Chambre d'Amarenna et Jolène
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Abaigh Mc Culloh
Fondateur
Georgia Beccaria
7 participants
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Lun 26 Nov 2007 - 2:48
"Oui, tu ?" répondit Georgia inquisitrice...
"Et, oui je te cherche, ma belle, je te cherche... Cap ou pas cap, telle est la question. Mais bon, si tu te sens pas, je comprendrais..."
Là Georgia était carrément prédatrice. Féline. Taquine. Le grand jeu. Le truc du "Je te parie que non". Bien sur que c'était vieux comme le Monde. Limite tarte à la crême. Mais ça marchait quand même.
En revanche, Camille semblait avoir un peu de mal à s'exprimer... Il fallait l'aider à exprimer son désir. A mettre leur inconscient en mouvement. A dégoupiller les mots. C'était comme un cri qui chercherait une bouche.
"J'ai l'impression, très sérieusement, que tu ne sais jamais si la personne te va. Ou te convient. Tu peut juste rapporter la preuve qu'elle n'est pas pour toi. L'amour ne se prouve pas. C'est seulement son absence qui est flagrante. A mon sens, l'amour, ça n'existe pas réellement à l'état pur. Personnellement, j'ai comme un manque, un vide en moi... L'amour c'est la pièce qui fait défaut. Mais ce que tu ne peut définir que négativement, et bien, tu ne sauras jamais si tu l'as entre les mains... L'amour, le désir, c'est ce qui te file entre les mains. Ca se définit pas. Ca se vit tout au plus"
Georgia arrêta les frais sur ces paroles. Elle devenait trop bizarre, limite elle se faisait peur à elle même...
"Oui, moi je pense que dans la vie, il faut tout essayer. On est là pour accumuler le maximum d'expériences. La qualité de vie peut peut être se mesurer à ça. Pas à la répétition infinie de sensations déjà connues. Surtout quand on est deux lolottes belles comme des coeurs et prêtes à tout comme nous !"
Elle termina son intervention en ébouriffant d'une main les cheveux de Camille.
"Et, oui je te cherche, ma belle, je te cherche... Cap ou pas cap, telle est la question. Mais bon, si tu te sens pas, je comprendrais..."
Là Georgia était carrément prédatrice. Féline. Taquine. Le grand jeu. Le truc du "Je te parie que non". Bien sur que c'était vieux comme le Monde. Limite tarte à la crême. Mais ça marchait quand même.
En revanche, Camille semblait avoir un peu de mal à s'exprimer... Il fallait l'aider à exprimer son désir. A mettre leur inconscient en mouvement. A dégoupiller les mots. C'était comme un cri qui chercherait une bouche.
"J'ai l'impression, très sérieusement, que tu ne sais jamais si la personne te va. Ou te convient. Tu peut juste rapporter la preuve qu'elle n'est pas pour toi. L'amour ne se prouve pas. C'est seulement son absence qui est flagrante. A mon sens, l'amour, ça n'existe pas réellement à l'état pur. Personnellement, j'ai comme un manque, un vide en moi... L'amour c'est la pièce qui fait défaut. Mais ce que tu ne peut définir que négativement, et bien, tu ne sauras jamais si tu l'as entre les mains... L'amour, le désir, c'est ce qui te file entre les mains. Ca se définit pas. Ca se vit tout au plus"
Georgia arrêta les frais sur ces paroles. Elle devenait trop bizarre, limite elle se faisait peur à elle même...
"Oui, moi je pense que dans la vie, il faut tout essayer. On est là pour accumuler le maximum d'expériences. La qualité de vie peut peut être se mesurer à ça. Pas à la répétition infinie de sensations déjà connues. Surtout quand on est deux lolottes belles comme des coeurs et prêtes à tout comme nous !"
Elle termina son intervention en ébouriffant d'une main les cheveux de Camille.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Lun 26 Nov 2007 - 3:11
Argh...chacune des démoniaques paroles de Georgia rendait plus difficile pour la petite Bretonne sa situation hésitante. Elle était à deux doigts de s'installer dans le grand Huit, et elle avait le choix : je me barre, ou j'enfile le harnais. Seulement, pour se barrer, il fallait avoir une raison de le faire. Et elle n'arrivait pas à implorer un mal de ventre, ou une autre excuse bidon. En plus, elle avait déjà donné. Donc elle baissait les yeux sur ses jambes pliées en tailleur, se rendant compte qu'elle était pas loin d'être complètement grillée, sauf en cas de panne de courant. Il lui restait plus qu'à essayer de profiter des quelques instants au sol restants. Elle risqua un regard à moitié accusateur sur sa camarade. Elle n'arrivait pas à le rendre totalement méchant. C'était aussi de sa faute, et puis rien ne disait qu'elle soit totalement réfractaire à l'expérience, surtout pas elle-même.
Tout essayer...
Oui, en plus, Georgia était loin d'être la pire des manières "d'essayer", elle était belle comme un soleil, elle avait du caractère, non, décidément, Camille pouvait difficilement trouver mieux pour un baptême de l'air. Mais on hésite toujours face à la porte de l'avion. On espère toujours que c'est le moniteur qui prendra l'initiative. Présentement, c'était ce qu'espérait de tout son coeur la brunette. Pour se changer les idées, elle adaptait à sa modeste personne la théorie de Georgia. Et ça collait difficilement, parce que pour le moment, elle ne ressentait pas de vide affectif. D'où le péril de l'instant. Peut-être qu'elle ne pourrait mesurer le vide qu'une fois la porte franchie.
Ca faisait réfléchir. Raison de plus pour se raccrocher à la poignée. Mais à chaque épreuve, il faut savoir se lancer dans le vide, non ? Camille releva la tête.
Soit...
Mais elle n'était pas certaine que le mot ait été bien audible. C'est donc pour rendre son affirmation un peu plus clairement compréhensible qu'elle attrapa la main de Georgia. Tout en se défendant de faire le premier pas.
Tatatataaaaaam. On était en plein mélo.
Tout essayer...
Oui, en plus, Georgia était loin d'être la pire des manières "d'essayer", elle était belle comme un soleil, elle avait du caractère, non, décidément, Camille pouvait difficilement trouver mieux pour un baptême de l'air. Mais on hésite toujours face à la porte de l'avion. On espère toujours que c'est le moniteur qui prendra l'initiative. Présentement, c'était ce qu'espérait de tout son coeur la brunette. Pour se changer les idées, elle adaptait à sa modeste personne la théorie de Georgia. Et ça collait difficilement, parce que pour le moment, elle ne ressentait pas de vide affectif. D'où le péril de l'instant. Peut-être qu'elle ne pourrait mesurer le vide qu'une fois la porte franchie.
Ca faisait réfléchir. Raison de plus pour se raccrocher à la poignée. Mais à chaque épreuve, il faut savoir se lancer dans le vide, non ? Camille releva la tête.
Soit...
Mais elle n'était pas certaine que le mot ait été bien audible. C'est donc pour rendre son affirmation un peu plus clairement compréhensible qu'elle attrapa la main de Georgia. Tout en se défendant de faire le premier pas.
Tatatataaaaaam. On était en plein mélo.
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Lun 26 Nov 2007 - 10:09
Ce fut d'abord "L'instant d'après" le titre de la future autobio sentimentico-intellectuelle de Georgia. Maintenant le rebaptême de l'oeuvrette de jeunesse tendait doucement vers "Au moment voulu"...
Camille était passée par plusieurs stades d'expression du visage. D'abord l'hésitation, le doute... Puis la réprobation liée au fatalisme vécu de sa situation... Et enfin, maintenant, à l'instant même, le doute assumé... La bretonne avait jeté le dé. Son sort remis entre les mains de Georgia. Qui n'allait pas s'en laver (ni se lever).
La petite menotte de Camille serrant la sienne fut le déclencheur. Le générateur, l'accélérateur de l'événement. Georgia était calme, très calme... Le lieu parfait, une chambre à l'abri des regards indiscrêts, réprobateurs... Les circonstances idéales. La mitalienne ne demandait plus rien. Le désir de l'autre n'était pas que le sien. Elle pouvait prendre son temps. Profiter du moment.
C'était amusant de voir comment ce bug dans son histoire personnelle pouvait avoir autant de conséquences sur son entourage. River, c'était de la provocation, choisie, voulue, imposée... Une sorte d'auto-affirmation matinée de défit. Gabrielle, c'était différent, encore pas réellement analysable pour le moment. Mais Camille... Le désir échappait complétement là. C'était presque un contrat. Une alliance symbolique entre les deux jeunes filles. Camille proposait. Georgia pouvait refuser. Nulle contrainte en l'espèce, la seule tension palpable était celle de l'expérience. Du coup, Georgia pouvait profiter de son temps. De l'avant / de l'après.
Elle observa son amie. Sa mine pétrifiée. Sa main immobilisée dans la sienne depuis ce premier pas non verbal. Les mots étaient inutiles. Superflus. Les yeux de Camille étaient rivés sur ses lèvres. Attendant, un mot ou un geste. Qui scellerait son sort pour l'heure...
Georgia prit sa respiration. Pour immortaliser ce souffle. Ce moment. Puis fermant les yeux, elle s'approcha doucement, simplement, et déposa un baiser sur les lèvres de la jeune bretonne, retirant sa main et passant ses bras autour de sa taille. Jeux de langues, jeux de vilaines, jeux de miroirs... Le secret renforçait la tension. Le lieu renforçait la tension. Plus de salon / jardin / couloir... Le crime, certes avait lieu, mais ils ne retrouveraient jamais le chandelier / la corde / le couteau... Et le Colonel Moutarde ne serait jamais arrêté. Parce qu'ils ne verraient. Ni ne sauraient. Cet instant leur appartenait. Georgia renversa doucement Camille sur son lit, sans cesser de l'embrasser. Puis une fois la tête de celle-ci ayant touchée son oreiller, elle se détacha...
Se redressant et faisant face à Camille, Georgia eut un petit sourire à son attention, ni gêné ni quoi que ce soit, juste serain... Les mots étaient superflus.
Camille était passée par plusieurs stades d'expression du visage. D'abord l'hésitation, le doute... Puis la réprobation liée au fatalisme vécu de sa situation... Et enfin, maintenant, à l'instant même, le doute assumé... La bretonne avait jeté le dé. Son sort remis entre les mains de Georgia. Qui n'allait pas s'en laver (ni se lever).
La petite menotte de Camille serrant la sienne fut le déclencheur. Le générateur, l'accélérateur de l'événement. Georgia était calme, très calme... Le lieu parfait, une chambre à l'abri des regards indiscrêts, réprobateurs... Les circonstances idéales. La mitalienne ne demandait plus rien. Le désir de l'autre n'était pas que le sien. Elle pouvait prendre son temps. Profiter du moment.
