EVENT : Le dancefloor
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Mina Kovacs
Carrie Marcin
Georgia Beccaria
Le courtier temporel
8 participants
Re: EVENT : Le dancefloor
Jeu 12 Fév 2009 - 23:51
Bureau de Carrie.
"Je ne devrais pas te laisser seule : j'ai trop peur qu'un autre veuille te dire combien tu es resplendissante et somptueuse."
Ken arriva juste derrière Rachel et prononça ces quelques mots avec une très grande douceur. Il n'avait pas besoin de lui parler ou de la voir pour savoir qu'elle n'était pas très bien : sa façon de se tenir, le fait qu'elle soit seule...tout ça lui disait tout. Et puis, il la connaissait : il savait bien que la jeune femme n'aimait pas quand il la laissait. Même s'ils avaient beaucoup passé de temps ensemble ces derniers mois, elle devait être un peu triste qu'ils étaient si peu l'un avec l'autre ce soir-là.
Et c'était sa faute.
Il s'approcha d'elle et posa tendrement ses mains sur les hanches de son amoureuse. Un petit sourire tout mignon était posé sur son visage alors qu'il la fixait, calmement. Sa voix était très douce, très amoureuse, espérant ainsi pouvoir se faire pardonner par celle qu'il l'aimait.
"Je suis désolé : je suis venu en retard, je ne t'ai pas trouvé de suite et je suis parti...je m'excuse. Je n'ai pas assuré ce soir alors que j'aurais voulu être avec toi. Je me suis perdu sur mon ordinateur et après, j'ai essayé de me faire des amis...d'être sociable. Ca a marché, je crois, c'est bien...mais j'aurais voulu être plus avec toi. Et puis, après...je ne pouvais pas laisser Daedalion seul. On ne se connaît pas bien, je pensais pouvoir nous lier un peu...je crois que ça a marché. Et je ne voulais pas le laisser seul face à Carrie.
Je pense que...que j'ai bien fait...mais je m'en veux : j'ai été loin de toi. Je suis désolé, désolé d'être parfois perdu, rêveur...je suis désolé. Je t'aime. Et tu es juste la plus belle fille ici."
O'Connell s'était entièrement livré : il ne savait pas si c'était une bonne idée mais c'était la seule qui lui était venue. Mieux valait être honnête pour n'avoir aucun regret si ça tournait mal.
"Je ne devrais pas te laisser seule : j'ai trop peur qu'un autre veuille te dire combien tu es resplendissante et somptueuse."
Ken arriva juste derrière Rachel et prononça ces quelques mots avec une très grande douceur. Il n'avait pas besoin de lui parler ou de la voir pour savoir qu'elle n'était pas très bien : sa façon de se tenir, le fait qu'elle soit seule...tout ça lui disait tout. Et puis, il la connaissait : il savait bien que la jeune femme n'aimait pas quand il la laissait. Même s'ils avaient beaucoup passé de temps ensemble ces derniers mois, elle devait être un peu triste qu'ils étaient si peu l'un avec l'autre ce soir-là.
Et c'était sa faute.
Il s'approcha d'elle et posa tendrement ses mains sur les hanches de son amoureuse. Un petit sourire tout mignon était posé sur son visage alors qu'il la fixait, calmement. Sa voix était très douce, très amoureuse, espérant ainsi pouvoir se faire pardonner par celle qu'il l'aimait.
"Je suis désolé : je suis venu en retard, je ne t'ai pas trouvé de suite et je suis parti...je m'excuse. Je n'ai pas assuré ce soir alors que j'aurais voulu être avec toi. Je me suis perdu sur mon ordinateur et après, j'ai essayé de me faire des amis...d'être sociable. Ca a marché, je crois, c'est bien...mais j'aurais voulu être plus avec toi. Et puis, après...je ne pouvais pas laisser Daedalion seul. On ne se connaît pas bien, je pensais pouvoir nous lier un peu...je crois que ça a marché. Et je ne voulais pas le laisser seul face à Carrie.
Je pense que...que j'ai bien fait...mais je m'en veux : j'ai été loin de toi. Je suis désolé, désolé d'être parfois perdu, rêveur...je suis désolé. Je t'aime. Et tu es juste la plus belle fille ici."
O'Connell s'était entièrement livré : il ne savait pas si c'était une bonne idée mais c'était la seule qui lui était venue. Mieux valait être honnête pour n'avoir aucun regret si ça tournait mal.
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: EVENT : Le dancefloor
Ven 13 Fév 2009 - 5:43
"Amusez-vous les enfants" dit-elle doucement à Yamina et Andrew.
Elle serra le bras que Yamina avait entouré autour d'elle pour lui rendre l'affection qu'elle lui donna. Rachel resta ainsi seule sur la piste de danse, déchirée entre le désir de rester à la fête pour attendre Ken et celui de se mettre en pyjama douillet et d'aller s'enrouler dans ses couvertures avec une bouteille de lait au chocolat. Elle était toujours en dilemne, lorsque Ken revint.
"Oh?..."
Rachel se tourna lentement aux paroles de Ken. Elle le regarda de longues secondes silencieusement. Elle finit par lui envoyer un sourire tout doux, si délicat qu'on aurait eu peur de le voir s'envoler avec un coup de vent. Elle ferma les yeux et secoua lentement la tête, son sourire fragile toujours flottant sur ses lèvres. Elle finit par les ouvrir et tendre la main vers le visage de Ken, le caressant d'une main légère et tendre:
"Ne t'inquiète pas. Depuis que tu es dans les parages, je ne reçois plus de compliments. Le monde doit savoir que je suis toute à toi...
Rachel fit lentement glisser la main qu'elle avait posé sur sa joue jusqu'à l'épaule de son amoureux. Elle se rapprocha de lui lorsqu'il déposa ses mains sur ses hanches. Elle aimait lorsqu'il la prenait ainsi. Elle l'observa attentivement: il avait son petit air tout mignon sur le visage, sa voix chaude et amoureuses...Elle l'aurait croqué tout cru. Elle écouta avec attention ce qu'il lui dit. Elle comprenait tout...elle savait qu'il n'avait pas fait exprès pour la laisser seule...Elle savait qu'il ne voulait pas lui faire du chagrin. Mais ce n'était pas vraiment plsu facile à enlever ses pensées de tout ce qu'ils auraient pu faire pendant la soirée ensemble à la place. Heck, ils n'avaient même pas dansé encore. Rachel s'approcha de Ken et posa sa tête dans le creux de son épaule, respirant son odeur qu'elle aimait tant. Elle l'embrassa dans le cou et le serra contre elle:
"Ne t'excuse pas. Je t'aime tellement."
Elle serra le bras que Yamina avait entouré autour d'elle pour lui rendre l'affection qu'elle lui donna. Rachel resta ainsi seule sur la piste de danse, déchirée entre le désir de rester à la fête pour attendre Ken et celui de se mettre en pyjama douillet et d'aller s'enrouler dans ses couvertures avec une bouteille de lait au chocolat. Elle était toujours en dilemne, lorsque Ken revint.
