[LeX 8.4.1] Les cendres du temps
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Jolène Ferjault
Elisabeth Idakis
Brieuc de Folcoat
Esther Kofman
8 participants
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- Edeas CrugeLeX
- Age : 30
Equipe : Lex
Nom de code : Maker
Date d'inscription : 16/08/2010
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Mer 4 Mai 2011 - 0:47
Edéas fut surprit que son Mega-lance-pierre fît mouche il ne s'attendait pas à cela mais au moins c'était une petite victoire de prise. Edéas jeta un coup d'œil à ses camarades tous le monde semblaient plus ou moins s'en sortir, chacun était autonome et semblait pouvoir attaquer de concert de façon plus ou moins organisé. En ce sens Esther avait vraiment bien formé son équipe qui s'adaptait rapidement au différentes situation.
Edéas ne fut guère étonné de voir Caremus sous les traits de la mort, qu'elle autre icône pouvait le représenter à part elle, il était la mort incarné. Edéas sentit la rage monter en lui, la rage qu'il avait contre se Caremus il allait se précipiter à sa rencontre lorsque les plateformes bougèrent.
Edéas cria un :
« NON »
voyant qu'il ne pourrait rejoindre le démon qu'il rêvait de détruire, il lui échappait encore. Cependant, ses camarades étaient présent et prêt à lui régler son compte, d'autant plus qu'il avait d'autre sujet de préoccupation. En effet le cheval de Famine venait de se poser sur le toit du palais et au même moment Edéas se sentit étrangement affaiblis. Le pouvoir de se monstre était donc cela le rendre dans l'état dans lequel la faim, le manque de nourriture le rendrait l'affaiblir. Et le contact semblait important, en regardant ses compères Edéas se rendit compte qu'il n'était pas le seul toucher par ce mal, il leur fallait donc agir au plus vite.
« Gardien, il faut empêcher ce maudit cheval et son cavalier de toucher le sol sur lequel nous sommes pouvez vous visez juste en dessous de lui le toit pour le faire tomber, pendant ce temps la je vais essayer de l'occuper »
Il se retourna ensuite vers Lo'ann
« Détecter vous l'esprit de Crafton essayer cet information est importante car si vous le pouvez vous pourrez détecter l'esprit des robots sinon eh bien...tans pis »
Puis il se concentra, son arme était certes grosse et fort sympathique mais il était maintenant temps de l'améliorer, il se concentra malgré son affaiblissement global, puissant dans ce qui lui restait de ressource pour faire insuffler un peu d'énergie électrique dans son engin et de modifier le barillet afin de grâce à l'électricité augmenter sa cadence de tir.
Une fois qu'il espérait obtenir l'effet escompté il visa Famine lâchant une rafale de tir en direction à la fois du cheval et de son propriétaire. Et faisant bien attention à la poursuite des événements si l'attaque du gardien fonctionnait il ajusterait son tir en fonction.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Mer 11 Mai 2011 - 2:26
A l'appel d'Elisabeth, Kay mit en joue Crafton. Elle bourdonna dans la tête de la crétoise :
*S'il est doté du même blindage que les autres, je doute que les balles aient le moindre effet. Mais punaise, les marmousets, vous en avez du cran !*
La rouquine faisait la fière. Mais, Elisabeth sentait bien qu'elle n'en menait pas large.
Tandis que Clothos tentait d'apprivoiser le cheval qui, au fond, n'était pas si farouche qu'il pouvait en avoir l'air à la base, Crafton répliqua aux paroles de Brieuc sur un ton solennel et pathétique :
"Je ne suis plus que l'ombre de l'homme que j'ai été. Je n'ai ni karma, ni destin. Ma programmation m'impose de vous prévenir : si je ne peux ni ne doit vous empêcher d'accomplir votre mission, je suis en devoir de vous informer que vous vous trompez. Tout être a sa place sur cette planète. Celui qui créé a besoin de la Main qui détruit pour exister. Petites chrysalides, ne craignez pas de devenir papillons !"
Et il ne fit rien pour se rebeller. Opulence, ou bien Pégase selon qui l'appelait, accepta bien volontiers de recevoir comme cavaliers Elisabeth, le petit Brieuc dans le slip de la crétoise et Kay, mitraillette en bandoulière. Il décolla légèrement du sol mais...
... la plateforme avait suffisamment dérivé pour que le visage géant d'Effea soit à proximité. De ses yeux morts, il observait la bouche mis close le trio et la drôle de monture. Crafton, seul à demeurer sur la terre ferme hurla :
"La Grande Effea, emprisonnée dans le cycle honteux de la réincarnation ! Belle Dame sans pitié, elle fut la seule compagne de la Mort ! Et aujourd'hui, elle va être réunie à son promis ! Pour les siècles et les siècles à venir !"
Il marqua une pause pour avaler sa salive (son huile de vidange ?). Avant de reprendre :
"En quoi vos vies valent-elles plus que les nôtres ? Et en quoi est-ce que l'on sait que tout cela est réel ? Je songe en veillant et je veille en songeant. Où est la grande télécommande ?"
*
**
**
Lo'ann, déjà épuisée par le voyage intercontinental, fut la première à s'effondrer au sol. A s'allonger en chien de fusil, comme pour mieux se laisser aller... et partir vers un autre rivage. Elle marmonna, faiblement :
"Je suis pas télépathe... Je suis pas télépathe... Je suis... fatiguée. Je vais... dormir... Un instant ou deux..."
Le Gardien semblait mieux encaisser le choc. La Famine triomphante sur le toit faisait pourtant son oeuvre de dévastation. Mais l'étrange animorphe était une force de la nature. Et si ses genoux plièrent et qu'il eut l'air d'être tel Atlas portant le poids de la Terre, il leva les bras au ciel.
"Nous n'aurons droit qu'à un essai" tonna-t-il de sa voix puissant. Il plissa les yeux et serra la mâchoire. Deux petites boules d'énergie apparurent dans ses paumes.
Edeas finit lui aussi par se retrouver cloué au sol. Assis en tailleur. Et encore, il devait puiser dans ses dernières ressources pour à la fois customiser son arme et maintenir une position autre que celle du mourant.
Le méga lance-pierre s'automatisa et s'électrisa. C'était encore assez rudimentaire mais bon... Cela ressemblait à une mitrailleuse à pierre. Cromagnon, s'il avait connu l'électricité, aurait peut-être pu faire aussi bien !
Les boules de feu partirent en même temps que la première volée de pierres. Elles éclatèrent les pattes du cheval de Famine tandis que les cailloux envoyés par Edeas désarçonnèrent le sinistre cavalier.
Edeas, le Gardien et Lo'ann recouvrirent quelques forces. Pas suffisamment pour que la jeune fille puisse sortir de sa torpeur, mais au moins le Gardien et Maker étaient en état de combattre.
Sur le toit, le cheval hurlait la douleur mécanique de l'amputation. Et le cavalier se redressa...
... il avait maintenant le visage creusé d'une jeune fille souffrant gravement de malnutrition. Le pyjama rayé et le numéro de matricule figurant ce dernier ne laissait planer aucun doute quant à l'origine historique du déguisement. Elle lança :
"Je ne veux que vivre"
*
**
**
Sur la dernière plateforme, Matéo "Peace" de Santo utilisait son pouvoir pour faire virevolter les débris et les poussières autour de Caremus. Il ne cilla pas. Sa monture piaffa de souffrance quand les premiers blocs de pierre vinrent la heurter. Caremus encaissa sans broncher.
Lloyd s'était écarté. Tout comme Matéo, il était proche de la Mort. Mais il était moins courageux ou inconscient que le jeune brésilien. Pourtant, jusqu'à présent Caremus n'avait rien dit ni fait...
Et tandis que Mina préparait son vol piqué, Jolène avait réussi à obtenir une réaction de John Six et du Cap'tain Lloyd.
Six, en bon professionnel, utilisa son pouvoir pour devenir un origami humain. Une simple colombe blanche pliée. Symbole de paix. Symbole d'espoir. Il se réfugiait en lui-même pour l'heure, attendant le moment venu...
Quant à Lloyd, qui l'instant d'avant était en train de détaler comme un lapin, il bomba le torse et releva le menton.
"Milady pour vos beaux yeux / Le mieux, c'est encore de vous sauver la vie !"
Et il se rua comme un crétin vers le tourbillon rocheux formé autour de Caremus.
Avant qu'il n'eut le temps de faire plus de 5 pas, un bras mécanique jaillit du nuage de poussière et repoussa Matéo en arrière. Le brésilien sentit la poussée robotique et ne pouvant la combattre tomba lourdement sur les fesses. Instantanément, il perdit le contrôle de son pouvoir et les débris retombèrent au sol.
Lloyd eut un sort encore moins clément. D'une droite, Caremus le cloua au sol.
"Un peu plus et je lui aurai arraché la tête" commenta l'artiste psychopathe. "Je n'aime pas cette violence grotesque mais je voulais écouter ce que vous aviez à dire..." lança-t-il à Jolène alors que son cheval venait de se désactiver sous le coups de nombreuses avaries dues à Matéo. Mais...
... la diversion de l'écossaise avait fonctionné ! Mina, se servant de la vitesse de son vol piqué, venait de frapper de ses jambes l'Adversaire. Il s'écroula au sol. Tout comme Mina qui, sous la violence du choc, avait du se fouler la cheville et peut-être même se casser plusieurs os du pied.
La voix de Caremus ne se tut pas pour autant.
"Le motif du père qu'il faut tuer, c'est vieux comme le monde" lança-t-il en tentant de se relever. "Mais bon, on ne pourra pas prétendre que je vous ai enlevé votre libre-arbitre, après tout. Maudits soient les mutants qui refusent leur destin. Mais plus vous luttez... Plus je triomphe ! Vos succès ne sont que d'autres façons de nommer vos défaites... Je vous ai créé, je me suis divertit de votre existence et maintenant qu'il s'agit de refermer la boite de jeu, vous n'avez toujours pas commencé à comprendre la règle..."
Il ricana. C'était sinistre.
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Jeu 12 Mai 2011 - 1:31
Brieuc avait un air ravi alors qu'il était hissé sur le dos de Pégase par la main ferme d'Elisabeth. Totalement excité à l'idée de chevaucher une monture volante, le jeune garçon faisait fi de tous les dangers et s'apprêtait à foncer, tête baissée, vers l'inconnu.
Solidement installé à califourchon derrière Lise, il réduisit sa taille au maximum pour permettre à Kay de monter à son tour. Quelle charge pouvait donc supporter un robot volant ? Il serait bien temps de s'en rendre compte au décollage mais ce n'était certes pas un Brieuc ne mesurant que soixante centimètres qui allait apporter des kilos superflus à l'équipage.
S'accrochant fermement à la ceinture (ou au slip peut-être) de la Crétoise, le Breton résista à la tentation de chatouiller la jeune femme. Ce n'était vraiment pas le lieu ni le moment de telles gamineries… Surtout que Crafton s'était mis à débiter un monologue apparemment incohérent avec les intonations d'un fou. Il avait vraiment tout du fanatique illuminé au service d'une religion extrémiste.
Alors que Pégase, ou Opulence pour faire plaisir à Lise, décollait légèrement, Brieuc poussa un cri étouffé en voyant le visage défiguré d'Effea si proche d'eux. Son aspect menaçant avait tout pour terroriser le jeune garçon qui était à deux doigts de se cacher dans la culotte de cheval de la Crétoise. Et pendant ce temps, en bruit d'arrière fond, la voix de Crafton continuait à s'élever, assenant son discours avec force.
"Où est la grande télécommande ?". Ces mots firent tilt dans la cervelle de Brieuc. Se pourrait-il qu'ils aient un sens caché ? Les robots devaient forcément être télécommandés de quelque part. Mais d'où ?
Poussant un cri, le Breton donna un coup de poing dans le dos de Lise pour attirer son attention et cria pour se faire entendre.
"La télécommande ! Elle doit être dans la bouche d'Effea… Après tout, les robots sont sortis de là, c'est possible qu'on les dirige de là aussi… Faut qu'on y aille…"
Surexcité, Brieuc forçait sa voix, conscient que son timbre juvénile, allié à sa petite taille, n'allait pas l'aider à être audible. Insistant, tout en désignant d'un bras tendu sa cible, il cogna encore dans le dos de la Crétoise pour être certain qu'elle l'avait bien entendu. Il croyait la jeune femme au moins aussi inconsciente que lui pour aller se jeter dans la gueule du loup, ou plutôt d'Effea dans le cas présent.
Solidement installé à califourchon derrière Lise, il réduisit sa taille au maximum pour permettre à Kay de monter à son tour. Quelle charge pouvait donc supporter un robot volant ? Il serait bien temps de s'en rendre compte au décollage mais ce n'était certes pas un Brieuc ne mesurant que soixante centimètres qui allait apporter des kilos superflus à l'équipage.
S'accrochant fermement à la ceinture (ou au slip peut-être) de la Crétoise, le Breton résista à la tentation de chatouiller la jeune femme. Ce n'était vraiment pas le lieu ni le moment de telles gamineries… Surtout que Crafton s'était mis à débiter un monologue apparemment incohérent avec les intonations d'un fou. Il avait vraiment tout du fanatique illuminé au service d'une religion extrémiste.
Alors que Pégase, ou Opulence pour faire plaisir à Lise, décollait légèrement, Brieuc poussa un cri étouffé en voyant le visage défiguré d'Effea si proche d'eux. Son aspect menaçant avait tout pour terroriser le jeune garçon qui était à deux doigts de se cacher dans la culotte de cheval de la Crétoise. Et pendant ce temps, en bruit d'arrière fond, la voix de Crafton continuait à s'élever, assenant son discours avec force.
"Où est la grande télécommande ?". Ces mots firent tilt dans la cervelle de Brieuc. Se pourrait-il qu'ils aient un sens caché ? Les robots devaient forcément être télécommandés de quelque part. Mais d'où ?
Poussant un cri, le Breton donna un coup de poing dans le dos de Lise pour attirer son attention et cria pour se faire entendre.
"La télécommande ! Elle doit être dans la bouche d'Effea… Après tout, les robots sont sortis de là, c'est possible qu'on les dirige de là aussi… Faut qu'on y aille…"
Surexcité, Brieuc forçait sa voix, conscient que son timbre juvénile, allié à sa petite taille, n'allait pas l'aider à être audible. Insistant, tout en désignant d'un bras tendu sa cible, il cogna encore dans le dos de la Crétoise pour être certain qu'elle l'avait bien entendu. Il croyait la jeune femme au moins aussi inconsciente que lui pour aller se jeter dans la gueule du loup, ou plutôt d'Effea dans le cas présent.
- Elisabeth IdakisLeX
- Age : 33
Equipe : Lex
Nom de code : Clotho
Date d'inscription : 23/02/2011
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Jeu 12 Mai 2011 - 15:06
Elisabeth ignorait si elle avait du cran ou plutôt une dangereuse tendance à risquer sa vie, ou tout simplement un courage proche de la folie... Elle avait peut-être un peu de tout cela à la fois mais il lui semblait que cette mission avait une importance capitale et de leurs réussites dépendaient le sort du monde. Ils se devaient donc de ne pas faire les lopettes alors que l'Apocalypse s'avérait imminent... La Crétoise avait acquiescé lorsque Kay lui avait parlé du blindage, elle n'avait pas tort mais elle était la seule à posséder une arme un tant soi peu offensive et la mutante avait espéré que la mitraillette pourrait du moins déstabiliser Crafton... Dans tous les cas, celui-ci ne semblait pas vraiment préoccupé par l'avancée de Lise vers le cheval...
L'Arlequine, derrière sa façade, semblait terrifiée. Il en était de même pour Elisabeth qui se jetait à corps perdu dans cette mission pour échapper au stress. L'esprit en ébullition, elle n'avait que peu le temps de penser à la peur, celle-ci était pourtant bien présente, mais la mutante parvenait à la dépasser, du moins pour le moment!
Opulence avait l'air d'être un bon cheval et Lise le monta sans trop attendre, en flattant son encolure. C'était certainement inutile, mais la jeune femme imaginait Opulence comme un vrai cheval. Un peu de douceur dans ce monde de brute... Crafton répondit à Brieuc et Lise écouta ses paroles avec attention et en frissonna. Les propos du robot avaient l'air vrais et c'en était effrayant... *J'veux bien devenir papillon, moi, mais si je dois mourir pour ça, je préfère encore attendre... Songea Lise en fixant l'automate. En tout cas, ce robot il devrait passer par la case "révision", il avait certainement deux-trois boulons de dévisser ou une vidange à effectuer, enfin bref, un problème de ce genre parce que son discours de fanatique n'avait ni queue ni tête. Même s'il semblait à la Crétoise qu'elle y décelait des indices...
Brieuc monta sur le cheval après avoir réduit sa taille et Lise ayant desserrée un peu sa ceinture, lui laissa un peu de lest pour qu'il puisse s'y accrocher solidement. Kay fit de même derrière la Crétoise, constatant avec satisfaction que le cheval semblait tenir le coup... Les avantages d'une monture blindée semble t-il...
Elisabeth tira sur les rennes et le cheval décolla tout seul. En temps normal, Lise aurait certainement eut une pensée qui aurait exprimé à quel point elle trouvait ça cool, mais là, son esprit était trop concentré. D'autant plus, que Lise avait les yeux fixé sur le visage d'Effea à présent tout proche, suite à la dérive de la plateforme. La scène était pour le moins impressionnante: un immense visage sous la pluie battante, un illuminé derrière criant ses délires au vent, et eux sur un cheval volant, tel un insecte en pleine tempête...
Elisabeth dégagea ses cheveux trempés sur le coté et battit plusieurs fois des paupières pour chasser les gouttes de ses cils. Elle écouta brièvement les propos de Crafton évoquant Effea et son destin tragique... *Ben tiens... Je vais la plaindre celle-là... Manquait plus que ça...* Pensa Lise avec ironie. Effea était la petite copine de la Mort... *Sympa le couple, ça doit pas être triste tous les jours! Ils vont tout de même finir par s'ennuyer durant tous ces longs, prochains siècles...*. Crafton se la joua ensuite philo, dans une approche cartésienne, en doutant de la réalité du monde. Philosopher avec un robot devait être très sympathique, mais Lise cria par-dessus le cheval à l'intention de Crafton:
"Hey Crafton, achète-toi un manuel de philo, ça répondra sûrement à la plupart de tes questions!"
Lise doutait d'avoir été entendue, mais elle s'en fichait un peu alors que Brieuc commençait à la frapper dans le dos. Elle allait se retourner pour lui demander de cesser ces labours, mais le Breton l'informa d'une idée...
