Chicago

Richard avait passé une très mauvaise nuit et avait peu dormit. L'image de la main lui revenait sans cesse à l'esprit, et il nepouvait s'empécher de penser au maheureux qui avait perdu l'usage d'une de ses mains, si ce n'était plus...
Il avait pit un petit déjeuner copieux, car il avait malgré tout une faim d'enfer. Après son petit déjeuner, il jetta un rapide coup d'oeil au papier imbibé de sang, maintenant marron de sang coagulé. Il ne savait pas qui pouvait bien lui en vouloir à ce point, jamais il n'avait vraiment chercher les ennuis. Après tout cela lui importait peut, si quelqu'un en avait après lui, il n'avait qu'à venir et on verrait bien qui est le plus fort.
Sortant de ses pensées noires, il se dirigea vers le magasin du vieil homme, et constata en y arivant, que malgré le soleil, l'endroit paraisait toujours aussi lugubre et délabré.
Richard s'arrèta à quelques mètre du vieil homme qui se tenait sur le pas de la porte, et le salua poliment.

* Depuis hier soir c'est peut être le seul homme qui ne m'a pas regaré étrangement...*

Le vieillard s'illumina en voyant revenir Richard. Il s'écarta du seuil de la porte pour laisser passer Richard.

"Bonjour jeune homme, ravi de voir que le travail ici vous plait. Aujourd'hui, vous n'allez pas ranger le magasin, mais vous allez me faire quelques livraisons que j'ai laissé depuis trop longtemps de coté, si ça vous va ?"

Le vieil homme avait l'air d'être de bonne humeur, cela remonta un peu le moral de Richard. Il fallait qu'il se change les idées, et les livraisons semblaient être un bon moyen.

"Très bien, je vais faire ça que dois je emmener et où?"

Le patron se dirigea vers l'interieur du magasin et revint avec une caisse de la taille d'une boîte à chaussures.

"Voilà. C'est pour un client qui habite au Sud de la ville. L'adresse exacte est sur la boîte. Voilà des sous pour le métro."

Il lui tendit alors un billet de 5$, et lui remit les dernières instructions.

"Naturellement, tu ne dois pas regarder ce qu'il y a dans la boîte. Ah, et tu reviendras ensuite ici, j'en aurai quelques autres à te faire emmener encore."

La boîte intriga Richard, étant très curieux de nature, il avait une très forte envie de regarder le contenu de la boîte.

* Je dois m'abstenir...c'est pas si dur de ne pas regarder dans une simple boîte à chaussure...*

"Très bien j'y vais de ce pas, je n'en ai pas pour très longtemps, à tout à l'heure"
Il prit l'argent et la boîte que lui tendait le vieux. Il regarda l'adresse sur la boîte et se mit à courir vers la bouche de métro correspondante à l'adresse.

A cette heure là, le métro n'était pas bondé. Richard put facilement trouver une place assise.
Un arrêt plus loin que celui où il était monté, une bande de jeunes de toutes les couleurs vêtus de façon peu orthodoxe pénétra dans le wagon, et commencèrent à l'accoster de façon peu cordiale.

"Donne nous ta boîte m****, sinon on te m****** ta g**** de fi** de **** et autres choses dans le même genre)"

Richard sentait la fureur qu'il avait éprouvé la veille, remonté depuis le fond de son estomac. Il lui fallait se clamer sinon les jeunes idiots qui se trouvaient en face de lui allaient passer un mauvais quart d'heure. Il se leva, histoir de faire plus impressionnant et leur lança d'une voix pleine de haine et de dégout, qui trahissait sa colère:

"A votre place, je retournerais poser mon gros c** sur cette banquette et j'oublierrais la boîte que je tiens dans les mains...Maintenant vous allez foutre le camps, sinon ça va très mal finir et pas pour moi...ceci est mon premier, et mon dernier avertissement!"

Richard serra un peu plus la boîte qui se trouvait dans ses mains, et sera la machoir afin d'essayer d'atténuer l'envie de mettre une raclé à ces petits délinquants.