"Oh?..."
Rachel se tourna lentement aux paroles de Ken. Elle le regarda de longues secondes silencieusement. Elle finit par lui envoyer un sourire tout doux, si délicat qu'on aurait eu peur de le voir s'envoler avec un coup de vent. Elle ferma les yeux et secoua lentement la tête, son sourire fragile toujours flottant sur ses lèvres. Elle finit par les ouvrir et tendre la main vers le visage de Ken, le caressant d'une main légère et tendre:
"Ne t'inquiète pas. Depuis que tu es dans les parages, je ne reçois plus de compliments. Le monde doit savoir que je suis toute à toi...
Rachel fit lentement glisser la main qu'elle avait posé sur sa joue jusqu'à l'épaule de son amoureux. Elle se rapprocha de lui lorsqu'il déposa ses mains sur ses hanches. Elle aimait lorsqu'il la prenait ainsi. Elle l'observa attentivement: il avait son petit air tout mignon sur le visage, sa voix chaude et amoureuses...Elle l'aurait croqué tout cru. Elle écouta avec attention ce qu'il lui dit. Elle comprenait tout...elle savait qu'il n'avait pas fait exprès pour la laisser seule...Elle savait qu'il ne voulait pas lui faire du chagrin. Mais ce n'était pas vraiment plsu facile à enlever ses pensées de tout ce qu'ils auraient pu faire pendant la soirée ensemble à la place. Heck, ils n'avaient même pas dansé encore. Rachel s'approcha de Ken et posa sa tête dans le creux de son épaule, respirant son odeur qu'elle aimait tant. Elle l'embrassa dans le cou et le serra contre elle:
"Ne t'excuse pas. Je t'aime tellement."
- InvitéInvité
Re: EVENT : Le dancefloor
Sam 14 Fév 2009 - 17:05
espace repos
Vadim reprit le contrôle de la situation, en entraînant sa cavalière comme se doit de le faire la moitié mâle d’un couple de danseurs. Légèrement vexé de son échec relatif et certainement provisoire, il entoura de son bras galant la taille de la psychologue. De son autre main il prit la sienne.
Il sourit, pensant aux victimes collatérales et innocentes de leur "défi" : le milliardaire et Viconia.
« Quand je pense que j’ai été doublé par un cachet d’aspirine… »
Grommela-t-il d’un ton faussement accablé à la jeune femme, rythmant son pas sur celui de la musique. La soirée était amusante. Vadim était heureux d’avoir trouvé une compagne de jeu en la personne de Cassandre Deneos. Ses autres collègues lui semblaient tout à coup plus tristes et trop sérieux. Ou alors c’était sa brève entrevue avec le sobre Beckers, et le récent numéro nostalgique d’Adam, qui lui donnaient cette impression. Vadim profita de sa relative hauteur pour jeter un œil aux danseurs alentours. Georgia dansait de manière rapprochée avec la sombre gothique de l’Institut… Le garçon porcher songeait seul sur la piste, Ken et Rachel s’aimaient… Yamina se faufilait…
Une joyeuse ambiance et une bonne soirée, se dit Vadim, reportant toute son attention sur la conduite de ses pas et sur la royale présence de sa belle et mystérieuse cavalière.
Vadim reprit le contrôle de la situation, en entraînant sa cavalière comme se doit de le faire la moitié mâle d’un couple de danseurs. Légèrement vexé de son échec relatif et certainement provisoire, il entoura de son bras galant la taille de la psychologue. De son autre main il prit la sienne.
Il sourit, pensant aux victimes collatérales et innocentes de leur "défi" : le milliardaire et Viconia.
« Quand je pense que j’ai été doublé par un cachet d’aspirine… »
Grommela-t-il d’un ton faussement accablé à la jeune femme, rythmant son pas sur celui de la musique. La soirée était amusante. Vadim était heureux d’avoir trouvé une compagne de jeu en la personne de Cassandre Deneos. Ses autres collègues lui semblaient tout à coup plus tristes et trop sérieux. Ou alors c’était sa brève entrevue avec le sobre Beckers, et le récent numéro nostalgique d’Adam, qui lui donnaient cette impression. Vadim profita de sa relative hauteur pour jeter un œil aux danseurs alentours. Georgia dansait de manière rapprochée avec la sombre gothique de l’Institut… Le garçon porcher songeait seul sur la piste, Ken et Rachel s’aimaient… Yamina se faufilait…
Une joyeuse ambiance et une bonne soirée, se dit Vadim, reportant toute son attention sur la conduite de ses pas et sur la royale présence de sa belle et mystérieuse cavalière.
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: EVENT : Le dancefloor
Sam 14 Fév 2009 - 20:14
Même si Juliette dansait à son propre tempo, de manière lente et lascive, ou plutôt, parce qu'elle dansait ainsi selon sa propre interprétation de la musique ambiante, elle menait le couple qu'elle formait avec Georgia le temps de cette danse. Sans doute était-ce aussi du au fait que, là ou la New yorkaise dansait certainement par instinct ou mimétisme, la gothique romantique, elle, se mouvait grâce à un apprentissage de la danse qui lui avait été inculqué par ses parents. Juliette avait prit l'ascendance, de presque manière naturelle, et sa cavalière paraissait s'abandonner de bonne grâce à son étreinte non dénué d'une tendresse certaine. Tout à sa partenaire de dans, Juliette vit du coin de l'œil les professeurs se succéder à leur tour sur la scène. Mais ce qui attira particulièrement son attention fut le numéro de Adam qui, s'il n'avait rien d'exceptionnel en lui-même, au point que la gothique romantique cru tout d'abord qu'il allait se contenter de faire un discours, la ravit en voyant apparaitre la réplique en miniature de Cassandre. Elle la trouva terriblement adorable, et ne pu s'empêcher de vouloir, l'espace d'un instant, la cajoler tendrement entre ses bras.
Malheureusement, elle savait que ce n'était pas possible, et elle finit par revenir entièrement sur Georgia qui lui parut alors soudainement plus... Jolie..? Innocente..? Charmante..? Ma foi, sans doute était-ce un peu d tout cela à la fois. Elle semblait se plaire entre les bras empli de douceur de la gothique romantique, qui se devait bien d'avouer un réel plaisir à tenir ainsi une fille dans ses bras, tant cela faisait si longtemps que ce n'était arrivé... Depuis un peu plus d'un an en réalité, alors même que l'institut lui était encore inconnu. Ce genre de rapprochement physique lui manquait énormément, mais hormis sa belle Cassandre qu'elle ne voulait surtout pas brusquer, il n'y avait pas véritablement de jeune fille répondant à ses attentes... Ce n'était certes pas leur fautes, mais elle manquaient toutes cruellement de distinction et d'élégance... Des jeunes filles d'aujourd'hui en fin de compte...