C'était amusant de voir comment ce bug dans son histoire personnelle pouvait avoir autant de conséquences sur son entourage. River, c'était de la provocation, choisie, voulue, imposée... Une sorte d'auto-affirmation matinée de défit. Gabrielle, c'était différent, encore pas réellement analysable pour le moment. Mais Camille... Le désir échappait complétement là. C'était presque un contrat. Une alliance symbolique entre les deux jeunes filles. Camille proposait. Georgia pouvait refuser. Nulle contrainte en l'espèce, la seule tension palpable était celle de l'expérience. Du coup, Georgia pouvait profiter de son temps. De l'avant / de l'après.
Elle observa son amie. Sa mine pétrifiée. Sa main immobilisée dans la sienne depuis ce premier pas non verbal. Les mots étaient inutiles. Superflus. Les yeux de Camille étaient rivés sur ses lèvres. Attendant, un mot ou un geste. Qui scellerait son sort pour l'heure...
Georgia prit sa respiration. Pour immortaliser ce souffle. Ce moment. Puis fermant les yeux, elle s'approcha doucement, simplement, et déposa un baiser sur les lèvres de la jeune bretonne, retirant sa main et passant ses bras autour de sa taille. Jeux de langues, jeux de vilaines, jeux de miroirs... Le secret renforçait la tension. Le lieu renforçait la tension. Plus de salon / jardin / couloir... Le crime, certes avait lieu, mais ils ne retrouveraient jamais le chandelier / la corde / le couteau... Et le Colonel Moutarde ne serait jamais arrêté. Parce qu'ils ne verraient. Ni ne sauraient. Cet instant leur appartenait. Georgia renversa doucement Camille sur son lit, sans cesser de l'embrasser. Puis une fois la tête de celle-ci ayant touchée son oreiller, elle se détacha...
Se redressant et faisant face à Camille, Georgia eut un petit sourire à son attention, ni gêné ni quoi que ce soit, juste serain... Les mots étaient superflus.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Lun 26 Nov 2007 - 13:10
Fidèle à la ligne de conduite qu'elle s'était moralement fixée, Camille ne prit pas l'intiative. Après tout, mieux valait laisser les professionnels montrer la voie ! D'ailleurs, ce mouvement de bascule arrière sur son lit avait très cerrtainement un rôle important dans le processus. Il y'avait des perspectives moins agréables que se retrouver coincée entre un oreiller moëlleux et une Georgia langoureuse. Et les mains sur la taille, alors...ne sachant d'abord pas quoi faire, elle avait fini par imiter son enseignante en lui mettant timidement les mains sur les hanches. Et puis, et puis...et puis voilà, elle s'était laissée aller. Il paraît que le cerveau a des parties réservées à ces situations qui sont hors de contrôle. Et bien, là, Camille leur faisait totalement confiance. Elle avait fermé les yeux et savourait l'instant, jusqu'à les rouvrir, allongée sur le lit, avec une Georgia souriante comme panorama.
Son premier geste fut de regarder vers la porte si leur intimité n'avait pas été violée (en particulier par Gabrielle ou River), mais non, pas la moindre blonde dans cette chambre. Rien que elles deux. Une qui savait ce qu'elle venait de faire, et une qui avait pas mal d'interrogations dans la tête. Pêle-mêle : Est-ce que c'est mal ce que j'ai fait ? Est-ce que j'aurais du refuser ? Pourquoi les mains sur les hanches ? Plus ou moins de langue ? Pourquoi Georgia embrasse mieux que les quelques garçons que j'ai connus - réponse supposée : l'entraînement et la douceur ? Est-ce que River a vraiment détesté ? Avec quel garçon faut tester pour avoir un bon point de comparaison plus actualisé ? Est-ce que le truc dans le verre de Iacobo a un rapport plus ou moins proche avec ce que je viens de faire ?
Mais elle finit par atterrir dans le monde réel, et par reprendre ses esprits. Elle ne pouvait décemment pas dire qu'elle exigeait un remboursement, quoique, rien que pour se venger de la manière dont elle avait été manipulée, elle hésita à le faire. Bah. Y'a des fois où se faire avoir peut être positif.
Non, là, il fallait qu'elle trouve la bonne phrase, le bon mot pour reprendre la conversation, parce qu'elle savait qu'elle n'arriverait pas à faire l'innocente. "Donc, je disais, soudoyer Angel pour...", même un nouveau-né la verrait mal à l'aise avec son discours. Elle réfléchit un peu.
Un point pour toi.
Et pour sa théorie des expériences dans la vie. Le gourou Georgia venait peut-être de gagner une pratiquante fidèle, qui aurait certes pas mal de caps à franchir avant de pouvoir pratiquer le prosélytisme avec la même décontraction que la fondatrice du mouvement, mais qui pourrait s'avérer d'un bon potentiel.
Elle eut aussi des difficultés à enchaîner, mais il le fallait. Certes, savourer l'instant était extrêmement agréable, mais les sensations s'estompent avec le temps, et comme, justement, le cap "en demander un deuxième pour vérifier si..." n'avait pas été franchi, Camille décida de revenir à une situation plus mondaine.
Je te remercie. Il faudra encore de l'entraînement avant que je sois capable de me jeter sur une fille au hasard, mais au moins, il reste un espoir si même Angel est pas partant...
Après tout, c'était par pure amitié que Camille se proposait d'aider Georgia à élucider le mystère de la blonde Anglaise. Pour ne pas la laisser naviguer dans le doute. Ce serait immoral.
Son premier geste fut de regarder vers la porte si leur intimité n'avait pas été violée (en particulier par Gabrielle ou River), mais non, pas la moindre blonde dans cette chambre. Rien que elles deux. Une qui savait ce qu'elle venait de faire, et une qui avait pas mal d'interrogations dans la tête. Pêle-mêle : Est-ce que c'est mal ce que j'ai fait ? Est-ce que j'aurais du refuser ? Pourquoi les mains sur les hanches ? Plus ou moins de langue ? Pourquoi Georgia embrasse mieux que les quelques garçons que j'ai connus - réponse supposée : l'entraînement et la douceur ? Est-ce que River a vraiment détesté ? Avec quel garçon faut tester pour avoir un bon point de comparaison plus actualisé ? Est-ce que le truc dans le verre de Iacobo a un rapport plus ou moins proche avec ce que je viens de faire ?
Mais elle finit par atterrir dans le monde réel, et par reprendre ses esprits. Elle ne pouvait décemment pas dire qu'elle exigeait un remboursement, quoique, rien que pour se venger de la manière dont elle avait été manipulée, elle hésita à le faire. Bah. Y'a des fois où se faire avoir peut être positif.
Non, là, il fallait qu'elle trouve la bonne phrase, le bon mot pour reprendre la conversation, parce qu'elle savait qu'elle n'arriverait pas à faire l'innocente. "Donc, je disais, soudoyer Angel pour...", même un nouveau-né la verrait mal à l'aise avec son discours. Elle réfléchit un peu.
Un point pour toi.
Et pour sa théorie des expériences dans la vie. Le gourou Georgia venait peut-être de gagner une pratiquante fidèle, qui aurait certes pas mal de caps à franchir avant de pouvoir pratiquer le prosélytisme avec la même décontraction que la fondatrice du mouvement, mais qui pourrait s'avérer d'un bon potentiel.
Elle eut aussi des difficultés à enchaîner, mais il le fallait. Certes, savourer l'instant était extrêmement agréable, mais les sensations s'estompent avec le temps, et comme, justement, le cap "en demander un deuxième pour vérifier si..." n'avait pas été franchi, Camille décida de revenir à une situation plus mondaine.
Je te remercie. Il faudra encore de l'entraînement avant que je sois capable de me jeter sur une fille au hasard, mais au moins, il reste un espoir si même Angel est pas partant...
Après tout, c'était par pure amitié que Camille se proposait d'aider Georgia à élucider le mystère de la blonde Anglaise. Pour ne pas la laisser naviguer dans le doute. Ce serait immoral.
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
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Date d'inscription : 22/08/2007
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Lun 26 Nov 2007 - 15:19
Partagée. Entre deux sentiments. La honte. La joie. L'ambivalence faite femme. Voilà quel était l'état d'esprit de Georgia à l'issue du quatrième baiser de la journée. Ca cogitait de plus en plus dans la petite caboche de la new-yorkaise. Son esprit était un champ de bataille. Une zone de guerre. Georgia, ville ouverte ou année zéro, c'était une fois de plus au choix...
Paradoxalement, Camille exprimait juste ce qu'il fallait de gêne... Pas de réprobation dans son regard. Ni d'effroi. Que du calme, de la sérénité... Alors pourquoi Georgia n'était elle pas plus contente ? Qu'est ce qui manquait encore ? Serait elle tellement difficile à satisfaire, qu'il fallait qu'elle y regarde toujours à deux fois ? Son dialogue sur l'absence, le manque et le désir de l'autre lui revenait en pleine face... A mesure que ses doutes identitaires se confirmaient en certitudes flagrantes, de nouvelles questions surgissaient pour son petit esprit. Elle ne pouvait pas encore y mettre des mots. Juste une sensation de manque. Elle se sentait anéantie et purifiée à la fois. Un truc clochait, un truc fuyait... C'était comme à pile ou face. Elle se sentait enfaçée, comme victime de ses propres réussites...
Georgia se releva. Le moment avait été agréable. Désarçonnant mais agréable. Contrairement aux baisers avec River, celui-ci avait été accepté. Contrairement à celui donné par Gabrielle, elle avait eu le temps d'en profiter. Alors que demander de plus ? Camille était charmante, intelligente, gentille... Mais... Mais ? Elle n'en savait fichtre rien et ça, ça la minait complétement !
Décidant de faire bonne figure, elle s'adressa à Camille avec un léger sourire :
"Ben merci à toi. L'expérience a été très agréable pour moi aussi"
Puis se détournant en direction de la fenêtre :
"J'espères juste ne pas t'avoir froissée ni quoique ce soit. Ni t'avoir imposé ma volonté. Je ne lache jamais l'affaire. Ca s'appelle de la persévérance. Mais des fois, j'ai tendance à oublier que tout le monde n'est pas comme moi... Si tu sens que je t'ai forcé la main, et bien désolée, c'était pas mon but... Enfin, si un peu... Mais je n'en suis pas fière pour autant"
Elle fit face à nouveau à Camille, il ne fallait pas flancher...
"D'autant plus que je t'apprécie beaucoup. Vraiment"
Enfin, se détendant, pour éviter de tomber dans le pathos intégral :
"Tu es une Serial Kisseuse, maintenant ma puce... Et Serial Kisseuse un jour, Serial Kisseuse toujours ! Maintenant, je suis sure que River n'a plus qu'à raser les murs !"
