Re: Préparation du grand soir

Derek quitta le taxi tandis qu’Edouard réglait la note. Il fut sidéré de voir les dégâts que la grille et le mur avaient subit et de voir les mutants de l’institut s’affairé à ramassé les détritus. Il remarqua la présence des forces de l’ordre et de Juliette, Charis et Esther qui semblaient discuter de l’événement. Elles avaient visiblement les choses en main et Derek décida donc de les laisser faire. Il traversa la « grille » et avança vers l’institut.

Du coin de l’œil il vit Josh se défouler sur un arbre en compagnie d’Adam qui tentait de lui remonter le moral. Derek ignorait ce qu’y était arrivé pour que le lupin soit dans un tel état, mais de tous les étudiants, il était certes le plus enclin à de la violence spontané. Ce qui le rendait dangereux, mais également utile en cas de pépin. La vie était une chose importante, mais sa propre survie c’était quelque chose d’inestimable et le lupin en était probablement le maitre dans l’art de la survie. Derek n’observait pas Garou comme une créature immorale sans cervelle, ou même avec pitié, non, il le regardait avec envie et respect. Il n’ignorait pas ce qui s’était passé avec Alixtide, mais lorsqu’on se frotte à une épingle, il faut s’attendre à se faire piquer en retour. Un juste retour des choses.

Derek s’efforçait comme un déchainer de développer son pouvoir depuis son arrivé à l’institut, mais sans grand succès. Il n’était qu’une pâle copie de lui-même bon qu’à observer, sans pouvoir rien faire. Il se sentait minable, voir inutile. Josh, contrairement à Derek, avait différents atouts qui le rendait un allié de qualité, sa rage en étant une. Peut-être que l’événement du centre commercial avait quelque peu monté son aversion envers la « race » humaine, mais en ce jour, peut-être qu’il aurait fait comme le lupin et donner libre cours à sa rage. Grâce à l’intervention de Charis, ce ne fut nullement le cas cependant. Il lui en était reconnaissant. Il était JustiX, défenseur du droit mutant, mais il n’était pas pour autant un chasseur d’humain. Non. Il devait se calmer et respirer par le nez.

*Tu es JustiX. Sois fier et prouve le intelligemment.*

Maintenant à hauteur de Josh et Adam, il leur adressa un salut silencieux de la tête, visage impassible.

« Josh, qu’est-ce qu’il t’a fait pour mériter un tel traitement cet arbre ? Tu te fais les griffes? »

Derek se frotta à l’épingle avec un visage toujours impassible avec un sourcil lever, interrogateur. Sarcasme envers Josh, alors qu’il avait visiblement une rage sur le bord du museau, pas le geste le plus brillant. Mais il ne voulait pas donner un discours stupide sur la culpabilité et tout le tralala. Non. Il avait mieux à faire….ou pas. Il ne craignait pas le jeune mutant, il ne voyait pas pourquoi le craindre. À cause de ses griffes ? Ou même de sa gueule ? Non. Aucune raison.

« On se connait pas super les mecs, mais moi j’ai le gout de me changer les idées, sa vous dit une viré en banlieue et nous vengé sur de pauvre mômes en leur foutant la frousse, un loup enragé, un fantôme et des objets flottant dans les airs, sa peut être comique non ? »

Il s’était adressé aux autres sans grande conviction. Il voulait changer d’air et c’était l’halloween, autant en profiter. Il avait également dit de façon à ce qu’Esther, le policier et les filles ne l’entendent pas. Ce n’était pas le temps qu’un prof lui tire les oreilles pour un plan fouareux.

« Ed pourrait nous accompagné, il a l’air d’avoir un bon sens de l’humour, un peu comme toi Josh »

Derek le JustiX alla se coucher tandis que Derek le ComiX se préparait pour une sortie. Il avait 16 ans, autant le vivre un tant soit peu et libéré un peu son "fou" intérieur.

*Bon ben, je serai fier d'être JustiX demain...*

Esther sourit doucement en écoutant les gros bobards des deux filles... Visiblement, elles avaient plus d'un tour dans leur sac. Et puis... A voir la tête du policier, il ne devait certainement pas s'agir d'un inspecteur. Elle faillit remercier le ciel - auquel elle ne croyait pas - d'avoir fait en sorte que cette affaire de mutants n'intéresse pas grand monde.

Une enquête de routine. Ça allait être une enquête de routine. Et tant que personne ne ferait de bêtises, ça allait demeurer ainsi.

Elle foudroya Josh du regard mais l'agent semblait plus troublé par la poitrine de Juliette. Esther nota mentalement d'employer la gothique pour tous types de missions
d'infiltrations à l'avenir...

Esther précisa rapidement à Édouard qui venait d'arriver là :

"Nous avons eu un petit... incident avec quelques excités qui ont forcé les grilles et ont voulu s'en prendre à l'Institut. Tout le monde va bien chez nous mais... deux des émeutiers se sont brûlés avec leurs bombes artisanales. L'agent ici présent fait son enquête, voilà tout"

Sentant tout de même que même les filles les plus chanceuses finissaient toujours pas se faire avoir, Aleph précisa à l'attention de l'agent :

"Les individus dont se chargent vos collègues secouristes se sont blessés avec des cocktails molotov. Les élèves de l'Institut n'ont rien à voir là dedans. Comme Juliette et Charis vous l'ont expliqué les plus jeunes sont vite rentrés à l'intérieur et les plus anciens, sous ma houlette, ont tenté de calmer le jeu. Mais j'imagine que dans votre travail vous connaissez bien les phénomènes de groupe et leur caractère absolument incontrôlable..."

L'agent n'écoutait rien, souriant toujours bêtement depuis que Juliette avait donné de sa personne.

Continuant sur le même ton professoral, guindé et un tantinet soporifique, Esther ajouta :

"Bien entendu, je suis toute disposée à vous suivre au poste pour faire ma déposition. Il est inutile de préciser que l'Institut entend déposer plainte contre X. et contre ces deux individus pour violation de propriété, propos racistes et tentative de violences avec arme en réunion. Ne serait-ce que pour notre assurance..."

L'agent sursauta. Visiblement sa douce torpeur venait de prendre fin. Il sourit une dernière fois béatement avant de griffonner rapidement sur son carnet à souche.

"Oui... Oui... Mais..."

Il avala sa salive et désigna Josh du doigt :

"Vous avez un bien gros chien. Il est enregistré ?"

L'agent se passa la main dans les cheveux et ajouta :

"Mais je comprends pas trop... Tout le monde sait que les mutants sont dangereux, enfin c'est pas pour vexer mais... Même si..."

Il regarda fixement Charis et Juliette.

"... vous êtes très jolies mesdemoiselles et que vous..."

L'agent jeta un coup d'oeil rapide sur Esther.

"... avez l'air très compétente, M'dame. Enfin c'qu'j'veux dire, c'est que comme dirait les Doc' Wree et Happy, tout le monde a la pétoche des mutants. Pourquoi vouloir vous attaquer s'ils ont pas d'abord été attaqués eux même ? J'crois me souvenir que dans nos archives, on avait eu un procès contre un p'tit gars de chez vous. Pour violences avec arme. Ça vous dit quequ'chose ?"

Il attendait patiemment les réponses des mutantes, prêt à les consigner dans son fidèle carnet.

Se tenant légèrement en retrait, sans toutefois se tenir trop éloignée de l’agent de police, Juliette écoutait Charis et Esther poursuivre sa propre avancée. La gothique romantique écoutait en silence, hochant régulièrement la tête en signe d’acquiescement à chaque fois que l’une ou l’autre des deux mutantes prenaient la parole, un soupir s’échappant lascivement de ses lèvres de manière plus ou moins ponctuel afin d’afficher son désarroi imaginaire. Le policier ne semblait pas être insensible à son charme et à ses attentions, et la gothique romantique entendait bien ne pas cesser de le distraire au cas ou ils en viendrait à chercher des complications là où, en fin de compte, il n’y en avait pas. Ses mensonges honteux étaient passé aussi aisément que ceux de Charis, mais les mensonges ne tenait bien souvent que peu de temps si ces derniers ne possédaient pas une once de vérité. Cette vérité, cette caution, en quelque sorte morale, c’était le professeur Kaufman qui leur apportait avec son flegme tout ce qu’il y avait de plus professoral. Elle instillait ainsi un parfum de vérité dans l’imaginaire des deux jeunes filles, donnant ainsi à leurs mensonges fragiles une crédibilité des plus indéniable… Un véritable travail d’équipe, ou chacune avait en définitif un rôle différent mais totalement complémentaire.

