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- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Arrivée, aéroport de New-York
Jeu 15 Nov 2007 - 0:02
L'homme derrière son ordinateur observa Relena un instant, puis se tourna de nouveau vers son écran, sans se préoccuper plus de la jeune fille qui criait au désespoir que de son chewing-gum, qu'il fit claquer sur sa langue. Il devait avoir l'habitude de se voir supplier pour un meilleur traitement, et s'était depuis longtemps délaissé de sa pitié envers les jeunes criminelles que l'on ramassait sur le bord des routes aujourd'hui.
Le dénommé Rossario entraîna la mutante dans une salle adjacente, où il prit ses empreintes ainsi qu'une série de photo, prenant de face et de ses deux profils la mutante.
Puis la prit par le bras, sans brutalité mais tout de même fermement. Il l'emmena devant la cellule de dégrisement, où un ivrogne chantait tandis que d'autres ronflaient bruyamment. Il y avait là de plus quelques femmes en tenue légère, dont il était peu ardu de deviner leur gagne-pain.
"Eh ben, vous allez vous amuser ensemble toutes la nuit! Vous m'avez pas l'air si saoul que ça..." dit-il en désignant le chanteur qui entamait : "Il était un petit navire..." d'un air peu sur de lui.
Cette remarque ne l'empêcha pas de sortir son trousseau de clé et de s'en servir pour ouvrir la grille derrière laquelle Relena passerait sans aucun doute une excellente nuit.
Le dénommé Rossario entraîna la mutante dans une salle adjacente, où il prit ses empreintes ainsi qu'une série de photo, prenant de face et de ses deux profils la mutante.
Puis la prit par le bras, sans brutalité mais tout de même fermement. Il l'emmena devant la cellule de dégrisement, où un ivrogne chantait tandis que d'autres ronflaient bruyamment. Il y avait là de plus quelques femmes en tenue légère, dont il était peu ardu de deviner leur gagne-pain.
"Eh ben, vous allez vous amuser ensemble toutes la nuit! Vous m'avez pas l'air si saoul que ça..." dit-il en désignant le chanteur qui entamait : "Il était un petit navire..." d'un air peu sur de lui.
Cette remarque ne l'empêcha pas de sortir son trousseau de clé et de s'en servir pour ouvrir la grille derrière laquelle Relena passerait sans aucun doute une excellente nuit.
- InvitéInvité
Re: Arrivée, aéroport de New-York
Jeu 15 Nov 2007 - 1:03
Le visage empli de tristesse, Relena encaissait les flashs de l'appareil photo sans broncher. En fait, elle n'avait plus la force de répliquer. Une certaine résignation se lisait sur ses traits. Elle avait été stupide d'espérer que l'autre gratte-papier allait avoir pitié d'elle. Pourquoi aurait-ce été le cas ? Pour lui elle était une délinquante sans aucun doute. Relena se fit photographier sous toutes les coutures et poussa un léger soupir de soulagement lorsque ce fut enfin terminé. Il faut dire que les séances photos n'étaient vraiment pas son truc et poser avec un écriteau qui vous cataloguait comme un numéro de série encore moins...
Lorsqu'elle vit ensuite le dénommé Rossario s'approcher d'elle, Relena sentit un léger frisson lui parcourir le corps. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais ce type lui faisait un peu peur. Elle serra les poings tandis qu'il lui aggrippait le bras, notant tout de même avec surprise qu'à l'instar des autres, lui se trouvait plutôt délicat. Sachant très bien ce qu'il allait advenir d'elle, elle ne put cependant s'empêcher de ressentir une vive antipathie à son égard. Lorsqu'ils arrivèrent devant la cellule, Relena put voir tout le gratin qui s'y trouvait. Elle promena un regard plus que méfiant et glacial sur chacune des personnes présente, l'air de dire : attention à vous si vous tentez quoi que ce soit !
Entendant de suite après la remarque du policier, Relena le maudit intérieurement et de tout son coeur. Comme si c'était la joie pour elle de se retrouver là alors qu'elle était innocente ! Etrangement, le visage de l'homme qui lui avait laissé sa malette s'imposa à elle et Relena commençait à se demander si tout cela était vraiment réel en fin de compte. Ah ! Que ne donnerait-elle pour que toute cette histoire ne soit finalement qu'un mauvais rêve ! Malheureusement cela n'était pas le cas et la jeune fille regardait avec tristesse et colère le policier sortir son trousseau de clés. Non ! Il ne pouvait l'enfermer ainsi ! Elle n'avait rien fait !
Sentant un immense sentiment d'injustice la submerger, ce fut comme si la jeune fille sortait d'un songe et reprit enfin ses esprits. Elle était Relena Scott, une fille qui n'avait jamais baissé les bras jusqu'à maintenant alors du nerf ! Elle se morigéna intérieurement et ouvrit grand les yeux alors qu'elle ressentait une sensation étrange monter en elle. Etrange mais en même temps si familière pour la jeune fille. Bougeant légèrement ses mains menottées, elle sentit que celles-ci étaient de plus en plus rigides et glaçées. Relena, bien qu'effrayée, ne se fit pas prier pour profiter de cette occasion en or. La jeune fille n'y réfléchit pas à deux fois et, se retournant rapidement, posa ses mains tant bien que mal sur celles du policier, les maintenant de toutes ses forces et priant pour que son pouvoir ne l'abandonne pas en cours de route. Peu importe ce qu'il lui arriverait ensuite, tout ce qu'elle voulait à ce moment-là était de lui prouver que ce qu'elle avait avançé à son sujet était vrai. Elle savait son pouvoir trop faible pour l'atteindre gravement, et c'est pour cela qu'elle n'avait pas hésité. Levant le regard, bien que grave vers le sien, elle lui murmura lentement :
"J'espère que maintenant vous me prendrez au sérieux vous et votre collègue"
[Merci cher courtier de m'avoir prévenue par MP ^^ Voilà, c'est modifié !]
Lorsqu'elle vit ensuite le dénommé Rossario s'approcher d'elle, Relena sentit un léger frisson lui parcourir le corps. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais ce type lui faisait un peu peur. Elle serra les poings tandis qu'il lui aggrippait le bras, notant tout de même avec surprise qu'à l'instar des autres, lui se trouvait plutôt délicat. Sachant très bien ce qu'il allait advenir d'elle, elle ne put cependant s'empêcher de ressentir une vive antipathie à son égard. Lorsqu'ils arrivèrent devant la cellule, Relena put voir tout le gratin qui s'y trouvait. Elle promena un regard plus que méfiant et glacial sur chacune des personnes présente, l'air de dire : attention à vous si vous tentez quoi que ce soit !
Entendant de suite après la remarque du policier, Relena le maudit intérieurement et de tout son coeur. Comme si c'était la joie pour elle de se retrouver là alors qu'elle était innocente ! Etrangement, le visage de l'homme qui lui avait laissé sa malette s'imposa à elle et Relena commençait à se demander si tout cela était vraiment réel en fin de compte. Ah ! Que ne donnerait-elle pour que toute cette histoire ne soit finalement qu'un mauvais rêve ! Malheureusement cela n'était pas le cas et la jeune fille regardait avec tristesse et colère le policier sortir son trousseau de clés. Non ! Il ne pouvait l'enfermer ainsi ! Elle n'avait rien fait !
Sentant un immense sentiment d'injustice la submerger, ce fut comme si la jeune fille sortait d'un songe et reprit enfin ses esprits. Elle était Relena Scott, une fille qui n'avait jamais baissé les bras jusqu'à maintenant alors du nerf ! Elle se morigéna intérieurement et ouvrit grand les yeux alors qu'elle ressentait une sensation étrange monter en elle. Etrange mais en même temps si familière pour la jeune fille. Bougeant légèrement ses mains menottées, elle sentit que celles-ci étaient de plus en plus rigides et glaçées. Relena, bien qu'effrayée, ne se fit pas prier pour profiter de cette occasion en or. La jeune fille n'y réfléchit pas à deux fois et, se retournant rapidement, posa ses mains tant bien que mal sur celles du policier, les maintenant de toutes ses forces et priant pour que son pouvoir ne l'abandonne pas en cours de route. Peu importe ce qu'il lui arriverait ensuite, tout ce qu'elle voulait à ce moment-là était de lui prouver que ce qu'elle avait avançé à son sujet était vrai. Elle savait son pouvoir trop faible pour l'atteindre gravement, et c'est pour cela qu'elle n'avait pas hésité. Levant le regard, bien que grave vers le sien, elle lui murmura lentement :
"J'espère que maintenant vous me prendrez au sérieux vous et votre collègue"
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- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Arrivée, aéroport de New-York
Lun 19 Nov 2007 - 22:47
Le policier ouvrit la cellule, et sentit une brulure lui parcourir la main et remonter doucement le long de son bras. Sans comprendre, il lâcha un juron et l'un de ses collègues s'approcha pour voir ce qu'il se passait. Il prit Relena par un bras et la poussa sans ménagement à l'intérieur de la cellule où une femme en tenue légère l'observait d'un oeil intéréssé.
Relena ne pu qu'entendre la cellule se refermer, et le policier la regarda un instant, semblant avoir changé radicalement d'avis à son sujet.
"Encore une! On en aura combien comme ça ?!"
Il regarda ses mains qui portaient les traces de brulure que Relena lui avait causé par son contact glacé. Rien de bien grave, mais à son expression, ça n'avait pas dû faire du bien.
"Je sais pas ce que t'as fait pour en arriver là mais tu ne t'en sortiras pas comme ça!"
Jettant un regard noir sur la mutante, il partie par là d'où il était venu, et Relena le vit rentrer dans le même bureau que celui où elle s'était trouvée quelques instants plus tôt. Avec cette histoire, Rossario ne lui avait pas enlevé les menottes. Celles-ci, bien que le métal était devenu froid, n'avait pas cédé.
"...qui n'avait ja...ja... euh... jamais nav...igué... oé ooooé!"
Relena ne pu qu'entendre la cellule se refermer, et le policier la regarda un instant, semblant avoir changé radicalement d'avis à son sujet.
"Encore une! On en aura combien comme ça ?!"
Il regarda ses mains qui portaient les traces de brulure que Relena lui avait causé par son contact glacé. Rien de bien grave, mais à son expression, ça n'avait pas dû faire du bien.
"Je sais pas ce que t'as fait pour en arriver là mais tu ne t'en sortiras pas comme ça!"
Jettant un regard noir sur la mutante, il partie par là d'où il était venu, et Relena le vit rentrer dans le même bureau que celui où elle s'était trouvée quelques instants plus tôt. Avec cette histoire, Rossario ne lui avait pas enlevé les menottes. Celles-ci, bien que le métal était devenu froid, n'avait pas cédé.
"...qui n'avait ja...ja... euh... jamais nav...igué... oé ooooé!"
- InvitéInvité
Re: Arrivée, aéroport de New-York
Mar 20 Nov 2007 - 9:18
Toute à son oeuvre de persuasion, Relena ne prit pas garde à ce que disait le policier. Seulement elle entendit un autre se ramener. A peine eût-elle le temps de se retourner pour voir de quoi l'individu avait l'air qu'elle se sentit poussée sans ménagement et entraînée à l'intérieur de la cellule. Son regard croisa celui d'une autre jeune femme et ce qu'elle y lut lui procura un immense sentiment de panique. Détournant rapidement le regard, livide, Relena reporta son attention sur le policier. Ce dernier avait déjà refermé la cellule et proféra des paroles qui firent mal à la jeune fille. Non ! Elle n'avait rien à voir avec les autres occupants de cette maudite cage !
Le regard qu'il lui lançait lui glaçait les sangs et Relena était maintenant au bord du désespoir. Elle avait irrémédiablement aggravé son cas. Et tout cela pour rien. Il devait sûrement penser qu'elle avait usé d'un quelconque tour de passe passe. Esquissant un pauvre sourire, Relena sentit ses forces l'abandonner. Qu'entendait-il par elle ne s'en sortirait pas comme ça ? Qu'il entendait lui faire payer son geste ? Les jambes de la jeune fille finirent par se dérober sous elle et Relena tomba à genoux sur le sol tandis que le policier s'éloignait. Elle qui pensait que cela lui ferait plaisir de le voir souffrir un minimum par la même occasion ne comprenait pas pourquoi ce sentiment de culpabilité...
En effet, elle ne ressentait que tristesse et culpabilité. Non pas que les pensées du policier puisse lui faire quoi que ce soit, elle s'en moquait comme de l'an quarante ! Seulement elle se répugnait de constater elle-même jusqu'où elle pouvait aller sous le coup de la peur et la colère. Quelle imbécile ! Heureusement pour elle, ce flic n'avait aucune jugeotte et ne semblait pas avoir compris ce qu'elle était vraiment. Prenant une décision, Relena se jura qu'à l'avenir, elle ferait tout pour cacher son pouvoir aux yeux des autres. Soupirant, la jeune fille osa, bien qu'avec une certaine hésitation, un regard pour les autres prisonniers. Elle constata de même que grâce à leur présence, sa peur de la captivité était beaucoup moindre...
