Kyoto

Dix minutes plus tard, Seijaku arrivait au Temple de Jade, le restaurant chinois où travaillait son ami Shinji. L'endroit était agréable, et le patron ainsi que la qualité de la cuisine contribuaient à rendre les Chinois plus populaires dans ce quartier de la ville.
La petite sonnette tinta lorsqu'il ouvrit la porte.
Shinji était occupé à préparer la salle pour les premiers clients, qui ne devraient pas tarder à arriver.

"Tiens Seijaku ! T'es venu pour moi ou pour la bouffe ?" demanda Shinji avec un petit sourire narquois.

[hrp : en principe le double post est interdit. Là ça passe, mais dorénavant attends que le courtier te réponde. Les pnj (personnage non-joueurs) sont tous gérés par le courtier temporel.]

[Toutes mes excuses, au vu de la pauvreté RP de mon premier message et du manque flagrant d'intéraction possible j'ai préféré donné un peu plus de donnés pour simplifier le trvail du courtier, mais je m'excuse dans tout les cas.]

Seijaku arrivât enfin au niveau du restaurant de son ami, il lui avait fallu moins longtemps que prévus pour retrouver son chemin, ce qui était une bonne chose, par contre il ne savait pas comment il avait fait pour trouver ce parc et il ne se souvenait plus comment il avait fait pour en sortir, bon pas très grave aussi.

Le Temple de Jade, aussi bien reconnus pour l'excellente nourriture qu'il servait que pour l'incroyable nombre de japonais y travaillant et c'était pas peu dire, il y avait d'ailleurs plus de Japonais que de chinois y travaillant, mais bon, les chinois conservé les postes important, cuistot en chef et aide cuistos, d'ailleurs Shinji devait être le seul japonais aide cuistot du resto non?

Lorsqu'il pénétrât dans le restaurant, vide pour l'instant mais dans moins d'un quart d'heure ça allit être la foire, il vit Shinji en train de finir de dresser les tables, ce dernier se tournat vers lui avec un sourire narquois avant de lui demander si il était venu pour lui ou pour la nourriture, ce qui fit rire Seijaku qui lui répondit avec le même genre de sourire.

"Pour la bouffe, tu crois que c'est pour ta sale face que je vais venir ici ou quoi? Et bien alors? C'est toi qui dresse les tables ce soir? Ils sont passés ou les serveurs? Ah et sert moi à manger."

Il avait parler comme d'habitude à son ami mais il souriait à chaque fin de phrase, il n'était même pas encore assis, il s'était arrété à coté de Shinji pour lui serrer la main avant.

Shinji eut un petit rire à la réponse de Seijaku.

"Mitsuko et Ren ne sont pas là ce soir, alors je vais devoir me taper leur boulot en salle... Je savais que j'aurai une journée pourrie. Bon alors, qu'est-ce que je te sers ce soir ?" dit-il après avoir terminé de préparer la dernière table.

"Pas de problèmes, je t'apporte ça dans deux minutes." lança Shinji en s'éloignant vers la cuisine.
Seijaku s'installa à la fameuse table, table pour deux. La vue donnait sur la rue, rien de fantastique, mais les lumières de magasins commençaient à s'allumer et la rendait plus vivante. C'était l'heure où les rues se remplissaient de travailleurs de bureau, de lycéens, d'enfants, et de toute cette populasse confinée dans des bâtiments austères la journée.
La sonnette retentit à nouveau et un groupe de trois jeunes fille entra dans le restaurant. Elles discutaient avec animation et choisir leur table d'elle-même, comme des habituées. Pourtant Seijaku ne les avait jamais vues. Elles ne prêtèrent pas attention au mutant.
Shinji revint quelques minutes plus tard avec le repas de Seijaku. De nouveaux clients faisaient leur arrivée, donc deux jeunes débraillés à la mine plutôt patibulaire. Shinji eut un petit soupir désespéré en entendant la sonnette du restaurant s'agiter.
Les deux gaillards s'approchèrent de la table des filles :

"Salut les filles... Vous nous attendiez ?" demanda le plus grand avec un sourire de dragueur qui rate son coup.
Les filles échangèrent un regard avant que la plus voyante (mèches rouges dans ses cheveux noirs de jais) ne réponde :

"Pas du tout non, désolée mais on voudrait discuter entre nous là." dit-elle avec une franchîse surprenante. Visiblement la blague ne plut pas au jeune homme, qui se pencha de façon menaçante sur la fille en posant une main sur le dossier de sa chaise.

