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- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un matin Turinois...
Mar 15 Mai 2007 - 13:48
Soudain Gabriella chercha quelque chose dans son sac. On aurait pu croire qu'elle en resortirait un mouchoir, ou tout autre mais il n'en fut rien.
Elle sortit une arme qu'elle braque sur Juliette.
" Mais qu'est-ce que tu peux être nase ma pauvre fille! Franchement, t'y as cru. Non, serieusement ça me fait plaisir. Mon copain n'arrête pas de me dire que je devrais être comédienne. "
Son visage s'était fendu d'un rictus et ses yeux étaient exorbités.
" Quoi? Fais pas cette tête. Ma dis pas que tu n'as pas encore percutée? Bon ok, je te fais la leçon dans ce cas là! C'est moi qui t'ais piqué ton sac. Tu crois qu'elle vient d'ou cette robe gothique? Je l'ai acheté avec ton argent. C'était pour me rapprocher de toi mi amore "
Elle s'approcha de Juliette, la prit par les joues et lui força un baiser.
" Maintenant écoute moi bien Juliette Dagon, je sais de qui tu es la fille. Alors tu vas me faire un plaisir de sortir ta maille avant que je ne t'explose la cervelle. "
Elle sortit une arme qu'elle braque sur Juliette.
" Mais qu'est-ce que tu peux être nase ma pauvre fille! Franchement, t'y as cru. Non, serieusement ça me fait plaisir. Mon copain n'arrête pas de me dire que je devrais être comédienne. "
Son visage s'était fendu d'un rictus et ses yeux étaient exorbités.
" Quoi? Fais pas cette tête. Ma dis pas que tu n'as pas encore percutée? Bon ok, je te fais la leçon dans ce cas là! C'est moi qui t'ais piqué ton sac. Tu crois qu'elle vient d'ou cette robe gothique? Je l'ai acheté avec ton argent. C'était pour me rapprocher de toi mi amore "
Elle s'approcha de Juliette, la prit par les joues et lui força un baiser.
" Maintenant écoute moi bien Juliette Dagon, je sais de qui tu es la fille. Alors tu vas me faire un plaisir de sortir ta maille avant que je ne t'explose la cervelle. "
- Juliette DagonLeX
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Re: Un matin Turinois...
Mar 15 Mai 2007 - 22:48
« Gabriella... » dit simplement Juliette, très profondément déçu du comportement de la jeune fille...
Sa voix n’était pas habité par la peur, mais plutôt par un certain sentiment de tristesse... Tristesse de s’être autant trompé sur cette fille un peu fofolle, mais finalement si attendrissante.
« Alors c’est la ce que tu es en réalité ma belle.. ? Une vulgaire voleuse.. ? » Lui dit-elle encore, peiné
Le baiser de Gabriella, ce baiser volé avec une telle violence, fit très mal à la jeune gothique. Non pas par sa force, qui finalement n’était pas des plus désagréable, mais plutôt par le manque de passion évident qui faisait de ce dernier un viol plus qu’un véritable baiser... Juliette avait été déçue, oh oui... Sa blessure morale était d’autant plus grande, que finalement la gothique s’était senti de plus en plus attiré par cette petite femme enfant qui, en fin de compte, n’était qu’un rôle...
*Elle a raison...* songea alors tristement Juliette *Je ne suis qu’une pauvre idiote...*
La gothique était profondément romantique, et sans doute ne changerait-elle plus maintenant... mais en ce moment présent, être aussi réceptive à la sensibilité des sentiments était une chose des plus cruelle pour la jeune fille... Sans dire un mot, Juliette se dirigea alors vers un pot recouvert d’un couvercle, qui représentait une nymphe des bois assise sur un rocher...Ce dernier trônait fièrement sur l’étagère ou se trouvait le matériel de dessin de la jeune fille, cadeau de sa mère lorsqu’elle avait emménagée à Turin. Il y avait un peu plus d’un an et demi maintenant. Elle ôta le couvercle avec lenteur, et y plongea la main avant de l’en ressortir en tenant un bon paquet de billets... Sa mère lui avait pourtant répété mille fois... Ne jamais garder d’argent chez elle, c’était trop dangereux pour une jeune fille seule... Il faudrait toujours écouter sa mère...
Juliette revint ensuit devant Gabriella, et lui tendit tristement la liasse d’euros qui, vu l’épaisseur de celle-ci, devait contenir près de deux ou trois milles euros... Ses économies, faite avec les restants de ce que ses parents lui envoyait chaque mois... Du moins, le restant de ces deux dernier mois, car généralement Juliette finissait par les mettre en banque... Mais pas cette fois-ci apparemment...
« Voilà, c’est tout ce que j’ai ma belle... » lui dit-elle tout simplement, sans entrain « prends-les et va-t-en s’il te plaît... Et ne t’en fais pas, je n’appellerais pas la police, sois tranquille... »
Oui, Juliette n’appellerait pas la police... Finalement, elle méritait bien cette leçon... Se laisser attendrir ainsi... la jeune gothique se trouvait vraiment trop sotte...
Sa voix n’était pas habité par la peur, mais plutôt par un certain sentiment de tristesse... Tristesse de s’être autant trompé sur cette fille un peu fofolle, mais finalement si attendrissante.
« Alors c’est la ce que tu es en réalité ma belle.. ? Une vulgaire voleuse.. ? » Lui dit-elle encore, peiné
Le baiser de Gabriella, ce baiser volé avec une telle violence, fit très mal à la jeune gothique. Non pas par sa force, qui finalement n’était pas des plus désagréable, mais plutôt par le manque de passion évident qui faisait de ce dernier un viol plus qu’un véritable baiser... Juliette avait été déçue, oh oui... Sa blessure morale était d’autant plus grande, que finalement la gothique s’était senti de plus en plus attiré par cette petite femme enfant qui, en fin de compte, n’était qu’un rôle...
*Elle a raison...* songea alors tristement Juliette *Je ne suis qu’une pauvre idiote...*
La gothique était profondément romantique, et sans doute ne changerait-elle plus maintenant... mais en ce moment présent, être aussi réceptive à la sensibilité des sentiments était une chose des plus cruelle pour la jeune fille... Sans dire un mot, Juliette se dirigea alors vers un pot recouvert d’un couvercle, qui représentait une nymphe des bois assise sur un rocher...Ce dernier trônait fièrement sur l’étagère ou se trouvait le matériel de dessin de la jeune fille, cadeau de sa mère lorsqu’elle avait emménagée à Turin. Il y avait un peu plus d’un an et demi maintenant. Elle ôta le couvercle avec lenteur, et y plongea la main avant de l’en ressortir en tenant un bon paquet de billets... Sa mère lui avait pourtant répété mille fois... Ne jamais garder d’argent chez elle, c’était trop dangereux pour une jeune fille seule... Il faudrait toujours écouter sa mère...
Juliette revint ensuit devant Gabriella, et lui tendit tristement la liasse d’euros qui, vu l’épaisseur de celle-ci, devait contenir près de deux ou trois milles euros... Ses économies, faite avec les restants de ce que ses parents lui envoyait chaque mois... Du moins, le restant de ces deux dernier mois, car généralement Juliette finissait par les mettre en banque... Mais pas cette fois-ci apparemment...
« Voilà, c’est tout ce que j’ai ma belle... » lui dit-elle tout simplement, sans entrain « prends-les et va-t-en s’il te plaît... Et ne t’en fais pas, je n’appellerais pas la police, sois tranquille... »
Oui, Juliette n’appellerait pas la police... Finalement, elle méritait bien cette leçon... Se laisser attendrir ainsi... la jeune gothique se trouvait vraiment trop sotte...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un matin Turinois...
Jeu 17 Mai 2007 - 19:46
" Attends, tu vas pas me faire croire que la fille de l'amabassadeur n'a que ça comme argent. Allons, je suis sur qu'on peut faire mieux. Et pourquoi pas une petite rançon? "
Gabriella, Emma ou quelques autres noms se rapprocha de Juliette et l'assoma d'un coup sur la nuque.
Elle se réveilla avec un mal de tête, attachée a une chaise dans un lieu sombre.
Face à elle se trouvait la fille qu'elle avait embrassé quelques minutes plus tôt ainsi que l'homme qu'elle avait aperçu lorsqu'elles avaient rendez-vous au ciné. Il s'embrassaient fougueusement.
" Ca y est ma petite Juliette, tu es reveillée?! On a transmis l'info a ton paternel. Il a deux jours pour transmettre l'argent. Dans le cas contraire, on sera obligé de te zigouiller. "
Gabriella explosa de rire. Elle se montrait désormais sous son vrai visage.
Gabriella, Emma ou quelques autres noms se rapprocha de Juliette et l'assoma d'un coup sur la nuque.