La force du nombre encourageait la racaille à persister dans leurs affaires pendables. quelques'uns sortirent un couteau, d'autres une batte de base-ball, un autre sortit une pince électrique de dans sa veste. Ils ressemblaient à une meute de hyènes ou de lycaons... En train d'aboyer et de rire bêtement dans leur language incompréhensible pour qui n'appartenait pas au gang.

Un des jeunes avec une batte de base-ball assèna un coup à en fracasser un crâne sur la boîte, afin de la faire tomber par terre.

Richard eut juste le temps d'activer son aura et de se protéger la tête en voyant foncer droit sur lui. Cette fois, il ne pouvait plus contenir la fureur qui montait de ses entrailles, il fallait qu'il leur apprenne à écouter ce qu'on leur disait.
Avant qu'il ne se remettent de leurs émotions, Richard devait frapper vite et fort. Il se leva d'un bond, tout en tenant la boîte d'une main et en la protégeant avec un peu de son aura, afin qu'elle ne se fracasse pas pendant la bagarre. Richard envoya son poing gauche de toutes ses forces dans la tête du mec le plus proche , et se prépara ainsi que son aura, à prendre des coups.

(HJ : j'avais tapé sur la boîte... Mais bon...)

Celui qui avait été frappé encaissa le coup et recula de quelques pas. Un autre aboya.

"Toi ! Tu es mort !"

Et Richard se retrouva avec 6 personnes lui sautant dessus littéralement, frappant de toutes parts à coups de battes.

(H.J: Mince désolé j'avais pas fait gaffe...je serais plus attentif désormais )

Cette fois, Richard n'avait plus le choix, il s'entoura donc de son aura, afin de se protéger contre ses 6 assaillants, et il la modela afin qu'elle prenne la forme d'un bâton. Maintenant il pouvait se défendre et donner des coups bien plus dévastateurs.
Richard parait le coups de ses adversaires, qui attaquaint de façon désordonner. Ainsi, dès qu'une faille se présentait, Richard en profitait pour tenter d'assomer ou de désarmer le voyou le plus proche de lui, en somme le plus téméraire.
Ce petit jeu commencer à énerver Richard, qui ne voulait pas se battre plus sérieusement, de peur que les choses ne s'agrave pour ses assaillants, mais aussi pour lui même. De plus, maintenir son bouclier contre les coups de 6 personnes commençait à l'affaiblir.

* Mince, je ne pensait pas que ça serait aussi fatiguant, je ne l'avait jamais utiliser autant et sur tout mon corps de cette manière...*

Finalment, se battre contre 6 personnes, même désordonnées, était plus dur qu'il ne l'avait pensait. De plus, sa tête commençait à tourner, il lui en fallait finir au plus vite, sinon, il passerait un mauvais quart d'heure.

Les adversaires de Richard se battaient comme des chacals, appliquant une technique de harcèlement, s'avançant pour attaquer, et reculant tout de suite après, ou dès qu'ils prenaient un mauvais coup. A chaque fois que l'un d'entre eux partait, il semblait être remplacé par 2 autres, ce qui rendait la tâche très ardue.

Le métro s'arrêta à la station suivante, et les portes s'ouvrirent. Là-dessus, toute la bande détala sans demander son reste, comme si le diable était à ses trousses, laissant Richard seul dans le wagon.

Lorsqu'il vit la meute se disperser, la queue entre les jambes, Richard ne put réprimer un énorme soupir de soulagement et d'épuisement, quelques minutes de plus et s'en était fini de lui. Cependant, il était quand même assez fier, puisque pour une première fois à autant soliciter son don, il ne s'en était pas trop mal tiré.
Maintenant, il semblait à Richard que son arrèt se trouvait ici, mais il ne se souvenait plus trop, alors il décida de rester dans le wagon, au cas ou les jeunes l'auraient attendu à la sortie.
Richard relacha son aura et il put enfin respirer plus calmement. Il s'affala sur la banquette du métro et attendit patiemment son arrèt.

