[LeX 8.4.1] Les cendres du temps
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Jolène Ferjault
Elisabeth Idakis
Brieuc de Folcoat
Esther Kofman
8 participants
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- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
[LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Ven 15 Avr 2011 - 2:12
Les 12 LeX étaient réunis autour d'Esther après une dernière collation. Il était presque minuit dans la cuisine de l'Institut. Le temps de quelques mots échangés, de plaisanteries visant sans succès à détendre l'atmosphère et d'un dernier verre... à l'amitié.
Et puis... L'aiguille des secondes vint annoncer la révolution de la journée. Minuit. L'heure du crime !
Assise dans un coin de la pièce, une jeune femme venait d'apparaître de nulle part.
"Salut, moi je suis votre taxi. Lo'ann, je m'appelle. Et je dois en quelque sorte le fait d'être encore en vie à l'un de vos anciens. Alixtide qu'il s'appelait. Il se prenait même pour la Gardienne de la Lumière"
Esther, en uniforme, épée et révolver à la ceinture se raidit. Le top du départ était donné.
Une lueur éblouissante vint brouiller le champ de vision de tout le monde. Un instant et puis deux et...
... tout le monde se retrouva sur la Plateforme volante du Collège Invisible. Le Saint des Saints. Dessus quelques personnes s'affairaient déjà. Et même si l'essentiel de l'action allait se dérouler dans le Palais, l'ambiance était plus que tendue.
*
**
**
Les membres des LeX restés sur la plateforme purent voir leurs camarades se diriger en compagnie d'Esther à l'intérieur du Palais du Saint des Saints. Bien entendu, pour éviter tout désagrément, en cas de déplacement en urgence, l'ensemble de l'équipe avait été doté d'une clochette en or... permettant l'accès en toute sécurité à l'intérieur du bâtiment.
En plus de Lo'ann qui alla s'assoir dans un coin, à l'ombre d'un arbre, pour se reposer de l'usage intensif de son pouvoir, les LeX remarquèrent la présence de plusieurs autres alliés...
John Six Senior était assis en position du lotus, méditant doucement sur la futilité de l'existence, un révolver à poudre à la ceinture...
...Kay Jones, une mitraillette en bandoulière, se massait les tempes, au beau milieu de la Plateforme, comme pour tenter de détecter tout esprit malveillant qui aurait la mauvaise idée de venir troubler la fête...
... Cap'tain Lloyd, quant à lui, souriait comme un demeuré, engoncé qu'il était dans sa ridicule tenue de super-héros. Il avait l'air heureux et niais. Comme quelqu'un de suffisamment timbré pour ne pas se rendre compte qu'il allait peut-être mourir d'ici peu...
... Aza Chorn flottait, les bras croisés, à quelques centimètres au dessus du sol. Sa simple présence dégageait une aura toute magnétique...
... et enfin, le Gardien des lieux, se tenait sur le seuil du Palais, comme s'il était le dernier rempart de ce sanctuaire.
Le ciel était étrange, l'air lourd... Une tempête allait arriver.
[Vous pouvez vous placer à votre convenance dans ce sujet ou dans l'autre. Vous pouvez par ailleurs, pour le moment, circuler librement entre les deux. Bon jeu !]
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Ven 15 Avr 2011 - 11:50
Ainsi, le moment décisif était arrivé, les LeX s'apprêtaient à partir en mission. La tension restait perceptible durant le bref repas. La tenue stricte du Docteur Kofman, associée à un armement inquiétant, contribuait nettement à la gravité de l'instant. Même Brieuc, d'ordinaire si prompt à rire et plaisanter, était touché par cette atmosphère et abordait une mine sérieuse à laquelle personne n'était vraiment habitué.
Le jeune mutant avait bien essayé, malgré tout, d'attendrir ses camarades pour grappiller quelques gouttes d'alcool lors du dernier verre, mais il dut se contenter d'un "Coca on the rock", bien suffisant pour lui conserver un semblant de lucidité pour la suite.
Pour l'occasion, l'adolescent ne s'était livré à aucune excentricité vestimentaire, gardant ses vêtements habituels, short de toile beige avec sa large ceinture de cuir marron et polo blanc avec "un crocodile sur le nichon", comme le disait avec humour son père, sur lequel il avait enfilé un pull marin en prévision de la fraîcheur de la nuit. Aux pieds, de solides chaussures de marche complétaient cet équipement. Avec l'évolution récente de son pouvoir, Brieuc ne risquait plus de déchirer ou de perdre ses habits lors de ses changements de taille, ce qui lui retirait quand même quelques soucis, surtout en cas d'utilisation rapide et instinctive se ses capacités.
L'arrivée du "taxi", taxi écossais sûrement pour prendre autant de passagers en un seul voyage, marqua le moment du départ. Un éclair, un bref sentiment de malaise, et tout le monde se retrouva à destination.
Retrouvant progressivement la vue après cette transition, Brieuc ouvrit des yeux comme des soucoupes devant le spectacle qui s'offrait à lui. Il ne savait où donner de la tête tant tout lui semblait merveilleux. Mais l'heure n'était pas au tourisme, les LeX étaient là dans un but précis et, de leur action, dépendait la survie du monde.
S'attardant un peu sur la plate-forme, l'adolescent posa la main sur la clochette qu'il avait placée dans la poche de son short. Il avait besoin de sentir la présence rassurante de cet ustensile avant de se lancer dans l'aventure. Regardant autour de lui, il observait les autres personnes présentes, ceux dont la présence avait été proposée par ses camarades et lui-même afin de leur apporter une aide. Visiblement, certains de leurs alliés avaient pris les choses très au sérieux, en arrivant armés jusqu'aux dents.
Soudain, le regard de Brieuc s'éclaira, il venait d'apercevoir la Sentinelle de l'Occident. Avec un sourire ravi, le jeune Breton se précipita vers son ami, tout heureux de le revoir.
"Aza Chorn, c'est super ! C'est trop cool que vous avez pu venir… J'suis trop content d'vous voir. Avec vous, on est sûr de gagner !"
Le jeune mutant avait bien essayé, malgré tout, d'attendrir ses camarades pour grappiller quelques gouttes d'alcool lors du dernier verre, mais il dut se contenter d'un "Coca on the rock", bien suffisant pour lui conserver un semblant de lucidité pour la suite.
Pour l'occasion, l'adolescent ne s'était livré à aucune excentricité vestimentaire, gardant ses vêtements habituels, short de toile beige avec sa large ceinture de cuir marron et polo blanc avec "un crocodile sur le nichon", comme le disait avec humour son père, sur lequel il avait enfilé un pull marin en prévision de la fraîcheur de la nuit. Aux pieds, de solides chaussures de marche complétaient cet équipement. Avec l'évolution récente de son pouvoir, Brieuc ne risquait plus de déchirer ou de perdre ses habits lors de ses changements de taille, ce qui lui retirait quand même quelques soucis, surtout en cas d'utilisation rapide et instinctive se ses capacités.
L'arrivée du "taxi", taxi écossais sûrement pour prendre autant de passagers en un seul voyage, marqua le moment du départ. Un éclair, un bref sentiment de malaise, et tout le monde se retrouva à destination.
Retrouvant progressivement la vue après cette transition, Brieuc ouvrit des yeux comme des soucoupes devant le spectacle qui s'offrait à lui. Il ne savait où donner de la tête tant tout lui semblait merveilleux. Mais l'heure n'était pas au tourisme, les LeX étaient là dans un but précis et, de leur action, dépendait la survie du monde.
S'attardant un peu sur la plate-forme, l'adolescent posa la main sur la clochette qu'il avait placée dans la poche de son short. Il avait besoin de sentir la présence rassurante de cet ustensile avant de se lancer dans l'aventure. Regardant autour de lui, il observait les autres personnes présentes, ceux dont la présence avait été proposée par ses camarades et lui-même afin de leur apporter une aide. Visiblement, certains de leurs alliés avaient pris les choses très au sérieux, en arrivant armés jusqu'aux dents.
Soudain, le regard de Brieuc s'éclaira, il venait d'apercevoir la Sentinelle de l'Occident. Avec un sourire ravi, le jeune Breton se précipita vers son ami, tout heureux de le revoir.
"Aza Chorn, c'est super ! C'est trop cool que vous avez pu venir… J'suis trop content d'vous voir. Avec vous, on est sûr de gagner !"
- Elisabeth IdakisLeX
- Age : 33
Equipe : Lex
Nom de code : Clotho
Date d'inscription : 23/02/2011
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Ven 15 Avr 2011 - 18:28
Les LeX cassèrent la croute ensemble, peut-être pour la dernière fois... Douze élèves... Douze disciples, réunis autour de leur Jésus, Esther (*Sauf que Jésus il portait pas d'épée ni de flingue...*). Elisabeth les observa un à un. La symbolique était là, il s'agissait probablement du dernier repas réunissant les LeX, ultime repas où tous étaient réunis sains et saufs.
Le moment fut fraternel, même si tous étaient conscients, à l'instar du Messie, de l'ultime danger qui se préparait. Elisabeth aurait voulu détendre l'atmosphère, mais même en s'y essayant elle aurait certainement échouée. Elle but d'une traite son verre de l'amitié et le posa avec force sur la table en faisant la mimique de la fille qui venait de boire un verre d'alcool à 40 degrés. Ce verre était le verre de la résolution, le verre de la force, le verre de l'amitié. Ensemble, ils mettrait le mal K.O. C'était une optique qui plaisait à la jeune Crétoise qui s'était déjà attaché à tous ces élèves-héros.
L'horloge annonça minuit, et la grande cuisine de l'Institut faiblement éclairée laissait progressivement place à une atmosphère oppressante. Lise tira machinalement sur son col en poussant un: "ce qu'il fait chaud..." qui n'attendait aucune réponse. Pourtant ce n'était pas faute d'avoir choisit une tenue vestimentaire légère, puisqu'elle portait un short beige d'aventurière et un tee-shirt blanc un peu décolleté. La tenue laissait ainsi ses bras et ses jambes à découverts. Elle serait ainsi plus à l'aise dans le combat à venir.
Assise dans un coin, une jeune femme venait d'apparaître. Une téléporteuse. Elle évoqua un certain Alixtide, ancien membre de l'Institut qui lui aurait sauvé la vie et qui se serait prit pour la Gardienne de la lumière... Jolie surnom! Il semblait à Lise que ceci faisait référence à d'anciennes missions, mais la Crétoise n'y attacha pas d'importance, se cramponnant plutôt au bras de son voisin le plus proche. Elle se doutait bien que leur taxi allait les téléporter. Ce serait son premier voyage de cette manière...
Une lueur aveuglante emplit la cuisine et Lise broya littéralement le bras du malheureux(se) qui se trouvait à coté d'elle, et comme si elle allait arriver à la boucle d'un manège du style grand huit, elle poussa un cri à percer les tympans de ses coéquipiers... Histoire de bien décompresser!
Ce ne fut pas aussi éprouvant que ça! Juste déconcertant... Relâchant la pression du bras qu'elle tenait, elle remarqua qu'il s'agissait de celui de Mateo. Elle recula d'un pas et lâcha à son intention:
"Oups! Désolée!"
Mais Elisabeth ne se confondit pas en excuse plus longtemps car, d'une part, Matéo était un solide gaillard et d'autre part la vision du Saint des Saints l'accapara totalement, tant elle était impressionnante. C'était un véritable palais flottant, un lieu magnifique. *Y'a pire comme endroit pour mourir...* Songea la Crétoise en faisant un pas en avant, légèrement hésitante. Elle resta un moment à contempler le lieu, puis lorsque ses yeux furent satisfaits, elle porta son attention sur Esther qui partait déjà à l'intérieur du Palais, avec quelques élèves, dont Juliette. La clochette qu'ils portaient, tout comme le reste de l'équipe, leur permettaient d'entrer et sortir du Saint des Saints.
Elisabeth observa sa propre clochette qu'elle avait décidé de porter dans ses cheveux, au bout d'une mèche particulièrement grande. Elle l'avait solidement accrochée de sorte qu'elle ne puisse jamais tombée. Elle n'avait pas voulu la mettre autour du cou, pour ne pas ressembler à une vache... Et puis dans les cheveux ça donnait un petit coté excentrique qui n'était pas pour déplaire à la Crétoise.
D'autres personnes étaient présentes, il s'agissait des alliés dont l'équipe avait discuter durant le briefing. L'un d'eux, un vieux à lunettes rondes, partit méditer sous un arbre. A chacun ses moyens de déstresser... Deux autres gars en costumes se tenaient aussi sur la plateforme, le premier avait l'air d'une grosse mouche complètement barrée, et le second avec son casque de samouraï sur la tête n'avait pas l'air mieux non plus... A l'entrée, le gardien des lieux à l'apparence pas commode du tout, portait une étrange tenue, et possédait un visage pour le moins étonnant puisqu'il avait une trompe en guise de nez...
Enfin, et c'était peut-être la plus étrange de tous, il y avait une femme rousse, le visage blanchi avec deux ronds rouges pour marqués les joues. Elle portait une tenue de cuir ainsi qu'une mitraillette. Manifestement, elle devait avoir un mal de tête parce qu'elle se massait les tempes... A moins que ce ne soit pour autre chose...
Elisabeth se dirigea d'un pas guilleret vers Kay Jones, intriguée par le physique du personnage, sorte de mélange entre le clown, une poupée russe et une perverse dominatrice... Brieuc était partit simultanément vers la sorte de Samouraï... Il avait l'air de le connaître... Ce qui n'était pas le cas de Lise, qui n'avait jamais parlé à Kay Jones, mais casse la tienne, Lise allait l'aborder...
"Salut toi... T'as besoin d'aide? On dirait que t'as mal à la tête... Si tu veux, j'sais faire des massages hyper cool pour détendre..."
Elisabeth observait l'apparence si soignée et si élégante de Kay, et songea qu'elle ne devait pas laisser indifférente la gothique.
"J'fais des massages vachement agréables, j'suis une spécialiste de la tête... Lise marqua une courte pause avant d'enchaîner:" Si j'te masse, tu m'expliqueras pourquoi tu portes une tenue de dominatrice?"
N'attendant pas la permission de Kay (*Qui peut refuser un massage?*), Lise se plaça derrière elle et poursuivit la conversation, comme si c'était une manière d'assurer à Kay qu'elle n'aurait pas à en placer une, juste à profiter...
"Nan, c'est pas que j'aime pas les tenues en cuir, mais en général les gens te cataloguent tout de suite, alors rares sont ceux qui en portent et ceux qui s'y essaient sont toujours des gens, fort...intrigants..."
Poursuivant son monologue, Elisabeth porta ses mains à la tête de Kay, ne touchant pas encore son crâne:
"Faut aussi que tu me dises comment t'arrives à faire un maquillage aussi parfait... J'ai tenté une fois sur mon petit frère pendant qu'il dormait, mais ça n'a pas donné le même résultat... 'Fin, faut dire, qu'une fois réveillé, il bougeait beaucoup..."
Et...impact! *Kay Jones, la dominatrice, se laissera t-elle massée?* Se demanda Lise avec une certaine excitation. Après tout, ça ne coutait rien d'essayer...
Le moment fut fraternel, même si tous étaient conscients, à l'instar du Messie, de l'ultime danger qui se préparait. Elisabeth aurait voulu détendre l'atmosphère, mais même en s'y essayant elle aurait certainement échouée. Elle but d'une traite son verre de l'amitié et le posa avec force sur la table en faisant la mimique de la fille qui venait de boire un verre d'alcool à 40 degrés. Ce verre était le verre de la résolution, le verre de la force, le verre de l'amitié. Ensemble, ils mettrait le mal K.O. C'était une optique qui plaisait à la jeune Crétoise qui s'était déjà attaché à tous ces élèves-héros.
L'horloge annonça minuit, et la grande cuisine de l'Institut faiblement éclairée laissait progressivement place à une atmosphère oppressante. Lise tira machinalement sur son col en poussant un: "ce qu'il fait chaud..." qui n'attendait aucune réponse. Pourtant ce n'était pas faute d'avoir choisit une tenue vestimentaire légère, puisqu'elle portait un short beige d'aventurière et un tee-shirt blanc un peu décolleté. La tenue laissait ainsi ses bras et ses jambes à découverts. Elle serait ainsi plus à l'aise dans le combat à venir.
Assise dans un coin, une jeune femme venait d'apparaître. Une téléporteuse. Elle évoqua un certain Alixtide, ancien membre de l'Institut qui lui aurait sauvé la vie et qui se serait prit pour la Gardienne de la lumière... Jolie surnom! Il semblait à Lise que ceci faisait référence à d'anciennes missions, mais la Crétoise n'y attacha pas d'importance, se cramponnant plutôt au bras de son voisin le plus proche. Elle se doutait bien que leur taxi allait les téléporter. Ce serait son premier voyage de cette manière...
Une lueur aveuglante emplit la cuisine et Lise broya littéralement le bras du malheureux(se) qui se trouvait à coté d'elle, et comme si elle allait arriver à la boucle d'un manège du style grand huit, elle poussa un cri à percer les tympans de ses coéquipiers... Histoire de bien décompresser!
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Ce ne fut pas aussi éprouvant que ça! Juste déconcertant... Relâchant la pression du bras qu'elle tenait, elle remarqua qu'il s'agissait de celui de Mateo. Elle recula d'un pas et lâcha à son intention:
"Oups! Désolée!"
Mais Elisabeth ne se confondit pas en excuse plus longtemps car, d'une part, Matéo était un solide gaillard et d'autre part la vision du Saint des Saints l'accapara totalement, tant elle était impressionnante. C'était un véritable palais flottant, un lieu magnifique. *Y'a pire comme endroit pour mourir...* Songea la Crétoise en faisant un pas en avant, légèrement hésitante. Elle resta un moment à contempler le lieu, puis lorsque ses yeux furent satisfaits, elle porta son attention sur Esther qui partait déjà à l'intérieur du Palais, avec quelques élèves, dont Juliette. La clochette qu'ils portaient, tout comme le reste de l'équipe, leur permettaient d'entrer et sortir du Saint des Saints.
Elisabeth observa sa propre clochette qu'elle avait décidé de porter dans ses cheveux, au bout d'une mèche particulièrement grande. Elle l'avait solidement accrochée de sorte qu'elle ne puisse jamais tombée. Elle n'avait pas voulu la mettre autour du cou, pour ne pas ressembler à une vache... Et puis dans les cheveux ça donnait un petit coté excentrique qui n'était pas pour déplaire à la Crétoise.
D'autres personnes étaient présentes, il s'agissait des alliés dont l'équipe avait discuter durant le briefing. L'un d'eux, un vieux à lunettes rondes, partit méditer sous un arbre. A chacun ses moyens de déstresser... Deux autres gars en costumes se tenaient aussi sur la plateforme, le premier avait l'air d'une grosse mouche complètement barrée, et le second avec son casque de samouraï sur la tête n'avait pas l'air mieux non plus... A l'entrée, le gardien des lieux à l'apparence pas commode du tout, portait une étrange tenue, et possédait un visage pour le moins étonnant puisqu'il avait une trompe en guise de nez...
Enfin, et c'était peut-être la plus étrange de tous, il y avait une femme rousse, le visage blanchi avec deux ronds rouges pour marqués les joues. Elle portait une tenue de cuir ainsi qu'une mitraillette. Manifestement, elle devait avoir un mal de tête parce qu'elle se massait les tempes... A moins que ce ne soit pour autre chose...
Elisabeth se dirigea d'un pas guilleret vers Kay Jones, intriguée par le physique du personnage, sorte de mélange entre le clown, une poupée russe et une perverse dominatrice... Brieuc était partit simultanément vers la sorte de Samouraï... Il avait l'air de le connaître... Ce qui n'était pas le cas de Lise, qui n'avait jamais parlé à Kay Jones, mais casse la tienne, Lise allait l'aborder...
"Salut toi... T'as besoin d'aide? On dirait que t'as mal à la tête... Si tu veux, j'sais faire des massages hyper cool pour détendre..."
Elisabeth observait l'apparence si soignée et si élégante de Kay, et songea qu'elle ne devait pas laisser indifférente la gothique.
"J'fais des massages vachement agréables, j'suis une spécialiste de la tête... Lise marqua une courte pause avant d'enchaîner:" Si j'te masse, tu m'expliqueras pourquoi tu portes une tenue de dominatrice?"
N'attendant pas la permission de Kay (*Qui peut refuser un massage?*), Lise se plaça derrière elle et poursuivit la conversation, comme si c'était une manière d'assurer à Kay qu'elle n'aurait pas à en placer une, juste à profiter...
"Nan, c'est pas que j'aime pas les tenues en cuir, mais en général les gens te cataloguent tout de suite, alors rares sont ceux qui en portent et ceux qui s'y essaient sont toujours des gens, fort...intrigants..."
Poursuivant son monologue, Elisabeth porta ses mains à la tête de Kay, ne touchant pas encore son crâne:
"Faut aussi que tu me dises comment t'arrives à faire un maquillage aussi parfait... J'ai tenté une fois sur mon petit frère pendant qu'il dormait, mais ça n'a pas donné le même résultat... 'Fin, faut dire, qu'une fois réveillé, il bougeait beaucoup..."
Et...impact! *Kay Jones, la dominatrice, se laissera t-elle massée?* Se demanda Lise avec une certaine excitation. Après tout, ça ne coutait rien d'essayer...