"Ah mais ça tombe super bien, nous aussi on voudrait discuter." dit-il.

"Viens Noriko, on s'en va." dit l'une des deux autres filles en prenant son sac, mais le deuxième type empoigna son bras. Shinji revint de cuisine à ce moment là et vit que la situation commençait à dégénérer.

"Qu'est-ce qu'il se passe ici ?" dit-il en fronçant les sourcils en s'interposant fermement.
Le plus grand type le poussa violemment en arrière, ce qui eut pour effet de le faire tomber à la renverse.

"Tu cherches des coups l'gringalet ?"

[hrp : pense à mettre une signature avec un lien vers ta fiche pour qu'on accède directement à ta fiche. Tu trouveras un explicatif iciMerci ^^]

Le type se prit le sac en pleine figure, ce qui en plus de le faire reculer, le décontenança quelques secondes... Puis son regard farouche trouva le propriétaire du sac... En la personne de Seijaku.
Il délaissa instantanément les filles, qui en profitèrent pour s'enfuir rapidement. La sonnette tinta, et les trois adolescentes se pressèrent contre la vitre du restaurant pour observer le dénouement de la situation, visiblement sous le choc.

"Je connais un autre accident con qui devrait pas tarder à atterrir sur ta tronche minus !" menaça-t-il en s'avançant vers Seijaku en se craquant les doigts. Shinji se releva péniblement, mais se trouva aux prises avec le deuxième loubard.

"Sortez immédiatement ou j'appelle la police !" s'écria-t-il, suffisamment fort pour rameuter le cuisinier en salle. Un coup de poing fut la seule réponse qu'il reçut, et il s'écroula à nouveau, inconscient cette fois.

Le plus grand type s'avança jusqu'à être à portée de Seijaku, et lui décrocha une droite. Ce qu'il était loin de s'imaginer, c'était que son adversaire était à la fois mutant et pratiquait les arts martiaux.

[Oups, pardon pour l'oubli, tir rectifié]

Lorsqu'il vit les trois filles partirent mais s'agglutiner comme des mouches à la fenêtre, Seijaku se demandas si il n'aurais pas fallu leurs dire d'appeler des secours, un peu tard maintenant, mais bon. Le plus grand semblait être aussi le plus crétin au vu de sa réplique, les accidents con n'arrivent qu'au con, c'est bien connus.

Ce dernier s'avançait de manière menaçante vers Seijaku qui remit mieux en place ses gants, mieux valait éviter les contacts directs, au même moment Shinji se relevât et il cria en direction du second de sortir sinon il appelais les flics, ce à quoi ce dernier répondit par un rapide uppercut qui mit KO ce dernier et pour un moment on dirait.

Bon point, son cri avait rameuté le cuistot, qui si il était intelligent appellerais vite les flics pour venir prêter mains forte à Seijaku. Seijaku qui vit arriver un boeuf vers lui...A non, c'était en fait le premier loubards, ils ressemblaient beaucoup à un boeuf quand il chargeait, et malheureusement pour lui, toute cette joli force et cette joli charge allait se retourner contre lui, pas plus tard que maintenant même.

Seijaku attrapât le poignet du géant et après un rapide mouvement des haches et des bras, il retournât la force de son adversaire contre lui, ce qui eu pour effet de lui faire, faire un joli vol plané en direction de la table de Seijaku, table qu'il renversât mettant tout le dîner de Seijaku par terre, génial, lui qui avait faim et qui se faisait une joie de manger chinois il allait être bon pour encore manger des nouilles chaudes une fois rentré chez lui. Mais pour l'instant il avait d'autres chats à fouetter, il se retournât vivement en position de combat cette fois ci attendant une attaque de l'autre type mais voyant qu'il ne bougeait pas il lui parlât d'un ton cynique.

