Chicago

Haruka faillit s'énerver lorsque Johnson refusa son offre. A présent deux choix se proposaient à elle : Le laisser partir et le filer ou alors utiliser une technique personelle...
Haruka courrut jusqu'a ce qu'elle soit dèrrière lui. Elle lui prit le bras asser fortement et lui glissa dans l'oreille.

"vous ne trouvez pas bizare le fait que j'ai emménager aujourd'hui à côté de chez vous ? Ne vous retournez pas et ne reculez pas ..."

La rue était bien calme en cette matinée... Quelques chats de gouttière, le boulanger qui faisait sa tournée, un vieux facteur qui roulait encore en bicyclette, un clochard dans une porte cochère...

Rien que de très naturel dans une rue peu passante de Chicago.

Richard fut tiré de ses pensées par Ai, qui venait de lui prendre le bras. Il écouta ce qu'elle avait à lui dire, mais ne se sentait pas de menaces véritable dans le ton de la jeune fille, mais il n'avait pas apprécié de se faire tiré comme ça de ses pensées, par quelqu'un qu'il ne connaissait pas encore. Il lui répondit d'un voix calme:

"Moi aussi je t'aime bien, mais tu va vite en besogne jeune fille..."

Lorsqu'il eut dit ça, il se retourna et fit tourner son bras, de sorte que maintenant, c'était lui qui avait le poingné de Ai dans la main.

"Je n'ai pas eut le temps de réfléchir à tout ça, disons que j'était préoccupé par autre chose...Mais bon ej suppose que tu va te faire un plaisir d'éclairé ma lanterne?!"
Il lacha le poingné d'Ai et croisa les bras, en la regardant dans les yeux.

Haruka se rendit compte qu'il y avait un clochard dans le hall. Elle paniqua et hurla.

"Lachez moi vous ètes fou !"

Puis, de toute ses forces elle tira Johnson vers l'arrière pour disparaitre de l'angle de vue du clochard. A ce moment Richard était sur elle elle lui dit rapidement.

"nous sommes observés , si vous voulez savoir ce qui se passe venez chez moi rapidement sans rien dire ..."

Richard venait encore de ce faire attrapé.
* Observé? mais par qui? Ce clochard?*

"Très bien, mais pourquoi se vouvoyer maintenant? Je te suit mais tu à intérêt à m'expliquer et que ça ne me fasse pa perdre mon temps."

Il la suivit à l'intérieur et renonça à chercher Boss pour le moment. Décidement, cela faisait le troisième jour où il se passait des choses étrnage, mais ce n'était pas pour déplaire à Richard, qui n'aimait pas la monotonie.

Haruka fit rentrer Johnson dans son appartement. Son ordinateur était allumé et affichait des prises de vues de l'appartement de Richard. Haruka vérifia le matériel qu'on lui avait envoyé mais apparemment il n'y avait rien du tout. Elle referma la porte à clé et dit d'un air préoccupé.

"Je vous suis depuis ce matin avec mon ordinateur, j'ai installé des micros et caméras un peu partout dans votre appartement. Je ne m'appelle pas Ai Matanabe mais Haruka, le nom n'a pas d'importance. Je ne suis pas du FBI ni de la police locale, ils reçoivent une pression d'en haut pour ne pas prendre vos plaintes et pour ne pas s'occuper de vous ... Je fais partit depuis quelques jours de la CIA. On m'a chargé de trouver le moindre petit truc qui cloche et de vous envoyer en taule, des questions jusqu'ici ?"

C'était comme si Richard avait reçut un coup de poing dans le ventre. Il venait juste de rentré dans une sorte de mafia, et il avait déjà la CIA sur le dos. Mais comment avait il fait pour se mettre dans un pétrin pareil? Et pourquoi ce genre de choses ne lui arrivaient qu'à lui? Il regardait autour de lui, sur les écrans, il pouvait voir l'intérieur de son appartement. Richard commençait à paniquer, mais il se ressaisit très vite, et son visage se vida de toute expression, ne laissant transparaitre aucune de ses émotions. Il lui fallait réfléchir, et se tirer d'affaire.

"Très bien, vous êtes de la CIA et vous m'observer depuis ce matin, donc cela veut dire que vous venez juste de vous mettre en planque...mais dans ce cas, pourquoi venir me prévenir, puisque vous êtes censé m'espionner? Qu'est ce qui vous pousse à venir me dire qu'au moindre faux pas, je fini en prison? Je ne sais pas mais tout cela n'est pas très crédible...Je vais vous écoutez vous expliquer, mais il me semble que vous avez un sérieux problème au niveau mental. Après vous avoir écouté, je vous laisserais, et vous n'aurez pas intérêt à revenir me voir, sinon je ne me montrerais pas aussi gentil que maintenant."