- Jolène FerjaultLeX
- Age : 31
Equipe : Lex
Nom de code : Nerve
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Ven 15 Avr 2011 - 22:04
Jolène, cette fois non pas habillée comme pour aller à un bal mais bel et bien en mission -jogging et débardeur- jouait nerveusement avec sa clochette en la faisant tinter dans ses mains. Cette fois-ci, ils savaient ce qui les attendait: le combat final, l'acte ultime de la pièce Némo...elle espérait juste pour eux qu'elle ne finirait pas comme Hamlet. Elle regarda dans les pièce les personnes présentes, gardant le silence. Des gens trop jeunes comme Brieuc...d'autre qui lui semblaient trop insouciants comme Elisabeth...Elle ne mangea presque pas, le ventre noué et leva son verre sans trop d'entrain. Elle avait un mauvais présentiment pour cette mission qu'elle ne s'expliquait pas, entre les habits d'Esther et cette furieuse impression que le verre qu'elle levait avait un goût d'adieu. Aujourd'hui encore il y aurait des morts, des blessés, elle le savait. Elle ne voulait pas y penser. Elle jeta un regard furtif à Alban qu'elle détourna aussitôt. A ça non plus elle ne devait pas penser pendant la mission.
A minuit pile, comme la dernière fois, une apparition se fit. La remplaçante du marcheur était arrivée. Et cela signifiait que leur petite sauterie était finie. Lo'ann mentionna le nom d'Alixitide. Tout se retrouvait apparemment dans le petit monde du collège invisible. Elle finit tranquillement son verre d'eau et ferma les yeux en attendant le voyage.
*In my Defens...*
*...God me Defend*
La devise de sa terre natale fut la seule chose à lui traverser l'esprit. Quelque part ça l'avait rassurée le temps du voyage. Elle rouvrit les yeux pour se retrouver sur la plateforme quittée il n'y a pas si longtemps. D'autres personnes étaient déjà là...Certaines qu'elle connaissait déjà.
"Bonjour Lloyd...alors...ce séjour en enfer?"
Un humour un peu abrupt. Voir l'avocat ici ne lui faisait pas plus plaisir que cela mais toutes les bonnes volontés étaient à prendre. Même les bonnes volontés un peu stupides. D'ailleurs...elle en profita pour regarder les réactions des autres. Juliette s'était dirigée vers l'intérieur tandis que Brieux avait foncé vers surement ce qui était Aza Chorn...il était...impressionnant. Quand à Elisabeth...Pourquoi faisait-elle ça? Elle avait l'impression qu'elle ne comprenait pas où elle était...ni pourquoi d'ailleurs...Elle se détourna de cela, ce n'était pas le moment de s'embrouiller avec ses alliés. De toute façon, elle voulait parler avec John Six. Elle s'éloigna du groupe pour s'approcher de l'homme à lunettes.
"Bonjour M. Six."
Elle s'accroupit à côté de lui. Elle ne savait pas trop comme parler avec lui de ce dont elle voulait parler. Ce n'était surement pas le bon moment, mais ils n'en auraient peut-être pas d'autres.
"Je tenais à m'excuser pour ma suspicion la dernière fois."
Elle se massa la nuque, c'était difficile pour la petite écossaise d'avouer ses fautes. Mais là elle avait refuser de croire ce qu'elle savait surement déjà au fond d'elle.
"Mais...je connais votre fils...c'est d'ailleurs un peu grâce à lui que je suis ici..."
Elle fit un léger sourire triste. Grâce...ou à cause...c'était au choix en fait...
"Je ne demande pas les pourquoi, je pense déjà les connaitre. Je me demande juste si...si jamais vous aviez quelque chose à lui dire...vous vouliez que je lui transmette...ou quelque chose dans le genre."
Lui transmettre ses bons voeux alors qu'il était sensé être mort? L'idée après proposition paraissait incongrue et déplacée. Mais...elle avait besoin de le faire. Tant qu'ils avaient encore le temps.
A minuit pile, comme la dernière fois, une apparition se fit. La remplaçante du marcheur était arrivée. Et cela signifiait que leur petite sauterie était finie. Lo'ann mentionna le nom d'Alixitide. Tout se retrouvait apparemment dans le petit monde du collège invisible. Elle finit tranquillement son verre d'eau et ferma les yeux en attendant le voyage.
*In my Defens...*
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*...God me Defend*
La devise de sa terre natale fut la seule chose à lui traverser l'esprit. Quelque part ça l'avait rassurée le temps du voyage. Elle rouvrit les yeux pour se retrouver sur la plateforme quittée il n'y a pas si longtemps. D'autres personnes étaient déjà là...Certaines qu'elle connaissait déjà.
"Bonjour Lloyd...alors...ce séjour en enfer?"
Un humour un peu abrupt. Voir l'avocat ici ne lui faisait pas plus plaisir que cela mais toutes les bonnes volontés étaient à prendre. Même les bonnes volontés un peu stupides. D'ailleurs...elle en profita pour regarder les réactions des autres. Juliette s'était dirigée vers l'intérieur tandis que Brieux avait foncé vers surement ce qui était Aza Chorn...il était...impressionnant. Quand à Elisabeth...Pourquoi faisait-elle ça? Elle avait l'impression qu'elle ne comprenait pas où elle était...ni pourquoi d'ailleurs...Elle se détourna de cela, ce n'était pas le moment de s'embrouiller avec ses alliés. De toute façon, elle voulait parler avec John Six. Elle s'éloigna du groupe pour s'approcher de l'homme à lunettes.
"Bonjour M. Six."
Elle s'accroupit à côté de lui. Elle ne savait pas trop comme parler avec lui de ce dont elle voulait parler. Ce n'était surement pas le bon moment, mais ils n'en auraient peut-être pas d'autres.
"Je tenais à m'excuser pour ma suspicion la dernière fois."
Elle se massa la nuque, c'était difficile pour la petite écossaise d'avouer ses fautes. Mais là elle avait refuser de croire ce qu'elle savait surement déjà au fond d'elle.
"Mais...je connais votre fils...c'est d'ailleurs un peu grâce à lui que je suis ici..."
Elle fit un léger sourire triste. Grâce...ou à cause...c'était au choix en fait...
"Je ne demande pas les pourquoi, je pense déjà les connaitre. Je me demande juste si...si jamais vous aviez quelque chose à lui dire...vous vouliez que je lui transmette...ou quelque chose dans le genre."
Lui transmettre ses bons voeux alors qu'il était sensé être mort? L'idée après proposition paraissait incongrue et déplacée. Mais...elle avait besoin de le faire. Tant qu'ils avaient encore le temps.
- Mina KovacsLeX
- Age : 33
Equipe : Lex
Nom de code : lilith
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Ven 15 Avr 2011 - 23:05
Mina avait eu la journée pour se préparer, au moins psychologiquement à affronter l'endroit où elle et Edeas avaient vu la mort de près, de très près même. Mina était prête à en découdre. Les NEXUS puis les LATEX l'avaient plus ou moins préparée à affronter des choses hors normes. Mais là, avec les Lex c'était encore plus puissant. L'avenir du monde allait se jouer ce soir. Elle fit un rapide tour de table du regard.
Jolène jouait nerveusement avec sa clochette dans ses mains. Brieuc, le nouveau très jeune mais motivé... Elisabeth, qui ne semblait pas prendre la mesure de ce qu'il allait affronter... Mina s'était habillé en cuir intégral, comme pour faire voir qu'elle était prête au combat. Elle mangea son plat préféré devant les autres, un corbeau mort depuis quelque jours qu'elle avait gardé pour l'occasion. Jusqu'au moment où ils durent trinquer, Elle essaya de capter le regard du professeur Koffmann comme pour lui signifier qu'elle pouvait comptait sur elle, au péril de sa vie...
Alban, juliette et les autres, son équipe... Sa nouvelle famille et Esther une mère de substitution, voilà ce qu'étaient les LEX aux yeux de Mina.
A Minuit leur moyen de transport arriva, comme d'habitude, par téléportation. Lo'an qui avait connu Alixtide, un bon ami à Mina. Un paria comme elle. Quelqu'un qui l'avait accueilli en la prenant pour ce qu'elle était à sa façon, car lui aussi aux yeux des autres était un monstre. Jusqu'à ce que Cassandre et son terrible pouvoir lui fasse comprendre que les monstres n'étaient pas ceux qui étaient différents physiquement des autres.
Et c'était parti!
Elle retrouva le lieu où elle avait sauvé la vie d'Edeas. N'osant pas rentrer dans l'enclave, même si elle était munie de sa clochette, Mina resta près de l'écossaise et de quelques autres.
"Bonjour monsieur Six!... Bonjour les autres!... Bonjour défenseur de ce lieu!"
Mina salua de la tête le gardien qui restait en retrait.
[HRP : Je vous rappelle que je suis absente à partir de demain, jusqu'au 26 avril dans la journée... Je ne sais pas si j'aurais une quelconque couverture Web... Passez mon tour s'il le faut.]
Jolène jouait nerveusement avec sa clochette dans ses mains. Brieuc, le nouveau très jeune mais motivé... Elisabeth, qui ne semblait pas prendre la mesure de ce qu'il allait affronter... Mina s'était habillé en cuir intégral, comme pour faire voir qu'elle était prête au combat. Elle mangea son plat préféré devant les autres, un corbeau mort depuis quelque jours qu'elle avait gardé pour l'occasion. Jusqu'au moment où ils durent trinquer, Elle essaya de capter le regard du professeur Koffmann comme pour lui signifier qu'elle pouvait comptait sur elle, au péril de sa vie...
Alban, juliette et les autres, son équipe... Sa nouvelle famille et Esther une mère de substitution, voilà ce qu'étaient les LEX aux yeux de Mina.
A Minuit leur moyen de transport arriva, comme d'habitude, par téléportation. Lo'an qui avait connu Alixtide, un bon ami à Mina. Un paria comme elle. Quelqu'un qui l'avait accueilli en la prenant pour ce qu'elle était à sa façon, car lui aussi aux yeux des autres était un monstre. Jusqu'à ce que Cassandre et son terrible pouvoir lui fasse comprendre que les monstres n'étaient pas ceux qui étaient différents physiquement des autres.
Et c'était parti!
Elle retrouva le lieu où elle avait sauvé la vie d'Edeas. N'osant pas rentrer dans l'enclave, même si elle était munie de sa clochette, Mina resta près de l'écossaise et de quelques autres.
"Bonjour monsieur Six!... Bonjour les autres!... Bonjour défenseur de ce lieu!"
Mina salua de la tête le gardien qui restait en retrait.
[HRP : Je vous rappelle que je suis absente à partir de demain, jusqu'au 26 avril dans la journée... Je ne sais pas si j'aurais une quelconque couverture Web... Passez mon tour s'il le faut.]
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Sam 16 Avr 2011 - 4:01
Alors que Brieuc s'approchait de lui, Aza Chorn tourna la tête en sa direction.
"Mon ami, tu es donc revenu... J'aurai aimé te revoir dans d'autres circonstances, pour jouer aux échecs dans mon beau jardin plus que pour défendre l'avenir de toutes choses sur cette plateforme ! Mais le plaisir demeure entier..."
L'albinos casqué redescendit de quelques centimètres, jusqu'à ce que ses pieds touchent le sol.
"Quand Monsieur Mason Lang est venu en personne solliciter mon aide, il m'a dit qu'un petit mutant avait suggéré mon nom. J'espérais bien qu'il s'agissait de toi ! Tu le sais parce que je te l'ai déjà dit que la voie d'Aza Chorn est celle de la solitude. Avant aujourd'hui, je n'avais parlé dans les dernières années qu'à Maître Ferraille et à toi même"
Sa voix se fit plus inquiète. Le puissant mutant qu'était la Sentinelle du Jardin de l'Occident avait-il peur ?
"Mon rôle n'a jamais été d'intervenir mais de protéger le Jardin. Si j'ai accepté de venir aujourd'hui ce n'est pas que par amitié pour toi et dans l'espoir de te revoir. Une tempête se prépare..."
Et comme pour faire écho aux paroles de l'albinos, un éclair zébra l'étrange ciel au dessus de la plateforme, faisant sursauter les personnes présentes...
... Kay sourit à Elisabeth d'un drôle de sourire de prédatrice sure d'elle. Elle laissa tomber l'espace d'un instant le massage de ses propres tempes et lança :
"Je suis télépathe. Le massage m'aide juste à me concentrer pendant que je sers de radar de détection. Si..."
Le sourire s'effaça. Visiblement, la rouquine était sur le point d'administrer une fin de non recevoir cinglante à Elisabeth. Mais... Aujourd'hui, rien n'était pareil à d'habitude.
"Okay" conclut-elle. "Si tu veux me masser, après tout pourquoi pas ? Ce n'est pas un jeu politique aujourd'hui. Ce n'est pas un jeu de domination. C'est une mission de sauvetage et..."
Elle semblait perdue dans ses pensées. Comme si ses paroles s'adressaient aussi bien à la crétoise qu'à elle-même.
"Si je survis à la Tempête, je survivrais bien au fait que la terrible Harlequine comme ta copine la gothique m'appelle se soit faite masser par une bébé mutante..."
Nouveau sourire. Plus sincère. Kay embraya :
"Le costume, le maquillage c'est important. Après tout, tu n'es jamais autant invisible quand tu t'exposes ostensiblement à la face du Monde. La leçon à retenir : quoi que tu fasses ou dises, le Monde s'en fout. Tu pourrais déverser des millions de litres de sang dans l'océan que l'océan ne bougera pas. Alors Dieu sur son trône, que peut-il avoir à en faire ?"
Caressant le métal froid de son arme automatique, la rousse termina :
"Deux ans d'infiltration dans les milieux SM de Los Angeles. A l'époque on m'appelait Maîtresse Kay. J'ai recruté la courgette bleue ici présente dans ces rades minables. Je suis devenue une légende, alors autant garder le cuir..."
La courgette en question, Cap'tain Lloyd ne remarqua pas qu'on parlait d'elle. Après tout, la belle Jolène venait de le saluer et... Il exhiba en retour un bout d'étoffe qui ne pouvait être qu'un reste de la robe déchirée de l'écossaise que cette dernière avait remise en paiement lors de son court séjour aux enfers. Visiblement la détention de la courgette là-bas lui avait grillé ses derniers neurones. Néanmoins, Lloyd déclama :
"Beauté chardonnée / Ta robe une fois amidonnée / A tes yeux me fait penser / Je m'enferme dans les Wécés / Et mon pantalon une fois baissé..."
Heureusement John Six toussa bruyamment pour couvrir la fin du poème indigne de la courgette. Cette dernière en prit ombrage et retourna bouder toute seule... Six, quant à lui, leva les yeux sur Nerve :
"Mektoub. C'était écrit"
Il tira une petite enveloppe de sa poche qu'il remit à Jolène.
"Une fois que j'ai compris que tu avais été mêlée au démantèlement définitif des Enfants de la Lune, j'ai su que je devais écrire à mon fils. Tout est expliqué là dedans. Si je meurt et que tu vis, donne la lui. Sinon..."
Six eut un sourire charmeur.
"Sinon son saltimbanque de père lui rendra visite. Et si on meurt tous les deux, eh bien, Junior n'aura qu'à continuer à penser que je suis mort..."
Petit rire sonore. Il ajouta néanmoins :
"Merci pour m'avoir aidé aux Enfers et merci pour avoir liquidé le Grand Bouc... Je suis très fier de Junior : voir sa quête achevée par son propre fils est une des plus grandes satisfaction qu'un père peut avoir..."
Mina, quant à elle, venait d'attirer l'attention du Gardien des lieux. Peut-être que leur physique peu commun les rapprochait ? Mais il semblait y avoir une vraie compréhension dans le regard de l'étrange animorphe...
Un second éclair zébra le ciel, plus puissant que le dernier, il alla jusqu'à faire trembler la plateforme...
"Mon ami, tu es donc revenu... J'aurai aimé te revoir dans d'autres circonstances, pour jouer aux échecs dans mon beau jardin plus que pour défendre l'avenir de toutes choses sur cette plateforme ! Mais le plaisir demeure entier..."
L'albinos casqué redescendit de quelques centimètres, jusqu'à ce que ses pieds touchent le sol.
"Quand Monsieur Mason Lang est venu en personne solliciter mon aide, il m'a dit qu'un petit mutant avait suggéré mon nom. J'espérais bien qu'il s'agissait de toi ! Tu le sais parce que je te l'ai déjà dit que la voie d'Aza Chorn est celle de la solitude. Avant aujourd'hui, je n'avais parlé dans les dernières années qu'à Maître Ferraille et à toi même"
Sa voix se fit plus inquiète. Le puissant mutant qu'était la Sentinelle du Jardin de l'Occident avait-il peur ?
"Mon rôle n'a jamais été d'intervenir mais de protéger le Jardin. Si j'ai accepté de venir aujourd'hui ce n'est pas que par amitié pour toi et dans l'espoir de te revoir. Une tempête se prépare..."
Et comme pour faire écho aux paroles de l'albinos, un éclair zébra l'étrange ciel au dessus de la plateforme, faisant sursauter les personnes présentes...
... Kay sourit à Elisabeth d'un drôle de sourire de prédatrice sure d'elle. Elle laissa tomber l'espace d'un instant le massage de ses propres tempes et lança :
"Je suis télépathe. Le massage m'aide juste à me concentrer pendant que je sers de radar de détection. Si..."
Le sourire s'effaça. Visiblement, la rouquine était sur le point d'administrer une fin de non recevoir cinglante à Elisabeth. Mais... Aujourd'hui, rien n'était pareil à d'habitude.
"Okay" conclut-elle. "Si tu veux me masser, après tout pourquoi pas ? Ce n'est pas un jeu politique aujourd'hui. Ce n'est pas un jeu de domination. C'est une mission de sauvetage et..."
Elle semblait perdue dans ses pensées. Comme si ses paroles s'adressaient aussi bien à la crétoise qu'à elle-même.
"Si je survis à la Tempête, je survivrais bien au fait que la terrible Harlequine comme ta copine la gothique m'appelle se soit faite masser par une bébé mutante..."
Nouveau sourire. Plus sincère. Kay embraya :
"Le costume, le maquillage c'est important. Après tout, tu n'es jamais autant invisible quand tu t'exposes ostensiblement à la face du Monde. La leçon à retenir : quoi que tu fasses ou dises, le Monde s'en fout. Tu pourrais déverser des millions de litres de sang dans l'océan que l'océan ne bougera pas. Alors Dieu sur son trône, que peut-il avoir à en faire ?"
Caressant le métal froid de son arme automatique, la rousse termina :
"Deux ans d'infiltration dans les milieux SM de Los Angeles. A l'époque on m'appelait Maîtresse Kay. J'ai recruté la courgette bleue ici présente dans ces rades minables. Je suis devenue une légende, alors autant garder le cuir..."
La courgette en question, Cap'tain Lloyd ne remarqua pas qu'on parlait d'elle. Après tout, la belle Jolène venait de le saluer et... Il exhiba en retour un bout d'étoffe qui ne pouvait être qu'un reste de la robe déchirée de l'écossaise que cette dernière avait remise en paiement lors de son court séjour aux enfers. Visiblement la détention de la courgette là-bas lui avait grillé ses derniers neurones. Néanmoins, Lloyd déclama :
"Beauté chardonnée / Ta robe une fois amidonnée / A tes yeux me fait penser / Je m'enferme dans les Wécés / Et mon pantalon une fois baissé..."
Heureusement John Six toussa bruyamment pour couvrir la fin du poème indigne de la courgette. Cette dernière en prit ombrage et retourna bouder toute seule... Six, quant à lui, leva les yeux sur Nerve :
"Mektoub. C'était écrit"
Il tira une petite enveloppe de sa poche qu'il remit à Jolène.
"Une fois que j'ai compris que tu avais été mêlée au démantèlement définitif des Enfants de la Lune, j'ai su que je devais écrire à mon fils. Tout est expliqué là dedans. Si je meurt et que tu vis, donne la lui. Sinon..."
Six eut un sourire charmeur.
"Sinon son saltimbanque de père lui rendra visite. Et si on meurt tous les deux, eh bien, Junior n'aura qu'à continuer à penser que je suis mort..."
Petit rire sonore. Il ajouta néanmoins :
"Merci pour m'avoir aidé aux Enfers et merci pour avoir liquidé le Grand Bouc... Je suis très fier de Junior : voir sa quête achevée par son propre fils est une des plus grandes satisfaction qu'un père peut avoir..."
Mina, quant à elle, venait d'attirer l'attention du Gardien des lieux. Peut-être que leur physique peu commun les rapprochait ? Mais il semblait y avoir une vraie compréhension dans le regard de l'étrange animorphe...
Un second éclair zébra le ciel, plus puissant que le dernier, il alla jusqu'à faire trembler la plateforme...
- Elisabeth IdakisLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Sam 16 Avr 2011 - 14:49
La Crétoise comprit que Kay était en réalité une télépathe et les petits massages étaient destinés à accroitre sa concentration pour repérer les ennemis... Lise avait donc tout bon, enfin presque:
"Avec le massage que j'te fais, tu vas être méga concentrée! Si avec ça tu ne détectes pas nos ennemis arriver..."