"Bon, blaireau, écoute moi bien, c'est sans grand effort que j'ai envoyé volé ton petit copain, alors tu le ramasse, vous sortez et on parle plus de cette histoire, ou sinon vous restez, je vous massacre et on attend tout les trois bien gentiment les flics et l'ambulance, n'est ce pas chef?"

Il avait parlé au cuisinier qui semblait être complètement frappé par le fait qu'on démolissait son restau, mais c'était pas la faute de Seijaku, bon un petit peu peut être, mais pas entièrement.

Le cuistot, une spatule inoffensive dans la main, finit par hocher bêtement la tête avant de retourner en cuisine en courant.
Le premier loubard maugréait tout en tenant de se relever des débris de la table, son compagnon par contre, semblait plus agile et pas du tout impressionné par les menaces de Seijaku. La rue ça le connaissait. Des types étaient morts pour moins que ça dans son quartier.
Sans mot dire, il s'avança, prêt à l'attaque, leva son poing droit et l'envoya vers le visage de Seijaku, mais le fit bifurquer en plein vol pour saisir le mutant par l'épaule, et profita de sa feinte pour lui asséner un violent coup de tête au front, qui le fit reculer de plusieurs pas, et trébucher sur le corps du premier loubard.
Seijaku se retrouva les quatre fers en l'air sur le dos de son premier adversaire. Lorsqu'il rouvrit les yeux, le jeune mutant eut deux surprises pour le moins désagréables : la première, le choc frontal avait brisé ses lunettes, et la seconde, son agresseur se tenait la tête à deux mains, les yeux exhorbités et secoué de tremblements spasmodiques anormaux.
Shinji reprenait lentement conscience de l'autre côté, et observait le loubard, incrédule.

Le deuxième type s'écroula de tout son long, avec des difficultés pour respirer, et toujours ces tremblements inquiétants, comme s'il faisait une crise d'épilepsie. Shinji se releva comme il pouvait, et regardait leur adversaire avec un mêlange de peur et d'inquiétude dans le regard.

"Seijaku... Qu'est-ce qu'il a ?!" s'écria-t-il en se penchant sur le corps crispé du loubard.

"On dirait qu'il étouffe ! Qu'est-ce qu'on fait ?" enchaîna-t-il après avoir posé son oreille sur la poitrine du blessé. Heureusement pour les deux jeunes, une sirène de police mêlée à celle d'une ambulance commençaient à se faire entendre au loin.
Le restaurant fut rapidement investit par la police, et des ambulanciers prirent le relais, chargeant les deux types sur des brancards avec une efficacité professionnelle.

"Hey vous deux ! Vous venez au poste avec nous pour faire une déposition. On embarque aussi les filles." lança un inspecteur en désignant deux voitures de police stationnées dehors.

Le voyage vers le poste de police fut assez court, et passé dans le silence le plus complet mis à part la sirène hurlante et la radio des flics. La filles avaient pris la deuxième voiture, et Shinji était assis à côté de Seijaku, et lui jetait des regards anxieux de temps à autre.

Ils finirent par arriver au commissariat, et les deux amis furent emmenés dans des pièces séparées.
L'inspecteur se plaça devant son ordinateur, et commença à prendre les informations d'usage sur Seijaku, telles que son nom, prénom, coordonnées, avant d'entrer dans le vif du sujet.

"On nous a appelé pour une bagarre dans le restaurant, tu peux me raconter ce qu'il s'est passé exactement ?"

L'inspecteur tapait la déclaration en simultanné, et continua son travail quelques secondes après que Seijaku ait terminé son récit. Le bruit des touches du clavier était le seul fond sonore de la pièce. Enfin, le flic se radossa confortablement sur son siège et croisa les bras pensivement.

"Hum... D'accord, donc tu dis que le type t'as agressé, fais voir un peu ton visage ?" dit-il en ouvrant son tiroir pour en sortir un polaroïd. Il se leva ensuite pour se rapprocher du mutant.

"Soulève un peu tes cheveux pour que je vois ça." demanda-t-il. Lorsqu'il vit le gros bleu qu'arborait le front de Seijaku, il émit un petit sifflement.

