Chambre d'Amarenna et Jolène
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Abaigh Mc Culloh
Fondateur
Georgia Beccaria
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- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Mer 14 Nov 2007 - 7:00
Les bruits légers finirent par tirer Camille de son petit somme. Et comme de bien entendu, sortant des bras de Morphée, sa première réaction fut un grognement peu amène ressemblant à :
Gnmpfffakelkun ?
Puis, doucement, elle reprit conscience, et par la même la soif revint à la place de choix qui lui était accordée. Y'avait Georgia, qui lui avait certainement apporté un verre d'eau. Elle ouvrit les yeux, pour voir non seulement sa brune préférée, mais aussi un verre rempli d'un liquide qui, visiblement, n'était pas de l'eau. Non, du lait, plutôt. Du coup, ses mirettes s'écarquillèrent, et un grand sourire vint se poser de travers sur son visage encore écrasé contre l'oreiller.
Elle hésitait entre sauter au cou de Georgia pour la remercier, ou sauter sur le verre pour lui faire son compte. Cruel dilemme, mais elle était assez nette d'esprit - bien que cette maudite barre soit toujours présente - pour se relever, et aller déposer un gros bisou sur la joue de sa bienfaitrice.
T'es vraiment sensass !
Puis, tout de même, parce qu'il lui tendait les bulles, elle attrapa délicatement son Graal à elle posé par terre et en but une gorgée, puis deux, son regard alternant entre le fond du verre qui - maudites soient les lois de la Nature - devenait de plus en plus visible, et Georgia, qu'elle admirait avec une infinie reconnaissance.
Dis, si dans un mois je simule un malaise, tu pourras m'en resservir un aussi bon ?
Même plus tôt, en fait, s'il le fallait. Camille était aux anges avec la Mitalienne, elle se sentait heureuse en sa présence.
Gnmpfffakelkun ?
Puis, doucement, elle reprit conscience, et par la même la soif revint à la place de choix qui lui était accordée. Y'avait Georgia, qui lui avait certainement apporté un verre d'eau. Elle ouvrit les yeux, pour voir non seulement sa brune préférée, mais aussi un verre rempli d'un liquide qui, visiblement, n'était pas de l'eau. Non, du lait, plutôt. Du coup, ses mirettes s'écarquillèrent, et un grand sourire vint se poser de travers sur son visage encore écrasé contre l'oreiller.
Elle hésitait entre sauter au cou de Georgia pour la remercier, ou sauter sur le verre pour lui faire son compte. Cruel dilemme, mais elle était assez nette d'esprit - bien que cette maudite barre soit toujours présente - pour se relever, et aller déposer un gros bisou sur la joue de sa bienfaitrice.
T'es vraiment sensass !
Puis, tout de même, parce qu'il lui tendait les bulles, elle attrapa délicatement son Graal à elle posé par terre et en but une gorgée, puis deux, son regard alternant entre le fond du verre qui - maudites soient les lois de la Nature - devenait de plus en plus visible, et Georgia, qu'elle admirait avec une infinie reconnaissance.
Dis, si dans un mois je simule un malaise, tu pourras m'en resservir un aussi bon ?
Même plus tôt, en fait, s'il le fallait. Camille était aux anges avec la Mitalienne, elle se sentait heureuse en sa présence.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Mer 14 Nov 2007 - 11:54
Georgia fit plus qu'esquisser un sourire. Elle se fendit du plus grand qu'elle avait en stock, toutes dents dehors. Le genre cruchasse midiradieuse... Un peu comme les enfants à Noël en somme. Son exploit édifiant de collégienne attardée, sa BA de cheftaine tarée, avait porté son fruit : Camille semblait satisfaite. Et suffisemment reposée pour faire des mouvements simples et oublier quelque peu ses céphalées envahissantes.
"De rien, ma puce. J'espère que ça va mieux. Sinon pour tout te dire, je suis encore capable de repérer les filles qui simulent... Pas la peine de jouer à ça avec moi !"
Oubliée l'humiliation du salon. Oubliée la gifle cinglante et retentissante de la mutante décolorée. Oubliées les angoisses existentialo-identitaires de la journée. Oubliée sa soit disante vie de SDF... Comme quoi les vertus abrasives d'un sourire désinterressé et d'une joie non feintes étaient à prescrire à toute personne qui souhaiterait, un tant soit peu, se changer les idées ou repeindre en arc en ciel les parois de sa conscience !
"Si tu en veux un autre, il me reste trois verres au sol. J'ai peut être vu un peu large mais à ta mine l'effort en valait la peine ! Bref si tu te sens d'attaque pour les finir, je t'en pries... Sinon j'irais les proposer ailleurs !"
Enfin calmant un peu sa joie, Georgia ajouta :
"Enfin, ça a l'air d'aller mieux là... Non ? C'est super !"
"De rien, ma puce. J'espère que ça va mieux. Sinon pour tout te dire, je suis encore capable de repérer les filles qui simulent... Pas la peine de jouer à ça avec moi !"
Oubliée l'humiliation du salon. Oubliée la gifle cinglante et retentissante de la mutante décolorée. Oubliées les angoisses existentialo-identitaires de la journée. Oubliée sa soit disante vie de SDF... Comme quoi les vertus abrasives d'un sourire désinterressé et d'une joie non feintes étaient à prescrire à toute personne qui souhaiterait, un tant soit peu, se changer les idées ou repeindre en arc en ciel les parois de sa conscience !
"Si tu en veux un autre, il me reste trois verres au sol. J'ai peut être vu un peu large mais à ta mine l'effort en valait la peine ! Bref si tu te sens d'attaque pour les finir, je t'en pries... Sinon j'irais les proposer ailleurs !"
Enfin calmant un peu sa joie, Georgia ajouta :
"Enfin, ça a l'air d'aller mieux là... Non ? C'est super !"
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Mer 14 Nov 2007 - 15:00
Camille leva les yeux de son verre un instant et arrêta de boire, fixant Georgia pour essayer de deviner la portée de ses paroles. Elle finit par sourire avec les yeux qui pétillent, de toute façon, elle n'avait pas encore fini son verre, donc elle avait dans l'immédiat une activité plus importante que de vaines paroles. Activité qui dura dans les trois secondes six dixièmes avant que le petit délice n'ailler rejoindre le paradis des bons milk-shakes pour un repos éternel bien mérité.
D'abord, qu'est-ce que tu sais sur mes capacités de simulation, hein ? Si ça se trouve je suis une excellente actrice. En l'occurence, non, mais ça se pourrait.
Elle reposa délicatement le verre sur le plateau, en hommage aux tonnes de verre qu'elle avait brisées par excès de brutalité et de rapidité dans son enfance, puis elle s'assit sur son lit, les pieds sur la couette, les genoux dans les mains. Elle prit un air pensif.
Mmmh...d'un côté le verre était amplement suffisant pour moi, de l'autre je serai jalouse si tu te mets à aider aussi les autres. Alors laisse-moi réfléchir encore un instant.
Elle fit un clin d'oeil, ce qui fit un peu remuer sa barre cérébrale, mais moins. Une boisson aussi noble que le lait ne pouvait qu'avoir des vertus antalgiques, au milieu de ses nombreuses autres. Ou bien c'était le fait d'arrêter de se poser trop de questions existentielles. A voir.
Mais oui, ça va mieux. Si tu veux un autre bisou pour te remercier, je suis donneuse volontaire, même si j'ai oublié ma carte. Malheureusement, en l'état, mes capacités se résument à ça et au câlin. Chuis désolée.
D'abord, qu'est-ce que tu sais sur mes capacités de simulation, hein ? Si ça se trouve je suis une excellente actrice. En l'occurence, non, mais ça se pourrait.
Elle reposa délicatement le verre sur le plateau, en hommage aux tonnes de verre qu'elle avait brisées par excès de brutalité et de rapidité dans son enfance, puis elle s'assit sur son lit, les pieds sur la couette, les genoux dans les mains. Elle prit un air pensif.
Mmmh...d'un côté le verre était amplement suffisant pour moi, de l'autre je serai jalouse si tu te mets à aider aussi les autres. Alors laisse-moi réfléchir encore un instant.
Elle fit un clin d'oeil, ce qui fit un peu remuer sa barre cérébrale, mais moins. Une boisson aussi noble que le lait ne pouvait qu'avoir des vertus antalgiques, au milieu de ses nombreuses autres. Ou bien c'était le fait d'arrêter de se poser trop de questions existentielles. A voir.
Mais oui, ça va mieux. Si tu veux un autre bisou pour te remercier, je suis donneuse volontaire, même si j'ai oublié ma carte. Malheureusement, en l'état, mes capacités se résument à ça et au câlin. Chuis désolée.
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
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Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 15 Nov 2007 - 1:52
"Petite gredine ! Qui me dit que tu serais pas en train de me raconter des balourds ? Je suis sure que tu n'es pas une excellente actrice mais plutôt une actrice GENIALE. Je crois que les garçons auront beaucoup de soucis avec toi..."
L'humeur de la jeune new-yorkaise allait crescendo. Une conversation entre filles. Une simple conversation entre filles. Un truc normal quoi. Pas une situation de OUFTAREMALADEDELATETE. En plus, Camille était d'une compagnie agréable. Pas chiante pour deux sous, avec un bon poil de conversation et un soupçon de charme mutin.
Et puis, Georgia se rendait bien compte que pour le casting du film lamentable de sa vie, le rôle de la meilleure amie / confidente manquait depuis longtemps... Camille semblait idéale pour le rôle. Perdue dans ses pensées, Georgia prit la jeune bretonne dans ses bras pour un gros calin entre filles...
"Ouais un peu de tendresse, ça fait jamais de mal... En plus entre nanas, ça prête pas à confusion"
Georgia rougit de l'ânerie qu'elle venait de prononcer. N'avait elle pas elle même à deux reprises aujourd'hui fait honneur à Sappho et à toutes ses filles ? Bah, la jeune névrosée n'en était plus à une contradiction près...
Relevant la tête, elle regarda Camille avec un petit sourire en coin.
"Bah et puis même si j'aide les autres, j'aurais toujours une attention particulière pour toi ! Mais il faut quand même que je distribue les Milk Shake si tu les finis pas... Faut pas gacher quoi !"
L'humeur de la jeune new-yorkaise allait crescendo. Une conversation entre filles. Une simple conversation entre filles. Un truc normal quoi. Pas une situation de OUFTAREMALADEDELATETE. En plus, Camille était d'une compagnie agréable. Pas chiante pour deux sous, avec un bon poil de conversation et un soupçon de charme mutin.
Et puis, Georgia se rendait bien compte que pour le casting du film lamentable de sa vie, le rôle de la meilleure amie / confidente manquait depuis longtemps... Camille semblait idéale pour le rôle. Perdue dans ses pensées, Georgia prit la jeune bretonne dans ses bras pour un gros calin entre filles...
"Ouais un peu de tendresse, ça fait jamais de mal... En plus entre nanas, ça prête pas à confusion"
Georgia rougit de l'ânerie qu'elle venait de prononcer. N'avait elle pas elle même à deux reprises aujourd'hui fait honneur à Sappho et à toutes ses filles ? Bah, la jeune névrosée n'en était plus à une contradiction près...
Relevant la tête, elle regarda Camille avec un petit sourire en coin.
"Bah et puis même si j'aide les autres, j'aurais toujours une attention particulière pour toi ! Mais il faut quand même que je distribue les Milk Shake si tu les finis pas... Faut pas gacher quoi !"
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 15 Nov 2007 - 2:08
Des soucis ? Tu veux savoir combien de fois j'en ai jeté ?
Camille changea de position, se mettant en tailleur, peut-être pour avoir l'air zen, vu qu'elle était zen. Elle se mit un doigt sur la bouche, l'air pensif, puis regarda de nouveau Georgia.
Ben pas souvent. Ma meilleure amie était plus belle que moi, on était des vraies horreurs avec tout le monde, et j'arrivais au sternum de tous les gars de ma classe. Donc...c'est pas trop un sport intensif chez moi.
