Petit encas pensif
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Carrie Marcin
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Jay Sirian
Esther Kofman
Kalalli Renand
11 participants
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Petit encas pensif
Mer 8 Oct 2008 - 1:29
Esther lança des coups d'œil furtifs comme pour mieux embrasser cette scène de la vie quotidienne qui se révélait à son regard...
Paolo quant à lui essayait de la tenter en lui répliquant d'une manière que l'on pourrait qualifier d'amusante. Tout doucement, affichant un sourire calme et un œil pétillant, Esther se redressa, délaissant son café et se leva, fit quelque pas pour se positionner derrière le jeune géologue. L'israélienne se mit sur la pointe des pieds et approcha sa tête de celle de Paolo.
"Vous savez, cher collègue, les débats publics ne m'ont jamais réellement attirée... Ce que je préfère c'est les contacts plus... directs"
Et elle s'écarta brusquement pour se remettre à distance raisonnable.
"Et le terme enfant n'était nullement péjoratif... Cher collègue, nous sommes professeurs ici et notre rôle fait que nous ne sommes ni leurs amis, ni leurs mamans, ni quoique ce soit de ce genre. Ce sont des enfants mais pourtant nous ne les infantiliserons pas... La différence d'âge n'est effectivement pas telle que je ne me rappelle plus de comment j'étais à leur âge... J'avais des godillots moches, un pantalon informe, un casque ridicule et un automatique dans les mains. Nous ne pouvons qu'espérer qu'ils puissent avoir une vie meilleure que la mienne..."
La tristesse embruma l'esprit d'Esther quelques instants. La valse des souvenirs n'était pas des plus réjouissantes. Et si le passé proche était cruel, le lointain n'offrait guère plus de perspectives pour se réjouir. Le visage d'Esther se ferma donc.
Elle alla donc s'appuyer contre le mur. Observant ses élèves.
Amarenna ne semblait pas être d'un caractère difficile. Coquette, visiblement, avenante, peut être un brin de malice. A surveiller donc.
Juan jouait les durs. Pas le genre à faire de concessions. Ni à se laisser marcher sur les pieds. Esther aimait bien ça. Le gout du challenge l'avait toujours attirée.
Quant à Hjordis. Elle faisait les tâches ménagères. Répondait de manière prompte aux paroles d'Esther. Elle lui rappelait furieusement une aide de camp qu'elle avait eu à l'armée, il y a longtemps, il y a un million d'années de cela... L'israélienne sourit : elles avaient beaucoup fait de lutte amicale le soir après le sale boulot. C'était une chic fille. Qu'était elle devenue en revanche ?
C'en était fini du premier contact. Ses notes mentales prises, Esther pensa aux autres : à Ivy, Laura et Math... Est ce qu'ils l'accepteraient ?
"Hjordis, je vous appellerai par votre prénom... Idem pour les autres. Comme vous avez du certainement l'entendre à la réunion, je suis en plus de votre professeur référent, ethnopsychologue... Ca signifie en clair qu'en cas de besoin la porte de mon bureau est ouverte. J'aimerai autant que possible que tout se passe bien entre nous... et entre vous..."
Elle marqua une longue pause après ces derniers mots. Puis reprit :
"Pour assurer la continuité dans la chaîne des consultations, j'irai m'entretenir avec Mademoiselle Deneos dès que possible pour mieux prendre en compte la configuration psychologique de cet établissement. Bien entendu, tout ce que vous pourrez me dire est couvert par le secret professionnel. Aussi, je compte bien sur vous pour ne rien me cacher"
Et elle ajouta un sourire qui se voulait amical à ses dernières paroles.
Paolo quant à lui essayait de la tenter en lui répliquant d'une manière que l'on pourrait qualifier d'amusante. Tout doucement, affichant un sourire calme et un œil pétillant, Esther se redressa, délaissant son café et se leva, fit quelque pas pour se positionner derrière le jeune géologue. L'israélienne se mit sur la pointe des pieds et approcha sa tête de celle de Paolo.
"Vous savez, cher collègue, les débats publics ne m'ont jamais réellement attirée... Ce que je préfère c'est les contacts plus... directs"
Et elle s'écarta brusquement pour se remettre à distance raisonnable.
"Et le terme enfant n'était nullement péjoratif... Cher collègue, nous sommes professeurs ici et notre rôle fait que nous ne sommes ni leurs amis, ni leurs mamans, ni quoique ce soit de ce genre. Ce sont des enfants mais pourtant nous ne les infantiliserons pas... La différence d'âge n'est effectivement pas telle que je ne me rappelle plus de comment j'étais à leur âge... J'avais des godillots moches, un pantalon informe, un casque ridicule et un automatique dans les mains. Nous ne pouvons qu'espérer qu'ils puissent avoir une vie meilleure que la mienne..."
La tristesse embruma l'esprit d'Esther quelques instants. La valse des souvenirs n'était pas des plus réjouissantes. Et si le passé proche était cruel, le lointain n'offrait guère plus de perspectives pour se réjouir. Le visage d'Esther se ferma donc.
Elle alla donc s'appuyer contre le mur. Observant ses élèves.
Amarenna ne semblait pas être d'un caractère difficile. Coquette, visiblement, avenante, peut être un brin de malice. A surveiller donc.
Juan jouait les durs. Pas le genre à faire de concessions. Ni à se laisser marcher sur les pieds. Esther aimait bien ça. Le gout du challenge l'avait toujours attirée.
Quant à Hjordis. Elle faisait les tâches ménagères. Répondait de manière prompte aux paroles d'Esther. Elle lui rappelait furieusement une aide de camp qu'elle avait eu à l'armée, il y a longtemps, il y a un million d'années de cela... L'israélienne sourit : elles avaient beaucoup fait de lutte amicale le soir après le sale boulot. C'était une chic fille. Qu'était elle devenue en revanche ?
C'en était fini du premier contact. Ses notes mentales prises, Esther pensa aux autres : à Ivy, Laura et Math... Est ce qu'ils l'accepteraient ?
"Hjordis, je vous appellerai par votre prénom... Idem pour les autres. Comme vous avez du certainement l'entendre à la réunion, je suis en plus de votre professeur référent, ethnopsychologue... Ca signifie en clair qu'en cas de besoin la porte de mon bureau est ouverte. J'aimerai autant que possible que tout se passe bien entre nous... et entre vous..."
Elle marqua une longue pause après ces derniers mots. Puis reprit :
"Pour assurer la continuité dans la chaîne des consultations, j'irai m'entretenir avec Mademoiselle Deneos dès que possible pour mieux prendre en compte la configuration psychologique de cet établissement. Bien entendu, tout ce que vous pourrez me dire est couvert par le secret professionnel. Aussi, je compte bien sur vous pour ne rien me cacher"
Et elle ajouta un sourire qui se voulait amical à ses dernières paroles.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Petit encas pensif
Mer 8 Oct 2008 - 1:52
Niko avait bizarrement l'air de ne pas aimer beaucoup l'Inuit. Pourtant, ils n'avaient jamais particulièrement parlé... Il écouta malgré tout Bullet discuter avec Alixtide qui semblaient vouloir changer d'équipe. En prononçant le prénom du jeune homme plusieurs fois n'importe comment, il lui demanda même s'il ne voudrait pas échanger ! Kala leva un sourcil de surprise, il n'avait aucune envie de changer et se trouvait très bien dans son équipe avec Nan et Yamina.
Sans avoir le temps de répondre, Alixtide lui proposa un genoux de Niko pour s'asseoir, ce dont ce dernier défendit l'Inuit. Malgré tout, il répondit :
" Je comptais pas m'asseoir sur toi de toute façon, t'es pas un objet... "
La situation semblait partir un peu n'importe comment, comme si Niko l'accusait d'erreurs ou d'attentions dont il n'était pas responsable. Il finit son verre de jus d'orange tandis que l'autre baillait bruyamment, et rajouta dès qu'il eut fini qu'ils formaient "malgré tout" une bonne équipe.
C'est ça. Comme s'il le pensait. La suite confirma cette impression que donnait l'obèse de mentir. Il le traita lui et Yamina d'inutiles et même de gênants. Cette fois, les paroles étaient vraiment blessantes et l'Inuit ne put cacher sur son visage sa peine. Niko soulevait de façon très peu diplomate un sujet qui attristait déjà beaucoup Kala : ses capacités mutantes. La comparaison avec Gabrielle l'acheva. Il répondit mi déprimé mi énervé à Bullet après qu'il ait rabaissé le prof aussi :
" Si tu crois que ça m'amuse de pas être capable de faire de grandes illusions... Je n'ai conscience de mon pouvoir que depuis deux mois. J'imagine que Gabrielle ça fait un peu plus longtemps ! Je vois pas pourquoi tu t'en prends à moi. J'y suis pour rien si tu n'es pas avec ceux que t'aurais voulu ! "
Il posa son verre sur la table et continua :
" Je suis désolé de faire parti de "ton" équipe et de te gêner. Je devrai pas rester trop longtemps au moins, puisque je vais y rester à la prochaine mission d'après toi. Comme ça, une fois que je serai enfin mort, tu pourras être avec tes amis ou me remplacer rapidement par quelqu'un de plus utile que mon minable pouvoir... "
L'obèse était allé trop loin dans ses remarques. L'Inuit était arrivé en ami et il avait reçu des reproches blessants et non constructifs.
Il rajouta, en guise de conclusion :
" De toute façon, c'est pas en me laissant à part que j'apprendrai à me servir de mon pouvoir... "
Il sentait les larmes monter rapidement, et sortit tout aussi vite vers le jardin prendre l'air pour se calmer.
Jardin
Sans avoir le temps de répondre, Alixtide lui proposa un genoux de Niko pour s'asseoir, ce dont ce dernier défendit l'Inuit. Malgré tout, il répondit :
" Je comptais pas m'asseoir sur toi de toute façon, t'es pas un objet... "
La situation semblait partir un peu n'importe comment, comme si Niko l'accusait d'erreurs ou d'attentions dont il n'était pas responsable. Il finit son verre de jus d'orange tandis que l'autre baillait bruyamment, et rajouta dès qu'il eut fini qu'ils formaient "malgré tout" une bonne équipe.
C'est ça. Comme s'il le pensait. La suite confirma cette impression que donnait l'obèse de mentir. Il le traita lui et Yamina d'inutiles et même de gênants. Cette fois, les paroles étaient vraiment blessantes et l'Inuit ne put cacher sur son visage sa peine. Niko soulevait de façon très peu diplomate un sujet qui attristait déjà beaucoup Kala : ses capacités mutantes. La comparaison avec Gabrielle l'acheva. Il répondit mi déprimé mi énervé à Bullet après qu'il ait rabaissé le prof aussi :
" Si tu crois que ça m'amuse de pas être capable de faire de grandes illusions... Je n'ai conscience de mon pouvoir que depuis deux mois. J'imagine que Gabrielle ça fait un peu plus longtemps ! Je vois pas pourquoi tu t'en prends à moi. J'y suis pour rien si tu n'es pas avec ceux que t'aurais voulu ! "
Il posa son verre sur la table et continua :
" Je suis désolé de faire parti de "ton" équipe et de te gêner. Je devrai pas rester trop longtemps au moins, puisque je vais y rester à la prochaine mission d'après toi. Comme ça, une fois que je serai enfin mort, tu pourras être avec tes amis ou me remplacer rapidement par quelqu'un de plus utile que mon minable pouvoir... "
L'obèse était allé trop loin dans ses remarques. L'Inuit était arrivé en ami et il avait reçu des reproches blessants et non constructifs.
Il rajouta, en guise de conclusion :
" De toute façon, c'est pas en me laissant à part que j'apprendrai à me servir de mon pouvoir... "
Il sentait les larmes monter rapidement, et sortit tout aussi vite vers le jardin prendre l'air pour se calmer.
Jardin
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Mer 8 Oct 2008 - 2:00
[ Chambre de Wind et Kitty]
Lorsqu’elles descendirent les escaliers en direction des jardins, les deux jeunes filles purent entendre un certain nombre de voix émaner de la cuisine. Wind s’arrêta à peine le pied posé dans le hall : Des voix, et d’autres sons qu’elle n’avait aucun mal à identifier, habituée depuis des années aux bruits émanant d’une cuisine, familiale certes, mais d’une cuisine tout de même. D’un geste lent, presque mécanique, elle se tourna vers la fillette à qui elle tenait toujours la main.
- Il y a l’air d’y avoir du monde… Tu as faim ?
Il fallait ajouter quelques pensées non formulées entre ces deux phrases, prononcées sur un ton doux bien qu’elle semblât réagir avec automatisme, pour avoir la continuité des songes de l’anglaise : « Des voix, du bruit… du monde dans la cuisine… Comme avant… Il y a toujours eu du monde dans la cuisine aux heures de repas… Et c’est l’heure du repas… » A noter que pour sa part, elle ferait volontiers l’impasse… Comme sur bon nombre de repas sur les huit dernières semaines. Pas qu’elle rejetât la nourriture de la nouvelle cuisinière en soi – quoi qu’avoir le sentiment de perdre l’utilité qu’elle pouvait avoir à l’institut n’aidait sans doute pas – mais la simple idée de devoir se nourrir lui donnait la nausée, et si elle attendait la réponse de Kitty, et était prête à l’accompagner, elle savait d’ores et déjà qu’elle se contenterait sans doute d’un thé sucré au miel, histoire d’avoir un peu de sucre… Elle reposa son regard sur l’entrée de la cuisine, attendant la réponse de sa nouvelle colocataire. Les voix des nouveaux professeurs, du sien notamment, son accent était suffisamment remarquable. L’autre nouvelle prof, et ces mots : « Pour assurer la continuité dans la chaîne des consultations, j'irai m'entretenir avec Mademoiselle Deneos dès que possible pour mieux prendre en compte la configuration psychologique de cet établissement. ». L’idée d’être un numéro parmi les autres, parmi la liste de patients qu’elle devait avoir effleura l’esprit de la londonienne qui n’eut plus dès lors qu’une idée en tête : s’éloigner au maximum de « l’autre psy ». Au moins, Miss Deneos avait-elle l’air un minimum humaine. Trop peut-être. Elle regretta de n’avoir jamais poussé la porte du bureau de la voyante à cet instant.
*Jamais* songea-t-elle quant à Miss Kofman.
Jamais elle ne pourrait s’adresser à elle. Et elle ne pourrait pas la forcer à se confier, n’est-ce pas ?
La voix de la JustiX, bien plus enthousiaste qu'elle n'aurait jamais pu l'être, la tira de ses pensées et elle hocha la tête, avant d'avancer, tenant toujours sa main, jusqu'à la cuisine. Une drôle d'ambiance y régnait, et elles croisèrent Kalalli qui quittait la pièce, visiblement pas très joyeux lui non plus. En temps normal, elle serait sans doute allée le rejoindre, mais elle ne s'en sentait pas la force. Il y avait peut-être eu des tensions, des choses qu'elle ignorait, mais qui plombaient un peu l'atmosphère, malgré l'effervescence côté cuisine, de la scandinave et de ses marmitons improvisés. Wind se contenta d'un léger signe de tête accompagné d'un "Bonjour" prononcé d'une voix faible à la cantonade, avant de s'arrêter sur les professeurs et de poser son regard, un peu trop vide sans doute, sur celui qui devenait à présent son référent.
- Professeur...
Elle appuya peut-être légèrement plus le signe de tête à son attention, tout simplement par respect d'une certaine hiérarchie. Ce qui ne l'empêcha pas de presque aussitôt lui tourner le dos pour se faire chauffer de l'eau.
- Je n'en ai pas pour longtemps... murmura-t-elle à Hjordis, sans pourtant la regarder, comme pour se faire pardonner de s'introduire dans ses quartiers.
Ses gestes restaient précis : elle connaissait la cuisine par coeur, et savait exactement où trouver ce dont elle avait besoin, presque sans poser les yeux dessus. Il ne lui fallut en effet que peu de temps pour se préparer un thé à la bergamote dont le fumet même, qu'elle appréciait pourtant particulièrement, commençait à l'écoeurer. Théière en main, elle arrêta son geste devant les tasses et se tourna d'abord vers Kitty.
