire le mutant ? Comme vous dites, il n’a pas envie d’arrêter son pouvoir. Il est avantagé, il va en profiter quand même. Le seul truc, c’est que quand il va se mettre à voler, lui aussi va avoir peur, qu’on s’en prenne à lui, qu’on lui tire dessus tiens. Alors … le problème ne se résout pas. Parce que le mutant veut profiter de son pouvoir, il est heureux d’être parmi les chanceux qui en ont, et d’un autre côté, il ne sera jamais tranquille tant que ceux qui n’ont rien seront là. Et nous avons une majorité de gens qui n’ont rien, et une minorité de gens qui ont des pouvoirs. Et une majorité de gens qui ont peur parce que finalement, n’importe qui dans la rue peut être un dangereux mutant. Ces trucs là, que vous appelez les pouvoirs, ça va provoquer une seule chose : que tout le monde s’entretue."
Il se tourna vers Draena, se souvenant de ses paroles.
"Donc, comme il est impossible de cohabiter, il faut que les mutants vivent dans une zone, et les humains dans l’autre. Et seuls ceux qui supportent et respectent l’autre camp doivent pouvoir se balader dans les deux. Parce que faut pas rêver, les humains, ou les mutants qui n’ont pas de pouvoirs assez puissants, ne pourront jamais supporter les mutants dangereux."
Il croisa les bras sur sa poitrine et s’adossa à son siège, convaincu de sa propre démonstration imparable.
- Juliette DagonLeX
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Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Dim 12 Aoû 2007 - 22:34
D’une oreille distraite, Juliette écoutait Noémie et la fille dont elle ignorait encore le prénom, ainsi que Alixtide, disserter plus ou moins vivement sur le thème du pouvoir corrupteur. Un sujet il est vrai vaste, tout autant que celui dont elle avait hérité. Ce dernier, n’étant véritablement pas un cadeau pour la jeune gothique, tant ses possibles réponses ne dépendaient finalement que de l’objectivité de celui qui les donnait. Lorsque Cassandre demanda de manière détourné son avis et celui d’Alixtide, Juliette poussa un soupir las. Elle prit finalement la parole, sachant que l’une ou l’autre des jeunes filles risquait inévitablement de ne pas se retrouver dans ses propos...
‘’Je pense, que mademoiselle Deneos à raison... Noémie et la demoiselle dont j’ignore encore le prénom, ont à la fois tort et raison. C’est d’ailleurs là, le principe même d’une discussion philosophique... Rester dans un état dichotomique, afin que le sujet traité n’aboutisse ni dans un sens, ni dans l’autre.’’
Juliette respira doucement, cherchant le meilleur moyen d’exprimer sa pensée...
‘’Je pense aussi, bien que, vous en conviendrez tous, ma nature même ne me donne finalement que peu de légitimité pour les propos que je vais vous tenir, que nous devons avant tout nous plier aux lois des hommes. Car si nous nous autorisons à nous croire au-delà de ces lois qui régissent l’humanité, alors nous nous égarerions dans notre désir de nous intégrer à cette même humanité. Cependant... Les lois humaines ont été créés pour les hommes dénué de toutes capacités semblable aux nôtres. Certaines d’entre elles ne sont donc très clairement pas adapté à notre population... Prenons l’exemple des lois sur les armes... Combien de mutants, et j’en veux pour preuve Roscart qui fait partie de mon équipe, entreraient, à juste titre il est vrai, dans la catégorie des armes lethales.. ? Ces derniers se partageraient alors entre le statut d’être humain et d’armes, ce qui créerait forcément un vide au niveau juridique en cas de procès Alors, oui... Nous devons nous plier aux lois humaines, car c’est ce que nous sommes fondamentalement tous... Mais nous devrions, comme tous microcosme existant à l’intérieur d’un univers commun, nous créer un certain nombre de règles adaptés à ce que nous somme et à ce que nos multiples capacités nous permettent de faire. Je pense que nous réguler par nous-mêmes, concernant nos pouvoirs, ne pourra être que bénéfique pour une intégration qui s’annonce d’ors et déjà des plus douloureuse comme nous l’a si cruellement prouvé notre histoire...’’
Un long soupir vint alors ponctuer les propos de Juliette, qui avait littéralement dit tout cela sans reprendre le moindre souffle. Parler ainsi en public n’était pas vraiment le fort de la jeune gothique.. Et d’ailleurs, si Cassandre ne l’y avait pas incité, sans doute aurait-elle attendu son tour afin d’exposer l’idée qui ressortait très clairement du bout de papier qu’elle avait tiré quelques instants plus tôt.
‘’Je pense...’’ dit-elle encore ‘’que seul un mutant pourra stopper un mutant, c’est une évidence... Malheureuse, mais qu’il nous faut toutefois envisager sans œillères.’’
Juliette stoppa là sa diatribe, et tritura son bout de papier d’un air terriblement songeur. Finalement, et ce n’était pas une surprise en fin de compte, tout s’emboîtait comme les pièces d’un puzzle... La jeune gothique trouva cela très rassurant, mais paradoxalement elle en éprouva une certaine peine doucement mélancolique. Si différent, et pourtant si semblable à la fois...
‘’Ce qui m’amène au thème qui m’échoit...’’ ajout-elle encore, finalement ravie de cette perche tendue
De nouveau un soupir fusa de ces lèvres brillantes et rosées, entre lesquelles Juliette fit glisser une langue délicieusement sensuelle... Levant le papier légèrement en l’air afin que tous puissent l’apercevoir, Juliette poursuit son monologue...
‘’ Ce papier parle du fait de perdre le contrôle... Dans nôtre cas, il s’agit bien évidement du contrôle de nôtre pouvoir... Les fait exprimés sur ce dernier et que je tairai, puisque nous ne devons pas juger les actes mais les idées, laissent à penser que ce sont ces même faits qui ont fait aboutir celui ou celles d’entre vous qui les à décrits, à perdre le contrôle de son pouvoir... A cette idée, je dénie toute réalité. Certes, l’acte en lui-même est monstrueux, et j’espère ne jamais avoir à y être moi-même confronter... Mais lorsque j’ai parcouru ces quelques lignes, à aucun moment je n’ai ressenti le moindre sentiment de perte de contrôle du dit pouvoir. Bien entendu, il y a effectivement eu une perte de contrôle. Mais c’est une perte de contrôle dont tous humains, qu’il soit mutant ou non, peut-être la victime. Il y a donc eu perte de contrôle, il est vrai... Mais ce fut la perte de contrôle de soi, et non pas du pouvoir. Ce dernier n’a été que l’instrument de cette perte de contrôle de soi, et qui à permis à celui ou celle d’entre vous qui en à été victime, d’assouvir un simple et tristement humain désir de vengeance...’’
Consciente de la dureté de ses paroles pour l’auteur de ces quelques mots qui témoignaient d’une souffrance indéniable, Juliette s’arrêta quelques secondes. Ses propos ne s’étaient pas voulu juge, mais sans doute seraient-il interprété de la sorte par le ou la principale concernée. Désirant quelque peu adoucir ses précédents propos, la jeune gothique soupira une fois de plus et repris...