Y'avait eu quelques aventures, mais jamais rien de sérieux. A part quand la Bretonne apprenait qu'un film qui lui plaisait sortait sous peu en salles. A ce moment, il devient très pratique d'avoir un soupirant galant. Ou pour se soustraire à un assommant dîner prévu, lorsque toutes les autres excuses avaient échoué. Là, dans ce cas, il pouvait être judicieux de partir en conquête d'un copain.
T'as raison, y'a rien de mal.
Elle se leva, et se serra contre Georgia.
Les contacts humains, ça peut pas être mauvais, et la douceur encore moins.
Sauf si à la place de la New-Yorkaise il y'avait Alixtide, mais Camille n'était même pas d'humeur à imaginer ce genre de situation. Elle voulait simplement sentir une chaleur corporelle amicale réconfortante. Triple mission remplie à la perfection.
J'suis contente d'être ta chouchoute en tous cas. Y'a qu'une seule nana qui m'a supportée, avant toi.
Elle parlait au creux de l'épaule de son amie, à voix un peu plus basse. C'est vrai, d'habitude, les filles sont assez groupusculaires, fonctionnant par quatre ou cinq copines, avec au milieu LA meilleure amie. Elle, personne ne la supportait, et elle le rendait bien en général. Avant d'arriver ici, et de se retrouver toute seule. Ca la changeait tant que ça, l'Institut ?
T'en a causé des soucis, à des garçons ?
Camille changea de position, se mettant en tailleur, peut-être pour avoir l'air zen, vu qu'elle était zen. Elle se mit un doigt sur la bouche, l'air pensif, puis regarda de nouveau Georgia.
Ben pas souvent. Ma meilleure amie était plus belle que moi, on était des vraies horreurs avec tout le monde, et j'arrivais au sternum de tous les gars de ma classe. Donc...c'est pas trop un sport intensif chez moi.
Y'avait eu quelques aventures, mais jamais rien de sérieux. A part quand la Bretonne apprenait qu'un film qui lui plaisait sortait sous peu en salles. A ce moment, il devient très pratique d'avoir un soupirant galant. Ou pour se soustraire à un assommant dîner prévu, lorsque toutes les autres excuses avaient échoué. Là, dans ce cas, il pouvait être judicieux de partir en conquête d'un copain.
T'as raison, y'a rien de mal.
Elle se leva, et se serra contre Georgia.
Les contacts humains, ça peut pas être mauvais, et la douceur encore moins.
Sauf si à la place de la New-Yorkaise il y'avait Alixtide, mais Camille n'était même pas d'humeur à imaginer ce genre de situation. Elle voulait simplement sentir une chaleur corporelle amicale réconfortante. Triple mission remplie à la perfection.
J'suis contente d'être ta chouchoute en tous cas. Y'a qu'une seule nana qui m'a supportée, avant toi.
Elle parlait au creux de l'épaule de son amie, à voix un peu plus basse. C'est vrai, d'habitude, les filles sont assez groupusculaires, fonctionnant par quatre ou cinq copines, avec au milieu LA meilleure amie. Elle, personne ne la supportait, et elle le rendait bien en général. Avant d'arriver ici, et de se retrouver toute seule. Ca la changeait tant que ça, l'Institut ?
T'en a causé des soucis, à des garçons ?
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
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Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 15 Nov 2007 - 2:41
La pente était glissante et le sujet sablonneux. Les problèmes de garçons ? Ca n'avait JAMAIS été réellement un sujet qui concernait Georgia.
D'une part, elle était quand même un peu garçon manqué. C'était une façon de remplacer le garçon que ses parents n'avaient jamais eu. Puis c'était aussi une manière d'assumer des choix beaucoup plus rigolos que jouer à la poupée ou à la corde à sauter. Genre : les cowboys et les indiens. Ou : s'envoyer des balles de base-ball le dimanche avec le paternel. Pas des trucs de fifilles. Du coup, quand TOUT le monde la prenait pour un mec un peu maigrichon, et bien, disons, que ça laisse des traces. Et des marques. Et que l'on finit un peu par oublier son identité ANATOMIQUE et SEXUELLE. Ce qui n'est pas la même chose n'en déplaise aux sponsors de la société bien pensante...
Et de l'autre, elle ne se sentait plus vraiment en adéquation avec la farce hététropsexualistobourjoise (là encore n'en déplaise aux sponsors des gens qui pensent droit).
En bref, Georgia ne s'était éveillée aux choses de la vie que sur le tard. Les histoires édifiantes de "tabibit' dans mon piloupilou" ne furent des sujets de (pré)occupations que très récemment. Alors, les garçons... Elle en avait pourtant adopté un quelque temps...
"Hum, des soucis ? Ben disons que le seul que j'ai adopté... Pardon, que j'ai eu, était beau, gentil, affectueux et tout et tout... Bref, mon éveil à la vie et j'en étais très contente".
La gorge de Georgia se noua quelque peu. Le souvenir en arrivait à sa phase cuisante.
"Et puis un jour... ou bien étais ce une nuit ? Enfin peu importe, le vilain s'est perdu en mer, on va dire. Et maintenant ma petite fleur nage... Elle nage oui".
Enfin, c'est des trucs qui arrivent faut se dire...
"Depuis, on va dire que c'est le calme plat... J'ai pas trop le temps de m'en préoccuper en fait"
Menteuse. Menteuse. Ca se voit sur ton visage de vile petite fille qui sait pas mentir... Georgia enchaina rapidement :
"En tout cas bien heureuse d'être la deuxième nana à te supporter. C'aurait été dommage pour moi de passer à côté de toi !"
D'une part, elle était quand même un peu garçon manqué. C'était une façon de remplacer le garçon que ses parents n'avaient jamais eu. Puis c'était aussi une manière d'assumer des choix beaucoup plus rigolos que jouer à la poupée ou à la corde à sauter. Genre : les cowboys et les indiens. Ou : s'envoyer des balles de base-ball le dimanche avec le paternel. Pas des trucs de fifilles. Du coup, quand TOUT le monde la prenait pour un mec un peu maigrichon, et bien, disons, que ça laisse des traces. Et des marques. Et que l'on finit un peu par oublier son identité ANATOMIQUE et SEXUELLE. Ce qui n'est pas la même chose n'en déplaise aux sponsors de la société bien pensante...
Et de l'autre, elle ne se sentait plus vraiment en adéquation avec la farce hététropsexualistobourjoise (là encore n'en déplaise aux sponsors des gens qui pensent droit).
En bref, Georgia ne s'était éveillée aux choses de la vie que sur le tard. Les histoires édifiantes de "tabibit' dans mon piloupilou" ne furent des sujets de (pré)occupations que très récemment. Alors, les garçons... Elle en avait pourtant adopté un quelque temps...
"Hum, des soucis ? Ben disons que le seul que j'ai adopté... Pardon, que j'ai eu, était beau, gentil, affectueux et tout et tout... Bref, mon éveil à la vie et j'en étais très contente".
La gorge de Georgia se noua quelque peu. Le souvenir en arrivait à sa phase cuisante.
"Et puis un jour... ou bien étais ce une nuit ? Enfin peu importe, le vilain s'est perdu en mer, on va dire. Et maintenant ma petite fleur nage... Elle nage oui".
Enfin, c'est des trucs qui arrivent faut se dire...
"Depuis, on va dire que c'est le calme plat... J'ai pas trop le temps de m'en préoccuper en fait"
Menteuse. Menteuse. Ca se voit sur ton visage de vile petite fille qui sait pas mentir... Georgia enchaina rapidement :
"En tout cas bien heureuse d'être la deuxième nana à te supporter. C'aurait été dommage pour moi de passer à côté de toi !"
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 15 Nov 2007 - 3:12
*Et bam. Bien fait pour toi, grosse nouille qui sait pas tenir sa langue.*
Plutôt que de partir en conversation badine, elle avait fait réémerger des souvenirs nettement moins agréables que les cinq ou six types à qui elle avait monnayé trois bisous contre une place de cinoche. Elle rougit légèrement, mais de là où elle était, Georgia ne pouvait certainement pas le voir. Elle se consola en se disant que si elle le disait, c'est que c'était mieux de hors que dedans. Parfois, il faut extérioriser.
Tu en retrouveras un, j'en suis sûre...
Elle n'était sûre de rien, quoi qu'elle doutait qu'une fille aussi jolie et secourable n'enflamme jamais le moindre coeur masculin, matière particulièrement combustible. Elle était étonnée d'entendre dire que ça ne l'intéressait pas trop. Même sans en être obsédé, naturellement, on...on regardait. Passivement, avec dans un coin reculé de la tête...bref.
Là, dans l'Institut, y'en a bien deux ou trois qui ont l'air sympa...non ?
Camille disait presque ça au hasard, vu qu'elle avait presque exclusivement eu des contacts féminins jusqu'à maintenant. Contacts appuyés, disons. Pour le reste...Math, Iacobo, Alixtide...pas de quoi libérer des hormones.
Je suis sûre que j'en rendrais plein jaloux vu où je me trouve en ce moment.
Pour les amnésiques immédiats, rappelons que Camille était encore serrée contre Goergia, et qu'elle y était parfaitement à ses aises. Ce n'était certes pas elle qui mettrait fin à cette étreinte réchauffante. Et puis, là, dans le creux d'une épaule amicale, elle se senait prête à parler de n'importe quoi. De pluie, de beaux temps, de politique ou d'amour, ça lui était égal. C'était le lieu qui comptait.
Plutôt que de partir en conversation badine, elle avait fait réémerger des souvenirs nettement moins agréables que les cinq ou six types à qui elle avait monnayé trois bisous contre une place de cinoche. Elle rougit légèrement, mais de là où elle était, Georgia ne pouvait certainement pas le voir. Elle se consola en se disant que si elle le disait, c'est que c'était mieux de hors que dedans. Parfois, il faut extérioriser.
Tu en retrouveras un, j'en suis sûre...
Elle n'était sûre de rien, quoi qu'elle doutait qu'une fille aussi jolie et secourable n'enflamme jamais le moindre coeur masculin, matière particulièrement combustible. Elle était étonnée d'entendre dire que ça ne l'intéressait pas trop. Même sans en être obsédé, naturellement, on...on regardait. Passivement, avec dans un coin reculé de la tête...bref.
Là, dans l'Institut, y'en a bien deux ou trois qui ont l'air sympa...non ?
Camille disait presque ça au hasard, vu qu'elle avait presque exclusivement eu des contacts féminins jusqu'à maintenant. Contacts appuyés, disons. Pour le reste...Math, Iacobo, Alixtide...pas de quoi libérer des hormones.
Je suis sûre que j'en rendrais plein jaloux vu où je me trouve en ce moment.
Pour les amnésiques immédiats, rappelons que Camille était encore serrée contre Goergia, et qu'elle y était parfaitement à ses aises. Ce n'était certes pas elle qui mettrait fin à cette étreinte réchauffante. Et puis, là, dans le creux d'une épaule amicale, elle se senait prête à parler de n'importe quoi. De pluie, de beaux temps, de politique ou d'amour, ça lui était égal. C'était le lieu qui comptait.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 15 Nov 2007 - 3:25
Georgia eut un vilain instant de doute... En retrouver un ? Etais ce un objectif en soi ? Elle se gratta la tête parce qu'elle n'avait point de testicules étant elle même du genre féminin... Et le genre féminin est sensé avoir une attirance, naturelle, irrésistible et insurmontable pour tout porteur des susdites testicules (cf. supra) rentrant dans les canons esthétiques de l'instant.
Elle réfléchit encore un instant de plus, laissant tranquille sa tête qui n'en avait pas demandé tant.
Et puis... La révélation.
Elle s'en foutait complétement. Comme de l'an 40. Ou de ses premières chaussettes. Pas la moindre attirance, pas la moindre petite accélération des battements de son coeur à la pensée d'un des bellâtres à la peau d'albâtre de l'institut... Rien.
"Sympathiques, oui... Frank, Angel, Iacobo... Y'en a. Mais de là à me compromettre avec... Je ne crois pas que j'ai la moindre envie de continuer dans cette voie"
Georgia se ravisa un instant. Elle ne voulait pas non plus faire une pleure-pas-madeleine à Camille. Le mythe de la femme blessée, bafouée, ne lui allait pas trop en fait.