Richard avait parler avec froideur, sans élever la voix, sans se montrer menaçant. Mais à l'intérieur de lui même, il pouvait senti la rage qui montait. Certes cette AI, ou Haruka, ne lui avait rien fait de mal, enfin pour l'instant, mais il ne valait mieux pas prendre de risques. Il pourrez partir maintenant, mais sa curiosité ou plutot son instinct lui soufflait de rester, et d'écouter.

Haruka s'appuya contre un mûr et sourit. Son visage affichait la satisfaction.

*à peine rentré dans une organisation et il se prend pour un boss...*

"Je pense que tu sais que les journaux, la Sentinelle en particulier, n'arrête pas de parler de ce qu'ils appellent 'la menace mutante', et si on m'a mit a tes baskets ce n'est pas parce que tu touche à une mafia célèbre. Sache que je ne veux pas te faire de mal, et que je ne t’enverrai pas en prison... Tu n'a rien à me dire à propos de ton état physique, ou peut être mental ?"

A présent Haruka guettait n'importe quel signe de panique ou autre sur le visage de Richard. Elle, elle arrivait mal à cacher son excitation

La colère de Richard fit place à la surprise, puis une sorte de peur. La menace mutante, ainsi il était "découvert"?! Non, ce n'était pas possible. Et cette fille qui était en planque à côté de chez lui était censé l'arrété, mais ne le ferais pas...Tout ce bousculait dans sa tête.

"Je...Je n'ai pas lu le journal depuis un moment, je 'nai pas eu le temps" (ce qui était vrai) "Tu n'aurais pas un exemplaire que je lise s'il te plait?"

Plus il y réfléchissait, plus Richard se sentait désemparé. Sa vie ne tenait plus qu'à un fil. Devait il faire confiance à Haruka, si c'était là son vrai nom, ou était elle là simplement pour l'amadouer et le prendre sur le fait?

"Qu'est ce qui te fait croire que j'ai quelque chose à voir avec ces...mutants ? Je veux bien avouer que je m'apprête à faire des choses peut être pas très légales, mais ça..."

Richard essayer de dire cette phrase le plus calmement possible et en essayant de ne pas bafouiller.

Haruka hocha la tête puis chercha dans sa paperasse. Mitchel lui avait donné l'article dans l'avion. Elle le sortit de son sac et le tendit à Richard.



"Tu sais quoi ? J'ai eu la même réaction que toi ... Il serait peut être temps que tu me dise la véritée ... Sinon je ne pourrais pas te parler de mon plan et je devrais appeler la CIA ..."

Richard relut l'article trois fois, avant de vraiment réaliser qu'il était en danger. Mais pouvait il vraiment faire confiance à Haruka, après tout il ne la connaissait pas. Mais quelque chose lui disait de lui en parler,peu être pas de tout, mais au moins une petite partie.
Il la regarda quelques secondes, puis commença à parler, d'une voix calme, mais qui trahissait quelque peu son angoisse:

"Très bien, je vois pas pourquoi je t'en parlerais, mais je vais quand même le faire...alors écoute bien, je ne le répèterais pas. Très bien, oui je suis moi aussi un mutant, du moins je le crois, au vu de mes...capacitées...Serais tu toi aussi dans le même cas que moi? Et dit moi aussi ce que tu me proposes..."

Alors que Richard parlait, un fait qui ne peut normalement arriver que dans les dessins animés se produisit : simulatanément, le portable d'Haruka et le portable de Richard se mirent à sonner. Tous deux indiquaient "Boss" comme origine de l'appel.

Haruka hocha la tête et déclara un peu comme ci ce qu'elle allait dire était banale.

"oui oui, moi aussi ...bon."

Elle redevint sérieuse et s'appuya contre un mur.

"Après la seconde guerre mondiale, une organisation secrète fut formée à fin d'éliminer tous les agents SS encore vivants... Je pourrais citer toutes les organisations secrètes de la planète mais nous n'en avons pas le temps ... En tous cas, vu ce qu'il vient de se passer je suis sûre à 60% qu'une organisation s'est formée pour les mutants. Bonn e ou mauvaise , cela n'a pas d'importance pour l'instant ... Je pensais que la trouvée serait un jeu d'enfant mais je me suis trompée... Je vais essayer de la trouvée en attendant fais comme si j'était simplement ta voisine et laisse moi te filer... Il faut que mes supérieurs n'y voit que du feu. D'accord ?"

