EVENT : le bar
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Kalalli Renand
Ken O'Connell
Mina Kovacs
Lucas Shaam
Georgia Beccaria
Jay Sirian
Claire Miller
Robin Hoster
Luther Pollender
Esther Kofman
Le courtier temporel
15 participants
- InvitéInvité
Re: EVENT : le bar
Mar 27 Jan 2009 - 1:05
Vadim observa les petits gestes nerveux de la Finlandaise tout en restant, lui, impassible. Il était intrigué par ce qu’elle lui demanderait. Quand enfin elle révéla sa question, il eut un haussement de sourcil. Il opina doucement de la tête, convaincu par le sérieux de cette question existentielle. Il prit d’ailleurs le temps de la réflexion, avant de trancher.
« Non. Ils ne le sont pas. Du moins, pas si tu souhaites en changer. Tu n’es pas satisfaite de ton nom de code ? »
Demanda-t-il de sa voix gutturale en regardant la jeune mutante.
« Comment le voudrais-tu ? Le tien a de nombreux avantages : il est court, à la fois évocateur et trompeur… Facile et percutant à prononcer… et agréable à dire et à entendre ! Non ? A quoi pensais-tu d’autre ? »
Il observa avec un mince sourire le spectacle annoncé par Sahari. L’Africaine avait décidément une belle prestance. Ses transitions étaient habiles. Vadim se demanda si elle improvisait. Puis, passant en revue le côté buffet de la pièce, une idée germa dans son esprit. Il revint sur Viconia, un léger sourire aux lèvres.
« Le finnois ! Je n’ai jamais entendu personne parler cette langue. Il paraît que c’est de l’allemand ancien ? »
Dit-il d'un ton dubitatif.
« Non. Ils ne le sont pas. Du moins, pas si tu souhaites en changer. Tu n’es pas satisfaite de ton nom de code ? »
Demanda-t-il de sa voix gutturale en regardant la jeune mutante.
« Comment le voudrais-tu ? Le tien a de nombreux avantages : il est court, à la fois évocateur et trompeur… Facile et percutant à prononcer… et agréable à dire et à entendre ! Non ? A quoi pensais-tu d’autre ? »
Il observa avec un mince sourire le spectacle annoncé par Sahari. L’Africaine avait décidément une belle prestance. Ses transitions étaient habiles. Vadim se demanda si elle improvisait. Puis, passant en revue le côté buffet de la pièce, une idée germa dans son esprit. Il revint sur Viconia, un léger sourire aux lèvres.
« Le finnois ! Je n’ai jamais entendu personne parler cette langue. Il paraît que c’est de l’allemand ancien ? »
Dit-il d'un ton dubitatif.
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: EVENT : le bar
Mar 27 Jan 2009 - 21:56
Ken salua le franco-suédois avec sympathie, embrayant presque directement sur le sujet qui avait fait leur rencontre : l’Orégon, même s’ils s’étaient déjà maintes fois croisés avant, en particulier lors d’une rixe avec Sven le nuageux durant laquelle les deux jeunes hommes s’étaient retrouvés à défendre la même cause. En effet, ils n’avaient pas énormément parlé de l’Orégon après cette mission menée à bien, mais néanmoins désastreuse pour l’institut. Avec la perte d’Enzo et de Gabriel Layne, ils s’étaient sorti de cette escapade avec de lourds dégats, dont peut involontairement se gausser Adam. Pas étonnant qu’ils ne se soient pas étendus en bavardages futiles à propos des anecdotes de cette périlleuse et catastrophique expérience commune où ils avaient tous failli rester. Et puis, c’était aussi l’époque où River était sensé rester à l’abri à l’institut, l’époque où la jeune anglaise mourut injustement de la main d’un phallocrate égocentrique dirigée par la pensée d’un sadique colérique. Lucas ‘avait pas été très expansif et bavard dans la période qui avait suivi… Mais aujourd’hui, il avait repris sa vie d’un bon pas, et s’il ne pouvait si aisément tourner cette page de sa vie, il vivait désormais avec ce poids en lui, en transformant la tristesse en joie qui pouvait sembler plus exubérante qu’avant… même si à certains moments il y avait une baisse de régime.
Bref… Le leader des Justix, donc, repartit rapidement dans sa conversation avec le garçon aux cheveux longs qu’il nommait ‘cyberpathe’. Ça parlait d’informatique, de technologies, de trucs dont Lucas n’avait rien à fiche et dont il ne comprenait pas la moitié. Le principal soit qu’ils aient l’air d’y porter tous les deux une attention et un intérêt non feints que Lucas ne pouvait comprendre. Comment se prendre de passion pour ces machines sans âme alors que la vraie nature de l’humanité – et de la mutanité - se trouvait dans les relations entre individus et dans les précieux livres et romans divers ayant recueillis maintes informations sur diverses époques ayant ou non existé.
Mais Lucas n’eut pas le temps de se retourner vers sa jolie cavalière qu’un dandy cravaté de mauve fit son apparition parmi eux, se présentant sous le nom de Nathan Levy. Voyant que cette présentation lui était plus particulièrement destinée, Lucas plissa les yeux en un sourire et répondit simplement au nouveau venu :
« Lucas Shaam, enchanté ! »
Mais dès qu’il eut fini de se présenté à ce troisième mordu de nouvelles technologies, un autre mutant arriva parmi eux. Et pas n’importe lequel, qui plus est : le strip-teaseur en chef de la soirée, celui qui avait visiblement frustré le sieur Deadalion par ses avances démonstratives. Le sieur Luther se pavana donc parmi eux tout en désignant le VIP invité de la soirée : un inconnu notoire aux airs de nobliau friqué. Sans importance, sans doute… Ou tout du moins Lucas n’y voyait guère d’intérêt, même si cette nouvelle arrivée lui assurait une échappatoire à la discussion ennuyante des trois autres gavés d’informatique. Le dit Luther ne fit aucun cas de s’appuyer sur l’épaule de Lucas et de son voisin pour s’adresser au chevelu. L’homme-roc sourcilla à cette proximité peu coutumière, mais ne se dégagea pas pour autant, laissant faire le blondinet à sa guise. Et puis ce dernier ne tarda pas non plus à lui adresser également la parole, affirmant qu’il n’avait pas l’air très gaie – ou tout du moins c’est ce qu’il comprit du langage coloré du pale homme – et lui assénant un bisou tonitruant sur la joue.
Lucas sursauta cette fois, surpris de cette marque encore plus familière, et manqua d’éclater de rire, sans qu’il sache pourquoi, si c’était nerveux ou simplement la situation qui lui semblait cocasse. Il retint néanmoins ses éclats pour se contenter de sourire sympathiquement.
Et puis sans prévenir, toujours, sa seconde joue se fit elle aussi assaillir d’un baiser de la jolie Jade toute de rouge vêtue qui se s’était vivement serrée contre lui l’instant d’avant, mue par Cassandre sait quel motif féminin. Il était bien entouré, c’était un fait ! Et lorsque la demoiselle lui glissa un mot à l’oreille, il lui rendit son sourire accompagné d’un clin d’œil.
« Oh oui qu’elle est bonne ! Comment ne le serait-elle pas, en ta compagnie ? »
Un ton de séducteur qui ne se prend pas au sérieux et un regard torride pour la demoiselle accompagna cette phrase lâchée à la cantonade, suite à quoi il lâcha un léger rire complice avant de se retourner vers son autre voisin de proximité avec un grand sourire ravi.
« Je 'feele' mieux, là ? »
Bref… Le leader des Justix, donc, repartit rapidement dans sa conversation avec le garçon aux cheveux longs qu’il nommait ‘cyberpathe’. Ça parlait d’informatique, de technologies, de trucs dont Lucas n’avait rien à fiche et dont il ne comprenait pas la moitié. Le principal soit qu’ils aient l’air d’y porter tous les deux une attention et un intérêt non feints que Lucas ne pouvait comprendre. Comment se prendre de passion pour ces machines sans âme alors que la vraie nature de l’humanité – et de la mutanité - se trouvait dans les relations entre individus et dans les précieux livres et romans divers ayant recueillis maintes informations sur diverses époques ayant ou non existé.
Mais Lucas n’eut pas le temps de se retourner vers sa jolie cavalière qu’un dandy cravaté de mauve fit son apparition parmi eux, se présentant sous le nom de Nathan Levy. Voyant que cette présentation lui était plus particulièrement destinée, Lucas plissa les yeux en un sourire et répondit simplement au nouveau venu :
« Lucas Shaam, enchanté ! »
Mais dès qu’il eut fini de se présenté à ce troisième mordu de nouvelles technologies, un autre mutant arriva parmi eux. Et pas n’importe lequel, qui plus est : le strip-teaseur en chef de la soirée, celui qui avait visiblement frustré le sieur Deadalion par ses avances démonstratives. Le sieur Luther se pavana donc parmi eux tout en désignant le VIP invité de la soirée : un inconnu notoire aux airs de nobliau friqué. Sans importance, sans doute… Ou tout du moins Lucas n’y voyait guère d’intérêt, même si cette nouvelle arrivée lui assurait une échappatoire à la discussion ennuyante des trois autres gavés d’informatique. Le dit Luther ne fit aucun cas de s’appuyer sur l’épaule de Lucas et de son voisin pour s’adresser au chevelu. L’homme-roc sourcilla à cette proximité peu coutumière, mais ne se dégagea pas pour autant, laissant faire le blondinet à sa guise. Et puis ce dernier ne tarda pas non plus à lui adresser également la parole, affirmant qu’il n’avait pas l’air très gaie – ou tout du moins c’est ce qu’il comprit du langage coloré du pale homme – et lui assénant un bisou tonitruant sur la joue.
Lucas sursauta cette fois, surpris de cette marque encore plus familière, et manqua d’éclater de rire, sans qu’il sache pourquoi, si c’était nerveux ou simplement la situation qui lui semblait cocasse. Il retint néanmoins ses éclats pour se contenter de sourire sympathiquement.
Et puis sans prévenir, toujours, sa seconde joue se fit elle aussi assaillir d’un baiser de la jolie Jade toute de rouge vêtue qui se s’était vivement serrée contre lui l’instant d’avant, mue par Cassandre sait quel motif féminin. Il était bien entouré, c’était un fait ! Et lorsque la demoiselle lui glissa un mot à l’oreille, il lui rendit son sourire accompagné d’un clin d’œil.
« Oh oui qu’elle est bonne ! Comment ne le serait-elle pas, en ta compagnie ? »
Un ton de séducteur qui ne se prend pas au sérieux et un regard torride pour la demoiselle accompagna cette phrase lâchée à la cantonade, suite à quoi il lâcha un léger rire complice avant de se retourner vers son autre voisin de proximité avec un grand sourire ravi.
« Je 'feele' mieux, là ? »
- Luther PollenderJustiX
- Age : 35
Equipe : JustiX
Nom de code : Synergy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: EVENT : le bar
Mar 27 Jan 2009 - 22:38
(HJ : Ken, Lucas et Jade, je vous rappelle qu'il y a Nathan et Jason avec nous, donc vous êtes priés d'en tenir compte un peu mieux que ça dans vos posts. Jason a été snobé par tout le monde, c'est inadmissible. Soyez très vigilants sur ça.)
Luther éclata de rire à la tirade de Ken, et lui rétorqua du tac au tac.
"Faque là, j'aurais ben le goût de t'ouvrir le crâne pour checker où qu'est ton humour, mais en fait, j'en ai pantoute pas besoin vu que t'en as pas. T'es vraiment freakant des fois, c'est pas possible."
Il constata alors que Lucas s'était ramassé une autre bécosse de la part de Jade, et lui demanda si c'était mieux comme ça.
"Sure boy... T'feeles ben mieux comme ça, mais c'est parce que t'as eu un traitement de choc là. J'te laisse avec ta blonde."
En effet, quelqu'un d'autre venait d'arriver, et visuellement beaucoup plus intéressant qu'une fille. Luther s'empara immédiatement de l'occasion de sympathiser.
"Heye, salut là. Merci pour le compliment, c'est cute de ta part. J'ai entendu que t'avais le même pouvoir que moi là ? C'aurait été le fun qu'on fasse un streap à deux, mais je gage qu'yaurait eu des morts."
Il prit Jason par le bras, et l'entraîna vaguement à l'écart, histoire que les autres antisociaux de l'institut puissent continuer à la snober sans vergogne.
"Pogne pas trop attention à eux-autres là... Y sont bizarres en sacre."
Il ajouta ensuite à voix très basse, pour que seul Jason entende.
"Ken là, yest une tête enflée en maudit, je gage que dans une couple de jours à ce rythme, y va se gratter le dos avec la Lune."
Luther éclata de rire à la tirade de Ken, et lui rétorqua du tac au tac.
"Faque là, j'aurais ben le goût de t'ouvrir le crâne pour checker où qu'est ton humour, mais en fait, j'en ai pantoute pas besoin vu que t'en as pas. T'es vraiment freakant des fois, c'est pas possible."
Il constata alors que Lucas s'était ramassé une autre bécosse de la part de Jade, et lui demanda si c'était mieux comme ça.
"Sure boy... T'feeles ben mieux comme ça, mais c'est parce que t'as eu un traitement de choc là. J'te laisse avec ta blonde."
En effet, quelqu'un d'autre venait d'arriver, et visuellement beaucoup plus intéressant qu'une fille. Luther s'empara immédiatement de l'occasion de sympathiser.
"Heye, salut là. Merci pour le compliment, c'est cute de ta part. J'ai entendu que t'avais le même pouvoir que moi là ? C'aurait été le fun qu'on fasse un streap à deux, mais je gage qu'yaurait eu des morts."
Il prit Jason par le bras, et l'entraîna vaguement à l'écart, histoire que les autres antisociaux de l'institut puissent continuer à la snober sans vergogne.
"Pogne pas trop attention à eux-autres là... Y sont bizarres en sacre."
Il ajouta ensuite à voix très basse, pour que seul Jason entende.
"Ken là, yest une tête enflée en maudit, je gage que dans une couple de jours à ce rythme, y va se gratter le dos avec la Lune."
- InvitéInvité
Re: EVENT : le bar
Mer 28 Jan 2009 - 20:23
Une voix se fit entendre juste après que Nathan s'était présenté, une voix qu'il commencait à connaitre et avec un accent des plus particuliers : encore que l'accent n'était pas le plus dérangeant car lui même avait un accent quelque peu exotique, mais dans le cas de Luther il s'agissait tout simplement de sa facon de s'exprimer. L'israélien avait toujours un peu de mal à comprendre ce qu'il pouvait bien dire et se demandait vraiment si le québécois était une langue ou juste une facon d'emmerder le monde
Cependant il s'interrogea sur les mots qu'il avait quand même prononcé : tout le monde connaissait son nom. Nathan se gratta l'arrière du crâne distraitement en se demandant ce qu'il avait bien pu faire pour avoir une notoriété de cet acabit
Puis Luther lui désigna un homme relativement bien habillé qui ne ressemblait ni à un élève mais pas à un professeur non plus. Qui cela pouvait-il bien être ??? Wilson Becker, l'homme le plus riche au monde, inconnu au bataillon Levy. Mais il était célibataire d'après le québécois qui en profita pour lui glisser un petit coup de coude
Cependant il n'eut que pour seule réponse un haussement de sourcils équivoque qui signifiait à peu près tout ce qu'il pouvait bien signifier ; tu me prends réellement pour un de ces Ohel Batahat et qui en plus de ca qui coucherait pour l'argent
En tout cas il apprit le nom de Ken et de Lucas tandis qu'un nouveau larron venait se joindre à la conversation qui eut le droit à un petit lever de verre de la part de Nathan pour le saluer avant de reprendre la conversation là où il s'était arrêté
"En matière de bouquins je ne serais pas vraiment capable de t'aider réellement mais je pourrais te passer mes cours que j'ai eu au lycée ainsi que ceux que j'étudies en ce moment. Ils sont simplement informatisés"
Puis le flot de paroles du groupe dériva sur les capacités de dissection de Ken pour découvrir le pourquoi et le comment des pouvoirs de chaque mutant et ce dernier avoua que cela ne servait à rien si ils étaient morts. Il expliqua pourquoi en prenant un petit air de psycopathe avant d'éclater de rire, cependant Nathan rénchérit derrière lui avec un air des plus sérieux
"Mais il n'est pas obligatoire que le sujet soit mort pour opérer à une dissection. Il suffit simplement de découper aux bons endroits bien qu'une petite dose de sédatifs ne soit pas superflue. Mais après il n'y a plus qu'à suivre les pointillés, c'est à la portée du premier imbécile venu qui sait manier une lame"
Même si lui même n'avait pas participé à ce genre de tortures, il ne se faisait pas d'illusions sur ce que les experts en interrogatoires militaires savaient faire. Il avait lu certains dossiers à ce sujet et était bien content de ne jamais être tombé dans leurs mains expertes mais au combien sadiques : et on s'étonnait de les croiser dans la rue comme si cela ne les marquait pas
Cependant pendant tout le temps qui avait duré une ou deux secondes, il n'avait pas affiché le moindre sourire qui montrait qu'il plaisantait. Non il était tout simplement sérieux...
... puis il changea de sujet de conversation profitant du fait qu'on en venait à parler des personnes qui avaient le même pouvoir que d'autres. Lui même était bien curieux de savoir si quelqu'un possédait de près ou de loin les mêmes pouvoirs tandis qu'à coté de lui Luther entrainait le petit Jason un peu à l'écart juste après avoir embrassé sur la joue Lucas. Décidément il changeait de cible comme de chemises celui là, et Nathan avait tout intérêt à faire attention à ses propres fesses au sens figuré tout comme au sens propre
"Dites moi tant qu'on y est, vous ne connaitriez pas quelqu'un qui pourrait... comment expliquer cela... projetter des sortes de rafales kinétiques ???"
Cependant il s'interrogea sur les mots qu'il avait quand même prononcé : tout le monde connaissait son nom. Nathan se gratta l'arrière du crâne distraitement en se demandant ce qu'il avait bien pu faire pour avoir une notoriété de cet acabit
Puis Luther lui désigna un homme relativement bien habillé qui ne ressemblait ni à un élève mais pas à un professeur non plus. Qui cela pouvait-il bien être ??? Wilson Becker, l'homme le plus riche au monde, inconnu au bataillon Levy. Mais il était célibataire d'après le québécois qui en profita pour lui glisser un petit coup de coude
Cependant il n'eut que pour seule réponse un haussement de sourcils équivoque qui signifiait à peu près tout ce qu'il pouvait bien signifier ; tu me prends réellement pour un de ces Ohel Batahat et qui en plus de ca qui coucherait pour l'argent
En tout cas il apprit le nom de Ken et de Lucas tandis qu'un nouveau larron venait se joindre à la conversation qui eut le droit à un petit lever de verre de la part de Nathan pour le saluer avant de reprendre la conversation là où il s'était arrêté
"En matière de bouquins je ne serais pas vraiment capable de t'aider réellement mais je pourrais te passer mes cours que j'ai eu au lycée ainsi que ceux que j'étudies en ce moment. Ils sont simplement informatisés"
Puis le flot de paroles du groupe dériva sur les capacités de dissection de Ken pour découvrir le pourquoi et le comment des pouvoirs de chaque mutant et ce dernier avoua que cela ne servait à rien si ils étaient morts. Il expliqua pourquoi en prenant un petit air de psycopathe avant d'éclater de rire, cependant Nathan rénchérit derrière lui avec un air des plus sérieux
"Mais il n'est pas obligatoire que le sujet soit mort pour opérer à une dissection. Il suffit simplement de découper aux bons endroits bien qu'une petite dose de sédatifs ne soit pas superflue. Mais après il n'y a plus qu'à suivre les pointillés, c'est à la portée du premier imbécile venu qui sait manier une lame"
Même si lui même n'avait pas participé à ce genre de tortures, il ne se faisait pas d'illusions sur ce que les experts en interrogatoires militaires savaient faire. Il avait lu certains dossiers à ce sujet et était bien content de ne jamais être tombé dans leurs mains expertes mais au combien sadiques : et on s'étonnait de les croiser dans la rue comme si cela ne les marquait pas
Cependant pendant tout le temps qui avait duré une ou deux secondes, il n'avait pas affiché le moindre sourire qui montrait qu'il plaisantait. Non il était tout simplement sérieux...
