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- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Ven 6 Fév 2009 - 4:06
Au prononcé du nom de Tonio, Jane se recula sur sa chaise, une moue pensive sur le visage.
"Arf... Tonio. C'est... Comment dire ? Le gros bras de Frankie. Son ami. Celui en qui il a toute confiance"
Elle joua quelque peu avec sa fourchette avant de poursuivre.
"Il est... Spécial... Ce n'est pas un méchant par nature, plutôt par destination si on peut parler comme ça. Si Frankie lui dit de casser les deux jambes d'un de ses potes, il le fera sans réfléchir. Mais à côté de ça, il est plutôt de bonne compagnie. Et bon, il a l'expérience que tu n'as pas. D'ailleurs, pour répondre à la question que tu sembles vouloir poser : si Frankie ne te sentait pas, nous ne serions pas en train de manger..."
S'interrompant brusquement, Jane se releva d'une traite souriant de façon fausse :
"Tonio !" s'écria-t-elle.
"Salut ma toute belle" lança l'homme qui venait d'entrer dans le restaurant d'une voix avenante.
Ils se firent la bise. Puis il reporta son attention sur Garcia :
"C'est toi, le marmot que je dois emmener pour faire le job ? Allez en voiture Simone, tu boufferas plus tard !"
C'était une proposition que Garcia ne pouvait pas refuser... Tonio, avant de quitter le restaurant en compagnie du mutant, échangea quelques mots avec Jane. De ce que Garcia put entendre, le gangster indiquait à la jeune femme que quelqu'un passerait prendre bientôt Rickie et Tino.
Une fois dehors, Garcia et Tonio se rendirent à pieds jusqu'à un immeuble d'habitation situé non loin de là. L'homme semblait être du genre à raconter des bêtises pour rire, à s'amuser d'un rien et était resté très, très gamin.
Finissant une blague vaseuse quelconque commencée alors qu'ils s'étaient engagés dans la cage d'escalier du bâtiment, Tonio, une fois arrivé devant la porte d'un appartement, lança dans un grand sourire à Garcia :
"Bon, p'tiot. J'crois qu'on va leur faire une petite surprise. Tu vas voir, ça mange pas de pain"
Sur la porte d'entrée de l'appartement qu'ils allaient investir était marqué "L. et E. BECCARIA".
Tonio crocheta la porte assez rapidement. L'appartement était modeste : un salon, deux chambres, une cuisine, une salle de bains, un minuscule balcon.
"Bon, p'tiot. On va patienter. En attendant, fais toi plaisir, sers toi de ce que tu veux. De toutes façons, ça sera pas le genre à porter plainte, une fois qu'on leur aura collé une danse !"
La situation semblait follement amuser le gros bras. D'ailleurs, il s'alluma une clope.
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Ven 6 Fév 2009 - 11:29
Bon. Le fait que Tonio puisse être sympa rassurait quelque peu le jeune mutant. Le fait qu'il soit là depuis un moment le surprit plus que beaucoup par contre et il se félicita de ne pas avoir poser de question indiscréte sur le groupe. Grand et massif, il avait un visage jouflu mais pas agressif, on pourrait surement le comparer à Obelix. Mais sa physiomonie ne l'empêchait pas de s'habiller avec classe.
"C'est toi, le marmot que je dois emmener pour faire le job ? Allez en voiture Simone, tu boufferas plus tard !
- Ok ! J'arrive. Bon les gars, à plus tard !"
Après avoir salué Rickie et Tino, Garcia reprit son chapeau et s'en coiffa tout en prenant son manteau noir sous le bras. Tonio semblait venir tout droit d'un patelin sicilien à cause de son patois très franchement significatif mais pas difficile à comprendre. Après tout, son père parlait de la même façon. L'homme était très blagueur et Garcia ne pouvait s'empêcher de participer malgré l'apréhension de son premier job. Arrivé dans l'appartement, Tonio lui dit de se servir en s'allumant une clope. Espérant que l'odeur de la fumée et de la nicotine allait pas les trahir, Garcia se rendit dans la salle de bain. Il s'empara de divers savon, produits douche et shampoing avant de revenir dans la cuisine où il prit un récipient où il mélangea le tout avec de l'eau avant de revenir auprés de Tonio, prenant une voix de petit enfant de dix ans.
"Paraît qu'il a dit de vilaine chose le monsieurs, alors je pense qu'il faut aussi lui laver la bouche avec du savon une fois qu'il sera un peu assomé..."
"C'est toi, le marmot que je dois emmener pour faire le job ? Allez en voiture Simone, tu boufferas plus tard !
- Ok ! J'arrive. Bon les gars, à plus tard !"
Après avoir salué Rickie et Tino, Garcia reprit son chapeau et s'en coiffa tout en prenant son manteau noir sous le bras. Tonio semblait venir tout droit d'un patelin sicilien à cause de son patois très franchement significatif mais pas difficile à comprendre. Après tout, son père parlait de la même façon. L'homme était très blagueur et Garcia ne pouvait s'empêcher de participer malgré l'apréhension de son premier job. Arrivé dans l'appartement, Tonio lui dit de se servir en s'allumant une clope. Espérant que l'odeur de la fumée et de la nicotine allait pas les trahir, Garcia se rendit dans la salle de bain. Il s'empara de divers savon, produits douche et shampoing avant de revenir dans la cuisine où il prit un récipient où il mélangea le tout avec de l'eau avant de revenir auprés de Tonio, prenant une voix de petit enfant de dix ans.
"Paraît qu'il a dit de vilaine chose le monsieurs, alors je pense qu'il faut aussi lui laver la bouche avec du savon une fois qu'il sera un peu assomé..."
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Sam 7 Fév 2009 - 2:29
Tonio sourit comme un demeuré en découvrant la "bonne blague" de Garcia.
"Hé, hé, hé, p'tit t'as l'air d'être un gars avec qui on peut se marrer"
Il tirait toujours sur sa clope, l'air satisfait : ce genre de boulot, c'était son truc à Tonio.
"Hey, p'tit" poursuivit il après s'être servi une bière dans le frigo. "Viens voir, un truc drôle..."
Tonio conduisit Garcia dans l'une des chambres. Une ado avait du y séjourner, il y a un certain temps.
Le malfrat s'approcha de la petite table de nuit située à côté du lit, sirotant toujours sa bière, et se saisit d'un cadre photo.
"Ca c'est la gamine du blaireau qu'on va assaisonner. Paraîtrait que c'est une mutante qui fait des trucs chelous de mutante. Enfin, bref... L'aurait été envoyée dans une baraque de mutos, c'est ce qu'on dit dans le quartier. Moi j'pense plus qu'ils l'ont envoyée à l'hosto..."
Il ricana bêtement et tellement fort qu'il en renversa de la bière sur le lit.
"Enfin l'hosto pour les dingues, pas celui où on va envoyer notre pote !"
C'est à ce moment que les deux hommes entendirent la porte d'entrée s'ouvrir...
"Mince !" s'écria le nouvel arrivant en posant le pied dans la chambre. "Vous faites quoi chez moi ?"
Il avait l'air surpris et un poil choqué. Tonio, quant à lui, allait déjà pour se lever...
"Hé, hé, hé, p'tit t'as l'air d'être un gars avec qui on peut se marrer"
Il tirait toujours sur sa clope, l'air satisfait : ce genre de boulot, c'était son truc à Tonio.