Elle se réveilla avec un mal de tête, attachée a une chaise dans un lieu sombre.
Face à elle se trouvait la fille qu'elle avait embrassé quelques minutes plus tôt ainsi que l'homme qu'elle avait aperçu lorsqu'elles avaient rendez-vous au ciné. Il s'embrassaient fougueusement.
" Ca y est ma petite Juliette, tu es reveillée?! On a transmis l'info a ton paternel. Il a deux jours pour transmettre l'argent. Dans le cas contraire, on sera obligé de te zigouiller. "
Gabriella explosa de rire. Elle se montrait désormais sous son vrai visage.
- Juliette DagonLeX
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Re: Un matin Turinois...
Jeu 17 Mai 2007 - 20:08
Dans l'impossibilité de se désengager de ses liens, Juliette jeta un regard mauvais à Gabriella... Mais pourtant, elle ne dit mot... Elle conserva le silence, comme une insulte à la morve qu'affichait la jeune kidnappeuse en compagnie de son compagnon...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un matin Turinois...
Jeu 17 Mai 2007 - 20:22
24h passèrent. L'ambassadeur avaitmis en place tout ce qu'il pouvait pour retrouver sa fille. Jusqu'a present la police n'avait trouvée aucune trace de Juliette. A part l'étrangeté d'un cercueil dans sa chambre, rien n'avait pu leur permettre de trouver un piste. La faible vie privée de Juliette n'allait pas les aider davantage.
" Hé bien ma grande, ton papa a l'air de plus tenir à son argent qu'a toi visiblement. Y'a des flics partout en ville, mais vu que personne ne te connait, les gens n'ont pas grand chose à raconter pour les aider. Que c'est dure ma pauvre chérie. " Elle lui cola un baiser forcé sur le front.
" Chéri, ca me soule cette histoire. Autant la buter et passer à autre chose. On perd du temps la. Son père est ambassadeur, il tient trop a sa tune pour lever un petit doigt pour sa fille. "
Il attrapa le pistolet qui se trouvait sur la table à côté et le pointa sur Juliette.
" Hé bien ma grande, ton papa a l'air de plus tenir à son argent qu'a toi visiblement. Y'a des flics partout en ville, mais vu que personne ne te connait, les gens n'ont pas grand chose à raconter pour les aider. Que c'est dure ma pauvre chérie. " Elle lui cola un baiser forcé sur le front.
" Chéri, ca me soule cette histoire. Autant la buter et passer à autre chose. On perd du temps la. Son père est ambassadeur, il tient trop a sa tune pour lever un petit doigt pour sa fille. "
Il attrapa le pistolet qui se trouvait sur la table à côté et le pointa sur Juliette.
- Juliette DagonLeX
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Re: Un matin Turinois...
Jeu 17 Mai 2007 - 21:06
"Lâche..." dit alors tout simplement Juliette...
Son ton n'était nullement empli de colère, car en fin de compte la jeune fille savait que cela n'aurait servi qu'a exciter encore plus ses ravisseurs... D'ailleurs, il était clairement établi que ce pauvre type n'était pas le cerveau de l'opération... C'était aussi visible que le nez au milieu de la figure...
"Lâche et stupide..." continua-t-elle de plus belle...
Deux adjectifs, qui finalement lui allait comme un gant... Puis elle reprit...
"Comment pouvez-vous penser que mon père va payer, alors qu'il ne sait même pas si je suis encore en vie... Etes-vous donc si amateur..?" conclu-t-elle de sa petite voix lasse...
Effectivement, de vrai amateur... Ils n'avaient fourni aucune preuve concrète de son enlèvement à ses parents, et il n'avait même pas penser à faire parler la jeune gothique à ses parents par téléphone... De véritables amateurs...
Cela en aurait était pathétiquement triste à pleurer, si sa situation n'avait pas été aussi dramatique...
Son ton n'était nullement empli de colère, car en fin de compte la jeune fille savait que cela n'aurait servi qu'a exciter encore plus ses ravisseurs... D'ailleurs, il était clairement établi que ce pauvre type n'était pas le cerveau de l'opération... C'était aussi visible que le nez au milieu de la figure...
"Lâche et stupide..." continua-t-elle de plus belle...
Deux adjectifs, qui finalement lui allait comme un gant... Puis elle reprit...
"Comment pouvez-vous penser que mon père va payer, alors qu'il ne sait même pas si je suis encore en vie... Etes-vous donc si amateur..?" conclu-t-elle de sa petite voix lasse...
Effectivement, de vrai amateur... Ils n'avaient fourni aucune preuve concrète de son enlèvement à ses parents, et il n'avait même pas penser à faire parler la jeune gothique à ses parents par téléphone... De véritables amateurs...
Cela en aurait était pathétiquement triste à pleurer, si sa situation n'avait pas été aussi dramatique...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un matin Turinois...
Jeu 17 Mai 2007 - 21:19
Les mots de Juliette eurent pour effet d'enerver l'homme.
" Ecoute moi bien jeune maline, que ton père nous file l'argent ou pas, moi ca ne me pose pas probleme. Depuis que t'es a Turin on te surveille et crois moi pour une amatrice t'es plutôt pas mal. Tu croyais franchement que personne ne remarquerait que t'es une mutante. "
Les mots penetrerent instantanement Juliette et lui glacèrent le sang. elle était démasquée et ce depuis le début alors qu'elle n'en avait aucune idée.
" Hey oui. Tu fais bien de faire ta petite morale. Je te le redis, qu'on ait l'argent ou pas, moi je m'en fous. Tout ce qui m'importe c'est de buter les mutants. "
Une nouvelle fois il leva son arme et tira une premiere balle qui vint se loger dans le mur a quelques centimètres gauche de Juliette.
" Alors qui fait la maline maintenant? "
" Ecoute moi bien jeune maline, que ton père nous file l'argent ou pas, moi ca ne me pose pas probleme. Depuis que t'es a Turin on te surveille et crois moi pour une amatrice t'es plutôt pas mal. Tu croyais franchement que personne ne remarquerait que t'es une mutante. "
Les mots penetrerent instantanement Juliette et lui glacèrent le sang. elle était démasquée et ce depuis le début alors qu'elle n'en avait aucune idée.
" Hey oui. Tu fais bien de faire ta petite morale. Je te le redis, qu'on ait l'argent ou pas, moi je m'en fous. Tout ce qui m'importe c'est de buter les mutants. "
Une nouvelle fois il leva son arme et tira une premiere balle qui vint se loger dans le mur a quelques centimètres gauche de Juliette.
" Alors qui fait la maline maintenant? "
- Juliette DagonLeX
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Re: Un matin Turinois...
Jeu 17 Mai 2007 - 21:35
Juliette sursauta lorsque la balle vint se fracasser dans le mur, juste derrière elle et à quelques centimètres de sa tempe. La peur commença alors à l'envahir... Allait-elle mourir, puisque ce gros imbécile détestait assez les mutants pour la tuer sans raison... Sans raison..? Non... Plutôt pour de mauvaises raisons...
"Si... Si j'étais vraiment une mutante..." tenta-t-elle alors de nier "Vous pensez vraiment que je resterais attacher là, à attendre la suite des évènements..?"
Ils savaient que la jeune gothique était une mutante disait-il, mais savaient-ils quel était son pouvoir..? Et d'ailleurs, quelle preuve avait pu les convaincre de sa nature de mutante..? Juliette doutait de ces deux dernier point, son pouvoir était assez indirecte pour que l'on puisse raisonnablement envisager un doute certain le concernant...
"Si... Si j'étais vraiment une mutante..." tenta-t-elle alors de nier "Vous pensez vraiment que je resterais attacher là, à attendre la suite des évènements..?"
Ils savaient que la jeune gothique était une mutante disait-il, mais savaient-ils quel était son pouvoir..? Et d'ailleurs, quelle preuve avait pu les convaincre de sa nature de mutante..? Juliette doutait de ces deux dernier point, son pouvoir était assez indirecte pour que l'on puisse raisonnablement envisager un doute certain le concernant...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un matin Turinois...
Jeu 17 Mai 2007 - 21:55
" Tu flippes. C'est pour ça d'ailleurs que tu as commencé a te planquer comme tous ces autres sales mutos qui se sont réfugiés a l'institut de Charles Xavier a Salem. Vous avez tellement peur de vous même que vous n'êtes pas capable de vous regarder en face. "
Il jeta au même moment un numéro de la sentinelle.
" A cause de vous, on devrait avoir peur que vous nous explosiez à chaque coin de rue? ou bien que vous bruilez nos maison? Je t'explique un truc, je veux pas vivre dans la peur à cause de gens comme vous. Vous n'avez rien d'humains, Vous ne méritez pas de vivre. "
Le ton montait d'un cran et les pupilles de l'homme s'étaient dilatées. D'une seconde à l'autre, il risquait de commetre une erreur qui pourrait bien etre fatale a Juliette si elle ne réagissait pas au plus vite.