... puis il changea de sujet de conversation profitant du fait qu'on en venait à parler des personnes qui avaient le même pouvoir que d'autres. Lui même était bien curieux de savoir si quelqu'un possédait de près ou de loin les mêmes pouvoirs tandis qu'à coté de lui Luther entrainait le petit Jason un peu à l'écart juste après avoir embrassé sur la joue Lucas. Décidément il changeait de cible comme de chemises celui là, et Nathan avait tout intérêt à faire attention à ses propres fesses au sens figuré tout comme au sens propre
"Dites moi tant qu'on y est, vous ne connaitriez pas quelqu'un qui pourrait... comment expliquer cela... projetter des sortes de rafales kinétiques ???"
- InvitéInvité
Re: EVENT : le bar
Jeu 29 Jan 2009 - 2:17
Les sourcils de Viconia se levèrent d’un coup, atteignant des sommets, puis se rabaissairent, à moitié froncés, comme à leur habitude : est-ce qu’une jeune fille ne venait pas, présentement, de vomir sur le dancefloor ?
La voix de stentor de Vadim la ramena à son désassemblage de toute cette paperasserie codée qu’était l’Institut Xavier… Et sa « peur »… Qui, en réalité dans son esprit avait d’avantage été une sorte de questionnement, de remise en cause, de provocation !!!... Se dégonfla comme une vieille baudruche raplapla.
« -Ah, pas irrémédiable ? »
Viconia était perturbée, et voilà, elle ne pourrait pas ronchonner, contester, en bref, faire son artiste quoi.
Qui plus est, maintenant que Vadim déballait sa plaidoirie en faveur de Mirage, elle s’en trouvait un rien décontenancée. Comme si le colosse s’était soudain transformé en lutin de 15 cm de haut, qu’il était monté sur son épaule, avait shooté dans son lobe d’oreille et lui avait dit « ah ah ah, je t’ai bien eue, gamine !!! ».
C’est vrai quoi, en soit, Mirage, c’était tout à fait correct, avait un petit coté noble, voire artiste… Avec ce genre de nom, il était possible de se la jouer devant des gens que l’on ne connaissait pas, tout sur le bluff et l’intimidation, avant même d’avoir à faire ses preuves… Et montré à quel point on relevait plus du vétérinaire du bizarre que de l’illusionniste de haut niveau.
A présent, Vic n’était plus décontenancée, mais sure d’elle, son attitude lorsqu’elle se lançait dans des débats d’idées. Prête à écouter, mais également faire entendre son opinion.
« -Certes, certes… Mais voyez-vous, Monsieur Vadim… Je ne sais pas si vous avez déjà eut ouïe de mon pouvoir mais… Comment dire... Je nage loin d’Houdini.
Je dirais qu’il est bien plus trompeur qu’évocateur. Certes l’esthétique du mot est plaisante… La prononciation, les syllabes, Miraaaaage…
Mais, soyons honnêtes : vous voulez un rat velu pour effrayer un passant ? Ca marche. Un lapin rose, dodu et souriant pour attirer un enfant innocent ? No problemo. Une girafe à six pattes et demi pour vous attirer les faveurs d’un vieux naturaliste bedonnant et frustré ? Ca roule ! Faire disparaître la tour Eiffel ? Repassez plus tard, please.
Une oasis, un quatre-quatre fantôme effrayant les chaumières, un gros singe sur un building fictif ? Je voudrais bien, mais enfin, il faut me ramener à mon niveau. »
Laissant son regard errer sur l’essaim de papillons qui lui faisait face, la jeune fille se nota à elle-même qu’elle n’avait jamais vraiment essayé de produire ce genre de choses. En réalité, un jour elle avait décidé de faire des animaux, et depuis, elle était restée sur ses positions. Merci bien, lorsque l’on voyait ce que Björn avait fait de son pouvoir d’illusionniste … La morgue lui disait encore merci.
Elle planta son regard sérieux dans celui de son professeur :
« -Non, sérieusement, Monsieur Volkov, regardez moi, regardez-le [pour ceux qui n’avaient pas compris, elle parlait de son pouvoir] je suis gardienne de zoo moi. Je crois qu’il serait trop présomptueux de ma part de prétendre à un nom de code pompeux et qui porte à méprise.
Je ne vole pas avec ces papillons, ces ombres ou même ces chaînes bleues sortis de nulle part. »
Son ton était devenu simple, voire modeste, Viconia, finlandaise déracinée, n’avait pas bien compris si l’on avait exigée d’elle quelque chose qu’elle ne pouvait pas donner, où si l’on voyait en elle des choses que personne ne pouvait voir.
Avec un petit sourire, elle conclut
« -En définitive : Tchipmunk, ça m’irait tout à fait. »
Pour le coup, personne ne saurait rien, et elle n’aurait rien à prouver. Elle pourrait de jouer avec son pouvoir dans la limite des stocks disponibles, sans dépasser les frontières, et sans courir le risque de devenir la Nouvelle Psycho(pathe) Finlandaise (comme si on en manquait ah-ah-ah).
Fronçant les sourcils, elle ramena son regard trouble sur la scène et applaudit de tout cœur les deux jeunes filles qui venaient de se donner à fond. N’avaient-elles pas peur ? Oui, un pouvoir, c’était amusant, oui, il y avait beaucoup de possibilités, mais oui, on pouvait vite déraper et Viconia préférait blaguer et ne pas avoir à essayer. C’était lâche ? C’était souvent ce qui vous sauvait la vie avec la plus grande efficacité.
Alors que Sahari annonçait les suivants : Viconia précisa à Vadim avec un sourire amusé :
« - Vieil allemand ? Non, nous, nous sommes d’avantage ami avec les hongrois… Nous sommes à nous tous les « langues finno-ougriennes », nous sommes tous seuls, personne ne nous comprends, mais on se suffit à nous-mêmes… »
La voix de stentor de Vadim la ramena à son désassemblage de toute cette paperasserie codée qu’était l’Institut Xavier… Et sa « peur »… Qui, en réalité dans son esprit avait d’avantage été une sorte de questionnement, de remise en cause, de provocation !!!... Se dégonfla comme une vieille baudruche raplapla.
« -Ah, pas irrémédiable ? »
Viconia était perturbée, et voilà, elle ne pourrait pas ronchonner, contester, en bref, faire son artiste quoi.
Qui plus est, maintenant que Vadim déballait sa plaidoirie en faveur de Mirage, elle s’en trouvait un rien décontenancée. Comme si le colosse s’était soudain transformé en lutin de 15 cm de haut, qu’il était monté sur son épaule, avait shooté dans son lobe d’oreille et lui avait dit « ah ah ah, je t’ai bien eue, gamine !!! ».
C’est vrai quoi, en soit, Mirage, c’était tout à fait correct, avait un petit coté noble, voire artiste… Avec ce genre de nom, il était possible de se la jouer devant des gens que l’on ne connaissait pas, tout sur le bluff et l’intimidation, avant même d’avoir à faire ses preuves… Et montré à quel point on relevait plus du vétérinaire du bizarre que de l’illusionniste de haut niveau.
A présent, Vic n’était plus décontenancée, mais sure d’elle, son attitude lorsqu’elle se lançait dans des débats d’idées. Prête à écouter, mais également faire entendre son opinion.
« -Certes, certes… Mais voyez-vous, Monsieur Vadim… Je ne sais pas si vous avez déjà eut ouïe de mon pouvoir mais… Comment dire... Je nage loin d’Houdini.
Je dirais qu’il est bien plus trompeur qu’évocateur. Certes l’esthétique du mot est plaisante… La prononciation, les syllabes, Miraaaaage…
Mais, soyons honnêtes : vous voulez un rat velu pour effrayer un passant ? Ca marche. Un lapin rose, dodu et souriant pour attirer un enfant innocent ? No problemo. Une girafe à six pattes et demi pour vous attirer les faveurs d’un vieux naturaliste bedonnant et frustré ? Ca roule ! Faire disparaître la tour Eiffel ? Repassez plus tard, please.
Une oasis, un quatre-quatre fantôme effrayant les chaumières, un gros singe sur un building fictif ? Je voudrais bien, mais enfin, il faut me ramener à mon niveau. »
Laissant son regard errer sur l’essaim de papillons qui lui faisait face, la jeune fille se nota à elle-même qu’elle n’avait jamais vraiment essayé de produire ce genre de choses. En réalité, un jour elle avait décidé de faire des animaux, et depuis, elle était restée sur ses positions. Merci bien, lorsque l’on voyait ce que Björn avait fait de son pouvoir d’illusionniste … La morgue lui disait encore merci.
Elle planta son regard sérieux dans celui de son professeur :
« -Non, sérieusement, Monsieur Volkov, regardez moi, regardez-le [pour ceux qui n’avaient pas compris, elle parlait de son pouvoir] je suis gardienne de zoo moi. Je crois qu’il serait trop présomptueux de ma part de prétendre à un nom de code pompeux et qui porte à méprise.
Je ne vole pas avec ces papillons, ces ombres ou même ces chaînes bleues sortis de nulle part. »
Son ton était devenu simple, voire modeste, Viconia, finlandaise déracinée, n’avait pas bien compris si l’on avait exigée d’elle quelque chose qu’elle ne pouvait pas donner, où si l’on voyait en elle des choses que personne ne pouvait voir.
Avec un petit sourire, elle conclut
« -En définitive : Tchipmunk, ça m’irait tout à fait. »
Pour le coup, personne ne saurait rien, et elle n’aurait rien à prouver. Elle pourrait de jouer avec son pouvoir dans la limite des stocks disponibles, sans dépasser les frontières, et sans courir le risque de devenir la Nouvelle Psycho(pathe) Finlandaise (comme si on en manquait ah-ah-ah).
Fronçant les sourcils, elle ramena son regard trouble sur la scène et applaudit de tout cœur les deux jeunes filles qui venaient de se donner à fond. N’avaient-elles pas peur ? Oui, un pouvoir, c’était amusant, oui, il y avait beaucoup de possibilités, mais oui, on pouvait vite déraper et Viconia préférait blaguer et ne pas avoir à essayer. C’était lâche ? C’était souvent ce qui vous sauvait la vie avec la plus grande efficacité.
Alors que Sahari annonçait les suivants : Viconia précisa à Vadim avec un sourire amusé :
« - Vieil allemand ? Non, nous, nous sommes d’avantage ami avec les hongrois… Nous sommes à nous tous les « langues finno-ougriennes », nous sommes tous seuls, personne ne nous comprends, mais on se suffit à nous-mêmes… »
- Jason RedclifOnyX
- Age : 34
Nom de code : Tatoo
Date d'inscription : 21/01/2009
Re: EVENT : le bar
Ven 30 Jan 2009 - 1:27
Un peu dépité de la tournure que prenait les événements, Jason, comme souvent dernièrement, se sentait transparent... Il avait espéré que, comme le cyberpathe se présentait, il aurait pu saisir l'occasion d'en faire autant, car il avait beau connaître plus ou moins tout le monde au moins de vue, son arrivée relativement récente ne lui avait pas laissé trop de temps pour faire plus ample connaissance...
Quand luther vint gentillement à son secour, il faillit soupirer de soulagement, car de nature un peu fière, il avait décidé de rester campé la, le verre en l'air, comme une statue antique du musé Grévin dont on parlait dans certains livres... Combien de temps mettent les muscles zygomatiques pour lacher et que le sourire forcé se mette à devenir flippant, tout tressaillant, transformant le sourire de circonstance en un espece de rictus de psychopathe ? Visiblement, il n'aurait pas la réponse tout de suite, car le sourire aguicheur de Luther était suffisament réel pour lui en tirer un tout aussi sincère.
"en fait, j'avais l'intention d'observer ton pouvoir, à la base, pour justement voir comment ça pouvait m'aider avec le mien.. Et puis j'ai pas vraiment regarder tes matérialisations, pour être sincère" lui dit-il en français avec un regard pétillant.
Jason leva tout de même une dernière fois son verre à l'adresse du petit groupe constitué de lucas, ken, andrew, nathan, et s'éloigna avec le strip teaseur...
Il éclatat de rire à la messe basse de Luther, s'émerveillant une nouvelle fois de la tournure que prenait le langage avec les expressions du beau blond...
"faudrait que je m'inspire de certains de tes trucs, aussi... j'ai l'air d'un plouc, avec mes fringues bon marché, à côté de toi.. Bon d'un autre côté si je fais ça, j'ai bien l'impression que je vai m'attirer les foudres des bien pensant qui vont me cataloguer dans un stereotype à la con...Je dis pas ça pour toi, hein, je le pense pas, moi, mais bon, j'ai cru comprendre que c'était pas le cas de tout le monde."
Jason marqua une pause, et avec une expression dure à déchiffrer, la tête légèrement penchée, son regard franc rivé sur celui de Luther, il ajouta : " Bon alors, tu as réussi à faire tourner en bourique combien de types, ici ? " cette dernière remarque, plutôt dit sur un ton léger, lui rapela tout de même une autre situation, pas si vieille que ça, ce qui eut pour effet de refroidir un peu la joie de jason...
"dit, ça te dirait qu'on aille ailleurs ? tu me fais visiter des coins simpas ? a part les salles de cours j'ai pas vraiment eut l'occasion de me trouver un endroit pour souffler un peu..."...
Jason avait l'air d'un petit garçon perdu, son regard balayant la salle, indéchifrable, et revenant se planter dans les yeux de Luther, puis recommençant son ballet. Il n'avait même pas l'air d'en être conscient...
Au loin, sur la piste de danse, un attroupement se coagulait gentillement, et la tension était palpable. Fronçant les sourcils, Jason interrogea du regard Luther, ne sachant pas comment réagir...
Quand luther vint gentillement à son secour, il faillit soupirer de soulagement, car de nature un peu fière, il avait décidé de rester campé la, le verre en l'air, comme une statue antique du musé Grévin dont on parlait dans certains livres... Combien de temps mettent les muscles zygomatiques pour lacher et que le sourire forcé se mette à devenir flippant, tout tressaillant, transformant le sourire de circonstance en un espece de rictus de psychopathe ? Visiblement, il n'aurait pas la réponse tout de suite, car le sourire aguicheur de Luther était suffisament réel pour lui en tirer un tout aussi sincère.
"en fait, j'avais l'intention d'observer ton pouvoir, à la base, pour justement voir comment ça pouvait m'aider avec le mien.. Et puis j'ai pas vraiment regarder tes matérialisations, pour être sincère" lui dit-il en français avec un regard pétillant.
Jason leva tout de même une dernière fois son verre à l'adresse du petit groupe constitué de lucas, ken, andrew, nathan, et s'éloigna avec le strip teaseur...
Il éclatat de rire à la messe basse de Luther, s'émerveillant une nouvelle fois de la tournure que prenait le langage avec les expressions du beau blond...
"faudrait que je m'inspire de certains de tes trucs, aussi... j'ai l'air d'un plouc, avec mes fringues bon marché, à côté de toi.. Bon d'un autre côté si je fais ça, j'ai bien l'impression que je vai m'attirer les foudres des bien pensant qui vont me cataloguer dans un stereotype à la con...Je dis pas ça pour toi, hein, je le pense pas, moi, mais bon, j'ai cru comprendre que c'était pas le cas de tout le monde."
Jason marqua une pause, et avec une expression dure à déchiffrer, la tête légèrement penchée, son regard franc rivé sur celui de Luther, il ajouta : " Bon alors, tu as réussi à faire tourner en bourique combien de types, ici ? " cette dernière remarque, plutôt dit sur un ton léger, lui rapela tout de même une autre situation, pas si vieille que ça, ce qui eut pour effet de refroidir un peu la joie de jason...
"dit, ça te dirait qu'on aille ailleurs ? tu me fais visiter des coins simpas ? a part les salles de cours j'ai pas vraiment eut l'occasion de me trouver un endroit pour souffler un peu..."...
Jason avait l'air d'un petit garçon perdu, son regard balayant la salle, indéchifrable, et revenant se planter dans les yeux de Luther, puis recommençant son ballet. Il n'avait même pas l'air d'en être conscient...
Au loin, sur la piste de danse, un attroupement se coagulait gentillement, et la tension était palpable. Fronçant les sourcils, Jason interrogea du regard Luther, ne sachant pas comment réagir...
- InvitéInvité
Re: EVENT : le bar
Ven 30 Jan 2009 - 11:56
Andrew regarda les personnes ce succéder, donc d'aprés la petite Jade il avait eu des cyberpathe, mais desormais il était les seul.
*Pfff, je suis le seul à pouvoir parler aux machines ici, j'aurais bien aimer avoir un camarade ou une camarade ayant le même pouvoir que moi.*
Jason leva son verre à la petite assembler qui c'était former, le navajo lui rendit avec un large sourire, tout en constatant qu'il s'éloigner avec notre stip-teaser de Luther.
Puis il entendu parler Nathan de son pouvoir, visiblement il avait la capacité de lancer des rafales kinétiques, pouvoir devastateur imagina Andrew, le navajo imagina quelques secondes Nathan utilisant son pouvoir, du moins selon les critéres du cyberpathe.
*ça doit être cool de lançer des rayons laser, mais ca fait un personnage intergalactiques*
Andrew reprit un verre cette fois le liquide était rouge fluo avec des touches de bleu fluo, c'était plutôt jolie, l'institut avait mis les petits plats dans les grands.
"Sinon Ken je te propose d'aller rejoindre ta cavaliére son peine toi aussi de te faire disséquer par ses soins si tu veux je t 'accompagne à force de rester prés du bar, je vais me transformer en distributeur de cocktails."
Andrew fit un petit sourire à Ken.
"Puis vous pouvez venir avec nous, comme ça nous permettra de bouger un peu, d'aller danser ou trouver coin ou se reposer."
Dit le navajo à Nathan,Lucas et Jade tout en terminant son verre .
*Pfff, je suis le seul à pouvoir parler aux machines ici, j'aurais bien aimer avoir un camarade ou une camarade ayant le même pouvoir que moi.*
Jason leva son verre à la petite assembler qui c'était former, le navajo lui rendit avec un large sourire, tout en constatant qu'il s'éloigner avec notre stip-teaser de Luther.