‘’Le désir de vengeance en lui-même est légitimement compréhensible, je le reconnais et, sans doute, me serait-il moi-même venu à l’esprit si je m’étais trouvé dans une telle situation... Toutefois, il est condamnable dans l’exécution qui en à été fait, et qui à rabaissé la... Personne, au même rang que ceux qui ont été à l’origine de ce désir de vengeance. Mais il ne faut surtout pas faire l’amalgame entre la perte du contrôle de soi, et la perte de contrôle de son pouvoir. Si la seconde ne peut dépendre uniquement de nôtre seule volonté, il n’en va pas de même pour la première. Ce qu’il y a d’écrit sur ce bout de papier ne témoigne donc pas d’un problème propre aux mutants, mais témoigne bel et bien d’une bassesse typiquement humaine.. Encore une fois très compréhensible, mais uniquement humaine... Et tant que nous continuerons à imputer nos défauts humains à notre nature de mutants, alors je crois que effectivement nous serons un danger pour le monde...’’
Diable, pourquoi donc Juliette n’avait-elle pas pensé à glisser une bouteille d’eau dans son sac.. ? Il lui semblait avoir parler plus que de raison, tant sa bouche lui paraissait pâteuse... Voilà bien la preuve que le langage était une matière que la jeune gothique n’exerçait que très rarement finalement... Toutefois, et n’ayant pas l’habitude de donner ainsi son avis sur un sujet aussi dramatique, Juliette ne pu s’empêcher de se sentir légèrement semblable à un juré devenu juge, et finalement bourreau... Dieu que Juliette détestait cela... Mais pourquoi Cassandre n’avait-elle pas lancé un sujet sur l’équilibre fragile entre la vie et la mort.. ? La au moins, la jeune gothique aurait été bien plus dans son élément...
Juliette se réadossa finalement au dossier de sa chaise en silence, et replia son bout de papier comme si cela clôturait le sujet si embarrassant...
‘’Je pense, que mademoiselle Deneos à raison... Noémie et la demoiselle dont j’ignore encore le prénom, ont à la fois tort et raison. C’est d’ailleurs là, le principe même d’une discussion philosophique... Rester dans un état dichotomique, afin que le sujet traité n’aboutisse ni dans un sens, ni dans l’autre.’’
Juliette respira doucement, cherchant le meilleur moyen d’exprimer sa pensée...
‘’Je pense aussi, bien que, vous en conviendrez tous, ma nature même ne me donne finalement que peu de légitimité pour les propos que je vais vous tenir, que nous devons avant tout nous plier aux lois des hommes. Car si nous nous autorisons à nous croire au-delà de ces lois qui régissent l’humanité, alors nous nous égarerions dans notre désir de nous intégrer à cette même humanité. Cependant... Les lois humaines ont été créés pour les hommes dénué de toutes capacités semblable aux nôtres. Certaines d’entre elles ne sont donc très clairement pas adapté à notre population... Prenons l’exemple des lois sur les armes... Combien de mutants, et j’en veux pour preuve Roscart qui fait partie de mon équipe, entreraient, à juste titre il est vrai, dans la catégorie des armes lethales.. ? Ces derniers se partageraient alors entre le statut d’être humain et d’armes, ce qui créerait forcément un vide au niveau juridique en cas de procès Alors, oui... Nous devons nous plier aux lois humaines, car c’est ce que nous sommes fondamentalement tous... Mais nous devrions, comme tous microcosme existant à l’intérieur d’un univers commun, nous créer un certain nombre de règles adaptés à ce que nous somme et à ce que nos multiples capacités nous permettent de faire. Je pense que nous réguler par nous-mêmes, concernant nos pouvoirs, ne pourra être que bénéfique pour une intégration qui s’annonce d’ors et déjà des plus douloureuse comme nous l’a si cruellement prouvé notre histoire...’’
Un long soupir vint alors ponctuer les propos de Juliette, qui avait littéralement dit tout cela sans reprendre le moindre souffle. Parler ainsi en public n’était pas vraiment le fort de la jeune gothique.. Et d’ailleurs, si Cassandre ne l’y avait pas incité, sans doute aurait-elle attendu son tour afin d’exposer l’idée qui ressortait très clairement du bout de papier qu’elle avait tiré quelques instants plus tôt.
‘’Je pense...’’ dit-elle encore ‘’que seul un mutant pourra stopper un mutant, c’est une évidence... Malheureuse, mais qu’il nous faut toutefois envisager sans œillères.’’
Juliette stoppa là sa diatribe, et tritura son bout de papier d’un air terriblement songeur. Finalement, et ce n’était pas une surprise en fin de compte, tout s’emboîtait comme les pièces d’un puzzle... La jeune gothique trouva cela très rassurant, mais paradoxalement elle en éprouva une certaine peine doucement mélancolique. Si différent, et pourtant si semblable à la fois...
‘’Ce qui m’amène au thème qui m’échoit...’’ ajout-elle encore, finalement ravie de cette perche tendue
De nouveau un soupir fusa de ces lèvres brillantes et rosées, entre lesquelles Juliette fit glisser une langue délicieusement sensuelle... Levant le papier légèrement en l’air afin que tous puissent l’apercevoir, Juliette poursuit son monologue...
‘’ Ce papier parle du fait de perdre le contrôle... Dans nôtre cas, il s’agit bien évidement du contrôle de nôtre pouvoir... Les fait exprimés sur ce dernier et que je tairai, puisque nous ne devons pas juger les actes mais les idées, laissent à penser que ce sont ces même faits qui ont fait aboutir celui ou celles d’entre vous qui les à décrits, à perdre le contrôle de son pouvoir... A cette idée, je dénie toute réalité. Certes, l’acte en lui-même est monstrueux, et j’espère ne jamais avoir à y être moi-même confronter... Mais lorsque j’ai parcouru ces quelques lignes, à aucun moment je n’ai ressenti le moindre sentiment de perte de contrôle du dit pouvoir. Bien entendu, il y a effectivement eu une perte de contrôle. Mais c’est une perte de contrôle dont tous humains, qu’il soit mutant ou non, peut-être la victime. Il y a donc eu perte de contrôle, il est vrai... Mais ce fut la perte de contrôle de soi, et non pas du pouvoir. Ce dernier n’a été que l’instrument de cette perte de contrôle de soi, et qui à permis à celui ou celle d’entre vous qui en à été victime, d’assouvir un simple et tristement humain désir de vengeance...’’
Consciente de la dureté de ses paroles pour l’auteur de ces quelques mots qui témoignaient d’une souffrance indéniable, Juliette s’arrêta quelques secondes. Ses propos ne s’étaient pas voulu juge, mais sans doute seraient-il interprété de la sorte par le ou la principale concernée. Désirant quelque peu adoucir ses précédents propos, la jeune gothique soupira une fois de plus et repris...