- Tu veux un peu de thé ?
Et puis elle sembla réaliser qu'il n'y avait en effet pas qu'elles deux dans la pièce et ajouta, sans pour autant vraiment hausser le ton ni croiser le regard de personne :
- Quelqu'un d'autre ?
C'était déjà bien plus que ce qu'elle avait pu prononcer pendant des semaines...
Lorsqu’elles descendirent les escaliers en direction des jardins, les deux jeunes filles purent entendre un certain nombre de voix émaner de la cuisine. Wind s’arrêta à peine le pied posé dans le hall : Des voix, et d’autres sons qu’elle n’avait aucun mal à identifier, habituée depuis des années aux bruits émanant d’une cuisine, familiale certes, mais d’une cuisine tout de même. D’un geste lent, presque mécanique, elle se tourna vers la fillette à qui elle tenait toujours la main.
- Il y a l’air d’y avoir du monde… Tu as faim ?
Il fallait ajouter quelques pensées non formulées entre ces deux phrases, prononcées sur un ton doux bien qu’elle semblât réagir avec automatisme, pour avoir la continuité des songes de l’anglaise : « Des voix, du bruit… du monde dans la cuisine… Comme avant… Il y a toujours eu du monde dans la cuisine aux heures de repas… Et c’est l’heure du repas… » A noter que pour sa part, elle ferait volontiers l’impasse… Comme sur bon nombre de repas sur les huit dernières semaines. Pas qu’elle rejetât la nourriture de la nouvelle cuisinière en soi – quoi qu’avoir le sentiment de perdre l’utilité qu’elle pouvait avoir à l’institut n’aidait sans doute pas – mais la simple idée de devoir se nourrir lui donnait la nausée, et si elle attendait la réponse de Kitty, et était prête à l’accompagner, elle savait d’ores et déjà qu’elle se contenterait sans doute d’un thé sucré au miel, histoire d’avoir un peu de sucre… Elle reposa son regard sur l’entrée de la cuisine, attendant la réponse de sa nouvelle colocataire. Les voix des nouveaux professeurs, du sien notamment, son accent était suffisamment remarquable. L’autre nouvelle prof, et ces mots : « Pour assurer la continuité dans la chaîne des consultations, j'irai m'entretenir avec Mademoiselle Deneos dès que possible pour mieux prendre en compte la configuration psychologique de cet établissement. ». L’idée d’être un numéro parmi les autres, parmi la liste de patients qu’elle devait avoir effleura l’esprit de la londonienne qui n’eut plus dès lors qu’une idée en tête : s’éloigner au maximum de « l’autre psy ». Au moins, Miss Deneos avait-elle l’air un minimum humaine. Trop peut-être. Elle regretta de n’avoir jamais poussé la porte du bureau de la voyante à cet instant.
*Jamais* songea-t-elle quant à Miss Kofman.
Jamais elle ne pourrait s’adresser à elle. Et elle ne pourrait pas la forcer à se confier, n’est-ce pas ?
La voix de la JustiX, bien plus enthousiaste qu'elle n'aurait jamais pu l'être, la tira de ses pensées et elle hocha la tête, avant d'avancer, tenant toujours sa main, jusqu'à la cuisine. Une drôle d'ambiance y régnait, et elles croisèrent Kalalli qui quittait la pièce, visiblement pas très joyeux lui non plus. En temps normal, elle serait sans doute allée le rejoindre, mais elle ne s'en sentait pas la force. Il y avait peut-être eu des tensions, des choses qu'elle ignorait, mais qui plombaient un peu l'atmosphère, malgré l'effervescence côté cuisine, de la scandinave et de ses marmitons improvisés. Wind se contenta d'un léger signe de tête accompagné d'un "Bonjour" prononcé d'une voix faible à la cantonade, avant de s'arrêter sur les professeurs et de poser son regard, un peu trop vide sans doute, sur celui qui devenait à présent son référent.
- Professeur...
Elle appuya peut-être légèrement plus le signe de tête à son attention, tout simplement par respect d'une certaine hiérarchie. Ce qui ne l'empêcha pas de presque aussitôt lui tourner le dos pour se faire chauffer de l'eau.
- Je n'en ai pas pour longtemps... murmura-t-elle à Hjordis, sans pourtant la regarder, comme pour se faire pardonner de s'introduire dans ses quartiers.
Ses gestes restaient précis : elle connaissait la cuisine par coeur, et savait exactement où trouver ce dont elle avait besoin, presque sans poser les yeux dessus. Il ne lui fallut en effet que peu de temps pour se préparer un thé à la bergamote dont le fumet même, qu'elle appréciait pourtant particulièrement, commençait à l'écoeurer. Théière en main, elle arrêta son geste devant les tasses et se tourna d'abord vers Kitty.
- Tu veux un peu de thé ?
Et puis elle sembla réaliser qu'il n'y avait en effet pas qu'elles deux dans la pièce et ajouta, sans pour autant vraiment hausser le ton ni croiser le regard de personne :
- Quelqu'un d'autre ?
C'était déjà bien plus que ce qu'elle avait pu prononcer pendant des semaines...
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: Petit encas pensif
Mer 8 Oct 2008 - 2:47
[ chambre de Wind et Kitty]
Finalement Kitty et Wind ne se dirigèrent pas de suite dans le jardin. Des voix se firent entendre venant de la cuisine ainsi qu'une bonne odeur. La jeune femme lui demanda alors si elle avait faim. Oui, la fillette avait faim et elle lui répondit succinctement :
"Oui j'ai un peu faim."
Les premières semaines après la mort de Gabriel et River, la petite fille n'avait pas eu beaucoup d'appétit. Mais elle savait qu'elle devait remonter la pente, que son parrain n'aurait pas voulu qu'elle se laisse aller. Non, maintenant elle couvrait sa tristesse et ne la laissait transparaitre qu'à travers un petit cahier sur lequel elle avait commencé à écrire suite à la mort de son tuteur et de la cadette des Smith. Elle avait aussi griffonné quelques notes sur ses partition, mais sans violon elle ne pouvait plus les jouer. Tenant la main de l'Xplorer, la benjamine de l'Institut entra dans la cuisine alors que Kallali en sortait. Il y avait vraiment beaucoup de monde dont notamment deux des trois nouveaux professeurs. Il y avait aussi le jeune homme qui était arrivée le jours de la mort de River ainsi qu'une autre jeune fille qu'elle ne connaissait pas vraiment. Il y avait aussi Niko et...Alixtide ! La petite fille se rapprocha un peu plus de Wind. Malgré tout ce qu'il s'était passé, elle n'aimait toujours pas le mutant odorant. Kitty regarda tout le monde et les salua :
"Bonjour tout le monde."
Le ton de sa voix était assez neutre. Il n'était ni joyeux, ni triste. Puis gardant un œil sur Alixtide qui semblait assez occupé, la fillette ne resta pas très loin de Wind. Les mots que Mlle Koffman avait prononcé intriguait la petite JustiX. Pendant que Wind préparait le thé, la petite télépathe leva son écharpe et son manteau et les posa sur une chaise. Puis elle se tourna vers Wind et lui répondit :
"Oui je veux bien Wind."
Kitty aimait beaucoup le thé à la bergamotte. Elle l'avait découvert ici grace à la jeune femme. Puis attendant que l'ainé des Smith la serve, la fillette se tourna vers la professeur des LeX. Sa curiosité avait pris le pas sur sa timidité face à tous ses grands qui l'entouraient. Pourtant elle en avait l'habitude. Toujours polie, même si pour elle, elle estimait que personne n'avait le droit de prendre la place de son parrain dans son bureau, la petite télépathe lui demanda d'un ton neutre et qui se fit un peu froid même si ce n'était pas voulu par la fillette :
"Mlle Kofman, c'est quoi l'ethnopsychologie ?"
Kitty faisait bien attention à ne pas être trop proche d'Alixtide. Oh, pas seulement à cause de son odeur, mais parce que le mutant odorant lui faisait peur encore et puis elle ne l'aimait pas. Bon même si l'odeur du jeune mutant jouait beaucoup sur tout pour la petite asthmatique. La fillette ne savait pas encore quoi penser des nouveaux professeurs. Elle se doutait que le professeur Zachary avait besoin d'eux, mais en même temps elle avait l'impression qu'ils étaient là pour remplacer son parrain et le professeur Vayne. Et ça la fillette l'acceptait très difficilement. Silencieusement elle s'assit sur une chaise et attendit que Wind lui servent son thé ainsi que la réponse à sa question.
Finalement Kitty et Wind ne se dirigèrent pas de suite dans le jardin. Des voix se firent entendre venant de la cuisine ainsi qu'une bonne odeur. La jeune femme lui demanda alors si elle avait faim. Oui, la fillette avait faim et elle lui répondit succinctement :
"Oui j'ai un peu faim."
Les premières semaines après la mort de Gabriel et River, la petite fille n'avait pas eu beaucoup d'appétit. Mais elle savait qu'elle devait remonter la pente, que son parrain n'aurait pas voulu qu'elle se laisse aller. Non, maintenant elle couvrait sa tristesse et ne la laissait transparaitre qu'à travers un petit cahier sur lequel elle avait commencé à écrire suite à la mort de son tuteur et de la cadette des Smith. Elle avait aussi griffonné quelques notes sur ses partition, mais sans violon elle ne pouvait plus les jouer. Tenant la main de l'Xplorer, la benjamine de l'Institut entra dans la cuisine alors que Kallali en sortait. Il y avait vraiment beaucoup de monde dont notamment deux des trois nouveaux professeurs. Il y avait aussi le jeune homme qui était arrivée le jours de la mort de River ainsi qu'une autre jeune fille qu'elle ne connaissait pas vraiment. Il y avait aussi Niko et...Alixtide ! La petite fille se rapprocha un peu plus de Wind. Malgré tout ce qu'il s'était passé, elle n'aimait toujours pas le mutant odorant. Kitty regarda tout le monde et les salua :
"Bonjour tout le monde."
Le ton de sa voix était assez neutre. Il n'était ni joyeux, ni triste. Puis gardant un œil sur Alixtide qui semblait assez occupé, la fillette ne resta pas très loin de Wind. Les mots que Mlle Koffman avait prononcé intriguait la petite JustiX. Pendant que Wind préparait le thé, la petite télépathe leva son écharpe et son manteau et les posa sur une chaise. Puis elle se tourna vers Wind et lui répondit :
"Oui je veux bien Wind."
Kitty aimait beaucoup le thé à la bergamotte. Elle l'avait découvert ici grace à la jeune femme. Puis attendant que l'ainé des Smith la serve, la fillette se tourna vers la professeur des LeX. Sa curiosité avait pris le pas sur sa timidité face à tous ses grands qui l'entouraient. Pourtant elle en avait l'habitude. Toujours polie, même si pour elle, elle estimait que personne n'avait le droit de prendre la place de son parrain dans son bureau, la petite télépathe lui demanda d'un ton neutre et qui se fit un peu froid même si ce n'était pas voulu par la fillette :
"Mlle Kofman, c'est quoi l'ethnopsychologie ?"
Kitty faisait bien attention à ne pas être trop proche d'Alixtide. Oh, pas seulement à cause de son odeur, mais parce que le mutant odorant lui faisait peur encore et puis elle ne l'aimait pas. Bon même si l'odeur du jeune mutant jouait beaucoup sur tout pour la petite asthmatique. La fillette ne savait pas encore quoi penser des nouveaux professeurs. Elle se doutait que le professeur Zachary avait besoin d'eux, mais en même temps elle avait l'impression qu'ils étaient là pour remplacer son parrain et le professeur Vayne. Et ça la fillette l'acceptait très difficilement. Silencieusement elle s'assit sur une chaise et attendit que Wind lui servent son thé ainsi que la réponse à sa question.
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Mer 8 Oct 2008 - 11:28
La professeur référente des Lex semblait tout à fait sympathique. Tout du moins elle avait choisi de jouer le jeu ce qui n'était pas pour lui déplaire. Le peu d'intérêt qu'il avait porté à la psychologie lui soufflait qu'il fallait prendre des pincettes avec cette spécialité et Esther Kofman semblait une belle image de la rose et ses piquants. Lorsqu'elle se glissa derrière lui, il la suivit autant que possible des yeux sans tourner la tête. Il lui répondit alors qu'elle avait encore le visage à quelques centimètres du sien :
- Vous pouvez jouer avec le feu mais je ne voudrais pas vous brûler les ailes... chère collègue... dit-il avec un large sourire sur les lèvres.
Il eut en tout cas confirmation de ses craintes : elle était à la limite du psychorigide avec son rôle bien défini de tutrice pour jeunes mutants. Ils avaient des conceptions diamétralement opposées quant à la façon de s'occuper de ces jeunes gens mais c'était peut-être aussi cela qui permettrait à tous ces adolescents aux pouvoirs si différents de se construire.
Il fut un peu gêné par la question d'Yrianna et tenta une réponse :
- Mademoiselle Yrianna, que voilà une question fort piègeuse que celle-là... j'aime écouter mon instinct et il a guidé mes choix, ce n'est pas votre frimousse sympathique ou votre pouvoir mais un peu tout qui a fait que j'ai composé mon équipe de la sorte. Assimiler son environnement, l'analyser et y réagir, voilà quelque chose que vous pourrez répéter lors de mon futur cours que je n'ai pas encore tout à fait mis sur pied. dit-il en adressant un clin d'oeil à sa jeune élève.
Une autre de ses recrue fit son apparition. Néanmoins ce qui frappa tout de suite le professeur fut le contraste entre le cliché de son dossier et son apparente tristesse. Que pouvait-il être arrivé à cette jeune femme pour qu'elle semble porter un fardeau si lourd sur ses frêles épaules ? Avec le peu de psychologie qu'il avait mais toute sa spontanéité, Paolo tenta une approche :
- Bonjour... Wind c'est ça ?! Au moins je suis rassuré de voir que j'ai retenu les élèves de mon équipe, c'est déjà ça avec le peu de temps que j'ai eu... Maintenant que j'y pense, c'est vous qui avez une ouïe très développée, j'espère ne pas vous avoir blessé lors de mon... émouvante intervention. glissa-t-il avec un regard volontairement malicieux à l'adresse d'Esther.
Regardant Kitty avec un sourire enjôleur, il la salua :
- Bonjour mademoiselle. Poalo Santero, enchanté de vous connaître. accompagnant ses mots d'un légère révérence de la tête.
- Vous pouvez jouer avec le feu mais je ne voudrais pas vous brûler les ailes... chère collègue... dit-il avec un large sourire sur les lèvres.
Il eut en tout cas confirmation de ses craintes : elle était à la limite du psychorigide avec son rôle bien défini de tutrice pour jeunes mutants. Ils avaient des conceptions diamétralement opposées quant à la façon de s'occuper de ces jeunes gens mais c'était peut-être aussi cela qui permettrait à tous ces adolescents aux pouvoirs si différents de se construire.
Il fut un peu gêné par la question d'Yrianna et tenta une réponse :
- Mademoiselle Yrianna, que voilà une question fort piègeuse que celle-là... j'aime écouter mon instinct et il a guidé mes choix, ce n'est pas votre frimousse sympathique ou votre pouvoir mais un peu tout qui a fait que j'ai composé mon équipe de la sorte. Assimiler son environnement, l'analyser et y réagir, voilà quelque chose que vous pourrez répéter lors de mon futur cours que je n'ai pas encore tout à fait mis sur pied. dit-il en adressant un clin d'oeil à sa jeune élève.
Une autre de ses recrue fit son apparition. Néanmoins ce qui frappa tout de suite le professeur fut le contraste entre le cliché de son dossier et son apparente tristesse. Que pouvait-il être arrivé à cette jeune femme pour qu'elle semble porter un fardeau si lourd sur ses frêles épaules ? Avec le peu de psychologie qu'il avait mais toute sa spontanéité, Paolo tenta une approche :
- Bonjour... Wind c'est ça ?! Au moins je suis rassuré de voir que j'ai retenu les élèves de mon équipe, c'est déjà ça avec le peu de temps que j'ai eu... Maintenant que j'y pense, c'est vous qui avez une ouïe très développée, j'espère ne pas vous avoir blessé lors de mon... émouvante intervention. glissa-t-il avec un regard volontairement malicieux à l'adresse d'Esther.