Entrainant Georgia dans "sa" musique sans que celle-ci ne lui oppose la moindre résistance, elle vit, à un moment donné, le visage de cette dernière s'approcher du sien et tendre, de manière tellement maladroite que cela en devenait attendrissant, ses lèvres. Celles-ci atteignirent la lisière des lèvres scintillantes de ce rose typique que portait chaque jour Juliette, et cette dernière se demanda alors si elle comprenait bien ce que cherchait à faire sa cavalière. Elle hésita, n'ayant aucun attrait pour faire ce genre de chose avec la blonde rebelle... Mais comme à chaque fois qu'elle trouvait quelque chose de mignon, la gothique romantique ne pouvait résister et à son tour elle approcha ses lèvres parfumés de celles de Georgia et lui dit dans un murmure...
"Un cadeau d'anniversaire, pour une soirée d'anniversaire..."
Puis, elle déposa fermement ses lèvres sur celle de sa cavalière... Ce fut un baiser habité par une certaine passion, même si ce ne fut en réalité qu'un baiser doux, caressant, effleurant simplement cette intimité sans pour autant la pénétrer en profondeur... Un baiser chaste, diraient les poètes... Mais pour Juliette, il s'agissait avant tout d'un baiser volontairement offert, et dont la saveur tactile n'était nullement feinte... Un baiser honorable et pure, mais un véritable baiser dans lequel la gothique romantique mit toute sa tendresse durant de longues et interminables secondes...
... Après tout, n'avait-elle pas promis à Georgia de découvrir son monde..? Et puis un tel baiser était sujet à l'ambigüité, et Juliette affectionnait particulièrement tout ce qui était quelque peu ambigu... La gothique romantique le fit sans-arrières pensées, oubliant même l'existence de celle qui avait visiblement inscrite le prénom de Georgia au fond de son cœur...
Malheureusement, elle savait que ce n'était pas possible, et elle finit par revenir entièrement sur Georgia qui lui parut alors soudainement plus... Jolie..? Innocente..? Charmante..? Ma foi, sans doute était-ce un peu d tout cela à la fois. Elle semblait se plaire entre les bras empli de douceur de la gothique romantique, qui se devait bien d'avouer un réel plaisir à tenir ainsi une fille dans ses bras, tant cela faisait si longtemps que ce n'était arrivé... Depuis un peu plus d'un an en réalité, alors même que l'institut lui était encore inconnu. Ce genre de rapprochement physique lui manquait énormément, mais hormis sa belle Cassandre qu'elle ne voulait surtout pas brusquer, il n'y avait pas véritablement de jeune fille répondant à ses attentes... Ce n'était certes pas leur fautes, mais elle manquaient toutes cruellement de distinction et d'élégance... Des jeunes filles d'aujourd'hui en fin de compte...
Entrainant Georgia dans "sa" musique sans que celle-ci ne lui oppose la moindre résistance, elle vit, à un moment donné, le visage de cette dernière s'approcher du sien et tendre, de manière tellement maladroite que cela en devenait attendrissant, ses lèvres. Celles-ci atteignirent la lisière des lèvres scintillantes de ce rose typique que portait chaque jour Juliette, et cette dernière se demanda alors si elle comprenait bien ce que cherchait à faire sa cavalière. Elle hésita, n'ayant aucun attrait pour faire ce genre de chose avec la blonde rebelle... Mais comme à chaque fois qu'elle trouvait quelque chose de mignon, la gothique romantique ne pouvait résister et à son tour elle approcha ses lèvres parfumés de celles de Georgia et lui dit dans un murmure...
"Un cadeau d'anniversaire, pour une soirée d'anniversaire..."
Puis, elle déposa fermement ses lèvres sur celle de sa cavalière... Ce fut un baiser habité par une certaine passion, même si ce ne fut en réalité qu'un baiser doux, caressant, effleurant simplement cette intimité sans pour autant la pénétrer en profondeur... Un baiser chaste, diraient les poètes... Mais pour Juliette, il s'agissait avant tout d'un baiser volontairement offert, et dont la saveur tactile n'était nullement feinte... Un baiser honorable et pure, mais un véritable baiser dans lequel la gothique romantique mit toute sa tendresse durant de longues et interminables secondes...
... Après tout, n'avait-elle pas promis à Georgia de découvrir son monde..? Et puis un tel baiser était sujet à l'ambigüité, et Juliette affectionnait particulièrement tout ce qui était quelque peu ambigu... La gothique romantique le fit sans-arrières pensées, oubliant même l'existence de celle qui avait visiblement inscrite le prénom de Georgia au fond de son cœur...
- InvitéInvité
Re: EVENT : Le dancefloor
Dim 15 Fév 2009 - 1:07
Espace repos
Cassandre se laissa mener jusqu'à la piste de danse, que les élèves semblaient avoir momentanément abandonnée pour la plupart. Seuls quelques couples dansaient encore au gré d'un morceau plutôt lent, ce qui arrangeait la psychologue, qui n'aurait ainsi pas d'obstacles multiples à calculer à la seconde.
Les grommèlements du Russe arrachèrent un sourire un brin suffisant à la Grecque. C'était bien la première fois que sa prescience lui procurait un sentiment de victoire, aussi futile qu'en soit la raison. Les "victoires" en situation d'enjeu avaient généralement un goût amer, elle ne le savait que trop bien...
Vadim la conduisait d'une prise ferme, ce qui avait l'avantage de lui éviter d'avoir à trop penser pour le suivre. Cassandre se cala une seconde avant les mouvements de son cavalier, et n'eut plus qu'à suivre sa partition temporelle, comme un musicien déchiffre une portée, sans risquer le moins du monde se faire un faux pas.
"Cela arrive aux meilleurs d'entre vous..." commenta-t-elle sur un ton badin, tout en suivant le Russe les yeux fermés.
"Si j'en crois ce que tu as dit à Beckers tout à l'heure, j'ai des chances d'être meilleure qu'Esther en danse ? Cela dit, j'aurais peu de mérite, je ne fais que mettre de la paille sur tes pieds." ajouta-t-elle, mi-sérieuse. Elle garderait au moins un beau souvenir de cette soirée, et espérait que le Russe l'apprécierait au moins autant que celle qu'il avait passée avec Esther et Robert Bateson. Les bons souvenirs se faisaient si rares dernièrement...
"A t'entendre, les proverbes russes sont empreints de beaucoup de fatalisme, c'est quelque chose qui m'intrigue beaucoup, je dois dire..."
C'était un thème qu'elle avait souhaité aborder avec Vadim dès son arrivée à l'Institut.
Cassandre se laissa mener jusqu'à la piste de danse, que les élèves semblaient avoir momentanément abandonnée pour la plupart. Seuls quelques couples dansaient encore au gré d'un morceau plutôt lent, ce qui arrangeait la psychologue, qui n'aurait ainsi pas d'obstacles multiples à calculer à la seconde.