"Mais ne va pas croire que je souffre ou quoi que ce soit dans le genre. Disons que je me passe des mecs. Parce qu'ils sont décevants. C'est ça. Des déceptions sur pattes. Et les choses de l'amour aussi. Après, je me suis dit "Et c'est tout ?". Ben, oui, c'est juste ça, pas besoin d'en faire un cirque... Surtout que ça serait un cirque où il n'y aurait que des clowns !"
La jeune mutante termina avec un grand sourire :
"En revanche, je pense que pas mal de gars aimeraient immortaliser cette scéne de notre vie. Et je ne sais pas qui ferait le plus de jaloux de nous deux..."
Mais Georgia était juste bien, donc du coup, elle ne bougeait pas non plus de sa place qui était très confortable...
Elle réfléchit encore un instant de plus, laissant tranquille sa tête qui n'en avait pas demandé tant.
Et puis... La révélation.
Elle s'en foutait complétement. Comme de l'an 40. Ou de ses premières chaussettes. Pas la moindre attirance, pas la moindre petite accélération des battements de son coeur à la pensée d'un des bellâtres à la peau d'albâtre de l'institut... Rien.
"Sympathiques, oui... Frank, Angel, Iacobo... Y'en a. Mais de là à me compromettre avec... Je ne crois pas que j'ai la moindre envie de continuer dans cette voie"
Georgia se ravisa un instant. Elle ne voulait pas non plus faire une pleure-pas-madeleine à Camille. Le mythe de la femme blessée, bafouée, ne lui allait pas trop en fait.
"Mais ne va pas croire que je souffre ou quoi que ce soit dans le genre. Disons que je me passe des mecs. Parce qu'ils sont décevants. C'est ça. Des déceptions sur pattes. Et les choses de l'amour aussi. Après, je me suis dit "Et c'est tout ?". Ben, oui, c'est juste ça, pas besoin d'en faire un cirque... Surtout que ça serait un cirque où il n'y aurait que des clowns !"
La jeune mutante termina avec un grand sourire :
"En revanche, je pense que pas mal de gars aimeraient immortaliser cette scéne de notre vie. Et je ne sais pas qui ferait le plus de jaloux de nous deux..."
Mais Georgia était juste bien, donc du coup, elle ne bougeait pas non plus de sa place qui était très confortable...
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 15 Nov 2007 - 3:59
Un point sur lequel elles s'entendaient pas mal, finalement, les mecs, si on oubliait l'importance des déceptions passées. Camille non plus n'attendait pas grand chose des garçons, avec peut-être un peu plus d'espoir que Georgia dans leur amélioration. Paut-être par manque d'expérience ? Mmmh. Ca valait le coup de se le demander.
J'en sais moins que toi sur le domaine. Faudra que je me renseigne plus précisément.
Pour ça, un cobaye était nécessaire, et finalement, l'utilité d'une recherche à des fins purement pratiques était fortement discutable. Autement arrêter le brainstorming maintenant. Elle nota quand même que Georgia avait cité Iacobo dans les sympas, comme Frank, que Camille n'avait vu que vautré sur un canapé à regarder un sport stupide pendant un temps infini (pour elle).
Et puis peut-être qu'à l'avenir une série de mecs beaux, sympas, pas machos, avec assez de caractère pour me supporter va arriver. On peut rêver.
Elle y croyait tellement qu'elle ne prit même pas le temps de le matérialiser dans ses pensées.
T'as peut-être raison ! Mais tu crois que le règlement intérieur de l'Institut autoriserait qu'on s'amuse à trafiquer des photos de nous deux en train de nous faire des bisous ? Sûre qu'il y'aurait un des profs pour nous faire passer pour des dépravées corruptrices de la morale.
Elle eut un petit rire. Il n'y a bien que Cassandre qui aurait du mal à leur reprocher ça, mais les autres ? De toute façon, au vu de ce qu'elle savait des magazines dits "masculins", elle doutait d'être la cause de rêves enfiévrés.
J'en sais moins que toi sur le domaine. Faudra que je me renseigne plus précisément.
Pour ça, un cobaye était nécessaire, et finalement, l'utilité d'une recherche à des fins purement pratiques était fortement discutable. Autement arrêter le brainstorming maintenant. Elle nota quand même que Georgia avait cité Iacobo dans les sympas, comme Frank, que Camille n'avait vu que vautré sur un canapé à regarder un sport stupide pendant un temps infini (pour elle).
Et puis peut-être qu'à l'avenir une série de mecs beaux, sympas, pas machos, avec assez de caractère pour me supporter va arriver. On peut rêver.
Elle y croyait tellement qu'elle ne prit même pas le temps de le matérialiser dans ses pensées.
T'as peut-être raison ! Mais tu crois que le règlement intérieur de l'Institut autoriserait qu'on s'amuse à trafiquer des photos de nous deux en train de nous faire des bisous ? Sûre qu'il y'aurait un des profs pour nous faire passer pour des dépravées corruptrices de la morale.
Elle eut un petit rire. Il n'y a bien que Cassandre qui aurait du mal à leur reprocher ça, mais les autres ? De toute façon, au vu de ce qu'elle savait des magazines dits "masculins", elle doutait d'être la cause de rêves enfiévrés.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 15 Nov 2007 - 12:15
"Ouais rêve ! Pour les mecs beaux et avec du caractère, ça me semble difficile. Sans être méchante, pour l'instant j'ai vu une belle série de... Comment le dire en restant polie ? De lavettes quoi ! Enfin, c'était pas très gentil, mais j'ai pas mieux en stock... A part peut être Angel et le Docteur Fleury, qui lui incarne la masculinité en barre..."
Georgia sentit son débit de paroles s'accélérer...
"Parce que j'ai l'impression que là maintenant c'est la déroute des biroutes... Une fille qui se respecte, genre un peu fière, complétement classieuse et avec un cerveau et une bouche qui se l'ouvre ne peut pas décemment S'ACOQUINER avec le mec moderne. C'est IMPOSSIBLE. Dès fois, je me demande si j'en ai pas plus dans le pantalon que 99,99 % des garçons... Alors si je n'admire pas un peu, si je ne respecte même pas un peu, c'est pas possible..."
Les garçons. Ca aussi elle pouvait en parler des heures durant. Parce que le sujet la passionnait en fait. Et la consternait. Et ça la rendait froide et lasse et triste et folle. De se dire, que quoiqu'elle fasse, quoiqu'elle dise, elle ne serait jamais dans la norme...
"Moi, je me dis, qu'il n'y aura jamais personne pour me supporter. Pour me poser des limites. Me dire quand je suis chiante. Ou quand je saoule tout le monde. Ou alors quand je suis juste idiote. Le mien me passait tout. M'idéalisait. Me mettait sur un piédestal. Bon, c'était un faux gentil. Une descente de lit de circonstance en attendant que son chantage misérable porte ses fruits..."
La mutante bavarde se dit que pour quelqu'un qui ne devait pas se plaindre, elle devenait très geignarde...
"Mais bon pour toi, charmante comme tu es, je ne me fais pas de soucis pour que tu en attires une pelletée... Ce qu'il faut plutôt te poser comme question, c'est "est ce qu'il y en a un, que je pourrais supporter plus de 38 minutes ?". Et, ça c'est pas gagné d'avance. Enfin, si tu en as un en vue, je ne veux pas te décourager plus que ça. On a des histoires et des trajectoires différentes, ma puce, alors je me fais moins de soucis pour toi que pour moi"
Georgia eut un petit rire joyeux aux dernières paroles de Camille. Dépravées ? Corruptrices de la morale ? L'étiquette lui plaisait bien, mais son amie bretonne ne devait pas être au courant de ses dernières affinités électives ou de ses inepties bucco-linguales de la matinée...
"Bah, les gens pensent ce qu'ils veulent. Enfin, après tout l'opinion publique, populaire, c'est l'opinion des gens qui ne réfléchissent pas, qui n'ont aucune idée. La morale ça me saoule. Les normes ça me saoule. C'est les trucs qui font que tu n'as pas le droit de jouer au base-ball quand t'es petite, parce que ça ne se fait pas. La norme et les normateurs, c'est les pires flics que je peut imaginer. C'est les flics de la pensée. Une bande de vieillards semi grabataires et qui, pour la part qui ne se font pas encore dessus, passent leur vie à réciter des versets de la Bible avec leur bouche en cul-de-poule. J'ai rien à voir avec ces gens là. Si les mots sont bel et bien des grenades, j'ai envie de les dégoupiller tous et de leur jeter à la tronche. Dynamiter, subvertir les normes morales, les dépasser, ça sera l'histoire de ma vie je suppose..."
Trêve de délire antisocial, Georgia se dit qu'elle parlait décidemment trop et que les Milk Shakes n'allaient peut être pas tenir plus longtemps au sol.
"Tu reveux un verre de Milk Shake ? Ou alors si t'es assez valide, on poursuit cette discussion en allant les offrir aux mutants nécessiteux ? Peut être que dans le lot, il y'aura ton mec idéal..."
Et elle termina sa petite logorrhée confuse par un beau sourire adressé rien que pour la jolie bretonne.
Georgia sentit son débit de paroles s'accélérer...
"Parce que j'ai l'impression que là maintenant c'est la déroute des biroutes... Une fille qui se respecte, genre un peu fière, complétement classieuse et avec un cerveau et une bouche qui se l'ouvre ne peut pas décemment S'ACOQUINER avec le mec moderne. C'est IMPOSSIBLE. Dès fois, je me demande si j'en ai pas plus dans le pantalon que 99,99 % des garçons... Alors si je n'admire pas un peu, si je ne respecte même pas un peu, c'est pas possible..."
Les garçons. Ca aussi elle pouvait en parler des heures durant. Parce que le sujet la passionnait en fait. Et la consternait. Et ça la rendait froide et lasse et triste et folle. De se dire, que quoiqu'elle fasse, quoiqu'elle dise, elle ne serait jamais dans la norme...
"Moi, je me dis, qu'il n'y aura jamais personne pour me supporter. Pour me poser des limites. Me dire quand je suis chiante. Ou quand je saoule tout le monde. Ou alors quand je suis juste idiote. Le mien me passait tout. M'idéalisait. Me mettait sur un piédestal. Bon, c'était un faux gentil. Une descente de lit de circonstance en attendant que son chantage misérable porte ses fruits..."
La mutante bavarde se dit que pour quelqu'un qui ne devait pas se plaindre, elle devenait très geignarde...
"Mais bon pour toi, charmante comme tu es, je ne me fais pas de soucis pour que tu en attires une pelletée... Ce qu'il faut plutôt te poser comme question, c'est "est ce qu'il y en a un, que je pourrais supporter plus de 38 minutes ?". Et, ça c'est pas gagné d'avance. Enfin, si tu en as un en vue, je ne veux pas te décourager plus que ça. On a des histoires et des trajectoires différentes, ma puce, alors je me fais moins de soucis pour toi que pour moi"
Georgia eut un petit rire joyeux aux dernières paroles de Camille. Dépravées ? Corruptrices de la morale ? L'étiquette lui plaisait bien, mais son amie bretonne ne devait pas être au courant de ses dernières affinités électives ou de ses inepties bucco-linguales de la matinée...
"Bah, les gens pensent ce qu'ils veulent. Enfin, après tout l'opinion publique, populaire, c'est l'opinion des gens qui ne réfléchissent pas, qui n'ont aucune idée. La morale ça me saoule. Les normes ça me saoule. C'est les trucs qui font que tu n'as pas le droit de jouer au base-ball quand t'es petite, parce que ça ne se fait pas. La norme et les normateurs, c'est les pires flics que je peut imaginer. C'est les flics de la pensée. Une bande de vieillards semi grabataires et qui, pour la part qui ne se font pas encore dessus, passent leur vie à réciter des versets de la Bible avec leur bouche en cul-de-poule. J'ai rien à voir avec ces gens là. Si les mots sont bel et bien des grenades, j'ai envie de les dégoupiller tous et de leur jeter à la tronche. Dynamiter, subvertir les normes morales, les dépasser, ça sera l'histoire de ma vie je suppose..."
