Chicago

N'obtenant aucune réponse, Richard se dit qu'elle avait du sortir. Il abandonna donc et sortit de l'immeuble afin de se trouver un sandwish ou quelque chose comme ça à manger. cela lui laisserait le temps de réfléchir à la manièrede s'y prendre pour échapper à son nouveau boulot.

*Quel idiot j'ai été d'accepter...Ta une cervelle et tu t'en sert pas...*

Il s'arréta devant un Mac Donalds, et commanda un menu. Ce n'était pas ce qu'il préférait, loin de là, mais c'était la seule chose qu'il avait envie de manger en se moment: de la m...., qui correspondait tout à fait à la mouise dans laquelle il s'était fouré. Cependant avoir le ventre plein l'aiderait à réfléchir.

Richard se leva brusquement, repoussant sa chaise contre la table de derrière lui, et renverssent le coca de l'homme. Il s'excusa rapidement et sortit du Mac Do, en laissant les trois quart de son repas. Il n'avait pas faim en fait, il n'arrivait pas à décider de ce qu'il allait faire. Marcher l'aiderait surement à réfléchir...

*Alors, commençons par le commencement, premièrement, je rencontre le vieux et je l'aide, ensuite, on me regarde bizarrement dans la rue, et je retrouve une main plantée dans ma porte...Ensuite, je me fait revoyer paître par la police, et on me propose d'aller enlevé, voir assassiner l'enfant d'un homme politique qui a tout pour sortir Chicago des ennuis... Mais qu'est ce que je peux faire? Ahh, j'allais oublier, cete Haruka qui prétend venir de la CIA mais qui au lieu de me suivre, veut m'aider et m'annonce qu'elle aussi est une mutante...*

Richard marchait devant lui, sans vraiment savoir où il allait et ce qu'il faisait, il était complètement perdu dans ses pensées.

Richard avait beau retourner le problème dans tus les sens, il ne voyait que trois solutions, dont une à laquelle il préféré ne pas penser. Tout d'abord, fuir le plus loinsd possible, et évietr les ennuis...mais cette solution semblait quelque peu risquée. La suivante était de retrouver Haruka et lui parler de tout, elle s'arrangerait avec son patron...Mais là aussi, problème, elle ne semblait pas être là... Et enfin la dernière solution, qui déplaisée fortement à Richard, l'enlèvement, mené à bien la mission qui venait de lui être confiée.
Richard opta finalment pour la deuxème solution, et il changea brusquement de direction pour reourner chez lui et trouver Haruka coute que coute, même s'il fallait l'attendre devant chez elle.

Richard marchait d'un pas rapide en directiion de son appartement, mais finalment il s'arrèta, il venait de penser à quelque chose. Pourquoi devait il faire confiance à une fille qu'il ne connaissait pas et qui était plus jeune que lui?
Le mieux à faire était de tout annulé, il allait appeller Boss, et lui dire de ne plus compter sur lui.
Il sortit son téléphone et rechercha le numéro de Boss dans le répertoire. Il appuya sur la touche d'appel et attendit que son patron décroche.

Après un temps interminable, Boss décrocha, toujours sensuelle même au téléphone.

"Boss au téléphone. Un problème mon chou ? Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Tu as un problème avec ce que je t'ai demandé ?"

Richard repensa soudain à l'enfant...si ce n'était pas lui qui faisait se boulot, quelqu'un d'autre s'en chargerait, et ça finirait très mal, cela, Richard ne pouvait se le permettre. Aussi, lorsque Boss décrocha enfin ,il fut très embarrassé, que dire?

"Euh, je euh...et bien , non il n'y à pas de problème, je voulais juste savoir si je devais enlever cet enfant ou le réduire au silence?!...je pencherais plutot pour l'enlèvement et ainsi pouvoir faire presion, mais n'étant pas expérimenté et que vous êtes le boss, je préfère demander...J'espère ne pas vous causer trop d'ennuis..."

C'était tout ce que Richard avait trouvé à dire. Il devait prévenir Jonas Murphy au plus tot et en même temps se sortir d'affaire. Plus il y réfléchissait, plus il se trouvait stupide d'avoir accepter cet "emploi"...

Boss répondit du tac au tac.

"Au choix, mon chou. Au choix. Les deux peuvent constituer un avertissement censé. Soit on garde le mouflet comme veto de ses idioties, soit on lui renvoie par colissimo histoire qu'il sache où il met les pieds. En tout cas, je te félicite pour ton appel : admettre ses limites est une excellente chose, et il faut toujours demander conseil à des gens qui sauront les réponses à tes questions.

