[Matin] 15 Janvier, Gothic eats Chocolate for breakfast

[ Merci Relena de m'avoir souligné mon erreur j'avais vraiment po fait attention à cela ^^ j'ai modifié l'orthographe ^^ et ça ne se reproduira plus ^^ ]


La situation semblait se calmer un peu. Relena semblait un peu perdue, peut être réalisait-elle l’erreur qu’elle avait inconsciemment commise. River aussi avait sûrement aussi essayé de la réconforter et de la faire se calmer un peu. D’ailleurs, la jeune anglaise finit par sortir de la cuisine peu après le départ de Joachim. Alicia pouvait mettre sa main au feu, qu’elle était partie à la recherche du jeune homme pour discuter un peu avec lui. Ses cheveux cachant son visage, il avait été impossible pour Alicia de voir réellement quel était l’état d’esprit du jeune homme en quittant la pièce.

Relena semblait dépité, ne sachant que penser. Elle remercia Alicia et River pour leur soutien. Mais, il était évident que la jeune fille se sentait mal à l’aise après cette aventure. Beaucoup de chose devait lui passer par la tête.

Enfin, la jeune Laura fit finalement son entrée dans la cuisine. Elle salua tout le monde demandant si tout le monde allait bien.

« Coucou Laura »

Puis la jeune fille partit désespérément à la recherche du chocolat et du lait déjà présent sur la table. Alicia finissait tranquillement de préparer son bol quand la jeune fille récupéra l’ensemble des ingrédients et une casserole. Jonas quant à lui avait failli remettre de l’huile sur le feu mais Relena ne prêta vraiment pas attention à lui. Laura reprit la parole pour poser une question classique à cette heure.

« Oui, très bien dormie merci »

Ne voulant pas faire écho avec la réponse de Relena, la jeune fille se retint de dire : et toi ? Ce ne fut pas facile mais Alicia réussi à ne pas le dire. Elle but rapidement son bol de chocolat au lait et prit dans un placard une chocolatine (pain au chocolat pour ceux qui ne comprendraient pas) qu’elle mangea rapidement. Relena déclina finalement la proposition de Jay pour la bataille de boule de neige. En, même temps, vu la température extérieure, ils avaient vraiment toute la journée pour mettre en place cet évènement. Relena proposa en revanche un billard. Alicia ne savait pas jouer à ce jeux, mais elle le connaissait au moins de nom. Son père en avait même un chez elle. C’est juste qu’elle ne s’y était jamais vraiment intéressée à ce jeu.

« Un billard, je ne sais pas jouer donc … je sais pas trop »

L’air indécis d’Alicia montrait qu’elle hésitait à venir même si elle ne savait pas jouer. Après tout c’était peut être le bon moment pour apprendre et débuter dans cette activité.

Eun Jung profita tranquillement de son petit déjeuner, arrachant et trempant au fur et à mesure chaque morceaux puis les mangeant. Il avait découvert récemment ce qu'était un croissant, il en avait déjà entendu parler et vu mais n'en avait jamais goûté avant son arrivée à l'institut. Pendant qu'il mangeait, Laura fit son apparition dans la cuisine en saluant verbalement le groupe présent et prenant des nouvelles de celui-ci. A cette question, le mutant coréen répondit à la petite fille ceci:

«J'ai dormi comme une souche.»

Après avoir répondu à la fillette de 12 ans, il laissa traîner ses oreilles du côté de Relena qui exprima son peu de motivation à sortir dehors pour une bataille de boules de neige. Par contre, elle proposa de faire un billard aux personnes présentes dans la pièce. Ce refus suscita une pensée bien singulière de la part du coréen.

*Marrant, la reine des glaces n'est pas super motivée pour rejoindre son élément naturel.* pensa-t-il un brin amusé.


Cette pensée lui tira un léger sourire amusé. Alicia fut la première à répondre à la proposition de Relena en montrant son hésitation à venir expliquant qu'elle ne savait pas jouer. Ensuite, le coréen déclina la proposition de l'italienne de la manière suivante:

«Désolé mais je vais plutôt profiter de la neige tout de suite. Tu devrais venir avec nous Relena.»


Ayant donné sa réponse et tenté d'inciter Relena à les suivre, il finit son café, se leva de la table, se dirigea vers l'évier et mit sa tasse dans celui-ci. Enfin, il se dirigea vers la sortie de la cuisine en ajoutant, toujours dans son anglais à l'accent coréen, ceci:

«Suis nous Relena, ça va être sympa tu verras.» L'invitant d'un geste de la main. Il fallait bien lui changer les idées ou du moins essayer. Peu après, il ajouta ceci:

«Bon allez, je sors dans le jardin. A toute!»

A peine ceci dit, il s'éclipsa de la pièce en direction du jardin de l'institut. Il lui faudrait tout de même penser à se couvrir avant de sortir.

Jardin

Alors qu'il attendait, il entendit Jonas faire une remarque très négative, mais il ne s'en mêla pas, il espérait juste que Relena n'avait pas entendu et qu'elle allait bien vouloir sortir. Parce que si elle commença à lui répondre, c'était sûr qu'elle n'irait pas mieux. Et en plus les aller-retour continuait. Il vit Laura arriver et lui adressa un signe de tête pour la saluer. En plus, elle n'avait pas l'air très réveillé non plus. Et il attendait toujours sa réponse...

Enfin, elle la lui donna, elle était certes négative mais elle semblait tout de même motivé pour aller se changer les idées, sans pour autant agresser Jonas. En plus, le billard, il savait à quoi sa ressemblait mais il n'y avait jamais vraiment joué, il avait juste regardé les autres. Une bataille de boule de neige, c'était tellement simple pourtant.