"Hey, p'tit" poursuivit il après s'être servi une bière dans le frigo. "Viens voir, un truc drôle..."
Tonio conduisit Garcia dans l'une des chambres. Une ado avait du y séjourner, il y a un certain temps.
Le malfrat s'approcha de la petite table de nuit située à côté du lit, sirotant toujours sa bière, et se saisit d'un cadre photo.
"Ca c'est la gamine du blaireau qu'on va assaisonner. Paraîtrait que c'est une mutante qui fait des trucs chelous de mutante. Enfin, bref... L'aurait été envoyée dans une baraque de mutos, c'est ce qu'on dit dans le quartier. Moi j'pense plus qu'ils l'ont envoyée à l'hosto..."
Il ricana bêtement et tellement fort qu'il en renversa de la bière sur le lit.
"Enfin l'hosto pour les dingues, pas celui où on va envoyer notre pote !"
C'est à ce moment que les deux hommes entendirent la porte d'entrée s'ouvrir...
"Mince !" s'écria le nouvel arrivant en posant le pied dans la chambre. "Vous faites quoi chez moi ?"
Il avait l'air surpris et un poil choqué. Tonio, quant à lui, allait déjà pour se lever...
- InvitéInvité
Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Sam 7 Fév 2009 - 12:00
Visiblement Tonio semblait aprécier et c'est tant mieux. Par contre la découverte de la chambre de la jeune mutante pourrait tout boulverser au niveau de ses plans immédiats. Par contre Tonio semblait farouchement anti mutant. Ne préférant rien dire, Garcia se félicita de n'avoir encore rien révélé sur son pouvoir à qui que ce soit. Discrétement, Garcia s'empara de la photo de la jeune fille et d'éventuel indices pouvant indiquer la position de l'Institut Xavier. Subitement, la porte s'ouvrit et un hommeà l'aspect bien particulier apparut sur le seuil, surprit et choqué. Vêtu d'une chemise que l'on pourrait qualifier d'hawaïenne et d'une coupe qui pourrait être disco si elle n'était pas aussi frisé, on sentait l'influence des années 70 à plein nez. C'en était même un peu ecoeurant. Garcia qui était debout et qui n'était pas sous l'influence d'alcool fut le plus rapide.
"Ben alors mon grand on a été vilain ? Ca mérite une petite punition."
Voix sans timbre, ressemblant à celui du professionel qui annonce la visite prochaine aux pompes funébres à sa victime. Avant que l'homme ai pu réagir, Garcia se précipita pour essayer de le chopper par les cheveux et commencer le tabassage en règle.
"Ben alors mon grand on a été vilain ? Ca mérite une petite punition."
Voix sans timbre, ressemblant à celui du professionel qui annonce la visite prochaine aux pompes funébres à sa victime. Avant que l'homme ai pu réagir, Garcia se précipita pour essayer de le chopper par les cheveux et commencer le tabassage en règle.
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Dim 8 Fév 2009 - 3:03
Faisant sauter la photo, que Tonio venait de reposer distraitement, hors de son cadre, Garcia put la récupérer et la mettre dans sa poche. En revanche, dans la chambre de la jeune fille, il n'y avait rien en rapport avec le phénomène mutant ou l'Institut...
A l'arrivée de l'occupant légitime des lieux, Tonio sourit, voyant que son poulain voulait faire ses preuves sur Papa Disco.
Ce dernier ne semblait vraiment pas taillé pour la bagarre. Garcia le saisit par les cheveux avant que l'homme ne puisse ajouter quoique ce soit. L'acolyte de Garcia se rapprocha rapidement et asséna un direct dans le ventre de l'homme. Puis il le conduisit jusqu'au récipient préparé par Garcia et lui colla la tête dedans.
"Alors mon bonhomme... Tu aimes toujours ce quartier ? Hein ! Tu veux toujours pas vendre ?"
Le type se débattait, en apnée dans l'eau savonneuse... Mais la prise de l'homme de main de Frankie était ferme. Puis, Tonio voyant que le type commençait à fatiguer, le relâcha. Un uppercut dans la tronche et Papa Disco vit 36 chandelles.
Tonio s'alluma une clope. Et commenta sobrement :
"P'tit, il a eu son compte, là... Avec un peu de chance, demain il va chez son notaire pour accepter une offre qu'il ne peut décemment refuser. En tout cas, la flotte au savon c'était une bonne idée. Tu viens ? On se tire..."
Laissant le bonhomme inconscient de son appartement, les deux malfrats s'éclipsèrent...
Tonio ramena Garcia à l'appartement du frère de Rickie. Il lui remit un jeu de clé.
"Au quatrième étage, mon pote... Remets toi bien de cette grosse poilade ! Allez, à demain !"
Et il laissa le jeune mutant à lui même... La piaule était plongée dans le noir. De ce qu'il avait pu lire sur la plaque, deux mecs y logeaient... Il comprit en voyant ses affaires, ainsi que celles de Rickie et Tino, qu'ils dormiraient ce soir tous les trois ici.
Au bout de quelques instants, il se rendit compte qu'il n'était pas seul. Une femme sanglotait sur un fauteuil. Quand, elle se rendit compte de la présence de Garcia, elle alluma une petite lampe : c'était Jane, son maquillage avait coulé et elle tenait une bouteille de bourbon à la main.
"Ah, c'est toi..." commença-t-elle en essuyant rapidement ses larmes. "Tout... Tout s'est bien passé ?"
A l'arrivée de l'occupant légitime des lieux, Tonio sourit, voyant que son poulain voulait faire ses preuves sur Papa Disco.
Ce dernier ne semblait vraiment pas taillé pour la bagarre. Garcia le saisit par les cheveux avant que l'homme ne puisse ajouter quoique ce soit. L'acolyte de Garcia se rapprocha rapidement et asséna un direct dans le ventre de l'homme. Puis il le conduisit jusqu'au récipient préparé par Garcia et lui colla la tête dedans.
"Alors mon bonhomme... Tu aimes toujours ce quartier ? Hein ! Tu veux toujours pas vendre ?"
Le type se débattait, en apnée dans l'eau savonneuse... Mais la prise de l'homme de main de Frankie était ferme. Puis, Tonio voyant que le type commençait à fatiguer, le relâcha. Un uppercut dans la tronche et Papa Disco vit 36 chandelles.
Tonio s'alluma une clope. Et commenta sobrement :
"P'tit, il a eu son compte, là... Avec un peu de chance, demain il va chez son notaire pour accepter une offre qu'il ne peut décemment refuser. En tout cas, la flotte au savon c'était une bonne idée. Tu viens ? On se tire..."
Laissant le bonhomme inconscient de son appartement, les deux malfrats s'éclipsèrent...
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Tonio ramena Garcia à l'appartement du frère de Rickie. Il lui remit un jeu de clé.
"Au quatrième étage, mon pote... Remets toi bien de cette grosse poilade ! Allez, à demain !"
Et il laissa le jeune mutant à lui même... La piaule était plongée dans le noir. De ce qu'il avait pu lire sur la plaque, deux mecs y logeaient... Il comprit en voyant ses affaires, ainsi que celles de Rickie et Tino, qu'ils dormiraient ce soir tous les trois ici.
Au bout de quelques instants, il se rendit compte qu'il n'était pas seul. Une femme sanglotait sur un fauteuil. Quand, elle se rendit compte de la présence de Garcia, elle alluma une petite lampe : c'était Jane, son maquillage avait coulé et elle tenait une bouteille de bourbon à la main.