Cependant, les trois mutantes n’étaient pas vraiment soutenu par certains comportement des plus déplacé en la circonstance, comme ce fut le cas avec Josh qui, visiblement, n’avait pas l’air d’apprécier leur tentative commune de tasser la situation à son niveau le plus insignifiant, tout en essayant de dégager l’institut de toute responsabilité, réelle ou imaginaire. Comme si la situation n’avait pas déjà été des plus compliqués, voilà que Derek et Edouard venaient d’arrivé à leur tour à l’institut. Le premier eu le bon sens de ne pas se mêler de la conversation, mais Edouard, faisant fi de l’officier de police, arriva tel un cheveu dans la soupe et interrogea Esther sur les évènements qui avaient eu lieu ici quelques dizaines de minutes plus tôt. Bien qu’elle espérait intérieurement que ce dernier ne commettent pas la gaffe monumentale de dire haut et fort que Charis et elle n’étaient pas à l’institut mais en ville avec lui, Juliette ne lui porta cependant aucune réelle attention. Elle préférait s’en tenir à son rôle de jeune femme émotionnellement éprouvée, quelque peu rassurée par la présence de l’homme en uniforme. De même, la gothique romantique ne sourcilla nullement face à la réflexion malvenue de Josh, laissant Esther lui jeter son noir regard meurtrier.

Heureusement, l’intervention du mutant lycanthrope fut grandement atténuée par Charis qui fit obstacle de sa personne en s’interposant entre lui et la vision que pouvait en avoir le policier, ainsi que par l’intérêt, visiblement poussé s’il fallait en croire le regard de ce dernier, qu’il paraissait porter à la gothique romantique qui lui souriait régulièrement en retour tout en bombant discrètement sa généreuse poitrine afin de lui en offrir une plus large vue. Apparemment, tout allait bien se passer… Tout au moins, tout aurait du bien se passer s’il n’y avait eu l’impondérable, ce fameux facteur x que aucun plan, aussi élaboré et préparé soit-il, ne pouvait inclure dans son schéma de possibilité. Le policer faisait du zèle !

Paraissant gêné, il désigna alors Josh en parlant de gros chien et d’autorisation. Ne s’attendant nullement à ce genre de remarque, Juliette marqua une brève seconde de surprise mais tenta de n’en laisser rien paraître. Son personnage, il fallait qu’elle reste dans son personnage. Bien que se sentant tout de même un peu outrée de ce genre de remarque à l’encontre du jeune mutant et prompte à offrir une leçon de morale sur le respect de la personne humaine vis-à-vis de cet imbécile heureux d’agent de police, quelque soit son génome, la gothique romantique s’abstint. Elle savait que Charis ou bien Esther se chargerait de détromper le policier sur la nature de Josh, et elle préférait donc s’en tenir à son rôle de… Distraction. L’officier enchaîna alors avec tous les stéréotypes récurrent sur les mutants, tout en essayant de ne pas froisser le trio de mutantes qui se trouvait devant lui, incluant au passage le docteur Wree, encore elle, ainsi que ce fameux docteur happy comme sérieuses références afin d’appuyer ses propos ouvertement insultant envers les mutants… Après avoir entendu toutes ces âneries, la gothique romantique ne s’interrogeait même plus sur les raisons qui faisaient que l’officier de police ici présent ne soit finalement qu’un simple policier de base.

Décidément, cette femme, ce docteur Wree, les poursuivait aujourd’hui. C’était un effet secondaire de l’halloween de cette année, ou bien.. ? Cette fête était déjà bien assez marqué du sceau de l’angoisse et de la peur, sans que l’on ai le besoin d’y inclure des horreurs en chair et en os. Machinalement, Juliette rangea dans un coin de son esprit l’idée de faire des recherches sur le net afin d’en apprendre un peu plus sur cette femme, ainsi que sur ce fameux docteur Happy dont elle ne connaissait absolument rien. Assurément, ses propos d’évidence pseudos scientifiques devaient être d’une telle bêtise, que la gothique romantique avait dû passer à côté sans même leur prêter la moindre attention. L’agent de police leur rappela aussi une ancienne histoire concernant l’un des élèves de l’institut, dont Juliette ne se souvenait pas… Tout au moins, pas dans le détail. Il lui semblait bien qu’il y avait eu quelque chose dans le genre, mais n’était-ce pas avant sa venue à l’institut.. ? De toute façon, c’était Esther la représentante officielle de l’institut, ce serait donc à elle de parler de ce sujet avec l’homme en uniforme.

Pour sa part, la gothique romantique eu le sentiment que l’officier de police parlait de tout cela plus par ignorance, que par réel mauvais sentiment envers les mutants. L’ignorance, c’était là un des plus grands ennemis des mutants en vérité, bien plus que tous ces fous qui ne pensaient qu’à les exterminer. Dans les faits, il fallait donc faire pencher la balance incertaine dans l’esprit du policier, en leur faveur… Tout au moins, le temps de mettre en sommeil toute cette affaire. Dans un nouveau soupir lascivement lancinant, Juliette croisa ses mains qu’elle porta rapidement à sa poitrine en une attitude anxieuse, puis elle se rapprocha du policier au point de se retrouver coller contre sa poitrine tout en rapprochant au plus près ses lèvres scintillantes de son visage afin que son regard ne puisse échapper à leur attraction typiquement féminine.

‘’Vous êtes cruel monsieur l’agent, vous pensez vraiment que j’ai l’air d’être une dangereuse mutante.. ? Vous pensez que ces yeux sont ceux d’une mutante prête à faire le moindre mal à qui que ce soit, dites-moi.. ?

Pour appuyer son propos, ainsi que son attitude peinée face aux accusations du policier, Juliette ajouta à la scène une des armes les plus fatale qu’une femme puisse posséder face à un homme. Elle leva doucement son regard glacé de ce bleu translucide qui était le sien, avant de fixer son regard de biche effarouchée dans celui de l’officier de police. Le regard profond de la gothique romantique transperça celui de l’officier sans sourciller, ses lèvres tremblant légèrement afin d’offrir un spectacle plus alléchant à ce dernier. Peut-être que ainsi, Charis et Esther pourraient plus facilement faire passer leurs explications concernant les remarques précédemment affichées par l’homme en uniforme.

‘’Nous avons l’intention d’ouvrir les portes de l’institut durant une journée d’ici quelques mois, vous savez monsieur l’agent… Et si vous veniez.. ? Vous pourrez ainsi vous rendre compte que les mutants ne sont pas les monstres que l’on pense… Si vous le souhaitez, je me ferais un plaisir de vous servir de guide…’’

Ajoute encore Juliette, après avoir légèrement baissé son regard en un geste faussement timide et hésitant. Tout de même, séduire un homme… Qu’est-ce que la gothique romantique n’était pas prête à faire comme sacrifice, pour le bien-être et la sécurité de l’institut. Avec un peu de chance, il ne resterait plus que à Charis et au professeur Kaufman d’achever le spectacle à grand renforts d’arguments et de propos percutants.

Centre Commercial

L'Institut était en vu, Elly le voyait bien de la fenêtre arrière du taxi. Ce pendant, elle ne reconnut pas le devant de l'établissement. On aurait dit qu'une guerre avait eu lieu juste devant. Certains de ses camarades parlaient avec un agent de police, une prof était sorti. On aurait dit que les deux jeunes filles avaient loupé quelque chose.

* Mince au centre commercial puis à l'Institut, c'est grave là*

Elly tourna son regard vers Mina, ça craignait maintenant. On était à l'abri nul part désormais.
La demoiselle descendit du taxi, le paya puis se dirigea vers ce qui restait de l'entrée.
Elle ne put s'empêcher de marquer un temps de pause, c'était affreux, un frisson lui parcourut le dos et elle murmura:

- Ca craint du boudin là, j'aime pas ça.