Puis il entendu parler Nathan de son pouvoir, visiblement il avait la capacité de lancer des rafales kinétiques, pouvoir devastateur imagina Andrew, le navajo imagina quelques secondes Nathan utilisant son pouvoir, du moins selon les critéres du cyberpathe.
*ça doit être cool de lançer des rayons laser, mais ca fait un personnage intergalactiques*
Andrew reprit un verre cette fois le liquide était rouge fluo avec des touches de bleu fluo, c'était plutôt jolie, l'institut avait mis les petits plats dans les grands.
"Sinon Ken je te propose d'aller rejoindre ta cavaliére son peine toi aussi de te faire disséquer par ses soins si tu veux je t 'accompagne à force de rester prés du bar, je vais me transformer en distributeur de cocktails."
Andrew fit un petit sourire à Ken.
"Puis vous pouvez venir avec nous, comme ça nous permettra de bouger un peu, d'aller danser ou trouver coin ou se reposer."
Dit le navajo à Nathan,Lucas et Jade tout en terminant son verre .
- InvitéInvité
Re: EVENT : le bar
Ven 30 Jan 2009 - 20:20
Vadim écoutait la jeune Finlandaise, tout en remarquant avec inquiétude que les duos se succédaient avec brio sur scène. Et son tour approchait dangereusement. Les deux druidesses celtiques avaient laissé place à un ballet d’ombres et de papillons. Le Sibérien applaudit les deux fois avec conviction. Ce dernier numéro le conforta d’ailleurs dans son idée secrète, mais c’est le timing qui l’inquiétait cette fois.
Il répondit à la jeune fille sur le finnois, d'un air triste.
« Le finnois, le hongrois... quel dommage d'avoir perdu tout cela. J'ai connu des officiers nordiques. Ils disaient que chez eux, ils passent beaucoup de temps à combattre le "fanatisme linguistique". Ils parlaient d'attentats... d'actions dangereuses et désespérées... Aaah et il n'y a pas de raison que la même chose ne se produise pas pour le russe. »
Il soupira, signe que c'était un sujet d'inquiétude pour lui, et dans son pays.
Viconia se débattait avec son nom de code, égrenant les arguments et les simagrées. L’Ogre rouge s’amusait d’une telle fougue verbale. La jeune mutante semblait contrariée par les résultats ridicules de son pouvoir. Il fronça ses fins sourcils, montrant qu’il ne la suivait pas. Puis il sourit quand elle donna les exemples.
« Un gros singe sur un building… ha ha ha, crois-moi, ce n’est pas aussi difficile que ça en a l’air ! »
Il se mit à rire, avant d’enchaîner par quelques bravos sonores au couple Amarenna / Yrianna. Il revint sur Viconia, haussant un sourcil.
« Tchipmunk… ‘moine pas cher’ en anglais ? Hum… non ça n’irait pas. En définitive, ce n’est pas vraiment le nom de code qui te gêne. Ou bien il te gêne parce que tu estimes ton pouvoir bien inférieur à ce qu’il est sensé représenter ? »
L’Ogre rouge se frotta le menton d’un air pensif.
« Ma conviction est que tout pouvoir a ses avantages et ses inconvénients, qui peuvent changer avec l’âge et l’expérience. Il me semble un peu tôt, dans ton cas, pour affirmer son inutilité même relative ! »
Lança-t-il en imprimant un léger mouvement de recul pour bien souligner l’irrationalité de la chose.
« Prenons donc ton pouvoir à l’état actuel. D’après ce que tu me dis, il est déjà impressionnant. »
Il eut un sourire complice et un éclair passa dans son regard doré.
« La peur d’être traqué par un monstre. C’est la clé de toute victoire. Insuffle cette peur chez ton adversaire, et le combat est gagné. T’es-tu interrogée sur le but de toute guerre, de toute campagne hostile ? C’est précisément de faire naître chez l’autre ce sentiment : la peur d’être traqué. Déstabiliser l’adversaire, lui retirer son audace, son assurance… c’est la stratégie la plus efficace. Pas la plus facile ! L’histoire a montré que les efforts pour insuffler la peur chez l’ennemi sont parfois très coûteux. »
Il opina de la tête, plissant un peu les yeux.
« Même pour nous, mutants. Beaucoup d’entre nous n’ont pas grand-chose à faire pour inspirer cette peur. Mais nous devons être là, risquer notre vie. Alors que toi, belle et humaine comme tu es, avec ton pouvoir… »
Il tapota sa tempe de son index.
« Tout se passe là-dedans… N’est-ce pas la pire des peurs ? Je ne veux pas croire que tu n’as jamais ressenti ce pouvoir-là. Sur qui et à quelle occasion as-tu jusqu’à présent utilisé ton application ? »
Il eut un regard rusé en direction de l’espace repos, où se trouvaient trois personnalités de haut rang s’il en est : Adam Zachary, Cassandre Deneos et le richissime Beckers.
« Que pourrais-tu faire, en théorie, pour soulever un bref instant le cœur de notre directeur-adjoint et celui de son invité de marque ? »
Il répondit à la jeune fille sur le finnois, d'un air triste.
« Le finnois, le hongrois... quel dommage d'avoir perdu tout cela. J'ai connu des officiers nordiques. Ils disaient que chez eux, ils passent beaucoup de temps à combattre le "fanatisme linguistique". Ils parlaient d'attentats... d'actions dangereuses et désespérées... Aaah et il n'y a pas de raison que la même chose ne se produise pas pour le russe. »
Il soupira, signe que c'était un sujet d'inquiétude pour lui, et dans son pays.
Viconia se débattait avec son nom de code, égrenant les arguments et les simagrées. L’Ogre rouge s’amusait d’une telle fougue verbale. La jeune mutante semblait contrariée par les résultats ridicules de son pouvoir. Il fronça ses fins sourcils, montrant qu’il ne la suivait pas. Puis il sourit quand elle donna les exemples.
« Un gros singe sur un building… ha ha ha, crois-moi, ce n’est pas aussi difficile que ça en a l’air ! »
Il se mit à rire, avant d’enchaîner par quelques bravos sonores au couple Amarenna / Yrianna. Il revint sur Viconia, haussant un sourcil.
« Tchipmunk… ‘moine pas cher’ en anglais ? Hum… non ça n’irait pas. En définitive, ce n’est pas vraiment le nom de code qui te gêne. Ou bien il te gêne parce que tu estimes ton pouvoir bien inférieur à ce qu’il est sensé représenter ? »
L’Ogre rouge se frotta le menton d’un air pensif.
« Ma conviction est que tout pouvoir a ses avantages et ses inconvénients, qui peuvent changer avec l’âge et l’expérience. Il me semble un peu tôt, dans ton cas, pour affirmer son inutilité même relative ! »
Lança-t-il en imprimant un léger mouvement de recul pour bien souligner l’irrationalité de la chose.
« Prenons donc ton pouvoir à l’état actuel. D’après ce que tu me dis, il est déjà impressionnant. »
Il eut un sourire complice et un éclair passa dans son regard doré.
« La peur d’être traqué par un monstre. C’est la clé de toute victoire. Insuffle cette peur chez ton adversaire, et le combat est gagné. T’es-tu interrogée sur le but de toute guerre, de toute campagne hostile ? C’est précisément de faire naître chez l’autre ce sentiment : la peur d’être traqué. Déstabiliser l’adversaire, lui retirer son audace, son assurance… c’est la stratégie la plus efficace. Pas la plus facile ! L’histoire a montré que les efforts pour insuffler la peur chez l’ennemi sont parfois très coûteux. »
Il opina de la tête, plissant un peu les yeux.
« Même pour nous, mutants. Beaucoup d’entre nous n’ont pas grand-chose à faire pour inspirer cette peur. Mais nous devons être là, risquer notre vie. Alors que toi, belle et humaine comme tu es, avec ton pouvoir… »
Il tapota sa tempe de son index.
« Tout se passe là-dedans… N’est-ce pas la pire des peurs ? Je ne veux pas croire que tu n’as jamais ressenti ce pouvoir-là. Sur qui et à quelle occasion as-tu jusqu’à présent utilisé ton application ? »
Il eut un regard rusé en direction de l’espace repos, où se trouvaient trois personnalités de haut rang s’il en est : Adam Zachary, Cassandre Deneos et le richissime Beckers.
« Que pourrais-tu faire, en théorie, pour soulever un bref instant le cœur de notre directeur-adjoint et celui de son invité de marque ? »
Re: EVENT : le bar
Sam 31 Jan 2009 - 21:40
"Oui, Jade."
Ken posa son regard sur la jeune femme et acquiesça : il ne la connaissait pas bien mais savait qu'il avait commis une erreur en omettant leur camarade tombé quelques mois plus tôt. Les choses avaient changés, depuis, et il s'en voulait de ne pas s'être rappelé de Lyu, surtout qu'il avait été toujours sympathique avec lui.
Son visage se fit plus sombre pendant quelques secondes, fixant toujours Jade. Il reprit la parole d'une voix plus tendue qu'auparavant.
"Personne ne peut l'oublier."
Il resta silencieux quelques secondes avant de regarder Nathan, qui lui expliquait qu'il pouvait lui communiquer ses cours. Il sourit légèrement et parla plus calmement qu'auparavant.
"Je suis aussi en cours à l'université de la ville...on pourra peut-être voir pour rapprocher nos propres notes. Ca me ferait plaisir de "travailler" avec certaines personnes : j'ai l'impression d'avoir été trop enfermé sur moi-même, et un oeil annexe fait toujours du bien."
Jason leva son verre avant de partir avec Luther, qui lui avait répliqué quelque chose qu'O'Connell n'avait pas jugé bon de garder en mémoire. Son coéquipier avait ses périodes, son caractère et même s'il ne l'appréciait pas toujours, ça ne valait pas la peine de continuer la joute verbale. Il n'avait pas salué le "petit nouveau" et s'en voulait un peu, mais c'était trop tard maintenant.
Il les écouta parler en français et sourit à leurs remarques : il y avait peut-être anguille sous roche et peut-être que ça ferait du bien à Luther...et à Jason.
"Amusez-vous bien."
Il s'était adressé en français aux deux hommes avant de se tourner vers Nathan, qui avait continué à lui parler. Il redevint quelque peu sérieux pour parler calmement, fixant son camarade dans les yeux.
"Le souci de la dissection sur personne vivante est la possibilité de perdre la personne : ça amène des sécurités, de la prudence qu'il n'y a pas sur une personne décédée. Le mieux serait d'avoir plusieurs sujets-tests pour pouvoir en changer en cas de souci, et surtout comparer les dissections possibles...mais c'est vrai que disséquer, ça n'est pas difficile. Ca n'est pas pour ça que je me laisserais tenter."
Il sourit un peu et rit légèrement.
"Roscart, un ancien membre des JustiX, avait un peu un pouvoir comme toi...pas vraiment en fait mais il pouvait "tirer" des rafales. Je ne sais pas qui d'autre a de telles capacités, mais tu devrais demander à Adam Zachary : il doit connaître tous les membres de l'Institut. Ou bien Cérébra !"
Fury se tourna ensuite vers Andrew, qui venait de lui proposer - et de proposer aux autres même - de se diriger vers la piste de mode. Il sourit, acquiesçant à la proposition.
"Tu as raison : il est temps de prouver que je ne suis pas un lâche ! En plus, en groupe, je pourrais peut-être fuir plus facilement."
Il sourit à nouveau puis déposa son verre et se dirigea vers la piste de danse, assez content de la soirée : il se sentait bien. Il avait discuté avec des gens, s'amusait et sympathisait. Ca faisait du bien et il espérait pouvoir voir Rachel : elle lui manquait.
Soudain, il la vit passer devant lui, sans le voir, pour aller vers l'espace repos. Il se tourna ainsi vers les autres et parut quelque peu troublé, mais surtout inquiet pour sa belle.
"Allez-y, je vous rejoinds."
Néanmoins, la jeune femme monta sur scène et il ne pouvait donc l'atteindre. Il regarda alors ses nouveaux copains et haussa les épaules.
"Bon, ben je viens quand même."
Il était clair qu'il n'était pas heureux mais il voulait faire bonne figure.
Piste de danse.
Ken posa son regard sur la jeune femme et acquiesça : il ne la connaissait pas bien mais savait qu'il avait commis une erreur en omettant leur camarade tombé quelques mois plus tôt. Les choses avaient changés, depuis, et il s'en voulait de ne pas s'être rappelé de Lyu, surtout qu'il avait été toujours sympathique avec lui.
Son visage se fit plus sombre pendant quelques secondes, fixant toujours Jade. Il reprit la parole d'une voix plus tendue qu'auparavant.
"Personne ne peut l'oublier."
Il resta silencieux quelques secondes avant de regarder Nathan, qui lui expliquait qu'il pouvait lui communiquer ses cours. Il sourit légèrement et parla plus calmement qu'auparavant.
"Je suis aussi en cours à l'université de la ville...on pourra peut-être voir pour rapprocher nos propres notes. Ca me ferait plaisir de "travailler" avec certaines personnes : j'ai l'impression d'avoir été trop enfermé sur moi-même, et un oeil annexe fait toujours du bien."
Jason leva son verre avant de partir avec Luther, qui lui avait répliqué quelque chose qu'O'Connell n'avait pas jugé bon de garder en mémoire. Son coéquipier avait ses périodes, son caractère et même s'il ne l'appréciait pas toujours, ça ne valait pas la peine de continuer la joute verbale. Il n'avait pas salué le "petit nouveau" et s'en voulait un peu, mais c'était trop tard maintenant.
Il les écouta parler en français et sourit à leurs remarques : il y avait peut-être anguille sous roche et peut-être que ça ferait du bien à Luther...et à Jason.
"Amusez-vous bien."
Il s'était adressé en français aux deux hommes avant de se tourner vers Nathan, qui avait continué à lui parler. Il redevint quelque peu sérieux pour parler calmement, fixant son camarade dans les yeux.
"Le souci de la dissection sur personne vivante est la possibilité de perdre la personne : ça amène des sécurités, de la prudence qu'il n'y a pas sur une personne décédée. Le mieux serait d'avoir plusieurs sujets-tests pour pouvoir en changer en cas de souci, et surtout comparer les dissections possibles...mais c'est vrai que disséquer, ça n'est pas difficile. Ca n'est pas pour ça que je me laisserais tenter."
Il sourit un peu et rit légèrement.
"Roscart, un ancien membre des JustiX, avait un peu un pouvoir comme toi...pas vraiment en fait mais il pouvait "tirer" des rafales. Je ne sais pas qui d'autre a de telles capacités, mais tu devrais demander à Adam Zachary : il doit connaître tous les membres de l'Institut. Ou bien Cérébra !"
Fury se tourna ensuite vers Andrew, qui venait de lui proposer - et de proposer aux autres même - de se diriger vers la piste de mode. Il sourit, acquiesçant à la proposition.
"Tu as raison : il est temps de prouver que je ne suis pas un lâche ! En plus, en groupe, je pourrais peut-être fuir plus facilement."
Il sourit à nouveau puis déposa son verre et se dirigea vers la piste de danse, assez content de la soirée : il se sentait bien. Il avait discuté avec des gens, s'amusait et sympathisait. Ca faisait du bien et il espérait pouvoir voir Rachel : elle lui manquait.
Soudain, il la vit passer devant lui, sans le voir, pour aller vers l'espace repos. Il se tourna ainsi vers les autres et parut quelque peu troublé, mais surtout inquiet pour sa belle.
"Allez-y, je vous rejoinds."
Néanmoins, la jeune femme monta sur scène et il ne pouvait donc l'atteindre. Il regarda alors ses nouveaux copains et haussa les épaules.
"Bon, ben je viens quand même."
Il était clair qu'il n'était pas heureux mais il voulait faire bonne figure.
Piste de danse.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: EVENT : le bar
Dim 1 Fév 2009 - 2:13
Le jus de fruit était vraiment très agréable. Sa petite cavalière semblait elle aussi en avoir trouvé un dont le mélange était apprécié. Les fruits qu'elle cita étaient tous aimés de l'inuit. Il l'essayerait donc un peu plus tard, lorsqu'il aurait terminé le sien.
Elle lui demanda quel numéro il avait préféré. Kala réfléchit quelques secondes sans savoir quoi répondre. Le jeune garçon n'était pas très critique. Il pouvait juste dire qu'il n'avait pas tellement aimé de voir les strip teases. Il ne voyait pas l'intérêt de montrer son corps ainsi, même s'il admettait tout à fait que les deux jeunes hommes étaient bien battis.
Kalalli leva les épaules en faisant une moue significative de son indécision. C'est alors que Kitty lui tendit son verre en lui proposant de goûter. Le geste ne le gêna pas du tout. Il était habitué à partager avec ses amis comme il le faisait plus jeune avec sa tribu. Il accepta donc le verre en souriant à la petite télépathe puis y trempa ses lèvres. L'illusionniste lui proposa en retour de goûter son cocktail.
" C'est vrai qu'il est bon aussi le tiens ! La poire mêle bien le tout. J'aime bien la poire ! "
Enfin peut être l'avait-elle déjà lu en lui ? Elle disait ne jamais pénétrer l'esprit des gens sans leur autorisation... Mais peut être avait-elle déjà menti, rien qu'une fois ?
" Au fait, tu as découvert comment ton pouvoir ? " demanda-t-il, curieux, en plongeant son regard brun dans le sien.
Elle lui demanda quel numéro il avait préféré. Kala réfléchit quelques secondes sans savoir quoi répondre. Le jeune garçon n'était pas très critique. Il pouvait juste dire qu'il n'avait pas tellement aimé de voir les strip teases. Il ne voyait pas l'intérêt de montrer son corps ainsi, même s'il admettait tout à fait que les deux jeunes hommes étaient bien battis.
Kalalli leva les épaules en faisant une moue significative de son indécision. C'est alors que Kitty lui tendit son verre en lui proposant de goûter. Le geste ne le gêna pas du tout. Il était habitué à partager avec ses amis comme il le faisait plus jeune avec sa tribu. Il accepta donc le verre en souriant à la petite télépathe puis y trempa ses lèvres. L'illusionniste lui proposa en retour de goûter son cocktail.
" C'est vrai qu'il est bon aussi le tiens ! La poire mêle bien le tout. J'aime bien la poire ! "
Enfin peut être l'avait-elle déjà lu en lui ? Elle disait ne jamais pénétrer l'esprit des gens sans leur autorisation... Mais peut être avait-elle déjà menti, rien qu'une fois ?
" Au fait, tu as découvert comment ton pouvoir ? " demanda-t-il, curieux, en plongeant son regard brun dans le sien.
