[3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
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Abaigh Mc Culloh
Fondateur
Kitty Willington
Georgia Beccaria
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- InvitéInvité
Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Ven 25 Juil 2008 - 16:44
L'entrée de Gabriel ne s'était pas fait en toute discrétion. Qu'importe, il n'avait pas spécialement cherché à passer inaperçu. C'est donc sous le regard lourd des élèves qui était allé s'installer sur un des bureaux de la salle, Kitty toujours à ses côtés.
Les réaction de chacun ne tardèrent pas et c'est sans surprise que l'homme reçut les invectives. Il encaissa les coups sans sourciller ni manifester la moindre réaction. Qu'aurait-il pu répondre ?
C'est Iacobo qui ouvrit les hostilités, et ce, de manière vigoureuse et houleuse. Il interpella Gabriel, accusant ce dernier d'avoir renier son rôle de professeur en s'en prenant à des élèves. Gabriel encaissa les dires du jeune homme mais avant que lui-même ait pu répondre, Camille enchaîna à son tour, s'en prenant elle aussi à Gabriel.
Lorsqu'elle eut finit, et alors que Gabriel s'apprêtait à répondre, Kitty prit la parole de manière plutôt vive, comme si les discours et paroles de Iacobo et Camille lui avaient été adressés directement à elle. La fillette parlait fort. Si bien qu'un instant, Gabriel eut peur qu'elle ne refasse une crise. Mais non, elle gardait la maîtrise et défendait son parrain de manière vigoureuse et sincère. Tant d'énergie dans ce p'tit bout d'être. Gabriel tiqua quelque peu lorsqu'elle prit la parole mais n'eut pas le temps de l'en empêcher.
Kitty avait bien résumé ce qui s'était passé, donnant des explications que lui-même aurait pu donner. Mais peut-être que le simple fait que se soit l'une des leurs qui leur dise ça, plutôt qu'un des professeurs manipulés, peut-être que cela allait faire mouche dans leur esprit.
Lorsque Kitty se tourna vers lui, il posa une main sur l'épaule de sa filleule et lui sourit. Un sourire pâle, sans véritable joie. Il s'agissait plutôt d'un sourire qu'il voulait rassurant.
- Oui, dit-il doucement à sa filleule. Je te l'ai promis
Gabriel se releva. Laura choisit ce moment pour quitter la pièce, non sans avoir manifesté une certain véhémence à l'encontre de Kitty. A moins que cette rage n'était destinée en fait qu'à Gabriel ? L'homme ne pu que regarder son élève partir et quitter la pièce avec colère. Que s'était-il passé entre les deux fillettes ? A moins que se ne soit encore Gabriel le responsable de l'humeur massacrante de Laura ... il ne s'y attarda pas mais se promit intérieur de trouver la réponse.
Georgia prit ensuite la parole et ajouta aux pics que les premiers élèves avaient lancés. Mais là où elle se distingua des autres, c'est qu'elle envisagea les choses d'un point de vue plus large, au-delà de la simple attaque de l'Institut par les professeurs.
Gabriel tourna vers les autres élèves. Il regarda alors Camille et s'adressa à elle en premier. Calmement, il parla d'une voix posée, sans crier.
- Oui, nous avons été libérés, dit-il. Si cela a été possible, c'est que tout danger a été écarté et que plus personne ne court aucun risque. Professeurs comme élèves. Des mesures ont été prises dans ce sens. Mais je ne manquerais pas de transmettre au « grand naïf », comme tu dis. Je gage qu'il appréciera d'être ainsi appelé. Mais il est de notoriété que veiller sur le biens de tous fait de soi, une cible parfaite..
Il laissa cette dernier phrase trainer en l'air un instant avant de reprendre
- Tu n'as pas tort, dit-il en se tournant vers Iacobo. Nous sommes sensés, en tant que professeurs, veiller sur vous et nous nous en sommes pris à vous. Certains étudiants en ont payé le prix fort. Il serait vain et inutile de s'attarder en excuses, encore et encore aussi ne le ferai-je pas. Gabriel marqua une courte pause avant de reprendre : aussi, il est temps à présent de réagir. Mais pas n'importe comme, pas sans y être préparé.
Gabriel se tourna alors vers Georgia, prenant la jeune fille comme témoin.
- Il ne suffit pas de partir tous d'un coup, tête baissée dans un éventuel piège. Au-delà de la confiance qu'il nous faudra retrouver tous ensemble, il s'agit d'établir un plan et d'organiser les équipes pour parer à toutes les éventualités. Vous pouvez choisir de ne plus nous accorder votre confiance. Vous êtes libre. Mais en agissant ainsi, vous risquez de vous exposez à des dangers qui pourraient vous dépasser.
Dans un premier temps il faudra mener une enquête sur les derniers événements. Kitty vous a parlé des quelques éléments qui étaient déjà en notre possession. C'est un point de départ sur lequel nous allons mettre en place une mission.
Il faut également prévoir de retrouver Adam et lui assurer un soutien.
Mais en aucun cas il ne faut vider l'Institut. Faire cela serait comme inviter nos ennemis à venir prendre possession des lieux. Nous sommes ici chez nous et nous ne laisserons personne nous en déloger. Qu'ils viennent, nous serons les accueillir.
Gabriel marqua une pause.
Le ton de sa voix s'était lentement changée durant son discours. D'une voix calme et posée, il s'était progressivement laissé aller en affirmant les prochains plans mais aussi la volonté de l'Institu à agir.
- Vous voulez de l'action ? Vous allez en avoir
Les réaction de chacun ne tardèrent pas et c'est sans surprise que l'homme reçut les invectives. Il encaissa les coups sans sourciller ni manifester la moindre réaction. Qu'aurait-il pu répondre ?
C'est Iacobo qui ouvrit les hostilités, et ce, de manière vigoureuse et houleuse. Il interpella Gabriel, accusant ce dernier d'avoir renier son rôle de professeur en s'en prenant à des élèves. Gabriel encaissa les dires du jeune homme mais avant que lui-même ait pu répondre, Camille enchaîna à son tour, s'en prenant elle aussi à Gabriel.
Lorsqu'elle eut finit, et alors que Gabriel s'apprêtait à répondre, Kitty prit la parole de manière plutôt vive, comme si les discours et paroles de Iacobo et Camille lui avaient été adressés directement à elle. La fillette parlait fort. Si bien qu'un instant, Gabriel eut peur qu'elle ne refasse une crise. Mais non, elle gardait la maîtrise et défendait son parrain de manière vigoureuse et sincère. Tant d'énergie dans ce p'tit bout d'être. Gabriel tiqua quelque peu lorsqu'elle prit la parole mais n'eut pas le temps de l'en empêcher.
Kitty avait bien résumé ce qui s'était passé, donnant des explications que lui-même aurait pu donner. Mais peut-être que le simple fait que se soit l'une des leurs qui leur dise ça, plutôt qu'un des professeurs manipulés, peut-être que cela allait faire mouche dans leur esprit.
Lorsque Kitty se tourna vers lui, il posa une main sur l'épaule de sa filleule et lui sourit. Un sourire pâle, sans véritable joie. Il s'agissait plutôt d'un sourire qu'il voulait rassurant.
- Oui, dit-il doucement à sa filleule. Je te l'ai promis
Gabriel se releva. Laura choisit ce moment pour quitter la pièce, non sans avoir manifesté une certain véhémence à l'encontre de Kitty. A moins que cette rage n'était destinée en fait qu'à Gabriel ? L'homme ne pu que regarder son élève partir et quitter la pièce avec colère. Que s'était-il passé entre les deux fillettes ? A moins que se ne soit encore Gabriel le responsable de l'humeur massacrante de Laura ... il ne s'y attarda pas mais se promit intérieur de trouver la réponse.
Georgia prit ensuite la parole et ajouta aux pics que les premiers élèves avaient lancés. Mais là où elle se distingua des autres, c'est qu'elle envisagea les choses d'un point de vue plus large, au-delà de la simple attaque de l'Institut par les professeurs.
Gabriel tourna vers les autres élèves. Il regarda alors Camille et s'adressa à elle en premier. Calmement, il parla d'une voix posée, sans crier.
- Oui, nous avons été libérés, dit-il. Si cela a été possible, c'est que tout danger a été écarté et que plus personne ne court aucun risque. Professeurs comme élèves. Des mesures ont été prises dans ce sens. Mais je ne manquerais pas de transmettre au « grand naïf », comme tu dis. Je gage qu'il appréciera d'être ainsi appelé. Mais il est de notoriété que veiller sur le biens de tous fait de soi, une cible parfaite..
Il laissa cette dernier phrase trainer en l'air un instant avant de reprendre
- Tu n'as pas tort, dit-il en se tournant vers Iacobo. Nous sommes sensés, en tant que professeurs, veiller sur vous et nous nous en sommes pris à vous. Certains étudiants en ont payé le prix fort. Il serait vain et inutile de s'attarder en excuses, encore et encore aussi ne le ferai-je pas. Gabriel marqua une courte pause avant de reprendre : aussi, il est temps à présent de réagir. Mais pas n'importe comme, pas sans y être préparé.
Gabriel se tourna alors vers Georgia, prenant la jeune fille comme témoin.
- Il ne suffit pas de partir tous d'un coup, tête baissée dans un éventuel piège. Au-delà de la confiance qu'il nous faudra retrouver tous ensemble, il s'agit d'établir un plan et d'organiser les équipes pour parer à toutes les éventualités. Vous pouvez choisir de ne plus nous accorder votre confiance. Vous êtes libre. Mais en agissant ainsi, vous risquez de vous exposez à des dangers qui pourraient vous dépasser.
Dans un premier temps il faudra mener une enquête sur les derniers événements. Kitty vous a parlé des quelques éléments qui étaient déjà en notre possession. C'est un point de départ sur lequel nous allons mettre en place une mission.
Il faut également prévoir de retrouver Adam et lui assurer un soutien.
Mais en aucun cas il ne faut vider l'Institut. Faire cela serait comme inviter nos ennemis à venir prendre possession des lieux. Nous sommes ici chez nous et nous ne laisserons personne nous en déloger. Qu'ils viennent, nous serons les accueillir.
Gabriel marqua une pause.
Le ton de sa voix s'était lentement changée durant son discours. D'une voix calme et posée, il s'était progressivement laissé aller en affirmant les prochains plans mais aussi la volonté de l'Institu à agir.
- Vous voulez de l'action ? Vous allez en avoir
- InvitéInvité
Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Ven 25 Juil 2008 - 22:49
Le serbe suivait du regard les milliers de mimiques produites par le visage de la jeune proletaire new-yorkaise. Dans un elan de psychanalyse du dimanche resaucee marabou, il en vint a la conclusion que la liberte d'expression de Georgia avait sans doute ete bridee par un pere ivrogne ou une mere douteuse. C'etait sa revanche sur la vie, deblaterer sans arret des paroles, des paroles, des paroles...
Malgre son trop plein d'hormones, elle visait juste et allait dans son sens. Elle eprouvait encore une certaine affection pour les humains mais le prostitue etait persuade qu'elle finirait par virer extremiste.
Il devisagea la jeune rousse Ivy, apportant elle aussi son lot d'informations , mais dans un langage confus, sauvage et barbare.Il fallait la tranquiliser, et communiquer avec l'animal. Elle etait tout de meme bien plus productive que d'autres moules humaines.
La diatribe du pauvre Gabriel le fit sourire, cruellement sourire. Georgia visa en plein de mille, mais n'appuyait pas sur la plaie. C'etait le role du junkie des bas fonds de l'institut, le sale boulot du jeune rebelle alcoolique.
"Bien tente mais vous n'avez convaincu que votre fille adoptive maladive. Tres franchement tous les morts ne me derangent pas plus que ca mais je ne suis pas certain que le reste de l'assemblee apprecie cette maladroite esquive. On repart a zero c'est cela ? Joli fantasme... impossible.
Vous ne repondez absolument pas aux questions de Georgia, vos connaissances en logistiques sont nulles, tout comme celle de vos effectifs. Vous n'avez pas ete capables plus que nous d'identifier clairement nos ennemis et vous naviguez a vue pour eviter l'effritement de votre autorite.
C'est quoi cette argumentation ? Vous allez avoir de l'action bande de pigeons, vous allez vous eclater et oublier un peu ce qui s'est passe. Votre probleme de manipulation est regle, vous n'expliquez pas pourquoi ? C'est normal il n'y a pas d'arguments derriere. Qu'est ce qui vous permet de dire aujourd'hui que vous etes a l'abri d'une nouvelle attaque mentale ? Un bouclier a-t-il ete etabli ? Les ennemis neutralises? Je ne crois pas. Nos ennemis savent ou nous sommes, ils peuvent donc reiterer leur operation.
Quant a acceuillir nos ennemis, c'est futile. Nous n'avons que des eleves inefficaces ou blesses. Adam et Carrie ne sont pas la. Cassandre n'a pas de pouvoirs offensifs.Vous vous foutez de nous c'est cela ?
Ma conclusion est simple : vous ne prenez pas vos responsabilites et vous n'etes pas capable de contrebalancer votre erreur par une competence superieure. Je ne vous fais absolument pas confiance et je ne vous obeirai pas. J'ai bien l'impression que je suis mieux servi par moi-meme"
Son discours etait agressif, violent et visait a destabiliser ce professeur qu'il regardait maintenant de haut.
Malgre son trop plein d'hormones, elle visait juste et allait dans son sens. Elle eprouvait encore une certaine affection pour les humains mais le prostitue etait persuade qu'elle finirait par virer extremiste.
Il devisagea la jeune rousse Ivy, apportant elle aussi son lot d'informations , mais dans un langage confus, sauvage et barbare.Il fallait la tranquiliser, et communiquer avec l'animal. Elle etait tout de meme bien plus productive que d'autres moules humaines.
La diatribe du pauvre Gabriel le fit sourire, cruellement sourire. Georgia visa en plein de mille, mais n'appuyait pas sur la plaie. C'etait le role du junkie des bas fonds de l'institut, le sale boulot du jeune rebelle alcoolique.
"Bien tente mais vous n'avez convaincu que votre fille adoptive maladive. Tres franchement tous les morts ne me derangent pas plus que ca mais je ne suis pas certain que le reste de l'assemblee apprecie cette maladroite esquive. On repart a zero c'est cela ? Joli fantasme... impossible.
Vous ne repondez absolument pas aux questions de Georgia, vos connaissances en logistiques sont nulles, tout comme celle de vos effectifs. Vous n'avez pas ete capables plus que nous d'identifier clairement nos ennemis et vous naviguez a vue pour eviter l'effritement de votre autorite.
C'est quoi cette argumentation ? Vous allez avoir de l'action bande de pigeons, vous allez vous eclater et oublier un peu ce qui s'est passe. Votre probleme de manipulation est regle, vous n'expliquez pas pourquoi ? C'est normal il n'y a pas d'arguments derriere. Qu'est ce qui vous permet de dire aujourd'hui que vous etes a l'abri d'une nouvelle attaque mentale ? Un bouclier a-t-il ete etabli ? Les ennemis neutralises? Je ne crois pas. Nos ennemis savent ou nous sommes, ils peuvent donc reiterer leur operation.
Quant a acceuillir nos ennemis, c'est futile. Nous n'avons que des eleves inefficaces ou blesses. Adam et Carrie ne sont pas la. Cassandre n'a pas de pouvoirs offensifs.Vous vous foutez de nous c'est cela ?
Ma conclusion est simple : vous ne prenez pas vos responsabilites et vous n'etes pas capable de contrebalancer votre erreur par une competence superieure. Je ne vous fais absolument pas confiance et je ne vous obeirai pas. J'ai bien l'impression que je suis mieux servi par moi-meme"
Son discours etait agressif, violent et visait a destabiliser ce professeur qu'il regardait maintenant de haut.
- InvitéInvité
Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Ven 25 Juil 2008 - 23:35
D'un côté, sans trop de surprise, Camille voyait les dynamiques habituelles, des filles, comme par hasard, à savoir Ivy et Georgia, tenter de faire avancer le bidule. L'exception notable étant Iacobo, plus constructif que d'ordinaire, qui devait sans doute aucun être à jeûn et sobre.
De l'autre, le front de "surtout on change rien, c'est vrai que ça a marché du tonnerre", parrain chéri et filleule d'amour. La Bretonne préférait éviter de se demander quel camp rejoindrait River, pas peur d'être déçue.
Elle voulut réagir méchamment à l'intervention de Gabriel qui voulait jouer l'ironie, mais le Serbe fut doublement désagréable, un peu comme s'il lui confisquait sa part, ce qui ne gêna pas le moins du monde la nouvelle Camille apaisée. Elle se contenta d'anayser une seule de ses phrases.
- J'imagine que si c'était, au hasard, Kitty plutôt que Lyu qui était morte, vous auriez dit rigoureusement la même chose : "Il serait vain et inutile de s'attarder en excuses". Evidemment. Je vois la scène.
Elle trouvait ça le dernier degré du mépris. Genre héros au grosses bourses, pour qui le pardon est une forme de faiblesse. Tout ce qu'elle trouvait minable, en somme, elle, la nulle.
- Iacobo a raison...
Rien que ces trois mots...invraisemblable. Illogique, et pourtant, réel.
- Je vois pas trop la raison qui pourrait nous pousser à dire "Nous" en vous incluant, mesdames et messieurs de l'équipe pédagogique. Et puis dans ce cas, pourquoi ne resteriez-vous pas à garder l'Institut pendant que NOUS partirions en mission ? C'est vrai, comme ça il ne serait pas vide !
Il y'avait un point que tout le monde éludait, et même que ça avait le don de lui courir sur le haricot rouge.
- J'aimerais moyennement qu'en plein milieu de la mission dirigée par un de nos chers professeurs, il se décide de nouveau à faire de nous de la chair à pâté. Parce que, soit, le lien est rompu pour le moment. Qu'est-ce qui nous prouve qu'il ne peut pas se reformer ? Des mesures prises ? La première, ce serait comme dit Balathazar, que, pendant que des équipes partent, les télépathes restent chez Cérébra pour éviter que ceux sur le terrains se retrouvent contrôlés.