-Bon, allons-y pour un billard.... mais si quelqu'un pouvait m'expliquer un peu avant de jouer...

Il se dirigea vers la porte, en se demandant qui d'autres allaient venir. Bien que s'il avait bien compris, deux personnes, cela suffisait.

[hj: désolé pour le petit post mais c'est pour poster avant la semaine prochaine]

A présent que son jeans avait refroidit, et s’apercevant que ceux restant ne souhait guère expliquer a l’esprit endormis qu’était Jonas ce qu’il venait de se passé, il se dirigea, en marchant en canard au vu de l’état du jeans, vers l’endroit ou était sa tasse, la ramassa et la posa dans l’évier, puis il essuya sa place et pris son croissant qu’il n’avait pas fini, chose qu’il s’empressa de réparer.

Ceci fait, il entreprit d’aller se changer, il ne pouvait pas rester dans un jeans tremper ainsi, adressant un vague signe de main aux personnes encore présentes, et jetant un regard un peu énervé à Relena, il quitta la cuisine en se dirigeant vers sa chambre.

Une fois dans sa chambre, il se dépêcha d’enfiler son vieux jeans troué, il n’avait pas envisagé l’éventualité de prendre d’autres jeans de rechange, qu’importe, il irait très bien de toute manière, même si il faisait froid, il trouverait bien un moyen pour se réchauffer.

Dès qu'il fut changé, il se dirigea immédiatement dans le jardin, espérant que Michel le rejoindrait, il aurait ainsi quelqu’un sur qui se défouler un peu, chose dont il avait bien besoin.

[ Jardin]

[ sortit du dodo]

Math après s'être levé, brossé les cheveux et habillé d'un t-shirt "FBI" noir, d'un jogging bleu marine, et d'un sweet à capuche gris et après avoir mis une paire de tennis blanche et noire, il avait donc besoin de satisfaire son ventre qui criait famine. Il descendis donc jusqu'a la cuisine pour trouver de quoi le sustenter ! il entra donc, un peu vaseux, dans lapièce et se cogna, maintenant comme la plupart des matins depuis trois moi, le pied dans le coin de la table.

*Rhaaaa ! ... faudrait peut être un jour pensé à la changé de place cette cuisine !*

se dit il !. Quand il se rendis compte que sa pensé était totalement stupide ils e maudit de s'être levé si vite. une fois arrivé au café il lança d'un tont ... endormis :

-"Bonjour le peuple !"

Il se grata la tête et se mit en quête d'un cuillère, d'une tasse et de sucre. Lorsqu'il trouva ce qu'il cherchait, il s'empressa de se nourrir, prenant tous ce qui était commestible et qui n'avait pas encore été choisit par quelqu'un d'autre. Il repensa au rève qu'il avait fait, il se voyait, enflammé, une boutaille d'eau à la main. puis soudain un sot d'eau lui fut versé sur la tête et ils e réveilla. Depuis quelques temps, Math commençait à avoir vraiment peur de l'eau ou même de sortir dehors quand il neigeait. Aujourd'hui il avait décidé d'allé courir dehors pour vaincre sa "phobie" qui n'en était pas vraiment une. Il n'allait quand même pas resté toute sa vie enfermé ! Quand il n'eut plus fin il se leva. Il n'avait pas preter attention au conversation, et n'avait même pas jeté un oeil dans la pièce pour voir si il connaissait quelqu'un. Il partit directement en direction du parc.

[ Terrain de sport]

chambre cuisine

kieran mal habillé d'un sweet gris derrière lequel on pouvait voir un tee shirt vert dépasser , ainsi que d'un jean arriva en trombe dans la cuisine en criant de joie presque

" il a neigé , il a neigé "

lorsqu'il se rendit compte qu'il était en train de crier chose assez rare étant donner que kieran parlait peu et était plutôt réserver .

il regarda qui était présent de la cuisine celle-ci n'était pas très encombré il salua tout le monde :

" bonjour "

puis s'empressa activement de se préparer un petit déjeuner. il prit le lait dans le frigo , le versa dans son bol direction le micro onde pendant se temps il s'occupa de sortir ses céréales favorites des grains de riz soufflé au chocolat . le micro onde sonna annonçant que le lait était chaud. il le sortit puis versa une quantité non négligeable de chocolat en poudre suivit d'une pincée de sucre et s'asseyant enfin pour commencer a manger ses céréales dans le chocolat chaud .

il regarda rapidement qui était présent et reconnut laura , Kieran savait qu'elle possédait le même genre de pouvoir que lui , il aurait aimé en discuter avec elle mais n'osait pas .

aussi continua il a manger rapidement ces céréales .

Chambre

Lorsque Fabrisio entra dans la cuisine, il ne s'attendait pas à trouver autant de monde. L'instant de surprise passé, il se rappela que dans cette énorme bâtisse, il était assez difficile de trouver un lieu qui ne soit pas envahit.
Tenté un instant de rebroussé chemin, son estomac lui rapela la raison de sa présence ici. Aussi céda-t-il à la colère de son ventre et s'engagea dans la pièce.

- Buongiorno tutti, dit-il en saluant toutes les personnes présentes.

Il s'avança alors vers un des placards au mur, l'ouvrit et en sortit un grand verre. Il se dirigea ensuite vers le frigo d'o il sortit un énorme bidon de jus de fruit qu'il versa en partie dans son verre. Fabrisio s'étonnait encore de la taille des conditionnement d'aliments dans ce pays. De la taille mais aussi du goût. Comment pouvaient-ils boire en aussi grande quantité un jus aussi mauvais ? cela dépassait le jeune italien. Mais il se tut et avala malgré tout le jus.