La demoiselle s'approcha de l'agent de police et du petit groupe de mutant discrètement, tendant l'oreille. Elle capta tout juste ce nom qu'elle ne pourrait oublier, ce fou furieux de docteur Happy. Puis sa camarade gothique parla d'un journée porte ouverte.

* Z'ont pas froid aux yeux les gens ici, on va se faire assassiner dans notre propre maison*

Elly ne put s'empêcher de prendre la parole, il ne fallait pas que cet agent pense que le doc Happy avait raison, c'était un fou, elle l'avait bien vu.

- Ecoutez, si vous considérez qu'une personne censée monte sur une table en hurlant "Satan est dans la pièce" ou je ne sais trop quoi, qui hait tout ce qui ne croit pas en son Dieu et qui, à la moindre différence, s'en remet à ses croyances non fondées en s'arrachant les cheveux comme un dément en hurlant dans toute la pièce, le jour de son anniversaire, alors le docteur Happy doit surement être une personne censée. Non? Croyez moi, pour avoir assistée à un de ses anniversaires, et en connaissant son entourage, je peux vous dire que vous ne devez pas faire confiance au docteur Happy.
Après pour l'autre doc je ne la connais pas.
Mais bon qui croirais la parole d'une mutante, c'est vrai après tout, personne ne nous considère comme des personnes normales avec juste un petit avantage. Sur ceux, mon cher, bonne journée et surtout méfiez vous des docteurs Happy. Aucun scientifique raisonnable ne prône la Bible comme une solution. Expliqua-t-elle au policier

Elly sentait que son discours n'avait peut-être pas changé son opinion, mais au moins, elle avait tenté de lui montrer le véritable doc Happy, parce que la demoiselle l'avait vu le véritable homme caché sous les préceptes douteux d'un soi disant scientifique. Mais bon elle ne pourrait pas non plus changer l'opinion de tout le monde.

La demoiselle tenta de se frayer un chemin parmi les débris, alla poser ses affaires et prévint Mina qu'elle aiderait les gens à débarrasser les débris de l'entrée de l'Institut. Ce qu'elle fit.

Elle revint presque aussitôt, remonta ses manches et commença à déblayer le terrain, ou du moins ce qui restait de débris.

Bon, de prime abord, il semblait assez réceptif au jeu de Juliette comme à leurs paroles. Un bon point, pour débuter. Esther apporta les détails complémentaires qui assuraient l'innocence de l?institut. Avec ça, ils étaient tous dans la bonne voie pour éviter des problèmes. Enfin c'était sans compter sur supercop qui, parfaitement intégré dans la société prenait les médias pour la voie de la raison. Et ben c'était peut-être pas si facile que ça après tout. Néanmoins, il parlait par interrogations, ce qui témoignait de son manque de certitude. Au passage, elle jeta un coup d'oeil à Derek et Edouard, rassurée tout de même qu'ils soient revenus seuls et pas menottés par des agents de police. Miss Wree devait être un peu trop dans le gaz pour hurler au viol après la prestation spectaculaire d'Edouard. Pourvu qu'il n'ai pas la bonne idée de suggérer qu'elles étaient au centre commercial! ça leur éviterait quelques soucis supplémentaires.

Charis fit de son mieux pour ne pas paraître surprise à l'évocation d'une journée portes ouvertes. Probablement un coup en douce de Juliette pour montrer al bonne volonté de l'Institut. A moins que ce ne soit effectivement prévu? Auquel cas, cette fois-ci, il faudra prévoir un système d'arrosage contre les cocktails molotov. Elly s'ajouta, démollisant en un sens la réputation du docteur Happy. Pas mal! Dans le sens où ôter la crédibilité à uelqu'un rendait les autres sourds à ces préceptes. Néanmoins, elle fut étonnée d'entendre parler d'un mutant qui se serait affiché avec une arme en ville. Sur ce plan, elle préféra laisser Esther répondre. Mais il lui restait une chose à dire, néanmoins.

"Mais... Monsieur l'agent, arrêtez moi si je me trompe... Cette charmante mademoiselle Wree est pédopsychiatre. Je crains qu'elle n'ait pas fait d'étude ni sur le plan génétique, ni sur le phénomène mutant en sociologie. Elle n'est donc à mon humble avis pas particulièrement qualifiée pour dire grand chose sur le sujet. Cela reviendrait à demander à une caissière de parler plomberie, vous ne croyez pas? "

Elle ajouta un petit sourire pour le prendre à parti dans cette déduction, comme si elle pensait que lui-même en serait tout naturellement venu à voir les choses sous cet angle.

"Qui plus est, monsieur l'agent, j'ajouterais que n'importe quel être vivant, en y regardant de plus prêt, pourrait être dangereux. Par exemple, vous-même, vous portez une arme, non? Ce simple fait peut vous rendre dangereux. Pourtant, au regard de votre métier, vous ne l'êtes pas. Pour les mutants, c'est pareil. Nous possédons peut-être de quoi effrayer les gens, mais ce que tout le monde a tendance à oublier, c'est que par-delà la mutation, nous sommes humains comme vous. Dès lors, pourquoi chercherions-nous à faire du mal? La cruauté existe partout, monsieur l'agent. Ce n'est pas pour autant qu'il faut en faire une généralité. Le seul problème, c'est qu'hélas, il suffit qu'un médecin pas nécessairement compétent dise que nous sommes dangereux pour qu'une personne puisse haranguer la foule et nous attaquer."

En espérant que son petit speech fasse son effet, Charis ajouta...

"Oh, et rassurez-vous, il ne s'agit pas d'un gros chien mais d'un élève. Il a eu moins de chance sur le plan physique mais son comportement et ses pensées sont parfaitement humaines."

En espérant que Josh ne pète pas une durite dans la seconde et mette tout le plan de restauration du calme à l'eau.

Cuisine

Alex accompagné d’un sac poubelle arriva à nouveau devant les grilles, la police venait d’arriver il resta silencieux puis commença à ramassé des débris, Daniel et les autres avaient fait le plus gros du boulot l’arriver du télépathe ne servait cas les soulagés un peu.
Il laissa faire les filles avec le policier, même si ses connaissances en droit aurai apporter une pierre dans la discussion il préférai pour le moment s’abstenir.
Il s’approcha de Daniel sac en main mais alors que le télépathe était plutôt du genre à prendre des directives par lui-même, la il les demanda à Daniel.

« Il reste quoi à nettoyer Daniel ? Je suis à ta disposition! »

Il regarda vers Josh qui partait en vrille, Alex posa sur Adam un regard qui aussi étrange cela soit il semblait prier à télékinésie de calmé le lupin, le Mastermind semblait vouloir évité le conflit.
Le télépathe n’osa pas activé son pouvoir sur le policier, plus par principe que autre chose, comme quoi Alex cherchait à retrouver son code moral.

Machinalement il se décala pour aller se placer à coté du professeur Kofman, toujours sans dire un mot, même si cela commençai à fortement le titillé.
Alors que Juliette jouait très bien son rôle, Elly brusqua la situation cela n’était pas vraiment une bonne chose au vue de la situation mais cela permis alors à Alexander de parler pour rattrapé le tir.

« Charis à raison monsieur l’agent j’ajouterai que la diffamation n’est pas autorisé au état unis… et vos parole peuvent être prise pour diffamatoire selon la loi, nous somme les plaignants nous avons subit une violation de propriété, des menaces et même des tentatives de violence avec préméditation de donner la mort… je tien aussi à soutenir mon amie en précisant qu’utilisé les discours de personnes non mandaté pour diffamé notre position pourront être très mal prise surtout quand on sait que ses personnes les docteurs happy et Wree s’attaque à des groupes sociaux ou ethnique! Et non pas seulement au mutant! Les homosexuels sont aussi pris pour cible dans leurs discours et à mon souvenir quand un groupe d’homosexuel est attaquer on ne viens pas cités les docteurs et on ne cherche pas à les placer comme attaquant… »

Il repris son souffle pour le coup il aurait adoré que son père soit la pour le voir, ce n’était pas le cas mais bon il aurai aimé.
Alex voyait bien le coup que l’agent de police n’aimais pas les mutants, ça pouvait presque se sentir, cependant les forces de l’ordres se doivent de rester neutre qu’importe ce qu’il pense, si celui-ci cherchait à dévié nul doute que les 4 mutants allaient le manger juridiquement parlant tout cru.