Elisabeth avait eu l'accord de Kay pour un massage express. La télépathe avait sembler prête à rembarrer la Crétoise mais elle s'était ravisée, à la grande satisfaction de Lise. C'était une expérience de plus à ajouter à son palmarès: masser une SM dominatrice juste avant une fin du monde probable. C'était plutôt unique en son genre et ma foi, la chevelure de feu de la télépathe que Lise avait repéré comme étant plutôt propre, n'était pas désagréable au toucher!
En temps normal Kay aurait certainement refusé ce massage selon ses dires, mais là elle sentait elle aussi qu'elle avait des risques de ne pas s'en sortir alors elle était partante pour un dernier plaisir avant de partir au combat... Car oui, ce soir ce n'était pas un jeu politique, ni un jeu de domination du moins pas entre alliés... C'était une mission de sauvetage... A ce qualificatif on aurait peut-être pu ajouter, suicidaire... Lise en avait bien conscience, c'est pourquoi justement, elle tenait à rester elle-même jusqu'au bout et ne pas se ronger les sangs pour le moment, alors qu'elle en aurait l'occasion dans peu de temps... Et, être aussi insouciante, c'était sa manière à elle de décompresser au même titre que Six qui méditait sous son arbre.
Lise avait vue juste: la gothique en était au stade des petits surnoms et Kay s'était vue attribuer celui d'Harlequine. Le surnom était sans aucun doute justifié. La télépathe conclut donc qu'à ce stade, ça ne pouvait plus gêner, la "terrible Harlequine" de se faire masser par "un bébé mutante". Lise aperçut, de dos, les joues de Kay former une plissure qu'on pouvait interpréter comme étant un sourire. Elisabeth eut bien envie de répondre, mais son attention avait été distraite par Lloyd qui déblatérait des obscénités...
Passant ses doigts, derrière les oreilles de Kay pour les ramener au sommet du crâne dans de lents mouvements circulaires effectués du bout des ongles, Elisabeth ne répondit rien pour le moment. Elle préférait écouter la télépathe parler.
Elle l'informa en outre que sa tenue excentrique c'était son camouflage à elle. Selon elle, plus tu étais voyant, moins tu l'étais en vérité... Ce n'était pas logique et pourtant Lise voyait tout à fait où elle voulait en venir.
Elle même, et bien souvent, n'était pas considérée comme quelqu'un de dangereux parce qu'elle paraissait tellement légère, et parfois même excentrique qu'on ne la considérait que rarement, et on ne la voyait pas telle qu'elle était en réalité. Parce que Lise malgré tout, pouvait être une personne réfléchie quand elle prenait la peine de le décider.
Kay poursuivit en prenant un exemple avec une histoire d'océan et de sang, comme quoi si le monde s'en fichait, Dieu lui-même n'en avait certainement rien à foutre. Lise réfléchit un instant à la théorie de l'Harlequine. Cela supposait que Dieu était foutiste au même titre que le Monde... Ce qui par définition n'était pas le cas puisqu'il veillait sur ses brebis et qu'il était la bonté même...
Elisabeth aurait certainement répondu à la SM en temps normal, mais là, elle avait mal à la tête, rien qu'à songer à s'engager dans une conversation théologique ou téléologique sur Dieu alors que dans quelques instants un combat visant l'apocalypse allait débuter... La jeune femme se contenta donc de rétorquer:
"Espérons que le Vieux là haut, si jamais il existe, ne t'entende pas, parce que j'crois bien qu'on va vraiment avoir besoin de lui..."
La dominatrice parla ensuite de son passé en tant que Maîtresse Kay ce qui fit sourire la Crétoise. Le cuir n'était donc pas anodin... Lise arrêta ses doigts un instant. Les nouvelles infos de la télépathe l'aidèrent à se remémorer ce qu'elle avait voulut lui dire, tout à l'heure. Elle souhaitait revenir sur ce qu'avait dit Kay qui l'avait appelé "bébé mutante".
"Hé... d'ailleurs, comment tu sais que j'suis une bébé mutante?" Anticipant sa réponse Lise enchaîna: "C'est pas parce que j'ai l'air d'une demoiselle complètement insouciante à l'air idiot, que j'en suis une..." La Crétoise illustra alors son propos par un exemple:"Regarde-toi par exemple... T'as bien l'air d'une dominatrice SM mais tu n'en es pas une pour autant... Enfin...j'crois pas! Tu me dis si je me trompe..."
Elisabeth poursuivit son massage comme pour inciter Kay à la confidence.
"Tu parlais tout à l'heure d'avoir une apparence excentrique, comme quoi ça te rendait invisible au final... Ben, pour moi c'est pareil... Les gens pensent que je suis bête ou inconsciente, ce qu'il fait qu'ils me sous-estiment toujours... Ça n'me dérange pas en soi parce que si j'ai l'occasion de frapper un grand coup pour leur prouver le contraire alors je n'hésite pas une seconde..."
Lise sourit et acheva en vouvoyant désormais l'Harlequine:
"En tout cas Maîtresse Kay, j'suis bien contente de vous avoir dans nos rangs..."
Même si question crédibilité en ce moment, ce n'était pas trop ça... Si les ennemis se pointaient en pleine séance de massage...
Un nouvel éclair déchira le ciel dans un grondement sourd faisant trembler la plateforme. Si la météo s'y mettait aussi, ça n'allait vraiment pas le faire... Lise détestait la pluie... Cet orage était annonciateur de la tempête, annonciateur d'un truc vraiment pas net, comme dans les fins de films où le final grandiose et terrible approchait.
Elisabeth posa sa tête sur l'épaule de Kay comme si elles deux étaient bonnes copines, cessant du coup son massage:
"Toujours pas d'ennemis "en vue" Maîtresse?" Relevant sa tête, Lise enchaîna: "Ces éclairs sont vraiment puissants... Faudrait pas que l'un d'eux nous pète à la gueule... Ni qu'il pleuve... J'aime pas la pluie..." Termina la Crétoise comme si ce problème pouvait encore compter...
Lise leva les yeux vers le ciel menaçant puis jeta un coup d'oeil à ses camarades. Brieuc et Aza Chorn s'étaient manifestement retrouvés , Six parlait avec Jolène, et Mina était restée dans son coin, même si le gardien des lieux semblaient s'intéresser à elle. La "courgette bleue" comme l'avait appelé Kay, partait pour sa part de son coté, l'air boudeur...
"Avec le massage que j'te fais, tu vas être méga concentrée! Si avec ça tu ne détectes pas nos ennemis arriver..."
Elisabeth avait eu l'accord de Kay pour un massage express. La télépathe avait sembler prête à rembarrer la Crétoise mais elle s'était ravisée, à la grande satisfaction de Lise. C'était une expérience de plus à ajouter à son palmarès: masser une SM dominatrice juste avant une fin du monde probable. C'était plutôt unique en son genre et ma foi, la chevelure de feu de la télépathe que Lise avait repéré comme étant plutôt propre, n'était pas désagréable au toucher!
En temps normal Kay aurait certainement refusé ce massage selon ses dires, mais là elle sentait elle aussi qu'elle avait des risques de ne pas s'en sortir alors elle était partante pour un dernier plaisir avant de partir au combat... Car oui, ce soir ce n'était pas un jeu politique, ni un jeu de domination du moins pas entre alliés... C'était une mission de sauvetage... A ce qualificatif on aurait peut-être pu ajouter, suicidaire... Lise en avait bien conscience, c'est pourquoi justement, elle tenait à rester elle-même jusqu'au bout et ne pas se ronger les sangs pour le moment, alors qu'elle en aurait l'occasion dans peu de temps... Et, être aussi insouciante, c'était sa manière à elle de décompresser au même titre que Six qui méditait sous son arbre.
Lise avait vue juste: la gothique en était au stade des petits surnoms et Kay s'était vue attribuer celui d'Harlequine. Le surnom était sans aucun doute justifié. La télépathe conclut donc qu'à ce stade, ça ne pouvait plus gêner, la "terrible Harlequine" de se faire masser par "un bébé mutante". Lise aperçut, de dos, les joues de Kay former une plissure qu'on pouvait interpréter comme étant un sourire. Elisabeth eut bien envie de répondre, mais son attention avait été distraite par Lloyd qui déblatérait des obscénités...
Passant ses doigts, derrière les oreilles de Kay pour les ramener au sommet du crâne dans de lents mouvements circulaires effectués du bout des ongles, Elisabeth ne répondit rien pour le moment. Elle préférait écouter la télépathe parler.
Elle l'informa en outre que sa tenue excentrique c'était son camouflage à elle. Selon elle, plus tu étais voyant, moins tu l'étais en vérité... Ce n'était pas logique et pourtant Lise voyait tout à fait où elle voulait en venir.
Elle même, et bien souvent, n'était pas considérée comme quelqu'un de dangereux parce qu'elle paraissait tellement légère, et parfois même excentrique qu'on ne la considérait que rarement, et on ne la voyait pas telle qu'elle était en réalité. Parce que Lise malgré tout, pouvait être une personne réfléchie quand elle prenait la peine de le décider.
Kay poursuivit en prenant un exemple avec une histoire d'océan et de sang, comme quoi si le monde s'en fichait, Dieu lui-même n'en avait certainement rien à foutre. Lise réfléchit un instant à la théorie de l'Harlequine. Cela supposait que Dieu était foutiste au même titre que le Monde... Ce qui par définition n'était pas le cas puisqu'il veillait sur ses brebis et qu'il était la bonté même...
Elisabeth aurait certainement répondu à la SM en temps normal, mais là, elle avait mal à la tête, rien qu'à songer à s'engager dans une conversation théologique ou téléologique sur Dieu alors que dans quelques instants un combat visant l'apocalypse allait débuter... La jeune femme se contenta donc de rétorquer:
"Espérons que le Vieux là haut, si jamais il existe, ne t'entende pas, parce que j'crois bien qu'on va vraiment avoir besoin de lui..."
La dominatrice parla ensuite de son passé en tant que Maîtresse Kay ce qui fit sourire la Crétoise. Le cuir n'était donc pas anodin... Lise arrêta ses doigts un instant. Les nouvelles infos de la télépathe l'aidèrent à se remémorer ce qu'elle avait voulut lui dire, tout à l'heure. Elle souhaitait revenir sur ce qu'avait dit Kay qui l'avait appelé "bébé mutante".
"Hé... d'ailleurs, comment tu sais que j'suis une bébé mutante?" Anticipant sa réponse Lise enchaîna: "C'est pas parce que j'ai l'air d'une demoiselle complètement insouciante à l'air idiot, que j'en suis une..." La Crétoise illustra alors son propos par un exemple:"Regarde-toi par exemple... T'as bien l'air d'une dominatrice SM mais tu n'en es pas une pour autant... Enfin...j'crois pas! Tu me dis si je me trompe..."
Elisabeth poursuivit son massage comme pour inciter Kay à la confidence.
"Tu parlais tout à l'heure d'avoir une apparence excentrique, comme quoi ça te rendait invisible au final... Ben, pour moi c'est pareil... Les gens pensent que je suis bête ou inconsciente, ce qu'il fait qu'ils me sous-estiment toujours... Ça n'me dérange pas en soi parce que si j'ai l'occasion de frapper un grand coup pour leur prouver le contraire alors je n'hésite pas une seconde..."
Lise sourit et acheva en vouvoyant désormais l'Harlequine:
"En tout cas Maîtresse Kay, j'suis bien contente de vous avoir dans nos rangs..."
Même si question crédibilité en ce moment, ce n'était pas trop ça... Si les ennemis se pointaient en pleine séance de massage...
Un nouvel éclair déchira le ciel dans un grondement sourd faisant trembler la plateforme. Si la météo s'y mettait aussi, ça n'allait vraiment pas le faire... Lise détestait la pluie... Cet orage était annonciateur de la tempête, annonciateur d'un truc vraiment pas net, comme dans les fins de films où le final grandiose et terrible approchait.
Elisabeth posa sa tête sur l'épaule de Kay comme si elles deux étaient bonnes copines, cessant du coup son massage:
"Toujours pas d'ennemis "en vue" Maîtresse?" Relevant sa tête, Lise enchaîna: "Ces éclairs sont vraiment puissants... Faudrait pas que l'un d'eux nous pète à la gueule... Ni qu'il pleuve... J'aime pas la pluie..." Termina la Crétoise comme si ce problème pouvait encore compter...
Lise leva les yeux vers le ciel menaçant puis jeta un coup d'oeil à ses camarades. Brieuc et Aza Chorn s'étaient manifestement retrouvés , Six parlait avec Jolène, et Mina était restée dans son coin, même si le gardien des lieux semblaient s'intéresser à elle. La "courgette bleue" comme l'avait appelé Kay, partait pour sa part de son coté, l'air boudeur...
- Edeas CrugeLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Sam 16 Avr 2011 - 17:01
[Hrp: Aller je me joint à vous bon Rp tous le monde]
Edéas avait l’estomac noué, la bataille approchait, leur professeur semblait bardé d’équipement il ne l’avait encore jamais vu comme cela. Il se demandait bien dans quel état elle pouvait être, son fils allait jouer un rôle primordiale dans le rituel Edéas était confiant cependant, David était fort il avait put contrôler la bête ou du moins la ralentir, il ne faisait aucun doute qu’il arriverait encore une fois à la contenir.
Et puis ils arrivèrent tous empruntant un taxi différent cette fois-ci. Le groupe se sépara alors en deux comme convenue. Edéas hésita un instant ou aller, au saint des saints ou rester et attendre l’ennemis, rester et attendre Caremus… *désolé David ta mère est la elle veillera sur toi* aussi préféra t-il donc rester sur la plateforme. En compagnie de deux des nouvelles recrues, mais aussi de Jôlêne et Mina, d’ailleurs il avait une dette envers cette dernière peut-être qu’il aurait l’occasion de la rembourser.
« C’est franchement incroyable Mina tu a vu comment le lieu à retrouver sa forme d’origine »
Puis il avisa les alliés présent un groupe hétéroclite, il reconnu le gardien des lieux un être ô combien étrange, un peu trop au gout d’Edéas.
« Gardien nous nous retrouvons encore une fois alliés puissions nous tous en ressortir vivant. »
Edéas jeta un petit regard autour de lui l’éclair déchirant le ciel lui rappela que bientôt, l’orage serait présent ici. Aussi par mesure de sécurité il ôta ses chaussures * cette paire la au moins je ne vais pas la perdre* puis activa son pouvoir transformant ses pieds en une sorte de roller le rendant un peu plus mobile..
Edéas avait l’estomac noué, la bataille approchait, leur professeur semblait bardé d’équipement il ne l’avait encore jamais vu comme cela. Il se demandait bien dans quel état elle pouvait être, son fils allait jouer un rôle primordiale dans le rituel Edéas était confiant cependant, David était fort il avait put contrôler la bête ou du moins la ralentir, il ne faisait aucun doute qu’il arriverait encore une fois à la contenir.
Et puis ils arrivèrent tous empruntant un taxi différent cette fois-ci. Le groupe se sépara alors en deux comme convenue. Edéas hésita un instant ou aller, au saint des saints ou rester et attendre l’ennemis, rester et attendre Caremus… *désolé David ta mère est la elle veillera sur toi* aussi préféra t-il donc rester sur la plateforme. En compagnie de deux des nouvelles recrues, mais aussi de Jôlêne et Mina, d’ailleurs il avait une dette envers cette dernière peut-être qu’il aurait l’occasion de la rembourser.
« C’est franchement incroyable Mina tu a vu comment le lieu à retrouver sa forme d’origine »
Puis il avisa les alliés présent un groupe hétéroclite, il reconnu le gardien des lieux un être ô combien étrange, un peu trop au gout d’Edéas.
« Gardien nous nous retrouvons encore une fois alliés puissions nous tous en ressortir vivant. »
Edéas jeta un petit regard autour de lui l’éclair déchirant le ciel lui rappela que bientôt, l’orage serait présent ici. Aussi par mesure de sécurité il ôta ses chaussures * cette paire la au moins je ne vais pas la perdre* puis activa son pouvoir transformant ses pieds en une sorte de roller le rendant un peu plus mobile..
- Brieuc de FolcoatLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Sam 16 Avr 2011 - 20:53
Ravi de retrouver Aza Chorn, Brieuc avait un large sourire confiant sur le visage. Il admirait tellement l'albinos qu'il estimait que rien de grave ne pouvait se passer avec un tel allié dans leurs rangs.
Il prit un petit air penaud lorsque la Sentinelle de L'Occident lui rappela que son rôle n'était pas, habituellement, de s'associer à une équipe mais de défendre, seul, le jardin. Brieuc avait un peu le sentiment d'avoir forcé la main à son ami, même si sa venue n'était pas motivée par sa seule amitié envers le jeune mutant.
"Moi aussi, j'aurais vraiment aimé vous revoir dans d'autres circonstances. Je regrette d'avoir proposé que l'on fasse appel à vous, mais, quand m'sieur Lang a demandé si on connaissait des alliés possibles, j'ai tout de suite pensé à vous. Egoïstement, je l'avoue, j'ai pas pris en compte que vous préfériez rester seul…"
Le regard un peu inquiet, Brieuc fixait son ami dans les yeux, espérant que ce dernier ne lui tiendrait pas trop rigueur de s'être fait forcer la main. Pourvu qu'il ne lui arrive rien au cours de cette mission, car l'adolescent ne se pardonnerait jamais d'être la cause d'un quelconque malheur. Il avait déjà assez de mal à encaisser la mort de son grand-père, dont il était, indirectement la cause.
Mais confiant dans la puissance de l'albinos, Brieuc savait que la victoire ne pouvait pas leur échapper. Plein d'assurance, il demanda :
"Quand tout cela sera fini, vous m'inviterez à jouer aux échecs comme vous le faisiez avec maître Ferraille ? Une fois que Caremus sera définitivement neutralisé… Je pourrais garder la clochette et on fabriquera un passage pour que je vienne dans le jardin avec vous…"
Autour d'eux, leurs compagnons se préparaient, chacun à sa façon, à la bataille qui se préparait. Certains restaient concentrés, d'autres, plus expansifs, avaient besoin de parler. Mais tous, semblaient résolus.
Rentrant instinctivement la tête dans les épaules lorsque les éclairs zébrèrent le ciel et firent trembler la plate-forme, Brieuc leva aussitôt les yeux, le regard inquiet, cherchant à discerner si une menace s'approchait.
"Déjà ? La tempête s'approche-t-elle pour nous frapper ?"
Serrant les poings, Brieuc avait l'air plus déterminé que jamais, même s'il se demandait en quoi son pouvoir allait bien pouvoir servir.
"Aza Chorn, je veux vous aider. Mais je ne veux pas faire de bêtises. A votre avis, où je dois me mettre pour être le plus efficace ?"
Manquant de confiance en lui, le jeune garçon voulait le conseil d'une personne expérimentée. Sa pire crainte était, en fait, d'être trop vulnérable et, par là-même, de mettre en danger ceux qui essaieraient de venir le secourir.
Il prit un petit air penaud lorsque la Sentinelle de L'Occident lui rappela que son rôle n'était pas, habituellement, de s'associer à une équipe mais de défendre, seul, le jardin. Brieuc avait un peu le sentiment d'avoir forcé la main à son ami, même si sa venue n'était pas motivée par sa seule amitié envers le jeune mutant.
"Moi aussi, j'aurais vraiment aimé vous revoir dans d'autres circonstances. Je regrette d'avoir proposé que l'on fasse appel à vous, mais, quand m'sieur Lang a demandé si on connaissait des alliés possibles, j'ai tout de suite pensé à vous. Egoïstement, je l'avoue, j'ai pas pris en compte que vous préfériez rester seul…"
Le regard un peu inquiet, Brieuc fixait son ami dans les yeux, espérant que ce dernier ne lui tiendrait pas trop rigueur de s'être fait forcer la main. Pourvu qu'il ne lui arrive rien au cours de cette mission, car l'adolescent ne se pardonnerait jamais d'être la cause d'un quelconque malheur. Il avait déjà assez de mal à encaisser la mort de son grand-père, dont il était, indirectement la cause.
Mais confiant dans la puissance de l'albinos, Brieuc savait que la victoire ne pouvait pas leur échapper. Plein d'assurance, il demanda :
"Quand tout cela sera fini, vous m'inviterez à jouer aux échecs comme vous le faisiez avec maître Ferraille ? Une fois que Caremus sera définitivement neutralisé… Je pourrais garder la clochette et on fabriquera un passage pour que je vienne dans le jardin avec vous…"
Autour d'eux, leurs compagnons se préparaient, chacun à sa façon, à la bataille qui se préparait. Certains restaient concentrés, d'autres, plus expansifs, avaient besoin de parler. Mais tous, semblaient résolus.
Rentrant instinctivement la tête dans les épaules lorsque les éclairs zébrèrent le ciel et firent trembler la plate-forme, Brieuc leva aussitôt les yeux, le regard inquiet, cherchant à discerner si une menace s'approchait.
"Déjà ? La tempête s'approche-t-elle pour nous frapper ?"
Serrant les poings, Brieuc avait l'air plus déterminé que jamais, même s'il se demandait en quoi son pouvoir allait bien pouvoir servir.
"Aza Chorn, je veux vous aider. Mais je ne veux pas faire de bêtises. A votre avis, où je dois me mettre pour être le plus efficace ?"
Manquant de confiance en lui, le jeune garçon voulait le conseil d'une personne expérimentée. Sa pire crainte était, en fait, d'être trop vulnérable et, par là-même, de mettre en danger ceux qui essaieraient de venir le secourir.