Il jeta au même moment un numéro de la sentinelle.
" A cause de vous, on devrait avoir peur que vous nous explosiez à chaque coin de rue? ou bien que vous bruilez nos maison? Je t'explique un truc, je veux pas vivre dans la peur à cause de gens comme vous. Vous n'avez rien d'humains, Vous ne méritez pas de vivre. "
Le ton montait d'un cran et les pupilles de l'homme s'étaient dilatées. D'une seconde à l'autre, il risquait de commetre une erreur qui pourrait bien etre fatale a Juliette si elle ne réagissait pas au plus vite.
- Juliette DagonLeX
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Re: Un matin Turinois...
Jeu 17 Mai 2007 - 22:18
Juliette ne savait pas vraiment quoi faire... Son pouvoir ne lui servait pas vraiment à l'heure actuelle, étant donné qu'elle ne pouvait se déplacer... Si seulement ils la détachait ne fut qu'une petite heure, songea-t-elle alors dans un semblant de regret d'avoir un pouvoir aussi inutile finalement...
Faisant fi du journal traitant du problème mutant avec une impartialité des plus évidente que lui jeta l'homme et, en désespoir de cause, la jeune gothique s'écria :
"24 heures... Il reste 24 heures... Attendez au moins la fin du délai imposé à mon père..."
Sachant pertinemment que l'homme ne lui accorderait pas ces 24 heures, Juliette s'adressa ouvertement à sa Jesabelle...
"Gabriella..." s'écria-t-elle "Si tu as un tant soit peu apprécié le temps passé avec moi, accorde moi au moins cette dernière journée... S'il te plait ma belle... juste ces 24 dernières heures, rien de plus..."
Sans être suppliante, car jamais Juliette ne s'abaisserait à aller jusque là, sachant que ce serait leur accorder un plaisir bien trop grand, ses paroles était tout simplement sincères...
Gabriella répondrait-elle à son attente..? De cela, elle n'en était plus sur du tout maintenant...
Faisant fi du journal traitant du problème mutant avec une impartialité des plus évidente que lui jeta l'homme et, en désespoir de cause, la jeune gothique s'écria :
"24 heures... Il reste 24 heures... Attendez au moins la fin du délai imposé à mon père..."
Sachant pertinemment que l'homme ne lui accorderait pas ces 24 heures, Juliette s'adressa ouvertement à sa Jesabelle...
"Gabriella..." s'écria-t-elle "Si tu as un tant soit peu apprécié le temps passé avec moi, accorde moi au moins cette dernière journée... S'il te plait ma belle... juste ces 24 dernières heures, rien de plus..."
Sans être suppliante, car jamais Juliette ne s'abaisserait à aller jusque là, sachant que ce serait leur accorder un plaisir bien trop grand, ses paroles était tout simplement sincères...
Gabriella répondrait-elle à son attente..? De cela, elle n'en était plus sur du tout maintenant...
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Re: Un matin Turinois...
Dim 20 Mai 2007 - 23:52
BIen que contrôlant son pouvoir, les émotions qui traversaient en ce moment Juliette déclenchèrent son pouvoir.
En quelques secondes, elle était devenue brume. Bien que ne pouvant pas se déplacer, cela lui permit cependant de faire tomber les liens. Lorsqu'elle reprit forme humaine, elle était toujours assise mais détachée et libre de ses mouvements.
En quelques secondes, elle était devenue brume. Bien que ne pouvant pas se déplacer, cela lui permit cependant de faire tomber les liens. Lorsqu'elle reprit forme humaine, elle était toujours assise mais détachée et libre de ses mouvements.
- Juliette DagonLeX
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Re: Un matin Turinois...
Lun 21 Mai 2007 - 14:06
[me faire user de violence, moi qui suis si douce... Quelle honte tout de même...]
Sans vraiment savoir pourquoi, Juliette se sentit soudain comme vaporeuse... Comme si tout à coup, son corps n’existait plus, comme si elle était devenue aussi légère que l’air lui-même. Cette sensation étrange mais au final non désagréable, ne dura guère plus de quelques secondes, avant que finalement la jeune femme ne retrouve ses ressentis habituels. Mais à sa grande surprise, elle n’était plus entravés de ces cordes devenues douloureuse avec les heures. Son regard ébahi croisa lors celui de son kidnappeur, qui n’avait certainement rien manquer de la scène qu’il venait de se dérouler. D’ailleurs, son regard stupéfait en disait long...
Juliette eut alors une réaction que l’on pourrait qualifier d’instinctive... Tout en se précipitant avec rapidité sur la main armé de son agresseur, elle leva son voile brumeux violacé en l’espace d’un battement de paupière, durant lequel toute la pièce se retrouva plongé dans cette purée de pois à la teinte si peu ordinaire. La jeune gothique tenta alors de s’emparer de l’arme à feu qui lui avait vriller les oreilles, tout en décochant un formidable et puissant coup de genou dans l’intimité de celui qui, quelques secondes auparavant la menaçait de mort. Autant dire que la violence du coup porté par Juliette, qui était pourtant si douce habituellement, était proportionnelle à la peur qui s’était alors emparé d’elle...
Sans vraiment savoir pourquoi, Juliette se sentit soudain comme vaporeuse... Comme si tout à coup, son corps n’existait plus, comme si elle était devenue aussi légère que l’air lui-même. Cette sensation étrange mais au final non désagréable, ne dura guère plus de quelques secondes, avant que finalement la jeune femme ne retrouve ses ressentis habituels. Mais à sa grande surprise, elle n’était plus entravés de ces cordes devenues douloureuse avec les heures. Son regard ébahi croisa lors celui de son kidnappeur, qui n’avait certainement rien manquer de la scène qu’il venait de se dérouler. D’ailleurs, son regard stupéfait en disait long...
Juliette eut alors une réaction que l’on pourrait qualifier d’instinctive... Tout en se précipitant avec rapidité sur la main armé de son agresseur, elle leva son voile brumeux violacé en l’espace d’un battement de paupière, durant lequel toute la pièce se retrouva plongé dans cette purée de pois à la teinte si peu ordinaire. La jeune gothique tenta alors de s’emparer de l’arme à feu qui lui avait vriller les oreilles, tout en décochant un formidable et puissant coup de genou dans l’intimité de celui qui, quelques secondes auparavant la menaçait de mort. Autant dire que la violence du coup porté par Juliette, qui était pourtant si douce habituellement, était proportionnelle à la peur qui s’était alors emparé d’elle...
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Re: Un matin Turinois...
Lun 21 Mai 2007 - 15:14
[hrp: je ne vois pas ou il y a usage de violence.]
A la vue de la jeune fille se transformant et la voyant sauter sur son petit amie Gabriella n'attendit pas plus longtemps pour prendre ses jambes a son cou.
L'homme, dont Juliette ignorait toujours le nom hurla de douleur lorsque la jeunne fille lui lança un coup de genou dans les parties intimes. Tombant a genoux, il permit a Juliette de s'emparer de l'arme.
A la vue de la jeune fille se transformant et la voyant sauter sur son petit amie Gabriella n'attendit pas plus longtemps pour prendre ses jambes a son cou.
L'homme, dont Juliette ignorait toujours le nom hurla de douleur lorsque la jeunne fille lui lança un coup de genou dans les parties intimes. Tombant a genoux, il permit a Juliette de s'emparer de l'arme.
- Juliette DagonLeX
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Re: Un matin Turinois...
Lun 21 Mai 2007 - 15:46
[Parce que pour toi, un bon coup dans les bijoux de famille propre à tous mâle digne de ce nom, ce n'est pas violent..?]
Le cri de douleur de l'homme fit comprendre à Juliette que son genou vengeur avait bien atteint sa cible désignée. Elle profita alors du relâchement que la souffrance exerça sur sa main, pour s'emparer définitivement de la menace meurtrière que représentait son arme.
Juliette s'écarta finalement de son agresseur de quelques pas et fit disparaitre sa brume aussi rapidement qu'elle était apparu. Puis elle pointa son arme dans sa direction, tout en jetant un coup d'oeil rapide tout autour d'elle... Flute... Gabriella avait disparu... Tant pis, chaque chose en son temps...
La jeune gothique reporta son attention sur l'homme en train de pousser encore quelques râles de douleur, tandis qu'il se tenait les parties génitales à deux mains... Sincèrement, Juliette ne pensait pas avoir frapper si fort...
"Prend la corde et fais un noeud coulant avec..." lui ordonna-t-elle finalement "et couche toi sur le sol avant de mettre tes mains dans le dos et de les glisser dans le noeud que tu auras fait, tu as compris..?" Lui dit-elle en renforçant son emprise sur la crosse de l'arme à feu.