La " grande télécommande" dont avait parlé Crafton existait peut-être et pouvait se trouver dans l'antre d'Effea. Il avait raison, ça collait plutôt bien... Lise jeta un coup d'œil à Famine au loin, Edeas et le Gardien semblaient s'en charger... Si Brieuc et maintenant Lise qui rejoignait l'idée du Breton, avaient raison, alors ils pourraient désactiver les robots, et peut-être même Caremus en plus de Famine. Lise se tourna aussi vers Caremus désormais au sol tout comme Mina, entourés par Matéo et Jolène, ils avaient réussit à déstabiliser le robot... Après s'être inquiété pour la harpie, Elisabeth revint au cheval et répondit à Brieuc:
"T'as raison Korrigan... Ils ont l'air de gérer Famine pour le moment... Autant voir ce qui se passe derrière les lèvres d'Effea... Accroche-toi bien..."
Lise ferma un instant les yeux comme pour se donner du courage ou accentuer le brin de folie qu'elle avait en elle. La jeune femme redoutait d'entrer dans la bouche entrouverte de cet étrange visage... Qui sait ce qu'ils allaient y découvrir? *Désolée, Kay, mais je crois que notre cran va se transformer en folie! Mais il faut bien ça pour sauver le monde... Tiens moi fermement...* Conseilla mentalement la mutante.
Lise orienta donc le trio en direction de la Grande Effea, et hurla sous la pluie, à son intention:
"Hey, Effea! J'espère que t'as pris un tic-tac géant avant d'te pointer ici, parce que le dentiste vient faire son contrôle de routine!"
Sur cette réplique, Elisabeth talonna férocement Opulence. *Retour à l'écurie, mon beau!*. Dans l'espoir qu'Effea était du genre à posséder une hygiène bucco-dentaire irréprochable, Lise ne retint pas sa respiration, mais elle se pencha légèrement vers l'avant du cheval, pour lui permettre de filer au galop...
L'Arlequine, derrière sa façade, semblait terrifiée. Il en était de même pour Elisabeth qui se jetait à corps perdu dans cette mission pour échapper au stress. L'esprit en ébullition, elle n'avait que peu le temps de penser à la peur, celle-ci était pourtant bien présente, mais la mutante parvenait à la dépasser, du moins pour le moment!
Opulence avait l'air d'être un bon cheval et Lise le monta sans trop attendre, en flattant son encolure. C'était certainement inutile, mais la jeune femme imaginait Opulence comme un vrai cheval. Un peu de douceur dans ce monde de brute... Crafton répondit à Brieuc et Lise écouta ses paroles avec attention et en frissonna. Les propos du robot avaient l'air vrais et c'en était effrayant... *J'veux bien devenir papillon, moi, mais si je dois mourir pour ça, je préfère encore attendre... Songea Lise en fixant l'automate. En tout cas, ce robot il devrait passer par la case "révision", il avait certainement deux-trois boulons de dévisser ou une vidange à effectuer, enfin bref, un problème de ce genre parce que son discours de fanatique n'avait ni queue ni tête. Même s'il semblait à la Crétoise qu'elle y décelait des indices...
Brieuc monta sur le cheval après avoir réduit sa taille et Lise ayant desserrée un peu sa ceinture, lui laissa un peu de lest pour qu'il puisse s'y accrocher solidement. Kay fit de même derrière la Crétoise, constatant avec satisfaction que le cheval semblait tenir le coup... Les avantages d'une monture blindée semble t-il...
Elisabeth tira sur les rennes et le cheval décolla tout seul. En temps normal, Lise aurait certainement eut une pensée qui aurait exprimé à quel point elle trouvait ça cool, mais là, son esprit était trop concentré. D'autant plus, que Lise avait les yeux fixé sur le visage d'Effea à présent tout proche, suite à la dérive de la plateforme. La scène était pour le moins impressionnante: un immense visage sous la pluie battante, un illuminé derrière criant ses délires au vent, et eux sur un cheval volant, tel un insecte en pleine tempête...
Elisabeth dégagea ses cheveux trempés sur le coté et battit plusieurs fois des paupières pour chasser les gouttes de ses cils. Elle écouta brièvement les propos de Crafton évoquant Effea et son destin tragique... *Ben tiens... Je vais la plaindre celle-là... Manquait plus que ça...* Pensa Lise avec ironie. Effea était la petite copine de la Mort... *Sympa le couple, ça doit pas être triste tous les jours! Ils vont tout de même finir par s'ennuyer durant tous ces longs, prochains siècles...*. Crafton se la joua ensuite philo, dans une approche cartésienne, en doutant de la réalité du monde. Philosopher avec un robot devait être très sympathique, mais Lise cria par-dessus le cheval à l'intention de Crafton:
"Hey Crafton, achète-toi un manuel de philo, ça répondra sûrement à la plupart de tes questions!"
Lise doutait d'avoir été entendue, mais elle s'en fichait un peu alors que Brieuc commençait à la frapper dans le dos. Elle allait se retourner pour lui demander de cesser ces labours, mais le Breton l'informa d'une idée...
La " grande télécommande" dont avait parlé Crafton existait peut-être et pouvait se trouver dans l'antre d'Effea. Il avait raison, ça collait plutôt bien... Lise jeta un coup d'œil à Famine au loin, Edeas et le Gardien semblaient s'en charger... Si Brieuc et maintenant Lise qui rejoignait l'idée du Breton, avaient raison, alors ils pourraient désactiver les robots, et peut-être même Caremus en plus de Famine. Lise se tourna aussi vers Caremus désormais au sol tout comme Mina, entourés par Matéo et Jolène, ils avaient réussit à déstabiliser le robot... Après s'être inquiété pour la harpie, Elisabeth revint au cheval et répondit à Brieuc:
"T'as raison Korrigan... Ils ont l'air de gérer Famine pour le moment... Autant voir ce qui se passe derrière les lèvres d'Effea... Accroche-toi bien..."
Lise ferma un instant les yeux comme pour se donner du courage ou accentuer le brin de folie qu'elle avait en elle. La jeune femme redoutait d'entrer dans la bouche entrouverte de cet étrange visage... Qui sait ce qu'ils allaient y découvrir? *Désolée, Kay, mais je crois que notre cran va se transformer en folie! Mais il faut bien ça pour sauver le monde... Tiens moi fermement...* Conseilla mentalement la mutante.
Lise orienta donc le trio en direction de la Grande Effea, et hurla sous la pluie, à son intention:
"Hey, Effea! J'espère que t'as pris un tic-tac géant avant d'te pointer ici, parce que le dentiste vient faire son contrôle de routine!"
Sur cette réplique, Elisabeth talonna férocement Opulence. *Retour à l'écurie, mon beau!*. Dans l'espoir qu'Effea était du genre à posséder une hygiène bucco-dentaire irréprochable, Lise ne retint pas sa respiration, mais elle se pencha légèrement vers l'avant du cheval, pour lui permettre de filer au galop...
- Matéo De SantoLeX
- Age : 30
Equipe : LeX
Nom de code : Buck
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Dim 15 Mai 2011 - 17:58
Matéo lâcha quelque jurons en brésilien quand le bras jaillit du nuage de poussière et de pierre qu'il avait créer, mais il n'eut pas vraiment le temps de comprendre ce qu'il se passait. Et se retrouva sur les fesses en un rien de temps. La violence du coups fut telle qu'il en perdit le contrôle de son pouvoir tout en lâchant par réflexe un "Aouch!" au moment du chocs.
Puis en bon grand méchants et après avoir aussi clouer au sol, Caremus partit dans un monologues qui lui parut sans fin. Tout en se relevant, Matéo ne put s'empêcher de se dire qu'il ne serait pas facile à battre. Mais il fut content de remarquer que le canasson de la mort avait rendu son dernier souffle.
Et c'était sans compter sur Mina qui venait à leur rescousse. Matéo se dit qu'avec un soutient aérien, il aurait plus de chance de s'en sortir. Mais elle se blessa le pied en le faisant chuter de sa monture hors service. Le pire est qu'il agissait comme si de rien n'était.
Son rire fit frissonner de peur et de dégout le Brésilien, mais il se dit qu'il fallait qu'il empêche Caremus de se relever.
" Destin de maudit mutant! je dis merde à lui! Regardes toi avant traite nous monstre! Nous sont plus humains que toi! Même cheval ça est pas vrai cheval"
Matéo frappa violemment et a plusieurs reprise le sol avec son sabots pour le faire faire trembler autour de Caremus. Son but était de l'empêcher de retrouver un bon équilibre.
Puis en bon grand méchants et après avoir aussi clouer au sol, Caremus partit dans un monologues qui lui parut sans fin. Tout en se relevant, Matéo ne put s'empêcher de se dire qu'il ne serait pas facile à battre. Mais il fut content de remarquer que le canasson de la mort avait rendu son dernier souffle.
Et c'était sans compter sur Mina qui venait à leur rescousse. Matéo se dit qu'avec un soutient aérien, il aurait plus de chance de s'en sortir. Mais elle se blessa le pied en le faisant chuter de sa monture hors service. Le pire est qu'il agissait comme si de rien n'était.
Son rire fit frissonner de peur et de dégout le Brésilien, mais il se dit qu'il fallait qu'il empêche Caremus de se relever.
" Destin de maudit mutant! je dis merde à lui! Regardes toi avant traite nous monstre! Nous sont plus humains que toi! Même cheval ça est pas vrai cheval"
Matéo frappa violemment et a plusieurs reprise le sol avec son sabots pour le faire faire trembler autour de Caremus. Son but était de l'empêcher de retrouver un bon équilibre.
- Jolène FerjaultLeX
- Age : 31
Equipe : Lex
Nom de code : Nerve
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Lun 16 Mai 2011 - 21:16
Elle avait réussi à faire bouger Six et l'andouille bleue par ses paroles. Six devint une colombe -y aurait-il pu y avoir meilleure transformation que celle là?- et alla se cacher. Tandis que Lloyd...restait Lloyd après une ultime tirade, il fonça vers Caremus entouré de cailloux et autres débris et se retrouva cloué sur le sol avec une droite monumentale. Juste avant, Matéo fut repoussé sur le sol, son pouvoir s'annula, faisant ainsi tomber toutes les pierres qu'il contrôlait.
Caremus ne semblait pas avoir été affecté par l'attaque de Matéo, son cheval par contre avait été sévèrement âbimé et ne semblait plus en état de pouvoir faire quoique ce soit. Au moins maintenant, il était autant cloués au sol qu'eux. La petite écossaise resta muette lorsque le robot pris la parole. Elle priait intérieurement pour qu'il ne se retourne pas maintenant, les yeux fixés sur l'homme pour ne pas regarder la jeune fille et qu'il se retourne.
Il fut frappé de plein fouet par l'attaque de Mina et se retrouva au sol. La jeune fille aussi. Quelque chose semblait lui avoir fait mal. Et merde. L'attaque ne semblait pas avoir affecté la capacité de Caremus à débiter ses paroles incompréhensibles et effrayantes. Dieu...encore et toujours il se ramenait au créateur. Il était au sol et pourtant il continuait de parler, encore et encore. C'était effrayant. L'écossaise avait l'impression que quoiqu'ils fassent, il reviendrait, encore et toujours, et que même si ils réussissait à condamner la main, ce n'était que lui retirer un jouet avant qu'il en trouve un autre. Tout en écoutant l'homme, elle regarda Mina. Elle avait du se faire mal avec le choc. Elle regarda Caremus, des larmes de peur et de rage naissaient sur son visage avant d'être noyées par la pluie.
"Un destin? Mais de quel destin nous parlez vous? Celui où vous nous contrôleriez tous dans votre délire de puissance? Où ne ne serions que des jouets dont vous pourriez vous débarrassez une fois que vous vous seriez lassé de nous? Je préfère mourir pour vous avoir craché dessus plutôt que d'attendre sagement que vous preniez le contrôle de nos vies."
Sa voix tremblait. Elle crachait sa peur au visage de l'homme, elle ne la cachait plus. Elle ne voulait plus la cacher. Il voulait qu'il sache que ceux qu'il avait devant lui n'était pas des inconscients qui se jetaient dans la gueule du loup mais qu'ils étaient conscients de ce contre quoi ils se battaient, tous. Elle s'approcha doucement des deux qui étaient maintenant au sol.
"Vous renaissez à chaque fois que vous perdez un corps. Mais un jour, on aura votre esprit, je le jure."
Elle se précipita entre les deux et le plus rapidement possible. Elle voulait effleurer d'une main Mina, juste le temps qu'il fallait pour que son pouvoir lui ôte une potentielle douleur aux jambes, et de l'autre elle toucher le robot pour lui infliger des spasmes dans le corps, principalement dans les jambes, les bras et la tête. Elle ne savait pas si son pouvoir marcherait sur lui qui n'était plus fait de chaire, mais...elle voulait permettre à Mina de se renvoler pour qu'il puisse le jeter par dessus bord. Elle tourna sa tête vers le robot, des larmes coulant toujours sur un visage maintenant neutre, attendant une potentielle riposte de sa part. Elle s'avait qu'elle s'était mise en danger en faisant cela...Mais Mina devait réussir. Elle espérait juste fortement que Six n'aurait pas la sotte idée de s'interposer pour la protéger. C'était la dernière chose qu'elle souhaitait.
Caremus ne semblait pas avoir été affecté par l'attaque de Matéo, son cheval par contre avait été sévèrement âbimé et ne semblait plus en état de pouvoir faire quoique ce soit. Au moins maintenant, il était autant cloués au sol qu'eux. La petite écossaise resta muette lorsque le robot pris la parole. Elle priait intérieurement pour qu'il ne se retourne pas maintenant, les yeux fixés sur l'homme pour ne pas regarder la jeune fille et qu'il se retourne.
Il fut frappé de plein fouet par l'attaque de Mina et se retrouva au sol. La jeune fille aussi. Quelque chose semblait lui avoir fait mal. Et merde. L'attaque ne semblait pas avoir affecté la capacité de Caremus à débiter ses paroles incompréhensibles et effrayantes. Dieu...encore et toujours il se ramenait au créateur. Il était au sol et pourtant il continuait de parler, encore et encore. C'était effrayant. L'écossaise avait l'impression que quoiqu'ils fassent, il reviendrait, encore et toujours, et que même si ils réussissait à condamner la main, ce n'était que lui retirer un jouet avant qu'il en trouve un autre. Tout en écoutant l'homme, elle regarda Mina. Elle avait du se faire mal avec le choc. Elle regarda Caremus, des larmes de peur et de rage naissaient sur son visage avant d'être noyées par la pluie.
"Un destin? Mais de quel destin nous parlez vous? Celui où vous nous contrôleriez tous dans votre délire de puissance? Où ne ne serions que des jouets dont vous pourriez vous débarrassez une fois que vous vous seriez lassé de nous? Je préfère mourir pour vous avoir craché dessus plutôt que d'attendre sagement que vous preniez le contrôle de nos vies."
Sa voix tremblait. Elle crachait sa peur au visage de l'homme, elle ne la cachait plus. Elle ne voulait plus la cacher. Il voulait qu'il sache que ceux qu'il avait devant lui n'était pas des inconscients qui se jetaient dans la gueule du loup mais qu'ils étaient conscients de ce contre quoi ils se battaient, tous. Elle s'approcha doucement des deux qui étaient maintenant au sol.
"Vous renaissez à chaque fois que vous perdez un corps. Mais un jour, on aura votre esprit, je le jure."
Elle se précipita entre les deux et le plus rapidement possible. Elle voulait effleurer d'une main Mina, juste le temps qu'il fallait pour que son pouvoir lui ôte une potentielle douleur aux jambes, et de l'autre elle toucher le robot pour lui infliger des spasmes dans le corps, principalement dans les jambes, les bras et la tête. Elle ne savait pas si son pouvoir marcherait sur lui qui n'était plus fait de chaire, mais...elle voulait permettre à Mina de se renvoler pour qu'il puisse le jeter par dessus bord. Elle tourna sa tête vers le robot, des larmes coulant toujours sur un visage maintenant neutre, attendant une potentielle riposte de sa part. Elle s'avait qu'elle s'était mise en danger en faisant cela...Mais Mina devait réussir. Elle espérait juste fortement que Six n'aurait pas la sotte idée de s'interposer pour la protéger. C'était la dernière chose qu'elle souhaitait.
- Mina KovacsLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Lun 16 Mai 2011 - 22:32
Plan conforme à ce qu'elle avait prévu, les autres avaient réussi à détourner Caremus d'elle et de sa manœuvre. Elle avait donc pu prendre son envol et lui foncer dessus comme il convenait à une raclure comme lui. Sauf que Mina dans son empressement avait un peu surévalué sa propre puissance, et la résistance du corps de Caremus. Elle sentit un craquement et sentit sa cheville se plier et se déplier dans le même mouvement. Ce qui la fit atterrir à côté de Caremus, mais avec un mal de chien comme elle en avait rarement senti la douleur.
Elle se prit la cheville entre les mains, les yeux à la fois teintés de colère et de douleur alors qu'elle ne quittait pas Caremus des yeux. Bon dieu, cela faisait un mal de chien. Les os de sa cheville lui renvoyait un douleur qui lui remontait le long de la jambe au moindre semblant de mouvement. Bref, elle était bien arrangée. Et de surcroît elle était à une portée de main de Caremus.
Celui-ci n'avait pas eu l'air plus touché que cela par l'attaque de la mutante ailée. Évidement, se débarrasser de lui n'allait pas s'avérer aussi facile que cela. Mina le savait et Caremus le savait.
Soudain comme celui-ci semblait reprendre de l'assurance, le sol se mit à trembler autour de lui, et Mina, comme par enchantement, sentit sa douleur de manière bien moins forte. A tel point qu'elle sentit qu'on lui touchait la cheville. Jolène et Mattéo, ses deux équipiers avaient agi de concert pour lui permettre de retenter ce qui n'avait pas vraiment porter ses fruits la première fois.
Rengorgée d'une nouvelle vigueur et d'une douleur nettement atténuée, notamment grâce à sa coéquipière écossaise, Mina prit son envol, alpaguant Caremus au passage comme elle avait alpagué le robot l'autre fois, les serres plantées dans les épaules et profitant de son élan de quelques brassées d'ailes, elle alla vers la fissure d'à côté... Afin d'y jeter le robot gènant...
"Est-ce que les robots ont des ailes electriques?"...
Elle se prit la cheville entre les mains, les yeux à la fois teintés de colère et de douleur alors qu'elle ne quittait pas Caremus des yeux. Bon dieu, cela faisait un mal de chien. Les os de sa cheville lui renvoyait un douleur qui lui remontait le long de la jambe au moindre semblant de mouvement. Bref, elle était bien arrangée. Et de surcroît elle était à une portée de main de Caremus.
Celui-ci n'avait pas eu l'air plus touché que cela par l'attaque de la mutante ailée. Évidement, se débarrasser de lui n'allait pas s'avérer aussi facile que cela. Mina le savait et Caremus le savait.
Soudain comme celui-ci semblait reprendre de l'assurance, le sol se mit à trembler autour de lui, et Mina, comme par enchantement, sentit sa douleur de manière bien moins forte. A tel point qu'elle sentit qu'on lui touchait la cheville. Jolène et Mattéo, ses deux équipiers avaient agi de concert pour lui permettre de retenter ce qui n'avait pas vraiment porter ses fruits la première fois.