Adossé au plan de travail, il observa alors chacune des personnes présentes tout en buvant. Il en connaissait beaucoup de visage et certaines pour leur avoir parlé de temps en temps. Mais d'autres en revanche, il ne se souvenait n'avoir jamais parlé avec eux. Comment faire avec tout ce monde. Lui-même n'avait jamais parlé avec tous les étudiants avec lesquels il travaillait.

[Thank you very very very much ^^]

Et bien... A voir la tête de chacun, ils n'étaient pas vraiment disposés à s'essayer au billard. D'ailleurs Relena trouvait un peu étrange qu'aucun d'eux ne sache y jouer. Un jeu typiquement américain pourtant. Et la plupart des élèves de l'Institut étaient originaires de ce pays. Alors du coup, la jeune fille se retrouva à hésiter à son tour. Faire un billard seule n'avait aucun intérêt. S'asseyant à moitié sur la table, Relena laissa traîner son regard quelque peu pensif cette fois sur Hwang dont les lèvres s'incurvaient en un petit sourire. Il semblait amusé tout à coup... La jeune demoiselle aurait bien aimé savoir ce qu'il pensait car cela devait être bien cocasse pour qu'il en soit ainsi amusé. Semblant reprendre contacte avec la réalité, Relena entendit les paroles du jeune coréen. Lui aussi semblait préférer les batailles de boules de neige. Décidément ! Qu'est-ce qu'ils avaient tous avec la neige ce matin ? Ca n'était pas comme s'il n'avait jamais neigé en Amérique !

Certes, cela était souvent le cas en Italie et Relena avait à chaque période hivernale été prise d'euphorie à l'arrivée du beau manteau blanc. Seulement elle n'était plus chez elle et voyait maintenant les choses différemment. Elle avait pourtant pensé, l'espace d'une seconde, qu'elle pourrait retrouver ce sentiment qui lui réchauffait le coeur en confectionnant un bonhomme de neige avec les autres élèves comme elle avait toujours eu coutume de le faire avec ses propres parents. La jeune fille avait même cru à certains moments que son pouvoir était la cause de son besoin de fuir les endroits maculés de blanc, mais il ne s'agissait pas de cela, la raison en était plus profonde. Tournant le regard à travers la vitre, elle le promena sur l'extérieur, soudain pleine de mélancolie. Relena entendit alors Hwang, l'incitant à les suivre. Seulement la jeune fille lui répondit par la négative d'un petit signe de tête avant que ce dernier ne sorte de la cuisine pour rejoindre à son tour ses compagnons de bataille. Elle prit alors la parole et sortit d'une voix à peine audible, tel un chuchotement :

"A toute Hwang..."

Pour la seconde fois, depuis que la jeune fille avait vu le jour, elle en voulait énormément à ses parents. C'était de leur faute si elle se retrouvait dans cet état ! Oui, c'étaient eux les responsables de son indisposition à vivre dans la joie et la bonne humeur car elle n'arrivait à se débarrasser de cette puissante attache qui les liaient envers et contre tous. Rejetant brusquement la tête en arrière, tentant ainsi de chasser toutes ses pensées négatives qui ne la mènerait jamais à rien, Relena prit quelques secondes avant de finalement baisser le regard sur Jay qui lui semblait partant pour un billard. Elle sentait bien que celui-ci n'acceptait seulement que pour lui faire plaisir car de toute évidence, il ne savait y jouer de même. Apparemment, la jeune homme avait vraiment à coeur de lui faire passer un bon moment pour qu'elle puisse ainsi se changer les idées. Elle ne l'avait jamais vu ainsi, mais Jay était vraiment une personne possédant un grand coeur même si ce dernier ne le laissait paraître...

Voyant alors du coin de l'oeil Jonas quitter la cuisine, Relena soupira. Celui-là ne perdait rien pour attendre. La jeune fille, mine de rien, était extrêmement rancunière et rares étaient les fois où elle laissait passer quelque chose. Et la cas Tarzan, elle n'allait certainement pas laisser passer. Elle était certes, sympathique au possible, mais entendait tout de même à un minimum de respect de la part d'autrui. Quelques secondes après, Relena entendait la voix de Laura s'élever, lui arrachant un léger sourire. Posant lentement le regard quelque peu amusé sur celle-ci, elle écouta d'une oreille attentive la fin de son récit. Curieusement, la jeune fille n'avait même pas remarqué que le bon monsieur soleil les avaient accompagné dans leurs réveils. C'était dire si elle était à côté de la plaque en ce moment... Suivant rêveusement les gestes de la petite Laura, Relena eut soudain un coup de sang alors qu'elle voyait la casserole sombrer, répendant ainsi son liquide bouillant à quelques centimètres de la petite fille...

Sur le qui-vive, elle s'apprêtait à bondir à sa rencontre lorsqu'elle vit que cette dernière semblait pouvoir se débrouiller. Apparemment, elle n'avait été que légèrement brûlée à l'index et la jeune fille laissa alors échapper un lent soupir de soulagement. Se redressant lentement tandis que Jay se dirigeait vers la sortie, Relena, d'un mouvement de tête, demanda silencieusement à ce dernier de l'attendre alors qu'elle allait à la rencontre de Laura qui venait à son tour de décliner sa proposition. S'arrêtant à quelques centimètres d'elle, elle posa alors un genou à terre pour être à sa hauteur et emprisonna délicatement le doigt souffrant de Laura de ses mains, la coupant dans son élan alors qu'elle passait la serpillère. La jeune fille ne savait pas vraiment quel accueil elle allait recevoir, mais le plus important pour l'heure était de calmer la douleur de la petite, qu'elle appréciait. Laissant alors diffuser un léger fluide glacial de ses mains, elle en imprégna le doigt de Laura en petites vagues diffuses pour éviter de geler complètement ce dernier. Cela dura quelques infimes secondes où Relena ne quittait le regard de la petite fille, se voulant rassurante...