Regardant Kitty avec un sourire enjôleur, il la salua :
- Bonjour mademoiselle. Poalo Santero, enchanté de vous connaître. accompagnant ses mots d'un légère révérence de la tête.
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Mer 8 Oct 2008 - 12:22
[fiou... commence à y avoir du monde, ici...]
La malice, comme le pensait Esther faisait bel et bien partie intégrante du caractère de la jeune LeX. Pourtant, celle-ci savait quand en faire montre et quand il valait mieux rester sérieux. Clairement, dans cette atmosphère bon enfant, malgré les réflexions de certains, la malice était là bienvenue. Mais certains commentaires risquaient d'avoir du mal à passer. Ainsi, son coéquipier, plutôt sanguin, réagit mal aux paroles du gros mutant. Il ne fut d'ailleurs pas le seul puisque le jeune garçon qui avait pris sa défense tout à l'heure s'enfuit en pleurant après que Niko lui eut dit qu'il était inutile et qu'il allait mourir dès la prochaine mission. Amarenna fronça les sourcils en se tournant vers le fautif.
"Niko, c'est bien ça? Excuse-moi, j'ai encore du mal à retenir tous les prénoms..."
Amy marqua un temps de silence, comme pour bien soupeser les mots qu'elle allait dire, puis se lança.
"Qui es-tu pour juger si quelqu'un est inutile ou pas? C'est à un enfant, que tu as parlé. La moindre des choses serait de prendre des gants. De plus, il vient de découvrir ses pouvoirs. C'est donc normal qu'il soit moins puissant que quelqu'un de plus âgé qui les a découverts depuis plus longtemps... Et..."
Elle se tut un instant avant de pousuivre:
"De plus, cela ne se fait pas de souhaiter la mort de quelqu'un. Vous avez enterré beaucoup des votres il y a deux mois. Je conçois qu'il soit difficile de continuer à vivre malgré cela, je conçois que vous n'ayiez pas envie de remplacer vos morts, mais... Comment peux-tu dire à un enfant qu'il va mourir? Le souhaites-tu réellement? As-tu donc si peu de coeur?"
Les dernières paroles de la jeune femme avaient été prononcées avec un froncement de sourcils accentué signe qu'elle n'appréciait très visiblement pas les paroles du gros mutant. Il lui avait semblé, au départ, quelqu'un de plutôt passif, doux, mais il se révélait en fait tout l'opposé de son apparence. Elle voulut se tourner vers l'enfant, mais remarqua que celui-ci se dirigeait déjà vers la porte de sortie. Amy poussa un petit soupir. Elle ne le connaissait pas assez pour aller le réconforter. Et sans doute préférait-il rester seul. Elle se tourna donc vers Juan et fit signe que ça n'était pas grave.
"Ca arrive à tout le monde, de mal comprendre... Il n'y a aucun soucis, ne t'inquiète pas... Je ne vais pas me froisser pour si peu... Elle lui adressa un clin d'oeil avant de poursuivre, plus bas:"Pour l'odeur, je crois que ça vient de celui qui se trouve dans les bras de Niko..."
A nouveau, elle lui adressa un clin d'oeil tandis qu'Yrianna lui glissait à son tour quelques mots à l'oreille. Amy esquissa un sourire à l'adresse de la jeune fille sans pour autant répondre. Lorsqu'on est dans un endroit où l'on ne connait personne, c'est un peu logique d'être sur la défensive... Elle-même, d'une certaine façon, l'était même si elle n'en montrait rien.
Ce qui surprit le plus la franco-américaine fut la façon dont la cuisinière, Hjördis, réagit à la question de leur professeure référante. Comme si elle était à l'armée. Amarenna fronça légèrement les sourcils, plus de surprise cependant qu'autre chose. D'ailleurs, elle sourit lorsque l'ethnopsychologue décréta qu'elle appellerait l'islandaise par son prénom et pas autrement. Mais cela n'avait rien de moqueur. Juste un peu d'amusement. Amarenna tourna de nouveau la tête vers la porte, juste pour voir entrer une jeune femme blonde qui devait avoir son âge, même si le deuil qu'elle portait la vieillissait, et une petite fille. Elle se demanda un instant ce qui était la cause de cette tristesse chez cette jeune femme. Elle n'était visiblement pas la seule, d'ailleurs, puisque le professeur référant de la jeune femme s'adressa immédiatement à elle. Ce n'est d'ailleurs qu'en entendant son prénom qu'Amy comprit pourquoi elle était toute de noir vêtue. Elle avait entendu parler de cette jeune femme qui avait perdu sa soeur deux mois plus tôt. Visiblement, elle ne s'en était pas encore remise, ce qui était bien compréhensible. Amy serait sans doute dans le même état qu'elle si Micha venait à mourir. Elle ne sut, cependant, quoi dire et se retourna donc vers Yrianna et Juan.
"Je pense que je vais quitter la cuisine. Vous allez faire quoi, tous les deux? Vous attendez que tout soit prêt, ou vous voulez aller faire un tour?"
La malice, comme le pensait Esther faisait bel et bien partie intégrante du caractère de la jeune LeX. Pourtant, celle-ci savait quand en faire montre et quand il valait mieux rester sérieux. Clairement, dans cette atmosphère bon enfant, malgré les réflexions de certains, la malice était là bienvenue. Mais certains commentaires risquaient d'avoir du mal à passer. Ainsi, son coéquipier, plutôt sanguin, réagit mal aux paroles du gros mutant. Il ne fut d'ailleurs pas le seul puisque le jeune garçon qui avait pris sa défense tout à l'heure s'enfuit en pleurant après que Niko lui eut dit qu'il était inutile et qu'il allait mourir dès la prochaine mission. Amarenna fronça les sourcils en se tournant vers le fautif.
"Niko, c'est bien ça? Excuse-moi, j'ai encore du mal à retenir tous les prénoms..."
Amy marqua un temps de silence, comme pour bien soupeser les mots qu'elle allait dire, puis se lança.
"Qui es-tu pour juger si quelqu'un est inutile ou pas? C'est à un enfant, que tu as parlé. La moindre des choses serait de prendre des gants. De plus, il vient de découvrir ses pouvoirs. C'est donc normal qu'il soit moins puissant que quelqu'un de plus âgé qui les a découverts depuis plus longtemps... Et..."
Elle se tut un instant avant de pousuivre:
"De plus, cela ne se fait pas de souhaiter la mort de quelqu'un. Vous avez enterré beaucoup des votres il y a deux mois. Je conçois qu'il soit difficile de continuer à vivre malgré cela, je conçois que vous n'ayiez pas envie de remplacer vos morts, mais... Comment peux-tu dire à un enfant qu'il va mourir? Le souhaites-tu réellement? As-tu donc si peu de coeur?"
Les dernières paroles de la jeune femme avaient été prononcées avec un froncement de sourcils accentué signe qu'elle n'appréciait très visiblement pas les paroles du gros mutant. Il lui avait semblé, au départ, quelqu'un de plutôt passif, doux, mais il se révélait en fait tout l'opposé de son apparence. Elle voulut se tourner vers l'enfant, mais remarqua que celui-ci se dirigeait déjà vers la porte de sortie. Amy poussa un petit soupir. Elle ne le connaissait pas assez pour aller le réconforter. Et sans doute préférait-il rester seul. Elle se tourna donc vers Juan et fit signe que ça n'était pas grave.
"Ca arrive à tout le monde, de mal comprendre... Il n'y a aucun soucis, ne t'inquiète pas... Je ne vais pas me froisser pour si peu... Elle lui adressa un clin d'oeil avant de poursuivre, plus bas:"Pour l'odeur, je crois que ça vient de celui qui se trouve dans les bras de Niko..."
A nouveau, elle lui adressa un clin d'oeil tandis qu'Yrianna lui glissait à son tour quelques mots à l'oreille. Amy esquissa un sourire à l'adresse de la jeune fille sans pour autant répondre. Lorsqu'on est dans un endroit où l'on ne connait personne, c'est un peu logique d'être sur la défensive... Elle-même, d'une certaine façon, l'était même si elle n'en montrait rien.
Ce qui surprit le plus la franco-américaine fut la façon dont la cuisinière, Hjördis, réagit à la question de leur professeure référante. Comme si elle était à l'armée. Amarenna fronça légèrement les sourcils, plus de surprise cependant qu'autre chose. D'ailleurs, elle sourit lorsque l'ethnopsychologue décréta qu'elle appellerait l'islandaise par son prénom et pas autrement. Mais cela n'avait rien de moqueur. Juste un peu d'amusement. Amarenna tourna de nouveau la tête vers la porte, juste pour voir entrer une jeune femme blonde qui devait avoir son âge, même si le deuil qu'elle portait la vieillissait, et une petite fille. Elle se demanda un instant ce qui était la cause de cette tristesse chez cette jeune femme. Elle n'était visiblement pas la seule, d'ailleurs, puisque le professeur référant de la jeune femme s'adressa immédiatement à elle. Ce n'est d'ailleurs qu'en entendant son prénom qu'Amy comprit pourquoi elle était toute de noir vêtue. Elle avait entendu parler de cette jeune femme qui avait perdu sa soeur deux mois plus tôt. Visiblement, elle ne s'en était pas encore remise, ce qui était bien compréhensible. Amy serait sans doute dans le même état qu'elle si Micha venait à mourir. Elle ne sut, cependant, quoi dire et se retourna donc vers Yrianna et Juan.
"Je pense que je vais quitter la cuisine. Vous allez faire quoi, tous les deux? Vous attendez que tout soit prêt, ou vous voulez aller faire un tour?"
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Mer 8 Oct 2008 - 14:22
[HJ : je te fais de la place, Amy :P]
communicateur de Wind a écrit:-Larsen? Tu veux nous rejoindre chez Jen, on a un mot à te dire...
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Mer 8 Oct 2008 - 19:11
Juan serra les poings. Cette fois ils avaient dépassé les bornes tout les deux à leur manières.
*Mais de quel droit il dit ça. Cette maison porte déjà de nombreuses traces de la mort. Vraiment pas la peine qu'il en rajoute. En plus si ça se trouve l'Inuit est plus vaillant qu'il n'y parait. En plus parler de la mort comme ça c'est pas bien.*
Alors qu'il s'apprêtait à répondre à Wind, les paroles de Nikko lui rappelèrent des détails de son passé. Rien de vraiment grave, mais le jeune mexicain était quelqu'un de sanguin.
"Dis-donc toi là, le type dans sa chaise en train de bouffer des yaourts à plus savoir qu'en faire, ça va pas de parler comme ça à des enfants. Tu te crois meilleur que lui, parce que ton pouvoir te permet de faire des régimes accélérés. Franchement regardes toi avant de parler des autres. En plus souhaiter la mort de quelqu'un ici et dans les circonstances actuelles, c'est pas bien. C'est ton futur coéquipier, alors au lieu de le rabaisser, ça serait plus intelligent de l'aider à progresser.
Et pour finir, saches, que les frites sont faites à partir des patates, et donc en mangeant des frites, tu manges des légumes."
Puis il se tourna vers Amarenna.
"Je vais faire un tour dans le jardin. Si je reste ici, y en a qui vont manger le carrelage de la cuisine en guise de plat de résistance, et je doute que cela fasse plaisir à Mademoiselle Kofman"
Juan se leva de table et se dirigea vers la porte de la cuisine, puis avant de quitter la pièce, il se tourna vers Wind.
"Je suis désolé, mais je ne pourrais pas prendre de thé maintenant, je risquerais de le jeter à la figure de certaines personnes plutôt que de le boire."
[ Le jardin.]
*Mais de quel droit il dit ça. Cette maison porte déjà de nombreuses traces de la mort. Vraiment pas la peine qu'il en rajoute. En plus si ça se trouve l'Inuit est plus vaillant qu'il n'y parait. En plus parler de la mort comme ça c'est pas bien.*
Alors qu'il s'apprêtait à répondre à Wind, les paroles de Nikko lui rappelèrent des détails de son passé. Rien de vraiment grave, mais le jeune mexicain était quelqu'un de sanguin.
"Dis-donc toi là, le type dans sa chaise en train de bouffer des yaourts à plus savoir qu'en faire, ça va pas de parler comme ça à des enfants. Tu te crois meilleur que lui, parce que ton pouvoir te permet de faire des régimes accélérés. Franchement regardes toi avant de parler des autres. En plus souhaiter la mort de quelqu'un ici et dans les circonstances actuelles, c'est pas bien. C'est ton futur coéquipier, alors au lieu de le rabaisser, ça serait plus intelligent de l'aider à progresser.
Et pour finir, saches, que les frites sont faites à partir des patates, et donc en mangeant des frites, tu manges des légumes."
Puis il se tourna vers Amarenna.
"Je vais faire un tour dans le jardin. Si je reste ici, y en a qui vont manger le carrelage de la cuisine en guise de plat de résistance, et je doute que cela fasse plaisir à Mademoiselle Kofman"
Juan se leva de table et se dirigea vers la porte de la cuisine, puis avant de quitter la pièce, il se tourna vers Wind.
"Je suis désolé, mais je ne pourrais pas prendre de thé maintenant, je risquerais de le jeter à la figure de certaines personnes plutôt que de le boire."
[ Le jardin.]
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Mer 8 Oct 2008 - 21:30
Niko ne fut pas étonné de la réaction de Kallali, il le vit partir avec soulagement. il n'aimait pas jouer les salauds... Sauf avec Rob... Mais la tritesse dans la voix du petit esquimaux au moment de partir et lui fit regretter ses paroles. Il allait se lever en poussant Alix pour qu'il se lève aussi et le laisse partir, Quand Amerana et Juan se liguèrent contre lui. Il écouta ce qu'il avait à lui dire en évitant soigneusemet leurs regards et fini par dire:
- C'est justement parce que je veux plus qu'il y ait de mort que je lui ait dit ça! Il a quoi 13, 15 ans? A cet age, on devrait pas parcourir le monde pour faire des missions dangereuses, on devrait rester chez soit à faire de la console, regarder la télé et parler des filles avec les copains. Si vous voulez un exemple concret, allez demander à Louis, Manbot et Ri... et les autres ce qu'ils en pensent. Et puis de quoi vous vous mélez tout les deux! Je vous ai pas sonné. Occupez vous de vos affaires! Vous êtes que des bleus! Vous y connaissait rien!
Niko évita soigneusement de parler de River en voyant Wind arriver. Il n'avait jamais beaucoup parlé avec elle. mais puisqu'il avait adoré Artémis, il était normal qu'il l'apprécie elle aussi. Alors que Juan s'en allait, il se jeta rageusement sur son yaourt pour le dévorer. Puis d'un coup, il le repoussa et il demanda à Alix de le laisser partir et se dirigea vers un placard à gauche de la gasinière qu'il tira vers lui. Tout le monde pu alors découvrir sa nouvelle planque de bonbon. Il attrapa un paquet et sortit, sans rien ranger, à la recherche de l'Inuit .
[ Jardin ]
- C'est justement parce que je veux plus qu'il y ait de mort que je lui ait dit ça! Il a quoi 13, 15 ans? A cet age, on devrait pas parcourir le monde pour faire des missions dangereuses, on devrait rester chez soit à faire de la console, regarder la télé et parler des filles avec les copains. Si vous voulez un exemple concret, allez demander à Louis, Manbot et Ri... et les autres ce qu'ils en pensent. Et puis de quoi vous vous mélez tout les deux! Je vous ai pas sonné. Occupez vous de vos affaires! Vous êtes que des bleus! Vous y connaissait rien!
