EVENT : le bar

Lars vit Claire partir précipitamment, deux solutions. Soit elle voulait rejoindre Joachim, soit elle voulait le fuir. Dans les deux cas, le scandinave ne l'a poursuivrait pas. D'une part il avait autre chose à faire et d'autre part dans les deux cas sa présence n'était pas requise.

Il réprima les quelques réflexions acerbes. Le jeune blond se tourna vers le bar et servit deux cocktails. Puis en se retournant avec un sourire. Il dit.

Laquelle de ces deux choses, dont la diététique me semble plus que douteuse, préfèrerez vous? La chose bleue fluo contenant (à l'odeur) du citron? ou celle ci, Plutôt jaune, qui semble contenir de la mangue?

C'est à ce moment même, qu'une invective venant de Vincent dans son dos, le coupa. Il se retourna et en déposant les cocktails sur le bar. Il lui répondit.

Hey! Arrêtez de tous me dire ça, Je vais finir par le croire. Et j'vous garantis que trouver des des lunettes à ma taille avec la grosse tête c'est pas gagné d'avance. Ton numéro était super aussi! Je crois que je sait ou va aller la coupe. La question c'est: de quel côté de l'étagère?...

Lars poussa son colocataire du point sur l'épaule.

Mon répertoire... Surtout de truc grivois. Mais tu sait que pour faire les 400 coups je suit toujours part...

Avent même que Lars finisse sa phrase, le Français avait tourné casaque.
Le suédois un peut décontenancé se retourna vers l'Hybride. et demanda.

Qu'est-ce qui se passe, je sent le pâté?

Puis il aperçut le signe d'Andrew. mais avent même que Lars ne lui réponde. Il s'adressa à la grande blonde qui s'était auto-proclamée maitre coq de l'institut, avec pas mal de réussite d'ailleurs.

Puis il ajouta à Mina en désignant l'amérindien.

Et le bovin, là-bas qui veut pas venir nous parler, c'est Andrew.

Il ajouta enfin en reprenant les verres.

Bon on en était ou? Ah oui, Alors jaune ou bleu?

C'est sur ce que Sahari annonça le dernier des concurrent et que ce dernier proposa un numéro assez semblable à celui de Luther. Lars afficha un léger sourire mais pas pour là même raison que d'autres, sa cause était ses réflexions mathématique.

Ca me sert plutôt ça! les voix des amateurs(rices) de strip-tease vont se diviser, et donc ça va augmenter mes chances. Très, très, bon ça!

La réponse pour le moins étrange de Vadim arracha un éclat de rire à la Grecque, qui s'empressa de plaquer sa main libre sur sa bouche. Cela faisait une éternité qu'elle n'avait plus ri, elle ne se souvenait même plus de la dernière fois que c'était arrivé. Elle n'était pas sûre de bien avoir compris ce que le Russe avait voulu dire, mais le mélange d'images incongrues qui traversa son esprit (notamment un Vadim minuscule faisant de la course en sac dans un gant) l'avait un instant tirée de sa mélancolie quotidienne avec une simplicité surprenante.

"Pardon..." se reprit-elle comme si son accès spontané avait manqué de courtoisie.

"Ne t'en fais pas, je fermerai les yeux sur ton identité secrète... Gulliver." répondit-elle en utilisant le nom de code du Russe pour équilibrer leur échange. Elle avait pu remarquer l'étrange fascination qu'exerçait les noms de code sur lui. Elle n'avait quant à elle l'habitude de les utiliser qu'en mission. Vadim devait être l'une des seules personnes à utiliser leurs noms de code au quotidien. Un reliquat de l'armée, peut-être ? Ou une façon de se détacher de l'identité civile que lui avait attribué la société humaine ?

"Oui, c'est vrai... Mais notre mutanité se décline en différent aspect dont les pouvoirs ne sont que l'origine. Comment ont-ils infléchi notre comportement, nos valeurs ou notre personnalité... Voilà qui serait intéressant à étudier... Car c'est de la que découlera la culture mutante dont parle Georgia. En la matière, on peut dire que l'Institut est le bouillon de culture mutante." poursuivit la psychologue, déroulant le fil de sa pensée.

"En tout cas, tu es le bienvenu à mon cours, disons pour la session de rattrapage." conclut-elle avec amusement, avant de reprendre une gorgée de sa boisson, à laquelle elle commençait à s'habituer.

Elle tourna lentement la tête vers la piste de dance aux paroles d'Amarenna.

"C'est déjà fini." déclara-t-elle d'une voie distante. Chris ne semblait pas lui vouer une haine exclusive, visiblement. La colère qui le caractérisait inquiétait quelque peu la non-voyante quant à son intégration aux élèves.

Dancefloor

C'était sans regrets aucun que Nathan s'éloignait à foulées mesurées du dancefloor en direction du bar en se disant qu'il aurait bien besoin d'un petit remontant et qu'il allait bien falloir qu'il finisse par investir dans une petite flasque où il pourrait mettre n'importe quelle boisson. Et son choix se porterait certainement sur celle du genre à réchauffer même au plein coeur de la Sibérie en hiver ou qui vous donnait un coup de fouet quand vous étiez un petit peu raplapla
Le fait de marcher à pas modéré lui permettait surtout de penser pendant quelques instants sans avoir à être attentif aux personnes qui se trouvaient aux alentours : non il était simplement seul avec lui-même. Il avait d'ailleurs cette impression appaisante bien qu'étrange qu'il se trouvait en plein coeur de l'oeil d'un cyclone ; tout était calme autour de lui tandis que les élèves comme professeurs semblaient bien agités

Le temps s'était arrêté pendant quelques brèves secondes mais que le jeune homme avait su apprécier à leur juste valeur puis le temps reprit son cours normal. Nathan était maintenant devant le bar où les conversations allaient bon train et il y prêta une oreille distraite avant de porter son attention sur les différentes boissons qui lui étaient proposées. Son choix se porta sur un verre contenant deux couleurs, le vert et le bleu superposés et l'israélien se demandait quel goût cela pouvait bien avoir. Son regard tomba sur une petite boule lumineuse qui voletait dans un verre et Nathan s'approcha d'un peu plus près pour mieux observer l'étrange phénomène avant de se rendre compte qu'il était simplement l'effet du pouvoir d'une jeune fille

C'est donc avec un sourire émerveillé d'un gamin de deux ans devant le Père Noël que le jeune homme regardait Jennifer avant d'essayer de prendre une mine un peu plus sérieuse en engageant la conversation

"C'est sympa ce que tu peux faire"

Il fallait bien avouer qu'il n'était pas très doué pour dissimuler un sourire qui allait d'une oreille à une autre. Il venait encore de découvrir une chose dont il ignorait que cela existait et cela l'interressait au plus haut point : il allait peut-être pouvoir élargir son champ de connaissances

"C'est toi qui t'es occupé des lumières de la salle également ???"