Y'a deux façons de savoir les choses : soit on les sait, soit on sait où les trouver."

Richard allait raccrocher, mais avant il devait demander une dernière chose à Boss:

"Puisque vous le dites, je voudrais savoir où je peux trouver cet homme, et surtout son fils...Je suis sûr que vous le savez...sinon je pourrais toujours me débrouiller pour trouver, mais ça ne serait que plus long."

Boss eut un petit rire puis répondit simplement.

"Mais je n'en sais rien... On trouve les maires dans les mairies, et les bébés dans les nurseries... Maintenant, te dire plus que ça, il faudrait que tu le trouves tout seul.

C'est le métier qui rentre mon pti"

Richard la remercia, raccrocha le téléphone, et se mit tout de suite en route pour trouver des renseignements. Il devait se diriger vers la mairie et absolument trouver Jonas Murphy, ou au moins l'endroit où il résidait.
Richard n'espéré qu'une chose, qu'on accepte de lui donner ce qu'il désirait.

La mairie de Chicago était un immense bâtiment de style classique, vestige des temps coloniaux, au milieu d'un quartier historique qui devait probablement être horriblement cher.

Malgré l'exterieur ancien, l'intérieur en était particulièrement neuf et moderne, des guichets automatiques permettant de réaliser toutes les opérations d'état civil, seules quelques personnes étaient encore installées à des bureaux en cas de problème.

Une fois que Richard eut passé les portiques il se retrouva dans le grand hall... Informel, impersonnel... Comme dans toutes les grandes villes.

Richard s'avança dans le hall, l'architecture ne l'avait jamais vraiment passionné, mais cette marie était vraiment le comble du laid. Les architectes d'il y a maintenant un petit moement, eux avaient du style, pas comme ces architectes de pacotille qui redessinaient les villes, et enlevaient toute forme de beauté aux oeuvres d'art des temps passés.

Maintenant, il fallait que Richard choisisse son interlocuteur, une machine , ou bien une des personnes présentent? Avec la machine, pas de doute possible, mais les informations risquaient d'être bloquées... Choisir une femme comme source d'information pouvait se révélé payant, mais risqué, cependant il pouvait toujours tenté de jouer sur son physiquen cela avait marché dans le temps.
Aussi s'avança t-il vers un des guichets encore présent dans la mairie. Il avança d'un pas qui se voulait résolu, ferme, mais pas trop pressé, afin de ne pas attirer l'attetion. Il s'arréta devant le bureau d'une jeune femme, qui avait l'air d'être absorbée par quelques papiers administratifs qui traînaient sur son bureau..

"Bonjour...J'aurais souhaité un renseignement s'il vous plait, mademoiselle"

*Elle ne doit guère être plus âgée que moi...espéront que ça marche*
Richard avait parlé d'une voix grave, la plus envoutante qu'il pouvait espérer réaliser, tout en observant la femme dans les yeux, d'un regard doux, mais ferme.

La dame releva le nez un moment. C'est vraiment parce que Richard semblait complètement perdu qu'elle accepta de lui répondre d'une voix lasse.

"Oui ? Qu'y a-t-il ? Les guichets sont encore en panne ?"

Richard avait réussit à attiré l'attention de la femme, mais il devait se dépécher avant que celle ci ne replonge dans son trvail.

"Non elles marchent très bien, en fait j'aurais tout simplement voulut savoir où je pouvais contacter Mr Murphy s'il vous plaît. Ou même tout simplement un rendez vous avec lui..."

Richard espérait de toutes ses forces que cela marche, sinon il devrait se débrouiller autrement.

La femme regarda Richard pardessus ses grosses lunettes rondes. Puis elle eut un petit rire.

"Ah ? Et pourquoi ? Si c'est pour vous plaindre du service des poubelles, j'aime autant vous dire qu'il risque de ne pas apprécier ! Par contre, je peux vous donner rendez-vous avec un de ses collaborateurs ?"

Lorsque la femme proposa un rendez vous avec un des collaborateurs de Murphy, Richard cru qu'il ne s'en sortirait jamais.

"Non il me faut un rendez vous avec Mr Murphy lui même!!!"

Comme il commençait à s'énerver, il tenta de se calmer pour éviter de finir sur les fesses dehors, ou bien au poste de police le plus proche.