D'abord se débarrasser de lui, et ensuite... Et bien... *On verra* songea Juliette dans une certaine panique, du à l'insolite de sa situation plus qu'à une réelle peur...
Le cri de douleur de l'homme fit comprendre à Juliette que son genou vengeur avait bien atteint sa cible désignée. Elle profita alors du relâchement que la souffrance exerça sur sa main, pour s'emparer définitivement de la menace meurtrière que représentait son arme.
Juliette s'écarta finalement de son agresseur de quelques pas et fit disparaitre sa brume aussi rapidement qu'elle était apparu. Puis elle pointa son arme dans sa direction, tout en jetant un coup d'oeil rapide tout autour d'elle... Flute... Gabriella avait disparu... Tant pis, chaque chose en son temps...
La jeune gothique reporta son attention sur l'homme en train de pousser encore quelques râles de douleur, tandis qu'il se tenait les parties génitales à deux mains... Sincèrement, Juliette ne pensait pas avoir frapper si fort...
"Prend la corde et fais un noeud coulant avec..." lui ordonna-t-elle finalement "et couche toi sur le sol avant de mettre tes mains dans le dos et de les glisser dans le noeud que tu auras fait, tu as compris..?" Lui dit-elle en renforçant son emprise sur la crosse de l'arme à feu.
D'abord se débarrasser de lui, et ensuite... Et bien... *On verra* songea Juliette dans une certaine panique, du à l'insolite de sa situation plus qu'à une réelle peur...
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Re: Un matin Turinois...
Lun 21 Mai 2007 - 17:17
L'homme désarmé faisait beaucoup moins le malin face à la mutante qui venait d'user en plus de son pouvoir d'un subtil mouvement de jambes.
Il executa ses ordres et se retrouva rapidement attaché.
" Tu me le payeras. Crois moi! Je vais ruiner ta vie sale Mutante! "
Il executa ses ordres et se retrouva rapidement attaché.
" Tu me le payeras. Crois moi! Je vais ruiner ta vie sale Mutante! "
- Juliette DagonLeX
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Re: Un matin Turinois...
Lun 21 Mai 2007 - 19:31
Une fois son kidnappeur à terre et les mains dans le noeud coulant, Juliette s'approcha rapidement de sa personne et lui serra ce dernier avec force, avant de consolider le lien avec quelques tours
supplémentaires. Puis elle se recula de nouveau, se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir faire maintenant... Appeler la police..? Oui, ce serait le mieux...
S'approchant de la porte avec prudence, la jeune gothique y glissa timidement la tête et elle pu constater qu'elle se trouvait visiblement dans une zone industrielle plus ou moins abandonnée si elle en croyait la vétusté des hangars tout autour de celui dans lequel elle avait été retenu prisonnière. C'est alors que l'homme la menaça, avec une haine non dissimulée dans la voix, qu'il allait ruiner sa vie... Elle, la sale mutante comme il lui dit si bien...
La jeune femme songea alors...Sa vie... Ruinée par la cupidité de deux minable petits malfrats, qui pourrait dire à tout le monde ce qu'elle était... Une mutante... Un de ces êtres, que tant de monde semblait craindre... Perdre le peu qu'elle avait... Ses parents, son école... Son avenir...
Juliette se sentit à la limite de l'évanouissement, tant tout cela tournait dans son esprit à une vitesse inimaginable. Elle laissa alors son regard se perdre dans le hangar, et c'est alors que lui vint l'idée. Oui... Elle règlerait tout, et ainsi elle ne perdrait rien... Du moins, rien qui ne vaille pas la cause que représentait toute son existence, présente et à venir... Le prix serait lourd, mais la récompense serait infiniment plus grande...
Attrapant un long bout de tuyau rigide qui trainait dans un coin, Juliette retourna à côté de son kidnappeur qui était toujours face contre terre, et appuya fortement le tuyau entre les omoplates de ce dernier... Elle avait vu cela dans un film, elle espérait secrètement que cela fonctionnerai...
Puis, sans prendre le temps de réfléchir, de peur de reculer à la dernière seconde, elle glissa le canon de l'arme à l'intérieur du bout de tuyau...
"Tu n'en auras pas l'occasion..." Dit-elle simplement et d'une voix douce mais clairement résignée à son kidnappeur, avant de presser la détente deux fois de suite.
Les deux détonations étouffés résonnèrent pourtant dans sa tête comme deux terrifiants coup de tonnerre... Voilà, c'était fait... Cela avait était tellement facile finalement... Et puis... La cause était juste après tout... Du moins, la jeune gothique voulait-elle s'en persuader...
Mais très rapidement, Juliette se reprit. Maintenant qu'elle avait été aussi loin, il fallait qu'elle assure ses arrières. Tout d'abord, elle essuya le tuyau avec la veste de l'homme resté sur le dossier d'une chaise non loin de là afin de débarrasser ce dernier de ses empreintes, puis elle le balança dans un coin. Elle nettoya ensuite du mieux qu'elle le pu la corde... Dans le pire des cas, elle pourra toujours dire que Gabriella l'a obligé à attacher son complice...
Maintenant, il lui fallait une histoire crédible. Voyons... Gabriella voulait garder la totalité de la rançon pour elle, et pour cela elle à trahi son complice et l'a tué après lui avoir ordonner de l'attacher... C'est alors que Juliette en aurait profiter pour s'enfuir... Oui, Oui... C'était une bonne histoire, qui tenait assez bien la route. Tiraillée entre l'horreur de son acte et la nécessité de sauvegarder son existence, Juliette tentait de garder la tête froide... Maintenant, pour être totalement en sécurité, il fallait qu'elle retrouve Gabriella... Et qu'elle s'en occupe à son tour... Définitivement...
Mais avant tout, il fallait qu'elle quitte cette endroit au plus vite... Elle nettoya le pistolet de ses empreintes et, pour plus de sécurité, elle fit réapparaitre sa brume tout autour d'elle avant de se mettre à courir très rapidement afin de s'éloigner au plus vite de ce hangar. La gothique le savait, sa brume ne tiendrait pas plus de quelque minutes... Dans sa course effrénée, elle se débarrassa de l'arme en la jetant au loin.
Une fois sa brume disparu, Juliette constata avec plaisir, mais complètement essoufflée, que la distance entre elle et le hangar était plutôt conséquente. Rassurée, elle se décida alors à retourner chez elle... Puis elle appellerait ses parents pour les rassurer... Ces dernier règlerons sans doute les détails avec la police... Et enfin, elle s'occuperai de retrouver Gabriella pour terminer son... Travail...
supplémentaires. Puis elle se recula de nouveau, se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir faire maintenant... Appeler la police..? Oui, ce serait le mieux...
S'approchant de la porte avec prudence, la jeune gothique y glissa timidement la tête et elle pu constater qu'elle se trouvait visiblement dans une zone industrielle plus ou moins abandonnée si elle en croyait la vétusté des hangars tout autour de celui dans lequel elle avait été retenu prisonnière. C'est alors que l'homme la menaça, avec une haine non dissimulée dans la voix, qu'il allait ruiner sa vie... Elle, la sale mutante comme il lui dit si bien...
La jeune femme songea alors...Sa vie... Ruinée par la cupidité de deux minable petits malfrats, qui pourrait dire à tout le monde ce qu'elle était... Une mutante... Un de ces êtres, que tant de monde semblait craindre... Perdre le peu qu'elle avait... Ses parents, son école... Son avenir...
Juliette se sentit à la limite de l'évanouissement, tant tout cela tournait dans son esprit à une vitesse inimaginable. Elle laissa alors son regard se perdre dans le hangar, et c'est alors que lui vint l'idée. Oui... Elle règlerait tout, et ainsi elle ne perdrait rien... Du moins, rien qui ne vaille pas la cause que représentait toute son existence, présente et à venir... Le prix serait lourd, mais la récompense serait infiniment plus grande...
Attrapant un long bout de tuyau rigide qui trainait dans un coin, Juliette retourna à côté de son kidnappeur qui était toujours face contre terre, et appuya fortement le tuyau entre les omoplates de ce dernier... Elle avait vu cela dans un film, elle espérait secrètement que cela fonctionnerai...
Puis, sans prendre le temps de réfléchir, de peur de reculer à la dernière seconde, elle glissa le canon de l'arme à l'intérieur du bout de tuyau...
"Tu n'en auras pas l'occasion..." Dit-elle simplement et d'une voix douce mais clairement résignée à son kidnappeur, avant de presser la détente deux fois de suite.
Les deux détonations étouffés résonnèrent pourtant dans sa tête comme deux terrifiants coup de tonnerre... Voilà, c'était fait... Cela avait était tellement facile finalement... Et puis... La cause était juste après tout... Du moins, la jeune gothique voulait-elle s'en persuader...