Rengorgée d'une nouvelle vigueur et d'une douleur nettement atténuée, notamment grâce à sa coéquipière écossaise, Mina prit son envol, alpaguant Caremus au passage comme elle avait alpagué le robot l'autre fois, les serres plantées dans les épaules et profitant de son élan de quelques brassées d'ailes, elle alla vers la fissure d'à côté... Afin d'y jeter le robot gènant...
"Est-ce que les robots ont des ailes electriques?"...
- Edeas CrugeLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Lun 16 Mai 2011 - 23:10
Le chaos continuait, Edéas réalisa sa mégarde, Loan n'était pas la télépathe c'était leur taxi. Mais avec toutes ces personnes et dans le feu de l'action il était facile de se tromper.
Quoiqu'il en soit l'attaque combiné avec le gardien porta plus ou moins ses fruits, le gardien se concentra et des boules d'énergie étaient prêtes à être lancer sur Famine. Edéas pour sa part, trouva son idée de lance pierre électrique très sympa, il devrait faire breveter son invention peut-être que l'armée des états unis serait intéressé par une telle arme, quoiqu’à la réflexion il cela n'était pas raisonnable.
Famine pompait toute leur force, il leur fallait agir, les projectiles partirent donc et explosèrent les jambes du cheval, des jambes mécaniques cela était intéressant. Puis Famine fut éjecté hors de son cheval, et le masque tomba laissant entrevoir le visage d'une jeune fille, une prisonnière vraisemblablement et d'une autre époque, laissez moi vivre Edéas ne voyait pas vraiment ce qu'elle voulait dire par là. Mais il était sur d'une chose avant de passer à la suite il leur faudrait éliminer cette chose, il dit donc au gardien :
« nous ne craignons rien du cheval, pouvez-vous m'aider nous devons détruire l'abdomen de famine, les robots ont leur charge vitale dans cette endroit et si mon raisonnement est bon c'est un robot essayons de coordonné notre attaque. Tirons en même temps pour insuffler plus de puissance à mes balle de pierre »
Edéas adressa donc rapidement la parole à famine :
« Tu n'as pas le droit de vivre tu n'es qu'un robot, qu'un outils. »
Puis il se concentra pour tirer de concert avec Le gardien afin de détruire famine....
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Mar 17 Mai 2011 - 10:13
La petite voix de souris rachitique du mini Brieuc avait été bel et bien entendu par Elisabeth. Tout comme Kay avait capté les pensées de la crétoise. La rouquine lança :
"Rien n'est permis. Tout est possible"
Elle fermait les yeux. Terrifiée et largement dépassée par ce qui se tramait.
Et sans un regard jeté en arrière, Clotho manœuvra le cheval pour qu'il rentre à la maison... Une maison bien étrange pour le trio fait de chair et de sang. Une maison qui ne pouvait être que...
"L'antre de la folie ! La folie aux mille visages !" hurla une dernière fois la voix de Crafton avant d'être couverte par le fracas métallique produit par la mécanique complexe et bruyante qu'était la Grande Effea. Les lèvres de cette dernière s'ouvrirent un peu plus pour permettre le passage sans encombre de la monture et de son équipage.
Posant Opulence / Pégase sur le sol de la cavité buccale du robot géant, Elisabeth, mini Brieuc et Kay remarquèrent qu'ils avaient posé le pied dans une sorte de hangar. Derrière eux, une large ouverture leur donnait un bel aperçu d'où ils venaient... Enfin, d'où ils étaient censés venir : les bouts de la plateforme avaient disparu et le ciel n'était plus blanc mais rougeâtre. Un soleil qui n'avait pas été là auparavant éclairait le dehors. Les lois de la vraisemblance et de la physique semblaient bel et bien avoir été définitivement suspendues en cet endroit !
Devant eux, la surprise fut plus importante encore ! Ils s'attendaient à trouver un quelconque sans, une quelconque porte de sécurité mais...
... pas quelque chose qui serait construit avec ce qui ne pouvait être que... des briques de Légo géantes !
Tandis que Kay secouait la tête pour signifier à ses alliés que, non, elle ne détectait aucun esprit humain à proximité, une voix retentit dans un haut-parleur caché quelque part. Une voix féminine et juvénile. Une voix qui disait :
"Cool, vous êtes là. Je suis Haley FouFou. Radinez vos fesses, je suis quelque part dans les parages. Je suis l'ambassadrice de paix en mission spéciale pour la mission Mottthehoople et des gens pas bien intentionnées m'ont capturée et collée quelque part dans cette étoile noire de la mort. Urgez-vous !"
Tandis que Elisabeth et Brieuc disparaissaient en compagnie de Kay et à califourchon sur l'un des chevaux mécaniques dans la gueule du robot géant, Edeas prenait à nouveau le soin de la coordination de l'attaque à l'encontre de Famine.
Le Gardien opina du chef. Le plan était bon. Le sentimentalisme déjà plus de mise. Et puis... La plateforme continuait à dériver. Continuait tellement à dériver que les deux autres blocs de dalles et de pierres avaient fini par disparaître de sa vue. Dans un dernier effort, il lança une seule et unique boule de feu en direction de Famine qui avait revêtu les traits d'une jeune fille affamée et prisonnière.
Cette dernière ne fit rien pour se défendre. Elle encaissa sans broncher le tir d'Edeas. Elle vacilla. Pleura. Déjà bien mal en point. Et puis...
... la boule d'énergie du Gardien, tirée à l'abdomen, la fit littéralement exploser. Sa tête, tomba, inanimée, aux pieds de Maker. L'expression du visage était celle de la terreur la plus absolue. Celle d'une jeune femme qui ne voulait pas mourir.
Pour autant de sa mort vint le réconfort, comme dans une sorte de jeu des vases communicants célestes. Edeas et le Gardien sentirent leurs forces leur revenir. Lo'ann se rétablit également rapidement. Elle put bouger. Suffisamment pour jeter un regard en avant. Et s'écrier :
"Terre !"
Et en effet, Edeas put remarquer que la dérive de la plateforme emmenait cette dernière et ces occupants vers ce qui semblait être un continent en suspension au dessus du néant. Dans quelques minutes, les deux plaques se seraient rejointes. Dans quelques minutes...
... et il les vit. Une centaine de formes plus ou moins humanoïdes. Il y en avait qui marchait sur deux pieds, d'autres sur des milliers. Des visages de cire et d'autres de toutes les couleurs. Des gens qui auraient pu être ses frères de chair et d'autres qui ne semblaient doté que d'un programme de ressemblance sommaire. Mais ils avaient tous en commun deux choses : c'étaient des robots et ils étaient furieux.
Une voix retentit dans le néant. Une voix qui venait du continent des robots :
"Accusés ! Toute résistance est inutile ! Par les pouvoirs conférés par le Tribunal Spécial des Crimes contre la Robotique, nous vous arrêtons ! Vous serez maintenus en détention sur cette plateforme de manière à pouvoir préparer votre défense. Si vous le désirez nous pouvons vous commettre un avocat"
Et la voix disait vraie, la plateforme se figea à environ une trentaine de mètres du rivage du continent.
La voix mécanique poursuivit :
"Accusés, vous êtes formellement poursuivi pour 1 / Complot contre la paix des robots 2 / Préparation d'une guerre d'agression à l'encontre de la communauté robotique 3 / Crimes contre la robotique 4 / Robocides à grande échelle. Faites nous savoir si vous voulez que l'on vous dépêche un conseil électronique"
Edeas put se dire qu'il était un peu dans la mouise, là...
Bien loin du tribunal robotique et de la Grande Effea, se jouait sur la dernière plateforme une lutte en règle contre un seul et unique robot Caremus. Matéo en faisant jouer son sabot déclencha une série de secousses sismiques qui eurent pour effet de faire bondir la carcasse robotique de l'artiste psychopathe, empêchant ce dernier de pouvoir se relever.
"Je suis une boule de flipper ! Je suis une boule de flipper ! Et vous ? Êtes-vous des boules de flipper ?" lança-t-il dans un rire dément.
Les paroles de Jolène furent l'occasion pour l'adversaire de reprendre une expression plus sérieuse :
"Une jeune fille libre, c'est bien. Mais votre courage ne vaut rien face à la vraie témérité. Ouvrez les yeux, jeune tueuse ! Je délire mais je ne suis pas puissant. Je ne suis rien face aux éléments. Mes actions n'intéressent ni l'océan ni le vent. Et petites poussières que vous êtes, il en est de même pour vous..."
Caremus ne put s'empêcher de rire à nouveau. Bizarrement, sa voix provenait maintenant de son abdomen. Serait-il devenu ventriloque ?
"Je ne suis pas poussière, moi ! J'ai triomphé du cycle infâme de la vie et de la mort ! J'ai... WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !"
Jolène venait de lui décocher une décharge électrique. Le cri de douleur et de paralysie de Caremus avait été particulièrement convaincant.
A côté de cela, la cheville anesthésiée de Mina libéra la harpie de la douleur de sa fracture. Elle se saisit de la carcasse mécanique du fou furieux et l'entraîna à quelques pas de là... En direction du néant.
Caremus lança :
"Eh, eh, doucement Mademoiselle ! Je ne veux pas aller compter les moutons électriques dans le grand sommeil binaire. Je..."
Une partie du corps de Caremus se détacha et tomba à même le sol de la plateforme. Visiblement, les serres de Mina avaient du accélérer sa destruction. Elle ne tenait plus entre ses pattes que le thorax, les bras et la tête de leur adversaire.
Une larme d'huile de moteur perla au coin de l'oeil du psychopathe. Il semblait prêt à supplier. Il...
... fut balancé dans le néant sans aucune autre forme de jugement.
L'adversaire avait été vaincu. Et maintenant ?
"Et maintenant ?"
C'était la voix de Caremus. Elle provenait du reste de son corps demeuré sur la plateforme (en l'espèce son abdomen, son bassin et ses jambes). Cela venait de son ventre.
Elle ajouta :
"Un système de secours, un système de secours c'est ce qu'il faut toujours avoir sur soi"
Puis au bout de quelques instants, Caremus 2 demanda :
"Vous êtes perdus dans l'espace. Loin de vos amis, loin de vos maisons. Vous allez continuer à me massacrer, moi le gentil Daniel M. von Caremus ou vous voulez savoir comment sauver vos peaux, les p'tits gars ?"
Et il partit dans son rire sinistre si typique ! Et il avait raison : les deux autres plateformes n'étaient maintenant plus visibles depuis là où ils se trouvaient.
"Rien n'est permis. Tout est possible"
Elle fermait les yeux. Terrifiée et largement dépassée par ce qui se tramait.
Et sans un regard jeté en arrière, Clotho manœuvra le cheval pour qu'il rentre à la maison... Une maison bien étrange pour le trio fait de chair et de sang. Une maison qui ne pouvait être que...
"L'antre de la folie ! La folie aux mille visages !" hurla une dernière fois la voix de Crafton avant d'être couverte par le fracas métallique produit par la mécanique complexe et bruyante qu'était la Grande Effea. Les lèvres de cette dernière s'ouvrirent un peu plus pour permettre le passage sans encombre de la monture et de son équipage.
Posant Opulence / Pégase sur le sol de la cavité buccale du robot géant, Elisabeth, mini Brieuc et Kay remarquèrent qu'ils avaient posé le pied dans une sorte de hangar. Derrière eux, une large ouverture leur donnait un bel aperçu d'où ils venaient... Enfin, d'où ils étaient censés venir : les bouts de la plateforme avaient disparu et le ciel n'était plus blanc mais rougeâtre. Un soleil qui n'avait pas été là auparavant éclairait le dehors. Les lois de la vraisemblance et de la physique semblaient bel et bien avoir été définitivement suspendues en cet endroit !
Devant eux, la surprise fut plus importante encore ! Ils s'attendaient à trouver un quelconque sans, une quelconque porte de sécurité mais...
... pas quelque chose qui serait construit avec ce qui ne pouvait être que... des briques de Légo géantes !
Tandis que Kay secouait la tête pour signifier à ses alliés que, non, elle ne détectait aucun esprit humain à proximité, une voix retentit dans un haut-parleur caché quelque part. Une voix féminine et juvénile. Une voix qui disait :
"Cool, vous êtes là. Je suis Haley FouFou. Radinez vos fesses, je suis quelque part dans les parages. Je suis l'ambassadrice de paix en mission spéciale pour la mission Mottthehoople et des gens pas bien intentionnées m'ont capturée et collée quelque part dans cette étoile noire de la mort. Urgez-vous !"
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Tandis que Elisabeth et Brieuc disparaissaient en compagnie de Kay et à califourchon sur l'un des chevaux mécaniques dans la gueule du robot géant, Edeas prenait à nouveau le soin de la coordination de l'attaque à l'encontre de Famine.
Le Gardien opina du chef. Le plan était bon. Le sentimentalisme déjà plus de mise. Et puis... La plateforme continuait à dériver. Continuait tellement à dériver que les deux autres blocs de dalles et de pierres avaient fini par disparaître de sa vue. Dans un dernier effort, il lança une seule et unique boule de feu en direction de Famine qui avait revêtu les traits d'une jeune fille affamée et prisonnière.
Cette dernière ne fit rien pour se défendre. Elle encaissa sans broncher le tir d'Edeas. Elle vacilla. Pleura. Déjà bien mal en point. Et puis...
... la boule d'énergie du Gardien, tirée à l'abdomen, la fit littéralement exploser. Sa tête, tomba, inanimée, aux pieds de Maker. L'expression du visage était celle de la terreur la plus absolue. Celle d'une jeune femme qui ne voulait pas mourir.
Pour autant de sa mort vint le réconfort, comme dans une sorte de jeu des vases communicants célestes. Edeas et le Gardien sentirent leurs forces leur revenir. Lo'ann se rétablit également rapidement. Elle put bouger. Suffisamment pour jeter un regard en avant. Et s'écrier :
"Terre !"
Et en effet, Edeas put remarquer que la dérive de la plateforme emmenait cette dernière et ces occupants vers ce qui semblait être un continent en suspension au dessus du néant. Dans quelques minutes, les deux plaques se seraient rejointes. Dans quelques minutes...
... et il les vit. Une centaine de formes plus ou moins humanoïdes. Il y en avait qui marchait sur deux pieds, d'autres sur des milliers. Des visages de cire et d'autres de toutes les couleurs. Des gens qui auraient pu être ses frères de chair et d'autres qui ne semblaient doté que d'un programme de ressemblance sommaire. Mais ils avaient tous en commun deux choses : c'étaient des robots et ils étaient furieux.
Une voix retentit dans le néant. Une voix qui venait du continent des robots :
"Accusés ! Toute résistance est inutile ! Par les pouvoirs conférés par le Tribunal Spécial des Crimes contre la Robotique, nous vous arrêtons ! Vous serez maintenus en détention sur cette plateforme de manière à pouvoir préparer votre défense. Si vous le désirez nous pouvons vous commettre un avocat"
Et la voix disait vraie, la plateforme se figea à environ une trentaine de mètres du rivage du continent.
La voix mécanique poursuivit :
"Accusés, vous êtes formellement poursuivi pour 1 / Complot contre la paix des robots 2 / Préparation d'une guerre d'agression à l'encontre de la communauté robotique 3 / Crimes contre la robotique 4 / Robocides à grande échelle. Faites nous savoir si vous voulez que l'on vous dépêche un conseil électronique"
Edeas put se dire qu'il était un peu dans la mouise, là...
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Bien loin du tribunal robotique et de la Grande Effea, se jouait sur la dernière plateforme une lutte en règle contre un seul et unique robot Caremus. Matéo en faisant jouer son sabot déclencha une série de secousses sismiques qui eurent pour effet de faire bondir la carcasse robotique de l'artiste psychopathe, empêchant ce dernier de pouvoir se relever.
"Je suis une boule de flipper ! Je suis une boule de flipper ! Et vous ? Êtes-vous des boules de flipper ?" lança-t-il dans un rire dément.
Les paroles de Jolène furent l'occasion pour l'adversaire de reprendre une expression plus sérieuse :
"Une jeune fille libre, c'est bien. Mais votre courage ne vaut rien face à la vraie témérité. Ouvrez les yeux, jeune tueuse ! Je délire mais je ne suis pas puissant. Je ne suis rien face aux éléments. Mes actions n'intéressent ni l'océan ni le vent. Et petites poussières que vous êtes, il en est de même pour vous..."
Caremus ne put s'empêcher de rire à nouveau. Bizarrement, sa voix provenait maintenant de son abdomen. Serait-il devenu ventriloque ?
"Je ne suis pas poussière, moi ! J'ai triomphé du cycle infâme de la vie et de la mort ! J'ai... WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !"
Jolène venait de lui décocher une décharge électrique. Le cri de douleur et de paralysie de Caremus avait été particulièrement convaincant.
A côté de cela, la cheville anesthésiée de Mina libéra la harpie de la douleur de sa fracture. Elle se saisit de la carcasse mécanique du fou furieux et l'entraîna à quelques pas de là... En direction du néant.
Caremus lança :
"Eh, eh, doucement Mademoiselle ! Je ne veux pas aller compter les moutons électriques dans le grand sommeil binaire. Je..."
Une partie du corps de Caremus se détacha et tomba à même le sol de la plateforme. Visiblement, les serres de Mina avaient du accélérer sa destruction. Elle ne tenait plus entre ses pattes que le thorax, les bras et la tête de leur adversaire.
Une larme d'huile de moteur perla au coin de l'oeil du psychopathe. Il semblait prêt à supplier. Il...
... fut balancé dans le néant sans aucune autre forme de jugement.
L'adversaire avait été vaincu. Et maintenant ?
"Et maintenant ?"
C'était la voix de Caremus. Elle provenait du reste de son corps demeuré sur la plateforme (en l'espèce son abdomen, son bassin et ses jambes). Cela venait de son ventre.
Elle ajouta :
"Un système de secours, un système de secours c'est ce qu'il faut toujours avoir sur soi"
Puis au bout de quelques instants, Caremus 2 demanda :
"Vous êtes perdus dans l'espace. Loin de vos amis, loin de vos maisons. Vous allez continuer à me massacrer, moi le gentil Daniel M. von Caremus ou vous voulez savoir comment sauver vos peaux, les p'tits gars ?"
Et il partit dans son rire sinistre si typique ! Et il avait raison : les deux autres plateformes n'étaient maintenant plus visibles depuis là où ils se trouvaient.
- Edeas CrugeLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Mer 18 Mai 2011 - 22:59
L'action combinée d'Edéas et du gardien, se révéla donc efficace, puisque le robot famine disparus sous leur attaque. Edéas était soulagé enfin quelque chose de positif c'était plutôt bien, même s'il est vrai qu'il s'était paré d'un masque d'impassibilité face au visage enfantin de famine.