Paradoxalement, Camille exprimait juste ce qu'il fallait de gêne... Pas de réprobation dans son regard. Ni d'effroi. Que du calme, de la sérénité... Alors pourquoi Georgia n'était elle pas plus contente ? Qu'est ce qui manquait encore ? Serait elle tellement difficile à satisfaire, qu'il fallait qu'elle y regarde toujours à deux fois ? Son dialogue sur l'absence, le manque et le désir de l'autre lui revenait en pleine face... A mesure que ses doutes identitaires se confirmaient en certitudes flagrantes, de nouvelles questions surgissaient pour son petit esprit. Elle ne pouvait pas encore y mettre des mots. Juste une sensation de manque. Elle se sentait anéantie et purifiée à la fois. Un truc clochait, un truc fuyait... C'était comme à pile ou face. Elle se sentait enfaçée, comme victime de ses propres réussites...
Georgia se releva. Le moment avait été agréable. Désarçonnant mais agréable. Contrairement aux baisers avec River, celui-ci avait été accepté. Contrairement à celui donné par Gabrielle, elle avait eu le temps d'en profiter. Alors que demander de plus ? Camille était charmante, intelligente, gentille... Mais... Mais ? Elle n'en savait fichtre rien et ça, ça la minait complétement !
Décidant de faire bonne figure, elle s'adressa à Camille avec un léger sourire :
"Ben merci à toi. L'expérience a été très agréable pour moi aussi"
Puis se détournant en direction de la fenêtre :
"J'espères juste ne pas t'avoir froissée ni quoique ce soit. Ni t'avoir imposé ma volonté. Je ne lache jamais l'affaire. Ca s'appelle de la persévérance. Mais des fois, j'ai tendance à oublier que tout le monde n'est pas comme moi... Si tu sens que je t'ai forcé la main, et bien désolée, c'était pas mon but... Enfin, si un peu... Mais je n'en suis pas fière pour autant"
Elle fit face à nouveau à Camille, il ne fallait pas flancher...
"D'autant plus que je t'apprécie beaucoup. Vraiment"
Enfin, se détendant, pour éviter de tomber dans le pathos intégral :
"Tu es une Serial Kisseuse, maintenant ma puce... Et Serial Kisseuse un jour, Serial Kisseuse toujours ! Maintenant, je suis sure que River n'a plus qu'à raser les murs !"
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Lun 26 Nov 2007 - 21:40
Roh, t'inquiète pas, va, si j'étais pas un peu consentante, mon imagination débordante aurait trouvé un moyen de me sortir de ton traquenard.
Tout ça dit avec un air un brin moqueur. Simplement parce que Camille sentait qu'il y'avait un petit truc qui coinçait chez Georgia, et que, nom d'un p'tit bonhomme, c'était pas le moment de la jouer trop drama.
Pis moi aussi, je t'apprécie beaucoup.
Et c'était vrai, tout bêtement. Elle pouvait le dire sincèrement, et pour la peine, elle gratifia Georgia d'un bisou, mais sur la joue, pour redresser un peu ce sourire qui avait nettement tendance à tomber. Hors de question.
Serial Kisseuse...
Une idée traversa l'esprit de la Bretonne, assez ridicule mais qui eut le mérite de la faire rire. Une sorte de pyjama, sur la poitrine duquel seraient inscrites les lettres "SK", encadrées dans un losange, avec une cape, un masque, qui serait parfait pour perpétrer ses agressions pleines d'affection. Et puis Georgia pourrait avoir le sien aussi ! Voyons...l'une en rose et noir, l'autre en noir et rose, c'est complémentaire. Mais elle préféra garder pour elle cette option, histoire de ne pas passer tout de suite pour une demeurée. Que la Mitalienne se fasse encore quelques illusions sur sa stabilité...
Ca me va, j'accepte de rentrer dans le club, tant que c'est toi la cheffe. J'attendrai un peu avant d'essayer de devenir califette à la place de la califette.
Elle se rassit sur son lit, en balançant les jambes, et regarda sa supérieure d'un air espiègle. Si avec ça, elle continuait à avoir la tête soucieuse, Camille se promit de lui passer de force la tête sous l'eau froide.
Alors, boss, quelle est la stratégie à appliquer ?
Tout ça dit avec un air un brin moqueur. Simplement parce que Camille sentait qu'il y'avait un petit truc qui coinçait chez Georgia, et que, nom d'un p'tit bonhomme, c'était pas le moment de la jouer trop drama.
Pis moi aussi, je t'apprécie beaucoup.
Et c'était vrai, tout bêtement. Elle pouvait le dire sincèrement, et pour la peine, elle gratifia Georgia d'un bisou, mais sur la joue, pour redresser un peu ce sourire qui avait nettement tendance à tomber. Hors de question.
Serial Kisseuse...
Une idée traversa l'esprit de la Bretonne, assez ridicule mais qui eut le mérite de la faire rire. Une sorte de pyjama, sur la poitrine duquel seraient inscrites les lettres "SK", encadrées dans un losange, avec une cape, un masque, qui serait parfait pour perpétrer ses agressions pleines d'affection. Et puis Georgia pourrait avoir le sien aussi ! Voyons...l'une en rose et noir, l'autre en noir et rose, c'est complémentaire. Mais elle préféra garder pour elle cette option, histoire de ne pas passer tout de suite pour une demeurée. Que la Mitalienne se fasse encore quelques illusions sur sa stabilité...
Ca me va, j'accepte de rentrer dans le club, tant que c'est toi la cheffe. J'attendrai un peu avant d'essayer de devenir califette à la place de la califette.
Elle se rassit sur son lit, en balançant les jambes, et regarda sa supérieure d'un air espiègle. Si avec ça, elle continuait à avoir la tête soucieuse, Camille se promit de lui passer de force la tête sous l'eau froide.
Alors, boss, quelle est la stratégie à appliquer ?
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Lun 26 Nov 2007 - 22:42
salon
Alixtide monta prudemment dans les chambres, craignant de croiser Juliette la démone, ou bien un des "coéquipiers" de la gamine traumatisée, ou bien l’ours courroucé, ou bien Carlie Marin, ou bien le docteur Fleury revenant d’une inspection des chambres, ou bien Draena la coléreuse dangereuse.
*Purin ça commence à faire du monde …*
Se dit-il avec un désespoir certain. Il regarda dans le couloir des garçons, par habitude, puis se tourna vers celui des filles, heureusement désert. Il prit un solide inspiration et mit ses mains dans ses poches, pour avoir l’air d’être là totalement par hasard. Il passa devant différentes portes, lentement, prenant le temps de lire les noms des occupantes. Jen et Ivy, Georgia et Mariann … autant d’inconnues au bataillon. Il sursauta en lisant le nom d’en face.
*Camille … c’est la chambre de Camille … Hmmm …*
Il se frotta le menton, indécis. Laissant planer le silence relatif du couloir. Il regarda à nouveau la porte. Il y avait du monde dans la pièce. Il entendait des voix étouffées. A côté il vit le nom de la dragonne, avec des fautes d’orthographe. Il blêmit sensiblement en l’imaginant en train de faire sa valise. Mieux valait se faire silencieux.
*Hmmm … peut-être que commencer la seconde condition d’abords serait bien … la première est si facile …*
Convaincu de sa discrétion totale, il cola son oreille contre la porte de Camille et Gabrielle, de façon à avoir vue sur le bout du couloir menant aux escaliers. Il écouta avec attention, tâchant de déterminer la teneur de la conversation avant de se risquer.
Alixtide monta prudemment dans les chambres, craignant de croiser Juliette la démone, ou bien un des "coéquipiers" de la gamine traumatisée, ou bien l’ours courroucé, ou bien Carlie Marin, ou bien le docteur Fleury revenant d’une inspection des chambres, ou bien Draena la coléreuse dangereuse.
*Purin ça commence à faire du monde …*
Se dit-il avec un désespoir certain. Il regarda dans le couloir des garçons, par habitude, puis se tourna vers celui des filles, heureusement désert. Il prit un solide inspiration et mit ses mains dans ses poches, pour avoir l’air d’être là totalement par hasard. Il passa devant différentes portes, lentement, prenant le temps de lire les noms des occupantes. Jen et Ivy, Georgia et Mariann … autant d’inconnues au bataillon. Il sursauta en lisant le nom d’en face.
*Camille … c’est la chambre de Camille … Hmmm …*
Il se frotta le menton, indécis. Laissant planer le silence relatif du couloir. Il regarda à nouveau la porte. Il y avait du monde dans la pièce. Il entendait des voix étouffées. A côté il vit le nom de la dragonne, avec des fautes d’orthographe. Il blêmit sensiblement en l’imaginant en train de faire sa valise. Mieux valait se faire silencieux.
*Hmmm … peut-être que commencer la seconde condition d’abords serait bien … la première est si facile …*
Convaincu de sa discrétion totale, il cola son oreille contre la porte de Camille et Gabrielle, de façon à avoir vue sur le bout du couloir menant aux escaliers. Il écouta avec attention, tâchant de déterminer la teneur de la conversation avant de se risquer.
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
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Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Mar 27 Nov 2007 - 2:30
La candeur et la bonne humeur naturelle de Camille remontèrent le moral de la mutante bavarde à vitesse grand V ! Très bien, l'excès de mélancolie n'était pas une chose à prendre à la légère... Il fallait parler comme la bretonne le faisait. Pour éviter de créer le conflit. Pour ne pas entretenir : le non-dit. Il était nécessaire de mettre des mots simples sur ce qui venait de se passer. De recadrer la situation dans un environnement normal : deux jeunes filles qui se défient de faire des bêtises, voilà tout, pas de quoi fouetter un chat et encore moins utiliser un félin à 9 queues sur soi même...
Georgia sourit après la marque d'affection spontanée de son amie. Pas de gêne vis à vis de l'italo-américaine. Pas de fossé à reboucher. L'avant et l'après étaient identiques, Georgia pouvait encore accomplir des actions sans bouleverser tout autour d'elle... C'était heureux !
"Okay, ma puce, je suis chef, ça roule... Alors la stratégie est simple et d'une logique purement militaire..."
Elle disait n'importe quoi bien sur, mais souvent quand elle le faisait elle y croyait tellement que ça pouvait limite devenir crédible...
"Il faut d'abord apprendre à connaître la cible, ses habitudes, ce qu'elle aime faire, avec qui, où... Ce genre de questions demande des réponses précises. Tu seras mon espionne, Camille... Après pour le plan du grand soir... Et bien j'aviserai en temps et heure !"
Dans le genre crapulesque, elle sentait que les deux pestes de la bande des vilaines fifilles se défendraient très très bien... Et ça allait faire mal dans les chaumières. Décoiffage assuré. Satisfaits ou remboursé.
Georgia sourit après la marque d'affection spontanée de son amie. Pas de gêne vis à vis de l'italo-américaine. Pas de fossé à reboucher. L'avant et l'après étaient identiques, Georgia pouvait encore accomplir des actions sans bouleverser tout autour d'elle... C'était heureux !
"Okay, ma puce, je suis chef, ça roule... Alors la stratégie est simple et d'une logique purement militaire..."
Elle disait n'importe quoi bien sur, mais souvent quand elle le faisait elle y croyait tellement que ça pouvait limite devenir crédible...