"Ah, c'est toi..." commença-t-elle en essuyant rapidement ses larmes. "Tout... Tout s'est bien passé ?"
- InvitéInvité
Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Dim 8 Fév 2009 - 11:39
En faite, Tonio n'avait laissé à Garcia qu'un quart du travail, juste le temps de chopper et de rosser le pauvre homme. Garcia ne prit aucun plaisir à faire tout ça, l'homme ne savait pas se défendre. Un peu de défi aurait été mieux. Laissant Tonio faire le reste du travail, Garcia reçut ensuite les clefs de son appart'. Il y en avait tout un jeu, mais il verra bien à quoi servait les autres plus tard. La pièce était plongé dans le noir. Logique. Après tout c'est le soir et il y avait personne. Enfin, il semblait n'y avoir personne. Ses affaires et ceux de ses deux amis sont ici, visiblement ils vont être collocataire pendant un certain temps. Tiens ? Des sanglots ? Quelqu'un pleure ? Et apparament c'est une jeune femme.
"Jane ?"
La jeune femme alluma la lampe. Oui c'était bien Jane en train de pleurer, son maquillage dégoulinant sur son doux visage et une bouteille d'alcool à la main. Apparament elle ne supporte plus vraiment sa condition.
"Allons allons...
- Ah, c'est toi... Tout... Tout s'est bien passé ?
- Moi ça va, mais toi non apparament. Aller calme toi..."
Garcia prit un mouchoir propre et le lui tendit tout en lui prenant sa bouteille. Elle avait assez bu comme ça ! La moitié de la bouteille était absente et vallait mieux que Jane n'atteigne pas les trois quarts.
"Qu'est ce qui t'arrive Jane ? Mauro te donne des soucis ?"
"Jane ?"
La jeune femme alluma la lampe. Oui c'était bien Jane en train de pleurer, son maquillage dégoulinant sur son doux visage et une bouteille d'alcool à la main. Apparament elle ne supporte plus vraiment sa condition.
"Allons allons...
- Ah, c'est toi... Tout... Tout s'est bien passé ?
- Moi ça va, mais toi non apparament. Aller calme toi..."
Garcia prit un mouchoir propre et le lui tendit tout en lui prenant sa bouteille. Elle avait assez bu comme ça ! La moitié de la bouteille était absente et vallait mieux que Jane n'atteigne pas les trois quarts.
"Qu'est ce qui t'arrive Jane ? Mauro te donne des soucis ?"
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Lun 9 Fév 2009 - 1:20
Elle sourit, l'air un peu partie...
"Mauro ? Non, il s'agit pas de Mauro... Il s'agit jamais de Mauro... C'est Frankie... Tu sais, le GRAND Frankie qui a tout ce qu'il veut quand il le veut..."
Jane considéra sa bouteille, comme hésitante à l'idée de se resservir un verre de plus. Elle semblait avoir sérieusement bu, mais n'en portait pas pour autant de stigmates réellement visibles : tout au plus une légère difficulté dans l'expression et des gestes un peu hésitants.
"Ce type, c'est le MAL incarné... Pourtant j'en ai fait des trucs moches, j'suis pas fière mais... Jamais comme Frankie Scola. Jamais tué qui que ce soit... Jamais torturé... Et plus je suis au contact de ce type, plus je sombre dans la noirceur... C'est... Comment dire ?"
Elle marqua une pause pour trouver les mots justes.
"Une sorte de destinée personnelle et farceuse... Je recrute des pauvres idiots pour faire mon ancien job, je continue ce même job pour le plaisir personnel de Monsieur Scola... Je passe des valises. Je fais des sourires. Et c'est même pas ça le pire..."
La bouteille lui échappa des mains et se déversa sur la moquette bon marché. Jane venait de se mettre les mains au visage, la crise de larmes allait reprendre...
"Le pire, c'est ce quartier qu'il veut détruire ! Ces gens qu'il force à vendre ! Sa manière de corrompre tout ce qu'il touche ! Frankie Scola est le mal incarné et que tu sois une fille, un gars, un mutant ou Dieu sait quoi encore, il trouvera toujours un moyen de t'exploiter et de faire toi un outil pour ses ambitions personnelles... Jusqu'au jour où il te "convoquera"..."
Ouverture des valves : Jane pleurait comme la petite fille qu'elle aurait aimé rester...
"Mauro ? Non, il s'agit pas de Mauro... Il s'agit jamais de Mauro... C'est Frankie... Tu sais, le GRAND Frankie qui a tout ce qu'il veut quand il le veut..."
Jane considéra sa bouteille, comme hésitante à l'idée de se resservir un verre de plus. Elle semblait avoir sérieusement bu, mais n'en portait pas pour autant de stigmates réellement visibles : tout au plus une légère difficulté dans l'expression et des gestes un peu hésitants.
"Ce type, c'est le MAL incarné... Pourtant j'en ai fait des trucs moches, j'suis pas fière mais... Jamais comme Frankie Scola. Jamais tué qui que ce soit... Jamais torturé... Et plus je suis au contact de ce type, plus je sombre dans la noirceur... C'est... Comment dire ?"
Elle marqua une pause pour trouver les mots justes.
"Une sorte de destinée personnelle et farceuse... Je recrute des pauvres idiots pour faire mon ancien job, je continue ce même job pour le plaisir personnel de Monsieur Scola... Je passe des valises. Je fais des sourires. Et c'est même pas ça le pire..."
La bouteille lui échappa des mains et se déversa sur la moquette bon marché. Jane venait de se mettre les mains au visage, la crise de larmes allait reprendre...
"Le pire, c'est ce quartier qu'il veut détruire ! Ces gens qu'il force à vendre ! Sa manière de corrompre tout ce qu'il touche ! Frankie Scola est le mal incarné et que tu sois une fille, un gars, un mutant ou Dieu sait quoi encore, il trouvera toujours un moyen de t'exploiter et de faire toi un outil pour ses ambitions personnelles... Jusqu'au jour où il te "convoquera"..."
Ouverture des valves : Jane pleurait comme la petite fille qu'elle aurait aimé rester...
- InvitéInvité
Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Lun 9 Fév 2009 - 12:20
Garcia se doutait un peu de tout ce que disait Jane, que le chef était le mal incarné. Après tout, il était pas le chef de cette famille pour rien, mais on dirait que cela affecte beaucoup la jeune femme. Elle est beaucoup trop gentille pour ce genre de travail on dirait. Cependant, le fait qu'il veuille détruire le quartier tout entier de Little Italy étonne et effraye le jeune mutant. Ecoutant Jane de toute son attention et tapant son épaule d'un geste qu'il veut rassurant, Garcia prit le temps de mesurer ses paroles avant de se lancer.
"Qu'est ce qui arrive aux gens qu'il convoque ? Il les.... élimine ? Jane...."
Jane avait commencé son mode madelaine. Redoublant d'attention, Garcia essaya de la calmer avec paroles rassurantes et autre petites choses. Mais il se demandait quand même comment il allait s'y prendre.
"Me dis pas qu'il t'a convoqué comme tu dis ?"
"Qu'est ce qui arrive aux gens qu'il convoque ? Il les.... élimine ? Jane...."
Jane avait commencé son mode madelaine. Redoublant d'attention, Garcia essaya de la calmer avec paroles rassurantes et autre petites choses. Mais il se demandait quand même comment il allait s'y prendre.
"Me dis pas qu'il t'a convoqué comme tu dis ?"