- InvitéInvité
Re: EVENT : le bar
Lun 2 Fév 2009 - 22:26
Nathan fut agréablement surpris quand il apprit que Ken suivait également des cours à l'Université qui plus est localisée à Salem Center, ce qui voulait dire que contrairement à ce qu'avait cru l'israélien au départ lors de son arrivée que la ville avait sa propre université et qu'il n'aurait pas plusieurs heures de voyage pour pouvoir étudier tranquillement. De plus il aurait quelqu'un qui poursuivait ses études dans un domaine proche du sien ce qui était toujours agréable, cela ferait toujours quelqu'un avec qui il pourrait discuter sans craindre ni de bévues concernant leurs petites particularités ni même quelqu'un qui décrocherait au bout du troisième mot
"Je ne suis pas encore inscrit mais cela devrait se faire sous peu donc pourquoi pas. Le travail en solitaire permet d'accumuler une expérience certaine mais pour moi rien ne vaut le travail avec des personnes autour de soi. Tout d'abord car tu peux les embêter et cela est pratique quand le cours est ennuyeux et surtout cela permet d'avoir différents points de vue"
Il fit une petit pause pour se réhydrater avec sa boisson aux couleurs psychédéliques avant de reprendre une fois sa bouche de nouveau hydratée
"Ce qui n'est guère négligeable surtout quand on a tendance a avoir des points de vues arrêtés"
La discution revint rapidement sur la dissection, point de conversation que Nathan appréciait car il pouvait y jouer son petit personnage psychotique et schizophrène sans aucun problème : un homme si agréable et pourtant si dangereux. Mais une réputation cela s'entretient et c'est assez difficile de garder son sérieux quand l'envie de rire vous prend à la gorge et ne demande qu'à se déployer
"Cela dépend tout simplement de ta priorité quand tu opères la dissection. Je sais que là d'où je viens cela est pratiqué en terme d'interrogatoire et certains se fichent éperdument de garder leur sujet vivant. Il parle tant mieux sinon..."
Petit haussement d'épaules et de sourcils de manière totalement désinvolte
"... et bah tant pis pour lui. Mais clôturons ce sujet quelque peu morbide. Nous sommes quand même en présence de personnes du beau sexe et cela n'est guère courtois de notre part d'aborder un tel sujet en leur présence"
Ainsi donc un ancien membre des JustiX avait un pouvoir fortement similaire au sien, cela pouvait toujours être interessant mais Nathan allait devoir certainement se procurer des images des entrainements car d'après le ton employé et surtout la forme par Ken, ce fameux Roscart ne semblait plus être présent dans les murs de l'Institut à compter qu'il soit encore de ce monde
C'est alors que le navajo proposa au petit groupe d'aller ailleurs et Nathan trouva l'idée forte agréable même si l'idée d'esquisser quelques pas de danse ne le tentait pas trop. Après tout il avait bêtement laissé tomber sa première cavalière et doutait fortement qu'il retrouve le même engouement pour danser avec quelqu'un d'autre
Cependant il ne voulait pas se montrer un convive des plus déagréables et fit quelques pas de coté en balancant sa tête et ses bras en rythme avec la musique tandis que Sahari appellait maintenant Wind et Iacobo ; l'israélien se demandait ce que son coéquipier pouvait bien réserver comme surprise de spectacle
Nathan jetait quelques regards en direction de l'espace repos où la belle était présente mais il ne pouvait se résoudre à aller s'excuser une nouvelle fois
C'est alors qu'il put deviner une éclat de voix bien qu'il était trop loin et avec la musique pour l'entendre mais il pouvait voir sa mine irritée mais au combien craquante : le jeune homme fondait tel une glace au soleil du désert
Il se râcla la gorge avant de s'excuser auprès du groupe
"Je vous prie de bien vouloir m'excuser mais j'ai laissé quelque chose dans ma chambre comme le dernier des imbéciles"
Excuse foireuse répérée à plus de 400 mètres mais Nathan s'en fichait. Petit demi-tour talon-pointe des plus réglementaires dans l'armée et voilà le petit israélien qui quittait la salle des réjouissances après avoir posé son verre sur la table
Chambres
"Je ne suis pas encore inscrit mais cela devrait se faire sous peu donc pourquoi pas. Le travail en solitaire permet d'accumuler une expérience certaine mais pour moi rien ne vaut le travail avec des personnes autour de soi. Tout d'abord car tu peux les embêter et cela est pratique quand le cours est ennuyeux et surtout cela permet d'avoir différents points de vue"
Il fit une petit pause pour se réhydrater avec sa boisson aux couleurs psychédéliques avant de reprendre une fois sa bouche de nouveau hydratée
"Ce qui n'est guère négligeable surtout quand on a tendance a avoir des points de vues arrêtés"
La discution revint rapidement sur la dissection, point de conversation que Nathan appréciait car il pouvait y jouer son petit personnage psychotique et schizophrène sans aucun problème : un homme si agréable et pourtant si dangereux. Mais une réputation cela s'entretient et c'est assez difficile de garder son sérieux quand l'envie de rire vous prend à la gorge et ne demande qu'à se déployer
"Cela dépend tout simplement de ta priorité quand tu opères la dissection. Je sais que là d'où je viens cela est pratiqué en terme d'interrogatoire et certains se fichent éperdument de garder leur sujet vivant. Il parle tant mieux sinon..."
Petit haussement d'épaules et de sourcils de manière totalement désinvolte
"... et bah tant pis pour lui. Mais clôturons ce sujet quelque peu morbide. Nous sommes quand même en présence de personnes du beau sexe et cela n'est guère courtois de notre part d'aborder un tel sujet en leur présence"
Ainsi donc un ancien membre des JustiX avait un pouvoir fortement similaire au sien, cela pouvait toujours être interessant mais Nathan allait devoir certainement se procurer des images des entrainements car d'après le ton employé et surtout la forme par Ken, ce fameux Roscart ne semblait plus être présent dans les murs de l'Institut à compter qu'il soit encore de ce monde
C'est alors que le navajo proposa au petit groupe d'aller ailleurs et Nathan trouva l'idée forte agréable même si l'idée d'esquisser quelques pas de danse ne le tentait pas trop. Après tout il avait bêtement laissé tomber sa première cavalière et doutait fortement qu'il retrouve le même engouement pour danser avec quelqu'un d'autre
Cependant il ne voulait pas se montrer un convive des plus déagréables et fit quelques pas de coté en balancant sa tête et ses bras en rythme avec la musique tandis que Sahari appellait maintenant Wind et Iacobo ; l'israélien se demandait ce que son coéquipier pouvait bien réserver comme surprise de spectacle
Nathan jetait quelques regards en direction de l'espace repos où la belle était présente mais il ne pouvait se résoudre à aller s'excuser une nouvelle fois
C'est alors qu'il put deviner une éclat de voix bien qu'il était trop loin et avec la musique pour l'entendre mais il pouvait voir sa mine irritée mais au combien craquante : le jeune homme fondait tel une glace au soleil du désert
Il se râcla la gorge avant de s'excuser auprès du groupe
"Je vous prie de bien vouloir m'excuser mais j'ai laissé quelque chose dans ma chambre comme le dernier des imbéciles"
Excuse foireuse répérée à plus de 400 mètres mais Nathan s'en fichait. Petit demi-tour talon-pointe des plus réglementaires dans l'armée et voilà le petit israélien qui quittait la salle des réjouissances après avoir posé son verre sur la table
Chambres
- InvitéInvité
Re: EVENT : le bar
Mar 3 Fév 2009 - 4:04
[ Scène]
Iacobo s'était rhabillé, stoïque. Il lui fallut plus de temps à elle pour redescendre sur Terre.
D'abord parce qu'une prestation se terminait toujours par un salut, et que tandis que le serbe boutonnait sa chemise, elle s'inclina profondément, les jambes fléchies l'une derrière l'autre, un bras replié sur son ventre, l'autre dans son dos.
Ensuite parce que les quelques images de son cavalier sur scène lui restaient en mémoire. Elle s'était efforcée de rester concentrée, de ne pas le regarder. Mais elle avait aperçu un saut, et elle l'avait vu, malgré ses efforts pour ne se focaliser que sur sa musique, lorsqu'il s'était positionné sur le devant de la scène, crucifié. Ca avait eu quelque chose de romantique, oui, au sens propre du terme, et peut-être que son chant avait laissé paraître à quel point ça l’avait touchée. Elle n’aurait pas su dire pourquoi, ni expliquer ces sensations, mais c’étaient des visions qui la faisaient frissonner. Et elle ne pouvait qu’imaginer le reste de sa danse. Ca aussi, ça pouvait la faire frissonner, de terreur. Comment pourrait-elle danser avec lui, après ça ? Le pire étant certainement qu'elle doutait fort d'être proche de la réalité, quoi qu’elle eût pu imaginer du reste de sa chorégraphie, et qu’elle le regrettait un peu. Même si elle ne regrettait pas, en revanche, d’avoir été à la place qu’elle avait occupée, sur scène…
Et puis parce qu'effectivement, elle tremblait, de la tête aux pieds ou presque, bien qu'elle tâchât de sauver les apparences, consciente pourtant que le serbe devait le ressentir, ne serait-ce qu'à travers ses doigts, à présent noués aux siens. Son sourire était quelque peu retombé depuis la scène, et si elle en garderait à l’évidence longtemps un bon souvenir, se sentir à présent aussi tremblante n'avait rien d'agréable. Comme pendant les trois quarts de la soirée, elle se traitait d'idiote en traversant la pièce à la suite de son cavalier, pour avoir à ce point négligé ce qui pouvait sembler être une nécessité des plus élémentaires : manger. Certes ça n’était pas la première fois, et ça ne serait sans doute pas la dernière. Mais ça n’excusait rien.
Odysseus ramenait sa sirène jusqu'au bar. Et ça avait tout du périple homérique à ses yeux.
A vrai dire, il lui faudrait sans doute davantage de nourriture que de boisson, mais le buffet était à proximité, et elle ne voulait pas lâcher la main de Iacobo.
Toute à ses pensées, et à ses efforts pour rester stable malgré ses jambes qui ne semblaient plus vouloir la porter, faute de suffisamment d'énergie, elle ne réalisa qu'une fois près des boissons qu'ils venaient de passer près de la piste de danse, et elle chercha un instant du regard Daedalion et Vincent, inquiète pour le dandy même si elle trouvait régulièrement ses propos excécrables. La tête lui tournait, et elle abandonna ses recherches pour s'appuyer autant au bras du NeXus qu'aux tables du bar.
*Il faut que je mange quelque chose...*
Il y avait du monde. Trop de monde. Sans qu'elle eût pu déterminer qui avec certitude. A part peut-être le professeur Volkov qu'elle avait déjà repéré lors de leur représentation. La chaleur lui montait à la tête autant que l’inanition, et elle attrapa un des verres colorés au hasard, son autre main serrant obstinément celle de son cavalier. Il y avait des fruits exotiques, de la menthe et sans doute d’autres saveurs qu’elle aurait été bien en peine de repérer. Elle cherchait à se rafraîchir autant qu’à compenser le manque de sucre et le goût de ce qu’elle absorbait lui importait assez peu.
Iacobo s'était rhabillé, stoïque. Il lui fallut plus de temps à elle pour redescendre sur Terre.
D'abord parce qu'une prestation se terminait toujours par un salut, et que tandis que le serbe boutonnait sa chemise, elle s'inclina profondément, les jambes fléchies l'une derrière l'autre, un bras replié sur son ventre, l'autre dans son dos.
Ensuite parce que les quelques images de son cavalier sur scène lui restaient en mémoire. Elle s'était efforcée de rester concentrée, de ne pas le regarder. Mais elle avait aperçu un saut, et elle l'avait vu, malgré ses efforts pour ne se focaliser que sur sa musique, lorsqu'il s'était positionné sur le devant de la scène, crucifié. Ca avait eu quelque chose de romantique, oui, au sens propre du terme, et peut-être que son chant avait laissé paraître à quel point ça l’avait touchée. Elle n’aurait pas su dire pourquoi, ni expliquer ces sensations, mais c’étaient des visions qui la faisaient frissonner. Et elle ne pouvait qu’imaginer le reste de sa danse. Ca aussi, ça pouvait la faire frissonner, de terreur. Comment pourrait-elle danser avec lui, après ça ? Le pire étant certainement qu'elle doutait fort d'être proche de la réalité, quoi qu’elle eût pu imaginer du reste de sa chorégraphie, et qu’elle le regrettait un peu. Même si elle ne regrettait pas, en revanche, d’avoir été à la place qu’elle avait occupée, sur scène…
Et puis parce qu'effectivement, elle tremblait, de la tête aux pieds ou presque, bien qu'elle tâchât de sauver les apparences, consciente pourtant que le serbe devait le ressentir, ne serait-ce qu'à travers ses doigts, à présent noués aux siens. Son sourire était quelque peu retombé depuis la scène, et si elle en garderait à l’évidence longtemps un bon souvenir, se sentir à présent aussi tremblante n'avait rien d'agréable. Comme pendant les trois quarts de la soirée, elle se traitait d'idiote en traversant la pièce à la suite de son cavalier, pour avoir à ce point négligé ce qui pouvait sembler être une nécessité des plus élémentaires : manger. Certes ça n’était pas la première fois, et ça ne serait sans doute pas la dernière. Mais ça n’excusait rien.
Odysseus ramenait sa sirène jusqu'au bar. Et ça avait tout du périple homérique à ses yeux.
A vrai dire, il lui faudrait sans doute davantage de nourriture que de boisson, mais le buffet était à proximité, et elle ne voulait pas lâcher la main de Iacobo.
Toute à ses pensées, et à ses efforts pour rester stable malgré ses jambes qui ne semblaient plus vouloir la porter, faute de suffisamment d'énergie, elle ne réalisa qu'une fois près des boissons qu'ils venaient de passer près de la piste de danse, et elle chercha un instant du regard Daedalion et Vincent, inquiète pour le dandy même si elle trouvait régulièrement ses propos excécrables. La tête lui tournait, et elle abandonna ses recherches pour s'appuyer autant au bras du NeXus qu'aux tables du bar.
*Il faut que je mange quelque chose...*
Il y avait du monde. Trop de monde. Sans qu'elle eût pu déterminer qui avec certitude. A part peut-être le professeur Volkov qu'elle avait déjà repéré lors de leur représentation. La chaleur lui montait à la tête autant que l’inanition, et elle attrapa un des verres colorés au hasard, son autre main serrant obstinément celle de son cavalier. Il y avait des fruits exotiques, de la menthe et sans doute d’autres saveurs qu’elle aurait été bien en peine de repérer. Elle cherchait à se rafraîchir autant qu’à compenser le manque de sucre et le goût de ce qu’elle absorbait lui importait assez peu.
- InvitéInvité
Re: EVENT : le bar
Mar 3 Fév 2009 - 18:19
Andrew regardait ses camarades se dirigeant vers le dancefloor comme convenue, il regarda autour de lui et vu Viconia en plein débat avec Vadim, cette fille avait du cran, Andrew sourit à la finlandaise.
Il appréciat le spectacle qui s'offrait à ses yeux, ce ballet magnifique, c'est vrai que Iacobo était vraiment un bon danseur malheureusement ces talents était gâchés par le mépris qu'il portait aux autres.
le navajo vit le couple et leurs adressa un sourire.
"Magnifique prestation, si vous avez soif, je vous déconseille les verres les cocktails totalement vert, sinon passer une bonne soirée."
Andrew se dirigea vers le dancefloor.
Dancefloor
Il appréciat le spectacle qui s'offrait à ses yeux, ce ballet magnifique, c'est vrai que Iacobo était vraiment un bon danseur malheureusement ces talents était gâchés par le mépris qu'il portait aux autres.
le navajo vit le couple et leurs adressa un sourire.
"Magnifique prestation, si vous avez soif, je vous déconseille les verres les cocktails totalement vert, sinon passer une bonne soirée."
Andrew se dirigea vers le dancefloor.
Dancefloor
- InvitéInvité
Re: EVENT : le bar
Mar 3 Fév 2009 - 20:57
Fronçant un sourcil, Viconia observa Vadim et ses regrets linguistiques.
A vrai dire, elle avait toujours parlé finnois au sein du café parental.
Les vieux habitués refusaient catégoriquement de dialoguer en autre chose que finnois avec les autres ou russe avec leur café-vodka.
Cela avait donné un côté rustique au café, ainsi qu’un certain côté intégriste, il fallait l’avouer. Mais cela avait permis l’éradication des pleupleus étrangers en voyage « eco-touriste-allons-à-la-rencontre-des-populations-qui-sont-désoeuvrées-et-primitives(les-pauuuvres-personne-n’a-le-droit-de-les-juger,-vraiment !!) » faisant par un hasard tout monorail irruption, leur appareil en main. En effet, dans ces cas là, un regard du vieux Severan et une carafe d’eau commandée en finnois suffisait à leur faire rebrousser chemin.
Par ailleurs, Viconia avait toujours appris l’anglais à l’école, ce qui lui avait permis de survivre à Helsinki, où tout le monde parlait uniquement cette langue.
Cette particularité linguistique avait ainsi toujours donné à Viconia l’impression d’être une immigrée dans son propre pays, car à la fac, les jeunes ne comprenaient pas toujours ses jurons… Dommage, vraiment.
« - Je crois que lorsque la jeunesse d’un pays a perdu l’usage ou l’idée de quelque chose, alors c’est la nation qui est en train de le perdre tout entier. Et lorsqu’il s’agit d’une langue, elle perd aussi son identité pour devenir conforme… A quoi ? »
Son regard erra lentement sur le rideau rouge qui venait de retomber :
« - Est-ce que pour le soucis primaire du pratique et de la gestion de masse devons nous tous perdre notre identité ? Je ne suis pas extrémiste et je n’allais pas poser de bombes à l’ambassade américaine, mais je suis simplement triste.
Parler finnois nous ramène là-bas… Cela nous a baignées Hjordis et moi, et nous a rapprochées sans même que l’on s’en rende compte… Et que dire des anglais, sont-ils les plus à plaindre ? A présent qui se soucie de la beauté de leur langage, possède-t-il toujours ses mystères ? »
Sans s’en rendre compte, elle attrapa un verre, et, même si elle n’avait plus soif, regarda Vadim droit dans les yeux, leva son verre, et annonça :
« -Au russe, puisse-t-il durer toujours, za zdorobie ! »
Ceci fait, elle le vida d’une traite et le reposa sur le bar. Elle fixa un instant Rachel tentant d’empaler Yamina, le temps de se recomposer, puis revînt à Vadim avec un sourire :
« -Je n’avais pas réalisé la signification… Il s’agissait pour moi d’avantage d’une onomatopée non-sens comme Piuc, Squizz ou Buzz… »
Ceci dit, elle se repassa Tchipmunk trois fois dans la tête et se rendit compte qu’elle devait bien l’avouer : c’était un nom vraiment idiot !
Lorsque Vadim lui sermonna qu’il était bien trop tôt pour affirmer l’inutilité, même relative, de son pouvoir, Viconia sursauta, et renchérit immédiatement :
«- IL n’est pas inutile ! Je ne l’ai pas dis, ou ne le voulais pas ! Imprimer des choses dans l’esprit des gens pourra toujours être utile du moment que l’espèce humaine sera encore de ce monde… Ce que je veux dire, c’est que c’est terriblement dangereux. Qui plus est, pour progresser, il faudrait que je teste… Et sur qui ai-je moyen de m’entraîner ? Je suis comme un médecin fou condamné à attendre un cas d’ultime recours pour savoir si son médicament douteux est efficace. Attendre que l’on soit près à sacrifier quelqu'un. »
Elle fit une pause, afin de s’assurer que Vadim avait bien compris pourquoi elle préférait en rester là et ne pas développer de caractéristiques impressionnantes. Elle écouta ensuite sa longue tirade sur l’être traqué, et répondit de manière froide, son éternel sourcil droit froncé, en guise de réflexion et contradiction.