Trêve de délire antisocial, Georgia se dit qu'elle parlait décidemment trop et que les Milk Shakes n'allaient peut être pas tenir plus longtemps au sol.
"Tu reveux un verre de Milk Shake ? Ou alors si t'es assez valide, on poursuit cette discussion en allant les offrir aux mutants nécessiteux ? Peut être que dans le lot, il y'aura ton mec idéal..."
Et elle termina sa petite logorrhée confuse par un beau sourire adressé rien que pour la jolie bretonne.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 15 Nov 2007 - 15:15
Les yeux clôs, un sourire sur les lèvres, Camille écoutait son amie la condamner à l'abstinence sexuelle pour les dix prochaines années. Elle voit mal ce qui dans sa position aurait pu la rendre triste, ou en colère. L'environnement compte beaucoup lorsque l'on reçoit un message. Elles auraient eu cette conversation dehors par un froid mordant, sans doute sa réaction eut été un peu plus virulente, tentant de défendre le mince espoir qui lui laissait rêver d'une aventure romantique comme dans les films, mais sans caméras.
Y'en a...enfin, oui, y'en a, des filles et des mecs...qui disent un truc avec un coeur et des raisons qu'il connaît point, tout ça pour expliquer pourquoi leur gars/leur nana est complètement naze. Si ça se trouve, ils ont raison. Imagine-toi fondre pour la plus grosse guimauve de l'Institut.
Cherchez pas, elle n'avait personne en tête, c'était uniquement pour argumenter sa discussion.
Et pis je me disais la même chose sur la capacité à être supportée jusqu'à tout à l'heure, à peu près. Maintenant, j'ai pas mal changé d'avis, si tu veux. Avec les 5 milliards de mecs sur terre, je suis certaine qu'il y'en a au moins deux bons millions qui te trouveraient jolie, te supporteraient et seraient supportés par toi. Au bas mot.
Angel et le docteur, c'était un excellent début. S'il y'en avait deux ici, combien y'en aurait ailleurs ?
En fait, je sais pas comment dire. Je crois que je me retrouve en toi, Georgia, parce que t'as pas mal mes idées, mais en beaucoup plus fort. Enfin...je me sens un peu ridicule à voir la manière dont je me rebelle contre l'autorité, ça se limite à insupporter des profs, des parents et quelques camarades qui le méritaient. Je me sens superficielle, c'est ça.
Il allait falloir y remédier. Si elle pouvait, elle s'attaquait dès demain au rayon "Essais géopolitiques" de la petite bibliothèque de l'Institut, pour sortir de son monde de Barbie.
Finalement, à son immense regret, par un effort sur elle-même assez incroyable, elle parvint à se détacher de Georgia, qu'elle regarda dans les yeux.
Tout ça, ça mérite un milk-shake de plus, t'as raison. Ca assèche la gorge, de parler. Mais je veux bien t'accompagner pour l'offrande des deux qui resteront.
C'était ça l'avantage du milk-shake, contrairement au café, on pouvait discuter autour autant de temps que nécessaire, il ne deviendrait jamais imbuvable. En ayant un en main et en gosier, il était de toute façon difficile de trouver des défauts à ce don divin. Elle se leva tout en buvant une ou deux gorgées. Elle avait menti, c'était de la pure gourmandise.
Tu as une idée de qui et où ?
[Tu peux me trimbaler n'importe où dans l'Institut, j'ouvrirai le nouveau post même si tu veux]
Y'en a...enfin, oui, y'en a, des filles et des mecs...qui disent un truc avec un coeur et des raisons qu'il connaît point, tout ça pour expliquer pourquoi leur gars/leur nana est complètement naze. Si ça se trouve, ils ont raison. Imagine-toi fondre pour la plus grosse guimauve de l'Institut.
Cherchez pas, elle n'avait personne en tête, c'était uniquement pour argumenter sa discussion.
Et pis je me disais la même chose sur la capacité à être supportée jusqu'à tout à l'heure, à peu près. Maintenant, j'ai pas mal changé d'avis, si tu veux. Avec les 5 milliards de mecs sur terre, je suis certaine qu'il y'en a au moins deux bons millions qui te trouveraient jolie, te supporteraient et seraient supportés par toi. Au bas mot.
Angel et le docteur, c'était un excellent début. S'il y'en avait deux ici, combien y'en aurait ailleurs ?
En fait, je sais pas comment dire. Je crois que je me retrouve en toi, Georgia, parce que t'as pas mal mes idées, mais en beaucoup plus fort. Enfin...je me sens un peu ridicule à voir la manière dont je me rebelle contre l'autorité, ça se limite à insupporter des profs, des parents et quelques camarades qui le méritaient. Je me sens superficielle, c'est ça.
Il allait falloir y remédier. Si elle pouvait, elle s'attaquait dès demain au rayon "Essais géopolitiques" de la petite bibliothèque de l'Institut, pour sortir de son monde de Barbie.
Finalement, à son immense regret, par un effort sur elle-même assez incroyable, elle parvint à se détacher de Georgia, qu'elle regarda dans les yeux.
Tout ça, ça mérite un milk-shake de plus, t'as raison. Ca assèche la gorge, de parler. Mais je veux bien t'accompagner pour l'offrande des deux qui resteront.
C'était ça l'avantage du milk-shake, contrairement au café, on pouvait discuter autour autant de temps que nécessaire, il ne deviendrait jamais imbuvable. En ayant un en main et en gosier, il était de toute façon difficile de trouver des défauts à ce don divin. Elle se leva tout en buvant une ou deux gorgées. Elle avait menti, c'était de la pure gourmandise.
Tu as une idée de qui et où ?
[Tu peux me trimbaler n'importe où dans l'Institut, j'ouvrirai le nouveau post même si tu veux]
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 15 Nov 2007 - 15:55
Georgia s'imaginait embourbée dans les bras d'une grosse guimauve. Si l'idée pouvait paraître séduisante à première pensée (une descente de lit pour s'essuyer les pieds ça pouvait être sympa), ça finissait toujours, à son sens, par devenir super lourd, voire carrément insupportable...
Il lui fallait quelqu'un à la mesure de son caractère.
"Nan me parle pas de grosse guimauve. Le sucre ça gate les dents d'abord. Et puis, non si le partenaire n'a pas un minimum de répondant, je crois que je serai capable de le transformer en 2/4/6 en punching-ball humain..."
Camille était touchante dans sa tentative de booster Georgia et de la rassurer sur son avenir sentimental. Certes, il lui manquait une ou deux infos de dernière minute, que la jeune new-yorkaise se gardait bien de lui fournir, pour tout saisir, mais c'était mignon cette discussion de fifilles...
"La loi des nombres joue pour nous, oui. Ca me rassure en quelque sorte. Il y aura bien quelqu'un pour veiller sur toi et moi. Même en étant très exigeantes !"
Mais bon, la méthode expérimentale semblant être la seule à même de valider son hypothèse, il faudrait très certainement sacrifier, piétiner et détruire un certain nombre de cobayes avant de trouver la perle de culture.
"Oui j'ai l'impression qu'on se ressemble un peu au fond. Ce qui accentue paradoxalement nos dissemblances. Ne te sens jamais superficielle : si les autres disent ça, c'est qu'elles sont jalouses. Tu es très bien comme tu es. Et de toutes façons, tu as ta trajectoire à suivre, alors suis ton instinct, ma belle. Et pas besoin d'aller chercher notre gouvernement ou nos fascistes en uniforme préférés pour trouver des marques insupportables d'autorité. Rien que les profs, les biens pensants, les cul-bénis, ça fait déjà un vaste programme de sabotage de proximité !"
La parano continue, Georgia finissait par apprécier le doux son de sa voix, ronronnant ses ritournelles ronflantes au sujet de la norme, la morale et les autres... Elle finirait peut être un jour, par tout mettre ça par écrit.
"Ben non je n'ai pas d'idée de qui et d'où ! Je me repère encore pas terrible ici. Bref, ça veut dire : tu manges ton brownie, moi j'attrapes les boissons et tu me conduis où tu veux !"
Georgia venait de se lever et les bras chargés des deux verres se mit en direction de la porte...
Avec Camille, couloirs...
Il lui fallait quelqu'un à la mesure de son caractère.
"Nan me parle pas de grosse guimauve. Le sucre ça gate les dents d'abord. Et puis, non si le partenaire n'a pas un minimum de répondant, je crois que je serai capable de le transformer en 2/4/6 en punching-ball humain..."
Camille était touchante dans sa tentative de booster Georgia et de la rassurer sur son avenir sentimental. Certes, il lui manquait une ou deux infos de dernière minute, que la jeune new-yorkaise se gardait bien de lui fournir, pour tout saisir, mais c'était mignon cette discussion de fifilles...
"La loi des nombres joue pour nous, oui. Ca me rassure en quelque sorte. Il y aura bien quelqu'un pour veiller sur toi et moi. Même en étant très exigeantes !"
Mais bon, la méthode expérimentale semblant être la seule à même de valider son hypothèse, il faudrait très certainement sacrifier, piétiner et détruire un certain nombre de cobayes avant de trouver la perle de culture.
"Oui j'ai l'impression qu'on se ressemble un peu au fond. Ce qui accentue paradoxalement nos dissemblances. Ne te sens jamais superficielle : si les autres disent ça, c'est qu'elles sont jalouses. Tu es très bien comme tu es. Et de toutes façons, tu as ta trajectoire à suivre, alors suis ton instinct, ma belle. Et pas besoin d'aller chercher notre gouvernement ou nos fascistes en uniforme préférés pour trouver des marques insupportables d'autorité. Rien que les profs, les biens pensants, les cul-bénis, ça fait déjà un vaste programme de sabotage de proximité !"
La parano continue, Georgia finissait par apprécier le doux son de sa voix, ronronnant ses ritournelles ronflantes au sujet de la norme, la morale et les autres... Elle finirait peut être un jour, par tout mettre ça par écrit.
"Ben non je n'ai pas d'idée de qui et d'où ! Je me repère encore pas terrible ici. Bref, ça veut dire : tu manges ton brownie, moi j'attrapes les boissons et tu me conduis où tu veux !"
Georgia venait de se lever et les bras chargés des deux verres se mit en direction de la porte...
Avec Camille, couloirs...
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Mar 20 Nov 2007 - 22:07
Couloir
Camille entra, ferma la porte, et alla directement s'allonger sur son lit, pour tenter de trouver une réponse aux dizaines de questions étranges qui lui avaient traversé l'esprit et qui la mettaient si mal à l'aise, pour rien. Parce que, non, ma grande, un bisou, c'est quoi, au juste ? Pas de gosses ni de bague à l'horizon, donc faudrait peut-être que tu te contrôles un peu plus en voyant ça, nan ? Ca fait carrément gamine déphasée une réaction comme ça, je boude et je vais me cacher dans un endroit où je sais qu'on me trouvera facilement, en plus, t'aurais pu prendre un milk-shake en passant.
Elle était allongée, sur le dos, les mains sur le ventre, mais même dans cette position d'intense relaxation, elle ne trouvait aucune réponse satisfaisante à ses réflexions de teenager.
La loose.
Camille entra, ferma la porte, et alla directement s'allonger sur son lit, pour tenter de trouver une réponse aux dizaines de questions étranges qui lui avaient traversé l'esprit et qui la mettaient si mal à l'aise, pour rien. Parce que, non, ma grande, un bisou, c'est quoi, au juste ? Pas de gosses ni de bague à l'horizon, donc faudrait peut-être que tu te contrôles un peu plus en voyant ça, nan ? Ca fait carrément gamine déphasée une réaction comme ça, je boude et je vais me cacher dans un endroit où je sais qu'on me trouvera facilement, en plus, t'aurais pu prendre un milk-shake en passant.
Elle était allongée, sur le dos, les mains sur le ventre, mais même dans cette position d'intense relaxation, elle ne trouvait aucune réponse satisfaisante à ses réflexions de teenager.