"Il faut d'abord apprendre à connaître la cible, ses habitudes, ce qu'elle aime faire, avec qui, où... Ce genre de questions demande des réponses précises. Tu seras mon espionne, Camille... Après pour le plan du grand soir... Et bien j'aviserai en temps et heure !"
Dans le genre crapulesque, elle sentait que les deux pestes de la bande des vilaines fifilles se défendraient très très bien... Et ça allait faire mal dans les chaumières. Décoiffage assuré. Satisfaits ou remboursé.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Mar 27 Nov 2007 - 3:11
Milady, yes Milady !
Le "Sir, yes Sir !" aurait été assez peu adéquat. Camille mima même - de la mauvaise main - le garde à vous, avant d'essayer de reprendre son sérieux. Diantre. Elle était face à sa supérieure hiérarchique, tout de même !
Donc je l'espionne...mmmh...va falloir que j'aie des conversations innocentes avec sa colocataire. Elle est pas bête. Il va falloir jouer serré.
Machiavelico.
Dès que je connais la marque de son dentifrice et la manière qu'elle a de plier ses vêtements, je reviens tout vous dire, chef !
Elle partit dans un grand éclat de rire. Réjouissante perspective que de passer ses soirées à tenter d'en savoir un peu plus sur la blonde Anglaise. Les soirées de planque à la fenêtre, collée à la porte, cachée sous une couverture...les possibilités étaient multiples !
Elle se reprit - encore, décidément. Avant d'enchaîner.
Donc si j'ai bien compris, on peut plus trop envisager l'éventualité d'un tiers complice, c'est ça ?
La petite Bretonne voulait entendre de ses oreilles "Eh oui, je t'ai bien eue, va falloir te préparer psychologiquement à ton attentat-suicide, maintenant, soldat !". Par acquis de conscience. Même si elle s'en fichait royalement. Une baffe, qu'est-ce que c'était au regard de pas mal de soirées à s'amuser !
Et dis, Georgia...t'aurais pas un creux ? Je veux bien faire un aller retour en vitesse à la cuisine, si tu veux. Vraiment en vitesse.
Le "Sir, yes Sir !" aurait été assez peu adéquat. Camille mima même - de la mauvaise main - le garde à vous, avant d'essayer de reprendre son sérieux. Diantre. Elle était face à sa supérieure hiérarchique, tout de même !
Donc je l'espionne...mmmh...va falloir que j'aie des conversations innocentes avec sa colocataire. Elle est pas bête. Il va falloir jouer serré.
Machiavelico.
Dès que je connais la marque de son dentifrice et la manière qu'elle a de plier ses vêtements, je reviens tout vous dire, chef !
Elle partit dans un grand éclat de rire. Réjouissante perspective que de passer ses soirées à tenter d'en savoir un peu plus sur la blonde Anglaise. Les soirées de planque à la fenêtre, collée à la porte, cachée sous une couverture...les possibilités étaient multiples !
Elle se reprit - encore, décidément. Avant d'enchaîner.
Donc si j'ai bien compris, on peut plus trop envisager l'éventualité d'un tiers complice, c'est ça ?
La petite Bretonne voulait entendre de ses oreilles "Eh oui, je t'ai bien eue, va falloir te préparer psychologiquement à ton attentat-suicide, maintenant, soldat !". Par acquis de conscience. Même si elle s'en fichait royalement. Une baffe, qu'est-ce que c'était au regard de pas mal de soirées à s'amuser !
Et dis, Georgia...t'aurais pas un creux ? Je veux bien faire un aller retour en vitesse à la cuisine, si tu veux. Vraiment en vitesse.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Mar 27 Nov 2007 - 23:23
Alixtide cligna des yeux avec étonnement en entendant les mots de la fille inconnue, qu’il reconnaissait être celle qui avait fait irruption dans le salon. Du moins avait-elle quasiment la même voix.
Puis quand il entendit, « tu seras mon espionne, Camille », un grand sourire naquit tout seul sur son visage.
*Ah ah … voilà que je surprends Camille en pleine séance de confession avec une de ses copines … Sans doute que Draena avait dû faire pareil … Oui Camille est déjà une spécialiste reconnue ici …*
Piqué par la curiosité, il se concentra tout entier pour en rater le moins possible. Les paroles de Camille étaient tout à fait intéressantes. Restait à savoir qui était la fameuse colocataire. Alixtide s’amusait beaucoup de tout cela. C’était un divertissement qui l’allégeait un peu de la pesanteur menaçante de sa mission.
Camille éclata de rire, et le sourire d’Alixtide s’élargit, par effet de communication.
*Un tiers complice … elles sont donc au moins trois … purin … Je suis tombé sur un gang organisé …*
Et la jeune bretonne parla de faire une sortie vers la cuisine. Alixtide connaissait assez les filles pour savoir qu’un duo pareil aurait du mal à se scinder. Soit elles sortiraient les deux en même temps, et dans ce cas, il suffirait de retenir Camille pour lui parler comme c’était prévu, soit elles restaient encore un moment dans la chambre. Dans ce cas, il aurait tout le loisir d’écouter à la porte, par pure curiosité.
*Après tout ce que j’ai subi j’ai bien le droit de m'informer simplement, quand même …*
Il mit son poing en suspend devant la porte, de manière à ce qu’on puisse croire qu’il était sur le point de frapper, si jamais l’une d’elle sortait en trombe. Il décolla à peine son oreille, de peur de rater quelque chose d’intéressant.
Puis quand il entendit, « tu seras mon espionne, Camille », un grand sourire naquit tout seul sur son visage.
*Ah ah … voilà que je surprends Camille en pleine séance de confession avec une de ses copines … Sans doute que Draena avait dû faire pareil … Oui Camille est déjà une spécialiste reconnue ici …*
Piqué par la curiosité, il se concentra tout entier pour en rater le moins possible. Les paroles de Camille étaient tout à fait intéressantes. Restait à savoir qui était la fameuse colocataire. Alixtide s’amusait beaucoup de tout cela. C’était un divertissement qui l’allégeait un peu de la pesanteur menaçante de sa mission.
Camille éclata de rire, et le sourire d’Alixtide s’élargit, par effet de communication.
*Un tiers complice … elles sont donc au moins trois … purin … Je suis tombé sur un gang organisé …*
Et la jeune bretonne parla de faire une sortie vers la cuisine. Alixtide connaissait assez les filles pour savoir qu’un duo pareil aurait du mal à se scinder. Soit elles sortiraient les deux en même temps, et dans ce cas, il suffirait de retenir Camille pour lui parler comme c’était prévu, soit elles restaient encore un moment dans la chambre. Dans ce cas, il aurait tout le loisir d’écouter à la porte, par pure curiosité.
*Après tout ce que j’ai subi j’ai bien le droit de m'informer simplement, quand même …*
Il mit son poing en suspend devant la porte, de manière à ce qu’on puisse croire qu’il était sur le point de frapper, si jamais l’une d’elle sortait en trombe. Il décolla à peine son oreille, de peur de rater quelque chose d’intéressant.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Date d'inscription : 22/08/2007
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Mer 28 Nov 2007 - 1:18
"Tu as tout pigée, ma belle, pas de tierce personne non agrée dans notre bande. En plus, je pense que la blonde décolorée n'est pas de taille à nous résister. A deux, on pourra très bien lui faire son affaire"
Georgia parlait comme une chef de bande. Enfin, comme l'image qu'elle s'en était faite dans les films...
"Surveiller, contrôler, s'infiltrer, connaître, suivre, tout ça, c'est le boulot... Et au moment le plus opportun, celui qui, tactiquement, sera le mieux adapté pour des effets optimisés, à ce moment là tu commets l'attentat ! Comme ça, on sera fixée..."
Décidément, elle en disait des bêtises, mais la situation l'amusait tellement.
"Il ne faudra pas flancher. Comme tout à l'heure quand tu as subi ton rite initiatique, où tu as été vraiment parfaite"
Mettre des mots anodins sur des situations peu banales, c'était là, l'art de désamorcer des conflits...
"Sinon, excellente idée pour la cuisine, mais pourquoi en super vitesse ? On va peut être pas s'enfermer toute la journée, non ? Après, les gens vont croire qu'on est BIZARRES et ASOCIALES. Et ils auront peur, et notre piège ne fonctionnera pas..."
Georgia était presque hilare. Mais ça ne s'entendait pas nécessairement de l'autre côté de la porte...
Georgia parlait comme une chef de bande. Enfin, comme l'image qu'elle s'en était faite dans les films...
"Surveiller, contrôler, s'infiltrer, connaître, suivre, tout ça, c'est le boulot... Et au moment le plus opportun, celui qui, tactiquement, sera le mieux adapté pour des effets optimisés, à ce moment là tu commets l'attentat ! Comme ça, on sera fixée..."
Décidément, elle en disait des bêtises, mais la situation l'amusait tellement.
"Il ne faudra pas flancher. Comme tout à l'heure quand tu as subi ton rite initiatique, où tu as été vraiment parfaite"
Mettre des mots anodins sur des situations peu banales, c'était là, l'art de désamorcer des conflits...
"Sinon, excellente idée pour la cuisine, mais pourquoi en super vitesse ? On va peut être pas s'enfermer toute la journée, non ? Après, les gens vont croire qu'on est BIZARRES et ASOCIALES. Et ils auront peur, et notre piège ne fonctionnera pas..."
Georgia était presque hilare. Mais ça ne s'entendait pas nécessairement de l'autre côté de la porte...
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Mer 28 Nov 2007 - 2:38
Camille écoutait Georgia avec un grand sourire, s'amusant des accents mafieux que prenaient sa voix. Y'a pas à dire, si elles avaient été toutes les deux dans l'arrière-salle d'un tripot de Little Italy, la conversation aurait parfaitement pu passer pour la préparation d'un kidnapping ou d'un meurtre. Quoique...non, il aurait fallu aussi changer leurs habits, Camille aurait eu un costume rayé verticalement N&B et des lunettes noires, et Georgia une robe classe, mais pas non plus de soirée. Avec une cigarette, pour le style. La boss et la fille de main.
Ok patronne.
Elle la gratifia d'une révérence moqueuse qui lui fit presque embrasser ses genoux. Elle y resta même un peu pour ajouter à la solennité de l'instant.
Le petit scarabée que je suis se délecte de ce doux compliment. Il espère juste qu'on lui fera signe au moment opportun.
Puis elle se redressa.
Mais t'as raison. On sera mieux dans la cuisine pour un casse-croûte léger.
Elle regarda à gauche, à droite.
Attendez, chef, je sécurise la zone, des fois qu'il y'ait un piège sur la route. Restez en arrière.
Elle se plia, puis alla se coller contre le mur opposé de la chambre. Elle avança lentement en crabe, tenant une arme imaginaire d'une manière qui ne permettrait sans doute jamais à personne de tuer quiconque, tentant une approche de la salle de bain, lieu réputé pour son coefficient de dangerosité.
Ah ! Non, c'est bon, fausse alerte.