Elle n'ajouta pas la raison pour laquelle elle avait admis la fin du contrôle : ceux qui dirigeaient les professeurs les rendaient plus méchants, mais aussi nettement moins niais. Rigoureusement impossible qu'ils fassent sortir un discours pareil des lèvres d'une de leurs proies. Ils en auraient pas la force morale, Camille en était convaincue.
- Faut s'organiser, pour faire les groupes affectés à chaque mission, pas les mêmes que les équipes, comme a dit Nan.
Un garçon intelligent, qui avait le bon goût d'avoir les mêmes idées qu'elle. Relation à approfondir. Comme Iacobo. Ce serait l'absence de professeur qui les rendrait plus malins ?
- Mais sans que ça se transforme en méga-session où chacun boude parce qu'il voulait être avec machin ou bien il voulait aller à truc ou chais pas quoi. Faut savoir clairement où aller, et ensuite nommer un responsable pour chaque destination qui s'occupera de choisir qui l'accompagnera. Stratégiquement ET par affinité.
Genre pas Ken sous les ordres de Georgia. Au hasard. Quoique Ken sous les ordres de quelqu'un qui ne soit pas un prof ? Peu envisageable. Remarque, ça tenait aussi un peu pour Georgia, surtout depuis qu'elle était branchée en mode Martin Luther Queen.
- ...ET sans que ça prenne trois plombes. ET sans que tout le monde proteste. ET de telle sorte qu'il y'ait pas de guerre froide dans l'Institut.
Ca faisait beaucoup de "ET".
- Après ça, on y verra plus clair. Mais si on continue à tout mélanger, on va pédaler dans la pâte à Couign Amann.
De l'autre, le front de "surtout on change rien, c'est vrai que ça a marché du tonnerre", parrain chéri et filleule d'amour. La Bretonne préférait éviter de se demander quel camp rejoindrait River, pas peur d'être déçue.
Elle voulut réagir méchamment à l'intervention de Gabriel qui voulait jouer l'ironie, mais le Serbe fut doublement désagréable, un peu comme s'il lui confisquait sa part, ce qui ne gêna pas le moins du monde la nouvelle Camille apaisée. Elle se contenta d'anayser une seule de ses phrases.
- J'imagine que si c'était, au hasard, Kitty plutôt que Lyu qui était morte, vous auriez dit rigoureusement la même chose : "Il serait vain et inutile de s'attarder en excuses". Evidemment. Je vois la scène.
Elle trouvait ça le dernier degré du mépris. Genre héros au grosses bourses, pour qui le pardon est une forme de faiblesse. Tout ce qu'elle trouvait minable, en somme, elle, la nulle.
- Iacobo a raison...
Rien que ces trois mots...invraisemblable. Illogique, et pourtant, réel.
- Je vois pas trop la raison qui pourrait nous pousser à dire "Nous" en vous incluant, mesdames et messieurs de l'équipe pédagogique. Et puis dans ce cas, pourquoi ne resteriez-vous pas à garder l'Institut pendant que NOUS partirions en mission ? C'est vrai, comme ça il ne serait pas vide !
Il y'avait un point que tout le monde éludait, et même que ça avait le don de lui courir sur le haricot rouge.
- J'aimerais moyennement qu'en plein milieu de la mission dirigée par un de nos chers professeurs, il se décide de nouveau à faire de nous de la chair à pâté. Parce que, soit, le lien est rompu pour le moment. Qu'est-ce qui nous prouve qu'il ne peut pas se reformer ? Des mesures prises ? La première, ce serait comme dit Balathazar, que, pendant que des équipes partent, les télépathes restent chez Cérébra pour éviter que ceux sur le terrains se retrouvent contrôlés.
Elle n'ajouta pas la raison pour laquelle elle avait admis la fin du contrôle : ceux qui dirigeaient les professeurs les rendaient plus méchants, mais aussi nettement moins niais. Rigoureusement impossible qu'ils fassent sortir un discours pareil des lèvres d'une de leurs proies. Ils en auraient pas la force morale, Camille en était convaincue.
- Faut s'organiser, pour faire les groupes affectés à chaque mission, pas les mêmes que les équipes, comme a dit Nan.
Un garçon intelligent, qui avait le bon goût d'avoir les mêmes idées qu'elle. Relation à approfondir. Comme Iacobo. Ce serait l'absence de professeur qui les rendrait plus malins ?
- Mais sans que ça se transforme en méga-session où chacun boude parce qu'il voulait être avec machin ou bien il voulait aller à truc ou chais pas quoi. Faut savoir clairement où aller, et ensuite nommer un responsable pour chaque destination qui s'occupera de choisir qui l'accompagnera. Stratégiquement ET par affinité.
Genre pas Ken sous les ordres de Georgia. Au hasard. Quoique Ken sous les ordres de quelqu'un qui ne soit pas un prof ? Peu envisageable. Remarque, ça tenait aussi un peu pour Georgia, surtout depuis qu'elle était branchée en mode Martin Luther Queen.
- ...ET sans que ça prenne trois plombes. ET sans que tout le monde proteste. ET de telle sorte qu'il y'ait pas de guerre froide dans l'Institut.
Ca faisait beaucoup de "ET".
- Après ça, on y verra plus clair. Mais si on continue à tout mélanger, on va pédaler dans la pâte à Couign Amann.
- InvitéInvité
Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Sam 26 Juil 2008 - 0:25
[HJ : désolé, Riv']
La discussion était plus difficile à suivre qu'un match de ping-pong pour Nan' qui était toujours debout dessous la carte. Il écoutait sans rien dire, mais songeant tout de même que tout ce beau monde parlait trop pour dire trop peu. Sauf Ivy, qui une fois de plus montrait quelques traits en commun avec l'algonquin. Georgia, la langue loin d'être dans sa poche ne cessait de parler. Il parvint tout de même à insérer une phrase dans le discours de la Petite Italienne.
"On ne laisse pas vide."
L'image de son village sur les caméras vidéos de Billy Boy le fit tressaillir une seconde, puis il se remit à écouter les langues bien pendu. Ce ne fut qu'à la réponse de Camille que Nan' réagit sur les propos d'Iacobo, s'approchant de lui, véritablement en colère. Il ne hurlait pas, il lançait simplement les mots, sans couvrir les propos de Camille aux oreilles des autres.
"Tu n'as pas raison. T'es qu'une sangsue qui ne vit que par celle des autres. Tu préfères te méfier de tout et n'importe quoi plutôt que de faire plaisir à quelqu'un. Tu préfères être désagréable et faire poireauter Wind. Et tous les autres."
"Tu craches au visage de tout le monde, mais tu n'es rien de mieux. Comment peux-tu savoir comment tu réagirais à la place des profs? Comment peut-tu penser qu'ils n'ont pas de ressentiment. Ce que tu ne comprends pas, c'est qu'ils sont responsables, justement. Et qu'ils préfèrent se taire un peu pour ne pas nous blesser. Ils sont peut-être plus intelligents, expérimentés ou sages que nous, tu ne penses pas?"
"Tu en sais quoi de Cassandre? Elle a failli tuer Noémie, et elle a bien amoché Ken et Juliette. Tu crois que t'es meilleur que tout le monde parce que tu peux les blesser? Tu as déjà tuer quelqu'un? Moi si."
Il n'en avait jamais parlé, mais ne s'aperçut même pas de se qu'il venait de dire. Il continua son discours véhément de son anglais haché.
"Tu ne veux pas le faire. C'est dégoûtant, ça t'enlève le goût de vivre. Tu te sens pire que ton geôlier. Alors tu la fermes si t'es pas capable de faire mieux que d'insulter tout le monde. Ça ne mène à rien."
Il se recula, pour reprendre son souffle et renouveler sa salive. Mais ça ne l'empêchait pas de réfléchir. Il devait y avoir quelques temps que Camille avait terminé de parler, et probablement que tout le monde l'avait écouté jeter son venin sur son coéquipier. Il avait parlé de mort, de l'Oregon, d'Adam. Il avait attaqué verbalement Iacobo. Le serbe qui avait rencontré Lucas... Ses yeux s'écarquillèrent :
"Dans l'Oregon. Lucas, il va s'y cacher. Dans l'église où tu l'as rencontré. Adam le poursuit... donc Lucas ne travaille plus pour Hunter... comme Hope et Derek... Il faut vérifier que Adam soit réellement hors de contrôle. Et le localiser. Mlle Marcin aussi, pour aller les rejoindre... mais ne pas attaquer, pour ne pas qu'ils sachent ce qu'on planifie. Vérifier que les enfants sont en vie, aussi? Et aller les aider? Détruire la machine qui a tout détruit."
*Jen, merci pour cette bonne influence... Tim aussi...*
Après ce long monologue, Nan' inspira un grand coup et sourit au X-Ray toujours face à lui. Après tout, si il ne s'était pas fâché, peut-être que son esprit en ébullition n'aurait pas penser à tout celà!
"Merci Yak... Ce sont de bonnes idées, non?"
Il n'aurait pas été d'accord de laisser les profs ici, si il avait écouté Camille : ils sont tout de même puissants, mais l'idée des équipes selon les capacités (générales) de tout un chacun était excellente! Au niveau des leaders, il voyait mal comment Ken pourrait faire avec un nez cassé...
La discussion était plus difficile à suivre qu'un match de ping-pong pour Nan' qui était toujours debout dessous la carte. Il écoutait sans rien dire, mais songeant tout de même que tout ce beau monde parlait trop pour dire trop peu. Sauf Ivy, qui une fois de plus montrait quelques traits en commun avec l'algonquin. Georgia, la langue loin d'être dans sa poche ne cessait de parler. Il parvint tout de même à insérer une phrase dans le discours de la Petite Italienne.
"On ne laisse pas vide."
L'image de son village sur les caméras vidéos de Billy Boy le fit tressaillir une seconde, puis il se remit à écouter les langues bien pendu. Ce ne fut qu'à la réponse de Camille que Nan' réagit sur les propos d'Iacobo, s'approchant de lui, véritablement en colère. Il ne hurlait pas, il lançait simplement les mots, sans couvrir les propos de Camille aux oreilles des autres.
"Tu n'as pas raison. T'es qu'une sangsue qui ne vit que par celle des autres. Tu préfères te méfier de tout et n'importe quoi plutôt que de faire plaisir à quelqu'un. Tu préfères être désagréable et faire poireauter Wind. Et tous les autres."
"Tu craches au visage de tout le monde, mais tu n'es rien de mieux. Comment peux-tu savoir comment tu réagirais à la place des profs? Comment peut-tu penser qu'ils n'ont pas de ressentiment. Ce que tu ne comprends pas, c'est qu'ils sont responsables, justement. Et qu'ils préfèrent se taire un peu pour ne pas nous blesser. Ils sont peut-être plus intelligents, expérimentés ou sages que nous, tu ne penses pas?"
"Tu en sais quoi de Cassandre? Elle a failli tuer Noémie, et elle a bien amoché Ken et Juliette. Tu crois que t'es meilleur que tout le monde parce que tu peux les blesser? Tu as déjà tuer quelqu'un? Moi si."
Il n'en avait jamais parlé, mais ne s'aperçut même pas de se qu'il venait de dire. Il continua son discours véhément de son anglais haché.
"Tu ne veux pas le faire. C'est dégoûtant, ça t'enlève le goût de vivre. Tu te sens pire que ton geôlier. Alors tu la fermes si t'es pas capable de faire mieux que d'insulter tout le monde. Ça ne mène à rien."
Il se recula, pour reprendre son souffle et renouveler sa salive. Mais ça ne l'empêchait pas de réfléchir. Il devait y avoir quelques temps que Camille avait terminé de parler, et probablement que tout le monde l'avait écouté jeter son venin sur son coéquipier. Il avait parlé de mort, de l'Oregon, d'Adam. Il avait attaqué verbalement Iacobo. Le serbe qui avait rencontré Lucas... Ses yeux s'écarquillèrent :
"Dans l'Oregon. Lucas, il va s'y cacher. Dans l'église où tu l'as rencontré. Adam le poursuit... donc Lucas ne travaille plus pour Hunter... comme Hope et Derek... Il faut vérifier que Adam soit réellement hors de contrôle. Et le localiser. Mlle Marcin aussi, pour aller les rejoindre... mais ne pas attaquer, pour ne pas qu'ils sachent ce qu'on planifie. Vérifier que les enfants sont en vie, aussi? Et aller les aider? Détruire la machine qui a tout détruit."
*Jen, merci pour cette bonne influence... Tim aussi...*
Après ce long monologue, Nan' inspira un grand coup et sourit au X-Ray toujours face à lui. Après tout, si il ne s'était pas fâché, peut-être que son esprit en ébullition n'aurait pas penser à tout celà!
"Merci Yak... Ce sont de bonnes idées, non?"
Il n'aurait pas été d'accord de laisser les profs ici, si il avait écouté Camille : ils sont tout de même puissants, mais l'idée des équipes selon les capacités (générales) de tout un chacun était excellente! Au niveau des leaders, il voyait mal comment Ken pourrait faire avec un nez cassé...
- InvitéInvité
Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Sam 26 Juil 2008 - 12:57
Gabriel ne s'attendait bien sûr pas à relier tous les élèves. Il les savaient à la fois choqués de ce qui s'était produit et aussi en colère. C'était tout naturel de leur part. Une réaction tout à fait "humaine". Mais si cet état était légitime, il ne fallait cependant pas qu'il perdure trop longtemps. A resasser sans cesse les mêmes choses, à reprocher les erreures passées, on n'avançait pas. Pire, le risque de voir les problèmes se reproduire était grand.
Gabriel encaissa une nouvelle fois les paroles des élèves.
Iacobo était remonté mais si le traumatisme était encore récent, le comportement du jeune homme devenait déplacé. Gabriel n'avait que de vagues souvenirs de ce qui s'était produit. Souvenirs qui revenaient de temps en temps sous forme d'images plus ou moins flous. Il savait avoir comis des atrocités et savais également que se répendre en excuses ne ramènerait pas les disparus.
Mais une chose était sûre, il n'allait pas resté là à se faire malmener par des jeunes. Gabriel serra les points, ne voulant pas céder à la facilité. Le jeune n'attendait que ça, qu'il explose et ce, pour prouver qu'on ne peut pas faire confiance aux professeurs.
- Je ne demande bien sûr pas que l'on reparte à zéro en oubliant ce qui s'est passé. C'est impossible et je ne l'envisage même pas. On ne doit pas oublier. J'assume mes actes, quand bien même j'étais manipulés. J'aurais du ... oui, j'aurais du être plus fort et résister à ces assauts. Mais j'en ai été incapable. C'est la vérité, oui. Je porterai toujours sur moi le poids de mes actes.
Gabriel avait la voix tremblante. Colère et frustrattion cohabitaient en lui. Il s'en voulait et n'avait surout pas besoin qu'un jeune inconscient vienne lui rappeler ses erreures. Lers dernières phrases, il les prononça plus pour lui que pour l'auditoire.
- Tu ne sais pas ce qui s'est passé, reprit-il d'un voix tendue. Tu n'as aucun moyen de savoir ce qui s'est passé. Ne parles pas de choses que tu ignores. Qui sait quel dégâts tu aurais commis, toi, si tu avais été le jouet de ces télépathes.
Qu'espèrais-tu en me voyant ? Croyais-tu que j'aurais les réponses à toutes tes questions ? Je le voudrais, sincèrement mais je ne sais pas. Pas plus que les autres professeurs ne sauraient dire après avoir subit un tel assaut.
Gabriel s'approcha lentement de Iacobo, fixant le jeune homme droit dans les yeux, sans sourciller. Il gardait son calme, mais bouillait intérieurement. Il était frustré de ne pas avoir justement toutes les réponses. Suffisement comme ça sans qu'on vienne lui repprocher de ne pas les avoir
- De plus, reprit-il une fois tout prêt de Iacobo, je ne crois pas avoir entendu dire que tu avais brillé durant ce dramatique épisode. Comment va ta jambe au fait ?
Gabriel s'arrêta un instant, sans pour autant quitter le regard de Iacobo.
Puis il se retourna pour parler cette fois à toute l'assemblée présente.
- Vous êtes énervés, je le sais, je le sens. Inutile d'être télépathes pour ça. Et vous avez toutes les raisons pour m'en vouloir, à moi ainsi qu'aux autres professeurs. Mais plutôt que de faire le fier en m'agressant, dit-il en se retournant vers Iacobo, tu ferais mieux de travailler à trouver une solution pour que le problème soit résolu rapidemment. C'est une chose de s'en prendre aux professeurs, maintenant il s'agirait d'agir.
- Si je vous dis qu'à l'heure actuelle, tout danger de possession des professeurs est passer, vous pouvez le croire. Libre à vous de ne pas me croire cependant. Dans ce cas-là, je vous demanderez de ne pas dérangez ceux qui eux, ont confiance et veulent avancer. Libre à vous, oui, de ne pas obéir et de ous retirez pour mener vous-même votre propre enquête. Mais ne comptez pas sur l'Institut pour creuser votre tombe. Vous le ferez vous-même.
Gabriel encaissa une nouvelle fois les paroles des élèves.
Iacobo était remonté mais si le traumatisme était encore récent, le comportement du jeune homme devenait déplacé. Gabriel n'avait que de vagues souvenirs de ce qui s'était produit. Souvenirs qui revenaient de temps en temps sous forme d'images plus ou moins flous. Il savait avoir comis des atrocités et savais également que se répendre en excuses ne ramènerait pas les disparus.
Mais une chose était sûre, il n'allait pas resté là à se faire malmener par des jeunes. Gabriel serra les points, ne voulant pas céder à la facilité. Le jeune n'attendait que ça, qu'il explose et ce, pour prouver qu'on ne peut pas faire confiance aux professeurs.
- Je ne demande bien sûr pas que l'on reparte à zéro en oubliant ce qui s'est passé. C'est impossible et je ne l'envisage même pas. On ne doit pas oublier. J'assume mes actes, quand bien même j'étais manipulés. J'aurais du ... oui, j'aurais du être plus fort et résister à ces assauts. Mais j'en ai été incapable. C'est la vérité, oui. Je porterai toujours sur moi le poids de mes actes.