La loose.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Ven 23 Nov 2007 - 2:17
Couloir des filles
Georgia se sentit INCROYABLEMENT mal en entrant dans la pièce. Rien à voir avec la sensation de bien être qu'elle avait pu ressentir en en sortant il y avait quelques instants... Elle se sentait particulièrement en phase avec le motif bachelardien de la différence radicale entre la personne qui sort d'une pièce et celle qui y entre.
Camille était sur son lit, visiblement pensive. Comment son amie allait elle réagir aux âneries bucco-linguales de Georgia ? La réponse à cette question était angoissante car c'était là, toute la fine marge entre une amie fidèle et le début d'une indifférence matinée de condescendance... Si Georgia ne craignait pas trop de se faire jeter avec pertes et fracas, elle risquait que Camille lui tourne le dos, gentiment certes, de façon charmante, on le lui concède, la jeune bretonne est tellement adorable, mais de manière radicale néanmoins...
C'est avec la boule au ventre que Georgia prit l'initiative du discours. Elle s'assit sur le lit de Gabrielle (ne pas penser à Gabrielle, tu en as déjà BIEN TROP FAIT pour aujourd'hui) et tendit le Milk Shake qu'elle avait en main à Camille...
"J'étais à cours de calumet de la paix. Je n'ai que ce malheureux Milk Shake, j'espère que tu ne m'en voudras pas..."
Georgia essaya d'effacer le sourire qu'elle avait tentée de simuler sur son visage. Plus sérieuse, elle continua :
"Oui, j'espères que tu ne m'en voudras pas pour être rentrée sans être invitée. Et puis, pour m'être donnée en spectacle. Profites en, je ne le fais pas souvent mais... Désolée. Désolée, Camille, j'ai pêté un boulon et j'aurais préférée que tu n'assistes pas aussi tôt à mes extravagances..."
Le débit était lent, mal assuré mais constant.
"En même temps, cela aurait pu être pire, non ? Je n'ai pas crié, je n'ai pas frappé, peut être que je ne suis pas SI FOLLE QUE CA ?"
Si Georgia avait retrouvé un sourire franc, celui ci exprimait toute sa nervosité en attendant que Camille dise ou fasse quelque chose...
Georgia se sentit INCROYABLEMENT mal en entrant dans la pièce. Rien à voir avec la sensation de bien être qu'elle avait pu ressentir en en sortant il y avait quelques instants... Elle se sentait particulièrement en phase avec le motif bachelardien de la différence radicale entre la personne qui sort d'une pièce et celle qui y entre.
Camille était sur son lit, visiblement pensive. Comment son amie allait elle réagir aux âneries bucco-linguales de Georgia ? La réponse à cette question était angoissante car c'était là, toute la fine marge entre une amie fidèle et le début d'une indifférence matinée de condescendance... Si Georgia ne craignait pas trop de se faire jeter avec pertes et fracas, elle risquait que Camille lui tourne le dos, gentiment certes, de façon charmante, on le lui concède, la jeune bretonne est tellement adorable, mais de manière radicale néanmoins...
C'est avec la boule au ventre que Georgia prit l'initiative du discours. Elle s'assit sur le lit de Gabrielle (ne pas penser à Gabrielle, tu en as déjà BIEN TROP FAIT pour aujourd'hui) et tendit le Milk Shake qu'elle avait en main à Camille...
"J'étais à cours de calumet de la paix. Je n'ai que ce malheureux Milk Shake, j'espère que tu ne m'en voudras pas..."
Georgia essaya d'effacer le sourire qu'elle avait tentée de simuler sur son visage. Plus sérieuse, elle continua :
"Oui, j'espères que tu ne m'en voudras pas pour être rentrée sans être invitée. Et puis, pour m'être donnée en spectacle. Profites en, je ne le fais pas souvent mais... Désolée. Désolée, Camille, j'ai pêté un boulon et j'aurais préférée que tu n'assistes pas aussi tôt à mes extravagances..."
Le débit était lent, mal assuré mais constant.
"En même temps, cela aurait pu être pire, non ? Je n'ai pas crié, je n'ai pas frappé, peut être que je ne suis pas SI FOLLE QUE CA ?"
Si Georgia avait retrouvé un sourire franc, celui ci exprimait toute sa nervosité en attendant que Camille dise ou fasse quelque chose...
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Ven 23 Nov 2007 - 13:34
Camille aurait eu le plus grand mal du monde à simuler une colère pour cause d'intrusion inopinée dans son espace vital, vu qu'elle espérait plus que tout une explication, avec River peut-être, mais elle en doutait, ou plutôt avec Georgia. Bonne pioche.
Merci pour le milk. Mais je vais le garder pour plus tard, disons.
Elle s'était redressée contre le dossier de son lit, assise sur son oreiller. Puis, avisant que c'était moyennement bon pour son dos, elle avait attrapé le suscité coussin et le serrait désormais entre sa poitrine et ses genoux.
Avant de t'en vouloir pour quoi que ce soit, faut que je pige quelque chose à ce qui se passe. Or là, tout est carrément flou, du genre opaque.
Peut-être que Georgia allait lui permettre d'éviter une période de nervous breakdown, comme on dit de nos jours. Pour ça, fallait trouver les bonnes questions à poser. Et donc commencer par les bonnes réponses.
Pour tout te dire, je sais même pas si tu as à t'excuser, si je dois faire la fille choquée, la fille triste, la fille indifférente, aucune idée.
Elle mit sa main gauche contre sa tempe.
Je suis pas certaine de savoir ce qui se trame là-dedans. Ce que je sais, c'est que tu es loin d'être folle. Si j'étais un brin plus mature, je comprendrais certainement mieux ta réaction ou celle de River. Là, je cale complètement.
Sa main retourna contre son genou.
Je savais pas du tout pourquoi ça se passait. Vous êtes amies, ou bien...je sais pas, j'avais entendu des histoires entre River et Roscart, mais peut-être que...
Elle détourna le regard.
Et je sais même pas pourquoi je prends ça autant à coeur.
Merci pour le milk. Mais je vais le garder pour plus tard, disons.
Elle s'était redressée contre le dossier de son lit, assise sur son oreiller. Puis, avisant que c'était moyennement bon pour son dos, elle avait attrapé le suscité coussin et le serrait désormais entre sa poitrine et ses genoux.
Avant de t'en vouloir pour quoi que ce soit, faut que je pige quelque chose à ce qui se passe. Or là, tout est carrément flou, du genre opaque.
Peut-être que Georgia allait lui permettre d'éviter une période de nervous breakdown, comme on dit de nos jours. Pour ça, fallait trouver les bonnes questions à poser. Et donc commencer par les bonnes réponses.
Pour tout te dire, je sais même pas si tu as à t'excuser, si je dois faire la fille choquée, la fille triste, la fille indifférente, aucune idée.
Elle mit sa main gauche contre sa tempe.
Je suis pas certaine de savoir ce qui se trame là-dedans. Ce que je sais, c'est que tu es loin d'être folle. Si j'étais un brin plus mature, je comprendrais certainement mieux ta réaction ou celle de River. Là, je cale complètement.
Sa main retourna contre son genou.
Je savais pas du tout pourquoi ça se passait. Vous êtes amies, ou bien...je sais pas, j'avais entendu des histoires entre River et Roscart, mais peut-être que...
Elle détourna le regard.
Et je sais même pas pourquoi je prends ça autant à coeur.
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
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Date d'inscription : 22/08/2007
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Sam 24 Nov 2007 - 3:07
Georgia se mordit la lèvre inférieure. Visiblement son jeu de langue, son jeu de vilaine avait limite plus perturbée Camille que River... C'était un peu embêtant.
Surtout que maintenant, il fallait qu'elle passe à table. C'était pas un entretien à la lampe. C'était pire : deux jolis yeux qui cherchaient des réponses. Un sourire un peu perdu. Et une amie sincère paumée dans ses pensées.
Pas besoin de penthotal ou de coups d'annuaire derrière l'oreille, Georgia allait tout dire... La journée semblait décidément se dérouler sous le signe du témoignage, voire du testament suite aux paroles grotesques de River...
"Merci de me dire que je ne suis pas folle... On va corriger et dire plutôt : impulsive. Ou : un peu étrange. Enfin, même si on se connait pas plus que ça, Camille, j'espères que mes petits secrets ne nous éloigneront pas..."
Georgia eut envie à ce moment de se rapprocher et de prendre son amie dans ses bras... Puis ayant esquissé le mouvement, elle se ravisa. Ca pourrait être mal interprété après tout. Tant pis.
"Après si tu n'as rien pigé, c'est pas une question de maturité. C'est rarement une question de maturité. Voire jamais en fait. J'ai suffisemment vu de trucs impensables pour me dire, que quand tu es larguée c'est pas toi qui perd le contact... Mais tout le reste"
Super, Georgia, vas y, soit bien lâche et entraîne là sur un débat philosophique... Tu fais de l'anorexie conceptuelle à force, mais c'est pas grave, t'as qu'à chanter une petite chanson de Marc-Aurèle, comme ça tout le monde sera content...
La new-yorkaise se ravisa. Une question lui avait été posée. Il fallait y répondre.
"Non. Nous ne sommes pas amies. Si je l'ai embrassée, c'était pour ne pas lui gueuler dessus. Ou lui mettre une tarte. On va dire qu'il y a comme une tension entre nous..."
Mais ce n'était pas tout et Georgia le savait... Si elle s'était confiée à Lyu, elle pouvait bien le faire pour Camille...
"Sans reprendre depuis le début, je dois quand même te dire, pour être parfaitement exhaustive, que je pense être plus attirée par les filles que les garçons... Ca n'a rien à voir avec River, mais je me devais bien de répondre à la question que tu voulais me poser mais que tu n'as pas formulée..."
Le plus dur était passé mais...
"C'est quoi Roscart ? Une marque de bagnole ? Une chaîne de Fast Food français ?"
Surtout que maintenant, il fallait qu'elle passe à table. C'était pas un entretien à la lampe. C'était pire : deux jolis yeux qui cherchaient des réponses. Un sourire un peu perdu. Et une amie sincère paumée dans ses pensées.
Pas besoin de penthotal ou de coups d'annuaire derrière l'oreille, Georgia allait tout dire... La journée semblait décidément se dérouler sous le signe du témoignage, voire du testament suite aux paroles grotesques de River...
"Merci de me dire que je ne suis pas folle... On va corriger et dire plutôt : impulsive. Ou : un peu étrange. Enfin, même si on se connait pas plus que ça, Camille, j'espères que mes petits secrets ne nous éloigneront pas..."
Georgia eut envie à ce moment de se rapprocher et de prendre son amie dans ses bras... Puis ayant esquissé le mouvement, elle se ravisa. Ca pourrait être mal interprété après tout. Tant pis.
"Après si tu n'as rien pigé, c'est pas une question de maturité. C'est rarement une question de maturité. Voire jamais en fait. J'ai suffisemment vu de trucs impensables pour me dire, que quand tu es larguée c'est pas toi qui perd le contact... Mais tout le reste"
Super, Georgia, vas y, soit bien lâche et entraîne là sur un débat philosophique... Tu fais de l'anorexie conceptuelle à force, mais c'est pas grave, t'as qu'à chanter une petite chanson de Marc-Aurèle, comme ça tout le monde sera content...
La new-yorkaise se ravisa. Une question lui avait été posée. Il fallait y répondre.
"Non. Nous ne sommes pas amies. Si je l'ai embrassée, c'était pour ne pas lui gueuler dessus. Ou lui mettre une tarte. On va dire qu'il y a comme une tension entre nous..."
Mais ce n'était pas tout et Georgia le savait... Si elle s'était confiée à Lyu, elle pouvait bien le faire pour Camille...
"Sans reprendre depuis le début, je dois quand même te dire, pour être parfaitement exhaustive, que je pense être plus attirée par les filles que les garçons... Ca n'a rien à voir avec River, mais je me devais bien de répondre à la question que tu voulais me poser mais que tu n'as pas formulée..."
Le plus dur était passé mais...
"C'est quoi Roscart ? Une marque de bagnole ? Une chaîne de Fast Food français ?"