Les grommèlements du Russe arrachèrent un sourire un brin suffisant à la Grecque. C'était bien la première fois que sa prescience lui procurait un sentiment de victoire, aussi futile qu'en soit la raison. Les "victoires" en situation d'enjeu avaient généralement un goût amer, elle ne le savait que trop bien...
Vadim la conduisait d'une prise ferme, ce qui avait l'avantage de lui éviter d'avoir à trop penser pour le suivre. Cassandre se cala une seconde avant les mouvements de son cavalier, et n'eut plus qu'à suivre sa partition temporelle, comme un musicien déchiffre une portée, sans risquer le moins du monde se faire un faux pas.
"Cela arrive aux meilleurs d'entre vous..." commenta-t-elle sur un ton badin, tout en suivant le Russe les yeux fermés.
"Si j'en crois ce que tu as dit à Beckers tout à l'heure, j'ai des chances d'être meilleure qu'Esther en danse ? Cela dit, j'aurais peu de mérite, je ne fais que mettre de la paille sur tes pieds." ajouta-t-elle, mi-sérieuse. Elle garderait au moins un beau souvenir de cette soirée, et espérait que le Russe l'apprécierait au moins autant que celle qu'il avait passée avec Esther et Robert Bateson. Les bons souvenirs se faisaient si rares dernièrement...
"A t'entendre, les proverbes russes sont empreints de beaucoup de fatalisme, c'est quelque chose qui m'intrigue beaucoup, je dois dire..."
C'était un thème qu'elle avait souhaité aborder avec Vadim dès son arrivée à l'Institut.
Re: EVENT : Le dancefloor
Dim 15 Fév 2009 - 2:26
"Comme tous ici savent que je ne suis heureux que quand tu es dans mes bras."
Ken fit un petit sourire à la femme qu'il aimait, et la serra fort contre lui. Il sentait bien qu'elle n'était pas très bien, qu'elle regrettait le temps qu'ils n'avaient pu passer ensemble...et qu'il y avait quelque chose d'autre. Il ne pouvait encore définir quoi mais voulait savoir - après. D'abord, il voulait être avec elle et rien qu'avec elle : il en avait besoin, lui aussi.
"Même si la soirée se finit, même si on est fatigués..."
Il se recula légèrement, tenant désormais les mains de Rachel dans les siennes. Un doux sourire était posé sur son visage alors qu'il fixait ses beaux yeux ; il était bien.
"...m'accorderiez-vous une danse, belle damoiselle ? Je ne suis peut-être pas le meilleur danseur ou le meilleur cavalier, mais soyez assurée de sentir dans ces quelques pas une passion dévorante et totale envers vous."
Il lui fit un de ses petits clins d'oeil avant de se coller à nouveau à elle. Les mains sur ses hanches et son dos, O'Connell déposa un tendre baiser dans la nuque de son aimée avant de voir que Juliette et Georgia se laissaient aller à des conduites similaires ; il sourit et en fut heureux, intérieurement : elles étaient différentes mais pouvaient passer du bon moment ensemble. Il serait content si elles étaient heureuses.
Néanmoins, il décida de se concentrer sur sa propre amoureuse et commença à lui parler lentement, tendrement, à l'oreille.
"Tu es vraiment très, très belle dans ta robe. Je crois qu'on est le plus beau couple ici grâce à toi."
Ken fit un petit sourire à la femme qu'il aimait, et la serra fort contre lui. Il sentait bien qu'elle n'était pas très bien, qu'elle regrettait le temps qu'ils n'avaient pu passer ensemble...et qu'il y avait quelque chose d'autre. Il ne pouvait encore définir quoi mais voulait savoir - après. D'abord, il voulait être avec elle et rien qu'avec elle : il en avait besoin, lui aussi.
"Même si la soirée se finit, même si on est fatigués..."
Il se recula légèrement, tenant désormais les mains de Rachel dans les siennes. Un doux sourire était posé sur son visage alors qu'il fixait ses beaux yeux ; il était bien.
"...m'accorderiez-vous une danse, belle damoiselle ? Je ne suis peut-être pas le meilleur danseur ou le meilleur cavalier, mais soyez assurée de sentir dans ces quelques pas une passion dévorante et totale envers vous."
Il lui fit un de ses petits clins d'oeil avant de se coller à nouveau à elle. Les mains sur ses hanches et son dos, O'Connell déposa un tendre baiser dans la nuque de son aimée avant de voir que Juliette et Georgia se laissaient aller à des conduites similaires ; il sourit et en fut heureux, intérieurement : elles étaient différentes mais pouvaient passer du bon moment ensemble. Il serait content si elles étaient heureuses.
Néanmoins, il décida de se concentrer sur sa propre amoureuse et commença à lui parler lentement, tendrement, à l'oreille.
"Tu es vraiment très, très belle dans ta robe. Je crois qu'on est le plus beau couple ici grâce à toi."
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: EVENT : Le dancefloor
Dim 15 Fév 2009 - 3:48
Le monde explosait autour d'elle. La réalité se déchirait sous ses pieds. Et ni la musique, ni l'agitation des élèves autour d'elle n'aurait pu sortir Georgia de ce moment de pure sérénité.
L'Institut aurait pu s'écrouler sur elle qu'elle n'aurait pas bougé des bras de Juliette. Nichée au creux de ceux-ci, se laissant bercer par le chuchotement de la chanson, le bourdonnement des amplificateurs, la jeune fille se sentait en sécurité, aimée... En paix.
Un cadeau d'anniversaire ? En fait, Georgia se disait que ce moment elle aurait aimé le vivre avec Camille. Mais ce n'était pas possible. Pour se sentir comme elle se sentait en cet instant même, il fallait quelqu'un d'autre, pas quelqu'un de proche, quelqu'un qui créerait la surprise, quelqu'un comme Juliette...
Et revivre le début d'une histoire c'était tout une aventure. Sentir des lèvres désirées se poser pour la première fois sur les siennes. Ce moment tant aimé, tant chéri, unique, qui ne reviendrait plus jamais... On ne se baigne jamais deux fois dans la même eau. Et soupirant déjà de regret, appelant de tous ses vœux cet instant déjà passé mais pourtant si présent pour elle, Georgia renifla du museau. Comprenant que peut être si elle était aussi pénible avec tout le monde c'était pour vivre et revivre des choses pareilles...
Pas par érotomanie ou par bizarrerie pure ou par besoin de provoquer. Ou pas complétement. Juste pour se sentir aimée à nouveau pour la première fois. Et ce au risque de faire souffrir son entourage.