« -Nous parlons ici de psychisme humain. Quoiqu’il se passe d’anormal et incontrôlé, ce sera mal vécu de toute manière. Vous avez raison sur ce point. Le psychisme est un sujet terriblement sensible, et avoir un pouvoir, même minime, dessus, rends incroyablement puissant. »
Elle eut un moment de flottement, revisualisant les éléments de son passé, et lança à Vadim, en guise d’exemple :
« -Avez-vous déjà entendu parler de Nicolaï Kantanov, le tablettiste russe ? Il a été à la mode il y a une vingtaine d’années : il avait révolutionné le 3D et la conception de la pomme…
Eh bien il est devenu fou sur un acouphène. Il avait l’impression, toute simple, d’entendre constamment son frigo ronronner. Partout, tout le temps. Il s’est planté son grayon graphique dans la carotide alors qu’il achevait son œuvre finale « Il n’y a plus de saisons, ILS ont tué l’automne. » »
C'était sans parler qu'en plus de rendre les autres fous, l'illusioniste risquait également de laisser son sens commun au milieu d'un tour.
Elle observa les deux jeune filles saluer sur la scène, et murmura : « Nous sommes peu de choses… Et si fragiles. »
Ceci dit, elle fixa Vadim avec un sourire en demi-lune et ajouta :
« -Non, je n’ai pour l’heure pas d’ennemi, personne dont je souhaiterais la mort ou la perte de raison. Je me restreindrai donc. »
Puis, elle applaudit de bon cœur le duo pouffant de rire et de plaisir derrière son rideau. Les voir s’amuser aussi simplement avec leurs pouvoirs réchauffait de cœur. Pas de prise de tête, juste de l’amitié et du fun.
Viconia squiza le compliment de son professeur, et entrepris de lui répondre franchement :
« -Eh bien, à l’époque d’Helsinki, j’étudiais à l’Institut des Arts. J’étais douée, très douée… Trop douée. En réalité, je trichais sans m’en rendre compte lors de mes évaluations. Je faisait voir à mes jurys exactement ce que j’avais ressentit en peignant… C’était avant que j’apprenne ce que je suis. Et que je décide d’arrêter de tricher.
Voyez vous, un vrai artiste ne se contente pas de ressentir, il doit posséder la capaciter de faire ressentir la même chose aux autres.»
Et à vrai dire, c’était là où le bas blessait. Viconia n’avait récolté que des notes médiocres voire risibles depuis son entrée à La Faculté d’Arts de Salem Center. Ses profs la trouvaient soit « complètement incompréhensible » soit « brouillonne » soit « heu… Ah… Heu… Oui, moui, si vous le voyez comme ça… »
« -Je me suis sauvée d’une situation embarassante à l’aide d’un éléphant rose, et depuis je projette des animaux, des illusions visuelles, sur les autres, comme cela, pour… Faire de l’humour ou transmettre des messages. »
Hum, elle allait éviter de parler de Squizz, le lapin bleu domestique dont elle se servait pour transmettre des messages à Claire.
« -Mais je ne suis pas totalement sure que ce soit uniquement visuel. On m’a dit une fois que mon panda vert et jaune émettait un bruit de mastication étrange… »
Elle resta un instant contrariée à cette pensée, envisageant le spécimen qu’elle avait peint dans son esprit en train de parler espagnol de la manière la plus naturelle du monde…
Surprise par l’idée de Vadim, elle regarda en direction du coin repos, où deux professeurs et un homme qui lui était inconnu discutaient. Puis Monsieur Zachary disparut, et elle répondit à son professeur :
« -Hé bien, je ne sais, j’avoue ne pas les connaître suffisamment pour cela. En général les lutins hystériques et nus font toujours un effet bœuf -les gens s’arrêtent de parler/manger/rire ou boire en général-. »
Elle regarda Vadim avec un sourire amusé puis haussa les épaules, lui signifiant qu’elle n’avait pas d’idée particulière. Elle ne savait pas ce qu’il avait en tête, mais trouvait que l’idée d’un lutin jaune fluo hystérique traversant la salle à toutes enjambées était amusante… Hormis le fait que son pouvoir n’était efficace que sur une personne à la fois.
Sur ces mots, Wind débuta d'une part, et une altercation d'autre part. Ses yeux se fermèrent momentanément, faisant abstraction de l'altercation, et elle se laissa bercer par les intonations de Wind, peignant un tableau dans son esprit.
A vrai dire, elle avait toujours parlé finnois au sein du café parental.
Les vieux habitués refusaient catégoriquement de dialoguer en autre chose que finnois avec les autres ou russe avec leur café-vodka.
Cela avait donné un côté rustique au café, ainsi qu’un certain côté intégriste, il fallait l’avouer. Mais cela avait permis l’éradication des pleupleus étrangers en voyage « eco-touriste-allons-à-la-rencontre-des-populations-qui-sont-désoeuvrées-et-primitives(les-pauuuvres-personne-n’a-le-droit-de-les-juger,-vraiment !!) » faisant par un hasard tout monorail irruption, leur appareil en main. En effet, dans ces cas là, un regard du vieux Severan et une carafe d’eau commandée en finnois suffisait à leur faire rebrousser chemin.
Par ailleurs, Viconia avait toujours appris l’anglais à l’école, ce qui lui avait permis de survivre à Helsinki, où tout le monde parlait uniquement cette langue.
Cette particularité linguistique avait ainsi toujours donné à Viconia l’impression d’être une immigrée dans son propre pays, car à la fac, les jeunes ne comprenaient pas toujours ses jurons… Dommage, vraiment.
« - Je crois que lorsque la jeunesse d’un pays a perdu l’usage ou l’idée de quelque chose, alors c’est la nation qui est en train de le perdre tout entier. Et lorsqu’il s’agit d’une langue, elle perd aussi son identité pour devenir conforme… A quoi ? »
Son regard erra lentement sur le rideau rouge qui venait de retomber :
« - Est-ce que pour le soucis primaire du pratique et de la gestion de masse devons nous tous perdre notre identité ? Je ne suis pas extrémiste et je n’allais pas poser de bombes à l’ambassade américaine, mais je suis simplement triste.
Parler finnois nous ramène là-bas… Cela nous a baignées Hjordis et moi, et nous a rapprochées sans même que l’on s’en rende compte… Et que dire des anglais, sont-ils les plus à plaindre ? A présent qui se soucie de la beauté de leur langage, possède-t-il toujours ses mystères ? »
Sans s’en rendre compte, elle attrapa un verre, et, même si elle n’avait plus soif, regarda Vadim droit dans les yeux, leva son verre, et annonça :
« -Au russe, puisse-t-il durer toujours, za zdorobie ! »
Ceci fait, elle le vida d’une traite et le reposa sur le bar. Elle fixa un instant Rachel tentant d’empaler Yamina, le temps de se recomposer, puis revînt à Vadim avec un sourire :
« -Je n’avais pas réalisé la signification… Il s’agissait pour moi d’avantage d’une onomatopée non-sens comme Piuc, Squizz ou Buzz… »
Ceci dit, elle se repassa Tchipmunk trois fois dans la tête et se rendit compte qu’elle devait bien l’avouer : c’était un nom vraiment idiot !
Lorsque Vadim lui sermonna qu’il était bien trop tôt pour affirmer l’inutilité, même relative, de son pouvoir, Viconia sursauta, et renchérit immédiatement :
«- IL n’est pas inutile ! Je ne l’ai pas dis, ou ne le voulais pas ! Imprimer des choses dans l’esprit des gens pourra toujours être utile du moment que l’espèce humaine sera encore de ce monde… Ce que je veux dire, c’est que c’est terriblement dangereux. Qui plus est, pour progresser, il faudrait que je teste… Et sur qui ai-je moyen de m’entraîner ? Je suis comme un médecin fou condamné à attendre un cas d’ultime recours pour savoir si son médicament douteux est efficace. Attendre que l’on soit près à sacrifier quelqu'un. »
Elle fit une pause, afin de s’assurer que Vadim avait bien compris pourquoi elle préférait en rester là et ne pas développer de caractéristiques impressionnantes. Elle écouta ensuite sa longue tirade sur l’être traqué, et répondit de manière froide, son éternel sourcil droit froncé, en guise de réflexion et contradiction.
« -Nous parlons ici de psychisme humain. Quoiqu’il se passe d’anormal et incontrôlé, ce sera mal vécu de toute manière. Vous avez raison sur ce point. Le psychisme est un sujet terriblement sensible, et avoir un pouvoir, même minime, dessus, rends incroyablement puissant. »
Elle eut un moment de flottement, revisualisant les éléments de son passé, et lança à Vadim, en guise d’exemple :
« -Avez-vous déjà entendu parler de Nicolaï Kantanov, le tablettiste russe ? Il a été à la mode il y a une vingtaine d’années : il avait révolutionné le 3D et la conception de la pomme…
Eh bien il est devenu fou sur un acouphène. Il avait l’impression, toute simple, d’entendre constamment son frigo ronronner. Partout, tout le temps. Il s’est planté son grayon graphique dans la carotide alors qu’il achevait son œuvre finale « Il n’y a plus de saisons, ILS ont tué l’automne. » »
C'était sans parler qu'en plus de rendre les autres fous, l'illusioniste risquait également de laisser son sens commun au milieu d'un tour.
Elle observa les deux jeune filles saluer sur la scène, et murmura : « Nous sommes peu de choses… Et si fragiles. »
Ceci dit, elle fixa Vadim avec un sourire en demi-lune et ajouta :
« -Non, je n’ai pour l’heure pas d’ennemi, personne dont je souhaiterais la mort ou la perte de raison. Je me restreindrai donc. »
Puis, elle applaudit de bon cœur le duo pouffant de rire et de plaisir derrière son rideau. Les voir s’amuser aussi simplement avec leurs pouvoirs réchauffait de cœur. Pas de prise de tête, juste de l’amitié et du fun.
Viconia squiza le compliment de son professeur, et entrepris de lui répondre franchement :
« -Eh bien, à l’époque d’Helsinki, j’étudiais à l’Institut des Arts. J’étais douée, très douée… Trop douée. En réalité, je trichais sans m’en rendre compte lors de mes évaluations. Je faisait voir à mes jurys exactement ce que j’avais ressentit en peignant… C’était avant que j’apprenne ce que je suis. Et que je décide d’arrêter de tricher.
Voyez vous, un vrai artiste ne se contente pas de ressentir, il doit posséder la capaciter de faire ressentir la même chose aux autres.»
Et à vrai dire, c’était là où le bas blessait. Viconia n’avait récolté que des notes médiocres voire risibles depuis son entrée à La Faculté d’Arts de Salem Center. Ses profs la trouvaient soit « complètement incompréhensible » soit « brouillonne » soit « heu… Ah… Heu… Oui, moui, si vous le voyez comme ça… »
« -Je me suis sauvée d’une situation embarassante à l’aide d’un éléphant rose, et depuis je projette des animaux, des illusions visuelles, sur les autres, comme cela, pour… Faire de l’humour ou transmettre des messages. »
Hum, elle allait éviter de parler de Squizz, le lapin bleu domestique dont elle se servait pour transmettre des messages à Claire.
« -Mais je ne suis pas totalement sure que ce soit uniquement visuel. On m’a dit une fois que mon panda vert et jaune émettait un bruit de mastication étrange… »
Elle resta un instant contrariée à cette pensée, envisageant le spécimen qu’elle avait peint dans son esprit en train de parler espagnol de la manière la plus naturelle du monde…
Surprise par l’idée de Vadim, elle regarda en direction du coin repos, où deux professeurs et un homme qui lui était inconnu discutaient. Puis Monsieur Zachary disparut, et elle répondit à son professeur :
« -Hé bien, je ne sais, j’avoue ne pas les connaître suffisamment pour cela. En général les lutins hystériques et nus font toujours un effet bœuf -les gens s’arrêtent de parler/manger/rire ou boire en général-. »
Elle regarda Vadim avec un sourire amusé puis haussa les épaules, lui signifiant qu’elle n’avait pas d’idée particulière. Elle ne savait pas ce qu’il avait en tête, mais trouvait que l’idée d’un lutin jaune fluo hystérique traversant la salle à toutes enjambées était amusante… Hormis le fait que son pouvoir n’était efficace que sur une personne à la fois.
Sur ces mots, Wind débuta d'une part, et une altercation d'autre part. Ses yeux se fermèrent momentanément, faisant abstraction de l'altercation, et elle se laissa bercer par les intonations de Wind, peignant un tableau dans son esprit.
- InvitéInvité
Re: EVENT : le bar
Mer 4 Fév 2009 - 0:39
Le spectacle se poursuivait avec le duo Yamina/Rachel, et Vadim observa avec un intérêt particulier la performance de sa chef d’équipe. Il retrouva bien son humour et son audace, songeant qu’elle formait la parfaite équipe avec la téléporteuse. La synergie de leur pouvoir plût beaucoup à l’Ogre, qui envisagea l’idée d’aller en toucher mot à Paolo Santero, professeur référent des Xplorer.
Quand il eut finit d’applaudir les artistes, il trinqua avec Viconia, riant de l’accent russe approximatif de la Finlandaise. Il comprenait parfaitement ce qu’elle pouvait ressentir vis-à-vis de sa langue natale.
« За здоровье ! » Clama-t-il en marquant l’accentuation pour que la jeune fille s’améliore. Il lui lança un clin d’œil.
Il partageait la tristesse et les regrets de Viconia concernant l’usage des langues ultra-minoritaires.
« L’anglais international n’a, je crois, plus tant de choses en commun avec l’anglais authentique d’il y a trois siècles. Cette langue a rassemblé les peuples, il faut lui donner ce mérite. Si l’on vivait tous en 1900 ou 1950, même en 2000, nous aurions bien de la peine à communiquer entre nous ce soir ! Je suis prêt à laisser le russe dans les livres et les ordinateurs, si c’est la condition pour la compréhension mutuelle et la paix. C’est d’ailleurs ce que je fais au quotidien depuis que je suis ici ! »
Dit-il en regardant avec amusement ses deux KozaX quitter la scène avec Rachel.
Vadim rosit des joues, ce qui passa totalement inaperçu, lorsque la jeune femme évoqua un certain Nicolaï Kantanov, inconnu au bataillon. La mimique que fit le professeur indiqua qu’il ignorait l’existence du fameux tablettiste. Il grimaça au récit de la triste fin de ce personnage. Vadim hocha donc la tête, appuyant les paroles de Viconia sur la fragilité de l’humanité. Il fronça toutefois légèrement les sourcils à la fin de son discours.
« Pourquoi ne testes-tu pas tes capacités sur tes camarades mutants ? Ils sont là pour t’aider ! Je ne crois pas qu’à ton âge, tu puisses donner des acouphènes à qui que ce soit. Et puis, un cobaye prévenu ne sera pas sujet aux crises cardiaques, et pourra te décrire précisément ce qu’il voit et ressent. »
Il crut comprendre la détresse de la jeune femme, qui ne pouvait exercer sa passion de la peinture dans la crainte de « tricher » avec son pouvoir.
« Ce que tu produis avec ton pouvoir viens de toi, ce n’est pas entièrement de la triche. »
Dit-il avec un nouveau sourire de connivence. Vadim s’interrompit pour suivre la prestation étonnante et sublime du couple Wind / Iaccobo. Il applaudit à la grâce et au sérieux de ce numéro, qui tranchait avec le comique joyeux du précédent.
Il regarda les deux mutants éreintés s’approcher du bar, puis reprit le fil de la conversation avec Viconia. Son pouvoir l’avait inspiré.
« Faire de l’humour et transmettre des messages … hm hmm… quel merveille. C’est certainement un pouvoir d’artiste. Il serait gâché en d’autres mains. »
Wind et Viconia pouvaient à leur manière utiliser leur pouvoir comme extension de leurs talents. Mais Vadim pensa avec espièglerie que lui et Richard ne seraient pas en reste.
Son timbre de voix se fit plus grave. Il se pencha un peu vers Viconia, lui désignant à nouveau des yeux le duo Cassandre / Beckers.
« Un effet bœuf… parfait. Il faut tester ton pouvoir n’est-ce pas ? »
Il fléchit encore sa haute et massive silhouette pour envelopper Viconia à l’abri des oreilles indiscrètes.
« Je vais te demander ton aide, Mirage. A la fin de mon numéro, nous irons voir Monsieur Beckers, nous l’interromprons, et quand il me regardera… tu utiliseras ton pouvoir pour que je lui apparaisse avec une tête de taureau, comme un minotaure. Tu vois ? Fais ce que tu peux ! Aie confiance, je prends tout sur moi. »
Il lui adressa un clin d’œil et lui posa brièvement la main sur l’épaule. Il entendit plus loin Andrew, qui déconseillait les breuvages de couleur verte. Vadim prépara un petit plateau avec quelques boissons d’autres couleurs.
« C’est pour tout à l’heure. Hum je dois filer me changer. »
Il darda un œil sur l’agitation qu’il avait repéré depuis un petit moment, sur la piste de danse. Mais comme Pulse et Magma revenaient danser, c’est que rien de bien fâcheux ne s’était produit.
Il serra le poing devant lui pour encourager Viconia à suivre sa requête, puis sortit pour se préparer. Richard aurait besoin d’un petit coup de main de dernière minute. Vadim sourit d'un air un peu coupable en songeant que son collègue avait peut-être sacrifié toute sa première partie de soirée, pour leur numéro.
(coulisses) scène
Quand il eut finit d’applaudir les artistes, il trinqua avec Viconia, riant de l’accent russe approximatif de la Finlandaise. Il comprenait parfaitement ce qu’elle pouvait ressentir vis-à-vis de sa langue natale.
« За здоровье ! » Clama-t-il en marquant l’accentuation pour que la jeune fille s’améliore. Il lui lança un clin d’œil.
Il partageait la tristesse et les regrets de Viconia concernant l’usage des langues ultra-minoritaires.
« L’anglais international n’a, je crois, plus tant de choses en commun avec l’anglais authentique d’il y a trois siècles. Cette langue a rassemblé les peuples, il faut lui donner ce mérite. Si l’on vivait tous en 1900 ou 1950, même en 2000, nous aurions bien de la peine à communiquer entre nous ce soir ! Je suis prêt à laisser le russe dans les livres et les ordinateurs, si c’est la condition pour la compréhension mutuelle et la paix. C’est d’ailleurs ce que je fais au quotidien depuis que je suis ici ! »
Dit-il en regardant avec amusement ses deux KozaX quitter la scène avec Rachel.
Vadim rosit des joues, ce qui passa totalement inaperçu, lorsque la jeune femme évoqua un certain Nicolaï Kantanov, inconnu au bataillon. La mimique que fit le professeur indiqua qu’il ignorait l’existence du fameux tablettiste. Il grimaça au récit de la triste fin de ce personnage. Vadim hocha donc la tête, appuyant les paroles de Viconia sur la fragilité de l’humanité. Il fronça toutefois légèrement les sourcils à la fin de son discours.