‘’Le désir de vengeance en lui-même est légitimement compréhensible, je le reconnais et, sans doute, me serait-il moi-même venu à l’esprit si je m’étais trouvé dans une telle situation... Toutefois, il est condamnable dans l’exécution qui en à été fait, et qui à rabaissé la... Personne, au même rang que ceux qui ont été à l’origine de ce désir de vengeance. Mais il ne faut surtout pas faire l’amalgame entre la perte du contrôle de soi, et la perte de contrôle de son pouvoir. Si la seconde ne peut dépendre uniquement de nôtre seule volonté, il n’en va pas de même pour la première. Ce qu’il y a d’écrit sur ce bout de papier ne témoigne donc pas d’un problème propre aux mutants, mais témoigne bel et bien d’une bassesse typiquement humaine.. Encore une fois très compréhensible, mais uniquement humaine... Et tant que nous continuerons à imputer nos défauts humains à notre nature de mutants, alors je crois que effectivement nous serons un danger pour le monde...’’
Diable, pourquoi donc Juliette n’avait-elle pas pensé à glisser une bouteille d’eau dans son sac.. ? Il lui semblait avoir parler plus que de raison, tant sa bouche lui paraissait pâteuse... Voilà bien la preuve que le langage était une matière que la jeune gothique n’exerçait que très rarement finalement... Toutefois, et n’ayant pas l’habitude de donner ainsi son avis sur un sujet aussi dramatique, Juliette ne pu s’empêcher de se sentir légèrement semblable à un juré devenu juge, et finalement bourreau... Dieu que Juliette détestait cela... Mais pourquoi Cassandre n’avait-elle pas lancé un sujet sur l’équilibre fragile entre la vie et la mort.. ? La au moins, la jeune gothique aurait été bien plus dans son élément...
Juliette se réadossa finalement au dossier de sa chaise en silence, et replia son bout de papier comme si cela clôturait le sujet si embarrassant...
- InvitéInvité
an
Dim 12 Aoû 2007 - 23:26
Cassandre attendit la fin du commentaire de Juliette, puis resta muette quelques secondes, réfléchissant aux différentes opinions qui avaient été avancées. C'est avec une certaine satisfaction qu'elle constata qu'une partie de ses propres réflexions étaient passées à la jeune gothique durant leur discussion dans son bureau.
Elle prit la parole, tenta d'apporter son opinion au débat :
"Je crois... Que vous avez tous raison." dit-elle avec un léger sourire.
"J'aime l'exemple qu'a été suggéré par Noémie. C'est un thème récurrent dans la littérature et dans le 7ème art... mais également dans les textes sacrés. La corruption de l'être humain. Doit-on raisonner en termes de bien et de mal ? Ce genre d'opposition manychéenne, blanc contre noir, ne laisse aucune place au cas par cas, aux circonstances atténuantes, à notre part d'humanité en somme.
Il est certes des mutants au potentiel immense. Certains d'entre eux étudient parmi vous. Là où je pense qu'Alixtide est dans le vrai, c'est qu'il est dans la nature de l'homme de convoiter et de jalouser ce qu'il n'a pas, en particulier s'il s'agit de pouvoir au sens large. Les mutants ont des pouvoirs, mais il n'en reste pas moins humains, aussi ne dérogent-ils pas à cette règle. Cependant, pensez-vous que les mutants devraient vivrent en cercle fermé, coupés des êtres humains ? Le concept de société sectaire n'est pas nouveau, vous savez. Il est intervenu au cours de l'histoire sous différentes forme dès qu'une différence divisait les hommes : couleur de peau, religion, mode de vie... Là où nous devons nous souvenir de l'histoire, c'est que ces scissions ont toujours engendré des conflits sanglants, des génocides..." expliqua la jeune femme comme si elle contait une histoire aussi vieille que l'humanité elle-même.
"La ségrégation ne fait qu'agrandir le fossé qui sépare les hommes. L'homme a peur de l'inconnu, de ce qu'il ne connaît pas. Si la communauté mutante se replie sur elle-même, ce serait un peu... comme si nous avions quelque chose, quelque arme secrète à cacher jalousement aux yeux des hommes.
Selon vous, pourquoi vos cours classiques sont-ils donnés dans les différents établissements scolaires de Salem Center plutôt qu'à l'institut ? Il nous aurait été aisé de convoquer ici des professeurs diplômés ET mutants. Nous nourrissons l'espoir que nous puissons vivre en communauté avec les autres, humains et mutants. Car comme l'a souligné justement Juliette, tout en nous est humain, seul nos dons nous différencient des autres. Si nous nous marginalisons nous-même, il est normal que la société nous rejete, ne cherche pas à nous intégrer. Après tout... Vos professeurs mutants ont réussi à se fondre dans la masse pendant une quinzaine d'années."
Elle fit une pause, son visage calme, posé tourné vers la fenêtre comme si elle regardait au dehors.
"Divers gouvernements ont déjà commencé à prendre certaines dispositions vis à vis de ce qu'ils appellent le "phénomène mutant". Dans certains cas, des législations découleront peut-être de ces mesures. Les dangers, les tentations liés à un pouvoir diffèrent totalement selon le dit pouvoir, et aucune loi ne saura toutes les englober. Mais en tant que membre d'une communauté, certaines responsabilités nous échoient afin de ne pas perturber l'équilibre précaire dans lequel nous vivons car il suffit d'un grain de sable pour enrayer une mécanique. En tant que premiers représentants de la nouvelle vague mutante, pensez-vous que nous ayons un devoir moral ? Celui de poser les fondations d'un équilibre pour les générations à venir ? Charles Xavier eut en son temps de grands rêves pour nous tous, des rêves étayés par une éthique mutante. Ses élèves accomplirent de grandes choses, parfois incompris, parfois plébiscités... Comment juger de ce que nous pouvons ou ne pouvons pas faire ?" demanda-t-elle de sa voix suave pour relancer le débat.
Elle prit la parole, tenta d'apporter son opinion au débat :
"Je crois... Que vous avez tous raison." dit-elle avec un léger sourire.
"J'aime l'exemple qu'a été suggéré par Noémie. C'est un thème récurrent dans la littérature et dans le 7ème art... mais également dans les textes sacrés. La corruption de l'être humain. Doit-on raisonner en termes de bien et de mal ? Ce genre d'opposition manychéenne, blanc contre noir, ne laisse aucune place au cas par cas, aux circonstances atténuantes, à notre part d'humanité en somme.
Il est certes des mutants au potentiel immense. Certains d'entre eux étudient parmi vous. Là où je pense qu'Alixtide est dans le vrai, c'est qu'il est dans la nature de l'homme de convoiter et de jalouser ce qu'il n'a pas, en particulier s'il s'agit de pouvoir au sens large. Les mutants ont des pouvoirs, mais il n'en reste pas moins humains, aussi ne dérogent-ils pas à cette règle. Cependant, pensez-vous que les mutants devraient vivrent en cercle fermé, coupés des êtres humains ? Le concept de société sectaire n'est pas nouveau, vous savez. Il est intervenu au cours de l'histoire sous différentes forme dès qu'une différence divisait les hommes : couleur de peau, religion, mode de vie... Là où nous devons nous souvenir de l'histoire, c'est que ces scissions ont toujours engendré des conflits sanglants, des génocides..." expliqua la jeune femme comme si elle contait une histoire aussi vieille que l'humanité elle-même.