Georgia prit une grande inspiration et regarda la gothique dans les yeux. Pourquoi elle ? Pourquoi ce soir ? Peut être parce que Camille avait été absente. Alors elle se serait servie de Juliette comme d'un jouet ? C'était d'une moralité douteuse et la New Yorkaise s'en mordit les lèvres... Mais peut être aussi que venant d'une personne avec qui elle n'avait aucune affinité, les attentions que lui avait prodiguées la jeune femme étaent plus précieuses car rares et inespérées...
Comme si elle était aimée au-delà de toutes ses différences, de toutes leurs différences. Et que cette première fois à nouveau la renverrait à toutes les premières fois qui composaient son parcours de vie, encore et encore, unissant les chaînes de ses désirs, les fils de ses délires...
Et cette nouvelle première fois, elle voulut en remercier l'auteure mais comprit que les mots étaient dérisoires... La bavarde resta sans voix. Regardant avec des petits yeux brillants sa cavalière d'un soir, elle frotta, doucement, simplement, son nez contre celui de Juliette. Lui effleura les cheveux de la main. Sans oser être plus entreprenante, comme s'il fallait prendre son temps encore et encore pour faire durer ce moment... Elle posa sa tête au creux de l'épaule de Juliette, ne pensant plus à rien...
L'Institut aurait pu s'écrouler sur elle qu'elle n'aurait pas bougé des bras de Juliette. Nichée au creux de ceux-ci, se laissant bercer par le chuchotement de la chanson, le bourdonnement des amplificateurs, la jeune fille se sentait en sécurité, aimée... En paix.
Un cadeau d'anniversaire ? En fait, Georgia se disait que ce moment elle aurait aimé le vivre avec Camille. Mais ce n'était pas possible. Pour se sentir comme elle se sentait en cet instant même, il fallait quelqu'un d'autre, pas quelqu'un de proche, quelqu'un qui créerait la surprise, quelqu'un comme Juliette...
Et revivre le début d'une histoire c'était tout une aventure. Sentir des lèvres désirées se poser pour la première fois sur les siennes. Ce moment tant aimé, tant chéri, unique, qui ne reviendrait plus jamais... On ne se baigne jamais deux fois dans la même eau. Et soupirant déjà de regret, appelant de tous ses vœux cet instant déjà passé mais pourtant si présent pour elle, Georgia renifla du museau. Comprenant que peut être si elle était aussi pénible avec tout le monde c'était pour vivre et revivre des choses pareilles...
Pas par érotomanie ou par bizarrerie pure ou par besoin de provoquer. Ou pas complétement. Juste pour se sentir aimée à nouveau pour la première fois. Et ce au risque de faire souffrir son entourage.
Georgia prit une grande inspiration et regarda la gothique dans les yeux. Pourquoi elle ? Pourquoi ce soir ? Peut être parce que Camille avait été absente. Alors elle se serait servie de Juliette comme d'un jouet ? C'était d'une moralité douteuse et la New Yorkaise s'en mordit les lèvres... Mais peut être aussi que venant d'une personne avec qui elle n'avait aucune affinité, les attentions que lui avait prodiguées la jeune femme étaent plus précieuses car rares et inespérées...
Comme si elle était aimée au-delà de toutes ses différences, de toutes leurs différences. Et que cette première fois à nouveau la renverrait à toutes les premières fois qui composaient son parcours de vie, encore et encore, unissant les chaînes de ses désirs, les fils de ses délires...
Et cette nouvelle première fois, elle voulut en remercier l'auteure mais comprit que les mots étaient dérisoires... La bavarde resta sans voix. Regardant avec des petits yeux brillants sa cavalière d'un soir, elle frotta, doucement, simplement, son nez contre celui de Juliette. Lui effleura les cheveux de la main. Sans oser être plus entreprenante, comme s'il fallait prendre son temps encore et encore pour faire durer ce moment... Elle posa sa tête au creux de l'épaule de Juliette, ne pensant plus à rien...
- InvitéInvité
Re: EVENT : Le dancefloor
Mar 17 Fév 2009 - 0:26
Vadim laissa un sourire muet se dessiner sur son visage devant la réplique audacieuse de Cassandre. Oui elle pouvait savourer sa victoire d’un soir, mais le Sibérien n’avait pas refermé le chapitre. Elle avait eu le dessus dans une situation d’improvisation, qui l’avantageait forcément du fait de son pouvoir. Surprendre Cassandre Dénéos nécessitait une maîtrise bien plus grande d’un maximum de paramètres. L’Ogre rouge tira donc tous les bénéfices de cette tentative avortée. Ce qui ne fut guère le cas du susceptible Beckers, que Vadim vit s’esquiver. Ces grands fortunés avaient décidément tous, quel que soit leur pays d’origine, la même fierté sèche et outrée quand on les ramenait à un rang de mortel par une simple taquinerie. Le Russe espérait seulement que Viconia ne regrettait pas d’avoir ainsi testé son pouvoir sur le financier.
Il conduisait la psychologue avec la même aisance galante que celle qu’il avait prêté à Esther, le soir de ce Congrès avec Bateson. Vadim rit quand elle évoqua ce souvenir, de ce rire profond et caverneux qui ébranlait à peine son buste de chêne.
« Ah ah ah, Esther préfère mettre à l’épreuve les pieds de son cavalier pour lui faire comprendre qu’il y a des douleurs plus fortes ! Ah ah ! Toi tu mets de la paille … pour que ton cavalier prenne confiance en lui et entreprenne des choses plus difficiles ? … »
Il plongea son regard sur le visage de Cassandre. Après ses mots Vadim se remémora la danse avec Esther, et cette soirée véritablement rafraîchissante qu’il avait passé avec les deux universitaires, à Moscou. Cette rencontre avait beaucoup compté dans son parcours de révélations sur le monde mutant. Il devait énormément à Robert Bateson, et concevait une grande affection pour sa disciple.
« Vous êtes toutes deux de charmantes dames du monde. »
Dit-il d’un ton diplomatique et fleuri pour mettre la balle au centre. Cassandre semblait avoir apprécié le proverbe russe, qui lui était vraiment venu à l’esprit par hasard. Pourtant il était évident que cette maxime convenait plus à la voyante qu’à quiconque. Il aurait pu être inventé pour elle.
« Oui nous avons quelques proverbes sur ce ton-là… Pour celui-là… Il y a tant d’endroits où il faudrait mettre de la paille ! Mais j’imagine qu’il n’y a pas assez de paille. Et que deux bras sont loin de suffire… »
Le pouvoir de Cassandre suscitait chez Vadim une grande admiration, et une affliction au moins égale. Cette jeune femme avait de loin reçu le plus lourd fardeau génétique. Aucun mutant dans cette pièce n’aurait jamais à manœuvrer un pouvoir aussi complexe et pesant. Aucun d’entre eux ne serait jamais bouleversé dans son âme comme elle le serait, toute sa vie, par son pouvoir. Ces élèves s’entraînaient pour atteindre la quiétude d’une bonne maîtrise. Cassandre Dénéos n’aurait jamais de repos, et bien moins encore lorsqu’elle serait au sommet de ses capacités.