Elle laissa s'échapper un léger soupir à fendre l'âme alors qu'elle plantait son regard vers le sol. Avec difficulté vu que l'autre idiot de policier n'avait pas jugé bon de lui retirer ses menottes, Relena se releva et s'approchant des barreaux, laissa reposer sa tête sur ceux-ci. Elle avait l'impression d'avoir un marteau piqueur à l'intérieur de cette dernière. Manger, il lui fallait manger sinon elle n'allait pas tenir longtemps. Relena sentait d'ailleurs sa tête lui tourner. Et avec l'autre chanteur d'opérette elle semblait se trouver en enfer tant la douleur s'intensifiait. La jeune fille se mordit la lèvre pour ne pas craquer. Il n'était pas question qu'elle se montre si vulnérable devant les autres sinon ils auraient tôt fait de la prendre pour tête de turc. Relena arborait un air plutôt sévère alors que son coeur, lui, saignait...
Le regard qu'il lui lançait lui glaçait les sangs et Relena était maintenant au bord du désespoir. Elle avait irrémédiablement aggravé son cas. Et tout cela pour rien. Il devait sûrement penser qu'elle avait usé d'un quelconque tour de passe passe. Esquissant un pauvre sourire, Relena sentit ses forces l'abandonner. Qu'entendait-il par elle ne s'en sortirait pas comme ça ? Qu'il entendait lui faire payer son geste ? Les jambes de la jeune fille finirent par se dérober sous elle et Relena tomba à genoux sur le sol tandis que le policier s'éloignait. Elle qui pensait que cela lui ferait plaisir de le voir souffrir un minimum par la même occasion ne comprenait pas pourquoi ce sentiment de culpabilité...
En effet, elle ne ressentait que tristesse et culpabilité. Non pas que les pensées du policier puisse lui faire quoi que ce soit, elle s'en moquait comme de l'an quarante ! Seulement elle se répugnait de constater elle-même jusqu'où elle pouvait aller sous le coup de la peur et la colère. Quelle imbécile ! Heureusement pour elle, ce flic n'avait aucune jugeotte et ne semblait pas avoir compris ce qu'elle était vraiment. Prenant une décision, Relena se jura qu'à l'avenir, elle ferait tout pour cacher son pouvoir aux yeux des autres. Soupirant, la jeune fille osa, bien qu'avec une certaine hésitation, un regard pour les autres prisonniers. Elle constata de même que grâce à leur présence, sa peur de la captivité était beaucoup moindre...
Elle laissa s'échapper un léger soupir à fendre l'âme alors qu'elle plantait son regard vers le sol. Avec difficulté vu que l'autre idiot de policier n'avait pas jugé bon de lui retirer ses menottes, Relena se releva et s'approchant des barreaux, laissa reposer sa tête sur ceux-ci. Elle avait l'impression d'avoir un marteau piqueur à l'intérieur de cette dernière. Manger, il lui fallait manger sinon elle n'allait pas tenir longtemps. Relena sentait d'ailleurs sa tête lui tourner. Et avec l'autre chanteur d'opérette elle semblait se trouver en enfer tant la douleur s'intensifiait. La jeune fille se mordit la lèvre pour ne pas craquer. Il n'était pas question qu'elle se montre si vulnérable devant les autres sinon ils auraient tôt fait de la prendre pour tête de turc. Relena arborait un air plutôt sévère alors que son coeur, lui, saignait...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Arrivée, aéroport de New-York
Ven 23 Nov 2007 - 0:12
Une fois le policier partie, la femme qui avait observé de travers Relena ne se géna pas pour faire taire le clochard qui continuait de chanter à tu-tête.
"Eh la ferme le vieux! Tu vois pas qu'tu nous casses les oreilles ?!"
Cependant, elle ne prit pas la peine de se lever. L'homme soûl lui jetta un regard noir avec un grognement d'imcompréhension suivit d'un bruit dont il ne vallait mieux pas connaître l'origine. Il s'adossa à un mur et s'y laissa glisser, finissant allongé près du ronfleur. Il semblait se parler à lui même, toujours en colère qu'on lui ai ainsi manqué de respect.
"Même pas foutu... me laisser tranquille... s'te cellule... pas correct... interrompu..."
Puis il se tu et se garda bien d'observer la femme. Peu après, celle-ci s'adressa alors à Relena.
"Qu'est-ce qu't'as bien pu faire pour te r'trouver ici ma jolie ?"
Elle semblait désormais s'intéresser à la jeune fille qui allait passer la nuit avec eux...
"Eh la ferme le vieux! Tu vois pas qu'tu nous casses les oreilles ?!"
Cependant, elle ne prit pas la peine de se lever. L'homme soûl lui jetta un regard noir avec un grognement d'imcompréhension suivit d'un bruit dont il ne vallait mieux pas connaître l'origine. Il s'adossa à un mur et s'y laissa glisser, finissant allongé près du ronfleur. Il semblait se parler à lui même, toujours en colère qu'on lui ai ainsi manqué de respect.
"Même pas foutu... me laisser tranquille... s'te cellule... pas correct... interrompu..."
Puis il se tu et se garda bien d'observer la femme. Peu après, celle-ci s'adressa alors à Relena.
"Qu'est-ce qu't'as bien pu faire pour te r'trouver ici ma jolie ?"
Elle semblait désormais s'intéresser à la jeune fille qui allait passer la nuit avec eux...
- InvitéInvité
Re: Arrivée, aéroport de New-York
Ven 23 Nov 2007 - 18:25
La jeune fille ne cessait de se demander pourquoi. Pourquoi elle se retrouvait mêlée à cette sombre mascarade. Pour Relena il ne pouvait s'agir que de cela. Dire qu'elle avait quitté son pays pour sa sécurité ! Elle pensait maintenant qu'elle aurait mieux fait de rester auprès des siens. Cependant, eux aussi risquaient gros à cause d'elle. En bref, elle était complètement perdue, ne sachant plus que faire. Relena serra les machoires, alors que la voix de l'autre chanteur prisonnier se faisait plus aigüe. Si seulement il se taisait ! Il allait finir par la rendre dingue à ce rythme là ! Bouillonnante de colère, elle allait se retourner pour demander calmement à celui-ci de se taire quand elle s'immobilisa soudain...
La jeune femme dont Relena avait croisé le regard, plus que douteux d'ailleurs, venait de dire tout haut ce qu'elle-même pensait tout bas. Relena, le regard planté sur cette dernière, l'examina attentivement. A voir sa tenue, plus que légère, elle semblait une personne de mauvaise vie, appréçiant seulement les plaisirs de la chair. Relena n'avait jamais eu beaucoup de respect pour ce genre de femme. Mais bon, qui pouvait savoir ce qu'était réellement une personne au fond ? Si ça se trouvait, elle se trompait carrément sur son compte... Le regard de Relena se promena ensuite vers le chanteur qui enfin s'était tût. Il semblait furieux mais trop bourré pour répliquer...
Quel spectacle désolant. La jeune fille entendait ses murmures rageurs mais ne chercha pas à les comprendre. Dire qu'elle allait devoir passer la nuit avec des poivrots ! Sortant de ses réfléxions, Relena entendit la voix de la jeune femme qui s'adressait à elle. Tournant lentement le regard vers cette dernière, elle hésita à répondre. D'ailleurs pourquoi lui répondrait-elle ? Cela ne la concernait en aucune manière. Seulement à quoi cela lui servait-il de garder silence vu qu'elle n'était pas prête de sortir ? Parler était sûrement le meilleur moyen de passer le temps... Après quelques secondes d'hésitation, elle soupira, détournant le regard vers le bureau des policiers et finit par répondre d'une voix assez atone et un léger sourire énigmatique flottant sur ses lèvres :
"D'après ces gentils policiers, je serais complice dans une affaire de drogue..."
Elle n'ajouta rien pour ce qui était de son innocence. Après tout, ils devaient avoir l'habitude ici d'entendre prononçer ce mot de la bouche de chacun. Et puis peu lui importait ce qu'ils pensaient. Elle n'avait pas à se justifier aux yeux d'inconnus. Se raidissant soudain, Relena passa les mains dans les poches arrières de son jean. Elle jura intérieurement alors que sa pensée se confirmait. Elle n'avait plus son mobile ! Son portefeuille était bien là, mais pas de mobile. Elle fouilla dans toutes ses autres poches, sans succès. La boulette ! Elle se souvenait qu'elle l'avait fourré dans sa valise avant son départ ! Dire qu'elle avait promis à ses parents de les appeler dès son arrivée à l'hôtel. Une vague d'inquiétude s'empara d'elle à leur pensée...
S'ils n'avaient pas de nouvelles d'ici quelques jours, ils seraient bien capable de débarquer en Amérique, fous d'inquiétude ! Seulement à l'heure qu'il était, Relena ne pouvait absolument rien faire. Elle espérait juste pouvoir sortir le plus tôt possible de ce maudit commissariat et les appeler d'une cabine téléphonique. Enfin, en priant le ciel que les flics ne retrouvent pas leur trace avant...
La jeune femme dont Relena avait croisé le regard, plus que douteux d'ailleurs, venait de dire tout haut ce qu'elle-même pensait tout bas. Relena, le regard planté sur cette dernière, l'examina attentivement. A voir sa tenue, plus que légère, elle semblait une personne de mauvaise vie, appréçiant seulement les plaisirs de la chair. Relena n'avait jamais eu beaucoup de respect pour ce genre de femme. Mais bon, qui pouvait savoir ce qu'était réellement une personne au fond ? Si ça se trouvait, elle se trompait carrément sur son compte... Le regard de Relena se promena ensuite vers le chanteur qui enfin s'était tût. Il semblait furieux mais trop bourré pour répliquer...
Quel spectacle désolant. La jeune fille entendait ses murmures rageurs mais ne chercha pas à les comprendre. Dire qu'elle allait devoir passer la nuit avec des poivrots ! Sortant de ses réfléxions, Relena entendit la voix de la jeune femme qui s'adressait à elle. Tournant lentement le regard vers cette dernière, elle hésita à répondre. D'ailleurs pourquoi lui répondrait-elle ? Cela ne la concernait en aucune manière. Seulement à quoi cela lui servait-il de garder silence vu qu'elle n'était pas prête de sortir ? Parler était sûrement le meilleur moyen de passer le temps... Après quelques secondes d'hésitation, elle soupira, détournant le regard vers le bureau des policiers et finit par répondre d'une voix assez atone et un léger sourire énigmatique flottant sur ses lèvres :
"D'après ces gentils policiers, je serais complice dans une affaire de drogue..."
Elle n'ajouta rien pour ce qui était de son innocence. Après tout, ils devaient avoir l'habitude ici d'entendre prononçer ce mot de la bouche de chacun. Et puis peu lui importait ce qu'ils pensaient. Elle n'avait pas à se justifier aux yeux d'inconnus. Se raidissant soudain, Relena passa les mains dans les poches arrières de son jean. Elle jura intérieurement alors que sa pensée se confirmait. Elle n'avait plus son mobile ! Son portefeuille était bien là, mais pas de mobile. Elle fouilla dans toutes ses autres poches, sans succès. La boulette ! Elle se souvenait qu'elle l'avait fourré dans sa valise avant son départ ! Dire qu'elle avait promis à ses parents de les appeler dès son arrivée à l'hôtel. Une vague d'inquiétude s'empara d'elle à leur pensée...
S'ils n'avaient pas de nouvelles d'ici quelques jours, ils seraient bien capable de débarquer en Amérique, fous d'inquiétude ! Seulement à l'heure qu'il était, Relena ne pouvait absolument rien faire. Elle espérait juste pouvoir sortir le plus tôt possible de ce maudit commissariat et les appeler d'une cabine téléphonique. Enfin, en priant le ciel que les flics ne retrouvent pas leur trace avant...
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Re: Arrivée, aéroport de New-York
Ven 23 Nov 2007 - 22:33
"Et j'parie qu't'es innocente! Remarque, moi aussi, c'est pas d'ma faute si l'mec nous a fait une overdose en plein milieu de la séance..."
Elle avait un air dépité, mais n'entra pas plus dans les détails. Jettant un oeil au ronfleur à côté duquel c'était allongé le poivrot, elle se retourna sans ajouter un mot de plus à l'attention de Relena. Sa curiosité satisfaite, la jeune fille ne l'intéressait visiblement plus. Pourquoi porter plus d'attention à quelqu'un qui aurait tôt fait de s'en aller de toute façon ? S'adossant au mur, elle ferma les yeux. Mais on devinait qu'elle était attentive au mouvement à l'intérieur de la cellule, ne faisant confiance à personne.
Tout devint étrangement plus calme, où alors était-ce l'habitude du bruit ambiant et le fait qu'il n'y avait plus l'air de un petit navire qui se faisait entendre. La nuit fut longue, Relena ne pu dormir tranquillement avec les menottes qui lui enserraient toujours les poignets, et le poivrot qui l'observa d'un peu trop près, la réveillant en sursaut. Celui qui ronflait, quant à lui, ne causa pas d'autres troubles que de la maintenir dans un demi sommeil par des bruits de camion dont le pot d'échappement avait rendu l'âme.