À son arrêt, tout était désert et silencieux. Les murs était taggés et dégradés, des poubelles traînaient partout. Manifestement, il avait été envoyé dans un quartier populaire de la ville... Le genre d'endroit où on aimait pas vraiment se retrouver seul. Un bruit étouffé dans les poubelles attira l'attention de Richard. Il n'était pas seul !

Richard n'était pas particulièrement paranoïaque, mais cette fois il savait que ce n'était pas qu'une impression, quelqu'un était là. Il décida de faire comme s'il n'avait rien remarqué, mais il se tenait prêt à se servir de son don.
Il avança d'un pas qui se voulait insouciant, vers l'adresse qui était indiquée sur la boîte. Le fait de rester assis sur la banquette en attendant son arrèt, avait permit à Richard de reprendre ses esprits quelque peu. Il se sentait prêt à réutiliser son aura si le besoin se faisait sentir, peut être pas aussi bien que tout à l'heure dans le métro, mais il pourrait se défendre.
Richard, tout en avançant, attendait que celui ou ceux qui l'observaient se montre, eux et leurs intentions.

Si Chicago avait un quartier délabré, alors l'endroit où se trouvait Richard méritait le titre de ruine dans le quartier. Il semblerait que toute humanité ait abandonné cette zone.

Subitement, il sentit quelque chose dans ses jambes ! Se pouvait-il que ses poursuivants l'aient déjà rejoint sans qu'il le remarque ?
Le chat qui s'était lié d'amitié à Richard miaula en se frottant contre lui.

Quand Richard releva la tête, il eut la surprise de voir autour de lui toute une bande armée : bien loin des casseurs du métro, ceux-là étaient de vrais professionnels : costumes et lunettes noires, armes en tous genres, têtes de durs, il ne fallait manifestement pas se frotter à eux.

L'un d'entre eux, cheveux longs teintés en argenté et tirés en queue de cheval, l'interpella.

"Alors, c'est donc toi le nouveau livreur ?"

Le coeur de Richard commença à s'affoler, mais Richard reprit le contrôle de ses nerfs.

* Mince, tu a déjà vécu ce genre de situation dans le passé, c'est pas aujourd'hui que tu vas avoir peur*

Il regarda bien autour de lui, mais il se rendit vite compte qu'il était entouré de toutes parts et qu'il ne pourrait pas s'enfuir si le besoine s'en faisait sentir. Lorsque l'homme avec la queue de cheval l'interpella, Richard se tourna dans sa direction. Des dizaines d'idées se bousculaient dans sa tête, que lui voulaient ils? en avaient ils seulement après la boîte? devait il se servir de ses pouvoirs contre eux, sachant qu'ils étaient en surnombre et armés...
L'intervention du jeune homme à la queue de cheval nécessité une réponse, et Richard, tiré de ses pensées, dut improvisé une réponse.

"Euh...Ben c'est à dire que...et bien oui c'est moi. Mais, euh.. mais que me voulez vous? Je n'ai rien fait.."

Richard avait décider de ne pas afficher son véritable caractère tout de suite, préférant laissait la surprise. Ainsi, il passait pour un livreur craintif et mal assuré, du moins c'était l'image qu'il voulait faire passer.
Cependant, il retenait son aura, se tenant prêt à la lâcher si jamais il était menacé directement, lui ou la boîte...

Le grand à la queue de cheval eut un léger rire.

"Calme toi gamin, on va pas te bouffer. On est juste là pour t'accueillir, parce que tu es arrivé à la bonne adresse."

Il s'approcha et tendit la main pour saisir la boîte.

"... Et tu pourras même avoir un pourboire si tu veux."

Lorsque le grand approcha, Richard ne broncha pas, mais lorsque sa main allait entrer en contact avec la boîte, Richard la retira vers lui et s'écarta du jeune homme.

"Euh monsieur, je préfère aller livrer jusqu'au bout, vous comprennez si mon patron apprend que je nai pas fait ce qu'il m'a dit..."