Gabriel avait la voix tremblante. Colère et frustrattion cohabitaient en lui. Il s'en voulait et n'avait surout pas besoin qu'un jeune inconscient vienne lui rappeler ses erreures. Lers dernières phrases, il les prononça plus pour lui que pour l'auditoire.
- Tu ne sais pas ce qui s'est passé, reprit-il d'un voix tendue. Tu n'as aucun moyen de savoir ce qui s'est passé. Ne parles pas de choses que tu ignores. Qui sait quel dégâts tu aurais commis, toi, si tu avais été le jouet de ces télépathes.
Qu'espèrais-tu en me voyant ? Croyais-tu que j'aurais les réponses à toutes tes questions ? Je le voudrais, sincèrement mais je ne sais pas. Pas plus que les autres professeurs ne sauraient dire après avoir subit un tel assaut.
Gabriel s'approcha lentement de Iacobo, fixant le jeune homme droit dans les yeux, sans sourciller. Il gardait son calme, mais bouillait intérieurement. Il était frustré de ne pas avoir justement toutes les réponses. Suffisement comme ça sans qu'on vienne lui repprocher de ne pas les avoir
- De plus, reprit-il une fois tout prêt de Iacobo, je ne crois pas avoir entendu dire que tu avais brillé durant ce dramatique épisode. Comment va ta jambe au fait ?
Gabriel s'arrêta un instant, sans pour autant quitter le regard de Iacobo.
Puis il se retourna pour parler cette fois à toute l'assemblée présente.
- Vous êtes énervés, je le sais, je le sens. Inutile d'être télépathes pour ça. Et vous avez toutes les raisons pour m'en vouloir, à moi ainsi qu'aux autres professeurs. Mais plutôt que de faire le fier en m'agressant, dit-il en se retournant vers Iacobo, tu ferais mieux de travailler à trouver une solution pour que le problème soit résolu rapidemment. C'est une chose de s'en prendre aux professeurs, maintenant il s'agirait d'agir.
- Si je vous dis qu'à l'heure actuelle, tout danger de possession des professeurs est passer, vous pouvez le croire. Libre à vous de ne pas me croire cependant. Dans ce cas-là, je vous demanderez de ne pas dérangez ceux qui eux, ont confiance et veulent avancer. Libre à vous, oui, de ne pas obéir et de ous retirez pour mener vous-même votre propre enquête. Mais ne comptez pas sur l'Institut pour creuser votre tombe. Vous le ferez vous-même.
- Kitty WillingtonFac
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Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Sam 26 Juil 2008 - 16:24
Kitty sentit la main de Gabriel sur son épaule et vit son sourire. Un sourire qui se voulait rassurant. Malgré ce qui s'était passé, la petite fille avait confiance en lui. Son parrain se releva et la fillette entendit la voix de Laura derrière elle. Visiblement sa copine était en colère contre elle. Kitty se retourna vivement et vit l'autre fillette s'en aller. La gamine s'en voulu de ne pas être aller voir comment elle allait, mais elle n'avait pas voulu laisser les autres parler ainsi de Gabriel et d'Anna. Elle n'aimait pas ce genre de situation où il fallait qu'elle choisissent entre son parrain et sa meilleure amie. Pourquoi Laura n'aimait pas le professeur Layne ? La petite télépathe secoua la tête d'incompréhension. Elle savait que cela ne servait à rien de partir à la poursuite de sa copine/soeur jumelle. Elle irait lui parler plus tard quand Drawn serait calmée. La fillette reporta sur la conversation qui se déroulait devant elle. Barth proposa qu'Anna et elle seraient chargées de protéger l'institut et les équipes qui allaient partir en mission d'une éventuelle nouvelle attaque psychique. Mais il croyait quoi ! Qu'utiliser Cérébra c'était aussi facile que prendre son petit déjeuner le matin ! La petite télépathe n'était pas d'accord avec ce plan là, mais alors pas du tout. De plus elle n'était pas si pressait que ça de retenter l'expérience. Georgia exposa son plan à son tour mais elle parlait beaucoup et la fillette se demandait ce qu'elle devait retenir dans ce flots de paroles incessant. En tout cas, son ex leader avait vraiment l'air motivé. Elle posait beaucoup de questions à Gabriel mais en avait-il les réponses ?
Quand le professeur reprit la parole, la petite fille l'écouta avec attention. Son parrain avait toujours été de bon conseil. Alors ce n'était pas maintenant que ça allait changer. Il n'avait pas tord. Le temps des excuses n'était plus. Il fallait agir mais intelligemment et sans précipitation. La fillette essayait de suivre tant bien que mal la conversation, mais le discours de Iacobo la fit bondir. Kitty s'était levé d'un coup et sentait la colère monter. Déjà qu'elle n'appréciait pas vraiment le jeune mutant mais c'était trop. Il n'avait pas à dire ça. Il ne savait pas ce qui s'était passé. Camille en rajouta une couche aussi. Mais ils n'avaient rien compris. Ce qu'elle avait dit n'avait aucune importance ? Elle avait parlé pour les murs ? Est-ce qu'ils l'avaient écouté ? Apparemment non. Mais avant qu'elle ne puisse dire quelque chose, Nan' prit la parole. Il trouvait aussi que laisser l'institut vide était une mauvaise idée. Puis visiblement en colère, le jeune algonquin s'approcha de Iacobo et lui expliqua ce qu'il pensait de lui. Kitty fut étonnée d'apprendre qu'il avait tué quelqu'un, lui qui était si gentil.
La fillette l'écouta avec attention. Contrairement à Georgia, elle n'avait pas l'impression qu'il parlait pour le simple fait de parler. Elle ne se perdait pas dans ses paroles. Le X-Rays pensais que Lucas allait surement aller dans l'Orégon et qu'Adam allait surement le suivre. Il proposait de vérifier qu'il n'était plus sous contrôle tout comme Carrie et de le localiser. La petite télépathe savait qu'il n'y avait qu'un moyen de le faire. C'était qu'Anna et elle se servent de nouveau de Cérébra. Mais allaient-elle y arriver ? Aurait-elle la force et le courage de le refaire ? Elle ne savait pas vraiment. Elle savait juste que c'était le seul moyen de localiser les deux professeurs. Mais avant qu'elle put répondre, Gabriel prit la parole. Son parrain était en colère et cela se voyait. Mais il se contenait alors qu'il s'approchait de Iacobo. La fillette ne fit rien et attendit que la tempête se calme. Elle avait des choses à dire aux sceptiques du groupe. Quand Gabriel eut finit, la petite fille se rapprocha de lui et lui prit la main. Ainsi elle voulait lui montrer qu'elle était là et que malgré ce qu'il s'était passé, elle avait confiance en lui. Tout d'abord elle regarda Barth et lui répondit :
"Barth, je crois pas que ton idée soit bonne. Utiliser Cérébra c'est pas comme prendre son petit déjeuner tout les jours. C'était beaucoup plus difficile et fatiguant. Et même si on le faisait je sais pas si on arriverait à faire tout ce que tu dis."
Puis elle porta son regard gris sur Camille et Iacobo. Elle allait répondre plus précisément aux questions du serbe, en espérant qu'il l'écoute.
"Moi aussi je peux dire que les profs seront plus contrôlés. Quand, avec Anna, on a attaqué... la voix de Kitty se fit plus tremblante...les enfants, ceux qui ont organisé tout ça se sont repliés très rapidement. Ils ont eux même déconnecté les liens de contrôle du professeur Zachary et Mlle Marcin. Ils n'ont même pas essayé de nous attaqué alors que si tous les enfants s'étaient tourné contre nous, ils auraient peut-être été capable de nous arrêter. Et en nous arrêtant, ils auraient eu le champ libre. Mais ils n'ont rien fait. Moi je crois que sois ils ont été surpris car ils pensaient qu'on n'aurait pas la puissance télépathique de les contrer, soit l'attaque des professeurs avait un autre but que celui de nous faire tous mourir. Et puis faire une telle machine ça à dû leur prendre du temps et avec Anna on l'a bien mise à mal avec notre attaque.Donc je pense qu'ils ne vont pas recommencer de suite. On a un peu de temps devant nous."
La petite fille regarda chaque grand tour à tour profitant de cette pause pour reprendre son souffle puis reprit :
"Le seul moyen de localiser les deux professeurs c'est d'utiliser Cérébra. On a essayé, avec Anna, de les repérer plus précisément après avoir libéré les profs du contrôle télépathique qu'ils subissaient, mais on n'a pas réussit à contrôler plus longtemps le casque. S'il faut le refaire alors je le referait, mais je sais pas si on pourra recommencer de suite. Quand tout c'est finit, j'arrivais plus à utiliser ma télépathie et j'avais très mal à la tête. De toute façon faudra demandé à Anna aussi. On doit être toute les deux pour y arriver. En tout cas, je trouve que tes idées sont bonnes Nan'. Mais pour les enfants, j'ai peur de découvrir le mal qu'on aurait pût leur faire avec Anna en les attaquant. Je sais pas ce que peut faire mon attaque psychique quand elle est amplifiée."
A cette pensée, Kitty serra la main de Gabriel. Et s'ils étaient morts, si Anna et elle les avaient tués ? La petite télépathe ne voulait pas le croire. Si cela arrivait elle ne se le pardonnerait jamais. Finalement, elle comprenait ce que pouvait ressentir son parrain. Mais elle ne savait pas comment allait les enfants télépathes. Son regard se fit plus triste en pensant à cette optique. La fillette se rendait compte que c'était dur de grandir et de prendre ses responsabilités. Mais elle avait grandit qu'elle le veuille ou non. Cette tirade l'avait essoufflé et la petite fille dû se servir de sa ventoline de nouveau. Une fois cela fait elle la rangea très vite dans la poche de son jean.
Quand le professeur reprit la parole, la petite fille l'écouta avec attention. Son parrain avait toujours été de bon conseil. Alors ce n'était pas maintenant que ça allait changer. Il n'avait pas tord. Le temps des excuses n'était plus. Il fallait agir mais intelligemment et sans précipitation. La fillette essayait de suivre tant bien que mal la conversation, mais le discours de Iacobo la fit bondir. Kitty s'était levé d'un coup et sentait la colère monter. Déjà qu'elle n'appréciait pas vraiment le jeune mutant mais c'était trop. Il n'avait pas à dire ça. Il ne savait pas ce qui s'était passé. Camille en rajouta une couche aussi. Mais ils n'avaient rien compris. Ce qu'elle avait dit n'avait aucune importance ? Elle avait parlé pour les murs ? Est-ce qu'ils l'avaient écouté ? Apparemment non. Mais avant qu'elle ne puisse dire quelque chose, Nan' prit la parole. Il trouvait aussi que laisser l'institut vide était une mauvaise idée. Puis visiblement en colère, le jeune algonquin s'approcha de Iacobo et lui expliqua ce qu'il pensait de lui. Kitty fut étonnée d'apprendre qu'il avait tué quelqu'un, lui qui était si gentil.
La fillette l'écouta avec attention. Contrairement à Georgia, elle n'avait pas l'impression qu'il parlait pour le simple fait de parler. Elle ne se perdait pas dans ses paroles. Le X-Rays pensais que Lucas allait surement aller dans l'Orégon et qu'Adam allait surement le suivre. Il proposait de vérifier qu'il n'était plus sous contrôle tout comme Carrie et de le localiser. La petite télépathe savait qu'il n'y avait qu'un moyen de le faire. C'était qu'Anna et elle se servent de nouveau de Cérébra. Mais allaient-elle y arriver ? Aurait-elle la force et le courage de le refaire ? Elle ne savait pas vraiment. Elle savait juste que c'était le seul moyen de localiser les deux professeurs. Mais avant qu'elle put répondre, Gabriel prit la parole. Son parrain était en colère et cela se voyait. Mais il se contenait alors qu'il s'approchait de Iacobo. La fillette ne fit rien et attendit que la tempête se calme. Elle avait des choses à dire aux sceptiques du groupe. Quand Gabriel eut finit, la petite fille se rapprocha de lui et lui prit la main. Ainsi elle voulait lui montrer qu'elle était là et que malgré ce qu'il s'était passé, elle avait confiance en lui. Tout d'abord elle regarda Barth et lui répondit :
"Barth, je crois pas que ton idée soit bonne. Utiliser Cérébra c'est pas comme prendre son petit déjeuner tout les jours. C'était beaucoup plus difficile et fatiguant. Et même si on le faisait je sais pas si on arriverait à faire tout ce que tu dis."
Puis elle porta son regard gris sur Camille et Iacobo. Elle allait répondre plus précisément aux questions du serbe, en espérant qu'il l'écoute.
"Moi aussi je peux dire que les profs seront plus contrôlés. Quand, avec Anna, on a attaqué... la voix de Kitty se fit plus tremblante...les enfants, ceux qui ont organisé tout ça se sont repliés très rapidement. Ils ont eux même déconnecté les liens de contrôle du professeur Zachary et Mlle Marcin. Ils n'ont même pas essayé de nous attaqué alors que si tous les enfants s'étaient tourné contre nous, ils auraient peut-être été capable de nous arrêter. Et en nous arrêtant, ils auraient eu le champ libre. Mais ils n'ont rien fait. Moi je crois que sois ils ont été surpris car ils pensaient qu'on n'aurait pas la puissance télépathique de les contrer, soit l'attaque des professeurs avait un autre but que celui de nous faire tous mourir. Et puis faire une telle machine ça à dû leur prendre du temps et avec Anna on l'a bien mise à mal avec notre attaque.Donc je pense qu'ils ne vont pas recommencer de suite. On a un peu de temps devant nous."
La petite fille regarda chaque grand tour à tour profitant de cette pause pour reprendre son souffle puis reprit :
"Le seul moyen de localiser les deux professeurs c'est d'utiliser Cérébra. On a essayé, avec Anna, de les repérer plus précisément après avoir libéré les profs du contrôle télépathique qu'ils subissaient, mais on n'a pas réussit à contrôler plus longtemps le casque. S'il faut le refaire alors je le referait, mais je sais pas si on pourra recommencer de suite. Quand tout c'est finit, j'arrivais plus à utiliser ma télépathie et j'avais très mal à la tête. De toute façon faudra demandé à Anna aussi. On doit être toute les deux pour y arriver. En tout cas, je trouve que tes idées sont bonnes Nan'. Mais pour les enfants, j'ai peur de découvrir le mal qu'on aurait pût leur faire avec Anna en les attaquant. Je sais pas ce que peut faire mon attaque psychique quand elle est amplifiée."
A cette pensée, Kitty serra la main de Gabriel. Et s'ils étaient morts, si Anna et elle les avaient tués ? La petite télépathe ne voulait pas le croire. Si cela arrivait elle ne se le pardonnerait jamais. Finalement, elle comprenait ce que pouvait ressentir son parrain. Mais elle ne savait pas comment allait les enfants télépathes. Son regard se fit plus triste en pensant à cette optique. La fillette se rendait compte que c'était dur de grandir et de prendre ses responsabilités. Mais elle avait grandit qu'elle le veuille ou non. Cette tirade l'avait essoufflé et la petite fille dû se servir de sa ventoline de nouveau. Une fois cela fait elle la rangea très vite dans la poche de son jean.
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Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Sam 26 Juil 2008 - 17:51
Olivier quitta le sauna une fois que Cerebra ait terminé son rapport sur les évènements récents; il regrettait tout ce qui s'était passé mais ne s'en souvenait pas du tout. Était-ce un avantage ou un inconvénient de ne passe se souvenir, il ne le savait pas mais il saurait toujours qu'il avait tué Lyu et Myou et qu'il n'avait pas pou protéger tous les autres.
Dans la salle de cours où Cerebra lui avait conseillé de ses rendre, les seuls doutes qui persistait était en rapport avec son pouvoir et ce qu'il avait pu en faire pour détruire. Avait-il juste suivi des ordres en les appliquant à sa manière ou n'avait-il été qu'un simple marionnette? Il préférait la seconde solution tout en sachant pertinemment que ce n'était pas ça.
La tension entre Gabriel et les élèves étaient palpables et reprit son rôle de directeur.
"Arrêtez de douter de tout et de tout le monde et réfléchissez plutôt à ce qu'il faut faire pour éviter que cela se reproduise. Nous n'en savons pas plus que vous pour le moment puisque nous n'avons aucun souvenir de ce qui s'est passé, nous ne savons que ce que vous nous avez raconté."
Le directeur restait assez calme malgré la situation qui s'envenimait.
Dans la salle de cours où Cerebra lui avait conseillé de ses rendre, les seuls doutes qui persistait était en rapport avec son pouvoir et ce qu'il avait pu en faire pour détruire. Avait-il juste suivi des ordres en les appliquant à sa manière ou n'avait-il été qu'un simple marionnette? Il préférait la seconde solution tout en sachant pertinemment que ce n'était pas ça.
La tension entre Gabriel et les élèves étaient palpables et reprit son rôle de directeur.
"Arrêtez de douter de tout et de tout le monde et réfléchissez plutôt à ce qu'il faut faire pour éviter que cela se reproduise. Nous n'en savons pas plus que vous pour le moment puisque nous n'avons aucun souvenir de ce qui s'est passé, nous ne savons que ce que vous nous avez raconté."
Le directeur restait assez calme malgré la situation qui s'envenimait.
- InvitéInvité
Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Sam 26 Juil 2008 - 18:22
River ne prononça pas un mot après la diatribe de Georgia qui s'adressait à elle et à un moment la citait en exemple. Pourtant, si elle l'avait pu, elle lui aurait hurlé d'arrêter. Mais elle ne voulait pas parler. Elle ne voulait pas montrer que, d'une certaine façon, qu'on lui parle ou qu'on s'intéresse à elle pouvait avoir de l'importance. La jeune fille regarda avec étonnement Laura craquer et quitter la pièce sans même chercher à la retenir. Après tout, il était de notoriété publique que la jeune fille n'aimait pas l'anglaise et celle-ci ne se sentait pas d'humeur à se faire hurler dessus pour que Laura se sente soulagée. Elle se demandait encore ce qu'elle était venue faire dans cette galère.