« Notre fatalisme t’intrigue ? Hmmm eh bien… il est vrai peut-être que le peuple russe est fataliste. Mais ce n’est pas un peuple affligé, résigné. Nous avons toujours vécu avec des pouvoirs forts au dessus de nos têtes. Alors, dès la naissance… beaucoup de choses sont déjà écrites dans la vie d’un Russe, et s’écrivent pour lui tout le long de sa vie. Les Russes savent qu’ils ne contrôlent qu’une trop petite partie de la vie, pour pouvoir infléchir sérieusement son cours. Ou plutôt, ils renoncent à leur responsabilité sur ce qui leur arrive. »
Il parlait non loin de l’oreille de la jeune femme, à cause du fond sonore mais aussi pour ne pas troubler les couples de danseurs.
« La langue russe ne dit pas, j’ai faim, j’ai froid. Elle dit : la faim est sur moi, le froid est sur moi. C’est peut-être ainsi que nous tenons, malgré la violence des épreuves. Nous endurons, nous savons que nous endurons et nous endurons ensemble. Les grands malheurs ne peuvent jamais être réparés, effacés. Ils ne peuvent qu’être vécus, et traversés. »
Vadim ralentit le pas suivant, avant de s’arrêter tout à fait. Il ignorait s’il avait répondu au questionnement de Cassandre. Et puis qu’est-ce que l’ignorant peuple russe pouvait bien apporter à une femme qui côtoyait personnellement le destin ?
Il conduisait la psychologue avec la même aisance galante que celle qu’il avait prêté à Esther, le soir de ce Congrès avec Bateson. Vadim rit quand elle évoqua ce souvenir, de ce rire profond et caverneux qui ébranlait à peine son buste de chêne.
« Ah ah ah, Esther préfère mettre à l’épreuve les pieds de son cavalier pour lui faire comprendre qu’il y a des douleurs plus fortes ! Ah ah ! Toi tu mets de la paille … pour que ton cavalier prenne confiance en lui et entreprenne des choses plus difficiles ? … »
Il plongea son regard sur le visage de Cassandre. Après ses mots Vadim se remémora la danse avec Esther, et cette soirée véritablement rafraîchissante qu’il avait passé avec les deux universitaires, à Moscou. Cette rencontre avait beaucoup compté dans son parcours de révélations sur le monde mutant. Il devait énormément à Robert Bateson, et concevait une grande affection pour sa disciple.
« Vous êtes toutes deux de charmantes dames du monde. »
Dit-il d’un ton diplomatique et fleuri pour mettre la balle au centre. Cassandre semblait avoir apprécié le proverbe russe, qui lui était vraiment venu à l’esprit par hasard. Pourtant il était évident que cette maxime convenait plus à la voyante qu’à quiconque. Il aurait pu être inventé pour elle.
« Oui nous avons quelques proverbes sur ce ton-là… Pour celui-là… Il y a tant d’endroits où il faudrait mettre de la paille ! Mais j’imagine qu’il n’y a pas assez de paille. Et que deux bras sont loin de suffire… »
Le pouvoir de Cassandre suscitait chez Vadim une grande admiration, et une affliction au moins égale. Cette jeune femme avait de loin reçu le plus lourd fardeau génétique. Aucun mutant dans cette pièce n’aurait jamais à manœuvrer un pouvoir aussi complexe et pesant. Aucun d’entre eux ne serait jamais bouleversé dans son âme comme elle le serait, toute sa vie, par son pouvoir. Ces élèves s’entraînaient pour atteindre la quiétude d’une bonne maîtrise. Cassandre Dénéos n’aurait jamais de repos, et bien moins encore lorsqu’elle serait au sommet de ses capacités.
« Notre fatalisme t’intrigue ? Hmmm eh bien… il est vrai peut-être que le peuple russe est fataliste. Mais ce n’est pas un peuple affligé, résigné. Nous avons toujours vécu avec des pouvoirs forts au dessus de nos têtes. Alors, dès la naissance… beaucoup de choses sont déjà écrites dans la vie d’un Russe, et s’écrivent pour lui tout le long de sa vie. Les Russes savent qu’ils ne contrôlent qu’une trop petite partie de la vie, pour pouvoir infléchir sérieusement son cours. Ou plutôt, ils renoncent à leur responsabilité sur ce qui leur arrive. »
Il parlait non loin de l’oreille de la jeune femme, à cause du fond sonore mais aussi pour ne pas troubler les couples de danseurs.
« La langue russe ne dit pas, j’ai faim, j’ai froid. Elle dit : la faim est sur moi, le froid est sur moi. C’est peut-être ainsi que nous tenons, malgré la violence des épreuves. Nous endurons, nous savons que nous endurons et nous endurons ensemble. Les grands malheurs ne peuvent jamais être réparés, effacés. Ils ne peuvent qu’être vécus, et traversés. »
Vadim ralentit le pas suivant, avant de s’arrêter tout à fait. Il ignorait s’il avait répondu au questionnement de Cassandre. Et puis qu’est-ce que l’ignorant peuple russe pouvait bien apporter à une femme qui côtoyait personnellement le destin ?
- Rachel McCallumX-Rays
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Date d'inscription : 30/09/2006
Re: EVENT : Le dancefloor
Mar 17 Fév 2009 - 5:14
"Une passion dévorante, dites-vous? Je ne dis pas non à cela!"
Rachel lui envoya un sourire amoureux et rayonnant. Elle ferma les yeux, collant son visage lentement contre celui de Ken. Elle fit glisser une de ses mains autour du cou de Ken. Elle lui envoya un sourire tendre et l'embrassa sur les joues avant qu'il ne déposa un baiser sur sa nuque. Elle sourit et oublia tout ses soucis. Elle était avec elle et c'était le plus important en ce moment. La jeune femme garda son corps bien près de celui de Ken, gardant le moins de place entre eux possible. Autour d'elle, il n'y avait rien. Elle sourit à nouveau en entendant les paroles de Ken dans le creux de son oreille. Elle tourna la tête vers lui à son tour, déposant un petit baiser sur ses oreilles et lui murmurant:
"Mon amour...Sans toi, on ne pourrait être le plus beau couple. Tu es mon prince."
Ils n'étaient ni un les meilleurs danseurs, mais pour la jeune femme elle était quand même la meilleure danse qu'elle avait eu depuis un long moment. Elle frotta son nez doucement dans le cou de Ken et posa finalement sa joue sur son épaule. Elle se recula rapidement et le regarda avec un air sérieux. Elle caressa ses joues, taquine, du bout des doigts. Rachel ne put contrôler son air sérieux bien longtemps et dit:
"Il ne faut pas trop tarder! Je ne me souviens plus de l'heure que m'avais dit ma Marraine la Bonne Fée! Faudrait pas qu'il arrive quelque chose à ma robe!"