Mais très rapidement, Juliette se reprit. Maintenant qu'elle avait été aussi loin, il fallait qu'elle assure ses arrières. Tout d'abord, elle essuya le tuyau avec la veste de l'homme resté sur le dossier d'une chaise non loin de là afin de débarrasser ce dernier de ses empreintes, puis elle le balança dans un coin. Elle nettoya ensuite du mieux qu'elle le pu la corde... Dans le pire des cas, elle pourra toujours dire que Gabriella l'a obligé à attacher son complice...
Maintenant, il lui fallait une histoire crédible. Voyons... Gabriella voulait garder la totalité de la rançon pour elle, et pour cela elle à trahi son complice et l'a tué après lui avoir ordonner de l'attacher... C'est alors que Juliette en aurait profiter pour s'enfuir... Oui, Oui... C'était une bonne histoire, qui tenait assez bien la route. Tiraillée entre l'horreur de son acte et la nécessité de sauvegarder son existence, Juliette tentait de garder la tête froide... Maintenant, pour être totalement en sécurité, il fallait qu'elle retrouve Gabriella... Et qu'elle s'en occupe à son tour... Définitivement...
Mais avant tout, il fallait qu'elle quitte cette endroit au plus vite... Elle nettoya le pistolet de ses empreintes et, pour plus de sécurité, elle fit réapparaitre sa brume tout autour d'elle avant de se mettre à courir très rapidement afin de s'éloigner au plus vite de ce hangar. La gothique le savait, sa brume ne tiendrait pas plus de quelque minutes... Dans sa course effrénée, elle se débarrassa de l'arme en la jetant au loin.
Une fois sa brume disparu, Juliette constata avec plaisir, mais complètement essoufflée, que la distance entre elle et le hangar était plutôt conséquente. Rassurée, elle se décida alors à retourner chez elle... Puis elle appellerait ses parents pour les rassurer... Ces dernier règlerons sans doute les détails avec la police... Et enfin, elle s'occuperai de retrouver Gabriella pour terminer son... Travail...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un matin Turinois...
Mar 22 Mai 2007 - 17:02
Toujours sous l'effet du choc d'avoir tué quelqu'un de sang froid, Juliette regagna son appartement.
Tout ça sembleait bien iréelle pour la jeune fille. Comment en était-elle arrivée la? Bien sur le jeune homme était un danger potentiel mais est-ce que son secret meritait qu'elle lui ôte la vie? N'était-elle pas finalement devenue ce qu'il avait dit? Elle était un monstre qui avait tué de sang froid un être humain, certes il l'avait sequestré mais a partir de quand peut-on se faire justice soi même?
Toutes ces questions lui parasitaient le cerveau.
Peu de temps apres, elle passa un coup de fil à ses parents pour les rassurer et leur donner sa version des faits. Le corps fut retrouvé a l'endroit exact et le mensonge de Juliette passa comme une lettre à la poste.
Cependant, personne n'avait de nouvelles de Gabriella.
Ce que Juliette ne savait pas c'est que le couple de psychopates qui s'étaient attaquer à elle avait prévu un plan B. Dans les jours qui suivirent, une vidéo montrant clairement la jeune mutante utiliser ses pouvoirs fut envoyé à une chaîne nationale.
Le téléphone sonna. Il s'agissait de son père.
" Juliette? Qu'est-ce que c'est que ces histoires? Es tu vraiment une mutante? Je veux que tu me dises la vérité tout de suite! "
Tout ça sembleait bien iréelle pour la jeune fille. Comment en était-elle arrivée la? Bien sur le jeune homme était un danger potentiel mais est-ce que son secret meritait qu'elle lui ôte la vie? N'était-elle pas finalement devenue ce qu'il avait dit? Elle était un monstre qui avait tué de sang froid un être humain, certes il l'avait sequestré mais a partir de quand peut-on se faire justice soi même?
Toutes ces questions lui parasitaient le cerveau.
Peu de temps apres, elle passa un coup de fil à ses parents pour les rassurer et leur donner sa version des faits. Le corps fut retrouvé a l'endroit exact et le mensonge de Juliette passa comme une lettre à la poste.
Cependant, personne n'avait de nouvelles de Gabriella.
Ce que Juliette ne savait pas c'est que le couple de psychopates qui s'étaient attaquer à elle avait prévu un plan B. Dans les jours qui suivirent, une vidéo montrant clairement la jeune mutante utiliser ses pouvoirs fut envoyé à une chaîne nationale.
Le téléphone sonna. Il s'agissait de son père.
" Juliette? Qu'est-ce que c'est que ces histoires? Es tu vraiment une mutante? Je veux que tu me dises la vérité tout de suite! "
- Juliette DagonLeX
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Re: Un matin Turinois...
Mar 22 Mai 2007 - 23:53
Peu à peu, Juliette se remettait de son kidnapping... Plusieurs jours s'étaient maintenant écoulé, et son mensonge sur les évènements qui avait conduit à sa libération et à la mort de l'un de ses kidnappeurs avait fort heureusement eu l'effet escompté par la jeune fille. Cette dernière, ne semblait d'ailleurs pas la tourmenter,mais en réalité ce dernier était entièrement cloisonné dans son esprit, désireuse qu'elle était de donner une image de normalité... Du moins, de normalité gothique...
Et puis il fallait bien avouer que l'esprit de Juliette était bien trop occupé pour se laisser aller à un quelconque sentiment de culpabilité pour le moment. En effet, elle n'avait toujours par retrouver Gabriella, le dernier témoin qui pouvait encore tout révéler de sa nature de mutante.Pourtant, ce n'était pas faute d'essayer... Juliette allait même jusqu'à modifier son apparence et son style vestimentaire, pour en adopter un nettement plus classique et passe partout, afin de parcourir les endroits ou elle pensait retrouver la cruelle traitresse. Mais celle-ci se cachait, visiblement.... Toutefois, Juliette ne perdait pas espoir, elle ne pouvait se le permettre...
Alors que, encore une fois, la jeune gothique allait se changer afin de repartir en quête de se Némésis, le téléphone sonna. Il était tard, sans doute était-ce ses parents qui venaient prendre de ses nouvelles... Ces derniers s'étaient montré tellement inquiet, que Juliette en eu les larmes aux yeux. Leurs rapports avaient été parfois si difficiles... La jeune fille décrocha son téléphone dans un sourire. Effectivement, il s'agissait bien de son père... Mais son sourire laissa rapidement place à une grimace de consternation, lorsque son père lui demanda, visiblement en colère, si elle était effectivement une mutante... Au moins, n'avait-il pas accompagné ce mot d'un terme nettement plus péjoratif...
Juliette ne sut trop quoi répondre à vrai dire, tant le choc fut rude... Mais elle se reprit assez rapidement et bafouilla :
"C'est... C'est vrai papa..." avoua-t-elle tout simplement.
Pourquoi nier après tout..? De toute manière Juliette comptait en parler à ses parents... Un jour ou l'autre... Le destin l'avait tout simplement devancé finalement.
"Je comptais vous le dire à toi et à maman... Quand j'en aurais trouver le courage... On dit tellement de choses mauvaises sur le mutants papa... J'ai... J'ai eu peur que..."
Juliette s'effondra alors en larmes, partager entre le soulagement de ce secret désormais inutile vis-à-vis de ses géniteurs, et la crainte sourde de les voir la rejeter comme une pestiférée...
"Pardon papa..." dit-elle larmoyante " je suis tellement désolée, si tu savais... Qui... Qui te l'as dit..?"
C'était là une bonne question ma foi, car personne ne savait qu'elle était une mutante... A moins que... L'avait-elle dit un jour à quelqu'un..? Cela aurait été bien étonnant, mais Juliette ne voyait aucune autre explication sur le moment...
Et puis il fallait bien avouer que l'esprit de Juliette était bien trop occupé pour se laisser aller à un quelconque sentiment de culpabilité pour le moment. En effet, elle n'avait toujours par retrouver Gabriella, le dernier témoin qui pouvait encore tout révéler de sa nature de mutante.Pourtant, ce n'était pas faute d'essayer... Juliette allait même jusqu'à modifier son apparence et son style vestimentaire, pour en adopter un nettement plus classique et passe partout, afin de parcourir les endroits ou elle pensait retrouver la cruelle traitresse. Mais celle-ci se cachait, visiblement.... Toutefois, Juliette ne perdait pas espoir, elle ne pouvait se le permettre...