*J'aurais dû rester sagement en Angleterre ou du moins, y retourner lorsqu'on était venues chercher Wood... Serena n'aurait pas fugué, Wood n'aurait pas disparu, Wind n'aurait pas rencontré ce type... Que diraient les parents, d'ailleurs?*
Dans ces pensées, la blonde s'interrompit avant de poursiuvre le fil de ses songes avec un sourire amer:
*De moi, ça ne les aurait pas étonnés... Vu ce que j'ai fait après la fugue de Wood... Mais de Wind, pas sûr qu'ils le prennent aussi bien...*
Elle fut tirée de ses pensées par l'intervention de Gabriel dont la voix était chargée de menace. L'enfer allait-il recommencer? Non, pourtant. Il ne semblait pas que la situation en prenne le chemin, et c'était tant mieux. Mais River devait répondre à Georgia. Elle n'avait pas le choix. Celle-ci attendait visiblement après elle. Aussi l'anglaise poussa-t-elle un profond soupir las avant de prendre la parole. Toutefois, elle s'interrompit avant même qu'un son ne franchisse ses lèvres lorsque Kitty prit la parole bientôt suivie d'Olivier qui venait d'entrer dans la pièce. Elle les écouta, bien que cela ne change pas réellement sa façon de penser. Devraient-ils s'en prendre à des enfants?
"Pour te répondre Georgia, concernant leurs travaux, demande à Alicia, Gabrielle ou Angel. Ce sont eux qui se sont occupés de l'interrogatoire. Mais sinon, oui, j'ai l'adresse. Et n'importe qui peut la trouver sur le réseau informatique... Ils ne se cachent pas du grand public."
Voilà. C'était là tout ce qu'elle avait à dire. Quelques phrases prononcées d'un ton sans émotion autre qu'une intense lassitude avec la peur du lendemain. La vie se résumait-elle donc à ça, à présent?
*J'aurais dû rester sagement en Angleterre ou du moins, y retourner lorsqu'on était venues chercher Wood... Serena n'aurait pas fugué, Wood n'aurait pas disparu, Wind n'aurait pas rencontré ce type... Que diraient les parents, d'ailleurs?*
Dans ces pensées, la blonde s'interrompit avant de poursiuvre le fil de ses songes avec un sourire amer:
*De moi, ça ne les aurait pas étonnés... Vu ce que j'ai fait après la fugue de Wood... Mais de Wind, pas sûr qu'ils le prennent aussi bien...*
Elle fut tirée de ses pensées par l'intervention de Gabriel dont la voix était chargée de menace. L'enfer allait-il recommencer? Non, pourtant. Il ne semblait pas que la situation en prenne le chemin, et c'était tant mieux. Mais River devait répondre à Georgia. Elle n'avait pas le choix. Celle-ci attendait visiblement après elle. Aussi l'anglaise poussa-t-elle un profond soupir las avant de prendre la parole. Toutefois, elle s'interrompit avant même qu'un son ne franchisse ses lèvres lorsque Kitty prit la parole bientôt suivie d'Olivier qui venait d'entrer dans la pièce. Elle les écouta, bien que cela ne change pas réellement sa façon de penser. Devraient-ils s'en prendre à des enfants?
"Pour te répondre Georgia, concernant leurs travaux, demande à Alicia, Gabrielle ou Angel. Ce sont eux qui se sont occupés de l'interrogatoire. Mais sinon, oui, j'ai l'adresse. Et n'importe qui peut la trouver sur le réseau informatique... Ils ne se cachent pas du grand public."
Voilà. C'était là tout ce qu'elle avait à dire. Quelques phrases prononcées d'un ton sans émotion autre qu'une intense lassitude avec la peur du lendemain. La vie se résumait-elle donc à ça, à présent?
- Abaigh Mc CullohLeX
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Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Dim 27 Juil 2008 - 16:48
Chambres et couloirs
Un bordel monstre. Voilà ce que c'était dans l'esprit de l'Irlandaise. Ah pour sûr, elle allait s'en rappeler de cette journée. Saloperie de journée... Elle avait suivi Camille et Laura jusqu'à l'amphithéâtre tout en continuant d'essayer de ne pas succomber à l'envie presque incontrôlable de poser tout un tas de questions.
Finalement, les trois demoiselles avaient pris des chemins différents une fois arrivées dans l'amphi'. Laura s'était un peu éloignée, Camille, elle, avait prit position et s'était mêlée à la discussion. Quand était-il de l'Irlandaise alors? Bof, elle avait décidé de rester sagement dans un coin histoire de faire le point. Elle n'était absolument pas en état de se mêler à la conversation, elle n'était absolument pas en état de donner un quelquonque avis sur ce qu'il s'était passé.
Tout ce qu'elle savait, c'était que les quelques repères qu'elle avait réussi à trouver en vivant à l'Institut n'existaient plus. Comment les repères peuvent-ils subsister lorsque ceux en qui on a une totale confiance deviennent ceux qui veulent vous détruire? Ceux qui vous blessent. Ceux qui tuent vos amis. Pour Abaigh, c'était carrément impensable, et c'était pour cela qu'elle n'arrivait à rien.
Puis ses pensées vagabondèrent vers Lyu. Comment aurait-il réagi? Aurait-il refait confiance aux professeurs? Aurait-il réussi à les comprendre? Aurait-il pardonné? C'était loin d'être simple.
Les autres continuaient d'exposer leurs points de vue. Ils continuaient à discuter de ce qu'ils devaient faire. C'est à cet instant que Gabriel fit son entrée. Le regard de l'Irlandaise se posa sur lui lorsqu'il s'installa dans un coin et elle ne détacha plus son regard de lui. Même quand il fit face à ceux qui se dressaient devant lui. Mais quand il fit face à ceux qui doutaient de lui.
Les réponses qu'elle s'était posées trouvèrent alors leurs réponse.
Ils avait tous été contrôlés. Alors même si l'incertitude régnait, même si les élèves avaient le droit d'avoir peur et de douter, comment pouvait-on désigner les professeurs comme les responsables de ce qu'il s'était passé? Et si les élèves avaient été contrôlés? Et si ils avaient eux-mêmes tués leurs propres camarades? Qu'auraient fait les professeurs? Ils les auraient soutenus, aidés, sans aucun doute.
Le discours de Kitty ne fit que renforcer la décision d'Abaigh : Plus de doute. Il fallait se soutenir les uns les autres. L'Irlandaise se redressa et c'est à cet instant qu'Olivier intervint, puis River.
-Je suis d'accord avec Nan'.
La voix de l'Irlandaise s'était élevée pour la première fois depuis qu'elle était entrée dans l'amphi'. Elle détestait attirer l'attention mais à un moment donné, il fallait s'affirmer. Il le fallait.
-Et je crois qu'il faut arrêter de s'en prendre aux professeurs.
Mon Dieu, Seigneur, Jésus Christ... Qu'avez-vous fait d'Abaigh?
-Si ça avait été nous... Si on nous avait contrôlé, on nous avait forcé à faire du mal aux autres, j'crois pas que les professeurs nous auraient abandonnés, ou jugés, ou punis... On doit être solidaires, sinon on n'arrivera à rien.
Oui, il y avait eu des morts. Oui, elle avait perdu un coéquipier, un ami et elle ne l'oubliait pas. Cependant, elle voulait continuer à y croire. Un peu d'espoir ne pouvait pas faire de mal et c'était pour elle la seule manière d'essayer de reprendre petit à petit les repères qu'elle avait perdus. Elle glissa son regard vers Camille et la fixa. Il était évident qu'elle cherchait du soutien auprès de son amie.
Rien n'allait être simple, mais il fallait bien commencer quelque part.
Un bordel monstre. Voilà ce que c'était dans l'esprit de l'Irlandaise. Ah pour sûr, elle allait s'en rappeler de cette journée. Saloperie de journée... Elle avait suivi Camille et Laura jusqu'à l'amphithéâtre tout en continuant d'essayer de ne pas succomber à l'envie presque incontrôlable de poser tout un tas de questions.
Finalement, les trois demoiselles avaient pris des chemins différents une fois arrivées dans l'amphi'. Laura s'était un peu éloignée, Camille, elle, avait prit position et s'était mêlée à la discussion. Quand était-il de l'Irlandaise alors? Bof, elle avait décidé de rester sagement dans un coin histoire de faire le point. Elle n'était absolument pas en état de se mêler à la conversation, elle n'était absolument pas en état de donner un quelquonque avis sur ce qu'il s'était passé.
Tout ce qu'elle savait, c'était que les quelques repères qu'elle avait réussi à trouver en vivant à l'Institut n'existaient plus. Comment les repères peuvent-ils subsister lorsque ceux en qui on a une totale confiance deviennent ceux qui veulent vous détruire? Ceux qui vous blessent. Ceux qui tuent vos amis. Pour Abaigh, c'était carrément impensable, et c'était pour cela qu'elle n'arrivait à rien.
Puis ses pensées vagabondèrent vers Lyu. Comment aurait-il réagi? Aurait-il refait confiance aux professeurs? Aurait-il réussi à les comprendre? Aurait-il pardonné? C'était loin d'être simple.
Les autres continuaient d'exposer leurs points de vue. Ils continuaient à discuter de ce qu'ils devaient faire. C'est à cet instant que Gabriel fit son entrée. Le regard de l'Irlandaise se posa sur lui lorsqu'il s'installa dans un coin et elle ne détacha plus son regard de lui. Même quand il fit face à ceux qui se dressaient devant lui. Mais quand il fit face à ceux qui doutaient de lui.
Les réponses qu'elle s'était posées trouvèrent alors leurs réponse.
Ils avait tous été contrôlés. Alors même si l'incertitude régnait, même si les élèves avaient le droit d'avoir peur et de douter, comment pouvait-on désigner les professeurs comme les responsables de ce qu'il s'était passé? Et si les élèves avaient été contrôlés? Et si ils avaient eux-mêmes tués leurs propres camarades? Qu'auraient fait les professeurs? Ils les auraient soutenus, aidés, sans aucun doute.
Le discours de Kitty ne fit que renforcer la décision d'Abaigh : Plus de doute. Il fallait se soutenir les uns les autres. L'Irlandaise se redressa et c'est à cet instant qu'Olivier intervint, puis River.
-Je suis d'accord avec Nan'.
La voix de l'Irlandaise s'était élevée pour la première fois depuis qu'elle était entrée dans l'amphi'. Elle détestait attirer l'attention mais à un moment donné, il fallait s'affirmer. Il le fallait.
-Et je crois qu'il faut arrêter de s'en prendre aux professeurs.
Mon Dieu, Seigneur, Jésus Christ... Qu'avez-vous fait d'Abaigh?
-Si ça avait été nous... Si on nous avait contrôlé, on nous avait forcé à faire du mal aux autres, j'crois pas que les professeurs nous auraient abandonnés, ou jugés, ou punis... On doit être solidaires, sinon on n'arrivera à rien.
Oui, il y avait eu des morts. Oui, elle avait perdu un coéquipier, un ami et elle ne l'oubliait pas. Cependant, elle voulait continuer à y croire. Un peu d'espoir ne pouvait pas faire de mal et c'était pour elle la seule manière d'essayer de reprendre petit à petit les repères qu'elle avait perdus. Elle glissa son regard vers Camille et la fixa. Il était évident qu'elle cherchait du soutien auprès de son amie.
Rien n'allait être simple, mais il fallait bien commencer quelque part.
- InvitéInvité
Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Dim 27 Juil 2008 - 22:52
La conversation abandonna totalement son objet initial, c'est a dire l'organisation d'une "riposte", pour s'orienter vers un reglement de compte puéril, un gaspillage d'énergie de part et d'autre. Bart se fichait éperdument des excuses fantomes de Gabriel Layne autant que des états d'ames du Serbe. Nan autant que Camille faisaient preuve de bien peu de suite dans les idées, a chercher absolument a raviver les braises. C'était excusable, chacun avait vécu des moments intenses et pour certains, évacuer une tension passe par l'agressivité, l'implication dans des causes futiles, ou ergoter indéfiniment pour repousser toujours une échéance difficile a assumer. Finalement, mis a part Kitty et peut etre Georgia, ceux qui pensaient bien parlaient peu.
Kitty, justement, venait de lui signifier qu'il ne serait pas possible de protéger les étudiants en mission avec Cérébra. C'était peut etre un probleme, Bart' n'était pas assez versé dans la science des manipulations psychique pour en savoir plus, il laissait cela a d'autres. Lui, en bon ignorant des choses, en bon insignifiant dans l'organigramme des responsabilité et des pouvoirs, son role était de suivre, mais pas aveuglément. A défaut de savoir ou il irait, il tenait a savoir pourquoi.
Son esprit, comme par un curieux réflexe visant a pointer les éléments importants, tilta sur une phrase qu'avait prononcé la petit Kitty : "l'attaque des professeurs avait un autre but que celui de nous faire tous mourir." Mais alors, quel autre but ? A quoi avaient ils donc assisté ? Il se repassa en tete les différentes étapes d'une guerre en bonne et due forme. Entrainement des hommes et du matériel précedent toujours une attaque. Entrainement de ces enfants cyborg, afin de tester leur efficacité en situation "réelle". Entrainement du matériel dans l'environnement fermé de l'Institut, a l'image de ces tests en laboratoire ou encore que des charges atomiques déclenchées dans les déserts d'air, de sable ou d'eau, "histoire de voir". Quelle est la meilleure arme ? La haine. Quelle est la pire des guerres ? La guerre civile. En écoutant les discours haineux des uns et des autres, Bart cru voir les prémices d'une guerre interne a l'Institut. Il en eut froid dans le dos.
Et si l'attaque n'avait été qu'un coup de pied dans la fourmilière, "histoire de voir" quelle botte imprime le plus beau motif sur une colonie d'insectes ? Et si le "test" n'était pas encore terminé ? Et si les retombées psychologiques de l'attaque faisaient aussi partie des effets attendus de l'arme ? Et si ... et si on envisageait cela a une échelle plus vaste, la plus vaste possible ? Et si ce qui se préparait n'était autre qu'une guerre des mutants contre les autres mutants ? Cette fois ci, ce fut un véritable frisson qui pris naissance a la base du cou et descendit le long de la colonne jusqu'a enserrer les hanches de Bart. Ses mains et ses jambes tremblèrent légerement et d'imperceptibles goutes de sueur naquirent sur son front. Son coeur s'emballa et sa vue se brouilla. Il cru un instant défaillir, faire un malaise. Finalement il se ressaisit. Dans la salle de classe, ceux qui ne le savaient pas apprirent qu'un Noir peut blêmir.
Il garda l'état de ses pensées pour lui. Elles n'avaient aucune importance. Rien n'avait de l'importance, a l'exception de ce qu'il fallait faire. Bien qu'il ne soit pas tout a fait remis de ses émotions, il dit d'une voix a nouveau maitrisée, franche et froide, a l'adresse de Iacobo, Camille, Layne, Nan, et tous les autres :
"J'en ai rien a foutre de vos histoires de confiance. La seule chose qui m'intéresse, c'est de savoir qui fait quoi, ou, quand, et pourquoi pas comment."
Kitty, justement, venait de lui signifier qu'il ne serait pas possible de protéger les étudiants en mission avec Cérébra. C'était peut etre un probleme, Bart' n'était pas assez versé dans la science des manipulations psychique pour en savoir plus, il laissait cela a d'autres. Lui, en bon ignorant des choses, en bon insignifiant dans l'organigramme des responsabilité et des pouvoirs, son role était de suivre, mais pas aveuglément. A défaut de savoir ou il irait, il tenait a savoir pourquoi.
Son esprit, comme par un curieux réflexe visant a pointer les éléments importants, tilta sur une phrase qu'avait prononcé la petit Kitty : "l'attaque des professeurs avait un autre but que celui de nous faire tous mourir." Mais alors, quel autre but ? A quoi avaient ils donc assisté ? Il se repassa en tete les différentes étapes d'une guerre en bonne et due forme. Entrainement des hommes et du matériel précedent toujours une attaque. Entrainement de ces enfants cyborg, afin de tester leur efficacité en situation "réelle". Entrainement du matériel dans l'environnement fermé de l'Institut, a l'image de ces tests en laboratoire ou encore que des charges atomiques déclenchées dans les déserts d'air, de sable ou d'eau, "histoire de voir". Quelle est la meilleure arme ? La haine. Quelle est la pire des guerres ? La guerre civile. En écoutant les discours haineux des uns et des autres, Bart cru voir les prémices d'une guerre interne a l'Institut. Il en eut froid dans le dos.
Et si l'attaque n'avait été qu'un coup de pied dans la fourmilière, "histoire de voir" quelle botte imprime le plus beau motif sur une colonie d'insectes ? Et si le "test" n'était pas encore terminé ? Et si les retombées psychologiques de l'attaque faisaient aussi partie des effets attendus de l'arme ? Et si ... et si on envisageait cela a une échelle plus vaste, la plus vaste possible ? Et si ce qui se préparait n'était autre qu'une guerre des mutants contre les autres mutants ? Cette fois ci, ce fut un véritable frisson qui pris naissance a la base du cou et descendit le long de la colonne jusqu'a enserrer les hanches de Bart. Ses mains et ses jambes tremblèrent légerement et d'imperceptibles goutes de sueur naquirent sur son front. Son coeur s'emballa et sa vue se brouilla. Il cru un instant défaillir, faire un malaise. Finalement il se ressaisit. Dans la salle de classe, ceux qui ne le savaient pas apprirent qu'un Noir peut blêmir.
Il garda l'état de ses pensées pour lui. Elles n'avaient aucune importance. Rien n'avait de l'importance, a l'exception de ce qu'il fallait faire. Bien qu'il ne soit pas tout a fait remis de ses émotions, il dit d'une voix a nouveau maitrisée, franche et froide, a l'adresse de Iacobo, Camille, Layne, Nan, et tous les autres :
"J'en ai rien a foutre de vos histoires de confiance. La seule chose qui m'intéresse, c'est de savoir qui fait quoi, ou, quand, et pourquoi pas comment."
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Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Lun 28 Juil 2008 - 3:13
Contrairement à ce qui lui avait semblé au premier abord, il n'y avait pas que des réticents dans la pièce. Quelques élèves, plus réservés élevait leurs voix pour aller détruire ce qui avait tant de mal.