"La ségrégation ne fait qu'agrandir le fossé qui sépare les hommes. L'homme a peur de l'inconnu, de ce qu'il ne connaît pas. Si la communauté mutante se replie sur elle-même, ce serait un peu... comme si nous avions quelque chose, quelque arme secrète à cacher jalousement aux yeux des hommes.
Selon vous, pourquoi vos cours classiques sont-ils donnés dans les différents établissements scolaires de Salem Center plutôt qu'à l'institut ? Il nous aurait été aisé de convoquer ici des professeurs diplômés ET mutants. Nous nourrissons l'espoir que nous puissons vivre en communauté avec les autres, humains et mutants. Car comme l'a souligné justement Juliette, tout en nous est humain, seul nos dons nous différencient des autres. Si nous nous marginalisons nous-même, il est normal que la société nous rejete, ne cherche pas à nous intégrer. Après tout... Vos professeurs mutants ont réussi à se fondre dans la masse pendant une quinzaine d'années."
Elle fit une pause, son visage calme, posé tourné vers la fenêtre comme si elle regardait au dehors.
"Divers gouvernements ont déjà commencé à prendre certaines dispositions vis à vis de ce qu'ils appellent le "phénomène mutant". Dans certains cas, des législations découleront peut-être de ces mesures. Les dangers, les tentations liés à un pouvoir diffèrent totalement selon le dit pouvoir, et aucune loi ne saura toutes les englober. Mais en tant que membre d'une communauté, certaines responsabilités nous échoient afin de ne pas perturber l'équilibre précaire dans lequel nous vivons car il suffit d'un grain de sable pour enrayer une mécanique. En tant que premiers représentants de la nouvelle vague mutante, pensez-vous que nous ayons un devoir moral ? Celui de poser les fondations d'un équilibre pour les générations à venir ? Charles Xavier eut en son temps de grands rêves pour nous tous, des rêves étayés par une éthique mutante. Ses élèves accomplirent de grandes choses, parfois incompris, parfois plébiscités... Comment juger de ce que nous pouvons ou ne pouvons pas faire ?" demanda-t-elle de sa voix suave pour relancer le débat.
- InvitéInvité
Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Lun 13 Aoû 2007 - 0:01
Alixtide était bien d’accord avec le fait que les problèmes des mutants sont des problèmes humains. Et l’analyse de Juliette le confortait dans sa position. Humains et mutants étaient incapables de cohabiter, précisément parce qu’ils ont les mêmes défauts, mais les mutants, des pouvoirs en plus.
Toutefois la réponse de Cassandre, qui balayait son idée de zones, le désappointa quelque peu.
« Mais les noirs sont tous noirs, et les gens de telle religion sont aussi tous pareils. Ils sont différents de la masse et tous pareil entre eux. Chez les mutants c’est pas ça. Je sais pas si y’en a deux qui ont le même pouvoir. Certains sont très forts, d’autre pas. Certains font des trucs parfaitement inutiles, certains ont juste une bizarrerie quelconque. Il n’y a pas d’égalité. Donc, pas de solidarité. Moi je vois pas comment on peut faire des règles communes, à partir du moment où … Je sais pas, j’ai du mal à voir sans exemple.»
Il regarda rapidement autour de lui, à la recherche de l’inspiration.
« Admettons, que Noémie peut respirer sous l’eau. Voilà, c’est ça son pouvoir. En plus, elle a une peau toute bleue et des écailles. Elle passe pas inaperçue. De l’autre côté … on a, vous Madame, qui pouvez par exemple, lire dans le cerveau des gens. Vous pouvez même les obliger à faire n’importe quoi. Vous êtes très puissante avec votre pouvoir, et vous pouvez facilement vivre avec les humains, tranquillement, en profitant de tous les avantages. D’accord y’a sûrement des inconvénients, je dis pas, mais à côté Noémie ? Son intégration est impossible, et son pouvoir ne lui sert à rien pour s’intégrer. »
Parvenant enfin au terme de sa réflexion, il laissa choir son crayon sur son carnet.
« Comment voulez-vous que Madame Cassandre et Noémie acceptent de se donner la même loi ? Noémie aimerait bien mieux trouver des mutants aussi désespérés qu’elle, et se ségragé… ségrégationner, du reste des gens. Madame Cassandre dira « il faut que tous les mutants fassent l’effort de s’intégrer » parce que pour elle, bien sûr, c’est facile. Donc comment juger de ce qu’on peut et ne peut pas faire … ben … ça dépend. Madame Cassandre, dans mon exemple, considère qu’elle a une grande responsabilité, puisqu’elle a un grand pouvoir. Mais Noémie, je ne crois pas qu’elle se sente responsable de quoi que ce soit, vu qu’elle n’a aucune influence. »
Alixtide commençait à avoir le cerveau bien embrouillé. Il se demandait s'il n'avait pas perdu le fil quelque part.
Toutefois la réponse de Cassandre, qui balayait son idée de zones, le désappointa quelque peu.
« Mais les noirs sont tous noirs, et les gens de telle religion sont aussi tous pareils. Ils sont différents de la masse et tous pareil entre eux. Chez les mutants c’est pas ça. Je sais pas si y’en a deux qui ont le même pouvoir. Certains sont très forts, d’autre pas. Certains font des trucs parfaitement inutiles, certains ont juste une bizarrerie quelconque. Il n’y a pas d’égalité. Donc, pas de solidarité. Moi je vois pas comment on peut faire des règles communes, à partir du moment où … Je sais pas, j’ai du mal à voir sans exemple.»
Il regarda rapidement autour de lui, à la recherche de l’inspiration.
« Admettons, que Noémie peut respirer sous l’eau. Voilà, c’est ça son pouvoir. En plus, elle a une peau toute bleue et des écailles. Elle passe pas inaperçue. De l’autre côté … on a, vous Madame, qui pouvez par exemple, lire dans le cerveau des gens. Vous pouvez même les obliger à faire n’importe quoi. Vous êtes très puissante avec votre pouvoir, et vous pouvez facilement vivre avec les humains, tranquillement, en profitant de tous les avantages. D’accord y’a sûrement des inconvénients, je dis pas, mais à côté Noémie ? Son intégration est impossible, et son pouvoir ne lui sert à rien pour s’intégrer. »
Parvenant enfin au terme de sa réflexion, il laissa choir son crayon sur son carnet.
« Comment voulez-vous que Madame Cassandre et Noémie acceptent de se donner la même loi ? Noémie aimerait bien mieux trouver des mutants aussi désespérés qu’elle, et se ségragé… ségrégationner, du reste des gens. Madame Cassandre dira « il faut que tous les mutants fassent l’effort de s’intégrer » parce que pour elle, bien sûr, c’est facile. Donc comment juger de ce qu’on peut et ne peut pas faire … ben … ça dépend. Madame Cassandre, dans mon exemple, considère qu’elle a une grande responsabilité, puisqu’elle a un grand pouvoir. Mais Noémie, je ne crois pas qu’elle se sente responsable de quoi que ce soit, vu qu’elle n’a aucune influence. »
Alixtide commençait à avoir le cerveau bien embrouillé. Il se demandait s'il n'avait pas perdu le fil quelque part.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Lun 13 Aoû 2007 - 1:40
‘La tolérance...’’