« Pourquoi ne testes-tu pas tes capacités sur tes camarades mutants ? Ils sont là pour t’aider ! Je ne crois pas qu’à ton âge, tu puisses donner des acouphènes à qui que ce soit. Et puis, un cobaye prévenu ne sera pas sujet aux crises cardiaques, et pourra te décrire précisément ce qu’il voit et ressent. »
Il crut comprendre la détresse de la jeune femme, qui ne pouvait exercer sa passion de la peinture dans la crainte de « tricher » avec son pouvoir.
« Ce que tu produis avec ton pouvoir viens de toi, ce n’est pas entièrement de la triche. »
Dit-il avec un nouveau sourire de connivence. Vadim s’interrompit pour suivre la prestation étonnante et sublime du couple Wind / Iaccobo. Il applaudit à la grâce et au sérieux de ce numéro, qui tranchait avec le comique joyeux du précédent.
Il regarda les deux mutants éreintés s’approcher du bar, puis reprit le fil de la conversation avec Viconia. Son pouvoir l’avait inspiré.
« Faire de l’humour et transmettre des messages … hm hmm… quel merveille. C’est certainement un pouvoir d’artiste. Il serait gâché en d’autres mains. »
Wind et Viconia pouvaient à leur manière utiliser leur pouvoir comme extension de leurs talents. Mais Vadim pensa avec espièglerie que lui et Richard ne seraient pas en reste.
Son timbre de voix se fit plus grave. Il se pencha un peu vers Viconia, lui désignant à nouveau des yeux le duo Cassandre / Beckers.
« Un effet bœuf… parfait. Il faut tester ton pouvoir n’est-ce pas ? »
Il fléchit encore sa haute et massive silhouette pour envelopper Viconia à l’abri des oreilles indiscrètes.
« Je vais te demander ton aide, Mirage. A la fin de mon numéro, nous irons voir Monsieur Beckers, nous l’interromprons, et quand il me regardera… tu utiliseras ton pouvoir pour que je lui apparaisse avec une tête de taureau, comme un minotaure. Tu vois ? Fais ce que tu peux ! Aie confiance, je prends tout sur moi. »
Il lui adressa un clin d’œil et lui posa brièvement la main sur l’épaule. Il entendit plus loin Andrew, qui déconseillait les breuvages de couleur verte. Vadim prépara un petit plateau avec quelques boissons d’autres couleurs.
« C’est pour tout à l’heure. Hum je dois filer me changer. »
Il darda un œil sur l’agitation qu’il avait repéré depuis un petit moment, sur la piste de danse. Mais comme Pulse et Magma revenaient danser, c’est que rien de bien fâcheux ne s’était produit.
Il serra le poing devant lui pour encourager Viconia à suivre sa requête, puis sortit pour se préparer. Richard aurait besoin d’un petit coup de main de dernière minute. Vadim sourit d'un air un peu coupable en songeant que son collègue avait peut-être sacrifié toute sa première partie de soirée, pour leur numéro.
(coulisses) scène
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: EVENT : le bar
Jeu 5 Fév 2009 - 0:47
- Luther PollenderJustiX
- Age : 35
Equipe : JustiX
Nom de code : Synergy
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Re: EVENT : le bar
Jeu 5 Fév 2009 - 14:55
Luther se fendit d'un plus vaste sourire en entendant parler sa langue maternelle.
"C'est cool que tu placotes en français aussi. Les autres icite là, ils aiment pas, sauf quand ça leur donne l'impression d'être intelligent, ou pour me raconter des niaiseries."
En parlant de ça, Ken venait encore une fois faire son intéressant. Luther le regarda avec autant d'expression qu'une vache regardant passer un train, puis lui répondit : "Cool... Tant mieux.", avant de se reporter vers Jason, ne prêtant plus vraiment attention aux numéros sur la scène.
"Tu vois-tu ? Qu'est-ce que je te disais..."
Jason semblait néanmoins être intéressé par des cours pour son pouvoir, même si sa tenue vestimentaire semblait également le préoccuper, ainsi que d'autres sujets plus vastes et divers. Luther prit alors Jason par le bras, et l'entraîna hors du foyer.
"T'as pas regardé mon pouvoir ? Mais qu'est-ce que tu as ben pu checker de même, je me demande..." ajouta-t-il d'un air coquin, avant de continuer. "Je vais t'expliquer quoi faire avec tes pouvoirs, pis on ira acheter des habits. Et te donne pas la méningite pour les autres là-bas... Y clament partout que l'institut est tolérant, mais y sont pantoute plus tolérants que ça avec les autres... va comprendre."
Il entraîna alors Jason vers le jardin, pour avoir un peu de tranquilité
Jardins
"C'est cool que tu placotes en français aussi. Les autres icite là, ils aiment pas, sauf quand ça leur donne l'impression d'être intelligent, ou pour me raconter des niaiseries."
En parlant de ça, Ken venait encore une fois faire son intéressant. Luther le regarda avec autant d'expression qu'une vache regardant passer un train, puis lui répondit : "Cool... Tant mieux.", avant de se reporter vers Jason, ne prêtant plus vraiment attention aux numéros sur la scène.
"Tu vois-tu ? Qu'est-ce que je te disais..."
Jason semblait néanmoins être intéressé par des cours pour son pouvoir, même si sa tenue vestimentaire semblait également le préoccuper, ainsi que d'autres sujets plus vastes et divers. Luther prit alors Jason par le bras, et l'entraîna hors du foyer.
"T'as pas regardé mon pouvoir ? Mais qu'est-ce que tu as ben pu checker de même, je me demande..." ajouta-t-il d'un air coquin, avant de continuer. "Je vais t'expliquer quoi faire avec tes pouvoirs, pis on ira acheter des habits. Et te donne pas la méningite pour les autres là-bas... Y clament partout que l'institut est tolérant, mais y sont pantoute plus tolérants que ça avec les autres... va comprendre."
Il entraîna alors Jason vers le jardin, pour avoir un peu de tranquilité
Jardins
- Jason RedclifOnyX
- Age : 34
Nom de code : Tatoo
Date d'inscription : 21/01/2009
Re: EVENT : le bar
Jeu 5 Fév 2009 - 20:52
Visiblement, ça avait l'air de se calmer au loin. Une sorte de début d'échaufourée, un truc comme ça.. reusement qu'il y avait pas d'alcool, tiens... Il fut captivé quelques instants par le spectacle de Wind et iacobo, les tripes saisies dans la poigne d'acier de l'art lyrique. Wouahou !
Il ne regrettait pas d'être venu, ça non alors... Les numéros se succédaient avec beaucoup plus de variation et de créativité qu'il ne s'y était attendu. Etre la, au milieu de gens pas tout à fait inconnu, mais encore à découvrir, l'impression de ne plus être complètement seul.. Il fut soudain envahit de chaleur humaine, et ça ne lui déplaisait pas... Ca et la companie de Luther.. et ses yeux.. et .. hmm .. le reste
Encore une fois l'humour caustique, mais dénué de méchanceté du grand blond le fit rire, il y décelait autre chose que l'assurance innée qui se dégageait de lui... Il ne l'aurait sinon surement jamais abordé, ceci dit. De loin, comme ça, il faisait partit des beaux gosses superficiels qu'il avait croisé maintes fois dans les night club... Mais il y avait autre chose, l'intelligence, la répartie, le regard qui se trouble parfois... Et puis son pouvoir était similaire au sien, ça crée des liens.. *c'est ça, cherche toi des excuses... il te plait, avoue le, couillon des bois*.
Oui.. bon... admettons... Mais c'est pas ma faute, monsieur l'agent, il s'est ..hmm... révélé sur scène quoi.. Les menotes tombèrent sur sa main.
CLIC
Luther l'entrainait déjà un peu plus loin, et bien que cela lui fut des plus désagréable, il du rompre le contact quelques instants...
"j'arrive, je vai juste me chercher ma veste, parceque la en t-shirt, t'as beau être capable de faire fondre la banquise, je sais pas si ça suffir" lui dit il, avec un clin d'oeil.
"je te rejoins, je me dépèche"
Avisant Wind, il s'approcha afin de la féliciter
"C'était vraiment magnifique, merci beaucoup pour ce cadeau, Wind.. Merci."
Espace repos, puis jardins
Il ne regrettait pas d'être venu, ça non alors... Les numéros se succédaient avec beaucoup plus de variation et de créativité qu'il ne s'y était attendu. Etre la, au milieu de gens pas tout à fait inconnu, mais encore à découvrir, l'impression de ne plus être complètement seul.. Il fut soudain envahit de chaleur humaine, et ça ne lui déplaisait pas... Ca et la companie de Luther.. et ses yeux.. et .. hmm .. le reste
Encore une fois l'humour caustique, mais dénué de méchanceté du grand blond le fit rire, il y décelait autre chose que l'assurance innée qui se dégageait de lui... Il ne l'aurait sinon surement jamais abordé, ceci dit. De loin, comme ça, il faisait partit des beaux gosses superficiels qu'il avait croisé maintes fois dans les night club... Mais il y avait autre chose, l'intelligence, la répartie, le regard qui se trouble parfois... Et puis son pouvoir était similaire au sien, ça crée des liens.. *c'est ça, cherche toi des excuses... il te plait, avoue le, couillon des bois*.
Oui.. bon... admettons... Mais c'est pas ma faute, monsieur l'agent, il s'est ..hmm... révélé sur scène quoi.. Les menotes tombèrent sur sa main.
CLIC
Luther l'entrainait déjà un peu plus loin, et bien que cela lui fut des plus désagréable, il du rompre le contact quelques instants...
"j'arrive, je vai juste me chercher ma veste, parceque la en t-shirt, t'as beau être capable de faire fondre la banquise, je sais pas si ça suffir" lui dit il, avec un clin d'oeil.
"je te rejoins, je me dépèche"
Avisant Wind, il s'approcha afin de la féliciter
"C'était vraiment magnifique, merci beaucoup pour ce cadeau, Wind.. Merci."
Espace repos, puis jardins
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
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Date d'inscription : 14/04/2007
Re: EVENT : le bar
Ven 6 Fév 2009 - 1:12
Kitty eut un petit sourire quand Kalalli hausa les épaules en réponse à sa question. Pour les numéros solo, elle aussi ne savait pas trop qui choisir. Apparemment cela c'était calmé sur la piste de danse. Sur scène les numéros s'enchainaient les uns après les autres. La fillette les regarda puis se reconcentra sur son cavalier qui venait de se saisir de son coktail. C'est vrai que la poire mêlait bien le tout. Quand le jeune garçon lui tendit alors sa propre boisson, la fillette la récupéra. Frôler ainsi la main du jeune Inuit lui faisait bizarre. C'était plaisant. Sa présence était plaisante. Kitty goûta au cocktail. Elle aurait pu l'aimer s'il n'y avait pas de fruits exotiques. La petite fille n'aimait pas du tout les fruits exotiques. Elle lui rendit son verre en disant :
"La banane et la fraise sont bonnes, mais je n'aime pas les fruits exotiques."
Ne sachant pas trop quoi faire la fillette regarda la salle des yeux. Alors qu'elle regardait vers la scène , ce fut au tour de Wind et de Iacobo de passer. La petite télépathe aimait beaucoup entendre chanter sa grande soeur. Elle avait vraiment une très jolie voix. Grâce à son oreille musicale, la petite demoiselle appréciait les changements de tons dans la voix de la jeune femme. Leur numéro était vraiment magnifique, autant que les autres duos, sauf celui d'Alixtide et Niko qui avait été un peu spécial. Puis la voix de Kalalli attira son attention alors que Sahari appellait les prochains numéros. Le jeune garçon lui demandé comment elle avait découvert son pouvoir. Avec le temps la plaie de la petite fille s'était refermé, mais le sujet restait encore sensible pour elle. Toutefois, elle décida de lui répondre :
"En fait, j'ai attaqué mon frère adoptif alors qu'il m'avait fait peur. Nos parents étaient sortis à une soirée mondaine et notre grande soeur était au cinéma avec des amies à elle. On s'est fais livrer des pizzas et on a regarder des films d'horreurs et lui il a éteint la lumière et il m'a fait peur. Alors mon pouvoir d'attaque mentale s'est déclenché et il est tombé à terre. Il est resté quelques temps à l'hôpital. Puis quelques mois plus tard, ça à recommencer à l'école sur deux filles qui m'embêtaient alors je me suis enfuie de chez moi. Mais il ne faut pas croire ce que mes parents adoptifs ont dit dans la Sentinelle. Je n'étais pas jalouse de Thomas."
Kitty détourna les yeux. Elle n'aimait pas parler de son passé et de sa famille. Elle avait encore du mal. Rien que de penser que ses propres parents avaient créé une loin anti-mutante, qui de plus portait leur nom de famille, lui faisait du mal. A ce moment là, elle vit Wind arrivait vers le bar alors que Luther s'en allait suivit d'un des nouveaux que la petite télépathe ne connaissait pas. La petite fille saisit de nouveau la main de Kalalli puis après un sourire pour lui montrer que tout allait bien, la demoiselle lui dit :
"Aller viens, on va voir Wind."
Sans vraiment attendre sa réponse Kitty entraina son cavalier près de Wind. Vivement la fillette s'adressa à sa grande soeur :
"Coucou Wind, tu vas bien ? Il était vraiment génial ton numéro. J'adore quand tu chante. Tu as un très jolie voix."
La petite JustiX se retrouvait face à un cruel dilemme. Elle aurait voulu aller dans les bras de sa grande soeur, mais elle ne voulait pas lâcher la main de Kalalli, de peur qu'il s'en aille. Cruel dilemme pour cette petite pré-adolescente qui venait de découvrir son premier amour.
"La banane et la fraise sont bonnes, mais je n'aime pas les fruits exotiques."
Ne sachant pas trop quoi faire la fillette regarda la salle des yeux. Alors qu'elle regardait vers la scène , ce fut au tour de Wind et de Iacobo de passer. La petite télépathe aimait beaucoup entendre chanter sa grande soeur. Elle avait vraiment une très jolie voix. Grâce à son oreille musicale, la petite demoiselle appréciait les changements de tons dans la voix de la jeune femme. Leur numéro était vraiment magnifique, autant que les autres duos, sauf celui d'Alixtide et Niko qui avait été un peu spécial. Puis la voix de Kalalli attira son attention alors que Sahari appellait les prochains numéros. Le jeune garçon lui demandé comment elle avait découvert son pouvoir. Avec le temps la plaie de la petite fille s'était refermé, mais le sujet restait encore sensible pour elle. Toutefois, elle décida de lui répondre :
"En fait, j'ai attaqué mon frère adoptif alors qu'il m'avait fait peur. Nos parents étaient sortis à une soirée mondaine et notre grande soeur était au cinéma avec des amies à elle. On s'est fais livrer des pizzas et on a regarder des films d'horreurs et lui il a éteint la lumière et il m'a fait peur. Alors mon pouvoir d'attaque mentale s'est déclenché et il est tombé à terre. Il est resté quelques temps à l'hôpital. Puis quelques mois plus tard, ça à recommencer à l'école sur deux filles qui m'embêtaient alors je me suis enfuie de chez moi. Mais il ne faut pas croire ce que mes parents adoptifs ont dit dans la Sentinelle. Je n'étais pas jalouse de Thomas."
Kitty détourna les yeux. Elle n'aimait pas parler de son passé et de sa famille. Elle avait encore du mal. Rien que de penser que ses propres parents avaient créé une loin anti-mutante, qui de plus portait leur nom de famille, lui faisait du mal. A ce moment là, elle vit Wind arrivait vers le bar alors que Luther s'en allait suivit d'un des nouveaux que la petite télépathe ne connaissait pas. La petite fille saisit de nouveau la main de Kalalli puis après un sourire pour lui montrer que tout allait bien, la demoiselle lui dit :
"Aller viens, on va voir Wind."
Sans vraiment attendre sa réponse Kitty entraina son cavalier près de Wind. Vivement la fillette s'adressa à sa grande soeur :
"Coucou Wind, tu vas bien ? Il était vraiment génial ton numéro. J'adore quand tu chante. Tu as un très jolie voix."
La petite JustiX se retrouvait face à un cruel dilemme. Elle aurait voulu aller dans les bras de sa grande soeur, mais elle ne voulait pas lâcher la main de Kalalli, de peur qu'il s'en aille. Cruel dilemme pour cette petite pré-adolescente qui venait de découvrir son premier amour.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: EVENT : le bar
Dim 8 Fév 2009 - 18:11
Kala tourna le regard vers la scène. Wind commençait à chanter d'une voix magnifique. Il n'était pas au courant qu'elle avait cette capacité surprenante. L'inuit resta envouté le temps de la chanson, sans détacher son regard des lèvres et des yeux de la survivante Smith.
Kitty répondit à sa question à propos de la découverte du pouvoir. Son pouvoir avait fait du mal à des gens autour d'elle. C'était une façon de se servir pour la première fois de ses capacités mutantes assez malheureuse. La petite Justix avait du s'en vouloir longtemps d'avoir blessé son frère...
Le jeune garçon écouta attentivement les paroles de sa cavalière comme s'il était directement concerné. Il aurait voulu s'excuser d'avoir raviver bien malgré lui un souvenir aussi désagréable. Mais alors qu'il allait parler, la télépathe lui sourit en lui prenant la main, ce qui le rassura, puis elle l'entraîna auprès de Wind qui arrivait pour se rafraîchir après son chant.
La petite Justix fit quelques compliments à Wind que Kala confirma d'un " Vraiment magnifique oui ! " en souriant.
Parcourant la pièce des yeux, il remarqua à l'espace repos que Becker était là. Il l'avait vu peu de temps avant et il devait sans doute être invité. Le milliardaire ne devait pas se sentir tellement à sa place ici. D'ailleurs les élèves avaient déserté ce coin là, peut être gênés de sa présence ? Il reporta son regard sur la grande Smith.
Kitty répondit à sa question à propos de la découverte du pouvoir. Son pouvoir avait fait du mal à des gens autour d'elle. C'était une façon de se servir pour la première fois de ses capacités mutantes assez malheureuse. La petite Justix avait du s'en vouloir longtemps d'avoir blessé son frère...
Le jeune garçon écouta attentivement les paroles de sa cavalière comme s'il était directement concerné. Il aurait voulu s'excuser d'avoir raviver bien malgré lui un souvenir aussi désagréable. Mais alors qu'il allait parler, la télépathe lui sourit en lui prenant la main, ce qui le rassura, puis elle l'entraîna auprès de Wind qui arrivait pour se rafraîchir après son chant.
La petite Justix fit quelques compliments à Wind que Kala confirma d'un " Vraiment magnifique oui ! " en souriant.
Parcourant la pièce des yeux, il remarqua à l'espace repos que Becker était là. Il l'avait vu peu de temps avant et il devait sans doute être invité. Le milliardaire ne devait pas se sentir tellement à sa place ici. D'ailleurs les élèves avaient déserté ce coin là, peut être gênés de sa présence ? Il reporta son regard sur la grande Smith.