Le regard toujours à l’affut de ce qui pouvait bien se passer du côté de Claire, Viconia prit un instant pour répondre avec un sourire faussement offensé à Giorgia :
« - Tu plaisantes ? Ce sera une robe spécialement créée pour moi ou rien ! Et vu comme celle-ci te vas, je ne peux que rêver du résultat ! »

Elle but une nouvelle gorgée en l’honneur de Giorgia, tandis que Camille arrivait justement pour câliner celle-ci.

Ce fut le moment que choisit Claire pour s’enfuir après Joachim : judicieuse décision. Après tout ce qui s’était passé pour qu’il puisse enfin la prendre dans ses bras, laisser les choses à ce stade aurait été idiot.
Tranquillement, Viconia adressa un encouragement mental à Claire (dans sa tête à elle, Vic n’est pas télépathe), espérant pour elle que Prince Vaillant serait réceptif… Mais a priori, pas trop de risques à ce niveau.
La finlandaise ramassa donc la pince de Claire sur le bar et l’accrocha au col de sa robe pour ne pas l’oublier. Elle pourrait éventuellement s’en servir d’offrande le lendemain pour savoir ce qui s’était passé.

Puis, tout étant résolu sur le plan extérieur à son groupe de discussion pour lors, Viconia se tourna à nouveau vers Hjördis.
16 ans ???? Hé bé, il fallait croire que les Islandais étaient plus dotés en hormone de croissance que les autres. D’accord, les nordiques étaient grands. Mais là… Ouah, Hjördis avait quand même 3 ans de moins qu’elle… Et une dizaine de centimètres de plus.

Viconia écouta avec attention l’histoire de Hjördis. Visiblement, elle avait arrêté les études tôt, et travaillé dans une auberge. Mais sachant son âge, elle devait effectivement avoir arrêté très tôt les études.
(finnois) « -Tu sais, mes parents tenaient un café. Un petit café tranquille avec ses habitués dans une petite ville grise. Mais ils m’ont toujours poussée à aller à l’école, et à faire mes devoirs avant de servir… Du coup, je me suis lancée à 18ans, et je leur ai demandé d’aller à la fac à Helsinki. C’était… Une ambiance complètement différente.

Viconia eut un sourire pensif. Effectivement, la capitale n’avait strictement rien de Lappeenranta. Les gens ne se connaissaient pas. Le fait de dire votre nom de famille ne faisait pas apparaître votre arbre généalogique au-dessus de votre tête, et vous pouviez surtout vous n'aviea pas à choisir entre le café de vos parents et le café de vos parents pour aller boire une bière.

(finnois) "-Mais alors, de l'auberge islandaise à l'institut américain, comment en es-tu venue à faire la cuisine ici ? "

Viconia allait demander à Hjördis pourquoi elle lui parlait de cette manière, lui donnant l’impression d’avoir au moins 20 ans de plus que l’adolescente, lorsqu’un garçon arriva avec un verre en offrande.
Avec un air gêné, Viconia lui présenta sa main où trônait déjà une boisson.
« -C'est très gentil Andrew mais, je suis déjà équipée merc… »

Ah et voilà qu’en plus, on l’invitait à danser. Celle-ci regarda Andrew avec un sourcil circonspect, comme si c’était une blague, puis elle jeta un oeil à la piste, où les hormones étaient en ébullition, puis Hjördis. Elle ne voulait pas couper cours à une discussion et une rencontre si surprenante, ici, en plein cœur d’un institut américain.
« -Désolée Andrew, mais je préfère rester discuter. Ne le prends pas contre toi, mais Hjördis et moi venons d’endroits similaires, et nous parlions justement du pays. »

Ce qui était totalement vrai… Ceci ajouté au fait que Viconia avait une sainte horreur des trémoussements en public, voie royale du pelotage, que l’on appelait « danse ». Viconia dansait uniquement toute seule, avec son popotin, lorsqu’elle mélangeait joyeusement des couleurs sur sa palette. Dans ces moments là, elle était seule, et heureuse.

D’ailleurs, elle ajouta à Amarenna un signe de soutiens pour son recours, inutile tout compte fait, aux professeurs. La soirée était trop agréable pour être compromise. Mais elle ne répondit pas à la proposition de danse, s’étant déjà exprimée sur le sujet.

Revenant à Hjördis et en finnois, Viconia but une nouvelle gorgée et expliqua :
« -Hé bien, au vu du nouveau strip-tease amélioré que nous venons d’avoir, je dirais que pour le moment je voterai Lars.
Car, vois-tu, il y a un passage que j’ai tout particulièrement aimé. Lorsqu’un faisceau vert s’est réfléchit là [elle indiqua un mur en face des deux jeunes filles] qu’il s’est divisé et qu’il est venu frapper ce verre bleu et jaune, la lumière se posant sur le pouf là-bas [elle désigna un pouf rouge de l’espace détente]. Ce passage, désiré ou non, m’a propulsé dans l’œuvre de Shaamir Ramirev, un célèbre impressionniste des temps modernes qui as récemment peint une œuvre intitulée : « glaçage fraise-vanille », dont je pense que… Ahem bref, pour cet assemblage de couleur, et pour ce souvenir réussit, je pense savoir où ira mon vote… Et toi, des idées ? »

Andrew regarda Viconia,il était un peu déçu mais il comprenait son choix, c'est toujours un plaisir de rencontrer quelqu'un qui viens de la même région que soi.

"C'est pas grave je comprend,bonne discussion."

Andrew adressa un sourire à Viconia, en écoutant l'analyse artistique de celle ci l'amérindien pensa à Lars c'est vrai que sont que sont show était magnifique, toutes ces couleus, et puis il était pas mauvais chanteur.

Andrew se dirigea vers le suédois à la cavaliére fort exotique mais néanmoins ravissante, Lars aussi c'était mis sur son 31et c'était tout à son honneur.
Le chevelu arriva donc au niveau de l'autre chevelu et le salua lui et sa cavaliére.

"Salut Lars, ton show était magnifique, bonsoir mademoiselle j'espère de ce jeune homme est de bonne compagnie."

L'amérindien eu un petit sourire en repensant à l'épisode du centre commerciale et en voyant Lars d'en une telle situation, il n'avait jamais imaginer son camarade faire un spectacle son et lumiére et rock'n'roll.
Andrew s'approcha de son oreille et lui souffla.

"T'inquiéte pas tu as déja m'a voix et tu es un magnifique chanteur forme un groupe."

Andrew se tourna vers le "couple" et le regarda.

"Bon je vous laisse et je vais essayer de goûter à tout les cocktails"

Le cyberpathe forma une demi-lune sur son visage et se tourna vers le bar et commença son étude.

"Hmmm.....pas mauvais ça, c'est même trés bon."

Viens d'arriver.

"C'est quoi ?"

Ken venait d'arriver, habillé logiquement d'un costume classique :



Il avait coupé ses cheveux depuis peu et avait laissé un peu pousser le bouc : ça n'était peut-être pas la meilleure de ses idées mais il avait envie de changer. Il en avait assez de son image qui lui collait à la peau, assez qu'on le prenne pour quelqu'un qu'il n'était pas. Il avait envie de changer un peu, et ça commençait par ça.