Juliette avait prononcé ce simple mot dans un souffle, en réponse à Alixtide qui se demandait comment des mutants physiquement humain et non humain, pouvait espérer avoir les mêmes loi en commun... Ce dernier semblait avoir une opinion bien négative concernant les mutants... Selon lui, il existait forcément des différences, entre les mutants.. ?
‘’Avec un raisonnement comme le tien, nous n’avons pas besoin de nous inquiéter de ce que pensent les gens dits normaux, car tu fais tout le travail à leur place... Tu nous ostracise, et en plus tu veux créer des différences entre les mutants. Bien sur que tous les mutants sont différents... Mais fondamentalement, tous les humains sont différents de leurs semblables et c’est bien pour cela que le monde est si riche. C’est la diversité, qui fait du monde un endroit si passionnant, si avide de découverte. Tu ne vois les mutants qu’a travers leurs pouvoirs, c’est triste... Je suis moi-même différente de vous, de par ma nature de gothique romantique, cela fait-il de moi une personne à ne pas approcher pour les mutants..? '’
Juliette soupira alors... Comment pouvait-elle être aussi sotte...
‘’Bien sur que oui, ne te fatigue même pas à me répondre... Tu parle de différence physique comme une cause de ségrégation de la part des non mutants, mais je peux te dire que même si je suis physiquement humaine, j’ai énormément souffert de ma différence culturelle. Les gens me trouve étrange, bizarre... Je suis même certaine que beaucoup parmi nous pensent la même chose à mon égard... Vous me jugez, comme tu penses toi-même que les non mutants nous jugeraient... Mais la clé de tout, c’est la tolérance... Contrairement à toi qui semble se complaire dans le rôle du pauvre mutant persécuté par une humanité cruelle et sans cœur, moi je ne vis pas à travers ma mutation... JE ne suis pas ma mutation... je suis une humaine au même titre que tous les autres, qui assument pleinement sa particularité... Ou plutôt, ses particularités... Je les assume même tellement, que je ne ressens aucune honte, aucune gêne, à dire haut et fort à qui veux l’entendre, que je passe mes nuits dans un cercueil...’’
Oui, bon... Il était vrai que Juliette ne s’en vantait pas non plus au premier venu, et que c’était la un fait qu’elle avait longuement dissimulé à ses parents... Mais les parents, ce n’étaient pas les gens après tout, c’était... Les parents !
La jeune gothique poursuivit alors son petit discours...
‘’Mademoiselle Deneos à raison, le repli sur soi n’est jamais bénéfique pour qui que ce soit. Vivre en reclus, ce serait donner matière au non mutant à se méfier de nous. Je ne crois pas que ce soit la différence qui fait que les humains ont du mal à nous accepter, c’est plutôt l’inconnu, uniquement. Ils nous craignent, comme nous craindrions des êtres venus d’une autre galaxie et qui se refuseraient à partager leur monde avec nous.’’
Juliette tendit alors une main en direction de Cassandre, et poursuivi :
‘’Mademoiselle Deneos m’a ouvert les yeux lors de notre conversation dans son bureau tu sais... Elle m’a offert une vision de ce que nous sommes, à laquelle j’avais été jusque la aveugle, tant je me croyais unique. Mais maintenant que je sais que ce n’est pas le cas, je ne renie pas pour autant ton propos sur les humains qui ne nous accepte pas de par le fait de nôtre mutation... Mais même s’il est trop tard pour intégrer pleinement les mutants adultes, et sans doute aussi pour ceux de mon âge, nous pouvons agir pour les plus jeunes comme Kitty ou bien encore cette autre jeune mutante dont j’ignore le prénom... Si nous ne nous battons pas pour nous, faisons le pour eux, afin qu’ils n’aient pas à subir la situation qui est la nôtre... Mais pour cela, nous devons nous en donner les moyens, quels qu’ils soient. Alors à la question de mademoiselle Deneos, je répond oui... Nous avons un devoir moral envers les plus jeunes... Et même si je sais pertinemment que je ne pourrais jamais leur épargner la souffrance et la douleur de l’exclusion, c’est notre devoir de faire en sorte de se battre afin que eux-mêmes n’ai pas à le faire. Nous sommes sans aucun doute une génération sacrifiée, mais cela je l’accepte... Car je suis ce que je suis, et non pas ce que mon pouvoir fait de moi.’’
Une fois de plus, Juliette souffla. Jamais la jeune gothique n’aurait cru parler autant, mais visiblement elle s’était laisser emporter par la passion et la fougue qui sommeillait sous sa carapace de gothique romantique. L’exemple d’une Noémie bleu avec des branchies lui revint alors en mémoire, et elle ne pu s’empêcher de continuer sur sa lancer...
‘’Toi qui pense que les mutants physiquement différent rechercherons plutôt la compagnie d’autres mutants dans leur cas, dis toi que tu te trompe. J’ai rencontrer Un mutant, ici même, qui se nomme Enzo. Il est apparemment constitué entièrement d’eau, et pourtant son rêve de se s’intégrer dans le monde des gens normaux et de faire accepter sa profonde différence. Mais peut-être que toi-même tu t’y refuses, peut-être que tu préfère fuir et demeurer dans la réconfortante sécurité de ton cocon... Je te comprends, et je respecte ton choix, crois moi sincèrement... Mais de mon côté, je subi l’ostracisme et les regards méprisants depuis le début de ma pré adolescence, et je peux t’assurer que je suis prête à les subir encore et encore, si cela peut l’éviter aux mutants les plus jeunes. Ce n’est pas noble, ce n’est pas une question de justice...
C’est tout simplement une question de tolérance et d’humanité....’’
Ma foi, qui l’eut cru.. ? Juliette avait déjà promis à Cassandre de veiller sur les plus jeunes mutants et de les aider à s’épanouir dans leur condition de mutant, mais l’afficher aussi ouvertement, c’était un très grand progrès pour la jeune gothique... Même si fondamentalement, elle ignorait encore totalement de quelle manière concrète elle allait faire cela... Mais, en fin de compte... N’était-ce pas là, le rôle des professeurs après tout.. ?
Juliette avait prononcé ce simple mot dans un souffle, en réponse à Alixtide qui se demandait comment des mutants physiquement humain et non humain, pouvait espérer avoir les mêmes loi en commun... Ce dernier semblait avoir une opinion bien négative concernant les mutants... Selon lui, il existait forcément des différences, entre les mutants.. ?
‘’Avec un raisonnement comme le tien, nous n’avons pas besoin de nous inquiéter de ce que pensent les gens dits normaux, car tu fais tout le travail à leur place... Tu nous ostracise, et en plus tu veux créer des différences entre les mutants. Bien sur que tous les mutants sont différents... Mais fondamentalement, tous les humains sont différents de leurs semblables et c’est bien pour cela que le monde est si riche. C’est la diversité, qui fait du monde un endroit si passionnant, si avide de découverte. Tu ne vois les mutants qu’a travers leurs pouvoirs, c’est triste... Je suis moi-même différente de vous, de par ma nature de gothique romantique, cela fait-il de moi une personne à ne pas approcher pour les mutants..? '’
Juliette soupira alors... Comment pouvait-elle être aussi sotte...