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Lun 9 Fév 2009 - 14:59
"T'es un gentil garçon, tu sais ?" minauda timidement Jane en caressant la main de Garcia. "Rassure toi, je n'ai pas été "convoquée"... Après tout pourquoi Frankie l'aurait il fait ? J'ai toujours exaucé le moindre de ses caprices... Je ne suis qu'un jouet entre ses mains... Tout comme Tonio, tout comme toi, tout comme les autres familles..."
Elle avait l'air plus calme et reprit sur un ton décidé :
"Avant, il y avait de l'honneur dans ce qu'on faisait... Mauro est un homme d'honneur. Il fait des affaires qui ne sont pas honnêtes mais lui même s'interdit de faire certaines choses, il considère qu'il est des limites qui ne doivent pas être franchies..."
Jane baissa les yeux comme perdue dans ses pensées.
"Frankie était comme ça au début. Du moins, je le croyais. C'était un chef de famille comme un autre. Avec tout le code d'honneur qui en découle. Mais depuis qu'il a rencontré ce type, cet agent d'affaires, beaucoup de choses ont changé..."
La jeune femme se leva, maladroitement et fit quelques pas dans la pièce.
"Depuis, il veut à tout prix que les habitants de l'immeuble où tu as du aller vendent leur logement dans n'importe quelles conditions... Et puis, il est devenu très bizarre : en plus de ses activités classiques, il "vend"... Oui c'est le mot juste... Il vend des gamins mutants à son client... Je ne sais pas ce qu'ils font de ces gosses. Juste, qu'un jour ils arrivent chez Frankie. Et puis, on les voit plus jamais..."
En proie à une sorte de crise de nerfs, amplifiée par son état d'ébriété, Jane termina, semi hystèrique :
"Et moi, je suis responsable de tout ça ! Je fais l'intermédiaire, la belle, la diablesse pour fournir tout ça à Frankie... Je mérite de mourrir... Oui, je le mérite..."
Elle avait l'air plus calme et reprit sur un ton décidé :
"Avant, il y avait de l'honneur dans ce qu'on faisait... Mauro est un homme d'honneur. Il fait des affaires qui ne sont pas honnêtes mais lui même s'interdit de faire certaines choses, il considère qu'il est des limites qui ne doivent pas être franchies..."
Jane baissa les yeux comme perdue dans ses pensées.
"Frankie était comme ça au début. Du moins, je le croyais. C'était un chef de famille comme un autre. Avec tout le code d'honneur qui en découle. Mais depuis qu'il a rencontré ce type, cet agent d'affaires, beaucoup de choses ont changé..."
La jeune femme se leva, maladroitement et fit quelques pas dans la pièce.
"Depuis, il veut à tout prix que les habitants de l'immeuble où tu as du aller vendent leur logement dans n'importe quelles conditions... Et puis, il est devenu très bizarre : en plus de ses activités classiques, il "vend"... Oui c'est le mot juste... Il vend des gamins mutants à son client... Je ne sais pas ce qu'ils font de ces gosses. Juste, qu'un jour ils arrivent chez Frankie. Et puis, on les voit plus jamais..."
En proie à une sorte de crise de nerfs, amplifiée par son état d'ébriété, Jane termina, semi hystèrique :
"Et moi, je suis responsable de tout ça ! Je fais l'intermédiaire, la belle, la diablesse pour fournir tout ça à Frankie... Je mérite de mourrir... Oui, je le mérite..."
- InvitéInvité
Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Lun 9 Fév 2009 - 19:34
Garcia voyait à présent le probléme. Ce que faisait Frankie avait un nom : trafic humain. Oui, Garcia considérait les mutants comme des humains avant tout. Mais que ce soit mutant ou humains, ces êtres qui sont traités comme des marchandises a donné à Garcia la rage et la volonté de faire payer Frankie.
"Jane écoute. En disant tout ça, tu t'es racheté..."
Le jeune mutant pesa ses mots et regarda s'il y avait des oreilles indiscrétes. Il devait s'assurer qu'il n'y avait qu'eux.
"Il existe une Institut de mutant. Si on arrive à les contacter ils vont surement arrêter tout ça. Je le sais... Je suis moi même un des leurs.... Même si ça se voit vraiment pas..."
Il lui fit un petit sourire avant de continuer.
"Il va cependant devoir tout d'abord se sauver sans attirer l'attention et faire en sorte de les convaincre de nous aider. Je reviendrai ensuite accomplir le reste de ma dette envers Mauro... Qu'est ce que tu en pense ?"
"Jane écoute. En disant tout ça, tu t'es racheté..."
Le jeune mutant pesa ses mots et regarda s'il y avait des oreilles indiscrétes. Il devait s'assurer qu'il n'y avait qu'eux.
"Il existe une Institut de mutant. Si on arrive à les contacter ils vont surement arrêter tout ça. Je le sais... Je suis moi même un des leurs.... Même si ça se voit vraiment pas..."
Il lui fit un petit sourire avant de continuer.
"Il va cependant devoir tout d'abord se sauver sans attirer l'attention et faire en sorte de les convaincre de nous aider. Je reviendrai ensuite accomplir le reste de ma dette envers Mauro... Qu'est ce que tu en pense ?"
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Mar 10 Fév 2009 - 0:51
Jane se calma à nouveau. Un peu perplexe.
"Rachetée ? Je crois que je suis damnée, Garcia..."
La jeune femme se figea à l'écoute de la révélation du garçon.
"Un... mutant ? Je ne savais pas... Tu as bien fait de ne rien dire. Et je te conseille de continuer à te taire. Sinon Frankie va te regarder d'un autre oeil... Et je doute que tu apprécies..."
Elle se passa la main dans les cheveux, pensive.
"Cet institut... Je me souviens, les gens du quartier en avait parlé il y a quelques mois... Une gamine du coin s'y serait retrouvée. Mais je dois admettre que je ne m'y suis pas du tout intéressée à l'époque"
Tristement, elle posa son regard à nouveau sur Garcia.
"Je crois que, mon petit, sur le coup tu es tout seul... Je veux bien t'aider mais... Frankie ne me laissera jamais partir... Surtout que demain, c'est réunion de la famille au grand complet par rapport à son grand projet"
"Rachetée ? Je crois que je suis damnée, Garcia..."
La jeune femme se figea à l'écoute de la révélation du garçon.
"Un... mutant ? Je ne savais pas... Tu as bien fait de ne rien dire. Et je te conseille de continuer à te taire. Sinon Frankie va te regarder d'un autre oeil... Et je doute que tu apprécies..."
Elle se passa la main dans les cheveux, pensive.
"Cet institut... Je me souviens, les gens du quartier en avait parlé il y a quelques mois... Une gamine du coin s'y serait retrouvée. Mais je dois admettre que je ne m'y suis pas du tout intéressée à l'époque"
Tristement, elle posa son regard à nouveau sur Garcia.
"Je crois que, mon petit, sur le coup tu es tout seul... Je veux bien t'aider mais... Frankie ne me laissera jamais partir... Surtout que demain, c'est réunion de la famille au grand complet par rapport à son grand projet"
- InvitéInvité
Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Mar 10 Fév 2009 - 1:15
"Je vois merci quand même...."