Edouard était muet devant les dégats, et on se relayait derrière lui pour étouffer le policier qui n'avait que peu de chance de parler, tandis que tout le monde se lançait pour en ajouter.

Ceci dit, c'était le travail du policier de gérer une situation de crise, et là que tout le monde soit autant en pétard, il allait bien voir qu'aucun mutant n'avait fait le premier geste.

Fort heureusement pour Edouard, il avait eu cette réflexion. Sinon il n'aurait pas aidé la situation en allant raconter qu'il venait d'aider/secourir une des femmes dont il était question. En ajoutant trop de détails, il aurait pesé lourd sur le rapprochement avec l'Institut dans la situation.

Frustré de l'ignorance du policier, il choisit de partir...

Josh... Il était contrarié. Ça se sentait dans toute sa posture.

- Salut les gars...

Il marque une pause, observe Josh... une idée...

- Josh... tu veux rire un peu ?

Le Satyre suivit Daniel vers l'abris de jardin qui renfermait les outils, il invita Josh qui les accompagna un bout de chemin avant d'aller jouer au bucheron. Juliette et Charis jouaient de leur charmes pour amadouer le policier. Un sourire s'afficha sur le visage du maori, elles savait y faire. Matéo jouait avec un caillou et demandait, avec son accent, s'il connaissait le football. Après quelques seconde pour que l'esprit de Daniel analyse la question, il répondit.

Je connait le football, mais chez moi le sport numero 1 où on est champion c'est le rugby.

Il argumenta son propos par un bourrade amicale dans l'épaule de Matéo. Puis le jeune homme ouvrit la porte de l'abris de jardin. Edouard les salua avant d'aller voir Josh. Ce fût Alex vint ensuite les rejoindre en demandant, lui, s'il pouvait les aider. Mais pourquoi tout le monde me demande à moi quoi faire pour nettoyer. J'ai une tête de nettoyeur ou quoi? Il répondit.

Ehum! Bien sur que tu peut aider.

Il tendit un râteau à l'étasunien et dit en en tendant un autre à Buck.

Rassemblez les petits débris avec les râteaux je vais prendre un pelle pour remplir les sacs avec ça. En attendant, je vais rassembler les sacs que les autres ont remplis.

Se rapprochant des travailleurs, armé d'une pelle, il remarqua que d'autres étaient arrivés. Parmi eux il y avait Elly. Le maori dut se contrôler pour éviter d'avoir un sourire aussi niais que celui du policier apres le numéro de Juliette. Puis semit au travail pour éviter trop regarder la jeune fille.

Adam arriva en premier a ses côtés. Josh se contentait de regarder le sol jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche pour le rassurer un peu. Le lupin tapa une seconde fois du poing contre son arbre-défouloir et le fixa en haussant le ton.

"Ça va aller? Ça va aller ?! Non mais ouvres les yeux, Adam! Regarde ce foutoir, dit-il en désignant du doigt la grille défoncée de l'institut. On est même plus en sécurité dans notre propre résidence. Et tu sais pas la meilleur, c'est encore nous qui allons porter le chapeau! Je vois d'ici les gros titres de la sentinelle dans les prochains jours: "Les mutant attaquent d'honnêtes citoyens","Les mutant veulent envahir le monde"...

Derek vint également aux nouvelles. Le lupin le connaissait a peine. Tout juste l'avait-il croisé dans les couloirs ces derniers temps. Il fallait dire que ce mec ne parlait pas beaucoup en général. Mais ce devait bien être une des seules rares personnes qui ne craignaient pas les gens différents. Preuve en était, il venait titiller Josh avec une pointe d'humour sarcastique.

Il prit sa respiration pour répondre d'une manière un peu violente, puis se ravisa au dernier moment. Derek n'y était pour rien. Il n'avait même pas été présent lors de l'affrontement. Ce ne devait pas être lui qui payerait les pots cassés. A vrai dire, le lupin aurait plus de raison d'en vouloir a Adam, lui qui l'avait élevé dan les airs pour qu'il ne fasse de mal a personne. Dans sa bonne volonté, il l'avait un peu trop exposé a son gout. Que se serait-il passé s'il s'était pris un cocktail molotov a la place d'une pierre? Josh n'aimait pas dépendre des capacités des autres, surtout quand il y avait un sérieux danger.

Josh se contenta donc de s'adosser contre son arbre et de fixer la scène des filles un peu plus loin. Il baissa suffisamment le ton pour ne pas être entendu du policier.

"Je préfèrerais me faire les griffes sur celui qui est derrière tout ça..."

Alors que Derek faisait une proposition pour se changer les idées, Josh croisa le regard noir d'Esther a son encontre. Il lui soutint le regard jusqu'à ce qu'elle continue a s'expliquer. Ce n'était pas un signe de défi, mais il essayait de lui faire comprendre qu'il n'était pas d'accord avec ces méthodes. Il garda le même ton et vida son sac lorsqu'il vit Juliette aller un peu plus loin dans sa méthode de persuasion.

"C'est ce cirque qui me dégoute le plus. Regardez ce qu'on est réduit a faire juste pour être sûr qu'on sera entendu par les flics. Un humain se serait contenté de dire la vérité et tout se serait bien passé. Mais non, on est des mutants. Et les filles doivent lui faire du charme parce qu'ils ont peur, ou n'ont pas confiance. Cette société est juste... dégueulasse."

Josh se conforta dans son opinion lorsque l'homme en uniforme le désigna comme un gros chien. Ce n'était pas la première fois, mais force était de constater que ça faisait toujours aussi mal. Mais par respect pour le travail des filles, et même s'il n'approuvait pas, il se retint de placer une remarque du genre "T'as déjà vu un chien avec des fringues sur lui?", ou même de lui sauter dessus pour le véritable affront qu'il venait de lui faire, et laissa Charis rectifier le tir. Il se devait de garder un certain self-contrôle en la présence de la police, ne serait-ce que pour préserver la réputation de l'institut. Pour sa part, il se contenta de lui lancer un regard glacial.

Avec tout ça, il avait beau avoir écouté d'une oreille ce que proposait le projectionniste, il n'était pas vraiment d'humeur a aller faire peur aux gosses du quartier, pas après ce qui s'était passé. Il ne répondit pas tout de suite, de peur de le froisser. Mais si Adam montrait de l'intérêt a cette activité, peut-être y participerait-il. Il avait encore moins envie de rester tout seul dans son coin.

Edouard arriva après un passage éclair de Alexander. Josh répondit a son salut par un signe de tête puis reporta son attention sur les filles. L'animorphe lui proposa de détendre l'atmosphère. Le lupin lui répondit d'un air peu convaincu sans détourner les yeux du groupe de fille, dont Elly avait grossi les rangs.

"Dis toujours..."

Edouard sourit, il avait attiré son attention.

- Tu sais quoi ?

Il marque une pause.

- Tu peux continuer de te faire les griffes... mais moi j'connais un excellent moyen de passer une rage.

Edouard regarde autour, la tension était tellement palpable que le seul moyen de s'en sortir c'était d'y échapper.

- T'essaies trop de te sauver... Tu devrais essayer d't'abandonner un peu à d'autres instincts...

Et c'est un Animus-loup qui sourit quelques secondes plus tard, prenant volontairement une position quatre pattes, même si sa morphologie ne lui permettait pas vraiment. Ses fesses balançaient d'un côté à l'autre, s'il avait eu une queue on s'y serait mépris. Il était joueur.

Animus bondit à gauche, puis à droite, incitant Josh à jouer à courir !

Devant la variété des réactions des élèves, Esther ne put s'empêcher de penser que le pauvre agent était décidément bien mal tombé : 3 jeunes filles qui semblaient l'hypnotiser, un jeune homme qui lui faisait un cours de droit et elle-même qui...