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Sam 24 Nov 2007 - 3:32
Camille eut un peu honte d'obtenir la réponse à ses questions par un moyen aussi lâche que la question détournée prononcée avec un air gêné. C'était un manque de courage évident, mais elle avait encore un peu de mal à être tout à fait à l'aise sur le sujet. Georgia ne semblait pas l'être énormément non plus, ce qui la rassénéra quelque peu. Elle réussit quand même à sourire sincèrement.
J'espère pas non plus.
Il y'avait une personne dans cet Institut à qui elle semblait pouvoir dire tout ce qu'elle avait sur la patate, se l'aliéner serait de la plus élémentaire bêtise. Surtout pour un simple bisou qui, à priori, était à sens unique.
Oui, alors je retire le maturité. Disons manque d'expérience. Non. D'expériences, au pluriel.
Cantonnée dans une relation unilatérale avec sa meilleure amie, c'est vrai que finalement les contacts de Camille avec le commun des jeunes s'étaient résumées à quelques traits d'esprit et de rares soirées souvent terminées trop tôt. Du coup, si ça se trouve, des choses qui étaient monnaie courante lui paraissaient impensables. Il fallait juste savoir où s'arrêtait son ignorance. Elle nota mentalement de jouer la sociable dans les jours suivants, même si les mutants n'étaient pas forcément la référence en matière de normalité, avec leur obsession à se dire "on est pas pareils parce qu'on est différents".
Je m'excuse. J'aurais du te le demander franchement.
...plutôt que de passer du temps à s'interroger sur la possibilité que le baiser buccal soit un moyen de résoudre alternativement les conflits. Bref.
Ca me choque pas. C'est...surprenant, c'est tout.
Elle ne voyait pas quel autre mot utiliser. Elle ne voulait surtout pas que ça puisse être interprété de travers. Ce serait idiot de paraître insultante sur un sujet que l'on respecte absolument.
Nan, Roscart c'est peut-être celui qui voudra te coller un pain s'il apprend que tu as kissé River. Enfin, d'après les quelques ragots que j'ai entendus. Si ça se trouve, c'est du flan.
Quoiqu'elle avait vu un regard du sieur vers la damoiselle, et elle doutait fortement que l'annonce de la présence d'une Riveromane dans l'Institut réjouisse particulièrement le blond. Elle ajouta quand même avec un air taquin :
Quand même, je note ta technique de résolution pacifique d'un conflit. C'est inspiré des bonobos, c'est ça ?
Pour le coup, son sourire n'était plus ni feint ni forcé.
J'espère pas non plus.
Il y'avait une personne dans cet Institut à qui elle semblait pouvoir dire tout ce qu'elle avait sur la patate, se l'aliéner serait de la plus élémentaire bêtise. Surtout pour un simple bisou qui, à priori, était à sens unique.
Oui, alors je retire le maturité. Disons manque d'expérience. Non. D'expériences, au pluriel.
Cantonnée dans une relation unilatérale avec sa meilleure amie, c'est vrai que finalement les contacts de Camille avec le commun des jeunes s'étaient résumées à quelques traits d'esprit et de rares soirées souvent terminées trop tôt. Du coup, si ça se trouve, des choses qui étaient monnaie courante lui paraissaient impensables. Il fallait juste savoir où s'arrêtait son ignorance. Elle nota mentalement de jouer la sociable dans les jours suivants, même si les mutants n'étaient pas forcément la référence en matière de normalité, avec leur obsession à se dire "on est pas pareils parce qu'on est différents".
Je m'excuse. J'aurais du te le demander franchement.
...plutôt que de passer du temps à s'interroger sur la possibilité que le baiser buccal soit un moyen de résoudre alternativement les conflits. Bref.
Ca me choque pas. C'est...surprenant, c'est tout.
Elle ne voyait pas quel autre mot utiliser. Elle ne voulait surtout pas que ça puisse être interprété de travers. Ce serait idiot de paraître insultante sur un sujet que l'on respecte absolument.
Nan, Roscart c'est peut-être celui qui voudra te coller un pain s'il apprend que tu as kissé River. Enfin, d'après les quelques ragots que j'ai entendus. Si ça se trouve, c'est du flan.
Quoiqu'elle avait vu un regard du sieur vers la damoiselle, et elle doutait fortement que l'annonce de la présence d'une Riveromane dans l'Institut réjouisse particulièrement le blond. Elle ajouta quand même avec un air taquin :
Quand même, je note ta technique de résolution pacifique d'un conflit. C'est inspiré des bonobos, c'est ça ?
Pour le coup, son sourire n'était plus ni feint ni forcé.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Sam 24 Nov 2007 - 3:52
Du coup ce qui devait être pénible et laborieux s'est terminé de manière très satisfaisante...
"T'as pas à t'excuser, ma puce" lui dit Georgia en lui passant la main dans les cheveux. "Je comprends aussi que ça soit pas évident à demander. Tu voulais pas me faire de la peine ou me gêner je suppose... Et moi qui avait peur de la même chose en rentrant dans ta chambre !"
La situation était un peu risible. Genre déluge cérébral chez les petites lolottes de 17 ans...
"On est pas un peu ridicules toutes les deux, non ?" conclua Georgia.
"Bon, on va faire un truc encore plus crétin..." ajouta t'elle solennellement. "On va se promettre de se dire les choses, dès que ça va pas, ou quoi... Comme ça, plus de malentendu ni rien. Pas de gène entre nous, ma belle"
Il fallait consolider les bases. Georgia ne pouvait se permettre de perdre une amie suite à ses débordements qui n'allaient pas cesser pour autant.
"Ah River a un mec ? Le pauvre..."
Elle réfléchit un instant. Ce n'était pas très charitable ce qu'elle allait dire mais... C'était trop tentant. De faire sa langue de vilaine avec une amie. En plus c'était une activité toute à fait normale. Voire saine.
"Déjà qu'il a un pauvre nom... Faudrait que je le note, sinon je retiendrais jamais. En plus, entre nous, à sa place je me ferai du soucis... Sa copine a quand même mis la langue. Enfin c'était un vrai baiser quoi ! J'aurais pas pu le réaliser toute seule ! Certes, elle a dit qu'elle avait pas aimé et qu'elle m'arracherait les yeux et tout et tout, mais je sens, je sais, qu'au fond d'elle, elle en pince pour moi... Le pauvre Roscart ! Il ne lui reste plus qu'à devenir un bonobo, en fait... Ou d'acheter une voiture pour se consoler !"
"T'as pas à t'excuser, ma puce" lui dit Georgia en lui passant la main dans les cheveux. "Je comprends aussi que ça soit pas évident à demander. Tu voulais pas me faire de la peine ou me gêner je suppose... Et moi qui avait peur de la même chose en rentrant dans ta chambre !"
La situation était un peu risible. Genre déluge cérébral chez les petites lolottes de 17 ans...
"On est pas un peu ridicules toutes les deux, non ?" conclua Georgia.
"Bon, on va faire un truc encore plus crétin..." ajouta t'elle solennellement. "On va se promettre de se dire les choses, dès que ça va pas, ou quoi... Comme ça, plus de malentendu ni rien. Pas de gène entre nous, ma belle"
Il fallait consolider les bases. Georgia ne pouvait se permettre de perdre une amie suite à ses débordements qui n'allaient pas cesser pour autant.
"Ah River a un mec ? Le pauvre..."
Elle réfléchit un instant. Ce n'était pas très charitable ce qu'elle allait dire mais... C'était trop tentant. De faire sa langue de vilaine avec une amie. En plus c'était une activité toute à fait normale. Voire saine.
"Déjà qu'il a un pauvre nom... Faudrait que je le note, sinon je retiendrais jamais. En plus, entre nous, à sa place je me ferai du soucis... Sa copine a quand même mis la langue. Enfin c'était un vrai baiser quoi ! J'aurais pas pu le réaliser toute seule ! Certes, elle a dit qu'elle avait pas aimé et qu'elle m'arracherait les yeux et tout et tout, mais je sens, je sais, qu'au fond d'elle, elle en pince pour moi... Le pauvre Roscart ! Il ne lui reste plus qu'à devenir un bonobo, en fait... Ou d'acheter une voiture pour se consoler !"
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Sam 24 Nov 2007 - 4:19
D'accord !
Camille n'était pas une dépressive chronique, donc le fardeau de ses plaintes devrait logiquement être supportable. Mais d'un autre côté, ça voulait aussi dire que s'épancher n'était pas trop trop une habitude chez elle. Bien sûr, leur conversation précédente faisait un peu figure de contre-exemple, mais...la promesse avait de l'importance. Si je mens je vais en enfer, croix de bois, tout ça.
Roh, on est à l'âge pathétique, non ? Faut en profiter, on peut pas être parfaites absolument tout le temps. Faut des moments de faiblesse, aussi.
Sourire malicieux.
Oui, j'ai pas encore vérifié par moi-même, mais je vais me pencher sur la question. Savoir si' c'est juste un bisoubisou échangé en fin de soirée, ou un vrai couple, avec les projets de grandeur et compagnie. Je penche pour la réponse A.
Elle se redressa en tailleur, signe de sa sérénité retrouvée. Même, elle prit un air de conspiratrice, voix basse et yeux plissés.
Mmmh...à ton avis, on pourrait mettre de l'ambiance dans l'Institut si, par hasard, au détour d'une conversation 100% innocente, Roscart apprenait que sa copine est pas farouche.
Grand éclat de rire. Camille aimait bien River, elle ne se voyait pas encore magouiller ce genre de combine. Mais, mais...juste pour s'amuser, comme ça...les distractions étaient si rares !
Comme ça, on connaîtrait ses prédispositions à devenir Bonobo...s'il dir rien, il a ça dans le sang !
Elle tentait d'imaginer Roscart prenant la nouvelle avec philosophie, l'air détendu. Ca collait pas tellement avec le peu qu'elle connaissait, mais on sait jamais, parfois les gens sont surprenants.
Sinon, oui, il aura plus qu'une voiture pour pleurer. Ou un bon repas fast food.
Camille n'était pas une dépressive chronique, donc le fardeau de ses plaintes devrait logiquement être supportable. Mais d'un autre côté, ça voulait aussi dire que s'épancher n'était pas trop trop une habitude chez elle. Bien sûr, leur conversation précédente faisait un peu figure de contre-exemple, mais...la promesse avait de l'importance. Si je mens je vais en enfer, croix de bois, tout ça.
Roh, on est à l'âge pathétique, non ? Faut en profiter, on peut pas être parfaites absolument tout le temps. Faut des moments de faiblesse, aussi.
Sourire malicieux.
Oui, j'ai pas encore vérifié par moi-même, mais je vais me pencher sur la question. Savoir si' c'est juste un bisoubisou échangé en fin de soirée, ou un vrai couple, avec les projets de grandeur et compagnie. Je penche pour la réponse A.
Elle se redressa en tailleur, signe de sa sérénité retrouvée. Même, elle prit un air de conspiratrice, voix basse et yeux plissés.
Mmmh...à ton avis, on pourrait mettre de l'ambiance dans l'Institut si, par hasard, au détour d'une conversation 100% innocente, Roscart apprenait que sa copine est pas farouche.
Grand éclat de rire. Camille aimait bien River, elle ne se voyait pas encore magouiller ce genre de combine. Mais, mais...juste pour s'amuser, comme ça...les distractions étaient si rares !
Comme ça, on connaîtrait ses prédispositions à devenir Bonobo...s'il dir rien, il a ça dans le sang !
Elle tentait d'imaginer Roscart prenant la nouvelle avec philosophie, l'air détendu. Ca collait pas tellement avec le peu qu'elle connaissait, mais on sait jamais, parfois les gens sont surprenants.
Sinon, oui, il aura plus qu'une voiture pour pleurer. Ou un bon repas fast food.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Sam 24 Nov 2007 - 4:49
"Pas farouche ?"
Georgia manqua de mourir de rire sur le champ ! Elle s'imaginait, au détour d'une conversation entre le fromage et le dessert, lancer à ce Roscart, dont elle connaissait seulement le sobriquet grotesque, "Au fait, ta copine, elle n'est PAS FAROUCHE"... La scène aurait été plus drôle dans la tête à Georgia si elle avait pu savoir à quoi ressemblait le Roscart en question... Malheureusement pour elle, tel n'était pas le cas. Pour se consoler, elle se mit en tête qu'il devait pas être très beau et un peu le genre effacé, de ceux dont on dit pudiquement qu'ils sont "gentils" avant d'afficher un sourire condescendant à leur attention...