Alors que, encore une fois, la jeune gothique allait se changer afin de repartir en quête de se Némésis, le téléphone sonna. Il était tard, sans doute était-ce ses parents qui venaient prendre de ses nouvelles... Ces derniers s'étaient montré tellement inquiet, que Juliette en eu les larmes aux yeux. Leurs rapports avaient été parfois si difficiles... La jeune fille décrocha son téléphone dans un sourire. Effectivement, il s'agissait bien de son père... Mais son sourire laissa rapidement place à une grimace de consternation, lorsque son père lui demanda, visiblement en colère, si elle était effectivement une mutante... Au moins, n'avait-il pas accompagné ce mot d'un terme nettement plus péjoratif...
Juliette ne sut trop quoi répondre à vrai dire, tant le choc fut rude... Mais elle se reprit assez rapidement et bafouilla :
"C'est... C'est vrai papa..." avoua-t-elle tout simplement.
Pourquoi nier après tout..? De toute manière Juliette comptait en parler à ses parents... Un jour ou l'autre... Le destin l'avait tout simplement devancé finalement.
"Je comptais vous le dire à toi et à maman... Quand j'en aurais trouver le courage... On dit tellement de choses mauvaises sur le mutants papa... J'ai... J'ai eu peur que..."
Juliette s'effondra alors en larmes, partager entre le soulagement de ce secret désormais inutile vis-à-vis de ses géniteurs, et la crainte sourde de les voir la rejeter comme une pestiférée...
"Pardon papa..." dit-elle larmoyante " je suis tellement désolée, si tu savais... Qui... Qui te l'as dit..?"
C'était là une bonne question ma foi, car personne ne savait qu'elle était une mutante... A moins que... L'avait-elle dit un jour à quelqu'un..? Cela aurait été bien étonnant, mais Juliette ne voyait aucune autre explication sur le moment...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Un matin Turinois...
Ven 25 Mai 2007 - 18:57
" Qui me l'a dit? Tu veux savoir qui me l'a dit? J'ai recu il y a quelques minutes un colis qui contenait un dvd sur lequel on te voit devenir une... une espece de fumée violette. Avec il y avait un mot, que penserait le monde si il savait que le fille de l'Ambassadeur est une mutante. La réponse très bientôt. "
La voix de son père se calma légerement. temps pendant lequel il reprit son souffle.
" Ils ont envoyés un double a la télé. Pour l'instant j'ai etouffé l'affaire, mais je ne sais pas pour combien de temps. Tu n'imagines pas dans quel galère tu m'as mis. "
Les dernières paroles de son père lui firent mal au coeur.
La voix de son père se calma légerement. temps pendant lequel il reprit son souffle.
" Ils ont envoyés un double a la télé. Pour l'instant j'ai etouffé l'affaire, mais je ne sais pas pour combien de temps. Tu n'imagines pas dans quel galère tu m'as mis. "
Les dernières paroles de son père lui firent mal au coeur.
- Juliette DagonLeX
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Re: Un matin Turinois...
Ven 25 Mai 2007 - 23:07
Meurtrie... Juliette était meurtrie de ces dernières paroles à son égard... Son père l’eu-t-il crucifié avec des clous sur une croix, que cela n’aurait pas été plus douloureux... Pourtant, elle s’en voulait... Elle s’en voulait même énormément. Même si leurs avis divergeaient sur bien des points, Juliette aimait son père et jamais, elle n’aurait souhaité lui faire du mal. Pourtant... La peine profonde de la jeune fille se mua peu à peu en colère... Tout cela, c’était la faute de Gabriella, cette sale traîtresse. Elle allait la retrouver, ô oui... Et ensuite, elle... Elle... Elle ferait ce qu’il faut, pour que tout redevienne comme avant... Encore plus maintenant, que son père et sa réputation avaient été mêler à tous cela. Peut-être la jeune gothique aurait-elle abandonné ses recherches au bout d’un moment, mais maintenant que Gabriella avait mêler son père à toute cette affaire... Comment avait-elle osé...
« Ne t’en fais pas papa... » réussi-t-elle finalement à lui dire, dans un murmure entrecoupé de sanglots très difficilement retenu « Je vais faire ce qu’il faut pour que tout s’arrange au plus vite, je te le promet... » conclu-t-elle alors, avant de raccrocher tristement le combiné téléphonique sur son socle.
Pas un au revoir... Son père l’aurait-il accepter d’ailleurs.. ? Sans doute que non, car même s’il essayait de garder son calme, Juliette connaissait bien son père... Un diplomate né, dans tous les sens du terme...
Essuyant ses larmes d’un revers de la main, Juliette Se dirigea dans sa chambre, et enfila son « déguisement » de filature... Un jeans bleu clair, une pull en laine tout aussi clairement bleuté, des baskets blanches et un long manteau crème. Sans fard ni maquillage, si ce n’est une touche de fond de teint afin de se donner une couleur plus vive, Juliette la gothique romantique n’était plus... Il n’y avait plus que Juliette, tout simplement... Une fille parmi tant d’autres. Une fois de plus, la jeune fille sortit le scalpel acheté quelques jours plus tôt... Discret, terriblement efficace... Idéal, avait-elle songé lors qu’elle le choisit pour...
Et comme tous les soirs depuis maintenant presque une semaine, Juliette quitta son appartement en quête de sa Jézabel... Bien malin celui qui pouvait la reconnaître, ainsi grimé... Car c’était pour ainsi dire impossible. D’ailleurs, même ses cheveux s’était vu coiffé différemment de d’habitude... Si Gabriella la reconnaissait, ce serait malheureusement bien trop tard pour elle. Ceci dit, la situation présente l’obligeait à changer ses habitudes. Juliette devait maintenant faire plus que d’observer en espérant, elle devait agir... La traquer, comme elle avait elle-même été traquer...
Pour se faire, la jeune fille jugea que le mieux était de se rendre au café ou la traîtresse travaillait.. Son patron devait sûrement avoir son adresse... Il lui suffirait alors de mentir de nouveau, de prétendre être une de ses anciennes amies ou camarades de classe, qui voulait renouer le contact avec elle...
Juliette mentirait une fois de plus... Visiblement, elle avait un talent certain pour cela songea-t-elle tristement sur le chemin qui la menait au Charly’s... Mais assurément, cette vidéo changeait quelque peu les choses...
« Ne t’en fais pas papa... » réussi-t-elle finalement à lui dire, dans un murmure entrecoupé de sanglots très difficilement retenu « Je vais faire ce qu’il faut pour que tout s’arrange au plus vite, je te le promet... » conclu-t-elle alors, avant de raccrocher tristement le combiné téléphonique sur son socle.
Pas un au revoir... Son père l’aurait-il accepter d’ailleurs.. ? Sans doute que non, car même s’il essayait de garder son calme, Juliette connaissait bien son père... Un diplomate né, dans tous les sens du terme...
Essuyant ses larmes d’un revers de la main, Juliette Se dirigea dans sa chambre, et enfila son « déguisement » de filature... Un jeans bleu clair, une pull en laine tout aussi clairement bleuté, des baskets blanches et un long manteau crème. Sans fard ni maquillage, si ce n’est une touche de fond de teint afin de se donner une couleur plus vive, Juliette la gothique romantique n’était plus... Il n’y avait plus que Juliette, tout simplement... Une fille parmi tant d’autres. Une fois de plus, la jeune fille sortit le scalpel acheté quelques jours plus tôt... Discret, terriblement efficace... Idéal, avait-elle songé lors qu’elle le choisit pour...
Et comme tous les soirs depuis maintenant presque une semaine, Juliette quitta son appartement en quête de sa Jézabel... Bien malin celui qui pouvait la reconnaître, ainsi grimé... Car c’était pour ainsi dire impossible. D’ailleurs, même ses cheveux s’était vu coiffé différemment de d’habitude... Si Gabriella la reconnaissait, ce serait malheureusement bien trop tard pour elle. Ceci dit, la situation présente l’obligeait à changer ses habitudes. Juliette devait maintenant faire plus que d’observer en espérant, elle devait agir... La traquer, comme elle avait elle-même été traquer...
Pour se faire, la jeune fille jugea que le mieux était de se rendre au café ou la traîtresse travaillait.. Son patron devait sûrement avoir son adresse... Il lui suffirait alors de mentir de nouveau, de prétendre être une de ses anciennes amies ou camarades de classe, qui voulait renouer le contact avec elle...
Juliette mentirait une fois de plus... Visiblement, elle avait un talent certain pour cela songea-t-elle tristement sur le chemin qui la menait au Charly’s... Mais assurément, cette vidéo changeait quelque peu les choses...
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Re: Un matin Turinois...
Sam 26 Mai 2007 - 21:00
Juliette n'eut pas trop de surprise lorsqu'elle arriva au Charly's d'apprendre que Gabriella avait démissionnée. de plus l'adresse qu'elle avait frounie était fausse.
Juliette rentra donc bredouille et ce les deux jours d'après également.
Ses recherches n'avançaient pas et sa soif de vengeance perdait de son engouement.