Le compte-rendu de Cerebra sur les réflexion des élèves pendant qu'il dormait le rassura. Tous avaient gagné en force moral depuis leur arrivée et parvenait à surpasser les chocs même s'il leur restait des progrès à faire sur le plan de l'écoute mutuelle et de la synthèse.
Les grands axes de défense ou plutôt de contre attaque étaient acceptés par la plupart. Il fallait anéantir la machine qui avait contrôlé les professeurs et libérer Adam et Carrie qui devait encore être en mauvaise posture s'il n'était pas encore de retour.
"Nous sommes à deux doigts de mettre totalement hors d'état de nuire ceux qui nous ont attaqué. Nous avons toutes les cartes en mains pour l'emporter alors ne nous divisons pas. J'ai appris comme vos autres professeurs ce que nous avions fait et cela nous poursuivra toute notre vie mais il faut maintenant se conduire en Mutants et reprendre le dessus sur nos doutes pour que nous puissions dire 'Plus jamais ça'."
Olivier savait qu'il ne fallait pas trainer car le contrôle mental qu'il avait subi pouvait toucher n'importe qui à tout moment.
"Si nous avons perdu votre confiance, laissez-nous la regagner."
Il regarda Iacobo et Camille.
"Le moment n'est pas au doute, les profs ont été touché parce que nous sommes tous plus puissant que vous mais si nous ne venons pas avec vous, non seulement il nous sera impossible d'apporter notre soutien mais rien n'empêchera nos ennemis de contrôler un élève qui pourrait faire tout autant de dégâts vois plus."
Le compte-rendu de Cerebra sur les réflexion des élèves pendant qu'il dormait le rassura. Tous avaient gagné en force moral depuis leur arrivée et parvenait à surpasser les chocs même s'il leur restait des progrès à faire sur le plan de l'écoute mutuelle et de la synthèse.
Les grands axes de défense ou plutôt de contre attaque étaient acceptés par la plupart. Il fallait anéantir la machine qui avait contrôlé les professeurs et libérer Adam et Carrie qui devait encore être en mauvaise posture s'il n'était pas encore de retour.
"Nous sommes à deux doigts de mettre totalement hors d'état de nuire ceux qui nous ont attaqué. Nous avons toutes les cartes en mains pour l'emporter alors ne nous divisons pas. J'ai appris comme vos autres professeurs ce que nous avions fait et cela nous poursuivra toute notre vie mais il faut maintenant se conduire en Mutants et reprendre le dessus sur nos doutes pour que nous puissions dire 'Plus jamais ça'."
Olivier savait qu'il ne fallait pas trainer car le contrôle mental qu'il avait subi pouvait toucher n'importe qui à tout moment.
"Si nous avons perdu votre confiance, laissez-nous la regagner."
Il regarda Iacobo et Camille.
"Le moment n'est pas au doute, les profs ont été touché parce que nous sommes tous plus puissant que vous mais si nous ne venons pas avec vous, non seulement il nous sera impossible d'apporter notre soutien mais rien n'empêchera nos ennemis de contrôler un élève qui pourrait faire tout autant de dégâts vois plus."
- InvitéInvité
Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Lun 28 Juil 2008 - 3:37
"Bitche" Salle de classe
Venu de nulle part comme bien souvent, Enzo avait décidé de rejoindre les salles de classes. La pollution de message que l'Italien avait reçu dans son communicateur indiquait en effet que c'est là que les choses allaient se jouer et que c'est donc là qu'il fallait se trouver.
Face à Sahari dans le hall, l'élémentaire avait pris la direction des opérations et il se sentait desomais obligé de faire honneur à ce leadership qui semblait inné chez lui (il est Italien, ne l'oublions pas.)
En entrant dans la pièce il comprit qu'il n'était pas le seul à avoir eu la même idée et même s'il ne savait peut-être pas grand chose, il voulait apporter sa pierre à l'édifice. Les personnes présente le firent très vite redescendre sur terre puisque tous ceux qui donnaient le plus leurs avis et que tout le monde écoutait, même si ce n'était pas gages de paroles d'évangiles, étaient là.
Les professeurs étaient peu nombreux et c'était tant mieux, car le X-Rays ne voulait pas revoir tout de suite Sahari surtout après ce qu'il lui avait fait subir dans le hall avec l'aide de ses camarades. Comment allait-elle réagir? Les sentiments d'Enzo étaient plus partagé en ce qui concernait les autres profs, il gardait sa confiance en eux même s'il tenterait de garder un œil sur eux comme il l'avait fait lors de l'assaut de la base Eden. Après tout, il avait accepté d'intégrer l'équipe de l'homme dont il se méfiait autrefois et à qui il faisait totalement confiance aujourd'hui.
N'ayant entendu que les mots du directeur, le commentaire fut court et précis.
"On part quand?"
Il n'ajouta rien car il ne savait pas qui doutait des professeurs mais il restait prêt à leur répondre et à leur faire part de son expérience.
Venu de nulle part comme bien souvent, Enzo avait décidé de rejoindre les salles de classes. La pollution de message que l'Italien avait reçu dans son communicateur indiquait en effet que c'est là que les choses allaient se jouer et que c'est donc là qu'il fallait se trouver.
Face à Sahari dans le hall, l'élémentaire avait pris la direction des opérations et il se sentait desomais obligé de faire honneur à ce leadership qui semblait inné chez lui (il est Italien, ne l'oublions pas.)
En entrant dans la pièce il comprit qu'il n'était pas le seul à avoir eu la même idée et même s'il ne savait peut-être pas grand chose, il voulait apporter sa pierre à l'édifice. Les personnes présente le firent très vite redescendre sur terre puisque tous ceux qui donnaient le plus leurs avis et que tout le monde écoutait, même si ce n'était pas gages de paroles d'évangiles, étaient là.
Les professeurs étaient peu nombreux et c'était tant mieux, car le X-Rays ne voulait pas revoir tout de suite Sahari surtout après ce qu'il lui avait fait subir dans le hall avec l'aide de ses camarades. Comment allait-elle réagir? Les sentiments d'Enzo étaient plus partagé en ce qui concernait les autres profs, il gardait sa confiance en eux même s'il tenterait de garder un œil sur eux comme il l'avait fait lors de l'assaut de la base Eden. Après tout, il avait accepté d'intégrer l'équipe de l'homme dont il se méfiait autrefois et à qui il faisait totalement confiance aujourd'hui.
N'ayant entendu que les mots du directeur, le commentaire fut court et précis.
"On part quand?"
Il n'ajouta rien car il ne savait pas qui doutait des professeurs mais il restait prêt à leur répondre et à leur faire part de son expérience.
- Lucas ShaamLeX
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Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Lun 28 Juil 2008 - 11:25
Avant de pénétrer dans la salle de classe, Lucas se retourna une dernière fois pour voir si Richard le suivait. Il ne le vit pas, mais était persuadé qu’il allait quand même venir. Il devait sans doute se remettre des dures révélations que le suédois venait de lui faire. Et Lucas avait fait son boulot. Il s’était assuré que son professeur allait bien, ou en tout cas n’était pas trop trop abîmé par toutes ces fâcheuses tracasseries, et lui avait raconté tout ce qui s’était passé. Maintenant, il fallait mettre en action ce qu’il voulait, une vengeance contre les instigateurs de cette attaque, et qui les amèneraient à ne plus recommencer, avec la destruction de tout leur matériel suspect et dangereux…
Il entra donc dans l’amphithéâtre et fut surpris de constater que c’était une réelle assemblée générale qui tenait place dans les locaux de l’institut. Un vrai conseil de guerre, si on en croyait les personnes présentes et leurs arguments variés et nombreux… Lucas était conscient d’avoir manqué le début de cette importante réunion, mais savait qu’il pourrait se rattraper par la suite en sachant ce qui avait été dit. Il passa son regard sur les différentes personnes présentes sur les lieux et vit River, un peu seule dans son coin, arborant toujours une mine triste et sévère…
Il alla la rejoindre, lui souriant en posant ses doigts sur la main de l’anglaise avant d’écouter ce que tout ce beau monde avait à dire… Il était arrivé juste avant que le Directeur ne parle et amène aux conséquences que Lucas percevait suite à une telle attaque : Il fallait contre-attaquer pendant qu’il en était encore temps… Mais Olivier leva un point intéressant… Il fallait faire attention que les élèves envoyés ne soient pas la proie d’une telle attaque télépathique…
Lucas garda le silence pour le moment, curieux de voir ce qui allait s’organiser dans cette salle de classe, et de ce qu’il pourrait y apprendre…
Il entra donc dans l’amphithéâtre et fut surpris de constater que c’était une réelle assemblée générale qui tenait place dans les locaux de l’institut. Un vrai conseil de guerre, si on en croyait les personnes présentes et leurs arguments variés et nombreux… Lucas était conscient d’avoir manqué le début de cette importante réunion, mais savait qu’il pourrait se rattraper par la suite en sachant ce qui avait été dit. Il passa son regard sur les différentes personnes présentes sur les lieux et vit River, un peu seule dans son coin, arborant toujours une mine triste et sévère…
Il alla la rejoindre, lui souriant en posant ses doigts sur la main de l’anglaise avant d’écouter ce que tout ce beau monde avait à dire… Il était arrivé juste avant que le Directeur ne parle et amène aux conséquences que Lucas percevait suite à une telle attaque : Il fallait contre-attaquer pendant qu’il en était encore temps… Mais Olivier leva un point intéressant… Il fallait faire attention que les élèves envoyés ne soient pas la proie d’une telle attaque télépathique…
Lucas garda le silence pour le moment, curieux de voir ce qui allait s’organiser dans cette salle de classe, et de ce qu’il pourrait y apprendre…
- InvitéInvité
Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Lun 28 Juil 2008 - 13:36
Jardins
C'est une cohorte que Sven essayait de faire ressembler à un mélange entre le carnaval de Rio et le défilé du 14 juillet qui finalement se présentait en salle de classe. Sven embrassa la pièce d'un regard circulaire. Il y avait du monde, déjà quelques profs, et beaucoup d'élèves.
Ne manquait qu'une carte stratégique sur une table, quelques tentures et trophées aux murs, et peut-être la tête d'un ou deux ennemis sur une pique. Enzo avait directement posé la question importante. On part quand ?
"On part tout de suite. Pas une minute à perdre. D'ici à ce qu'ils virent de nouveau casaques, on a plutôt intérêt à ne pas laisser la flammenküche au four. Sinon les oignons vont griller. Et les oignons grillés, c'est moins bons. Il faut qu'ils soient juste bien saisis et dorés, comme ça, ils sont sucrés sans sentir le crâmé.
Ces considérations culinaires écartées, Sven revint à des pensées plus essentielles.
"Il nous faut aussi des destinations. Anna nous a dit que l'attaque venait de près de Paris. Dès que nous aurons l'adresse exacte, il nous faudra y aller pour couper le pissenlit par la racine, et le donner à bouffer à un âne. A moins que les ânes ne mangent plutôt des chardons... Je ne sais plus. Notez qu'avec une vinaigrette appropriée, les jeunes pissenlits, ce n'est pas mauvais du tout. Mais les racines, je ne sais pas."
Il s'arrêta un instant pour réfléchir. Songeait-il à faire de la salade de racines de pissenlits ?
"Pour ce qui est d'Adam, nous savons où il se trouve : dans l'Oregon. Ça ne nous laisse que quelques centaines de milliers de kilomètres carrés à fouillés, mais rien n'est impossible."
Fier de ces nouvelles informations, Sven tira une chaise, et s'y installa, posant son menton sur le dos de sa main, dans une pose trahissant une réflexion intense.
C'est une cohorte que Sven essayait de faire ressembler à un mélange entre le carnaval de Rio et le défilé du 14 juillet qui finalement se présentait en salle de classe. Sven embrassa la pièce d'un regard circulaire. Il y avait du monde, déjà quelques profs, et beaucoup d'élèves.
Ne manquait qu'une carte stratégique sur une table, quelques tentures et trophées aux murs, et peut-être la tête d'un ou deux ennemis sur une pique. Enzo avait directement posé la question importante. On part quand ?
"On part tout de suite. Pas une minute à perdre. D'ici à ce qu'ils virent de nouveau casaques, on a plutôt intérêt à ne pas laisser la flammenküche au four. Sinon les oignons vont griller. Et les oignons grillés, c'est moins bons. Il faut qu'ils soient juste bien saisis et dorés, comme ça, ils sont sucrés sans sentir le crâmé.
Ces considérations culinaires écartées, Sven revint à des pensées plus essentielles.
"Il nous faut aussi des destinations. Anna nous a dit que l'attaque venait de près de Paris. Dès que nous aurons l'adresse exacte, il nous faudra y aller pour couper le pissenlit par la racine, et le donner à bouffer à un âne. A moins que les ânes ne mangent plutôt des chardons... Je ne sais plus. Notez qu'avec une vinaigrette appropriée, les jeunes pissenlits, ce n'est pas mauvais du tout. Mais les racines, je ne sais pas."
Il s'arrêta un instant pour réfléchir. Songeait-il à faire de la salade de racines de pissenlits ?
"Pour ce qui est d'Adam, nous savons où il se trouve : dans l'Oregon. Ça ne nous laisse que quelques centaines de milliers de kilomètres carrés à fouillés, mais rien n'est impossible."
Fier de ces nouvelles informations, Sven tira une chaise, et s'y installa, posant son menton sur le dos de sa main, dans une pose trahissant une réflexion intense.
- InvitéInvité
Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Lun 28 Juil 2008 - 15:25
[ Jardin]
La paralysie l’avait définitivement quittée. Une nouvelle qu’il ne réalisa pas immédiatement, ses réflexions sérieuses et monacales ne lui permettant pas de se soucier de sa condition physique. Bien que ce soudain regain de vitalité soit certainement dû à la dissipation naturelle du poison, Quetz se laissait à penser que ses récentes révélations avaient permis à son esprit de surmonter cette empoisonnante barrière.
Il pénétra dans l’amphithéâtre à la suite de Sven le Singulier et écarquilla les yeux devant l’impressionnante assemblée. Il reconnut le Serbe qu’il avait croisé dans l’infirmerie, Bart qui avait combattu avec lui, la fillette et surtout le professeur responsable de son récent état meurtri. Il afficha une grimace de résignation, mais se garda de tous commentaires. Le discours du binoclard dirigeant, sans pour autant l’émouvoir, sût concorder avec ses résolutions. Comme la plupart d’entre eux, il ne désirait pas combattre aux côtés d’anciens ennemis, pour une simple raison : lutter en regardant par dessus son épaule était une discipline infranchissable pour n’importe quel soldat aguerris. Et lui ne possédait pas les talents d’un fantassin habitué aux champs de batailles.
Gardant ses mains enfouies dans les poches de son pantalon, il se déplaça parmi la foule et vint se placer aux côtés de la gamine et du meurtrier. Bien que ce geste fut à la fois symbolique pour signifier son accord sur la proposition du directeur à lunette, il y résidait aussi un désir de surmonter sa propre peur. Luttant contre ses propres appréhensions et son dégoût certain pour le personnage, il se prouvait à lui-même qu’aucun obstacle ne s’opposera à sa destiné. Il combattra avec compromis, peu lui importait les risques ou les sacrifices nécessaires. Sven le Singulier exprima son désir vindicatif presque immédiatement, et Quetz approuva d’un hochement de tête. Il prit la parole, sa voix ne trahissant aucun ressentis sur l’horripilante présence que constituait la simple vue du stoïque du professeur Layne. Le mutant semblait presque prendre cette réunion pour une mascarade :
« Je m’appelle Quetz, enfin Daedalion March… Je ne peux pas vous aider à trouver les responsables, mais je désire mettre la main à la patte. Montrez moi où frapper et j’y mettrais du cœur à l’ouvrage. Pour les formulaires d’inscriptions, je suppose que ça peut attendre, non ? »
Il éclaircit son visage d’un demi sourire. Il était sincère dans sa démarche, et peu importe si les réactions se montreraient hostiles quant à sa participation dans les futurs assauts, il ne se laisserait pas évincer de l’affaire. Il créa une étincelle bleutée dans la paume de sa main qu’il dressa devant son visage, montrant ainsi au comité l’origine de son pouvoir.
Il pénétra dans l’amphithéâtre à la suite de Sven le Singulier et écarquilla les yeux devant l’impressionnante assemblée. Il reconnut le Serbe qu’il avait croisé dans l’infirmerie, Bart qui avait combattu avec lui, la fillette et surtout le professeur responsable de son récent état meurtri. Il afficha une grimace de résignation, mais se garda de tous commentaires. Le discours du binoclard dirigeant, sans pour autant l’émouvoir, sût concorder avec ses résolutions. Comme la plupart d’entre eux, il ne désirait pas combattre aux côtés d’anciens ennemis, pour une simple raison : lutter en regardant par dessus son épaule était une discipline infranchissable pour n’importe quel soldat aguerris. Et lui ne possédait pas les talents d’un fantassin habitué aux champs de batailles.
Gardant ses mains enfouies dans les poches de son pantalon, il se déplaça parmi la foule et vint se placer aux côtés de la gamine et du meurtrier. Bien que ce geste fut à la fois symbolique pour signifier son accord sur la proposition du directeur à lunette, il y résidait aussi un désir de surmonter sa propre peur. Luttant contre ses propres appréhensions et son dégoût certain pour le personnage, il se prouvait à lui-même qu’aucun obstacle ne s’opposera à sa destiné. Il combattra avec compromis, peu lui importait les risques ou les sacrifices nécessaires. Sven le Singulier exprima son désir vindicatif presque immédiatement, et Quetz approuva d’un hochement de tête. Il prit la parole, sa voix ne trahissant aucun ressentis sur l’horripilante présence que constituait la simple vue du stoïque du professeur Layne. Le mutant semblait presque prendre cette réunion pour une mascarade :
« Je m’appelle Quetz, enfin Daedalion March… Je ne peux pas vous aider à trouver les responsables, mais je désire mettre la main à la patte. Montrez moi où frapper et j’y mettrais du cœur à l’ouvrage. Pour les formulaires d’inscriptions, je suppose que ça peut attendre, non ? »
Il éclaircit son visage d’un demi sourire. Il était sincère dans sa démarche, et peu importe si les réactions se montreraient hostiles quant à sa participation dans les futurs assauts, il ne se laisserait pas évincer de l’affaire. Il créa une étincelle bleutée dans la paume de sa main qu’il dressa devant son visage, montrant ainsi au comité l’origine de son pouvoir.