"Mouais, on peut dire ça... Même si elle m'a quand même giflée et m'a fait comprendre que la prochaine fois, je n'aurais même plus mes yeux pour pleurer... On peut quand même dire ça parce qu'elle a mis la langue."
Puis se redressant, visiblement très intéressée par l'avis de Camille, Georgia lança brusquement :
"Tu crois qu'elle m'aime ? Parce qu'en fait, ça ça serait super lourd à gérer... Et tu penses à son mec ? Si, il pleure je fais quoi ? C'est super problèmatique... En plus, River, c'est quand même pas trop mon genre, faut dire..."
Georgia se sentait bien avec Camille. Elles étaient crapulesques. Belles comme le soleil. Sans remords ni scrupules. Bref, elles étaient parfaites.
Georgia manqua de mourir de rire sur le champ ! Elle s'imaginait, au détour d'une conversation entre le fromage et le dessert, lancer à ce Roscart, dont elle connaissait seulement le sobriquet grotesque, "Au fait, ta copine, elle n'est PAS FAROUCHE"... La scène aurait été plus drôle dans la tête à Georgia si elle avait pu savoir à quoi ressemblait le Roscart en question... Malheureusement pour elle, tel n'était pas le cas. Pour se consoler, elle se mit en tête qu'il devait pas être très beau et un peu le genre effacé, de ceux dont on dit pudiquement qu'ils sont "gentils" avant d'afficher un sourire condescendant à leur attention...
"Mouais, on peut dire ça... Même si elle m'a quand même giflée et m'a fait comprendre que la prochaine fois, je n'aurais même plus mes yeux pour pleurer... On peut quand même dire ça parce qu'elle a mis la langue."
Puis se redressant, visiblement très intéressée par l'avis de Camille, Georgia lança brusquement :
"Tu crois qu'elle m'aime ? Parce qu'en fait, ça ça serait super lourd à gérer... Et tu penses à son mec ? Si, il pleure je fais quoi ? C'est super problèmatique... En plus, River, c'est quand même pas trop mon genre, faut dire..."
Georgia se sentait bien avec Camille. Elles étaient crapulesques. Belles comme le soleil. Sans remords ni scrupules. Bref, elles étaient parfaites.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Sam 24 Nov 2007 - 12:21
Moui, à mon avis, elle est tiraillée. Si ça se trouve, sa réponse c'était juste pour faire bonne figure devant Kitty.
Camille avait appuyé sa tête sur sa main. Elle réfléchissait, l'heure était grave. Il fallait expliquer ce curieux phénomène, coûte que coûte.
Ou bien elle ne t'aime pas, mais son copain embrasse affreusement mal, et donc elle profite de tous ceux ou celles qui sont un peu plus doués que lui. C'est la seule alternative.
Pour une fois que le débat portait sur une VERITABLE question importante ! Autre chose que les sempiternels "Où est ma place ? Où vais-je ? Qui suis-je, suis-je différent ? Alixtide présente-t-il un espoir d'amélioration ou est-il un cas totalement désespéré ?". Ca valait le coup de s'y impliquer.
Y'aurait bien une manière de le savoir : il faut trouver une fille qui accepte d'aller embrasser River, rien que pour voir sa réaction. Si elle se prend une mandale avant d'avoir réussi, c'est que tu es la dame de ses pensées. Sinon, c'est tout bon pour toi, elle aime juste les zouzoux surla bouche.
Raisonnement scientifique, hypothèse A, hypothèse B, discrimination par l'expérience.
Je t'aurais bien dit que s'il pleure, je le console, mais c'est pas mon type, Roscart. Si le mec en question avait été Angel ou Fabrisio, je dis pas que j'aurais pas fait un petit effort...
Air embarrassé. Camille n'appréciait les blonds que s'ils étaient assez barbus. Mais, mais, dans les abîmes du désespoir romantique, on peut assez facilement se mettre à délaisser son trois-lames.
Mais euh...c'est quoi, plutôt, ton genre, alors ? Les brunes ? Parce qu'elle est jolie River, quand même...
Camille avait appuyé sa tête sur sa main. Elle réfléchissait, l'heure était grave. Il fallait expliquer ce curieux phénomène, coûte que coûte.
Ou bien elle ne t'aime pas, mais son copain embrasse affreusement mal, et donc elle profite de tous ceux ou celles qui sont un peu plus doués que lui. C'est la seule alternative.
Pour une fois que le débat portait sur une VERITABLE question importante ! Autre chose que les sempiternels "Où est ma place ? Où vais-je ? Qui suis-je, suis-je différent ? Alixtide présente-t-il un espoir d'amélioration ou est-il un cas totalement désespéré ?". Ca valait le coup de s'y impliquer.
Y'aurait bien une manière de le savoir : il faut trouver une fille qui accepte d'aller embrasser River, rien que pour voir sa réaction. Si elle se prend une mandale avant d'avoir réussi, c'est que tu es la dame de ses pensées. Sinon, c'est tout bon pour toi, elle aime juste les zouzoux surla bouche.
Raisonnement scientifique, hypothèse A, hypothèse B, discrimination par l'expérience.
Je t'aurais bien dit que s'il pleure, je le console, mais c'est pas mon type, Roscart. Si le mec en question avait été Angel ou Fabrisio, je dis pas que j'aurais pas fait un petit effort...
Air embarrassé. Camille n'appréciait les blonds que s'ils étaient assez barbus. Mais, mais, dans les abîmes du désespoir romantique, on peut assez facilement se mettre à délaisser son trois-lames.
Mais euh...c'est quoi, plutôt, ton genre, alors ? Les brunes ? Parce qu'elle est jolie River, quand même...
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Sam 24 Nov 2007 - 20:13
Valider une hypothèse sentimentale par la méthode expérimentale ? Décidément, Camille avait des idées de génies ! Georgia se retrouvait pas mal en elle, dans sa façon d'être complétement inconséquente et insoucieuse des éventuels "Qu'en dira t'on ?"...
Camille c'était un peu la philosophie des sciences ou la redécouverte du motif popperien de la falsification théorique... Ou comment se raccrocher en face d'âneries de midinettes décérébrées à des sous bassements théoriques. L'alliance de l'intelligence et de l'action chaotique. Bien entendu, Georgia adorait !
"Ton idée me plait bien. Avec tous ces bisous, River va se prendre pour Miss Monde mais ça me plait bien. Pour la testeuse sentimentale, tu penses à qui ?..."
Georgia sourit, un peu pensive...
"Toi, peut être ?"
C'était vraiment bien de pouvoir parler librement, ça vidait l'esprit de ne pas se savoir jugée...
"S'il pleure, il pleure en fait, ça ne m'intéresse pas à vrai dire... C'est pas agréable à regarder un bonhomme qui chougne. Mais au fond, il n'y aura qu'à détourner le regard et siffler en attendant que ça passe..."
Georgia était ignoble. Elle le savait. Et s'en délectait intégralement. Aucune honte à ce niveau là.
"Mouais Fabrisio, je connais pas... Mais Angel, c'est sur que c'est un mec. Un vrai. Pas un gentil à mon avis, un beau coureur de jupons. De la virilité en barre. Une belle gueule. Bref, il a le truc pour plaire. En plus étonnamment, il est moins idiot que la moyenne de son genre... Et Roscart, il est comment en fait ? Un vrai mec ou un peu chochotte sur les bords ?"
La question sur le genre la laissa un peu perplexe. Elle n'avait pas encore eu le temps d'y réfléchir. Son milieu, sa famille, tout ça ne donnait pas trop l'occasion de cogiter là dessus. Certes, si ses doutes se confirmaient, elle ne serait pas le premier cas d'homosexualité dans la famille... Mais, à part River dont elle se fichait éperdumment, il n'y avait que Gabrielle... De là, à en faire l'idéal type de la femme idéale, il y'avait quand même un monde...
"Ben écoute, je n'en sais trop rien en fait... J'ai pas réellement flashée sur qui que ce soit" dit elle pleine de mauvaise foi... Mais bon, cette histoire ne la concernait pas elle seule. Gabrielle n'aimerai peut être pas qu'elle s'épanche trop sur son cas pour l'heure...
Camille c'était un peu la philosophie des sciences ou la redécouverte du motif popperien de la falsification théorique... Ou comment se raccrocher en face d'âneries de midinettes décérébrées à des sous bassements théoriques. L'alliance de l'intelligence et de l'action chaotique. Bien entendu, Georgia adorait !
"Ton idée me plait bien. Avec tous ces bisous, River va se prendre pour Miss Monde mais ça me plait bien. Pour la testeuse sentimentale, tu penses à qui ?..."
Georgia sourit, un peu pensive...
"Toi, peut être ?"
C'était vraiment bien de pouvoir parler librement, ça vidait l'esprit de ne pas se savoir jugée...
"S'il pleure, il pleure en fait, ça ne m'intéresse pas à vrai dire... C'est pas agréable à regarder un bonhomme qui chougne. Mais au fond, il n'y aura qu'à détourner le regard et siffler en attendant que ça passe..."
Georgia était ignoble. Elle le savait. Et s'en délectait intégralement. Aucune honte à ce niveau là.
"Mouais Fabrisio, je connais pas... Mais Angel, c'est sur que c'est un mec. Un vrai. Pas un gentil à mon avis, un beau coureur de jupons. De la virilité en barre. Une belle gueule. Bref, il a le truc pour plaire. En plus étonnamment, il est moins idiot que la moyenne de son genre... Et Roscart, il est comment en fait ? Un vrai mec ou un peu chochotte sur les bords ?"
La question sur le genre la laissa un peu perplexe. Elle n'avait pas encore eu le temps d'y réfléchir. Son milieu, sa famille, tout ça ne donnait pas trop l'occasion de cogiter là dessus. Certes, si ses doutes se confirmaient, elle ne serait pas le premier cas d'homosexualité dans la famille... Mais, à part River dont elle se fichait éperdumment, il n'y avait que Gabrielle... De là, à en faire l'idéal type de la femme idéale, il y'avait quand même un monde...
"Ben écoute, je n'en sais trop rien en fait... J'ai pas réellement flashée sur qui que ce soit" dit elle pleine de mauvaise foi... Mais bon, cette histoire ne la concernait pas elle seule. Gabrielle n'aimerai peut être pas qu'elle s'épanche trop sur son cas pour l'heure...
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Dim 25 Nov 2007 - 21:52
Moi ?
Evidemment, c'était la solution la plus évidente, vu qu'elle était - Georgia exclue - la plus au courant de son plan machiavélique. Mais y'avait tout de même un petit quelque chose qui la...titillait.
Je veux bien mais...je sais pas comment dire...c'est pas que ça me gène, c'est que...si c'est moi, elle risquerait pas de hum...se douter de quelque chose ?
Si River avait des notions de base en observation, elle aurait sans doute remarqué que Camille et la Mitalienne étaient arrivées ensemble, et que Georgia était même retournée la voir après l'"incident". Elle pourrait se douter de quelque chose, d'une manigance, d'une machination...
Et puis j'ai jamais embrassé de filles ailleurs que sur la joue. Faudrait pas que je flanche au moment M.
Elle réfléchit tout de même à une tierce personne qui pourrait entrer dans leur stratégie.
Sinon, je connais pas grand monde très bien. J'ai croisé seulement Gabrielle, mais à mon avis, c'est pas son genre, et Draena non plus. Madame Deneos serait sûrement pas d'accord. Y'avait une autre blonde, dans la bibliothèque, sinon, Noëllie je crois. Une fille habillée bizarrement que j'ai croisé en arrivant, avec ça. Et Ivy. Ivy, ça marcherait peut-être, si on trouve une façon maline de lui expliquer le topo.
Elle avait fait le tour. Pour le reste, ses connaissances étaient masculines.
Ou alors on demande à Angel qu'il se transforme en fille ? En n'importe laquelle ? J'ai fait un cours avec lui, je crois qu'il sait se métamorphoser...