Elle décida finalement qu'elle avait assez déconné, d'autant plus qu'elle était arrivée - pas rapidement, certes - à hauteur de la porte, qu'elle ouvrit.
Aaah !
Pour le coup, trouver quelqu'un dans l'embrasure lui rappela son petit délire, et elle poussa un petit cri. Elle se calma rapidement.
Aaalixitide, qu'est-ce que tu fais là ?
Ok patronne.
Elle la gratifia d'une révérence moqueuse qui lui fit presque embrasser ses genoux. Elle y resta même un peu pour ajouter à la solennité de l'instant.
Le petit scarabée que je suis se délecte de ce doux compliment. Il espère juste qu'on lui fera signe au moment opportun.
Puis elle se redressa.
Mais t'as raison. On sera mieux dans la cuisine pour un casse-croûte léger.
Elle regarda à gauche, à droite.
Attendez, chef, je sécurise la zone, des fois qu'il y'ait un piège sur la route. Restez en arrière.
Elle se plia, puis alla se coller contre le mur opposé de la chambre. Elle avança lentement en crabe, tenant une arme imaginaire d'une manière qui ne permettrait sans doute jamais à personne de tuer quiconque, tentant une approche de la salle de bain, lieu réputé pour son coefficient de dangerosité.
Ah ! Non, c'est bon, fausse alerte.
Elle décida finalement qu'elle avait assez déconné, d'autant plus qu'elle était arrivée - pas rapidement, certes - à hauteur de la porte, qu'elle ouvrit.
Aaah !
Pour le coup, trouver quelqu'un dans l'embrasure lui rappela son petit délire, et elle poussa un petit cri. Elle se calma rapidement.
Aaalixitide, qu'est-ce que tu fais là ?
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Mer 28 Nov 2007 - 2:53
Georgia suivit, amusée, le remue ménage de Camille. Cette fille avait un sens comique naturel. Pas prise de tête, complétement bien dans ses chaussettes, elles feraient de grandes choses ensemble, c'était sur...
"Bon la zone a l'air d'être clean, visiblement il n'y a pas de micros, ce qui est heureux, parce que sinon on aurait été obligées d'égorger les indiscrets ! Le plan doit être secret, sinon, ben ça marchera pas et ça serait carrément dommage..."
La mitalienne s'arrêta brusquement de parler. Camille venait d'ouvrir la porte sur Monsieur Poporc himself, Alixtide Pitre qui... D'ailleurs que faisait il ? Il semblait sur le point de toquer à la porte. Mais son attitude était trop figée pour ne pas faire furieusement penser à un numéro de mime... Well, well, well...
Georgia enleva toute trace d'amusement de son visage et se figea. Alixtide serait il un petit pervers en goguette à mater les minettes par les trous de serrures ?
"Bon la zone a l'air d'être clean, visiblement il n'y a pas de micros, ce qui est heureux, parce que sinon on aurait été obligées d'égorger les indiscrets ! Le plan doit être secret, sinon, ben ça marchera pas et ça serait carrément dommage..."
La mitalienne s'arrêta brusquement de parler. Camille venait d'ouvrir la porte sur Monsieur Poporc himself, Alixtide Pitre qui... D'ailleurs que faisait il ? Il semblait sur le point de toquer à la porte. Mais son attitude était trop figée pour ne pas faire furieusement penser à un numéro de mime... Well, well, well...
Georgia enleva toute trace d'amusement de son visage et se figea. Alixtide serait il un petit pervers en goguette à mater les minettes par les trous de serrures ?
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 29 Nov 2007 - 1:09
Tous ces mots devenaient obscurs, même pour l’esprit sagace d’Alixtide. On parlait d’attentats, de bombes décolorées, de super ivresse, de cuites initiatiques, de gens qui les auraient trouvés bizarres et asociales, de plans secrets, de zones cleans, de pièges en arrière … Ce qui était sûr, c’est qu’il se tramait quelque chose de bien réglé. Un plan gigantesque, très sérieux, et qui impliquait des « tierces ».
*Un scarabée auquel on fera signe au moment opportun … Hmm … sûrement un nom de code … Hé hé … facile … C’est River qui peut contrôler les scarabées …*
Alixtide sourit de son propre génie, au moment où Camille faisait irruption en lieu et place de la porte. Il resta un instant bêtement avec le poing en suspend. Son sourire s’élargit à la vue de Camille, brièvement paniquée, puis il salua sa complice du regard.
*Elle a dit y’a deux secondes comment elle s’appelait … Voilà ! Gorgia !*
« Re encore salut Gorgia ! Heu oui que qu’est-ce que je fais là … Ben c’est tout simple. Vous allez voir que j’ai une très bonne raison. »
Il baissa son bras et joignit ses mains derrière son dos, dans une posture innocente et humble. Il regarda la bretonne.
« Alors ben moi aussi en fait je viens pour la consultation du docteur Camille, parce que tu m’as dit que tu avais le diplôme dans cette matière. Et voilà je viens aussi pour un couple mal assorti, et j’aurai besoin de tes conseils de spécialiste. »
Il désigna la porte du pouce.
« Et si je suis resté un petit moment, c’est que je cherchais la plaque sur la porte. Et puis aussi, j’attendais mon tour. Parce que je vois que tu es déjà en consultation avec Gorgia. Et sûrement que son affaire est très importante, alors je peux … disons attendre encore un peu. »
Intrigué par leurs intrigues, il n’en perdait pas son objectif de vue. Après tout, cette étrange conversation volée lui prouva que Camille était une professionnelle. Elle gérait à la fois la pure théorie, les confessions et autres états d’âmes de filles, mais en plus, elle assurait la pratique, avec des plans destructeurs. Mais Alixtide devait avouer qu’il voyait mal encore le lien entre les deux. Il regarda Georgia avec sévérité.
« Je suis pas un indiscret à engranger. Je viens chercher des conseils aussi, et c’est pas parce que je suis pas une fille, j’espère, que je ne pourrai pas. Hein, Camille ? »
Il se tourna vers Camille, l’interrogeant du regard.
*Un scarabée auquel on fera signe au moment opportun … Hmm … sûrement un nom de code … Hé hé … facile … C’est River qui peut contrôler les scarabées …*
Alixtide sourit de son propre génie, au moment où Camille faisait irruption en lieu et place de la porte. Il resta un instant bêtement avec le poing en suspend. Son sourire s’élargit à la vue de Camille, brièvement paniquée, puis il salua sa complice du regard.
*Elle a dit y’a deux secondes comment elle s’appelait … Voilà ! Gorgia !*
« Re encore salut Gorgia ! Heu oui que qu’est-ce que je fais là … Ben c’est tout simple. Vous allez voir que j’ai une très bonne raison. »
Il baissa son bras et joignit ses mains derrière son dos, dans une posture innocente et humble. Il regarda la bretonne.
« Alors ben moi aussi en fait je viens pour la consultation du docteur Camille, parce que tu m’as dit que tu avais le diplôme dans cette matière. Et voilà je viens aussi pour un couple mal assorti, et j’aurai besoin de tes conseils de spécialiste. »
Il désigna la porte du pouce.
« Et si je suis resté un petit moment, c’est que je cherchais la plaque sur la porte. Et puis aussi, j’attendais mon tour. Parce que je vois que tu es déjà en consultation avec Gorgia. Et sûrement que son affaire est très importante, alors je peux … disons attendre encore un peu. »
Intrigué par leurs intrigues, il n’en perdait pas son objectif de vue. Après tout, cette étrange conversation volée lui prouva que Camille était une professionnelle. Elle gérait à la fois la pure théorie, les confessions et autres états d’âmes de filles, mais en plus, elle assurait la pratique, avec des plans destructeurs. Mais Alixtide devait avouer qu’il voyait mal encore le lien entre les deux. Il regarda Georgia avec sévérité.
« Je suis pas un indiscret à engranger. Je viens chercher des conseils aussi, et c’est pas parce que je suis pas une fille, j’espère, que je ne pourrai pas. Hein, Camille ? »
Il se tourna vers Camille, l’interrogeant du regard.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 29 Nov 2007 - 1:35
Camille essayait tout le long de la tirade d'Alixtide de trouver l'explication rationnelle à ce qu'il cherchait à faire comprendre. En premier lieu, pourquoi elle, elle serait médecin ? Elle se creusa les méninges plusieurs secondes avant que tout ne lui revienne : le Breton odorant et sa copine black qui se chamaillent, un peu de taquinerie et pas mal de prise au premier degré. Elle posa la main contre la porte et se mordit la lèvre pour ne pas rire et pouvoir écouter la suite, et surtout savoir où il voulait en venir. Ca ressemblait au fil d'Ariane coincé dans le labyrinthe, et qui coincerait lorsqu'on tire dessus. C'est pour cela qu'elle mit quelques instants à lui répondre : le temps qu'il lui fallait pour tout bien comprendre, ou du moins trouver une des interprétations possibles des paroles d'Alix. Elle était certaine que des centaines d'étudiants en philo pourraient s'arracher les cheveux pendant des heures à chercher le bon millier de manière de comprendre ce type. L'idée de publier un recueil, "Les Alixtiques", lui traversa l'esprit. Format poche, rempli de citations brutes sorties de leur contexte. Ca ferait un malheur chez les camés et les pataphysiciens.
Euh...ok, ok Alixtide je...oui, t'as tout à fait raison, je proposais mes services à Georgia. La consultation est finie.
Elle fut tentée d'ajouter "je me suis faite payer en nature", mais inutile d'ajouter de la confusion dans l'esprit déjà particulièrement embrouillé de son interlocuteur. Vous connaissez, les flics de ciné, qui reconstituent un crime en regardant cinq secondes la scène ? Alixtide, en voyant un tag et face au mur un jeune avec une bombe de peinture, serait capable de proposer la thèse de l'intervention extraterrestre ou du complot écologiste.
Et il n'y a AUCUN problème, je veux bien essayer de t'aider si je le peux. Par contre, y'aura deux conditions.
Elle baissa la voix pour ajouter au secret et à l'informel de la discussion.
Primo, la conversation aura lieu dans la cuisine, parce que je crève la dalle. T'inquiète pas, personne ne nous entendra. On fermera la porte.
...ce qui était bien connu pour avoir de tous temps été la pire manière d'avoir un entretien discret, mais ça pouvait passer si elle l'avait dit assez vite. Camille regretta juste quelque peu le fait de devoir s'approcher de trop près d'Alixtide en mangeant. Elle envisagea l'idée d'aller attraper un rhume avant de commencer l'entretien.
Secundo, Georgia est mon...hum...mon apprentie, je la forme à ma complexe discipline. C'est-à-dire qu'elle pourra écouter, mais pas d'inquiétudes, elle est de confiance. Je réponds d'elle.
Elle se tourna vers son Amitalienne et lui adressa un clin d'oeil teinté d'excuse. Si elle n'était pas trop sensible des narines, il y'avait moyen qu'elles passent un trèèèèèès agréable moment de déconne.