Au petit matin, un autre policier qu'elle n'avait jamais vu vint la chercher. Lorsqu'il vit qu'elle avait encore les menottes, il parut ennuyer et se passa la main derrière la tête.
"Oh, vous avez passer la nuit avec ça ?..."
Il la fit sortir de la cellule, gardant un oeil sur ses mains, comme s'il s'en méfiait ou guettant quelque chose d'inhabituel.
Elle avait un air dépité, mais n'entra pas plus dans les détails. Jettant un oeil au ronfleur à côté duquel c'était allongé le poivrot, elle se retourna sans ajouter un mot de plus à l'attention de Relena. Sa curiosité satisfaite, la jeune fille ne l'intéressait visiblement plus. Pourquoi porter plus d'attention à quelqu'un qui aurait tôt fait de s'en aller de toute façon ? S'adossant au mur, elle ferma les yeux. Mais on devinait qu'elle était attentive au mouvement à l'intérieur de la cellule, ne faisant confiance à personne.
Tout devint étrangement plus calme, où alors était-ce l'habitude du bruit ambiant et le fait qu'il n'y avait plus l'air de un petit navire qui se faisait entendre. La nuit fut longue, Relena ne pu dormir tranquillement avec les menottes qui lui enserraient toujours les poignets, et le poivrot qui l'observa d'un peu trop près, la réveillant en sursaut. Celui qui ronflait, quant à lui, ne causa pas d'autres troubles que de la maintenir dans un demi sommeil par des bruits de camion dont le pot d'échappement avait rendu l'âme.
Au petit matin, un autre policier qu'elle n'avait jamais vu vint la chercher. Lorsqu'il vit qu'elle avait encore les menottes, il parut ennuyer et se passa la main derrière la tête.
"Oh, vous avez passer la nuit avec ça ?..."
Il la fit sortir de la cellule, gardant un oeil sur ses mains, comme s'il s'en méfiait ou guettant quelque chose d'inhabituel.
- InvitéInvité
Re: Arrivée, aéroport de New-York
Sam 24 Nov 2007 - 3:33
Ce que lui dit la jeune femme étonna quelque peu Relena qui ne put s'empêcher de lui adresser un regard un peu perplexe. Non pas qu'elle ne croyait pas les propos de cette dernière, seulement elle se demandait quel métier pouvait bien pratiquer celle-ci. Le plus logique étant de penser qu'elle pouvait être modèle ou quelque chose dans ce style. Relena détailla de nouveau la tenue qu'elle portait à la dérobée alors qu'elle se désintéressait d'elle. Levant finalement le regard sur son visage, elle prit conscience de la beauté de la jeune femme. Relena secoua légèrement la tête. Quel gâchis de voir une belle plante dans un endroit pareil ! Se rendant compte que ses pensées dérivaient étrangement, le visage de la jeune fille vira légèrement à l'écarlate et Relena détourna le regard, un peu gênée...
Oula, effectivement, elle commençait à partir un peu en cacahuète. Mais une chose l'avait frappée en voyant le regard de l'autre jeune femme. Elle semblait chamboulée par son aveu. Relena ne poussa pas plus loin ses réfléxions. Après tout, cela ne la regardait pas le moins du monde. L'atmosphère commençait à se faire pesante alors que chacun était enfermé dans son mutisme. Ne pouvant s'empêcher de lâcher un léger baillement, Relena sentait de plus en plus la fatigue la gagner. Ah que ne donnerait-elle pour un bon petit lit douillet ! Tous ses membres étaient endoloris et de légères crampes lui vrillaient les bras. Si seulement ce satané policier avait eu la présence d'esprit de lui ôter ses menottes ! Elle aurait même parié qu'il l'avait fait exprès pour la punir !
Lasse, Relena alla s'installer dans l'un des coins de la cellule et se laissa choir sur le sol. Elle eut un mal fou à trouver le sommeil et passa finalement toute la nuit sans pouvoir fermer l'oeil. D'ailleurs comment l'aurait-elle pû ? Entre un énorme ronfleur et un autre que ne cessait de la lorgner, c'était quasi impossible. Lorsque le jour se leva enfin, elle se retrouva avec la tête comme un gros char et d'énormes cernes sous les yeux. Telle un zombie, elle regarda le policier qui ouvrait la cellule, l'oeil hagard. Elle se releva avec difficulté, toute courbaturée. Elle y parvint finalement avec l'appui du mur. Comprenant que c'était elle qu'il venait chercher, le visage de Relena s'anima. Enfin elle allait sortir de cette cage ! Pour un peu, elle lui aurait sauté au cou !
Elle tiqua alors que ce dernier lui parlait. Il semblait ennuyé de constater qu'elle portait toujours les menottes. Tournant le regard vers ses mains enchaînées, Relena esquissa un léger sourire relevant plus de la dérision qu'autre chose. Plantant alors son regard dans celui du policier, elle lui rétorqua doucement, un léger soupçon d'ironie dans la voix :
"Oui, je suppose que chacun à droit à un traitement de faveur dans votre commissariat"
Lorsqu'ils sortirent de la cellule, Relena remarqua le regard du policier qui semblait porter une attention particulière à ses mains. Fronçant les sourcils, un peu agaçée il fallait l'avouer, la jeune fille laissa peser son regard chargé d'agressivité sur le visage du policier. Que croyait-il ? Soudain, une pensée bien saugrenue germa dans son esprit. Son regard changea du tout au tout et se faisait étrangement plus doux alors qu'un grand sourire faisant découvrir ses fossettes se dessinait sur ses lèvres. Sans crier gare, la jeune fille recula pour se retrouver finalement corps contre corps avec le policier. Cela aurait pû s'apparenter à une quelconque manière de draguer celui-ci, mais cela n'était pas du tout le but de Relena qui elle, avait une toute autre pensée en tête. Encore fallait-il que son pouvoir se manifeste de nouveau...
Oula, effectivement, elle commençait à partir un peu en cacahuète. Mais une chose l'avait frappée en voyant le regard de l'autre jeune femme. Elle semblait chamboulée par son aveu. Relena ne poussa pas plus loin ses réfléxions. Après tout, cela ne la regardait pas le moins du monde. L'atmosphère commençait à se faire pesante alors que chacun était enfermé dans son mutisme. Ne pouvant s'empêcher de lâcher un léger baillement, Relena sentait de plus en plus la fatigue la gagner. Ah que ne donnerait-elle pour un bon petit lit douillet ! Tous ses membres étaient endoloris et de légères crampes lui vrillaient les bras. Si seulement ce satané policier avait eu la présence d'esprit de lui ôter ses menottes ! Elle aurait même parié qu'il l'avait fait exprès pour la punir !
Lasse, Relena alla s'installer dans l'un des coins de la cellule et se laissa choir sur le sol. Elle eut un mal fou à trouver le sommeil et passa finalement toute la nuit sans pouvoir fermer l'oeil. D'ailleurs comment l'aurait-elle pû ? Entre un énorme ronfleur et un autre que ne cessait de la lorgner, c'était quasi impossible. Lorsque le jour se leva enfin, elle se retrouva avec la tête comme un gros char et d'énormes cernes sous les yeux. Telle un zombie, elle regarda le policier qui ouvrait la cellule, l'oeil hagard. Elle se releva avec difficulté, toute courbaturée. Elle y parvint finalement avec l'appui du mur. Comprenant que c'était elle qu'il venait chercher, le visage de Relena s'anima. Enfin elle allait sortir de cette cage ! Pour un peu, elle lui aurait sauté au cou !
Elle tiqua alors que ce dernier lui parlait. Il semblait ennuyé de constater qu'elle portait toujours les menottes. Tournant le regard vers ses mains enchaînées, Relena esquissa un léger sourire relevant plus de la dérision qu'autre chose. Plantant alors son regard dans celui du policier, elle lui rétorqua doucement, un léger soupçon d'ironie dans la voix :
"Oui, je suppose que chacun à droit à un traitement de faveur dans votre commissariat"
Lorsqu'ils sortirent de la cellule, Relena remarqua le regard du policier qui semblait porter une attention particulière à ses mains. Fronçant les sourcils, un peu agaçée il fallait l'avouer, la jeune fille laissa peser son regard chargé d'agressivité sur le visage du policier. Que croyait-il ? Soudain, une pensée bien saugrenue germa dans son esprit. Son regard changea du tout au tout et se faisait étrangement plus doux alors qu'un grand sourire faisant découvrir ses fossettes se dessinait sur ses lèvres. Sans crier gare, la jeune fille recula pour se retrouver finalement corps contre corps avec le policier. Cela aurait pû s'apparenter à une quelconque manière de draguer celui-ci, mais cela n'était pas du tout le but de Relena qui elle, avait une toute autre pensée en tête. Encore fallait-il que son pouvoir se manifeste de nouveau...
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Re: Arrivée, aéroport de New-York
Dim 25 Nov 2007 - 20:04
"Qu'est-ce qu'il vous prend ?!"
Le policier ne comprit pas de suite ce qu'il se passait, et se recula d'un pas en tenant toujours Relena par le bras. Il n'était toujours pas sûr de comprendre, mais ne se préoccupa pas plus avant des intentions de la jeune fille, soucieux de faire correctement son travail.
Il la mena sans ajouter un mot dans une salle qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de visiter durant son séjour au poste de police. Visiblement, il s'agissait d'une salle d'interrogatoire, avec vitre teintée blindée sur l'un des murs, en face duquel se trouvait une table simple fixé au sol ainsi qu'une chaise, face à la vitre.
Le policier la fit s'assoir, lui enleva les menottes et retourna près de la porte, gardant un oeil sur la mutante. L'atmosphère se fit de plus en plus pesante tandis que le temps passait.
Le policier ne comprit pas de suite ce qu'il se passait, et se recula d'un pas en tenant toujours Relena par le bras. Il n'était toujours pas sûr de comprendre, mais ne se préoccupa pas plus avant des intentions de la jeune fille, soucieux de faire correctement son travail.
Il la mena sans ajouter un mot dans une salle qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de visiter durant son séjour au poste de police. Visiblement, il s'agissait d'une salle d'interrogatoire, avec vitre teintée blindée sur l'un des murs, en face duquel se trouvait une table simple fixé au sol ainsi qu'une chaise, face à la vitre.
Le policier la fit s'assoir, lui enleva les menottes et retourna près de la porte, gardant un oeil sur la mutante. L'atmosphère se fit de plus en plus pesante tandis que le temps passait.
- InvitéInvité
Re: Arrivée, aéroport de New-York
Mer 28 Nov 2007 - 15:47
Relena fut stupéfaite de la réaction du policier. Elle l'étudia de ses yeux où reflétait la surprise. Lui faisait-elle peur à ce point ? Suspicieuse, elle se demanda s'il n'avait pas compris où elle voulait en venir. En tous les cas, les plans de la jeune fille tombaient à l'eau. Et avec son pouvoir qui se montrait seulement quand bon lui semblait... Soupirant légèrement, Relena détourna le regard et se plongea dans de sombres pensées. Elle commençait à broyer du noir et son estomac ne cessait de crier famine, se sentant de plus en plus faible. Sortirait-elle de cet enfer un jour ? Elle commençait à en douter. L'autre type avait merveilleusement réussi son coup malheureusement pour elle. A cette pensée, une bouffée de rage s'empara de la jeune fille...
Seulement elle ne montra rien de son agitation et se laissa mener jusqu'à la salle d'interrogatoire, d'après le petit écriteau encré sur la porte. Elle se laissa asseoir sans opposer la moindre résistence. En fait, la jeune fille était à mille lieux de là. Elle ne remarquait même plus la présence du policier. Tout ce qu'avait en tête Relena était l'image de ses parents. Elle avait peur qu'ils ne s'affolent. Il fallait absolument qu'elle les joigne le plus tôt possible. Semblant reprendre contacte avec la réalité, elle posa son regard sur le policier qui ne pipait mot, se contentant de l'observer. Elle mourrait d'envie de lui demander si elle pouvait utiliser le téléphone seulement elle craignait de même qu'il ne cherche à savoir qui souhaitait-elle joindre...
Abandonnant l'idée, la jeune fille soupira commençant à se sentir vaguement mal à l'aise. Pourquoi ne disait-il rien ? Cherchait-il à l'intimider ? En tout cas si tel était le but, il avait quelque peu réussi. Ou peut-être attendait-il simplement qu'elle lui avoue de but en blanc qu'elle était bien liée à cette sinistre affaire de drogue. Ne sachant vraiment sur quel pied danser, Relena commençait à avoir les mains moîtes sous la nervosité et ne cessait de malmener sa pauvre lèvre. Ce silence et ce regard sur elle allaient finir par la rendre folle ! Tendant les bras, elle posa délicatement ses mains à plat sur la table. Il fallait qu'elle bouge. C'est alors, après quelques secondes de réfléxion, qu'elle demanda lentement :
"Combien de temps comptez-vous me garder encore ici ?"