- InvitéInvité
Re: EVENT : le bar
Dim 8 Fév 2009 - 19:38
Une fois de plus, Jade rougit. Elle tentait un rapprochement avec Lucas, et venait à peine de s’en rendre compte. Mais après tout, pourquoi pas? Depuis quelques jours, tout allait beaucoup mieux pour elle et elle était bien décidée à passer à autre chose. Il y en aurait surement à la juger, mais elle savait ce qu’elle faisait. La grande question concernait plus les intentions de Lucas, de manière générale d’abord, puis à son encontre. Lui aussi avait relativement le même parcours qu’elle depuis plusieurs mois, tout deux étaient… hum… veufs, quasiment en même temps, mais elle ne savait pas où lui en était. En tout cas, le sourire qu’il venait d’afficher semblait indiquer son contentement, un bon point déjà, elle semblait le mettre de bonne, humeur, ou était ce la fête, ou les deux…
Ken semblait gêné d’avoir oublié les capacités de Lyu à Andrew. Jade lui sourit pour le rassurer. Andrew semblait assez déçu d’être le seul à posséder sa mutation.
"Tu sais, moi je trouve ca mieux la diversité des pouvoirs. La mutation nous donne la possibilité de voir des capacités qu’on n’aurait même pas pu imaginer, je trouve ca génial!"
Les yeux de la jeune fille pétillaient. Elle avait toujours été fière d’être mutante et émerveillée par les surprises que les mutants pouvaient développer.
Luther s’éloigna du petit groupe avec sa nouvelle proie. Jade essaya de détourner les yeux au moment où elle ne pouvait s’empêcher de sourire à cette vision. Devait-elle être contente pour Jason, ou devait-elle le plaindre. Elle ne connaissait pas énormément Luther, il semblait plutôt sympathique, mais juste un peu… brut de parole. Bref, Jade trouvait tout ca bien mignon. Mais pour l’heure, elle avait un autre mignon à conquérir.
La soirée se déroulait tranquillement, les numéros s’enchainaient sur scène, tous biens amusants ou charmants. La pièce grouillait de monde qui bougeait sans cesse. D’ailleurs, le bar se vidait assez vite lui aussi. Viconia refaisait le monde avec Vadim, Kalalli et Kitty jouaient les piliers de bar et l’arrivée de Iacobo n’allait surement pas arranger les choses. Wind venait d’arriver, il ne devait donc pas être bien loin. Jade ne lui avait toujours pas pardonné sa remarque particulièrement déplacée alors qu’elle n’allait pas bien. Pour cette raison, elle hésitait à les rejoindre, elle laisserait donc ce choix à Lucas. En attendant, histoire de ne pas se regarder dans le blanc des yeux, elle engagea une petite conversation pour mieux le connaître.
"Tchin!" Dit-elle en levant son verre pour que Lucas trinque avec elle. Puis elle hésita. "Le ‘tchin’ ca fait parti des coutumes suédoise ? Tu viens bien de Suède, si je ne me trompe pas. C’est drole, le profil type des suédois, c’est plus les grands blonds musclés d’habitude..." Plaisanta-t-elle en souriant et en clignant des yeux frénétiquement. "Mais bon, c’est pas plus mal…" Ajouta t’elle avant de boire.
Ken semblait gêné d’avoir oublié les capacités de Lyu à Andrew. Jade lui sourit pour le rassurer. Andrew semblait assez déçu d’être le seul à posséder sa mutation.
"Tu sais, moi je trouve ca mieux la diversité des pouvoirs. La mutation nous donne la possibilité de voir des capacités qu’on n’aurait même pas pu imaginer, je trouve ca génial!"
Les yeux de la jeune fille pétillaient. Elle avait toujours été fière d’être mutante et émerveillée par les surprises que les mutants pouvaient développer.
Luther s’éloigna du petit groupe avec sa nouvelle proie. Jade essaya de détourner les yeux au moment où elle ne pouvait s’empêcher de sourire à cette vision. Devait-elle être contente pour Jason, ou devait-elle le plaindre. Elle ne connaissait pas énormément Luther, il semblait plutôt sympathique, mais juste un peu… brut de parole. Bref, Jade trouvait tout ca bien mignon. Mais pour l’heure, elle avait un autre mignon à conquérir.
La soirée se déroulait tranquillement, les numéros s’enchainaient sur scène, tous biens amusants ou charmants. La pièce grouillait de monde qui bougeait sans cesse. D’ailleurs, le bar se vidait assez vite lui aussi. Viconia refaisait le monde avec Vadim, Kalalli et Kitty jouaient les piliers de bar et l’arrivée de Iacobo n’allait surement pas arranger les choses. Wind venait d’arriver, il ne devait donc pas être bien loin. Jade ne lui avait toujours pas pardonné sa remarque particulièrement déplacée alors qu’elle n’allait pas bien. Pour cette raison, elle hésitait à les rejoindre, elle laisserait donc ce choix à Lucas. En attendant, histoire de ne pas se regarder dans le blanc des yeux, elle engagea une petite conversation pour mieux le connaître.
"Tchin!" Dit-elle en levant son verre pour que Lucas trinque avec elle. Puis elle hésita. "Le ‘tchin’ ca fait parti des coutumes suédoise ? Tu viens bien de Suède, si je ne me trompe pas. C’est drole, le profil type des suédois, c’est plus les grands blonds musclés d’habitude..." Plaisanta-t-elle en souriant et en clignant des yeux frénétiquement. "Mais bon, c’est pas plus mal…" Ajouta t’elle avant de boire.
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: EVENT : le bar
Dim 8 Fév 2009 - 23:08
Un par un, les personnes s’écartèrent du bar pour filer ailleurs, comme Luther et Jason qui ne tardèrent pas à filer dans le jardin, ou Nathan qui admit se sentir un peu patraque après le chant étonnant de Wind. Andrew et Ken suivirent le mouvement, si bien qu’il fit vide bien plus aéré dans ce coin du foyer, alors que des événements indésirables semblaient accabler la piste de danse. Peut-être ne valait-il mieux pas se rendre là-bas, après tout… D’ailleurs, ce fut seulement à cet instant que Lucas s’aperçut de la présence toute proche de Kitty et de son compagnon de la soirée, le jeune Kalalli, chaperonnés par la plus divine chanteuse de la soirée : j’ai nommé Wind Smith. Son numéro de chant avait réellement été décoiffant, impressionnant, et rares étaient ceux qui n’avaient pas eu la peau recouverte de frissons, fut-elle de pierre…
Mais il n’était pas temps pour l’instant d’aller leur parler… Jade était seule devant lui, et désirait visiblement porter un toast avec son cocktail fruité à la main. Joignant le geste de la jeune fille, le mutant fit légèrement s’entrechoquer leur verre dans un petit bruit qu’évoquait ce ‘tchin’ prononcé avec tant de naturel. Une coutume suédoise, il n’en savait rien du tout… Sans doute était-ce aussi pratiqué en Suède, il ne voyait pas pourquoi ça serait le contraire… Mais il ne gardait que très peu de souvenirs de boissons alcoolisées (ou non) en Suède, puisqu’il n’y avait séjourné que quelques années après sa naissance.
« Tchin ! »
Il lui souriait de toutes ses dents et but un peu du liquide sucré de son verre avant de pouffer devant la plaisanterie gentillette de Jade. Il lui répondit avec un clin d’œil.
« Je viens en effet de Suède, mais j’ai quitté ce pays alors que je n’étais encore qu’un enfant… [français] Et puis je me suis installé en France…[/français] »
Il savait que la demoiselle était elle aussi originaire de l’hexagone, et il avait utilisé d’un français plus que correct et naturel, à peine teinté d’un très léger et presque indécelable accent nordique. Il reprit en anglais pour relever sa plaisanterie.
« Oui, généralement les suédois sont blonds et forts… Peut-être Lars est-il plus ton genre ? »
Et le mutant aux yeux gris lança un nouveau clin d’œil à la demoiselle avant de prendre une seconde gorgée de cocktail. Il reprit alors :
« Toi c’est de France que tu viens, si je me souviens bien… D’où exactement ? »
Puis, lancé dans la raillerie et imitant l’humour suédois de la soirée :
« Par contre pour le tchin, je pensais que c’était asiatique moi… »
Et il prit une moue innocente augmentée d’un sourire angélique…
Mais il n’était pas temps pour l’instant d’aller leur parler… Jade était seule devant lui, et désirait visiblement porter un toast avec son cocktail fruité à la main. Joignant le geste de la jeune fille, le mutant fit légèrement s’entrechoquer leur verre dans un petit bruit qu’évoquait ce ‘tchin’ prononcé avec tant de naturel. Une coutume suédoise, il n’en savait rien du tout… Sans doute était-ce aussi pratiqué en Suède, il ne voyait pas pourquoi ça serait le contraire… Mais il ne gardait que très peu de souvenirs de boissons alcoolisées (ou non) en Suède, puisqu’il n’y avait séjourné que quelques années après sa naissance.
« Tchin ! »
Il lui souriait de toutes ses dents et but un peu du liquide sucré de son verre avant de pouffer devant la plaisanterie gentillette de Jade. Il lui répondit avec un clin d’œil.
« Je viens en effet de Suède, mais j’ai quitté ce pays alors que je n’étais encore qu’un enfant… [français] Et puis je me suis installé en France…[/français] »
Il savait que la demoiselle était elle aussi originaire de l’hexagone, et il avait utilisé d’un français plus que correct et naturel, à peine teinté d’un très léger et presque indécelable accent nordique. Il reprit en anglais pour relever sa plaisanterie.
« Oui, généralement les suédois sont blonds et forts… Peut-être Lars est-il plus ton genre ? »
Et le mutant aux yeux gris lança un nouveau clin d’œil à la demoiselle avant de prendre une seconde gorgée de cocktail. Il reprit alors :
« Toi c’est de France que tu viens, si je me souviens bien… D’où exactement ? »
Puis, lancé dans la raillerie et imitant l’humour suédois de la soirée :
« Par contre pour le tchin, je pensais que c’était asiatique moi… »
Et il prit une moue innocente augmentée d’un sourire angélique…
- InvitéInvité
Re: EVENT : le bar
Lun 9 Fév 2009 - 3:31
Le bar s'offrait à présent au regard du serbe et de sa compagne nocturne. Le petit étalage de cocktails pour enfants se voulait esthétique mais lui sembla sur l'instant frustrant. Il s'empêcha de repenser trop vivement à sa péripétie au whisky : il y avait un temps pour tout.
La pièce était parsemée de gentils individus venus se séduire et se frotter autour d'un ignoble petit mélange de fruit et de soda. Après tout, lui même ne venait-il pas fouler le dancefloor en compagnie d'une superbe fille ?
La différence résidait pourtant dans son honnêteté intellectuelle. Il n'avait jamais eu aucun à priori à jeter aux visages des gens la vérité, qu'elle soit tranchante ou acidulée.
Effectivement, il écoutait à présent les conversations. Tout le monde se pliait en quatre pour lécher virtuellement l'ensemble des participants aux différents spectacles, les couvrir d'éloges passe-temps et de formules bon genre pour maintenir leurs relations en de bons termes (à décoder : je te félicite et tu n'oublieras pas de me sauver la vie à la prochaine mission).
Sinon comment expliquer l'absence complète de réactions à sa danse ? L'être le plus méprisé et méprisable de l'établissement se lançait dans un rituel inédit et tout le monde sirotait tranquillement son faux punch ? La réponse était simple : ils s'étaient contenté d'écouter vaguement Wind, sans même prendre la peine de regarder la scène. Ces néo-paysans qui se voulaient être de jeunes gens dynamiques et pleins de vie rataient volontairement l'expérience la plus fine de leur triste vie de mutant.
Les conversations se comprenaient mieux ainsi : chacun lâchait sa petite phrase sur le son "merveilleux" de Wind pour contenter celle qui avait toujours été bonne pour eux (Iacobo jura intérieurement) et ne daignait pas s'étendre sur la prestation non vue du serbe, ce qui était devenu apparemment un geste élégant.
Non loin, Jade révolutionnait les conventions de mœurs de toute bonne veuve : elle se plongeait sans panique dans une séduction outrageante qui fit sourire Iacobo. Elle lui donnait l'arme pour l'abattre. Ses lèvres s'étendirent encore un peu plus lorsqu'il imagina à quel point Lucas pouvait être vicieux pour accepter les petits coups d'œil coquins de Jade en faisant la plus parfaite abstraction du chinois préféré de l'Académie. Là haut, Lyu devait ronger tristement un nem en considérant plein de larmes le souvenir si éphémère qu'il avait pu laissé dans l'esprit d'une jeune femme qu'il avait sans doute considéré comme sa future femme, à présenter à ses parents dans le fond du Xichuan en compagnie de ses 12 frères et sœurs.
Il porta son regard sur le nouveau couple à sensation de l'Institut. L'Inuit affirmait contre toute attente son orientation en prenant pour petite amie la jeune télépathe feu violoniste.
Il scruta Wind qui ne lui semblait pas dans la meilleure des formes. A travers son voile pâle se faisaient sentir de légers tremblements. La boisson ne la satisfaisait pas non plus (compréhensible selon Iacobo). Il fit un choix multiple en pariant à la foi sur la fatigue, l'oppression ou la faim. Il serra la main de l'anglaise tout en s'adressant aux deux teenagers :
"Je suis un peu déçu Kitty, je pensais que tu m'aurais fais un gros calin après le spectacle que nous avons offert à cette bande de mollassons impuissants. Quoiqu'il en soit, pourquoi ne pas aller dans la cuisine partager une collation avec ton petit ami ? A mon avis, Wind ne te permettra surement pas de te lancer dans la moindre relation sans un petit discours préalable dans la cuisine. Ce sera aussi l'occasion pour moi d'avoir une discussion d'homme à homme avec le chasseur de phoques et lui rappeler les bases"
La pièce était parsemée de gentils individus venus se séduire et se frotter autour d'un ignoble petit mélange de fruit et de soda. Après tout, lui même ne venait-il pas fouler le dancefloor en compagnie d'une superbe fille ?
La différence résidait pourtant dans son honnêteté intellectuelle. Il n'avait jamais eu aucun à priori à jeter aux visages des gens la vérité, qu'elle soit tranchante ou acidulée.
Effectivement, il écoutait à présent les conversations. Tout le monde se pliait en quatre pour lécher virtuellement l'ensemble des participants aux différents spectacles, les couvrir d'éloges passe-temps et de formules bon genre pour maintenir leurs relations en de bons termes (à décoder : je te félicite et tu n'oublieras pas de me sauver la vie à la prochaine mission).
Sinon comment expliquer l'absence complète de réactions à sa danse ? L'être le plus méprisé et méprisable de l'établissement se lançait dans un rituel inédit et tout le monde sirotait tranquillement son faux punch ? La réponse était simple : ils s'étaient contenté d'écouter vaguement Wind, sans même prendre la peine de regarder la scène. Ces néo-paysans qui se voulaient être de jeunes gens dynamiques et pleins de vie rataient volontairement l'expérience la plus fine de leur triste vie de mutant.
Les conversations se comprenaient mieux ainsi : chacun lâchait sa petite phrase sur le son "merveilleux" de Wind pour contenter celle qui avait toujours été bonne pour eux (Iacobo jura intérieurement) et ne daignait pas s'étendre sur la prestation non vue du serbe, ce qui était devenu apparemment un geste élégant.
Non loin, Jade révolutionnait les conventions de mœurs de toute bonne veuve : elle se plongeait sans panique dans une séduction outrageante qui fit sourire Iacobo. Elle lui donnait l'arme pour l'abattre. Ses lèvres s'étendirent encore un peu plus lorsqu'il imagina à quel point Lucas pouvait être vicieux pour accepter les petits coups d'œil coquins de Jade en faisant la plus parfaite abstraction du chinois préféré de l'Académie. Là haut, Lyu devait ronger tristement un nem en considérant plein de larmes le souvenir si éphémère qu'il avait pu laissé dans l'esprit d'une jeune femme qu'il avait sans doute considéré comme sa future femme, à présenter à ses parents dans le fond du Xichuan en compagnie de ses 12 frères et sœurs.
Il porta son regard sur le nouveau couple à sensation de l'Institut. L'Inuit affirmait contre toute attente son orientation en prenant pour petite amie la jeune télépathe feu violoniste.
Il scruta Wind qui ne lui semblait pas dans la meilleure des formes. A travers son voile pâle se faisaient sentir de légers tremblements. La boisson ne la satisfaisait pas non plus (compréhensible selon Iacobo). Il fit un choix multiple en pariant à la foi sur la fatigue, l'oppression ou la faim. Il serra la main de l'anglaise tout en s'adressant aux deux teenagers :
"Je suis un peu déçu Kitty, je pensais que tu m'aurais fais un gros calin après le spectacle que nous avons offert à cette bande de mollassons impuissants. Quoiqu'il en soit, pourquoi ne pas aller dans la cuisine partager une collation avec ton petit ami ? A mon avis, Wind ne te permettra surement pas de te lancer dans la moindre relation sans un petit discours préalable dans la cuisine. Ce sera aussi l'occasion pour moi d'avoir une discussion d'homme à homme avec le chasseur de phoques et lui rappeler les bases"
- InvitéInvité
Re: EVENT : le bar
Lun 9 Fév 2009 - 3:56
[HJ : Jade et Lucas, je vous zappe pas, hein, mais Wind est un peu pas trop attentive à tout ce qui se passe autour entre l'incartade sur la piste de danse, l'arrivée de Kitty et son état général... Et comme vous êtes un peu plus loin, comme pour Viconia je suppose bah... Voilà quoi ^^]
Une fois qu’elle eût avalé quelques gorgées de sa boisson sucrée, l’anglaise laissa errer son regard un instant autour d’eux. Le sucre l’avait un peu revigorée – à défaut de l’avoir rafraîchie – mais elle redoutait une nouvelle chute. Il y avait des gens qu’elle se souvenait avoir croisés, des plus anciens qu’elle côtoyait depuis plus ou moins longtemps, certains autres dont elle ne connaissait rien de plus que le nom. Il y avait surtout beaucoup de monde, et elle se rapprocha imperceptiblement de son cavalier dont elle ne lâchait toujours pas la main, comme pour y trouver une assurance qui lui faisait défaut. Depuis quand était-elle si mal à l’aise face à la foule ?
Sur la piste, les professeurs Santero et Marcin avaient pris les choses en main, et si elle refusait d’user de son ouïe, de peur d’ajouter à l’hypoglycémie la migraine qui ne manquerait pas de poindre avec le brouhaha ambiant s’il devait être amplifié, elle imaginait assez bien ce qui pouvait s’y dire aux mines déconfites des personnages. Une vague de compassion étreignit son cœur comme elle suivait du regard Daedalion qui se dirigeait vers la sortie, bientôt suivi par Ken.
L’indien, l’autre, pas Nan, celui qui s’était quelque peu accroché avec le serbe tout à l’heure dans le couloir, la tira du triste spectacle du dancefloor en venant les féliciter. Non « la » féliciter. Et un autre nouveau, un autre dont le nom lui échappait également, ajouta les remerciements aux félicitations. Bon sang, il fallait décidément qu’elle raccroche les wagons manquants depuis… Elle esquissa un sourire à leur attention, très pâle encore, repoussant ces pensées qui s’approchaient un peu trop du dix-neuf janvier.