"Je vous pris de bien vouloir m'excuser, je suis un peu sur les nerfs...vous disiez que vous pouviez me trouver un rendez vous avec un de ses collaborateurs?"

Après tout, c'était déjà mieux que rien, il pourrait toujours demander à rencontrer Murphy plus tard, le plus imporant était de prévenir quelqu'un de compétent au plus vite, mais pas la police, qui avait conseillé à Richard de quitter la ville lorsqu'il avait reçut la main d'un inconnu...

La jeune fille retourna à son ordinateur et pianota dessus un instant.

"Quelle est la nature exacte de votre demande ? pour que vous vous donniez la peine de venir me voir, c'est que les catégories dans les guichets ne correspondaient pas à vos attentes...

J'ai un rendez-vous avec un collaborateur la semaine prochaine."

La sclérose de l'administration était une maladie qui ne connaissait pas de remèdes.

La semaine prochaine?! Il devait attendre la semaine prochaine?! Non c'était beaucoup trop tard, il devait absolument lui parler maintenant.

"Et bien je dois parler d'u problème très important avec Mr Murphy,et j'ai bien peur de ne pas pouvoir vous le dire, cela ne concerne que lui. C'est pour cela qu'il faut absolument que je le vois, je vous en prie! La semaine prochaine il sera trop tard, c'est maintenant ou jamais...
Je peux cependant vous révélez que ce dont je vauis lui parler pourrait lui permettre de réduire la mafia de Chicago"

Il ne pouvait pas dire de quoi exactement de quoi il s'agissait à cette jeune femme, c'était trop risqué et pour lui, et pour sa "mission".

La jeune fille sursauta en entendant parler de la mafia. Elle pianota alors vivement sur son ordinateur.

"Je contacte immédiatement l'adjoint au maire à la sécurité. Je pense que ça pourra l'intéresser..."

Quelques instants plus tard.

"Il vous recevra dans une heure, je vous prie de bien vouloir patienter."

L'adjoint du maire, c'était pas si mal...Richard la remercia et alla patienter, tout en réfléchissant à ce qu'il allait lui dire et surtout de la façon qu'il allait lui dire.
Richard s'assit sur le banc en face du guichet, et se mit à fixer dans le vide.

La jeune fille revint donc, une heure plus tard, pour rechercher Richard.

"Suivez-moi. Il va vous recevoir."

Elle le conduisit alors dans un couloir qu'elle ouvrit grace à son badge, et l'entraîna dans une enfilade de portes vers les divers services de la municipalité.
Elle toqua finalement à une porte notée : "Abraham Forbes".
Une grosse voix en émana, l'invitant à directement faire entrer Richard.

Celui-ci fut alors introduit auprès d'une sorte de colosse velu avec de petits yeux perçants qui lui lança un regard à scotcher Richard contre un mur.

"Bonjour. Asseyez-vous. Allez droit à but. Qu'est-ce que vous avez à dire sur la mafia ?"

En entrant, Richard fut impressionner par la sorte de primate qu'il avait en face de lui, on aurait dit un gorille dans un trois pièces. Richard s'avança, et lorsque la jeune femme referma la porte, il se sentit mal à l'aise.
Il regardait Abraham Forbes dans les yeux, comme le faisait se dernier, et commença à vouloir dire ce qu'il savait sur la mafia, ou du moins ce qui lui semblait être une sorte de mafia.

*Peut on vraiment lui faire confiance? Je ne sais pas vraiment, il faudrait que je vois Murphy, mais apparement je dois en passer par celui là...hum...*

Richard n'était pas rassuré, le physique de cet homme jouait contre lui, peut être était il tout le contraire de ce à quoi il ressemblait.
Cette fois devant le regard d'impatience que lui lança Abraham Forbes, Richard su qu'il devait commencer à dire ce qu'il savait, sous peine de vite sortir du bureau dans je ne sais quel état.
Il s'assit et commença à parler:

"Et bien, il faudrait que je parle à Jonas Murphy, mais puisque je dois passer par vous avant, je vais vous expliquer ce que je sais et pourquoi je le sais du mieux que je peux..."

Richard lui expliqua comment il avait trouvé la petite boutique, comment il avait aussi trouvé une main plantée dans sa porte, puis le refus de la police à l'aider...Puis enfin il lui expliqua comment il avait était "recruté" puis la mission qu'il devait accomplir.
Jamais il ne mentionna Haruka, ni les noms des personnes impliqués, mais il pensait en avoir dit suffisament pour que la curiosité de Forbes soit satisfaite.