Ne cherchant pas à attendre la réponse du policier, Relena enchaîna, désireuse d'éclaircir cette histoire au plus vite. Bon, elle savait par avance que ses explications resteraient lettre morte, mais elle avait besoin de s'exprimer. Et puis tant pis s'il ne savait reconnaître la vérité là où elle se trouvait ! La jeune fille se lança alors dans son monologue, parlant d'une voix plus que neutre malgré l'agitation qui la gagnait :
"Ecoutez, je viens à peine de débarquer d'Italie. Mon seul crime étant de m'être retrouvée au mauvais endroit, au mauvais moment... Cette malette m'a été remise par un homme en complet noir qui s'est eclipsé juste après. Bah tiens justement ! Il a pris le même taxi que moi pour disparaître, demandez donc au chauffeur ! Il se nomme Daryl Turner si mes souvenirs sont bons !"
Relena observa attentivement le policier, se demandant ce qu'il pensait de cette histoire. Il était vrai qu'elle semblait tirée par les cheveux, mais c'était hélas, la stricte vérité. Elle n'avait pas grand espoir de se faire entendre, mais pria de toutes ses forces pour que ce dernier cherche au moins à joindre Daryl. Le chauffeur de taxi était malheureusement son seul espoir. Elle répugnait à lui causer le moindre souci, mais avait-elle seulement le choix ? Non, elle se devait de tout tenter pour se sortir de cette situation. Et même si les policiers d'ici ne semblaient pas disposés à accorder le moindre crédit à sa version...
Seulement elle ne montra rien de son agitation et se laissa mener jusqu'à la salle d'interrogatoire, d'après le petit écriteau encré sur la porte. Elle se laissa asseoir sans opposer la moindre résistence. En fait, la jeune fille était à mille lieux de là. Elle ne remarquait même plus la présence du policier. Tout ce qu'avait en tête Relena était l'image de ses parents. Elle avait peur qu'ils ne s'affolent. Il fallait absolument qu'elle les joigne le plus tôt possible. Semblant reprendre contacte avec la réalité, elle posa son regard sur le policier qui ne pipait mot, se contentant de l'observer. Elle mourrait d'envie de lui demander si elle pouvait utiliser le téléphone seulement elle craignait de même qu'il ne cherche à savoir qui souhaitait-elle joindre...
Abandonnant l'idée, la jeune fille soupira commençant à se sentir vaguement mal à l'aise. Pourquoi ne disait-il rien ? Cherchait-il à l'intimider ? En tout cas si tel était le but, il avait quelque peu réussi. Ou peut-être attendait-il simplement qu'elle lui avoue de but en blanc qu'elle était bien liée à cette sinistre affaire de drogue. Ne sachant vraiment sur quel pied danser, Relena commençait à avoir les mains moîtes sous la nervosité et ne cessait de malmener sa pauvre lèvre. Ce silence et ce regard sur elle allaient finir par la rendre folle ! Tendant les bras, elle posa délicatement ses mains à plat sur la table. Il fallait qu'elle bouge. C'est alors, après quelques secondes de réfléxion, qu'elle demanda lentement :
"Combien de temps comptez-vous me garder encore ici ?"
Ne cherchant pas à attendre la réponse du policier, Relena enchaîna, désireuse d'éclaircir cette histoire au plus vite. Bon, elle savait par avance que ses explications resteraient lettre morte, mais elle avait besoin de s'exprimer. Et puis tant pis s'il ne savait reconnaître la vérité là où elle se trouvait ! La jeune fille se lança alors dans son monologue, parlant d'une voix plus que neutre malgré l'agitation qui la gagnait :
"Ecoutez, je viens à peine de débarquer d'Italie. Mon seul crime étant de m'être retrouvée au mauvais endroit, au mauvais moment... Cette malette m'a été remise par un homme en complet noir qui s'est eclipsé juste après. Bah tiens justement ! Il a pris le même taxi que moi pour disparaître, demandez donc au chauffeur ! Il se nomme Daryl Turner si mes souvenirs sont bons !"
Relena observa attentivement le policier, se demandant ce qu'il pensait de cette histoire. Il était vrai qu'elle semblait tirée par les cheveux, mais c'était hélas, la stricte vérité. Elle n'avait pas grand espoir de se faire entendre, mais pria de toutes ses forces pour que ce dernier cherche au moins à joindre Daryl. Le chauffeur de taxi était malheureusement son seul espoir. Elle répugnait à lui causer le moindre souci, mais avait-elle seulement le choix ? Non, elle se devait de tout tenter pour se sortir de cette situation. Et même si les policiers d'ici ne semblaient pas disposés à accorder le moindre crédit à sa version...
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Re: Arrivée, aéroport de New-York
Mer 28 Nov 2007 - 19:29
Après quelques secondes où il sembla réfléchir, le policier ne sut que répondre à Relena. Il ne semblait pas particulièrement vif d'esprit, mais sembla tout de même intéressé par la version de Relena.
"Je..."
Mais il n'eut pas le temps de parler. Un homme en costume bleu marine entra dans la salle, un dossier à la main, qu'il lança négligemment sur la table d'interrogatoire. Il fit un signe au policier qui sortie de la salle, puis jetta un vague coup d'oeil à la jeune fille. Il parla tout en s'asseyant sur une chaise de l'autre côté de la table, dos à la vitre blindé.
"Eh bien Mlle Scott... Même pas besoin de vous le demandez que vous êtes déjà en train de parler! Cependant, il se massa doucement le menton de son pouce et son index, je ne crois pas en la théorie du mauvais endroit au mauvais moment. Si vous nous disiez pourquoi vous étiez en possession d'une telle quantité de stupéfiant ? Et surtout, comment vous l'êtes vous procurer ? L'avez vous importé d'Italie ? Je ne pense pas que la douane face si mal son travail!"
Il lacha un vague sourire, comme pour la mettre en confiance. Visiblement, il ne croyait pas en cette théorie. Il semblait avoir encore pas mal de carte à jouer dans cet interrogatoire, tant son regard paraissait confiant.
"Je..."
Mais il n'eut pas le temps de parler. Un homme en costume bleu marine entra dans la salle, un dossier à la main, qu'il lança négligemment sur la table d'interrogatoire. Il fit un signe au policier qui sortie de la salle, puis jetta un vague coup d'oeil à la jeune fille. Il parla tout en s'asseyant sur une chaise de l'autre côté de la table, dos à la vitre blindé.
"Eh bien Mlle Scott... Même pas besoin de vous le demandez que vous êtes déjà en train de parler! Cependant, il se massa doucement le menton de son pouce et son index, je ne crois pas en la théorie du mauvais endroit au mauvais moment. Si vous nous disiez pourquoi vous étiez en possession d'une telle quantité de stupéfiant ? Et surtout, comment vous l'êtes vous procurer ? L'avez vous importé d'Italie ? Je ne pense pas que la douane face si mal son travail!"
Il lacha un vague sourire, comme pour la mettre en confiance. Visiblement, il ne croyait pas en cette théorie. Il semblait avoir encore pas mal de carte à jouer dans cet interrogatoire, tant son regard paraissait confiant.
- InvitéInvité
Re: Arrivée, aéroport de New-York
Mar 4 Déc 2007 - 17:48
Le regard de Relena était accroché au policier, guettant la moindre expression. Elle avait l'impression que celui-ci était particulièrement sensible à ses propos. Un fol espoir naquit en elle. Si lui pouvait y croire, pourquoi pas les autres ? D'ailleurs ils devraient tous se contenter de cette version car c'était la seule qu'elle avait à offrir ! Seulement Relena avait le sentiment que ça ne serait pas aussi simple. L'image de Daryl Turner s'imposa à son esprit et elle se demanda alors où il avait bien pû déposer l'homme à la malette. Il fallait qu'elle pousse la police à vérifier ce détail sinon elle risquait de finir derrière les barreaux pour longtemps. Elle s'apprêtait d'ailleurs à lui en faire la remarque lorsqu'elle fut stoppée dans son élan...
La porte venait de s'ouvrir et le regard de Relena accrocha celui d'un homme en costume bleu. Perplexe, elle suivit des yeux la trajectoire du dossier qu'il venait de balançer. Elle ne comprenait plus rien. Il n'avait pas l'air d'un flic au premier abord alors que faisait-il ici ? Le regard rivé sur le dossier, la jeune fille ne remarqua pas la sortie du policier. C'est lorsque l'homme au costume bleu prit la parole qu'elle finit par lever le regard. Piquée au vif, elle sentit la moutarde lui monter au nez. Il s'agissait bien d'un flic ! Etaient-ils donc tous les mêmes ? Baissant de nouveau le regard sur le dossier alors que celui-ci s'asseyait, Relena ne put s'empêcher de rétorquer, le ton sec :
"Parcequ'il me faudrait maintenant votre consentement pour que je puisse m'exprimer ? Et puis quoi encore !"
Sa nuit blanche l'avait rendue irrascible et Relena commençait à en avoir marre de voir défiler trois tonnes de policiers devant elle. Dire que dehors couraient en liberté des personnes bien plus dangereuses qu'elle ! La jeune fille soupira d'impatience alors que l'homme en costume bleu lui disait ne pas croire sa version. Rejetant la tête en arrière, elle prit énormément sur elle pour ne pas exploser et se jeter sur l'homme qui lui faisait face. Que faire ? Elle n'allait tout de même lui dire ce qu'il voulait entendre juste pour lui faire plaisir ! Le regard rivé au plafond, Relena se décida finalement à lui répondre avec ce qu'il lui restait de patience :
"Si vous ne pensez pas que la douane fasse si mal son travail comme vous dites, vous devez bien vous douter qu'il m'est été impossible d'importer cette cochonnerie d'Italie sans me faire repérer vu que tout bagage est systématiquement contrôlé !"
Tentant de juguler la colère qui montait en elle, Relena poursuivit, la voix devenue soudain rauque :
"Pour la dernière fois, ce que j'ai dit est la stricte vérité et tant pis si vous n'y croyez pas car hors de question pour moi de me mettre en cause juste pour vous satisfaire !"
Plantant le regard dans celui de son interlocuteur, elle le défia. S'il pensait avoir tous les pouvoirs juste parcequ'il était flic, grand bien lui fasse, mais il n'était pas question qu'elle se laissa intimider. De toutes les manières, il la voyait déjà coupable quoiqu'elle puisse avançer, Relena en avait la certitude...
La porte venait de s'ouvrir et le regard de Relena accrocha celui d'un homme en costume bleu. Perplexe, elle suivit des yeux la trajectoire du dossier qu'il venait de balançer. Elle ne comprenait plus rien. Il n'avait pas l'air d'un flic au premier abord alors que faisait-il ici ? Le regard rivé sur le dossier, la jeune fille ne remarqua pas la sortie du policier. C'est lorsque l'homme au costume bleu prit la parole qu'elle finit par lever le regard. Piquée au vif, elle sentit la moutarde lui monter au nez. Il s'agissait bien d'un flic ! Etaient-ils donc tous les mêmes ? Baissant de nouveau le regard sur le dossier alors que celui-ci s'asseyait, Relena ne put s'empêcher de rétorquer, le ton sec :
"Parcequ'il me faudrait maintenant votre consentement pour que je puisse m'exprimer ? Et puis quoi encore !"
Sa nuit blanche l'avait rendue irrascible et Relena commençait à en avoir marre de voir défiler trois tonnes de policiers devant elle. Dire que dehors couraient en liberté des personnes bien plus dangereuses qu'elle ! La jeune fille soupira d'impatience alors que l'homme en costume bleu lui disait ne pas croire sa version. Rejetant la tête en arrière, elle prit énormément sur elle pour ne pas exploser et se jeter sur l'homme qui lui faisait face. Que faire ? Elle n'allait tout de même lui dire ce qu'il voulait entendre juste pour lui faire plaisir ! Le regard rivé au plafond, Relena se décida finalement à lui répondre avec ce qu'il lui restait de patience :
"Si vous ne pensez pas que la douane fasse si mal son travail comme vous dites, vous devez bien vous douter qu'il m'est été impossible d'importer cette cochonnerie d'Italie sans me faire repérer vu que tout bagage est systématiquement contrôlé !"
Tentant de juguler la colère qui montait en elle, Relena poursuivit, la voix devenue soudain rauque :
"Pour la dernière fois, ce que j'ai dit est la stricte vérité et tant pis si vous n'y croyez pas car hors de question pour moi de me mettre en cause juste pour vous satisfaire !"
Plantant le regard dans celui de son interlocuteur, elle le défia. S'il pensait avoir tous les pouvoirs juste parcequ'il était flic, grand bien lui fasse, mais il n'était pas question qu'elle se laissa intimider. De toutes les manières, il la voyait déjà coupable quoiqu'elle puisse avançer, Relena en avait la certitude...
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Re: Arrivée, aéroport de New-York
Mer 5 Déc 2007 - 17:15
Le policier la laissa parler, observant la jeune fille. Il affichait désormais une expression sérieuse, visiblement, il se posait des questions. Mais il se reprit rapidement, enchainant au propos de Relena sans faire de transition avec ses précédentes questions. Il semblait vouloir la destabiliser et la faire avouer accidentellement.