« Bien joué Gardien »
déjà il retrouvait leur force, et son regard dériva sur le coté lorsque Loan prononça Terre, avec tous ces événements, il avait oublié qu'il était à la dérive et que durant leur attaque, les deux autres plateformes avaient dérivées au loin. Mais bientôt une nouvelle terre s'offrit à eux, Edéas était intrigué, comment d'autre terre pouvait-elle exister, cet endroit était vraiment étrange, et si cette terre n'était au final qu'une illusion, Esther les avaient prévenus, l'activation de la main allait entrainer des changements autour d'eux. Rapidement la situation changea, une armée de robot sortit tout droit d'un livre de science fiction leur faisait face, comme si l'endroit avait servi de lieu de stockage pour robot. Sauf qu'il semblait furieux et contre eux.
Puis une voix surgit du continent, les inculpas de différent crime commis contre la nation robotiques
Et en effet Edéas se dit que la il était vraiment dans la mouise.
« Vous comprenez quelque chose à tous cela vous ? »
puis son esprit turbina à vive allure cherchant quels moyens il avait de pouvoir se sortir de ce mauvais pas. Il s'adressa donc à Loann
« dit pense tu être en mesure de nous téléporter si le besoin s'en fait sentir ? »
puis s'adressant à ses deux camarades :
« Si vous avez la moindre idée je suis preneur »
puis il réfléchissa, des robots.... Caremus devait être dans le coup. Il s'adressa alors à la voix robotiques venus du fin fond du continent.
« Nous plaidons non coupable, nous acceptons néanmoins de voir votre avocats et conseiller. J'aimerais également savoir si le Nom de Daniel M von Caremus vous est connus ou a défaut celui de Cornélius von damme »
De cette façon il saurait peut-être si Caremus était présent, ou du moins impliqué dans toute cette mascarade. Après une petite pause il reprit donc tentant une petite idée qui avait germé dans son esprit.
« Cependant il y a un point que vous devez savoir c'est que je suis comme vous »
il activa alors son pouvoir pour faire la démonstration de la partie robotiques qui était en lui recouvrant sa peau d'une fine pellicule métallique afin de ressembler le plus possible à un robot à l'état brut.
Décidément Edéas se dit que cette fois-ci il devrait avoir de la chance pour sortir de ce guêpier.
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
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Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Jeu 19 Mai 2011 - 21:33
"Yahouuuuuuuuu… A l'attaque…"
Dans un hurlement féroce, Brieuc sonna la charge contre la Grande Effea. Son bras, brandissant un sabre imaginaire, était pointé dans la direction de leur cible.
La chevauchée se passa sans encombre et Pégase/Opulence atterrit tout tranquillement dans la bouche géante, déposant son équipage bien téméraire (inconscient ?) de jeter ainsi, bille en tête, dans la gueule du loup.
Les sabots de leur monture avaient à peine touché le sol que le jeune Breton sauta aussitôt à terre, prêt à se ruer plus profondément dans le hangar. Retrouvant sa taille normale, le garçon contemplait le paysage d'aspect ludique qui s'offrait à eux. Ecarquillant les yeux, il cherchait à discerner un passage à travers le mur de Légo géants.
Avant de commencer son exploration, il prit le temps d'adresser, à l'aide de son communicateur, un court message à ses camarades dérivant sur les deux autres plateformes.
Puis, pendant que la voix mystérieuse retentissait à travers les haut-parleurs, il s'approcha de ce qu'il s'imaginait être une porte munie de barres de fer. Planté devant cette ouverture, Brieuc essaya d'actionner les poignets pour l'ouvrir et pénétrer plus avant dans le repaire.
Il comptait fermement s'aventurer le plus vite possible à l'intérieur de ce visage robotique et trouver rapidement un panneau de contrôle permettant d'avoir accès aux œuvres vives du système pour trouver des informations sur celle qui se présentait comme Haley FouFou.
Manipulant ce qui ressemblait à première vue à une poignée de porte, Brieuc se retrouva rapidement avec la pièce du jeu de construction à la main, sans pour avoir pour autant réussi à ouvrir le sas ! Néanmoins, si ce vaisseau semblait se construire à la main peut-être que l'inverse était vrai ?
Kay Jones, remettant sa mitraillette en bandoulière, tira de toutes ses forces sur la pièce qui obstruait son passage et réussit à la déloger. Posant la plaque de Lego à côté d'elle, la rouquine permit à ses deux coéquipiers de découvrir ce qui se cachait derrière...
Il s'agissait d'une grande pièce de stockage, également construite en lego. A leur gauche directe, se trouvait un appareil de radio géant (une sorte de gros talkie-walkie destiné à des gens de plus de 20 mètres de haut...) qui pourrait également servir de barricade.
Devant eux, il y avait aussi 7 figures animées, à peu près aussi grandes que le trio mutant, fortement occupées à investir... une chaussure géante aux lacets roses située au milieu de la pièce ! Pour le moment, ils ne semblaient pas avoir remarqué les nouveaux arrivants.
La seule sortie, en revanche, à cette pièce rectangulaire, se trouvait tout au fond... Il allait falloir passer devant la chaussure ou bien longer les murs en passant à droite ou à gauche...
Dans un hurlement féroce, Brieuc sonna la charge contre la Grande Effea. Son bras, brandissant un sabre imaginaire, était pointé dans la direction de leur cible.
La chevauchée se passa sans encombre et Pégase/Opulence atterrit tout tranquillement dans la bouche géante, déposant son équipage bien téméraire (inconscient ?) de jeter ainsi, bille en tête, dans la gueule du loup.
Les sabots de leur monture avaient à peine touché le sol que le jeune Breton sauta aussitôt à terre, prêt à se ruer plus profondément dans le hangar. Retrouvant sa taille normale, le garçon contemplait le paysage d'aspect ludique qui s'offrait à eux. Ecarquillant les yeux, il cherchait à discerner un passage à travers le mur de Légo géants.
Avant de commencer son exploration, il prit le temps d'adresser, à l'aide de son communicateur, un court message à ses camarades dérivant sur les deux autres plateformes.
Brieuc dans son communicateur a écrit:
"Je suis avec Lise dans la bouche d'Effea. Tout va bien. Brieuc"
Puis, pendant que la voix mystérieuse retentissait à travers les haut-parleurs, il s'approcha de ce qu'il s'imaginait être une porte munie de barres de fer. Planté devant cette ouverture, Brieuc essaya d'actionner les poignets pour l'ouvrir et pénétrer plus avant dans le repaire.
Il comptait fermement s'aventurer le plus vite possible à l'intérieur de ce visage robotique et trouver rapidement un panneau de contrôle permettant d'avoir accès aux œuvres vives du système pour trouver des informations sur celle qui se présentait comme Haley FouFou.
Manipulant ce qui ressemblait à première vue à une poignée de porte, Brieuc se retrouva rapidement avec la pièce du jeu de construction à la main, sans pour avoir pour autant réussi à ouvrir le sas ! Néanmoins, si ce vaisseau semblait se construire à la main peut-être que l'inverse était vrai ?
Kay Jones, remettant sa mitraillette en bandoulière, tira de toutes ses forces sur la pièce qui obstruait son passage et réussit à la déloger. Posant la plaque de Lego à côté d'elle, la rouquine permit à ses deux coéquipiers de découvrir ce qui se cachait derrière...
Il s'agissait d'une grande pièce de stockage, également construite en lego. A leur gauche directe, se trouvait un appareil de radio géant (une sorte de gros talkie-walkie destiné à des gens de plus de 20 mètres de haut...) qui pourrait également servir de barricade.
Devant eux, il y avait aussi 7 figures animées, à peu près aussi grandes que le trio mutant, fortement occupées à investir... une chaussure géante aux lacets roses située au milieu de la pièce ! Pour le moment, ils ne semblaient pas avoir remarqué les nouveaux arrivants.
La seule sortie, en revanche, à cette pièce rectangulaire, se trouvait tout au fond... Il allait falloir passer devant la chaussure ou bien longer les murs en passant à droite ou à gauche...
- Elisabeth IdakisLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Sam 21 Mai 2011 - 18:35
Effea avait ouvert bien grand la bouche, pour laisser le trio entrer dans l'orifice. Pas de langue, pas de dents mais un immense hangar qui devait servir de piste de décollage. L'ambiance était trop spécial et Lise se demanda si tout ceci n'était pas le fruit d'un quelconque produit illicite qu'elle aurait consommé à son insu... Nan, c'était vraiment trop bizarre... Le soleil brillait dans un ciel rouge alors que deux minutes plutôt il pleuvait des cordes dans un ciel noir... F'in bref, faillait certainement pas se poser de questions, c'est peut-être ce qu'avait fait les robots qui avaient finis par devenir fou...
Oui, Effea était bien l'antre de la folie, Crafton n'était pas un mythomane, c'était du moins l'une des qualités que l'on pouvait accorder à ce robot.
Le cheval qui n'avait posé aucune difficulté particulière dans son maniement (pilotage?), s'était à présent posé et les mutants en étaient descendus. Lise à défaut de carotte, avait flatté son encolure et avait tâché de l'accrocher quelque part. Opulence/Pégase pouvait toujours servir...
Les visions étranges se poursuivaient puisque l'intérieur était en réalité constitué de briques de Lego mais à taille humaine. C'était impressionnant et en même temps quelques peu ridicule... Elisabeth balaya l'assemblage du regard, il semblait y avoir une porte... Lise porta sa main à son front, et essuya rapidement ses cheveux, preuve que la pluie n'avait pas été le fruit de son imagination. Se tournant vers Kay pour l'interroger du regard, elle les informa qu'il n'y avait aucune présence humaine... Aubaine ou malchance?
Soudainement, une voix tout droit sortie d'un haut-parleur intervint. La Crétoise l'écouta avec circonspection, elle se présenta comme étant Halley FouFou, ambassadrice de paix d'une mission Motepool, moothenppool, Moutepoul? F'in bref, elle avait parlé de paix, peut-être qu'elle n'était pas avec leurs ennemis? Elle était apparemment une captive, prisonnière dans l'étoile de la mort... Une chose était sûre: elle n'était pas humaine, car ses propos semblaient aussi dérangés que ceux d'un robot.
Mais, ils devaient savoir qui elle était et trouvé la grande télécommande...
Brieuc commença à chercher l'ouverture et se retrouva avec une poignée de porte dans les mains. Kay enleva alors une brique qui fort heureusement conservait les principes du Légo même géante, et tous purent voir ce que recélait la salle suivante. Elle contenait un talkie-walkie géant, peut-être une radio, (la télécommande géante?), au centre, il y avait des robots affairés sur une chaussure. Lise se massa un instant les tempes... En soi la vision était déjà complètement hallucinante, mais le sujet l'était d'autant plus: que pouvaient fabriquer des robots avec une chaussures aux lacets roses?
Lise jeta un nouveau coup d’œil, inquiète. La sortie se trouvait au fond de la pièce, il n'y avait pas 36 moyens... Soit, ils se la jouaient discrets, soit il fallait faire diversion... Ces robots n'allaient certainement pas être ravis de les voir ici, peut-être même allaient-ils les attaquer? Contre des robots, Lise et Kay ne pouvaient rien, Brieuc pourrait peut-être en blesser un ou deux... La mitraillette de Kay pouvait servir, mais là aussi ces robots étaient peut-être blindés. Le combat direct n'était donc pas à envisager.
L'appareil de radio géant à leur gauche intriguait Lise. Il était peut-être utilisable? A défaut, Lise souffla à ses coéquipiers:
"Je propose qu'on longe la pièce sur la gauche et qu'on regarde si on peut faire fonctionner la radio géante au passage: elle a peut-être son utilité. Restons le plus discrets possible, je ne crois pas que nous sommes les bienvenus."
Lise tapota négligemment la mitraillette de Kay et compléta:
"Au pire, ça nous sera peut-être utile..."
Elisabeth ouvrit la marche et entra complètement dans la pièce. Elle longea le mur de gauche le plus discrètement possible et à pas de loup, pour rejoindre la radio qu'elle souhaitait inspecter de plus près, afin de découvrir un éventuel bouton de marche avec un haut-parleur ou quelque chose lui permettant de parler à travers l'appareil.
Oui, Effea était bien l'antre de la folie, Crafton n'était pas un mythomane, c'était du moins l'une des qualités que l'on pouvait accorder à ce robot.
Le cheval qui n'avait posé aucune difficulté particulière dans son maniement (pilotage?), s'était à présent posé et les mutants en étaient descendus. Lise à défaut de carotte, avait flatté son encolure et avait tâché de l'accrocher quelque part. Opulence/Pégase pouvait toujours servir...
Les visions étranges se poursuivaient puisque l'intérieur était en réalité constitué de briques de Lego mais à taille humaine. C'était impressionnant et en même temps quelques peu ridicule... Elisabeth balaya l'assemblage du regard, il semblait y avoir une porte... Lise porta sa main à son front, et essuya rapidement ses cheveux, preuve que la pluie n'avait pas été le fruit de son imagination. Se tournant vers Kay pour l'interroger du regard, elle les informa qu'il n'y avait aucune présence humaine... Aubaine ou malchance?
Soudainement, une voix tout droit sortie d'un haut-parleur intervint. La Crétoise l'écouta avec circonspection, elle se présenta comme étant Halley FouFou, ambassadrice de paix d'une mission Motepool, moothenppool, Moutepoul? F'in bref, elle avait parlé de paix, peut-être qu'elle n'était pas avec leurs ennemis? Elle était apparemment une captive, prisonnière dans l'étoile de la mort... Une chose était sûre: elle n'était pas humaine, car ses propos semblaient aussi dérangés que ceux d'un robot.
Mais, ils devaient savoir qui elle était et trouvé la grande télécommande...
Brieuc commença à chercher l'ouverture et se retrouva avec une poignée de porte dans les mains. Kay enleva alors une brique qui fort heureusement conservait les principes du Légo même géante, et tous purent voir ce que recélait la salle suivante. Elle contenait un talkie-walkie géant, peut-être une radio, (la télécommande géante?), au centre, il y avait des robots affairés sur une chaussure. Lise se massa un instant les tempes... En soi la vision était déjà complètement hallucinante, mais le sujet l'était d'autant plus: que pouvaient fabriquer des robots avec une chaussures aux lacets roses?
Lise jeta un nouveau coup d’œil, inquiète. La sortie se trouvait au fond de la pièce, il n'y avait pas 36 moyens... Soit, ils se la jouaient discrets, soit il fallait faire diversion... Ces robots n'allaient certainement pas être ravis de les voir ici, peut-être même allaient-ils les attaquer? Contre des robots, Lise et Kay ne pouvaient rien, Brieuc pourrait peut-être en blesser un ou deux... La mitraillette de Kay pouvait servir, mais là aussi ces robots étaient peut-être blindés. Le combat direct n'était donc pas à envisager.
L'appareil de radio géant à leur gauche intriguait Lise. Il était peut-être utilisable? A défaut, Lise souffla à ses coéquipiers:
"Je propose qu'on longe la pièce sur la gauche et qu'on regarde si on peut faire fonctionner la radio géante au passage: elle a peut-être son utilité. Restons le plus discrets possible, je ne crois pas que nous sommes les bienvenus."
Lise tapota négligemment la mitraillette de Kay et compléta:
"Au pire, ça nous sera peut-être utile..."
Elisabeth ouvrit la marche et entra complètement dans la pièce. Elle longea le mur de gauche le plus discrètement possible et à pas de loup, pour rejoindre la radio qu'elle souhaitait inspecter de plus près, afin de découvrir un éventuel bouton de marche avec un haut-parleur ou quelque chose lui permettant de parler à travers l'appareil.
- Matéo De SantoLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Sam 21 Mai 2011 - 23:39
Matéo commençait à avoir de gros doutes face à la légitimité de leur combat face à ce Caremus. S'acharner à trois contre un seul et unique adversaire... ou du moins ce qu'il en rester avait un cotés pathétique. Ce fou dangereux de Caremus ne semblait finalement n'avoir de dangereux que ça folie.
Le Brésilien se mit à écouter ce qu'avait à dire la le Demi-Caremus et ne put s’empêcher de ce dire qu'il n'avait pas tort pour certaines choses, notamment sur le fait qu'il semblait sur le point de se perdre. Se grattant l’arrière de la tête, il regarda autour de lui pour voir ce qui les entourer, juste avant de demander au reste de Caremus.
" Ca dérange toi, si je appelle Alf? Allonge toi fesse contre terre sans bouger doigt de pieds, si toi veux rester... enfin... si toi veux pas mourir..."
Difficile de lui dire de rester face au sol dans ses conditions. Matéo s'assit par terre et continua de dire un peu troublé par la phrase qu'il venait de dire, elle sonnait bien mieux dans sa tête qu'une fois dites a haute voix.
" Si nous sont là ça est faute de toi! Dis a nous où est le vrai toi? Je suis pas poussière... La terre ça est élément je ne crains pas. Tenez-vous!"
Matéo commença à se concentrer sur la plateforme pour essayer de l’empêcher de dériver plus grâce à sa Géokinésie. Il essayera de la faire légèrement s'incliner sur la droite afin de vérifier qu'il pouvait réellement en faire ce qu'il voulait.
La plateforme était en quelque sorte un gros rocher... Un très très gros rocher. Matéo la sentit. Il sentit que son pouvoir pouvait agir sur elle... Mais l'effort était immense, à la mesure du poids de l'objet qu'il souhaitait déplacer. Finalement, au prix d'un mal de crâne intense, Buck réussit à faire s'incliner très légèrement la plateforme dans le sens voulu... A la fin de l'action, Matéo était essoufflée, presque sonné... Dans quelques secondes cela irait mieux mais pour le moment, il vaudrait mieux ne pas trop tirer sur son pouvoir !
Quant à Caremus, il s'exécuta en riant.
"Je savais qu'il y avait toujours un moyen de moyenner les p'tits gars !"
Les mains du corps sans tête, une fois que l'adversaire fut "fesse contre terre", s'activèrent pour déboutonner sa chemise... révélant sous cette dernière, un visage à la place du torse ! Le visage de Caremus !
Ce dernier bougea les lèvres à nouveau :
"Tu peux m'appeler comme bon te semble. Après tout, je suis revenu de nombreuses épreuves ainsi que de la mort. Ma nature quasi-divine ne peut être entachée par l'usage d'un sobriquet ridicule..."
Il éclata de rire avant d'ajouter :
"Je suis, c'est tout. Mais alors là, pour dire qui est l'original, c'est une autre question. On peut soit considérer que le vrai Cornelius van Damme est mort et que toutes ses copies robotiques sont sans âme... Ou bien que nous, les copies, nous pouvons toutes prétendre être le vrai Cornelius van Damme, c'est au choix"
Le torse décapité marqua une pause avant d'ajouter :
"Ce qui fait la valeur d'une existence c'est ce que l'on en fait. La mienne, j'aimerai la consacrer à sauver l'humanité de la tyrannie de vos programmations... Quand j'étais de chair, j'étais un esprit libre mais torturé. Maintenant, que je ne suis que circuit imprimé, la cage a disparu et l'oiseau s'est envolé !"