- Jolène FerjaultLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Dim 17 Avr 2011 - 18:55
Aussitôt son salut lancé à Lloyd, plus par politesse que par quelconque intérêt, Jolène regretta amèrement son geste. Bavard comme il était, il n'allait pas la lâcher...D'ailleurs...il avait sortit un bout de sa robe pour lui montrer. La petite écossaise ne compris pas tout de suite ce geste...souhait-il lui rendre ce lambeau? Il en aurait été capable. Mais ce fut pire que ce qu'elle avait pu imaginer. Qu'il déclame encore un poème était normal de sa part, voir attendu. Mais que...que le poème en question parle de...de...La jeune fille se sentit rougir en même temps que les mots sortaient de la bouche de l'avocat. Non pas de pudeur, mais de honte et de colère. Qu'il se...arrr...l'image en elle même était insupportable...mais qu'en plus il fasse une déclamation là dessus...Elle n'imaginait pouvoir un jour être aussi dégoûtée de quelqu'un qui...Elle entrouvrit la bouche pour insulter l'avocat, prête à déchaîner la fureur de son honneur souillé par un coup bien placé avant de se rappeler que l'ennemi à battre était plus important que sa fierté bafouée. Elle ne pouvait pas se permettre de passer sa colère par la violence physique et un bref instant de lucidité su la retenir. Mais elle ne pouvait pas laisser l'affront impuni. Elle se mit à bafouiller, le visage colérique et fermé, trop d'insultes venaient à son esprit en même temps pour qu'elle puisse toutes les dire en même temps.
"Mais...vous allez pas bien oui? Vieux pervers !"
Elle avait crié presque inconsciemment, voulant cracher la répulsion et la peur subitement apparues. Heureusement que Six avait arrêté cette déclaration au bon moment. Elle regarda l'homme a lunette avec un sincère sentiment de respect et de gratitude. Heureusement que la courgette s'était éloignée, elle ne se serait pas sentie à l'aise si il était resté trop près. Le premier éclair lui passa complètement au dessus de la tête avec ce qui venait de se passer avec Lloyd. Elle se reconcentra sur John Six, l'autre énergumène n'aurait même pas mérité qu'elle lui réponde mais là...
Six sortit un papier de sa poche, lui demandant de la remettre à son fils si il mourrait pendant cette bataille, et qu'en cas contraire, il irait lui parler lui même. Jolène eut sourire narquois en réponse à celui de Six. Elle posa la main sur l'enveloppe mais ne la pris pas de suite.
"Vous me ferez un grand plaisir d'aller tout lui avouer vous même à la fin de cette mission suicide. Je ne tiens pas à annoncer à John la mort véritable de son père."
Elle allait tout faire pour ne pas avoir à donner l'enveloppe, plus pour "Junior" que pour elle même,...et vu que la troisième option ne l'enchantait pas vraiment...il ne lui restait plus qu'à assurer la survie de Six.
"Et je ne tiens pas plus que cela à mourir."
Chose étonnante, l'écossaise se rendit compte seulement maintenant qu'il ne lui en voulait pas pour ses soupçons. La discussion avait été lancée si tranquillement...ils auraient pu être en train de prendre le thé, le ton aurait été le même.
"Pour le grand bouc c'était plus un hasard qu'autre chose...et je dois avouer que ses cris étaient...horribles..."
Elle frissonna un instant en repensant aux hurlement de douleur de l'homme en train de prendre feu.
"Quand à l'enfer...c'était tout naturel."
Un sourire éclaira son visage un court instant.
"Si jamais, malgré mes tentatives pour vous sauvez, vous veniez à mourir ici, je lui rapporterais de vive voix les paroles que vous venez de prononcer. Je pense que ça lui ferait plaisir de savoir ça..."
...Que son père s'intéressait en fait à lui malgré tout ce qu'il pouvait penser. Elle regarda ses chaussures un court instant avant que l'éclair ne zèbre à nouveau le ciel. Il fut assez violent pour mettre la petite écossaise accroupie totalement à terre. Elle se redressa comme elle put le plus vite possible.
"Vous pensez que le lieu sait ce qu'il va se passer...Ou que Caremus est en train de soigner son entrée?"
Elle était redevenue sérieuse. Dans un cas comme dans l'autre, les choses allaient bientôt commencer...et se finir...
"Mais...vous allez pas bien oui? Vieux pervers !"
Elle avait crié presque inconsciemment, voulant cracher la répulsion et la peur subitement apparues. Heureusement que Six avait arrêté cette déclaration au bon moment. Elle regarda l'homme a lunette avec un sincère sentiment de respect et de gratitude. Heureusement que la courgette s'était éloignée, elle ne se serait pas sentie à l'aise si il était resté trop près. Le premier éclair lui passa complètement au dessus de la tête avec ce qui venait de se passer avec Lloyd. Elle se reconcentra sur John Six, l'autre énergumène n'aurait même pas mérité qu'elle lui réponde mais là...
Six sortit un papier de sa poche, lui demandant de la remettre à son fils si il mourrait pendant cette bataille, et qu'en cas contraire, il irait lui parler lui même. Jolène eut sourire narquois en réponse à celui de Six. Elle posa la main sur l'enveloppe mais ne la pris pas de suite.
"Vous me ferez un grand plaisir d'aller tout lui avouer vous même à la fin de cette mission suicide. Je ne tiens pas à annoncer à John la mort véritable de son père."
Elle allait tout faire pour ne pas avoir à donner l'enveloppe, plus pour "Junior" que pour elle même,...et vu que la troisième option ne l'enchantait pas vraiment...il ne lui restait plus qu'à assurer la survie de Six.
"Et je ne tiens pas plus que cela à mourir."
Chose étonnante, l'écossaise se rendit compte seulement maintenant qu'il ne lui en voulait pas pour ses soupçons. La discussion avait été lancée si tranquillement...ils auraient pu être en train de prendre le thé, le ton aurait été le même.
"Pour le grand bouc c'était plus un hasard qu'autre chose...et je dois avouer que ses cris étaient...horribles..."
Elle frissonna un instant en repensant aux hurlement de douleur de l'homme en train de prendre feu.
"Quand à l'enfer...c'était tout naturel."
Un sourire éclaira son visage un court instant.
"Si jamais, malgré mes tentatives pour vous sauvez, vous veniez à mourir ici, je lui rapporterais de vive voix les paroles que vous venez de prononcer. Je pense que ça lui ferait plaisir de savoir ça..."
...Que son père s'intéressait en fait à lui malgré tout ce qu'il pouvait penser. Elle regarda ses chaussures un court instant avant que l'éclair ne zèbre à nouveau le ciel. Il fut assez violent pour mettre la petite écossaise accroupie totalement à terre. Elle se redressa comme elle put le plus vite possible.
"Vous pensez que le lieu sait ce qu'il va se passer...Ou que Caremus est en train de soigner son entrée?"
Elle était redevenue sérieuse. Dans un cas comme dans l'autre, les choses allaient bientôt commencer...et se finir...
- Matéo De SantoLeX
- Age : 30
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Lun 18 Avr 2011 - 0:11
Matéo n'avait pas beaucoup participer au briefing. il s'était contenté d'écouter les cornes baissée aprés avoir entendu la nouvelle. Amélie était morte par sa faute et il n'avait même été capable de ne pas écorché son nom. Restant sans voix, il se dit qu'il fallait mieux qu'il se taise les autres semblaient connaitre leur sujet.
****
Puis le soir fatidique arriva habillé de son costume bleu le satyre s'attabla avec les autres. Il mangea ce qu'on lui proposait sans trop regardait. Attablé au coté de Mina, il fit une petite priére à voix basse pour se donner un peu de courage. Il n'avait pas fait ça depuis longtemps mais il sentait que cette fois ne serait pas de trop et était la bienvenue.
[en Portuguais]"La vie est une chance, saisis-la. La vie est beauté, admire-la. La vie est un défi, fais-lui face. La vie est un devoir, accomplis-le. La vie est amour, jouis-en. La vie est mystère, perce-le. La vie est tristesse, surmonte-la. La vie est combat, accepte-le. La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps. La vie est une aventure, ose-la. La vie est bonheur, mérite-le... La vie est la vie, défends-la."
Après ça, il vida la moitié de son assiette. Pas très affamé, il passa plus de temps à écouter ce qui se disait en jouant avec dix petits graviers de l'allée de l'institut afin de pensée a autre chose, éviter de jeter un coups d'œil au repas de Mina qui ne lui disait rien du tout.
Puis le "taxi des Lex fit son apparition Matéo fut assez surpris. il mit les graviers dans ses poches et suivit le groupe.
****
Lors de la téléportation, il sentit quelqu'un lui agripper fortement le bras comme si on essayait de lui broyer. Il allait se plaindre. Mais s'en suivit un cri suraigu qui lui vrilla les oreilles. Buck essaya de se dégager pour se boucher les oreilles et s'arracha un passage quelques poil. Il reconnut la nouvelle après coup et la maudit intérieurement de lui avoir fait mal, même si ce n'était pas voulu.
Il se frotta la bras tandis qu'elle allait discuter avec Kay. Matéo reconnut cette face de clown dés qu'il la vit. Il savait aussi que ce n'était pas une marrante et n'avait pas envie de la connaitre plus que ça.
Il regarda autour de lui. Ce lieu avait quelque chose de... Mystique. Jason aurait aimé voir ça pour son tableau de nu et il s'en voudrait de l'abimé avec son pouvoir. Regardant autour de lui, il remarqua le Captain Lloyd.
Mais la réplique obscène du costumer le fit se décidait à allait le voir. il se dirigea vers lui en se grattant maladroitement la base de la corne droite. Ses sabots claquaient sur le sol du Saint des Saint. Puis il lui demanda en plissant les yeux.
" Hé euh Machin... Ca est quoi pouvoir de toi! Je est Matéo..."
Puis il se tourna vers Kay et pensa fortement pour qu'elle capte ses pensées.
*C'est nécessaire qu'il soit ici? Il a pas l'air de comprendre ce qu'il se passe... Il risque de nous gêner! Je demande à Lo Ann de le ramener chez lui où tu es certaine qu'il ne va pas faire de bêtise?*
****
Puis le soir fatidique arriva habillé de son costume bleu le satyre s'attabla avec les autres. Il mangea ce qu'on lui proposait sans trop regardait. Attablé au coté de Mina, il fit une petite priére à voix basse pour se donner un peu de courage. Il n'avait pas fait ça depuis longtemps mais il sentait que cette fois ne serait pas de trop et était la bienvenue.
[en Portuguais]"La vie est une chance, saisis-la. La vie est beauté, admire-la. La vie est un défi, fais-lui face. La vie est un devoir, accomplis-le. La vie est amour, jouis-en. La vie est mystère, perce-le. La vie est tristesse, surmonte-la. La vie est combat, accepte-le. La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps. La vie est une aventure, ose-la. La vie est bonheur, mérite-le... La vie est la vie, défends-la."
Après ça, il vida la moitié de son assiette. Pas très affamé, il passa plus de temps à écouter ce qui se disait en jouant avec dix petits graviers de l'allée de l'institut afin de pensée a autre chose, éviter de jeter un coups d'œil au repas de Mina qui ne lui disait rien du tout.
Puis le "taxi des Lex fit son apparition Matéo fut assez surpris. il mit les graviers dans ses poches et suivit le groupe.
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Lors de la téléportation, il sentit quelqu'un lui agripper fortement le bras comme si on essayait de lui broyer. Il allait se plaindre. Mais s'en suivit un cri suraigu qui lui vrilla les oreilles. Buck essaya de se dégager pour se boucher les oreilles et s'arracha un passage quelques poil. Il reconnut la nouvelle après coup et la maudit intérieurement de lui avoir fait mal, même si ce n'était pas voulu.
Il se frotta la bras tandis qu'elle allait discuter avec Kay. Matéo reconnut cette face de clown dés qu'il la vit. Il savait aussi que ce n'était pas une marrante et n'avait pas envie de la connaitre plus que ça.
Il regarda autour de lui. Ce lieu avait quelque chose de... Mystique. Jason aurait aimé voir ça pour son tableau de nu et il s'en voudrait de l'abimé avec son pouvoir. Regardant autour de lui, il remarqua le Captain Lloyd.
Mais la réplique obscène du costumer le fit se décidait à allait le voir. il se dirigea vers lui en se grattant maladroitement la base de la corne droite. Ses sabots claquaient sur le sol du Saint des Saint. Puis il lui demanda en plissant les yeux.
" Hé euh Machin... Ca est quoi pouvoir de toi! Je est Matéo..."
Puis il se tourna vers Kay et pensa fortement pour qu'elle capte ses pensées.
*C'est nécessaire qu'il soit ici? Il a pas l'air de comprendre ce qu'il se passe... Il risque de nous gêner! Je demande à Lo Ann de le ramener chez lui où tu es certaine qu'il ne va pas faire de bêtise?*
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Lun 18 Avr 2011 - 1:44
Effectivement les cheveux propres et soyeux de la télépathe rousse étaient agréables au toucher. Kay se détendit au contact des mains d'Elisabeth et pencha la tête en arrière... Si quelqu'un avait filmé la scène, il aurait pu très certainement se servir de la bande pour réaliser une publicité pour des shampooing...
"J'ai dit que tu étais une bébé mutante, tout simplement parce que j'ai lu dans ton esprit que tu n'étais pas très expérimentée... Pour le reste, disons que j'attends de voir" lâcha dans un murmure Kay.
"Quant aux ennemis, je ne sens rien pour l'heure mais..."
Une pointe d'inquiétude avait jailli dans sa voix.
"Ces éclairs sont EFFECTIVEMENT un peu trop puissants"
Pendant ce temps Cap'tain Lloyd essuyait sans broncher les remontrances de Jolène. Peut-être que dans son esprit déséquilibré il pensait que l'écossaise ne faisait que refouler son admiration authentique pour lui mais il eut, au moins, la décence de ne pas en faire état. Il sourit (bêtement) à Matéo et avoua tout de go :
"Je suis Cap'tain Lloyd ! Mon arme fatale c'est mon cerveau ! Pour le reste, je n'ai qu'un sourire enjôleur, une plastique de rêve, un verbe aiguisé et un costume pare-balles, pare-foudre et équipé de flotteurs pour moi !"
Kay eut l'air consternée, elle qui avait initié la première dans le club très privé du Collège Invisible l'infâme Lloyd. Elle pensa dans la tête de Matéo :
*Je pense que son affreux costume bleu fait de lui une cible évidente. S'il peut canaliser un tir ennemi sur lui plutôt que sur nous c'est une bonne opération. De toutes façons, Lo'ann a besoin de se reposer et à part le jeter dans le vide, je ne vois pas trop comment nous en débarrasser*
Et ça ne sonnait même pas comme quelque chose d'ironique pour Kay !
A ce moment là, un éclair frappa le bord de la passerelle dans un fracas épouvantable. Seuls Aza Chorn et le Gardien ne sursautèrent pas. Un peu décontenancé, John Six avoua à Jolène :
"Le Saint des Saints est un des plus grands mystères de notre Ordre. Mais ton hypothèse pourrait être la bonne. Je me demande juste s'il réagit au rituel ou à l'arrivée de Caremus. Enfin, si je veux pouvoir parler à mon fils, il va falloir que je reste sur mes gardes..."
Et pour joindre le geste à la parole, Six se leva et dégaina son arme. Kay fit de même, délaissant pour l'heure les massages sympathiques d'Elisabeth.
Le ciel commençait à devenir chargé. De gros nuages d'un bleu électrique se formèrent à l'horizon et finirent par remplir tout le panorama. Le tonnerre n'arrêtait plus de retentir. Une fine pluie commença à s'abattre sur la plateforme. Fine pluie qui devint rapidement pluie battante...
Aza Chorn décroisa les bras. Il commençait à onduler d'une manière tout à fait saccadée. Comme s'il se préparait à bondir vers un adversaire. Il lança à Brieuc :
"Mon ami, les échecs attendront..."
Le Gardien tonna de sa voix profonde :
"QUELQUE CHOSE ARRIVE. QUELQUE CHOSE ARRIVE...."
Même Lo'ann, jusqu'à présent trop fatiguée pour réagir, se dressa comme une diablesse. Elle hurla :
"ILS ARRIVENT PAR UN ANGLE ÉTRANGE ! ILS..."
Et tous purent voir... Une chose gigantesque était en train d'apparaître au loin... Une chose aux contours encore indistincts. Une chose qui gagnait en précision, en netteté au fur et à mesure que les secondes passaient et que les éclairs zébraient le lointain. Une chose...
... qui était le buste d'une femme, flottant dans les airs. Ce buste, vue la distance, devait bien faire une cinquantaine de mètres de hauteur. Le visage transpercé fixait les occupants de la plateforme.... Elle ouvrit la bouche mais aucun mot n'en sortit. Ses mouvements étaient mécaniques, inhumains et froids. Ce n'était pas une créature de notre monde, ce n'était pas...
... dans un éclair de lumière, une silhouette apparut devant les alliés. Tout au bord de la plateforme. Brieuc le reconnut : Crafton.
Il ne semblait pas prêt à attaquer. Après tout, Aza Chorn et le Gardien étaient déjà en position offensive. A la place, il croisa les bras et lança :
"Je suis le héraut de mon maître. Oyez, oyez ! J'apporte le mot de la désolation et de la mort. La fin est proche et je ne peux que pleurer vos morts. La Grande Effea demande son lot de souffrances. Le temps et l'espace vont s'effondrer. Il ne restera plus que la souffrance et l'obscurité"
"J'ai dit que tu étais une bébé mutante, tout simplement parce que j'ai lu dans ton esprit que tu n'étais pas très expérimentée... Pour le reste, disons que j'attends de voir" lâcha dans un murmure Kay.
"Quant aux ennemis, je ne sens rien pour l'heure mais..."
Une pointe d'inquiétude avait jailli dans sa voix.
"Ces éclairs sont EFFECTIVEMENT un peu trop puissants"
Pendant ce temps Cap'tain Lloyd essuyait sans broncher les remontrances de Jolène. Peut-être que dans son esprit déséquilibré il pensait que l'écossaise ne faisait que refouler son admiration authentique pour lui mais il eut, au moins, la décence de ne pas en faire état. Il sourit (bêtement) à Matéo et avoua tout de go :
"Je suis Cap'tain Lloyd ! Mon arme fatale c'est mon cerveau ! Pour le reste, je n'ai qu'un sourire enjôleur, une plastique de rêve, un verbe aiguisé et un costume pare-balles, pare-foudre et équipé de flotteurs pour moi !"
Kay eut l'air consternée, elle qui avait initié la première dans le club très privé du Collège Invisible l'infâme Lloyd. Elle pensa dans la tête de Matéo :
*Je pense que son affreux costume bleu fait de lui une cible évidente. S'il peut canaliser un tir ennemi sur lui plutôt que sur nous c'est une bonne opération. De toutes façons, Lo'ann a besoin de se reposer et à part le jeter dans le vide, je ne vois pas trop comment nous en débarrasser*
Et ça ne sonnait même pas comme quelque chose d'ironique pour Kay !
A ce moment là, un éclair frappa le bord de la passerelle dans un fracas épouvantable. Seuls Aza Chorn et le Gardien ne sursautèrent pas. Un peu décontenancé, John Six avoua à Jolène :
"Le Saint des Saints est un des plus grands mystères de notre Ordre. Mais ton hypothèse pourrait être la bonne. Je me demande juste s'il réagit au rituel ou à l'arrivée de Caremus. Enfin, si je veux pouvoir parler à mon fils, il va falloir que je reste sur mes gardes..."
Et pour joindre le geste à la parole, Six se leva et dégaina son arme. Kay fit de même, délaissant pour l'heure les massages sympathiques d'Elisabeth.
Le ciel commençait à devenir chargé. De gros nuages d'un bleu électrique se formèrent à l'horizon et finirent par remplir tout le panorama. Le tonnerre n'arrêtait plus de retentir. Une fine pluie commença à s'abattre sur la plateforme. Fine pluie qui devint rapidement pluie battante...
Aza Chorn décroisa les bras. Il commençait à onduler d'une manière tout à fait saccadée. Comme s'il se préparait à bondir vers un adversaire. Il lança à Brieuc :
"Mon ami, les échecs attendront..."
Le Gardien tonna de sa voix profonde :
"QUELQUE CHOSE ARRIVE. QUELQUE CHOSE ARRIVE...."
Même Lo'ann, jusqu'à présent trop fatiguée pour réagir, se dressa comme une diablesse. Elle hurla :
"ILS ARRIVENT PAR UN ANGLE ÉTRANGE ! ILS..."
Et tous purent voir... Une chose gigantesque était en train d'apparaître au loin... Une chose aux contours encore indistincts. Une chose qui gagnait en précision, en netteté au fur et à mesure que les secondes passaient et que les éclairs zébraient le lointain. Une chose...
... qui était le buste d'une femme, flottant dans les airs. Ce buste, vue la distance, devait bien faire une cinquantaine de mètres de hauteur. Le visage transpercé fixait les occupants de la plateforme.... Elle ouvrit la bouche mais aucun mot n'en sortit. Ses mouvements étaient mécaniques, inhumains et froids. Ce n'était pas une créature de notre monde, ce n'était pas...