"J'suis Ken, au fait. Je crois t'avoir déjà vu un peu mais je ne te connais pas vraiment. Enchanté de faire ta connaissance, donc."

Il n'avait jamais été quelqu'un de très social, mais avait été encore pire depuis son arrivée à l'Institut. Il avait toujours raté le coche pour rencontrer de nouvelles personnes et il avait dans l'envie de changer ça. C'était pour ça qu'il n'était pas de suite parti à la recherche de sa belle : Rachel pouvait bien attendre un peu, il devait aussi vivre de son côté.

"Je viens juste d'arriver...j'ai pas vu le temps passé, j'étais sur mon ordinateur. Espérons au moins que tout ne soit pas trop vite fini..."

O'Connell regarda ensuite à nouveau le bar puis Dezba.

"On a le droit à quoi ?"

coin repos

Kalalli arriva en tenant la main de Kitty devant le bar. Il y avait déjà pas mal de monde, et l'Inuit salua rapidement ceux qu'il connaissait bien comme Claire, Mina et Amarenna qui l'avait consolé quelques jours plus tôt. Il remarqua alors Vadim et Cassandre qui discutaient. Son professeur portait un joli costume blanc qui était moins agressif que la couleur naturelle de sa peau. La non voyante aussi était très bien habillée, avec les épaules dénudées. Il décida d'aller les saluer, et de les remercier pour la fête.

Arrivant comme un cheveux sur la soupe, tenant toujours la petite main de son amie télépathe :

"Bonsoir professeurs ! Vous êtes vraiment très élégants ! " venait-il de déclarer en souriant.

" Merci pour la soirée, elle est très agréable ! Ca permet de partager quelque chose tous ensembles et de resserrer les liens. "

En terminant sa phrase, il avait glissé les yeux vers Kitty. Peut être qu'elle ne considérait le fait qu'il soit son cavalier que comme un jeu. Après tout elle l'avait aidé face à Daedalion, et il la remerciait à sa façon. Kala prenait en tout cas du plaisir à s'occuper de la jeune fille à ses côtés. Et pouvoir témoigner de l'affection à quelqu'un était agréable car c'était pour une fois dans une situation joyeuse et non dans le malheur comme c'était généralement le cas.

Il sourit à nouveau à ses deux professeurs puis les laissa tranquille en leur souhaitant une bonne soirée. Se reconcentrant sur Kitty, il lui prit l'autre main en se plaçant face à elle. Il la regarda dans les yeux, avec un petit sourire gêné :

" Au fait... Je t'ai pas remercié pour tout à l'heure avec Daedalion. Alors, voilà, merci beaucoup Kitty. Maintenant qu'il est parti, si tu préfères retourner avec Laura ou... je sais pas, voir d'autres gens sans moi, je le prendrai pas mal. Je veux pas que tu te sentes obligée de rester avec moi. "

Après tout, il voulait juste qu'elle s'amuse à cette soirée et même s'il essayait de lui faire plaisir, peut être ne voulait-elle pas non plus pour autant qu'il la colle dès qu'elle allait quelque part. Il baissa le regard, toujours gêné, espérant qu'elle ne voudrait pas qu'il parte.

[ Le coin repos]

Tenant toujours la main de Kalalli, Kitty arriva au bar. Il y avait déjà beaucoup de monde. Dans un coin, la fillette vit Amarenna, Hjordis, Juan et Viconia. Il y avait aussi Ken et Dezba. Ainsi que d'autres élèves de l'Institut. Son cavalier l'entrainait vers Cassandre et Vadim. La psychologue était habillée d'une robe blanche et cela lui allait vraiment bien. Quand au professeur des KozaX, il était habillé d'un costume aussi. Tout le monde semblait avoir fait un effort sur la tenue vestimentaire. Kalalli salua les professeurs et les remercia pour cette soirée. Quand il l'a regarda à la fin de sa phrase, la petite télépathe ne put s'empêcher de rougir. Est-ce qu'il disait pour elle ? La fillette était vraiment tentée de lire dans les pensées de son cavalier. Mais elle savait que le faire sans son autorisation n'était pas bien. Kitty se reconcentra sur les professeurs et les salua à son tour :

"Bonsoir Mlle Cassandre, bonsoir professeur Volkov."

Le grand professeur des KozaX impressionnait toujours autant la petite JustiX. Kitty leur fit un petit sourire avant que Kalalli ne se mette devant elle et lui prenne les deux mains. La petite demoiselle sentait son coeur battre à tout rompre. Elle écouta avec attention ce que lui disait son cavalier. Il l'a remerciait pour ce qu'elle avait fais et lui expliqua qu'il ne voulait pas la dérangeait, qu'elle n'était pas obligée de rester avec lui. Mais étrangement Kitty ne se sentait pas obligée de rester avec lui et elle ne voulait pas qu'il parte. Elle se sentait bien avec lui. En même temps elle se sentait gênée qu'il lui prenne les mains ainsi devant les professeurs et les autres élèves. Kitty rougit comme une tomate et baissa les yeux. Kalalli attendait surement une réponse.

Mais elle était partagé entre l'envie de se cacher, de se faire toute petite et celle de lui répondre ouvertement. C'était la première fois que la fillette se trouvait dans ce genre de situation. Après quelques minutes de silence, la petite fille trouva une solution. Elle releva les yeux, plongeant ainsi son regard gris dans celui de Kalalli puis se concentra. La petite télépathe imagina la boite à musique. Cette dernière devait rester absolument fermée. La petite fille sentit ce lien si familier se faire entre elle et son cavalier. Kitty n'avait pas lâcher les main de Kalalli et elle commença à lui parler par télépathie :

*Pourquoi tu dis ça ? Je ne veux pas que tu partes. Je suis bien avec toi et je passe un très bon moment. Mais si toi tu veux t'en aller je ne t'en voudrais pas tu sais.*

La petite JustiX fit un sourire timide à Kalalli. La fillette se demandait comment le jeune garçon allait prendre ses "paroles". Elle était concentrée sur lui et n'avait pas encore rompu le contact avec lui. Le lien télépathique était toujours en place. Regardant son cavalier de ses grands yeux gris, Kitty attendit sa réponse et surtout sa réaction.

Chambre de Juan et Daedalion (Event)

Nan' avait traversé le couloir des chambres, descendu les escaliers et traversé le hall d'entrée d'un pas rapide avant d'entrer de nouveau dans le foyer. Constatant que Rachou AirWays était le moyen de transport le plus rapide, sécuritaire et efficace en ville, il s'arrêta sur le pas de la porte et chercha Jen du regard. La voyant seule et lunatique près du bar, il s'empressa de la rejoindre, alors que la lumière s'éteignait suite au numéro d'Angel.

Se frayant un chemin dans la foule sans observer les gens, Nan' arriva derrière Jen sans s'apercevoir qu'il avait accroché Ken au passage -il n'avait d'yeux que pour son éblouissante cavalière-.

-Désolé, j'étais avec Rachel et Daedalion, il avait besoin d'aide.

