Le temps change...

Salon

Liven poussa la porte du hall et sortit précipitament dehors. Le temps qui était ensoleillé devint nuageux et quelques gouttes de pluie commencèrent à tomber tandis que le jeune homme s'avançait à pas rageur dans le jardin. Il respirait bruyament et les poings sérrés. La pluie commença à tomber à grosses gouttes trempant Liven jusqu'au pied.
Pour le moment il ne voulait plus réfléchir à ce qui s'était passé ces temps derniers et l'atercation encore chaude avec Jon. Il leva la tête vers le ciel ainsi que les mains implorant sans doute une des déesses égyptiennes. Il le faisait rarement mais lorsque cela se produisait on pouvait dire qu'il n'allait pas très bien.
Un autre éclair fendit le ciel tandis que l'orage grondait et que la pluie tombait averse. S'il ne se calmait pas elle continuerait. Il prit conscience de cela et se força à se calmer. S'était dur, il se forçait à contenir sa rancoeur et il y était obliger. Après cinq bonnes minutes la pluie diminua mais continua à tomber.

L'orage s'en alla petit à petit, au fur et à mesure que sa colère diminuait. La pluie tombait au compte goutte signe qu'il s'était calmé. Mais le temps demeurait incertain, au risque de redevenir orageux. Le jeune homme regarda autour de lui, puis leva le regard vers le grand Institut. Une question lui traversa l'esprit: devait-il rester ici? Il en doutait maintenant. Pas à cause de Jon, mais à cause de ce qu'il était. Pouvait-il devenir sociable? Sa nature solitaire avait tendance à revenir à la charge ces temps-ci...
En même temps ici il trouvait une sorte d'équilibre mais....les autres ne l'acceptaient pas très bien.
Les autres....depuis quand faisait-il attention à ce que pensait les autres de lui? Depuis qu'il était ici justement. Depuis qu'on l'avait nommé chef d'une équipe. Il voulait leur montrer quelqu'un de responsable mais...il ne l'avait jamais était responsable.
Malgré tout c'est à ce moment qu'il commença à le devenir réellement.

Le jeune homme s'assit dans l'herbe mouillée, en tailleur. Il respira profondément pour achever de se calmer. Puis il se releva souplement et repartit vers l'Institut un nouveau sourire aux lèvres.

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