"Nous serions ravis de vous inviter un autre jour à visiter notre établissement. Et Juliette fera... un guide tout à fait compétent et agréable pour votre séjour en nos lieux. S'agissant maintenant de l'affaire à laquelle vous faites référence, le jeune homme en question, M. Musashi, a commis effectivement des violences à l'encontre de quatre garçons. C'est un fait. Mais la défense, assurée par Maître Lloyd Llewellyn, a réussi à prouver qu'à la base il y avait eu provocation de la part de ces derniers. Ça n'excuse pas les violences et c'est pour cette raison que ce jeune mutant a été condamné. Mais j'aimerai également préciser que le délit a été commis AVANT l'arrivée de M. Musashi à l'Institut. Notre propos est justement de permettre d'empêcher que nos pensionnaires ne tombent dans la violence et le désespoir. Si cette affaire est regrettable, elle est surtout symptomatique de la paranoïa anti-mutante"

Elle avala sa salive :

"Quoi qu'il en soit, Alexander a raison. Nos droits ont été bafoués et si je comprends bien la raison de vos questions, elles ne doivent pas être prétexte pour oublier que nous sommes victimes en l'espèce. Nous nous plierons à toutes les mesures d'investigation de toute manière. Nous n'avons rien à nous reprocher"

L'agent, qui était devenu rouge pivoine, reprit sa respiration. La proximité d'autant de mutants (et surtout de jeunes mutantes) ne le laissait pas indifférent. Il manqua de s'étrangler en voyant qu'Édouard s'était transformé et tenta de reprendre son calme en soupirant longuement. Il tremblait.

"Je... Oui... Oui, j'vois très bien c'que vous voulez dire. Je... J'me renseignais juste ! Parce que bon, je connais pas trop Wree et Happy. J'les ai juste vu à la téloche..."

Premier signe de recul de l'agent... Elly avait tapé juste.

"Pis, ouais, c'est vous les plaignants. Vous inquiétez pas ! Hein ! C'était pas de la diffamation ou quoi ! J'faisais juste mon boulot quoi ! D'ailleurs..."

Il rangea son carnet.

"Mais j'voulais savoir... Juste entre nous : moi j'ai un permis de port d'armes, ça vous gênerait si on vous imposait un permis de port de pouvoirs ?"

L'agent sourit, comme ravi de sa propre "bonne idée".

"Et... euh... Juliette ?" bafouilla-t-il. "J'trouve que ça serait une chouette de bonne idée mais... Ça vous dirait pas plutôt qu'vous m'expliquiez tout ça autour d'un café parce que..."

Il jeta un coup d'œil apeuré sur Josh et Édouard.

"Parce que j'aurai pas trop le temps de visiter l'Institut... Vous savez boulot blabla tout ça... Alors qu'un café et un donuts, ça peut se faire..."

Le policier rougissait comme un demeuré.

Comme pourrait le dire un stratège militaire, l’ennemi était désormais cernée de toute part sans aucune possibilité de repli. Il devait donc soit vaincre, soi mourir… Ou bien encore, capituler, ce qui en fin de compte arrangerait tout autant les mutants présent, que l’officier lui-même. En dépit de quelques doutes dû à des interventions plus ou moins abruptes de part et d’autre, à défaut d’être maladroite, il semblait donc que l’homme en uniforme était prêt à clore toute cette lamentable affaire comme en témoignait le fait qu’il replia son carnet afin de le ranger dans sa poche.

Lorsque Esther lui expliqua les tenants et les aboutissants de cette histoire de mutant ayant eu des ennuis avec la justice pour violence, la gothique romantique ne sourcilla pas un seul instant. Comme elle le pensait, cela ne s’était nullement passé au cours du séjour du mutant en question à l’institut, ce qui expliquait donc partiellement le pourquoi du comment de son ignorance. Cependant, le récit des évènements émanant du professeur Kaufman éveilla en elle comme un souvenir résiduel. Cette affaire lui disait en fin de compte bien quelque chose, ce qui signifiait donc qu’elle avait dû en entendre parler d’une manière ou d’autre. Peut-être bien, au cours d’une brève et éphémère conversation avec un élève ou bien encore un professeur… Reprenant à son compte les différents propos des élèves venus s’agglutiner autour du brave mais peu rassuré policier, Esther se lança alors dans une diatribe percutante qui finit visiblement de convaincre ce dernier du bien fondé de la position des mutants.

De son côté, la gothique romantique ne cédait en rien le moindre pouce de terrain à l’agent de police et elle continua de se coller contre sa personne avec une tendresse élégante et timide, séparant leur deux corps de par ses seuls bras repliés sur sa poitrine, elle-même rebondit par un délicieux effet d’écrasement des corps. Tandis que son visage s’était tourné en une rotation biaisée de trois quart en direction des différents intervenants afin de les écouter afficher leur avis sur le sujet qui les occupait tous, ses mains auparavant croisé s’étaient discrètement séparée afin de se poser délicatement sur la poitrine de l’officier. Toute à son attention vis-à-vis des paroles de ses camarades mutants, Juliette laissa ses doigts glisser machinalement sur la chemise ténébreuse du représentant de la loi en une caresse faussement inconsciente.

Il était assez difficile de dire avec exactitude ce qui convainquait le plus le malheureux officier dans la situation présente… Etait-ce le trouble que la gothique romantique semait assurément dans l’esprit masculin de cet homme, soutenue dans son effort par la présence de quelques unes des jolies jeunes filles de l’institut, ou bien alors était-ce les paroles sensées, les menaces et autres tentatives d’intimidation qui émanaient de part et d’autre du petit groupe de mutants qui avait fini par se constituer autour de ce dernier. Quelle que fut la raison qui le poussa véritablement à sa décision d’abandonner la lutte, certes bien vaine en définitif pour un simple membre des forces de l’ordre de base et solitaire, le fait était qu’il était désormais à deux doigts de tourner les talons afin de retourner à son commissariat pour y faire son rapport. Un moment cependant, Juliette craint que tous leurs efforts communs ne tombent à l’eau lorsqu’elle vit l’officier tourner son regard en direction de Edouard qui avait choisi justement ce moment là pour se transformer en un simulacre de chien sautillant dans tous les sens sans raison apparente. Voilà qui n’allait pas aider à faire des mutants des gens avec qui on pouvait raisonnablement discuter. Certains n’étaient vraiment pas conciliant dans cette affaire, cela en devenait vraiment affligeant que de voir tant de laxisme face à une situation qui pouvait basculer dans le tragique à chaque instant. Le risque en était certes des plus minimes, mais on ne savait jamais… L’officier de police pouvait finir par avoir un éclair de lucidité et à ce moment là…

Heureusement, l’homme en uniforme ne semblait pas vraiment réceptif à ce genre de réaction aussi soudaine que dérangeante pour les mutants qu’ils étaient, mais toutefois il reprit la parole pour poser une autre question polémique qui fit darder à nouveau le troublant regard de la gothique romantique dans le sien. Ses mains cessèrent de parcourir le tissu sombre de sa chemise, et elle ne dit mot durant d’interminable secondes. C’était quoi cette question.. ? Et surtout, qu’est-ce que c’était que cette sotte comparaison entre une arme et un mutant, qu’un permis suffirait à rassurer les masses inquiètes de leurs détracteurs.. ? En plus, cet imbécile paraissait content de son idée… Les doigts de la gothique romantique se crispèrent brièvement sur la chemise de l’agent, mais au lieu de lui faire part de ce qu’elle pensait de sa lumineuse idée, Juliette éclata d’un petit rire aux sonorité musicale et cristalline en faisant à nouveau les yeux doux à l’homme en uniforme.

‘’Vous êtes amusant, officier.. ? Quel est votre nom, dites moi.. ?’’

Amusant, certes… Mais sans doute pas dans le sens que la réaction de la gothique romantique pouvait lui laisser supposer. Prenant appui contre la poitrine du brillant défenseur de la loi, elle se sépara de sa personne en effectuant deux ou trois pas en arrière, puis elle agrippa un pan de sa volumineuse robe de part et d’autre de ses hanches, afin de la soulever légèrement tandis que ses jambes exécutèrent une légère génuflexion, alors que le haut de son corps se pencha en une révérence des plus gracieuse et élégante, offrant ainsi une vue plongeante sur sa poitrine subissant l’effet de la gravité terrestre, avant que celle-ci ne se voit dissimuler par la chevelure d’ébène de la jeune femme tombant en cascade sous l’affaissement de sa tête.