Madame Fouba venait de descendre de la scène et Nan' profita du répit pour tirer Jen avec lui, un peu à l'écart, puis il tenta de faire comme il avait vu d'autres couples faire, mélangeant approximativement la poigne de la valse à la proximité d'un slow, il avait une main derrière le dos de Jen, l'autre à sa droite, serrant celle de sa cavalière et son front était posé sur celui de Jen, leurs nez se touchaient presque.

-Il faut danser, parce qu'on s'aime.

Même si ce n'était pas exactement le bon endroit. Nan' se mit à gigoter, tentant d'imiter les pas lents et continus des danseurs de la piste de danse. Il finit graduellement par suivre simplement le tempo, sans se rendre compte que ses mouvements étaient devenus bien moins robotiques. Il frotta son nez contre celui de Jen pendant quelques temps, puis il redressa la tête et l'embrassa sur le front en continuant de danser, sans se soucier des noms qui étaient maintenant appelés sur la scène.

Le scandinave regarda Mina avec un sourire amusé, Puis lui répondit.

Le pâté. Tu vois vraiment pas ce que c'est? Bon, tu vois les Pâtes? Hé ben, c'est pas du tout la même chose! Enfin sans blague c'est une sorte de charcuterie. Pose la question à Hjördis, elle pourra bien mieux te renseigner.

Quand l'hybride pris le second cocktail à la mangue, Lars leva son verre rempli d'un liquide bleu et dit.

Santé! Sobriété!

C'est ce moment qu'Andrew trouva propice pour faire irruption Lars lui répondit en désignant Mina à la manière d'un Monsieur Loyal.

Andrew, cette charmante demoiselle ce nome Mina. Ne te fie pas à son Physique, elle est sympa.

Puis il répondit au compliment par la galéjade.

Ca y'est! J'ai les chevilles qui enflent! Je vais finir par plus passer les portes moi. Félicitation Andrew!

Puis, se tournant vers Mina, il dit.

Tu resteras avec moi, si je ne peux pas sortir? Hein?


À nouveau à Andrew il répondit.

Te gêne pas, les cocktails sont là pour ça, enfin... Je crois. Bonne soirée !

En terminant la phrase sur un clin d'oeuil au chevelu. Il s'éloigna et écouta la question de la fille volatile.

En Suède... Bah, ce que font tout le Suédois, c’est-à-dire: Manger du Hareng, donner de l'argent au roi... Mis à part ça, principalement du Hockey sur glace.

Le blond plongea ces verres fumés dans les yeux rouges de Mina et dit.

Bon, assez parler de moi! Aller, je veux tout savoir sur Mina Kovacs!

Mina regardait défiler les gens depuis le bar, son "cavalier" suédois lui arrivait à mener plusieurs conversations en même temps. Mina essayait d'être sympathique avec tout le monde, mais certains ne lui adressait jamais la parole. Bien loin d'être touchée à cause de son physique dont elle s'était habituée, elle ne comprenait pas trop certaines choses.

Lars lui expliqua ce qu'était le paté.

Mina remarqua ensuite le dénommé Andrew qui avait un charme assez démonstratif. Lars le lui présenta d'ailleurs avec tact et étiquette. Mina adressa à Andrew un petit signe de main, et esquissa un petit sourire discret.

"Bien sur, mon cher ami, j'empêcherais ces vilaines chevilles de vous empêcher de regagner votre chambre"
Dit la jeune fille se penchant légèrement vers son ami avec un sourire.

Les cocktails étaient bons. Lars lui décrit en quelques mots ce qu'était la vie en Suède. Et lui retourna sa propre question.

"Et bien je suis d'origine Roumaine et j'ai seize ans et demi. Ma vie était plutôt tranquille avant ma... Mutation. Avec mes parents nous habitions près des Carpathes, une chaine de montagnes se trouvant dans mon pays. Ma vie était tout ce qu'il y a de plus simple, il faut dire que nous sommes assez isolés là où nous habitions, les gens s'entraidaient devant la rudesse de l'hiver.

Mina prit son temps pour boire une gorgée de cocktail et reprendre son souffle.

J'ai passé des moments réellement merveilleux, jusqu'à ce que je "mute". Au début tout le monde croyait que j'avais une méningite. Puis quand j'ai complètement changé, j'ai pu découvrir le vol, et avec lui la liberté, la vrai liberté... Jusqu'à ce que je sois découverte et pourchassée..."

Hjördis laissant son regard vagabonder autour d’elles, Viconia fit de même. Mais il fallait avouer qu’il y avait tant de monde qu’elle était un peu perdue. Qui plus est, ils étaient tous tirés à quatre épingles, et ne ressemblaient donc pas forcément à ceux qu’elle croisait au jour le jour dans le couloir, avec leur têtes matinales.
Il y avait de plus pas mal de nouveaux-venus, le bar attirant, chose tout à fait normale, une foule de personnes.
Elle eut un regard amusé pour les deux jeunes qui avaient l’air aussi à l’aise que Viconia lorsqu’elle s’était mise à la sculpture sur terre glaise. Ceci dit, ils avaient également l’air ravis, et Viconia eut un sourire en repensant à ce fameux jour où elle s’était retrouvée enlisée dans la glaise, marron jusqu’au épaules, mais gloussant de joie à l’idée de former un masque funéraire Kapituk… Ou du moins, l’idée qu’elle se faisait d’un tel objet.

Andrew s’était tourné vers Lars et sa nouvelle amie, qui avait un physique plus qu’intéressant. Viconia la trouvait gracieuse… Et ces ailes… Chaque plume avait ce reflet particulier sous le feu des projecteurs … Viconia se perdit un moment dans la contemplation, puis en revînt à Hjördis :
(Finnois) « - A dire vrai, Lappeenranta est une ville de l’intérieur des terres. La vie est rude, mais surtout considéré le fait que les gens ne sont pas d’un naturel vraiment joyeux… Et que la mer est loin. »

En effet, pour s’évader, Viconia s’était plongée dans la contemplation des gens et la peinture. Pour les amis de ses parents, cela avait été la vodka.
Qui plus est, l’Islande, de part son autarcie, devait bénéficier d’une certaine liberté. Perdus dans leur mer agitée, ils ne devaient pas avoir de voisin envahissant tel que la Russie, au hasard.

Se représentant ce que Hjordis disait, Vic fronça les sourcils :
(finnois) « -Mais tu ne vas plus à l’école ? Je veux dire, en dehors des cours de l’Institut, qui nous aident avec nos facultés ? »

La finlandaise essaya de se représenter privée de ses cours d’histoire de l’art ennuyeux à mourir et ses pinceaux coupés. Horreur.
Elle estimait qu’à l’adolescence, toute grande que l’on soit, on nécessitait un brin d’évasion, et ce, même si on adorait cuisinier.

Prenant une grande inspiration, elle but la dernière gorgée de son gobelet, et proposa à Hjordis en anglais cette fois-ci, oubliant le registre finlandais :
« -Si ça t’intéresse, je peux… Je veux dire, tu peux me rejoindre pour peindre de temps en temps… je veux dire, je peux te montrer. Il y a la sculpture aussi… Je t’assure, c’est beaucoup plus amusant et facile que ce que l’on pense…
Mais je ne te force pas ! Le choix est tien. »
Mais après tout, lorsque l’on avait un pot de peinture 46dl pour une, on en avait aussi pour deux.