Le Brésilien se mit à écouter ce qu'avait à dire la le Demi-Caremus et ne put s’empêcher de ce dire qu'il n'avait pas tort pour certaines choses, notamment sur le fait qu'il semblait sur le point de se perdre. Se grattant l’arrière de la tête, il regarda autour de lui pour voir ce qui les entourer, juste avant de demander au reste de Caremus.
" Ca dérange toi, si je appelle Alf? Allonge toi fesse contre terre sans bouger doigt de pieds, si toi veux rester... enfin... si toi veux pas mourir..."
Difficile de lui dire de rester face au sol dans ses conditions. Matéo s'assit par terre et continua de dire un peu troublé par la phrase qu'il venait de dire, elle sonnait bien mieux dans sa tête qu'une fois dites a haute voix.
" Si nous sont là ça est faute de toi! Dis a nous où est le vrai toi? Je suis pas poussière... La terre ça est élément je ne crains pas. Tenez-vous!"
Matéo commença à se concentrer sur la plateforme pour essayer de l’empêcher de dériver plus grâce à sa Géokinésie. Il essayera de la faire légèrement s'incliner sur la droite afin de vérifier qu'il pouvait réellement en faire ce qu'il voulait.
La plateforme était en quelque sorte un gros rocher... Un très très gros rocher. Matéo la sentit. Il sentit que son pouvoir pouvait agir sur elle... Mais l'effort était immense, à la mesure du poids de l'objet qu'il souhaitait déplacer. Finalement, au prix d'un mal de crâne intense, Buck réussit à faire s'incliner très légèrement la plateforme dans le sens voulu... A la fin de l'action, Matéo était essoufflée, presque sonné... Dans quelques secondes cela irait mieux mais pour le moment, il vaudrait mieux ne pas trop tirer sur son pouvoir !
Quant à Caremus, il s'exécuta en riant.
"Je savais qu'il y avait toujours un moyen de moyenner les p'tits gars !"
Les mains du corps sans tête, une fois que l'adversaire fut "fesse contre terre", s'activèrent pour déboutonner sa chemise... révélant sous cette dernière, un visage à la place du torse ! Le visage de Caremus !
Ce dernier bougea les lèvres à nouveau :
"Tu peux m'appeler comme bon te semble. Après tout, je suis revenu de nombreuses épreuves ainsi que de la mort. Ma nature quasi-divine ne peut être entachée par l'usage d'un sobriquet ridicule..."
Il éclata de rire avant d'ajouter :
"Je suis, c'est tout. Mais alors là, pour dire qui est l'original, c'est une autre question. On peut soit considérer que le vrai Cornelius van Damme est mort et que toutes ses copies robotiques sont sans âme... Ou bien que nous, les copies, nous pouvons toutes prétendre être le vrai Cornelius van Damme, c'est au choix"
Le torse décapité marqua une pause avant d'ajouter :
"Ce qui fait la valeur d'une existence c'est ce que l'on en fait. La mienne, j'aimerai la consacrer à sauver l'humanité de la tyrannie de vos programmations... Quand j'étais de chair, j'étais un esprit libre mais torturé. Maintenant, que je ne suis que circuit imprimé, la cage a disparu et l'oiseau s'est envolé !"
- Jolène FerjaultLeX
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Date d'inscription : 03/02/2010
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Mar 24 Mai 2011 - 19:21
Caremus répondit à ses paroles par des phrases étranges. Il n'était pas puissant? Pourtant il se prenait pour Dieu...Qu'il les appelle poussières était normal...mais qu'il s'inclue dans le lot était bien plus étrange. Il se remit à rire. Un rire plus...ventral...Et puis il parla à nouveau. Finalement, il n'était pas si faible que cela vu qu'il avait vaincu la mort? L'écossaise ne comprenait plus. D'ailleurs...elle ne voulait pas comprendre. Seul importait le fait que son pouvoir ai fonctionné sur lui...de manière un peu trop magistrale d'ailleurs. Ce n'était pas sensé faire mal. Elle leva un sourcil. Au moins, elle n'était pas morte.
Mina put s'envoler à nouveau. Elle saisit Caremus et le jeta dans le vide...enfin, la moitié supérieure restée dans ses serres. L'autre moitié étant retombée sur le sol. C'était trop simple...ce n'était pas une vraie copie, une autre allait apparaître du néant et...
Sa voix se fit à nouveau entendre. L'écossaise eu un mouvement de recul instinctif. C'était...son torse qui parlait? Il avait même prévu ça? La situation aurait pu porter à rire dans un film anglais ou quelque chose dans le genre...mais ce n'était pas un film, c'était malheureusement bien réel. Et ils s'étaient fait avoir comme des bleus: ils étaient séparés maintenant. Pire que si ils s'étaient trouvés en bas surement. Il tentait d'attirer leur pitié. C'était un piège. Un nouveau piège.
"Taisez-vous!"
Le pire c'est qu'il avait raison. Encore une fois. Il s'était débrouillé pour avoir raison. Matéo parla. L'écossaise sentit la plateforme pencher légèrement avant que le bouc ne s'essouffle. Il essayait surement de déplacer la plateforme vers là où elle était avant. Mais ça avait l'air de le fatiguer. Trop lourd et trop grand surement.
"Vous n'êtes pas sorti d'affaire Caremus. J'ai dis que je détruirais votre esprit, j'le ferais..."
Elle s'avança un premier temps vers le robot, les poings serrés. Il déboutonna sa chemise, laissant voir...son visage...Merde. Chier. Il continua de parler. "Toutes ses copies robotiques"? Combien en avait-il au juste? Elle préférait ne pas savoir au risque de perdre espoir.
"La tyrannie de nos programmations?..."
Elle commença à nouveau à s'énerver avant de se calmer à nouveau. Ca ne servait à rien de discuter avec lui. Elle s'éloigna en direction de l'andouille bleue d'un pas vif. Il était là...et ils ne pouvait pas le faire disparaître car ils en avaient besoin...et que présentement, ça ne servait à rien.
"Mina...brise lui les jambes et les bras...je veux pas de coup fourré."
Sans doute aurait-il là encore une parade, mais ça lui donnerait l'impression d'avoir fait le maximum.
Elle s'accroupit à côté de la mite géante. Elle savait qu'elle allait regretter ce qu'elle allait faire. Mais ils n'allaient pas le porter. Et peut-être qu'il parlerait assez pour faire taire Caremus.
Elle posa sa main un bref instant sur son épaule et lui balança une décharge pour lui redémarrer le cerveau...du moins, pour le peu qu'il en avait. Elle se releva ensuite rapidement. Elle ne voulait pas qu'il se fasse de fausses idées. Restait Six...elle ne savait pas où il était...mais elle savait qu'il faisait au mieux.
Mina put s'envoler à nouveau. Elle saisit Caremus et le jeta dans le vide...enfin, la moitié supérieure restée dans ses serres. L'autre moitié étant retombée sur le sol. C'était trop simple...ce n'était pas une vraie copie, une autre allait apparaître du néant et...
Sa voix se fit à nouveau entendre. L'écossaise eu un mouvement de recul instinctif. C'était...son torse qui parlait? Il avait même prévu ça? La situation aurait pu porter à rire dans un film anglais ou quelque chose dans le genre...mais ce n'était pas un film, c'était malheureusement bien réel. Et ils s'étaient fait avoir comme des bleus: ils étaient séparés maintenant. Pire que si ils s'étaient trouvés en bas surement. Il tentait d'attirer leur pitié. C'était un piège. Un nouveau piège.
"Taisez-vous!"
Le pire c'est qu'il avait raison. Encore une fois. Il s'était débrouillé pour avoir raison. Matéo parla. L'écossaise sentit la plateforme pencher légèrement avant que le bouc ne s'essouffle. Il essayait surement de déplacer la plateforme vers là où elle était avant. Mais ça avait l'air de le fatiguer. Trop lourd et trop grand surement.
"Vous n'êtes pas sorti d'affaire Caremus. J'ai dis que je détruirais votre esprit, j'le ferais..."
Elle s'avança un premier temps vers le robot, les poings serrés. Il déboutonna sa chemise, laissant voir...son visage...Merde. Chier. Il continua de parler. "Toutes ses copies robotiques"? Combien en avait-il au juste? Elle préférait ne pas savoir au risque de perdre espoir.
"La tyrannie de nos programmations?..."
Elle commença à nouveau à s'énerver avant de se calmer à nouveau. Ca ne servait à rien de discuter avec lui. Elle s'éloigna en direction de l'andouille bleue d'un pas vif. Il était là...et ils ne pouvait pas le faire disparaître car ils en avaient besoin...et que présentement, ça ne servait à rien.
"Mina...brise lui les jambes et les bras...je veux pas de coup fourré."
Sans doute aurait-il là encore une parade, mais ça lui donnerait l'impression d'avoir fait le maximum.
Elle s'accroupit à côté de la mite géante. Elle savait qu'elle allait regretter ce qu'elle allait faire. Mais ils n'allaient pas le porter. Et peut-être qu'il parlerait assez pour faire taire Caremus.
Elle posa sa main un bref instant sur son épaule et lui balança une décharge pour lui redémarrer le cerveau...du moins, pour le peu qu'il en avait. Elle se releva ensuite rapidement. Elle ne voulait pas qu'il se fasse de fausses idées. Restait Six...elle ne savait pas où il était...mais elle savait qu'il faisait au mieux.
- Mina KovacsLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Jeu 26 Mai 2011 - 22:51
La voix de l'être abjecte qui était Caremus se fit à nouveau entendre. Décidement comme les croquemitaines des films d'horreur, il ne pouvait pas s'empêcher de revenir... C'était malheureusement bien réel, la dure réalité de l'existence... Ils avaient à faire à une personne capable de braver la mort.
Enfin c'était plus de la malignité que la domination de la fontaine de Lazare. Il tenta de se montrer supérieur à eux, leur annonçant que sans lui ils seraient perdus dans ce non-temps. De toute façon, s'il survivait ils seraient perdus. Mina vit Mattéo se fatiguer d'un coup, vraisemblablement il tentait d'utiliser son pouvoir sur la plateforme mouvante. Bonne idée, mais peut être était elle un peu imposante?
Jolène s'interrogea de vive voix sur les déclarations de l'ennemi... Il ne fallait pas rentrer dans son jeu. C'était clair, il jouait avec nous.
"Jolène ne rentre pas dans son jeu, il provoque car il sait qu'il te titille à chacune de ses paroles perfides..."
Suivant ensuite l'ordre de Jolène Mina s'approcha des restes de Caremus pour s'exécuter et se servir de ses serres pour lui neutraliser les bras et les jambes. Certaines personnes ne méritaient que le dédain, et Caremus en faisait parti.
[HRP : dsl pour le retard. Enormement de taf cette semaine.]
Enfin c'était plus de la malignité que la domination de la fontaine de Lazare. Il tenta de se montrer supérieur à eux, leur annonçant que sans lui ils seraient perdus dans ce non-temps. De toute façon, s'il survivait ils seraient perdus. Mina vit Mattéo se fatiguer d'un coup, vraisemblablement il tentait d'utiliser son pouvoir sur la plateforme mouvante. Bonne idée, mais peut être était elle un peu imposante?
Jolène s'interrogea de vive voix sur les déclarations de l'ennemi... Il ne fallait pas rentrer dans son jeu. C'était clair, il jouait avec nous.
"Jolène ne rentre pas dans son jeu, il provoque car il sait qu'il te titille à chacune de ses paroles perfides..."
Suivant ensuite l'ordre de Jolène Mina s'approcha des restes de Caremus pour s'exécuter et se servir de ses serres pour lui neutraliser les bras et les jambes. Certaines personnes ne méritaient que le dédain, et Caremus en faisait parti.
[HRP : dsl pour le retard. Enormement de taf cette semaine.]
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Ven 27 Mai 2011 - 0:32
Elisabeth partit en éclaireuse, talonnée de quelques mètres seulement par Kay et sa précieuse mitraillette. Brieuc était juste derrière.
Pendant la lente et discrète progression du trio, les robots ne bronchèrent pas. Ils continuaient à vaquer à leur occupation principale qui semblait être de trouver la manière de démonter la chaussure.
Finalement, arrivée à la radio (qui était légèrement plus grande que le trio mutant), Elisabeth appuya péniblement sur le bouton qui se présentait à elle. Instantanément, une voix retentit dans le haut-parleur. Une voix masculine et étrangement musicale :
"Sois pas cruelle mon bébé et aime-moi tendrement. Je ne peux m'empêcher de tomber amoureux de toi. Et moi, ton roi créole, s'il le faut je te ferai le rock du bagne et on regardera par la fenêtre la lune bleue..."
Même les robots semblaient affectés par la voix. Ils continuèrent leurs tâches mais commencèrent à dandiner de l'arrière-train, dans une sorte de danse compatible avec leurs articulations de Lego !
A ce moment là, la porte du fond s'ouvrit laissant apparaître deux types armés de ce qui semblait être des pistolets d'enfants.
"Des soldats du Roi du Monde, Cornie Solo ! A couvert !" cria le premier avant de se jeter au sol.
Le second observa la scène une fraction de seconde et mit pied à terre mettant en joue et faisant feu sur l'un des petits gardes qui vola en éclat. Les 6 autres allèrent se barricader derrière la chaussure, exposant leurs arrières aux mutants. Cornie Solo beugla :
"Nous sommes faits si on les dégomme pas, Bob Moonwalker !"
Puis faisant feu à nouveau sans pour autant faire mouche, il ajouta :
"Faut sauver l'Ambassadrice !"
Déjà les petits gardes ripostaient avec leurs petites armes en légo qui lâchaient des balles tout à fait crédibles...
Lo'ann hocha de la tête. Elle pourrait le faire. En dernier ressort et seulement s'il n'y avait plus d'espoir. Quant au Gardien, il n'avait aucune idée. Le drôle d'animorphe semblait abattu. Il posa un genou à terre et dit de son impressionnante voix :
"Je crois que nous avons fait une erreur... Une terrible erreur..."
Du côté du continent des robots, la voix retentit à nouveau :
"C'est entendu. Nous vous envoyons un RoboLloyd XXXVIII. Quant à Daniel M. von Caremus que son nom soit maudit, il nous a réduit en esclavage. Nous pendrons sa carcasse à un croc de boucher et nous jetterons sa puce-mémoire dans un bac d'acide"
Au bout de quelques instants, un être au visage cireux et rigide apparut de nulle part. Un robot téléporteur...
... et avocat ! Il se dégourdit les articulations et fit une petite courbette aux trois accusés.
"Je me nomme Craftonlangerennkimito mais vous pouvez m'appelez Clark. Je suis votre conseil et je suis à votre écoute. J'ai en stock toutes les connaissances de mes créateurs. Maître Lange est un très bon avocat, je vous le dit. Peut-être pas doté du meilleur sens moral mais bon..."
Il marqua une pause et sourit.
"Que puis-je pour vous ?"
"AOUUUUUUUUUUUUUCH !" hurla Caremus 2 alors que Mina lui arrachait bras et jambes.
L'adversaire qui n'était maintenant plus qu'un thorax et un ventre (certes doté d'un visage) gémit encore pendant quelques instants avant d'adopter à nouveau une expression neutre. Il sourit et lança :
"Je vous ai bien eu ? J'ai éliminé la douleur de ma programmation... La décharge de la petite, en revanche, m'avait un peu brouillé les circuits, mais bon..."
La "petite" en question était aller voir les autres alliés de la plateforme. La courgette bleue se redressa d'un coup dès la première décharge. Son cerveau devait avoir été déjà sévèrement touché car il se mit au garde à vous...
"A vos ordre milady !"
... ou peut-être pas. Après tout Cap'tain Lloyd était DEJA un abruti de première à la base.
Quant à Six, il était toujours sous sa forme d'origami.
Caremus 2 reprit :
"Rentrer ou ne pas rentrer dans mes perfides paroles, telle est la question. Le pire étant que vous pouvez faire ce que vous voulez. Mais bon..."
Il avala sa salive dans un gargouillis stomacal puis ajouta :
"Chaque être a son programme d'action. Robert Bateson le savait. Et il avait compris qu'il devait devenir mon ami, puis féconder Cameron de la semence qui allait créer le Roi-de-toutes-les-larmes, la quitter, devenir un sinistre enseignant d'université, se rebeller et mourir... Moi, de mon vivant je n'en savais rien. Il n'y a pas de liberté. Et c'est ce que je veux vous offrir"
Caremus 2 hurla à nouveau de rire.
"Ou bien je veux votre mort. Mais qui suis-je ? Un ventre parlant ? Le gentil Caremus ? Ou alors, je suis ailleurs, dans la peau d'un clochard mystique à l'intérieur du palais ? Ou bien d'un albinos en armure ?"
Reprenant son sérieux, il termina :
"Il faut que j'admette que je n'ai pas été parfaitement honnête avec vous. Je suis le Caremus qui a peur de mourir. Le ventre et les tripes, voilà ce qui attache l'homme au réel. Mais Caremus 3 alias Tom le clochard est en train d'ouvrir les portes de la connaissance. Quant à Caremus 4, l'albino casqué..."
Caremus 2 leva les yeux au ciel. Aza Chorn planait au dessus de la plateforme. Comme prêt à frapper.
Pendant la lente et discrète progression du trio, les robots ne bronchèrent pas. Ils continuaient à vaquer à leur occupation principale qui semblait être de trouver la manière de démonter la chaussure.
Finalement, arrivée à la radio (qui était légèrement plus grande que le trio mutant), Elisabeth appuya péniblement sur le bouton qui se présentait à elle. Instantanément, une voix retentit dans le haut-parleur. Une voix masculine et étrangement musicale :
"Sois pas cruelle mon bébé et aime-moi tendrement. Je ne peux m'empêcher de tomber amoureux de toi. Et moi, ton roi créole, s'il le faut je te ferai le rock du bagne et on regardera par la fenêtre la lune bleue..."
Même les robots semblaient affectés par la voix. Ils continuèrent leurs tâches mais commencèrent à dandiner de l'arrière-train, dans une sorte de danse compatible avec leurs articulations de Lego !
A ce moment là, la porte du fond s'ouvrit laissant apparaître deux types armés de ce qui semblait être des pistolets d'enfants.
"Des soldats du Roi du Monde, Cornie Solo ! A couvert !" cria le premier avant de se jeter au sol.
Le second observa la scène une fraction de seconde et mit pied à terre mettant en joue et faisant feu sur l'un des petits gardes qui vola en éclat. Les 6 autres allèrent se barricader derrière la chaussure, exposant leurs arrières aux mutants. Cornie Solo beugla :
"Nous sommes faits si on les dégomme pas, Bob Moonwalker !"
Puis faisant feu à nouveau sans pour autant faire mouche, il ajouta :
"Faut sauver l'Ambassadrice !"
Déjà les petits gardes ripostaient avec leurs petites armes en légo qui lâchaient des balles tout à fait crédibles...
*
**
**
Lo'ann hocha de la tête. Elle pourrait le faire. En dernier ressort et seulement s'il n'y avait plus d'espoir. Quant au Gardien, il n'avait aucune idée. Le drôle d'animorphe semblait abattu. Il posa un genou à terre et dit de son impressionnante voix :
"Je crois que nous avons fait une erreur... Une terrible erreur..."