Seulement elle finit par le baisser, ce dernier soudain emprûnt à la tristesse. Cette scène lui rappelait douloureusement celle qu'elle venait de vivre avec Joachim. Comme prise en faute, elle libéra doucement le doigt de Laura et se releva non sans lui avoir murmuré au passage d'une voix qui reflétait une extrême douceur :

"Ce n'est rien. Et puis tu peux nous rejoindre quand tu veux, ça sera avec grand plaisir"

L'attention tournée cette fois vers Math qui venait de franchir le seuil de la cuisine, Relena se contenta simplement de sourire au jeune homme alors que celui-ci leur passait le bonjour. Lui non plus n'avait pas l'air bien réveillé. La jeune fille fut plutôt surprise de le voir décamper aussi rapidement mais n'en montra rien cependant. Après tout, chacun faisait comme bon lui semblait. Tournant de nouveau la tête vers Laura, elle lui souria une dernière fois avant de finalement regagner la place qu'elle occupait quelques minutes auparavant. Kieran passait alors la porte, déroutant Relena sous ses cris de joie et d'excitation. Comme amateur de la neige, on ne pouvait faire mieux ! Alors qu'il s'affairait à prendre son petit déjeûner à son tour, la jeune fille sentit son coeur bondir dans sa poitrine, soudain figée. Elle n'avait pas rêvé ! Cétait bien de l'italien qu'elle venait d'entendre ! Posant alors le regard sur la personne qui venait d'entrer, Relena fit les yeux ronds, surprise, il fallait l'avouer...

Fabrisio... Ce fameux jeune homme dont Léo lui avait parlé, que Sven appelait "stronzo" et qui possédait le même pouvoir qu'elle. Elle l'avait aperçu en tout et pour tout, seulement trois fois alors qu'ils se trouvaient en cours. C'est d'ailleurs là qu'elle avait appris de qui il s'agissait réellement. Maintes fois elle avait tenté de l'aborder seulement celui-ci disparaîssait aussi vite qu'il n'apparaîssait. Du coup, il ne devait certainement pas savoir qui elle était. Alors qu'il allait s'adosser au plan de travail, la jeune fille l'observa lentement et lui souria gentiment, voyant qu'il balayait l'assemblée du regard. Elle prit alors la parole et lui répondit dans sa langue d'origine :

"Buongiorno Fabrisio, come sta ?"

Relena était partagée entre l'envie de lui demander si cela ne le dérangeait pas de s'entretenir avec elle au sujet de leur pouvoir commun et celle de se taire de peur que ce dernier n'apprécie pas son geste. Après tout, elle-même n'aurait pas supporté qu'on lui parle de son don il y avait encore quelques semaines. Seulement maintenant, cela ne la dérangeait plus. Elle ne savait toujours pas à quoi était dû ce revirement mais bon, quelle importance au final ? L'image de Jay s'imposant à elle, la jeune fille se prépara enfin à quitter la cuisine non sans avoir proposé chaleureusement, l'on ne savait jamais, aux deux nouveaux arrivants, stoppant alors son ascension sur le pas de la porte :

"Et vous ? Cela vous dit une partie de billard ?"

Se tournant alors vers Alicia, un grand sourire aux lèvres cette fois-ci :

"Tu sais Alicia, si tu hésites simplement parceque tu ne sais pas y jouer, je peux toujours te montrer comme à Jay"

Juste après son réveil

Une bonne nuit. Elle avait passé ses vacances à l'Institut, seule, ou presque. Il n'y avait plus eu autant de monde tout d'un coup. Kitty était partie avec River et Wind, ce qui faisait que Kim se trouvait seule dans la chambre qu'elles utilisaient ensemble. Cela avait paru bizzare lors des premièrs jours, mais elle finit par s'y habituer assez rapidement. Sinon, elle faisait une petite promenade avant de se coucher lorsqu'elle ne se sentait pas d'humeur à dormir... Et finalement, la fatigue arrivait comme un train dans une gare et l'emportait loin... Loin...

Kim était arrivée à la cuisine et vit beaucoup de monde, à cette heure. Les vacances étaient donc réélement terminées. Pas un jour de plus ni de moins, tout simplement. Laura était avec du pain et un couteau, il y avait Fabrisio, Relena, Kieran, Math et bien d'autres dont elle n'aurait certainement pas le temps pour les nommer tous et toutes.

"Bonjour tout le monde." Dit-elle avec un sourire.

Elle entendit alors Laura proposer des tranches de pain. Pourquoi pas ? Après tout, pendant les vacances, Kim avait bien profité des déjeuners et des dîners pour manger du riz, mais pour le petit-déjeuner, elle avait réalisé que ça serait impossible de manger du riz avec un bol de soupe, fallait-il donc s'accoutumer un peu aux habitudes occidentales.

"J'aimerais bien, s'il te plaît." Demanda-t-elle ensuite à Laura.

- Ciao Laura, dit-il à la fillette

Il lui dédia un sourire puis retourna dans ses pensées. Pas encore totalement réveillé, il songeait pour l'instant à boir son jus de fruit histoire de se rafraîchir.