Rachel pouffa de rire et vola un baiser à Ken, se collant contre lui à nouveau.
Rachel lui envoya un sourire amoureux et rayonnant. Elle ferma les yeux, collant son visage lentement contre celui de Ken. Elle fit glisser une de ses mains autour du cou de Ken. Elle lui envoya un sourire tendre et l'embrassa sur les joues avant qu'il ne déposa un baiser sur sa nuque. Elle sourit et oublia tout ses soucis. Elle était avec elle et c'était le plus important en ce moment. La jeune femme garda son corps bien près de celui de Ken, gardant le moins de place entre eux possible. Autour d'elle, il n'y avait rien. Elle sourit à nouveau en entendant les paroles de Ken dans le creux de son oreille. Elle tourna la tête vers lui à son tour, déposant un petit baiser sur ses oreilles et lui murmurant:
"Mon amour...Sans toi, on ne pourrait être le plus beau couple. Tu es mon prince."
Ils n'étaient ni un les meilleurs danseurs, mais pour la jeune femme elle était quand même la meilleure danse qu'elle avait eu depuis un long moment. Elle frotta son nez doucement dans le cou de Ken et posa finalement sa joue sur son épaule. Elle se recula rapidement et le regarda avec un air sérieux. Elle caressa ses joues, taquine, du bout des doigts. Rachel ne put contrôler son air sérieux bien longtemps et dit:
"Il ne faut pas trop tarder! Je ne me souviens plus de l'heure que m'avais dit ma Marraine la Bonne Fée! Faudrait pas qu'il arrive quelque chose à ma robe!"
Rachel pouffa de rire et vola un baiser à Ken, se collant contre lui à nouveau.
- InvitéInvité
Re: EVENT : Le dancefloor
Mer 18 Fév 2009 - 0:52
Andrew prit délicatement Yamina par la main et la mena jusqu'a la piste de danse, les danseurs si faisaient rare.
Le cyberpathe regarda Yamina dans les yeux et lui adressa un sourire joyeux.
"Merci pour cette dans Yamina, si vous permettez!" et le navajo saisie doucement sa cavaliére par la taille et entrepit de guidait tranquillemnt la danse au rythme de la musique.
L'attention de l'amériendien se porta sur sa cavaliére.
"Alors comme tu viens d'ou précisement Yamina, tu viens d'Inde, mais de qu'elle ville ou région est tu originaire?"fit Andrew d'une voix douce tout en souriant à l'indienne.
Tout en continuant à danser avec sa partenaire Andrew pensait au évenement qui avait eu lieu il y à peut de temps sur la piste, il constata d'ailleurs le retour de Ken, enfin Rachel n'était plus seul, il formait un jolie couple tout les deux ce qui fit sourire le navajo.
"Sinon Yamina c'est toujours aussi mouvementer les fêtes à l'institut?"dit le cyberpathe
(HRP:Désolé pour le retard je m'en excuse )
Le cyberpathe regarda Yamina dans les yeux et lui adressa un sourire joyeux.
"Merci pour cette dans Yamina, si vous permettez!" et le navajo saisie doucement sa cavaliére par la taille et entrepit de guidait tranquillemnt la danse au rythme de la musique.
L'attention de l'amériendien se porta sur sa cavaliére.
"Alors comme tu viens d'ou précisement Yamina, tu viens d'Inde, mais de qu'elle ville ou région est tu originaire?"fit Andrew d'une voix douce tout en souriant à l'indienne.
Tout en continuant à danser avec sa partenaire Andrew pensait au évenement qui avait eu lieu il y à peut de temps sur la piste, il constata d'ailleurs le retour de Ken, enfin Rachel n'était plus seul, il formait un jolie couple tout les deux ce qui fit sourire le navajo.
"Sinon Yamina c'est toujours aussi mouvementer les fêtes à l'institut?"dit le cyberpathe
(HRP:Désolé pour le retard je m'en excuse )
- InvitéInvité
Re: EVENT : Le dancefloor
Jeu 19 Fév 2009 - 23:48
Cassandre continua de suivre Vadim, calculant en arrière-plan ses pas, toute au discours du Russe qu'elle était. L'assertion de son cavalier n'était pas fausse : la plupart du temps, les démarches de la psychologue consistaient à aider son entourage à prendre confiance en lui, d'une façon plus ou moins détournée selon les cas et les rapports qu'elle entretenait. Sans qu'elle comprit pourquoi, elle se sentit flattée par les paroles de Vadim, comme si cette histoire de paille sous-entendait qu'il se sentait en confiance en sa présence, qui pouvait se révéler perturbante ou déconcertante. Elle saisit également qu'il voyait Esther comme une adepte de l'endurcissement, là où Cassandre s'efforçait d'amortir les chocs de la vie.
"Je ne savais pas les Russes si diplomates." commenta la jeune femme avec un léger sourire, le regard perdu quelque part au niveau du cou de Vadim. Elle sembla ensuite soupirer doucement.
"Pas assez de bras, ou pas assez de paille... Parfois..."
La jeune femme s'interrompit, hésita un instant, puis reprit.
"... Parfois, j'ai l'impression d'être une sorte... d'usurpatrice. Tu évoques le manque de responsabilités des tiens. Je suis celle qui sape certains droits prétendus inaliénables, le libre arbitre." avoua-t-elle dans un souffle, profitant de leur proximité pour confier la honte et le remord qu'elle éprouvait. Les Russes la vénèreraient sûrement de les débarrasser des choix cornéliens, mais cela avait quelque chose de divin qui déplaisait foncièrement à la Grecque.
"... Et savoir pertinemment le bien entraîné par certaines décisions... ne rachète jamais les sacrifices consentis. Toutes les victoires ont un goût amer."
La psychologue imita Vadim lorsqu'il s'arrêta de danser, mais ne pensa pas à libérer son espace personnel, une expression somnambule sur les traits, son regard de brume fixe, comme si elle voyait l'atroce réalité pour la première fois. Ce n'était en définitive pas très loin de la vérité, puisque c'était la première fois qu'elle en parlait ouvertement à quelqu'un.
"Nous ne sommes pas obligés d'endurer, Vadim. Je peux infléchir tout cela... mais en ai-je le droit ?"
La jeune femme cligna une fois des yeux, comme sortant d'un rêve, et s'aperçut que sa main s'était agrippée à la manche du costume de Vadim. Cassandre fit un pas en arrière, gênée de s'être ainsi laissée aller. L'ambiance de la soirée avait eu le dessus sur sa discipline émotionnelle. Elle avait ri, s'était amusée, et voilà qu'elle s'épanchait comme si elle était à plaindre. D'autant plus gênée de son comportement pathétique qu'elle avait été spontanée, la psychologue se prit à rougir, ravivant légèrement son teint pâle.