Du côté du continent des robots, la voix retentit à nouveau :
"C'est entendu. Nous vous envoyons un RoboLloyd XXXVIII. Quant à Daniel M. von Caremus que son nom soit maudit, il nous a réduit en esclavage. Nous pendrons sa carcasse à un croc de boucher et nous jetterons sa puce-mémoire dans un bac d'acide"
Au bout de quelques instants, un être au visage cireux et rigide apparut de nulle part. Un robot téléporteur...
... et avocat ! Il se dégourdit les articulations et fit une petite courbette aux trois accusés.
"Je me nomme Craftonlangerennkimito mais vous pouvez m'appelez Clark. Je suis votre conseil et je suis à votre écoute. J'ai en stock toutes les connaissances de mes créateurs. Maître Lange est un très bon avocat, je vous le dit. Peut-être pas doté du meilleur sens moral mais bon..."
Il marqua une pause et sourit.
"Que puis-je pour vous ?"
*
**
**
"AOUUUUUUUUUUUUUCH !" hurla Caremus 2 alors que Mina lui arrachait bras et jambes.
L'adversaire qui n'était maintenant plus qu'un thorax et un ventre (certes doté d'un visage) gémit encore pendant quelques instants avant d'adopter à nouveau une expression neutre. Il sourit et lança :
"Je vous ai bien eu ? J'ai éliminé la douleur de ma programmation... La décharge de la petite, en revanche, m'avait un peu brouillé les circuits, mais bon..."
La "petite" en question était aller voir les autres alliés de la plateforme. La courgette bleue se redressa d'un coup dès la première décharge. Son cerveau devait avoir été déjà sévèrement touché car il se mit au garde à vous...
"A vos ordre milady !"
... ou peut-être pas. Après tout Cap'tain Lloyd était DEJA un abruti de première à la base.
Quant à Six, il était toujours sous sa forme d'origami.
Caremus 2 reprit :
"Rentrer ou ne pas rentrer dans mes perfides paroles, telle est la question. Le pire étant que vous pouvez faire ce que vous voulez. Mais bon..."
Il avala sa salive dans un gargouillis stomacal puis ajouta :
"Chaque être a son programme d'action. Robert Bateson le savait. Et il avait compris qu'il devait devenir mon ami, puis féconder Cameron de la semence qui allait créer le Roi-de-toutes-les-larmes, la quitter, devenir un sinistre enseignant d'université, se rebeller et mourir... Moi, de mon vivant je n'en savais rien. Il n'y a pas de liberté. Et c'est ce que je veux vous offrir"
Caremus 2 hurla à nouveau de rire.
"Ou bien je veux votre mort. Mais qui suis-je ? Un ventre parlant ? Le gentil Caremus ? Ou alors, je suis ailleurs, dans la peau d'un clochard mystique à l'intérieur du palais ? Ou bien d'un albinos en armure ?"
Reprenant son sérieux, il termina :
"Il faut que j'admette que je n'ai pas été parfaitement honnête avec vous. Je suis le Caremus qui a peur de mourir. Le ventre et les tripes, voilà ce qui attache l'homme au réel. Mais Caremus 3 alias Tom le clochard est en train d'ouvrir les portes de la connaissance. Quant à Caremus 4, l'albino casqué..."
Caremus 2 leva les yeux au ciel. Aza Chorn planait au dessus de la plateforme. Comme prêt à frapper.
- Edeas CrugeLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Dim 29 Mai 2011 - 0:03
La situation n'était pas au beau fixe pour Edéas, mais lorsqu’il apprit que Lo'ann était capable de les sortir d'ici en cas de besoin. Cependant il ne comprenait pas le gardien, pourquoi était-il aussi abattu. Il lui mis une main réconfortante sur l'épaule et lui dit :
« Ne vous inquiéter pas tout va bien se passer, j'en suis sur »
puis la voix Robotique du continent lui répondit alors, cette voix semblait détester Caremus, il les avaient réduit en esclavage ! Edéas avait du mal à appréhender ces informations il y avait quelque chose d'important la dessous il le sentait. Puis l'avocat apparut avec un nom à rallonge, qui commençait cependant par le nom de Crafton, ce même robot qui était l'émissaire de Caremus. Le robot avocat leur dévoila alors que sa science lui venait de Lange. Ce nom ne lui était pas inconnus il l'avait lut dans les rapports de l'institut et cet homme était en lien avec Caremus, mais alors....
« Gardien, nous avons fait une erreur en effet cet endroit est entièrement sous contrôle de Caremus et depuis longtemps, si je comprend bien c'est ici que Caremus à construit ses robots, tout ceux qui sont présent de l'autre coté doivent être des erreurs, des essais qui n'ont pas fonctionné c'est une sorte de décharge. Ce qui veut dire que si Caremus contrôle cet endroit, la main et les autres ne sont pas en sécurité, pensez vous être capable de les aider si Lo'ann vous téléporte la bas. Moi je doit rester ici je vous laisse le choix d'aller protéger la main et de me laisser là c'est a vous de décider. »
puis il se tourna vers son avocat :
« Monsieur, nous sommes innocent des crimes qui sont portés contre nous, les seuls Robots que j'ai détruits sont deux Robots de Caremus lui même et celui d'un de ses sbires Famine, nous sommes en guerre avec cet être immonde, dite à votre chef ou l'entité qui vous dirige que je suis prêt à vous aider, nous avons un Ennemis commun Caremus, expliquer moi pourquoi et comment il vous réduit en esclavage et je vous aiderais à vous libérer, je suis un mutant technologiste, je peux créer des choses et dans ce sens nous avons beaucoup en commun et si des programmes vous empêche de réaliser certaines actions, je peux les faire à votre place mais dépêchez vous !! l'avenir du monde est en jeu, et cela aura des répercutions aussi bien pour vous que pour les humains. Nous devons nous aider mutuellement. »
Edéas était déterminé, il ressentait l'urgence de la situation. Ce Caremus c'était joué d'eux il le sentait, il avait eu tout son temps pour s'infiltrer dans l'organisation, poser ses pions, il était intelligent et à l'heure actuelle il ne devait pas être très loin de la main, ils devaient à tout prix réussir à l’empêcher de nuire.
« Ne vous inquiéter pas tout va bien se passer, j'en suis sur »
puis la voix Robotique du continent lui répondit alors, cette voix semblait détester Caremus, il les avaient réduit en esclavage ! Edéas avait du mal à appréhender ces informations il y avait quelque chose d'important la dessous il le sentait. Puis l'avocat apparut avec un nom à rallonge, qui commençait cependant par le nom de Crafton, ce même robot qui était l'émissaire de Caremus. Le robot avocat leur dévoila alors que sa science lui venait de Lange. Ce nom ne lui était pas inconnus il l'avait lut dans les rapports de l'institut et cet homme était en lien avec Caremus, mais alors....
« Gardien, nous avons fait une erreur en effet cet endroit est entièrement sous contrôle de Caremus et depuis longtemps, si je comprend bien c'est ici que Caremus à construit ses robots, tout ceux qui sont présent de l'autre coté doivent être des erreurs, des essais qui n'ont pas fonctionné c'est une sorte de décharge. Ce qui veut dire que si Caremus contrôle cet endroit, la main et les autres ne sont pas en sécurité, pensez vous être capable de les aider si Lo'ann vous téléporte la bas. Moi je doit rester ici je vous laisse le choix d'aller protéger la main et de me laisser là c'est a vous de décider. »
puis il se tourna vers son avocat :
« Monsieur, nous sommes innocent des crimes qui sont portés contre nous, les seuls Robots que j'ai détruits sont deux Robots de Caremus lui même et celui d'un de ses sbires Famine, nous sommes en guerre avec cet être immonde, dite à votre chef ou l'entité qui vous dirige que je suis prêt à vous aider, nous avons un Ennemis commun Caremus, expliquer moi pourquoi et comment il vous réduit en esclavage et je vous aiderais à vous libérer, je suis un mutant technologiste, je peux créer des choses et dans ce sens nous avons beaucoup en commun et si des programmes vous empêche de réaliser certaines actions, je peux les faire à votre place mais dépêchez vous !! l'avenir du monde est en jeu, et cela aura des répercutions aussi bien pour vous que pour les humains. Nous devons nous aider mutuellement. »
Edéas était déterminé, il ressentait l'urgence de la situation. Ce Caremus c'était joué d'eux il le sentait, il avait eu tout son temps pour s'infiltrer dans l'organisation, poser ses pions, il était intelligent et à l'heure actuelle il ne devait pas être très loin de la main, ils devaient à tout prix réussir à l’empêcher de nuire.
- Elisabeth IdakisLeX
- Age : 33
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Date d'inscription : 23/02/2011
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Lun 30 Mai 2011 - 0:46
Avançant aussi discrètement que possible, Elisabeth et ses compères ne furent pas surpris par les robots, trop occupés à tripoter la chaussure. Ils avaient l'air de vouloir la démonter et Lise avait dû mal à comprendre pourquoi... Ils ne le sauraient peut-être jamais mais cela intriguait la Crétoise qui les observait tout en avançant.
Arrivée près de l'immense radio, la jeune femme découvrit un interrupteur. Mieux valait l'enclencher, peut-être cela détournerait-il l'attention des robots? En forçant pas mal, la jeune femme y parvint. Elle s'était attendue à beaucoup de chose mais pas à cela. La radio diffusa une musique dans toute la salle, musique plutôt entraînante qui fit aussitôt danser les robots. Enfin si on pouvait appeler ça danser, parce qu'une danse de robots c'était franchement bizarre. Mais la Crétoise n'était plus à ça près...
C'est à ce moment que deux hommes, sûrement des robots, surgirent dans la pièce, armes ou plutôt jouets en mains. La musique les avaient-ils attirés? Eux au moins ne se dandinaient pas: ils avaient l'air sensés puisqu'ils voulaient sauver leurs peaux contre ces robots. Ils évoquèrent un "roi du Monde" et Lise apprit leurs noms... Cornie Solo et Bob Moonwalker... L'un d'eux tira sur l'un des robots qui tomba raidemort court-circuité. Ses copains réagirent sans attendre en se plaçant derrière la chaussure pour riposter. L'un des hommes cria qu'il fallait sauver l'ambassadrice et Lise se tourna vers ses camarades. Il venait d'évoquer l'ambassadrice qui avait demandé à être sauvée... Ces deux-là avaient l'air aussi de vouloir préserver sa vie... Il fallait agir vite et Lise choisit rapidement son camp. Elle doutait que les robots blancs soient assez sains des circuits pour pouvoir accepter l'aide d'éventuels alliés...
"Allons-les aider... Ils protègent l'ambassadrice... Tâchons de neutraliser ces robots... Kay, occupe toi des deux à gauche avec ta mitraillette, moi j'prends ceux du centre. Brieuc tu peux te charger des deux à droite?"
Lise, adossée au talkie-walkie géant, jeta un coup d’œil sur les robots qui étaient dos à eux... Ils allaient pouvoir les prendre par surprise... Un peu plus loin, il y avait les restes du robot neutralisé. Elisabeth adressa un regard entendu à ses compagnons d'infortune puis, puisant dans son courage sans penser à rien, elle fila en courant le plus vite et le plus discrètement possible. C'était le moment de savoir si, oui ou non ses cours d'endurance lui avait servi à quelque chose. Elle voulait rejoindre les restes du robot, pour les fouiller et y trouver son arme éventuel. Lise pourrait ainsi s'en servir contre les deux robots au centre du groupe. La Crétoise tirerait sur eux à bout portant pour être sûre de les avoir. *Espérons que l'arme y est bien...* Songea la mutante dans sa course. Elles espérait que Brieuc et Kay seraient aussi cinglés qu'elle, pour le coup car elle avait besoin d'eux pour rester en vie...
Arrivée près de l'immense radio, la jeune femme découvrit un interrupteur. Mieux valait l'enclencher, peut-être cela détournerait-il l'attention des robots? En forçant pas mal, la jeune femme y parvint. Elle s'était attendue à beaucoup de chose mais pas à cela. La radio diffusa une musique dans toute la salle, musique plutôt entraînante qui fit aussitôt danser les robots. Enfin si on pouvait appeler ça danser, parce qu'une danse de robots c'était franchement bizarre. Mais la Crétoise n'était plus à ça près...
C'est à ce moment que deux hommes, sûrement des robots, surgirent dans la pièce, armes ou plutôt jouets en mains. La musique les avaient-ils attirés? Eux au moins ne se dandinaient pas: ils avaient l'air sensés puisqu'ils voulaient sauver leurs peaux contre ces robots. Ils évoquèrent un "roi du Monde" et Lise apprit leurs noms... Cornie Solo et Bob Moonwalker... L'un d'eux tira sur l'un des robots qui tomba raide
"Allons-les aider... Ils protègent l'ambassadrice... Tâchons de neutraliser ces robots... Kay, occupe toi des deux à gauche avec ta mitraillette, moi j'prends ceux du centre. Brieuc tu peux te charger des deux à droite?"
Lise, adossée au talkie-walkie géant, jeta un coup d’œil sur les robots qui étaient dos à eux... Ils allaient pouvoir les prendre par surprise... Un peu plus loin, il y avait les restes du robot neutralisé. Elisabeth adressa un regard entendu à ses compagnons d'infortune puis, puisant dans son courage sans penser à rien, elle fila en courant le plus vite et le plus discrètement possible. C'était le moment de savoir si, oui ou non ses cours d'endurance lui avait servi à quelque chose. Elle voulait rejoindre les restes du robot, pour les fouiller et y trouver son arme éventuel. Lise pourrait ainsi s'en servir contre les deux robots au centre du groupe. La Crétoise tirerait sur eux à bout portant pour être sûre de les avoir. *Espérons que l'arme y est bien...* Songea la mutante dans sa course. Elles espérait que Brieuc et Kay seraient aussi cinglés qu'elle, pour le coup car elle avait besoin d'eux pour rester en vie...
- Brieuc de FolcoatLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Lun 30 Mai 2011 - 12:40
Apparemment, il était plus facile de démolir une construction en légo que d'essayer d'en manœuvrer les mécanismes. Cela était bon à savoir pour la suite. Peut-être qu'un bon coup d'épaule dans un des murs suffirait à le faire voler en éclats et permettrait de dégager rapidement le passage.
Toujours touche-à-tout, Lise venait d'activer le talkie-walkie géant, déclenchant une drôle de mélodie à laquelle les personnages bizarres devant eux ne semblaient pas insensibles. Malgré leurs armures étranges, ils se dandinaient gauchement tout en s'affairant autour d'une chaussure géante.
Quel était cet univers fantasque ? Brieuc se frotta les yeux, incrédule, cherchant à savoir s'il dormait encore ou si, ce qu'il voyait devant lui, existait vraiment. Le garçon ne buvait pas, ni ne se droguait, pourtant il semblait victime d'hallucinations…
Pour ajouter à l'invraisemblables, voila que deux types armés surgirent. Brieuc jeta un regard en coin à Kay. Celle-ci ne les avait-elle pas assuré qu'il n'y avait personne de vivant dans la tête géante d'Efféa ? C'était qui alors, ces deux types ? Des robots aussi ?
En tout cas, si robots il y avait, ils avaient l'air décidé à… sauver l'ambassadrice ? Celle de la voix qui les avait accueillis ? Peut-être après tout, on n'en était pas à une bizarrerie de plus…
En tout cas, Lise se décida vite et prit partie pour les nouveaux venus. Sans hésiter, elle distribua ses instructions et fonça en avant.
Amusé, le Breton plissa les yeux, observant rapidement ses futures cibles. Elles ressemblaient bien aux figurines légo, donc, avec un peu de chance, elles étaient aussi peu résistantes que la porte précédemment enfoncée.
Avant d'y aller, Brieuc adressa une grimace comique à Kay.
"Bon, tu nous couvres, hein… Fais pas de bêtises…"
Puis, poussant un hurlement féroce, enfin qu'il pensait féroce mais qui tenait plus du miaulement du chaton furieux que du rugissement du lion, l'adolescent se précipita en avant, augmentant sa taille au maximum pour percuter les objectifs que lui avait assignés Lise.
"Banzaï ! Pour l'ambassadrice… Sus aux soldats du Roi du Monde !!!"
Annonçant ainsi la couleur, Brieuc espérait éviter toute méprise et ne pas se faire tirer dessus par les dénommés Solo et Moonwalker. Comptant sur l'effet de surprise, sa vitesse et la puissance de son impact, il comptait neutraliser rapidement ses cibles et récupérer, à l'issue, une de leurs armes sur les carcasses démantibulées.
Toujours touche-à-tout, Lise venait d'activer le talkie-walkie géant, déclenchant une drôle de mélodie à laquelle les personnages bizarres devant eux ne semblaient pas insensibles. Malgré leurs armures étranges, ils se dandinaient gauchement tout en s'affairant autour d'une chaussure géante.
Quel était cet univers fantasque ? Brieuc se frotta les yeux, incrédule, cherchant à savoir s'il dormait encore ou si, ce qu'il voyait devant lui, existait vraiment. Le garçon ne buvait pas, ni ne se droguait, pourtant il semblait victime d'hallucinations…
Pour ajouter à l'invraisemblables, voila que deux types armés surgirent. Brieuc jeta un regard en coin à Kay. Celle-ci ne les avait-elle pas assuré qu'il n'y avait personne de vivant dans la tête géante d'Efféa ? C'était qui alors, ces deux types ? Des robots aussi ?
En tout cas, si robots il y avait, ils avaient l'air décidé à… sauver l'ambassadrice ? Celle de la voix qui les avait accueillis ? Peut-être après tout, on n'en était pas à une bizarrerie de plus…
En tout cas, Lise se décida vite et prit partie pour les nouveaux venus. Sans hésiter, elle distribua ses instructions et fonça en avant.
Amusé, le Breton plissa les yeux, observant rapidement ses futures cibles. Elles ressemblaient bien aux figurines légo, donc, avec un peu de chance, elles étaient aussi peu résistantes que la porte précédemment enfoncée.
Avant d'y aller, Brieuc adressa une grimace comique à Kay.
"Bon, tu nous couvres, hein… Fais pas de bêtises…"
Puis, poussant un hurlement féroce, enfin qu'il pensait féroce mais qui tenait plus du miaulement du chaton furieux que du rugissement du lion, l'adolescent se précipita en avant, augmentant sa taille au maximum pour percuter les objectifs que lui avait assignés Lise.
"Banzaï ! Pour l'ambassadrice… Sus aux soldats du Roi du Monde !!!"
Annonçant ainsi la couleur, Brieuc espérait éviter toute méprise et ne pas se faire tirer dessus par les dénommés Solo et Moonwalker. Comptant sur l'effet de surprise, sa vitesse et la puissance de son impact, il comptait neutraliser rapidement ses cibles et récupérer, à l'issue, une de leurs armes sur les carcasses démantibulées.