Pourtant un matin, contre toute attente quelque chose se produisit qui allait certainement boulverser ses intentions.
Elle fut reveillée par le facteur et son large sourire (sans doute lui faisait-il du gringue).
" Voila mademoiselle, il me faut juste une signature. "
Il lui tendit le colis qui lui etait destinée et aussitôt la porte lui fut fermée au nez.
Juliette eut le surprise de trouver dans ce colis un disc ainsi qu'une lettre. Elle ne mit pas longtemps avant de comprendre que son père devait avoir reçu quelque chose de similaire.
Elle put lire sur la lettre ceci :
" Juliette. je ne sais pas par quoi commencer. Je veux te dire que toute cette histoire est allée bien trop loin. Bien plus loin que je ne l'avais jamais imaginée. Comme tu me l'asdit, je ne suis qu'une petit voleuse mais pas une tueuse. Dean, l'homme avec qui tu m'as vue, en avait après les mutants... Pas moi. J'ai essayé de le dissuader d'aller trop loin... Mais il a envoyé cette vidéo. J'ai vu que tu as réussi la ou j'ai echoué pour l'arrêter... mais je peux te comprendre. Je ne sais pas si tu me croiras et je sais que je ne pourrais jamais te demander de m'excuser mais pour te montrer qu'au fond je ne voulais pas ce qui t'arrive j'ai joins a cette lettre le disc. C'est l"original. Les deux seules copies qui existent ont été envoyées a ton pere et a la chaîne. je sais que ce n'est pas grand chose mais c'est tout ce qui me rattachait a toi.
je te le dis encore, je suis désolée.
Emma (c'est bel et bien mon vraie prénom. "
Juliette rentra donc bredouille et ce les deux jours d'après également.
Ses recherches n'avançaient pas et sa soif de vengeance perdait de son engouement.
Pourtant un matin, contre toute attente quelque chose se produisit qui allait certainement boulverser ses intentions.
Elle fut reveillée par le facteur et son large sourire (sans doute lui faisait-il du gringue).
" Voila mademoiselle, il me faut juste une signature. "
Il lui tendit le colis qui lui etait destinée et aussitôt la porte lui fut fermée au nez.
Juliette eut le surprise de trouver dans ce colis un disc ainsi qu'une lettre. Elle ne mit pas longtemps avant de comprendre que son père devait avoir reçu quelque chose de similaire.
Elle put lire sur la lettre ceci :
" Juliette. je ne sais pas par quoi commencer. Je veux te dire que toute cette histoire est allée bien trop loin. Bien plus loin que je ne l'avais jamais imaginée. Comme tu me l'asdit, je ne suis qu'une petit voleuse mais pas une tueuse. Dean, l'homme avec qui tu m'as vue, en avait après les mutants... Pas moi. J'ai essayé de le dissuader d'aller trop loin... Mais il a envoyé cette vidéo. J'ai vu que tu as réussi la ou j'ai echoué pour l'arrêter... mais je peux te comprendre. Je ne sais pas si tu me croiras et je sais que je ne pourrais jamais te demander de m'excuser mais pour te montrer qu'au fond je ne voulais pas ce qui t'arrive j'ai joins a cette lettre le disc. C'est l"original. Les deux seules copies qui existent ont été envoyées a ton pere et a la chaîne. je sais que ce n'est pas grand chose mais c'est tout ce qui me rattachait a toi.
je te le dis encore, je suis désolée.
Emma (c'est bel et bien mon vraie prénom. "
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Re: Un matin Turinois...
Dim 27 Mai 2007 - 0:30
La sonnette de l’entrée sortit Juliette de son sommeil troublé avec, précipitation. Elle se passa alors rapidement une main sur les yeux afin de se réveiller plus rapidement encore, puis elle quitta avec difficulté son lit avant d’endosser son kimono de soie noire ornée d’un majestueux et flamboyant phoenix teinté de rouge, de jaune, d’orange et de quelques touches d’ocre, parsemé d’un très léger bleu ciel. Maintenant ce dernier fermé d’une main apposé sur son ventre, elle se dirigea alors vers la porte d’entrée afin de voir qui pouvait bien venir la déranger d’aussi bonne heure. En ouvrant la porte, avec un regard encore embrumé par le sommeil qui rendait ce dernier des plus envoûtant qu’à son habitude, elle se retrouva face au facteur qui, visiblement, était ravi de voir la jeune fille en tenue aussi fluide et légère. Il venait lui livrer un colis apparemment.... Juliette ignora le sourire tendancieux du fonctionnaire, puis signa son carnet d’un geste rapide avant de s’emparer du dit colis et de refermer aussitôt la porte au nez du pauvre malheureux qui du certainement repartir avec un certain regret au cœur ...
Une fois l’enveloppe ouverte, Juliette en sortie un disc et une lettre manuscrite. La première phrase de cette lettre lui fit instinctivement comprendre qui en était l’expéditeur, et elle songea alors immédiatement à son père... Sans doute, avait-il du lui-même recevoir la même chose. Faisant tournoyer le disc entre ses doigts distraits, la jeune gothique parcourut alors la lettre dans son intégralité. Après en avoir terminé, un certain sentiment de soulagement traversa la jeune fille tandis que son regard se reporta sur le disc... *L’original...* songea-t-elle alors... Toujours perplexe concernant ce courrier, elle s’empressa de glisser ce dernier dans son ordinateur afin de le visionner. Ce qu’elle y vit ressemblait en tout point à la description que son père lui en avait fait trois jours auparavant. Elle arrêta alors le visionnage une fois celui-ci terminé, puis elle reprit le disc menaçant entre ses doigts incertain.
Juliette demeura songeuse durant un certain temps... Gabriella, ou Emma, puisque tel était visiblement son véritable prénom, avait, à première vue, des regrets... Des regrets.. ? Elle pouvait bien en avoir, maintenant qu’elle avait obligé Juliette à... La jeune fille cessa là aussitôt sa pensée, avant d’aller trop loin... Il ne fallait surtout pas... Jamais... Juliette se concentra finalement de nouveau sur le courrier... Emma disait-elle la vérité ? sans doute, car sinon quel serait le but d’une telle manœuvre... Une prise de conscience tardive se dit la jeune fille, qui se devait toutefois de reconnaître la bienveillance de cette dernière. En réalité, Juliette ne savait plus vraiment quoi penser de tout cela... En un seul geste, Emma venait de réduire son désir aveugle de lui faire payer sa traîtrise. Bien sur, celui-ci n’avait pas disparu... Et sans doute, subsisterait-il encore bien longtemps... Mais tout de même... Dans une pensée vagabonde, Juliette se demanda ou la jeune fille pouvait bien se trouver... Loin, sans aucun doute possible, si elle avait deux sous de jugeote...
Finalement, elle décrocha son téléphone et appela son père... Mais elle tomba sur son répondeur...
« Papa... C’est Juliette... » commença-t-elle timidement, à l’invitation sonore qui lui proposait de laisser un message « Je voulais... Je voulais juste te dire que tout était arrangé... Que tu n’avais plus rien à craindre... Je te fais confiance pour récupérer la vidéo qui à été envoyé à la télévision... Je sais que tu sauras faire ce qu’il faut pour la reprendre... Tu as toujours su quoi faire, non ? » poursuivit-elle d’un bref rire amusé « Une fois que tu auras fait cela, tu pourras être définitivement tranquille papa... »
Puis, Juliette raccrocha sans un au revoir, consciente que son géniteur devait très sûrement lui en vouloir pour tout cela... Oui, elle n’en doutait pas... Son père récupèrerait le disc envoyé à la télévision sans l’ombre d’un problème... Il avait bien des appui après tout... Et son père avait un grande influence sur bien des choses... Fixant une dernière fois le disc assassin avec un regard las, la gothique se dirigea vers sa broyeuse et y glissa celui-ci qui termina finalement en une rangée de fines plaquettes étroites. Voilà... Une fois que son père aurait fait ce qu’il fallait, tout serait terminé... Du moins, pour ce point particulier de cette triste affaire...
Juliette s’affala finalement dans son canapé, la lettre de Emma toujours à la main. *Pourquoi.. ?* songea-t-elle alors dans un souffle court... *Pourquoi.. ?*
Une fois l’enveloppe ouverte, Juliette en sortie un disc et une lettre manuscrite. La première phrase de cette lettre lui fit instinctivement comprendre qui en était l’expéditeur, et elle songea alors immédiatement à son père... Sans doute, avait-il du lui-même recevoir la même chose. Faisant tournoyer le disc entre ses doigts distraits, la jeune gothique parcourut alors la lettre dans son intégralité. Après en avoir terminé, un certain sentiment de soulagement traversa la jeune fille tandis que son regard se reporta sur le disc... *L’original...* songea-t-elle alors... Toujours perplexe concernant ce courrier, elle s’empressa de glisser ce dernier dans son ordinateur afin de le visionner. Ce qu’elle y vit ressemblait en tout point à la description que son père lui en avait fait trois jours auparavant. Elle arrêta alors le visionnage une fois celui-ci terminé, puis elle reprit le disc menaçant entre ses doigts incertain.