Posant son gobelet sur le bar qui était vraiment tout près, Viconia se servit un verre zèbré noir et blanc et lança à Hjordis :
« Je suis de ton avis, se reposer uniquement sur ses pectoraux n’est pas vraiment très constructif… Ceci dit, on ne peut pas leur en vouloir, à côté de cela ils font des efforts de… Créativité (elle faillit s’étouffer et avala une gorgée pour cacher son rictus…ananas poivrée) avec leurs pouvoirs…
Le seul problème, dirons nous, c’est ce narcissisme croissant qui emplit l’atmosphère… J’aurais presque peur de me retourner et d’écraser le pied de l’un de leurs ego… »
Disant ceci, elle s’en retourna, son verre en main, et il lui sembla avoir effectivement écrasé un pied à proximité du bar.

Ceci dit, la gente féminine avait tout l’air d’apprécier les numéros d'éffeuillage, et Viconia elle-même avait pu s’assurer avec bonne volonté que les dessous de l’Institut n’étaient pas repoussants.
Mais artistiquement parlant, on manquait quand même du « petit truc en plus » qui attirait l’attention. Un gros nez, une jambe velue et pas l’autre, une fossette craquante, un regard à tomber par terre ? Les trucs qui séduisaient toute femme normalement constituée, non ?
Parceque bon, une carcasse de viande toute jolie et propre, c’était bien pratique en cours de dessin anatomique… Mais concrètement, ce n’était pas capitalement utile ou foudroyant.

Jenifer accueillit le retour de son cavalier avec un large sourire et un visage soulagé. Elle en était presque arrivée à compter les secondes jusqu'à son retour.

Il l'attrapa et l'entraina d'une façon peu commune pour l'algonquin d'ordinaire moins... aventureux. Jen ouvrait de grands yeux mais se laissa entrainer devant tant de fougue. Lorsqu'il posa son front sur le sien, les mots qu'il lui dit furent un choc. Pas qu'elle n'avait pas apprécié, au contraire ! Mais Nan était plutôt avare en déclarations d'amour, et elle s'était faite à le comprendre autrement qu'il tenait à elle. Même si ce n'était pas là une déclaration enflammée, la spontanéité de ces mots la heurta de plein fouet. Elle en fut scotchée, en devint certainement la plus robotique du couple en matière de danse tant elle ne faisait que suivre son cavalier, et une larme perla sur sa joue.

Un large sourire mais terriblement ému vint illuminer le visage de la jeune fille, mais elle n'arrivait pas à parler. Un coin de son esprit se rendit compte que leur tour approchait, mais elle se laissait bercer par son amoureux dans un pur moment de bonheur.

Andrew se tourna vers le jeune homme, visiblement il avait dut avoir un probléme de ciseaux, ça arriver même aux meilleurs d'entre nous.
L'amérindien fit la moue, formant un cercle avec ces lévres et passan sa main droite sur son menton.

"Hmmm...et bien déja bonsoie Ken moi c'est Andrew, nous avons toute sorte de chose capable de rafraichir, mais bien sur sans alcool."

Andrew changea de main tout en regardant Ken.

"il sont tous à base de jus de fruit, chimique je pense enfin pas ceux capable de nous provoquer une autre mutation,je pense que au vu des couleurs qui les compose à la longue ça doit être fort possible d'être atteint d'un trouble ocullaire."

Le cyberpathe embrassa le bar du regard et saisi un verre qu'il passa au garçon à la coupe si particuliére.

"Tiens je pense que celui-là te plaira c'est au fruit de la passion et à la fraise."

Andrew se prit le même mélange et but un gorgée.

"Moi aussi je vois pas le temps passer quand je suis sur un ordinateur,je fais un peu de programmation."

L'amérindien repris une gorgée.

"Sinon tu viens d'ou toi...enfin avant de sortir de ta chambre bien sur!!, je veux dire avant d'arriver à l'institut."

L'amériendien t'ermina son verre, et regarda les deux finlandaise et leurs sourit.

Que Viconia lui semblait belle sous ces éclairages.

Vadim eut un sourire en coin à la remarque de Georgia sur son côté « tombeur ». Visiblement le fait qu’il ait pu se trouver dans la même soirée qu’Esther à Moscou faisait naître des suppositions très exagérées sur ses capacités de séducteur. Il adressa un regard mi amusé mi surpris à la New Yorkaise. Soulever les rideaux de ses seins et les regarder sans les toucher… le prenait-elle pour un Don Juan ou pour un doux pervers ? Vadim opta pour un simple malentendu. Il lui sourit aimablement.

« J’assisterai avec plaisir à un cours de philosophie mutante. Ce serait certainement très instructif. C’est un domaine où je n’y connais rien. Quel dommage de ne pas avoir suivi un enseignement supérieur. C’est un de mes grands regrets dans l’existence. »

Dit-il serein, avant de choisir avec gourmandise une des boissons colorées qu’il n’avait pas goûtées.

« Pour bien étudier la culture mutante, il faut déjà bien maîtriser la culture humaine ou plutôt les cultures. Il me semble qu’il y en a beaucoup ! J’en conclus qu’il y a aussi plusieurs cultures mutantes. »

Déclara-t-il d’un ton qui concédait la simplicité toute collégienne de son raisonnement. Cassandre avait apprécié sa bonne blague de la course en sac et cela ne lui fit pas peu plaisir.

Amarenna vint les entretenir d’un problème sur la piste de danse, mais Vadim n’aperçut rien de bien méchant. Il lui sembla voir Luther et ses doutes se réveillèrent sur les brimades dont ce jeune homme devait faire l’objet. Mais comme Angel faisait à nouveau un strip-tease, Vadim eut une moue perplexe.

« Dîtes-moi mesdames, le strip-tease fait partie de la culture mutante ? Ou bien est-ce un reste de culture américaine ? Où de la culture masculine exclusivement ? »

Il trouvait pour sa part que les numéros se répétaient un peu. Le seul à tonalité artistique se trouvait dans la performance du jeune nordique aux yeux multicouleurs. Vadim repensa au succès de sa blague. Il lui semblait important de s’amuser, aussi, de son propre pouvoir. Il guettait avec impatience les candidats qui feraient preuve d’un peu plus d’autodérision.

Une question lui vint à l’esprit, mais il se tourna d’abord vers Georgia. Celle-ci était en conversation rapprochée avec le second bolide breton, Camille Le Guern. Vadim referma donc la bouche qu’il avait ouverte et s’adressa à Cassandre.

« Nos candidats sont tous très sympathiques, mais ils ne sont pas très drôles ! Tu sais je suis étonné que les élèves de l’Institut soient si sages avec leurs pouvoirs, dans la vie courante. Je pensais qu’un pensionnat pour jeunes mutants serait plus animé de gentilles blagues surnaturelles…
Il n’y a rien de tel, après une opération extérieure stressante, que d’utiliser son pouvoir à des fins dérisoires. »

Sur ces entrefaits arrivèrent Kalalli et Kitty. Vadim répondit de son hochement de tête solennel à leurs salutations et remerciements.