"Qu'est-ce que MacKenzie a à voir avec des mutants ? Vous l'avez dit vous même, vous en êtes une. Bien que mon collègue vous ait mise en cellule de dégrisement pour avoir raconter cela. Nous en avons la preuve. Vous avez fait usage de votre... particularité, lors de votre arrestation. L'agent Firlay à eu la présence d'esprit de filmer vos empreintes de glace sur la malette. Car il s'agit belle et bien des votres, bien entendu nous avons vérifié."
Il s'était vraisemblablement déjà occupé de cas mutant, et ne semblait pas les apprécier outre mesure. L'inspecteur continua à la cuisiner pendant plus d'une heure, bien que Relena n'eu pas de réponse satisfaisante à lui fournir. Il semblait persuader que le dénommé MacKenzie avait fait alliance avec un groupe de mutant afin de sécurisé sa marchandise. Ou en tout cas, cette idée lui avait traversé l'esprit et il s'inquiétait d'une éventuelle réponse positive.
Elle sentit la pression retomber quelque peu dans la pièce lorsque le portable de l'homme sonna. Décrochant, énervé d'avoir été dérangé. Il se leva, se retourna, apparement encore plus contrarié. Finalement, il raccrocha et se tourna vers Relena.
"Il semblerait que votre avocat soit arrivé."
L'homme sortit de la pièce, laissant Relena seule. Quelques minutes plus tard, un homme entra, vêtu d'un costume noir et d'une chemise bordeau. Il prit la chaise et la posa à côté de Relena, se présentant tout en s'asseyant.
"Je suis Richard Fish, j'ai entendu parler de ton cas. J'ai l'habitude de m'occuper des affaires concernant les mutants."
Après cette brève présentation, il prit le dossier que l'inspecteur avait laissé sur la table et le feuilleta.
"Je peux t'aider à te tirer de là, si tu le veux bien évidemment... Ils semblent vouloir te faire porter le chapeau, ce qui ne m'étonne pas. Est-ce que tu pourrais me dire exactement ce qu'il s'est passé ? Et si quelqu'un aurait été témoin de la scène ?"
Se mettant au parfum de l'affaire, l'avocat semblait détendu, ce qui changeait radicalement de l'atmosphère qu'avait connu Relena depuis son arrivé au poste de police.
"Qu'est-ce que MacKenzie a à voir avec des mutants ? Vous l'avez dit vous même, vous en êtes une. Bien que mon collègue vous ait mise en cellule de dégrisement pour avoir raconter cela. Nous en avons la preuve. Vous avez fait usage de votre... particularité, lors de votre arrestation. L'agent Firlay à eu la présence d'esprit de filmer vos empreintes de glace sur la malette. Car il s'agit belle et bien des votres, bien entendu nous avons vérifié."
Il s'était vraisemblablement déjà occupé de cas mutant, et ne semblait pas les apprécier outre mesure. L'inspecteur continua à la cuisiner pendant plus d'une heure, bien que Relena n'eu pas de réponse satisfaisante à lui fournir. Il semblait persuader que le dénommé MacKenzie avait fait alliance avec un groupe de mutant afin de sécurisé sa marchandise. Ou en tout cas, cette idée lui avait traversé l'esprit et il s'inquiétait d'une éventuelle réponse positive.
Elle sentit la pression retomber quelque peu dans la pièce lorsque le portable de l'homme sonna. Décrochant, énervé d'avoir été dérangé. Il se leva, se retourna, apparement encore plus contrarié. Finalement, il raccrocha et se tourna vers Relena.
"Il semblerait que votre avocat soit arrivé."
L'homme sortit de la pièce, laissant Relena seule. Quelques minutes plus tard, un homme entra, vêtu d'un costume noir et d'une chemise bordeau. Il prit la chaise et la posa à côté de Relena, se présentant tout en s'asseyant.
"Je suis Richard Fish, j'ai entendu parler de ton cas. J'ai l'habitude de m'occuper des affaires concernant les mutants."
Après cette brève présentation, il prit le dossier que l'inspecteur avait laissé sur la table et le feuilleta.
"Je peux t'aider à te tirer de là, si tu le veux bien évidemment... Ils semblent vouloir te faire porter le chapeau, ce qui ne m'étonne pas. Est-ce que tu pourrais me dire exactement ce qu'il s'est passé ? Et si quelqu'un aurait été témoin de la scène ?"
Se mettant au parfum de l'affaire, l'avocat semblait détendu, ce qui changeait radicalement de l'atmosphère qu'avait connu Relena depuis son arrivé au poste de police.
- InvitéInvité
Re: Arrivée, aéroport de New-York
Mer 5 Déc 2007 - 19:44
La jeune fille ne put soutenir plus longtemps le regard du policier, trop en colère pour ne pas laisser paraître son animosité. Il fallait qu'elle se calme sinon elle n'allait plus résister longtemps à l'envie de lui sauter dessus pour l'achever. Relena était d'ailleurs étonnée de se savoir capable d'une telle violence. Seulement c'était la première fois qu'elle se retrouvait dans une situation pareille. Plus le policier parlait, plus ses soupçons à son sujet se confirmaient. Il cherchait bel et bien à lui faire avouer qu'elle était coupable en la pressant ainsi. Mais il pourrait attendre perpète avec la jeune fille qu'il avait en face de lui ! Mais combien de temps tiendrait-elle avec la faim qui la tenaillait et la fatigue qui ne cessait de s'accroître ?
Se passant la main sur sa nuque douloureuse, Relena soupira bruyamment, complètement lasse tout à coup. Cependant, il ne fallut pas plus de quelques minutes pour que la colère vienne de nouveau assombrir son regard qu'elle posa instantanément sur le policier. Les propos qu'il venait d'exprimer lui firent l'effet d'une douche froide. Ainsi ils avaient la preuve qu'elle était une mutante et l'avaient tout de même envoyée dans une cellule de dégrisement, la faisant passer pour une folle ? Fermant les paupières, elle s'exorta difficilement au calme alors que son visage se faisait livide. Ils avaient vérifié ? Quand ? Relena avait l'impression que ce policier se foutait d'elle...
D'ailleurs elle voyait bien dans ses yeux l'aversion qu'il nourissait pour les personnes comme elle. Tant mieux ! Elle ne pouvait pas le souffrir elle non plus avec son air plus qu'arrogant. De toute manière, elle ne pouvait supporter aucun flic ! Ce dernier se mit d'ailleurs en quête de la bombarder de questions de nouveau mais elle préféra jouer la prudence et se taire. Il attendait son faux pas seulement elle n'allait pas lui faire plaisir. Lorsqu'elle n'avait pas le choix, la jeune fille répondait vaguement, évitant du mieux qu'elle pût les pièges qu'il lui tendait. Relena se trouvait de plus en plus mal et prise d'une intense nervosité lorsqu'une sonnerie de téléphone se fit entendre. Sauvée par le gong comme l'on disait ! Mais pour combien de temps ?
Le policier lui parla alors de l'arrivée de son avocat et Relena s'en trouva complètement déroutée. Un avocat ? Mais pourquoi ? Qui avait bien pû le prévenir ? Bon sang ! Elle n'avait pas besoin d'avocat ! Elle n'avait rien fait à la fin ! Elle fut prise d'une envie subite de beugler qu'elle préférait s'en passer, mais se ravisa finalement. Après tout, cela n'était peut-être pas une mauvaise idée vu que personne ne semblait la croire dans ce fichu commissariat ! Lorsque le policier sortit de la pièce, Relena lâcha un petit soupir d'aise. Enfin ! Son cerveau était en ébullition et son coeur cognait trop vite à cause de cet abruti de flic ! La jeune fille ne resta pas seule bien longtemps car son avocat faisait son entrée...
Relena laissa errer son regard sur sa tenue, étudiant de même chacun de ses gestes tandis que celui-ci prenait la chaise laissée vacante par le policier pour venir s'installer à ses côtés. Cette soudaine promiscuité éveilla la méfiance de la jeune fille. Elle le laissa se présenter sans l'interrompre et attendit qu'il ait fini pour prendre à son tour la parole, d'une voix où perçait une certaine nervosité :
"Ecoutez, pour être franche, je ne comprend pas vraiment pourquoi vous êtes ici. Cependant votre aide me sera profitable je pense alors je ferai avec..."
Marquant un instant d'hésitation, ne sachant si elle pouvait vraiment lui faire confiance vu qu'il connaîssait son statut, Relena se décida finalement à reprendre lentement, voulant en savoir plus quant à ses propos :
"Selon vous... Serait-il possible qu'ils cherchent à m'enfermer juste parceque je suis... Une mutante ?"
Réprimant difficilement la peine qui commençait à l'envahir, Relena détourna finalement le regard. Décidément, que cela soit en Italie ou ailleurs, elle serait toujours traîtée comme une paria. Elle se souvint alors de ceux qui avaient été jadis ses amis. Ces mêmes amis qui n'avaient pas hésité à s'éloigner d'elle lorsqu'ils avaient découvert ce qu'elle était réellement. La douleur du rejet ne la quittait plus depuis. Chassant toutes ces images de souffrance, la jeune fille reporta son regard sur l'homme assis à côté d'elle. Après un bref soupir, elle se lança, lui contant ce qu'il s'était vraiment passé :
"Comme vous semblez en connaître beaucoup sur les mutants, vous n'êtes pas sans savoir la guerre qui leur a été déclarée en Italie il y a peu. C'est pour me protéger que mes parents m'ont envoyé ici. D'après eux, les Etats-Unis sont le pays d'excellence pour les personnes comme nous... S'ils savaient ! Ils seraient bien déçus ! Bref, arrivée à l'aéroport, j'ai pris un taxi pour joindre mon hôtel et c'est à mon débarquement à l'hôtel que tout à chaviré. A peine descendue de la voiture qu'un homme me fourrait une malette dans les bras... Si j'avais su ce qu'elle contenait, jamais je ne l'aurait ouverte ! Seulement malheureusement pour moi, je ne peux changer le passé... Et je me retrouve ici..."
Réfléchissant quelques secondes, la jeune fille se demandait si parler de Daryl Turner lui servirait. Elle l'avait déjà fait mais personne n'avait prit la peine d'aller vérifier. Peut-être en serait-il autrement avec l'avocat ? Du moins elle l'espérait. C'est ainsi qu'elle lui révéla, sans grande conviction néanmoins :
"Le seul témoin s'avère être le chauffeur du taxi qui était encore là à ce moment-là. Il se nomme Daryl Turner. Je l'ai déjà formulé aux policiers seulement aucune suite n'a été donnée..."
Etrange, elle ne se sentait pas du tout la moindre méfiance envers cet homme. Au contraire, elle avait réussi à lui déballer toute l'histoire sans retenue aucune ni appréhension. Etait-ce le fait qu'il soit si détendu ? Relena ne saurait le dire...
Se passant la main sur sa nuque douloureuse, Relena soupira bruyamment, complètement lasse tout à coup. Cependant, il ne fallut pas plus de quelques minutes pour que la colère vienne de nouveau assombrir son regard qu'elle posa instantanément sur le policier. Les propos qu'il venait d'exprimer lui firent l'effet d'une douche froide. Ainsi ils avaient la preuve qu'elle était une mutante et l'avaient tout de même envoyée dans une cellule de dégrisement, la faisant passer pour une folle ? Fermant les paupières, elle s'exorta difficilement au calme alors que son visage se faisait livide. Ils avaient vérifié ? Quand ? Relena avait l'impression que ce policier se foutait d'elle...
D'ailleurs elle voyait bien dans ses yeux l'aversion qu'il nourissait pour les personnes comme elle. Tant mieux ! Elle ne pouvait pas le souffrir elle non plus avec son air plus qu'arrogant. De toute manière, elle ne pouvait supporter aucun flic ! Ce dernier se mit d'ailleurs en quête de la bombarder de questions de nouveau mais elle préféra jouer la prudence et se taire. Il attendait son faux pas seulement elle n'allait pas lui faire plaisir. Lorsqu'elle n'avait pas le choix, la jeune fille répondait vaguement, évitant du mieux qu'elle pût les pièges qu'il lui tendait. Relena se trouvait de plus en plus mal et prise d'une intense nervosité lorsqu'une sonnerie de téléphone se fit entendre. Sauvée par le gong comme l'on disait ! Mais pour combien de temps ?
Le policier lui parla alors de l'arrivée de son avocat et Relena s'en trouva complètement déroutée. Un avocat ? Mais pourquoi ? Qui avait bien pû le prévenir ? Bon sang ! Elle n'avait pas besoin d'avocat ! Elle n'avait rien fait à la fin ! Elle fut prise d'une envie subite de beugler qu'elle préférait s'en passer, mais se ravisa finalement. Après tout, cela n'était peut-être pas une mauvaise idée vu que personne ne semblait la croire dans ce fichu commissariat ! Lorsque le policier sortit de la pièce, Relena lâcha un petit soupir d'aise. Enfin ! Son cerveau était en ébullition et son coeur cognait trop vite à cause de cet abruti de flic ! La jeune fille ne resta pas seule bien longtemps car son avocat faisait son entrée...