"Excuse-moi, je ne sais même pas pourquoi j'ai dit ça." dit-elle en rabattant une mèche derrière son oreille comme pour dissiper l'aura torturée qu'elle avait pu jeter sur la piste de danse.
"Finalement... je suis surprise..." commença-t-elle.
"Tu m'as fait parler de moi."
Fin de l'event
"Je ne savais pas les Russes si diplomates." commenta la jeune femme avec un léger sourire, le regard perdu quelque part au niveau du cou de Vadim. Elle sembla ensuite soupirer doucement.
"Pas assez de bras, ou pas assez de paille... Parfois..."
La jeune femme s'interrompit, hésita un instant, puis reprit.
"... Parfois, j'ai l'impression d'être une sorte... d'usurpatrice. Tu évoques le manque de responsabilités des tiens. Je suis celle qui sape certains droits prétendus inaliénables, le libre arbitre." avoua-t-elle dans un souffle, profitant de leur proximité pour confier la honte et le remord qu'elle éprouvait. Les Russes la vénèreraient sûrement de les débarrasser des choix cornéliens, mais cela avait quelque chose de divin qui déplaisait foncièrement à la Grecque.
"... Et savoir pertinemment le bien entraîné par certaines décisions... ne rachète jamais les sacrifices consentis. Toutes les victoires ont un goût amer."
La psychologue imita Vadim lorsqu'il s'arrêta de danser, mais ne pensa pas à libérer son espace personnel, une expression somnambule sur les traits, son regard de brume fixe, comme si elle voyait l'atroce réalité pour la première fois. Ce n'était en définitive pas très loin de la vérité, puisque c'était la première fois qu'elle en parlait ouvertement à quelqu'un.
"Nous ne sommes pas obligés d'endurer, Vadim. Je peux infléchir tout cela... mais en ai-je le droit ?"
La jeune femme cligna une fois des yeux, comme sortant d'un rêve, et s'aperçut que sa main s'était agrippée à la manche du costume de Vadim. Cassandre fit un pas en arrière, gênée de s'être ainsi laissée aller. L'ambiance de la soirée avait eu le dessus sur sa discipline émotionnelle. Elle avait ri, s'était amusée, et voilà qu'elle s'épanchait comme si elle était à plaindre. D'autant plus gênée de son comportement pathétique qu'elle avait été spontanée, la psychologue se prit à rougir, ravivant légèrement son teint pâle.
"Excuse-moi, je ne sais même pas pourquoi j'ai dit ça." dit-elle en rabattant une mèche derrière son oreille comme pour dissiper l'aura torturée qu'elle avait pu jeter sur la piste de danse.
"Finalement... je suis surprise..." commença-t-elle.
"Tu m'as fait parler de moi."
Fin de l'event
- InvitéInvité
Re: EVENT : Le dancefloor
Sam 21 Fév 2009 - 17:44
Vadim fut troublé, touché, par les confidences inattendues de sa cavalière. Lui qui était au plus haut point intrigué par le pouvoir de Cassandre, il entrevit toute la détresse secrètement endurée par la jeune femme. Ces instants où les deux mutants restèrent si près l'un de l'autre, où Sibylle dévoila une part du fardeau qui lestait son âme, où la fête parut s'assombrir... Vadim eut un frisson, et le cœur serré. Il se rendit compte que Cassandre avait agrippé sa manche.
Il lui sourit, attristé. Révolté aussi.
"Je suis un Russe, je ne crois pas au libre arbitre. A mon avis le destin lui-même doit sourire de tes décisions, tout comme il sourit de nos erreurs, de nos errements..."
Vadim prit la main crispée de Cassandre dans la sienne. Ses yeux dorés cherchèrent le regard de sa cavalière.
"Personne ne te donnera ni ne t'ôtera le droit d'agir. Usurpatrice, oui, sans doute, mais tu es honnête, sage, et sensible. Ce sont ces qualités humaines qui te donnent le droit."
Il fixa le visage de Cassandre comme pour mieux la convaincre, la persuader. Elle évoquait la justesse, le bien de ses décisions. Vadim savait que l'Institut avait souffert, que des élèves étaient morts, et que les épreuves ne feraient que se multiplier. Cassandre ne pouvait pas endosser les événements. Elle ne pouvait pas sauver tout le monde.
"Ceux qui sont ici avec nous ne se sacrifient pas, Sibylle, ni ne sont sacrifiés. Ils se battent. Quant à ceux qui endurent, ils vivent."
Résuma-t-il d'une voix sombre de combattant aguerri. Il s'adoucit en la voyant remettre sa mèche de cheveux derrière son oreille. Elle s'excusait.
"Nous sommes à tes côtés, Sibylle."
Dit-il avec tristesse et conviction, ébranlé par le gouffre de solitude qui séparait Cassandre du reste de l'humanité, de ses collègues et amis.
Quand elle annonça le résultat final du "défi", il eut un rire goguenard. Il lui prit légèrement le bras, et la guida tranquillement vers la sortie du foyer.
"Hé hé... cette victoire je veux bien la prendre. Tu épargnes ma vengeance au cachet d'aspirine..."
fin de l'event
Il lui sourit, attristé. Révolté aussi.
"Je suis un Russe, je ne crois pas au libre arbitre. A mon avis le destin lui-même doit sourire de tes décisions, tout comme il sourit de nos erreurs, de nos errements..."
Vadim prit la main crispée de Cassandre dans la sienne. Ses yeux dorés cherchèrent le regard de sa cavalière.
"Personne ne te donnera ni ne t'ôtera le droit d'agir. Usurpatrice, oui, sans doute, mais tu es honnête, sage, et sensible. Ce sont ces qualités humaines qui te donnent le droit."
Il fixa le visage de Cassandre comme pour mieux la convaincre, la persuader. Elle évoquait la justesse, le bien de ses décisions. Vadim savait que l'Institut avait souffert, que des élèves étaient morts, et que les épreuves ne feraient que se multiplier. Cassandre ne pouvait pas endosser les événements. Elle ne pouvait pas sauver tout le monde.
"Ceux qui sont ici avec nous ne se sacrifient pas, Sibylle, ni ne sont sacrifiés. Ils se battent. Quant à ceux qui endurent, ils vivent."
Résuma-t-il d'une voix sombre de combattant aguerri. Il s'adoucit en la voyant remettre sa mèche de cheveux derrière son oreille. Elle s'excusait.
"Nous sommes à tes côtés, Sibylle."
Dit-il avec tristesse et conviction, ébranlé par le gouffre de solitude qui séparait Cassandre du reste de l'humanité, de ses collègues et amis.
Quand elle annonça le résultat final du "défi", il eut un rire goguenard. Il lui prit légèrement le bras, et la guida tranquillement vers la sortie du foyer.
"Hé hé... cette victoire je veux bien la prendre. Tu épargnes ma vengeance au cachet d'aspirine..."
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