"Eh ben, il t'a pas loupé lui non plus. Tu veux porter plainte contre lui?"

Le policier parut réfléchir puis hocha la tête.

"Ouais ça va tu peux y aller, on te rappellera si besoin est." dit-il après avoir prit un cliché du front de Seijaku.
Il se remit à son bureau pour boucler la paperasserie, et laissa Seijaku libre. A la sortie du bureau, nulle trace de Shinji n'était visible. L'une des filles par contre, la fameuse Noriko, sortit en même temps d'une pièce adjacente, l'air un peu choquée et pas très fière d'elle.
Elle jeta un coup d'oeil à Seijaku, puis se rapprocha.

"Euh... C'est bien toi le garçon du restau, nan ? Je... Merci de nous avoir aidées..." dit-elle avec beaucoup moins de bagou que lorsqu'elle avait envoyé promener le premier loubard.

Noriko se tortilla un instant les doigts de nervosité avant de répondre.

"Elles sont entrées avant moi, leurs parents sont venues les chercher... Elles ont de la veine, mes parents ne sont jamais là, je vais devoir rentrer seule. Je t'avoue que cette histoire ne me rassure pas trop, mais je vais me débrouiller." répondit-elle en se redressant légèrement. Elle plissa légèrement les yeux en examinant les traits de Seijaku.

"Mais... Je crois que je t'ai déjà vu quelque part... Tu fais pas de l'aikido au gymnase du coin par hasard ? Vu ce que t'es capable de faire, ça ne m'étonnerait pas. Mon grand frère Sasuke en fait régulièrement, tu le connais peut-être..."

La jeune fille, Noriko à croire ses souvenirs, enfin c'est comme ça que l'une des filles s'appellait et il était quasi sur qu'il s'agissait d'elle. Bref, Noriko donc, semblait être passablement nerveuse, rien d'étonnant quand on pensait qu'elle venait sans doute d'échapper à une agression en règle. cette dernière répondis ensuite à la question de Seijaku, il semblerait donc qu'elle fut la dernière à passé, son entretien avait duré aussi longtemps que ça? Non car il ne pensait pas que cela avait duré beaucoup plus de quelques minutes, alors soit les flics étaient particulièrement compétents, soit son horloge interne semblait défaillir. Un simple coup d'oeil à sa montre lui signalât que la réponse deux était la plus proche de la vérité, tans pis pour les flics.

"Je veux bien te croire, mais rassure toi, les deux types vont rester au minimum vingt quatre heures en cellule avant de pouvoir espérer sortir et encore, ça dépens si vous avez porter plainte contre eux, si oui, ils sont pas prêt de sortir, enfin ce que j'en dis mais je pense surtout que...Quoi? Qu'est ce qu'il y à?"

Elle venait de lever la tête pour la première fois et la chose qu'elle fit fut de détailler avec insistance le visage de Seijaku, il avait autre chose en plus de son hématome qui valait un tel détour sur son visage? Mais il n'eu pas le temps de pousser la déduction plus loin qu'elle lui parlât de nouveau, à priori elle le connaissait de vue déjà, du gymnase d'aïkido, lui demandant même si il ne connaissait pas un certain Sasuke, qui était son grand frère.

"Hein? Ah oui, je fais de l'aïkido au gymnase, c'est le seul sport que ma carrure me permet de faire, mais pour ton frère, j'ai qu'une vague idée de ce prénom, mais rien de plus, moi et les prénom de toutes manières. Il jetât un bref coup d'oeil à sa montre avant de continuer. Bon, à ma montre le cours devrait finir dans environ trente minutes, un peu plus car j'avance de pas mal, voici ce que je te propose vu que tu ne ma pas l'air prête à rentrer seule, je t'accompagne jusqu'au gymnase et là bas, avec un peu de chance, tu retrouveras ton frère qui se chargeras de te raccompagner chez toi, ça te va?"

Noriko parut surprise en écoutant Seijaku.

"En cellule ? J'ai entendu dire qu'ils étaient directement partis à l'hôpital..." murmura-t-elle avec effroi.