Relena laissa errer son regard sur sa tenue, étudiant de même chacun de ses gestes tandis que celui-ci prenait la chaise laissée vacante par le policier pour venir s'installer à ses côtés. Cette soudaine promiscuité éveilla la méfiance de la jeune fille. Elle le laissa se présenter sans l'interrompre et attendit qu'il ait fini pour prendre à son tour la parole, d'une voix où perçait une certaine nervosité :
"Ecoutez, pour être franche, je ne comprend pas vraiment pourquoi vous êtes ici. Cependant votre aide me sera profitable je pense alors je ferai avec..."
Marquant un instant d'hésitation, ne sachant si elle pouvait vraiment lui faire confiance vu qu'il connaîssait son statut, Relena se décida finalement à reprendre lentement, voulant en savoir plus quant à ses propos :
"Selon vous... Serait-il possible qu'ils cherchent à m'enfermer juste parceque je suis... Une mutante ?"
Réprimant difficilement la peine qui commençait à l'envahir, Relena détourna finalement le regard. Décidément, que cela soit en Italie ou ailleurs, elle serait toujours traîtée comme une paria. Elle se souvint alors de ceux qui avaient été jadis ses amis. Ces mêmes amis qui n'avaient pas hésité à s'éloigner d'elle lorsqu'ils avaient découvert ce qu'elle était réellement. La douleur du rejet ne la quittait plus depuis. Chassant toutes ces images de souffrance, la jeune fille reporta son regard sur l'homme assis à côté d'elle. Après un bref soupir, elle se lança, lui contant ce qu'il s'était vraiment passé :
"Comme vous semblez en connaître beaucoup sur les mutants, vous n'êtes pas sans savoir la guerre qui leur a été déclarée en Italie il y a peu. C'est pour me protéger que mes parents m'ont envoyé ici. D'après eux, les Etats-Unis sont le pays d'excellence pour les personnes comme nous... S'ils savaient ! Ils seraient bien déçus ! Bref, arrivée à l'aéroport, j'ai pris un taxi pour joindre mon hôtel et c'est à mon débarquement à l'hôtel que tout à chaviré. A peine descendue de la voiture qu'un homme me fourrait une malette dans les bras... Si j'avais su ce qu'elle contenait, jamais je ne l'aurait ouverte ! Seulement malheureusement pour moi, je ne peux changer le passé... Et je me retrouve ici..."
Réfléchissant quelques secondes, la jeune fille se demandait si parler de Daryl Turner lui servirait. Elle l'avait déjà fait mais personne n'avait prit la peine d'aller vérifier. Peut-être en serait-il autrement avec l'avocat ? Du moins elle l'espérait. C'est ainsi qu'elle lui révéla, sans grande conviction néanmoins :
"Le seul témoin s'avère être le chauffeur du taxi qui était encore là à ce moment-là. Il se nomme Daryl Turner. Je l'ai déjà formulé aux policiers seulement aucune suite n'a été donnée..."
Etrange, elle ne se sentait pas du tout la moindre méfiance envers cet homme. Au contraire, elle avait réussi à lui déballer toute l'histoire sans retenue aucune ni appréhension. Etait-ce le fait qu'il soit si détendu ? Relena ne saurait le dire...
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Re: Arrivée, aéroport de New-York
Mer 5 Déc 2007 - 22:12
Richard Fish observa Relena, se rendant compte de la pression que l'inspecteur avait dû exercer sur la jeune fille durant son interrogatoire, mais ne dit rien. Il se contenta de l'écouter, ce qui n'avait pas dû être le cas de ses précédents interlocuteurs. Avant de reprendre sur le sujet qui les préoccupait tout deux, l'avocat cru bon de lui donner quelques précisions quant à sa présence ici.
"J'ai reçu un appel d'un ami venant d'ici et m'expliquant ton cas... il semblait croire dur comme fer que tu étais innocente et qu'on te gardait parce que tu étais mutante. Je commence à partager son avis..."
Il ne s'étala pas plus sur le sujet, et en revint à leur problème actuel.
"Daryl Turner tu m'as dit ? Fish se leva et sortit un moment de la pièce. Bon, le temps qu'ils le trouvent et il devrait être là d'ici une heure."
Il vint se rassoir, et reprit sa lecture du dossier, tout en parlant à Relena. Il n'y avait plus qu'à attendre que le dénommé Daryl arrive.
"Pour ce qui est de l'excellence du domaine mutant aux Etats-Unis, je ne dirais pas vraiment cela. Seulement ici il existe une école connue dans le monde entier pour accueillir les mutants comme toi. D'ailleurs, je pense que tu devrais t'y rendre une fois que cette histoire sera réglée... Enfin c'est juste un conseil."
L'avocat déposa le dossier sur la table et croisa les bras.
"J'ai lu que tu avais agressé un clochard à l'entré ?"
"J'ai reçu un appel d'un ami venant d'ici et m'expliquant ton cas... il semblait croire dur comme fer que tu étais innocente et qu'on te gardait parce que tu étais mutante. Je commence à partager son avis..."
Il ne s'étala pas plus sur le sujet, et en revint à leur problème actuel.
"Daryl Turner tu m'as dit ? Fish se leva et sortit un moment de la pièce. Bon, le temps qu'ils le trouvent et il devrait être là d'ici une heure."
Il vint se rassoir, et reprit sa lecture du dossier, tout en parlant à Relena. Il n'y avait plus qu'à attendre que le dénommé Daryl arrive.
"Pour ce qui est de l'excellence du domaine mutant aux Etats-Unis, je ne dirais pas vraiment cela. Seulement ici il existe une école connue dans le monde entier pour accueillir les mutants comme toi. D'ailleurs, je pense que tu devrais t'y rendre une fois que cette histoire sera réglée... Enfin c'est juste un conseil."
L'avocat déposa le dossier sur la table et croisa les bras.
"J'ai lu que tu avais agressé un clochard à l'entré ?"
- InvitéInvité
Re: Arrivée, aéroport de New-York
Jeu 6 Déc 2007 - 18:20
Voyant que l'avocat l'observait, Relena en fit autant, se demandant ce qu'il pouvait bien penser. Elle n'arrivait malheureusement pas à lire dans son regard. Il faut dire qu'elle était trop éprouvée nerveusement pour cela. Tout ce qui l'intéressait à cette heure était de sortir enfin de ce trou ! Seulement elle fut plutôt stupéfaite lorsqu'il lui expliqua le pourquoi de sa présence en ces lieux. Il avait un ami ici ? Pourtant elle ne se souvenait pas d'avoir vu le moindre policier prêt à lui prêter main forte, bien au contraire ! Faisant appel à ses souvenirs, elle finit par tiquer. Se pourrait-il qu'il s'agissa du policier qui l'avait emmenée dans cette salle ? Ca n'était pas impossible mais la jeune fille en doutait tout de même...
Relena ne put cependant pas cacher qu'elle leur en était reconnaissante, cela se voyait dans le regard qu'elle adressa alors à l'avocat. D'ailleurs plus elle y pensait, plus elle se disait qu'elle avait de la chance finalement. C'est vrai, tomber sur un avocat qui ne pensait pas seulement à se faire du fric était plutôt rare. De plus, il semblait assez compétant dans son domaine. Cependant, bien malgré elle, elle ne pouvait s'empêcher d'émettre quelques réserves à son sujet. Il savait qu'elle était une mutante et voulait l'aider tout de même, ce dont Relena n'avait pas coutume. Enfin bon, pour l'heure, elle ferait tout son possible de son côté pour se sortir de ce mauvais pas. Pour le reste, elle verrait comment tout se déroule...
Elle suivit des yeux le Richard Fish en question alors qu'il sortait de la pièce. Avait-il dans l'idée de faire enfin appeler Daryl ? A cette pensée, elle fut prise d'une légère angoisse. A cause d'elle le chauffeur de taxi allait être mêlé à cette sordide histoire et espérait de tout coeur qu'il ne serait pas, à son tour, harcelé par les policiers. Lorsque l'avocat revint, Relena était dans l'agitation la plus totale. Ainsi il l'avait bien fait appeler ! Se rabâchant sans cesse que cela était inévitable pour ne pas avoir à croupir en cellule, la jeune fille fit du mieux qu'elle put pour se ressaisir. Son attention fut heureusement happée par les paroles de l'avocat. A ce qu'il lui dit, elle souria sans joie à ce dernier et lui répondit avec une certaine lassitude :
"Je ne dirais pas cela non plus maintenant vu le traitement dont on m'a gratifiée depuis mon arrivée..."
S'interrompant, elle leva lentement le regard vers le plafond, songeuse tout à coup. Une école pour les personnes comme elle hein... Relena ne savait trop que penser. N'était-il pas risqué pour elle de se retrouver parmi tant de mutants ? En fait, il fallait l'avouer, elle crevait de peur. Elle-même avait beaucoup de mal à accepter ce qu'elle était alors comment pourrait-elle se montrer ainsi aux yeux des autres ? Mais en même temps, n'était-il pas plus raisonnable de s'y rendre pour sa propre sécurité ? Aspirant l'air à plein poumons, elle se décida finalement. Oui, elle irait. Au pire, elle pourrait toujours partir si cela se passait mal. Enfin, elle priait pour que ce ne fut pas le cas... Posant de nouveau le regard sur Richard, elle finit par lui répondre lentement :
"Je n'avais jamais eu vent de cette école mais si elle s'avère être la meilleure sécurité pour moi alors j'irai... Où se trouve-t-elle exactement ?"
A l'évocation de l'incident avec le poivrot qu'elle avait agressé, Relena se rembrunit. Elle aurait préféré pouvoir oublier cet épisode. D'ailleurs, à s'en rappeler, la jeune fille sentit les crocs de la culpabilité mordre ses entrailles. Avec le recul, elle se sentait bien misérable d'avoir agi de la sorte. La mine sombre, elle rétorqua à l'avocat :
"Effectivement... Et je le regrette maintenant... J'aurais dû me contrôler mieux que cela... Seulement cet endroit et tous les policiers me rendent complètement dingue !"
Relena ne put cependant pas cacher qu'elle leur en était reconnaissante, cela se voyait dans le regard qu'elle adressa alors à l'avocat. D'ailleurs plus elle y pensait, plus elle se disait qu'elle avait de la chance finalement. C'est vrai, tomber sur un avocat qui ne pensait pas seulement à se faire du fric était plutôt rare. De plus, il semblait assez compétant dans son domaine. Cependant, bien malgré elle, elle ne pouvait s'empêcher d'émettre quelques réserves à son sujet. Il savait qu'elle était une mutante et voulait l'aider tout de même, ce dont Relena n'avait pas coutume. Enfin bon, pour l'heure, elle ferait tout son possible de son côté pour se sortir de ce mauvais pas. Pour le reste, elle verrait comment tout se déroule...
Elle suivit des yeux le Richard Fish en question alors qu'il sortait de la pièce. Avait-il dans l'idée de faire enfin appeler Daryl ? A cette pensée, elle fut prise d'une légère angoisse. A cause d'elle le chauffeur de taxi allait être mêlé à cette sordide histoire et espérait de tout coeur qu'il ne serait pas, à son tour, harcelé par les policiers. Lorsque l'avocat revint, Relena était dans l'agitation la plus totale. Ainsi il l'avait bien fait appeler ! Se rabâchant sans cesse que cela était inévitable pour ne pas avoir à croupir en cellule, la jeune fille fit du mieux qu'elle put pour se ressaisir. Son attention fut heureusement happée par les paroles de l'avocat. A ce qu'il lui dit, elle souria sans joie à ce dernier et lui répondit avec une certaine lassitude :
"Je ne dirais pas cela non plus maintenant vu le traitement dont on m'a gratifiée depuis mon arrivée..."
S'interrompant, elle leva lentement le regard vers le plafond, songeuse tout à coup. Une école pour les personnes comme elle hein... Relena ne savait trop que penser. N'était-il pas risqué pour elle de se retrouver parmi tant de mutants ? En fait, il fallait l'avouer, elle crevait de peur. Elle-même avait beaucoup de mal à accepter ce qu'elle était alors comment pourrait-elle se montrer ainsi aux yeux des autres ? Mais en même temps, n'était-il pas plus raisonnable de s'y rendre pour sa propre sécurité ? Aspirant l'air à plein poumons, elle se décida finalement. Oui, elle irait. Au pire, elle pourrait toujours partir si cela se passait mal. Enfin, elle priait pour que ce ne fut pas le cas... Posant de nouveau le regard sur Richard, elle finit par lui répondre lentement :
"Je n'avais jamais eu vent de cette école mais si elle s'avère être la meilleure sécurité pour moi alors j'irai... Où se trouve-t-elle exactement ?"