‘’Je me ferais un réel plaisir de discuter de cette question, ainsi que des mutants, autour d’un café avec un aussi digne représentant de la loi que vous cher officier…’’

Ajouta la gothique romantique, plus désireuse en vérité d’en finir au plus vite avec tout ce cirque, avant de se redresser et d’adopter une attitude noble et habituelle. Elle offrit cependant un nouveau sourire à l’officier, lui confirmant ainsi, si besoin en était, son assentiment vis-à-vis de son invitation. L’institut, c’était pour l’institut et les élèves, songea alors la gothique romantique afin de se motiver pour cet éventuel futur rendez-vous qui ne disait pas son nom. Cela ne l’engageait en rien après tout et elle avait bien assez d’imagination et de tact afin de repousser des avancées séductrice trop prononcées, sans pour autant heurter le policier. De plus, Juliette voyait le bon aspect de la chose… Entretenir une bonne relation avec un membre des forces de police pouvait éventuellement être utile à l’institut, on ne savait jamais de quoi demain pouvait être fait.

Si la gothique devait émettre un seul bémol, ce serait sans doute sur le fait que cet officier n’était pas une femme, le travail lui en aurait été grandement facilité, assurément…

Elly continuait à travailler en silence, tout en observant discrètement le manège de la dénommée Juliette. Elle ne lui avait jamais adressé la parole, et connaissait son prénom que grâce à un autre mutant qui avait prononcé son prénom dans un des nombreux couloirs de l'Institut.

La demoiselle écouta les ordres de Daniel, avec qui elle avait appris à jouer au billard. Elle attrapa un râteau et fit un grand tas de débris. Puis une fois ce tas d'un hauteur raisonnable, la jeune fille s'attaqua à aux autres débris tout en réfléchissant à ce qu'elle avait dit au policier.
Un article de journal remonta dans son esprit pendant qu'elle bossait, celui sur le docteur Happy qui témoignait qu'une jeune fille, suppôt de Satan, avait mis la pagaille dans son anniversaire. Et elle venait tout juste de dire au policier qu'elle avait assisté à un des anniversaires du cher Happy.

Se tournant soudainement vers le policier, Elly se rassura un peu. Il n'en menait pas large avec Juliette et semblait très troublé. La mutante semblait savoir charmer les hommes.

* Eh ben, il va exploser le pauvre, tellement il est rouge*

Elly rit intérieurement, ce que les hommes pouvaient être bêtes des fois. Au bout du deuxième tas, la demoiselle se dit qu'il serait temps d'appeler le préposé à la pelle.
Elle se dirigea vers Daniel, lui tapota l'épaule :

- Dis quand t'as du temps, j'ai fait des tas là-bas, ou alors j'peux peut-être essayer de me procurer une pelle moi aussi. Si tu sais où je peux en trouver une ça serait pas de refus.

Elly ne savait pas pourquoi elle s'adressait à lui, enfin visiblement c'était un peu lui le chef de chantier vu que les gens lui demandaient ce qu'ils devaient faire. Et puis c'était un des seuls à avoir une pelle pour ramasser les débris.

Il les avait vu à la télé... Et comme la majorité des gens, ils accordait certainement du crédit à n'importe quel illuminé qui passait par le monde fascinant et magique du petit écran. Maintenant elle comprenait pourquoi mémé disait sans cesse que la télé n'était qu'un ramassis de bêtises pour attardés en mal d'éducation. Ce qui, soit dit en passant, n'avait pas empêcher Charis de faire son overdose de dessins animés quotidiens toute son enfance. Mais là... Elle ne releva même pas l'utilité d'en remettre une couche, d'autant plus que les propos conjugués d'Esther, d'Elly et d'Alexander avaient fait leur effet. Assailli de toute part, le pauvre agent de police n'avait plus qu'à abdiqué et... Céder au charme redoutable d'une Juliette bien rodée dans l'art de la drague.

Pour le reste... Elle ne voyait plus quoi ajouter, et se demandait s'il était vraiment bénéfique pour la diplomatie de continuer à débattre à plusieurs mutants contre un humain complètement à l'ouest. Mieux valait ne pas se lancer aussi sur la question d'un port de pouvoir. La bonne blague... En même temps, si ça pouvait rassurer la population, pourquoi pas. Une personne était rassurée d'apprendre que son voisin possède un permis pour le fusil qu'il conserve sous l'oreiller. Ce qui n'empêchait jamais le dit voisin de faire feu parce que l'autre aurait souillé son paillasson. La réglementation ne servait qu'à calmer les esprits inconscients, mais certainement pas à empêcher des dingues de faire du mal. Alors des mutants affublés de pouvoirs que, contrairement à une arme, ils ne peuvent pas ranger quelque part dans une boîte le temps de sortir faire des courses... ça ne reviendrait qu'à ignorer le problème récurrent du raciste très en vogue dans la population humaine. Mieux valait donc éviter le débat.

"Vous avez d'autres questions, monsieur l'agent?"

Ou c'était bon et il pouvait faire son rapport en rêvant tendrement à un rancart avec Juliette, que eux aussi puissent s'occuper d'aller recoller leurs propres pots cassés.

Alors qu’Edouard se joignait à eux, il se transforma en homme-loup à son tour et se mit à sauter et gambader, semblant vouloir jouer avec Josh. Derek le regarda et un sourire moqueur se pointa sur le bord de sa bouche.

« Vous voulez une baballe peut-être ? » dit-il à l’intention des deux hommes-loups.

Garou maugréait à l’intention des mutantes et de leur manège de séduction autour du flic. Derek se retourna pour mieux voir la scène tout en mettant ses mains dans ses poches. Il s’appuya le dos contre l’arbre défouloir de Josh et soupira.

« Je suis d’accord avec toi Josh. Mais les humains ne sont visiblement pas prêts pour nous. On marche donc sur des œufs à chaque fois qu’il y a des mutants qui se retrouvent dans un conflit. Heureusement que l’institut est là pour nous …protéger »

Derek avait quelque peu hésité sur le dernier mot. Il posa sont regard sur le flic, songeur. Il repensait aux événements du centre commercial qui avait eu lieu quelque temps auparavant.

« C’est avec nos geste qu’on pourra changer cette perception stupide qu’ils ont de nous. Peut-être ne changeront-ils jamais. Ce qui est important, pour toi, pour moi et pour nous tous en tant que mutant, c’est de se tenir droit et être fier de ce que nous sommes. »

Son regard était maintenant posé sur le lupin. C’était facile de dire ça, il n’avait aucun signe apparent de mutation contrairement à Josh. Il continua son discours, comme s’il s’adressait plus à lui-même qu’aux mutants qui se trouvaient à ses côtés.

« Se cacher et avoir honte ne règlera rien. Nous avons tous nos problèmes, mais sans hésitation je me dresserai contre celui ou celle qui se mettra sur mon chemin ou celui de n’importe quel mutant… et…je… »

Il se tût. Il n’avait plus se sourire moqueur. Il avait une expression de colère qu’il tentait de dissimuler. Peut-être que les événements du centre commercial l’avait troublé plus qu’il ne le pensait. Il s’en était bien tiré, mais la peur l’avait submergé lorsqu’il avait vue les antis-mutants armés s’avancer vers lui avec l’intention de lui broyer le crâne. Soudainement, il aurait aimé être ailleurs. Il se gratta la tête timidement avant de relancer son idée.

« …euh alors on y va faire peur aux jeunes ou non ? »

Saut Temporel

Matéo attrapa le râteau en haussant les épaules. Il n'avait jamais jouer au rugby de sa vie. Mais il garda un oeil sur le garou pour observer sa réaction qui visiblement n'allait vraiment pas bien. Mais il pouvait le comprendre. surtout quand on voyait le cirque des filles avec le flic.