Juliette demeura songeuse durant un certain temps... Gabriella, ou Emma, puisque tel était visiblement son véritable prénom, avait, à première vue, des regrets... Des regrets.. ? Elle pouvait bien en avoir, maintenant qu’elle avait obligé Juliette à... La jeune fille cessa là aussitôt sa pensée, avant d’aller trop loin... Il ne fallait surtout pas... Jamais... Juliette se concentra finalement de nouveau sur le courrier... Emma disait-elle la vérité ? sans doute, car sinon quel serait le but d’une telle manœuvre... Une prise de conscience tardive se dit la jeune fille, qui se devait toutefois de reconnaître la bienveillance de cette dernière. En réalité, Juliette ne savait plus vraiment quoi penser de tout cela... En un seul geste, Emma venait de réduire son désir aveugle de lui faire payer sa traîtrise. Bien sur, celui-ci n’avait pas disparu... Et sans doute, subsisterait-il encore bien longtemps... Mais tout de même... Dans une pensée vagabonde, Juliette se demanda ou la jeune fille pouvait bien se trouver... Loin, sans aucun doute possible, si elle avait deux sous de jugeote...
Finalement, elle décrocha son téléphone et appela son père... Mais elle tomba sur son répondeur...
« Papa... C’est Juliette... » commença-t-elle timidement, à l’invitation sonore qui lui proposait de laisser un message « Je voulais... Je voulais juste te dire que tout était arrangé... Que tu n’avais plus rien à craindre... Je te fais confiance pour récupérer la vidéo qui à été envoyé à la télévision... Je sais que tu sauras faire ce qu’il faut pour la reprendre... Tu as toujours su quoi faire, non ? » poursuivit-elle d’un bref rire amusé « Une fois que tu auras fait cela, tu pourras être définitivement tranquille papa... »
Puis, Juliette raccrocha sans un au revoir, consciente que son géniteur devait très sûrement lui en vouloir pour tout cela... Oui, elle n’en doutait pas... Son père récupèrerait le disc envoyé à la télévision sans l’ombre d’un problème... Il avait bien des appui après tout... Et son père avait un grande influence sur bien des choses... Fixant une dernière fois le disc assassin avec un regard las, la gothique se dirigea vers sa broyeuse et y glissa celui-ci qui termina finalement en une rangée de fines plaquettes étroites. Voilà... Une fois que son père aurait fait ce qu’il fallait, tout serait terminé... Du moins, pour ce point particulier de cette triste affaire...
Juliette s’affala finalement dans son canapé, la lettre de Emma toujours à la main. *Pourquoi.. ?* songea-t-elle alors dans un souffle court... *Pourquoi.. ?*
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Un matin Turinois...
Mar 29 Mai 2007 - 19:25
* pourquoi.. ? *
Cette question la hanta quelques temps encore d'autant qu'aucune réponse ne lui venait.
Le lendemain matin, elle reçut un coup de fil de son père. Il avait pris une voix grave, signe que quelque chose le taraudait. Juliette reconnut non sans une certaine appréhension ce ton qui en disait long.
" ... Tu vois mes amis du journal m'ont parlés de quelque chose... Un endroit ou tu serais bien. C'est une école qui reçoit des gens comme toi. Ta mère et moi pensons t'y envoyer. Il faudrait que tu quittes Turin et que tu partes pour les Etats Unis. Ca serait mieux pour toi... et pour tout le monde. Tu sais que nous voulons ton bien ma chérie. "
Cette question la hanta quelques temps encore d'autant qu'aucune réponse ne lui venait.
Le lendemain matin, elle reçut un coup de fil de son père. Il avait pris une voix grave, signe que quelque chose le taraudait. Juliette reconnut non sans une certaine appréhension ce ton qui en disait long.
" ... Tu vois mes amis du journal m'ont parlés de quelque chose... Un endroit ou tu serais bien. C'est une école qui reçoit des gens comme toi. Ta mère et moi pensons t'y envoyer. Il faudrait que tu quittes Turin et que tu partes pour les Etats Unis. Ca serait mieux pour toi... et pour tout le monde. Tu sais que nous voulons ton bien ma chérie. "
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: Un matin Turinois...
Mar 29 Mai 2007 - 20:25
- Spoiler:
- Je t’embêterais jusqu’à la dernière limite mon cher (malheureux ?) courtier temporel... Histoire que tu ne m’oublie pas !
L’esprit libéré du problème de son enlèvement et de la vidéo la montrant en plein action, Juliette avait quelque peu retrouvé le sourire même si, intérieurement, quelque chose de profondément diffus la taraudait encore. Mais au moins, n’avait-elle plus à s’inquiéter de cela. C’est alors que retentit la mélodie de son téléphone, qu’elle s’empressa de décrocher. Mais lorsqu’elle entendit son prénom prononcé avec une gravité qui ne lui était certes pas inconnue, son semblant de gaieté s’envola presque instantanément. Son père avait pris ce que Juliette appelait le ton des jours sombre... Un ton qui, généralement, annonçait une bien mauvaise nouvelle. Pour commencer, il assura à la jeune fille que le disc que détenait la chaîne nationale avait bien été récupérer par ses soins... De toute manière, Juliette n’en avait pas douté une seule minute, connaissant ce dernier. Mais après un silence lourd et mutuel, la mauvaise nouvelle tomba, aussi net que le couperet d’une guillotine... Quitter Turin.. ? Cela signifiait pour Juliette d’arrêter son école d’art... Et pourquoi ? pour aller dans une obscure école aux Etats-Unis... Pour... La cacher.. ?
« Non ! ! ! » S’écria Juliette de sa petite voix douce et mélodieuse « Je refuse, tu m’entend papa ! ? Je refuse absolument ! ! ! »
Juliette était en colère, comme encore jamais elle ne l’avait été. Comment ses parents pouvait-ils penser une seule seconde qu’elle arrêterait ses études d’art.. ? Non ! Non et non ! Il n’en était définitivement pas question pour la jeune gothique !
« Vous voulez vous débarrasser de moi, c’est cela n’est-ce pas.. !? » renchérit-elle, les larmes aux yeux « Vous... Vous avez honte de moi... » conclu-t-elle finalement en se laissant tristement tomber sur son canapé tout en se radoucissant quelque peu, consciente de la vérité que sous-entendait la notion de son ’’bien-être’’ Quelle ignoble hypocrisie !
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Un matin Turinois...
Mar 29 Mai 2007 - 22:07
[hrp: Ca me ca tres bien ta reponse ;-) je ne m'attendais pas a un "d'accord pas de probleme je fais mes valises et je pars tout de go pour l'institut!" :-D]
Bien que touché par ce que disait sa fille, l'ambassadeur du faire preuve de diplomatie, chose dont pour laquelle il était doué.
" Ecoute moi Juliette, Que veux tu que je te dise? Il serait quand même préférable vu ce que tu...es ou fais peut importe que tu sois dans un endroit ou l'on puisse t'aider. "
* De plus, si cette histoire de vidéo venait a resortir je pourrais toujours les devancer. *
" On ne sait pas jusqu'ou vont ces choses. En plus dernièrement avec cet attentat qu'ils ont perpetrés dans un camp, les gens se rebellent contre eux. Que ferais tu totue seule a Turin si tout le monde se mettait a faire une chasse aux mutants. Nous prefererions te savoir en sécurité. Nous n'avons pas honte de toi, nous sommes fiers de ce que tu es la n'est pas la questions. Nous voulons te proteger, nous voulons proteger ce que nous avons de plus chère. Qu'est-ce que tu en penses?"
Bien que touché par ce que disait sa fille, l'ambassadeur du faire preuve de diplomatie, chose dont pour laquelle il était doué.
" Ecoute moi Juliette, Que veux tu que je te dise? Il serait quand même préférable vu ce que tu...es ou fais peut importe que tu sois dans un endroit ou l'on puisse t'aider. "
* De plus, si cette histoire de vidéo venait a resortir je pourrais toujours les devancer. *
" On ne sait pas jusqu'ou vont ces choses. En plus dernièrement avec cet attentat qu'ils ont perpetrés dans un camp, les gens se rebellent contre eux. Que ferais tu totue seule a Turin si tout le monde se mettait a faire une chasse aux mutants. Nous prefererions te savoir en sécurité. Nous n'avons pas honte de toi, nous sommes fiers de ce que tu es la n'est pas la questions. Nous voulons te proteger, nous voulons proteger ce que nous avons de plus chère. Qu'est-ce que tu en penses?"
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