Niko évita soigneusement de parler de River en voyant Wind arriver. Il n'avait jamais beaucoup parlé avec elle. mais puisqu'il avait adoré Artémis, il était normal qu'il l'apprécie elle aussi. Alors que Juan s'en allait, il se jeta rageusement sur son yaourt pour le dévorer. Puis d'un coup, il le repoussa et il demanda à Alix de le laisser partir et se dirigea vers un placard à gauche de la gasinière qu'il tira vers lui. Tout le monde pu alors découvrir sa nouvelle planque de bonbon. Il attrapa un paquet et sortit, sans rien ranger, à la recherche de l'Inuit .
[ Jardin ]
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Petit encas pensif
Mer 8 Oct 2008 - 22:51
"Me brûler les ailes ? J'aimerai bien cher collègue... Mais je ne pense pas que vous soyez assez bouillant pour me faire le moindre effet"
L'air félin, le sourire aux lèvres, Esther reprit :
"La chaleur, le froid ne sont plus que de lointains souvenirs pour moi... Vous pourriez réduire la pièce en cendres que j'en baillerai d'ennui"
Il avait l'air sympathique, pas méchant quoi... L'israélienne se disait que si elle aimait les chics types, elle pourrait presque finir par l'apprécier.
La cuisine semblait pendant tout ce temps en proie à diverses tensions. Un gros garçon qui avait besoin d'un bon régime se faisait enguirlander par Juan au sujet du frêle inuit larmoyant... Note mentale pour plus tard : elle allait avoir du pain sur la planche...
La petite fille qui s'adressait à elle lui posait en revanche une question qui se tenait. C'est quoi ton métier à toi ?
Esther la regarda du haut de ses bottes de cavalière.
"Et bien, Mademoiselle, je suis d'abord psychologue. Je fais le même travail que Mademoiselle Deneos, mais peut être un peu différemment c'est tout... Il faut me considérer comme une boite à outil en matière d'équilibre mental. Peu importe de comment ça fonctionne chez vous et pourquoi ça coince ou pas, l'inconscient n'est pas un de mes dadas, ce qui m'intéresse c'est comment faire pour que ça aille. Point barre"
La méthode Bateson quoi.
"Alors, je m'intéresse aux gens, d'où ils viennent, comment ils ont été éduqués, qu'est ce qui semble les empêcher d'avancer et j'en discute avec eux... Et ensemble, nous trouvons un "truc", une astuce pour régler leurs problèmes. Je n'impose pas de solution, j'aide à en trouver. Que ce soit de la poudre de perlimpinpin ou de la science m'est absolument indifférent. Ce qui compte et c'est mon cœur de métier, c'est que les gens aillent biens..."
Esther sourit. Pas par bienveillance. Pas par sympathie pour la fillette. Mais par autosatisfaction : elle faisait le métier qui lui plaisait et elle était là pour ça.
N'ayant plus envie de boire plus de café, ni de connaître plus en avant des jeunes qu'elle serait forcée à un moment ou à un autre d'apprendre par coeur, elle décida de se retirer pour prendre possession de son bureau.
A l'attention de tout le monde, elle lança d'une voix qui ne se voulait pas hautaine, mais qui l'était un peu tout de même :
"A plus tard les enfants"
Sur le pas de la porte, elle se retourna et ajouta, malicieusement :
"A plus tard, Monsieur le Grand enfant"
Et elle quitta la pièce...
Bureau de Vadim
L'air félin, le sourire aux lèvres, Esther reprit :
"La chaleur, le froid ne sont plus que de lointains souvenirs pour moi... Vous pourriez réduire la pièce en cendres que j'en baillerai d'ennui"
Il avait l'air sympathique, pas méchant quoi... L'israélienne se disait que si elle aimait les chics types, elle pourrait presque finir par l'apprécier.
La cuisine semblait pendant tout ce temps en proie à diverses tensions. Un gros garçon qui avait besoin d'un bon régime se faisait enguirlander par Juan au sujet du frêle inuit larmoyant... Note mentale pour plus tard : elle allait avoir du pain sur la planche...
La petite fille qui s'adressait à elle lui posait en revanche une question qui se tenait. C'est quoi ton métier à toi ?
Esther la regarda du haut de ses bottes de cavalière.
"Et bien, Mademoiselle, je suis d'abord psychologue. Je fais le même travail que Mademoiselle Deneos, mais peut être un peu différemment c'est tout... Il faut me considérer comme une boite à outil en matière d'équilibre mental. Peu importe de comment ça fonctionne chez vous et pourquoi ça coince ou pas, l'inconscient n'est pas un de mes dadas, ce qui m'intéresse c'est comment faire pour que ça aille. Point barre"
La méthode Bateson quoi.
"Alors, je m'intéresse aux gens, d'où ils viennent, comment ils ont été éduqués, qu'est ce qui semble les empêcher d'avancer et j'en discute avec eux... Et ensemble, nous trouvons un "truc", une astuce pour régler leurs problèmes. Je n'impose pas de solution, j'aide à en trouver. Que ce soit de la poudre de perlimpinpin ou de la science m'est absolument indifférent. Ce qui compte et c'est mon cœur de métier, c'est que les gens aillent biens..."
Esther sourit. Pas par bienveillance. Pas par sympathie pour la fillette. Mais par autosatisfaction : elle faisait le métier qui lui plaisait et elle était là pour ça.
N'ayant plus envie de boire plus de café, ni de connaître plus en avant des jeunes qu'elle serait forcée à un moment ou à un autre d'apprendre par coeur, elle décida de se retirer pour prendre possession de son bureau.
A l'attention de tout le monde, elle lança d'une voix qui ne se voulait pas hautaine, mais qui l'était un peu tout de même :
"A plus tard les enfants"
Sur le pas de la porte, elle se retourna et ajouta, malicieusement :
"A plus tard, Monsieur le Grand enfant"
Et elle quitta la pièce...
Bureau de Vadim
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Mer 8 Oct 2008 - 23:12
Bah pf… Yrianna n’avait pas très envie de quitter l’endroit en fait. Tout le monde commençait à s’en aller, probablement découragé par l’attente du repas au milieu de cette fourmilière grouillante. Il allait falloir une bonne raison à Amy pour qu’elle se décide donc à quitter la pièce. Cela dit, Yrianna avait bien envie de laisser quelque commentaire à l’attention de sa camarade à propos des compliments qu’elle avait reçu de la part de son professeur, à l’abri des oreilles indiscrètes, cela allait de soi. Un joli minois ? C’était bien la première fois qu’on lui disait les choses comme ça, et elle aimait terriblement les compliments. Bon, il était hors de question de se laisser aller aux émois de tout à l’heure dans la salle de classe, mais tout de même, ce n’était vraiment pas gagné d’avance.
Le point positif de ce court échange avec son professeur principal était de toute évidence le fait qu’il lui avait permis d’occulter sa non réponse. Pour faire dans l’évasif, on ne pouvait pas mieux tomber. Il était certes timide devant tout le monde, mais il ne manquait pas de répondant et de réflexion face aux petits nombres. Un prof diplomate et franchement sympathique, i l n’y avait franchement rien de mieux à attendre. Ce n’était donc pas avec lui qu’elle allait se prendre une grosse gueulante parce qu’elle faisait un pet de travers. Du moins, c’était presque sûr, même s’il ne fallait pas toujours se prêter au jeu des apparences.
Se perdant dans des banalités sans nom, la mutante resta un peu estomaquée par la conclusion de l’homme magma. Assimiler, interpréter, réagir ? Non, ça n’était déjà plus ça…Bon bah, pour ce qui était de passer pour la chouchoute du prof en connaissant déjà un petit bout de son programme, elle repasserait, c’était certain. Au moins, elle avait déjà un aperçu globale de ce qui les attendait, c’était déjà pas mal.
(Pourvu qu’on face plein de travaux pratiques et d’exercice sur le terrain ! Y’en a marre de rester assis sur une chaise tout le temps… Heureusement que y’avait Carrie pour nous sortir un peu de la routine ce matin !)
Yrianna avait hâte de prendre son premier cours, et maintenant le premier contact derrière elle, elle n’avait plus rien à redouter, elle avait réussi à tout bien maîtriser comme il le fallait, et c’était déjà une chose formidable en soi.
Et puis, juste après, alors que les deux enseignants s'entretenaîent comme chien et chat, e se leva comme les autres, outrée, pour accuser un peu du regard le vilain Nico qui avait agi en véritable goujat, mais elle estima qu’il en avait bien assez reçu en pleine tronche pour ne pas en rajouter une couche, et pas de graisse…
Juan s’en alla presque aussitôt, plongé dans une rage sans non qui inquiétait la demoiselle un tantinet surprise. Pourquoi fallait-il toujours que les gens succombent ainsi à leur émotion ? Ca restait toujours un mystère pour Yriah, et elle se doutait que personne ne détenait la réponse, à part peut-être…
« Ouai bon bah on te suit mon cher… Mais pas trop longtemps hein pour ma part, pasque j’ai faim, juste histoire de se passer les nerfs sur un tronc d’arbre ou… tout ce que tu voudras d’autre ! »
Et elle se lança à sa suite. Finalement, ce n’était pas Ammarena mais bel et bien ce grand rustre qui voulait jouer du muscle qui réussi à la convaincre. Franchement, il avait un sacré toupet ce gars là…
Le point positif de ce court échange avec son professeur principal était de toute évidence le fait qu’il lui avait permis d’occulter sa non réponse. Pour faire dans l’évasif, on ne pouvait pas mieux tomber. Il était certes timide devant tout le monde, mais il ne manquait pas de répondant et de réflexion face aux petits nombres. Un prof diplomate et franchement sympathique, i l n’y avait franchement rien de mieux à attendre. Ce n’était donc pas avec lui qu’elle allait se prendre une grosse gueulante parce qu’elle faisait un pet de travers. Du moins, c’était presque sûr, même s’il ne fallait pas toujours se prêter au jeu des apparences.
Se perdant dans des banalités sans nom, la mutante resta un peu estomaquée par la conclusion de l’homme magma. Assimiler, interpréter, réagir ? Non, ça n’était déjà plus ça…Bon bah, pour ce qui était de passer pour la chouchoute du prof en connaissant déjà un petit bout de son programme, elle repasserait, c’était certain. Au moins, elle avait déjà un aperçu globale de ce qui les attendait, c’était déjà pas mal.
(Pourvu qu’on face plein de travaux pratiques et d’exercice sur le terrain ! Y’en a marre de rester assis sur une chaise tout le temps… Heureusement que y’avait Carrie pour nous sortir un peu de la routine ce matin !)
Yrianna avait hâte de prendre son premier cours, et maintenant le premier contact derrière elle, elle n’avait plus rien à redouter, elle avait réussi à tout bien maîtriser comme il le fallait, et c’était déjà une chose formidable en soi.
Et puis, juste après, alors que les deux enseignants s'entretenaîent comme chien et chat, e se leva comme les autres, outrée, pour accuser un peu du regard le vilain Nico qui avait agi en véritable goujat, mais elle estima qu’il en avait bien assez reçu en pleine tronche pour ne pas en rajouter une couche, et pas de graisse…
Juan s’en alla presque aussitôt, plongé dans une rage sans non qui inquiétait la demoiselle un tantinet surprise. Pourquoi fallait-il toujours que les gens succombent ainsi à leur émotion ? Ca restait toujours un mystère pour Yriah, et elle se doutait que personne ne détenait la réponse, à part peut-être…
« Ouai bon bah on te suit mon cher… Mais pas trop longtemps hein pour ma part, pasque j’ai faim, juste histoire de se passer les nerfs sur un tronc d’arbre ou… tout ce que tu voudras d’autre ! »
Et elle se lança à sa suite. Finalement, ce n’était pas Ammarena mais bel et bien ce grand rustre qui voulait jouer du muscle qui réussi à la convaincre. Franchement, il avait un sacré toupet ce gars là…
Jardin
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Mer 8 Oct 2008 - 23:55
Wind hocha simplement la tête quand la fillette accepta une tasse de thé, et la lui servit. Elle lui tendit miel et cuiller, au cas où elle en souhaiterait, et son regard erra un instant sur le reste de la salle, dans l'attente d'une réponse, qui ne vint pas tout de suite. Kitty s'adressait à la professeur des Lex, et l'anglaise resta en retrait. Mais pas seule, vu que son nouveau professeur référent s'approcha. Elle secoua légèrement la tête lorsqu'il évoqua le larsen qu'il avait provoqué lors de son discours.
- Je tolère assez bien les sons, même un peu hors normes...
Ca n'était pas totalement vrai, elle supportait relativement bien les sons qu'elle émettait, même au seuil de douleur, parce qu'elle les focalisait. Elle supportait les infrasons et ultrasons proches aussi, mais son seuil de douleur restait pour l'heure équivalent à celui des autres. Pourtant, elle n'avait pas vraiment tiqué, ce point-ci était plutôt vrai : le son strident du micro n'arrivait pas à une telle intensité, et puis le professeur Zachary avait lui-même produit un de ces effets sonores en commençant son discours.
Certains commençaient à parler de quitter la pièce, et la londonienne leur en savait gré. Elle préférait les milieux moins chargés, et sitôt que Kitty aurait mangé, elle proposerait à la fillette de sortir, comme elles l'avaient prévu au départ. C'était sans compter son communicateur, qui résonna dans la pièce. Nan. L'espace d'un instant, son regard sembla s'éclairer pendant le court message de son ancien co-équipier. Il devait lui parler, avec Jen ? Elle supposait que ça avait un lien avec la modification des équipes annoncée plus tôt dans la matinée.
Le Professeur Santero s'adressa à Kitty d'une façon qui fit perdurer l'éclat de son regard un instant de plus, et puis elle se tourna vers l'enfant, sirotant tranquillement le thé qu'elle s'était servie, en attendant d'éventuelles demandes. Elle ne se voyait pas laisser sa petite camarade seule dans la cuisine, alors qu'Alixtide s'y trouvait. Elle n'avait rien contre le français, même si elle avait souvent beaucoup de mal à le suivre, mais elle savait que la petite JustiX ne l'appréciait que peu, et qu'il avait tendance, lui, au contraire, à un peu trop s'approcher d'elle, ce qui la mettait mal à l'aise. Elle se souvenait du barbecue, encore, où ils avaient dû la ramener à sa chambre après une crise qu'il avait provoquée, et elle ne souhaitait pas voir l'épisode se renouveler, même si c'était involontaire...
A ce moment-là, le jeune hispanique qui était arrivé juste après le drame, Juan, s'enflamma et se dirigea vers la sortie, s'excusant auprès d'elle de ne pas partager son thé, ce qui lui fit simplement hausser les épaules. Elle ne semblait pas plus touchée que ça par les tensions de la pièce, et à dire le vrai, tant que ça n'en venait pas aux mains (ou aux pouvoirs), elle ne voyait pas pourquoi intervenir. Déjà que quand une situation la concernait de plus près, elle n'était pas sûre d'agir correctement, même pour défendre quelqu'un, alors quand ça ne la concernait pas... Niko quittait la pièce à son tour, bientôt suivi par sa nouvelle coéquipière, Yrianna et la nouvelle prof, directrice des LeX. Et sans qu'elle s'en rende tout d'abord compte, la blonde se détendit légèrement.
Elle avait bien compris quand Niko s'était ravisé, qu'il allait citer River. Et même si elle pensait toujours à elle, et que cela lui faisait toujours mal, elle ne comprenait pas trop bien pourquoi plus personne à part Kitty n'osait prononcer le nom de sa cadette en sa présence. Elle ne mourrait pas une seconde fois pour ça. Et elle ne reviendrait pas non plus s'ils ne parlaient plus d'elle. Tout ce qu'ils pouvaient dire ne changerait rien, alors qu'est-ce qui les empêchait de dire à voix haute que River était morte ? Elle garda ses pensées pour elle, cependant. Elle se doutait bien qu'ils essayaient d'éviter de lui faire du mal, mais elle songeait que leur démarche restait vaine.