... dans un éclair de lumière, une silhouette apparut devant les alliés. Tout au bord de la plateforme. Brieuc le reconnut : Crafton.
Il ne semblait pas prêt à attaquer. Après tout, Aza Chorn et le Gardien étaient déjà en position offensive. A la place, il croisa les bras et lança :
"Je suis le héraut de mon maître. Oyez, oyez ! J'apporte le mot de la désolation et de la mort. La fin est proche et je ne peux que pleurer vos morts. La Grande Effea demande son lot de souffrances. Le temps et l'espace vont s'effondrer. Il ne restera plus que la souffrance et l'obscurité"
- Brieuc de FolcoatLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Lun 18 Avr 2011 - 12:29
Dans un fracas assourdissant, les éléments commençaient à se déchaîner. Accompagnés par le tonnerre, de gros nuages obscurcissaient le ciel, leur masse apparente accentuait le sentiment d'oppression qui s'abattait sur les défenseurs de la plate-forme.
Etait-ce un prélude à une attaque imminente mais une pluie battante vint rapidement tremper chacun des compagnons. Frissonnant sous l'averse, Brieuc se félicita d'avoir enfilé un solide pull en laine. Même mouillé, ce dernier le tiendrait encore chaud.
Observant l'horizon, les cheveux plaqués par la pluie, le jeune garçon sentait l'eau couler le long de son visage et se faufiler dans son cou. Cette tempête lui rappelait, par certains aspects, celles qu'il avait pu observer du haut des rochers de sa Bretagne natale.
"On s'croirait sur la Pointe Saint-Mathieu, un soir de gros temps", murmura-t-il, légèrement impressionné quand même.
Aussitôt, un cri d'alarme, vite repris, annonça que l'ennemi approchait. Tous se préparaient au combat, cherchant à distinguer d'où allait venir la première attaque. Puis, progressivement, se forma devant leurs yeux effarés, un simple buste de femme, buste gigantesque surmonté d'un visage transpercé.
"Ca par contre, j'lai jamais vu, par chez nous…", poursuivit l'adolescent, d'une voix un peu tremblante.
Saisissant son communicateur, il le porta à sa bouche pour donner l'alerte.
"Attention, le cirque va commencer. Y'a… Euh, quelqu'un connaît la Grande Effea ?"
Entendant les paroles de Crafton, Brieuc voulait transmettre le maximum de renseignements à l'équipe se trouvant dans le bâtiment. Ils sauraient peut-être en tirer parti.
Reconnaissant l'androïde, le Breton se rappela leur dernière rencontre et surtout les paroles prononcées à cette occasion. Certes, le Crafton d'alors avait été détruit, mais il restait possible que tous ces robots partagent la même mémoire. En tout cas, ils devaient provenir de la même source…
Hésitant un court instant, Brieuc fit un pas en avant afin d'être bien vu et identifié. Puis, d'une voix qu'il s'efforçait de rendre ferme, il interpella le messager :
"M'sieur Crafton. Vous m'reconnaissez ? J'suis Brieuc. On s'est déjà rencontré… Vous m'avez dit refuser toute violence… Vous pouvez pas laisser faire ça… Il se prépare quoi exactement ?"
La gorge un peu serrée, l'adolescent fixait le héraut. Avait-il vu juste sur les sentiments de l'androïde et la lutte intérieure qui semblait le déchirer lors de leur dernière rencontre ? Ou sa naïveté venait-elle encore de lui faire faire une bêtise ?
Crafton poursuivit, le regard désespéré :
"La violence n'est jamais une solution. Mais attaché à mon maître pour l'éternité, je suis condamné à annoncer son arrivée en chacun des endroits où il entend répandre la souffrance et la mort ! Celui que les religieux pourraient appeler l'Adversaire entend s'annoncer en ces lieux qu'il entend ravager ! La bouche de la Grande Effea crachera la Guerre et la Famine et la Peste et la Mort ! Et votre sang retombera sur vous, pauvres fourmis... Et moi, héraut solitaire je ne pourrais plus que pleurer l'Apocalypse ! Attendant que mon maître, mon Dieu vienne incendier le Monde à tout jamais !"
De nouveaux éclairs claquèrent dans le ciel ! La tempête était immense. Le tonnerre désarçonnant. Toute la plateforme en tremblait. Elle en devenait instable. La fin était proche.
La Grande Effea ouvrit à nouveau la bouche : de cette dernière jaillirent 4 cavaliers. Quatre cavaliers qui bondirent en direction de la plateforme, montés sur des chevaux volants. Quatre cavaliers qui apportaient le glaive et non la paix. Quatre cavaliers qui ne pouvaient s'appeler que Famine, Guerre, Peste et Mort !
[Le mode jeu est officiellement lancé. Vous pouvez poster dans n'importe quel ordre mais une fois et une fois seule par tour. Chaque tour dure une semaine au maximum. Vous pouvez utiliser les demandes de résolutions partielles.
Voici un plan sommaire (en noir les alliés, en rose les LeX et en rouge les adversaires) :
- LO / Lo'ann - GA / Gardien - J6 / John Six - KJ / Kay Jones - LL / Cap'tain Lloyd - AZ / Aza Chorn
- JO / Jolène - MI / Mina - BR / Brieuc - ED / Edeas - MA / Matéo - EL / Elisabeth
- CR / Crafton - FA / Famine - GU / Guerre - PE / Peste - MO / Mort]
Etait-ce un prélude à une attaque imminente mais une pluie battante vint rapidement tremper chacun des compagnons. Frissonnant sous l'averse, Brieuc se félicita d'avoir enfilé un solide pull en laine. Même mouillé, ce dernier le tiendrait encore chaud.
Observant l'horizon, les cheveux plaqués par la pluie, le jeune garçon sentait l'eau couler le long de son visage et se faufiler dans son cou. Cette tempête lui rappelait, par certains aspects, celles qu'il avait pu observer du haut des rochers de sa Bretagne natale.
"On s'croirait sur la Pointe Saint-Mathieu, un soir de gros temps", murmura-t-il, légèrement impressionné quand même.
Aussitôt, un cri d'alarme, vite repris, annonça que l'ennemi approchait. Tous se préparaient au combat, cherchant à distinguer d'où allait venir la première attaque. Puis, progressivement, se forma devant leurs yeux effarés, un simple buste de femme, buste gigantesque surmonté d'un visage transpercé.
"Ca par contre, j'lai jamais vu, par chez nous…", poursuivit l'adolescent, d'une voix un peu tremblante.
Saisissant son communicateur, il le porta à sa bouche pour donner l'alerte.
"Attention, le cirque va commencer. Y'a… Euh, quelqu'un connaît la Grande Effea ?"
Entendant les paroles de Crafton, Brieuc voulait transmettre le maximum de renseignements à l'équipe se trouvant dans le bâtiment. Ils sauraient peut-être en tirer parti.
Reconnaissant l'androïde, le Breton se rappela leur dernière rencontre et surtout les paroles prononcées à cette occasion. Certes, le Crafton d'alors avait été détruit, mais il restait possible que tous ces robots partagent la même mémoire. En tout cas, ils devaient provenir de la même source…
Hésitant un court instant, Brieuc fit un pas en avant afin d'être bien vu et identifié. Puis, d'une voix qu'il s'efforçait de rendre ferme, il interpella le messager :
"M'sieur Crafton. Vous m'reconnaissez ? J'suis Brieuc. On s'est déjà rencontré… Vous m'avez dit refuser toute violence… Vous pouvez pas laisser faire ça… Il se prépare quoi exactement ?"
La gorge un peu serrée, l'adolescent fixait le héraut. Avait-il vu juste sur les sentiments de l'androïde et la lutte intérieure qui semblait le déchirer lors de leur dernière rencontre ? Ou sa naïveté venait-elle encore de lui faire faire une bêtise ?
Crafton poursuivit, le regard désespéré :
"La violence n'est jamais une solution. Mais attaché à mon maître pour l'éternité, je suis condamné à annoncer son arrivée en chacun des endroits où il entend répandre la souffrance et la mort ! Celui que les religieux pourraient appeler l'Adversaire entend s'annoncer en ces lieux qu'il entend ravager ! La bouche de la Grande Effea crachera la Guerre et la Famine et la Peste et la Mort ! Et votre sang retombera sur vous, pauvres fourmis... Et moi, héraut solitaire je ne pourrais plus que pleurer l'Apocalypse ! Attendant que mon maître, mon Dieu vienne incendier le Monde à tout jamais !"
De nouveaux éclairs claquèrent dans le ciel ! La tempête était immense. Le tonnerre désarçonnant. Toute la plateforme en tremblait. Elle en devenait instable. La fin était proche.
La Grande Effea ouvrit à nouveau la bouche : de cette dernière jaillirent 4 cavaliers. Quatre cavaliers qui bondirent en direction de la plateforme, montés sur des chevaux volants. Quatre cavaliers qui apportaient le glaive et non la paix. Quatre cavaliers qui ne pouvaient s'appeler que Famine, Guerre, Peste et Mort !
[Le mode jeu est officiellement lancé. Vous pouvez poster dans n'importe quel ordre mais une fois et une fois seule par tour. Chaque tour dure une semaine au maximum. Vous pouvez utiliser les demandes de résolutions partielles.
Voici un plan sommaire (en noir les alliés, en rose les LeX et en rouge les adversaires) :
- LO / Lo'ann - GA / Gardien - J6 / John Six - KJ / Kay Jones - LL / Cap'tain Lloyd - AZ / Aza Chorn
- JO / Jolène - MI / Mina - BR / Brieuc - ED / Edeas - MA / Matéo - EL / Elisabeth
- CR / Crafton - FA / Famine - GU / Guerre - PE / Peste - MO / Mort]
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
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Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Lun 18 Avr 2011 - 13:02
message télépathique pour kay à transmettre à tous a écrit:*retenez-les le plus longtemps possible, la cérémonie vient de débuter !*
- Jolène FerjaultLeX
- Age : 31
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Mar 19 Avr 2011 - 10:32
Lloyd ne répondit rien à la petite écossaise. Peut-être s'était-il rendu compte de ce qu'il avait dit, mais Jolène en doutait fortement. John Six avait l'air perturbé par les éclairs. Et malheureusement pour elle, il ne connaissait pas plus la réponse qu'elle. Il se leva en vitesse, tirant sa vieille pétoire. Espérait-il vraiment vaincre des robots avec ça? A moins que ça ne soit pas qu'un simple pistolet. Qu'importait. Elle le suivit dans son mouvement et se releva elle aussi. Elle n'allait pas attendre qu'on vienne l'attaquer alors qu'elle était au sol. Jolène note que Kay aussi s'était levée. Ca approchait de toute manière. La pluie vint compléter le tableau commencé par les éclairs. Une pluie d'abord fine qui devint battante. Elle sentit l'eau coller peu à peu ses vêtements et ses cheveux sur son corps. Cette pluie, bien que surnaturelle, la calmait. Elle était prête à les attendre.
Et puis...leur arrivée fut annoncée par Lo'ann et le Gardien. Ils ne pouvaient plus reculer maintenant. Elle garda un contrôle sur ses battements de coeur qui n'attendaient que ce moment pour s'affoler. Il fallait qu'elle soit calme tant que le combat n'était pas réellement commencé. Et une tête géante apparut. Il n'y avait plus d'échappatoire possible maintenant. Un autre personnage fit son apparition aussi. Qui se mit à parler. Il ne lança pas l'attaque, mais se contenta de déblatérer un discours. Jolène resta dubitative, elle s'attendait à tout de la part de Van Damme...
...sauf que ce Monsieur Crafton semblait connu dans leurs rangs. Connu de Brieuc. Il annonçait l'arrivée d'un Dieu vengeur, de l'apocalypse même. Van Damme était vraiment fou pour se comparer à un Dieu de cette manière...et pourtant...il n'avait pas totalement tord. N'avait-il pas réussi à devenir immortel? Jolène ne mit en position de combat, les jambes légèrement fléchies pour esquiver plus facilement l'arrivée d'un coup. La tête géante ouvrit alors la bouche et cracha quatre cavaliers vers eux. Les quatre de l'apocalypse. Non...cette fois...c'était trop gros pour la petite écossaise. Ils étaient surement déjà coincés dans une illusion. Il fallait qu'elle vérifie ça...Après tout, elle avait déjà réussi à en déjouer une, elle pouvait toujours recommencer. Elle jeta un rapide coup d'oeil à Six, puis aux autres pour voir leur réaction avant de se reconcentrer sur ce qu'elle avait à faire.
Jolène plaça sa main droite sur sa tempe et, prenant une grande inspiration, s'envoya une décharge au cerveau pour le "redémarrer". Si jamais l'illusion était avérée, elle était prête à le dire dans tous les communicateurs des gens présents sur la plateforme. Si ce n'est n'était pas une aussi d'ailleurs.
Pourtant, en dépit de la décharge qu'elle s'était infligée à elle-même, Jolène voyait toujours la même chose : les 4 cavaliers fondant en leur direction. Un peu sonnée, elle informa les autres que ce qu'ils voyaient était réel. Aza Chorn venait de décoller d'un bon mètre ; le Gardien levait les bras au ciel, de l'énergie se concentrant dans ses paumes ; Kay s'était accroupie, sa mitraillette prête à faire feu...
Et puis...leur arrivée fut annoncée par Lo'ann et le Gardien. Ils ne pouvaient plus reculer maintenant. Elle garda un contrôle sur ses battements de coeur qui n'attendaient que ce moment pour s'affoler. Il fallait qu'elle soit calme tant que le combat n'était pas réellement commencé. Et une tête géante apparut. Il n'y avait plus d'échappatoire possible maintenant. Un autre personnage fit son apparition aussi. Qui se mit à parler. Il ne lança pas l'attaque, mais se contenta de déblatérer un discours. Jolène resta dubitative, elle s'attendait à tout de la part de Van Damme...
...sauf que ce Monsieur Crafton semblait connu dans leurs rangs. Connu de Brieuc. Il annonçait l'arrivée d'un Dieu vengeur, de l'apocalypse même. Van Damme était vraiment fou pour se comparer à un Dieu de cette manière...et pourtant...il n'avait pas totalement tord. N'avait-il pas réussi à devenir immortel? Jolène ne mit en position de combat, les jambes légèrement fléchies pour esquiver plus facilement l'arrivée d'un coup. La tête géante ouvrit alors la bouche et cracha quatre cavaliers vers eux. Les quatre de l'apocalypse. Non...cette fois...c'était trop gros pour la petite écossaise. Ils étaient surement déjà coincés dans une illusion. Il fallait qu'elle vérifie ça...Après tout, elle avait déjà réussi à en déjouer une, elle pouvait toujours recommencer. Elle jeta un rapide coup d'oeil à Six, puis aux autres pour voir leur réaction avant de se reconcentrer sur ce qu'elle avait à faire.
Jolène plaça sa main droite sur sa tempe et, prenant une grande inspiration, s'envoya une décharge au cerveau pour le "redémarrer". Si jamais l'illusion était avérée, elle était prête à le dire dans tous les communicateurs des gens présents sur la plateforme. Si ce n'est n'était pas une aussi d'ailleurs.
Pourtant, en dépit de la décharge qu'elle s'était infligée à elle-même, Jolène voyait toujours la même chose : les 4 cavaliers fondant en leur direction. Un peu sonnée, elle informa les autres que ce qu'ils voyaient était réel. Aza Chorn venait de décoller d'un bon mètre ; le Gardien levait les bras au ciel, de l'énergie se concentrant dans ses paumes ; Kay s'était accroupie, sa mitraillette prête à faire feu...
- Elisabeth IdakisLeX
- Age : 33
Equipe : Lex
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Date d'inscription : 23/02/2011
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Mer 20 Avr 2011 - 0:53
Elisabeth opina lorsque Kay lui répondit que c'était par ses dons de télépathe qu'elle avait comprit qu'elle était une "bébé mutante". Alors comme ça, Kay lisait dans l'esprit de tout le monde... Quelle intimité! A moins que ce ne soit par manque de confiance, ce que Lise pouvait comprendre en fin de compte.
Aucun ennemis en vue pour le moment.. L'attente était bien plus désagréable que tout le reste, l'incertitude et même la presque ignorance mettait la jeune femme mal à l'aise. Lise pressa un peu plus le crâne de la télépathe, comme si cela pouvait aider sa caboche-radar à marcher à plein régime. A défaut de pouvoir aider pour le moment, Lise trouvait toujours de quoi employer son temps!
Kay confirma que les éclairs étaient...vraiment puissants, peut-être trop pour un orage. Lise se demanda si leurs ennemis n'avaient pas dans leur rang, un gars qui manipule la météo ou si c'était le bon Dieu, évoqué quelques instants plus tôt, qui ajoutait au dramatique de la scène... Elisabeth se tourna vers le Capitaine Lloyd qui racontait toujours autant d'âneries. *Pauvr'homme, il croit vraiment ce qu'il dit... Ça craint...*. Il n'y avait rien à faire avec ce genre de personne, il était dans sa bulle et rien ne pourrait l'en sortir... Sauf la mort... Et celle-ci était à ses trousses, comme à celles de tous ici. Lise observa Kay, visiblement atterrée par la stupidité de Lloyd. Certes, il y avait de quoi...
Brusquement, un éclair s'abattit sur le bord de la plateforme et Lise sursauta en crispant ses doigts dans le cuir chevelu de Kay. Cette dernière se retira alors et dégaina son arme tout comme Six l'avait fait. Elisabeth observait l'horizon en mordant sa lèvre inférieure. Avec des nuages comme ça, aucun doute, il allait pleuvoir... Des arcs électriques zébraient le ciel dans de terribles grondements, la tempête était aux portes du Saint des Saints... Et comme elle s'y était attendue, la pluie commença à tomber... C'était rafraîchissant au début, et puis rapidement ça devenait peu agréable pour la Crétoise en tee-shirt et mini-short. Elle avait bien choisie ses vêtements... Lise observa le ciel et à son image, elle le foudroya du regard. *Pas sympa Vieux...*.
Tout le monde ou presque avertit du danger imminent et le Gardien répéta "quelque chose arrive". Tendue, Lise avait envie de lui répondre que tous l'avaient plus ou moins remarqués et que ce n'était pas la peine d'en rajouter! Mais la Crétoise garda le silence, elle savait que pour le coup, ses pensées n'étaient pas très justes et reflétaient plutôt son anxiété croissante.
Au loin, une forme étrange se dessina... Elle s'approchait de plus en plus et elle finit par devenir clairement visible. Avec un peu de chance c'était une copine SM de Kay mais visiblement il n'en était rien. Le buste de la jeune femme avait le visage complètement transpercé par des sortes de clous-vis et il était impossible de savoir si elle en souffrait ou pas. Néanmoins, elle ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose mais aucun son ne sortit de ses lèvres. Peut-être que le clou transperçant le cou, avait touché les cordes vocales...
Alors que Lise réfléchissait sur ces considérations complètement inutiles une nouvelle silhouette apparut dans un énième éclair. En voilà un qui savait soigner ses entrées...
Lise ne le connaissait pas et elle se tourna machinalement vers ses coéquipiers pour savoir s'il en était de même pour eux... Le nouveau-venu déclama alors des propos pour le moins...clinquants! Néanmoins, d'après ce qu'en avait comprit Lise, il était menaçant, et il était clair qu'il allait pas faire copain-copain avec les LeX. Brieuc demanda si quelqu'un connaissait une dénommée Grande Effea, qui devait être sans aucun doute le buste de la jeune femme. Il semblait bien à Lise avoir lu quelque chose à ce propos dans le fameux dossier récapitulatif comme quoi Effea serait la femme de Caremus... Mais elle n'en était pas sûre et préféra garder le silence pour laisser un LeX plus calé sur la question, y répondre.
Détaillant un peu plus son ennemi, Lise faillit lui demander quel était le chirurgien qui lui avait refait la face pour éviter de s'y rendre, mais Brieuc la devança. Enfin, il ne posa pas précisément la même question... Manifestement le Breton connaissait Monsieur Crafton, il tenta donc de le raisonner pour le ramener vers le droit chemin. Sage initiative: au moins on ne pourra pas dire qu'ils n'avaient pas été prévenus...
Elisabeth observa Crafton et Effea établissant un lien entre eux. Ces deux là avaient dû consulter le même chirurgien ça ne faisait aucun doute. Pour le premier, le "boucher" avait clairement raté son ravalement de façade et pour la seconde il l'avait carrément détruite... Pas de chance... A moins que ces deux là aient voulu se donner un style particulier, et pour le coup, le chirurgien avait plutôt réussit, mais Lise doutait qu'une femme accepte de se faire planter des clous dans le visage pour être...stylée!
Crafton répondit à Brieuc en lançant une excuse bidon du style, "je ne fais qu'obéir aux ordre" et repartit dans son délire apocalyptique annonçant le déchainement de forces maléfiques...
Sur ce, quatre cavaliers sortirent de la bouche d'Effea. Les quatre cavaliers de l'Apocalypse, terreurs du Moyen-Age... Famine, guerre, peste et mort. Sur le coup, Lise ne savait pas si elle devait rire, pleureur, ou hurler de terreur. Rire parce que cette histoire était démentielle, pleurer parce que ces cavaliers à la charge fougueuse avait l'air vraiment terrible, hurler pour pouvoir décompresser.