‘’Bien sur que oui, ne te fatigue même pas à me répondre... Tu parle de différence physique comme une cause de ségrégation de la part des non mutants, mais je peux te dire que même si je suis physiquement humaine, j’ai énormément souffert de ma différence culturelle. Les gens me trouve étrange, bizarre... Je suis même certaine que beaucoup parmi nous pensent la même chose à mon égard... Vous me jugez, comme tu penses toi-même que les non mutants nous jugeraient... Mais la clé de tout, c’est la tolérance... Contrairement à toi qui semble se complaire dans le rôle du pauvre mutant persécuté par une humanité cruelle et sans cœur, moi je ne vis pas à travers ma mutation... JE ne suis pas ma mutation... je suis une humaine au même titre que tous les autres, qui assument pleinement sa particularité... Ou plutôt, ses particularités... Je les assume même tellement, que je ne ressens aucune honte, aucune gêne, à dire haut et fort à qui veux l’entendre, que je passe mes nuits dans un cercueil...’’
Oui, bon... Il était vrai que Juliette ne s’en vantait pas non plus au premier venu, et que c’était la un fait qu’elle avait longuement dissimulé à ses parents... Mais les parents, ce n’étaient pas les gens après tout, c’était... Les parents !
La jeune gothique poursuivit alors son petit discours...
‘’Mademoiselle Deneos à raison, le repli sur soi n’est jamais bénéfique pour qui que ce soit. Vivre en reclus, ce serait donner matière au non mutant à se méfier de nous. Je ne crois pas que ce soit la différence qui fait que les humains ont du mal à nous accepter, c’est plutôt l’inconnu, uniquement. Ils nous craignent, comme nous craindrions des êtres venus d’une autre galaxie et qui se refuseraient à partager leur monde avec nous.’’
Juliette tendit alors une main en direction de Cassandre, et poursuivi :
‘’Mademoiselle Deneos m’a ouvert les yeux lors de notre conversation dans son bureau tu sais... Elle m’a offert une vision de ce que nous sommes, à laquelle j’avais été jusque la aveugle, tant je me croyais unique. Mais maintenant que je sais que ce n’est pas le cas, je ne renie pas pour autant ton propos sur les humains qui ne nous accepte pas de par le fait de nôtre mutation... Mais même s’il est trop tard pour intégrer pleinement les mutants adultes, et sans doute aussi pour ceux de mon âge, nous pouvons agir pour les plus jeunes comme Kitty ou bien encore cette autre jeune mutante dont j’ignore le prénom... Si nous ne nous battons pas pour nous, faisons le pour eux, afin qu’ils n’aient pas à subir la situation qui est la nôtre... Mais pour cela, nous devons nous en donner les moyens, quels qu’ils soient. Alors à la question de mademoiselle Deneos, je répond oui... Nous avons un devoir moral envers les plus jeunes... Et même si je sais pertinemment que je ne pourrais jamais leur épargner la souffrance et la douleur de l’exclusion, c’est notre devoir de faire en sorte de se battre afin que eux-mêmes n’ai pas à le faire. Nous sommes sans aucun doute une génération sacrifiée, mais cela je l’accepte... Car je suis ce que je suis, et non pas ce que mon pouvoir fait de moi.’’
Une fois de plus, Juliette souffla. Jamais la jeune gothique n’aurait cru parler autant, mais visiblement elle s’était laisser emporter par la passion et la fougue qui sommeillait sous sa carapace de gothique romantique. L’exemple d’une Noémie bleu avec des branchies lui revint alors en mémoire, et elle ne pu s’empêcher de continuer sur sa lancer...
‘’Toi qui pense que les mutants physiquement différent rechercherons plutôt la compagnie d’autres mutants dans leur cas, dis toi que tu te trompe. J’ai rencontrer Un mutant, ici même, qui se nomme Enzo. Il est apparemment constitué entièrement d’eau, et pourtant son rêve de se s’intégrer dans le monde des gens normaux et de faire accepter sa profonde différence. Mais peut-être que toi-même tu t’y refuses, peut-être que tu préfère fuir et demeurer dans la réconfortante sécurité de ton cocon... Je te comprends, et je respecte ton choix, crois moi sincèrement... Mais de mon côté, je subi l’ostracisme et les regards méprisants depuis le début de ma pré adolescence, et je peux t’assurer que je suis prête à les subir encore et encore, si cela peut l’éviter aux mutants les plus jeunes. Ce n’est pas noble, ce n’est pas une question de justice...
C’est tout simplement une question de tolérance et d’humanité....’’
Ma foi, qui l’eut cru.. ? Juliette avait déjà promis à Cassandre de veiller sur les plus jeunes mutants et de les aider à s’épanouir dans leur condition de mutant, mais l’afficher aussi ouvertement, c’était un très grand progrès pour la jeune gothique... Même si fondamentalement, elle ignorait encore totalement de quelle manière concrète elle allait faire cela... Mais, en fin de compte... N’était-ce pas là, le rôle des professeurs après tout.. ?
- InvitéInvité
Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Lun 13 Aoû 2007 - 22:31
Draena ne disait plus rien, dans son esprit les mots résonnaient et une bréche déversant un flot d'idées, s'était ouverte lorsque la jeune gothique avait parlée.
Dans son esprit, une phrase revenait sans cesse :
Si la seconde ne peut dépendre uniquement de nôtre seule volonté, il n’en va pas de même pour la première. Ce qu’il y a d’écrit sur ce bout de papier ne témoigne donc pas d’un problème propre aux mutants, mais témoigne bel et bien d’une bassesse typiquement humaine..
**Je les ai tués... J'ai cherchée à mettre cela sur le compte de mon pouvoir, mais en fait c'est moi l'unique responsable...**
Essuyant une larme qui s'était formée au coin de son oeil, elle revient sur les protagonistes, écoutant distraitement. Puis elle dit :
"... Je m'appelle Draena.... Et je pense devoir ajouter que mon don, pouvoir ou gène mutant, appelez ça comme vous le voulez est de..."
Fronçant les sourcils, cherchant une définition adaptée à ce qu'elle savait faire...
"... Euh... Techniquement je peux disparaître dans les coins sombre... Bref... Mon bout de papier résume un peu ce que tous nous venons de dire, son auteur parle d'un pouvoir de protection qui pourrait tuer un quelconque agresseur... L'auteur s'interroge sur le fait que cela soit une bénédiction ou une malédiction... Et Je pense qu'il ou elle n'a pas été le seul à s'interroger sur ce fait. Moi même j'ai... Je m'interroge du pourquoi ? Pourquoi ai-je ces facultés, est-ce pour faire le bien, pour assouvir mes... Bassesses ?"
Regardant le bout de papier,
"... Ma grand mère est la seule à connaître ce que je suis réellement, et pense que je suis un Ange envoyé par Dieu afin de rétablir l'ordre sur cette Terre... Mais, hélas mes premiers actes prouveraient le contraire..."