« Bonsoir à tous les deux. Mais oui mon garçon, c’est le moment où jamais pour se distraire. Profitez-en bien, et dîtes-vous que ce n’est pas de la triche d’utiliser vos pouvoirs. »

Dit-il avec un clin d'oeil pour le jeune KozaX et la benjamine JustiX. Il se tourna à nouveau vers la psychologue.

« Toi aussi, Cassandre ! N’oublie pas de me faire signe quand le meilleur possible arrivera pour t’inviter à danser. Celui où je ne te marche pas sur les pieds serait idéal ! »

Il rit et termina son troisième verre d'un trait tandis que Sahari annonçait la suite du spectacle.

La petite fille sembla un instant gênée. Elle était toute rouge sans doute à cause du contact de leurs mains. Lui aussi l'était un peu d'ailleurs. Mais après tout, il n'y avait pas de honte à tenir les mains d'une jeune demoiselle entre deux ages. Elle semblait hésiter sur la réponse à donner. Kala crut un instant que Kitty n'osait pas lui confirmer qu'elle aurait préféré être tranquille. A cette pensée, il fut déçu.

Soudain, la jeune télépathe planta son regard gris dans celui de l'illusionniste. Un peu surpris par le fait qu'elle ne dise rien, il la fixa également, attendant une action quelconque. Kalalli se perdit dans ses yeux un instant alors qu'une étrange sensation lui prenait à la tête. Il perdit son sourire, puis se raidit de surprise en serrant un peu plus fort de façon involontaire les mains de la jeune fille lorsqu'il entendit des paroles d'une étrange manière. Ce n'étaient pas ses oreilles qui les avaient récoltées. C'était son cerveau, directement.

A l'intonation, il reconnut aisément la petite télépathe. C'était la première fois qu'il sentait un contact psychique, et il sentit ce lien si particulier se maintenir en eux-deux alors qu'elle répondait à sa proposition. Bien vite, il retrouva le sourire quoi qu'il fut mal à l'aise de se sentir pénétré mentalement.

Il n'y connaissait rien en télépathie et se demandait ce dont sa cavalière était capable de faire dans sa tête. Peut être était-elle en train de fouiller ses souvenirs ? Ou alors elle s'amusait à en apprendre davantage sur lui ? L'intérieur de sa tête et ses pensées étaient intimes pourtant... Et qu'est ce qu'elle était capable de lire ? Il avait confiance en elle, mais c'était tellement particulier... Sans s'en rendre compte, il laissait échapper ses multiples interrogations, aisément récupérables par Kitty.

Perdu dans sa surprise, Kala lança alors son pouvoir sur la JustiX. Il fit apparaitre les plus belles créatures volantes dans l'esprit de la jeune fille, lesquelles tournaient autour d'eux deux.

L'inuit se figea et coupa sans le vouloir et en s'excusant le lien psychique qu'elle avait créé.

" Je.. Pardon, ça m'a surpris, c'est la première fois que je... Pardon pour l'illusion aussi. Je sais pas pourquoi j'ai... enfin..."

Même si la manipulation visuelle était belle à regarder, Kalalli était gêné de ne pas avoir réussi à se contrôler du tout. C'était d'une certaine manière un peu comme s'il venait de se faire dessus. Laisser échapper quelque chose qui venait de lui. Finalement, il se ressaisit en lui répondant, toujours dans les illusions volantes.

" Je suis très content d'être avec toi Kitty. Et je suis heureux si tu passes une bonne soirée. Je veux rester avec toi. " conclue-t-il en lui souriant, alors que sa prise sur la jeune fille se relâchait légèrement comparée au moment de sa surprise.

Encore mal à l'aise de ce qui venait d'arriver, il rajouta : " Encore désolé. Je m'y attendais pas... ". Il espérait que la petite fille ne serait pas vexée de sa réaction ou attristée. Sa réaction avait été totalement involontaire.

Puis une question lui vint en tête, un peu gênante à demander. Avant de la poser, il regarda une dernière fois ses illusions, puis ferma les yeux en inspirant profondément. En les rouvrant, tout avait disparu. Il replongea son regard brun dans celui de la petite télépathe. Il devait lui demander, sans quoi il penserait dès qu'il serait avec elle :

" Tu.. tu as lu en moi... des choses, ou des... souvenirs... ? "

L'inuit continuait de tenir les mains de Kitty. Il ne voulait pas qu'elle pense qu'en les lâchant, il la repoussait.

Chambres

Et si on revenait en arrière? Par exemple, le jour de l'annonce de cette soirée. Quand Abaigh avait vu l'affiche elle avait fait une tête assez spéciale, pour ne pas dire horrible. Oh, ce n'était pas l'élection de Mister et Miss Mutant qui l'inquiétait, oh non. C'était plutôt le côté : Soirée habillée. Soirée habillée voulait dire jolie robe, talons, chignon, maquillage et tout le tralalala. Hors, ce n'était pas vraiment du style d'Abaigh et ce genre de trucs lui faisait froid dans le dos. Elle estimait que pour être et paraître femme, y'avait pas besoin d'être en belle robe, d'avoir les cheveux parfaits et d'être maquillée. Mais là... Une soirée comme celle-ci... Elle ne pouvait pas la louper alors, il lui faudrait faire des efforts.

Et puis Camille était arrivée avec son idée de s'inscrire au concours et Abaigh avait tout de suite été emballée par l'idée : La soirée aurait au moins une chose positive. Les répétitions avaient été assez drôles et cela promettait un bon moment aux demoiselles ainsi qu’au public. Ivy avait même eu la gentillesse de les aider pour leurs costumes. A côté de ça, Abaigh avait contacté sa mère pour que cette dernière lui achète une robe. N’ayant pas trop d’idées, elle avait demandé conseil à sa mère et elles avaient fini par se mettre d’accord : Robe blanche, simple, qui arriverait à hauteur des genoux –Abaigh ne voulait pas d’une robe longue de peur de marcher dessus et de se planter devant ses amis- et des chaussures noires avec des talons mais très simples également. Quand elle avait reçu le colis, Abaigh était restée un moment à fixer la robe, ne s’imaginant absolument pas dedans. Finalement, après l’avoir essayé, elle s’était trouvée potable. Entre les cours et les répétitions du numéro, Abaigh portait tout le temps les chaussures à talons afin de s’habituer à marcher avec. Elle avait d’ailleurs épuisé bon nombre de pansements à cause des ampoules mais il fallait rester forte : C’était pour l’anniversaire de l’Institut.

Puis nous voilà au jour J.