Cela dit, elle était tout à fait d'accord avec lui : Kalalli n'avait rien à faire dans une équipe qui serait sans doute amenée à affronter des situations périlleuses, pas plus que Laura, ou Kitty. Elle en restait persuadée, comme elle l'avait toujours été. Mais étaient-elles plus en sécurité à l'institut ? Après ce qui s'était passé, elle en doutait tout autant... Il lui semblait que nulle part ils ne pourraient être en paix, simplement parce qu'ils étaient dotés de capacités hors normes. Elle avait haï les siennes, tout d'abord, elle n'était pas sûre de les aimer davantage à présent. Elle baissa alors le regard, songeuse, et puis, après avoir inspiré profondément, comme si prendre la parole devenait un effort incommensurable, elle se tourna vers Joachim, marmiton improvisé au service de la scandinave avec Jay.
- Jo... Si je monte voir Nan et Jen une minute, tu peux t'occuper de Kitty le temps du déjeuner ?
Elle se pencha vers la petite fille, mais abandonna bien vite l'idée d'esquisser un sourire, qui n'aurait pas pu être sincère.
- Je n'en ai pas pour longtemps, Kit', et ensuite on ira dehors, promis.
Elle se redressa, et finit par reposer son regard vers son professeur référent, pour s'adresser à lui sur un ton étrangement neutre.
- Je crois que nous remettrons la prise de contact à plus tard, professeur...
Elle ne doutait pas cependant que l'occasion se présente. Une nouvelle gorgée de thé, et elle tourna la tête vers Jo, attendant la réaction de celui qui avait, un soir, été son confident bien malgré lui... et malgré elle.
- Je tolère assez bien les sons, même un peu hors normes...
Ca n'était pas totalement vrai, elle supportait relativement bien les sons qu'elle émettait, même au seuil de douleur, parce qu'elle les focalisait. Elle supportait les infrasons et ultrasons proches aussi, mais son seuil de douleur restait pour l'heure équivalent à celui des autres. Pourtant, elle n'avait pas vraiment tiqué, ce point-ci était plutôt vrai : le son strident du micro n'arrivait pas à une telle intensité, et puis le professeur Zachary avait lui-même produit un de ces effets sonores en commençant son discours.
Certains commençaient à parler de quitter la pièce, et la londonienne leur en savait gré. Elle préférait les milieux moins chargés, et sitôt que Kitty aurait mangé, elle proposerait à la fillette de sortir, comme elles l'avaient prévu au départ. C'était sans compter son communicateur, qui résonna dans la pièce. Nan. L'espace d'un instant, son regard sembla s'éclairer pendant le court message de son ancien co-équipier. Il devait lui parler, avec Jen ? Elle supposait que ça avait un lien avec la modification des équipes annoncée plus tôt dans la matinée.
Le Professeur Santero s'adressa à Kitty d'une façon qui fit perdurer l'éclat de son regard un instant de plus, et puis elle se tourna vers l'enfant, sirotant tranquillement le thé qu'elle s'était servie, en attendant d'éventuelles demandes. Elle ne se voyait pas laisser sa petite camarade seule dans la cuisine, alors qu'Alixtide s'y trouvait. Elle n'avait rien contre le français, même si elle avait souvent beaucoup de mal à le suivre, mais elle savait que la petite JustiX ne l'appréciait que peu, et qu'il avait tendance, lui, au contraire, à un peu trop s'approcher d'elle, ce qui la mettait mal à l'aise. Elle se souvenait du barbecue, encore, où ils avaient dû la ramener à sa chambre après une crise qu'il avait provoquée, et elle ne souhaitait pas voir l'épisode se renouveler, même si c'était involontaire...
A ce moment-là, le jeune hispanique qui était arrivé juste après le drame, Juan, s'enflamma et se dirigea vers la sortie, s'excusant auprès d'elle de ne pas partager son thé, ce qui lui fit simplement hausser les épaules. Elle ne semblait pas plus touchée que ça par les tensions de la pièce, et à dire le vrai, tant que ça n'en venait pas aux mains (ou aux pouvoirs), elle ne voyait pas pourquoi intervenir. Déjà que quand une situation la concernait de plus près, elle n'était pas sûre d'agir correctement, même pour défendre quelqu'un, alors quand ça ne la concernait pas... Niko quittait la pièce à son tour, bientôt suivi par sa nouvelle coéquipière, Yrianna et la nouvelle prof, directrice des LeX. Et sans qu'elle s'en rende tout d'abord compte, la blonde se détendit légèrement.
Elle avait bien compris quand Niko s'était ravisé, qu'il allait citer River. Et même si elle pensait toujours à elle, et que cela lui faisait toujours mal, elle ne comprenait pas trop bien pourquoi plus personne à part Kitty n'osait prononcer le nom de sa cadette en sa présence. Elle ne mourrait pas une seconde fois pour ça. Et elle ne reviendrait pas non plus s'ils ne parlaient plus d'elle. Tout ce qu'ils pouvaient dire ne changerait rien, alors qu'est-ce qui les empêchait de dire à voix haute que River était morte ? Elle garda ses pensées pour elle, cependant. Elle se doutait bien qu'ils essayaient d'éviter de lui faire du mal, mais elle songeait que leur démarche restait vaine.
Cela dit, elle était tout à fait d'accord avec lui : Kalalli n'avait rien à faire dans une équipe qui serait sans doute amenée à affronter des situations périlleuses, pas plus que Laura, ou Kitty. Elle en restait persuadée, comme elle l'avait toujours été. Mais étaient-elles plus en sécurité à l'institut ? Après ce qui s'était passé, elle en doutait tout autant... Il lui semblait que nulle part ils ne pourraient être en paix, simplement parce qu'ils étaient dotés de capacités hors normes. Elle avait haï les siennes, tout d'abord, elle n'était pas sûre de les aimer davantage à présent. Elle baissa alors le regard, songeuse, et puis, après avoir inspiré profondément, comme si prendre la parole devenait un effort incommensurable, elle se tourna vers Joachim, marmiton improvisé au service de la scandinave avec Jay.
- Jo... Si je monte voir Nan et Jen une minute, tu peux t'occuper de Kitty le temps du déjeuner ?
Elle se pencha vers la petite fille, mais abandonna bien vite l'idée d'esquisser un sourire, qui n'aurait pas pu être sincère.
- Je n'en ai pas pour longtemps, Kit', et ensuite on ira dehors, promis.
Elle se redressa, et finit par reposer son regard vers son professeur référent, pour s'adresser à lui sur un ton étrangement neutre.
- Je crois que nous remettrons la prise de contact à plus tard, professeur...
Elle ne doutait pas cependant que l'occasion se présente. Une nouvelle gorgée de thé, et elle tourna la tête vers Jo, attendant la réaction de celui qui avait, un soir, été son confident bien malgré lui... et malgré elle.
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Re: Petit encas pensif
Jeu 9 Oct 2008 - 14:14
Paolo éclata d'un rire franc et massif, le moins que l'on puisse dire est que sa nouvelle collègue était dotée d'une solide répartie sans être dénuée d'un certain sens de l'humour ou tout du moins du second degré. C'était un agréable moment de légèreté dans cette matinée à l'ambiance parfois pesante. Il l'aurait bien remerciée si cela n'avait pas risqué de rompre le charme aussi se contenta-t-il de répondre :
- Je me rend, un point pour vous, balle au centre mademoiselle l'éthnopsychologue.
Lorsque celle-ci décida de partir et les salua, Paolo tenta une dernière boutade lui aussi :
- A très bientôt, ce fut... émouvant ! dit-il avec un large sourire.
Lui qui pensait rompre la glace avec son étudiante se retrouva le nez collé à l'iceberg. La réponse n'était pas sèche mais le côté direct lui faisait plutôt penser à une économie de mots. un léger soulagement vint lorsqu'elle sembla recevoir un message, surement grâce à cet étrange communicateur qu'on leur donnait à tous. Quand Wind quitta la pièce, son professeur lui répondit d'un ton chaleureux et le sourire aux lèvres :
- Cela ne fait rien, nous nous reverrons très bientôt mademoiselle Wind.
Décidément, il allait commencer par croire que toutes ses interlocutrices s'échappaient, ou alors il se faisait si tard que ça et il ne s'en était pas rendu compte ? C'était quelque chose d'assez habituel chez lui que de ne pas voir le temps passer. Il se dit qu'il devrait mettre sa montre à biper toutes les heures pour garder ne serait-ce qu'une oreille dans le présent.
Le présent...
L'image de Mlle Deneos si troublée à la réunion de rentrée lui revint. Il n'avait pas vraiment encore osé lui parler de son sentiment quant à son trouble visible, elle n'allait pas bien, c'était évident même pour quelqu'un qui ne la connaissait pas. Mais qu'allait-il faire ? Lui ? Il avait déjà bien assez de mal à gérer sa propre vie sentimentale alors essayer de réconforter la psychologue d'une école servant de cible à tous les détraqués du monde... facile ! Il valait encore mieux s'enduire de miel et se rouler dans une fourmilière c'était moins risqué ! Mais après tout... pouvoir se téléporter d'un continent à un autre ou geler l'air c'était fou aussi, non ?! Et qu'avait-il à perdre sinon juste sa crédibilité et un peu d'estime ?
Pendant ce temps, Paolo semblait vraiment déconnecté de la réalité. Il aurait eu un pouvoir de projection astrale et serait en ce moment même en train de faire une balade sur la Lune qu'il en aurait été plus présent à cet instant.
- Je me rend, un point pour vous, balle au centre mademoiselle l'éthnopsychologue.
Lorsque celle-ci décida de partir et les salua, Paolo tenta une dernière boutade lui aussi :
- A très bientôt, ce fut... émouvant ! dit-il avec un large sourire.
Lui qui pensait rompre la glace avec son étudiante se retrouva le nez collé à l'iceberg. La réponse n'était pas sèche mais le côté direct lui faisait plutôt penser à une économie de mots. un léger soulagement vint lorsqu'elle sembla recevoir un message, surement grâce à cet étrange communicateur qu'on leur donnait à tous. Quand Wind quitta la pièce, son professeur lui répondit d'un ton chaleureux et le sourire aux lèvres :
- Cela ne fait rien, nous nous reverrons très bientôt mademoiselle Wind.
Décidément, il allait commencer par croire que toutes ses interlocutrices s'échappaient, ou alors il se faisait si tard que ça et il ne s'en était pas rendu compte ? C'était quelque chose d'assez habituel chez lui que de ne pas voir le temps passer. Il se dit qu'il devrait mettre sa montre à biper toutes les heures pour garder ne serait-ce qu'une oreille dans le présent.
Le présent...
L'image de Mlle Deneos si troublée à la réunion de rentrée lui revint. Il n'avait pas vraiment encore osé lui parler de son sentiment quant à son trouble visible, elle n'allait pas bien, c'était évident même pour quelqu'un qui ne la connaissait pas. Mais qu'allait-il faire ? Lui ? Il avait déjà bien assez de mal à gérer sa propre vie sentimentale alors essayer de réconforter la psychologue d'une école servant de cible à tous les détraqués du monde... facile ! Il valait encore mieux s'enduire de miel et se rouler dans une fourmilière c'était moins risqué ! Mais après tout... pouvoir se téléporter d'un continent à un autre ou geler l'air c'était fou aussi, non ?! Et qu'avait-il à perdre sinon juste sa crédibilité et un peu d'estime ?
Pendant ce temps, Paolo semblait vraiment déconnecté de la réalité. Il aurait eu un pouvoir de projection astrale et serait en ce moment même en train de faire une balade sur la Lune qu'il en aurait été plus présent à cet instant.
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Re: Petit encas pensif
Jeu 9 Oct 2008 - 14:46
La répartie de Juan fut dans le même style que celle d'Amy, à la différence près que la jeune femme avait été plus diplomate. La mutante ne put s'empêcher de sourire en voyant qu'au moins, son coéquipier et elle partageaient quelques points communs. Elle hocha la tête lorsqu'il décida d'aller dans le jardin avant de cogner sur Niko, envie qu'elle comprenait tout à fait. Néanmoins, en tant qu'adepte du kung fu, un art martial chinois, elle savait qu'il ne servait à rien de se laisser emporter par la colère. Au moins, Juan était d'accord pour quitter la pièce, même s'il ne les attendait pas réellement, Yrianna et elle.
La répartie du gros mutant fut plutôt cinglante, bien qu'il s'interrompe au milieu en s'arrêtant en plein milieu d'un nom. Un regard à la jeune femme vêtue de noir et les soupçons de la franco-américaine se vérifièrent. Elle était bien la soeur de l'une des décédés. Amy frissonna légèrement en s'imaginant à la place de Wind. Que ferait-elle si Micha se faisait tuer? Sans doute partirait-elle en croisière contre les auteurs de la mort de l'être qui lui était le plus cher au monde avec son père. Néanmoins, elle ne pouvait que comprendre la réaction de Larsen.
Yrianna, à son tour, répondit positivement à la proposition de quitter la cuisine et Amy, avant de la suivre, s'empara de sa pomme entamée. Sans doute cela lui suffirait-il pour une bonne partie de l'après-midi. Quant au paquet de bonbons sorti par Niko, elle ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. S'il n'avait été aussi méchant avec un enfant, elle lui aurait sans doute conseillé un bon fruit, comme une pomme, qui contenait beaucoup de fibre et avait une tendance coupe-faim. Mais bon...
[ jardin]
[cette fois, j'ai fait court^^]
La répartie du gros mutant fut plutôt cinglante, bien qu'il s'interrompe au milieu en s'arrêtant en plein milieu d'un nom. Un regard à la jeune femme vêtue de noir et les soupçons de la franco-américaine se vérifièrent. Elle était bien la soeur de l'une des décédés. Amy frissonna légèrement en s'imaginant à la place de Wind. Que ferait-elle si Micha se faisait tuer? Sans doute partirait-elle en croisière contre les auteurs de la mort de l'être qui lui était le plus cher au monde avec son père. Néanmoins, elle ne pouvait que comprendre la réaction de Larsen.
Yrianna, à son tour, répondit positivement à la proposition de quitter la cuisine et Amy, avant de la suivre, s'empara de sa pomme entamée. Sans doute cela lui suffirait-il pour une bonne partie de l'après-midi. Quant au paquet de bonbons sorti par Niko, elle ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. S'il n'avait été aussi méchant avec un enfant, elle lui aurait sans doute conseillé un bon fruit, comme une pomme, qui contenait beaucoup de fibre et avait une tendance coupe-faim. Mais bon...
[ jardin]
[cette fois, j'ai fait court^^]
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Jeu 9 Oct 2008 - 15:24
[Tout ceux qui partent, rassurez-moi, vous viendrez quand même faire honneur à mon déjeuner?]
La nouvelle prof référrente de l'islandaise avait quelque chose de bizarre. Hjördis n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Comme un mélange de professionnalisme froid avec un côté taquin presque infantile. Bref, face à Esther, la grande perche blonde ne savait pas trop sur quel pied danser.
Sa décision de se concentrer sur la friture fut une bonne idée, les jeunes mutants commençant à s'entredéchirer sérieusement. Finalement, Elle commença à classer ses futurs camarades dans une échelle assez souple : en bas, ceux qui étaient ennuyeux et fiers de l'être (Alixtide et Iacobo se disputaient la place finale avec âpreté) et tout en haut les personnes parfaitement efficaces et professionnelles. Et la plus haute marche était bien vide pour le moment...
Elle n'osait pas encore y mettre les professeurs, n'ayant pas encore eu de vrais contacts avec eux. Elle avait bien envie d'y mettre Adam mais les élèves là depuis longtemps semblaient bizarrement sur la défensive et l'islandaise préférant le mettre en "quarantaine" pour le moment. Camille était la personne la plus haut placée pour le moment. Entre, les autres résidents jouaient au Yo Yo. Ainsi Niko venait d'opérer une remontée des tréfonds du classements pendant que Juan venait de tenter de battre le record de plongée en abysse.
Toute à ses pensées, elle ne remarqua pas la jeune femme en noir surgir à ses côtés pour se faire un thé. Elle avait envie de dire que non, cela ne la dérangeait pas. Mais elle ne le put pas. Hjördis trainait un petit cas de conscience par rapport à la mort de la jeune soeur et elle n'osait pas l'avouer à qui que ce soit. Peut-être à sa prof référante, car Cassandre était une part du problème.