"En tout cas, je serai pas contre un peu de compagnie, c'est vrai... Je rentrerai avec Sasuke après la séance." dit-elle pour accepter la suggestion du mutant.
Dans le poste de police, personne ne prêtait plus attention à eux. Elle se dirigea donc vers la sortie. La nuit était tombée. D'ici, ils étaient à une dizaine de minutes du gymnase.

"Si la séance se termine dans une demi-heure, je suis pas sûre que ça vaille le coup que t'y ailles tu sais... Il ne te restera plus que vingt minutes, et encore, t'es pas en tenue." dit Noriko en ajustant son écharpe.

"Au fait, moi c'est Noriko, Noriko Takashi."

Seijaku tiquât quand elle lui dis que les deux types étaient direct partis à l'hôpital, et merde, cela signifiait il que leurs états étaient grave ou bien est ce juste pour un simple contrôle de routine? Bon, inutile de se leurrer soi même, si celui qui s'était fait mettre au sol devait très certainement passé qu'un simple contrôle, le second devait être loin du simple contrôle de routine, après tout il avait touché Seijaku et à deux reprises même, mais le pire, c'était qu'il avait été touché dans des parties vitales, la tête et le cou. Pour la tête, pas de bol pour lui, les chocs bio-éléctriques devaient avoir atteint le cerveau ou pas loin en tout cas, et pour le coup et bien, déjà que l'attaque qu'il avait fait en elle même servait à couper la respiration, associé à son pouvoir, cela devenait dangereux. Faisant toutefois un sourire amicale en direction de Noriko Seijaku tentât de la rassurer.

"Ah bon? Bah ils doivent juste passer un simple contrôle de routine et ensuite ils iront au poste de police, t'en fais pas ils vont pas sortir de l'ombre comme ça va."

Finalement elle avait décidée d'accepter sa proposition, personne au poste ne semblait faire attention à eux alors ils partirent tout les deux, en dehors la nuit était tombé et l'on voyait grâce aux lampadaires disposés de part et d'autres de la rue et Seijaku reconnus la rue dans lequel ils étaient, ce n'était pas très loin du gymnase, en dix minute, un quart d'heure à tout casser, ils seraient arrivé au gymnase, ce qui fait qu'il resterait encore du temps avant la fin, mais bon, pas assez pour Seijaku en tout cas, il allait juste s'expliquer avec le prof avant de rentrer chez lui tranquillement. Durant leurs marche, Noriko surpris Seijaku en lui parlant avec désinvolture de l'aïkido, c'est vrai qu'il n'était pas en tenue et que cela ne servirait à rien d'y aller, mais il était surpris de l'entendre dire d'elle même.

"Héhéhé, ouais ta raison sur tout les points, normalement j'aurais du manger et aller direct au gymnase, j'ai ma tenue dans un casier la bas, mais si j'y vais, bon c'est d'une pour que t'aille retrouver ton frère et de deux pour expliquer mon absence au prof. Il écoutât son nom complet, même si il connaissait déjà son prénom avant de donner le sien à son tour. Enchanté Noriko, je suis Seijaku Hannaku, attends c'est dans cette ruelle."

L'obscurité dissimula le rose qui était monté aux joues de la jeune fille aux paroles de Seijaku. Le mutant s'était battu pour la défendre, et voilà que tel un chevalier servant, il l'escortait jusqu'au gymnase. Seul un sourire coquet était visible dans la lumière orangée de la rue.
Elle suivit Seijaku dans la ruelle, non sans une certaine nervosité.
Ils marchèrent encore cinq minutes en coupant par la ruelle avant de déboucher sur le gymnase.

"Si ça t'embête pas, j'entre en premier... Ce n'est pas contre toi, c'est juste que mon grand frère est un peu... vieux jeu on va dire." expliqua la jeune fille, embarassée.

"Merci encore, Seijaku." dit-elle, prononçant son prénom lentement, tout aussi lentement d'ailleurs, que le mouvement de son visage vers celui de Seijaku. Noriko ferma les yeux sous le coup du romantisme, ses lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres de celles de l'adolescent.