Lise s'apprêtait à lancer quelque chose à Crafton mais ça ne servait à rien, soit il était contraint par son Maître à jouer le messager, soit c'était un fanatique. Dans les deux cas, le raisonner ne mènerait à rien. Jolène avertit alors l'équipe que les cavaliers étaient bel et bien réels, il allait donc falloir les affronter...
La Crétoise porta son regard sur les cavaliers. Bon... Ces quatre là n'avaient pas l'air commodes et nul doute qu'ils venaient joindre les actes à la parole. *Lequel est le plus dangereux...* songea Lise... Non pas qu'elle avait envie de se mesurer au plus fort d'entre eux mais si son pouvoir lui permettait de neutraliser sans encombre le plus fort ce serait déjà ça de prit.
Elisabeth se demanda si ces cavaliers étaient oui ou non métaphoriques: la peste répandait-elle vraiment la peste? La famine donnait-elle faim? La guerre faisait-elle opposer les gens? La mort donnait-elle la mort immédiate? *La peste... On meurt pas tout de suite, faut attendre quelques jours... Pareil pour la famine...*. La guerre et la mort en revanche étaient plus problématiques... La mort était peut-être la plus dangereuse, c'est pourquoi la Crétoise choisit la Faucheuse.
Lise se tourna vers Kay et lui lança:
"Kay, je vais essayer de neutraliser l'un des cavaliers, tu peux me couvrir au besoin s'te plait? Et en même temps, tu peux nous dire ce qu'ils ont exactement comme capacités et savoir aussi leurs natures..."
Sur ce, Lise se dirigea près de Jolène et se plaça au bord de la plateforme pour être au plus près du macabre destrier qu'elle avait reconnue avec sa faux. Comme tous les quatre s'approchaient, Lise attendrait que le Cavalier de la Mort soit au dessus de la plateforme pour user de son pouvoir. La jeune femme croisait les doigts pour que ces quatre là ne soient pas des robots sinon son pouvoir serait inefficace...
Elisabeth tendit sa main en direction du Cavalier de la Mort pour qu'il tire de toute ses forces sur ses rennes afin de ralentir la charge de son cheval. Lise leva sa seconde main dans sa direction pour qu'une fois la Mort stoppée, elle soit paralysée sur sa monture.
Aucun ennemis en vue pour le moment.. L'attente était bien plus désagréable que tout le reste, l'incertitude et même la presque ignorance mettait la jeune femme mal à l'aise. Lise pressa un peu plus le crâne de la télépathe, comme si cela pouvait aider sa caboche-radar à marcher à plein régime. A défaut de pouvoir aider pour le moment, Lise trouvait toujours de quoi employer son temps!
Kay confirma que les éclairs étaient...vraiment puissants, peut-être trop pour un orage. Lise se demanda si leurs ennemis n'avaient pas dans leur rang, un gars qui manipule la météo ou si c'était le bon Dieu, évoqué quelques instants plus tôt, qui ajoutait au dramatique de la scène... Elisabeth se tourna vers le Capitaine Lloyd qui racontait toujours autant d'âneries. *Pauvr'homme, il croit vraiment ce qu'il dit... Ça craint...*. Il n'y avait rien à faire avec ce genre de personne, il était dans sa bulle et rien ne pourrait l'en sortir... Sauf la mort... Et celle-ci était à ses trousses, comme à celles de tous ici. Lise observa Kay, visiblement atterrée par la stupidité de Lloyd. Certes, il y avait de quoi...
Brusquement, un éclair s'abattit sur le bord de la plateforme et Lise sursauta en crispant ses doigts dans le cuir chevelu de Kay. Cette dernière se retira alors et dégaina son arme tout comme Six l'avait fait. Elisabeth observait l'horizon en mordant sa lèvre inférieure. Avec des nuages comme ça, aucun doute, il allait pleuvoir... Des arcs électriques zébraient le ciel dans de terribles grondements, la tempête était aux portes du Saint des Saints... Et comme elle s'y était attendue, la pluie commença à tomber... C'était rafraîchissant au début, et puis rapidement ça devenait peu agréable pour la Crétoise en tee-shirt et mini-short. Elle avait bien choisie ses vêtements... Lise observa le ciel et à son image, elle le foudroya du regard. *Pas sympa Vieux...*.
Tout le monde ou presque avertit du danger imminent et le Gardien répéta "quelque chose arrive". Tendue, Lise avait envie de lui répondre que tous l'avaient plus ou moins remarqués et que ce n'était pas la peine d'en rajouter! Mais la Crétoise garda le silence, elle savait que pour le coup, ses pensées n'étaient pas très justes et reflétaient plutôt son anxiété croissante.
Au loin, une forme étrange se dessina... Elle s'approchait de plus en plus et elle finit par devenir clairement visible. Avec un peu de chance c'était une copine SM de Kay mais visiblement il n'en était rien. Le buste de la jeune femme avait le visage complètement transpercé par des sortes de clous-vis et il était impossible de savoir si elle en souffrait ou pas. Néanmoins, elle ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose mais aucun son ne sortit de ses lèvres. Peut-être que le clou transperçant le cou, avait touché les cordes vocales...
Alors que Lise réfléchissait sur ces considérations complètement inutiles une nouvelle silhouette apparut dans un énième éclair. En voilà un qui savait soigner ses entrées...
Lise ne le connaissait pas et elle se tourna machinalement vers ses coéquipiers pour savoir s'il en était de même pour eux... Le nouveau-venu déclama alors des propos pour le moins...clinquants! Néanmoins, d'après ce qu'en avait comprit Lise, il était menaçant, et il était clair qu'il allait pas faire copain-copain avec les LeX. Brieuc demanda si quelqu'un connaissait une dénommée Grande Effea, qui devait être sans aucun doute le buste de la jeune femme. Il semblait bien à Lise avoir lu quelque chose à ce propos dans le fameux dossier récapitulatif comme quoi Effea serait la femme de Caremus... Mais elle n'en était pas sûre et préféra garder le silence pour laisser un LeX plus calé sur la question, y répondre.
Détaillant un peu plus son ennemi, Lise faillit lui demander quel était le chirurgien qui lui avait refait la face pour éviter de s'y rendre, mais Brieuc la devança. Enfin, il ne posa pas précisément la même question... Manifestement le Breton connaissait Monsieur Crafton, il tenta donc de le raisonner pour le ramener vers le droit chemin. Sage initiative: au moins on ne pourra pas dire qu'ils n'avaient pas été prévenus...
Elisabeth observa Crafton et Effea établissant un lien entre eux. Ces deux là avaient dû consulter le même chirurgien ça ne faisait aucun doute. Pour le premier, le "boucher" avait clairement raté son ravalement de façade et pour la seconde il l'avait carrément détruite... Pas de chance... A moins que ces deux là aient voulu se donner un style particulier, et pour le coup, le chirurgien avait plutôt réussit, mais Lise doutait qu'une femme accepte de se faire planter des clous dans le visage pour être...stylée!
Crafton répondit à Brieuc en lançant une excuse bidon du style, "je ne fais qu'obéir aux ordre" et repartit dans son délire apocalyptique annonçant le déchainement de forces maléfiques...
Sur ce, quatre cavaliers sortirent de la bouche d'Effea. Les quatre cavaliers de l'Apocalypse, terreurs du Moyen-Age... Famine, guerre, peste et mort. Sur le coup, Lise ne savait pas si elle devait rire, pleureur, ou hurler de terreur. Rire parce que cette histoire était démentielle, pleurer parce que ces cavaliers à la charge fougueuse avait l'air vraiment terrible, hurler pour pouvoir décompresser.
Lise s'apprêtait à lancer quelque chose à Crafton mais ça ne servait à rien, soit il était contraint par son Maître à jouer le messager, soit c'était un fanatique. Dans les deux cas, le raisonner ne mènerait à rien. Jolène avertit alors l'équipe que les cavaliers étaient bel et bien réels, il allait donc falloir les affronter...
La Crétoise porta son regard sur les cavaliers. Bon... Ces quatre là n'avaient pas l'air commodes et nul doute qu'ils venaient joindre les actes à la parole. *Lequel est le plus dangereux...* songea Lise... Non pas qu'elle avait envie de se mesurer au plus fort d'entre eux mais si son pouvoir lui permettait de neutraliser sans encombre le plus fort ce serait déjà ça de prit.
Elisabeth se demanda si ces cavaliers étaient oui ou non métaphoriques: la peste répandait-elle vraiment la peste? La famine donnait-elle faim? La guerre faisait-elle opposer les gens? La mort donnait-elle la mort immédiate? *La peste... On meurt pas tout de suite, faut attendre quelques jours... Pareil pour la famine...*. La guerre et la mort en revanche étaient plus problématiques... La mort était peut-être la plus dangereuse, c'est pourquoi la Crétoise choisit la Faucheuse.
Lise se tourna vers Kay et lui lança:
"Kay, je vais essayer de neutraliser l'un des cavaliers, tu peux me couvrir au besoin s'te plait? Et en même temps, tu peux nous dire ce qu'ils ont exactement comme capacités et savoir aussi leurs natures..."
Sur ce, Lise se dirigea près de Jolène et se plaça au bord de la plateforme pour être au plus près du macabre destrier qu'elle avait reconnue avec sa faux. Comme tous les quatre s'approchaient, Lise attendrait que le Cavalier de la Mort soit au dessus de la plateforme pour user de son pouvoir. La jeune femme croisait les doigts pour que ces quatre là ne soient pas des robots sinon son pouvoir serait inefficace...
Elisabeth tendit sa main en direction du Cavalier de la Mort pour qu'il tire de toute ses forces sur ses rennes afin de ralentir la charge de son cheval. Lise leva sa seconde main dans sa direction pour qu'une fois la Mort stoppée, elle soit paralysée sur sa monture.
- Matéo De SantoLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Mer 20 Avr 2011 - 21:04
Matéo pensait qu'ils auraient eu plus de temps. Mais à peine venait il d'avoir sa réponse que ça commençait déjà. Après ce que venait de dire Kay, il ne put s'empêcher de regarder Cap'tain Lloyd des pieds à la tête et murmurant
"Meu deus!"
Kay lui paraissait bien sympathique d'un coup. Il secoua la tête de dépit et répondit plus à l'intention de Kay que du Costumé.
"je espère verbes sont assez aiguisés!"
Visiblement le cerveaux était assez fatal pour s'être autodétruit. Puis vint les éclairs. Quand Matéo se retourna, il resta hagard devant un visage de femme avec ses pieux planté dans la peau. Il jeta un coups d'œil au Capitaine, en se disant que son sourire enjôleur ne servirait à rien. Tout au mieux, elle le prendrait pour un tic et l'écraserait.
La situation se précisa rapidement grâce à Brieuc et Joléne et elle s'empira avec l'apparition des 4 cavaliers de l'apocalypse. Au moins, ils sauraient tous à quoi s'en tenir avec eux. Ils allaient tous devoir leur pourrir l'existence au maximum et essayer de s'en sortir vivants.
Les autres étaient prêts au combat, Elisabeth voulait s'attaquer à la mort. tout un programme! Il décida qu'il s'en prendrait à la guerre, ou plutôt à son cheval. La famine et la peste ne lui disait rien qui vaille. Mais sans montures, ils seraient tous plus facile à atteindre. Cependant Buck devait encore un peu se préparer.
Se mettant en retrait derrière Cap'tain Lloyd, il fouilla dans sa poche pour sortir ses petits graviers qu'il garda dans sa main.
" Gardien, je a besoin sol? Ça quoi dessous pieds de nous? Je peux utiliser comme je veux? Lo'ann... Si toi ça est ok pour téléporte dit moi! Je a besoin sable, bac à sable, plage, désert... Quantité pas importante, mais faut sable! Toi peux faire ça?"
En attendant les réponses, il tendit le poing tenant ses munition en direction de Guerre. Il avait dix graviers... donc autant dire dix balles. Il espérait ne pas regretter de les gaspiller si vite. Il activa sa Géokinésie et tira les dix en même temps. Il visait principalement les yeux, le nez ainsi que les oreilles et la bouche. Il essaya de leur donner assez de vitesses et des trajectoires différentes comme des courbes, des vrilles et des trajectoires directes. Son but n'était pas que de blesser l'animal, il s'agissait surtout de voir comment réagirait le cavalier si on attaquait sa monture.
"Meu deus!"
Kay lui paraissait bien sympathique d'un coup. Il secoua la tête de dépit et répondit plus à l'intention de Kay que du Costumé.
"je espère verbes sont assez aiguisés!"
Visiblement le cerveaux était assez fatal pour s'être autodétruit. Puis vint les éclairs. Quand Matéo se retourna, il resta hagard devant un visage de femme avec ses pieux planté dans la peau. Il jeta un coups d'œil au Capitaine, en se disant que son sourire enjôleur ne servirait à rien. Tout au mieux, elle le prendrait pour un tic et l'écraserait.
La situation se précisa rapidement grâce à Brieuc et Joléne et elle s'empira avec l'apparition des 4 cavaliers de l'apocalypse. Au moins, ils sauraient tous à quoi s'en tenir avec eux. Ils allaient tous devoir leur pourrir l'existence au maximum et essayer de s'en sortir vivants.
Les autres étaient prêts au combat, Elisabeth voulait s'attaquer à la mort. tout un programme! Il décida qu'il s'en prendrait à la guerre, ou plutôt à son cheval. La famine et la peste ne lui disait rien qui vaille. Mais sans montures, ils seraient tous plus facile à atteindre. Cependant Buck devait encore un peu se préparer.
Se mettant en retrait derrière Cap'tain Lloyd, il fouilla dans sa poche pour sortir ses petits graviers qu'il garda dans sa main.
" Gardien, je a besoin sol? Ça quoi dessous pieds de nous? Je peux utiliser comme je veux? Lo'ann... Si toi ça est ok pour téléporte dit moi! Je a besoin sable, bac à sable, plage, désert... Quantité pas importante, mais faut sable! Toi peux faire ça?"
En attendant les réponses, il tendit le poing tenant ses munition en direction de Guerre. Il avait dix graviers... donc autant dire dix balles. Il espérait ne pas regretter de les gaspiller si vite. Il activa sa Géokinésie et tira les dix en même temps. Il visait principalement les yeux, le nez ainsi que les oreilles et la bouche. Il essaya de leur donner assez de vitesses et des trajectoires différentes comme des courbes, des vrilles et des trajectoires directes. Son but n'était pas que de blesser l'animal, il s'agissait surtout de voir comment réagirait le cavalier si on attaquait sa monture.
- Edeas CrugeLeX
- Age : 30
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Lun 25 Avr 2011 - 22:24
Alors que les éclairs pourfendaient le ciel, annonçant l'orage imminent celui-ci ce déchaina plus vite que prévu. Alors qu'un homme apparemment connus de Brieux, le Hérault de Cornélius von Damme apparut dans le ciel. Ce dernier leur annonça leur fin proche. Et derrière lui le visage d'une femme inhumaine, quelque chose qui semblait sortir tous droit d'un livre de science fiction.
Et alors sortit droit de la bouche de la grande Efea les 4 créatures annonciatrice de l'apocalypse. Était-ce possible, Edéas restai totalement interdit, ne sachant que faire.
Puis les ses amis, ses alliées autours de lui commencèrent à bouger. Alors lui aussi il décida de reprendre des forces et de bouger.
« Dis a ton maitre le ô Grand Cornélius que NOUS TOUS nous l'attendons de pied ferme, qu'il vienne ici seul se présenter s'il l'ose »
Puis il leva ses deux mains droit devant lui et les joignit, enclenchant l'action de sa mutation, il n'avait encore jamais osé réaliser ce qu'il allait faire, cela était un cap qu'il ne voulait pas franchir.
De ses deux mains donc il essaya de les fusionner afin de créer une arme de gros calibre, le plus gros calibre qu'il lui semblait possible de réaliser, ainsi équiper il espérait pouvoir viser et tirer sur la peste qui était quasiment en face de lui...
Et alors sortit droit de la bouche de la grande Efea les 4 créatures annonciatrice de l'apocalypse. Était-ce possible, Edéas restai totalement interdit, ne sachant que faire.
Puis les ses amis, ses alliées autours de lui commencèrent à bouger. Alors lui aussi il décida de reprendre des forces et de bouger.
« Dis a ton maitre le ô Grand Cornélius que NOUS TOUS nous l'attendons de pied ferme, qu'il vienne ici seul se présenter s'il l'ose »
Puis il leva ses deux mains droit devant lui et les joignit, enclenchant l'action de sa mutation, il n'avait encore jamais osé réaliser ce qu'il allait faire, cela était un cap qu'il ne voulait pas franchir.
De ses deux mains donc il essaya de les fusionner afin de créer une arme de gros calibre, le plus gros calibre qu'il lui semblait possible de réaliser, ainsi équiper il espérait pouvoir viser et tirer sur la peste qui était quasiment en face de lui...
- Mina KovacsLeX
- Age : 33
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Date d'inscription : 08/04/2008
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Mar 26 Avr 2011 - 19:55
Le gardien du sanctuaire l'avait reconnu, il lui avait même rendu son salut. A sa façon. Tout le monde semblait près à en découdre quoiqu'on en dise. Mattéo lui même était un peu stressé, Mina était contente de savoir le Satyre de son côté, sa bonne humeur, sa volonté et le fait qu'ils partageaient plein de chose en commun, faisait de lui un bon camarade, quelqu'un qui comptait.
Edeas était venu également. La dernière fois ils avaient été tous les deux sur cette plate-forme, puis dans le saint des saints. Mina avait même sauvé la vie du jeune mutant.
"Oui, tu as raison Edeas, tout est remis à neuf..."
Six, Kay et Aza Chorn discutaient vivement, pendant que Kay était massé par la nouvelle Lex. Tout allait bon train et le ciel se fit plus chargé. De gros cumulus d'un bleu électrique se formèrent à l'horizon et finirent par remplir tout le panorama. Le tonnerre et une pluie fine se mirent de la partie. Le déluge, l'apocalypse.
Le Gardien tonna de sa voix profonde, pour prévenir tout le monde que quelque chose arrivait. Cette chose étrange, était le buste d'une femme, flottant dans les airs faisant une bonne cinquantaine de mètres de hauteur. Son visage était transpercé par des couteaux et fixait les occupants de la plateforme.
Puis elle ouvrit la bouche pour faire apparaître le Hérault de l'ennemi. Herault que Brieuc semblait connaitre. La Grande Effea ouvrit ensuite à nouveau la bouche, comme pour ponctuer l'annonce du Herault. Celle-ci libéra 4 cavaliers. 4 cavaliers qui bondirent en direction de la plateforme, montés sur des chevaux volants. Mina n'eut pas besoin de longtemps pour savoir qui ils étaient, où plutôt ce qu'ils représentaient. Ils étaient décrits dans le Nouveau testament, sixième chapitre du livre de l'Apocalypse.
" Alors, on leur donna pouvoir sur le quart de la terre, pour exterminer par l’épée, par la faim, par la peste, et par les fauves de la terre. Ce sont Famine, Guerre, Peste et Mort !... Sainte Marie Mère de Dieu, protégez-nous..."
Mina se signa, plusieurs fois. Elle allait affronter les anges de l'apocalypse, les annonceurs de la fin du monde. Que peut on faire face aux cavaliers de l'apocalypse?... Mina embrassa sa croix en pendentif et s'envola dans les airs pour être plus prompt à réagir, tout en continuant de réciter des prières.
Edeas était venu également. La dernière fois ils avaient été tous les deux sur cette plate-forme, puis dans le saint des saints. Mina avait même sauvé la vie du jeune mutant.
"Oui, tu as raison Edeas, tout est remis à neuf..."
Six, Kay et Aza Chorn discutaient vivement, pendant que Kay était massé par la nouvelle Lex. Tout allait bon train et le ciel se fit plus chargé. De gros cumulus d'un bleu électrique se formèrent à l'horizon et finirent par remplir tout le panorama. Le tonnerre et une pluie fine se mirent de la partie. Le déluge, l'apocalypse.
Le Gardien tonna de sa voix profonde, pour prévenir tout le monde que quelque chose arrivait. Cette chose étrange, était le buste d'une femme, flottant dans les airs faisant une bonne cinquantaine de mètres de hauteur. Son visage était transpercé par des couteaux et fixait les occupants de la plateforme.
Puis elle ouvrit la bouche pour faire apparaître le Hérault de l'ennemi. Herault que Brieuc semblait connaitre. La Grande Effea ouvrit ensuite à nouveau la bouche, comme pour ponctuer l'annonce du Herault. Celle-ci libéra 4 cavaliers. 4 cavaliers qui bondirent en direction de la plateforme, montés sur des chevaux volants. Mina n'eut pas besoin de longtemps pour savoir qui ils étaient, où plutôt ce qu'ils représentaient. Ils étaient décrits dans le Nouveau testament, sixième chapitre du livre de l'Apocalypse.
" Alors, on leur donna pouvoir sur le quart de la terre, pour exterminer par l’épée, par la faim, par la peste, et par les fauves de la terre. Ce sont Famine, Guerre, Peste et Mort !... Sainte Marie Mère de Dieu, protégez-nous..."
Mina se signa, plusieurs fois. Elle allait affronter les anges de l'apocalypse, les annonceurs de la fin du monde. Que peut on faire face aux cavaliers de l'apocalypse?... Mina embrassa sa croix en pendentif et s'envola dans les airs pour être plus prompt à réagir, tout en continuant de réciter des prières.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Jeu 28 Avr 2011 - 1:58
Alors que Jolène récupérait péniblement de son attaque sur elle-même, Elisabeth eut la déconvenue de réaliser que ce qu'elle essayait de contrôler n'avait rien d'humain...