Euh...ok, ok Alixtide je...oui, t'as tout à fait raison, je proposais mes services à Georgia. La consultation est finie.
Elle fut tentée d'ajouter "je me suis faite payer en nature", mais inutile d'ajouter de la confusion dans l'esprit déjà particulièrement embrouillé de son interlocuteur. Vous connaissez, les flics de ciné, qui reconstituent un crime en regardant cinq secondes la scène ? Alixtide, en voyant un tag et face au mur un jeune avec une bombe de peinture, serait capable de proposer la thèse de l'intervention extraterrestre ou du complot écologiste.
Et il n'y a AUCUN problème, je veux bien essayer de t'aider si je le peux. Par contre, y'aura deux conditions.
Elle baissa la voix pour ajouter au secret et à l'informel de la discussion.
Primo, la conversation aura lieu dans la cuisine, parce que je crève la dalle. T'inquiète pas, personne ne nous entendra. On fermera la porte.
...ce qui était bien connu pour avoir de tous temps été la pire manière d'avoir un entretien discret, mais ça pouvait passer si elle l'avait dit assez vite. Camille regretta juste quelque peu le fait de devoir s'approcher de trop près d'Alixtide en mangeant. Elle envisagea l'idée d'aller attraper un rhume avant de commencer l'entretien.
Secundo, Georgia est mon...hum...mon apprentie, je la forme à ma complexe discipline. C'est-à-dire qu'elle pourra écouter, mais pas d'inquiétudes, elle est de confiance. Je réponds d'elle.
Elle se tourna vers son Amitalienne et lui adressa un clin d'oeil teinté d'excuse. Si elle n'était pas trop sensible des narines, il y'avait moyen qu'elles passent un trèèèèèès agréable moment de déconne.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 29 Nov 2007 - 1:59
Alixtide était il complétement idiot, très naif ou le pire menteur que la Terre ait jamais porté ?
Sa pensée était confuse et témoignait une fois de plus de la grande richesse de la zone associative de notre pensée. Georgia imaginait volontiers une armée d'Alixtide dotés de machines à écrire... Que pourraient ils écrire ? Peut être pas l'intégrale des oeuvres de Shakespeare, mais tout du moins des oeuvres pour le moins... suprenantes.
Il cherchait une spécialiste. De quoi ? Pourquoi ? Au fur et à mesure que les paroles d'Alixtide sortaient de sa bouche, Georgia comprenait de moins en moins ce qu'il se passait... Quelques minutes de plus et elle ne saurait même plus comment il était arrivé là. Peut être était ce ça son pouvoir ? Son truc formidable ? Faire diversion ? Générer du chaos mental ?
Georgia sourit en entendant les conditions de sa partenaire à la ville et à la scène (et dans le crime). Décidèment, Alixtide devait être TRES NAIF ou COMPLETEMENT STUPIDE. Un peu comme un enfant de 4 ans. Ou un cochon. Au choix.
Elle se tourna vers Camille puis vers Alixtide, avec un sourire qui se voulait professionnel :
"Oui en effet, je suis l'apprentie du Docteur Le Guern. Je suis également de bonne volonté et soumise au secret médical entre autres... Tu peut parler en toute liberté. Et si je conviens pas, le Docteur Le Guern me fera subir les pires sévices, alors soit tranquille"
Sa pensée était confuse et témoignait une fois de plus de la grande richesse de la zone associative de notre pensée. Georgia imaginait volontiers une armée d'Alixtide dotés de machines à écrire... Que pourraient ils écrire ? Peut être pas l'intégrale des oeuvres de Shakespeare, mais tout du moins des oeuvres pour le moins... suprenantes.
Il cherchait une spécialiste. De quoi ? Pourquoi ? Au fur et à mesure que les paroles d'Alixtide sortaient de sa bouche, Georgia comprenait de moins en moins ce qu'il se passait... Quelques minutes de plus et elle ne saurait même plus comment il était arrivé là. Peut être était ce ça son pouvoir ? Son truc formidable ? Faire diversion ? Générer du chaos mental ?
Georgia sourit en entendant les conditions de sa partenaire à la ville et à la scène (et dans le crime). Décidèment, Alixtide devait être TRES NAIF ou COMPLETEMENT STUPIDE. Un peu comme un enfant de 4 ans. Ou un cochon. Au choix.
Elle se tourna vers Camille puis vers Alixtide, avec un sourire qui se voulait professionnel :
"Oui en effet, je suis l'apprentie du Docteur Le Guern. Je suis également de bonne volonté et soumise au secret médical entre autres... Tu peut parler en toute liberté. Et si je conviens pas, le Docteur Le Guern me fera subir les pires sévices, alors soit tranquille"
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 29 Nov 2007 - 2:11
Alixtide fut quelque peu dépité des paroles de Camille. Il venait de découvrir ce qui semblait être une loi du genre féminin : toujours deux conditions. Ces deux-là ne lui plaisaient pas plus que celles de Juliette. Dans la cuisine, c’était l’endroit le moins discret de tout l’institut. Et Gorgia, ayant vu la scène avec Juliette au moins dans son début, pourrait trop rapidement faire le rapprochement.
*A moins que je me montre sacrément plus rusé pour qu’elles ne puissent pas deviner de qui je parle … Oui je dois en dire le moins du moins possible …*
L’intervention de Georgia lui fit un drôle d’effet. Certes elle invoquait le secret médical, mais dans l’esprit d’Alixtide il était exclu qu’elle « ne convienne pas ». C’était un trop grand risque pour sa mission.
Il s’indigna mollement, regardant un peu la jeune bretonne de la tête aux pieds, puis Georgia d’un air très suspicieux
« Gorgia a l’air d’avoir de très gros problèmes à résoudre, pour que vous en soyez réduites à faire ce que vous faites. Les attentats, les plans, les initiations, les tierces personnes … Enfin ça m’a l’air grave. Tu es bien d’accord Gorgia ? Bon tu es son apprentie, mais ce que je peux demander risque de te choquer beaucoup. Et dans mon affaire le secret doit être plus que total ! Alors si tu ne conviens pas, il vaut mieux que tu restes au secret tout de suite. »
Il commençait à se demander si tout cela était une bonne idée. Le spectre de Juliette ressurgissait, sussurrant « pas de nouvelle bêtise … », et il en eut un frisson dans le dos. Il regarda Camille d’un air à la fois grave et méfiant. Ruse et vigilance, voilà ce qu’il fallait.
« Heu … moi je viens uniquement pour la théorie, ce sera pas la peine d’imaginer un plan compliqué. C’est du pur conseil, discret, abstrait, que je demande. Si tu as besoin de quelques bouquins de l’université avec toi, tu ferais bien de les prendre. »
Il croisa les bras d’un air tout à fait sérieux, tout en reculant d’un pas dans le couloir.
« Par contre dis-moi tout de suite si ça coûte quelque chose. Je sais que ce genre de prestations entre camarades, c’est généralement gratuit, mais je demande quand même, avant toute chose. »
Il s’empressa d’ajouter, un tout petit mensonge salutaire, pour la route.
« Et je précise que je n’ai quasiment rien comme argent. »
*A moins que je me montre sacrément plus rusé pour qu’elles ne puissent pas deviner de qui je parle … Oui je dois en dire le moins du moins possible …*
L’intervention de Georgia lui fit un drôle d’effet. Certes elle invoquait le secret médical, mais dans l’esprit d’Alixtide il était exclu qu’elle « ne convienne pas ». C’était un trop grand risque pour sa mission.
Il s’indigna mollement, regardant un peu la jeune bretonne de la tête aux pieds, puis Georgia d’un air très suspicieux
« Gorgia a l’air d’avoir de très gros problèmes à résoudre, pour que vous en soyez réduites à faire ce que vous faites. Les attentats, les plans, les initiations, les tierces personnes … Enfin ça m’a l’air grave. Tu es bien d’accord Gorgia ? Bon tu es son apprentie, mais ce que je peux demander risque de te choquer beaucoup. Et dans mon affaire le secret doit être plus que total ! Alors si tu ne conviens pas, il vaut mieux que tu restes au secret tout de suite. »
Il commençait à se demander si tout cela était une bonne idée. Le spectre de Juliette ressurgissait, sussurrant « pas de nouvelle bêtise … », et il en eut un frisson dans le dos. Il regarda Camille d’un air à la fois grave et méfiant. Ruse et vigilance, voilà ce qu’il fallait.
« Heu … moi je viens uniquement pour la théorie, ce sera pas la peine d’imaginer un plan compliqué. C’est du pur conseil, discret, abstrait, que je demande. Si tu as besoin de quelques bouquins de l’université avec toi, tu ferais bien de les prendre. »
Il croisa les bras d’un air tout à fait sérieux, tout en reculant d’un pas dans le couloir.
« Par contre dis-moi tout de suite si ça coûte quelque chose. Je sais que ce genre de prestations entre camarades, c’est généralement gratuit, mais je demande quand même, avant toute chose. »
Il s’empressa d’ajouter, un tout petit mensonge salutaire, pour la route.
« Et je précise que je n’ai quasiment rien comme argent. »
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 29 Nov 2007 - 13:00
Le principal souci actuel venait des gargouillis sortis de l'estomac de Camille. C'était bruyant. Et ça l'empêchait de se concentrer. Par conséquent, comment espérer saisir ne serait-ce qu'une minuscule partie de l'iceberg des intentions obscures d'Alixtide ?
Ouais. Abstrait, très bien.
Elle inspira un grand coup. Il lui fallait être diplomate avec ses clients, et celui-ci promettait d'être difficile.
Je mets une condition sur le paiement. Gratis si presto on va dans la cuisine.
Grand sourire commercial.
Ni repris, ni échangé, ni remboursé.
Puis elle se tourna vers Georgia, lui adressant un regard qui oscillait alternativement vers l'amusement, le regret de lui imposer ça et la supplication pour qu'elle la soutienne dans sa tentative de redirection pour un lieu rempli de nourriture.
J'ai toute confiance en Georgia, je sais qu'elle ne sera pas choquée.
Puis vers le Breton de nouveau.
Et si la cuisine ne te plaît pas, mes honoraires seront le prix du fast-food dans lequel tu me paieras mon repas. Choisis, camarade.
Cuisine
Ouais. Abstrait, très bien.
Elle inspira un grand coup. Il lui fallait être diplomate avec ses clients, et celui-ci promettait d'être difficile.
Je mets une condition sur le paiement. Gratis si presto on va dans la cuisine.
Grand sourire commercial.
Ni repris, ni échangé, ni remboursé.
Puis elle se tourna vers Georgia, lui adressant un regard qui oscillait alternativement vers l'amusement, le regret de lui imposer ça et la supplication pour qu'elle la soutienne dans sa tentative de redirection pour un lieu rempli de nourriture.
J'ai toute confiance en Georgia, je sais qu'elle ne sera pas choquée.
Puis vers le Breton de nouveau.