Se rapprochant, il écouta ce qu'il se disait. Derek proposait de faire une sortie de monstre et de l'idée plu au satyre qui venait d'avoir une nouvelle idée de costume en voyant Juliette. Fallait juste qu'il trouve un moyen de rentrer dans sa chambre discretement et qu'il lui pique ses rideaux. Appuyé sur le râteau qui servait, don l'utilité actuelle était plus de lui servir de béquille qu'autre chose, Le brésilien en mode agent de nettoyage allait ouvrir la bouche mais Edouard arriva et se changea en Garou a son tour. Le satyre mal à l'aise se mit a piétiné sur place en se redressant. Surtout qu'il était question de laisser libre court a leur instinct. Et il n'avait pas envie de servir de lièvre dans une course entre canidé. Tandis que ses poils se dressaient le long de son bras. Préférant se faire oublier, il se fit tout petit alors que Derek reprit la parole en disant qu'il fallait être fier d'être mutants. Mal à l'aise, Matéo toussa, C'était facile de dire ça quand on était pas un monstre. L'ancien antimutant demanda.

"Dereck, Moi pouvoir venir? Halloween aujourd'hui! Jour fête, moi vouloir m'amuser aussi!"

Il parler tout en gardant un œil sur Edouard et Josh en espérant que leurs instincts de chasseurs n'étaient pas trop dévellopés.

Il entendit le flic parlés de permis de port d'armes et de permis de port de pouvoirs. Cette proposition le mit mal a l'aise et il soufla a voix basse en direction de garçon.

" un permis de pouvoir! A con, nous pas pouvoir ranger pouvoirs dans un tiroir avant dormir ou quand nous marre d'être mutant! O policial idiota"

Adam avait regardé la scène avec un mélange de colère et d'amusement, la réflexion de Buck avait quelque chose de profond, un permis de pouvoir être différent ne résoudrait aucun problème, et le policier ne se rendait pas compte à quel point être une arme pouvait être difficile à vivre...

il secoua un peu plus la tête, négatif, devant l'interprétation de juliette, même si sa "prestation" avait tortillé quelque chose au fond de son être, une sorte de noeud de la voir s'interesser ainsi à un stupide représentant des forces de l'ordres...

"non mais regardez moi ce spectacle..."

il se mit à imiter sommairement Juliette, parlant avec la bouche arrondie...minaudant à son tour...

"bouh bouh, je suis la pauvre petite juliette, la petite gothique tellement romantique...regardez ma blanche et pâle poitrine et oyez ma faconde dithyrambique sur ma propre faiblesse devant le sexe fort..."

il reprit un visage sérieux...se moquer ne lui allait pas...et toute cette agitation lui avait fait mal au coeur...tout ces exces dans un temps si bref le révulsaient...et assimiler Josh à un chien...

*ce policier juge les apparences...comme les autres...*

il regardait les 3 mutants aux formes d'animaux...eux étaient jugés bien trop vite...lui avait l'air tellement..."normal" en comparaison...

"bon les gars, je vous laisse..."

prenant son essor, déployant sans raisons son pouvoir, il prit son élan, s'envolant vers l'institut et la paix relative qu'il souhaitait trouver en son seing...

cuisine

Le travail Le tas de sac qu'avait rasemblé Daniel était plutôt conséquent. Et le jeune maori se demandait comment autant de trucs et de bidules pouvait avoir été lancés en si peu de temps. Il posa son regard sur les charmeuses de ~~serpent~~ policier. Elles s'en sortaient plutôt bien. Bien mieux, en tout cas, que ce qu'il aurait pu faire lui-même. Il sourit en le voyant, non sans avoir sortie une énormité plus grosse que lui, ranger son carnet. La lutte pour les droit des mutants avait fait aujourd'hui un petit pas, enfin Daniel l'herserait. Le jeune homme fut interrompu dans ses rêveries par Elly. La surprise couplé au trouble que provoquait chez lui la blonde, l'empêchèrent d'émettre le moindre son durant une petite seconde, et lui fire monter le rouge au joue. Puis, reprenant un brin de contenance, il répondit.

Hrum! Heu oui... U... Une pelle? Bien sur vien avec moi.

Il se dirigea vers l'abris de jardin. En cours de route Daniel eu beaucoup de mal à ne pas fixer sa nouvelle coéquipière. Il réfléchissait à comment montrer son interêt pour la jeune fille sans avoir l'air d'un dragueur éhonté. Il s'était dejà pris un râteau de la part de la jeune fille. Et il n'avait pas vraiment l'intention de s'en prendre un autre. Le néo-zélandais demanda.

T'as quelque chose de prévu pour ce soir?

Puis il s'empressa d'ajouter.

C'est que je pensait organiser une soirée film d'horreur avec marshmallows, du pop corn, et des bonbons. Mais tout seul c'est un peut triste donc je cherche des camardes, tu vois?

Dany se rendit compte qu'il était devant l'abris. Il ouvrit la pote et en sortit une pelle. Puis il se tourna vers Elly et demanda.

T'en dis quoi?

Il retourna vers son travail avec un faux air distant, mais il espérait bien que l'états-unienne réponde favorablement. Les secours devait emmener les blessés vers l'hôpital. Jter les sac etait la dernière chose qu'il restait à faire pour passer à autre chose.
Télécharger des films d'Horreur par exemple.

Elipse temporelle

L'agent se crispa quand Juliette lui caressa la chemise et ses yeux parurent vouloir quitter leurs orbites quand la gothique montra son décolleté. Il ricana (bêtement) et parut en état d'excitation niaise.

"Ah ah je m'appelle Laffair ! Agent Kevin Laffair !"

Il en avait limite oublié la raison pour laquelle il était venu... L'agent repartit à reculons, tout en saluant distraitement Charis de la main.

"Ah ah ah, à bientôt ! Oui, à bientôt !"

Son carnet tomba au sol. Esther le ramassant put constater qu'il n'avait presque rien écrit. Elle le tendit à Kevin qui s'empressa de le fourrer dans l'une de ses poches.

"Ah ah ah je repasserai vous prendre, chère amie !" lança-t-il à Juliette avant de prendre presque littéralement ses jambes à son coup.

Une fois disparu, l'israélienne commenta :

"Et notre plainte ? Qui va la prendre maintenant ?"

Aleph haussa les épaules puis décida de retourner à l'intérieur. Elle avait eu trop d'émotions pour aujourd'hui...

Saut temporel

Elly suivit donc son ex prof de billard tout en remarquant le rouge au joue du maori.

* Ahlalala c'est terrible d'être timide avec les filles comme ça, le pauvre je le plains*

La demoiselle ne connaissait pas la timidité. Elle, elle était plutôt carapace, ou bulle. Ca ne lui arrivait pratiquement jamais de rougir. A vrai dire, avant l'Institut, ses relations sociales étaient de l'ordre d'une dizaine de personnes et aucun ami véritable.

C'est pour ça qu'Elly n'était pas habituée à recevoir des invitations de la part de quelqu'un. Elle ouvrit de grands yeux ronds étonnés se demandant si ça se faisait de proposer comme ça à quelqu'un une soirée cinoche, mais quand il parla de mashallow, ou encore pop corn, des trucs qu'elle n'avait pas l'habitude de manger, Elly hocha la tête en signe d'approbation. Et puis une soirée film d'horreur, ça serait cool.
Si Daniel cherchait des gens avec qui regarder un film, elle pourrait demander à Mina de venir.

- Ok pour ce soir, ça va être sympa. Je suis pressée de voir les films d'horreur que t'as. Et puis si on en a marre des films, on pourra toujours se raconter des histoires qui font peur. Même si beeen en fait j'en connais pas vraiment des histoires qui font peur.

Elly avait vu dans un film que ça se faisait et elle avait trouvé ça très marrant. La demoiselle avait envie de tester pour voir ce que ça donnait.

- Dis si j'invite Mina, ça te dérange pas? Faut que je lui demande si elle a prévu un truc ce soir.

Elle n'eut pas le temps de rajouter quoique ce soit. Daniel lui donna sa pelle et retourna travailler comme si ils n'avaient jamais causé invitation.

ellipse temporel

Le malheureux officier était à deux doigts de tomber dans des pommes, assurément à maturité. Il paraissait pris d’un rire nerveux et il fallait bien l’avouer, quelque peu pervers si on y associait le regard des plus appuyé qu’il portait sur la poitrine généreuse de la gothique romantique. Une vision onirique, qui, comme tous les songes, lui fut malheureusement des plus éphémère.