Finalement, la pièce commençait à se vider, ce qui arrangeait un peu la jeune cuisinière. Entamant la friture, elle commençait en même temps la préparation de la sauce. Les poissons, c'est de la cuisine. Les sauces, c'est de l'alchimie. Concentrée sur sa tâche, elle versait les différentes épices et pâtes, touillant régulièrement et chauffant très légèrement le mélange. Pendant les temps de repos de la sauce qui prenait, elle mettait d'autres poissons à cuire et plaçait ceux qui étaient prêt dans un grand plat couvert afin de conserver la chaleur.
Un coup d'œil à ses aides lui permit de voir le riz et les légumes en bonne voie. Un coup de langue sur la cuillère en bois venant de la sauce prédisait un excellent déjeuner.
"Vingt minutes et on pourra commencer à servir. Quelqu'un peut les appeler pour les prévenir?"
Son communicateur avait déjà survécu à deux défenestrations, ne devant son salut qu'à la couche de neige épaisse. Elle ne se voyait pas tenter de faire un appel général alors qu'elle faisait de la friture en même temps. Il fallait encore qu'elle prépare le dessert ensuite mais la pâte était déjà prête, faite de ce matin et patientant dans un énorme saladier. Il n'empêche, jamais elle n'avait cuisiné de cette façon et espérait que le déjeuner de rentrée se déroulerait bien.
Elle remercia d'un signe de la tête ses deux "aides" et surveilla ce qu'elle faisait attentivement.
La nouvelle prof référrente de l'islandaise avait quelque chose de bizarre. Hjördis n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Comme un mélange de professionnalisme froid avec un côté taquin presque infantile. Bref, face à Esther, la grande perche blonde ne savait pas trop sur quel pied danser.
Sa décision de se concentrer sur la friture fut une bonne idée, les jeunes mutants commençant à s'entredéchirer sérieusement. Finalement, Elle commença à classer ses futurs camarades dans une échelle assez souple : en bas, ceux qui étaient ennuyeux et fiers de l'être (Alixtide et Iacobo se disputaient la place finale avec âpreté) et tout en haut les personnes parfaitement efficaces et professionnelles. Et la plus haute marche était bien vide pour le moment...
Elle n'osait pas encore y mettre les professeurs, n'ayant pas encore eu de vrais contacts avec eux. Elle avait bien envie d'y mettre Adam mais les élèves là depuis longtemps semblaient bizarrement sur la défensive et l'islandaise préférant le mettre en "quarantaine" pour le moment. Camille était la personne la plus haut placée pour le moment. Entre, les autres résidents jouaient au Yo Yo. Ainsi Niko venait d'opérer une remontée des tréfonds du classements pendant que Juan venait de tenter de battre le record de plongée en abysse.
Toute à ses pensées, elle ne remarqua pas la jeune femme en noir surgir à ses côtés pour se faire un thé. Elle avait envie de dire que non, cela ne la dérangeait pas. Mais elle ne le put pas. Hjördis trainait un petit cas de conscience par rapport à la mort de la jeune soeur et elle n'osait pas l'avouer à qui que ce soit. Peut-être à sa prof référante, car Cassandre était une part du problème.
Finalement, la pièce commençait à se vider, ce qui arrangeait un peu la jeune cuisinière. Entamant la friture, elle commençait en même temps la préparation de la sauce. Les poissons, c'est de la cuisine. Les sauces, c'est de l'alchimie. Concentrée sur sa tâche, elle versait les différentes épices et pâtes, touillant régulièrement et chauffant très légèrement le mélange. Pendant les temps de repos de la sauce qui prenait, elle mettait d'autres poissons à cuire et plaçait ceux qui étaient prêt dans un grand plat couvert afin de conserver la chaleur.
Un coup d'œil à ses aides lui permit de voir le riz et les légumes en bonne voie. Un coup de langue sur la cuillère en bois venant de la sauce prédisait un excellent déjeuner.
"Vingt minutes et on pourra commencer à servir. Quelqu'un peut les appeler pour les prévenir?"
Son communicateur avait déjà survécu à deux défenestrations, ne devant son salut qu'à la couche de neige épaisse. Elle ne se voyait pas tenter de faire un appel général alors qu'elle faisait de la friture en même temps. Il fallait encore qu'elle prépare le dessert ensuite mais la pâte était déjà prête, faite de ce matin et patientant dans un énorme saladier. Il n'empêche, jamais elle n'avait cuisiné de cette façon et espérait que le déjeuner de rentrée se déroulerait bien.
Elle remercia d'un signe de la tête ses deux "aides" et surveilla ce qu'elle faisait attentivement.
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Re: Petit encas pensif
Jeu 9 Oct 2008 - 15:55
Joachim s'occupait de mettre son riz dans les grandes casseroles quand Wind arriva et proposa du thé. Il lui sourit puis prit une tasse de thé, mais il ne dit mot. Il s'occupait de son riz. Finalement la jeune anglaise fut demandée en d'autres lieux et elle lui demanda de s'occuper de Kitty. Il se retourna avec son classique sourire.
"Oui bien sur, pas de souci pour ma part."
Il se tourna vers la petite fille avec la même expression
"Bonjour Kitty ! Ca va ?"
Il égoutta la cuillère en bois et la posa, puis se tournant vers Hjördis qui venait de les remercier
"De rien, vraiment aucun souci, je surveille le riz et je viendrais lui rendre visite courrament il sera bon normalement. C'est surtout gentil à toi de prendre soin des élèves, pour appeler tout le monde le communicateur devrait bien fonctionner."
Il se retourna vers Kitty et alla vers elle en prenant une gorgée de thé et sa tasse dans les mains.
"Alors... quoi de neuf ?"
"Oui bien sur, pas de souci pour ma part."
Il se tourna vers la petite fille avec la même expression
"Bonjour Kitty ! Ca va ?"
Il égoutta la cuillère en bois et la posa, puis se tournant vers Hjördis qui venait de les remercier
"De rien, vraiment aucun souci, je surveille le riz et je viendrais lui rendre visite courrament il sera bon normalement. C'est surtout gentil à toi de prendre soin des élèves, pour appeler tout le monde le communicateur devrait bien fonctionner."
Il se retourna vers Kitty et alla vers elle en prenant une gorgée de thé et sa tasse dans les mains.
"Alors... quoi de neuf ?"
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Jeu 9 Oct 2008 - 18:58
Alix écouta d’un air rêveur les paroles de Niko, appréciant tout simplement d’être assis sur son genou, de sentir ce corps énorme émettre une chaleur envoûtante. La voix sourde et bougonne du Bullet, qui résonnait dans sa carcasse d’édredon, ravissait tout bonnement le Breton des poubelles. Il tressaillit quand le gros Niko lui chuchotta à l’oreille, et un sourire niais s’établit sur son visage. Bien sûr il approuva en hochant la tête toutes les remarques du gras copain sur le docteur Fleury.
Il se réveilla un peu lorsque Niko commenta les équipes. Il lui répondit les yeux dans le vague.
« Toi et moi ouais c’est vrai… »
Ne trouvant rien à ajouter sur la composition malheureuse de l’équipe des KozaX, il se contenta de hausser les épaules en observant le triple cou de son ami.
« Mouais Niko, tant que Juliette et Camille seront ensemble, sûrement qu’il ne faudra pas que je les y dérange… »
Puis Niko s’emporta contre les cuisiniers, et Kalalli contre Niko. Alixtide remarqua surtout que son gros copain n’avait plus sa barbiche. Pourtant une barbiche blonde avec ses beaux cheveux bruns gaufrés serait très assortie.
« Moi Ouinde je veux bien du thé ! »
Dit-il en levant la main. Il avait bien remarqué la détresse infinie de la jeune fille. Il lui semblait important de répondre à ses sollicitations les plus anodines. En effet, à ce rythme là la jeune Smith allait finir par s’évaporer toute seule à force de soupirer. Alixtide se faisait donc un point d’honneur à lui témoigner son existence.
Comme Niko le chassait de ses genoux avec la souple délicatesse d’un danseur de ballet, Alixtide se coula jusqu’à un tabouret à côté de Kitty et Wind. La nouvelle professeur s’en allait en saluant la compagnie, et Gargoyle prit aussitôt son plus beau sourire pour lui répondre :
« Au revoir Madame ... »
Et il pensa à nouveau qu’il faudrait une stratégie spéciale pour susciter son admiration, à celle-ci. Heureusement tout ce qu’elle avait révélé dans la cuisine n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
*J’irai la voir en rendez-vous. Moi aussi je suis une boite à outil en matière mentale, elle ne saura pas déçue…*
Ce serait aussi l’occasion de lui parler de Charles… Alixtide n’avait jamais voulu s’en ouvrir à Niko ou à qui que ce soit, mais c’était quand même bizarre qu’un type tellement sympa et diplomate n’ait jamais redonné signe de vie. Même fortement vexant. Pourquoi n’avait-il jamais appelé pour demander des nouvelles de sa santé pendant la bronchite ? Pourquoi ne l’avait-on pas revu, pour de simples relations amicales ? Alixtide n’avait pas cru à tout ce qui s’était raconté à l’Institut. Charles valait bien plus que ces ragots que même le Prof Zachary véhiculait. C’était vraiment trop triste de se sentir abandonné.
Voilà pourquoi Alixtide se rapprocha un brin de Kitty, poussant une tasse ayant servi à quelqu’un d’autre vers la théière de Wind. Il dit aux deux filles.
« Oh mais moi aussi Ouinde je vais bien surveiller Kitty. Tu peux me faire confiance et Joachim pour la cuisine. »
Il adressa un clin d’œil réconfortant à la jeune Smith puis se pencha vers Kitty, oubliant comme toujours l’effet dévastateur de son haleine séculaire.
« Kitty tu as faim, tu as soif ? Ou alors je peux te coiffer ! Dis donc as-tu pensé à prendre dans la poche ton ananilateur ? »
Il fit aussi un clin d’œil à Joachim qui venait aussi prendre soin de la petite.
Il se réveilla un peu lorsque Niko commenta les équipes. Il lui répondit les yeux dans le vague.
« Toi et moi ouais c’est vrai… »
Ne trouvant rien à ajouter sur la composition malheureuse de l’équipe des KozaX, il se contenta de hausser les épaules en observant le triple cou de son ami.
« Mouais Niko, tant que Juliette et Camille seront ensemble, sûrement qu’il ne faudra pas que je les y dérange… »
Puis Niko s’emporta contre les cuisiniers, et Kalalli contre Niko. Alixtide remarqua surtout que son gros copain n’avait plus sa barbiche. Pourtant une barbiche blonde avec ses beaux cheveux bruns gaufrés serait très assortie.
« Moi Ouinde je veux bien du thé ! »
Dit-il en levant la main. Il avait bien remarqué la détresse infinie de la jeune fille. Il lui semblait important de répondre à ses sollicitations les plus anodines. En effet, à ce rythme là la jeune Smith allait finir par s’évaporer toute seule à force de soupirer. Alixtide se faisait donc un point d’honneur à lui témoigner son existence.
Comme Niko le chassait de ses genoux avec la souple délicatesse d’un danseur de ballet, Alixtide se coula jusqu’à un tabouret à côté de Kitty et Wind. La nouvelle professeur s’en allait en saluant la compagnie, et Gargoyle prit aussitôt son plus beau sourire pour lui répondre :
« Au revoir Madame ... »
Et il pensa à nouveau qu’il faudrait une stratégie spéciale pour susciter son admiration, à celle-ci. Heureusement tout ce qu’elle avait révélé dans la cuisine n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
*J’irai la voir en rendez-vous. Moi aussi je suis une boite à outil en matière mentale, elle ne saura pas déçue…*
Ce serait aussi l’occasion de lui parler de Charles… Alixtide n’avait jamais voulu s’en ouvrir à Niko ou à qui que ce soit, mais c’était quand même bizarre qu’un type tellement sympa et diplomate n’ait jamais redonné signe de vie. Même fortement vexant. Pourquoi n’avait-il jamais appelé pour demander des nouvelles de sa santé pendant la bronchite ? Pourquoi ne l’avait-on pas revu, pour de simples relations amicales ? Alixtide n’avait pas cru à tout ce qui s’était raconté à l’Institut. Charles valait bien plus que ces ragots que même le Prof Zachary véhiculait. C’était vraiment trop triste de se sentir abandonné.
Voilà pourquoi Alixtide se rapprocha un brin de Kitty, poussant une tasse ayant servi à quelqu’un d’autre vers la théière de Wind. Il dit aux deux filles.
« Oh mais moi aussi Ouinde je vais bien surveiller Kitty. Tu peux me faire confiance et Joachim pour la cuisine. »
Il adressa un clin d’œil réconfortant à la jeune Smith puis se pencha vers Kitty, oubliant comme toujours l’effet dévastateur de son haleine séculaire.
« Kitty tu as faim, tu as soif ? Ou alors je peux te coiffer ! Dis donc as-tu pensé à prendre dans la poche ton ananilateur ? »
Il fit aussi un clin d’œil à Joachim qui venait aussi prendre soin de la petite.
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: Petit encas pensif
Jeu 9 Oct 2008 - 20:16
Kitty prit délicatement la tasse de thé que lui tendait Wind. Puis elle se servit une cuillère de miel qu'elle rajouta au liquide chaud. Le thé sentait vraiment bon. La voix du professeur des X-Plorer attira son attention. Ce dernier la saluait d'un signe de tête et se présenta. Non mais ! Comme si elle ne savait pas qui il était. Elle n'était pas bête et retenait facilement les choses. Et puis comment oublier le noms de ceux qui pour elle prenait la place de son parrain. Mais ses parents lui avait appris la politesse et à respecter ses ainés. Donc la petite fille garda son ressentit au fond d'elle. Après tout, elle était sûre que personne ne comprendrait ce qu'elle ressentait. Autour d'elle, la situation était assez tendu. Le jeune homme qui était arrivé un peu après les évènements de l'Institut, préféra partir de la pièce. Il fut très vite suivit par Niko, Yrianna et Amarenna. La cuisine commençait à se vider.
Mlle Kofman répondit à sa question. Mais la fillette eut l'impression que la jeune femme lui récitait une description d'un dictionnaire. Bon elle comprenait ce qu'elle voulait dire, mais l'enfant la trouvait beaucoup plus froide et distante que Mlle Cassandre. En pensant à la psychologue de l'Institut, la petite télépathe se demandait si elle ne devait pas aller la voir. Elle n'était plus trop sûre d'en vouloir encore à la professeur aveugle. La professeur des LeX sortit avant que la petite JustiX ait le temps de lui répondre quelque chose. Kitty porta sa tasse à ses lèvres. Le thé chaud lui fit un grand bien. Avec le départ de Niko, la fillette espérait vraiment qu'Alixtide allait suivre son ami. Kitty se décida quand même à répondre au professeur référent de sa grande soeur de coeur.
"Je m'appelle Kitty Willington monsieur Santero. En tout cas bienvenue à l'Institut"
Le ton de la fillette n'était pas amical mais ni inamical, juste neutre. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle avait du mal à accepter que son parrain soit remplacé. Puis elle entendit Wind s'adresser à Joachim. La jeune femme devait aller voir Jen et Nan'. Kitty comprenait que sa grande soeur voulait aller voir ses anciens coéquipiers. L'X-Plorer s'approcha d'elle et lui expliqua qu'elle reviendrait vite et qu'après elles sortiraient. La fillette avait bien envie de demander un truc à la jeune femme, mais elle ne voulait pas que tout le monde l'entende. La petite fille se concentra et créa un lien entre elle et Wind. Puis elle lui parla par télépathie :
*Wind, on pourra aller voir parrain et River après ?*
La petite télépathe avait remarqué ces derniers mois qu'elle avait de plus en plus de facilité à utiliser son pouvoir même si les maux de tête étaient toujours présent quand elle l'utilisait trop. Ne voulant pas aller plus loin, Kitty coupa très vite le contact. Joachim accepta se s'occuper d'elle pendant l'absence de la jeune femme. La petite fille n'eut pas le temps de répondre au X-Rays qu'Alixtide s'approchait d'elle. Visiblement il voulait aussi s'occuper d'elle. Mais Kitty n'était pas d'accord. L'odeur nauséabonde qui émanait de lui gênait beaucoup la petite JustiX. Et cela ne s'arrangea pas quand il se mit à lui parler. La fillette posa la tasse qu'elle avait dans les mains et partit instantanément se cacher derrière Joachim qui s'était aussi approcher d'elle. Puis elle s'adressa à Alixtide :
"Alixtide, je veux rien. Je veux que tu me laisses tranquille. J'veux pas que tu t'occupes de moi."