- InvitéInvité
Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Lun 28 Juil 2008 - 15:52
Jardin, sauna
La mutante pénétra sur la pointe des pieds dans la salle de classe en restant près du perron, les yeux rivés sur les étudiants qui s’amusaient, ou peut-être que non, à faire les professeurs. Le seul vrai prof que reconnaissait Yrianna dans la salle n’était autre que Monsieur Fleury qu’elle venait de suivre pour se retrouver finalement au cœur d’une discussion encore plus vive et diverse que celle qu’elle avait quittée quelques minutes auparavant dans le sauna. Au moins ici, les choses avaient l’air d’être déjà bien avancées, puisqu’on discutait déjà de partir en mission. Le tout était maintenant de savoir qui allait partir où, et surtout, qui allait partir, parce qu’il était apparemment question de laisser certains gens à l’institut.
L’idée de laisser des gens ici à la traîne ne lui plaisait pas beaucoup, mais tout ce beau monde avait sans doute des raisons qui valaient sans doute bien plus que celle que s’était faite la Russe. En tous les cas, elle n’ouvrit pas sa bouche, trop concentrée sur ce qui était entrain de se dire, se rendant bien compte qu’elle avait loupé certaines choses intéressantes. Pendant ce temps où Olivier avait parlé, d’autres élèves avaient pénétré dans la pièce sans qu’elle ne prêta un seul instant attention à eux. Elle ne les avait tout simplement pas vus et était scotchée là, réalisant que le soir même, ou peut-être le lendemain au plus tard, elle serait déjà embarquée dans une mission où elle allait inévitablement risquer sa vie. En fin de compte, la paix qu’elle avait recherchée en venant ici n’était qu’une vaine utopie, mais au moins, elle allait être entourée et soutenue comme elle voulait entourer et soutenir les autres.
Alors elle décrocha son regard des mutants qui se trouvaient au-devant de la scène en train de s’agiter au moins autant qu’ils agitaient leurs neurones, si tant était que les mutants avaient belle et bien des neurones, et pas autres choses résultant encore une fois d’une étonnante évolution de l’espèce humaine. Elle eut ainsi le loisir de voir River à peine rejointe de son amoureux, et c’est donc vers eux deux que la demoiselle mouche s’élança à présent, d’un pas assez confiant parce qu’elle venait de trouver deux têtes sympathiques qu’elle souhaitait revoir depuis tout à l’heure dans le sauna. Ils avaient l’air en bonne santé et c’était un véritable soulagement de les trouver ici en train de réfléchir sans doute eux aussi à la façon dont allait devoir s’organiser tous les départs.
S’approchant d’eux, elle jeta un dernier regard sur les nouveaux entrants et put voir Sven et l’étrange Daedalion se joindre à la foule en effervescence, exprimant une moue résignée qui en disait long sur le plaisir qu’elle avait à trouver au moins l’une de ces deux personnes en ces lieux. Et puis, elle chercha à croiser le regard de Lucas et sa demoiselle, prenant la parole à voix basse pour ne pas perturber les autres…
« Contente de vous retrouver en bonne forme, c’est vraiment la foire dans l’institut, alors donc, tout le monde va partir ou bien il en restera ? Je me sens pas prête mais je crois que je me laisse quand même pas le choix. De toute façon, je suis, je crois, comme tout le monde sauf exception, motivée. »
En entendant le manipulateur d’électricité s’exclamer devant tout le monde, la jeune femme prit son courage à deux mains pour en faire autant, renchérissant à sa suite comme si ce qu’elle avait à dire allait de soit…
« Oui, moi aussi je veux la mettre, ma main à la pâte ! Mes mouches et moi sommes aux services de l’institut et des mutants ! »
Ses paroles devaient sembler bizarres pour qui ne savait pas de quoi elle était capable, et en profitant que quelques regards se soient posés sur elle, Yrianna fit appel à son pouvoir quelques brefs instants pour se transformer en cet incroyable amas de mouches qu’elle était maintenant en mesure de contrôler un minimum, et même presque, avec un soupçon de fierté dans sa façon de parler et de se tenir. Comme ça au moins, tout le monde savait de quoi il s’agissait, et si choc il devait y avoir, ça valait mieux qu'il survienne maintenant plutôt que sur le terrain.
(Ouai bon, pour la discrétion et ne pas perturber les gens, finalement, je repasserai…)
Et sans plus attendre, elle trouva un endroit où s’installer aux côtés des deux tourtereaux, en espérant que son intervention resterait dans la mémoire des gens le moment venu car elle comptait bien y mettre du sien à l’échelle de ce qu’elle serait en mesure de faire bien sûr…
La mutante pénétra sur la pointe des pieds dans la salle de classe en restant près du perron, les yeux rivés sur les étudiants qui s’amusaient, ou peut-être que non, à faire les professeurs. Le seul vrai prof que reconnaissait Yrianna dans la salle n’était autre que Monsieur Fleury qu’elle venait de suivre pour se retrouver finalement au cœur d’une discussion encore plus vive et diverse que celle qu’elle avait quittée quelques minutes auparavant dans le sauna. Au moins ici, les choses avaient l’air d’être déjà bien avancées, puisqu’on discutait déjà de partir en mission. Le tout était maintenant de savoir qui allait partir où, et surtout, qui allait partir, parce qu’il était apparemment question de laisser certains gens à l’institut.
L’idée de laisser des gens ici à la traîne ne lui plaisait pas beaucoup, mais tout ce beau monde avait sans doute des raisons qui valaient sans doute bien plus que celle que s’était faite la Russe. En tous les cas, elle n’ouvrit pas sa bouche, trop concentrée sur ce qui était entrain de se dire, se rendant bien compte qu’elle avait loupé certaines choses intéressantes. Pendant ce temps où Olivier avait parlé, d’autres élèves avaient pénétré dans la pièce sans qu’elle ne prêta un seul instant attention à eux. Elle ne les avait tout simplement pas vus et était scotchée là, réalisant que le soir même, ou peut-être le lendemain au plus tard, elle serait déjà embarquée dans une mission où elle allait inévitablement risquer sa vie. En fin de compte, la paix qu’elle avait recherchée en venant ici n’était qu’une vaine utopie, mais au moins, elle allait être entourée et soutenue comme elle voulait entourer et soutenir les autres.
Alors elle décrocha son regard des mutants qui se trouvaient au-devant de la scène en train de s’agiter au moins autant qu’ils agitaient leurs neurones, si tant était que les mutants avaient belle et bien des neurones, et pas autres choses résultant encore une fois d’une étonnante évolution de l’espèce humaine. Elle eut ainsi le loisir de voir River à peine rejointe de son amoureux, et c’est donc vers eux deux que la demoiselle mouche s’élança à présent, d’un pas assez confiant parce qu’elle venait de trouver deux têtes sympathiques qu’elle souhaitait revoir depuis tout à l’heure dans le sauna. Ils avaient l’air en bonne santé et c’était un véritable soulagement de les trouver ici en train de réfléchir sans doute eux aussi à la façon dont allait devoir s’organiser tous les départs.
S’approchant d’eux, elle jeta un dernier regard sur les nouveaux entrants et put voir Sven et l’étrange Daedalion se joindre à la foule en effervescence, exprimant une moue résignée qui en disait long sur le plaisir qu’elle avait à trouver au moins l’une de ces deux personnes en ces lieux. Et puis, elle chercha à croiser le regard de Lucas et sa demoiselle, prenant la parole à voix basse pour ne pas perturber les autres…
« Contente de vous retrouver en bonne forme, c’est vraiment la foire dans l’institut, alors donc, tout le monde va partir ou bien il en restera ? Je me sens pas prête mais je crois que je me laisse quand même pas le choix. De toute façon, je suis, je crois, comme tout le monde sauf exception, motivée. »
En entendant le manipulateur d’électricité s’exclamer devant tout le monde, la jeune femme prit son courage à deux mains pour en faire autant, renchérissant à sa suite comme si ce qu’elle avait à dire allait de soit…
« Oui, moi aussi je veux la mettre, ma main à la pâte ! Mes mouches et moi sommes aux services de l’institut et des mutants ! »
Ses paroles devaient sembler bizarres pour qui ne savait pas de quoi elle était capable, et en profitant que quelques regards se soient posés sur elle, Yrianna fit appel à son pouvoir quelques brefs instants pour se transformer en cet incroyable amas de mouches qu’elle était maintenant en mesure de contrôler un minimum, et même presque, avec un soupçon de fierté dans sa façon de parler et de se tenir. Comme ça au moins, tout le monde savait de quoi il s’agissait, et si choc il devait y avoir, ça valait mieux qu'il survienne maintenant plutôt que sur le terrain.
(Ouai bon, pour la discrétion et ne pas perturber les gens, finalement, je repasserai…)
Et sans plus attendre, elle trouva un endroit où s’installer aux côtés des deux tourtereaux, en espérant que son intervention resterait dans la mémoire des gens le moment venu car elle comptait bien y mettre du sien à l’échelle de ce qu’elle serait en mesure de faire bien sûr…
- Kitty WillingtonFac
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Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Lun 28 Juil 2008 - 16:41
Kitty attendait une réactions des élèves devant elle quand elle entendit la voix d'Olivier derrière elle. La petite fille lâcha la main de Gabriel et se retourna. Elle était heureuse de voir que le directeur n'avait rien eu de grave. La fillette était d'accord avec lui. Il n'y avait aucune raison de ne pas faire confiance aux professeurs et sans eux, ils ne pourront rien faire. Mais elle n'en rajouta pas plus, laissant le soin aux adultes de régler cela. Après tout, elle n'était pas sûre que Iacobo et Camille avait écouté ce qu'elle avait dit. Elle entendit River prendre la parole et répondre aux questions de Georgia. Mais sa grande soeur de coeur était bizarre. Elle ne réagissait pas comme d'habitude et la petite télépathe n'aimait pas la voir ainsi. Puis ce fut le tour d'Abaigh. Kitty ne l'avait pas vu en arrivant et la jeune fille était restée silencieuse jusqu'à maintenant. La fillette était contente de voir qu'il n'y avait pas que Nan' et elle qui n'en voulaient pas aux profs pour ce qui était arrivée. A quoi bon continuer comme ça ? Après tout ils avaient d'autres chats à fouetter. Et puis Abaigh avait raison. Les professeurs ne les auraient jamais abandonné si c'étaient les élèves qui avaient été contrôlé.
Tour à tour, la fillette regarda les diverses personnes présente dans la pièce. Elle vit Barth blêmir et se demanda pourquoi. Mais cette question n'était pas si importante. Visiblement lui aussi voulait agir. Le professeur Fleury repris la parole, appuyant ses précédent dires. Oui, il n'avait pas tord et la prochaine fois, Kitty n'était pas sûre qu'Anna et elle arrive à arrêter de nouveau le contrôle mental. Alors qu'elle allait prendre la parole, la petite télépathe fut coupé par l'arrivée d'Enzo qui était arrivée de nul part. Puis se fut Lucas suivit de Sven qui arrivèrent. Lucas alla s'installer près de River et lui pris les mains tandis que Sven s'approchait d'eux et commença à dire qu'il fallait partir de suite. Il fit un rapide condensé de ce qu'il savait et lorsqu'il parla de Carrie et de la France, cela fit “tilt” dans la tête de la fillette. Mais comment elle avait pu oublier un tel détail. Il fallait qu'elle se rattrape et très vite. C'était un détail important quand même. Kitty prit alors la parole et sa voix fluette résonna dans l'amphithéâtre :
"Moi je suis d'accord avec Sven et Abaigh. Il faut pas attendre trop longtemps et arrêter d'en vouloir aux profs. C'est pas de leur faute ce qui est arrivée. Pour Mlle Marcin, je sais où elle se trouve. Elle est dans la banlieue Sud Ouest de Paris. Mais je sais pas ce qu'il y a là-bas ni ce qu'elle y fait. On n'a pas réussie à en savoir plus avec Anna."
La petite fille vit arriver le nouveau qu'elle avait vu dans le jardin et que Gabriel avait paralysé. Il semblait aller beaucoup mieux. Il était même partant pour régler le problème définitivement. Le jeune homme était suivit aussi par Yrianna. La jeune fille s'approcha d'abord de Lucas et River et leur murmura quelques mots. Puis tout comme Daedalion, elle exprima son envie de participer. Enfin, ils allaient pouvoir passer à l'action. La fillette ne savait pas vraiment comment savoir où se trouvait exactement les deux professeurs. Sven avait raison, c'est grand l'Oregon. Par contre voir en action le pouvoir d'Yrianna la surprit autant que d'avoir vu celui de son parrain en action. Ainsi elle était capable de se transformé en plein de mouche. Du moins c'est comme ça que la petite fille comprenait le pouvoir de la jeune femme. Ca pouvait être utile. Mais pour l'instant il fallait essayer de trouver l'endroit précis où se trouvait Adam et Carrie. Curieuse, Kitty demanda aux grands présent :
"Est-ce que quelqu'un sait ce qu'il y a d'intéressant dans l'Oregon et au Sud Ouest de Paris ?"
Kitty s'assit à son tour sur une chaise et attendit d'éventuelles réponses. Ses yeux gris brillaient d'intérêt. Visiblement elle était autant motivée que les autres pour aller régler cette affaire et arrêter le responsable de tout cela.
Tour à tour, la fillette regarda les diverses personnes présente dans la pièce. Elle vit Barth blêmir et se demanda pourquoi. Mais cette question n'était pas si importante. Visiblement lui aussi voulait agir. Le professeur Fleury repris la parole, appuyant ses précédent dires. Oui, il n'avait pas tord et la prochaine fois, Kitty n'était pas sûre qu'Anna et elle arrive à arrêter de nouveau le contrôle mental. Alors qu'elle allait prendre la parole, la petite télépathe fut coupé par l'arrivée d'Enzo qui était arrivée de nul part. Puis se fut Lucas suivit de Sven qui arrivèrent. Lucas alla s'installer près de River et lui pris les mains tandis que Sven s'approchait d'eux et commença à dire qu'il fallait partir de suite. Il fit un rapide condensé de ce qu'il savait et lorsqu'il parla de Carrie et de la France, cela fit “tilt” dans la tête de la fillette. Mais comment elle avait pu oublier un tel détail. Il fallait qu'elle se rattrape et très vite. C'était un détail important quand même. Kitty prit alors la parole et sa voix fluette résonna dans l'amphithéâtre :
"Moi je suis d'accord avec Sven et Abaigh. Il faut pas attendre trop longtemps et arrêter d'en vouloir aux profs. C'est pas de leur faute ce qui est arrivée. Pour Mlle Marcin, je sais où elle se trouve. Elle est dans la banlieue Sud Ouest de Paris. Mais je sais pas ce qu'il y a là-bas ni ce qu'elle y fait. On n'a pas réussie à en savoir plus avec Anna."
La petite fille vit arriver le nouveau qu'elle avait vu dans le jardin et que Gabriel avait paralysé. Il semblait aller beaucoup mieux. Il était même partant pour régler le problème définitivement. Le jeune homme était suivit aussi par Yrianna. La jeune fille s'approcha d'abord de Lucas et River et leur murmura quelques mots. Puis tout comme Daedalion, elle exprima son envie de participer. Enfin, ils allaient pouvoir passer à l'action. La fillette ne savait pas vraiment comment savoir où se trouvait exactement les deux professeurs. Sven avait raison, c'est grand l'Oregon. Par contre voir en action le pouvoir d'Yrianna la surprit autant que d'avoir vu celui de son parrain en action. Ainsi elle était capable de se transformé en plein de mouche. Du moins c'est comme ça que la petite fille comprenait le pouvoir de la jeune femme. Ca pouvait être utile. Mais pour l'instant il fallait essayer de trouver l'endroit précis où se trouvait Adam et Carrie. Curieuse, Kitty demanda aux grands présent :
"Est-ce que quelqu'un sait ce qu'il y a d'intéressant dans l'Oregon et au Sud Ouest de Paris ?"
Kitty s'assit à son tour sur une chaise et attendit d'éventuelles réponses. Ses yeux gris brillaient d'intérêt. Visiblement elle était autant motivée que les autres pour aller régler cette affaire et arrêter le responsable de tout cela.
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Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Lun 28 Juil 2008 - 18:42
Jareld déboula avec toute la troupe. Il était temps de passer à autre chose: de contre-attaquer. Les morts seraient vengés. Même si Jareld ne les avaient pas connus, il savait qu'il aurait pu se trouver à leur place... Il voulait donc les venger, et mettre à disposition son pouvoir.
On avait qu'à le lui demander et il irait voir astralement de quoi il en retourne avec ce professeur Zachary... Mais ce serait peut-être pour plus tard... Jareld embrassa la salle du regard et vit une importante assemblée d'élèves. Certains étaient blessés d'autres avaient l'air soucieux certains portait leur attention sur la situation présente. Eux aussi désiraient la vengeance...
Apparemment, c'était ici que tous se décidait... Tant mieux, il fallait mieux que tout le monde sache ce que les élèves fassent.
Sven comme à son habitude s'exprima en métaphores, fort amusantes. Celle-ci se trouvaient être culinaire et dans un autre contexte Jareld s'en serait bien amusé... Mais il n'en avait pas l'état d'esprit. Il comprit en tout cas, qu'il fallait agir tout de suite, et partir "pour couper le pissenlit par la racine", comme l'avait très bien dit Sven.
Puis, Daedalion se présenta rapidement à l'assemblée, proposant ses services pour aider la communauté, Yrianna qui était elle aussi dans la salle fit de même de manière très...démonstrative, elle se sentait apparemment très inspiré par la conduite de son camarade. Jareld comprit que son pouvoir devait avoir un rapport avec les insectes car elle parla de mouches et comme quoi ces dernières se trouvaient au service de l'institut... Quand soudain, elle se transforma en un amas de mouches... C'était pour le moins, très surprenant...