"Ils n'ont pas d'esprit ! Ni eux, ni leur monture !" hurla Kay Jones tout en faisant feu avec sa mitraillette sur ce qui paraissait être le blindage de Mort et de son cheval. La crétoise, fatiguée par sa tentative impossible, tomba en arrière et se réceptionna sur les fesses.
Tandis que les balles ricochaient joyeusement sur le plus terrible des cavaliers, Matéo eut plus de chance avec ses cailloux. Même si le Gardien - vraisemblablement entièrement concentré par la tâche qui l'occupait - et Lo'ann - trop terrorisée pour bouger ou agir - ne lui répondirent pas, le satyre, avec ses frappes localisées, réussit à désarçonner Guerre. Et ce dernier, bien que paraissant puissant, n'était doté d'aucune aptitude au vol... Il disparut dans le vide, laissant son cheval, piaffant de rage et d'impatience atterrir non loin de Crafton.
Edeas, quant à lui, réalisa une arme qui - si elle était impressionnante - n'était malheureusement qu'un méga lance-pierre. Paradoxalement, cela eut certainement plus d'effet que si cela avait été une mitrailleuse Gatling. Un seul gros coup à la tête de Peste et le cavalier connut le même sort que son collègue la Guerre. Le cheval, en revanche, fila au loin...
Famine esquiva, en revanche, les boules d'énergie que lui envoya le Gardien. Il alla se poser sur le toit du Palais et aussitôt que les sabots de son cheval touchèrent la terre ferme, Edeas, le Gardien et Lo'ann se sentirent grandement affaibli. Comme si leurs jambes ne les portaient plus.
Six ne savait plus quoi faire et Cap'tain Lloyd était tétanisé d'horreur : la Mort venait de se poser non loin de lui, alors que Mina décollait dans les airs.
Le plus terrible des cavaliers ignora les occupants de la plateforme. Ce qui l'intéressait était dans les cieux : Aza Chorn. Le guerrier albinos fendit les airs pour s'écraser telle une fusée à l'endroit où se trouvait le cavalier encapuchonné. Toute la structure trembla sous la violence du choc. Un important nuage de poussières et de débris en tout genre vint obscurcir le champ de vision des héros...
... et quand ils recouvrirent la vue ce fut pour découvrir une vision d'horreur.
Aza Chorn n'était plus là.
Là où il avait frappé la plateforme, il y avait un trou béant.
De ce trou béant partaient trois larges fissures : la structure était irrémédiablement touchée.
Quant à la Mort, elle avait fait un simple pas de côté, esquivant une action tellement rapide que l'on pouvait se demander si elle avait vraiment eu lieu.
Elle baissa son capuchon...
... et Crafton hurla :
"L'Adversaire !"
La plateforme se fendit en trois parties qui dérivèrent instantanément les unes par rapport aux autres. 5 mètres, 10 mètres... Il était dorénavant impossible d'aller de l'une à l'autre par des moyens conventionnels... Et le fossé n'allait que se creuser au fur et à mesure que les secondes passent !
[Voici le nouveau plan :
La légende ne change pas mais quelques petites précisions et mea culpa (que je corrigerai demain) :
- les trois parties correspondent aux trois bouts de plateformes. Elles sont maintenant espacées d'au moins 10 mètres. Elles sont stables et ne risquent pas de se renverser.
- sur le toit du palais, il y a la famine
- non loin de Crafton, il y a le cheval de Guerre
- Aza Chorn est introuvable]
"Ils n'ont pas d'esprit ! Ni eux, ni leur monture !" hurla Kay Jones tout en faisant feu avec sa mitraillette sur ce qui paraissait être le blindage de Mort et de son cheval. La crétoise, fatiguée par sa tentative impossible, tomba en arrière et se réceptionna sur les fesses.
Tandis que les balles ricochaient joyeusement sur le plus terrible des cavaliers, Matéo eut plus de chance avec ses cailloux. Même si le Gardien - vraisemblablement entièrement concentré par la tâche qui l'occupait - et Lo'ann - trop terrorisée pour bouger ou agir - ne lui répondirent pas, le satyre, avec ses frappes localisées, réussit à désarçonner Guerre. Et ce dernier, bien que paraissant puissant, n'était doté d'aucune aptitude au vol... Il disparut dans le vide, laissant son cheval, piaffant de rage et d'impatience atterrir non loin de Crafton.
Edeas, quant à lui, réalisa une arme qui - si elle était impressionnante - n'était malheureusement qu'un méga lance-pierre. Paradoxalement, cela eut certainement plus d'effet que si cela avait été une mitrailleuse Gatling. Un seul gros coup à la tête de Peste et le cavalier connut le même sort que son collègue la Guerre. Le cheval, en revanche, fila au loin...
Famine esquiva, en revanche, les boules d'énergie que lui envoya le Gardien. Il alla se poser sur le toit du Palais et aussitôt que les sabots de son cheval touchèrent la terre ferme, Edeas, le Gardien et Lo'ann se sentirent grandement affaibli. Comme si leurs jambes ne les portaient plus.
Six ne savait plus quoi faire et Cap'tain Lloyd était tétanisé d'horreur : la Mort venait de se poser non loin de lui, alors que Mina décollait dans les airs.
Le plus terrible des cavaliers ignora les occupants de la plateforme. Ce qui l'intéressait était dans les cieux : Aza Chorn. Le guerrier albinos fendit les airs pour s'écraser telle une fusée à l'endroit où se trouvait le cavalier encapuchonné. Toute la structure trembla sous la violence du choc. Un important nuage de poussières et de débris en tout genre vint obscurcir le champ de vision des héros...
... et quand ils recouvrirent la vue ce fut pour découvrir une vision d'horreur.
Aza Chorn n'était plus là.
Là où il avait frappé la plateforme, il y avait un trou béant.
De ce trou béant partaient trois larges fissures : la structure était irrémédiablement touchée.
Quant à la Mort, elle avait fait un simple pas de côté, esquivant une action tellement rapide que l'on pouvait se demander si elle avait vraiment eu lieu.
Elle baissa son capuchon...
... et Crafton hurla :
"L'Adversaire !"
La plateforme se fendit en trois parties qui dérivèrent instantanément les unes par rapport aux autres. 5 mètres, 10 mètres... Il était dorénavant impossible d'aller de l'une à l'autre par des moyens conventionnels... Et le fossé n'allait que se creuser au fur et à mesure que les secondes passent !
[Voici le nouveau plan :
La légende ne change pas mais quelques petites précisions et mea culpa (que je corrigerai demain) :
- les trois parties correspondent aux trois bouts de plateformes. Elles sont maintenant espacées d'au moins 10 mètres. Elles sont stables et ne risquent pas de se renverser.
- sur le toit du palais, il y a la famine
- non loin de Crafton, il y a le cheval de Guerre
- Aza Chorn est introuvable]
- Elisabeth IdakisLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Jeu 28 Avr 2011 - 19:54
Chacun y allait de son attaque en direction des cavaliers. Matéo se préparait visiblement à "faire feu" avec ses graviers sur Guerre alors qu'Edeas fabriquait une arme capable de blesser la Peste.
Mais alors qu'Elisabeth venait de déclencher son pouvoir, elle se rendit compte qu'il n'eut aucun effet sur la Mort, car celle-ci n'était pas humaine. Kay Jones informa l'équipe que les cavaliers n'avaient pas d'esprits tout comme leurs montures avant de mitrailler comme une dératée sur la Mort. Éprouvée par un tel usage de son pouvoir, Lise tomba en arrière et ne dut son salut qu'à son postérieur, suffisamment épais pour qu'elle ne se fasse pas trop mal.... Comme quoi, la graisse pouvait servir... Malheureusement, avoir usé de son pouvoir sur une machine l'avait fatiguée outre mesure. Passant une main sur son front, Lise essuya le film de sueur mêlé à la pluie avant de se redresser.
Les graviers de Matéo eurent l'effet escompté et Guerre tomba dans le vide, désarçonné tandis que sa monture se posa près de Crafton. Edeas quant à lui, avait crée un grand lance-pierre qui atteignit lui aussi sa cible et la fit tomber. Peste et Guerre n'étaient plus et c'était déjà un bon point...
Le Gardien envoya des boules d'énergie sur Famine qui les évita pour venir se poser sur le toit. La Mort de son coté, semblait s'intéresser à Aza Chorn. La Capitaine Lloyd et Six restaient inertes, visiblement à court d'idées face au terrible cavalier, tandis que Mina décollait dans les airs.
Elisabeth ne comprit pas grand-chose de ce qui se passa alors, elle avait entraperçue une chose qui était tombée du ciel, qui devait être Aza Chorn songea t-elle alors qu'une terrible explosion retentissait sur la plateforme, accompagnée de grondements sinistres. Le sol tremblait sous l'impact et Lise posa ses mains au sol pour assurer son assise. Avec ça, la Mort devait avoir son compte...
Mais alors que le nuage de poussière se dispersait, Lise distingua la Mort, manifestement intacte. La pluie battante ajoutait à l'ambiance angoissante qui régnait sur la plateforme. *Et merde...*. A l'endroit où Aza Chorn avait frappé, il n'y avait plus qu'un large trou qui avait atteint la structure de la plateforme puisque trois failles étaient apparues. Celles-ci partageait la plateforme en trois parties. Aza Chorn quant à lui avait disparu, il était peut-être mort ou tout simplement sonné, espérait la Crétoise. Cette dernière observa la Mort qui avait dû esquiver l'attaque du mutant. La Mort défit son capuchon pour révéler son identité: Caremus... Non loin de Lise, Crafton hurla "l'Adversaire" mais la Crétoise n'en tint pas compte, trop absorber à présent par la dérive qui avait lieu...
La dérive des continents. La Pangée se scindait en trois blocs distincts et il fut bientôt impossible de rejoindre un autre "continent"... Pour l'instant la structure semblait stable mais Lise n'avait guère envie d'attendre pour savoir si elle allait le rester... Il restait Caremus et Famine à détruire. Crafton semblait plutôt inoffensif et se contentait de jouer les hérauts quant à la "Grande Effea" elle semblait un peu hors du coup...
Sur sa partie de plateforme, il y avait Brieuc, Kay Jones, Crafton et le cheval de feu Guerre. Il fallait qu'ils aillent sur ce cheval... D'une part parce que Lise ne voulait pas dériver avec cette plateforme susceptible de sombrer dans le vide, d'autre part, parcequ'il fallait neutraliser Famine qui semblait inatteignable sur le toit du Palais. Peut-être pas pour Mina... Mais il avait aussi Crafton qu'il fallait neutraliser... Était-ce seulement possible? Il semblait si rapide... Il avait esquivé l'attaque d'Aza Chorn pourtant extrêmement véloce. Lise doutait de pouvoir en arriver à bout avec ses faibles moyens, Famine semblait plus..."accessible".
Elisabeth se tourna alors vers Brieuc et lança:
"Hey Korrigan, on monte sur le cheval et on va casser la gueule de Famine... T''es partant?" Lise se tourna ensuite vers Kay et lui demanda:"Kay, tu n'auras qu'à monter avec nous... Tu choisiras, si tu veux revenir sur une autre plateforme ou t'occuper de Famine avec nous..."
La Crétoise eut un regard pour Crafton et lâcha pour Brieuc et Kay:
"J'suis partante pour laisser celui-la, ici... Les oiseaux de malheur c'est pas trop mon truc..."
D'ailleurs, Crafton allait-il faire quelque chose pour empêcher Lise de prendre le cheval de Guerre? Pour s'assurer de couvrir au mieux ses arrières Elisabeth demanda à Kay comme si elle lui demandait quel temps il allait faire demain:
"Kay, si Crafton fait un quelconque geste dans ma direction, tu pourras tirer sur lui?"
N'attendant pas la réponse de l'Arlequine, Lise se dirigea à pas lent vers le cheval de Guerre qui avait l'air assez impatient. En théorie ce n'était qu'un robot, il ne devrait pas avoir cet air rageur... Mieux valait se comporter comme si c'était un cheval quelconque: avec précaution et un air assuré. Lise se remémora le peu de fois où elle avait été au centre équestre près d'Héraklion... Au moins, elle savait comment on dirige un cheval à l'aide des rênes... Suffisait de tirer vers l'endroit ou tu voulais que la bête aille et de la talonner pour qu'elle avance. Seul bémol... Lise ne savait pas faire voler les chevaux... *Y'a p'tete un bouton... à moins qu'il suffise de le lui demander...* Songea la Crétoise légèrement insouciante alors qu'elle desserrait la ceinture de son short... Brieuc allait certainement monter après avoir réduit sa taille pour que Kay ait la place de monter elle aussi... En desserrant sa ceinture, cela permettrait à Brieuc de se placer contre elle et d'être suffisamment serrer pour lui assurer une certaine stabilité une fois sur le cheval...
Reportant son attention sur la bête Lise songea: *A nous deux, mon pépère...*
Une fois proche du cheval de Guerre, Lise flatta l'encolure de l'animal pour tenter de le calmer.
"Tout va bien se passer... Sois tranquille..." Murmura Lise à l'oreille du cheval."J'suis sûre que t'as pas de nom, mon pauvre... T'inquiètes... J't'appelerai..."Chercha Elisabeth pendant un instant. "...Opulence!" *A contrario de Famine* Songea Lise avec un sourire.
Puis la Crétoise tenta de monter sur le cheval après l'avoir calmé. Elle observerait aussi s'il y avait un quelconque bouton pour un mode vol. Si elle parvenait à monter la bête, elle rejoindrait sur son dos Brieuc et Kay pour qu'ils montent à leur tour.
Mais alors qu'Elisabeth venait de déclencher son pouvoir, elle se rendit compte qu'il n'eut aucun effet sur la Mort, car celle-ci n'était pas humaine. Kay Jones informa l'équipe que les cavaliers n'avaient pas d'esprits tout comme leurs montures avant de mitrailler comme une dératée sur la Mort. Éprouvée par un tel usage de son pouvoir, Lise tomba en arrière et ne dut son salut qu'à son postérieur, suffisamment épais pour qu'elle ne se fasse pas trop mal.... Comme quoi, la graisse pouvait servir... Malheureusement, avoir usé de son pouvoir sur une machine l'avait fatiguée outre mesure. Passant une main sur son front, Lise essuya le film de sueur mêlé à la pluie avant de se redresser.
Les graviers de Matéo eurent l'effet escompté et Guerre tomba dans le vide, désarçonné tandis que sa monture se posa près de Crafton. Edeas quant à lui, avait crée un grand lance-pierre qui atteignit lui aussi sa cible et la fit tomber. Peste et Guerre n'étaient plus et c'était déjà un bon point...
Le Gardien envoya des boules d'énergie sur Famine qui les évita pour venir se poser sur le toit. La Mort de son coté, semblait s'intéresser à Aza Chorn. La Capitaine Lloyd et Six restaient inertes, visiblement à court d'idées face au terrible cavalier, tandis que Mina décollait dans les airs.
Elisabeth ne comprit pas grand-chose de ce qui se passa alors, elle avait entraperçue une chose qui était tombée du ciel, qui devait être Aza Chorn songea t-elle alors qu'une terrible explosion retentissait sur la plateforme, accompagnée de grondements sinistres. Le sol tremblait sous l'impact et Lise posa ses mains au sol pour assurer son assise. Avec ça, la Mort devait avoir son compte...
Mais alors que le nuage de poussière se dispersait, Lise distingua la Mort, manifestement intacte. La pluie battante ajoutait à l'ambiance angoissante qui régnait sur la plateforme. *Et merde...*. A l'endroit où Aza Chorn avait frappé, il n'y avait plus qu'un large trou qui avait atteint la structure de la plateforme puisque trois failles étaient apparues. Celles-ci partageait la plateforme en trois parties. Aza Chorn quant à lui avait disparu, il était peut-être mort ou tout simplement sonné, espérait la Crétoise. Cette dernière observa la Mort qui avait dû esquiver l'attaque du mutant. La Mort défit son capuchon pour révéler son identité: Caremus... Non loin de Lise, Crafton hurla "l'Adversaire" mais la Crétoise n'en tint pas compte, trop absorber à présent par la dérive qui avait lieu...
La dérive des continents. La Pangée se scindait en trois blocs distincts et il fut bientôt impossible de rejoindre un autre "continent"... Pour l'instant la structure semblait stable mais Lise n'avait guère envie d'attendre pour savoir si elle allait le rester... Il restait Caremus et Famine à détruire. Crafton semblait plutôt inoffensif et se contentait de jouer les hérauts quant à la "Grande Effea" elle semblait un peu hors du coup...
Sur sa partie de plateforme, il y avait Brieuc, Kay Jones, Crafton et le cheval de feu Guerre. Il fallait qu'ils aillent sur ce cheval... D'une part parce que Lise ne voulait pas dériver avec cette plateforme susceptible de sombrer dans le vide, d'autre part, parcequ'il fallait neutraliser Famine qui semblait inatteignable sur le toit du Palais. Peut-être pas pour Mina... Mais il avait aussi Crafton qu'il fallait neutraliser... Était-ce seulement possible? Il semblait si rapide... Il avait esquivé l'attaque d'Aza Chorn pourtant extrêmement véloce. Lise doutait de pouvoir en arriver à bout avec ses faibles moyens, Famine semblait plus..."accessible".
Elisabeth se tourna alors vers Brieuc et lança:
"Hey Korrigan, on monte sur le cheval et on va casser la gueule de Famine... T''es partant?" Lise se tourna ensuite vers Kay et lui demanda:"Kay, tu n'auras qu'à monter avec nous... Tu choisiras, si tu veux revenir sur une autre plateforme ou t'occuper de Famine avec nous..."
La Crétoise eut un regard pour Crafton et lâcha pour Brieuc et Kay:
"J'suis partante pour laisser celui-la, ici... Les oiseaux de malheur c'est pas trop mon truc..."
D'ailleurs, Crafton allait-il faire quelque chose pour empêcher Lise de prendre le cheval de Guerre? Pour s'assurer de couvrir au mieux ses arrières Elisabeth demanda à Kay comme si elle lui demandait quel temps il allait faire demain:
"Kay, si Crafton fait un quelconque geste dans ma direction, tu pourras tirer sur lui?"
N'attendant pas la réponse de l'Arlequine, Lise se dirigea à pas lent vers le cheval de Guerre qui avait l'air assez impatient. En théorie ce n'était qu'un robot, il ne devrait pas avoir cet air rageur... Mieux valait se comporter comme si c'était un cheval quelconque: avec précaution et un air assuré. Lise se remémora le peu de fois où elle avait été au centre équestre près d'Héraklion... Au moins, elle savait comment on dirige un cheval à l'aide des rênes... Suffisait de tirer vers l'endroit ou tu voulais que la bête aille et de la talonner pour qu'elle avance. Seul bémol... Lise ne savait pas faire voler les chevaux... *Y'a p'tete un bouton... à moins qu'il suffise de le lui demander...* Songea la Crétoise légèrement insouciante alors qu'elle desserrait la ceinture de son short... Brieuc allait certainement monter après avoir réduit sa taille pour que Kay ait la place de monter elle aussi... En desserrant sa ceinture, cela permettrait à Brieuc de se placer contre elle et d'être suffisamment serrer pour lui assurer une certaine stabilité une fois sur le cheval...
Reportant son attention sur la bête Lise songea: *A nous deux, mon pépère...*
Une fois proche du cheval de Guerre, Lise flatta l'encolure de l'animal pour tenter de le calmer.
"Tout va bien se passer... Sois tranquille..." Murmura Lise à l'oreille du cheval."J'suis sûre que t'as pas de nom, mon pauvre... T'inquiètes... J't'appelerai..."Chercha Elisabeth pendant un instant. "...Opulence!" *A contrario de Famine* Songea Lise avec un sourire.
Puis la Crétoise tenta de monter sur le cheval après l'avoir calmé. Elle observerait aussi s'il y avait un quelconque bouton pour un mode vol. Si elle parvenait à monter la bête, elle rejoindrait sur son dos Brieuc et Kay pour qu'ils montent à leur tour.
- Matéo De SantoLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Jeu 28 Avr 2011 - 23:54
D'une certaine façon, voir chuter si facilement Guerre désarçonna Matéo. Mais ce fut le cavalier qui tomba le premier. Le Satyre bomba le torse et demanda à Lloyd en fanfaronnant comme un gosse de son age.
"Appel moi "Peace"!"
Vaincre la guerre n'était pas donner à tout le monde. Mais rapidement, il déchanta.
Le Satyre n'eut aucune réponse de la part de Lo'Ann ou du gardien. Il décida pour lui même que c'était un oui pour l'un puis un non pour l'autre. Donc il devrait modifier son plan. Plongé dans ses pensés, il ne fit que très peu attention à ce qu'avait fait les autres mais remarqua que Peste aussi avait été désarçonnée. Quelqu'un les avertit qu'aucun d'entre eux n'était humain. surement Kay
Une idée commença peu à peu à germer dans l'esprit du Satyre, il se dit que le remède pour se débarrasser des deux autres étaient de les faire choir eux aussi. Donc les pouvoirs des Cavaliers devaient provenir des Chevaux. Mais il n'eut pas le temps d'en parler à qui que soit. Le sol trembla alors qu'il n'avait encore rien fait.