Regardant Juliette, réalisant qu'elle s'était peut-être égarée
"... L'auteur de ce papier, a peur de ne pouvoir gérer ses émotions, et de faire du mal à une personne contre qui elle serait en colère ou qui la menace… Enfin, elle entrevois comme seul échappatoire d'user de son pouvoir afin de créer une protection l'englobant dans une sphère totalement imperméable, impénétrable, ultime sécurité… "
Soupirant.
"Moi aussi dès fois j'aimerai entrer dans l'ombre pour ne plus en sortir, disparaître, effacer Draena, et sa malédiction."
Regardant Cassandre, elle ajoute :
"Pour moi la tolérance ca doit être quelquechose de réciproque. N'oublions pas que les humains n'ont pas véritablement fait preuve de Tolérance, il y a une centaine d'années !"
Dans son esprit, une phrase revenait sans cesse :
Si la seconde ne peut dépendre uniquement de nôtre seule volonté, il n’en va pas de même pour la première. Ce qu’il y a d’écrit sur ce bout de papier ne témoigne donc pas d’un problème propre aux mutants, mais témoigne bel et bien d’une bassesse typiquement humaine..
**Je les ai tués... J'ai cherchée à mettre cela sur le compte de mon pouvoir, mais en fait c'est moi l'unique responsable...**
Essuyant une larme qui s'était formée au coin de son oeil, elle revient sur les protagonistes, écoutant distraitement. Puis elle dit :
"... Je m'appelle Draena.... Et je pense devoir ajouter que mon don, pouvoir ou gène mutant, appelez ça comme vous le voulez est de..."
Fronçant les sourcils, cherchant une définition adaptée à ce qu'elle savait faire...
"... Euh... Techniquement je peux disparaître dans les coins sombre... Bref... Mon bout de papier résume un peu ce que tous nous venons de dire, son auteur parle d'un pouvoir de protection qui pourrait tuer un quelconque agresseur... L'auteur s'interroge sur le fait que cela soit une bénédiction ou une malédiction... Et Je pense qu'il ou elle n'a pas été le seul à s'interroger sur ce fait. Moi même j'ai... Je m'interroge du pourquoi ? Pourquoi ai-je ces facultés, est-ce pour faire le bien, pour assouvir mes... Bassesses ?"
Regardant le bout de papier,
"... Ma grand mère est la seule à connaître ce que je suis réellement, et pense que je suis un Ange envoyé par Dieu afin de rétablir l'ordre sur cette Terre... Mais, hélas mes premiers actes prouveraient le contraire..."
Regardant Juliette, réalisant qu'elle s'était peut-être égarée
"... L'auteur de ce papier, a peur de ne pouvoir gérer ses émotions, et de faire du mal à une personne contre qui elle serait en colère ou qui la menace… Enfin, elle entrevois comme seul échappatoire d'user de son pouvoir afin de créer une protection l'englobant dans une sphère totalement imperméable, impénétrable, ultime sécurité… "
Soupirant.
"Moi aussi dès fois j'aimerai entrer dans l'ombre pour ne plus en sortir, disparaître, effacer Draena, et sa malédiction."
Regardant Cassandre, elle ajoute :
"Pour moi la tolérance ca doit être quelquechose de réciproque. N'oublions pas que les humains n'ont pas véritablement fait preuve de Tolérance, il y a une centaine d'années !"
- InvitéInvité
Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Mar 14 Aoû 2007 - 22:30
Alixtide croisa les bras avec impatience, vexé par les paroles de Juliette. Il aurait bien rétorqué, mais il ne trouvait aucun argument directement exprimable. Tout ce qu’il savait c’était qu’il s’insurgeait contre son analyse, forcément biaisée. Oui elle avait tort, mais en quoi ?
*Elle mélange tout, et j’ai pas voulu dire ça, je suis très tolérant. Pfff … mais c’est vrai que je l’ai prise pour un vampire … mais ça a rien à voir.*
Et elle passait ses nuits dans un cercueil ! Voilà qui confirmait que cette fille avait un grain de folie dans le cerveau.
*Elle est glauque tu parles …*
Il se renfrogna, mécontent de constater que tout n’était pas à jeter dans sa réflexion. Mécontent surtout de sentir qu’il ne faisait pas le poids face à la « foi » implacable de la gothique. Heureusement, Draena vint à son secours, citant sa propre expérience. Alixtide cligna des yeux en apprenant qu’il avait une meurtrière devant lui, un ange de la mort. Cet exemple déchirant et angoissant apportait de l’eau à son moulin.
« La tolérance, l’humanité, c’est très bien, j’en redemande. Mais ce qu’on a besoin, finalement, c’est de se protéger, et de protéger les autres, comme Draena et son papier disent. On parle quand même de mutants qui tuent les humains là, dit-il en désignant sans grand tact la pauvre Draena et le dit papier. Des mutants qui tuent des humains sans défenses. Donc heu … »
Alixtide était monté sur ses grands chevaux, mais finalement il dût redescendre.
« Donc heu … aussi bien y’a pas de logique chez les mutants, aussi bien la morale doit être différente. Je pense … je suis pas sûr à cent pourcent … Je peux me planter aussi hein … je suis pas défaillible … »
Il fit un geste d’abandon et replongea gêné dans la lecture de son bout de papier.
*Elle mélange tout, et j’ai pas voulu dire ça, je suis très tolérant. Pfff … mais c’est vrai que je l’ai prise pour un vampire … mais ça a rien à voir.*
Et elle passait ses nuits dans un cercueil ! Voilà qui confirmait que cette fille avait un grain de folie dans le cerveau.
*Elle est glauque tu parles …*
Il se renfrogna, mécontent de constater que tout n’était pas à jeter dans sa réflexion. Mécontent surtout de sentir qu’il ne faisait pas le poids face à la « foi » implacable de la gothique. Heureusement, Draena vint à son secours, citant sa propre expérience. Alixtide cligna des yeux en apprenant qu’il avait une meurtrière devant lui, un ange de la mort. Cet exemple déchirant et angoissant apportait de l’eau à son moulin.
« La tolérance, l’humanité, c’est très bien, j’en redemande. Mais ce qu’on a besoin, finalement, c’est de se protéger, et de protéger les autres, comme Draena et son papier disent. On parle quand même de mutants qui tuent les humains là, dit-il en désignant sans grand tact la pauvre Draena et le dit papier. Des mutants qui tuent des humains sans défenses. Donc heu … »
Alixtide était monté sur ses grands chevaux, mais finalement il dût redescendre.
« Donc heu … aussi bien y’a pas de logique chez les mutants, aussi bien la morale doit être différente. Je pense … je suis pas sûr à cent pourcent … Je peux me planter aussi hein … je suis pas défaillible … »
Il fit un geste d’abandon et replongea gêné dans la lecture de son bout de papier.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Mar 14 Aoû 2007 - 23:14
D'un geste irrité, Juliette pointa un doigts accusateur envers le pauvre Alixtide qui n'avait visiblement pas l'habitude des débats philosophiques...
"Tu ne comprends pas et tu mélanges tout..." lui dit-elle alors d'un ton semblable à son geste...