Mais pourquoi il n'était pas aller rejoindre son meilleur copain ? Avant ils se lâchaient pas d'une semelle. En plus l'odeur que dégageait le CerisiX la gênait vraiment. Vraiment il aurait pu accompagner son copain dehors. Hjördis avait annoncé que le repas serait prêt d'ici une vingtaine de minutes. La petite fille vérifia encore que son inhalateur était toujours dans sa poche. Depuis qu'elle l'avait perdu une fois dans le hall, Kitty vérifiait souvent qu'elle l'avait encore dans sa poche.
Mlle Kofman répondit à sa question. Mais la fillette eut l'impression que la jeune femme lui récitait une description d'un dictionnaire. Bon elle comprenait ce qu'elle voulait dire, mais l'enfant la trouvait beaucoup plus froide et distante que Mlle Cassandre. En pensant à la psychologue de l'Institut, la petite télépathe se demandait si elle ne devait pas aller la voir. Elle n'était plus trop sûre d'en vouloir encore à la professeur aveugle. La professeur des LeX sortit avant que la petite JustiX ait le temps de lui répondre quelque chose. Kitty porta sa tasse à ses lèvres. Le thé chaud lui fit un grand bien. Avec le départ de Niko, la fillette espérait vraiment qu'Alixtide allait suivre son ami. Kitty se décida quand même à répondre au professeur référent de sa grande soeur de coeur.
"Je m'appelle Kitty Willington monsieur Santero. En tout cas bienvenue à l'Institut"
Le ton de la fillette n'était pas amical mais ni inamical, juste neutre. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle avait du mal à accepter que son parrain soit remplacé. Puis elle entendit Wind s'adresser à Joachim. La jeune femme devait aller voir Jen et Nan'. Kitty comprenait que sa grande soeur voulait aller voir ses anciens coéquipiers. L'X-Plorer s'approcha d'elle et lui expliqua qu'elle reviendrait vite et qu'après elles sortiraient. La fillette avait bien envie de demander un truc à la jeune femme, mais elle ne voulait pas que tout le monde l'entende. La petite fille se concentra et créa un lien entre elle et Wind. Puis elle lui parla par télépathie :
*Wind, on pourra aller voir parrain et River après ?*
La petite télépathe avait remarqué ces derniers mois qu'elle avait de plus en plus de facilité à utiliser son pouvoir même si les maux de tête étaient toujours présent quand elle l'utilisait trop. Ne voulant pas aller plus loin, Kitty coupa très vite le contact. Joachim accepta se s'occuper d'elle pendant l'absence de la jeune femme. La petite fille n'eut pas le temps de répondre au X-Rays qu'Alixtide s'approchait d'elle. Visiblement il voulait aussi s'occuper d'elle. Mais Kitty n'était pas d'accord. L'odeur nauséabonde qui émanait de lui gênait beaucoup la petite JustiX. Et cela ne s'arrangea pas quand il se mit à lui parler. La fillette posa la tasse qu'elle avait dans les mains et partit instantanément se cacher derrière Joachim qui s'était aussi approcher d'elle. Puis elle s'adressa à Alixtide :
"Alixtide, je veux rien. Je veux que tu me laisses tranquille. J'veux pas que tu t'occupes de moi."
Mais pourquoi il n'était pas aller rejoindre son meilleur copain ? Avant ils se lâchaient pas d'une semelle. En plus l'odeur que dégageait le CerisiX la gênait vraiment. Vraiment il aurait pu accompagner son copain dehors. Hjördis avait annoncé que le repas serait prêt d'ici une vingtaine de minutes. La petite fille vérifia encore que son inhalateur était toujours dans sa poche. Depuis qu'elle l'avait perdu une fois dans le hall, Kitty vérifiait souvent qu'elle l'avait encore dans sa poche.
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Jeu 9 Oct 2008 - 21:03
Kitty avait répondu quelque peu mécaniquement à son nouveau professeur, et le regard de la londonienne était passé un instant de l'une à l'autre, sans comprendre tout d'abord le pourquoi de ce léger ressentiment. Elle sursauta quand la fillette usa de sa télépathie pour s'adresser à elle : elle n'aimait pas trop qu'on vienne s'incruster dans son esprit, même si les mentalistes, ici, étaient suffisamment délicates - tout au moins le croyait-elle - pour ne pas venir épier ses pensées, et même si elle savait que sa petite camarade ne pouvait et lui parler, et fouiller ses souvenirs, elle n'était jamais très à l'aise avec ça. Pourtant, elle ne dit rien, se contentant de hocher la tête pour marquer son approbation. Elle y aurait été seule, de toute façon, sans la demande de la petite JustiX.
La cuisine se vidait et personne ne semblait s'en soucier. La cuisinière terminait ses préparations, et s'inquiétait de voir tout le monde partir. Ils reviendraient, appâtés par la nourriture, elle en était persuadée... Peut-être pas tous, mais suffisamment pour faire honneur à son plat. Elle était douée, évidemment, mais l'anglaise ne pouvait s'empêcher de se sentir spoliée par l'autre grande cuisinière blonde... Elle n'en souffla mot, pourtant, et hocha de nouveau la tête quand Jo répondit par l'affirmative et s'adressa à Kitty. Pour un peu, elle aurait été rassurée...
C'était sans compter les travers d'Alixtide et de son esprit quelque peu tordu... et ça n'avait rien à voir avec la surprise de le voir demander du thé, même dans une tasse qui n'était pas la sienne, thé qu'elle lui avait servi par ailleurs sans sembler manifester plus de réaction que cela. Evidemment, quand il se pencha vers la petite fille, celle-ci s'empressa de se cacher derrière de Joachim pour mettre autant de distance que possible entre le nouvellement promu CeresiX et elle.
Les propos de la fillette étaient clairs, et pourtant elle doutait qu'il les interprète comme il fallait, il y avait toujours un décallage entre lui et le monde extérieur... Alors plutôt que de tenter de lui répondre, comme elle doutait qu'il écoute quoi que ce soit de ce qu'elle pourrait lui dire, elle reposa son regard sur Jo et s'adressa à lui de sorte qu'il soit le seul à l'entendre. Ce serait peut-être étrange pour les autres que de voir ses lèvres remuer sans qu'on l'entende, mais à vrai dire, elle s'en fichait.
- L'odeur d'Alixtide incommode Kitty... Vois si tu peux faire en sorte qu'il ne s'approche pas trop d'elle...
Elle avait ensuite posé son regard sur la fillette, et de la même manière, lui avait soufflé un "Courage" qui se voulait engageant, avant de promettre de ne pas être longue. Son nouveau professeur la saluait, et elle hocha simplement la tête pour prendre congé. Mlle Wind. Ca faisait un peu tenancière de maison close, non ?
[ Chambre de Jen...]
La cuisine se vidait et personne ne semblait s'en soucier. La cuisinière terminait ses préparations, et s'inquiétait de voir tout le monde partir. Ils reviendraient, appâtés par la nourriture, elle en était persuadée... Peut-être pas tous, mais suffisamment pour faire honneur à son plat. Elle était douée, évidemment, mais l'anglaise ne pouvait s'empêcher de se sentir spoliée par l'autre grande cuisinière blonde... Elle n'en souffla mot, pourtant, et hocha de nouveau la tête quand Jo répondit par l'affirmative et s'adressa à Kitty. Pour un peu, elle aurait été rassurée...
C'était sans compter les travers d'Alixtide et de son esprit quelque peu tordu... et ça n'avait rien à voir avec la surprise de le voir demander du thé, même dans une tasse qui n'était pas la sienne, thé qu'elle lui avait servi par ailleurs sans sembler manifester plus de réaction que cela. Evidemment, quand il se pencha vers la petite fille, celle-ci s'empressa de se cacher derrière de Joachim pour mettre autant de distance que possible entre le nouvellement promu CeresiX et elle.
Les propos de la fillette étaient clairs, et pourtant elle doutait qu'il les interprète comme il fallait, il y avait toujours un décallage entre lui et le monde extérieur... Alors plutôt que de tenter de lui répondre, comme elle doutait qu'il écoute quoi que ce soit de ce qu'elle pourrait lui dire, elle reposa son regard sur Jo et s'adressa à lui de sorte qu'il soit le seul à l'entendre. Ce serait peut-être étrange pour les autres que de voir ses lèvres remuer sans qu'on l'entende, mais à vrai dire, elle s'en fichait.
- L'odeur d'Alixtide incommode Kitty... Vois si tu peux faire en sorte qu'il ne s'approche pas trop d'elle...
Elle avait ensuite posé son regard sur la fillette, et de la même manière, lui avait soufflé un "Courage" qui se voulait engageant, avant de promettre de ne pas être longue. Son nouveau professeur la saluait, et elle hocha simplement la tête pour prendre congé. Mlle Wind. Ca faisait un peu tenancière de maison close, non ?
[ Chambre de Jen...]
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Ven 10 Oct 2008 - 14:37
La cuisine se dépeuplait alors que le repas approchait... étrange habitude que celle-là ? Dommage que sa chère collègue ethnopsychopathe soit partie, il aurait pu lui demander son avis sur la question ! A cette idée, Paolo eut un petit sourire malicieux aux lèvres.
Son thé était bu... dommage que la jeune femme soit partie, il l'aurait à nouveau remercié pour cette agréable boisson chaude même si le chaud était une sensation... "lointaine" comme dirait Esther.
La petite fille lui répondit d'une manière qui le laissa perplexe. Trop de sérieux dans un si petit corps de fillette... Lorsqu'il vit le mutant... odorant s'approcher d'elle et la réaction qu'elle eut, presque terrifiée, le jeune professeur posa sa tasse et s'approcha, se mit pas tout à fait entre Joachim et Alixtide et, s'adressant à ce dernier, il dit d'un air de Sherlock Holmes :
- Alixtide, c'est ça ?! Je crois que vos vêtements ont souffert quelque peu... si vous voulez mon avis je pense que la solution la plus satisfaisante pour les achever est... il leva la main et plaça la paume vers Alix, à une cinquantaine de centimètres de son visage, et un sourire malicieux sur les lèvres il termina, ... la crémation !
A ce dernier mot, la paume du professeur se veina d'une lueur rougeoyante, et malgré la distance qui la séparait du visage du jeune garçon, la température lui piqua les yeux. Il ne resta ainsi que 2 ou 3 secondes avant de baisser la main et de rire gentiment en disant :
- Voyons jeune homme, vous voyez bien que cette jeune fille ne souhaite pas de votre aide, je vous suggère une autre occupation, si vous le souhaitez bien entendu... Si je me souviens bien, vous êtes celui dont le nom de code est Gargoyle, et dans ce cas il me semble que quelqu'un doit sortir les poubelles. Je suppose que cette tâche vous intéressera car sinon je pense que vous n'aurez pas le temps de vous y intéresser qu'elles seront déjà vides, ce qui serait fort dommage, n'est-ce pas ?
Le visage de Paolo était sympathique et engageant, il semblait attendra qu'Alix accepte quand il ajouta :
- Et veuillez m'excuser mais je n'ai jamais participé à un carottage de la banquise, mon truc à moi c'est plutôt les volcans et la tectonique des plaques... dit-il en glissant un clin d'oeil au mutant odorant.
Puis se dirigeant vers la sortie, il ajouta à haute voix :
- Je ne manquerai pas de revenir pour manger de l'appétissant repas que notre chef et sa brigade nous préparent.
Sans se retourner, il fit un signe de la main et passa la porte.
quelque part d'autre
Son thé était bu... dommage que la jeune femme soit partie, il l'aurait à nouveau remercié pour cette agréable boisson chaude même si le chaud était une sensation... "lointaine" comme dirait Esther.
La petite fille lui répondit d'une manière qui le laissa perplexe. Trop de sérieux dans un si petit corps de fillette... Lorsqu'il vit le mutant... odorant s'approcher d'elle et la réaction qu'elle eut, presque terrifiée, le jeune professeur posa sa tasse et s'approcha, se mit pas tout à fait entre Joachim et Alixtide et, s'adressant à ce dernier, il dit d'un air de Sherlock Holmes :
- Alixtide, c'est ça ?! Je crois que vos vêtements ont souffert quelque peu... si vous voulez mon avis je pense que la solution la plus satisfaisante pour les achever est... il leva la main et plaça la paume vers Alix, à une cinquantaine de centimètres de son visage, et un sourire malicieux sur les lèvres il termina, ... la crémation !
A ce dernier mot, la paume du professeur se veina d'une lueur rougeoyante, et malgré la distance qui la séparait du visage du jeune garçon, la température lui piqua les yeux. Il ne resta ainsi que 2 ou 3 secondes avant de baisser la main et de rire gentiment en disant :
- Voyons jeune homme, vous voyez bien que cette jeune fille ne souhaite pas de votre aide, je vous suggère une autre occupation, si vous le souhaitez bien entendu... Si je me souviens bien, vous êtes celui dont le nom de code est Gargoyle, et dans ce cas il me semble que quelqu'un doit sortir les poubelles. Je suppose que cette tâche vous intéressera car sinon je pense que vous n'aurez pas le temps de vous y intéresser qu'elles seront déjà vides, ce qui serait fort dommage, n'est-ce pas ?
Le visage de Paolo était sympathique et engageant, il semblait attendra qu'Alix accepte quand il ajouta :
- Et veuillez m'excuser mais je n'ai jamais participé à un carottage de la banquise, mon truc à moi c'est plutôt les volcans et la tectonique des plaques... dit-il en glissant un clin d'oeil au mutant odorant.
Puis se dirigeant vers la sortie, il ajouta à haute voix :
- Je ne manquerai pas de revenir pour manger de l'appétissant repas que notre chef et sa brigade nous préparent.
Sans se retourner, il fit un signe de la main et passa la porte.
quelque part d'autre
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Ven 10 Oct 2008 - 15:31
Joachim avait vu Alixtide s'approcher de Kitty en proposant de s'occuper d'elle aussi. Et, le jeune homme ne savait pas si c'était dû à l'odeur ou à autre chose, mais la jeune fille s'était enfuie hors du périmètre du mutant puant pour se cacher derrière lui. Wind souffla à l'oreille de Joachim que Kitty était parfois incommodée par l'odeur d'Alixtide. Il fit un signe de tête à la londonienne alors que le professeur à son tour encourageait Alixtide à s'éloigner de la petite fille. Finalement, Joachim, dans un sourire à la fillette, posa sa main libre sur la tête de celle-ci.
"T'inquiètes pas pour Alix, c'est moi qui m'occupe de toi et il se s'approchera pas, je reviens tout de suite."
Joachim releva sa main, et, se dirigeant vers Alixtide, trempa son doigt dans le thé de sa tasse et tournoya un petit peu, relâchant son pouvoir pour s'attaquer aux restes de feuilles de thé et à la partie infusée. Le thé prit une odeur plus désagréable et Joachim le posa sur la table devant Alixtide.
"Tiens il devrait être plus à ton goût, je te le laisse et tu laisse Kitty, M. Santero a raison, les poubelles ont bien besoin d'être sorties et vu ta résistances au déchets, le plus prudent c'est que tu t'en charges, tu es un peu... l'homme de la situation. Tu devrais quand même boire le thé avant qu'il ne refroidisse, ça te donnera du coeur à l'ouvrage."
Joachim retourna vers le riz et la fillette qu'il prit par la main en passant, jetant juste un oeil au riz suivit d'un petit mouvement de cuillère en bois dans la marmite, histoire de vérifier que ça n'attachait pas et que ça cuisait bien. Vu la quantité de riz, il faudrait quand même un moment pour que le riz soit cuit. Il s'accroupit devant Kitty.