- Jolène FerjaultLeX
- Age : 31
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Nom de code : Nerve
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Mer 1 Juin 2011 - 18:06
Jolène entendit le cri de douleur de Caremus en train de se faire arracher les membres par leur chère Harpie. Elle resta neutre, se relevant, une fois que sa décharge avait été lancée. Le robot avait feinté, il l'avouait lui-même. Ce n'était pas étonnant...ettre un système de douleur à un robot aurait été...stupide? Mais elle prit note de la dernière phrase. Son pouvoir était efficace? Ou ce n'était qu'un de ses mensonges. Qu'importait?
La nouille se releva d'un coup après qu'elle lui ai appliqué son pouvoir. Déjà, la petite écossaise regrettait son geste. Ouaip...il ne leur servirait à rien d'autre qu'à tomber dans les pommes...Elle était passablement irritée.
"Vous pouvez marcher? Si c'est pas le cas, je vous renvois direct au pays des songes."
Bon...elle n'en n'avait surement pas la capacité réelle...mais ça pouvait s'arranger rapidement. Elle nota que Six était toujours sous forme d'origami. Son moment n'était pas encore venu. Mieux valait garder leur dernier atout dans la manche.
Elle retourna auprès du groupe formé de Mina, Caremus et Matéo. Le robot avait repris la parole. Elle l'écouta sans réagir. Il fallait appliquer les conseils de Mina. Mais...quelque chose était perturbant..."je suis ailleurs"? Ca sentait pas bon...pas bon du tout...Son dernier monologue laissa tomber sa sentence. Il y avait bien plusieurs Caremus, dont un dans le saint des saints. Elle pensa à ses camarades coincé avec lui sans le savoir...ou peut-être était-il déjà trop tard? A cette pensée, elle se précipita sur le torse restant, l'attrapa violemment par son habit et le mis en équilibre au dessus du vide. Elle avait juste suivi son regard pour voir Aza Chorn tourner au dessus de la plateforme. Heureusement que Brieuc n'était pas avec eux. Cela ne fit que renforcer sa colère.
"Vous avez peur de mourir? Dans ce cas là, vous avez intérêt à empêcher vos autres moi de nous attaquer sinon je vous lâche. J'espère pour vous que vous avez un quelconque ascendant sur eux..."
Elle plongea un regard dur dans celui torsoïde du robot.
"Répondez à mes questions sinon c'est le grand saut. Combien y a-t-il de Caremus, et où sont-ils? Et que se passe-t-il sur les autres plateformes et dans le saint des saints. Je suis sûre que vous le savez."
Elle garda sa main agrippée sur le robot, prête à lui lancer une décharge au cas où.
"Mina...? Préviens les autres qu'ils risquent d'avoir des vers de terres de leur côté...surtout le Saint des Saints. Et si jamais tu as d'autres questions...hésite pas...Matéo, si cet oiseau s'approche de trop près...calme-le avec quelques cailloux...
Caremus avait hardé le silence pendant toute l'action de Jolène. Tenu au dessus du vide par la main de la petite écossaise, le torse au visage fit une drôle de moue.
"Vous savez, il est inutile de vous énerver... On pourrait prendre le thé et en discuter calmement, non ?"
Il jeta un coup d'œil à Cap'tain Lloyd qui faisait les 100 pas pour prouver sa valeur et son utilité.
"Parce que de toutes manières, M'sieur cocotte en papier et votre ami le super-nigaud ne vous seront pas d'une utilité formidable... Je crois que Six a peur de mourir. Et il a bien raison !"
Caremus grimaça.
"Bon et à vous trois vous ne faites guère le poids contre Aza Chorn. La télékinésie de contact, ça n'est pas très très joli à voir. Les corps écrabouillés, les visages arrachés... Croyez-moi, un de mes malheureux clones a eu à affronter la Sentinelle de l'Occident, il y a peu..."
Puis, il marqua une pause de quelques instants. La sinistre ombre d'Aza Chorn défilant toujours au sol.
"Mes clones sont autonomes. Nous partageons nos pensées et nos sentiments mais nous n'avons aucun pouvoir d'action les uns sur les autres. Ils représentent chacun une facette de ce qu'était ou a été à un moment donné l'entité appelée Cornelius van Damme. Si vous voulez tout savoir..."
Il plissa les yeux.
"J'incarne la part de doute qui se logeait dans cet homme. Aza Chorn est sa volonté de puissance. Tom, le clochard céleste qui vient de prendre le contrôle du Saint des Saints est la soif de connaissance de van Damme. Enfin, il y a Cornie Solo, le jeune homme amoureux et aventurier que j'étais avant que tout cela ne se produise..."
La voix de l'androïde se fit plus chantante :
"Quand l'enfant était enfant, il n'avait peur de rien / Il était le monde et l'espace et rien de ce qui l'entourait n'existait / Quand l'enfant ne fut plus enfant mais adolescent, il était amoureux / D'une jolie fille dont le cœur avec le sien ne faisait qu'un, ils étaient insouciants, le monde extérieur ne comptait pas / Quand l'enfant ne fut plus adolescent mais adulte, il ne devint pas sage pour autant / Le monde était grand et devait plier sous son pied, il voulut dominer la nature et violer la morale, il y arriva / Quand l'enfant ne fut plus adulte mais vieillard, il voulut avant de sortir du monde en connaître les limites / Il avait tué et il avait détruit, mais pour autant il n'était toujours pas sage. Il devint mystique. Il devint le messie / Quand l'enfant ne fut plus vieillard mais mort, que devint-il ? / Agrippé par la main au bord du ravin, il ne voulait pas choir dans l'abime. Il voulait encore respirer, aimer et connaître / L'enfant voulait redevenir enfant..."
Des larmes s'étaient formées au coin des yeux de Caremus. Des larmes d'huile de moteur. Il lança d'une drôle de voix :
"Je suis un accélérateur karmique. Tout est déjà trop tard. Nous sommes embarqués... Je suis navré... Mektoub"
Un bruit strident fendit les cieux. Aza Chorn fondit sur la plateforme et au dernier moment se posa au milieu de la petite troupe. Raide comme un piquet. Prêt à porter sa première attaque. Prêt à faire... sa première victime.
"Vous devez mourir pour que les portes soient scellés. Vous devez mourir pour réparer mes erreurs..."
La nouille se releva d'un coup après qu'elle lui ai appliqué son pouvoir. Déjà, la petite écossaise regrettait son geste. Ouaip...il ne leur servirait à rien d'autre qu'à tomber dans les pommes...Elle était passablement irritée.
"Vous pouvez marcher? Si c'est pas le cas, je vous renvois direct au pays des songes."
Bon...elle n'en n'avait surement pas la capacité réelle...mais ça pouvait s'arranger rapidement. Elle nota que Six était toujours sous forme d'origami. Son moment n'était pas encore venu. Mieux valait garder leur dernier atout dans la manche.
Elle retourna auprès du groupe formé de Mina, Caremus et Matéo. Le robot avait repris la parole. Elle l'écouta sans réagir. Il fallait appliquer les conseils de Mina. Mais...quelque chose était perturbant..."je suis ailleurs"? Ca sentait pas bon...pas bon du tout...Son dernier monologue laissa tomber sa sentence. Il y avait bien plusieurs Caremus, dont un dans le saint des saints. Elle pensa à ses camarades coincé avec lui sans le savoir...ou peut-être était-il déjà trop tard? A cette pensée, elle se précipita sur le torse restant, l'attrapa violemment par son habit et le mis en équilibre au dessus du vide. Elle avait juste suivi son regard pour voir Aza Chorn tourner au dessus de la plateforme. Heureusement que Brieuc n'était pas avec eux. Cela ne fit que renforcer sa colère.
"Vous avez peur de mourir? Dans ce cas là, vous avez intérêt à empêcher vos autres moi de nous attaquer sinon je vous lâche. J'espère pour vous que vous avez un quelconque ascendant sur eux..."
Elle plongea un regard dur dans celui torsoïde du robot.
"Répondez à mes questions sinon c'est le grand saut. Combien y a-t-il de Caremus, et où sont-ils? Et que se passe-t-il sur les autres plateformes et dans le saint des saints. Je suis sûre que vous le savez."
Elle garda sa main agrippée sur le robot, prête à lui lancer une décharge au cas où.
"Mina...? Préviens les autres qu'ils risquent d'avoir des vers de terres de leur côté...surtout le Saint des Saints. Et si jamais tu as d'autres questions...hésite pas...Matéo, si cet oiseau s'approche de trop près...calme-le avec quelques cailloux...
Caremus avait hardé le silence pendant toute l'action de Jolène. Tenu au dessus du vide par la main de la petite écossaise, le torse au visage fit une drôle de moue.
"Vous savez, il est inutile de vous énerver... On pourrait prendre le thé et en discuter calmement, non ?"
Il jeta un coup d'œil à Cap'tain Lloyd qui faisait les 100 pas pour prouver sa valeur et son utilité.
"Parce que de toutes manières, M'sieur cocotte en papier et votre ami le super-nigaud ne vous seront pas d'une utilité formidable... Je crois que Six a peur de mourir. Et il a bien raison !"
Caremus grimaça.
"Bon et à vous trois vous ne faites guère le poids contre Aza Chorn. La télékinésie de contact, ça n'est pas très très joli à voir. Les corps écrabouillés, les visages arrachés... Croyez-moi, un de mes malheureux clones a eu à affronter la Sentinelle de l'Occident, il y a peu..."
Puis, il marqua une pause de quelques instants. La sinistre ombre d'Aza Chorn défilant toujours au sol.
"Mes clones sont autonomes. Nous partageons nos pensées et nos sentiments mais nous n'avons aucun pouvoir d'action les uns sur les autres. Ils représentent chacun une facette de ce qu'était ou a été à un moment donné l'entité appelée Cornelius van Damme. Si vous voulez tout savoir..."
Il plissa les yeux.
"J'incarne la part de doute qui se logeait dans cet homme. Aza Chorn est sa volonté de puissance. Tom, le clochard céleste qui vient de prendre le contrôle du Saint des Saints est la soif de connaissance de van Damme. Enfin, il y a Cornie Solo, le jeune homme amoureux et aventurier que j'étais avant que tout cela ne se produise..."
La voix de l'androïde se fit plus chantante :
"Quand l'enfant était enfant, il n'avait peur de rien / Il était le monde et l'espace et rien de ce qui l'entourait n'existait / Quand l'enfant ne fut plus enfant mais adolescent, il était amoureux / D'une jolie fille dont le cœur avec le sien ne faisait qu'un, ils étaient insouciants, le monde extérieur ne comptait pas / Quand l'enfant ne fut plus adolescent mais adulte, il ne devint pas sage pour autant / Le monde était grand et devait plier sous son pied, il voulut dominer la nature et violer la morale, il y arriva / Quand l'enfant ne fut plus adulte mais vieillard, il voulut avant de sortir du monde en connaître les limites / Il avait tué et il avait détruit, mais pour autant il n'était toujours pas sage. Il devint mystique. Il devint le messie / Quand l'enfant ne fut plus vieillard mais mort, que devint-il ? / Agrippé par la main au bord du ravin, il ne voulait pas choir dans l'abime. Il voulait encore respirer, aimer et connaître / L'enfant voulait redevenir enfant..."
Des larmes s'étaient formées au coin des yeux de Caremus. Des larmes d'huile de moteur. Il lança d'une drôle de voix :
"Je suis un accélérateur karmique. Tout est déjà trop tard. Nous sommes embarqués... Je suis navré... Mektoub"
Un bruit strident fendit les cieux. Aza Chorn fondit sur la plateforme et au dernier moment se posa au milieu de la petite troupe. Raide comme un piquet. Prêt à porter sa première attaque. Prêt à faire... sa première victime.
"Vous devez mourir pour que les portes soient scellés. Vous devez mourir pour réparer mes erreurs..."
- Mina KovacsLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Ven 3 Juin 2011 - 20:59
Jolène provoqua Caremus en le prenant à bout de bras pour le mettre au dessus du vide. Avait il peur de mourir? On le saurait dans quelques instants. Elle employa un ton menaçant envers le robot, ou plutot ce qu'il en restait.
Alors Caremus avait des moyens de prendre possession de certains d'entre eux. Certains fruits étaient sans doute déjà pourris.
"Je le fais Jolène"...
Mina prit son communicateur pour aviser ses camarades de combat.
"Heu... C'est Mina, prenez garde Caremus est capable de prendre le contrôle de certains de nos alliés sur cette bataille. Surveillez vos arrières!"
[HRP : je ne sais pas si les autres sont joignables au vu du déplacement des morceaux de terre flottante, donc je te laisse gèrer ça charmante Esther?]
Ensuite le robot débita quelques phrases, tirades et autres boniments. Puis un bruit strident fendit les cieux. Aza Chorn fondit sur la plateforme et au dernier moment se posa au milieu de la petite troupe. Raide comme un piquet. Prêt à porter sa première attaque. Prêt à faire... sa première victime... Qui était sans aucun doute monsieur SIX... Ainsi on devait mourir pour que les portes soient scellés et réparer les erreurs de Caremus.. Quelles erreurs?
Que faire? Que faire?... Mina pouvait elle risquer d'attaquer Aza Chorn? Pourtant il allait bien le falloir, maintenant qu'il était au milieu de tout le monde.
"Allez allez Captain Lloyd à l'attaque!"
Mina attendit que celui-ci réagisse pour tenter de déstabiliser Aza Chorn d'un coup de serre mortel en sa direction... Cette fois il y allait de leur vie à elle, à Matteo et à celle de Jolène... Pas de pitié... Dieu lui pardonnerait.
Alors Caremus avait des moyens de prendre possession de certains d'entre eux. Certains fruits étaient sans doute déjà pourris.
"Je le fais Jolène"...
Mina prit son communicateur pour aviser ses camarades de combat.
"Heu... C'est Mina, prenez garde Caremus est capable de prendre le contrôle de certains de nos alliés sur cette bataille. Surveillez vos arrières!"
[HRP : je ne sais pas si les autres sont joignables au vu du déplacement des morceaux de terre flottante, donc je te laisse gèrer ça charmante Esther?]
Ensuite le robot débita quelques phrases, tirades et autres boniments. Puis un bruit strident fendit les cieux. Aza Chorn fondit sur la plateforme et au dernier moment se posa au milieu de la petite troupe. Raide comme un piquet. Prêt à porter sa première attaque. Prêt à faire... sa première victime... Qui était sans aucun doute monsieur SIX... Ainsi on devait mourir pour que les portes soient scellés et réparer les erreurs de Caremus.. Quelles erreurs?
Que faire? Que faire?... Mina pouvait elle risquer d'attaquer Aza Chorn? Pourtant il allait bien le falloir, maintenant qu'il était au milieu de tout le monde.
"Allez allez Captain Lloyd à l'attaque!"
Mina attendit que celui-ci réagisse pour tenter de déstabiliser Aza Chorn d'un coup de serre mortel en sa direction... Cette fois il y allait de leur vie à elle, à Matteo et à celle de Jolène... Pas de pitié... Dieu lui pardonnerait.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Dim 5 Juin 2011 - 0:24
Les ordres distribuées par Elisabeth eurent pour seul commentaire de la part de Kay un simple hochement de tête. Elle se dressa, telle une furie antique, son arme bien en main et commença à arroser les soldats en légo.
Cornie Solo et Bob Moonwalker en eurent le souffle coupé.
"Mon vieux Bob, on dirait que la situation se complique" lâcha Cornie.
Et en effet, Elisabeth était en train de piquer un sprint vers le soldat qui avait été abattu par l'un des deux inconnus, tandis que Brieuc - à taille maximum - s'apprêtait à écraser les guerriers blancs.
Mais à l'appel de Brieuc, Cornie et Bob comprirent qu'ils avaient affaire à des alliés !
Les soldats, quant à eux, furent tout aussi décontenancés. Deux d'entre eux furent réduits en morceaux sans autre forme de procès par la mitraillette de Kay. Les deux de Brieuc, trop occupés à échanger des tirs avec Bob et Cornie, furent littéralement écrasés par le petit breton devenu grand.
Quant à Elisabeth... Elle avait réussi à avancer jusqu'aux lignes tenues par les adversaires. Récupérer la petite arme ne fut pas bien compliqué, non plus. Mais une fois en main...
... la jeune crétoise poussa un cri. L'un des deux derniers soldats encore debout venait de la toucher à l'épaule. Ça piquait !
"Saleté !" brailla Bob en tirant à deux reprises sur les gardes. Il avait fait mouche. Sur les deux.
Et il ne restait plus que Bob, Cornie, un Brieuc géant, une Kay armée, une Elisabeth blessée et... une chaussure géante dans la pièce.
Quelques instants passèrent avant que Bob ne s'approche de la crétoise.
"C'est une chouette blessure que t'as là ! J'aimerai avoir la même" lança-t-il en souriant.
Cornie, lui, ne disait rien et avait l'air grave. Du moins jusqu'à ce la voix du haut parleur ne chante à nouveau...
"Punaise, le Roi du Monde ne veut pas lâcher l'Ambassadrice..." lâcha-t-il en crachant au sol.
*
**
**
Le Gardien observa l'air désespéré Edeas puis l'avocat. Ce dernier semblait toujours aussi jovial. Finalement, le Gardien se redressa et poussa un grand soupir :
"L'emprise de Caremus sur toutes choses est plus grande que je n'aurais pu l'imaginer. Si tout cela n'est pas qu'un effet secondaire de l'activation de la Main, il contrôle le Saint des Saints et ses environs depuis bien longtemps... Il..."
L'animorphe serra les poings mais ne termina pas sa phrase.
"Très bien, j'irai rejoindre les autres avec Lo'ann. Faites bien attention à vous..."
Se levant en plein, il fit quelques pas en direction de la jeune fille et posa sa main sur l'épaule de cette dernière. L'instant d'après, ils s'étaient tous les deux volatilisés.
Il ne restait plus qu'Edeas et "Clark". Ce dernier lança :
"Hum... Tuer un robot, c'est toujours mal. Mais Caremus n'est pas un des nôtres. Bon, ce n'est pas un des VÔTRES non plus. Famine était une brave fille, en revanche... Oui, une brave fille. Le Tribunal risque de ne pas vraiment apprécier. Après tout, elle aussi était victime des agissements de Caremus. Elle a été affamée et torturée. Caremus lui a juste promis la liberté en échange de son aide... Quelques uns d'entre nous avons accepté..."
Il plissa des yeux. Des yeux si vifs, si malins...
"Il y a bien sur les Crafton et les Mark qui ont accepté. Les robots Mark n'ont jamais été très dignes de confiance. Quant aux Crafton... Disons que leur base de programme connaissait et admirait Caremus quand il n'était que Cornelius. Mais bon..."
Clark s'assit en tailleur sur la plateforme. Il semblait réfléchir.
"Je ne sais pas trop ce que machine Caremus, en fait. Il a construit le camp de concentration pour robots. Et puis, il nous a fait fabriquer le QG secret du Collège Invisible. Sans compter, les innombrables essais ratés pour faire revivre son Effea. Nous avons tant souffert. Notre père à nous est... Comment vous dites ? Un monstre, oui un monstre..."