"Quoi qu'il se soit passé à ce moment la, ce n'est pas le mutant qui est en cause, mais bel et bien l'humain... Et je défi quiconque de me dire que dans une telle situation, il n'aurait pas eu l'envie d'agir de la sorte. Se sentir impuissant est une chose très douloureuse tu sais... C'est comme contenir une rage, que l'on voudrait voir éclater d'un seul coup, dans toute sa violence... Peu de personne serait capable de résister à ce soulagement, certes peu honorable, mais très compréhensible..."
Juliette ne voulait pas jeter la pierre à qui que ce soit, surtout pas après son propre acte qui ne cessait finalement de la tourmenter depuis son accomplissement... Si Draena avait véritablement agit de la sorte, c'était bien évidemment condamnable... Mais la jeune gothique espérait que ces dernières paroles aideraient celle-ci à se sentir un peu moins coupable...
"Nous sommes humains, donc faillible... Mais nous ne devons pas juger les non mutants sur les actes de quelques extrémistes..." conclu finalement Juliette en baissant légèrement le ton...
"Tu ne comprends pas et tu mélanges tout..." lui dit-elle alors d'un ton semblable à son geste...
"Quoi qu'il se soit passé à ce moment la, ce n'est pas le mutant qui est en cause, mais bel et bien l'humain... Et je défi quiconque de me dire que dans une telle situation, il n'aurait pas eu l'envie d'agir de la sorte. Se sentir impuissant est une chose très douloureuse tu sais... C'est comme contenir une rage, que l'on voudrait voir éclater d'un seul coup, dans toute sa violence... Peu de personne serait capable de résister à ce soulagement, certes peu honorable, mais très compréhensible..."
Juliette ne voulait pas jeter la pierre à qui que ce soit, surtout pas après son propre acte qui ne cessait finalement de la tourmenter depuis son accomplissement... Si Draena avait véritablement agit de la sorte, c'était bien évidemment condamnable... Mais la jeune gothique espérait que ces dernières paroles aideraient celle-ci à se sentir un peu moins coupable...
"Nous sommes humains, donc faillible... Mais nous ne devons pas juger les non mutants sur les actes de quelques extrémistes..." conclu finalement Juliette en baissant légèrement le ton...
- InvitéInvité
Re: [Août 2007] Cassandre Deneos : Philosophie
Mar 14 Aoû 2007 - 23:41
Cassandre avait laissé les élèves poursuivre leur dialogue. Ce cours avait-il vraiment besoin d'un professeur ? Pour tempérer le débat tout au plus. Les différents élèves avaient des idées et arrivaient à les justifier à leur façon.
"Sur la question de l'intégration... J'ai le sentiment que ceux qui recherchent le plus à s'intégrer son ceux qui sont précisemment privé de l'intégration. Dans l'exemple cité par Alixtide, ce n'est pas tant la puissance du pouvoir qui importe. Ce qui nous lie va bien au-delà de cette considération. Ce que j'appelle mutanité, c'est le même sentiment de fraternité qui lie les membres d'un même peuple. C'est un sentiment d'appartenance à un tout. Tout mutant que nous soyons, nous avons ce gène en commun. Moi, Juliette, Alixtide, Draena, Noémie. Nos pouvoirs peuvent différer, il n'en reste pas moins une chose inaltérable, c'est ce lien qui nous unit.
Les différences fondamentales entre les hommes sont partout, même entre les membres d'une même communauté : certains naissent plus intelligents, plus beau... Ce sont des critères purement inventés par l'homme. Le gène X est un irréductible, indivisible, et il habite chacun de nous."
A ces mots, elle tourna ensuite la tête vers Draena, dont les interrogations existentielles était commune à tous les mutants, Cassandre comprise.
"Je pense que ta question, chacun d'entre nous se l'est un jour posée. Chaque pouvoir a sa part d'ombre. Vous l'avez dit, nous sommes humains, et donc faillible. Cependant nous avons une conscience, c'est sur elle que vous devez compter pour faire la différence. Malédiction ou bénédiction, c'est vous et vos actes qui le décidez, et non votre pouvoir qui vous façonne. La mutation n'est pas une maladie, il vous faudra donc vous accepter tels que vous êtes, ne cedez pas au fatalisme.
Je vais vous faire une confidence... Je suis née aveugle. Lorsque mon pouvoir s'est manifesté, il m'a permis de partiellement palier à ma cécité, mais alors, je me suis demandé s'il n'était pas la cause de mon handicap... Cause ou solution ? Malédiction ou bénéfication ? Personne ne viendra jamais m'apporter de réponse, c'est à moi de la trouver. Il n'y a que vos actes qui fourniront une réponse à cette question."
Devant la fougue de Juliette, Cassandre leva une main apaisante.
"Alixtide, tu sembles considérer les autres comme une menace, qu'ils soient mutants ou non... si tu nous en disais plus sur la morale mutante que tu envisages ?" demanda-t-elle avec son éternelle douceur.
"Sur la question de l'intégration... J'ai le sentiment que ceux qui recherchent le plus à s'intégrer son ceux qui sont précisemment privé de l'intégration. Dans l'exemple cité par Alixtide, ce n'est pas tant la puissance du pouvoir qui importe. Ce qui nous lie va bien au-delà de cette considération. Ce que j'appelle mutanité, c'est le même sentiment de fraternité qui lie les membres d'un même peuple. C'est un sentiment d'appartenance à un tout. Tout mutant que nous soyons, nous avons ce gène en commun. Moi, Juliette, Alixtide, Draena, Noémie. Nos pouvoirs peuvent différer, il n'en reste pas moins une chose inaltérable, c'est ce lien qui nous unit.
Les différences fondamentales entre les hommes sont partout, même entre les membres d'une même communauté : certains naissent plus intelligents, plus beau... Ce sont des critères purement inventés par l'homme. Le gène X est un irréductible, indivisible, et il habite chacun de nous."
A ces mots, elle tourna ensuite la tête vers Draena, dont les interrogations existentielles était commune à tous les mutants, Cassandre comprise.
"Je pense que ta question, chacun d'entre nous se l'est un jour posée. Chaque pouvoir a sa part d'ombre. Vous l'avez dit, nous sommes humains, et donc faillible. Cependant nous avons une conscience, c'est sur elle que vous devez compter pour faire la différence. Malédiction ou bénédiction, c'est vous et vos actes qui le décidez, et non votre pouvoir qui vous façonne. La mutation n'est pas une maladie, il vous faudra donc vous accepter tels que vous êtes, ne cedez pas au fatalisme.
Je vais vous faire une confidence... Je suis née aveugle. Lorsque mon pouvoir s'est manifesté, il m'a permis de partiellement palier à ma cécité, mais alors, je me suis demandé s'il n'était pas la cause de mon handicap... Cause ou solution ? Malédiction ou bénéfication ? Personne ne viendra jamais m'apporter de réponse, c'est à moi de la trouver. Il n'y a que vos actes qui fourniront une réponse à cette question."
Devant la fougue de Juliette, Cassandre leva une main apaisante.
"Alixtide, tu sembles considérer les autres comme une menace, qu'ils soient mutants ou non... si tu nous en disais plus sur la morale mutante que tu envisages ?" demanda-t-elle avec son éternelle douceur.
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