"Bon on en a pour un petit moment, quelque chose que tu as envie de faire, manger, boire, ou quoi ce soit d'autre? Je verrais si c'est dans mes possibilités."
Il avait conservé le même sourire pour Kitty et pour Alixtide, et il l'arborait toujours.
"T'inquiètes pas pour Alix, c'est moi qui m'occupe de toi et il se s'approchera pas, je reviens tout de suite."
Joachim releva sa main, et, se dirigeant vers Alixtide, trempa son doigt dans le thé de sa tasse et tournoya un petit peu, relâchant son pouvoir pour s'attaquer aux restes de feuilles de thé et à la partie infusée. Le thé prit une odeur plus désagréable et Joachim le posa sur la table devant Alixtide.
"Tiens il devrait être plus à ton goût, je te le laisse et tu laisse Kitty, M. Santero a raison, les poubelles ont bien besoin d'être sorties et vu ta résistances au déchets, le plus prudent c'est que tu t'en charges, tu es un peu... l'homme de la situation. Tu devrais quand même boire le thé avant qu'il ne refroidisse, ça te donnera du coeur à l'ouvrage."
Joachim retourna vers le riz et la fillette qu'il prit par la main en passant, jetant juste un oeil au riz suivit d'un petit mouvement de cuillère en bois dans la marmite, histoire de vérifier que ça n'attachait pas et que ça cuisait bien. Vu la quantité de riz, il faudrait quand même un moment pour que le riz soit cuit. Il s'accroupit devant Kitty.
"Bon on en a pour un petit moment, quelque chose que tu as envie de faire, manger, boire, ou quoi ce soit d'autre? Je verrais si c'est dans mes possibilités."
Il avait conservé le même sourire pour Kitty et pour Alixtide, et il l'arborait toujours.
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: Petit encas pensif
Ven 10 Oct 2008 - 16:40
Salon
Rachel entra dans la cuisine, l'air vraiment perdu. Elle marcha vers l'armoire où se trouvait le pain en tranche et s'en sortit deux tranches. Elle avait besoin de quelque chose...Elle avait une envie vraiment étrange...Elle ouvrit alors le refrigérateur et sortit des tranches de bolognes. Sans dire un seul mot, elle ouvrit le garde-manger et sortit le pot de beurre d'arrachide. Elle se dit à fouiller dans le garde-manger, soulevant des pots, poussant des boites, ruminant dans son coin. Finalement ce fut les yeux remplis d'eau qu'elle se tourna vers l'assemblée dans la cuisine et lâcha:
"Qui a finit le sirop de chocolat?"
Les larmes montèrent beaucoup plus rapidement que prévu. La lèvre inférieure de Rachel se mit à trembler et elle renifla. Elle regarda son début de sandwich. Et en voyant ce qu'elle avait sortit, un haut le coeur lui prit et elle lanca le tout dans la poubelle. Que de gaspillage quand on est triste...Elle garda le pot de beurre d'arrachide avec elle, prit une cuillère et s'en alla, la mine basse, l'air piteuse.
"Pourquoi il ne me reste jamais de sirop de chocolat?..."
Hangar
Rachel entra dans la cuisine, l'air vraiment perdu. Elle marcha vers l'armoire où se trouvait le pain en tranche et s'en sortit deux tranches. Elle avait besoin de quelque chose...Elle avait une envie vraiment étrange...Elle ouvrit alors le refrigérateur et sortit des tranches de bolognes. Sans dire un seul mot, elle ouvrit le garde-manger et sortit le pot de beurre d'arrachide. Elle se dit à fouiller dans le garde-manger, soulevant des pots, poussant des boites, ruminant dans son coin. Finalement ce fut les yeux remplis d'eau qu'elle se tourna vers l'assemblée dans la cuisine et lâcha:
"Qui a finit le sirop de chocolat?"
Les larmes montèrent beaucoup plus rapidement que prévu. La lèvre inférieure de Rachel se mit à trembler et elle renifla. Elle regarda son début de sandwich. Et en voyant ce qu'elle avait sortit, un haut le coeur lui prit et elle lanca le tout dans la poubelle. Que de gaspillage quand on est triste...Elle garda le pot de beurre d'arrachide avec elle, prit une cuillère et s'en alla, la mine basse, l'air piteuse.
"Pourquoi il ne me reste jamais de sirop de chocolat?..."
Hangar
- Jay SirianX-Rays
- Age : 31
Equipe : KozaX
Nom de code : Push
Date d'inscription : 21/10/2006
Re: Petit encas pensif
Ven 10 Oct 2008 - 16:50
Jay savait ce qu'il devait faire, même s'il ne savait pas vraiment si faire cuire l'eau était vraiment le truc le plus utile, ça l'empêchait au moins de ne pas écouter toutes les conversations. Les profs parlaient de trucs trop compliquer pour l'heure qu'il était et Niko râlait à propos de son équipe.
**mais je fais partie de l'équipe !**
L'honneur était sauf, il ne semblait pas faire tâche selon les goûts de Niko mais il était tout de même très dur avec les autres. Il n'eut cependant pas le temps de répondre, occuper à couper des légumes sans savoir ce qu'il allait en faire. Quand enfin, il se tourna, il remarqua de Niko n'était plus là mais qu'un tas de monde semblait entrer et sortir.
** y a plus qu'à recompter combien on sera... si elle avait déjà compté.**
L'autre membre de son équipe était sorti aussi, tant pis, il le défendrait un autre jour, il n'y avait pas non plus que des batailles durant les sorties, il y avait aussi les joies de se balader dans des égouts... avant de rencontrer des ennemis et de les affronter. Mauvais exemple.
-Bon, j'ai coupé des légumes, si jamais quelqu'un en veux à la place du poisson, faut juste décider comment on va les cuirs. Des idées ?
Il se tourna vers l'ensemble des gens encore présents, ce n'était certainement pas celle qui s'occupait du poisson qui allait tout décider non plus. Et il aperçut juste Rachel qui parlait de sirop au chocolat.
-Euh.. j'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?
**mais je fais partie de l'équipe !**
L'honneur était sauf, il ne semblait pas faire tâche selon les goûts de Niko mais il était tout de même très dur avec les autres. Il n'eut cependant pas le temps de répondre, occuper à couper des légumes sans savoir ce qu'il allait en faire. Quand enfin, il se tourna, il remarqua de Niko n'était plus là mais qu'un tas de monde semblait entrer et sortir.
** y a plus qu'à recompter combien on sera... si elle avait déjà compté.**
L'autre membre de son équipe était sorti aussi, tant pis, il le défendrait un autre jour, il n'y avait pas non plus que des batailles durant les sorties, il y avait aussi les joies de se balader dans des égouts... avant de rencontrer des ennemis et de les affronter. Mauvais exemple.
-Bon, j'ai coupé des légumes, si jamais quelqu'un en veux à la place du poisson, faut juste décider comment on va les cuirs. Des idées ?
Il se tourna vers l'ensemble des gens encore présents, ce n'était certainement pas celle qui s'occupait du poisson qui allait tout décider non plus. Et il aperçut juste Rachel qui parlait de sirop au chocolat.
-Euh.. j'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Ven 10 Oct 2008 - 18:11
Alixtide fut d’abord dépité du refus persistant de la gamine à montrer un peu de politesse et de gratitude. Il fallait toujours qu’elle grimace, se cache ou gémisse. Pourtant le mutant avait la certitude d’être le plus aimable du monde ! Wind aussi d’ailleurs ignora superbement ses délicates intentions. Alixtide sentit sa patience à l’égard de la gente féminine à nouveau mise à rude épreuve. Et pourtant avec sa compatriote Le Guern et la chef de complot Georgia il avait été à bonne école.
Une intervention divine vint enfin alors à son secours. Le nouveau prof mexicain se leva et s’approcha vraiment très près, ce qui laissa Alixtide désemparé. Intéressé, il écouta en clignant des yeux et observa la paume de la main du géologue, se demandant ce qui allait en sortir, le cœur battant.
*Waah…*
La main se nimbait de rouge feu, qui se reflétait déjà dans les pupilles innocentes du jeune Breton. Les mots vêtements, solution, crémation, se détachaient du discours du professeur et faisaient écho à des choses terribles enfouies dans sa mémoire de lycéen. C’est donc un peu sonné, et avec une vive impression d’angoisse non identifiée, qu’il se recula avant la dernière seconde d’exposition. Il frotta ses yeux qui piquaient légèrement.
« OH mais bien sûr M’sieur c’est bien sûr moi le responsable des poubelles ! Merci ! Wah il fait purin peur votre pouvoir ! »
Une traînée de lumière restait imprimée sur sa rétine et narguait son regard ébloui. Toutefois Alixtide pallia ce handicape provisoire par un verbiage enjoué. Il n’était pas peu ravi de l’intérêt que lui portait le professeur Santero. Il enchaîna donc sur les tâches ménagères.
« Le docteur Fleury l’avait refusé, parce que ce n’est pas digne de manger les poubelles. Mais depuis j’ai l’expérience des Javelix. Merci M’sieur ! Mais alors… vous parliez des vêtements là… vous prenez jamais de douche non plus ? Ouais c’est pareil pour les glaciers bien sûr… vu notre pouvoir nous avons le même genre de problèmes en fait… »
Dit-il d’un ton de connivence en achevant d’essuyer ses beaux yeux bleus, forts d’une nouvelle expérience. Et voilà que Joachim lui offrait un thé à point ! Comme quoi il n’y avait que les hommes pour être agréables et attentionnés. Alixtide remercia chaleureusement Joachim, et but son thé avec délectation alors que le prof s’esquivait.
Comble de la chance, Rachel venait ajouter un nouvel élément à la poubelle !
Alixtide oublia tout à fait Kitty, noua avec professionnalisme le sac poubelle et le mit sur son épaule.
« Bon l’homme de la situation sort les poubelles !! Remplissez-en une autre… salut ! »
Et il s’en alla le cœur léger et les yeux pétillants !
chambre d’Alixtide
Une intervention divine vint enfin alors à son secours. Le nouveau prof mexicain se leva et s’approcha vraiment très près, ce qui laissa Alixtide désemparé. Intéressé, il écouta en clignant des yeux et observa la paume de la main du géologue, se demandant ce qui allait en sortir, le cœur battant.
*Waah…*
La main se nimbait de rouge feu, qui se reflétait déjà dans les pupilles innocentes du jeune Breton. Les mots vêtements, solution, crémation, se détachaient du discours du professeur et faisaient écho à des choses terribles enfouies dans sa mémoire de lycéen. C’est donc un peu sonné, et avec une vive impression d’angoisse non identifiée, qu’il se recula avant la dernière seconde d’exposition. Il frotta ses yeux qui piquaient légèrement.
« OH mais bien sûr M’sieur c’est bien sûr moi le responsable des poubelles ! Merci ! Wah il fait purin peur votre pouvoir ! »
Une traînée de lumière restait imprimée sur sa rétine et narguait son regard ébloui. Toutefois Alixtide pallia ce handicape provisoire par un verbiage enjoué. Il n’était pas peu ravi de l’intérêt que lui portait le professeur Santero. Il enchaîna donc sur les tâches ménagères.
« Le docteur Fleury l’avait refusé, parce que ce n’est pas digne de manger les poubelles. Mais depuis j’ai l’expérience des Javelix. Merci M’sieur ! Mais alors… vous parliez des vêtements là… vous prenez jamais de douche non plus ? Ouais c’est pareil pour les glaciers bien sûr… vu notre pouvoir nous avons le même genre de problèmes en fait… »
Dit-il d’un ton de connivence en achevant d’essuyer ses beaux yeux bleus, forts d’une nouvelle expérience. Et voilà que Joachim lui offrait un thé à point ! Comme quoi il n’y avait que les hommes pour être agréables et attentionnés. Alixtide remercia chaleureusement Joachim, et but son thé avec délectation alors que le prof s’esquivait.
Comble de la chance, Rachel venait ajouter un nouvel élément à la poubelle !
Alixtide oublia tout à fait Kitty, noua avec professionnalisme le sac poubelle et le mit sur son épaule.
« Bon l’homme de la situation sort les poubelles !! Remplissez-en une autre… salut ! »
Et il s’en alla le cœur léger et les yeux pétillants !
chambre d’Alixtide
- InvitéInvité
Re: Petit encas pensif
Dim 12 Oct 2008 - 22:17
Le salon
Math entra en trombe dans la cuisine en croisant Alix le gentil rat puant et malpolie. Après ce qui s'était passé dans le foyer, il était d'une humeur massacrante, il avait du faire un effort considérable pour ne pas exploser, bruler, ou démembrer Iacobo. De plus certaine fille le qualifiait officiellement de gros bourrin de l'institut avec un cerveau encore plus petit que ses parties anatomiques. * Bordel mais qu'est ce qu'elles ont toute avec ça ! Elles sont en chaleur ou quoi ! Aucune d'elle ne les a vu mes parties ! Qu'elles les laissent tranquilles !* Il prit un verre et attrapa une bouteille de soda dans le frigo. Il s'assit à la table et se servit un verre. Il leva alors la tête. Dans la pièce se trouvait Joachim, Jay, Hjördis et Kitty. Pour une fois ils n'étaient pas soixante dans la cuisine !
" YA VRAIMENT DES JOURS OU L'ENViE DE TOUS CRAMER ME PREND ! ... Bon excuser moi mais gueuler un bon coup une fois de temps en temps ça fait du bien."
Il prit une grosse gorgée de soda puis posa son vers sechement sur la table.Soudain, ses narines reniflèrent une bonne odeur de préparation de nourriture. Hjördis était au fourneau. Cool l'une de ses coéquipières s'y connaissant en nourriture ! En plus Math adorait le poisson ! Rien que d'imaginer manger le repas qu'elle préparait le mit de meilleure humeur.
"Bon j'espère que l'ambiance ici n'est pas aussi merdique que dans le salon sinon j'me casse directe... Bon désolé, mauvaise entrée en matière ! J’la refais...
Salut le peuple ! Mmmmmmmh ! Ça sent rudement bon ! Qu'est ce que tu nous prépare ... Hjördis c'est ça ?"
S'efforçant d'être le plus aimable possible après son arrivée mouvementé.
Math entra en trombe dans la cuisine en croisant Alix le gentil rat puant et malpolie. Après ce qui s'était passé dans le foyer, il était d'une humeur massacrante, il avait du faire un effort considérable pour ne pas exploser, bruler, ou démembrer Iacobo. De plus certaine fille le qualifiait officiellement de gros bourrin de l'institut avec un cerveau encore plus petit que ses parties anatomiques. * Bordel mais qu'est ce qu'elles ont toute avec ça ! Elles sont en chaleur ou quoi ! Aucune d'elle ne les a vu mes parties ! Qu'elles les laissent tranquilles !* Il prit un verre et attrapa une bouteille de soda dans le frigo. Il s'assit à la table et se servit un verre. Il leva alors la tête. Dans la pièce se trouvait Joachim, Jay, Hjördis et Kitty. Pour une fois ils n'étaient pas soixante dans la cuisine !
" YA VRAIMENT DES JOURS OU L'ENViE DE TOUS CRAMER ME PREND ! ... Bon excuser moi mais gueuler un bon coup une fois de temps en temps ça fait du bien."
Il prit une grosse gorgée de soda puis posa son vers sechement sur la table.Soudain, ses narines reniflèrent une bonne odeur de préparation de nourriture. Hjördis était au fourneau. Cool l'une de ses coéquipières s'y connaissant en nourriture ! En plus Math adorait le poisson ! Rien que d'imaginer manger le repas qu'elle préparait le mit de meilleure humeur.
"Bon j'espère que l'ambiance ici n'est pas aussi merdique que dans le salon sinon j'me casse directe... Bon désolé, mauvaise entrée en matière ! J’la refais...
Salut le peuple ! Mmmmmmmh ! Ça sent rudement bon ! Qu'est ce que tu nous prépare ... Hjördis c'est ça ?"
S'efforçant d'être le plus aimable possible après son arrivée mouvementé.
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