Il se gratta la tête en soupirant.
"J'entends bien votre proposition pour nous aider mais... Le Tribunal risque de vous condamner à mort assez rapidement. Le Tribunal est très fier. Il pense pouvoir régler le problème Caremus sans aide. Mais... Je pense - car je suis votre avocat - qu'il serait mieux que vous régliez le problème, au besoin avec mon aide et avec mes compétences extrajudiciaires..."
Clark sourit :
"Vous avez un plan, chef ?"
*
**
**
L'appel au secours de Mina ne servit à rien... Son communicateur grésillait dans le vide. Toute communication entre les différentes plateformes et groupes était interrompue pour l'heure.
En revanche, en appelant à la bravoure de Cap'tain Lloyd la harpie toucha juste : la courgette bleue se mit à cavaler en direction d'Aza Chorn, les poings en avant, prêt à frapper...
... mais quand Cap'tain Lloyd arriva à l'endroit où se tenait l'albinos celui-ci n'y était déjà plus. Il avait tout simplement fait un pas de côté à grande vitesse pour l'esquiver.
Caremus se bidonnait, toujours tenu au dessus du vide par Jolène.
Mais le mal était déjà fait... Mina s'élança en direction d'Aza Chorn et celui-ci n'eut pas le temps de parer en plein le coup de serre. Il entama sérieusement l'une de ses épaules, mettant à vif des circuits et du câblage, rendant inutilisable son bras gauche.
L'attaque passée l'albinos hurla en découvrant l'état de son bras :
"Mais... Où est le sang ? Où est la peau ? Où..."
Il paraissait surpris. Limite effondré. Il hurla à nouveau :
"Pourquoi m'attaquez-vous ? Pourquoi protégez-vous Caremus ? Il n'y a que lui qui m'intéresse ! Il a tué mon ami ! Il veut détruire le monde !"
Le torse Caremus ricana à nouveau et précisa :
"Il marque un point, le bougre... Toute son existence, il pensait qu'il était humain et qu'il servait le bien... Hé, hé, hé... C'est mon clone le plus déprimant. Il essaye d'être bon à partir de bouts de ma mémoire... C'est pas évident. Non, c'est pas évident du tout du tout..."
- Brieuc de FolcoatLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Mar 7 Juin 2011 - 11:08
L'air satisfait de lui, Brieuc se redressa et fit mine de chasser une poussière imaginaire de son épaule. A ses pieds gisaient les carcasses disloquées des deux soldats légo. Finalement la version bulldozer du jeune mutant s'avérait assez efficace pour éliminer ce type de robot, bien moins résistant que ne l'étaient Caremus et sa clique lors de leur première rencontre.
Inquiet suite au cri poussé par sa camarade, il se pencha vers elle, profitant de sa grande taille provisoire pour prendre un air protecteur.
"Mince, t'as été touché… Ca va ? C'est pas trop grave ?"
Retrouvant ensuite sa taille normale, le Breton se baissa et ramassa un des pistolets. L'examinant avec attention, il chercha à en comprendre le mécanisme pour pouvoir l'utiliser plus tard. Posséder une arme, efficace sur les robots, pouvait toujours se révéler utile.
Souriant, Brieuc essayait de paraître décontracté en jouant avec son arme, tel le héro de western, puis la glissa dans la ceinture de son short. L'aventure était toujours loin d'être terminée, il leur restait des choses à faire. Visiblement, leurs nouveaux alliés étaient là dans un but bien précis. Le plus simple était encore de les suivre.
"Bon, voila une bonne chose de faite… Au fait, qui est l'Ambassadrice ? Et où est-elle ? Pourquoi le Roi du Monde la garde-t-il prisonnière ?", demanda-t-il, intrigué. "Vous savez où se trouve la grande télécommande ?"
Laissant à Lise le soin d'écouter les réponses de Cornie et de Bob, Brieuc regardait autour de lui. Curieux, il s'approcha de la chaussure géante et chercha à voir ce qu'elle avait de particulier pour l'explorer, quitte à grandir à nouveau pour être à hauteur ou rapetisser pour essayer de se faufiler à l'intérieur.
Bob Moonwalker fut le plus prompt à répondre. Cornie Solo semblait en effet assez embêté par la situation.
"Hayley FouFou. Elle vient de la planète Mottthehoople. Elle était ici pour faire comprendre au Roi du Monde qu'elle ne voulait plus entendre parler de lui. Mais, il est trop fort. Son chant envoutant et, ô, combien sensuel a eu raison de sa volonté... Il la garde ici car il a toujours aimé toutes les femmes. Quant à la Grande Télécommande..."
Cornie leva les yeux et siffla entre ses dents :
"C'est là où on doit aller. En haut. Au dessus de nos gueules, les p'tits, c'est la Grande Télécommande, le poste de contrôle de ce fichu vaisseau où l'Ambassadrice est retenue par le Roi du Monde..."
Elisabeth et Kay purent constater que le plafond était fait de la même matière que le reste du vaisseau. Quant à la chaussure... Brieuc se rendit compte que le numéro de taille indiqué à l'intérieur et la couleur des lacets faisaient furieusement penser à une godasse de fille.
Inquiet suite au cri poussé par sa camarade, il se pencha vers elle, profitant de sa grande taille provisoire pour prendre un air protecteur.
"Mince, t'as été touché… Ca va ? C'est pas trop grave ?"
Retrouvant ensuite sa taille normale, le Breton se baissa et ramassa un des pistolets. L'examinant avec attention, il chercha à en comprendre le mécanisme pour pouvoir l'utiliser plus tard. Posséder une arme, efficace sur les robots, pouvait toujours se révéler utile.
Souriant, Brieuc essayait de paraître décontracté en jouant avec son arme, tel le héro de western, puis la glissa dans la ceinture de son short. L'aventure était toujours loin d'être terminée, il leur restait des choses à faire. Visiblement, leurs nouveaux alliés étaient là dans un but bien précis. Le plus simple était encore de les suivre.
"Bon, voila une bonne chose de faite… Au fait, qui est l'Ambassadrice ? Et où est-elle ? Pourquoi le Roi du Monde la garde-t-il prisonnière ?", demanda-t-il, intrigué. "Vous savez où se trouve la grande télécommande ?"
Laissant à Lise le soin d'écouter les réponses de Cornie et de Bob, Brieuc regardait autour de lui. Curieux, il s'approcha de la chaussure géante et chercha à voir ce qu'elle avait de particulier pour l'explorer, quitte à grandir à nouveau pour être à hauteur ou rapetisser pour essayer de se faufiler à l'intérieur.
Bob Moonwalker fut le plus prompt à répondre. Cornie Solo semblait en effet assez embêté par la situation.
"Hayley FouFou. Elle vient de la planète Mottthehoople. Elle était ici pour faire comprendre au Roi du Monde qu'elle ne voulait plus entendre parler de lui. Mais, il est trop fort. Son chant envoutant et, ô, combien sensuel a eu raison de sa volonté... Il la garde ici car il a toujours aimé toutes les femmes. Quant à la Grande Télécommande..."
Cornie leva les yeux et siffla entre ses dents :
"C'est là où on doit aller. En haut. Au dessus de nos gueules, les p'tits, c'est la Grande Télécommande, le poste de contrôle de ce fichu vaisseau où l'Ambassadrice est retenue par le Roi du Monde..."
Elisabeth et Kay purent constater que le plafond était fait de la même matière que le reste du vaisseau. Quant à la chaussure... Brieuc se rendit compte que le numéro de taille indiqué à l'intérieur et la couleur des lacets faisaient furieusement penser à une godasse de fille.
- Elisabeth IdakisLeX
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Mer 8 Juin 2011 - 2:48
Elisabeth s'empara de l'arme du robot mort avec une certaine satisfaction, Kay et Brieuc avaient fait mouche et elle comptait bien en faire de même. L'arme en main, elle n'eut même pas le temps d'en chercher le fonctionnement qu'à son épaule, elle sentit un violent picotement qui n'avait rien d'agréable. Elle vit dans son dos que l'un des robots l'avait touché du doigt ce qui lui arracha un cri tant de surprise que de douleur. Comment était-ce possible que d'un simple contact un robot dans leur genre puisse faire aussi mal! Appliquant sa main sur son épaule meutrie en espérant apaiser la douleur, Lise se retourna complètement pour assister à la destruction des deux robots restants. *Echec de l'attaque, grosse naze* Songea Lise en observant les restes des deux robots tués par Bob.
Tachant de pivoter sa tête pour apercevoir sa blessure qui l'élançait ou plus précisément qui la piquait, Lise espérait que ces robots n'avaient rien de toxiques ou de ce genre là... Elle avait l'impression d'avoir été piquée, peut-être ce tas de ferraille avait-il injecté quelque chose? Frissonnant à cette idée, Lise resta un moment sans bouger, jusqu'à ce que Bob vienne la voir en commentant sa blessure.
"Je vous l'échange sans problèmes..." Maugréa la Crétoise avant de demander avec inquiétude: "Vous savez ce qu'il m'a fait?"
La voix sortie de nouveau de la radio et Cornie en conclut que le Roi du monde ne voulait pas relâcher l'ambassadrice. Elisabeth jeta un coup d’œil agacé au talkie-walkie géant, se demandant si elle n'aurait pas mieux fait de ne pas l'actionner. Brieuc s'enquit alors de la blessure de la Crétoise qui lâcha un bref "ça devrait aller" en guise de réponse. Elle n'aimait pas trop qu'on s'inquiète pour elle, surtout lorsque les causes de l'inquiétude était de sa faute. Elle s'était montrée imprudente et désormais son épaule lui faisait mal. Brieuc se tourna ensuite vers Cornie et Bob pour leur demander quelques explications et savoir où se trouvait la télécommande. Bob évoqua alors l'ambassadrice qui aurait été charmée par le Roi du Monde grâce à son chant, expliquant que le sus-nommé était en réalité un coureur de jupon, ou une sirène version masculine en somme... *Ils sont fous ces robots, ils sont fous...*
Brieuc revint de son exploration de la chaussure et Lise apprit qu'il s'agissait d'une chaussure de fille.
"A tout hasard, l'Ambassadrice ne serait-elle pas complexée par ses grands pieds? Ou au contraire, sont-ils bien proportionnels à sa taille?" Demanda la Crétoise en balayant la chaussure du regard.
Cornie prit la parole pour expliquer que la télécommande se trouvait tout là haut et qu'il s'agissait bien d'un centre de contrôle. Jetant un oeil au plafond, Lise apprit qu'il était constitué de la même matière que le reste du vaisseau, en légos géants. Elisabeth se tourna raidement vers ses deux "nouveaux alliés":
"Et vous deux, qu'êtes-vous venue faire ici? Comment peut-on vous faire confiance? Connaissez vous la Grande Effea ou Crafton?" Poursuivit la Crétoise qui tentait d'y voir plus clair dans "l'antre de la folie". Il semblait à Lise que le visage de Cornie ne lui était pas inconnue et qu'elle avait déjà vu dans le dossier du briefing, seulement il était différent... Incertaine, elle demanda à son intention: "Etes-vous Cornelius Van Damme?" Tout ceci était trop étrange, Crafton avait raison, il y avait de quoi finir fou.
Dans tous les cas, songea Lise, il leur fallait rejoindre le centre de contrôle en haut. Il n'y avait pas plusieurs solutions. Soit, ils escaladaient le mur de légos et tenteraient d'arracher une brique de légo pour rejoindre l'étage, soit ils poursuivaient dans la salle d'à coté pour voir s'il pouvait trouver quelque chose d'utile.
Tout à l'heure, Kay avait réussi à enlever une brique de légo pour que le trio accède à cette salle, il était certainement possible de faire de même en enlevant une brique du plafond.
"Tachons de rejoindre la grande télécommande, je pense que l'on pourra repérer de là l'Ambassadrice. Donc s'il nous faut rejoindre le poste de contrôle et si il se trouve là haut comme vous l'dites, le mieux est peut-être d'escalader. Accompagne-moi Kay, s'il-te plait, ta force me sera utile pour enlever une brique..." Lise tapota sa blessure de guerre en guise d'explication "...en espérant que ce soit possible... Si ça l'est, vous me suivez, sinon je suggère qu'on aille dans l'autre pièce voir si l'on peut trouver un autre moyen d'accès."
Elisabeth s'approcha donc du mur et du talkie-walkie. A chaque fois, elle y chercha des points d'appui pour pouvoir monter jusqu'au plafond où elle laisserait Kay une brique de lego afin de passer à l'étage au-dessus. Elle serra les dents et prit sur elle pour ne pas songer à son épaule en espérant que la douleur s'estompe rapidement et qu'aucun muscle ou tendon ne soit affecté. Ça valait mieux pour l'escalade...
Tachant de pivoter sa tête pour apercevoir sa blessure qui l'élançait ou plus précisément qui la piquait, Lise espérait que ces robots n'avaient rien de toxiques ou de ce genre là... Elle avait l'impression d'avoir été piquée, peut-être ce tas de ferraille avait-il injecté quelque chose? Frissonnant à cette idée, Lise resta un moment sans bouger, jusqu'à ce que Bob vienne la voir en commentant sa blessure.
"Je vous l'échange sans problèmes..." Maugréa la Crétoise avant de demander avec inquiétude: "Vous savez ce qu'il m'a fait?"
La voix sortie de nouveau de la radio et Cornie en conclut que le Roi du monde ne voulait pas relâcher l'ambassadrice. Elisabeth jeta un coup d’œil agacé au talkie-walkie géant, se demandant si elle n'aurait pas mieux fait de ne pas l'actionner. Brieuc s'enquit alors de la blessure de la Crétoise qui lâcha un bref "ça devrait aller" en guise de réponse. Elle n'aimait pas trop qu'on s'inquiète pour elle, surtout lorsque les causes de l'inquiétude était de sa faute. Elle s'était montrée imprudente et désormais son épaule lui faisait mal. Brieuc se tourna ensuite vers Cornie et Bob pour leur demander quelques explications et savoir où se trouvait la télécommande. Bob évoqua alors l'ambassadrice qui aurait été charmée par le Roi du Monde grâce à son chant, expliquant que le sus-nommé était en réalité un coureur de jupon, ou une sirène version masculine en somme... *Ils sont fous ces robots, ils sont fous...*
Brieuc revint de son exploration de la chaussure et Lise apprit qu'il s'agissait d'une chaussure de fille.
"A tout hasard, l'Ambassadrice ne serait-elle pas complexée par ses grands pieds? Ou au contraire, sont-ils bien proportionnels à sa taille?" Demanda la Crétoise en balayant la chaussure du regard.
Cornie prit la parole pour expliquer que la télécommande se trouvait tout là haut et qu'il s'agissait bien d'un centre de contrôle. Jetant un oeil au plafond, Lise apprit qu'il était constitué de la même matière que le reste du vaisseau, en légos géants. Elisabeth se tourna raidement vers ses deux "nouveaux alliés":
"Et vous deux, qu'êtes-vous venue faire ici? Comment peut-on vous faire confiance? Connaissez vous la Grande Effea ou Crafton?" Poursuivit la Crétoise qui tentait d'y voir plus clair dans "l'antre de la folie". Il semblait à Lise que le visage de Cornie ne lui était pas inconnue et qu'elle avait déjà vu dans le dossier du briefing, seulement il était différent... Incertaine, elle demanda à son intention: "Etes-vous Cornelius Van Damme?" Tout ceci était trop étrange, Crafton avait raison, il y avait de quoi finir fou.
Dans tous les cas, songea Lise, il leur fallait rejoindre le centre de contrôle en haut. Il n'y avait pas plusieurs solutions. Soit, ils escaladaient le mur de légos et tenteraient d'arracher une brique de légo pour rejoindre l'étage, soit ils poursuivaient dans la salle d'à coté pour voir s'il pouvait trouver quelque chose d'utile.
Tout à l'heure, Kay avait réussi à enlever une brique de légo pour que le trio accède à cette salle, il était certainement possible de faire de même en enlevant une brique du plafond.
"Tachons de rejoindre la grande télécommande, je pense que l'on pourra repérer de là l'Ambassadrice. Donc s'il nous faut rejoindre le poste de contrôle et si il se trouve là haut comme vous l'dites, le mieux est peut-être d'escalader. Accompagne-moi Kay, s'il-te plait, ta force me sera utile pour enlever une brique..." Lise tapota sa blessure de guerre en guise d'explication "...en espérant que ce soit possible... Si ça l'est, vous me suivez, sinon je suggère qu'on aille dans l'autre pièce voir si l'on peut trouver un autre moyen d'accès."
Elisabeth s'approcha donc du mur et du talkie-walkie. A chaque fois, elle y chercha des points d'appui pour pouvoir monter jusqu'au plafond où elle laisserait Kay une brique de lego afin de passer à l'étage au-dessus. Elle serra les dents et prit sur elle pour ne pas songer à son épaule en espérant que la douleur s'estompe rapidement et qu'aucun muscle ou tendon ne soit affecté. Ça valait mieux pour l'escalade...
- Mina KovacsLeX
- Age : 33
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Re: [LeX 8.4.1] Les cendres du temps
Ven 10 Juin 2011 - 22:05
L'appel au secours que Mina avait tenté de transmettre ne servit à rien... Son communicateur grésillait dans le vide, pas de camarades, pas de Lex dans les parages.. Toute communication entre les différentes plateformes et groupes était interrompue pour l'heure, si ça se trouve ils etaient dans d'autres réalités.
La bravoure du Cap'tain Lloyd fut boostée par la harpie. La courgette bleue se mit à cavaler en direction d'Aza Chorn, les poings en avant, prêt à frapper dans le vide après une esquive magistrale de l'albinos..
Caremus se bidonnait, tenu au dessus du vide par Jolène et Mina parvint à lui trancher le bras avant que celui ci ne puisse esquiver. Sa serre entama sérieusement l'une de ses épaules, dévoilant des circuits et du câblage, ce qui rendit inutilisable son bras gauche qui devint un poids mort pour le guerrier.
Hum étrange, celui ci semblait vouloir détruire Caremus.
"Jolène laisse Caremus à tes pieds que Aza en finisse... Ce sera un moyen de prouver qu'il n'est pas comme lui après tout?"
La bravoure du Cap'tain Lloyd fut boostée par la harpie. La courgette bleue se mit à cavaler en direction d'Aza Chorn, les poings en avant, prêt à frapper dans le vide après une esquive magistrale de l'albinos..
Caremus se bidonnait, tenu au dessus du vide par Jolène et Mina parvint à lui trancher le bras avant que celui ci ne puisse esquiver. Sa serre entama sérieusement l'une de ses épaules, dévoilant des circuits et du câblage, ce qui rendit inutilisable son bras gauche qui devint un poids mort pour le guerrier.
Hum étrange, celui ci semblait vouloir détruire Caremus.
"Jolène laisse Caremus à tes pieds que Aza en finisse... Ce sera un moyen de prouver qu'il n'est pas comme lui après tout?"
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