A l'évocation de l'incident avec le poivrot qu'elle avait agressé, Relena se rembrunit. Elle aurait préféré pouvoir oublier cet épisode. D'ailleurs, à s'en rappeler, la jeune fille sentit les crocs de la culpabilité mordre ses entrailles. Avec le recul, elle se sentait bien misérable d'avoir agi de la sorte. La mine sombre, elle rétorqua à l'avocat :
"Effectivement... Et je le regrette maintenant... J'aurais dû me contrôler mieux que cela... Seulement cet endroit et tous les policiers me rendent complètement dingue !"
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Re: Arrivée, aéroport de New-York
Sam 8 Déc 2007 - 1:42
L'avocat semblait conscient de la nervosité accrue de la mutante une fois qu'il eu fait appel à Daryl. Mais il ne voyait, tout comme elle, que lui pour témoigner en la faveur de la jeune fille, et n'avait pas cette même culpabilité à ainsi faire appel à lui. Il devait en avoir l'habitude dans sa profession.
"L'école dont je te parle se trouve à Salem, ce n'est pas très loin d'ici. Je te l'indiquerais une fois sortie d'ici. Pour ce qui est du clochard ne t'en fait pas, ce genre de chose arrive assez souvent... Et puis ils ne peuvent pas te retenir bien longtemps avec une accusation telle que celle-ci!"
Il semblait confiant, bien que ne connaissant pas ce Daryl Turner. Si celui-ci ne se montrait pas, ou refusait de témoigner, alors il serait bien plus compliqué de faire sortir la jeune fille d'ici. En l'attendant, l'avocat sortie une dizaine de minutes de la pièce, et revint avec une petite bouteille d'eau et un sandwich, qu'il déposa devant Relena.
Pas loin d'une heure s'était écoulé depuis l'appel du chauffeur de taxi lorsqu'un policier vint appeler Richard. Relena resta dans la pièce, avec un garde devant la porte, pendant encore une bonne demi-heure, ignorant ce qu'il se passait.
Lorsque l'avocat revint, Relena aurait pu s'inquiéter devant son air sérieux. Mais ses doutes se dissipèrent lorsque l'inspecteur qui l'avait interrogé s'avança à son tour et déclara qu'elle était libre. Il se garda cependant de s'excuser, et, attrapant le dossier resté sur la table, sortit.
Une fois seule avec Relena, Fish lui expliqua finalement.
"Daryl Turner a reconnu ton nom et est venu immédiatement, tu as eu de la chance de tomber sur un chauffeur attentif. Il a témoigné à ta décharge et a fournit des informations concernant l'homme qui t'a remis la malette. Je me suis également occupé du reste. Sortons d'ici."
Ils quittèrent la salle d'interrogatoire. Passant par l'accueil, guidée par Richard, Relena eu la bonne surprise de récupérer sa valise.
"L'école dont je te parle se trouve à Salem, ce n'est pas très loin d'ici. Je te l'indiquerais une fois sortie d'ici. Pour ce qui est du clochard ne t'en fait pas, ce genre de chose arrive assez souvent... Et puis ils ne peuvent pas te retenir bien longtemps avec une accusation telle que celle-ci!"
Il semblait confiant, bien que ne connaissant pas ce Daryl Turner. Si celui-ci ne se montrait pas, ou refusait de témoigner, alors il serait bien plus compliqué de faire sortir la jeune fille d'ici. En l'attendant, l'avocat sortie une dizaine de minutes de la pièce, et revint avec une petite bouteille d'eau et un sandwich, qu'il déposa devant Relena.
Pas loin d'une heure s'était écoulé depuis l'appel du chauffeur de taxi lorsqu'un policier vint appeler Richard. Relena resta dans la pièce, avec un garde devant la porte, pendant encore une bonne demi-heure, ignorant ce qu'il se passait.
Lorsque l'avocat revint, Relena aurait pu s'inquiéter devant son air sérieux. Mais ses doutes se dissipèrent lorsque l'inspecteur qui l'avait interrogé s'avança à son tour et déclara qu'elle était libre. Il se garda cependant de s'excuser, et, attrapant le dossier resté sur la table, sortit.
Une fois seule avec Relena, Fish lui expliqua finalement.
"Daryl Turner a reconnu ton nom et est venu immédiatement, tu as eu de la chance de tomber sur un chauffeur attentif. Il a témoigné à ta décharge et a fournit des informations concernant l'homme qui t'a remis la malette. Je me suis également occupé du reste. Sortons d'ici."
Ils quittèrent la salle d'interrogatoire. Passant par l'accueil, guidée par Richard, Relena eu la bonne surprise de récupérer sa valise.
- InvitéInvité
Re: Arrivée, aéroport de New-York
Sam 8 Déc 2007 - 3:24
Rongeant son frein, Relena ne cessait de se demander si le chauffeur de taxi allait se souvenir d'elle. Il est vrai qu'ils ne s'étaient quittés que la veille, mais il avait eu largement le temps d'escorter d'autres personnes depuis et elle ne lui avait donné que son prénom. Un parmi tant d'autres... Ca se trouvait, il ne s'en souvenait même plus ! Ah qu'elle maudissait le sort de lui avoir fait un coup pareil ! Prenant sur elle, Relena s'exorta au calme et finit tant bien que mal par se détendre. Maintenant qu'elle avait un précieux allié, tout espoir était permis. Elle scruta d'ailleurs plus attentivement l'avocat et admira le flegme avec lequel il abordait la situation...
Lorsqu'il lui dit qu'il allait lui indiquer l'endroit où se trouvait la fameuse école de mutants, elle lui souria chaleureusement, lui montrant ainsi toute sa reconnaissance. C'était étrange venant d'elle et surtout vis à vis d'un inconnu, mais elle lui faisait confiance. Plus aucun doute ne subsistait le concernant. Peut-être même avait-il des amis ayant le même statut qu'elle. Si tel était le cas, ils en avaient bien de la chance. Relena aurait tant aimé n'être qu'une jeune fille ordinaire ! Car il fallait se rendre à l'évidence, ses amis lui manquaient cruellement. Soupirant à fendre l'âme, la jeune fille chassa toutes ses douloureuses pensées. Après tout, pourquoi les pleurer ? Elle avait toujours le soutient de ses parents et cela comptait bien plus à ses yeux...
Relena vit alors l'avocat se lever et sortir de la pièce sans comprendre. Que faisait-il au juste ? Elle fut de même surprise de se rendre compte que cela l'angoissait de se retrouver seule. Cette épreuve l'avait bien éprouvée apparemment, même plus qu'elle l'aurait imaginé. Se triturant les mains, elle sentit une vague de soulagement la submerger lorsqu'elle le vit revenir. Cela était difficile à expliquer, seulement elle appréciait l'homme qu'il était et sa présence la réconfortait. Son regard se posa ensuite sur le sandwich qu'il mettait devant elle et Relena réprima à grand peine une exclamation de joie. Ayant peur de passer pour une timbrée à ses yeux, elle se contenta simplement de lui adresser un immense sourire empli de gratitude...
Enfin elle allait pouvoir manger ! Son pauvre estomac n'en tenait plus ! Elle ne se fit d'ailleurs pas prier pour l'entamer à grandes bouchées, comme si sa vie en dépendait. Il se passa presque une heure pendant laquelle la jeune fille s'empiffrait avec un plaisir évident. Lorsqu'elle Relena eût fini, elle prit une grande gorgée d'eau et reporta finalement son attention sur Richard, de nouveau requinquée. C'est au même moment que celui-ci se fit appeler par un policier et Relena se retrouva une nouvelle fois, livrée à elle-même. A mesure que les minutes s'écoulaient, la jeune fille sentait la nervosité croître. Que se passait-il ? N'arrivaient-ils pas à retrouver la trace de Daryl ? Ah qu'elle détestait cette attente de plus en plus oppressante !
C'est en voyant l'air si sérieux de Richard que Relena se dit qu'elle aurait préféré rester dans l'attente, pensant qu'il allait sûrement lui révéler que les choses allaient de travers. Persuadée qu'il en était ainsi, elle s'était déjà résignée. Et qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle entendit le policier qui l'accompagnait dire qu'elle était libre ! Trop heureuse, elle en oublia même la nuit d'enfer qu'elle venait de passer. Ce qui importait maintenant, sortir de là ! L'avocat lui expliqua le pourquoi du comment et la jeune fille remercia intérieurement, et de toute son âme, son sauveur, Daryl Turner. Toute guillerette, elle suivit Richard jusqu'à l'accueil et récupéra finalement sa valise, non sans une petite exclamation de joie :
"Ma valise ! Oh merci mille fois !"
Elle ne savait pas qui elle remerciait exactement mais s'en fichait royalement. Elle avait récupéré son bien et était enfin libre alors pour le reste ! Elle pensa d'ailleurs à appeler ses parents mais s'en abstint tout de même, préférant le faire ailleurs, à l'abri d'oreilles indiscrètes. C'était décidé, elle attendrait d'être arrivée dans la fameuse école dont lui avait parlé Richard. Richard ! Elle se tourna vivement vers ce dernier, un large sourire aux lèvres pour lui dire :
"Franchement, je ne saurais comment vous remercier. Sans vous, je serais sûrement encore en train de croupir en cellule. Je n'oublierai jamais votre geste Richard et vous en serai éternellement reconnaissante"
Lorsqu'il lui dit qu'il allait lui indiquer l'endroit où se trouvait la fameuse école de mutants, elle lui souria chaleureusement, lui montrant ainsi toute sa reconnaissance. C'était étrange venant d'elle et surtout vis à vis d'un inconnu, mais elle lui faisait confiance. Plus aucun doute ne subsistait le concernant. Peut-être même avait-il des amis ayant le même statut qu'elle. Si tel était le cas, ils en avaient bien de la chance. Relena aurait tant aimé n'être qu'une jeune fille ordinaire ! Car il fallait se rendre à l'évidence, ses amis lui manquaient cruellement. Soupirant à fendre l'âme, la jeune fille chassa toutes ses douloureuses pensées. Après tout, pourquoi les pleurer ? Elle avait toujours le soutient de ses parents et cela comptait bien plus à ses yeux...
Relena vit alors l'avocat se lever et sortir de la pièce sans comprendre. Que faisait-il au juste ? Elle fut de même surprise de se rendre compte que cela l'angoissait de se retrouver seule. Cette épreuve l'avait bien éprouvée apparemment, même plus qu'elle l'aurait imaginé. Se triturant les mains, elle sentit une vague de soulagement la submerger lorsqu'elle le vit revenir. Cela était difficile à expliquer, seulement elle appréciait l'homme qu'il était et sa présence la réconfortait. Son regard se posa ensuite sur le sandwich qu'il mettait devant elle et Relena réprima à grand peine une exclamation de joie. Ayant peur de passer pour une timbrée à ses yeux, elle se contenta simplement de lui adresser un immense sourire empli de gratitude...
Enfin elle allait pouvoir manger ! Son pauvre estomac n'en tenait plus ! Elle ne se fit d'ailleurs pas prier pour l'entamer à grandes bouchées, comme si sa vie en dépendait. Il se passa presque une heure pendant laquelle la jeune fille s'empiffrait avec un plaisir évident. Lorsqu'elle Relena eût fini, elle prit une grande gorgée d'eau et reporta finalement son attention sur Richard, de nouveau requinquée. C'est au même moment que celui-ci se fit appeler par un policier et Relena se retrouva une nouvelle fois, livrée à elle-même. A mesure que les minutes s'écoulaient, la jeune fille sentait la nervosité croître. Que se passait-il ? N'arrivaient-ils pas à retrouver la trace de Daryl ? Ah qu'elle détestait cette attente de plus en plus oppressante !
C'est en voyant l'air si sérieux de Richard que Relena se dit qu'elle aurait préféré rester dans l'attente, pensant qu'il allait sûrement lui révéler que les choses allaient de travers. Persuadée qu'il en était ainsi, elle s'était déjà résignée. Et qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle entendit le policier qui l'accompagnait dire qu'elle était libre ! Trop heureuse, elle en oublia même la nuit d'enfer qu'elle venait de passer. Ce qui importait maintenant, sortir de là ! L'avocat lui expliqua le pourquoi du comment et la jeune fille remercia intérieurement, et de toute son âme, son sauveur, Daryl Turner. Toute guillerette, elle suivit Richard jusqu'à l'accueil et récupéra finalement sa valise, non sans une petite exclamation de joie :
"Ma valise ! Oh merci mille fois !"
Elle ne savait pas qui elle remerciait exactement mais s'en fichait royalement. Elle avait récupéré son bien et était enfin libre alors pour le reste ! Elle pensa d'ailleurs à appeler ses parents mais s'en abstint tout de même, préférant le faire ailleurs, à l'abri d'oreilles indiscrètes. C'était décidé, elle attendrait d'être arrivée dans la fameuse école dont lui avait parlé Richard. Richard ! Elle se tourna vivement vers ce dernier, un large sourire aux lèvres pour lui dire :
"Franchement, je ne saurais comment vous remercier. Sans vous, je serais sûrement encore en train de croupir en cellule. Je n'oublierai jamais votre geste Richard et vous en serai éternellement reconnaissante"
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Re: Arrivée, aéroport de New-York
Dim 9 Déc 2007 - 18:29
Richard sourit devant l'enthousiasme évident de la jeune fille face au sandwitch. De même lorsque celle ci lâcha une exclamation de joie en retrouvant sa valise, et qu'elle se tourna vers lui pour le remercier de tout ce qu'il avait fait. L'avocat sortie du post de police, et invita Relena à le suivre.