Donc, soit il agissait ce soir, soit il risque d'attendre longtemps. Cette fille dont il a la photo dans sa poche est à l'Institut, cette info est à présent vérifié et donc véridique. Mais où se trouvait donc cette institut ? Garcia ne le savait pas, et c'était ça le probléme. Que pourrait t-il faire ? Si jamais il trouve pas d'information il allait devoir rester au service du vilain mafieux. Ce qui est le plus problématique, c'est que si il laissait le temps passer, il y aurait de plus en plus de mutant réduit en esclavage par ce type. Il faut tout d'abord savoir où se trouve cette institut. Au pire, il assisterai à la réunion.
"Je vais voir si je peux trouver quelques infos. Reste ici jusqu'à ce que ça aille mieux ok ?"
Garcia se remit en route pour retourner à l'appartement du Papa Disco qu'il venait de tabasser et commença à farfouiller pour trouver l'adresse de l'Institut ou une autre info pouvant servir.
Donc, soit il agissait ce soir, soit il risque d'attendre longtemps. Cette fille dont il a la photo dans sa poche est à l'Institut, cette info est à présent vérifié et donc véridique. Mais où se trouvait donc cette institut ? Garcia ne le savait pas, et c'était ça le probléme. Que pourrait t-il faire ? Si jamais il trouve pas d'information il allait devoir rester au service du vilain mafieux. Ce qui est le plus problématique, c'est que si il laissait le temps passer, il y aurait de plus en plus de mutant réduit en esclavage par ce type. Il faut tout d'abord savoir où se trouve cette institut. Au pire, il assisterai à la réunion.
"Je vais voir si je peux trouver quelques infos. Reste ici jusqu'à ce que ça aille mieux ok ?"
Garcia se remit en route pour retourner à l'appartement du Papa Disco qu'il venait de tabasser
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Mar 10 Fév 2009 - 2:09
Jane haussa les épaules avant de s'allonger complétement amorphe sur le sofa du salon.
Le jeune mutant retrouva sans difficulté les lieux de son méfait. En essayant d'ouvrir la porte, il se rendit compte que celle-ci était fermée.
Des pas à l'intérieur lui firent comprendre que le logement avait retrouvé ses occupants légitimes. Une voix de femme brailla à l'intérieur : "J'arrive, j'arrive".
Quelques secondes plus tard, une femme à l'air fatiguée lui ouvrit.
"Vous êtes pas le médecin, vous ?"
Elle regarda quelques instants Garcia avant de rajouter :
"Mon mari est souffrant... Vous voulez quoi ?"
Le jeune mutant retrouva sans difficulté les lieux de son méfait. En essayant d'ouvrir la porte, il se rendit compte que celle-ci était fermée.
Des pas à l'intérieur lui firent comprendre que le logement avait retrouvé ses occupants légitimes. Une voix de femme brailla à l'intérieur : "J'arrive, j'arrive".
Quelques secondes plus tard, une femme à l'air fatiguée lui ouvrit.
"Vous êtes pas le médecin, vous ?"
Elle regarda quelques instants Garcia avant de rajouter :
"Mon mari est souffrant... Vous voulez quoi ?"
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Mar 10 Fév 2009 - 13:19
Mince, un imprévu plutôt malheureux qui s'avéra être la femme de Papa Disco. Elle ressemblait beaucoup a sa fille, ou plutôt, la fille est le portrait craché de sa mère. Malgré son âge avancé, cette femme avait gardé une certaine bonté et des cheveux blonds non teinte. Ce qui, pour son âge, est un exploit ! Se sentant acculé par les évènements, Garcia réfléchissa à toute vitesse. Il pourrait très bien dire qu'il s'était trompé ou la vérité. Mais les deux auraient des résultats négatifs. Il va falloir finasser un peu.
"Hum, bonsoir madame. Voilà, je vient juste d'arriver aux Etats Unies et en passant dans le quartier, j'ai appris que votre fille est parti dans l'Institut des mutants. Xavier si je n'm'abuse. Etant moi même un mutant, je cherche à rejoindre cette endroit au plus vite."
Bon, c'est vrai que dit comme ça avec la bouche en coeur ça risque de ne pas trop le faire. Une petite démonstration s'imposait. Garcia se concentra un instant et rassembla ce qu'il surnomme son "Chi" ( Oui il a trop regarder de film d'art martiaux de série Z ) pour commencer à disparaître. Il regarda ensuite ses mains pour voir si il a vraiment disparut ( quoi qu'il en soit, son chapeau noir est toujours visible, n'étant pas lui même un habit qu'il enfile ). Après cette démonstration, il la regarda d'un air un peu désespéré.
"Ecoutez, votre mari est souffrant, je ne vous demanderai pas de me conduire ou de bouger de chez vous. Je vous demande juste l'adresse et comment m'y rendre. Je vous rendrai un service en échange si vous voulez... Tient ! Votre fille. Si vous voulez je lui apporterai un message de votre part."
"Hum, bonsoir madame. Voilà, je vient juste d'arriver aux Etats Unies et en passant dans le quartier, j'ai appris que votre fille est parti dans l'Institut des mutants. Xavier si je n'm'abuse. Etant moi même un mutant, je cherche à rejoindre cette endroit au plus vite."
Bon, c'est vrai que dit comme ça avec la bouche en coeur ça risque de ne pas trop le faire. Une petite démonstration s'imposait. Garcia se concentra un instant et rassembla ce qu'il surnomme son "Chi" ( Oui il a trop regarder de film d'art martiaux de série Z ) pour commencer à disparaître. Il regarda ensuite ses mains pour voir si il a vraiment disparut ( quoi qu'il en soit, son chapeau noir est toujours visible, n'étant pas lui même un habit qu'il enfile ). Après cette démonstration, il la regarda d'un air un peu désespéré.
"Ecoutez, votre mari est souffrant, je ne vous demanderai pas de me conduire ou de bouger de chez vous. Je vous demande juste l'adresse et comment m'y rendre. Je vous rendrai un service en échange si vous voulez... Tient ! Votre fille. Si vous voulez je lui apporterai un message de votre part."
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Mar 10 Fév 2009 - 14:30
"Mon Dieu" s'écria la femme en observant la disparition puis la ré-apparition de Garcia. "Je ne suis pas croyante mais ça fait un choc tout de même !"
Elle s'approcha, toujours un peu étonnée de Garcia : la surprise liée à la manifestation du pouvoir du jeune homme venait de laisser la place à celle d'entendre parler de sa propre fille...
"Ma petite fille ?..."
Elle marqua une pause, visiblement troublée.
"Oui, elle est là bas... Mais..."
L'interlocutrice de Garcia semblait réfléchir en même temps qu'elle parlait.
"Je... Je vais lui rendre visite ! Après tout, si vous êtes du quartier, vous voyez bien ce qui se passe... Vous êtes du quartier, non ? Et mon pauvre mari ! Non, il faut que je parle à ma petite fille de tout ça... Ah, si elle avait été là, elle aurait pu s'occuper de mon pauvre mari ! Enfin, je crois..."
Elle se passa la main dans les cheveux, un peu paumée.
"Mais, vous ne pouvez pas vous y rendre en pleine nuit, mon pauvre petit... Du moins pas seul... Vous ne préférez pas attendre demain matin ? Je veux dire, vous pouvez rentrer un instant, vous devez être surement épuisé ! Même si, c'est problèmatique tout ça, je ne vous connais pas mais..."
Elle s'approcha, toujours un peu étonnée de Garcia : la surprise liée à la manifestation du pouvoir du jeune homme venait de laisser la place à celle d'entendre parler de sa propre fille...