L’agent de police finit par prendre le parti de quitter les lieux, à reculons… Il était assez difficile de déterminer s’il s’agissait là d’un choix dicté par son intérêt pour la gothique romantique et les deux autres mutants, ou bien s’il était tout simplement prudent face à des mutants qui le rendait prudent.

Quoi qu’il en soit, son trouble fut cependant bien assez grand pour qu’il en devienne maladroit et que son carnet chute de la poche dans laquelle il avait apparemment été mal rangé. Lorsque Esther poussa la politesse jusqu’à le ramasser afin de lui rendre, Juliette cru voir un subtile instant de surprise dans le regard du professeur avant qu’elle ne le lui rende et que l’homme de loi ne le range à nouveau dans sa poche en un geste machinal et rapide, de plus en plus troublé. Lorsqu’il adressa à la gothique romantique son intention de revenir la chercher plus tard afin de partager ce fameux café et le donuts qui l’accompagnait, Juliette lui sourit en lui faisant un signe délicat et gracieux de sa main légèrement relevée au niveau de sa poitrine…

‘’J’attends votre visite avec impatience, officier Laffair, à bientôt !’’

Lui répondit-elle alors, avec toutefois l’espoir secret qu’il oublie jusqu’à son existence une fois cette journée terminée. Lorsqu’il eu enfin quitté les lieux, Esther agrémenta le silence revenu d’un commentaire, ma foi fort judicieux. Mais… Est-ce que en réalité une plainte était-elle vraiment nécessaire.. ? Après tout, on ne savait toujours pas qui était ces gens et surtout, il planait un profond doute sur la réalité de cet assaut avorté sur l’institut. Peut-être, était-ce en fin de compte tout aussi bien de ne pas mêler les forces de l’ordre à tout ceci, tant qu’ils n’en saurait pas un peu plus sur celui-ci et sa corrélation éventuelle, bien que sans doute probable, avec ce qu’il s’était passé au centre commercial. Dans un soupir, la gothique romantique répondit au professeur Kofman :

‘’Il semblerait que nous devions porter cette nouvelle injustice au crédit des mutants professeur…’’

Un clin d’œil accompagna ce propos, soulignant ainsi sa nature taquine et amusante… De toute façon, en l’état la plainte n’aurait sans doute eu aucune suite, mieux valait qu’ils règlent cela eux-même, comme ils le faisaient à chaque fois. Puis, Esther tourna à son tour les talons afin de retourner à l’institut, quelque peu lasse. Juliette la laissa faire quelque pas, avant de ramasser ses achats fait en ville et de s’avancer à sa suite afin de la rejoindre. Une fois que cela fut fait, la gothique romantique lui dit d’un ton doucereux :

‘’Professeur Kofman, j’aimerais vous parler d’une idée en rapport avec ce qu’il vient de se passer…’’

Saut temporel

Bon, au moins l'agent de police avait eu son compte. Pauvre petite chose, perdue en plain milieu d'un nid à mutant, tout ému par une jolie gothique. Si Charis n'avait pas été aussi blasée, elle aurait probablement éclaté de rire. Heureusement, elle se contenait fort bien. Elly s'était éloignée du côté de Daniel, les garçon derrière faisaient... Oh, c'était sans importance, l'hydrokinésiste préférait tenir l'agent de police à l'oeil plutôt que de se retourner vers ses camarades pour l'instant.

Par son trouble, le policier lâcha bêtement son carnet de note, vite ramassé par Esther. ce serait bien que cet homme oublie Juliette par la suite. Charis ne voyait pas d'un très bon oeil la drague incertaine de cet agent. Soit c'était vraiment un petit nouveau facile à impressionner (sans sous-estimer le charme redoutable de Juliette) soit il n'était pas entièrement dans son état normal. Charis devait avoir une âme de paranoïaque en puissance des fois, mais réflexion faite, elle quitte un instant le dénommé Laffair des yeux pour balayer l'espace autour des grilles et par-delà l'entrée. Des fois qu'un clown féminin s'y trouverait...

Puis finalement, il s'en était allé. Charis dit un au revoir qu'elle savait qu'il n'entendrait pas, tout frémissant qu'il était à penser à son future (ou pas) avec Juliette. Le professeur Kofman eut une réflexion de dépit. Bah, à ce stade, ce serait comme ça l'est toujours d'habitude. Une bêtise du genre "les élèves de l'Institut Xavier provoquent la colère des habitants de Salem Center" dans le prochain Sentinelle. Ou quelque chose du même genre. Bref, ça leur retomberait dessus à un moment ou à un autre. Sans un mot de plus, Charis alla récupérer son sac, pour se rendre dans le bâtiment. Dès qu'elle se sera assurée que tout n'allait pas trop mal à défaut d'aller mieux, elle reviendrait donner un coup de main pour les nettoyages.

Saut temporel

Josh regarda Edouard se transformer en l'un de ses semblable sans queue avec une mine dépité. Il appréciait l'animorphe en le regardant, Josh avait toujours l'impression qu'il voulait aller de l'avant et oublier les mésaventures du passé. Mais de cette volonté découlait un brin de naïveté qu'on ne pouvait outrepasser. Le lupin fut d'avantage gêné par sa mise en scène pour tenter de lui remonter le moral.

Il secoua la tête de gauche a droite et lui répondit lentement.

Désolé Ed'. Je pense pas que ce soit le moment.

Comment aurait-il pu accepter? L'institut venait de se faire attaquer, il était en colère contre tout le monde, il n'avait donc pas très envie de jouer a saute garou pour le moment. Cependant, il avait raison sur un point. ça faisait du bien de se défouler de temps a autres.

Il lança un regard suspicieux a Derek qui se permettait de faire une pseudo morale sur la condition mutant. Josh ne se tenait pas droit et n'était pas fier de ce qu'il était. C'était sans doute plus facile de dire ça pour un mutant a l'apparence humaine. La gaffe était bien là, mais le lupin n'en tint pas compte. De toute façon, on lui avait déjà dit des choses de ce genre des centaines de fois. Toujours le même discours... Mais les gens ne se rendaient pas compte. On ne le pouvait que si on le vivait. A cette pensée, Le lupin jeta un oeil a Matéo. Ce devait être encore plus dur pour lui, lui qui avait été jadis dans un groupe anti-mutant.

Ceci dit, sa proposition d'aller embêter les jeunes gens le démangeait. Ce serait sa petite revanche sur les humains en quelques sorte. Le satyre lui aussi était de la partie. Ce serait sans doute amusant.

J'en suis. Tu veux venir aussi Ed' ? On pourra leur faire encore plus peur comme ça.

Après, sa réponse, positive ou négative, il partit en direction des grille pour accomplir ses méfaits. Mais aujourd'hui était le jour des monstruosités. Il ne fallait pas passer a côté de ça.

Saut temporel

Animus-Loup regardait Josh avec envie. Il avait envie de courrir, il avait envie d'hurler, envie de... se gratter !

Assis par terre en tentant de se gratter derrière l'oreille avec sa jambe arrière, il avait l'air ridicule... aussi la gêne le ramena Edouard.

- Wais... bah euh... Ok

C'était pas le moment pour Josh. Un jour, Josh comprendra bien qu'ils étaient pas si différents... Si lui voulait redevenir humain, Edouard aimait mieux passer son temps animal.

- Faire peur aux enfants hein... Edouard regarde Derek interrogateur, puis Josh, et il sourit. Bah pourquoi pas !

Saut temporel

Les filles avaient gérer leurs coups à la perfection, limite si Alex c’était pas ramené cela n’aurai pas changer grand-chose, après tout il ferai peu être un bon avocat.

Il laissa la communication Police mutant et termina d’aidé Daniel au nettoyage du Jardin, l’ex Kozax essayait de draguer de façon éhonté Elly.

Ce qui décrocha un sourire au télépathe qui ne dit mot.

Alors que l’agent de police partait sans la plainte, que certain comme Adam jouais leurs ados post pubert, Alex préféra ne rien dire, de toute façon il n’avait pas envie de ce prendre le bec.

Une fois le jardin remis en état il retourna à l’intérieur, Halloween quel plaie…

Saut temporelle.