Là, le grand Niccolo lui-même déclarait forfait niveau perversité. Son Prince n'irait jamais échafauder des théories aussi tordues. Le petit sourire de Camille laissa entendre que c'était une hypothèse qui lui plaisait assez.
Oui, Roscart...bah je sais pas trop. Je lui ai pas parlé, à part "Bonjour - Au Revoir". Il est certainement gentil. Mais comme je suis pas une mauvaise langue, je vais pas faire de suppositions sur son caractère juste à partir de son allure.
Celà dit avec un air angélique digne du chaton d'un mois qui réclame un bol de lait. Evidemment qu'elle était de bonne foi. Non mais oh.
Bah, le coup de foudre ça marche pas tout le temps. Parfois faut attendre pour se rendre compte que untel ou unetelle est plaisante à la compagnie, assez pour envisager de partager autre chose que des repas et des petites discussions avec lui ou elle.
Pure supposition, étant donné que Camille n'avait connu ni le regard revolver du genre "ils sont faits l'un pour l'autre", ni l'acclimatation progressive. Elle imaginait. Si le monde était bien foutu, ce serait certainement vrai.
Evidemment, c'était la solution la plus évidente, vu qu'elle était - Georgia exclue - la plus au courant de son plan machiavélique. Mais y'avait tout de même un petit quelque chose qui la...titillait.
Je veux bien mais...je sais pas comment dire...c'est pas que ça me gène, c'est que...si c'est moi, elle risquerait pas de hum...se douter de quelque chose ?
Si River avait des notions de base en observation, elle aurait sans doute remarqué que Camille et la Mitalienne étaient arrivées ensemble, et que Georgia était même retournée la voir après l'"incident". Elle pourrait se douter de quelque chose, d'une manigance, d'une machination...
Et puis j'ai jamais embrassé de filles ailleurs que sur la joue. Faudrait pas que je flanche au moment M.
Elle réfléchit tout de même à une tierce personne qui pourrait entrer dans leur stratégie.
Sinon, je connais pas grand monde très bien. J'ai croisé seulement Gabrielle, mais à mon avis, c'est pas son genre, et Draena non plus. Madame Deneos serait sûrement pas d'accord. Y'avait une autre blonde, dans la bibliothèque, sinon, Noëllie je crois. Une fille habillée bizarrement que j'ai croisé en arrivant, avec ça. Et Ivy. Ivy, ça marcherait peut-être, si on trouve une façon maline de lui expliquer le topo.
Elle avait fait le tour. Pour le reste, ses connaissances étaient masculines.
Ou alors on demande à Angel qu'il se transforme en fille ? En n'importe laquelle ? J'ai fait un cours avec lui, je crois qu'il sait se métamorphoser...
Là, le grand Niccolo lui-même déclarait forfait niveau perversité. Son Prince n'irait jamais échafauder des théories aussi tordues. Le petit sourire de Camille laissa entendre que c'était une hypothèse qui lui plaisait assez.
Oui, Roscart...bah je sais pas trop. Je lui ai pas parlé, à part "Bonjour - Au Revoir". Il est certainement gentil. Mais comme je suis pas une mauvaise langue, je vais pas faire de suppositions sur son caractère juste à partir de son allure.
Celà dit avec un air angélique digne du chaton d'un mois qui réclame un bol de lait. Evidemment qu'elle était de bonne foi. Non mais oh.
Bah, le coup de foudre ça marche pas tout le temps. Parfois faut attendre pour se rendre compte que untel ou unetelle est plaisante à la compagnie, assez pour envisager de partager autre chose que des repas et des petites discussions avec lui ou elle.
Pure supposition, étant donné que Camille n'avait connu ni le regard revolver du genre "ils sont faits l'un pour l'autre", ni l'acclimatation progressive. Elle imaginait. Si le monde était bien foutu, ce serait certainement vrai.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Lun 26 Nov 2007 - 1:51
"Petite joueuse" lança Georgia avec un grand sourire.
"Parce que bon, tes hypothèses sont séduisantes, certes, mais trouver un ou une complice c'est déjà plus coton... Et puis les conneries, ça se fait à deux ou ça se fait pas !"
La jeune new-yorkaise se sentait comme une chef de bande. Une bande de collégiennes attardées, les Serial Kisseuses, pas très dangereuses, ni très futées, mais complétement honnêtes avec elles-mêmes...
"Et puis, n'imagine pas que les gens captent quoique ce soit aux combines des autres... Souvent faute d'attention ou d'intérêt pour autrui, ils n'y voient que du feu ! C'est impossible de sous estimer les capacités moyennes d'observation de tes contemporains, ils n'en ont pas !"
Enfin, c'était ce qu'elle se disait... Après tout, ça justifiait ses débordements impudiques, de se dire que ça n'avait au fond aucune importance, comme elle, comme tout le monde...
"Pourquoi tu flancherai ? Soit, tu prends ça en rigolant et c'est juste qu'un peu d'échange de salive... Pas plus sale qu'avec un mec en somme... Soit..."
Mais Georgia s'arrêta là... Inutile de pousser Camille à bout. C'était son amie. Et si elle n'était pas comme elle (folle - impulsive - inconséquente), ben c'était limite mieux pour la bretonne !
"Le coup de foudre ? Moi, j'y crois pas... C'est d'abord tactile, physique, avant d'être de l'amour... Ca vient pas en claquant des doigts. Faut d'abord se plaire, avoir du désir pour l'autre. Et après, peut être, une fois les démonstrations physiques passées, il y'aura quelque chose... Mais avant c'est le jeu du "Je te plais, tu me plais", rien d'autre..."
Georgia baissa les yeux, un peu perdue dans ses pensées... Gabrielle, c'était quoi ? Elle avait été amusée d'entendre que Camille n'imaginerait pas sa colloc' en train d'embrasser une autre fille. Pourtant c'était ce qui c'était produit. Limite, Georgia en avait encore le goût... Et le frisson... Et l'émotion... Mais au fond, c'était quoi ? Grande question...
"Parce que bon, tes hypothèses sont séduisantes, certes, mais trouver un ou une complice c'est déjà plus coton... Et puis les conneries, ça se fait à deux ou ça se fait pas !"
La jeune new-yorkaise se sentait comme une chef de bande. Une bande de collégiennes attardées, les Serial Kisseuses, pas très dangereuses, ni très futées, mais complétement honnêtes avec elles-mêmes...
"Et puis, n'imagine pas que les gens captent quoique ce soit aux combines des autres... Souvent faute d'attention ou d'intérêt pour autrui, ils n'y voient que du feu ! C'est impossible de sous estimer les capacités moyennes d'observation de tes contemporains, ils n'en ont pas !"
Enfin, c'était ce qu'elle se disait... Après tout, ça justifiait ses débordements impudiques, de se dire que ça n'avait au fond aucune importance, comme elle, comme tout le monde...
"Pourquoi tu flancherai ? Soit, tu prends ça en rigolant et c'est juste qu'un peu d'échange de salive... Pas plus sale qu'avec un mec en somme... Soit..."
Mais Georgia s'arrêta là... Inutile de pousser Camille à bout. C'était son amie. Et si elle n'était pas comme elle (folle - impulsive - inconséquente), ben c'était limite mieux pour la bretonne !
"Le coup de foudre ? Moi, j'y crois pas... C'est d'abord tactile, physique, avant d'être de l'amour... Ca vient pas en claquant des doigts. Faut d'abord se plaire, avoir du désir pour l'autre. Et après, peut être, une fois les démonstrations physiques passées, il y'aura quelque chose... Mais avant c'est le jeu du "Je te plais, tu me plais", rien d'autre..."
Georgia baissa les yeux, un peu perdue dans ses pensées... Gabrielle, c'était quoi ? Elle avait été amusée d'entendre que Camille n'imaginerait pas sa colloc' en train d'embrasser une autre fille. Pourtant c'était ce qui c'était produit. Limite, Georgia en avait encore le goût... Et le frisson... Et l'émotion... Mais au fond, c'était quoi ? Grande question...
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Lun 26 Nov 2007 - 2:26
T'es certaine de ton coup, pour le sens de l'observation ?
C'est vrai qu'à la réflexion, sa phrase faisait "un peu" mauvaise excuse et "un peu" timorée. Et puis elle n'aimait pas, mais alors vraiment pas, qu'on la prenne pour une dégonflée. Camille Le Guern, peste en chef de son lycée pendant quatre années consécutives, elle serait pas cap' ? Elle ? Elle fronça les sourcils, avec un faux air suspicieux simulé comme dans une série Z.
Tu me cherches, là...tu présumes de mon courage, ou je rêve ?
Eclat de rire, à peine crispé. Elle s'engageait pas à rien, là. C'était pas un sacnapping ou à un jet de bombes à eau qui l'attendait. Elle hésitait. L'immense (façon de parler) Camille ne savait pas si, oui ou non, faire un concours d'hygiène bucco-linguale avec une fille, c'était effectivement une broutille.
Euh...
Ô rage, Ô désespoir, Ô timidité ennemie ! N'a-t-elle donc tant vécu que pour se retrouver à ne pas savoir choisir ? Un saut (hop) du coq à l'âne salvateur lui permit de reprendre la conversation.
Bah oui, mais si la personne tu la touches pas avant, comment tu peux savoir si elle te va ? Donc en gros, tu penses qu'il faut essayer avant d'approuver, c'est ça ?
Elle admirait Georgia, parce qu'elle était certes un peu bizarre par moments, mais finalement foncièrement cohérente. Elle avait compris. Elle testait River pour savoir si, oui ou non, elle cachait derrière son apparence à son goût peu flatteuse un toucher dont la connaissance daignait à être approfondie.
Bon, je...
"...j'éprouve quelques difficultés de pratique à demander à une fille de m'embrasser, ce qui est sans doute la conséquence simultanée d'une situation actuelle de trouble, d'une éducation judéo-chrétienne qui n'a pas pris en ligne de compte cette éventualité et d'une honte envisageable au cas où l'expérience se termine par "T'embrasses mal"." Mais tout ça, c'est resté bien planqué derrière ses sourcils. Il fallait décoder.
C'est vrai qu'à la réflexion, sa phrase faisait "un peu" mauvaise excuse et "un peu" timorée. Et puis elle n'aimait pas, mais alors vraiment pas, qu'on la prenne pour une dégonflée. Camille Le Guern, peste en chef de son lycée pendant quatre années consécutives, elle serait pas cap' ? Elle ? Elle fronça les sourcils, avec un faux air suspicieux simulé comme dans une série Z.
Tu me cherches, là...tu présumes de mon courage, ou je rêve ?
Eclat de rire, à peine crispé. Elle s'engageait pas à rien, là. C'était pas un sacnapping ou à un jet de bombes à eau qui l'attendait. Elle hésitait. L'immense (façon de parler) Camille ne savait pas si, oui ou non, faire un concours d'hygiène bucco-linguale avec une fille, c'était effectivement une broutille.
Euh...
Ô rage, Ô désespoir, Ô timidité ennemie ! N'a-t-elle donc tant vécu que pour se retrouver à ne pas savoir choisir ? Un saut (hop) du coq à l'âne salvateur lui permit de reprendre la conversation.
Bah oui, mais si la personne tu la touches pas avant, comment tu peux savoir si elle te va ? Donc en gros, tu penses qu'il faut essayer avant d'approuver, c'est ça ?
Elle admirait Georgia, parce qu'elle était certes un peu bizarre par moments, mais finalement foncièrement cohérente. Elle avait compris. Elle testait River pour savoir si, oui ou non, elle cachait derrière son apparence à son goût peu flatteuse un toucher dont la connaissance daignait à être approfondie.
Bon, je...
"...j'éprouve quelques difficultés de pratique à demander à une fille de m'embrasser, ce qui est sans doute la conséquence simultanée d'une situation actuelle de trouble, d'une éducation judéo-chrétienne qui n'a pas pris en ligne de compte cette éventualité et d'une honte envisageable au cas où l'expérience se termine par "T'embrasses mal"." Mais tout ça, c'est resté bien planqué derrière ses sourcils. Il fallait décoder.
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