"Ma petite fille ?..."
Elle marqua une pause, visiblement troublée.
"Oui, elle est là bas... Mais..."
L'interlocutrice de Garcia semblait réfléchir en même temps qu'elle parlait.
"Je... Je vais lui rendre visite ! Après tout, si vous êtes du quartier, vous voyez bien ce qui se passe... Vous êtes du quartier, non ? Et mon pauvre mari ! Non, il faut que je parle à ma petite fille de tout ça... Ah, si elle avait été là, elle aurait pu s'occuper de mon pauvre mari ! Enfin, je crois..."
Elle se passa la main dans les cheveux, un peu paumée.
"Mais, vous ne pouvez pas vous y rendre en pleine nuit, mon pauvre petit... Du moins pas seul... Vous ne préférez pas attendre demain matin ? Je veux dire, vous pouvez rentrer un instant, vous devez être surement épuisé ! Même si, c'est problèmatique tout ça, je ne vous connais pas mais..."
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Mar 10 Fév 2009 - 14:44
Arf, peux pas le laisser partir celle la.... Il faut qu'elle insiste. Garcia réfléchissait et regarda dehors, c'est vrai qu'il fait noir. Il va encore devoir effectuer une pirouette pour se sortir de ce mauvais pas. Elle semblait vraiment inquiéte pour sa fille, mais pas dans le sens qui fallait. Elle s'inquiétait plutôt de sa fille pour qu'elle sauve sa peau. D'après ce que comprend Garcia, la jeune fille semblait être capable de guérir autrui. C'est vrai que son père pourrait en avoir besoin mais pour ce genre de rouste, du temps suffit amplement.
"Ne vous inquiétez pas pour moi je me débrouillerai. Je suis arrivé ici de Sicile. Vu la distance parcourut tout seul, je pense pouvoir dire que je suis un grand garçon. Mais c'est vrai que je compte pas y aller de nuit..."
Il regarda de nouveau par la fenêtre et observa l'extérieur.
"J'ai vu un hotel dans le quartier. Vu mon physiqueaussi peu banal qu'une Renault 6 je pense pouvoir passer inaperçut. Non, pas d'inquiétude, je vais pouvoir me débrouiller. Et puis en cas d'ennuie... Pouf !"
Il s'autorisa un sourir rassurant aurpès de la mère paniqué.
"Ne vous inquiétez pas pour moi je me débrouillerai. Je suis arrivé ici de Sicile. Vu la distance parcourut tout seul, je pense pouvoir dire que je suis un grand garçon. Mais c'est vrai que je compte pas y aller de nuit..."
Il regarda de nouveau par la fenêtre et observa l'extérieur.
"J'ai vu un hotel dans le quartier. Vu mon physique
Il s'autorisa un sourir rassurant aurpès de la mère paniqué.
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Mer 11 Fév 2009 - 2:56
"Bon comme vous voulez..."
La femme regarda par la fenêtre à son tour.
"Je viendrais vous chercher demain matin... OK ?"
Garcia passa une courte nuit dans une chambre d'hôtel miteuse. C'était peut être minable, mais au moins il se sentait légèrement plus en sécurité que dans un environnement de mafieux. Et il risquait moins de se retrouver "convoqué" en pleine nuit.
Il fut réveillé par des tambourinements à sa porte. C'était la femme de la soirée d'hier. Elle avait l'air paniquée.
"Monsieur le mutant ! Monsieur le mutant !" criait-t-elle. "Aidez moi ! Mon mari veut aller faire son affaire à Frankie Scola !"
La femme regarda par la fenêtre à son tour.
"Je viendrais vous chercher demain matin... OK ?"
*
* *
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Garcia passa une courte nuit dans une chambre d'hôtel miteuse. C'était peut être minable, mais au moins il se sentait légèrement plus en sécurité que dans un environnement de mafieux. Et il risquait moins de se retrouver "convoqué" en pleine nuit.
Il fut réveillé par des tambourinements à sa porte. C'était la femme de la soirée d'hier. Elle avait l'air paniquée.
"Monsieur le mutant ! Monsieur le mutant !" criait-t-elle. "Aidez moi ! Mon mari veut aller faire son affaire à Frankie Scola !"
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Mer 11 Fév 2009 - 13:09
Garcia accepta le rendez vous en hochant de la tête et en souriant. Ainsi elle viendra le chercher demain ? Pourquoi pas ? Ca lui épargnera de la route. De retour à l'hotel, Garcia se rendit compte à quel point la chambre était miteuse et pourrit. L'odeur de renfermé et d'humidité imprégnaient l'endroit et les acariens pourrait sans doute le dévorer en cinq minutes s'ils le voudraient. Les draps étaient moites et déchirés à certains endroits. Mais au moins, il est tranquille et peut dormir tranquillement. Et puis bon, Frankie ne se dérangerait pas en pleine nuit pour le convoquer. Et puis, pourquoi il le ferait ? Il avait pour l'instant rien à se reprocher. Puis d'un seul coup, un bruit de tamtam. Ou de tambour. Ou de porte qu'on essaye de défoncer avec l'aide de petits poings.
"Rahhh. Oui oui, j'arrive... ya pas le feu...."
Ah la mère de la jeune fille mutante. Ses rides étaient encores plus creusées par la panique et elle commença à brailler des propos assez extraordinaire. Papa Disco voulait faire de la résistance ! Avec sa grosse touffe et sa chemise il ne fait pas très sérieux, surtout qu'il est blessé.
"Bon, calmez vous, ou est ce qu'il est ? Il faut le calmer il fait pas le poid. Où est t-il ?"
"Rahhh. Oui oui, j'arrive... ya pas le feu...."
Ah la mère de la jeune fille mutante. Ses rides étaient encores plus creusées par la panique et elle commença à brailler des propos assez extraordinaire. Papa Disco voulait faire de la résistance ! Avec sa grosse touffe et sa chemise il ne fait pas très sérieux, surtout qu'il est blessé.
"Bon, calmez vous, ou est ce qu'il est ? Il faut le calmer il fait pas le poid. Où est t-il ?"
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Jeu 12 Fév 2009 - 4:05
La femme était toujours aussi paniquée. En larmes. Et il semblait que cela faisait quelques temps déjà qu'elle n'était plus qu'au bord de la crise de nerfs.
"Je l'ai vu depuis ma fenêtre. Il est parti avec sa batte de base-ball en direction de ce restaurant où cette pourriture de Scola traîne souvent"
Elle tenta sans trop de succès de reprendre ses émotions. Puis termina :
"Il faut l'empêcher de se faire massacrer ! C'est peut être un idiot mais c'est MON mari... C'était aujourd'hui qu'il devait signer la vente de notre appartement sous la pression de Scola. Et têtu comme une mule, il veut régler les choses à sa manière ! Je le comprends bien sur mais..."
Crise de larmes à nouveau.
"Il va se faire tuer !"
Et elle tenta d'attirer Garcia hors de sa chambre en le tirant par le bras...
"Je vous en prie !"
"Je l'ai vu depuis ma fenêtre. Il est parti avec sa batte de base-ball en direction de ce restaurant où cette pourriture de Scola traîne souvent"
Elle tenta sans trop de succès de reprendre ses émotions. Puis termina :
"Il faut l'empêcher de se faire massacrer ! C'est peut être un idiot mais c'est MON mari... C'était aujourd'hui qu'il devait signer la vente de notre appartement sous la pression de Scola. Et têtu comme une mule, il veut régler les choses à sa manière ! Je le comprends bien sur mais..."