"Il n'y a pas de quoi. Je n'allais pas te laisser ici en connaissance de cause... Maintenant que nous ne sommes plus dans ce trou plein d'oreilles indiscrètes, on va pouvoir parler plus librement. L'institut dont je t'ai parlé, pour tout te dire j'allais mis rendre. Donc si ça t'intéresse, je peux t'y emmener. Seulement j'ai encore quelques affaires à régler ici avant d'y aller..."
Tandis qu'il parlait une voix que Relena reconnue retentit derrière eux.
"Miss Relena! C'est vraiment pas de chance ce qu'il vous est arrivé... Content d'avoir pu vous aider en tout cas."
Daryl Turner lui fit un grand sourire. Visiblement, ça ne l'avait pas dérangé de rendre ce petit service.
"Je vous dépose quelque part ?"
L'avocat interrogea du regard la jeune fille, pour voir si elle acceptait sa proposition.
"Il n'y a pas de quoi. Je n'allais pas te laisser ici en connaissance de cause... Maintenant que nous ne sommes plus dans ce trou plein d'oreilles indiscrètes, on va pouvoir parler plus librement. L'institut dont je t'ai parlé, pour tout te dire j'allais mis rendre. Donc si ça t'intéresse, je peux t'y emmener. Seulement j'ai encore quelques affaires à régler ici avant d'y aller..."
Tandis qu'il parlait une voix que Relena reconnue retentit derrière eux.
"Miss Relena! C'est vraiment pas de chance ce qu'il vous est arrivé... Content d'avoir pu vous aider en tout cas."
Daryl Turner lui fit un grand sourire. Visiblement, ça ne l'avait pas dérangé de rendre ce petit service.
"Je vous dépose quelque part ?"
L'avocat interrogea du regard la jeune fille, pour voir si elle acceptait sa proposition.
- InvitéInvité
Re: Arrivée, aéroport de New-York
Dim 9 Déc 2007 - 19:44
Relena gardait toujours son regard noisette planté dans celui de l'avocat, ne se départissant pas une seconde de son sourire. D'ailleurs, à bien y réfléchir, c'était bien la première fois qu'elle ressentait autant de soulagement et de joie mêlés. Seulement ce dernier finit par le détourner, invitant la jeune fille à le suivre à l'extérieur. Relena salua avec respect la réponse de Richard à ses sincères remerciements. Quel altruisme ! Comme si cela allait de soi ! Pourtant elle savait pertinamment que d'autres n'auraient certainement pas pris la peine de se charger de son cas sans un gracieux dédommagement, et ce, même en toute "connaissance de cause", comme le disait si bien Richard. A n'en plus douter, c'était vraiment un homme bien...
Au fur et à mesure qu'il lui parlait, le regard de la jeune fille se faisait plus surpris. Ainsi il se rendait aussi dans cet Institut comme il l'appelait ? Songeuse, elle se demandait ce qu'il pouvait bien y faire. Peut-être y avait-il là-bas d'autres mutants ayant été victimes de la même injustice qu'elle ? Oui, c'était l'explication la plus plausible. Quand bien même, pourquoi cherchait-elle à le savoir ? Elle était pourtant bien plaçée pour savoir que fouiller dans la vie des autres était d'autant plus dangereux pour elle ! Et vu ce qu'il venait de lui tomber sur la tête, il valait mieux pour elle se montrer plus discrète. C'est pour cela qu'elle se résigna et garda pour elle toutes les questions qui lui brûlaient les lèvres, se contentant simplement d'écouter Richard...
Ce qu'elle ne fit pas plus longtemps, entendant une voix qui lui semblait vaguement familière s'élever dans les airs. Relena se retourna vivement et découvrit avec surprise que le chauffeur de taxi se trouvait derrière eux. Sur le coup, la jeune fille fronçait les sourcils, ne pouvant sourire, plus déroutée qu'autre chose. Etait-ce son imagination ou Daryl lui souriait ? En tous les cas, elle était sciée. Elle qui pensait qu'il allait lui en vouloir ! A raison d'ailleurs car il n'était pas vraiment agréable de se retrouver appelé dans un commissariat. Mais ça n'était pas le cas et Relena sentit son coeur faire des bonds de joie dans sa poitrine, soulagée et secrètement ravie qu'il n'ait pas oublié son prénom. Son plus beau sourire se dessinait sur son visage alors qu'elle lui répondait gaiement :
"Ne vous en faites pas, ça va bien mieux grâce à vous Daryl ! Et je ne sais comment vous témoigner ma gratitude pour votre geste !"
Lorsqu'il lui proposa de la déposer quelque part, Relena pensa instantanément à l'Institut. Seulement elle avait le souvenir que Richard avait l'intention de s'y rendre lui aussi et se prit à hésiter. Devait-elle attendre qu'il ait fini ses petites affaires pour qu'ils puissent y aller ensemble ? Le regard interrogateur, elle se tourna vers l'avocat et se rendit compte que lui-même la regardait pour savoir si elle comptait ou non accepter la proposition de Daryl. Hésitant quelque peu, la jeune fille finit par se décider. Elle se dirigea lentement vers Daryl et se posta devant lui, tout sourire, pour finalement lui expliquer d'une voix douce :
"Je vous remercie pour votre proposition Daryl... Seulement j'ai encore à faire ici... J'espère tout de même vous revoir un jour"
Se levant sur la pointe des pieds, Relena se pencha vers le chauffeur de taxi et déposa délicatement ses lèvres sur sa joue. C'était malheureusement tout ce qu'elle trouvait à faire pour le remercier. Reculant légèrement, il se passa quelques secondes où elle l'observa, pleine d'une reconnaissance évidente. Comme à regret, elle s'éloigna de lui pour rejoindre l'avocat. Une fois devant ce dernier, elle lui souria et s'exclama :
"Voilà ! Tout est réglé ! Je suis prête à partir ! Je vous attendrai ici le temps que vous finissiez vos petites affaires !"
Bien qu'elle était redevable envers Daryl, la jeune fille préférait se rendre à l'Institut avec Richard. Pourquoi ? Tout simplement parceque lui connaîssait sa situation, et pas le chauffeur de taxi. De plus, qui savait comment aurait réagi ce dernier en l'entendant prononçer le nom de cette école pour mutants ? Si elle était si réputée, Daryl devait sûrement savoir quel genre de personnes vivaient en ce lieu. Et Relena ne tenait pas à ce qu'il sâche ce qu'elle était. Il la pensait "normale" et mieux valait que cela reste ainsi, aussi bien pour elle que pour lui...
Au fur et à mesure qu'il lui parlait, le regard de la jeune fille se faisait plus surpris. Ainsi il se rendait aussi dans cet Institut comme il l'appelait ? Songeuse, elle se demandait ce qu'il pouvait bien y faire. Peut-être y avait-il là-bas d'autres mutants ayant été victimes de la même injustice qu'elle ? Oui, c'était l'explication la plus plausible. Quand bien même, pourquoi cherchait-elle à le savoir ? Elle était pourtant bien plaçée pour savoir que fouiller dans la vie des autres était d'autant plus dangereux pour elle ! Et vu ce qu'il venait de lui tomber sur la tête, il valait mieux pour elle se montrer plus discrète. C'est pour cela qu'elle se résigna et garda pour elle toutes les questions qui lui brûlaient les lèvres, se contentant simplement d'écouter Richard...
Ce qu'elle ne fit pas plus longtemps, entendant une voix qui lui semblait vaguement familière s'élever dans les airs. Relena se retourna vivement et découvrit avec surprise que le chauffeur de taxi se trouvait derrière eux. Sur le coup, la jeune fille fronçait les sourcils, ne pouvant sourire, plus déroutée qu'autre chose. Etait-ce son imagination ou Daryl lui souriait ? En tous les cas, elle était sciée. Elle qui pensait qu'il allait lui en vouloir ! A raison d'ailleurs car il n'était pas vraiment agréable de se retrouver appelé dans un commissariat. Mais ça n'était pas le cas et Relena sentit son coeur faire des bonds de joie dans sa poitrine, soulagée et secrètement ravie qu'il n'ait pas oublié son prénom. Son plus beau sourire se dessinait sur son visage alors qu'elle lui répondait gaiement :
"Ne vous en faites pas, ça va bien mieux grâce à vous Daryl ! Et je ne sais comment vous témoigner ma gratitude pour votre geste !"
Lorsqu'il lui proposa de la déposer quelque part, Relena pensa instantanément à l'Institut. Seulement elle avait le souvenir que Richard avait l'intention de s'y rendre lui aussi et se prit à hésiter. Devait-elle attendre qu'il ait fini ses petites affaires pour qu'ils puissent y aller ensemble ? Le regard interrogateur, elle se tourna vers l'avocat et se rendit compte que lui-même la regardait pour savoir si elle comptait ou non accepter la proposition de Daryl. Hésitant quelque peu, la jeune fille finit par se décider. Elle se dirigea lentement vers Daryl et se posta devant lui, tout sourire, pour finalement lui expliquer d'une voix douce :
"Je vous remercie pour votre proposition Daryl... Seulement j'ai encore à faire ici... J'espère tout de même vous revoir un jour"
Se levant sur la pointe des pieds, Relena se pencha vers le chauffeur de taxi et déposa délicatement ses lèvres sur sa joue. C'était malheureusement tout ce qu'elle trouvait à faire pour le remercier. Reculant légèrement, il se passa quelques secondes où elle l'observa, pleine d'une reconnaissance évidente. Comme à regret, elle s'éloigna de lui pour rejoindre l'avocat. Une fois devant ce dernier, elle lui souria et s'exclama :
"Voilà ! Tout est réglé ! Je suis prête à partir ! Je vous attendrai ici le temps que vous finissiez vos petites affaires !"
Bien qu'elle était redevable envers Daryl, la jeune fille préférait se rendre à l'Institut avec Richard. Pourquoi ? Tout simplement parceque lui connaîssait sa situation, et pas le chauffeur de taxi. De plus, qui savait comment aurait réagi ce dernier en l'entendant prononçer le nom de cette école pour mutants ? Si elle était si réputée, Daryl devait sûrement savoir quel genre de personnes vivaient en ce lieu. Et Relena ne tenait pas à ce qu'il sâche ce qu'elle était. Il la pensait "normale" et mieux valait que cela reste ainsi, aussi bien pour elle que pour lui...
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Arrivée, aéroport de New-York
Mar 11 Déc 2007 - 23:44
Daryl semblait content de la façon dont Relena le remercia, et il lui adressa un clin d'oeil avant de lui dire au revoir.
"Bien, comme vous voudrez! Si vous repassez par ici un jour, n'hésitez pas je me ferais un plaisir de vous conduire où bon vous sembles!"
Sur ce, il s'éloigna afin de rejoindre sa voiture. Richard rompit le silence lorsqu'il proposa d'y aller. Il demanda à Relena le nom de l'hotel dans lequel elle avait prévu de descendre une fois à New-York, et l'y accompagna.
"Je passerais te prendre dans la matiné, je pense que le mieux est que nous prenions le monorail pour se rendre à Salem Center, ensuite nous prendrons un taxi jusqu'à l'institut."
Richard la salua, précisant qu'il passerait vers 9h le lendemain matin, puis s'éloigna une fois qu'il se fut assuré que la jeune fille avait prit sa chambre. Il ne voulait sans doute pas avoir à retourner la récupérer au commissariat...
C'est sans encombre que Relena passa une nuit bien plus tranquille que la précédente, sans poivrot qui lui chantait dans les oreilles pour la réveiller. Le lendemain matin, Richard arriva comme il l'avait dit, et ils prirent ensemble la route vers Salem.
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"Bien, comme vous voudrez! Si vous repassez par ici un jour, n'hésitez pas je me ferais un plaisir de vous conduire où bon vous sembles!"
Sur ce, il s'éloigna afin de rejoindre sa voiture. Richard rompit le silence lorsqu'il proposa d'y aller. Il demanda à Relena le nom de l'hotel dans lequel elle avait prévu de descendre une fois à New-York, et l'y accompagna.
"Je passerais te prendre dans la matiné, je pense que le mieux est que nous prenions le monorail pour se rendre à Salem Center, ensuite nous prendrons un taxi jusqu'à l'institut."
Richard la salua, précisant qu'il passerait vers 9h le lendemain matin, puis s'éloigna une fois qu'il se fut assuré que la jeune fille avait prit sa chambre. Il ne voulait sans doute pas avoir à retourner la récupérer au commissariat...
C'est sans encombre que Relena passa une nuit bien plus tranquille que la précédente, sans poivrot qui lui chantait dans les oreilles pour la réveiller. Le lendemain matin, Richard arriva comme il l'avait dit, et ils prirent ensemble la route vers Salem.
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