Richard trouvait ça louche, ces gens qui l'attendait en plein milieu de la rue, et qui prétendaient être les personnes à qui il devait livrer. Ce n'était pas normal, du moins telle était la pensée de Richard et il ne pensait pas se tromper.
Il tourna le dos au jeune homme à la queue de cheval tout en s'excusant. Richard se savait en position de faiblesse, et que que si les intentionsdes hommes qui l'entouraient étaient de lui prendre la boîte de force, ils en profiteraient pendant que Richard tournait le dos à ce qui semblait être leur "chef".

L'homme rit encore et alla montrer la plaque de la rue et le numéro de l'immeuble. D'une main sur l'épaule de Richard, il le retourna face à lui doucement.

"Mais tu es arrivé au bout mon petit, ne t'en fais pas... Je dois signer quelque part ?"

Le ton de cet homme avait le don d'énerevr Richard, mais il lui semblait bien qu'il avait raison, il était arriver à l'adresse indiquée sur la boîte, et il devait la donner maintenant.

"Oui vous devez signer ici et je pourrais vous donnez le colis..."

Richard tendit l'accusé de réception au jeune homme, et attendit en se balançant de gauche à droite.

Le gars signa et prit le colis des mains de Richard de façon un peu brutale avant d'y mettre un billet de 100$ à la place.

"Merci pti gars. Au plaisir de refaire affaire avec toi."

Richard était intrigué par cet empressement, mais après tout ce n'était pas ses oignons. Il le remercia et commença à prir vers la station de métro. Lorsqu'il ariva à hauteur de la station de métro, il était en train de se dire qu'un taxi ferait aussi bien l'affaire, au cas où les délinqunts aient reprit du courage, et l'attendent patiemment pour lui faire sa fête.

* Bah tu deviens trop parano...tu va prendre le métro, et d'un c'est moins cher, et de deux, c'est aussi sur...*

Il acheta son ticket et attendit sur le quai que le métro arrive. Ce dernier avait déjà 5 min de retard, mais Richard avait le temps.
Il arriva enfin, et lorsque les portent s'ouvrirent, aucune foule ne se précipita dehors comme d'habitude, le métro n'était pas bomdé, et le peu de personnes à l'intérieur semblaient pressées de quitté ce quartier mal famé. Richard entra et alla s'assoir sur la première banquette, juste à côté de la porte, dans le sens inverse de la marche. Il venait déjà de passer 2 stations et cela faisait 5min qu'il était assit. Il s'amusait à regarder les gens et à essyer de définir leur métier, leur caractère, tout cela grâce à leur posture, ou à leur manière de se vétir, de regrder autour d'eux...

En effet, tout était bien calme et silencieux. Une station plus loin, les portes s'ouvrirent, et quelqu'un s'assit à coté de Richard.

"Tu as bien travaillé mon garçon... As-tu eu peur ?"

C'était le gérant du magasin. Il semblait subitement moins vieux. Certes, toujours âgé, mais il avait encore une grande force en lui. Il le regardait d'un air protecteur et paternel.

Lorsque l'homme s'assit à côté de Richrd, ce dernier n'y prêta pas attention, trop occupé à dévisager les occupant du métro. Mais lorsqu'il entendit la voix du vieil homme, il ne put s'empêcher de sursauter.

* Mais que fait il ici? J'allait le rejoindre au magasin, et d'abord comment sait-il que j'ai fait du bon travail?... M'aurait il suivit?...*

Richard regarda intensemment le vieil homme, comme si cela aurait put changer quelque chose, puis commença à parler:

" Et bien, non je n'ai pas eut peur si vous voulez tout savoir, il m'est arrivé des choses assez...effrayantes lors de mes anciens boulots, alors ça..."

Ce n'était pas la stricte vérité, et l'homme sembla l'avoir deviné, rien qu'au regard qu'il renvoyait à Richard, si bien que ce dernier fut "obligé" de dire ce qu'il en était réellement.

"Très bien ,pour être tout à fait honnète, oui j'ai eut peur, à une seul moment, mais cela n'a pas durer...et puis, en quoi cela vous intéresse t-il?"