- Merci du conseil… fit-elle en reposant son verre, justement vert, ne sachant pas s’il s’agissait de celui-là ou d’un autre des mélanges divers proposés sur la table. Et des compliments. Mais c’est Iacobo qu’il faut remercier, je ne serai pas montée sur scène sans lui…
Les deux jeunes gens s’éloignaient et elle hocha légèrement la tête pour les saluer, sans trop savoir s’ils s’en rendaient compte ou non, avant de reposer les yeux vers la scène où elle ne savait combien de professeurs Fish, déguisés en gentilshommes et damoiselles vêtus à l’ancienne, s’installaient, avant que le professeur Volkov ne vienne chanter… à sa manière, accompagné par des mini-Fish. Lui arrachant pour le coup un nouveau sourire éphémère. Quand avait-il quitté le périmètre ? Quand elle se raccrochait à la table ?
Kitty et Kalalli venaient les rejoindre à présent, la main de la petite fille dans celle de l’inuit, étrange miroir à leurs propres mains enlacées. Elle avait eu du mal à accepter de voir sa vraie sœur grandir. Pourtant voir la petite télépathe en compagnie du jeune KozaX lui paraissait presque rassurant. La vie continuait, quoi qu’elle fît et bien qu’elle s’enfermât parfois dans des souvenirs douloureux. Elle lui sourit, plus chaleureusement encore. La petite fille la félicitait, Kalalli la suivit de près pour ça, et elle les remercia brièvement, songeant avec une pointe d’amertume que personne, pour l’heure, n’avait commenté la prestation du serbe. Pourtant…
Pourtant, elle, ça l’avait touchée. Peut-être parce que c’était lui, peut-être parce qu’elle comprenait ce qu’elle chantait et que sa chorégraphie – ce qu’elle en avait vu tout du moins - y avait fait écho. Peut-être parce que le temps de ces quelques pages de musique, sur cette scène, malgré leurs histoires, leurs caractères, leurs aspirations différents, et malgré son propre isolement dans sa bulle musicale, dans le rôle de Juliette, ils n’avaient fait qu’un, chanteuse et danseur, au service d’une même passion pour l’art. En tout cas le croyait-elle. Sa main serra davantage celle de son cavalier comme il s’adressait à sa camarade de chambrée, et comme il lui rendait d’ailleurs cette étreinte. Déçu. Le mot était lâché. Et elle ne doutait pas vraiment que bien que ce fût à elle qu’il s’adressait, Kitty ne fût pas la seule visée.
Une pointe de couleur reparut sur ses joues quand il parla d’elle, comme si elle avait été absente en quelque sorte, et elle tourna un peu trop brusquement son visage vers lui. La tête lui tourna de nouveau, et elle ferma un instant les yeux, le temps de faire passer cette désagréable sensation de tangage qui revenait. Elle rouvrit finalement les paupières, les sourcils froncés autant par le malaise que par une pointe d’irritation.
- Je ne suis pas si puritaine ! lui souffla-t-elle, un peu sèchement, bien qu’au fond, elle ne fût pas réellement contre l’idée de parler un peu avec la fillette, plus pour s’assurer qu’elle ne tombe pas des nues que pour lui interdire quoi que ce fût en réalité.
D'un autre côté... Comment pouvait-il penser autrement ? Si elle avait déjà eu des aventures sans lendemain, si être dans les bras d'un homme ne lui était pas vraiment inconnu, elle avait beaucoup plus de mal à accepter l'idée quand il s'agissait du serbe. Et si, une fois que ça aurait eu lieu, si son attirance pour elle s'estompait ? Elle secoua de nouveau la tête, pour ne pas penser à ça, incapable de supporter l'idée qu'il pût s'éloigner d'elle.
- Mais il faudrait vraiment que je mange quelque chose, je crois…, ajouta-t-elle après quelques instants de silence. Je nous prépare quelque chose. D’autre ?
Elle jeta un coup d’œil au buffet, dont la seule vue malgré son inanition lui donnait déjà la nausée, et secoua de nouveau légèrement la tête. Attendant la réponse des deux enfants, sa main toujours cramponnée à celle du serbe, elle se rapprocha pour lui murmurer à l’oreille.
- Je n’ai pas pu tout voir mais… You were amazing…
Elle regrettait presque de n’avoir pas pu en voir plus d’ailleurs. Non pas presque. Elle le regrettait, vraiment. Mais il eût fallu pour cela qu’elle renonce à chanter, et ses regrets n’avaient guère de poids face à la satisfaction que cette représentation lui avait procurée. Et puis si elle n’avait pas chanté, il ne serait pas venu danser, n’est-ce pas ? Ses lèvres posèrent un baiser furtif sur sa joue, près de l’oreille qu’elle quittait tout juste. Un geste qui n’aurait pas dû passer inaperçu, comme sa main dans la sienne, car c’était sans doute la première fois qu’elle se montrait vraiment proche de lui en public, même si son inquiétude à l’égard du NeXus avait été notable de longue date. Mais qu’on le remarquât ou non lui était à cet instant égal. Il était auprès d’elle, et c’était tout ce qui comptait.
Une fois qu’elle eût avalé quelques gorgées de sa boisson sucrée, l’anglaise laissa errer son regard un instant autour d’eux. Le sucre l’avait un peu revigorée – à défaut de l’avoir rafraîchie – mais elle redoutait une nouvelle chute. Il y avait des gens qu’elle se souvenait avoir croisés, des plus anciens qu’elle côtoyait depuis plus ou moins longtemps, certains autres dont elle ne connaissait rien de plus que le nom. Il y avait surtout beaucoup de monde, et elle se rapprocha imperceptiblement de son cavalier dont elle ne lâchait toujours pas la main, comme pour y trouver une assurance qui lui faisait défaut. Depuis quand était-elle si mal à l’aise face à la foule ?
Sur la piste, les professeurs Santero et Marcin avaient pris les choses en main, et si elle refusait d’user de son ouïe, de peur d’ajouter à l’hypoglycémie la migraine qui ne manquerait pas de poindre avec le brouhaha ambiant s’il devait être amplifié, elle imaginait assez bien ce qui pouvait s’y dire aux mines déconfites des personnages. Une vague de compassion étreignit son cœur comme elle suivait du regard Daedalion qui se dirigeait vers la sortie, bientôt suivi par Ken.
L’indien, l’autre, pas Nan, celui qui s’était quelque peu accroché avec le serbe tout à l’heure dans le couloir, la tira du triste spectacle du dancefloor en venant les féliciter. Non « la » féliciter. Et un autre nouveau, un autre dont le nom lui échappait également, ajouta les remerciements aux félicitations. Bon sang, il fallait décidément qu’elle raccroche les wagons manquants depuis… Elle esquissa un sourire à leur attention, très pâle encore, repoussant ces pensées qui s’approchaient un peu trop du dix-neuf janvier.
- Merci du conseil… fit-elle en reposant son verre, justement vert, ne sachant pas s’il s’agissait de celui-là ou d’un autre des mélanges divers proposés sur la table. Et des compliments. Mais c’est Iacobo qu’il faut remercier, je ne serai pas montée sur scène sans lui…
Les deux jeunes gens s’éloignaient et elle hocha légèrement la tête pour les saluer, sans trop savoir s’ils s’en rendaient compte ou non, avant de reposer les yeux vers la scène où elle ne savait combien de professeurs Fish, déguisés en gentilshommes et damoiselles vêtus à l’ancienne, s’installaient, avant que le professeur Volkov ne vienne chanter… à sa manière, accompagné par des mini-Fish. Lui arrachant pour le coup un nouveau sourire éphémère. Quand avait-il quitté le périmètre ? Quand elle se raccrochait à la table ?
Kitty et Kalalli venaient les rejoindre à présent, la main de la petite fille dans celle de l’inuit, étrange miroir à leurs propres mains enlacées. Elle avait eu du mal à accepter de voir sa vraie sœur grandir. Pourtant voir la petite télépathe en compagnie du jeune KozaX lui paraissait presque rassurant. La vie continuait, quoi qu’elle fît et bien qu’elle s’enfermât parfois dans des souvenirs douloureux. Elle lui sourit, plus chaleureusement encore. La petite fille la félicitait, Kalalli la suivit de près pour ça, et elle les remercia brièvement, songeant avec une pointe d’amertume que personne, pour l’heure, n’avait commenté la prestation du serbe. Pourtant…
Pourtant, elle, ça l’avait touchée. Peut-être parce que c’était lui, peut-être parce qu’elle comprenait ce qu’elle chantait et que sa chorégraphie – ce qu’elle en avait vu tout du moins - y avait fait écho. Peut-être parce que le temps de ces quelques pages de musique, sur cette scène, malgré leurs histoires, leurs caractères, leurs aspirations différents, et malgré son propre isolement dans sa bulle musicale, dans le rôle de Juliette, ils n’avaient fait qu’un, chanteuse et danseur, au service d’une même passion pour l’art. En tout cas le croyait-elle. Sa main serra davantage celle de son cavalier comme il s’adressait à sa camarade de chambrée, et comme il lui rendait d’ailleurs cette étreinte. Déçu. Le mot était lâché. Et elle ne doutait pas vraiment que bien que ce fût à elle qu’il s’adressait, Kitty ne fût pas la seule visée.
Une pointe de couleur reparut sur ses joues quand il parla d’elle, comme si elle avait été absente en quelque sorte, et elle tourna un peu trop brusquement son visage vers lui. La tête lui tourna de nouveau, et elle ferma un instant les yeux, le temps de faire passer cette désagréable sensation de tangage qui revenait. Elle rouvrit finalement les paupières, les sourcils froncés autant par le malaise que par une pointe d’irritation.
- Je ne suis pas si puritaine ! lui souffla-t-elle, un peu sèchement, bien qu’au fond, elle ne fût pas réellement contre l’idée de parler un peu avec la fillette, plus pour s’assurer qu’elle ne tombe pas des nues que pour lui interdire quoi que ce fût en réalité.
D'un autre côté... Comment pouvait-il penser autrement ? Si elle avait déjà eu des aventures sans lendemain, si être dans les bras d'un homme ne lui était pas vraiment inconnu, elle avait beaucoup plus de mal à accepter l'idée quand il s'agissait du serbe. Et si, une fois que ça aurait eu lieu, si son attirance pour elle s'estompait ? Elle secoua de nouveau la tête, pour ne pas penser à ça, incapable de supporter l'idée qu'il pût s'éloigner d'elle.
- Mais il faudrait vraiment que je mange quelque chose, je crois…, ajouta-t-elle après quelques instants de silence. Je nous prépare quelque chose. D’autre ?
Elle jeta un coup d’œil au buffet, dont la seule vue malgré son inanition lui donnait déjà la nausée, et secoua de nouveau légèrement la tête. Attendant la réponse des deux enfants, sa main toujours cramponnée à celle du serbe, elle se rapprocha pour lui murmurer à l’oreille.
- Je n’ai pas pu tout voir mais… You were amazing…
Elle regrettait presque de n’avoir pas pu en voir plus d’ailleurs. Non pas presque. Elle le regrettait, vraiment. Mais il eût fallu pour cela qu’elle renonce à chanter, et ses regrets n’avaient guère de poids face à la satisfaction que cette représentation lui avait procurée. Et puis si elle n’avait pas chanté, il ne serait pas venu danser, n’est-ce pas ? Ses lèvres posèrent un baiser furtif sur sa joue, près de l’oreille qu’elle quittait tout juste. Un geste qui n’aurait pas dû passer inaperçu, comme sa main dans la sienne, car c’était sans doute la première fois qu’elle se montrait vraiment proche de lui en public, même si son inquiétude à l’égard du NeXus avait été notable de longue date. Mais qu’on le remarquât ou non lui était à cet instant égal. Il était auprès d’elle, et c’était tout ce qui comptait.
- InvitéInvité
Re: EVENT : le bar
Lun 9 Fév 2009 - 18:01
Avec un sourire, Viconia murmura les vœux de santé russes pour elle-même, puis elle reprit après un temps de réflexion :
« - Je ne renie pas le fait que l’anglais ait été fort utile. Mais on ne peut s’empêcher de penser que de créer une langue universelle eut pu être une bonne idée également. Nous n’étions pas obligés de piétiner cette langue.
Le principal de nos jours est que, lorsque l’anglais n’est pas notre langue d’origine, on essaie de garder notre langue maternelle au fond de notre cœur, comme un souvenir d’enfance. »
A priori, son professeur n’avait jamais entendu parler de ce cher Nicolaï Roi des Pommes. C’était à la limite de l’inconcevable. Plus personne ne pouvait à présent regarder une pomme de la même manière, croquer dedans, la mastiquer, l’envisager, y penser, visualiser sa couleur, en rêver…
Bref, comme quoi, c’était prouvé, l’inculture pouvait sévir partout…
Avec un haussement de sourcil, elle aceuillit la proposition étrange de Vadim de tester d’une manière plus poussée ses capacités sur son entourage. Certes, elle doutait des effets secondaires à long terme. Mais un coup dur une seule fois suffisait et vous étiez barjo pour le restant de vos jours.
Elle sourit aimablement à son professeur, usant de la gamme « oui oui Monsieur, je suivrai vos conseils, ciel, heureusement que vous venez de couler votre savoir sur moi !!! » .
Son regard se fit par contre plus pensif lorsqu’il lui suggéra qu’utiliser son pouvoir, qui en soit était une qualité intrinsèque, et n'était pas de la triche.
On pouvait le voir comme ça.
On pouvait aussi envisager le fait qu’elle se retrouverait donc comme une sirène dans une piscine olympique. Chronométrée sur les même critères que les autres nageurs mais leur mettant 100m dans la face dès les premières secondes.
Non, ce n’était pas fair play. D’autant plus qu’il était facile de deviner ce qui se passerai si du jour au lendemain, le mi-pisciforme redevenait une femme comme les autres au milieu de son bassin : une misérable créature à la ramasse, faisant le petit chien pour ne pas se noyer… Merci bien.
Viconia observa la cantatrice et son chevalier au tatouage revenir près du buffet avec un sourire. Numéro harmonieux des deux. Viconia avait commencé à peindre dans son esprit aux premières notes, mais elle s’était arrêtée lorsque Iacobo avait commencé à faire son job à elle. Elle s’était donc contentée d’observer cette autre peinture, tout aussi respectable, avec une curiosité toute péquenaude finnoise pour le ballet, au passage.
Apparemment son prof venait d’avoir une idée lumineuse. Avant qu’elle ne comprenne, elle se retrouva enveloppée par la grande masse dans une sorte de conciliabule privé qui ressemblait d’avantage à un ordre de mission grotesque.
Une tête de taureau ? Il prenait tout sur lui ?
Beckers ? Ce devait être le friqué habillé comme le Prince de Monaco…
Huuum, après tout, si on y réfléchissait, s’exercer avec son faible pouvoir sur ses semblables craignait pas mal… Mais sur un adulte qui, a priori, était ici parce qu’il était également mutant…
Mmmm, un minotaure. Elle voyait déjà l’affiche : un pelage bleu, des pupilles roses, une boucle d’oreille bling bling, des oreilles d’écureuil… Ah mais peut-être que Volkov désirait quelque chose d’effrayant…
Au moment où elle allait se retourner pour lui demander, elle s’apperçut que son professeur était déjà loin. Sur la scène.
Ouvrant grand les yeux, elle observa le numéro, fascinée par les multiples Richards. Lorsque la chorale se mit à chanter, elle faillit s’écrouler de rire.
Pour le coup, elle ne s’était pas attendue à quelque chose du genre de la part d’un professeur. Il fallait croire que c’étaient les profs les plus déridés… A part quelques numéros d’élèves.
S’accrochant à la pince de Claire histoire de ne pas se plier en deux, elle attendit patiemment le retour de son professeur, tout en visualisant différentes images de minotaures dans son esprit.
« - Je ne renie pas le fait que l’anglais ait été fort utile. Mais on ne peut s’empêcher de penser que de créer une langue universelle eut pu être une bonne idée également. Nous n’étions pas obligés de piétiner cette langue.
Le principal de nos jours est que, lorsque l’anglais n’est pas notre langue d’origine, on essaie de garder notre langue maternelle au fond de notre cœur, comme un souvenir d’enfance. »
A priori, son professeur n’avait jamais entendu parler de ce cher Nicolaï Roi des Pommes. C’était à la limite de l’inconcevable. Plus personne ne pouvait à présent regarder une pomme de la même manière, croquer dedans, la mastiquer, l’envisager, y penser, visualiser sa couleur, en rêver…
Bref, comme quoi, c’était prouvé, l’inculture pouvait sévir partout…
Avec un haussement de sourcil, elle aceuillit la proposition étrange de Vadim de tester d’une manière plus poussée ses capacités sur son entourage. Certes, elle doutait des effets secondaires à long terme. Mais un coup dur une seule fois suffisait et vous étiez barjo pour le restant de vos jours.
Elle sourit aimablement à son professeur, usant de la gamme « oui oui Monsieur, je suivrai vos conseils, ciel, heureusement que vous venez de couler votre savoir sur moi !!! » .
Son regard se fit par contre plus pensif lorsqu’il lui suggéra qu’utiliser son pouvoir, qui en soit était une qualité intrinsèque, et n'était pas de la triche.
On pouvait le voir comme ça.
On pouvait aussi envisager le fait qu’elle se retrouverait donc comme une sirène dans une piscine olympique. Chronométrée sur les même critères que les autres nageurs mais leur mettant 100m dans la face dès les premières secondes.
Non, ce n’était pas fair play. D’autant plus qu’il était facile de deviner ce qui se passerai si du jour au lendemain, le mi-pisciforme redevenait une femme comme les autres au milieu de son bassin : une misérable créature à la ramasse, faisant le petit chien pour ne pas se noyer… Merci bien.
Viconia observa la cantatrice et son chevalier au tatouage revenir près du buffet avec un sourire. Numéro harmonieux des deux. Viconia avait commencé à peindre dans son esprit aux premières notes, mais elle s’était arrêtée lorsque Iacobo avait commencé à faire son job à elle. Elle s’était donc contentée d’observer cette autre peinture, tout aussi respectable, avec une curiosité toute péquenaude finnoise pour le ballet, au passage.
Apparemment son prof venait d’avoir une idée lumineuse. Avant qu’elle ne comprenne, elle se retrouva enveloppée par la grande masse dans une sorte de conciliabule privé qui ressemblait d’avantage à un ordre de mission grotesque.
Une tête de taureau ? Il prenait tout sur lui ?
Beckers ? Ce devait être le friqué habillé comme le Prince de Monaco…
Huuum, après tout, si on y réfléchissait, s’exercer avec son faible pouvoir sur ses semblables craignait pas mal… Mais sur un adulte qui, a priori, était ici parce qu’il était également mutant…
Mmmm, un minotaure. Elle voyait déjà l’affiche : un pelage bleu, des pupilles roses, une boucle d’oreille bling bling, des oreilles d’écureuil… Ah mais peut-être que Volkov désirait quelque chose d’effrayant…
Au moment où elle allait se retourner pour lui demander, elle s’apperçut que son professeur était déjà loin. Sur la scène.
Ouvrant grand les yeux, elle observa le numéro, fascinée par les multiples Richards. Lorsque la chorale se mit à chanter, elle faillit s’écrouler de rire.
Pour le coup, elle ne s’était pas attendue à quelque chose du genre de la part d’un professeur. Il fallait croire que c’étaient les profs les plus déridés… A part quelques numéros d’élèves.
S’accrochant à la pince de Claire histoire de ne pas se plier en deux, elle attendit patiemment le retour de son professeur, tout en visualisant différentes images de minotaures dans son esprit.
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