Très naturellement, Jareld comprit qu'il devait faire de même, se présenter et annoncer que lui aussi allait "mettre la main à la patte"...
"Je m'apelle Jareld, je viens d'arriver... J'ai vécu l'attaque de vos professeurs, et maintenant qu'ils sont maîtres d'eux-même, je veux vous aider à en finir avec leurs marionnettistes..." Jareld ajouta sur un autre ton: "Mon pouvoir mutant est la projection astrale, je peux, lors d'une sortie astrale me déplacer très vite, en étant invisible... Je peux servir d'éclaireur par exemple, si on a besoin..." Les termes étaient maladroits mais l'intention y était et c'est tout ce que Jareld espérait que les élèves comprennent.
Jareld avait un visage déterminé, il regarda un moment l'assemblée, puis il recula et s'assit sur un des sièges pour connaître la suite des évènements...
A peine était-il arrivé qu'il devait se battre. Il n'avait même pas eu le temps de devenir un élève, ni de s'accoutumer à ce pays, ni au décalage horaire. Il n'avait fait que se battre, secourir tant bien que mal, et contempler la mort, et ce dès son arrivée.
On aurait pu croire que pour lui, ces évènements le découragerait et qu'il était en droit d'être très perplexe quand à la qualité de cette école... Mais il n'en était rien bien sur, il avait eut des doutes, mais il était de temps de se battre, il fallait toujours se battre pour ses idées, ce n'est pas aujourd'hui que ce dicton serait contredit.
Et comme le dit un autre dicton, qu'on est jamais mieux servit que par soi-même, Jareld voulait aider les élèves de cette école, dont il espérait rejoindre officiellement les rangs très bientôt. Mais pour ça, il fallait encore qu'elle recouvre un semblant de paix, et pour le moment ça n'était pas d'actualité. Ce n'était qu'en se battant, en vengeant les victimes de l'institut que tout cela serait finis.
Jareld reposa son dos contre le dossier de sa chaise et observa la troupe d'élèves devenus des soldats à part entière... Dans un pays démocratique comme les Etats-Unis, les enfants ne devaient pas avoir à se battrent, et pourtant, parce qu'il étaient des mutants ils allaient devoir prendre les armes et tuer...
Tuer ou être tuer, voilà la loi auxquels ces élèves étaient soumis...
On avait qu'à le lui demander et il irait voir astralement de quoi il en retourne avec ce professeur Zachary... Mais ce serait peut-être pour plus tard... Jareld embrassa la salle du regard et vit une importante assemblée d'élèves. Certains étaient blessés d'autres avaient l'air soucieux certains portait leur attention sur la situation présente. Eux aussi désiraient la vengeance...
Apparemment, c'était ici que tous se décidait... Tant mieux, il fallait mieux que tout le monde sache ce que les élèves fassent.
Sven comme à son habitude s'exprima en métaphores, fort amusantes. Celle-ci se trouvaient être culinaire et dans un autre contexte Jareld s'en serait bien amusé... Mais il n'en avait pas l'état d'esprit. Il comprit en tout cas, qu'il fallait agir tout de suite, et partir "pour couper le pissenlit par la racine", comme l'avait très bien dit Sven.
Puis, Daedalion se présenta rapidement à l'assemblée, proposant ses services pour aider la communauté, Yrianna qui était elle aussi dans la salle fit de même de manière très...démonstrative, elle se sentait apparemment très inspiré par la conduite de son camarade. Jareld comprit que son pouvoir devait avoir un rapport avec les insectes car elle parla de mouches et comme quoi ces dernières se trouvaient au service de l'institut... Quand soudain, elle se transforma en un amas de mouches... C'était pour le moins, très surprenant...
Très naturellement, Jareld comprit qu'il devait faire de même, se présenter et annoncer que lui aussi allait "mettre la main à la patte"...
"Je m'apelle Jareld, je viens d'arriver... J'ai vécu l'attaque de vos professeurs, et maintenant qu'ils sont maîtres d'eux-même, je veux vous aider à en finir avec leurs marionnettistes..." Jareld ajouta sur un autre ton: "Mon pouvoir mutant est la projection astrale, je peux, lors d'une sortie astrale me déplacer très vite, en étant invisible... Je peux servir d'éclaireur par exemple, si on a besoin..." Les termes étaient maladroits mais l'intention y était et c'est tout ce que Jareld espérait que les élèves comprennent.
Jareld avait un visage déterminé, il regarda un moment l'assemblée, puis il recula et s'assit sur un des sièges pour connaître la suite des évènements...
A peine était-il arrivé qu'il devait se battre. Il n'avait même pas eu le temps de devenir un élève, ni de s'accoutumer à ce pays, ni au décalage horaire. Il n'avait fait que se battre, secourir tant bien que mal, et contempler la mort, et ce dès son arrivée.
On aurait pu croire que pour lui, ces évènements le découragerait et qu'il était en droit d'être très perplexe quand à la qualité de cette école... Mais il n'en était rien bien sur, il avait eut des doutes, mais il était de temps de se battre, il fallait toujours se battre pour ses idées, ce n'est pas aujourd'hui que ce dicton serait contredit.
Et comme le dit un autre dicton, qu'on est jamais mieux servit que par soi-même, Jareld voulait aider les élèves de cette école, dont il espérait rejoindre officiellement les rangs très bientôt. Mais pour ça, il fallait encore qu'elle recouvre un semblant de paix, et pour le moment ça n'était pas d'actualité. Ce n'était qu'en se battant, en vengeant les victimes de l'institut que tout cela serait finis.
Jareld reposa son dos contre le dossier de sa chaise et observa la troupe d'élèves devenus des soldats à part entière... Dans un pays démocratique comme les Etats-Unis, les enfants ne devaient pas avoir à se battrent, et pourtant, parce qu'il étaient des mutants ils allaient devoir prendre les armes et tuer...
Tuer ou être tuer, voilà la loi auxquels ces élèves étaient soumis...
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Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Lun 28 Juil 2008 - 21:03
River avait écouté d’une oreille distraite les paroles du directeur, n’arrivant pas réellement à se focaliser sur ce qu’il disait. Pour elle, l’Institut avait représenté un havre de paix. Elle était arrivée après les portes ouvertes et, bien qu’elle ait assisté à l’enterrement de sept personnes, il n’y avait jamais eu de problèmes ici. Que l’Institut se fasse attaquer de l’intérieur, qu’ils s’en prennent à leurs professeurs, surtout, la déroutait totalement. Elle avait peur. Non pas de ses professeurs, car ce n’était somme toute pas de leur faute ce qu’il s’était passé, mais des gens à l’extérieur. Finalement, elle était plus tranquille chez elle en Angleterre. Mais ça ne servait à rien de ressasser cela.
« Ca ne sert à rien de s’en prendre aux profs, Iacobo… Tu peux penser ce que tu veux, mais ils n’y sont pour rien, dans ce qu’il s’est passé. Et je pense que, malgré tout, ils doivent se sentir coupable. Alors ne les blâme pas pour des actes qu’ils n’ont pas voulu commettre… » fit-elle malgré tout.
Malgré tout, oui, car la vie continuait. C’était ce à quoi il fallait qu’elle se raccroche. Tout le monde autour d’elle semblait y arriver. Alors pourquoi pas elle ? L’arrivée d’Enzo sembla confirmer ce point de vue. Tous étaient passés par-dessus, à part ceux qui continuaient à accuser les professeurs. Le X-rays était prêt au départ. Malgré les inquiétudes de l’anglaise, celle-ci esquissa un pâle sourire qui disparut bien rapidement. Mais l’arrivée de Lucas qui lui prit les mains lui fit un bien fou. Il semblait ne pas lui en vouloir pour avoir refusé de l’accompagner tout à l’heure, et ne pas vouloir s’éloigner d’elle. C’était un véritable soulagement pour l’anglaise qui se laissa aller à se détendre. Il fallait aller de l’avant, et venger les morts et les blessés de l’Institut. C’était un fait et, cette fois, elle se sentait plus ou moins prête. La présence d’êtres qui comptaient pour elle à ses côtés était sans doute la meilleure des motivations pour continuer.
Sven arriva à son tour, porteur d’informations et de personnes à sa suite. River écouta attentivement cette fois ce qu’il avait à dire. L’Oregon, la France. C’était intéressant tout cela, mais pas très précis… Deadalion, enfin libéré de sa paralysie prit à son tour la parole pour se porter volontaire pour agir. L’anglaise lui adressa un sourire, soulagée de voir qu’il allait mieux. Yrianna les rejoignit à son tour. River était contente de voir la jeune femme aux mouches.
« Ne t’inquiète pas, tu en seras… Tout le monde en sera… » répondit-elle sur le même ton à la demoiselle.
Kitty reprit alors la parole pour préciser que Carrie se trouvait au sud-ouest de Paris. Oui, c’était bien joli, mais… :
« Le sud-ouest de Paris ? Pourquoi ? Il se passe quoi là bas ? »
La jeune fille réfléchit un instant. Jareld, en prenant la parole, se porta à son tour candidat. Mais sans répondre aux interrogations conjuguées de River et Kitty. L’anglaise se replongea donc dans ses réflexions. Que se passait-il à Paris, enfin… A côté de Paris de si important pour que Carrie s’y trouve ?
« C’est quelque chose qui a un rapport quelconque avec les mutants, sinon, ça n’aurait aucun intérêt pour ceux qui veulent nous détruire… Le professeur Zachary a une cible dans l’Oregon. Dans une église. Au moins, pour lui, on sait où le trouver, enfin… pour l’instant. Pour Mlle Marcin, elle est française. Donc elle connaît l’endroit où elle doit aller. »
L’anglaise marqua un temps de silence. Qu’est-ce qu’il y avait au sud-ouest de Paris qui pouvait intéresser l’ancienne avocate, ou plutôt ses commanditaires et qui concernait les mutants ?
« Professeur Fleury, vous pourriez nous faire une carte de France, s’il vous plait ? Ca nous permettrait peut-être de savoir où trouver Mlle Marcin plus facilement ? »
« Ca ne sert à rien de s’en prendre aux profs, Iacobo… Tu peux penser ce que tu veux, mais ils n’y sont pour rien, dans ce qu’il s’est passé. Et je pense que, malgré tout, ils doivent se sentir coupable. Alors ne les blâme pas pour des actes qu’ils n’ont pas voulu commettre… » fit-elle malgré tout.
Malgré tout, oui, car la vie continuait. C’était ce à quoi il fallait qu’elle se raccroche. Tout le monde autour d’elle semblait y arriver. Alors pourquoi pas elle ? L’arrivée d’Enzo sembla confirmer ce point de vue. Tous étaient passés par-dessus, à part ceux qui continuaient à accuser les professeurs. Le X-rays était prêt au départ. Malgré les inquiétudes de l’anglaise, celle-ci esquissa un pâle sourire qui disparut bien rapidement. Mais l’arrivée de Lucas qui lui prit les mains lui fit un bien fou. Il semblait ne pas lui en vouloir pour avoir refusé de l’accompagner tout à l’heure, et ne pas vouloir s’éloigner d’elle. C’était un véritable soulagement pour l’anglaise qui se laissa aller à se détendre. Il fallait aller de l’avant, et venger les morts et les blessés de l’Institut. C’était un fait et, cette fois, elle se sentait plus ou moins prête. La présence d’êtres qui comptaient pour elle à ses côtés était sans doute la meilleure des motivations pour continuer.
Sven arriva à son tour, porteur d’informations et de personnes à sa suite. River écouta attentivement cette fois ce qu’il avait à dire. L’Oregon, la France. C’était intéressant tout cela, mais pas très précis… Deadalion, enfin libéré de sa paralysie prit à son tour la parole pour se porter volontaire pour agir. L’anglaise lui adressa un sourire, soulagée de voir qu’il allait mieux. Yrianna les rejoignit à son tour. River était contente de voir la jeune femme aux mouches.
« Ne t’inquiète pas, tu en seras… Tout le monde en sera… » répondit-elle sur le même ton à la demoiselle.
Kitty reprit alors la parole pour préciser que Carrie se trouvait au sud-ouest de Paris. Oui, c’était bien joli, mais… :
« Le sud-ouest de Paris ? Pourquoi ? Il se passe quoi là bas ? »
La jeune fille réfléchit un instant. Jareld, en prenant la parole, se porta à son tour candidat. Mais sans répondre aux interrogations conjuguées de River et Kitty. L’anglaise se replongea donc dans ses réflexions. Que se passait-il à Paris, enfin… A côté de Paris de si important pour que Carrie s’y trouve ?
« C’est quelque chose qui a un rapport quelconque avec les mutants, sinon, ça n’aurait aucun intérêt pour ceux qui veulent nous détruire… Le professeur Zachary a une cible dans l’Oregon. Dans une église. Au moins, pour lui, on sait où le trouver, enfin… pour l’instant. Pour Mlle Marcin, elle est française. Donc elle connaît l’endroit où elle doit aller. »
L’anglaise marqua un temps de silence. Qu’est-ce qu’il y avait au sud-ouest de Paris qui pouvait intéresser l’ancienne avocate, ou plutôt ses commanditaires et qui concernait les mutants ?
« Professeur Fleury, vous pourriez nous faire une carte de France, s’il vous plait ? Ca nous permettrait peut-être de savoir où trouver Mlle Marcin plus facilement ? »
- InvitéInvité
Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Lun 28 Juil 2008 - 21:49
--> Bureau de Richard
Si Lucas ne vit pas Richard lorsqu’il se retourna, ce ne fut pas parce qu’il ne l’avait pas suivit, mais parce que Richard n’était pas parvenu à suivre le rythme du jeune homme. Ses membres douloureux le faisaient souffrir à chaque pas lorsqu’il avait quitté son bureau, mais tout revenait petit à petit à la normal, comme une machine qui se dérouille après avoir une longue inactivité. Même si ce n’avait pas vraiment été de l’inactivité qui en était la cause. Avant de franchir le seuil de la porte, Richard se redressa légèrement. Par contre, il oublia de virer un peu la poussière qui le recouvrait partiellement.
En entrant, l’avocat jeta un regard circulaire à la pièce, repérant les visages pour la plupart familier des élèves. Il s’arrêta un instant sur Lucas, accompagné notamment de River et Kitty, puis s’avança dans la direction de Gabriel et Olivier. Ils semblaient tous sur le pied de guerre, et nulle doute qu’il allait falloir qu’il remette les pieds sur terre illico presto. Il ne prononça pas un mot, mais leur lança un regard à la fois interrogateur et inquiet. S’ils avaient vécu la même chose, un regard serait suffisant pour qu’il le comprenne immédiatement. Restait plus qu’à comprendre... Il avait entendu River parler, et cru comprendre qu’on avait retrouvé la trace des deux professeurs manquant à l’appel. Richard se tourna vers Gabriel et lui parla à voix basse, tout en se massant la nuque d’une main.
« Vous avez retrouver leurs traces ? »
Si Lucas ne vit pas Richard lorsqu’il se retourna, ce ne fut pas parce qu’il ne l’avait pas suivit, mais parce que Richard n’était pas parvenu à suivre le rythme du jeune homme. Ses membres douloureux le faisaient souffrir à chaque pas lorsqu’il avait quitté son bureau, mais tout revenait petit à petit à la normal, comme une machine qui se dérouille après avoir une longue inactivité. Même si ce n’avait pas vraiment été de l’inactivité qui en était la cause. Avant de franchir le seuil de la porte, Richard se redressa légèrement. Par contre, il oublia de virer un peu la poussière qui le recouvrait partiellement.
En entrant, l’avocat jeta un regard circulaire à la pièce, repérant les visages pour la plupart familier des élèves. Il s’arrêta un instant sur Lucas, accompagné notamment de River et Kitty, puis s’avança dans la direction de Gabriel et Olivier. Ils semblaient tous sur le pied de guerre, et nulle doute qu’il allait falloir qu’il remette les pieds sur terre illico presto. Il ne prononça pas un mot, mais leur lança un regard à la fois interrogateur et inquiet. S’ils avaient vécu la même chose, un regard serait suffisant pour qu’il le comprenne immédiatement. Restait plus qu’à comprendre... Il avait entendu River parler, et cru comprendre qu’on avait retrouvé la trace des deux professeurs manquant à l’appel. Richard se tourna vers Gabriel et lui parla à voix basse, tout en se massant la nuque d’une main.
« Vous avez retrouver leurs traces ? »
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Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Lun 28 Juil 2008 - 22:21
Jardins
Anna posa aussi délicatement qu'elle put Chloé dans un coin de la pièce avant de se redresser pour observer les visages de chacun. Ils avaient tous l'air de vouloir aller de l'avant. Même les malchanceux qui avaient juste subi cette attaques sans strictement rien comprendre, ceux qui avaient mal choisi leur moment pour faire leur apparition dans le fabuleux monde de l'institut des mutants.
Même si elle restait impressionnée devant autant de courage - témérité ? - elle ne pouvait s'empêcher de rester finalement perplexe face à ces nouveaux venus. Savaient ils dans quoi ils s'embarquaient ? Savaient ils qu'une fois parti, le demi tour serait difficile ? Avaient ils réellement conscience qu'ils risquaient leur vie ? Pourquoi voulaient ils les aider, alors qu'ils ne connaissaient personne, qu'ils en savaient encore moins que les plus anciens mutants de l'institut et que finalement, ils n'étaient pas autant concernés que ça ?
De toute façon, elle même ne savait pas qu'elle aurait été sa réaction face à cette situation. Elle se garda donc de tout commentaires et de tout questionnement. Ils s'envoyaient pratiquement au casse pipe tout seul, mais l'aide était toujours la bienvenue et surtout, bien vue.
On part quand ? On part où, oui ! Même si retrouver les professeurs étaient tout aussi important, Anna voulait aller en France ! Retrouver ces enfants, s'assurer qu'ils allaient bien, ou mieux qu'elle ne se l'imaginait, retrouver la machine pour la détruire, a main nue si il le fallait et surtout, découvrir qui manipulait tout ce petit monde. Elle avait déjà dans l'idée de lui réserver le même sort que sa saloperie de machine !