Crise de larmes à nouveau.
"Il va se faire tuer !"
Et elle tenta d'attirer Garcia hors de sa chambre en le tirant par le bras...
"Je vous en prie !"
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Jeu 12 Fév 2009 - 20:13
"Bon très bien, le temps de m'habiller et on part."
Dormant en jean et en maillot de corps, le temps pour que Garcia se rhabille est très rapide. Le temps d'enfiler une chemise blanche propre, sa cravate noir et son fidéle chapeau noir. Il enfila ses chaussure très rapidement et sortit en trombe tout en enfilant son manteau noir.
"Restez là ! Je vais m'occupez de ça d'accord ?"
Il quitta l'hotel très rapidement et fonça vers le restaurant où Frankie devrait être, priant pour rencontrer Papa Disco sur la route. Lanuit journée était froide, après tout on était en plein hiver. Heureusement il semblait pas neiger, sinon ça le ralentirait.
Dormant en jean et en maillot de corps, le temps pour que Garcia se rhabille est très rapide. Le temps d'enfiler une chemise blanche propre, sa cravate noir et son fidéle chapeau noir. Il enfila ses chaussure très rapidement et sortit en trombe tout en enfilant son manteau noir.
"Restez là ! Je vais m'occupez de ça d'accord ?"
Il quitta l'hotel très rapidement et fonça vers le restaurant où Frankie devrait être, priant pour rencontrer Papa Disco sur la route. La
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Jeu 12 Fév 2009 - 21:32
Laissant Madame Beccaria sur place, Garcia courut en direction du restaurant où il avait mangé la veille...
A une vingtaine de mètres de chez Luchino, le jeune mutant aperçut Papa Disco, effectivement armé d'une batte de base-ball et passablement en colère.
Quand Garcia arriva à sa hauteur, l'homme s'arrêta et le dévisagea :
"Qu'est ce que tu veux moustique... Tu veux faire un combat de coqs ? Je peux bien te botter le train si tu y tiens, avant que je ne m'occupe de ton patron !"
Devant le restaurant, le mutant italien aperçut Tonio les bras croisés aux côtés de son patron qui fumait un gros cigare. Jane était aussi présente un peu en retrait. Une foule de types à la mine patibulaire s'était massée sur la chaussée, attendant de voir ce qui allait se passer. Des habitants du coin observaient aussi la scène depuis leur fenêtre.
"Hey petit !" cria Tonio en se servant de ses mains comme d'un porte voix. "Laisse cet abruti et viens nous voir ! De toutes façons, il doit signer le contrat de sa vie avec notre ami à nœud papillon !"
Ce dernier semblait très satisfait. Tout comme Frankie. Jane, quant à elle, était livide...
A une vingtaine de mètres de chez Luchino, le jeune mutant aperçut Papa Disco, effectivement armé d'une batte de base-ball et passablement en colère.
Quand Garcia arriva à sa hauteur, l'homme s'arrêta et le dévisagea :
"Qu'est ce que tu veux moustique... Tu veux faire un combat de coqs ? Je peux bien te botter le train si tu y tiens, avant que je ne m'occupe de ton patron !"
Devant le restaurant, le mutant italien aperçut Tonio les bras croisés aux côtés de son patron qui fumait un gros cigare. Jane était aussi présente un peu en retrait. Une foule de types à la mine patibulaire s'était massée sur la chaussée, attendant de voir ce qui allait se passer. Des habitants du coin observaient aussi la scène depuis leur fenêtre.
"Hey petit !" cria Tonio en se servant de ses mains comme d'un porte voix. "Laisse cet abruti et viens nous voir ! De toutes façons, il doit signer le contrat de sa vie avec notre ami à nœud papillon !"
Ce dernier semblait très satisfait. Tout comme Frankie. Jane, quant à elle, était livide...
- InvitéInvité
Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Jeu 12 Fév 2009 - 22:20
Le jeune mutant repéra vite Papa Disco qui n'était heureusement pas encore arrivé. La situation était critique. Bien entendu, l'homme des années 70 ne lui faisait pas confiance et se méfiait de lui. Il le provoquait mais Garcia savait que l'homme ne savait pas se battre, le battre pourrait être plus qu'envisable mais il risquerait d'être blessé. Une foule de gens pas très recommandable s'était rassemblé, tous faisaient surement partie du milieu. Tonio et le boss étaient devant le restaurant en compagnie d'un inconnu en costard, plutôt bel homme même si son noeud papillon faisait vraiment vieux jeu et ridicule. Tonio lui disait de venir ici, ce qui ne semblait pas plaire à Jane. Méfiant, le jeune homme ne put se détacher de Papa Disco qui le menaçait avec son arme de fortune. Faisant signe à Tonio qu'il arrivait, Garcia toisa un instant le vieil homme.
"Vous voulez vous venger ? Faites ou plutôt essayer. Mais sachez que tout ceux qui sont ici vous feront la peau si jamais vous faite un mouvement trop brusque. Vous devriez essayer de rester en vie pour votre fille et votre femme. Elles ont besoin de vous. A moins que vous ne vouliez vous suicider...."
Garcia se rendit auprès de son patron.
"Que se passe t-il Chef ?"
"Vous voulez vous venger ? Faites ou plutôt essayer. Mais sachez que tout ceux qui sont ici vous feront la peau si jamais vous faite un mouvement trop brusque. Vous devriez essayer de rester en vie pour votre fille et votre femme. Elles ont besoin de vous. A moins que vous ne vouliez vous suicider...."
Garcia se rendit auprès de son patron.
"Que se passe t-il Chef ?"
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Ven 13 Fév 2009 - 1:07
Papa Disco eut l'air très bête tout d'un coup. Et tout penaud. Minablement, il lâcha :
"Ma fille ? Ma femme ?"
Et il baissa sa batte de base-ball en signe d'abdication.
Pendant ce temps Garcia s'était rendu auprès de Frankie Scola qui semblait moins pincé que l'autre jour. Tirant une grande bouffée sur son cigare, le chef mafieux adressa un sourire au jeune mutant.
"Aujourd'hui, gamin, je fais des affaires. Aujourd'hui, je suis un intermédiaire commercial, c'est comme ça qu'on dit, Jérôme, hein ?"
Il s'adressait à l'homme au nœud papillon.
"Tout à fait Monsieur Scola. Vous avez convaincu votre "ami" de vendre et vous en serez remercié. Mais je n'ai pas toute la journée, loin de là..."
Le sourire de Jérôme était malsain.
Puis, Frankie regarda d'un air consterné Papa Disco :
"Alors c'est pour aujourd'hui ou pour demain ? Tu signes ou on doit d'abord te péter les rotules ?" cria Frankie.
Papa Disco avait l'air perdu. Entre son honneur, sa fierté... et l'instinct de survie.
Frankie regarda Tonio puis Garcia.
"Bon, ce crétin semble hésiter... Expliquez lui gentiment ou non qu'il a intérêt à signer l'acte de vente pour Monsieur Lange"
Le gros Tonio sourit comme une baleine avant de se mettre en route à grands pas vers le malheureux père de famille...
"Ma fille ? Ma femme ?"
Et il baissa sa batte de base-ball en signe d'abdication.
Pendant ce temps Garcia s'était rendu auprès de Frankie Scola qui semblait moins pincé que l'autre jour. Tirant une grande bouffée sur son cigare, le chef mafieux adressa un sourire au jeune mutant.