Abaigh avait vu quelques derniers détails avec Camille et s’était enfermée dans sa chambre. Elle avait vu Anna et cette dernière était magnifique. Il fallait bien avouer que l’Irlandaise avait peur d’avoir l’air ridicule dans sa robe, à côté des belles jeunes femmes de l’Institut . Elle avait passé de longues minutes dans la salle de bain pour trouver une coiffure correcte et elle avait fini par être satisfaite : Les cheveux attachés, et dégagés en arrière. La robe et les chaussures passées, elle se regarda dans le miroir et fut surprise du résultat. Elle qui n’avait jamais mis ses cheveux en arrière comme ça, elle ignorait qu’en fait, ça lui allait plutôt pas mal. La coiffure associée à la robe et aux chaussures, c’était une autre Abaigh.

Spoiler:

Elle esquissa un sourire : Finalement, c’était pas si horrible que ça de porter une robe. Elle regarda l’heure et se rendit compte qu’elle était en retard : La soirée avait sans doute commencé depuis un moment et… Oh ! Les numéros aussi ! Et si elle avait loupé le sien ? Camille allait la tuer… Elle se rua donc hors de sa chambre et fonça vers le foyer. Elle croisa quelques élèves sur sa route et remarqua qu’ils étaient tous très beaux et très classes. Arrivée à l’intérieur du foyer, elle écarquilla les yeux en voyant la décoration : C’était tout simplement magnifique. On avait du mal à croire que c’était leur foyer.

-Ouah…

Et puis avec tous les élèves et les professeurs bien habillés, c’était vraiment énorme ! Elle regarda parmi tout ce petit monde et aperçut Camille en compagnie de Georgia. Apparemment, leur tour n’était pas encore venu puisque Camille semblait assez zen. Abaigh eut un regard vers la scène et aperçut Niko et Alix en train de passer. Et là…

L’horreur…

La panique la submergea en quelques secondes. Elle aussi allait devoir passer sur cette scène, devant tout ce monde ? Ah non, non, non, non, non… Ce n’était pas dans le contrat ! Enfin si, ça y était mais peu importe ! Elle avait la frousse. Et dire qu’elle avait eu peur de paraître ridicule dans sa robe de soirée… Ce n’était rien à côté de ce qu’elle ressentait en cet instant. Elle fonça finalement vers le bar et se servit un verre. Elle but une longue gorgée et tenta de se calmer toute seule.

-Ca va aller, ça va aller, ça va aller…

Ne cessait-elle de se répéter tout bas.

L’Irlandaise véritablement pétrifiée. Il fallait pourtant qu’elle se ressaisisse car son tour allait bientôt venir et il était hors de question de planter Camille. Ah, Camille… L’Irlandaise reporta son regard sur son amie : Elle n’avait pas l’air d’être stressée. Peut-être que ce genre de trucs ne lui faisait pas peur, ou peut-être qu’avoir sa Georgia à ses côtés était apaisant. Pour le coup, Abaigh aurait bien voulu avoir sa Georgia à elle pour la rassurer.

Surprise par l'arrivée inopinée de la Camille, la traitresse, la perfide, la douce Camille, Georgia sursauta légèrement...

En plus, elle venait de se faire gentiment éconduire par Viconia qui voulait qu'elle garde ses vêtements... Quelle drôle d'idée ! Si la finnoise avait fait une proposition similaire, Georgia aurait surement acceptée.

Elle en profita tout de même pour lancer à Vadim avec un clin d'oeil.

"Yep, le striptease c'est de la culture de mutant... Et les filles ne sont pas en reste. M'dame Cassandre me corrigera peut être mais je crois bien être la seule depuis le début de l'Institut à m'être dénudée à son cours de philo'... Et maintenant, vous nous excuserez, mes pieds me démangent..."

Reportant son entière attention sur Camille, elle considéra son amie quelques instants :

"Ouais, ça pourrait..."

Le nouveau là, sur le dancefloor... Georgia buvait ses paroles... Presque en admiration. Il parlait d'une drôle de manière et même si elle saisissait pas tout, elle comprenait bien qu'il disait du mal des garçons de l'Institut et qu'il les habillait pour les 3/4 saisons à venir... Elle sourit largement.

"Dis, Camille... Tu le connais bien, Luther ? J'serai bien allée lui parler mais il est sorti... Il a l'air marrant, non ? Façon seul mec potable de toute l'école !"

Elle regarda sa belle une dernière fois.

"Bon pis je te suit sur la piste... T'as intérêt à être attentionnée pendant les prochaines minutes, vu que je suis l'offensée" lança-t-elle en riant doucement.

Dancefloor

Camille soupira de soulagement - intérieurement - lorsque Georgia accepta sa proposition. D'autant plus que le bar commençait à sérieusement attirer le badaud et que par conséquent les autres lieux, piste de danse comprise, s'étaient plutôt vidés. D'où une diminution du risque de collision avec un maladroit, même si le maladroit en chef était également en mode flirt rotatif rythmé : sa promise devait veiller à ce qu'il ne cause pas catastrophe sur catastrophe.

Promis !

Elle emmena la belle New-Yorkaise sur la piste. En passant, elle salua Abaigh, qui venait d'arriver, pile dans le timing, puisqu'à priori elles allaient passer dans pas trop longtemps : les duos avaient débuté. Le premier à faire preuve de ses talents était composé de Niko et Alix, ce qui globalement se passait de commentaire. Ils avaient réussi à rendre la Bretonne honteuse de sa région natale. En cet instant, elle aurait voulu être Picarde, Lorraine ou même Corse, tout plutôt qu'avoir un lien avec les deux zigs qui donnaient envie de vomir à l'ensemble des gens présents.

Hey, Ab ! Dis-moi qu'on va faire mieux que ça...

Si c'était pas le cas, alors elle envisagerait sérieusement une opération élimination ciblée sur la personne d'Alixtide Pitre qui était, elle n'en doutait pas, le "cerveau" de ce carnage culturel. Elle en informa d'ailleurs le sympathique professeur Volkov qui leur posait des questions sur la culture mutante américaine.

Et ben...là, vous voyez ce que donne l'humour mutant. Très personnellement, entre ça et l'effeuillage, mon coeur balance.

Stop. Elle avait déjà trop fait attendre sa Georgia, qui était de très loin la plus belle à effeuiller de la soirée. Elle reprit son avancée, et remarqua Kalalli et Kitty, s'abstenant de tout commentaire, puisque la Mitalienne semblait partie pour deviser de Luther. Mais elle garda l'image dans un coin de sa tête, imaginant ce que serait le rejeton d'un couple pareil. Certainement un mutant capable de pleurer douze mètres cubes d'eau par jour.

dancefloor

*Commence à y avoir du monde ici. Je vais peut être accepté la proposition d'Amarenna. Cela me permettre de rencontrer des gens qui habitent ici, et que je n'ai pas encore eu l'occasion de rencontrer, depuis que je suis ici. Pis en plus je vois pas ce que je vais faire ici, à part m'empiffrer et boire.*

Juan regarda autour de lui et effectivement, il y avait beaucoup de monde, et surtout il y avait beaucoup trop de prof au gout du jeune homme. Non pas qu'il haïssait le corps enseignant mais bon, il voyait assez de profs pendant la journée, pour pas en plus se les taper pendant la soirée. Amarenna lui avait proposé d'aller danser avec Hörjdis.
Le jeune mexicain n'était pas très à l'aise avec la danse. Mais fallait bien essayer quand même de temps de faire autre chose que de la mécanique.