Alors qu'il buvait tranquillement installé contre le plan de travail, les yeux dans le vague et l'esprit tout aussi enlisé, Fabrisio eut la surprise d'entendre sa langue natale.
Un instant surpris, il ne réagit pas de suite. Mais une fois la surprise passé, il releva la tête et vit alors une jeune fille en face de lui. Etait-ce elle qui l'avait salué ? Son air intimidé et le fait qu'elle soit presque gêné semblait indiqué que oui.

- Be ... bene, dit-il hésitant.

Tenant toujours son verre, il n'en revenait pas d'entendre ici dans cette pièce, après des mois, sa langue maternelle. Soudain, l'étrange impression du levé, le doute quant au bien fait de se lever disparut. Il esquissa un léger sourire, content finalement d'être sortit de sa chambre et d'être descendu se mêler aux autres.
Certes il connaissait Relena de nom mais jamais il ne se serait douté qu'elle puisse parler italien. Rien n'aurait pu le lui faire supposé cela.

Mais alors qu'il aurait voulu poursuivre, en savoir plus sur elle, voilà qu'elle sprétait à quitter la pièce. C'est alors qu'elle proposa une partie de billard. Ce n'était certes pas son jeu favori mais cela le tentait bien.

- Une partie de billard ? lança-t-il. Perché no

Fabrisio bu d'un coup ce qui lui restait dans son verre et déposa celui-ci dans l'évier.
Il se dirigea ensuite vers la sortie

Les yeux bouffis et les cheveux en pétard, Léo était mal reveillé ce matin. D'ailleurs comme pour en rajouter à cette journée qui semblait mal commencer, il ne vit pas en entrant dans la cuisine Fabrizio. Il se le prit alors en pleine face. Bougont et grognon, il ne put s'empêcher de marmoner quelques choses d'inaudibles dans sa bouche.

" ...Super. Salut Fab! "
Pour en rajouter à la situation, la cuisine était comme à son habitude plaine de monde. Or, Léo n'était pas d'humeur à parler ce matin. En y réfléchissant, il se demandait si l'humeur de Frank ne commençait pas à déteindre sur lui.
Heureusement tout ne semblait pas perdu pour cette journée déjà mal entamée. Ses yeux se réouvrirent légeremen t lorsqu'il aperçu Relena. Cela faisait maintenant plusieurs mois qu'ils se connaissaient et Léo appréciait la façon dont leur relation était. Entamé dans cette cuisine le matin de l'arrivée de la jeune fille à l'insitut, les deux s'étaient rapprochés au fur et à mesure.
Un doux et léger sourire s'esquissa sur ses lèvres. Bon d'accord, la journée n'allait sans doute pas être si mauvaise que prévu.

Léo comprit au bout de quelques secondes que Fabrizio, qu'il avait entendu parlé en italien avant de se le prendre, s'adressait à Relena.

* Ca y est c'est pas vrai, ca recommence. *
Les deux jeunes gens italiens s'étaient rencontrés et discutaient dans une langue que Léo ne connaissait absolument pas.

* Super, ils ont des atomes crochus en plus. *

Redevenant presque aussitôt grognon, Léo se dirigea vers le frigo tout en lâchant un "bonjour" général. Resorant la tête du frigo, il ne put s'empêcher de lacher un "ça va" plus particulièrement vers Relena.

Sur le pas de la porte, Fabrisio se heurta à Léo.
Ce dernier visiblement mal réveillé, était bougon et pas de très bonne humeur. Et la "rencontre" avec Fabrisio ne semblait pas améliorer son état.

- Ho, scuse Léo, dit-il

Fabrisio voulut alors discuter mais Léo ne semblait pas d'humeur. Pourquoi ? Le jeune italien ne comprenait pas et ne chercha pas à comprendre. Du moins pas sur l'instant. La foule dans la pièce empêchait toute discussion. Fabrisio se dit alors que, peut-être, cela était simplement du à un mauvais réveil
Aussi Fabrisio n'insista pas et laissa passer..

Kieran trouvait que cela bougeait beaucoup dans la cuisine , elle était emplie d'aller et venu incessante .

alors qu'il allait commencer à manger d'autre personne surgirent dans la pièce , un certain fab que kieran salua également , il n'arrivait toujours pas a s'habituer a l'entendre parler dans sa langue natale de l'italien , une langue chaude , agréable a entendre .

apparemment Relena devait le comprendre car kieran remarqua que le visage de la jeune femme s'éclaira en entendant fabrizio , il échangèrent quelque parole en italien . Relena proposa apparemment a Fab et a kieran s'il était tenté par une partie de billard , Kieran connaissait un peu ce loisir , mais préférait se dépêcher pour sortir dehors

" merci Relena , mais il a neigé , donc je vais d'abord aller dehors un peu , peut être plus tard . "

kieran se rendit alors compte qu'il avait déjà mangé toutes les céréales dans son bol et la petite laura proposait de couper de tranches de pain a tous le monde kieran répondit donc :

" je veut bien laura c'est gentil "

sur ce deux autres personnes entrèrent dans la cuisine Kim et léo que kieran salua également :

" bonjour bien dormit ? "

puis kieran se dépêcha de finir de manger . puis se souvint d'avoir lut sur le panneau des corvées qu'il devait s'occuper de la vaisselle il devrait penser à repasser par la et la faire . mais il n'en pouvait plus il n'avait que trop hâte que d'aller se jeter dans la poudreuse . Aussi se leva t-il puis lava son bol dans l'évier dit :

" à plus tard et venez donc dans le jardin après il a neigé c'est super ."

et toujours d'un ton joyeux kieran partit en direction du jardin .