"Aujourd'hui, gamin, je fais des affaires. Aujourd'hui, je suis un intermédiaire commercial, c'est comme ça qu'on dit, Jérôme, hein ?"
Il s'adressait à l'homme au nœud papillon.
"Tout à fait Monsieur Scola. Vous avez convaincu votre "ami" de vendre et vous en serez remercié. Mais je n'ai pas toute la journée, loin de là..."
Le sourire de Jérôme était malsain.
Puis, Frankie regarda d'un air consterné Papa Disco :
"Alors c'est pour aujourd'hui ou pour demain ? Tu signes ou on doit d'abord te péter les rotules ?" cria Frankie.
Papa Disco avait l'air perdu. Entre son honneur, sa fierté... et l'instinct de survie.
Frankie regarda Tonio puis Garcia.
"Bon, ce crétin semble hésiter... Expliquez lui gentiment ou non qu'il a intérêt à signer l'acte de vente pour Monsieur Lange"
Le gros Tonio sourit comme une baleine avant de se mettre en route à grands pas vers le malheureux père de famille...
- InvitéInvité
Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Ven 13 Fév 2009 - 23:09
Décidément, le Chef devait être skyzo... Une double personnalité, un jour il est pompeux et il est hyper embêtant et un autre jour il est calme reservé et même professionel. Incroyable, comme quoi un patron chez la mafia ça bosse aussi. Non mais sans blague. Ce type avait deux visage : celui du professionel et celui de la folie. Ca doit être pour ça qu'il est si mauvais et qu'il est bon pour le Tartare. Le type plus ou moins bien habillé s'appellait Jerôme. Un français en plus ! Rahhhhhh, dire que Garcia avait encore un peu de rancoeur par rapport à la dernière raclé infligé par les fromages qui pues à eux, les pastas à la boloniaises. Frankie donna un ordre qui donna un petit coup au coeur de Garcia, devoir encore tabasser le pauvre innocent pour qu'il ramenne ses fesses. Bordel...
Serrant les dents, il se lança à sa rencontre, dépassant Tonio pour attraper Papa Disco par le bras pour lui chuchotter :
"Je vous ai déjà dit que vous avez perdu, ne risquez pas votre vie, secouez vous ! Aller, venez !"
Il commença a prendre l'homme par le bras et à le tirer vers les deux ordures là bas au fond.
Serrant les dents, il se lança à sa rencontre, dépassant Tonio pour attraper Papa Disco par le bras pour lui chuchotter :
"Je vous ai déjà dit que vous avez perdu, ne risquez pas votre vie, secouez vous ! Aller, venez !"
Il commença a prendre l'homme par le bras et à le tirer vers les deux ordures là bas au fond.
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Re: Voyage d'un sicilien [Italie ; Garcia Savarino]
Ven 13 Fév 2009 - 23:53
[Fais attention à ton écriture ! De nombreuses fautes, d'inattention je pense, nuisent à la compréhension... Merci ! ]
Papa Disco se laissa traîner par Garcia jusqu'à son chef de famille et le client de ce dernier. Tonio eut l'air déçu de constater que M. Beccaria se laissait faire, lâchant par la même occasion sa batte de base-ball.
"Toi, tu sais parler aux idiots !" constata Tonio, la mine un rien contrariée.
Une fois que Garcia arriva au niveau de Frankie et de Monsieur Lange, ce dernier tendit un imprimé officiel et un stylo au pauvre homme.
"Signez, je vous prie" lança très poliment l'agent d'affaires.
Papa Disco examina le document, complétement effondré. De ce que Garcia put lire c'était un acte de vente immobilière, l'acheteur étant une société appelée Sky Engineering. Le prix proposé fit écarquiller les yeux du père de famille.
"Mais... Mais..." bafouilla l'homme, visiblement étonnée de l'honnêteté de la proposition. Il apposa sa signature sous le regard attentif de Frankie Scola.
"Merci beaucoup" commenta Monsieur Lange en reprenant le document régularisé par Papa Disco. "Et maintenant, vous allez être généreux..."
Il tendit un second document intitulé, quant à lui, "Acte de donation" : il s'agissait grosso modo d'un engagement irrévocable du père de famille à verser une somme égale au prix de vente de l'appartement au bénéfice d'une fondation dénommée Parallel Treatments. Comprenant l'arnaque, l'homme hésita... Mais là encore le regard de Frankie et la vision de Tonio, se retroussant les manches, achevèrent de le convaincre de signer...
"Mille fois merci, Monsieur Beccaria. Dans la même journée vous avez fait une bonne affaire et une bonne action, que demander de plus ?"
Frankie le toisa, amusé :
"Mais personne dira que Frankie Scola est sans coeur" lança-t-il en jetant aux pieds du malheureux une liasse de billets. "Pour te reloger toi et ta grosse"
La transaction faite, la foule se dispersa, Frankie et Jérôme partirent de leur côté, l'air satisfaits... Laissant sur place Garcia, Papa Disco, Jane et Madame Beccaria qui était enfin arrivée sur les lieux.
Cette dernière un peu essoufflée lança dans un grand soupir de soulagement :
"Mon gros ! Ils ne t'ont rien fait !"
Papa Disco se laissa traîner par Garcia jusqu'à son chef de famille et le client de ce dernier. Tonio eut l'air déçu de constater que M. Beccaria se laissait faire, lâchant par la même occasion sa batte de base-ball.
"Toi, tu sais parler aux idiots !" constata Tonio, la mine un rien contrariée.
Une fois que Garcia arriva au niveau de Frankie et de Monsieur Lange, ce dernier tendit un imprimé officiel et un stylo au pauvre homme.
"Signez, je vous prie" lança très poliment l'agent d'affaires.
Papa Disco examina le document, complétement effondré. De ce que Garcia put lire c'était un acte de vente immobilière, l'acheteur étant une société appelée Sky Engineering. Le prix proposé fit écarquiller les yeux du père de famille.
"Mais... Mais..." bafouilla l'homme, visiblement étonnée de l'honnêteté de la proposition. Il apposa sa signature sous le regard attentif de Frankie Scola.
"Merci beaucoup" commenta Monsieur Lange en reprenant le document régularisé par Papa Disco. "Et maintenant, vous allez être généreux..."
Il tendit un second document intitulé, quant à lui, "Acte de donation" : il s'agissait grosso modo d'un engagement irrévocable du père de famille à verser une somme égale au prix de vente de l'appartement au bénéfice d'une fondation dénommée Parallel Treatments. Comprenant l'arnaque, l'homme hésita... Mais là encore le regard de Frankie et la vision de Tonio, se retroussant les manches, achevèrent de le convaincre de signer...
"Mille fois merci, Monsieur Beccaria. Dans la même journée vous avez fait une bonne affaire et une bonne action, que demander de plus ?"
Frankie le toisa, amusé :
"Mais personne dira que Frankie Scola est sans coeur" lança-t-il en jetant aux pieds du malheureux une liasse de billets. "Pour te reloger toi et ta grosse"
La transaction faite, la foule se dispersa, Frankie et Jérôme partirent de leur côté, l'air satisfaits... Laissant sur place Garcia, Papa Disco, Jane et Madame Beccaria qui était enfin arrivée sur les lieux.
Cette dernière un peu essoufflée lança dans un grand soupir de soulagement :
"Mon gros ! Ils ne t'ont rien fait !"
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