Bonne question de River. Que ce passait il dans le sud ouest de Paris ? Anna n'en avait pas la moindre idée. En revanche en France on pouvait y trouver le CIAM, accessoirement disparu, le DSNMH ...
"Dans le dernier numéro de la Sentinelle, il n'y avait pas un article sur la France ou le DNSMH ?" Lança Anna un peu à la cantonade.
Elle n'avait pas réellement lu le journal. Elle ne l'avait que simplement parcouru et en diagonal. A ce moment là, elle était beaucoup plus préoccupée par la patinoire qu'autre chose. Mais l'article en question lui avait fait tilt puisque la France y était citée
Anna posa aussi délicatement qu'elle put Chloé dans un coin de la pièce avant de se redresser pour observer les visages de chacun. Ils avaient tous l'air de vouloir aller de l'avant. Même les malchanceux qui avaient juste subi cette attaques sans strictement rien comprendre, ceux qui avaient mal choisi leur moment pour faire leur apparition dans le fabuleux monde de l'institut des mutants.
Même si elle restait impressionnée devant autant de courage - témérité ? - elle ne pouvait s'empêcher de rester finalement perplexe face à ces nouveaux venus. Savaient ils dans quoi ils s'embarquaient ? Savaient ils qu'une fois parti, le demi tour serait difficile ? Avaient ils réellement conscience qu'ils risquaient leur vie ? Pourquoi voulaient ils les aider, alors qu'ils ne connaissaient personne, qu'ils en savaient encore moins que les plus anciens mutants de l'institut et que finalement, ils n'étaient pas autant concernés que ça ?
De toute façon, elle même ne savait pas qu'elle aurait été sa réaction face à cette situation. Elle se garda donc de tout commentaires et de tout questionnement. Ils s'envoyaient pratiquement au casse pipe tout seul, mais l'aide était toujours la bienvenue et surtout, bien vue.
On part quand ? On part où, oui ! Même si retrouver les professeurs étaient tout aussi important, Anna voulait aller en France ! Retrouver ces enfants, s'assurer qu'ils allaient bien, ou mieux qu'elle ne se l'imaginait, retrouver la machine pour la détruire, a main nue si il le fallait et surtout, découvrir qui manipulait tout ce petit monde. Elle avait déjà dans l'idée de lui réserver le même sort que sa saloperie de machine !
Bonne question de River. Que ce passait il dans le sud ouest de Paris ? Anna n'en avait pas la moindre idée. En revanche en France on pouvait y trouver le CIAM, accessoirement disparu, le DSNMH ...
"Dans le dernier numéro de la Sentinelle, il n'y avait pas un article sur la France ou le DNSMH ?" Lança Anna un peu à la cantonade.
Elle n'avait pas réellement lu le journal. Elle ne l'avait que simplement parcouru et en diagonal. A ce moment là, elle était beaucoup plus préoccupée par la patinoire qu'autre chose. Mais l'article en question lui avait fait tilt puisque la France y était citée
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Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Mar 29 Juil 2008 - 1:10
Olivier regarda avec fierté l'ensemble des élèves, il s étaient près à se battre malgré les dégâts subis à cause des professeurs. Le directeur savait ce qu'il avait fait mais avant tout, il ne voulait pas que Lyu et Myou soit mort pour rien, il ne voulait pas avoir tué Lyu et Myou pour rien.
"Nous savons globalement où nous devons aller mais maintenant, il nous faut des adresses. Pour l'Oregon, il faut envoyer des gens à l'Église de l'humanité, certains d'entre vous y sont déjà allé. En France, il faut aller à l'ouest de Paris et dans sa banlieue Sud-Ouest."
Comme River le lui avait demandé, Olivier fit apparaitre une carte de la région Île de France ainsi que le dernier numéro de La Sentinelle pour lever les doutes d'Anna en écrivant sur le tableau.
"Trouvons les lieux qui nous intéressent, formons les équipes et partons. Certains devrons rester ici pour protéger l'institut et accueillir d'éventuel nouveaux arrivants."
La carte de Paris était suffisamment grande pour qu'une dizaine de personne puissent la regarder simultanément.
"Nous savons globalement où nous devons aller mais maintenant, il nous faut des adresses. Pour l'Oregon, il faut envoyer des gens à l'Église de l'humanité, certains d'entre vous y sont déjà allé. En France, il faut aller à l'ouest de Paris et dans sa banlieue Sud-Ouest."
Comme River le lui avait demandé, Olivier fit apparaitre une carte de la région Île de France ainsi que le dernier numéro de La Sentinelle pour lever les doutes d'Anna en écrivant sur le tableau.
"Trouvons les lieux qui nous intéressent, formons les équipes et partons. Certains devrons rester ici pour protéger l'institut et accueillir d'éventuel nouveaux arrivants."
La carte de Paris était suffisamment grande pour qu'une dizaine de personne puissent la regarder simultanément.
- InvitéInvité
Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Mar 29 Juil 2008 - 2:19
Jardin
Jade arriva dans la classe en même temps qu'Anna, l'aidant à porter Chloé. Sa jeune compatriote décida de faire les quelques mètres qui restaient seule, afin d'aller déposer la pauvre Chloé dans un endroit relativement confortable.
Comme il fallait s'en douter, beaucoup de monde était présent dans la pièce et la discussion éait en cours. Tout le monde y allait de ses envies de vengeances et de vérité. Jade se sentait à sa place dans cette pièce. Il était question de la France, et c'est la que se situerait apparemment Carrie Marcin.
River fit remarquer à Iacobo que les profs n'étaient pour rien dans l'attaque de l'institut. Jade ne savait pas trop quoi penser de tout ca. Elle était encore exclusivement pensive de la mort effective de Lyu et des autres, mais ne cherchait pas encore absolument un coupable direct.
Le professeur qui les avait attaqués au niveau des chambres était la. Jade ne connaissait toujours pas son nom mais elle était presque soulagée de voir qu'il allait bien. Olivier Fleury prit la parole à son tour, exposant les différents plans d'actions qui s'offraient à eux. Il fit apparaitre une carte de Paris sur laquelle tout le monde commença à se pencher. Jade s'approcha à son tour.
Jade n'était pas sure d'avoir compris toutes les subtilités de ce qu'ils s'appretaient tous à combattre, ni celles des options qui s'offraient à eux, mais elle était prete et plein de bonne volonté.
"Je suis française, je parle français, donc dans la logique, ca peut aider je pense et je me propose pour aller en France. Mais ce n'est qu'une pure proposition, je ne connais pas Paris plus que ca, donc tout me va..." Dit la jeune fille, comme en réponse aux propositions d'Olivier. "Et dans l'immédiat... il faut savoir où aller exactement..." [i] Ajouta t'elle d'une voix plus faible.
Elle regarda la carte, bien qu'elle soit un peu loin. La Sentinelle avait apparu aussi, Jade se souvenait bien l'avoir prit dans la boite au lettre, l'avoir feuilleté et avoir remarqué l'article qui traitait de la France, mais regrettait pour le coup de ne pas avoir lu plus en détail.
"Oui! Y'avait un truc en rapport avec le président" Ajouta t'elle en regardant de la Sentinelle à Anna.
Jade arriva dans la classe en même temps qu'Anna, l'aidant à porter Chloé. Sa jeune compatriote décida de faire les quelques mètres qui restaient seule, afin d'aller déposer la pauvre Chloé dans un endroit relativement confortable.
Comme il fallait s'en douter, beaucoup de monde était présent dans la pièce et la discussion éait en cours. Tout le monde y allait de ses envies de vengeances et de vérité. Jade se sentait à sa place dans cette pièce. Il était question de la France, et c'est la que se situerait apparemment Carrie Marcin.
River fit remarquer à Iacobo que les profs n'étaient pour rien dans l'attaque de l'institut. Jade ne savait pas trop quoi penser de tout ca. Elle était encore exclusivement pensive de la mort effective de Lyu et des autres, mais ne cherchait pas encore absolument un coupable direct.
Le professeur qui les avait attaqués au niveau des chambres était la. Jade ne connaissait toujours pas son nom mais elle était presque soulagée de voir qu'il allait bien. Olivier Fleury prit la parole à son tour, exposant les différents plans d'actions qui s'offraient à eux. Il fit apparaitre une carte de Paris sur laquelle tout le monde commença à se pencher. Jade s'approcha à son tour.
Jade n'était pas sure d'avoir compris toutes les subtilités de ce qu'ils s'appretaient tous à combattre, ni celles des options qui s'offraient à eux, mais elle était prete et plein de bonne volonté.
"Je suis française, je parle français, donc dans la logique, ca peut aider je pense et je me propose pour aller en France. Mais ce n'est qu'une pure proposition, je ne connais pas Paris plus que ca, donc tout me va..." Dit la jeune fille, comme en réponse aux propositions d'Olivier. "Et dans l'immédiat... il faut savoir où aller exactement..." [i] Ajouta t'elle d'une voix plus faible.
Elle regarda la carte, bien qu'elle soit un peu loin. La Sentinelle avait apparu aussi, Jade se souvenait bien l'avoir prit dans la boite au lettre, l'avoir feuilleté et avoir remarqué l'article qui traitait de la France, mais regrettait pour le coup de ne pas avoir lu plus en détail.
"Oui! Y'avait un truc en rapport avec le président" Ajouta t'elle en regardant de la Sentinelle à Anna.
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Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Mar 29 Juil 2008 - 11:36
infirmerie
Une belle agitation régnait dans l'amphithéâtre qui éveilla la curiosité d'Alixtide. Ayant pris soin de ne pas se laver, sa figure était encore un pâté de sang et de plâtre, son tee-shirt déchiré noirci de boue mouillée de sueur et ses bras couverts de croutes de sang. Dans la poche de son pantalon il tenait toujours l'après-rasage d'Angel trouvé dans les gravats. Il écouta avec intérêt les dernières nouvelles en allant s'asseoir à un banc devant Sven.
Les paroles de Daedalion et Yrianna lui semblèrent tout à fait stériles. Alixtide fixa alors Georgia qui se tenait sur l'estrade, espérant qu'elle n'avait pas l'intention de recruter des nouveaux aussi incapables.
*Il faudra que je lui dise que Dédélion ne fait que rampailler comme une limace, et que Vautourde n'obéit pas très vite du tout...*
Se dit-il en fronçant les sourcils. Il regarda le reste de l'amphi, cherchant en vain son copain Niko. Où était-il encore ? Il avait pourtant parlé dans le communicateur.
Le nouveau Jareld prit la parole avec une vantardise peu commune. Monsieur faisait étalage de ses capacités mutantes.
"Hé Gastral ! On n'aura pas besoin de projeter des étoiles si on attaque de jour... en plus avec toute la neige aucun nécessaire d'éclaireur."
Lança-t-il au jeune Panaleto à travers la foule en portant une main à sa joue pour canaliser le son. Il fallait dégonfler les chevilles de ce jeune excité. River parla d'aller chercher la dragonne. C'était bien la dernière chose qu'Alixtide recommanderait de faire, mais lui seul savait qu'elle était l'émissaire du Docteur Fleury en France, pour détruire le concurrent CIAM. Elle avait sans doute été arrêtée par la police pendant ses activités d'espionnage et il faudrait la tirer du bourbier. Alixtide soupira, puis sourit en voyant Richard entrer tout poussiéreux.
*Faudra que je lui raconte la purin d'illusion de Gabrielle...*
Pensa-t-il en tâtant les pourtours douloureux de son nez cassé. Puis Anna fit appel aux lecteurs assidus de la Sentinelle. Alixtide en était un, même si avec tous les événements de ces dernières heures il avait un peu de retard sur ses lectures. Il se souvenait tout de même bien du numéro lu avec Madame Fouba en briefing.
"Dans le dernier numéro que j'ai lu un mutant tout nu avait choisi d'aller au CIAM pour ses études, et la Direction de la Sécurité Muta-Humaine surveillait ceux qui se faisaient enlever par des chômeurs télépathes. Moi je crois que tous les mutants télépathologiques français allaient au CIAM, c'est tout aussi bien clair. Normal le CIAM a des méthodes nouvelles pour les mutants. L'adresse facile je la connais bien par cœur, c'est Mr Schneider poste 3456, courriel, w point schneider arobase ciam point F.R. Heureusement que je l'ai gardée vu que parce que Carlie Marin a déchiré l'affiche. Voilà pour le dragon. Pour l'Odregon, heu je sais pas."
Dit-il avec la satisfaction d'avoir répondu aux questions d'Anna et du Docteur Fleury. Jade se vantait de parler français et de connaître le président. Le Docteur Fleury faisait étalage de sa stratégie. Alixtide approuva d'un hochement de tête.
*Purin c'est ce que j'ai dit à Ken qu'il fallait envoyer les Nexus et Gorgia et les furies de l'Institut...*
Il décocha un regard qui tue au directeur qui lui piquait son idée de génie, et qui sans doute refuserait d'admettre qu'Alixtide y avait pensé avant lui. L'ingratitude était vraiment la devise de l'Institut.
Une belle agitation régnait dans l'amphithéâtre qui éveilla la curiosité d'Alixtide. Ayant pris soin de ne pas se laver, sa figure était encore un pâté de sang et de plâtre, son tee-shirt déchiré noirci de boue mouillée de sueur et ses bras couverts de croutes de sang. Dans la poche de son pantalon il tenait toujours l'après-rasage d'Angel trouvé dans les gravats. Il écouta avec intérêt les dernières nouvelles en allant s'asseoir à un banc devant Sven.
Les paroles de Daedalion et Yrianna lui semblèrent tout à fait stériles. Alixtide fixa alors Georgia qui se tenait sur l'estrade, espérant qu'elle n'avait pas l'intention de recruter des nouveaux aussi incapables.
*Il faudra que je lui dise que Dédélion ne fait que rampailler comme une limace, et que Vautourde n'obéit pas très vite du tout...*
Se dit-il en fronçant les sourcils. Il regarda le reste de l'amphi, cherchant en vain son copain Niko. Où était-il encore ? Il avait pourtant parlé dans le communicateur.
Le nouveau Jareld prit la parole avec une vantardise peu commune. Monsieur faisait étalage de ses capacités mutantes.
"Hé Gastral ! On n'aura pas besoin de projeter des étoiles si on attaque de jour... en plus avec toute la neige aucun nécessaire d'éclaireur."
Lança-t-il au jeune Panaleto à travers la foule en portant une main à sa joue pour canaliser le son. Il fallait dégonfler les chevilles de ce jeune excité. River parla d'aller chercher la dragonne. C'était bien la dernière chose qu'Alixtide recommanderait de faire, mais lui seul savait qu'elle était l'émissaire du Docteur Fleury en France, pour détruire le concurrent CIAM. Elle avait sans doute été arrêtée par la police pendant ses activités d'espionnage et il faudrait la tirer du bourbier. Alixtide soupira, puis sourit en voyant Richard entrer tout poussiéreux.
*Faudra que je lui raconte la purin d'illusion de Gabrielle...*
Pensa-t-il en tâtant les pourtours douloureux de son nez cassé. Puis Anna fit appel aux lecteurs assidus de la Sentinelle. Alixtide en était un, même si avec tous les événements de ces dernières heures il avait un peu de retard sur ses lectures. Il se souvenait tout de même bien du numéro lu avec Madame Fouba en briefing.
"Dans le dernier numéro que j'ai lu un mutant tout nu avait choisi d'aller au CIAM pour ses études, et la Direction de la Sécurité Muta-Humaine surveillait ceux qui se faisaient enlever par des chômeurs télépathes. Moi je crois que tous les mutants télépathologiques français allaient au CIAM, c'est tout aussi bien clair. Normal le CIAM a des méthodes nouvelles pour les mutants. L'adresse facile je la connais bien par cœur, c'est Mr Schneider poste 3456, courriel, w point schneider arobase ciam point F.R. Heureusement que je l'ai gardée vu que parce que Carlie Marin a déchiré l'affiche. Voilà pour le dragon. Pour l'Odregon, heu je sais pas."
Dit-il avec la satisfaction d'avoir répondu aux questions d'Anna et du Docteur Fleury. Jade se vantait de parler français et de connaître le président. Le Docteur Fleury faisait étalage de sa stratégie. Alixtide approuva d'un hochement de tête.
*Purin c'est ce que j'ai dit à Ken qu'il fallait envoyer les Nexus et Gorgia et les furies de l'Institut...*
Il décocha un regard qui tue au directeur qui lui piquait son idée de génie, et qui sans doute refuserait d'admettre qu'Alixtide y avait pensé avant lui. L'ingratitude était vraiment la devise de l'Institut.
- InvitéInvité
Re: [3.9]Dans l'amphithéâtre, réunion improvisée
Mar 29 Juil 2008 - 12:37
Resté quelque peu à l'écart pour se calmer, Gabriel ne perdait rien de la conversation. Il fut à la fois soulagé et heureux de constater que bon nombre d'étudiants voulaient en découdre avec les véritables responsables des derniers événements.
Gabriel se rapprocha alors d'Olivier et jeta un coup d'oeil sur la carte que celui-ci avait déplié. Il observa avec attention le plan, observant les lieux et la géographie du terrain.
- Il faudra frapper un grand coup, dit-il plus à lui-même qu'à l'attention de quelqu'un. L'effet de surprise devra être total et il ne faudra rien laisser échapper. Gabriel réflit alors silencieusement, continuant d'observer la carte.
- Tu sais déjà quels sont les élèves que tu vas laisser en arrière ? demanda-t-il à Olivier. Une expression d'inquiétude pouvait alors se lire sur le visage de Gabriel
Gabriel se rapprocha alors d'Olivier et jeta un coup d'oeil sur la carte que celui-ci avait déplié. Il observa avec attention le plan, observant les lieux et la géographie du terrain.
- Il faudra frapper un grand coup, dit-il plus à lui-même qu'à l'attention de quelqu'un. L'effet de surprise devra être total et il ne faudra rien laisser échapper. Gabriel réflit alors silencieusement, continuant d'observer la carte.
- Tu sais déjà quels sont les élèves que tu vas laisser en arrière ? demanda-t-il à Olivier. Une expression d'inquiétude pouvait alors se lire sur le visage de Gabriel
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