"Bon je suis pas le meilleur danseur du secteur, mais j'essaierais de faire bonne figure. J'accepte donc votre invitation à toutes les deux avec plaisir. En avant."

Juan finit ses canapés et son verre, posa se dernier au buffet, et suivit les filles en direction de la piste de danse.

[ le dancefloor]

Ken fut quelque peu bousculé par Nan' quand il arriva, et il lui fit un petit signe de salutation, ainsi qu'à sa chère et tendre qu'il n'avait pas encore vu et qu'il connaissait légèrement. Il entendit clairement Nan' parler de Daedalion et de Rachel, et soupira quelque peu quand il se rendit compte qu'elle devait être à ses côtés pour l'aider.
Evidemment, il comprenait totalement qu'elle voulait l'aider et il sentait que son coéquipier pouvait devenir quelqu'un de bien...ou au moins d'acceptable. Ou au moins de supportable. Ou au moins de pas baffable - quoique. Bon, il y avait un espoir, mais il était mince. Seulement, il commençait à en avoir un peu assez que ce Daedae soit aussi peu réceptif aux conseils et à la bonne humeur de Rachel.

Après tout, si lui-même était devenu moins triste, Daedalion pouvait devenir moins emm*rdant grâce à elle. Mais il faudrait qu'il y mette du sien, quand même.

Néanmoins, décidant de ne pas se prendre la tête avec ça ce soir, et désireux de profiter de la soirée pour se faire de nouveaux amis parmi les élèves, il sourit à Andrew et prit un verre vert fluo qui sentait étrangement mais qui semblait plaisant.

"Je peux bien devenir aveugle si je garde en mémoire des souvenirs de la soirée. Même si elles sont déjà belles en temps normal, je crois que nous ne pouvons qu'être subjugués devant nos camarades ce soir."

Il se tourna vers l'assemblée et resta quelques secondes à profiter du magnifique "panorama" qui s'offrait à lui : elles étaient vraiment toutes très belles, et il avait hâte de pouvoir voir comment Rachel était. Elle avait déjà été sublime en Maryline lors du concert un peu avorté...mais elle n'était pas là. Pas encore. Et il devait songer à autre chose pour ne pas se gâcher la soirée.

"Tu programmes ? Faudra qu'on regarde ensemble si on peut faire des choses. J'y touche un peu aussi, mais j'essayais surtout d'augmenter les capacités de GreenBerry. C'est un vieux modèle de téléphone portable, une deuxième ou troisième génération de cette gamme, mais j'aime bien les défis. J'ai envie d'essayer de pirater quelques sites avec et de l'adapter à différents environnements. Si on doit aller quelque part et ouvrir des portes, ça peut aider."

Il goûta le nectar de son verre et grimaça quelque peu.

"Dégueulasse. Je n'aurais pas dû faire confiance au vert...tentons le jaune."

O'Connell prit un verre teinté de jaune et le but quelque peu, après avoir déposé le précédent. Son visage prit une expression moins dégoûtée.

"Pas mauvais du tout. D'où je viens ? Boston. Ca fait environ un an que je suis là, je crois, donc ça fait bizarre, un peu, de me rappeler où je vivais avant. J'ai vécu beaucoup de choses ici...un an, c'est peu mais ça peut être très long, parfois...Et toi ? Tu viens d'où ? Ca fait longtemps que tu es ici ? J'ai un peu honte mais je ne suis pas très ouvert, même si j'essaye de changer, et je ne retiens pas toujours qui est qui...et depuis quand je le connais."

Il fit un petit sourire d'excuse et s'adossa contre le bar, se sentant plus détendu qu'auparavant.

Les numéros continuaient sur scène mais n'attiraient plus vraiment l'attention de la jeune fille. Elle espérait des numéros intéressants, du genre de démonstrations de pouvoirs qui pourraient avoir des applications pratiques dans la vie de tous les jours. Ce côté "poudre aux yeux" commençait un peu à l'agacer.

Préférant continuer à parler avec Viconia, elle en sut un peu plus sur le pays d'où elle venait. Visiblement, il ressemblait beaucoup au sien. Si c'était possible, elle irait y jeter un œil à l'occasion.

(finnois)"L'Islande, elle, est une île extrêmement rude. Un vent si violent que les arbres ne poussent pas. Des volcans et tremblement de terre durant des tempêtes de neige. Une côte avec des récifs comme des couteaux... Mais j'aime cet endroit. Là-bas, on apprend à vivre avec la nature et pas contre elle... parce que si on s'y oppose, on perd à tous les coups."

Sous-entendu : Les gens avaient une humilité dont étaient dénués les touristes qui voulaient faire leur promenade parce que leur agence de voyage leur à promit, et tant pis pour l'avis du guide local! En Amérique, avec leurs gros engins de chantier et leur météo bien trop tendre, les habitants se sentaient un peu les maîtres du monde. Cette arrogance l'agaçait au point qu'elle avait souhaité une bonne tempête de neige bien polaire pour les punir. Retour à l'anglais à contre-cœur.

"Je suis encore des cours, oui. Les matins, je vais à Salem. Heu... moi? Faire de l'art?"

Se grattant derrière la tête, tic nerveux habituel chez elle, Hjördis réfléchit un peu. La finlandaise était bien une des rares personnes à comprendre un tant soit peu le côté farouche venant de populations rustiques propre aux gens du nord. Mais faire de la peinture ou autres choses fines lui semblait peu réalisables. Tendant ses mains devant elle en direction de la finlandaise, elle lui montra ses petites cicatrices héritées de brûlures au froid, à l'huile de cuisine ou aux cordages et filins.

Pas exactement la finesse faite femme.

"Je veux bien essayer, mais je ne garantis rien..."

Amarenna et Juan l'entrainèrent ensuite un peu contre sa volonté sur la piste de danse. Bah, ça lui permettrait de cacher temporairement son tempérament d'ours des cavernes à Viconia.

Event, piste de danse.

Andrew sourit à Ken, il avait au moins un point communs avec lui.

"Ouais faudrait voir tout ça, je pourrais t'aider et te conseiller des bouquins, y'en a des pas mal."

L'amérindien se frotta le menton,tout en regardant un point invisble par terre,il réfléchit cinq minute et regarda le garçon aux cheveux courts.

"En faite du veux faire ce que je peux faire avec mon pouvoir, je pense que le mieux serait de remonter ton GreenBerry mais avec certains éléments de nos portables derniéres génération, mais faudrais voir ça de plus prés."

Le cyberpathe sourit lorsque Ken porta le nectar vert à ses lévres, mauvais choix que le jeune homme compris rapidement.

"En effet je pense que le jaune est un meilleur choix, sinon moi je viens de Phoenix et n'ai pas honte, tout le monde ne s'ouvre pas facilement aux autres mais si tu fais des efforts c'est déja bien."

Andrew sourit à Ken tout en regardant la grande valkyrie partir sur la piste de danse avec ses camarades.

"Sinon tu as une cavalière ?"