jardin

[ jardin]

Tenant toujours la main de Gabriel, Kitty rentra dans l'institut. Etre de nouveau avec son parrain la réjouissait. Ce dernier lui avait beaucoup manqué pendant son séjour en Angleterre. Gabriel prenait de plus en plus de place dans le cœur de la fillette. De toute façon après la parution de l'article dans la Sentinelle quelques mois plus tôt, l'amour qu'elle ressentait pour ses parents adoptifs avait disparut laissant la place à un sentiment opposé et plus négatif. Et malgré ce que lui avait dit Cassandre, se haine pour eux n'avait pas disparu. Elle savait qu'elle ne pourrait jamais leur pardonner ce qu'ils avaient fait.
La petite télépathe frissonna de nouveau. Elle sentait encore le froid de la boule de neige dans son dos. La fillette aimait beaucoup la neige mais elle préférait nettement rester à l'intérieur. Etant d'une nature fragile, elle attrapait facilement mal en hiver. Lorsqu'ils arrivèrent dans le hall, la fillette remarqua que River embrassait Lucas.

*Elle sort pas avec Roscart, River? Décidément je comprendrais jamais les grands.*

S'il y avait un truc qu'elle avait apprit dans sa famille adoptive, c'était bien de ne pas se mêler des affaires de cœur de sa soeur ainée donc la fillette ne fit pas plus attention à ce qui ce passait dans le hall.
Accompagné de Gabriel, elle entra dans la cuisine. Elle vit qu'il y avait de nombreux élèves dans la pièce. Elle constata que Kim était levée. Elle lâcha la main de son parrain, leva son manteau, son écharpe, ses gants et posa le tout sur une chaise. Puis elle salua tout le monde.

"Bonjour tout le monde."

La petite fille se tourna vers son parrain et le regarda en se demandant s'il avait déjà prit son petit déjeuné. Elle sentit son nez la chatouiller et éternua. Un peu gêné, elle dit à Gabriel:

"Pardon parrain"

La petite StryX espérait qu'elle n'avait pas attrapé froid. En plus elle était de corvée de nettoyage du X-jet. Elle se prit un bol ainsi que les céréales et le lait et s'installa à table. Elle laissa une place libre pour que Gabriel puisse la rejoindre. Laura était en train de couper du pain pour tout le monde apparemment.

[ Jardin]

Toujours main dans la main avec Kitty, Gabriel rentra dans l'Institut. La douce chaleur des lieux les enveloppa sitôt qu'ils furent dans le hall. Bien qu'habitué aux températures basses, Gabriel trouva malgré tout bien agréable d'être au chaud et au sec. D'autres semblaient en profiter mais Gabriel se contenta de sourire et de ne pas jouer les indiscrets.
La fillette et lui gagnèrent rapidemment la cuisine déjà pleine de monde. Kitty posa ses affaires et salua tout le monde. Gabriel, discret, préféra s'abstenir, se contentant de saluer d'un bref mouvement de tête les élèves qui le regardèrent.

Puis la fillette alla s'installer à table avec un bol de céréales. Gabriel se servit un verre de jus de fruit et vint s'assoir à côté de sa filleulle qui lui avait gardé une place.
Silencieux, adossé à sa chaise, il observa toue à tour Kitty et les jeunes présents dans la pièce

( Terrains de sport)

Joachim rentrait, il avait à nouveau un pseudo-sourire. Toujours des poches sous les yeux et un teint un peu plus pâle que d'habitude. Et il n'avait plus de gants. La peau de ses mains à nu. Il avait mis du temps à rentrer. Touchant la neige, se délectant de la sensation procurée par le bois des portes. C'était tellement agréable de pouvoir à nouveau sentir des choses. La plupart des choses qu'il éffleurait lui donnait un frisson. Il entra dans la cuisine. Il y avait du monde. Relena était toujours là. Kitty était arrivée. Il alla vers cette dernière.

"Bonjour professeur Layne !" Il s'agenouilla à la hauteur de Kitty "Salut jeune demoiselle. Bien dormi ? J'règle un truc j'prend du chocolat et je reviens t'embêter."

Il se releva et se dirigea vers le placard ou subsistait le reste de la plaquette de chocolat. Il la prit, coupa un carreau qu'il mit dans sa bouche. Il retrouvait vraiment le sourire. Gabrielle avait raison. Maintenant il se maitrisait, maintenant il était tranquille. Il alla vers Relena et s'arrêta à deux mètres d'elle. Il lui tendit un carreau de chocolat. Il prit un air sérieux, pas grave, juste sérieux.

"Relena je sais pas ce que tu veux eur apprendre mais tu devrais prendre des forces ! Enfin... t'es pas obligée d'accepter ce carreau. Moi je sais où j'en suis, je demande rien de plus..."

Gabrielle ne tarda pas à arriver dans la cuisine elle aussi qui était remplie de monde. Reflexe habituelle, elle recula à la vue de toutes ses personnes, mais se reprenant, elle s'obligea à entrer.
Elle salua toutes les personnes présentes d'un geste de la main, ne souhaitant pas les déranger dans leur rituel matinal.
Son professeur se trouvait là. Elle lui adressa un grand sourire.

"Bonjour professeur, bien dormi?"

chambre du Drogué et du Pourri !!! ^^

Alixtide déboula en trombe dans le hall, hors d’haleine. Il avait failli prendre la gamelle de sa vie dans l’escalier, quand il avait entendu Iacobo si proche. Un rapide regard en arrière, une fois arrivé en bas, le pétrifia.