Puis de la poussière leur obstrua la vue. Buck sourit en la voyant et ainsi que ses gravats, car son plan allait surement pouvoir être exécuter. Mais il commença à rire jaune en se rendant compte que la mort était derrière lui et le costumé. Le cavalier enleva sa capuche en hurlant le mot adversaire tandis que Matéo se mit à trembler en se rendant compte qu'il s'agissait de Caremus. Pour lui qui avait la chance de jamais l'avoir croisé, il se dit que la roue avait méchamment tournée. Le sol se mit de nouveau à bouger et la plateforme se scinda en trois. Matéo se fit tout de suite la remarque que les trois chevaux étaient sur chacune des trois parties ça devait avoir un lien.
Par réflexe et avant qu'elle n'ait totalement disparue. Buck essaya de se servir de sa Géokinésie pour retenir le plus possible la poussière et les gravats. Afin de former, un nuage de poussière et de cailloux autour de Caremus. La poussière avait pour but d'aveugler Caremus. Tandis que les plus gros cailloux devaient violemment frapper le cavalier et sa monture.
"Appel moi "Peace"!"
Vaincre la guerre n'était pas donner à tout le monde. Mais rapidement, il déchanta.
Le Satyre n'eut aucune réponse de la part de Lo'Ann ou du gardien. Il décida pour lui même que c'était un oui pour l'un puis un non pour l'autre. Donc il devrait modifier son plan. Plongé dans ses pensés, il ne fit que très peu attention à ce qu'avait fait les autres mais remarqua que Peste aussi avait été désarçonnée. Quelqu'un les avertit qu'aucun d'entre eux n'était humain. surement Kay
Une idée commença peu à peu à germer dans l'esprit du Satyre, il se dit que le remède pour se débarrasser des deux autres étaient de les faire choir eux aussi. Donc les pouvoirs des Cavaliers devaient provenir des Chevaux. Mais il n'eut pas le temps d'en parler à qui que soit. Le sol trembla alors qu'il n'avait encore rien fait.
Puis de la poussière leur obstrua la vue. Buck sourit en la voyant et ainsi que ses gravats, car son plan allait surement pouvoir être exécuter. Mais il commença à rire jaune en se rendant compte que la mort était derrière lui et le costumé. Le cavalier enleva sa capuche en hurlant le mot adversaire tandis que Matéo se mit à trembler en se rendant compte qu'il s'agissait de Caremus. Pour lui qui avait la chance de jamais l'avoir croisé, il se dit que la roue avait méchamment tournée. Le sol se mit de nouveau à bouger et la plateforme se scinda en trois. Matéo se fit tout de suite la remarque que les trois chevaux étaient sur chacune des trois parties ça devait avoir un lien.
Par réflexe et avant qu'elle n'ait totalement disparue. Buck essaya de se servir de sa Géokinésie pour retenir le plus possible la poussière et les gravats. Afin de former, un nuage de poussière et de cailloux autour de Caremus. La poussière avait pour but d'aveugler Caremus. Tandis que les plus gros cailloux devaient violemment frapper le cavalier et sa monture.
- Brieuc de FolcoatLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Ven 29 Avr 2011 - 18:35
Visiblement, l'intervention de Brieuc n'avait pas eu l'effet escompté sur Crafton. Au moins, ce dernier ne se montrait pas hostile, il faisait juste figure d'illuminé, jouant à fond son rôle de héraut et annonçant les catastrophes qui n'allaient pas manquer de s'abattre sur la plate-forme.
Sidéré, l'adolescent vit la bouche de la Grande Effea s'ouvrir et des cavaliers en sortir. Comme annoncées par Crafton, la Mort, la Peste, la Famine et la Guerre jaillirent dans les cieux, chevauchant d'impressionnants chevaux volants.
"Mince, c'est quoi ce truc ? On est en plein dans l'Apocalypse de Saint Jean…"
Inquiet, le jeune garçon voyait les quatre cavaliers voler vers eux, dans le fracas assourdissant du tonnerre.
Fort heureusement, ses compagnons ne restaient pas inactifs et passaient, eux-aussi, à l'attaque, tels les membres d'une équipe bien rodée. Brieuc ressentit une bouffée de fierté à faire partie des LeX. Aucun ne semblait impressionné, tous s'engageaient dans l'action sans la moindre hésitation.
Déjà, les premières victoires se comptaient. La Guerre et la Peste venaient d'être mises hors de combat en quelques secondes. Confiant, Brieuc vit Aza Chorn s'élancer pour faire subir le même sort à la Mort. D'ici peu, leurs ennemis seraient anéantis et le cérémonial pourrait se dérouler sans aucun problème.
Mais, hélas, après un choc terrible qui ébranla la structure, il découvrit que la Mort était toujours là. Par contre, la Sentinelle de l'Occident semblait avoir disparue.
A cette vue, Brieuc poussa un cri horrifié. Non, ce n'était pas possible. Son héro ne pouvait pas être vaincu aussi facilement… Il allait ressurgir pour passer une nouvelle fois à l'attaque.
Devant les yeux effrayés du jeune garçon, la Mort rabaissa son capuchon, arrachant un nouveau cri à Brieuc qui pointa du doigt son ennemi juré.
"Noooon… Caremus… C'est lui d'adversaire, il faut le détruire…"
Un nouveau problème se posa brusquement. La plate-forme venait de se séparer en trois, chaque morceau supportant une partie des protagonistes.
Interpelé par Lise, Brieuc mit quelques secondes à réaliser qu'elle lui parlait. Il acquiesça aussitôt. Un peu qu'on allait leur botter les fesses… Mais pour cela, il fallait trouver le moyen de s'échapper de cette plaque flottante, ne serait-ce que pour se rapprocher de l'entrée du Palais. Le Breton n'oubliait pas que leur objectif était de gagner du temps et d'empêcher quiconque d'entrer dans le palais.
Et, à première vue, le moyen le plus simple d'y parvenir était de voler jusqu'à la bonne plate-forme.
"On y va, j'te suis.", approuva-t-il. "Tu sais monter ? C'est cool. Ca va être trop génial de voler sur Pégase…"
Suivant rapidement Lise, Brieuc se rapprocha de Crafton et de la monture.
"M'sieur Crafton, écartez-vous… Nous empêchez pas de passer. Y'a un moyen d'arrêter toute cette violence. Aidez-nous…"
Brieuc attendait que Lise dompte la bête et puisse monter dessus. Confiant, il tendit la main pour se faire hisser en selle derrière la Crétoise, prêt à réduire sa taille pour prendre le moins de place possible si Kay décidait de les rejoindre.
Sidéré, l'adolescent vit la bouche de la Grande Effea s'ouvrir et des cavaliers en sortir. Comme annoncées par Crafton, la Mort, la Peste, la Famine et la Guerre jaillirent dans les cieux, chevauchant d'impressionnants chevaux volants.
"Mince, c'est quoi ce truc ? On est en plein dans l'Apocalypse de Saint Jean…"
Inquiet, le jeune garçon voyait les quatre cavaliers voler vers eux, dans le fracas assourdissant du tonnerre.
Fort heureusement, ses compagnons ne restaient pas inactifs et passaient, eux-aussi, à l'attaque, tels les membres d'une équipe bien rodée. Brieuc ressentit une bouffée de fierté à faire partie des LeX. Aucun ne semblait impressionné, tous s'engageaient dans l'action sans la moindre hésitation.
Déjà, les premières victoires se comptaient. La Guerre et la Peste venaient d'être mises hors de combat en quelques secondes. Confiant, Brieuc vit Aza Chorn s'élancer pour faire subir le même sort à la Mort. D'ici peu, leurs ennemis seraient anéantis et le cérémonial pourrait se dérouler sans aucun problème.
Mais, hélas, après un choc terrible qui ébranla la structure, il découvrit que la Mort était toujours là. Par contre, la Sentinelle de l'Occident semblait avoir disparue.
A cette vue, Brieuc poussa un cri horrifié. Non, ce n'était pas possible. Son héro ne pouvait pas être vaincu aussi facilement… Il allait ressurgir pour passer une nouvelle fois à l'attaque.
Devant les yeux effrayés du jeune garçon, la Mort rabaissa son capuchon, arrachant un nouveau cri à Brieuc qui pointa du doigt son ennemi juré.
"Noooon… Caremus… C'est lui d'adversaire, il faut le détruire…"
Un nouveau problème se posa brusquement. La plate-forme venait de se séparer en trois, chaque morceau supportant une partie des protagonistes.
Interpelé par Lise, Brieuc mit quelques secondes à réaliser qu'elle lui parlait. Il acquiesça aussitôt. Un peu qu'on allait leur botter les fesses… Mais pour cela, il fallait trouver le moyen de s'échapper de cette plaque flottante, ne serait-ce que pour se rapprocher de l'entrée du Palais. Le Breton n'oubliait pas que leur objectif était de gagner du temps et d'empêcher quiconque d'entrer dans le palais.
Et, à première vue, le moyen le plus simple d'y parvenir était de voler jusqu'à la bonne plate-forme.
"On y va, j'te suis.", approuva-t-il. "Tu sais monter ? C'est cool. Ca va être trop génial de voler sur Pégase…"
Suivant rapidement Lise, Brieuc se rapprocha de Crafton et de la monture.
"M'sieur Crafton, écartez-vous… Nous empêchez pas de passer. Y'a un moyen d'arrêter toute cette violence. Aidez-nous…"
Brieuc attendait que Lise dompte la bête et puisse monter dessus. Confiant, il tendit la main pour se faire hisser en selle derrière la Crétoise, prêt à réduire sa taille pour prendre le moins de place possible si Kay décidait de les rejoindre.
- Mina KovacsLeX
- Age : 33
Equipe : Lex
Nom de code : lilith
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Ven 29 Avr 2011 - 21:44
Les plans de chacun portaient plus ou moins effet comme ils le voulaient. Mattéo reussi à désarçonner l'un des cavaliers, et un autre fut également touché. Un bon point pour commencer en faveur de l'institut et de ses alliés.
Famine esquiva les boules d'énergie que lui adressa le Gardien. Il en profita pour se poser sur le toit du Palais. A peine les sabots de son cheval touchèrent la terre ferme, que Mina eut l'impression qu'Edeas, le Gardien et Lo'ann semblaient affaiblis. Illusion ou Conséquence du pouvoir de Famine?...
Alors que Mina décollait dans les airs. La mort avait décidé de se poser presque là où elle se trouvait. Aza Chorn quant à lui fendit les airs pour foncer vers le cavalier encapuchonné. Toute la structure trembla sous la violence du choc. Un important nuage de poussières et de débris en tout genre vint obscurcir le champ de vision de tout le monde, Là où Aza avait frappé la plateforme, il y avait un trou béant qui provoqua une rupture dans la structure.
La Mort, elle avait fait un simple pas de côté, esquivant une action tellement rapide que l'on pouvait se demander si elle avait vraiment eu lieu. Elle baissa son capuchon, dévoilant le visage de l'infâme Caremus... L'homme à abattre.
Mina, voyant que tout le monde était plus ou moins déjà engagé au combat, décida de tenter une action, qui au vu de sa position était plutôt envisageable. Elle piqua en direction de Caremus, en silence, mais de manière à avoir une bonne prise de vitesse, puis elle ramena ses jambes sous elles, afin de donner un double impact dans le dos du Vilain Caremus en pleine vitesse.
Famine esquiva les boules d'énergie que lui adressa le Gardien. Il en profita pour se poser sur le toit du Palais. A peine les sabots de son cheval touchèrent la terre ferme, que Mina eut l'impression qu'Edeas, le Gardien et Lo'ann semblaient affaiblis. Illusion ou Conséquence du pouvoir de Famine?...
Alors que Mina décollait dans les airs. La mort avait décidé de se poser presque là où elle se trouvait. Aza Chorn quant à lui fendit les airs pour foncer vers le cavalier encapuchonné. Toute la structure trembla sous la violence du choc. Un important nuage de poussières et de débris en tout genre vint obscurcir le champ de vision de tout le monde, Là où Aza avait frappé la plateforme, il y avait un trou béant qui provoqua une rupture dans la structure.
La Mort, elle avait fait un simple pas de côté, esquivant une action tellement rapide que l'on pouvait se demander si elle avait vraiment eu lieu. Elle baissa son capuchon, dévoilant le visage de l'infâme Caremus... L'homme à abattre.
Mina, voyant que tout le monde était plus ou moins déjà engagé au combat, décida de tenter une action, qui au vu de sa position était plutôt envisageable. Elle piqua en direction de Caremus, en silence, mais de manière à avoir une bonne prise de vitesse, puis elle ramena ses jambes sous elles, afin de donner un double impact dans le dos du Vilain Caremus en pleine vitesse.
- Jolène FerjaultLeX
- Age : 31
Equipe : Lex
Nom de code : Nerve
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Dim 1 Mai 2011 - 23:39
Jolène sentit le choc traverser sa tête et son cerveau de part en part. Elle ouvrit les yeux espérant que tout serait revenu à la normal une fois cela fait. Mais les quatre cavaliers étaient toujours là. La tête était toujours là. Il n'y aurait pas d'échappatoire. Elle se saisit de son communicateur pour annoncer la funeste nouvelle. Les LeX allaient devoir affronter l’apocalypse, rien que ça. Elle ne fit pas très attention à toute la suite d'actions qui se déroulaient. Son pouvoir l'avait sonnée. Elle nota le décollage d'Aza Chorn, qui pouvait passer difficilement inaperçu malgré la pluie. Elle remarqua aussi que Mina s'envola aussi. Elle entendit Jones crier que ceux qu'ils combattaient n'avaient pas d'esprit. Des robots. Alors qu'elle ignorait toujours si son pouvoir pouvait avoir une quelconque utilité contre eux.
Deux cavaliers furent désarçonnés, l'écossaise ne savait pas trop comment ni par qui mais ils l'avaient été, c'était le principal. Elle remarqua que près d'elle Six et Lloyd ne bougeaient pas. Peut-être que comme elle ils ressentaient leur inutilité ici et maintenant. Mais elle n'allait pas se laisser abattre. Alors qu'elle allait s'avancer vers un des cavaliers, elle vit Aza Chorn fondre sur la mort. La violence du choc faillit faire tomber l'écossaise qui n'avait pas encore récupéré tous ses moyens. Un nuage de poussière s'éleva dans les airs, qui, lorsqu'il disparut, laissa voir un trou énorme ainsi que trois fissures. Et Aza Chorn n'était plus là. Et la mort l'était toujours. Comment avait-elle pu esquiver cela? Mais le pire était à venir.
Lorsque Jolène vit le visage qui se trouvait sous la capuche, elle se sentit pâlir. Ainsi...il était déjà arrivé. Mais était-ce au moins bien lui? Ca pouvait très bien n'être qu'un de ses robots. Qu'importait. C'était lui qu'il fallait abattre en priorité. Mais vu sa rapidité, elle ne pourrait rien faire...personnellement rien...Elle vit la structure se séparer en trois. Maintenant, ils étaient condamnés à rester où ils se trouvaient. Rester plus qu'à espérer que les plaques resteraient solides et stables mêmes séparées de cette façon.
Elle s'adressa à Six discrètement.
"Transformez vous en papier si vous ne craignez pas l'eau...planquez vous et faites vous oublier...Attendez le bon moment si il se présente. Ne prenez pas de risques inutiles et inconsidérés."
Elle ne voulait pas l'envoyer au casse-pipe. Elle ne voulait pas qu'il meurt par sa faute. Mais ils devaient agir comme ils le pouvaient. Et sa force résidait dans l'effet de surprise qu'il pouvait faire.
"Quand à vous, tentez de faire quelque chose d'utile pour une fois. Je vous méprise mais je sais reconnaître mes erreurs et considérer ceux qui ont de la valeur. Prouvez-moi que j'ai tord, je n'attends que ça."
Elle s'était adressée à Llyod. Elle doutait qu'il puisse être utile à quoique ce soit. Mais au moins qu'il tente quelque chose et ne reste pas là, prostré par la peur. Elle aussi elle avait peur, mais elle ne se laissait pas bouffer par cela pour autant.
Du coin de l'eau, elle nota que Mina était en train de faire un piqué en direction de Caremus. Elle doutait qu'elle réussisse à le toucher mais il fallait mettre toutes les chances du côté de la harpie. Elle s'avança vers Caremus d'un air décidé de telle manière qu'en attirant son attention, il ne voit pas du tout Mina l'attaquer.
"Caremus. Ou plutôt Van Damme...Vous m'avez déçue. Je m'attendais à recevoir une surprise de votre part dans les murs de l'institut. Que votre esprit pervers irait tourmenter votre meurtrière jusque dans l'endroit où elle se sent en sécurité. La crainte que j'ai de vous m'a fait passer des nuits blanches. Mais ce soir je dormirais du sommeil du juste car vous ne reviendrez pas cette fois."
Elle avait crié ces paroles: autant pour que Caremus l'entende et pour se donner le courage de rester debout que pour couvrir un bruit potentiel venant de l'attaque aérienne. Elle continua d'avancer tranquillement vers le robot. Elle sentit de petites larmes commencer à poindre au coin de ses yeux ainsi que sa gorge se nouer et sa respiration devenir plus chaotique. Si elle devait mourir ici et maintenant, elle laisserait bien des regrets sur cette terre. Mais si elle permettait par cette action à Mina de le toucher alors...au moins elle n'aurait pas celui là à rajouter. Son esprit n'était pas redevenu totalement clair mais au moins, elle était sûre de cela.
Deux cavaliers furent désarçonnés, l'écossaise ne savait pas trop comment ni par qui mais ils l'avaient été, c'était le principal. Elle remarqua que près d'elle Six et Lloyd ne bougeaient pas. Peut-être que comme elle ils ressentaient leur inutilité ici et maintenant. Mais elle n'allait pas se laisser abattre. Alors qu'elle allait s'avancer vers un des cavaliers, elle vit Aza Chorn fondre sur la mort. La violence du choc faillit faire tomber l'écossaise qui n'avait pas encore récupéré tous ses moyens. Un nuage de poussière s'éleva dans les airs, qui, lorsqu'il disparut, laissa voir un trou énorme ainsi que trois fissures. Et Aza Chorn n'était plus là. Et la mort l'était toujours. Comment avait-elle pu esquiver cela? Mais le pire était à venir.
Lorsque Jolène vit le visage qui se trouvait sous la capuche, elle se sentit pâlir. Ainsi...il était déjà arrivé. Mais était-ce au moins bien lui? Ca pouvait très bien n'être qu'un de ses robots. Qu'importait. C'était lui qu'il fallait abattre en priorité. Mais vu sa rapidité, elle ne pourrait rien faire...personnellement rien...Elle vit la structure se séparer en trois. Maintenant, ils étaient condamnés à rester où ils se trouvaient. Rester plus qu'à espérer que les plaques resteraient solides et stables mêmes séparées de cette façon.
Elle s'adressa à Six discrètement.
"Transformez vous en papier si vous ne craignez pas l'eau...planquez vous et faites vous oublier...Attendez le bon moment si il se présente. Ne prenez pas de risques inutiles et inconsidérés."
Elle ne voulait pas l'envoyer au casse-pipe. Elle ne voulait pas qu'il meurt par sa faute. Mais ils devaient agir comme ils le pouvaient. Et sa force résidait dans l'effet de surprise qu'il pouvait faire.
"Quand à vous, tentez de faire quelque chose d'utile pour une fois. Je vous méprise mais je sais reconnaître mes erreurs et considérer ceux qui ont de la valeur. Prouvez-moi que j'ai tord, je n'attends que ça."
Elle s'était adressée à Llyod. Elle doutait qu'il puisse être utile à quoique ce soit. Mais au moins qu'il tente quelque chose et ne reste pas là, prostré par la peur. Elle aussi elle avait peur, mais elle ne se laissait pas bouffer par cela pour autant.
Du coin de l'eau, elle nota que Mina était en train de faire un piqué en direction de Caremus. Elle doutait qu'elle réussisse à le toucher mais il fallait mettre toutes les chances du côté de la harpie. Elle s'avança vers Caremus d'un air décidé de telle manière qu'en attirant son attention, il ne voit pas du tout Mina l'attaquer.
"Caremus. Ou plutôt Van Damme...Vous m'avez déçue. Je m'attendais à recevoir une surprise de votre part dans les murs de l'institut. Que votre esprit pervers irait tourmenter votre meurtrière jusque dans l'endroit où elle se sent en sécurité. La crainte que j'ai de vous m'a fait passer des nuits blanches. Mais ce soir je dormirais du sommeil du juste car vous ne reviendrez pas cette fois."
Elle avait crié ces paroles: autant pour que Caremus l'entende et pour se donner le courage de rester debout que pour couvrir un bruit potentiel venant de l'attaque aérienne. Elle continua d'avancer tranquillement vers le robot. Elle sentit de petites larmes commencer à poindre au coin de ses yeux ainsi que sa gorge se nouer et sa respiration devenir plus chaotique. Si elle devait mourir ici et maintenant, elle laisserait bien des regrets sur cette terre. Mais si elle permettait par cette action à Mina de le toucher alors...au moins elle n'aurait pas celui là à rajouter. Son esprit n'était pas redevenu totalement clair mais au moins, elle était sûre de cela.
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