Puis le portable sonna. Haruka se raidit.

"Ne répond pas, attend quelques minutes..."

Elle prit son protable.

"moshi moshi ?"

Richard écouta ce que lui dit Haruka avec attention, et approuvait ce qu'elle venait de lui dire. Il la laisserait le filer, comme si de rien n'était, et permettrait ainsi de maintenir les apparences, au moins pour quelquesd temps, le temps de trouver un endroit plus sûr.
Lorsque les deux portables se mirent à vibrer, cela fit rire Richard intérieurement, mais lorsqu'il vu "Boss" afficher sur son portable, il ne pouvait pas se permettre de faire comme Haruka le lui avait dit et de laisser passer l'appel. C'était trop important, là aussi sa vie était peut être en jeu, et il devait aussi maintenir les apparences. Il ignora ce qu'Haruka venait de lui...il prétexterait qu'il n'avait pas bien entendu...
Il ouvrit le clapet du téléphone, et le porta à son oreille:

"Johnson j'écoute..."

C'était en effet 'Boss', et elle semblait passablement énervée. Tout aussi énervée que Mitchell l'était avec Haruka.

{Boss}
"Richard, mon chou... J'ai oublié de te dire dans le SMS, tu as jusque ce soir, et c'est pas suffisant, alors je te conseille de te dépêcher un petit peu... Le patron serait très mécontent que tu aies changé d'avis aussi rapidement."

{Mitchell}
"Ai, je peux savoir à quoi vous jouez ? Je vous ai en visuel en train de communiquer avec votre cible... D'habitude, pour les filatures, on fait en sorte de ne pas se faire repérer d'emblée. J'espère que vous savez ce que vous faites !"

Et ça raccrocha quasiment en même temps.

Haruka raccrocha et rigola doucement.

"Là on a deux solutions, ou bien ils sont de mèches , ton patron et le mien ou alors ce n'est qu'une pûre coincidence..."

Elle redevint sérieuse

"et je n'aime pas les coincidences..."

Elle mit son manteau.

"va m'attendre dehors, je vais dire à mon boss qu'entant que voisinne je vais t'accompagner au métro ..."

Richard raccrocha.
*Jusqu'à ce soir...Mais comment je vais faire, j'ai pas intérêt à me planté...eh, j'ai qu'à demander à Mlle CIA de m'aider...*

"Euh, attend je peux te demander un petit service tant qu'on en est aux petites confidences...voilà j'aurais besoin d'une adresse s'il te plait, mais vraiment je te dirais pourquoi dans le métro, comme ça on perdra moins de temps, cete personne s'appelle Nora Boss...Je sais pas si ça me servira d'aller voir chez elle, mais on ne sait jamais...Alors tu serais d'accord?S'il te plait..."

Richard fit le plus beau sourir qu'il pouvait, en espérant que ça puisse aider un peu Haruka à lui venir en aide.

Malheureusement, et c'était prévisible, il n'y avait aucune Nora Boss identifiée dans les fichiers de la CIA. Cette personne n'avait manifestement jamais été observée par les espions.

Richard la remercia, et pendant qu'il regardait par dessus son épaule, afin de satisfaire sa curiosité, il se maudit de ne pas y avoir pensé plus tôt.

"Dis moi, tu n'aurais pas la possibilité de vérifié un appel provenant d'un portable par hasard? Tu pourrais demander ça à ton patron, cela te couvrirait...tu pourrais prétexte que tu surveille mon portable..."

Mitchell répondit, il semblait un peu agacé.

"Quoi encore ? Vous ne savez pas vous débrouiller toute seule ma petite ? Vous avez besoin d'être relevée ?"

Haruka mit son doigt sur sa bouche pour indiquer à Johnson de se taire. Puis avec un air malicieux.

"Où vous trouvez-vous Mitchel ? Donnez moi l'adresse du lieu où vous vous trouvez s'il vous plait ..."

Mitchell tonna dans le téléphone.

"Et puis quoi encore ?! Vous vous êtes déjà bien assez impliquée, ne comptez pas sur moi pour m'impliquer également ! Vous êtes agent sous couverture en mission d'infiltration, ce n'est pas pour vous ramener vers votre patron ou dans les locaux de la CIA à la première bourde, espèce d'incompétente ! Si vous avez besoin de quelque chose, envoyez un message."

Et il lui raccrocha au nez.

Richard regardait Haruka faire, et lorsqu'elle lui intima de se taire, il le fit, bien qu'il fut tout exité par son idée. Il était peu probable que ça marche, mais on ne sait jamais. Il essayer maintenant d'écouter la conversation...