Et si la cuisine ne te plaît pas, mes honoraires seront le prix du fast-food dans lequel tu me paieras mon repas. Choisis, camarade.
Cuisine
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Ven 30 Nov 2007 - 1:08
Georgia se rendait compte qu'Alixtide était suffisamment perturbé par ses soucis, quelle que soit la nature de ceux-ci, pour être imperméable à toute forme d'humour.
Elle apprécia néanmoins l'habileté de sa camarade qui lui sauva la mise. Après tout, celle ci était une spécialiste, de quoi on n'en savait rien, mais experte tout de même !
La mitalienne décida donc de ne pas trop se la ramener pour l'heure et d'attendre de voir venir avant de recommencer à se l'ouvrir à tort et à travers...
Elle se contenta de commenter sobrement :
"Bon, on y va ?"
Elle apprécia néanmoins l'habileté de sa camarade qui lui sauva la mise. Après tout, celle ci était une spécialiste, de quoi on n'en savait rien, mais experte tout de même !
La mitalienne décida donc de ne pas trop se la ramener pour l'heure et d'attendre de voir venir avant de recommencer à se l'ouvrir à tort et à travers...
Elle se contenta de commenter sobrement :
"Bon, on y va ?"
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Ven 30 Nov 2007 - 9:56
Alixtide n'était pas convaincu que la cuisine soit propice. Visiblement Camille ne s'attendait pas à une affaire aussi grave que la sienne. Il se fit une raison néanmoins, car son ventre aussi criait famine. Il n'avait rien eu le temps d'avaler au barbecue, et toutes ces émotions lui avaient consumé beaucoup d'énergie.
Il était par contre hors de question de payer quoi que ce soit, surtout un immonde fast food. Il grimaça à cette proposition indécente à tout point de vue.
"La cuisine me plaît pas, et je ne crois pas qu'on sera tranquille plus que trente secondes. Mais c'est pas grave, on pourra discuter plus tard. L'important est que tu as accepté."
Il attendit que River et deux acolytes s'enfoncent dans le couloir des garçon, remit ses mains dans ses poches, et prit la tête du groupe pour le mener vers la cuisine.
cuisine
Il était par contre hors de question de payer quoi que ce soit, surtout un immonde fast food. Il grimaça à cette proposition indécente à tout point de vue.
"La cuisine me plaît pas, et je ne crois pas qu'on sera tranquille plus que trente secondes. Mais c'est pas grave, on pourra discuter plus tard. L'important est que tu as accepté."
Il attendit que River et deux acolytes s'enfoncent dans le couloir des garçon, remit ses mains dans ses poches, et prit la tête du groupe pour le mener vers la cuisine.
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- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Ven 30 Nov 2007 - 12:26
Alixtide marquait un point : la tranquillité était une denrée rare à l'Institut. Toute pièce qui avait le malheur d'accueillir un mutant avait la furieuse propension à les accueillir tous en moins de temps qu'il faut pour manger une pizza...
Toutefois, Camille avait faim. Georgia commençait aussi à ressentir cruellement le manque d'aliments. Et Alixtide... Bah, c'était son problème...
Elle emboîta le pas à l'infection bretonne... Comment une même région avait pu donner naissance à deux individus aussi différents que son ami porcin et la charmante Camille ? Mystère, mystère...
Cuisine
Toutefois, Camille avait faim. Georgia commençait aussi à ressentir cruellement le manque d'aliments. Et Alixtide... Bah, c'était son problème...
Elle emboîta le pas à l'infection bretonne... Comment une même région avait pu donner naissance à deux individus aussi différents que son ami porcin et la charmante Camille ? Mystère, mystère...
Cuisine
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 6 Déc 2007 - 13:10
Après son cours avec Sahari Fouba, Gabrielle avait rejoint sa chambre directement. Elle fuyait quelque peu les autres en ce moment, elle ne se sentait pas l'esprit à faire des futilités.
Pourtant, assise sur son lit à contempler la fenêtre qui donnait sur le parc, Gabrielle sentait que cette solitude qu'elle s'était imposée lui pesait quelque peu. Mais celà valait mieux non? Elle protegeait les autres et elle-même par la même occasion. Pourtant son après-midi avec Georgia lui avait paru agréable hier, elle avait oublié un instant ces soucis, elle avait pensé à autre chose qu'à ses ennuis.
Gabrielle se laissa aller à l'arrière sur le lit. Que devait-elle faire? Un compromis était-il possible entre son désir de protection et le besoin naturel d'un minimum de contact social?
Devait-elle faire des efforts? Envers tout le monde, non, elle ne le souhaitait pas. Elle en avait marre de la comédie.
Non, elle choisirait avec soin les personne qu'elle fréquenterait. Des personnes interessantes, différentes, affirmées dans leur personnalité et pas des bisounours ambulant au caractère de barpe à papa et papier maché.
Il ne lui restait plus qu'à attendre qu'on l'apelle. Après leur entretien avec Gabriel hier soir, ils ne devraient pas tarder à partir. Gabrielle avait besoin d'action, de se décentrer d'elle-même et la mission l'aiderait sans doute à chasser cette colère mélée de tristesse qu'elle ressentait.
Pourtant, assise sur son lit à contempler la fenêtre qui donnait sur le parc, Gabrielle sentait que cette solitude qu'elle s'était imposée lui pesait quelque peu. Mais celà valait mieux non? Elle protegeait les autres et elle-même par la même occasion. Pourtant son après-midi avec Georgia lui avait paru agréable hier, elle avait oublié un instant ces soucis, elle avait pensé à autre chose qu'à ses ennuis.
Gabrielle se laissa aller à l'arrière sur le lit. Que devait-elle faire? Un compromis était-il possible entre son désir de protection et le besoin naturel d'un minimum de contact social?
Devait-elle faire des efforts? Envers tout le monde, non, elle ne le souhaitait pas. Elle en avait marre de la comédie.
Non, elle choisirait avec soin les personne qu'elle fréquenterait. Des personnes interessantes, différentes, affirmées dans leur personnalité et pas des bisounours ambulant au caractère de barpe à papa et papier maché.
Il ne lui restait plus qu'à attendre qu'on l'apelle. Après leur entretien avec Gabriel hier soir, ils ne devraient pas tarder à partir. Gabrielle avait besoin d'action, de se décentrer d'elle-même et la mission l'aiderait sans doute à chasser cette colère mélée de tristesse qu'elle ressentait.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Mar 15 Jan 2008 - 17:04
Le temps avait vite passé. Novembre, décembre et début janvier s’étaient envolés sans que personne ne les voit passer. Pourtant tant de choses s’étaient passés. Les élèves de l’Institut restaient actifs dans le monde des mutants. Chacun avait sa propre croix à porter. Pour l’équipe Atom’X, ils étaient lancés sur l’affaire d’un étrange laboratoire qui utilisait les mutants comme cobayes. Pour Gabrielle, leur mission avait sonné comme une révélation. Elle savait qu’elle pouvait être utiles aux autres, que son pouvoir pouvait être utilisé pour faire le Bien. Cependant, elle avait aussi découvert un nouvel aspect de son pouvoir, un aspect qui lui ouvrait un nouveau chemin. Un poids avait quitté ses épaules, la chape de plomb qui pesait sur son futur s’était envolée et elle voyait à nouveau la lumière. Ses liens avec Georgia s’étaient renforcés. Gabrielle appréciait la force de cette jeune fille et l’espoir qu’elle avait su insuffler en elle.
Le temps avait ensuite semblé plus doux. Les blessures que Gabrielle portait en elle cicatrisaient peu à peu. Elle n’oubliait pas non, elle apprenait juste à vivre avec. Ses fêtes avaient sans doute étaient les plus joyeuses de sa vie. Les élèves de l’Institut formaient une sorte de grande famille. Chacun avait ses défauts et ses qualités mais tous était unis par leur condition de mutant. Gabrielle n’avait jamais connu cette chaleur, n’avait jamais eu l’impression d’avoir de véritables attaches, de véritables liens avec les gens qu’elle fréquentait.
Peu à peu, elle se sentait chez elle dans cet institut. Elle trouvait sa routine, sa petite vie.
C’était le 15 janvier. Elle s’éveilla tôt ce matin-là et ouvrit les volets pour découvrir le jardin recouvert d’un épais tapis de neige. Tout semblait calme. La neige, encore intacte, formait un tapis de diamant qui changeait totalement le paysage. Gabrielle frissonna et referma la fenêtre, contemplant le paysage à travers la vitre.
Camille dormait toujours. Gabrielle hésita. Ses contacts s’étaient améliorés avec sa coloc durant ces derniers mois car elles avaient appris à se connaître. Gabrielle faisait aussi à nouveau des efforts de socialisation. Se décidant à déranger la jeune fille, Gabrielle s’approcha du lit de Camille.
« Hey Camille, viens voir ça, y’a au moins un mètre de neige dehors. »
Elle secoua doucement l’épaule de la jeune fille pour la réveiller. Il était encore tôt. Mais Gabrielle n’aimait guère se lever à la dernière minute.
Laissant sa coloc se réveiller ou replonger dans ses rêves, Gabrielle ouvrit en grand ses placards surchargés de vêtements. Gabrielle avait redécouvert une certaine féminité depuis son arrivée à l’Institut. Elle aimait prendre soin d’elle à présent, arborer de jolis vêtements mais elle s’étonnait toujours du regard que certains posaient sur elle.
Elle opta pour une longue jupe brune en velours qui lui arrivait en dessous du genoux, ainsi que pour un collant blanc en laine assez épais. Elle choisit un t-shirt au hasard dans la masse et attrapa un pull en laine beige, très doux, qui rehaussait la couleur or de ses cheveux.
Elle fila dans la salle de bain et s’habilla en vitesse. Jetant un coup d’œil dans la glace, elle se fit une grimace. Elle se maquillait légèrement, copiant les gestes qu’elle avait vu effectuer ses camarades au pensionnat. Elle coiffa enfin ses longs cheveux pour leur faire retrouver leur souplesse naturelle.
Voilà, elle était fin prête.
Revenant dans la chambre, elle jeta un coup d’œil à sa coloc, puis replongea dans son placard.
Elle devait bien avoir une paire de gant qui allait avec son bonnet quelque part. Les retrouvant au fond d’un sac, elle entendit un bruit métallique. S’interrogeant sur l’origine de ce bruit, elle farfouilla à nouveau dans le sac qui avait hébergé ses maigres possessions lors de son départ du pensionnat.
Elle extirpa alors un médaillon qui brilla sous la lueur des rayons de soleil matinal qui entraient par la fenêtre.
Elle porta la main à son cœur. Elle l’avait totalement oublié. Il était resté pendant des mois sans son sac. Elle le recueillit au creux de la main et le caressa prudemment du bout du doigt. Il l’avait accompagné toute sa vie. Son père le lui avait donné lors de leur départ de Paris. Cela faisait si longtemps qu’elle ne l’avait plus ouvert.
Elle glissa son ongle dans la fente et le médaillon s’ouvrit.