*Un homme nu à ma poursuite ???*

C’était tellement irréel que son cerveau fit un léger blocage. Suffisant pour faire perdre de précieuses demi secondes au roi des ordures. Réalisant qu’il était en chaussettes, il reprit la course, oublia son plan d’aller dehors, bifurqua dans le couloir, paniqua comme un fou.

*Cuisine cuisine cuisine …*

Alixtide savait confusément qu’il y aurait plein de monde, sûrement des mineurs, des profs, des mutants dangereux, bref, toute l’artillerie pour abattre le sprinter nudiste.

« AU CHECOURS !!! PARGON PARGON PARGON PARGON !!! »

Il entra comme une fusée dans la cuisine, bousculant sans ménagement Fabrisio qui se tenait prêt à sortir. Il vit des silhouettes, dans le paysage virevoltant.

Alixtide était habillé, en chaussettes, et étreignait dans ses bras, comme si c’était un nourrisson, un ballot de linge. Il tenait entre les dents une chaussette blanche usagée. Le teint de son visage était rouge écrevisse.

Il faillit encore se prendre les pieds dans une chaise, cogna Joachim, puis se précipita sur le placard de la poubelle. Il l’ouvrit comme si sa vie en dépendait, et fourra dans le réceptacle des ordures le tas de linge. Il referma et se plaqua devant, haletant et en sueur. C’est là qu’il repéra les différents protagonistes, et surtout … l’ours !! L’Ours Gabriel, le prof qui était attiré par les jeunes garçons tout justes majeurs … Iacobo allait lui tomber, tout cru, dans les bras.

Les paroles de Juliette, pourtant anciennes, lui revinrent en mémoire : "Ce qui arrangerait bien tes affaires, c'est que le professeur Layne soit séduit par un autre élève... Ainsi, tu n'aurais plus à t'en faire ..."

Une aubaine, qui relevait du miracle.

Evitant soigneusement tous les regards, il observa, le cœur battant à tout rompre, l’encadrement de la porte, et attendit Iacobo. Il y avait encore l'heureuse éventualité qu'il se soit pris un tapis ou autre obstacle sur la route ...

Confortablement assis, Gabriel continuait d'observer tout le petit monde qui vaquait dans la cuisine. Adossé à la chaise, la main gauche tenant le verre, la droite sur le dossier de la chaise de Kitty, il ne perdait pas une miette de ce qui se passait. Tant de potentiel réunit dans une seule pièce, il y avait de quoi perdre la tête. Plus il regardait ces ados, moins il comprenait pourquoi les états avaient peur de ces jeunes.

- Joachim, dit-il en inclinant légèrement la tête en réponse au bonjour du jeune homme. Puis, lorsqu'il s'éloigna, il se pencha vers Kitty et lui parla discrètement. Un ami à toi ?

Il n'eut pas le temps d'attendre une réponse que Gabrielle fit son entrée dans la cuisine. Du coin de l'oeil, l'hésitation de son élève ne lui échappa pas. et il se rappela l'aversion que la jeune fille avait pour les foule. Aussi fut-il un peu surpris de la voir malgré tout rentrer dans la pièce. Etait-ce sa présence à lui qui l'avait motivé à entrer, il n'aurait su dire, quoiqu'il en soit, elle s'avança et vint le saluer.

- Bonjour Gabrielle, répondit-il. Oui, j'ai bien dormi, merci de t'en soucier. Et toi ?

Mais une fois encore, il n'eut pas le temps de recevoir de réponse. Alixtide fit une entrée fracassante, bousculant certains élèves sur son passage. On aurait dit qu'il était poursuivit par quelque chose ou quelqu'un.
Instinctivement, Gabriel se leva de table, les yeux rivés sur la porte, prêt à recevoir ce qui allait entrer.

~Chambre de Iacobo
Iacobo courait a present dans les couloirs , il soupira , leva les yeux au ciel : dans quel plan rock n roll s'etait-il encore fourre ?

Il avait sousestime la rapidite d'Alixtide et s'etait vu accelerer dans les escaliers , au risque de tribucher dans un tapis et mourir stupidement , la colonne vertebrale brisee , nu , dans le hall de l"Institut . On n'aurait probablement pas oser lui faire une tombe , vu le personnage et les circonstances de sa mort.

Alixitide tourna : il entrait dans la cuisine . Une demi seconde d'hesitation pour le serbe : a cette heure la piece devait etre pleine . Un regard des pieds jusqu'a la tete : il etait bien nu , dans la precipitation il n'avait strictement rien emporte , seulement porte par le desir de recuperer ses affaires et sequestrer Captain Porko une petite semaine , prevoyant deja de le nettoyer matin et soir , imaginant deja les rictus d'horreur du francais a l'idee d'etre propre.

Rock n Roll .

Le serbe apparut dans l'encadrement de la porte , nu , une main camouflant tant bien que mal son entrejambe , son corps mince et muscle a la vue de tous , son tatouage "2+2=5" lui barrant le dos , sa tignasse de cheveux en bataille , une barbe de quelques jours : on pouvait se demander legitimement ce que l'urluberlu foutait ici.

Il eut juste le temps d'apercevoir Alixtide le perfide plonger ses affaires dans la poubelle . Iacobo stoppa net , fixa furieusement le francais . Il venait juste de prendre en compte la presence d'autres eleves , dont un professeur : il refoula donc sa montee d'os.

"Alitixtide tu vas nettoyer ca . Cela risque de tres mal se passer , je pense que tu n'y tiens pas. Qui sait , une nuit..."

Le ton se voulait froid , menacant , sous entendant que leur histoire n'etait pas terminee.