Une larme coula sur sa joue et vint se perdre sur le métal doré. Son père lui souriait et en face de lui, de l’autre côté du bijoux, se trouvait une des rares photos de sa mère, prise du temps de sa jeunesse, à Paris.
Gabrielle referma vivement le médaillon et essuya sa joue. Depuis quand n’avait-elle plus repensé à sa mère ? Depuis toujours sans doute. Gabrielle l’avait chassé de sa vie à partir du moment où son père l’avait fait enfermée en hôpital psychiatrique. Pour ses camarades d’école, elle s’était prétendue orpheline.
Elle accrocha d’une main tremblante le médaillon autour de son cou. Une nouvelle voie s’offrait à elle et cette voie nécessitait qu’elle fasse la paix avec son passé.
Le temps avait ensuite semblé plus doux. Les blessures que Gabrielle portait en elle cicatrisaient peu à peu. Elle n’oubliait pas non, elle apprenait juste à vivre avec. Ses fêtes avaient sans doute étaient les plus joyeuses de sa vie. Les élèves de l’Institut formaient une sorte de grande famille. Chacun avait ses défauts et ses qualités mais tous était unis par leur condition de mutant. Gabrielle n’avait jamais connu cette chaleur, n’avait jamais eu l’impression d’avoir de véritables attaches, de véritables liens avec les gens qu’elle fréquentait.
Peu à peu, elle se sentait chez elle dans cet institut. Elle trouvait sa routine, sa petite vie.
C’était le 15 janvier. Elle s’éveilla tôt ce matin-là et ouvrit les volets pour découvrir le jardin recouvert d’un épais tapis de neige. Tout semblait calme. La neige, encore intacte, formait un tapis de diamant qui changeait totalement le paysage. Gabrielle frissonna et referma la fenêtre, contemplant le paysage à travers la vitre.
Camille dormait toujours. Gabrielle hésita. Ses contacts s’étaient améliorés avec sa coloc durant ces derniers mois car elles avaient appris à se connaître. Gabrielle faisait aussi à nouveau des efforts de socialisation. Se décidant à déranger la jeune fille, Gabrielle s’approcha du lit de Camille.
« Hey Camille, viens voir ça, y’a au moins un mètre de neige dehors. »
Elle secoua doucement l’épaule de la jeune fille pour la réveiller. Il était encore tôt. Mais Gabrielle n’aimait guère se lever à la dernière minute.
Laissant sa coloc se réveiller ou replonger dans ses rêves, Gabrielle ouvrit en grand ses placards surchargés de vêtements. Gabrielle avait redécouvert une certaine féminité depuis son arrivée à l’Institut. Elle aimait prendre soin d’elle à présent, arborer de jolis vêtements mais elle s’étonnait toujours du regard que certains posaient sur elle.
Elle opta pour une longue jupe brune en velours qui lui arrivait en dessous du genoux, ainsi que pour un collant blanc en laine assez épais. Elle choisit un t-shirt au hasard dans la masse et attrapa un pull en laine beige, très doux, qui rehaussait la couleur or de ses cheveux.
Elle fila dans la salle de bain et s’habilla en vitesse. Jetant un coup d’œil dans la glace, elle se fit une grimace. Elle se maquillait légèrement, copiant les gestes qu’elle avait vu effectuer ses camarades au pensionnat. Elle coiffa enfin ses longs cheveux pour leur faire retrouver leur souplesse naturelle.
Voilà, elle était fin prête.
Revenant dans la chambre, elle jeta un coup d’œil à sa coloc, puis replongea dans son placard.
Elle devait bien avoir une paire de gant qui allait avec son bonnet quelque part. Les retrouvant au fond d’un sac, elle entendit un bruit métallique. S’interrogeant sur l’origine de ce bruit, elle farfouilla à nouveau dans le sac qui avait hébergé ses maigres possessions lors de son départ du pensionnat.
Elle extirpa alors un médaillon qui brilla sous la lueur des rayons de soleil matinal qui entraient par la fenêtre.
Elle porta la main à son cœur. Elle l’avait totalement oublié. Il était resté pendant des mois sans son sac. Elle le recueillit au creux de la main et le caressa prudemment du bout du doigt. Il l’avait accompagné toute sa vie. Son père le lui avait donné lors de leur départ de Paris. Cela faisait si longtemps qu’elle ne l’avait plus ouvert.
Elle glissa son ongle dans la fente et le médaillon s’ouvrit.
Une larme coula sur sa joue et vint se perdre sur le métal doré. Son père lui souriait et en face de lui, de l’autre côté du bijoux, se trouvait une des rares photos de sa mère, prise du temps de sa jeunesse, à Paris.
Gabrielle referma vivement le médaillon et essuya sa joue. Depuis quand n’avait-elle plus repensé à sa mère ? Depuis toujours sans doute. Gabrielle l’avait chassé de sa vie à partir du moment où son père l’avait fait enfermée en hôpital psychiatrique. Pour ses camarades d’école, elle s’était prétendue orpheline.
Elle accrocha d’une main tremblante le médaillon autour de son cou. Une nouvelle voie s’offrait à elle et cette voie nécessitait qu’elle fasse la paix avec son passé.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 17 Jan 2008 - 15:19
Gneuh ?
Ce fut en substance la réponse de Camille à l'enthousiasme de Gabrielle devant le manteau neigeux qui recouvrait la ville. Il faut dire qu'elle n'était pas réceptive à grand chose lorsque l'heure était trop matinale. Elle se frotta les yeux, les ouvrit en grand - enfin, à moitié - et vit qu'effectivement, par la fenêtre, il n'y avait que du blanc. En cet honneur, elle fit l'effort de s'asseoir sur son lit.
Cool. Ca sent l'embuscade.
Ce qui signifiait dans l'esprit de la jeune fille qu'elle se devait d'attaquer la première pour éviter d'être victime. Dans la Nature, on mange, ou on est mangé. Il n'y a pas d'autre alternative.
Elle se leva, manqua se cogner contre la porte de son armoire en l'ouvrant, et attrapa tout le nécessaire, du pantalon aux sous-vêtements en passant par le gros pull à col roulé, pour aborder avec entrain et enthousiasme cette journée qui s'annonçait belliqueuse. Elle partit ensuite à pas traînants vers la salle de bains, Gabrielle n'ayant certainement pas le moins du monde envie d'assister à son ef-et refeuillage.
Elle se passa la tête sous l'eau, puis se rhabilla et sortit, l'air plus réveillée. Elle vit que sa colocataire avait l'air bizarre, encore plus que d'habitude.
Ca va pas ? C'est la neige qui t'éblouit ? Je suis d'accord, autant de blanc, ça pique les yeux, mais tu vas t'y habituer. Au pire, mets des lunettes de soleil.
Ce fut en substance la réponse de Camille à l'enthousiasme de Gabrielle devant le manteau neigeux qui recouvrait la ville. Il faut dire qu'elle n'était pas réceptive à grand chose lorsque l'heure était trop matinale. Elle se frotta les yeux, les ouvrit en grand - enfin, à moitié - et vit qu'effectivement, par la fenêtre, il n'y avait que du blanc. En cet honneur, elle fit l'effort de s'asseoir sur son lit.
Cool. Ca sent l'embuscade.
Ce qui signifiait dans l'esprit de la jeune fille qu'elle se devait d'attaquer la première pour éviter d'être victime. Dans la Nature, on mange, ou on est mangé. Il n'y a pas d'autre alternative.
Elle se leva, manqua se cogner contre la porte de son armoire en l'ouvrant, et attrapa tout le nécessaire, du pantalon aux sous-vêtements en passant par le gros pull à col roulé, pour aborder avec entrain et enthousiasme cette journée qui s'annonçait belliqueuse. Elle partit ensuite à pas traînants vers la salle de bains, Gabrielle n'ayant certainement pas le moins du monde envie d'assister à son ef-et refeuillage.
Elle se passa la tête sous l'eau, puis se rhabilla et sortit, l'air plus réveillée. Elle vit que sa colocataire avait l'air bizarre, encore plus que d'habitude.
Ca va pas ? C'est la neige qui t'éblouit ? Je suis d'accord, autant de blanc, ça pique les yeux, mais tu vas t'y habituer. Au pire, mets des lunettes de soleil.
- InvitéInvité
Re: Chambre d'Amarenna et Jolène
Jeu 17 Jan 2008 - 15:25
Gabrielle était perdue dans ses pensées et ses souvenirs. Elle sentait le médaillon qui se rechauffait au fur et à mesure, collé contre sa peau.
Camille s'était levée. Visiblement la vue de la neige l'avait ragaillardie.
Elle revint propre comme un sou neuf de la salle de bain et interrogea Gabrielle.
La jeune fille eut un sourire géné.
"Oh ce n'est rien, juste des souvenirs qui reviennent quelques fois sans crier gare..."
Serrant son poing autour du médaillon, Gabrielle décida de ne pas gacher cette journée avec ses tristes pensées et força un sourire en direction de Camille.
"Je n'ai jamais vu autant de neige de ma vie. J'ai l'impression qu'on pourrait presque s'y perdre."
Le sujet de la conversation était détournée. Gabrielle enfila des bottes en cuir brun fourrée de laine blanche très chaudes. Elle était fin prète.
"Je crois que je vais m'abstenir de me rouler dans la neige et que je vais observer tout celà d'un peu plus loin."
Gabrielle enfonça son bonnet en laine beige sur sa tête, enfila ses gants et se tourna vers sa coloc.
"La dernière arrivée n'est qu'une poule mouillée!"
Ne voulant laisser aucune chance à la jeune fille, Gabrielle bondit hors d ela chambre en un éclat de rire, se dirigeant vers le hall et la porte donnant vers l'exterieur.
[jardin]
Camille s'était levée. Visiblement la vue de la neige l'avait ragaillardie.
Elle revint propre comme un sou neuf de la salle de bain et interrogea Gabrielle.
La jeune fille eut un sourire géné.
"Oh ce n'est rien, juste des souvenirs qui reviennent quelques fois sans crier gare..."
Serrant son poing autour du médaillon, Gabrielle décida de ne pas gacher cette journée avec ses tristes pensées et força un sourire en direction de Camille.
"Je n'ai jamais vu autant de neige de ma vie. J'ai l'impression qu'on pourrait presque s'y perdre."
Le sujet de la conversation était détournée. Gabrielle enfila des bottes en cuir brun fourrée de laine blanche très chaudes. Elle était fin prète.
"Je crois que je vais m'abstenir de me rouler dans la neige et que je vais observer tout celà d'un peu plus loin."
Gabrielle enfonça son bonnet en laine beige sur sa tête, enfila ses gants et se tourna vers sa coloc.
"La dernière arrivée n'est qu'une poule mouillée!"
Ne voulant laisser aucune chance à la jeune fille, Gabrielle bondit hors d ela chambre en un éclat de rire, se dirigeant vers le hall et la porte donnant vers l'exterieur.
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