Kitty vit son parrain se prendre un jus d'orange et venir s'assoir à côté d'elle. Il avait posé sa main droite sur le dossier de la chaise de la fillette. La petite télépathe commença à manger ses céréales en écoutant ce qui se disait dans la cuisine. Elle vit arriver Joachim qui s'approcha d'elle et la salua. Kitty lui répondit avec un sourire:

"Bonjour Joachim. J'ai bien dormi merci."

Il l'avertit qu'il prenait un truc et qu'il revenait l'embêtait. La petite fille regardait le jeune homme s'éloigner et aller discuter avec Réléna. C'est alors que Gabriel lui demanda si c'était un ami. Kitty se mit à réfléchir. Elle ne le considérait pas spécialement comme un ami. Enfin pas comme Laura ou les membres de son équipe. Pour elle, il était comme les autres élèves de l'institut. Elle n'eut pas le temps de répondre à son parrain que Gabrielle entra aussi dans la cuisine et salua son professeur référent. Kitty ne savait pas quoi pensait de la jeune femme. Elle lui faisait beaucoup penser à Ernest. Elle semblait si distante avec tout le monde. Juste après que Gabriel est répondu à son élève, Alixtide entra dans la cuisine comme s'il avait le diable à ses trousses. La petite StryX arrêta de manger à l'entrée du jeune mutant. Depuis l'histoire du barbecue, la fillette se méfiait encore de lui et en avait limite peur. Elle vit son parrain se lever de table et attendre ce qui allait arriver. Kitty se leva à son tour et alla prendre la main de Gabriel. Elle n'était pas rassurée par la présence du mutant odorant. C'est alors que Iacobo entra à son tour dans la pièce. C'est alors que Kitty vit un truc hallucinant. Le mutant serbe était nu comme un ver. Mais il essayait tout de même de cacher ses parties intimes. La petite fille resta figée de stupeur. Elle ne bougeait plus d'à côté de Gabriel. Elle n'arrivait même pas à se demander pourquoi il se baladait tout nu dans l'institut. Sur le coup, la petite fille avait gardé la bouche ouverte d'étonnement et elle garda les yeux fixés sur le jeune homme nu.

Bureau de Cassandre

Georgia était plutôt satisfaite de sa séance de psychothérapie. En fait parler avec la psy de l'Institut, c'est comme parler à une super bonne copine juste un peu plus vieille qu'elle, plus sage et moins impulsive. Elle se sentait reboostée et prête à déplacer des montagnes.

La quête de Gabrielle l'emmena assez rapidement à la cuisine. La New Yorkaise sourit de façon incontrôlable à la vue de son amie. Comme quoi, une seule personne et le reste du monde pouvait claquer, ça lui était égal...

On s'attachait rapidement à des détails sans importance. Une mèche qui tombe sur les cheveux. Une odeur. Un contact tactile. Un regard qui en dit long. Un sourire autant. Avait elle le collier que Georgia lui avait offert ? Si oui ça voulait dire quoi ? Si non ça voulait dire quoi ? La New Yorkaise s'était même farci le bouquin de l'infâme castor de Sartre, juste par ce que c'était elle qui le lui avait acheté... Comme quoi...

S'approchant de Gaby, Georgia remarqua rapidement qu'elles n'étaient pas seules dans la cuisine. Plein de gens comme d'hab'. Laura. Kitty. Alixtide qui avait l'air d'avoir fait une ânerie de plus (de trop ?). Les fesses de Iacobo avec un beau tatouage Orwellien... Les fesses de Iacobo ?

En effet, le serbe était nu comme un ver...

"Salut Iacobo ! Joli tatouage au fait... Si t'es sage, je te ferais voir le mien..."

Au fond, si le serbe était à poil c'est qu'il devait avoir une raison. Et même s'il n'avait pas de raison, ce n'était qu'un homme tout nu... Rien d'incroyable en fait. L'humanité, sauf les divers cas relevant de la tératologie, était divisée en deux modèles qui présentaient des variations superficielles. La mutanité c'était un poil plus complexe. Mais une p'tite biroute restait une p'tite biroute, pas de quoi s'affoler en fait...

Enfin, face à Gabrielle, le plus proche possible en fait, elle lacha, d'une voix un peu rapide, un peu battante :

"Salut la belle... Tu vas bien ?"

Grand sourire de prédatrice carnassière qui se doute que peut être l'extinction de sa race est pour demain...

[ Jardin]

Jonas venait de revenir dans la cuisine, essoufflés par ses transformations et les courses qu’il avait fait avec elles, il n’avait encore jamais utilisé autant son pouvoir et cela n’arrangea donc rien à sa fatigue général.

Arrivant dans la cuisine, et voyant de nouvelles têtes qui avaient débarqué, donc un Iacobo nu et un Alixtide à bout de souffle, il salua d’un bref geste de la main tout le monde, ne s’attardant pas trop sur la nudité, ni sur le tatouage de Iacobo, il vint à la rencontre du professeur Layne.

« Professeur, il faudrait que je vous parle... » Il jeta un regard à Kitty, qui semblait subjuguée par la nudité de Bones, se plaçant devant le champ de vision de Kitty afin qu’elle ne puisse pas trop en voir, il continu en revenant sur le professeur. « Quand vous aurez le temps… ».

Attendant la réponse de Gabriel, il ne pu s’empêcher de regarder alternativement Iacobo et Alixtide, leurs situations devait probablement être liées, mais qu’es qui pouvait pousser quelqu’un comme Iacobo, bien qu’il ne le connaisse que peu, a courir ainsi nu dans l’institut ? Il aurai bien aimer le savoir, mais se garda bien de le leurs demander.